Votre enfant aimerait partir étudier quelques mois en Espagne

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Votre enfant aimerait partir étudier quelques mois en Espagne
42 Budget&Droits 218 - septembre/octobre 2011
ÉTUDIER À L'ÉTRANGER
mutuelle | allocations familiales | argent
Hola, soy de Bél
Votre enfant
aimerait partir étudier
quelques mois en
Espagne ? Entre
formalités, logement
et frais, pareil projet
ne s’improvise pas...
Caroline Koelman et Nadine Vanhee
I
l n'est pas rare, de nos jours, que les
jeunes de 18 ans et plus partent étudier
quelques mois à l'étranger. Pour certains,
l'aventure commence même dès
l'enseignement secondaire avec un stage
de langues aux Pays-Bas pendant les grandes
vacances, une dernière année de secondaire
aux Etats-Unis,... Votre fils ou fille peut partir
deux semaines, un trimestre, un semestre ou
même toute une année. Quantité d'organismes
privés proposent des programmes dans ce
cadre. Pour les étudiants de l'enseignement
supérieur, l'UE a développé spécialement
le programme Erasmus qui permet d'aller
étudier non seulement dans un des 26 autres
Etats membres de l'UE, mais aussi en Islande,
en Croatie, au Liechtenstein, en Norvège, en
Turquie et en Suisse. En matière d'études,
les informations nécessaires sont facilement
accessibles, par ex. en ce qui concerne les
éventuelles exigences spécifiques quant
au niveau d'études, de spécialisation, de
connaissance des langues... et le contenu
exact du programme. Vous pouvez souvent
assister à des séances d'information dans
votre propre pays. Pour notre part, nous
nous concentrerons ici sur des aspects plus
pratiques, qui vous préoccupent en tant que
parent.
à ce que la date de validité de la carte d'identité
n'expire pas pendant ce séjour. Si c’est le cas,
mieux vaudra faire renouveler la carte avant le
départ.
En ce qui concerne le contrat que
l'organisme organisateur ou l'établissement
d'enseignement fera signer, ce sera à vous de le
parapher si votre enfant a moins de 18 ans.
Quelles sont les formalités à remplir ?
LEXIQUE
Accord bilatéral : la Belgique a conclu
des accords bilatéraux de sécurité
sociale avec différents pays : Algérie,
Australie, Bosnie-Herzégovine, Canada
(et Québec), Chili, Congo, Corée du Sud,
Croatie,Etats-Unis, Inde, Israël, Japon,
Kosovo, Macédoine, Maroc, Monténégro,
Philippines, San Marin, Serbie, Tunisie,
Turquie et Uruguay.
Les formalités administratives (passeport, visa,
permis de séjour…) dépendront non seulement
du programme avec lequel votre fils ou fille
partira étudier à l'étranger, mais aussi de la
destination. Dans l'UE, un jeune Belge n'aura
par ex. pas besoin d'un passeport ou d'un
permis de séjour, mais il conviendra de veiller
VEILLEZ À CE QUE LA CARTE D'IDENTITÉ N'EXPIRE PAS
PENDANT LE SÉJOUR À L'ÉTRANGER
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EEE (Espace économique européen) :
ensemble des 27 pays de l'Union
européenne, plus l'Islande, le
Liechtenstein et la Norvège.
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l gica
Où mon fils va-t-il loger ?
Les possibilités sont multiples : une chambre
sur le campus, dans une auberge de jeunesse
ou chez des particuliers, un appartement
à partager avec d'autres étudiants ou un
séjour dans une famille d'accueil. Certains
organismes et établissements d'enseignement
se chargent de proposer des logements, mais
vous pouvez parfaitement chercher un toit
vous-même. Votre responsabilité dans ce
cas sera toutefois plus grande : un contrat de
location devra être signé et cela supposera
certaines obligations (versement d'une
caution, établissement d'un état des lieux,
respect de la période de préavis...).
conclure une assurance distincte, comme une
assurance d'assistance voyage. Mais vérifiez
dans ce cas que vous n'êtes pas déjà assuré
d'une autre manière. Il sera par ex. tout à
fait possible que comme beaucoup d'autres
consommateurs, vous payiez non seulement
déjà pour l'assurance maladie légale, mais
aussi complémentaire auprès de votre
mutuelle. Donnez alors une World Assistance
Card à votre fille, avec le numéro de téléphone
de la centrale d'alarme Mutas (ex-Eurocross)
à former en cas de besoin d'aide médicale.
