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n°8 novembre 2007 Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret Esprit d'entreprendre : une aptitude à cultiver Daniel Chimier, gérant de Coutant Paysage Industrie Quand Caroll emmagasine pour ses magasins Commerce L’Homme, la Femme : le mariage réussi du luxe et de l’élégance International Redex : la face cachée de la performance Page 10 Page 13 Page 16 LOIRET ÉCO N°8 novembre 2007 LOIRET éCO N°8 novembre 2007 Magazine de la cci du loiret ADMINISTRATION RÉDACTION ET PUBLICITÉ Hôtel consulaire 23, place du Martroi 45000 Orléans Tél. 02 38 77 77 85 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Bruno Jacquemin DIRECTRICE DE LA RÉDACTION Christine Laurenceau RÉDACTRICE EN CHEF Gaëlle Lepetit RÉDACTION Gaëlle Lepetit, Estelle Boutheloup DIFFUSION Chantal Legris 4 T ABLEAU DE BORD ■ Conjoncture en Région Centre 14 ENVIRONNEMENT 18 À TABLE ■ Des maisons pleines de bon sens 20 DOSSIER ■ La création d’entreprise dans le Loiret ■ Esprit d’entreprendre : une aptitude à cultiver ■ Les chiffres du mois 6 ACTUALITÉS 10 INDUSTRIE ■ Quand Caroll emmagasine pour ses magasins CONCEPTION Force Motrice 16 INTERNATIONAL Photos Didier Depoorter ■ Redex : la face cachée de la performance Impression Corlet-Roto 17 TOURISME PUBLICITÉ Scoop Communication Tél. 02 38 63 90 00 ■ La Touanne, entre chic et charme TIRAGE 18 000 exemplaires N° ISSN : 1955-0642 ■ Eugène ou la cuisine du souvenir et de l’enfance Après un nouveau record de créations d’entreprises enregistré au niveau national en juillet dernier, la soif d’entreprendre des Français ne se tarit pas. Pour favoriser la réussite de leurs projets, les structures d’accompagnement se professionnalisent et travaillent en réseau. Plus méconnue, moins prisée, la transmission d’entreprise doit être valorisée. Motivations, freins, atouts, obstacles : tour d’horizon avec le témoignage de six créateurs et repreneurs. Photo de couverture Daniel Chimier - Coutant Paysage Didier Depoorter CONTACT CCI RÉDACTION Tél. 02 38 77 77 85 [email protected] CCI ORLÉANS Tél. 02 38 77 77 77 Fax 02 38 53 09 78 PRÉSIDENT DE LA CCI Yves Broussoux Tél. 02 38 77 77 75 LA CCI SUR INTERNET www.loiret.cci.fr 12 SERVICES ■ Leitmotiv ne croit pas au hasard 13 COMMERCE ■ L’Homme, la Femme : le mariage réussi du luxe et de l’élégance 27 CCI INFOS N°8 novembre 07 loiret éCO Conjoncture en région Centre UNE PRODUCTION INDUSTRIELLE RÉGIONALE SOUTENUE Conformément aux prévisions, l’activité industrielle en région Centre est restée globalement stable en juillet, avec des évolutions toutefois divergentes selon les secteurs. A un an d’intervalle, la production industrielle régionale enregistre une progression soutenue. L’industrie des biens intermédiaires et l’industrie des biens d’équipement connaissent une production légèrement en hausse, atteignant des niveaux supérieurs à ceux de l’an passé. En revanche, les industries automobile, agroalimentaire et de biens de consommation s’inscrivent en décroissance sur le mois. Le taux d’utilisation des capacités de production est demeuré proche du niveau élevé atteint le mois précédent et conserve une allure comparable à celle de l’an passé. Le courant de commandes nouvelles s’est renforcé en juillet grâce à la vigueur des ordres en provenance de l’étranger. La demande apparaît ainsi plus dynamique que l’année dernière et les carnets de commandes font globalement l’objet d’une appréciation largement positive, tant à fin juillet qu’à fin août. DIFFICULTÉS A RECRUTER DU PERSONNEL QUALIFIÉ Les stocks de produits finis, stables en moyenne sur un mois, se sont un peu alourdis sur un an. Ils sont dans l’ensemble, légèrement inférieurs au niveau Source : Banque de France désiré. Les cours de matières premières ont modérément augmenté en juillet, alors que les prix des produits finis se sont, en moyenne, stabilisés d’un mois à l’autre. En juillet, les effectifs industriels ont été légèrement renforcés, notamment par un recours accru à la main d’œuvre intérimaire, comme chaque année pendant la période des congés d’été du personnel permanent. Ils apparaissent stables, en moyenne, sur un an. Un nombre croissant d’industriels de la région font état de difficultés à recruter du personnel qualifié. Au delà de l’impact saisonnier des fermetures