Saint-Jean-de

Transcription

Saint-Jean-de
Saint-Jean
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I DÉCEMBRE 2008 I N°
de-Monts
Le magazine municipal des Montois
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I N°79 I décembre 2008
Événements
Sommaire
à Saint-Jean-de-Monts
Profitant de sa présence lors de la préparation du départ
du Vendée Globe, Isabelle Autissier a honoré de sa présence
la projection du film consacré à Eric Tabarly. Un hommage
rendu à l’homme, au navigateur, mais également au monde
maritime auquel appartient Saint-Jean-de-Monts.
REGARDS DE MARINS
En invitant Isabelle Autissier, Ecran Total, la
section Art et Essai du Ciné-Monts, entendait
donner à la projection du film Tabarly une belle
dimension humaine et solidaire. Le public ne
s’y est pas trompé et est venu remplir la salle
de cinéma. A quelques jours du départ du Vendée Globe, l’évocation de la vie du navigateur,
réalisée par Pierre Marcel et produite par Jacques
Perrin et Nicolas Dumont, prenait naissance
autour de l’interprétation de la chanson Fanny
de la Ninon, version Yann Tiersen. Une légende
forgée entre l’homme et son bateau.
Une traversée pleine de délicatesse, de sensibilité,
d’humour et de tendresse pour saluer l’immense
retenue dont Eric Tabarly faisait preuve.
La bibliothèque avait préparé une notice parfaitement documentée concernant Eric Tabarly,
Isabelle Autissier et le Vendée Globe.
« Je sais que ma dernière chance, ce s’ra d’faire
un trou dans l’eau » : telles étaient les dernières
paroles de la chanson de Pierre Mac Orlan
qu’Eric Tabarly chantait lorsqu’on le priait (« C’est
la seule chanson de marin que je connaisse par
cœur » s’excusait-il en privé…).
Événements
4
En bref
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DOSSIER
Une ville citoyenne
et solidaire
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Séance de dédicace publique
avec Isabelle Autissier
culture - cinéma
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Prolongeant l’esprit du film, Isabelle Autissier
témoignait à son tour avec beaucoup d’humilité
des risques que prenaient les navigateurs solitaires et des sentiments qu’ils pouvaient éprouver
en compétition, « l’éloignement ajoutant à la
solitude ».
Entre images, témoignages, souvenirs, réflexions,
débats, échanges, Ecran Total suscite des initiatives qui transforment la « dernière séance »
en une soirée de convivialité, comme en atteste
le pot de l’amitié offert aux spectateurs.
En action
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Perspectives
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Hommage
à Ernest Pajot
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Portrait
Pierre Averty,
la mémoire locale
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Pourquoi ?
Questions-réponses
sur la commune
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À savoir...
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Rendez-vous
L’agenda des manifestations
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Environnement
Au cours de la soirée, Isabelle Autissier
s’est livrée à un échange avec le public.
Clin d’œil aux séniors
Depuis septembre, les seniors sont choyés avec une séance hebdomadaire (le lundi à 15 h).
Un tarif réduit leur est proposé (4,50 euros) et le covoiturage est préconisé, voire organisé.
De plus, pour répondre à d’autres demandes liées à cet horaire d’après-midi, la séance
« seniors » est ouverte à tout public (tarif normal pour les moins de 60 ans) : le partage intergénérationnel est toujours riche autour de la projection d’un film. A noter également, l’accès
du tarif réduit aux plus de 60 ans pour l’ensemble de la programmation du cinéma.
Renseignements auprès du Ciné-Monts - Place de l’Eglise. Tél. 02 51 58 11 64
Animations
pour les scolaires
Pour mieux découvrir le cinéma en salle
et apprendre à en décrypter les images, le
Ciné-Monts propose une approche pédagogique aux enseignants de Saint-Jeande-Monts. L’intérêt de cette proposition est
de participer à un travail pédagogique et
d’accompagnement autour du monde de
l’image, à la manière d’une véritable éducation
au cinéma.
Le Ciné-Monts se fait partenaire de projets
plus larges comme, par exemple, la collaboration à la semaine des droits de l’enfance.
Enfin, parmi les idées nouvelles, la création
d’une séance le mercredi matin, en été.
L’expérience tentée l’été dernier pourrait
être reconduite en 2009…
De joyeuses fêtes
et une
bonne année
2009
Le quotidien de chacun d’entre nous se
compose de satisfactions, de déceptions,
d’espoir et parfois aussi de tristes nouvelles.
Ce fut le cas le samedi 15 novembre dernier
avec le décès d’Ernest PAJOT qui a consterné
les nombreuses personnes qui le connaissaient.
André Ricolleau
Elu pendant 31 ans au Conseil municipal, dont
Maire de Saint-Jean-de-Monts
18 ans en tant que Premier Adjoint, Ernest a œuvré
Conseiller général de la Vendée.
au développement de Saint-Jean-de-Monts.
Sa disponibilité, sa connaissance de la commune, son sens de l’intérêt général,
son attirance pour la vie publique lui ont permis de contribuer activement
à l’évolution de notre ville.
Nous lui adressons à nouveau tous nos remerciements et notre gratitude
pour son action au service de la collectivité.
Nous nous engageons à reconstruire l’estacade dans les délais initialement
prévus et dans les conditions définies au cours des réunions auxquelles
il a participé.
Nos projets se concrétisent :
• Le Multi-accueil avec ses 40 places va ouvrir en janvier 2009,
• Le Centre nautique se termine,
• Le Palais des congrès réouvrira en juin 2009,
• La Bibliothèque pourra à nouveau accueillir ses nombreux abonnés
à l’automne prochain,
• L’extension du Complexe sportif va débuter en juin 2009.
Ces investissements, nécessaires et indispensables, permettent à notre ville
de se doter d’équipements de qualité dont pourront bénéficier les montois,
les vacanciers et les touristes.
Les nombreuses associations qui ont dû s’adapter à cette période de transition
évolueront dans de meilleures conditions.
Notre devoir est en permanence de prévoir l’avenir. Aussi la révision du P.O.S.
et l’élaboration du P.L.U. sont-elles essentielles pour maintenir un cadre de vie
agréable. Nous continuons d’y travailler pour garantir les bonnes conditions
de développement de Saint-Jean-de-Monts.
Cinémonts
Les amis du cinéma, et plus particulièrement
ceux de Ciné Monts, ont eu raison de militer
en faveur de ce septième art qui émerge
aujourd’hui parmi les activités proposées à la
population montoise.
Pour compléter les séances originales
conçues autour de films d’une grande qualité,
l’association a mis sur pied un programme
de développement qui conforte la place du
cinéma dans la vie quotidienne à Saint-Jeande-Monts.
Édito
Directeur de la publication :
André Ricolleau
Crédits photos :
Pascal Grillot, Ville de Saint-Jean-de-Monts
(Frédéric Lambert, André Pereira), Commune
d’Antanetibe-Mahazaza (Madagascar), Dona Kely,
Tant et Plus, AFM-Téléthon, Claude Moreau,
Cabinet « Atelier du Lieu », Pierre Averty,
Outremer, Région Pays de la Loire,
SEM Saint-Jean Activités, Philippe Gaudin
Rédacteur en chef : André Pereira
Rédaction : Esperluette (Jean-Michel Luquet,
Émilie Giraudet)
Conception :
Impression : Novéprint – 12, rue Paul Doumer
BP 194 – 85005 La-Roche-sur-Yon Cedex.
Contact : Ville de Saint-Jean-de-Monts
Service communication et culture
18, rue de la Plage • BP 706
85167 Saint-Jean-de-Monts Cedex
Tél. 02 51 59 97 00 • Fax 02 51 59 39 83
E-mail : [email protected]
www.mairie-saintjeandemonts.fr
Magazine imprimé sur papier certifié PEFC
(bois issus de forêts gérés durablement)
Au cours de sa visite l’été dernier, le Jury national a confirmé notre 4e fleur.
L’entretien du grand espace naturel qu’est le marais se réalise régulièrement
(voirie, signalétique…). La reconnaissance de nos efforts urbanistiques
et environnementaux doit être pour tous une grande satisfaction.
Le centre-ville, cœur de vie de la cité, vient de revêtir son habit de fête avec
les illuminations de Noël pour lesquelles les grands principes du développement
durable et les économies d’énergie sont appliqués.
Ces temps de réjouissance ne nous font pas oublier pour autant que la crise
économique est là. Ce doit être pour nous l’occasion d’affirmer la tolérance,
le respect et la solidarité. Nos plus jeunes, nos aînés, les plus démunis
et chacun d’entre vous doivent faire l’objet de toute notre attention.
L’équipe municipale et le conseil d’enfants se joignent à moi
pour vous souhaiter d’excellentes fêtes de fin d’année
et vous présenter leurs meilleurs vœux.
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En bref
Piscine Oceabul
à Saint-Jean-de-Monts
CAVAL’OCÉANE
Ci T’as la trouille
Les excellentes conditions météorologiques
ont bénéficié à cette nouvelle édition de
Caval’Océane, les 20 et 21 septembre derniers. La présence du cheval sur la plage
devient une manifestation plébiscitée par
un public de plus en plus nombreux.
Les premières vacances scolaires de l’année ,
du 26 octobre au 2 novembre derniers, ont été
consacrées à ces cucurbitacées malicieuses
qui deviennent le prétexte à des spectacles,
des expositions, des animations sans oublier
le célèbre bal des « citrouillettes », pour les
petits et les (presque) grands.
C’est en présence de Jacques Auxiette,
Président de la Région des Pays de la
Loire, que le Centre aquatique intercommunal de Saint-Jean-de-Monts a
été inauguré le 20 septembre dernier .
Depuis, cet équipement s’associe largement aux animations de la station.