Imaginez également que vous ayez un contrat
annuel d'assurance d'assistance voyage pour
le ménage : renseignez-vous alors pour savoir
Et si ma fille tombe malade ?
Renseignez-vous au préalable pour savoir si
certains vaccins sont requis dans le pays où
votre fille va aller étudier. Mieux vaudra à tout
le moins que votre enfant parte protégé. La
deuxième question à se poser a trait aux soins
médicaux sur place. Si votre fille tombe malade
ou est impliquée dans un accident à l'étranger
et a besoin d'urgence de soins médicaux ou
doit être hospitalisée, la carte SIS ne sera
d'aucune utilité pour pouvoir compter sur un
remboursement total ou partiel des frais.
Pour un séjour dans un pays de l’EEE ou en
Australie ou en Suisse, vous devrez dès lors
demander au préalable à votre mutuelle une
carte européenne d'assurance maladie (CEAM)
au nom de votre fille. Cee CEAM remplace
l'ancien formulaire E111 et est gratuite. En cas
d'admission dans un hôpital public, votre fille
aura alors droit au même remboursement
qu'un résident local. Si elle opte par contre
pour un hôpital privé, elle devra payer la
totalité sur place, mais pourra présenter la
facture à sa mutuelle à son retour au pays.
Pour des soins médicaux en dehors de
l'hôpital, par ex. une consultation chez
un généraliste, vous ne paierez parfois
absolument rien grâce à la CEAM, mais
bien souvent, la note devra d'abord être
payée totalement sur place avant de pouvoir
demander une intervention a posteriori, soit
sur place auprès d'une mutualité locale, soit
au retour en Belgique auprès de la propre
mutuelle.
Pour les autres pays, la situation variera d'un
cas à l'autre. Dans les pays avec lesquels
la Belgique a conclu un accord bilatéral de
sécurité sociale, votre fille aura certains droits
quant aux soins médicaux. Demandez à votre
mutuelle ce qu'il en est exactement et ce que
votre fille doit faire.
S'il apparaît que votre fille ne pourra pas
compter sur la moindre intervention pour les
soins médicaux, vous pourrez envisager de
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UN ENFANT COÛTE PLUS
CHER S'IL ÉTUDIE À
L'ÉTRANGER
si la couverture est également valable pour
les études de votre fille à l'étranger. Certaines
cartes de crédit – le plus souvent haut de
gamme il est vrai – sont aussi parfois assorties
automatiquement d’une assurance assistance.
Les allocations familiales seront-elles
maintenues ?
Dans la plupart des cas, votre enfant étudiant
continuera à avoir droit à des allocations
familiales, du moins jusqu'à 25 ans. Vous
devrez simplement compléter un formulaire
spécial.
Il suffira en effet, pour un étudiant se rendant
dans un pays de l'EEE ou avec lequel la
Belgique a conclu un accord bilatéral de
sécurité sociale, de répondre aux conditions
également valables pour l'enseignement belge.
Quelques conditions supplémentaires seront
par contre requises s'il s'agit d'un autre pays.
Votre caisse d'allocations familiales vous
communiquera toutes les informations
nécessaires à ce sujet. Mais le droit aux
allocations pourra éventuellement être
ERASMUS : UNE SUCCESS STORY EUROPÉENNE
Les chiffres Erasmus pour l'année académique 2009-2010
177 705
171 591
Nombre total d'étudiants Erasmus
nombre d’étudiants avec une bourse
Erasmus
60,9 %
pourcentage de
filles
5 269 nombre
d’étudiants partis de
Belgique
5 529 nombre
d’étudiants venus en
Belgique
ESPAGNE premier pays
d'accueil et plus grand pourvoyeur d'étudiants étrangers
6,4 mois
durée moyenne du séjour à
l'étranger
Source : Erasmus , Facts, Figures & Trends
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ÉTUDIER À L'ÉTRANGER
mutuelle | allocations familiales | argent
maintenu en vertu d’une dérogation
du SPF Sécurité sociale, même si les
conditions ne sont pas toutes remplies.