d’usines sur le niveau de la production en août, l’activité semble devoir retrouver dès le mois de septembre la bonne orientation qui prévaut désormais depuis près de deux ans. SERVICES MARCHANDS Concernant les services marchands, contrairement aux prévisions, l’activité enregistre un repli saisonnier significatif en juillet. Elle ressort cependant toujours en forte hausse sur un an. Les progrès concernent principalement le transport routier et la logistique, l’activité de nettoyage, l’ingénierie technique et informatique et l’hôtellerie. Seuls le travail temporaire et le conseil en affaires et publicité s’inscrivent en décroissance à un an d’intervalle. ■ LA CRéATION D’ENTREPRISE CRÉATIONS PURES (2001-2006) 2000 2000 1800 1800 1600 1600 1400 1400 2000 1200 1200 1800 1000 1000 1600 800 800 1400 600 600 1200 400 400 1000 200 200 800 0 600 0 400 640 0 640 620 2001 2002 620 600 600 580 580 640 560 560 620 540 540 600 520 520 580 500 500 560 480 480 540 460 460 520 0 2001 2002 500 0 2001 480 2004 2005 2006 2004 2005 2006 2002 2003 2004 2005 2006 2003 2003 2004 2005 2006 2004 2005 2006 460 * Données déclaratives au Centre de Formalités des Entreprises 2500 2500 0 2001 2002 2000CRÉATIONS 2000 2003 2004 2005 2006 2003 2003 2004 2005 2006 2004 2005 2006 TOTALES* (2001-2006) 2500 1500 1500 2000 1000 1000 1500 500 500 0 0 500 N° 8 novembre 07 LOIRET ÉcO 2003 2003 REPRISES* (2001-2006) 200 1000 2001 2002 2001 2002 2001 2002 2001 2002 1000 1000 0 900 2001 2002 2003 2004 2005 2006 900 800 * Créations totales = créations pures + reprises + transferts 800 700 700 1000 Source600 : CCI du Loiret 600 900 500 500 800 400 400 700 300 300 006 2000 TABLEAU DE BORD 1500 la création d'entreprise dans le loiret 1000 500 DANS LE LOIRET 0 2001 2002 2003 2004 2005 2006 RÉPARTITION DES CRÉATIONS, REPRISES ET RADIATIONS PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ EN 2006 radiations PURES (2001-2006) Créations pures Reprises 1000 3% 900 23% 800 28% 700 600 35% 46 % 500 400 28% 23% 300 14% 200 100 0 Créations totales* 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Radiations 8% 8% solde pur* (2001-2006) 29% 34% 1200 37% 42% 1000 800 21% 600 21% 400 200 0 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Commerce Services Industrie Café-Hôtel-Restaurant *Solde pur = créations pures - radiations pures Source : CCI du Loiret Source : CCI du Loiret Nombres de créations totales dans le Loiret en 2006 184 Les chiffres du mois Beauce Gâtinais en Pithiverais 169 Montant des exportations dans Montargis Loire Beauce 006 211 Forêt d'Orléans Orléans Gâtinais 217 Sologne Val Sud 1135 153 1 401 695 milliers d’euros Montant des importations dans le Loiret au 2e trimestre 2007 : Giennois 158 le loiret au 2e trimestre 2007 : 1 483 017 milliers d’euros 146 Source : CCI du Loiret Source : direction régionale des Douanes N°8 novembre 07 loiret éCO actualités PROXIRAIL, FUTUR OPÉRATEUR FERROVIAIRE DE PROXIMITÉ EN RÉGION CENTRE L e 26 septembre 2007, un protocole en vue de la création d’un opérateur ferroviaire de proximité en région Centre, dénommé Proxirail, a été signé entre l’association PROFFER Centre, la Caisse des dépôts et consignations, SOFIPROTEOL, ONIGC, UNIGRAINS et la SNCF, en présence de Dominique Bussereau, secrétaire d’État chargé des transports. À l’initiative de la démarche : l’association de chargeurs PROFFER Centre, qui regroupe principalement des céréaliers. Le transport ferroviaire du futur repose sur deux savoir-faire complémentaires : l’achemi- NOMINATIONS Bernard Godinot prend la direction d’ARCOUR, société concessionnaire Bernard Godinot, 52 ans, diplômé de l’École polytechnique, a été nommé directeur général de la société ARCOUR, filiale de Vinci Concessions, depuis le 1er septembre dernier. ARCOUR est concessionnaire de l’autoroute A19 (section Artenay-Courtenay) pour sa construction et son exploitation. Collaborateur du groupe Vinci depuis 28 ans, Bernard Godinot a réalisé l’essentiel de sa carrière dans le secteur de la construction. Président du syndicat parisien des travaux publics de 2000 à 2007, il est actuellement administrateur de la Fédération nationale des travaux publics. Il succède à ce poste à Hervé Tricot, appelé à développer de nouveaux projets au sein du groupe Vinci et par ailleurs vice-président du conseil