Football féminin
Commémoration 1918
C’est pour bénéficier d’un ultime entraînement au Stade
de la Forêt que les 18 membres de l’équipe féminine
nationale islandaise ont séjourné durant trois jours
à Saint-Jean-de-Monts. L’équipe disputait ensuite un
match de qualification sur la pelouse du stade de la
Roche-sur-Yon. Malgré leur défaite contre l’équipe de
France, elles conserveront un excellent souvenir de
l’accueil montois.
Repas des sages
« Même pas fatigués ! » se sont-ils exclamés en revenant
de leur merveilleux séjour au Casino de Paris. En fait,
nos aînés ont apprécié ce spectacle, confortablement installés dans la Salle des Mouettes du Palais des Congrès.
Un show Mistinguett, un charleston endiablé, une Dalida
éblouissante, du chant lyrique et les somptueuses
apparitions de Joséphine Baker auront ponctué ce repas
annuel de fête offert par la ville à ses aînés, le 26
novembre dernier.
C’est l’inauguration du carré militaire du
cimetière de Saint-Jean-de-Monts qui
constituait le temps fort de la commémoration de l’Armistice 1918. Le conseil
d’enfants avait préparé la lecture de
textes pour célébrer la mémoire de leurs
aïeux morts pour la France.
Légion d’honneur
Salon Atlantique Zen
A l’occasion de la cérémonie du souvenir,
le 11 novembre dernier, le Maire de SaintJean-de-Monts a tenu à annoncer publiquement qu’un Montois venait d’être promu
Officier de la Légion d’Honneur par le
Ministère des anciens combattants. Il
s’agit de Bernard Lemonnier, un ancien
combattant d’Afrique du Nord, qui avait
été laissé pour mort en Algérie et qui a
souffert dans sa chair (il fut amputé de
la jambe). Avant de s’établir à Saint-Jeande-Monts, Bernard Lemonnier avait animé
la vie associative et patriotique dans sa
région d’origine. C’est le seul Montois honoré
par ce niveau de distinction !
De l’avis général, il régnait une belle
harmonie durant ces deux jours dédiés
au Viet Nam. La tempête s’en donnait à
cœur joie à l’extérieur, mais tout devenait
paisible en découvrant les propositions
des exposants qui saluent ce salon comme
l’un des plus professionnels qu’ils
connaissent.
Récompenses
aux sportifs
C’est par un hommage à Ernest Pajot que les associations sportives ont
débuté la cérémonie de récompenses
aux sportifs montois : une émotion à la
hauteur des résultats obtenus au prix
d’entraînements et d’opiniâtreté.
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I N°79 I décembre 2008
DOSSIER
De Madagascar à l’UNICEF
Saint-Jean-de-Monts,
ville amie des enfants
155 villes françaises sont réunies sous le label créé par
l’UNICEF France et l’Association des Maires de France. L’objectif de ce réseau ? Servir la cause des enfants et promouvoir
des actions pour améliorer leur vie quotidienne, développer la
participation et l’écoute des enfants et des jeunes et développer un esprit de solidarité nationale.
Si la Journée internationale des droits des enfants revêt une
telle importance à Saint-Jean-de-Monts, c’est que notre ville
fait partie des neuf villes pilotes du réseau. Elle décline les ambitions de son programme « Ville Amie des enfants » au travers du projet de coopération décentralisée avec la commune
d’Antanetibe-Mahazaza. Plus que pour maintenir le label,c’est
cet axe qui permet de décliner la volonté de la municipalité de
se préoccuper de la place de l’enfant dans la cité, considérant
que toutes les valeurs de solidarité et de citoyenneté doivent
prendre place dans le processus éducatif.
Au nombre des points soulignés par l’UNICEF, on relève la
transversalité d’une animation qui, tout en rendant la commune de Saint-Jean-de-Monts toujours plus accueillante et
accessible aux enfants, leur offre la possibilité de s’investir
dans le domaine de la solidarité internationale. Des structures
accompagnent ces projets au gré de leur évolution, associant
le tissu associatif, les partenariats privés ou encore les ressources de la société civile.
D’abord des arbres
puis une cantine
Parmi les valeurs qui doivent guider la gestion d’une collectivité
territoriale, la solidarité et la citoyenneté sont les principaux
garants d’un développement harmonieux de la cité.
En s’engageant à les transmettre à la jeunesse, Saint-Jeande-Monts choisit de se construire un avenir serein et solidaire.
Développement durable
UNE VILLE CITOYENNE
ET SOLIDAIRE
UNE COOPÉRATION
SOLIDAIRE
L’accueil de M. Firmin Rakotonomenjanahary,
maire, et M. Julien Ratzafindratsimba, professeur du collège de Mahazaza (ils acceptent que
nous les appelions par leurs prénoms !) venait à
point nommé, au cœur des actions inscrites au
programme de la quinzaine de la citoyenneté et
de la solidarité, du 12 novembre au 5 décembre
derniers.
Quel meilleur exemple pouvait, en effet, concrétiser l’état d’esprit d’un échange né d’une initiative
de jeunes montois, récemment transformée, par
la volonté des élus, en projet de coopération décentralisée ?
D’un côté, une ville littorale qui se conjugue au
rythme de la saisonnalité, avec des préoccupations de bien-être et de confort. De l’autre un
petit village rural, dans les hauts plateaux de Madagascar, précisément en pays Imerina : la vie
y est comme son sol, pauvre et aride mais les
habitants y parlent de bonheur.
La première a décidé de collaborer à un projet
important : la construction d’une cantine scolaire.
La seconde a intégré cette aide dans un véritable
projet d’investissement et de gestion.
Au fil du temps, chacun de ces projets fut passé par le crible des études de faisabilité : quels
coûts, pour quels objectifs, quel intérêt pour la
collectivité, au profit de qui et de quoi… ? Car
de tels échanges n’ont de sens que s’ils servent
des causes authentiques, inscrites dans de réelles options de développement durable.
Et la nature des relations qui se sont instaurées
entre les acteurs de cette coopération fonctionnent dans ce registre : il ne s’agit pas simplement
d’aider, mais de faire la preuve d’une solidarité
utile, tant pour celui qui aide que pour celui qui
est aidé.
C’est sans doute le plus beau message que les
jeunes montois avaient ramené de leur premier
séjour à Mahazaza, sous la forme d’une vidéo
particulièrement éloquente !
Plus largement, cette prise de conscience et les actions qui
s’y greffent laissent entrevoir des effets d’entraînement sur
d’autres dimensions de la vie sociale, y compris dans le monde
des adultes qui trouvent naturellement leur place pour assumer leurs rôles d’exemples et d’éducateurs. Le respect des
principes de la Convention des droits de l’enfant, par exemple,
inspire une réflexion sur le rythme de vie de l’enfant entre sa vie
scolaire, ses loisirs, ses trajets quotidiens, et…sa famille.
Du 12 novembre au 5 décembre derniers,
la Ville organisait une quinzaine
citoyenne et solidaire.
Un anniversaire
symbolique
A l’occasion du vingtième anniversaire
de la Convention internationale des droits
de l’enfant (promulguée par l’ONU en 1989)
la municipalité délivrera ses vœux 2009
au travers de messages conçus par
les enfants.
Chacun de leurs rêves sera exprimé autour
de différents thèmes qui se traduisent
concrètement par des actions.
Ainsi se construisent, à partir de la sensibilisation et de la pédagogie, les valeurs
qui animent une vie sociale propice au
développement et à l’épanouissement.
Le point de départ de la coopération avec Madagascar fut
bien la nécessité de reboisement exprimée par le pays.
Le parallèle avec la richesse de la forêt domaniale de SaintJean-de-Monts fut presque une évidence pour les jeunes
montois qui entreprirent de planter une haie autour du colLe 12 novembre dernier, la commune de Mahazaza célébrait
lège de Mahazaza. Aujourd’hui cette haie symbolise l’esprit
la première pierre de la cantine de son collège.
dans lequel fut initié l’échange entre les deux cultures :
elle a profité des soins et de l’entretien des élèves et atteint
une dimension respectable.
La suite du projet, sous la forme d’une coopération décentralisée (réalité institutionnelle et politique soutenue par l’Etat
et reconnue par la loi depuis 1992), développe des enjeux plus importants mais dans le même état d’esprit. Les engagements pris par la collectivité le sont dans des cadres administratifs et juridiques déterminés, mais favorisent la richesse et
la diversité d’une réciprocité culturelle autant qu’économique.
Dans le cas présent, ils créent des contacts très constructifs entre tous les partenaires, jeunes et moins jeunes, qui partagent les mêmes préoccupations d’entraide, de solidarité et de citoyenneté.
Rencontre avec
le maire de Mahazaza
M. Firmin, à quel moment avez-vous saisi l’importance
que pourrait prendre cette coopération entre votre ville
et Saint-Jean-de-Monts ?
Avant d’être élu maire de ma commune, j’avais entendu parler
de quelqu’un qui s’occupait d’un projet concernant une cantine scolaire. Peu de temps après mon élection, j’ai su que
c’était M. Julien et son épouse. Ce qui m’a convaincu, c’est
le partenariat qui commençait à se mettre en place autour de
ce projet. Certes, il est né de contacts entre les jeunes, mais
très vite, les parents d’élèves et les associations se sont mis
à le faire fonctionner. Pour moi, le rôle d’un maire, c’est de
favoriser l’implication de plusieurs acteurs pour que des idées
se concrétisent.
Avez-vous des attentes particulières liées à cette
coopération ?
Il est certain que l’objet de nos échanges est cette cantine
qui résoudra d’énormes problèmes de transport et parfois de
nutrition car beaucoup d’élèves ne pouvaient regagner leurs
domiciles, parfois éloignés de 10 à 20 km ! Mais il n’y a pas que
la cantine… Il y a également tous ces échanges, ce travail de
concertation. Vous savez, autour de la cantine, qui rend service
aux enfants et aux familles, il y a les parents et les amis. La cantine est un équipement utile, indispensable même, mais la vie
sociale et humaine qui va s’installer à partir de cette réalisation
nous permet de projeter d’autres aménagements.
