Malaise - TEST SA

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Malaise - TEST SA
CONDUITE A TENIR FACE A UNE PERSONNE PRESENTANT UN MALAISE
1. Définition:
Le "malaise" courant (= vagal) subi par un patient dans un laboratoire d'analyses médicales, très
généralement lié a l'angoisse (+++) et au jeûne +), s'extériorise par une symptomatologie bien
connue: pâleur, sueurs, céphalées, accélération du rythme respiratoire, tremblements et
éventuellement courte perte de connaissance.
Sa prévention, extrêmement efficace, peut être aisément proposée et mise en oeuvre chez des
patients se déclarant "à risque" ou supposés tels et chez ceux présentant des antécédents.
Elle consiste à faire adopter pendant quelques minutes au sujet, placé en clinostatisme (position
allongé), un rythme respiratoire lent basé sur l'amplitude des mouvements décomposés d'inspiration
et d'expiration.
Le traitement du malaise commence par le positionnement horizontal du sujet avec surélévation de
ses membres inférieurs.
Le patient doit être rassuré sur le caractère bénin et ordinaire de sa mésaventure. On prônera, avec
calme, la reprise progressive d'un rythme respiratoire normal. On pourra, le cas échéant, activer un
retour à la conscience par stimulations au niveau du visage et apposition de compresses humides et
fraîches.
Le patient sera, après rétablissement, gardé au moins une dizaine de minutes en observation et
alimenté s'il en éprouve le besoin (quelques morceaux de sucre humidifiés).
Une situation non rapidement réversible ou mal maîtrisée (pouvant être liée à une cause organique
méconnue) devra faire intervenir le médecin le plus proche ou les pompiers (18).
2. Consignes particulières au personnel du laboratoire:
1-Touiours garder son calme (ceci est très important pour la victime, c'est rassurant pour elle). II
faut qu'elle sente que la personne qui est en face d'elle « gère la situation ».
Même lorsqu’une personne est inconsciente, elle entend !!
2-Toujours prévenir un biologiste, au titre de la responsabilité du laboratoire.
3- Si la personne est debout, et se sent mal la faire allonger, lui parler. Appeler un collègue
immédiatement en renfort pour soutenir le patient si risque de chute en chemin vers le fauteuil: ce
risque de chute est le risque majeur.
3. Gestion de la famille et des accompagnants du patient
Après les premiers soins, proposer à un (seul de préférence) accompagnant d'entrer en salle de
prélèvement. Le rassurer immédiatement et lui montrer que nous faisons tout ce qu'il faut. Si
l'accompagnant panique, ne se maîtrise pas ou s'il montre des signes d'agressivité, faire venir
immédiatement le biologiste.
4. Traçabilité
Pour les incidents graves ou si le patient n'écoute aucun conseil ou si un accompagnant (ou le
patient) montrent des signes d'agressivité, tracer par écrit l'incident en recueillant précisément la
chronologie, les témoins, les conseils prodigués (délai d'observation proposé, invitation à consulter le
médecin, etc …).

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