Les origines du marché aux puces - Marché aux puces de Saint-Ouen

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Les origines du marché aux puces - Marché aux puces de Saint-Ouen
Spécial Saint-Ouen
Les origines du
marché aux puces
Un chineur inconnu s’écria un jour qu’il contemplait les étalages de ferrailles et de haillons
du haut des fortifications : « Ma parole, c’est le marché aux puces !». L’expression a plu et
a fait le tour de Paris... puis le tour du monde. À l’origine cette expression signifiait que les
chiffonniers revendaient probablement la marchandise « puces comprises ».
Photos : © Office de tourisme de Saint-Ouen
Pourquoi le marché « aux Puces » ?
Au début du siècle, on désignait aussi ce type de marché
comme « foire à la ferraille » ou « foire à la brocante ».
Mais, contrairement aux marchés de Montreuil ou de
Vanves, celui qui se développe Porte de Clignancourt est
connu pour sa marchandise diversifiée : meubles anciens,
fripes, lampes et autres objets domestiques, mais aussi
de la ferraille ou encore des armes…
Des « fortifs » à la « zone »
Sous Louis-Philippe, Thiers ceinture Paris de fortifications :
il s’agit d’une muraille défensive de 39 km de long. Au pied
des « fortifs » se trouve une zone inconstructible. Au delà de
cet endroit, appelé « la zone », étaient installées les cabanes
de « l’octroi », taxe prélevée sur les marchandises entrant
dans Paris. Les villages limitrophes n’y étant pas soumis
proposaient des marchandises « hors taxes ». À cette époque,
Saint-Ouen produisait un vin blanc très apprécié qui échappait
à « l’octroi » à condition qu’il soit consommé sur place. La ville
devint alors naturellement un lieu de promenade populaire
pour les Parisiens. Ce lieu, déjà attrayant, sera rendu plus
pittoresque encore avec l’arrivée des premières cabanes de
marchands construites entre les « fortifs », les maraîchers et
les guinguettes qui bordaient Saint-Ouen.
Premières installations
Au sein de la galerie, les pièces les plus intéressantes au
point de vue couture restent, à mes yeux, celles des années
1930. En raison de leur coupe, de l’originalité et de la beauté
des imprimés, et de la grande créativité des couturiers de
cette époque. Une de mes plus belles trouvailles récemment :
un fonds de fabrique de rubans en activité du XIXe siècle
jusqu’aux années 1930. Une merveille ! Mon rêve : l’adresse
mythique d’un château ou d’une mercerie ouverte au XIXe
siècle et qui aurait fermé dans les années 1950, sans jamais
avoir été découverte depuis.
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Premières installations
Au XIXe siècle, la ville de Paris, soucieuse de l’assainissement
de la capitale, repousse hors des murs les crocheteurs qui
trouvaient leur butin de nuit dans les généreuses poubelles
parisiennes. Ces derniers s’exilent vers la zone des
fortifications pour y trier les produits de leurs fouilles. Vers
1880, on recense dans la « zone » le début d’un marché à
la ferraille, le dimanche, qui réunit une bonne centaine de
marchands. Mais c’est l’année 1885 qui marque la naissance
officielle du marché aux Puces. La ville de Saint-Ouen se
mobilise pour assainir et sécuriser le quartier. Désormais, les
puciers doivent s’acquitter d’un droit de stationnement pour
exercer leur activité.
Le Picolo 1942
Rue des rosiers
Marché
Vernaison
Spécial Saint-Ouen
Début de la popularité à «Biffinville»
Entre 1905 et 1914, la presse réalise plusieurs reportages
sur ce qu’est le « marché aux Puces ». De plus en plus de
Parisiens fréquentent les Puces conformément à la tradition
de la promenade du dimanche « hors les murs ». Au même
moment, de nombreuses échoppes en bois sortent de terre
le long de l’avenue Michelet. Il s’agit essentiellement de
marchands de frites, de guinguettes avec des jeux destinés
aux enfants... pour ce qui est officiellement autorisé... On
compte 150 à 200 « biffins » (chiffonniers) qui vivent dans
des baraques faites de matériaux de récupération. Un
endroit que l’on appellera « Biffinville ». Après la Première
Guerre mondiale, le marché est tellement fréquenté que
des « gens d’affaires » auront l’idée d’acheter des terrains,
aux alentours de la rue des Rosiers. Ils y aménagent des
rues et font venir eau et électricité dans des stands qu’ils
louent très chers. Pendant la Seconde Guerre mondiale,
le marché aux Puces se replie sur lui-même et le négoce
prend plus l’allure de marché noir pour troquer du matériel
de première nécessité, introuvable ailleurs.