Vous nous entendez beaucoup parler de développement
durable. Cette notion est-elle aussi présente dans votre
ville ?
Bien sûr. Elle est essentielle. Mais vous avez une grande longueur d’avance et, si nous parlons de coopération, c’est bien
de développement dont nous parlons. Nous avons conscience
qu’il s’agit de l’effort de tous. Récemment, nous avions une
route qui était abimée et qui nécessitait des travaux. J’avais
demandé à chaque quartier d’envoyer une dizaine de personnes capables de travailler pour la réparer : j’ai eu en moyenne
une quarantaine de propositions par quartier, au lieu des dix
escomptées. Aussi, j’ai bon espoir que, si nous savons tirer
parti de votre expérience, nous parviendrons à mettre en place
le développement auquel nous aspirons !
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I N°79 I décembre 2008
La ville de demain
se construit aujourd’hui
Enfance : une ouverture sur le monde
Faut-il craindre d’aborder avec les enfants des sujets qui pourraient, de prime abord, concerner
les adultes ? Non répond l’équipe d’encadrement de Bord à Bord qui sait donner une dimension
ludique et pédagogique aux préoccupations qui concernent également leur avenir. Des animations
autour de l’environnement abordent le vent, Emma et la forêt, le tri et le gaspillage. On évoque ce
qui met la planète en danger : les déchets, le bruit… On connaît un peu mieux l’énergie solaire et le
commerce équitable. Les 6/7 ans s’intéressent aux espèces en voie de disparition. L’art prend des
formes douces et arrondies avec les sculptures Toutain. Les droits de l’enfant se déclinent selon
les âges. Et les vacances deviennent l’occasion de regarder à la manière d’Arcimboldo, de lire des
histoires de géants ou de s’amuser des histoires qui font peur. L’été, on se propose de swinguer à
partir de musiques et jeux du monde.
L’accueil de loisirs Bord à Bord s’inscrit dans le projet pédagogique du service enfance jeunesse qui
mise sur l’éducation solidaire et citoyenne et prépare l’enfant à occuper sa place dans la cité.
Des temps forts
Le 12 novembre, la Maison de la sécurité
routière itinérante, proposée par la Préfecture
de la Vendée, faisait étape en centre-ville pour
sensibiliser les habitants aux accidents de la
route. Ce concept, unique en France, visait
à faire se rencontrer la sécurité routière et la
population grâce à un semi-remorque aménagé,
équipé des dernières technologies et capable
de répondre aux besoins d’information et de
sensibilisation de tous les usagers de la route.
De fructueux échanges eurent lieu pendant et
après, par exemple, sur le thème : « Je voudrais
un scooter… ».
La journée sans voiture du 20 novembre
(journée internationale des droits de l’enfant),
organisée par le Conseil d’enfants, visait à sensibiliser la population à la sécurité routière et à la
circulation douce : une action sur le terrain qui
mit en évidence la diversité des comportements
d’adultes face à ces préoccupations.
Samedi 29 novembre, le service enfance jeunesse
proposait sa troisième édition de la journée du
jeu. Chacun a pu participer à cet instant de partage
et d’échange intergénérationnel.
Des hôtes de marque
Du 24 novembre au 5 décembre, la Ville de SaintJean-de-Monts accueillait la délégation de la Ville
d’Antanetibe/Mahazaza (voir page précédente),
affirmant la volonté de renforcer les liens entre les
deux communes.
Un programme de visites et de rencontres avait
été concocté par la commission extra-municipale
qui travaille sur ce dossier. C’est le 28 novembre
que fut signée la convention officielle de partenariat,
tandis que Ciné Monts accueillait, le temps d’une
soirée le 29 novembre, des films malgaches suscitant
d’intéressants commentaires de la part des hôtes
de Mahazaza.
Solidarité et citoyenneté au quotidien
Un réseau d’initiatives et d’actions
C’est donc au quotidien et, très souvent en partenariat avec le tissu associatif et l’initiative privée,
que se tissent les réseaux qui favorisent l’entraide, la solidarité et la citoyenneté.Ville d’accueil
touristique, Saint-Jean-de-Monts développe des projets à propos desquels la communication est
moins dense, ou qui nécessitent la discrétion la plus pudique. De l’aide sociale aux plus démunis
au parcours résidentiel, en passant par les mesures d’accompagnement et les services offerts à
la population, toutes les initiatives s’inscrivent dans une logique de partage qui ne doit pas faire
émerger deux visages de Saint-Jean-de-Monts (dont l’un serait touristique et l’autre non).
Cette préoccupation dicte la politique d’aménagement qui doit conjuguer l’attractivité de la station
avec le confort de ses habitants.
La solidarité au quotidien
En 2007, l’épicerie sociale « Coup de Pouce » est venue
en soutien de 60 familles vivant sur le canton.
en action
Avec l’ouverture du pôle multi-accueil, Saint-Jean-de-Monts
poursuit la concrétisation de sa politique enfance jeunesse.
Ce projet, initié depuis plusieurs années, se met en place tant
dans sa dimension pédagogique que dans la réalisation et
l’aménagement d’installations dédiées à l’enfance et à la jeunesse.
Le pôle enfance-jeunesse
Une quinzaine citoyenne et solidaire
Un programme en direction des habitants
Du 12 novembre au 5 décembre, la Ville de
Saint-Jean-de-Monts avait organisé une série
d’initiatives de sensibilisation citoyenne et
solidaire en direction des habitants, mais
surtout de l’enfance et de la jeunesse.
Saint-Jean-de-Monts
Elle s’exprime volontiers en partenariat avec des associations caritatives, preuve que l’initiative ne
revient pas obligatoirement et systématiquement à la collectivité ! Le centre d’activités sociales
« La Passerelle » illustre ce mode de fonctionnement autour de l’épicerie sociale « Coup de Pouce ».
En 2007, celle-ci a permis de subvenir aux besoins d’une soixantaine de familles vivant sur le
canton de Saint-Jean-de-Monts.
Le partenariat s’instaure aussi à propos de l’emploi, en rapprochant les prestations de l’ANPE de
la population montoise, tant pour les employeurs que pour les demandeurs.
Les services à la personne, qu’ils concernent l’aide à domicile ou les soins infirmiers, sont professionnalisés grâce à la gestion associative soutenue par la collectivité.
Le volontarisme en matière d’habitat social vient en réponse à la perturbation de la situation de
l’immobilier qui fait obstacle à l’installation des jeunes sur la commune : le parcours résidentiel est
un objectif prioritaire du développement de Saint-Jean-de-Monts.
Un projet qui devient
opérationnel
A quelques semaines de l’ouverture du « multi
accueil », il est utile de rappeler la volonté municipale de rapprocher sur un même site des
structures liées à l’enfance. Si l’optimisation
des moyens est un élément important de ce
choix, leur développement prend appui sur la
notion de continuité éducative qui participe à la
qualité de vie à Saint-Jean-de-Monts
Une initiative exemplaire
En écrivant le projet du service enfance-jeunesse,
la ville s’est impliquée dans une démarche innovante
puisqu’elle fut l’une des premières à signer un
Contrat Enfance avec la Caisse d’Allocations
Familiales de la Vendée (CAF), dès 1990. Ce
contrat concernait les enfants de 0 à moins de
6 ans. Le Contrat Temps Libre vint le compléter,
dix ans après, pour la tranche 6-17 ans.
Depuis 2007, ces deux contrats sont repris sur
un contrat unique à deux volets, l’enfance et la
jeunesse. C’est ainsi que le pôle créé par l’intégration du multi accueil s’adresse aux enfants
de 10 semaines à 17 ans.
Cette contractualisation avec la CAF de la Vendée
et la Mutualité Sociale Agricole (MSA) accompagne la mise en place d’une unité de lieu,
mais également celle d’un projet éducatif au
service d’une continuité éducative. Un site unique
favorise l’aspect pratique (accès, mutualisation
des moyens) et facilite l’appropriation par les
familles d’un dispositif qui ne se limite pas à
un mode de garde. Avec plus d’une vingtaine
d’années de recul, les responsables du service
enfance-jeunesse constatent combien les relations
nouées lors de l’enfance et de l’adolescence
perdurent dans le temps.
Le nouveau multi-accueil Frimousse
ouvre ses portes le 7 janvier 2009.
occasionnelles correspondent plus à la notion
de halte-garderie et répondent à des besoins
ponctuels, par demi-journées.
L’équipe est constituée d’une infirmière puéricultrice, de deux éducatrices spécialisées, de
7 auxiliaires de puériculture et de 5 agents
titulaires du CAP petite enfance ou d’un BEP
sanitaire et social.
L’amplitude d’ouverture est de 7h30 à 18h30,
du lundi au vendredi.
Les tarifs sont établis selon les revenus des familles et le nombre d’enfants à charge.
Un taux d’effort est déterminé par la CAF et
définit le coût horaire supporté par la famille.
Pour toute information supplémentaire, l’accueil
est permanent, rue Neuve ou par téléphone au
02 51 58 25 00.
Le pôle multi accueil
devient opérationnel
Le 7 janvier 2009, la nouvelle structure de
quarante places prend la suite de la crèche et
de la halte-garderie. 28 contrats répondent
aux besoins des familles qui cherchent des
solutions pour leurs enfants de trois mois à leur
entrée à l’école. 2 places sont affectées aux
situations d’urgence (travail, santé...). 10 places
• Il s’agit d’une réservation régulière de places
à des jours et des heures donnés
• Ces places sont valables durant un mois
et peuvent être reconduites une fois
• Les demi-journées prennent fin à 12h
et débutent à 14h .