d’administration d’Arcour. François Bonneau, élu Président de la Région Centre Réunie en séance plénière extraordinaire le 7 septembre dernier, l’Assemblée régionale a procédé à l’élection du nouveau président de la région Centre, François Bonneau, suite à la démission de Michel Sapin le 12 août 2007. La Commission permanente a également été élue : elle est composée de 30 membres, répartis à la proportionnelle des groupes politiques représentés à l’Assemblée régionale, et les vice-présidents, dont les 12 premiers ont une délégation sur un domaine de compétence(s) spécifique(s). N° 8 novembre 07 LOIRET ÉcO nement de flux densifiés sur les grands axes et la distribution fine de ces flux à partir et en direction des points d’échange avec les grands axes. C’est ce dernier créneau qui est visé par Proxirail. La création — fortement soutenue par la cci — de ce qui pourrait devenir le premier opérateur ferroviaire de proximité de France, permet de répondre aux attentes des industriels face aux nouveaux enjeux de transports de marchandise. PROFFER a réalisé un audit des 370 kilomètres de voies supportant les plus forts trafics (essentiellement Orléans-Patay avec 345 000 tonnes en 2005, Orléans-Pithiviers avec 275 000 tonnes et Orléans-Châteauneuf-sur-Loire avec 167 000 tonnes). L’association chiffre les travaux de rénovation à 75 M €, dont 30 seront financés dans le cadre du contrat de projets État-Région. Proxirail, en lien avec la CCI, recherche actuellement des financeurs. Contacts : PROFFER - Mme Vivier [email protected] CCIL - M. Milcent [email protected] ■ HANDICAP : PRO-MÉTIERS CENTRE JOUE LA CARTE DE LA PRÉVENTION L a loi du 11 février 2005 relative à « l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » place la prévention en amont des problématiques de santé au travail. Pro-Métiers Centre, qui porte déjà le service d’appui au maintien des travailleurs handicapés (Sameth) en partenariat avec l'Agefiph*, a pour missions prioritaires d'accompagner les entreprises dans leur réflexion Camille Monin, président de Pro-Métiers Centre en matière de prévention des risques professionnels, mais aussi le l’identification des risques professionnels conseil sur la gestion des inaptitudes. et l’importance d’une politique d’améCorine Derouette, responsable de la lioration des situations de travail. Plus structure et intervenante en prévention largement, Pro-Métiers Centre fournit des risques professionnels, travaille en une approche collective et prospective étroite collaboration avec les services de la gestion des emplois ; en partenaRH des entreprises. « Notre rôle est riat avec les entreprises, elle élabore une d’accompagner et de conseiller les en- politique de maintien d’activité, de motreprises sur les actions à mettre en bilité et de formation pour les salariés place dans le but de préserver la santé en situation de handicap. Enfin, l’assodes salariés et de respecter les normes de ciation composée de quatre conseillers sécurité. L'objectif exclusif étant la et présidée par Camille Monin, met en prévention ». Avec 8 464 accidents du œuvre des solutions permettant de réduire la travail suivis d’un arrêt, le Loiret totalise contribution des entreprises à l’Agefiph*. ■ 28% des accidents de la Région Centre. * Association chargée de gérer le fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées. Des chiffres qui soulignent l’enjeu de actualités ORLÉANS, CAPITALE DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION EN COSMÉTIQUE O rléans a accueilli les 11 et 12 octobre derniers, Cosm’innov, premier congrès international dédié à la recherche en cosmétologie. Comme l’a souligné Daniel Guillermin, président de la Cosmetic Valley : « Il s’agit d’un événement de très grande ampleur, qui accueille d’éminents intervenants issus de la recherche publique et privée, et dont un tiers sont de renommée mondiale ». Une manifestation qui permet de réaffirmer le rôle prééminent d’Orléans au cœur de la Cosmetic Valley, grâce à la présence de nombreux laboratoires de recherche publics (Institut de chimie organique et analytique, université d’Orléans), mais aussi privés (centre de recherche LVMH…) et d’entreprises spécialisées dans la cosmétique. Autour du thème « Stress environnemental et recherche en cosmétique », les spécialistes se sont