Les puces
années 70
Les Puces : à la fois marché de l’occasion et site
touristique
La crocheteuse
Bifins et industrie
Allée de marché
Les Puces constituent aujourd’hui un grand marché
régulateur qui en fonction de l’activité économique, fixe
les prix de vente de base pour chaque catégorie de
meubles ou d’objets. Les Puces déterminent donc le
prix des antiquités qui seront vendues dans nos régions
de France avec quelques variations dues à la distance
ou aux goûts locaux. C’est aussi là que naissent de
nombreuses modes et tendances en termes de décoration
et d’habillement. Malgré les difficultés rencontrées depuis
2001, le chiffre d’affaires annuel généré par ce « Rungis
de l’occasion » avoisine les 404 millions d’euros. Certains
disent qu’il serait équivalent à celui de l’ensemble des
études de commissairespriseurs et des salles de ventes
parisiennes. « L’activité pucière » fait vivre de nombreux
artisans-restaurateurs de toutes spécialités : ébénistes,
bronziers, réparateurs de faïences, tailleurs de verre,
marbriers De plus, les cafés, restaurants, drogueries et
quincailleries bénéficient également de cette manne de
visiteurs attirés par le site. Ce 1er marché de l’antiquité au
monde attire environ 5 millions de visiteurs et est devenu
l’un des plus grands sites touristiques d’Ile-de-France.
Certains parlent des Puces comme du plus grand grenier
du monde ! En 2001, le marché aux Puces a été classé en
Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et
Paysager, ce qui en fait le seul site urbain classé pour son
« ambiance » en France. Ce site est désormais protégé de
toute destruction ou modification.
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Spécial Saint-Ouen
Le marché aux Puces aujourd’hui
Du mobilier classique aux bronzes, luminaires et antiquités en tout genre, chacun trouve
son bonheur parmi les 15 marchés des « Puces ». Chaque week-end, 2000 marchands
accueillent les nombreux visiteurs dans une ambiance conviviale, rythmée par la
traditionnelle musique des nombreux bistrots.
Photos : © Office de tourisme de Saint-Ouen
15 Marchés
Aux « Puces » de Saint-Ouen, les antiquités haut-de-gamme côtoient
les sacs, vêtements et accessoires modernes. Une grande diversité
qui rassemble chaque week-end pas moins de 150 000 visiteurs.
bronzes, disques, curiosités, art populaire, art contemporain. Souvent
considéré comme un marché destiné aux puciers, on y trouve de tout,
de l’objet indéfinissable aux céramiques du XXe siècle en passant par
le meuble ancien.
Antica : mobilier et objets des XVIIIe et XIXe siècles
Ce marché à caractère confidentiel (une douzaine de stands), s’est
tourné vers les particuliers amateurs d’objets classiques. On y trouve
une marchandise variée et restaurée : mobilier, tableaux, bronzes, art
chinois, faïences et objets d’art des XVIIIe et XIXe siècles. 99 rue des
Rosiers.
L’entrepôt : les «Puces» grand format - 80, rue des Rosiers
Ouvert dans les années 1990, ce marché est spécialisé dans la
marchandise « hors norme », c’est-à-dire spécialement volumineuse :
escaliers, bibliothèques, « zincs », kiosques de jardin… avec l’avantage
de pouvoir la charger sur place une marchandise davantage destinée
aux professionnels qu’aux particuliers.
Biron : arts d’Asie, mobilier des XVIIe, XIXe et XXe siècles - 85, rue
des Rosiers. www.marchebiron.com
Menacé d’expulsion par la ville, un groupe de puciers négocie son
installation sur un terrain proche du marché Vernaison, à la condition
imposée que de véritables boutiques soient construites. Biron est la
première tentative d’urbanisme appliquée aux Puces avec des stands
répartis le long de deux allées parallèles. Ce marché, créé en 1925,
s’est développé, en opposition à son aîné (Vernaison) en proposant
une marchandise restaurée. Des écrivains et des poètes surréalistes
comme Colette ou André Breton, mais aussi des peintres tel Utrillo,
Picasso ou Vlaminck y sont souvent venus.