Les prévisions démographiques
Les choix opérés par la collectivité sont dictés par l’évolution de la démographie de la commune
et les prévisions qui en découlent. Ils associent également les observations faites à l’échelle
du canton. A Saint-Jean-de-Monts, la croissance de la population est constante depuis 1936.
Au dernier recensement de 2004, celle-ci s’élève à 7600 habitants. La population montoise représente 45 % de la population cantonale.
Une étude récente de circulation a mesuré l’attractivité de la commune en évaluant un écart
sensible des « entrées » par rapport aux « sorties ».
Depuis 2000, chaque année connaît en moyenne 70 naissances sur la commune de Saint-Jeande-Monts (75 en 2007). On comptait récemment 123 enfants nés entre janvier 2006 et juin
2007 inclus (sur les 273 recensés dans l’ensemble du canton).
C’est l’ensemble de ces indicateurs qui permet de situer les besoins liés à l’évolution de
la population, sachant que les solutions à mettre en place doivent également anticiper des
évolutions à plus long terme.
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I N°79 I décembre 2008
Saint-Jean-de-Monts
Saint-Jean-de-Monts
La mobilisation de 21 associations montoises fut exemplaire
lors de cette dernière édition du Téléthon 2008 :
la solidarité envers une grande cause sert également
la solidarité locale et respecte l’environnement.
Après l’heure des bilans vient celle de l’analyse et
des projets. La saison 2008 a fait l’objet de nombreux
commentaires qui éclairent des profondes mutations
de la demande touristique et guident des perspectives
en faveur d’une économie indispensable à la commune.
en action
en action
anticiper
les nouveaux
comportements
Téléthon
tourisme
Un nouvel élan
de solidarité
Les associations de Saint-Jean-de-Monts
avaient exprimé le souhait de mieux contribuer
à l’élan national en faveur de la lutte contre les
myopathies orchestrée par l’AFM (l’Association
Française contre les Myopathies). Soutenues
et encouragées par les services de la Ville, elles
avaient constitué dès le début de l’été dernier
un comité de pilotage dont la mission était
d’orchestrer les différentes manifestations,
mais, surtout, de profiter de la circonstance
pour créer un temps fort avec la population.
Plusieurs réunions se sont succédées pour
parvenir à un projet collectif faisant le lien entre
les initiatives individuelles de chaque association, en différents lieux de la commune (Palais
des Congrès, Ferme du Vasais, Salle omnisports, Centre aquatique Océabul, Boulodrome,
Stade de la Forêt…)
La randonnée pédestre ou VTT autour du Palais des Congrès connut un réel succès car
cette boucle de 5 km était accessible à tous
grâce à la mise en place, sur tout le parcours,
de points de sécurité animés par les bénévoles
de toutes les associations impliquées.
noël
des lumières comme
s’il en pleuvait !
Au cœur de l’automne, on prépare les arbres pour les
orner des traditionnelles illuminations de Nöel. Mais
la tradition se modernise, et, surtout, économise…
Il est au moins un rite qui se joue de la morosité,
c’est la préparation des fêtes de fin d’année.
Et, pour que tout ceci soit opérationnel à partir
de la deuxième semaine de décembre, les préparatifs se prévoient plusieurs mois avant. Fort
heureusement, la technologie conjugue intelligemment esthétique et économie. Les sempiternelles guirlandes à ampoules disparaissent
au profit des leds. De quoi s’agit-il ? De diodes
électroluminescentes qui commencent à faire
leur apparition dans notre vie quotidienne. Ce
sont, en fait, des composants électriques qui
émettent de la lumière dès qu’ils sont parcourus par un courant électrique. Leur efficacité
lumineuse est supérieure à celle des ampoules
traditionnelles et leur consommation est extrêmement faible. Un exemple ? Le chapiteau
lumineux installé sur la Place Jean Yole est
composé de 8 000 leds répartis sur 800 mètres
de câble : sa consommation est de 670 watts,
à peine l’équivalent de 10 ampoules ordinaires !
Autre avantage, le led a une durée de vie de
plusieurs dizaines de milliers d’heures !
Il fallait changer une ampoule sur deux chaque
année en utilisant les guirlandes « ancienne
génération ».
Enfin, dernier détail qui a son importance : il
fallait tailler les branches des arbres chaque
année pour installer les guirlandes. Les mètres
linéaires de leds s’accrochent beaucoup plus
facilement et ne nécessitent plus cette intervention annuelle. Les arbres en profitent et renouent
avec ce qui leur va le mieux : un ébranchage
tous les trois ans.
Le fil rouge était constitué par une fresque de
2,70 m sur 1,70 m réalisée sur un papier à
peindre fabriqué à partir de fibres naturelles,
sur laquelle chaque participant a laissé son
empreinte de couleur. A noter que papier et
peinture étaient des produits biologiques fournis gracieusement par l’entreprise Renaudin :
environnement et solidarité se conjuguent avec
talent. « L’œuvre solidaire du Téléthon 2008 »
suscitera bien des souvenirs !
Au delà des outils de mesure traditionnels,
comme la pesée des ordures ménagères
ou la consommation d’eau, les bilans de la
fréquentation touristique doivent prendre en
compte les impressions des acteurs économiques qui œuvrent méthodologiquement en
faveur d’un secteur d’activité dont l’importance
n’est plus à démontrer.
Une tendance générale
Il faudra bien admettre que la saison 2008
avait été différemment appréhendée selon la
nature des activités qui y étaient directement
liées. Certaines entreprises avaient tiré leur
épingle du jeu à la faveur des longs weekends de mai. D’autres ont dû se contenter
d’attendre (en les comptabilisant) les belles
journées de juillet. Ces différences d’appréciation ont décliné des propos variables sur
l’appréciation générale d’une saison 2008.
Cependant, si des paramètres comme, par
exemple, la fréquentation de l’office de tourisme,
affichent une légère baisse, il faut rester attentif
à l’évolution marquée de la demande touristique.
« Une demande plus qualitative, quantitativement intéressante et mieux étalée dans le
temps, avec un écrêtement des pointes entre
mi-juillet et mi-août » soulignait ce boulangerpâtissier de Saint-Jean-de-Monts.
Globalement, les chiffres sont sensiblement
identiques à 2007. Ils confirment une bonne
attractivité de la région et de la station, suffisante
pour résister à l’argument de la météorologie.
« Bien sûr, le soleil et le beau temps demeurent
des critères de choix, mais Saint-Jean-deMonts offre bien des avantages qui entrent
également en ligne de compte » soulignait
récemment un commerçant local.
Ce dernier exemple illustre l’impact de l’amélioration des structures, grâce aux nouveaux
courts couverts.
Les propositions de modes de transports
alternatifs à l’usage de la voiture ont satisfait
un plus grand nombre d’utilisateurs puisque la
navette avec l’aéroport a connu une progression
de 64 %. La navette Emma a transporté 14 %
de passagers de plus que l’an passé et les
pistes cyclables sont souvent citées parmi
les critères de satisfaction de la fréquentation
touristique de Saint-Jean-de-Monts.
Une structure
opérationnelle
La station de Saint-Jean-de-Monts s’est impliquée dans une démarche d’anticipation des
comportements par l’amélioration, la diversification et la qualité de son offre. La tradition
des réservations tend à disparaître au profit
de la décision spontanée. Dans cette optique,
toutes les initiatives liées à l’animation et aux
activités proposées, dans un cadre et avec
des aménagements de qualité, s’affichent
comme des points d’ancrage visibles dans le
paysage des offres proposées. En attestent
une stabilité pour l’activité du centre nautique
et une progression des équipements tennistiques.
Le sourire des vacances
Le 14 octobre dernier, la Ville et la Chambre
de Commerce et d’Industrie s’engageaient
dans un partenariat pour la mise en œuvre
de la Charte Qualité « Commerce et Services ».
De récentes études réalisées par les structures chargées d’observer les tendances économiques
et touristiques mettent en évidence l’importance de l’accueil. Pour faire face à l’accroissement
de la demande liée à l’aménagement du temps de travail, le marché de l’offre s’est multiplié et la
concurrence le segmente de plus en plus : restauration rapide, traditionnelle et gastronomique,
vêtements de marque et prêt-à-porter bon marché, commerce alimentaire traditionnel et point
chaud…
Un accueil souriant et efficace est devenu ainsi une exigence des clients lors de leur séjour
touristique.
C’est pourquoi le 14 octobre dernier, la Ville, en partenariat avec la Chambre de Commerce et
de l’Industrie de Vendée, signait une convention pour la promotion de la charte qualité. Il s’agit
de soutenir financièrement l’engagement des commerçants et artisans de la commune afin
d’améliorer la qualité de leur accueil. La Ville entend ainsi souligner l’importance d’un critère qui
peut « faire la différence », si chacun y contribue.
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I N°79 I décembre 2008
Saint-Jean-de-Monts
en action
Perspectives
Installé depuis janvier 1999 à Saint-Jean-de-Monts,
Gildas Turmel vient de prendre possession de
son espace d’accueil, jouxtant ses ateliers, dans
la zone du Clousis. Spécialisée dans le carrelage,
cette entreprise montoise entend confirmer sa
spécificité : la décoration.
Le presbytère souffrait des affres du temps :
le salpêtre s’y était irrémédiablement installé !
Reconstruit au même endroit, il s’intégrera
dans une liaison piétonne avec l’église.
Il participera ainsi à une amélioration
de l’aménagement du centre-ville.
Du sol au plafond
Décoration
carrelage et faÏence
Pour ce jeune chef d’entreprise de 39 ans,
« le carrelage » signifie aussi bien le conseil à la
clientèle, le parti pris décoratif, le travail de
découpe et de pose ou la coordination des
corps de métier lorsqu’il s’agit de réhabiliter
une pièce d’habitation (salle d’eau, séjour, salon).