Comment vais-je payer cette
aventure ?
"Tout s’est bien
passé avec
mes familles
d'accueil"
Hélène Herman a effectué sa
dernière année secondaire en
deux langues étrangères avec le
World Exchange Program (WEP) : quatre
mois aux Pays-Bas et cinq mois aux
Etats-Unis.
Comme vous pouvez vous en douter, un enfant
qui part étudier à l'étranger vous coûtera plus
que s'il était resté en Belgique. Cela s'explique
par les frais possibles : droit d'inscription (vous
y échapperez pour Erasmus, mais le montant
auprès d'un établissement prestigieux aux
Etats-Unis par exemple pourra être très élevé),
logement (vous devrez éventuellement y
ajouter le loyer du kot en Belgique si votre fils
ou fille le laisse inoccupé pendant son séjour),
repas, déplacements, loisirs (par ex. pour
apprendre à mieux connaître le pays d'accueil),
passeport et visa, etc. Le logement et les repas
sont souvent compris dans le prix en cas de
séjour dans une famille d'accueil.
Sachez aussi que la vie dans certains pays, et à
plus forte raison dans certaines grandes villes,
peut être beaucoup plus chère qu'en Belgique.
Heureusement, de nombreux jeunes n'hésitent
pas à y aller de leur poche en travaillant par
exemple comme jobistes avant de partir. Un
emploi sur place est éventuellement aussi
possible et présente certains avantages, à
commencer par l'apprentissage de la langue
étrangère, mais n’est pas toujours évident dans
la pratique, surtout si le séjour est bref. Un visa
spécifique peut de plus parfois être nécessaire
pour pouvoir travailler dans le pays d'accueil,
surtout en dehors de l'UE.
Hélène Herman (au milieu), de
Louvain-la-Neuve
"Je voulais perfectionner mon néerlandais et
mon anglais. Et comme j'aime aussi découvrir
de nouvelles cultures, j'ai choisi de vivre
dans une famille d'accueil plutôt que de loger
avec d'autres étudiants d'échange. C’est
enrichissant de vivre comme la population
locale. Dans les deux cas, tout s’est bien passé
avec ma famille d'accueil. Aux Etats-Unis, ma
mère d'accueil n'a par exemple jamais voulu
que je la paie quand nous allions au restaurant."
Au départ, le droit d'inscription au WEP était
de 8 900 €, voyage aller-retour compris.
"Mais quand le WEP a su que j'avais droit à
une bourse de 5 900 € de la Région wallonne
dans le cadre du plan Marshall, le prix est
subitement passé à 11 500 €."
En matière de connaissance des langues,
Hélène a été testée deux fois : "Une fois avant
mon départ, et une fois à mon retour pour
prouver que mon niveau s'était amélioré, car
autrement, ma bourse m'aurait été retirée."
Aux Pays-Bas, Hélène a surtout utilisé sa
carte bancaire pour retirer de l'argent aux
distributeurs, car il n'était pas toujours possible
de l'utiliser dans les magasins. Aux Etats-Unis,
elle a eu besoin d'une carte de crédit. "Je n'y
ai jamais eu de problème avec ma carte, mais
chaque utilisation (pour retirer de l'argent ou
payer) me coûtait quelque 4 €. Je retirais dès
lors chaque fois une grosse somme."
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RENSEIGNEZ-VOUS DANS
TOUS LES CAS SUR LE
DROIT ÉVENTUEL À UNE
BOURSE
Quoi qu'il en soit, cet argent ne sera en
règle générale pas suffisant pour couvrir
totalement les frais et mieux vaudra alors se
renseigner sur le droit éventuel à une bourse.
La bourse Erasmus pour l'année académique
2009-2010, par ex., s'élevait en moyenne à
236 € par mois. Le montant dépendra non
seulement des revenus des parents ou de
l'étudiant, mais aussi de la langue parlée
dans le pays d'accueil (bourse plus élevée
dans les pays où la langue est moins connue).
Il existe également des institutions privées
(style Rotary et Belgian American Educational
Foundation) qui soutiennent financièrement
les jeunes. Certaines autorités régionales
peuvent également apporter leur soutien.