Aujourd’hui, surnommé « le Faubourg Saint-Honoré des Puces », Biron
propose une marchandise haut de gamme : meubles, tapisseries,
miroirs, luminaires, et arts de la table datant des XVIIIe, XIXe et XXe
siècles.
Cambo : marché de charme au cœur des Puces - Rue des Rosiers
Le marché Cambo fut fondé en 1970 par des marchands installés
dans un ancien magasin de meubles de style. Ses boutiques, réparties
autour d’une cour centrale rénovée, proposent essentiellement du
mobilier restauré datant des XVIIIe et XIXe siècles, d’usage courant ou
plus exceptionnel.
Dauphine : antiquités, brocante, « Carré des Libraires » et
restaurateurs d’art - 140, rue des Rosiers
Le marché Dauphine est le plus récent mais aussi le plus grand des
marchés, il s’étale sur deux niveaux. Au rez-de chaussée, on compte
des objets classiques. À l’étage, le « Carré des libraires » propose
une large gamme d’ouvrages littéraires mais aussi des vinyles, des
photographies, des gravures, des cartes postales… La gamme de prix
est aussi étendue que l’offre. Dauphine est aussi le marché qui a la plus
forte concentration de tableaux.
Jules Vallès : marché pour chineurs éclairés – 9, rue Jules Vallès
Créé en 1938 par un vénitien, Amadéo Cesana, le plus ancien marché
couvert des Puces a su conserver son esprit traditionnel. Plus de
120 brocanteurs y présentent une vingtaine de spécialités : affiches,
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Marché aux Puces de
Saint-Ouen © photo
Tanguy de Montesson
Spécial Saint-Ouen
Le Passage: vêtements, mobiliers, livres anciens, effets militaires
– 27, rue Lécuyer
Ce marché fut créé à la fin des années 1980 d’un seul tenant et sa
surface est de 1000 m2. Une grande partie du marché est consacrée
à la mode ancienne. De part et d’autre de son allée unique, on trouve
des stands proposant une marchandise très variée : pièces de mobilier,
livres anciens, cartes postales, effets militaires...
Le Plateau : les Puces côté Clignancourt
Le Plateau est le premier marché lorsqu’on arrive par la Porte de
Clignancourt (terminus de la ligne 4). On y trouve de nombreux articles
de mode : chaussures, vêtements, sacs, bijoux… de quoi ravir les
adolescents et les familles qui se pressent dans les allées tous les
week-ends.
Malassis : antiquités et décorations, du XVIIe au XXe siècle
Ce bâtiment à l’architecture innovante et à la vaste coupole de verre,
construit en 1989 par Giraud, s’inspire d’un paquebot des années 1930.
Ce marché abrite à la fois des stands d’antiquaires-décorateurs et des
boutiques thématiques proposant des marchandises allant du meuble
restauré des XVIIIe et XIXe siècles à la boîte à gâteaux de nos grandmères. D’une manière générale, on peut dire que le XXe siècle y est
largement représenté avec des pièces des années 1930 à 1950 ainsi que
d’autres plus design datant des années 1970. 142 rue des Rosiers.
Paul Bert : marché des tendances, mobiliers, et décoration du
XVIIe au XXe siècle - 96, rue des Rosiers ou 18 rue Paul Bert.
www.paulbert-serpette.com
Créé en 1946, Paul Bert est un marché hétéroclite : des meubles de
style Napoléon III y côtoient facilement du mobilier industriel, des
meubles des années 1950 ou 1970, tout ceci dans un désordre bien
étudié. La majorité de la marchandise y est vendue en l’état. On y croise
des célèbres décorateurs du monde entier venus dénicher l’objet
rêvé. Le marché Paul Bert donne régulièrement Carte Blanche à une
personnalité qui chine dans les Puces et aménage un pavillon : Chantal
Thomas et Pierre Cardin ont déjà participé à l’événement.
