Le contrat pédagogique

GRF dyslexie
IUFM d'Alsace 2004/06
E 01Annexe évaluation : Avec l’aimable autorisation d’Elisabeth Schaal, formatrice, Formation continue IUFM
Le contrat pédagogique
Pour bien négocier le contrat pédagogique et pour assurer efficacement sa mise en
oeuvre, il faut respecter différents critères.
Quelques principes de base
• Toute personne a la capacité de penser et de changer.
• Je ne peux faire changer l’autre.
• L’élève est une personne à part entière à qui je peux m’adresser en utilisant une
communication directe pour amener la réflexion et susciter un changement.
Etapes de la démarche
Préparer la rencontre
• Convenir d’un rendez-vous
• Veiller au lieu, au temps nécessaire
• Réfléchir à son propre degré d’implication
Réaliser l’entretien
Vérifier les motivations de l’élève :
•
Rappeler les faits qui sont à l’origine de cette démarche
• Questionner l’élève pour percevoir sa capacité d’engagement, sa motivation à
changer de comportement
S'il n'y a pas de motivation : laisser du temps, utiliser autre chose.
Mettre en place le contrat :
Le rôle du prof est de faire passer du rêve (« La prochaine fois j’aurai 20/20 ») à la réalité.
Le changement peut être modeste. C'est une première étape réaliste à mettre en œuvre :
augmenter mes notes de 2 points, me taire pendant que le prof explique, changer de
place en math...
Il est important que le contrat soit un contrat de réussite qui en génèrera d’autres…(étapes
suivantes pour atteindre l’objectif)
L’attitude de l’enseignant peut provoquer l’échec d’un contrat négocié avec un élève s’il
a un excès de directivité ou d’indulgence et de compréhension.
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Académie de Strasbourg, Groupe recherche formation
Accompagner des élèves dyslexiques au sein d’une classe hétérogène
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Accompagner le changement
• Prévoir un temps de bilan intermédiaire dans un délai assez court.
• Valoriser les progrès.
• Reformuler le contrat si nécessaire.
• Veiller à la consolidation du changement.
• Décider d’un autre contrat si nécessaire.
Pour élaborer le contrat :
• phrase affirmative (ex : « Je me tais ou je lis les consignes de l’exercice » et non :
« Arrêter de bavarder »).
• « Je » + verbe d’action au présent (ou « Je vais » + infinitif).
• en terme de comportements observables donc vérifiables (pour l’évaluation).
• dans un contexte spécifique, limité dans l’espace et le temps.
• écologique et légitime : vérifier les avantages et l’absence d’inconvénients.
• facile à réaliser : 80% de chance de réussite.
• avec une liberté d’adhésion (et non pas pour faire plaisir au professeur !).
Eviter
• le libellé commençant par : « Je veux », « Je voudrais », « Il faut que... », « Il faudrait » ou
l’infinitif ;
• de faire pression sur l’élève, de lui donner les pistes de changement ;
• d’appeler « contrat », une exigence à l’égard de l’élève. L’exigence correspond à la
réponse à votre besoin (« À partir de demain, tu changes de place » ; « Jusqu’à la fin
de l’heure je ne t’entends plus... »). C’est un autre mode d’intervention tout aussi utile,
l’objectif est différent.
Un contrat est un engagement réciproque !
Document réalisé pour une équipe d’enseignants à partir de mes expériences
personnelles et de mes lectures :
• Aider les élèves à apprendre, G. Vecchi
• Enseignement et Analyse Transactionnelle, M.J. Chalvin
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Accompagner des élèves dyslexiques au sein d’une classe hétérogène
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