En effet, c’est sur ce marché de la décoration
et de la réhabilitation que se positionne l’entreprise. Elle a déjà formé deux ouvriers (dont un
Meilleur Apprenti de France) qui forment euxmêmes deux apprentis.
La décoration
Le plus de cette nouvelle implantation ? Un
espace fonctionnel pour améliorer les conditions
de travail et un lieu facilement accessible par
les clients.
Gildas Turmel, qui fut salarié dans une entreprise
de carrelage pendant 13 ans avant de créer
sa propre entreprise à Saint-Jean-de-Monts,
demeure attaché à deux grandes valeurs.
La première est liée à sa spécificité, la décoration. Il se met à l’écoute et à la disposition
de ses clients pour choisir, comparer, suggérer :
« On peut facilement réaliser de jolis décors à
partir de faïences et de carrelages se situant
dans des gammes modiques. Tout est une
question de goût et de bon sens. » confie Gildas Turmel.
Place à la formation
L’autre valeur à laquelle il tient beaucoup, « c’est
la formation et l’amélioration des conditions
de travail du personnel ». Pour lui, la formation
va de pair avec la qualité du travail fourni.
C’est également le message qu’il s’efforce de
faire passer lors des journées portes ouvertes
qui sont proposées, depuis cette année, aux
jeunes de Saint-Jean-de-Monts.
« Nos métiers sont créatifs et présentent
l’énorme avantage d’être concrets : lorsque
nous livrons un chantier, il porte la marque de
notre savoir-faire, à la manière d’une signature ».
Arrivée du Circuit
des Plages Vendéennes
Pour sa 23e édition, le Circuit
des Plages Vendéennes,
édition 2009, connaîtra
sa septième et dernière épreuve
à Saint-Jean-de-Monts, avec une
organisation en partenariat avec
la Communauté de Communes.
Presbytère
Reconstruction
et modernisation
Le presbytère, en centre-ville, présentait les
symptômes d’un vieillissement certain, rendant
très inconfortables ses fonctions de lieu de vie
et de travail. La Ville de Saint-Jean-de-Monts,
propriétaire des bâtiments, a décidé d’édifier un
nouvel équipement dans les traces de l’ancien,
avec les exigences et l’esprit d’aujourd’hui.
Déconstructionreconstruction
Le procédé de déconstruction est identique
à celui qui est désormais utilisé pour les bâtiments communaux qui, jusqu’alors, étaient
simplement « démolis ». Le bâtiment sera ainsi
soigneusement démonté (dans l’ordre inverse
de sa construction), ce qui permettra de sélectionner les matériaux en vue de leur recyclage.
Cette technique s’inscrit dans les engagements
pris par la ville en matière de développement
durable.
Dans le même ordre d’idées, les nouveaux bâtiments présenteront des spécificités liées à la
protection de l’environnement. Les matériaux
de construction seront essentiellement des
briques creuses de type « monomurs » et du bois.
Les eaux pluviales seront récupérées pour
être réutilisées : alimentation d’un carré d’eau
d’agrément et d’une cuve enterrée destinée à
l’arrosage des espaces verts et à des sanitaires
accessibles au public.
Robinets et chasses d’eau seront équipés de
systèmes d’éco-consommation.
Deux fonctions
Le presbytère est à la fois un lieu de vie et
d’habitation et un lieu de travail et de réception.
Le lieu de vie se développe sur la partie ouest
de la construction. On y accédera par l’accueil
et le déambulatoire ouest. Les quatre chambres
des résidents disposeront toutes d’une salle
de bains équipée et d’un bureau, éclairés par
la lumière naturelle. Elles donneront accès sur
le déambulatoire extérieur. Les espaces salon/
cuisine seront différenciés par une séparation
à mi-hauteur de type « bar », surplombant les
équipements de la cuisine.
Les espaces cellier/lingerie/local technique se
situeront dans l’angle nord-ouest du bâtiment.
La pompe à chaleur sera installée dans un espace
non chauffé, à l’extérieur, afin d’optimiser son
Une architecture d’intégration
Un retour au pays
Bien sûr, Claude Moreau, ancien coureur professionnel et président de cette organisation
cycliste qui se déroule en prélude à la saison
cycliste, n’est pas fâché de ce retour aux sources. Il a gardé d’excellents souvenirs du club
de Saint-Jean-de-Monts.
Cette épreuve phare du cyclisme français
a déjà connu la fréquentation de nombreux
cyclistes qui devinrent célèbres lors de leurs
exploits professionnels. Citons, par exemple,
Laurent Brochard (champion du monde en 1997),
Frédéric Guesdon ou encore Nicolas Jalabert…
Le « Circuit des Plages » (c’est son appellation
usuelle dans le monde du cyclisme) est classé
par la Fédération Française de Cyclisme
comme épreuve en catégorie Elite Nationale.
Les directeurs sportifs ont souhaité un final le
dimanche : tel sera le cas du 22 février et la
Communauté de Communes mettra la main
à la pâte pour organiser l’épreuve à la manière d’un critérium, avec trois grands tours
suivis de dix petites boucles de 6,5 km pour
assurer le spectacle. Participeront à ce circuit
par équipes les clubs classés en Continentale française, en Nationale étrangères (trois
équipes au plus), en Nationale française DN1
espoir et DN2, ainsi que les meilleures équipes régionales. L’enjeu est de taille, souligne
Claude Moreau qui se souvient avoir gagné la
première épreuve, il y a 22 ans, alors qu’il
n’était encore qu’amateur ! Avec presque
200 sportifs sur chaque étape, le circuit des
plages est très prisé par la qualité de son
parcours ainsi que par l’investissement des
clubs et des municipalités qui collaborent à
l’organisation et à la sécurité. Côté spectacle,
le public ne manque jamais une occasion de
venir encourager les cyclistes qui feront la
une des épreuves nationales et internationales
de la saison.
Tout en restant au même endroit, le presbytère affichera un ton résolument contemporain
grâce au projet architectural confié au cabinet « Atelier du Lieu ». Son aspect sera conservé,
mais certains remaniements lui conféreront une vocation d’accueil et de réception. C’est le
développement des dépendances du bâtiment, sur les côtés, qui dessinera une intériorité
aménagée : la cour carrée sera mise en scène par un déambulatoire protégé par les débords de toiture. Des surélévations favoriseront l’accès de la lumière naturelle à l’intérieur
des bâtiments.
Ce dispositif en U fera face à l’église, suggérant une liaison « naturelle » guidée par la
transparence de l’espace de réception, entre cour et jardin. Le jardin nord sera réservé
aux résidents et simplement végétalisé en prairie fleurie : il sera accessible par les baies
coulissantes des logements et visible des bureaux. Ces préconisations architecturales participent également à la gestion de l’énergie car l’orientation du bâtiment guide l’utilisation
d’un éclairage naturel. Des capteurs solaires intégrés en toiture contribueront à alimenter le
ballon d’eau chaude sanitaire collectif.
rendement et d’écarter les nuisances sonores
au niveau des chambres.
Les fonctions de travail et de réception seront
matérialisées par cinq bureaux ouverts sur le
jardin nord qui bénéficieront du calme et de la
lumière indirecte, propice au travail. Le secrétariat pourra s’ouvrir sur l’espace d’accueil par
une baie coulissante.
Une salle de réunion/tisanerie pourra accueillir
certains événements. On pourra même la diviser
en deux grâce à une cloison amovible. La hauteur
sous plafond autorisera l’accueil de la lumière
naturelle par des vitrages en partie haute. Il sera
également possible d’occulter ces ouvertures
pour y lire des projections. Une tisanerie complète
cet équipement d’accueil et de travail.
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I N°79 I décembre 2008
Perspectives
Hommage
Les bâtiments communaux subissent
le vieillissement du à l’âge, mais également
le décalage qui se fait jour à la faveur
d’évolution de normes d’usage. Tel est le cas
de l’école de la plage qui fait l’objet
d’un projet innovant et complet.
Ernest Pajot n’est plus. Il aimait Saint-Jeande-Monts et la mer. Il a consacré sa vie
militante au service de l’intérêt général.
C’est par une marée d’un coefficient de
100 qu’il a tiré sa révérence, en homme
courtois et discret qu’il était.
reconstruction
ernest pajot
l’école de la plage
en devenir
C’est vers 1970 que fut construit le groupe
scolaire primaire public de la Plage. Partiellement
réhabilité (restaurant scolaire en 1984 et toiture
de l’école élémentaire en 1992), il fit l’objet
d’une extension en 1997 : une nouvelle classe,
une salle de repos et l’aménagement de toilettes
à l’école maternelle.
Dans le même temps, les exigences actuelles
de conforts thermique et acoustique se sont
faites plus précises, plaçant même des exigences
qu’aucune réhabilitation n’est capable d’atteindre.
Du coup, l’hypothèse la plus judicieuse est
Dans ce contexte, le projet, qui verra son
aboutissement en 2012, concerne :
• la reconstruction de l’école élémentaire ;
• la reconstruction d’un restaurant
scolaire avec confection des repas;
• la réhabilitation de l’école maternelle.
d’envisager la reconstruction. S’agissant d’un
bâtiment destiné à l’enfance et pour rester en
phase avec une volonté d’engager une démarche
de Haute Qualité Environnementale (HQE), la
Commune de Saint-Jean-de-Monts a décidé
de reconstruire dans le même projet le restaurant
scolaire et l’école élémentaire.
Conformément à cette procédure spécifique,
des objectifs liés aux performances environnementales ont été hiérarchisés en fonction
de l’analyse initiale du site et des enjeux liés à
l’opération.
