CP_DH_2009

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Z Ü R C H E R STUDIO
33 BLEECKER STREET NEW YORK NY 10012 – TEL 212.777.0790 – FAX 212.777.0784
S T U D I O @ G A LE R I E Z U R C HE R . C O M
W WW . G A L E R I E Z UR C HE R . CO M
M AR DI - S A ME DI 12 H – 1 8 H
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
EXP OS ITION INA UGURA LE
DAN HAYS
Failing Light
6 mars –1 mai 2009
Vernissage vendredi 6 mars de 18h à 21h
Dan Hays, peintre britannique basé à Londres, poursuit aujourd’hui un projet pictural commencé
dix ans plus tôt. Baptisé Colorado Impressions, il a eu pour point de départ une circonstance
fortuite que l’artiste a rapporté : « A partir d’une recherche sur Internet effectuée en 1999, je
découvris un autre Dan Hays, vivant au Colorado, USA. Sur son site Internet, il montrait des
photographies des Montagnes Rocheuses entourant sa maison et des vues transmises en direct
par une webcam. Avec sa permission, je commençai alors des séries de peintures à l’huile
d’après les images de son site. Mes recherches s’étendirent ensuite à l’ensemble de l’Etat du
Colorado.» Cette pratique de la peinture comme représentation d’une image « artificielle »
remonte à près de quinze ans quand Dan Hays puisait dans les images de catalogues de vente
par correspondance pour s’affranchir de l’Histoire. Une série de grandes cages vides exposées à
Londres en 1998 (Collection Saatchi, Londres) préfigurait déjà le processus de juxtaposition
d’aplats de couleurs des Colorado Impressions.
Fasciné par les mécanismes de la représentation illusionniste, Dan Hays établit dans les relations
possibles entre peinture et photographie de nouvelles potentialités de « résolution ». Pour lui, la
décomposition pointilliste de la lumière, ultime avatar du mouvement impressionniste en peinture,
entre naturellement en résonance avec la structure digitale de l’image compressée de
l’ordinateur. Nul besoin de se rendre sur le motif : l’artiste, sans bouger de son atelier de
Londres, se contente de l’observer par la fenêtre d’une webcam sur son écran d’ordinateur.
Le Colorado et ses Montagnes Rocheuses représentent pour Dan Hays cette « nature sauvage »,
qui fait aussi partie du « rêve américain ». Il garde en mémoire l’exposition American Sublime à la
Tate en 2002 où il a pu admirer les paysages fascinants des peintres de l’Hudson River
imprégnés de philosophie transcendantaliste. Twilight in the Wilderness (1860) de Frederic Edwin
Church l’a d’autant plus impressionné quand il a réalisé que Church, sans bouger de son atelier
new-yorkais, s’était simplement inspiré d’un coucher de soleil contemplé par sa fenêtre.
Dans cette exposition, Dan Hays fait encore référence au « sublime » d’une autre manière, quand
il met en scène avec humour le personnage de Yogi Bear, issu des cartoons d’Hanna-Barbera
Productions, remontant les rapides du Colorado ou en pédalo sur les Nymphéas de Claude
Monet. Bernard Zürcher
Dan Hays est né en 1966 à Londres
Expositions: The Nunnery, London; Manchester Art Gallery; Southampton City Art Gallery; Djanogly Gallery,
Nottingham; Platform, London; Galerie Zürcher, Paris; Entwistle Gallery, London, Wolfsburg Kunstverien; ICA, London;
Den Frie Udstillingsbygning, Copenhagen; Museum of Fine Arts, Houston; Columbus Museum of Art; Gana Art Gallery,
Seoul; Musée Marmottan, Paris; Centre d’Art Contemporain, Meymac; Up River Loft, Kunming, China, Greenberg Van
Doren, New York; Cranbrook Art Museum, MI; FRAC Ile-de-France, Gasworks, London.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Lucy Pike.
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