Serpette: objets haut de gamme dans une ambiance feutrée – 110,
rue des Rosiers. www.paulbert-serpette.com
Au début des années 1970, Alain Serpette, un marchand ayant réussi
dans la vente d’armes anciennes, achète l’ancien garage SIMCA qui
existait depuis les années 1940 et y aménage 120 boxes. Ces allées
couvertes regorgent de mobilier XIXe et XXe de très bonne qualité et
de tableaux anciens ou modernes. Ce marché, qui s’adresse surtout à
une clientèle haut de gamme, réalise une part importante de son chiffre
d’affaires à l’exportation.
Vernaison : objets anciens, scientifiques, jouets, verrerie – 99, rue
des Rosiers, 136, avenue Michelet
En 1920, Romain Vernaison, concessionnaire aux halles centrales de
Paris, est le premier à faire bâtir des constructions en bois destinées
à être louées à des brocanteurs. Les allées pittoresques de Vernaison,
au tracé tortueux, sont les témoins du développement improvisé du
marché aux Puces. Ce marché « historique » qui compte 300 stands
est celui qui est resté le plus fidèle aux Puces d’autrefois. Aujourd’hui
encore, il regroupe le plus de stands spécialisés allant du mobilier aux
jouets anciens en passant par la verrerie. on peut tourjours se restaurer
au son de l’accordéon et des chansons populaires d’après-guerre dans
le bistrot-guinguette « Chez Louisette ».
Les marchés Jules Vallès et Vernaison sont certainement ceux qui
sont restés les plus proches de l’esprit d’origine des Puces. Résolument
tournés vers la brocante, on y trouve des objets très divers, « dans leur
jus », et souvent à un prix plus abordable… Les marchands limitent les
Falbalas © Office de
tourisme de Saint-Ouen
intermédiaires et s’approvisionnent souvent à la source « en faisant des
adresses » c’est-à-dire en débarrassant les appartements à l’occasion
de successions.
Les rues pucières
Les rues : Jules Vallès, Lécuyer, Paul Bert, des Rosiers, Jean-Henri
Fabre, l’avenue Michelet... Les rues « pucières » proposent également
de nombreuses boutiques, stands installés dans des pavillons, ou
encore du déballage sur le trottoir. Les thèmes abordés sont très
variés : mode, art tribal, décoration de la maison, librairie, bijoux, pièces
archéologiques, mobilier de jardins, horlogerie…
Vêtements
Malik: le 1er marché d’habillement – 7, rue Jules Vallès
En 1919, un marchand albanais nommé Malik Hajrullac suivit l’exemple
de Vernaison et acheta un terrain du côté de la rue Jules Vallès. Il
compte une centaine de stands où l’on vendait surtout des fripes et de
vieux uniformes. De nos jours, ce lieu est le paradis des marques de
vêtements sportswear et « tendance ». Il accueille un public jeune ainsi
que des artistes et créateurs qui font la mode d’aujourd’hui.
Les rues Jean-Henri Fabre, Marceau et l’avenue Michelet
En périphérie des Puces, ces rues proposent une gamme variée de
produits neufs et d’occasion. Ainsi, les DVD et meubles d’occasions
côtoient les vêtements et sacs à mains neufs à petits prix.
Marchés professionnels : L’usine et Lécuyer - Usine : 18, rue des
Bons enfants - Lécuyer : rue Lécuyer
Exclusivement réservés aux professionnels, ces marchés sont
ouverts quand tous les autres sont fermés (en semaine). L’Usine est
installée dans une ancienne imprimerie de Saint-Ouen et compte une
quarantaine de marchands installés sur deux niveaux. On y trouve toute
sorte d’objets : meubles, tableaux, miroirs... à des prix marchands pour
les marchands.
Les bars et restaurants
De nombreux établissements garantissent l’ambiance du marché
aux Puces. Une bonne cuisine dans une ambiance musicale swing
manouche, ou variétés françaises. Lieux mythiques, restaurants
traditionnels, bistrots, café, il y en a pour tous les goûts et tous les
budgets. (Liste des partenaires de l’office de tourisme :
www.st-ouen-tourisme.com, rubrique « Manger »).