Saint-Jean-de-Monts
et la mer
Reconstruction de l’estacade
le calendrier se précise
Le paradoxe de l’estacade, c’est qu’elle avait
été construite en 1965 pour constituer un
ouvrage maritime d’importance, brisant les
courants et protégeant l’actuelle configuration
de la plage. Très rapidement, elle est devenue,
et c’est logique, un lieu de promenade, de
pêche, d’accostage. Puis un lieu de rendezvous (combien de montois et de vacanciers
se seront donnés rendez-vous à l’entrée de
l’estacade ?).
Très vite, elle est entrée dans le paysage de
Saint-Jean-de-Monts pour en devenir une illustration tacite et performante. Une preuve
? Les visuels promotionnels du tourisme ne
manquent jamais d’y faire allusion !
C’est ce qui explique les prises de position parfois hâtives et injustes concernant son manque
d’entretien et sa détérioration. Ouvrage de défense contre la mer, cette structure a subi les
assauts des vagues et des courants et s’est
progressivement détériorée. Pour autant, son
rôle et son fonctionnement n’ont jamais été
oubliés par les collectivités qui assument la responsabilité de son entretien.
Des études techniques extrêmement poussées
ont pris en compte des éléments budgétaires,
mais surtout des considérations scientifiques
pour que l’estacade continue à jouer ce rôle de
rempart protégeant la baie. Pendant que des
planches participaient à la sécurité des prome-
Le capitaine a largué
les amarres
neurs face à l’érosion, un calendrier s’élaborait
pour reconstruire en totalité l’édifice montois.
Un concours de maîtrise d’œuvre pour la reconstruction de l’ouvrage sera lancé début 2009 afin
de permettre à la Ville de choisir un projet répondant à la fois aux contraintes techniques et financières ainsi qu’aux exigences environnementales
et esthétiques. Les études de maîtrise d’œuvre
devraient ensuite se poursuivre, de septembre
2009 à l’été 2010, afin de permettre un lancement des travaux à l’horizon 2011.
Marin, fils et petit-fils de marin, Ernest Pajot
était habité par l’attrait et la rudesse du milieu
maritime. Il faisait d’ailleurs souvent allusion à
la mer. Ses propos étaient celui d’un homme
cultivé et soucieux du respect de la langue
française. Ses discours étaient toujours de
grands moments de lyrisme et de précision :
il les préparait et les interprétait comme s’exprime un marin. Chaque mot a son sens et la
manœuvre n’en sera que mieux réussie.
« C’est en 1977 qu’il devient conseiller municipal » rappelait André Ricolleau lors de l’hommage
qui lui était rendu. Devenu premier adjoint en
1990, il supervisait des dossiers qui lui tenaient
à cœur, comme la sécurité, la vie sportive et
l’estacade (voir notre article en page 14).
Il ne manquait jamais une occasion de souligner
combien le passé maritime de Saint-Jean-deMonts était avant tout littoral : la pêche côtière
(une de ses activités professionnelles) et la
naissance de la plaisance étaient ses thèmes
de prédilection lorsqu’il racontait comment les
plages se sont progressivement et rapidement
livrées au tourisme.
Premier adjoint, il avait présenté, en janvier dernier,
comme chaque année, les vœux de la municipalité
au Maire de Saint-Jean-de-Monts. Cette tradition
était alors marquée par une émotion particulière.
Il avait déjà pris la décision de ne pas poursuivre
sa collaboration municipale. Il expliquait, dans son
discours, que « des vieilles coques ne doivent
pas tenter des traversées qui pourraient mettre
l’équipage en danger. »
Une vie militante
Ernest Pajot avait consacré 28 ans de sa vie
au service de la vie publique, dont « 18 ans à
mes côtés » soulignait André Ricolleau, insistant
sur son « sens du devoir, sa disponibilité et sa
passion pour la vie publique ». Ernest Pajot
avait ses convictions mais il savait se mettre à
l’écoute pour mieux analyser les situations. Il
était l’interlocuteur privilégié car il connaissait sa
commune sur le bout des doigts et en appréhendait l’âme.
Plusieurs distinctions lui furent remises au cours
de sa vie publique dont la médaille régionale, départementale et communale, celle de la Jeunesse et
des Sports et celle à laquelle il tenait beaucoup,
pour le symbole : le Mérite maritime.
En partant, il savait que le projet de l’estacade
était dorénavant en bonne voie : il en avait supervisé
les différentes études. « Nous te promettons
que ce dossier, suivra son cours normalement
et que sa réalisation aura lieu dans les délais
prévus » : c’est par cet engagement qu’André
Ricolleau, au nom de la population montoise, rendait
un dernier hommage au « capitaine disparu ».
Passion ? Le football
Il était rare qu’une semaine s’engage sans
commentaires sur les rencontres du week-end
écoulé ! Joueur aux Ecureuils à l’époque ou le
club montois était en division d’honneur (4e division nationale), Ernest Pajot en avait assumé les
responsabilités de dirigeant.
C’est sans doute pour cette raison qu’il soulignait
à chaque fois qu’il le pouvait les vertus de la pratique
associative et sportive. Lorsqu’il animait la cérémonie des récompenses aux sportifs, il prenait
la peine de saluer les récompenses, mais également
les efforts souvent anonymes des participants,
des encadrants et des familles.
Il avait été impressionné de pouvoir rencontrer
l’idole de son époque, Raymond Kopa qui était
venu dédicacer son livre à l’invitation du Lions
club de Challans. Ensemble, ils purent évoquer
de grands moments sportifs !
Ce grand serviteur de l’intérêt général manquera
à toute la collectivité.
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I N°79 I décembre 2008
Portrait
Pourquoi ?
Il y a des gens qui ne peuvent se décrire sans penser à un
adjectif, unique et définitif. Pierrot Averty ? Intarissable !
S’il vous montre une photo, suivez son doigt désignant
chaque détail et vous aurez simultanément le commentaire…
Un vrai bonheur.
Cette rubrique vous propose
une sélection de questions
les plus régulièrement posées
à la Commune…
Des témoignages à partager
Pierre Averty,
la mémoire locale
intarissable
Il dit qu’il a eu la chance de pouvoir apprécier
les photographies parce que sa mère possédait
un appareil photo, matériel plutôt rare à l’époque.
Pierrot a toujours été passionné par les meubles, les bibelots, les documents écrits, les
photographies. On le connaît comme collectionneur de cartes postales. Mais ce qui le
passionne par dessus tout, c’est l’objet privé
de son usage, celui que l’on ne voit plus.
Comme l’écrémeuse qui trône sur son bureau,
au bras de laquelle on pose sa veste pour
s’installer et l’écouter commenter les images.
De la nostalgie ? Non. « C’est l’évolution des
situations, les changements d’ambiance qui
sont intéressants » explique-t-il. Il vient de
reproduire une photo de famille : son père
est un enfant et son arrière grand-père porte
l’habit du dimanche recouvert de sa blouse.
Les costumes attestent d’un début de changement d’époque.
Des collections
qui s’exposent
Le premier étage de la Droguerie Montoise est
devenu un espace d’exposition unique en son
genre. S’y succèdent différents thèmes. SaintJean-de-Monts d’autrefois jusqu’aux années
1940, de 1940 à nos jours, les métiers, les
attelages. Parfois deux expositions sur le
même thème car 400 photos n’y suffisent pas
encore tellement la quantité de documents
est importante.
Brocanteur ? Pierrot n’aurait jamais pu l’être,
incapable qu’il est d’imaginer se séparer d’un
objet ou d’un document. A portée de main,
près de son bureau, en grand format, « son »
histoire de Saint-Jean-de-Monts.
Des documents surprenants, parfois très anciens, agrandis. Car la technique sait se mettre à la disposition du collectionneur : après
le photocopieur, c’est le scanner qui scrute
les images et les restituent avec une actualité
étonnante, plastifiées de surcroît. « Des familles
me confient souvent des plaques dont j’extrais
des photos : je leur restitue les originaux et
une copie et j’en conserve une autre, avec
leur accord ». La collection s’enrichit régulièrement.
Pourquoi toute
la plage n’est pas
nettoyée par
des engins ?
La mémoire en partage
Du coup, ce travail de mémoire s’ouvre sur
une autre dimension : le partage. Car il s’agit
souvent, pour les familles qui ont la chance
de retrouver ces documents anciens, de se
réapproprier leur histoire, mais également
celle des autres. Au centre, Pierrot qui se
nourrit des détails qu’il capte au gré des
photos des cartes postales. Il se refuse à se
considérer comme un érudit : « Ce que je sais,
je l’apprends progressivement au contact des
documents auxquels j’ai accès ».
Qu’il vous invite à considérer le cadastre de
1836 et plus précisément le quartier du Devalon.
Vous apprendrez que ce quartier porte également le nom de la Parée Mille Tripes. Cet
espace, cultivé en terres maraîchères échappait
à la plantation de pins. Voilà pourquoi on parlait
de parée. Et, comme son propriétaire était
plutôt corpulent, il s’était fait surnommer le
père Mille Tripes. Vinrent ensuite les tractations
pour l’édification des maisons, l’arrivée de la
première Guerre mondiale… Mais tout ceci
fait partie de la suite de l’histoire qui vous sera
volontiers contée à l’étage de la Droguerie,
avec un petit café à l’appui.
Photo de classe
D. Burgaud, M. Berthomé, R. Martineau, . S. Chaigneau, M. Besseau, O . Guittonneau,
A. Rousseau, L. Courant, J. Moreau, L. Caiveau…et d’autres avaient signé cet hommage.
Parmi les milliers de documents que Pierre Averty récupère, classe et reproduit pour créer
des thèmes de présentation, il nous autorise à reproduire celui-ci. Une photo de la classe de
Mademoiselle Simonneau, institutrice à l’école publique des filles « Grande Rue » (école de la
rue De Gaulle aujourd’hui).