En Région wallonne, une bourse de 3 500 €
(6 000 € pour les étudiants boursiers) pourra,
dans le meilleur des cas, être obtenue dans le
cadre du plan Marshall pour les étudiants qui,
après l'enseignement secondaire, souhaitent
perfectionner leurs connaissances en langues
en Flandre ou aux Pays-Bas, en Belgique
germanophone, en Allemagne ou en Autriche,
ou encore au Canada, en Irlande, à Malte, au
Royaume-Uni ou aux Etats-Unis. La Région
flamande, de son côté, accorde 55 € par mois à
tous les étudiants Erasmus.
L'octroi d'une telle bourse sera bien sûr
généralement lié à des conditions strictes et le
montant hélas souvent limité. Considérez dès
lors une bourse comme un petit complément,
mais certainement pas comme un moyen de
financer des études à l'étranger.
Vous pourrez éventuellement aussi envisager
de contracter un emprunt. Auprès d'une
banque, il s'agira d'un emprunt personnel
et celui-ci sera relativement cher. Votre fils
ou fille ne pourra du reste emprunter qu'à
condition d'avoir 18 ans et vous devrez souvent
vous porter caution dans ce cas.
Sachez toutefois que certains services sociaux
d'établissements d'enseignement accordent
des prêts sans intérêts aux ménages aux
moyens financiers limités.
Une dernière possibilité à envisager sera le prêt
PROBLÈMES T
SOS de l'étranger...
■ Les cours ne correspondent pas à
ce qui avait été annoncé, le courant
avec la famille d'accueil ne passe pas,
votre enfant a le mal du pays,... Tous
ces problèmes sont malheureusement
possibles.
■ Si le problème concerne les cours
proprement dits, contact devra être pris
avec l'établissement d'enseignement sur
place, éventuellement avec l'intervention
de l'organisme organisateur en Belgique.
■ Pour tous les autres problèmes,
comme le logement, tout dépendra du
contrat. Celui-ci pourra parfois contenir
des dispositions quant à un éventuel
rapatriement. Cet aspect sera souvent
abordé dans les brochures d'information.
Une personne de contact sera aussi
souvent présente sur place.
■ Une solution sera plus facile à trouver si
le jeune est parti avec un organisme privé
ou un établissement d'enseignement.
8/8/2011 10:36:32 AM
Budget&Droits 218 - septembre/octobre 2011
familial en vertu duquel vous emprunterez
l’argent nécessaire à des conditions
avantageuses. Les grands-parents le font
souvent avec plaisir.
Comment ma fille pourra-t-elle se
procurer de l'argent sur place ?
Vous pourrez éventuellement lui donner
des traveller’s chèques. Il s'agit de chèques
nominatifs d'une certaine valeur, qui peuvent
être échangés sur place contre de l'argent,
auprès d'une banque, d'un bureau de poste,
d'un bureau de change ou d'une agence de
voyages agréée, et peuvent même parfois
être utilisés directement comme moyen de
paiement.
Le grand avantage est que le montant, en cas
de perte ou de vol, est entièrement remboursé.
Les plus connus sont ceux d'American Express
et de Thomas Cook.
Mais de nombreux jeunes ont déjà leur propre
compte à vue. Si votre fille dispose d'une carte
bancaire avec la fonction Maestro, retirer de
l’argent à un distributeur ou payer ses achats
avec celle-ci ne lui coûtera pas plus cher qu'en
Belgique. Aention : la fonction Maestro ne
peut en principe plus être utilisée en dehors
de l'UE, sauf si la banque accepte de lever
temporairement le blocage.
Une carte de crédit est aussi possible à partir de
18 ans, mais il se pourra que vous deviez vous
porter caution si votre fille n'a pas de revenus
propres. Une telle carte est souvent pratique
pour payer ses achats, mais sachez que les
cartes ne sont pas toutes acceptées facilement
partout : mieux vaudra par ex. payer avec une
MasterCard plutôt qu'une Visa dans certains
pays. Et retirer de l'argent à un distributeur est
souvent très cher avec une telle carte.
Vous pouvez aussi envisager l'ouverture
d'un compte à vue sur place par votre fille.