relayés pour présenter les prochaines avancées scientifiques en la matière. Une vision prospective qui s’est intéressée à des sujets aussi divers que l’influence de l’odeur des produits sur le comportement des consommateurs, le rôle de la rétine dans la perception de la beauté ou les émulsions de demain. Un foisonnement d’idées innovantes qui ont dessiné les contours de la cosmétologie du futur. Cosm’innov est une opération collective dont le succès repose sur un partenariat fructueux entre plusieurs acteurs (L’AgglO, la ville d’Orléans, l’État, l’Adel et Orléans Technopole Développement). Dans le Loiret, la filière cosmétique et parfums représente 6 300 emplois et 57 entreprises. ■ GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT : LE BÂTIMENT APPORTE SA PIERRE A L’ÉDIFICE S ecteur le plus consommateur d’énergie, avec les transports, le bâtiment est au cœur des enjeux de la lutte contre le réchauffement climatique. Le premier groupe de travail mis en place dans le cadre du Grenelle de l’environnement a retenu deux chantiers d’envergure. D’une part, un plan de rénovation énergétique des bâtiments existants afin de réduire les consommations d’énergie de plus d’un tiers à l’horizon 2020. D’autre part, la généralisation des bâtiments à énergie positive dans le bâtiment neuf, à cette même date. Des objectifs qu’approuve Gérald Gallier, président de la Fédération du bâtiment et des travaux publics du Loiret : « Sur le marché du neuf en particulier, la Fédération française du bâtiment partage cet objectif. Pour y parvenir, elle souhaite une pause réglementaire jusqu'en 2020, et, à partir de 2008, une incitation forte pour développer les bâtiments à haute performance énergétique, les bâtiments à basse consommation et les bâtiments à énergie positive. Dans ce dernier cas, les surcoûts par rapport à des bâtiments courants actuels sont de l'ordre de 20 %. Ces surinvestissements montrent bien la nécessité d'un accompagnement financier et technique sous la forme d'expérimentations locales ». Conscient qu’il faudra développer la formation des entreprises pour en faire de véritables « rénovateurs » énergétiques, Gérald Gallier confirme qu’il est indispensable d'adapter les compétences des entreprises, notamment pour le marché du neuf : « Elles seront appelées à montrer que les résultats en terme d'économie sont bien à la hauteur de ce qui est escompté, ce qui passera par leur qualification, voire leur certification ». Et de conclure : « Le Grenelle de l'environnement constitue une "révolution tranquille" dans un secteur où, pour la première fois, l'ensemble des parties prenantes s'accordent sur le fait que la protection de l'environnement peut être génératrice de développement économique et créatrice d'emploi ». ■ ELASTOPôLE : LES PROFESSIONNELS DE LA FILIÈRE CAOUTCHOUC SE STRUCTURENT Le conseil d’administration d’Elastopôle — le pôle de compétitivité caoutchouc et polymères labellisé par le Comité interministériel d’aménagement et de compétitivité des territoires le 5 juillet 2007 — a procédé à l’élection des membres de son bureau, lors de l’assemblée générale constitutive du 12 septembre dernier. Il est ainsi composé : président, Didier Fégly (Sacred) ; vice-président du collège transformateurs, Patrick Rouyrre (Hutchinson) ; vice-président du collège recherche et formation, Gérald Guillaumet (Pôle Universités Centre Val de Loire Tours/Orléans) ; vice-président du collège fournisseurs et utilisateurs, Fazilet Cinaralp (European tyre and rubber manufacturers' association) ; trésorier, Gérard Dequevauviller et Jean-Maurice Beurrier (CETIM/LRCCP) ; trésorier adjoint, René Revault (ITC Élastomères) ; secrétaire, André Malet (Michelin) ; secrétaire adjoint, Nadine Lavignotte (Université Blaise-Pascal Clermont Fernand). N°8 novembre 07 loiret éCO actualités BLOGORLÉANS : LA FIÈVRE DES BLOGS GAGNE LES ENTREPRENEURS ORLÉANAIS Q uel est l’intérêt, pour un chef d’entreprise ou un responsable de communication, d’utiliser les blogs, ces nouveaux outils Internet en pleine croissance ? Organisée le 4 octobre dernier, à l’initiative de Fabien Prêtre, dirigeant d’Oxynéo, et en partenariat avec la CCIL, OVLD(1) et l'UDEL(2), c’est sans peine que la conférenceateliers a répondu à cette question. En présence d’Olivier Creiche et Rodrigo Sepulveda