Cette institutrice habitait une maison, « la Verduronnette », avenue de la Mer. Cette maison
basse, typique de la région, avait été dessinée par Jan Martel et il en avait lui-même supervisé
la construction.
Au verso de la photo-carte postale (les photographes présentaient souvent ainsi ce type de
photo), une classe d’une quarantaine d’élèves. Sans doute était-elle composée de plusieurs
sections car les âges semblent bien différenciés ?
Au verso, témoignage simple de l’institutrice à Jan Martel daté du 15 janvier 1932 : « Souvenir
d’affectueuse reconnaissance », suivi de la quarantaine de signatures des élèves. Des montois
qui sont aujourd’hui des arrières grands-parents, des grands-parents et des parents ?
On y retrouve des noms encore bien répandus…
Pourquoi a-t-on coupé
les arbres de
l’avenue Valentin ?
La Commune a du procéder à la coupe
de la totalité des arbres se trouvant
le long de l’avenue Valentin pour
plusieurs raisons.
Cette décision a d’abord été motivée
par les plaintes régulières des riverains
concernant l’envahissement de l’avenue
par les feuilles très denses et l’ombre
assez imposante de ces arbres. Certains
particuliers subissaient également des
pousses intempestives de drageons
dans leurs jardins (des pousses de l’arbre
issues directement des racines).
En outre, ces arbres étaient aussi à
l’origine de la dégradation de plusieurs
réseaux souterrains, eau potable et
assainissement en particulier, due à
l’extension de leurs racines.
Enfin, plus d’un pied sur trois se trouvait
atteint par la maladie. Un champignon
lignivore (qui s’attaque à la lignine du
bois) s’était développé au cœur même
de ces arbres. Ils devenaient de ce fait
un danger pour la sécurité en raison
des risques de chutes naturelles sur la
voie publique.
En substitution aux arbres coupés, la
Communeadécidédeprocéderàl’implantation de nouvelles espèces, comme les
Troènes du Japon, à plus faible développement et à racines dites non traçantes
(qui s’étendent peu).
L’avenue Valentin devrait donc retrouver
très rapidement des couleurs lorsque
fleuriront au printemps ces jeunes plants.
Une utilisation moins fréquente de la
cribleuse contribue à la défense naturelle de notre côte.
D’abord, parce qu’une plage moins
ratissée est moins sensible à l’érosion
par le vent et les marées. D’autant plus
que les cribleuses prélèvent parfois
des quantités importantes de sables,
ce qui modifie l’équilibre sédimentaire
de la dune.
Ensuite, parce que le nettoyage mécanique n’est pas sélectif : tout est
prélevé, y compris les débris organiques, comme ceux des laisses de mer,
extrêmement importants pour le maintien et le développement de l’écosystème.
Les débris naturels jouent en effet un
rôle essentiel dans l’implantation de la
flore dunaire. Leur décomposition par
les détritivores et les bactéries libère
de la matière organique et des sels
minéraux qui favorisent le développement des végétaux. Or la flore dunaire
piège le sable et favorise la formation
des dunes embryonnaires, premières
défenses naturelles de la côte. Ce sont
ces même débris naturels qui sont à
la base de la chaîne alimentaire, au
sommet de laquelle se trouvent les
oiseaux et les poissons.
C’est pourquoi la Ville a opté pour un
mode de nettoyage manuel, plus doux
et respectueux des équilibres naturels.
Dans le cadre de sa démarche environnementale, elle demeure vigilante par
rapport aux pratiques qui induiraient
un impact sur l’écosystème.
Pourquoi paie-t-on
une taxe de séjour ?
Le tourisme est une activité économique
qui génère des recettes mais aussi des
dépenses. Ainsi, chaque année la Commune consacre une part importante de
son budget à la qualité et au confort
d’accueil des populations touristiques.
Il s’agit, par exemple, des dépenses
de fonctionnement comme les actions
d’animation culturelles, sportives ou
de loisirs mais aussi des dépenses
d’équipement comme l’effort d’embellissement de la commune, les travaux
d’assainissement, l’entretien ou l’aménagement de la voirie, l’entretien ou la
réhabilitation de bâtiments collectifs
comme le centre nautique ou le Palais
des Congrès, ou bien encore l’implantation de signalisation ainsi que la
protection des espaces naturels.
C’est pourquoi, une taxe de séjour a
été fixée. Cet impôt sert à faire participer
financièrement les touristes de passage
sur Saint-Jean-de-Monts aux dépenses
qui leur sont consacrées. La taxe de
séjour ne s’applique exclusivement
qu’aux personnes, non domiciliées
dans la commune et n’y possédant pas
une résidence les rendant passibles
de la taxe d’habitation. Elle est due
dès lors que ces personnes résident
une nuit, ou plus, dans un hôtel, une
location saisonnière ou un terrain de
camping ou caravaning,…
Cette taxe est perçue, du 1er avril au
30 septembre de l’année en cours, par
l’intermédiaire de l’hébergeur ou du
logeur (hôtelier, propriétaire de l’hébergement…).
La Commune a décidé d’appliquer la
taxe de séjour dite au réel, autrement
dit les tarifs sont fixés par personne et
par nuitée en fonction de la catégorie
de l’hébergement : campings et caravanings (une, deux, trois, quatre étoiles),
hôtels de tourisme (deux, trois et quatre
étoiles), locations meublées, villages
de vacances, parahôtellerie… Les tarifs
évoluent chaque année et sont fixés
par une délibération du Conseil municipal.
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I N°78 I décembre 2008
A savoir
Droits de l’enfance
Permanence de l’UNICEF
à Saint-Jean-de-Monts
Rendez-vous
à Saint-Jean-de-Monts
L’Unicef informe le public français sur les problèmes
des enfants dans les pays en développement,
et plus particulièrement dans les situations de
détresse. Elle mène ainsi des actions d’éducation,
d’information, de plaidoyer dans tous les domaines
liés à l’enfance.
Elle contribue également, par la collecte de fonds,
à l’accroissement des ressources de l’UNICEF
international. Enfin, l’UNICEF France est garant de
l’application de la Convention Internationale des
droits de l’enfant (CIDE) dans notre pays. Elle porte
à ce titre l’animation et la coordination du réseau
« Ville amie des enfants » dont la commune de SaintJean-de-Monts est un membre actif depuis 2006.
Ligne ferroviaire Nantes - Challans Saint-Gilles-Croix-de-Vie :
attention travaux !
La modernisation de la ligne ferroviaire Nantes Challans - Saint-Gilles-Croix-de-Vie va bientôt
commencer. Elle permettra, dans un premier temps,
de réduire la durée du parcours de 5 à 10 mn et d’augmenter le nombre de fréquences de circulation de 7
allers-retours aujourd’hui à 10 allers-retours courant
2010.
Cependant, les travaux nécessaires à cette modernisation vont occasionner des désagréments aux
usagers et perturber le trafic ferroviaire pendant les
quatre premiers mois de l’année 2009.
Ainsi, les deux branches de la ligne Nantes - SaintePazanne - Pornic/Saint-Gilles-Croix-de-Vie seront
fermées au trafic ferroviaire :
> Du 12 janvier au 27 mars 2009,
du lundi au vendredi, à14h30 :
Toutes les circulations ferroviaires seront remplacées
par des circulations autocar, dont le temps de trajet
sera augmenté de 35 minutes environ. Trois navettes
ferroviaires le matin et trois le soir circuleront entre
Rezé et Nantes, en correspondance avec des autocars à Rezé, afin de faciliter les entrées et sorties de
Nantes.
> Du 30 mars au 10 avril 2009 :
aucune circulation ferroviaire, y compris le week-end
des 4 et 5 avril, en raison de travaux sur le Pont de l’Acheneau.
Un service de substitution par autocar sera également mis
en place.
Des réunions d’information seront tenues au mois de
décembre auprès des communes concernées, afin de
présenter le service de substitution et les conséquences
des travaux, notamment la fermeture de certains passages
à niveau quelques jours, voire quelques semaines.
Habitat
Aides exceptionnelles
sur le Pays de Monts
Dans le cadre du Programme Local de l’Habitat, des aides à
l’habitat sont proposées par l’Agence Nationale de l’Habitat
(ANAH), la Région Pays-de-la-Loire et la Communauté de
Communes.
Ces aides concernent notamment une prime de 2 300 €
pour toute personne construisant une résidence
principale pour la location ou l’accession à la propriété, sans
conditions de ressources et dans le respect d’un cahier des
charges.
Elles portent également sur la création ou l’adaptation
d’hébergement pour la location aux travailleurs saisonniers
(personne physique, SCI, SARL,…) avec le versement d’une
prime pouvant aller jusqu’à 4000 €. Les propriétaires doivent,
dans ce cas, s’engager à louer au moins 10 semaines par
an le logement à des travailleurs saisonniers pendant une
durée minimale de 5 ans.
Des subventions pour l’amélioration ou l’adaptation de sa
résidence principale ou pour la rénovation d’un logement
locatif à l’année existent également.
Quelque soit le projet envisagé, les propriétaires concernés
sont invités à contacter Thomas Jaudeau ou Rafaële Le Bourhis
d’Habitat et Développement au 02 51 36 82 63.
Des permanences mensuelles ont également lieu tous les
2e et 4e mardis du mois, de 14h à 16h, à la Communauté de
Commune Océan-Marais de Monts – 46, Place de la Paix à
Saint-Jean-de-Monts.
Transport
Co-voiturage : une idée futée
Afin d’encourager aux économies d’énergie, le Conseil
Général de la Vendée propose un nouveau site internet
permettant de mettre en relation des conducteurs et des
passagers.
Le site de covoiturage www.covoiturage.vendee.fr permet
ainsi de rentrer facilement en contact afin d’organiser des
trajets à plusieurs, d’une façon régulière ou ponctuelle.