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Spécial Saint-Ouen
Marché aux Puces de
Saint-Ouen © photo
Tanguy de Montesson
Librairie avenue © Office de
tourisme de Saint-Ouen
Les Puces aujourd’hui
Surface totale de 7 hectares - 11 km de vitrines
Ouvert samedi, dimanche et lundi toute l’année
15 marchés indépendants
150 000 visiteurs chaque week-end
2000 marchands (1300 antiquaires et brocanteurs,
700 marchands de vêtements)
Une grande diversité d’objets :
antiquités classiques côtoient
vêtements et objets modernes…
Deux associations de marchands vous informent :
Association Marché Aux Puces (MAP) :
www.marcheauxpuces-saintouen.com
Puces de Paris Saint-Ouen (ADPPPSO) :
www.parispuces.com
Marché Paul Bert © Office de
tourisme de Saint-Ouen
Marché Dauphine
© Mizue Hayashi
Mireille Darc, adepte des
puces !
Les puces,
le rêve des
chineurs
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Lionel Richie chine rue des
rosiers, en charmante compagnie
Les Puces « People »
Les Puces sont fréquemment le théâtre de tournages,
comme celui de Woody Allen pour le film «Midnight in
Paris». Il s’agit également de reportages culturels de télévisions nationales et étrangères. En effet, chaque marché a sa particularité : le cadre bucolique et pittoresque
du marché Vernaison, les petits pavillons couverts de
glycine de la rue Paul Bert, les patios arborés du marché
Malassis, contrastent avec les boutiques du marché .
Biron, rappelant les fastes des grands salons parisiens
ou avec l’ambiance feutrée des allées couvertes du marché Serpette. Le marché Dauphine quant à lui emprunte
son architecture à celle du pavillon Baltard. Les Puces
sont également prisées des stars : des personnalités de
la télévision, de la politique, du show bizz ou du cinéma :
Madonna, Monica Belluci, Catherine Deneuve, Lenny
Kravitz, Romain Duris...
Spécial Saint-Ouen
Le graffiti traverse les puces !
Il était temps de trouver une idée simple et peu coûteuse pour mettre en valeur la rue
des Rosiers, mais aussi la rue Paul Bert et tous les commerçants qui le souhaitent afin de
redorer le blason et donner une image noble au Street Art aux Puces. Les graffitis ornent
désormais les volets de fer !
U
ne initiative très simple, proposée
par Cedric Naimi de Graffart en
accord avec la Mairie de Saint Ouen
pour le projet de « Traversée d’art », avec
comme partenaire le MAP l’association
des Puces de Saint Ouen. Proposé à
chacun des antiquaires et brocanteurs :
faire peindre les volets de fer par des
graffeurs de renoms, avec un choix très
judicieux entre la volonté du propriétaire
et les possibilités de l’artiste.
Que les Puces soient ouvertes ou fermées, un patchwork étonnant de rideaux de fer et de
graffitis de qualités animeront les rues à moindre frais.
Les puces de Saint-Ouen en fête
La prochaine édition du Festival Jazz-Musette des Puces 2012 aura lieu du 22 juin au 25
juin 2012, dans les brasseries et marchés partenaires ainsi que dans les rues et sur la
scène de cap St-Ouen… venez partager la convivialité de cet événement unique !
Cette année, Le Festival Jazz 2012, parrainé par Didier
Lockwood et Nicoletta, aura lieu du 22 au 25 juin et le
grand concert se déroulera le 23 juin à Cap St-Ouen dès
19 heures, en présence de Catherine Ringer, Biréli Lagrene,
Yves Jamait, Didier Lockwood, Nicoletta, Les Doigts de
l’Homme, Clotilde Courau…
Aux Puces, la vente d’objets, la peinture, le théâtre, la
sculpture se feront au son des guitares, de l’accordéon et
de la gouaille. Assister au Festival Jazz Musette des Puces,
c’est l’assurance de passer un moment extraordinaire !
© Daniel Lebée
© Carine Deambrosis
D
epuis la création du Festival Jazz Musette des Puces en
2004, le marché aux Puces de St-Ouen-Paris multiplie
les projets culturels et les évènements contribuant
à son rayonnement. Pour que «la sauce prenne», il y avait
les ingrédients : un site, des lieux, des histoires petites ou
grandes, des hommes et des femmes qui s’y consacrent. Il
y avait aussi une affaire de passion et de rencontre : Serge
Malik, petit-fils du fondateur du marché du même nom, et
Didier Lockwood, certainement le plus grand violoniste de
jazz du Monde, tous deux fondateurs du Festival.
© Daniel Lebée
Photos : Carine Deambrosis et Daniel Lebée
Renseignements :
Toutes les infos sur www.festivaldespuces.com
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