Schultz, respectivement fondateurs de Six Apart (éditeur de logiciels) et de V-pod TV (publication de vidéo à la demande), BlogOrléans a réuni près de 150 participants. « Le blog est un média puissant, réactif et peu coûteux » explique Olivier Creiche. Très facile à apprivoiser, le blog d’entreprise ouvre en effet des perspectives infinies : tests de produits et services, partage d’expertise, amélioration de la relation client, stimulation de la participation collaborative, veille concurrentielle… De grands groupes, comme L’Oréal ou General Motors, ont déjà saisi les opportunités, bien réelles, d’alimenter un blog au quotidien. Une ressource accessible 21 novembre : un « speed-meeting » réservé aux dirigeants de PME Proposer aux PME du Loiret de découvrir des expertises et des compétences qu'elles penseraient être réservées à de grandes entreprises : telle est la finalité de ces « rencontres express ». Organisée le 21 novembre prochain au centre de conférences d'Orléans, la manifestation réunit six dirigeants qui partagent des valeurs communes et sont attachés à un service de proximité et de qualité. Au programme : rendezvous individuels sur des thèmes allant du développement durable au coaching, en passant par le spectacle d'entreprise, les ressources humaines, la téléprospection, la gestion et l'expertise comptable. Entre chaque rendez-vous, les chefs d'entreprise ont la possibilité d'assister à des « miniconférences » sur les mêmes thématiques. L'opération, organisée par la société Osmoze, aura lieu de 8h30 à 10h30. Pour plus d'informations, contacter Ankom : [email protected] - Tél. : 02 38 79 02 40 N° 8 novembre 07 LOIRET ÉcO De gauche à droite : Rodrigo Sepulveda Schultz (V-pod-tv), Bruno Jacquemin (DG CCI du Loiret), Olivier de Brabois (DG d'OTD), Olivier Creiche (Six Apart) et Fabien Prêtre (Oxynéo). aussi aux PME, dont les chefs d’entreprise « disposent de peu de temps et de peu d’argent pour faire de la pub dans les médias » poursuit Olivier Creiche. La CCI du Loiret a mis en place en avril dernier le portail Internet de la communauté économique du Loiret, qui s’est substitué à l’ancien site institutionnel. Comme l’explique Bruno Jacquemin, son directeur général : « La CCI du Loiret est convaincue que le web 2.0 va révolutionner les modes de relations business sur les territoires, en facilitant des interactions productives à grande échelle. La valeur ajoutée de la CCI ? Offrir une plateforme efficace de travail en réseaux, ouverte aux initiatives et aux projets. En quelque sorte, la mission de la CCI consiste à accompagner les 17 000 entreprises du département vers une mutation Loiret 2.0 ». ■ (1) Orléans Val de Loire développement (2) Union des entreprises du Loiret FM LOGISTIC RECRUTE à NEUVILLE-AUX-BOIS S pécialisée dans le transport, l’entreposage et le conditionnement, FM Logistic annonce le développement de ses effectifs sur son site de Neuville-aux-Bois. Les postes à pourvoir, pour la fin d'année, sont proposés en contrat à durée indéterminée. « Pour faire face à la croissance de notre plateforme logistique de Neuville-aux-Bois, il nous faut aujourd’hui recruter 150 personnes d’ici la fin décembre, principalement des caristes en prestations logistiques et des opérateurs de conditionnement. L’ANPE d'Orléans, l'Adel, le Conseil général et la CCI du Loiret nous soutiennent pour mener à bien cette démarche d’envergure » explique Philippe Carry, chef de projet ressources humaines chez FM Logistic. La plateforme de Neuville-aux-Bois, qui emploie déjà 110 salariés, devrait voir à terme sa superficie de stockage passer de 35 000 m2 à 95 000 m2. FM Logistic, qui a adopté une démarche de management par la qualité, place l’homme au cœur de sa structure, de son fonctionnement et de sa culture. Aujourd'hui, le groupe totalise environ 12 000 collaborateurs dans le monde entier. ■ actualités LE BRGM STRUCTURE UN PLAN DE DÉPLACEMENT D’ENTREPRISE D ans le cadre de la Semaine européenne de la mobilité, le BRGM organisait les 17 et 18 septembre derniers un « Village PDE » sur son site. Objectif : communiquer auprès des salariés, mais aussi de l’ensemble des personnes qui y sont accueillies (restaurant d’entreprise et visiteurs), sur un futur plan d’actions. Au total, ce sont les flux de 1 500 personnes qui doivent être