Une façon astucieuse de s’engager à réaliser des économies d’énergie et de réduire l’émission de gaz à effet de
serre mais également d’économiser des frais de transport
en partageant ses frais d’essence, de péage, d’entretien ou
d’assurance. Et de plus, c’est aussi une façon de se sentir
moins seul et moins stressé en s’aidant mutuellement !
Plus d’informations sur covoiturage.vendee.fr.
des prochains mois. Tous les détails et informations à suivre
en ligne sur les sites de la ville (www.mairie-saintjeandemonts.fr)
et de l’office de tourisme (www.saint-jean-de-monts.com).
Le Comité français pour l’UNICEF, ou UNICEF France,
est une association à but non lucratif, régie par la
loi de 1901 et reconnue d’utilité publique.
Transport
Voici quelques temps forts extraits du calendrier
Jaulin en scène
Yannick Jaulin
21 février
au Palais des Congrès, 20h30
Yannick Jaulin, accompagné par
Angélique Clairand en 1re partie,
propose une soirée « Thérapie
par la parole ». Au menu : les vertus
magiques du parler patois, les fabuleuses histoires de Jaulin
où vivent Jacky et sa R12, les Josinettes, les fées sidérales, les
loups-garous… Ces tranches de vies revisitées suscitent le
rire, mais aussi l’émotion et la sensibilité.
A ne pas manquer : la dégustation, dès la fin du spectacle,
de la galette auto-gérée...
Le Comité Départemental de l’Unicef tient une
permanence d’information sur ses missions et
les droits des enfants chaque mercredi et samedi
matin, de 10h à 12h, à Saint-Jean-de-Monts, dans
les locaux de l’école de musique intercommunale
Vibrato (ancienne Poste).
Plus d’informations au bureau de La-Roche-sur-Yon
au 02 51 44 91 86 ou sur le site internet
www.unicef.fr.
La dunaire
2 mai
Peut-on parler d’un classique de la randonnée pédestre ? C’est avant tout un temps de convivialité partagé entre tous, sans esprit de compétition. A inscrire
sur l’agenda du printemps…
Point info Habitat
L’ADIL (Agence Départementale d’Information sur
le Logement) est une association d’information sur
le logement à destination des particuliers.
Elle vous propose un conseil complet, objectif et
gratuit sur tous les aspects juridiques, financiers et
fiscaux, touchant au logement et à l’urbanisme.
Point info : Communauté de Communes Océan –
Marais de Monts – 4e mercredi du mois, de 10h à 12h.
Kid’s Folies
Du 3 au 27 avril
Pendant les vacances de Pâques, ce festival ludique,
culturel et sportif est un temps fort d’échange entre les
enfants et leurs parents (et grands-parents !).
Cette année, c’est le thème de l’eau qui guidera les expositions, les spectacles, les ateliers et les activités. Le
programme complet est sur le site :
www.saint-jean-de-monts.com
Destineo.fr
9 et 10 mars au Palais des Congrès, 20h30
Une scène complètement originale habitée par des marionnettes automatiques dans le pur registre du théâtre forain. La
compagnie OPUS (comprendre Office des Phabricants d’Univers Singuliers) s’intègre dans cet univers et mêlent leur jeu
d’acteur aux manipulations. Un imaginaire bricolé au service
d’une mémoire collective, un tableau très personnel de la
nativité, un humour très décalé pour lutter contre la morosité
ambiante.
X-Trail
Comment bien calculer
son itinéraire ?
1er mars
Il s’agit de la cinquième édition
de cette épreuve pédestre
naturelle individuelle organisée
par le Saint Jean Vendée Triathlon
Athlétisme. Ouverte à tous,
elle couvre un parcours entre plage
et forêt : 13 km, 26 km et plusieurs
épreuves « kids ».
La Région Pays de la Loire propose un outil pratique
sur Internet pour bien calculer son itinéraire en
transports en commun : www.destineo.fr.
Ce site facilite la recherche d’horaires de porte à
porte des transports en commun sur toute la Région :
correspondances entre trains, bus, autocars.
Tous les itinéraires sont proposés via un calculateur
simple et précis. Où, quand, comment ? A vous de
choisir en quelques clics sur www.destineo.fr !
La crèche à moteur
Soirée à la bougie
Compagnie Garin Troussebœuf
16 et 17 janvier au Palais des Congrès, 20h30
Du théâtre minimaliste à partir de spectacles sur table,
interprété par les improbables « marionnettes-sacs »
de la Compagnie Garin Troussebœuf, une mise en scène et des marionnettes signées Patrick Conan. Deux
rendez-vous, donc, pour assister aux deux parties, l’une
inspirée du Petit Poucet et traitée avec des feuilles de
papier, l’autre jouée par des marionnettes qui construisent leur propre théâtre, éclairée par des bougies.
Et, pour rester dans ce ton original et sensible, le public
sera invité à partager une dégustation de produits du
terroir dès la fin du spectacle.
Instants déco
4 et 5 avril,
Palais des Congrès
C’est le rendez-vous
des bonnes idées,
des conseils et des
propositions.
Cette année, c’est
le thème de la couleur
qui sera le fil conducteur
de la visite : de quoi voir
la vie du bon côté... déco.
Le salon
des antiquaires
Du 8 au 10 mai, Palais des Congrès
Mobilier, objets décoratifs, bibelots, livres ou tableaux
rivaliseront de charme pour séduire les visiteurs,
curieux ou connaisseurs. La présence d’un expert sera
un précieux allié pour dénicher les bonnes affaires.
Mais aussi
La déferlante de printemps
Du 23 au 24 mai
D’accord, une hirondelle n’annonce pas le printemps,
mais la Déferlante, oui ! L’art est dans la rue et vient à
la rencontre des passants. De nombreux rendez-vous
pour faire le lien entre les communes concernées.
20
I N°79 I décembre 2008
Environnement
à Saint-Jean-de-Monts
La transition entre deux années est traditionnellement marquée par des lumières un peu plus
brillantes, une générosité largement stimulée par
l’offre commerciale et quelques entorses aux régimes alimentaires… Mais qu’en est-il du soin que
nous apportons à l’avenir de notre planète ?
NOËL...
Achats de
fin d’année
possible d’imaginer des housses réalisées à
partir de pièces de tissu assemblées, fermées
par un lien végétal : un emballage qui devient
un vrai cadeau !
Des fêtes réussies
Plaisir d’offrir
Hors de question, bien sûr, de jouer les rabat-joie :
ne boudons pas les plaisirs des fêtes, fussentils les plus simples. Mais prenons garde, en
souscrivant aux innombrables propositions
commerciales, à ne pas remettre en cause
les efforts prônés en faveur des économies
d’énergie et du traitement des déchets !
Portons, par exemple, notre attention sur le
plaisir d’offrir. Cherchons le cadeau qui sera
conservé longtemps parce qu’il sera utile,
robuste, évolutif et respectueux de l’environnement. Le choix est vaste et tiendra compte
des goûts et des attentes du bénéficiaire. Et,
puisque c’est le geste qui compte, inutile de
se précipiter sur le premier gadget venu. Un
gentil petit mot, accompagné d’une promesse
ou d’une aide financière peut s’emballer sobrement et prolonger de quelques semaines le plaisir
d’offrir ! On peut penser à des invitations à un
spectacle ou à un abonnement numérique, un
chèque-cadeau…
A propos d’emballage, fuyons les packagings
volumineux et colorés qui sont plus conçus
pour vendre que pour faire plaisir. Préféronsleur les objets sélectionnés pour leur qualité de
fabrication, leur origine et leur fonctionnement.
Rappelons que l’éco-conception est un principe
adopté par nombre d’entreprises soucieuses
de leur contribution environnementale : leurs
produits intègrent la totalité de leur cycle de vie,
de la fabrication à la destruction. Préférons les
papiers recyclés aux emballages métallisés ou
dorés. Avec un peu d’ingéniosité, il est même
Les « Quatre Fleurs »
confirmées !
Le jury national des Villes et des Villages Fleuris a décidé de confirmer, le 22 octobre dernier,
le label « Quatre Fleurs » attribué à la commune de Saint-Jean-de-Monts.
La ville est ainsi récompensée pour son attractivité au travers de ses nouveaux aménagements urbains et ses équipements réhabilités tels que l’extension du Palais des Congrès ou
bien encore l’ouverture du centre aquatique intercommunal.
Dans ses appréciations, le jury national souligne également l’effort de protection et d’entretien
de son patrimoine forestier et dunaire mais aussi la nouvelle palette végétale de la commune,
en adéquation avec sa politique environnementale. Le travail réalisé par les services
municipaux sur les techniques dites « alternatives » est considéré comme remarquable :
lutte biologique, gestion de l’eau, préservation de la bio-diversité,… De même, le jury
apprécie la forte communication et sensibilisation du public, et notamment des scolaires,
sur le respect de la nature.
En préparant les réveillons, pensons à la poubelle de déchets que nous sortirons une fois la
fête finie. La vaisselle jetable est pratique.
Est-elle toujours justifiée ? N’est-il pas préférable
de déguster un mets dans une véritable assiette
et de savourer la traditionnelle coupe de champagne dans du verre ? Les guirlandes électriques
se mettent en scène à l’extérieur. Gageons
qu’elles deviennent un véritable appel à l’ambiance
de fête, mais sont-elles choisies pour leurs ampoules à basse consommation ? Si tel n’est pas
le cas, est-il utile d’illuminer le jardin et la rue ?
Pour l’intérieur, des efforts d’imagination peuvent
conduire à une décoration festive, chaleureuse,
élégante et très personnelle.
Et, pour les achats alimentaires, privilégions les
produits de saison, la proximité et les conditionnements économiques.

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