Cela pourra par ex. être nécessaire si votre
fille perçoit des revenus propres sur place
ou si le coût des paiements avec une carte
bancaire belge est trop élevé. Des enquêtes que
nous avons effectuées par le passé nous ont
toutefois appris qu'il n'était pas toujours facile
pour un Belge d'ouvrir un compte à l'étranger.
Demandez quoi qu'il en soit des informations
claires sur les frais (pour l'ouverture et la
fermeture du compte ainsi que pour les
transactions). Pour alimenter vous-même ce
compte, un virement ordinaire ne vous coûtera
rien pour autant que votre fille séjourne en
Europe. Pour les autres pays, un virement
international sera nécessaire et sera souvent
alors assorti de frais bancaires.
Et si mon fils cause des dommages ?
Avoir une assurance familiale pourra alors
être intéressant. Il s'agit de l'assurance qui
couvre la responsabilité civile dans le cadre
de la vie privée. Pareille police n'est certes pas
"J'ai coûté 30 % de plus
à mes parents"
En première année de master
bio-ingénieur à l'Université de
Gand, Alexis Biernaux a étudié
pendant quatre mois au Danemark dans le
cadre du programme Erasmus.
"L’université répondait parfaitement au
programme que je cherchais. Je pouvais y
suivre les cours en anglais et on me proposait
un logement dans une maison d'étudiants."
Alexis souligne que la bourse Erasmus
était tout juste suffisante pour combler la
différence de niveau de vie entre la Belgique
et le Danemark. "Je n'y ai pas effectué de job
de vacances. Celui qui part en Erasmus pour
quatre mois seulement essaie d'apprendre à
connaître le pays en un minimum de temps
et y dépense en ce sens proportionnellement
plus que celui qui y reste un an par exemple.
Le week-end, je partais presque toujours en
excursion avec des amis, parfois avec une
voiture de location. Nous avons même voyagé
en Norvège et en Suède, deux pays voisins."
Alexis estime avoir, avec ces extras, coûté
environ 30 % de plus à ses parents que s'il
était resté en Belgique. Il disposait d'une carte
bancaire avec la fonction Maestro, mais ne
pouvait pas l'utiliser dans les supermarchés
danois. "Et chaque paiement avec une carte de
crédit était facturé environ 0,70 €. Mais cela
n'apparaît que lorsque vous regardez le ticket."
obligatoire, mais peut être très utile si vous
causez, par votre faute, des dommages à une
autre personne. La police ne vous couvrira
pas seulement vous, mais aussi vos enfants, et
ce même s'ils sont temporairement loin de la
maison pour leurs études.
Le diplôme étranger sera-t-il reconnu
en Belgique ?
Des études dans le cadre du programme
Erasmus rapporteront des points d'étude de
la même manière que si le jeune était resté
en Belgique. Rien ne s’opposera par ailleurs à
ce que votre fils ou fille obtienne un diplôme
en bonne et due forme à l'étranger, mais
il sera conseillé dans ce cas de demander
l'équivalence avec un diplôme belge auprès du
centre NARIC (www.enic-naric.net). ■
L'ASSURANCE FAMILIALE VAUT POUR LES ENFANTS QUI
ÉTUDIENT TEMPORAIREMENT LOIN DE LA MAISON
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Tout à gauche, Alexis Biernaux, de
Nivelles
Une règle qui ne s’applique heureusement pas
aux autres magasins. "Je devais aussi chaque
fois payer 3 € de frais pour les retraits à un
distributeur, quel que soit le montant, chose
qui ne se passait par contre pas en Suède et
en Norvège." L'un dans l'autre, il estime que
l'expérience fut plutôt une réussite.
CHECKLIST T
Certaines formalités pouvant prendre du
temps, commencez à préparer le voyage de
12 à 18 mois avant la date de départ prévue :
■ Participez à des séances d'information
(pour trouver un programme d'études
adapté)
■ Préparez le dossier administratif pour
pouvoir partir
■ Evaluez tous les frais possibles et
organisez-en le financement
■ Demandez une bourse
■ Cherchez un logement
■ Demandez un passeport et un visa
■ Vérifiez la validité de la carte d'identité
■ Faites éventuellement procéder aux
vaccinations nécessaires
■ Organisez les moyens de paiement
auprès de la banque (carte bancaire, carte
de crédit, traveller’s chèques)
■ Demandez la CEAM à la mutuelle
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