réorganisés, dans un parc boisé de 50 hectares. L’amélioration des trajets domicile/bureau figure au premier rang des priorités. Pour parler d’une même voix, les principaux acteurs (BRGM, Agence de l’eau Loire-Bretagne, Dexia Sofaxis, DIREN, Antéa et le CNRS), ont constitué un comité de site. Comme le précise Michel Morio, directeur de la division logistique du BRGM : « Nous voulons globaliser notre réflexion. Nos salariés viennent de 64 communes différentes, et même d’autres départements. Nous travaillons en toute logique avec de multiples partenaires comme l’Ademe, la Setao, l’AgglO, la CCI du Loiret ou encore la Cram, pour optimiser les solutions ». Des actions concrètes ont déjà vu le jour, comme la création de 80 places de parking à vélo, l’installation de douches et la mise à disposition de deux voiturettes électriques. À moyen terme, covoiturage et transports en commun sont les deux options qui pourraient s’avérer les plus convaincantes. « On ne cherche pas à supprimer l’usage des véhicules, mais on tend vers une utilisation ponctuelle et régulière d’un mode de transport alternatif ». Ce PDE s’inscrit dans le cadre d’une politique plus large, dont la Commission économie et développement durable, créée à cet effet en avril dernier, définira les futurs axes de travail. « 2008 sera l’Année internationale de la Terre, Michel Morio c’est le moment ou jamais de mettre en adéquation l’image du BRGM et ses actions » conclut Michel Morio. ■ CIL VALLOIRE : NOUVELLE IDENTITÉ ET PROXIMITÉ RENFORCÉE D epuis juin dernier, le CIL Entreprises a changé de dénomination au profit du CIL Valloire. Au-delà de l’adoption d’une nouvelle identité graphique, l’organisme gestionnaire du 1 % logement dans le Loiret réaffirme une stratégie axée sur Philippe Jourdain, directeur général CIL Valloire la proximité et le conseil. « Nous sommes très attachés à offrir un service de proximité à l’ensemble des salariés de nos entreprises adhérentes, où qu’ils soient dans le département » précise Philippe Jourdain, directeur général du CIL Valloire. Dans ses bureaux d’Orléans, de Montargis et de Pithiviers, mais aussi dans ses permanences à Malesherbes et Gien, le CIL Valloire accompagne les salariés tout au long de leur « parcours résidentiel ». Résidences pour étudiants, logements locatifs de qualité, aide à la mobilité géographique, immobilier en accession à la propriété, résidences pour personnes âgées, sont quelques uns des services proposés dans le cadre du groupe Valloire. « Nous sommes en quelque sorte le service logement des entreprises qui nous confient leur effort de participation à la construction, explique Philippe Jourdain, avec une valeur ajoutée indéniable : une expertise et une activité conseil dispensées dans la plus grande neutralité et la plus grande confidentialité ». Toujours dans l’esprit de privilégier la proximité, l’organisme planifie également des interventions au sein des entreprises elles-mêmes, sous forme de permanences ou de forums. Avec 7 117 logements locatifs dans tous le Loiret, le CIL Valloire assure un maillage complet du département. En 2006, plus de 7 200 prêts et prestations ont été réalisés pour un montant de plus de 11 millions d’euros. ■ 12/18 novembre 2007 11e Semaine pour l'emploi des personnes handicapées Dans le cadre de la 11e Semaine pour l'emploi des personnes handicapées, des entreprises du Loiret accueillent, sur une journée, des demandeurs d'emploi handicapés. Cette année, Carrefour, La Poste, Téléperformance et Éliance leur proposeront de découvrir, aux côtés d'un salarié valide, un poste de travail, un métier, une entreprise. Avec pour slogan « Handicap : passons à l’emploi ! », l’opération s'adresse en priorité aux demandeurs d'emploi en recherche active et disponibles. Un événement porté par la Délégation régionale Centre de l’Agefiph et organisé par Cap Emploi Loiret. N°8 novembre 07 loiret éCO INDUSTRIE QUAND CAROLL EMMAGASINE POUR SES MAGASINS Implantée depuis septembre 2006 dans la zone d’activités d’Ascoux, la plateforme logistique nationale de Caroll International gère 4,8 millions de pièces par an dont 20 000 sont expédiées chaque jour à son réseau de boutiques. D ans ce nouveau dépôt de 19 000 m2 (dont 4 000 m2 de mezzanine) des centaines de mètres de rayonnage et de portants suspendus. Sous des housses de protection, chemisiers, jupes, tailleurs, doudounes et manteaux voyagent à la queue leu leu sur des cintres à longueur d’année. « Une capacité de stockage de 260 000 pièces en pendu et, en mezzanine, de 300 000 pour le plié. Soit environ 20 000 références tailles et coloris », précise José Cerqueira, directeur du site. Implantée auparavant sur Pithiviers, la plateforme logistique nationale de Caroll, filiale du groupe Vivarte (Naf Naf, Chevignon, Kookaï…), souffrait d’un manque de place (9 000 m2). Pour faire face à sa croissance, elle s’est établie dans un tout nouveau dépôt à Ascoux, où elle emploie 62 personnes. C’est ici qu’arrivent les nouvelles Kronofrance renforce ses capacités de production Filiale du groupe Krono Group Swiss, Kronofrance prévoit un investissement de 8 millions d'euros sur son site de Sully-surLoire. L'entreprise, spécialisée dans la production de produits dérivés du bois, entend ainsi renforcer ses capacités de production. Dès le début de l’année 2008, la société sera dotée de nouveaux équipements électroniques de supervision et de pilotage des fabrications. 10 N° 8 novembre 07 LOIRET ÉcO José Cerqueira collections avant d’être déballées, contrôlées et stockées pour les 331 boutiques Caroll en France et à l’étranger (Portugal, Espagne, Suisse et Japon). « Caroll achète sa marchandise à différents four- nisseurs en France et au Maghreb pour le prêtà-porter, et en Asie du sud-est pour les pulls et les lainages. Chaque jour, nous expédions environ 20 000 pièces. Une préparation effectuée le matin peut être livrée le jour même dans une boutique de Paris ou de la région parisienne. Pour un réassort, nous sommes sur du J+1, J+2 pour les autres départements. Pour l’étranger, en revanche, il faut compter 72 h. » Une préparation en aveugle Et pour gérer les 4,8 millions de pièces qui transitent chaque année dans le dépôt, Caroll a mis en place un dispositif de gestion moderne redoutablement efficace. « Une fois réceptionnées, 100 % des commandes sont contrôlées par une équipe de sept opérateurs, poursuit José Cerqueira. Tests de lavage, de « boulochage », vérifications des mesures, de la composition et de la qualité des tissus, de la bonne coupe… le contrôle est effectué sur un échantillonnage d’une centaine de pièces. » En fonction de l’accord qualité, les pièces sont stockées pour les boutiques. Mais comment se repérer dans une telle mer de vêtements ? « Rien ne se fait en manuel. Les opérateurs travaillent avec un terminal portable qui indique le nombre de pièces à préparer, la référence de la pièce à aller chercher, où elle se situe et enfin, où ils doivent déposer le carton de préparation qui sera expédié. On a une marge d’erreur proche de zéro. On est sûr d’avoir le bon colis pour la bonne boutique. » Par ailleurs, ce terminal optimise le chemin de prélèvement évitant ainsi aux préparateurs de faire un grand nombre de kilomètres dans la journée. Quant aux retours en provenance des boutiques où certains articles se sont moins bien vendus, ils sont regroupés ici pour repartir vers d’autres points de vente Caroll où ils trouveront peut-être plus facilement acquéreurs. « Il y a toujours une partie d’imprévus », constate José Cerqueira. ■ SERVICES LEITMOTIV NE CROIT PAS AU HASARD Créée en mars 2007, cette nouvelle agence de communicationmarketing, implantée à Ingré, affiche son credo : une bonne communication est le fruit d’une démarche bien pensée. Q « Objectif Déco crée des décors événementiels C’est sur un concept original qu’Edmond de Mandat-Grancey a créé son entreprise en octobre 2006 : la conception et la location de décors événementiels. L’entreprise de 4 personnes, située à Ingré, conçoit et fabrique toute une gamme de décors déclinée autour de nombreuses thématiques. Packs déco, bars à thème, mobilier, végétaux, accessoires : la jeune société invente des univers personnalisés qui s’adressent aux agences de communication, aux collectivités ou encore aux centres commerciaux, dans la France entière. 12 N° 8 novembre 07 LOIRET ÉcO uand on ne sait pas où l’on va, tous les chemins mènent nulle part ». En faisant sienne la formule d’Henry Kissinger, Leitmotiv annonce la couleur : celle de la créativité au service de la stratégie. Cette nouvelle agence est née de la rencontre de deux parcours : en travaillant ensemble pour des clients communs, Olivia Berthelot, fondatrice du cabinet de management Energia et Éric Halter, aujourd’hui à la tête de Leitmotiv, ont vu la complémentarité de leurs approches. D’un côté, une intervention visant l’interne, de l’autre, un apport orienté vers l’externe : la synergie était devenue évidente. Concrètement, elle se traduit désormais par un potentiel accru pour les entreprises clientes. Car Leitmotiv et Energia savent travailler comme « une vraie structure bicéphale : nous développons une cohérence globale au niveau du projet d’entreprise pour une efficacité accrue côté Éric Halter client », précise Éric Halter. Pour ce professionnel confirmé du marketing et de la publicité, la pensée de Philippe Bouvard, reprise dans la communication de Leitmotiv, selon laquelle « il n’y a pas de honte à être compris du premier coup » est plus que jamais d’actualité : « en communication et marketing, on est sur une démarche de retour sur investissement. Il y a une attente pour une vraie compétence capable d’apporter un éclairage en terme de stratégie commerciale : un œil extérieur est toujours le bienvenu pour reclarifier les objectifs et s’assurer du bon outil à mettre en place par rapport à la cible identifiée. » Savoir faire la différence Leitmotiv met résolument l’accent sur la nécessité de faire le bon choix dès le départ. Du sérieux donc, mais qui n’exclut pas l’aspect créatif de la communication. Ainsi, outre la communication interne et externe, la création de supports de communication (édition et Internet), Leitmotiv déploie toute une panoplie d’outils pour que ses clients puissent se démarquer : de l’audit stratégique et commercial à l’élaboration et au suivi de plans commercial, marketing et de communication, en passant par la création et le déploiement d’une stratégie de marque, l’analyse de marché (produit, concurrence, canaux de distribution, comportement des consommateurs). Sans oublier l’animation commerciale, la conquête et la fidélisation des clients, la promotion des ventes et le coaching des équipes commerciales. « À la différence de bon nombre d’agences, notre approche est vraiment systémique, et nous travaillons très en amont », résume Éric Halter. Grâce à une équipe constituée de deux chefs de projet, d’infographistes et d’un développeur multimédia, Leitmotiv met son potentiel au service des entreprises soucieuses de leur visibilité. Pour elles, le « leitmotiv » de cette toute jeune agence coule de source : « Osez sortir de l’ombre ! ». ■ commerce L’HOMME, LA FEMME : LE MARIAGE RÉUSSI DU LUXE ET DE L’ÉLÉGANCE Après 20 ans passés chez Cassegrain, Sylvie Chéfaroudi a ouvert deux boutiques de prêt-à-porter de luxe à Orléans. Outre les plus grandes marques, on y trouve un service digne du plus grand chic parisien. M anteaux cachemire, jeans aux coupes « lookées » et chemises brodées d’un côté ; trois-quarts en agneau de Toscane, tailleurs tweed, bustiers soie et perles de l’autre… Rue du Vieux Marché, les mannequins de L’Homme et de La Femme sont tirés à quatre épingles. Les vitrines sont sobres mais redoutablement efficaces. À faire rêver – et craquer surtout – quiconque a le goût des très belles choses et ce, que l’on soit « new classique », sophistiqué, fashion ou sportswear chic. À 46 ans, Sylvie Chéfaroudi est une femme passionnée par son métier et qui aime entreprendre. « J’ai été pendant 20 ans l’assistante de Jean-Michel Cassegrain, à la boutique Cassegrain, alors la plus belle enseigne de luxe d’Orléans. Quand il a pris sa retraite fin 2005, je me suis naturellement installée à mon compte. J’étais baignée dans cette culture du luxe, je ne pouvais pas en rester là. J’ai donc ouvert L’Homme en février 2006 et La Femme, juste en face, en juin dernier ». Une ouverture très attendue. Sur les trottoirs, pas de tapis rouges, mais dedans ! Des pinces à rideaux Starck, des portants en ferronnerie d’art avec embouts en Murano, des lustres Swarovski : la grande classe « comme sur l’avenue Montaigne », osent même dire certaines clientes accueillies au champagne ou au café ! « J’ai voulu créer un univers raffiné mais pas guindé en offrant un service à la carte le plus poussé possible : les clientes aiment être cocoonées, avoir la chef d’atelier près d’elles, qu’on les appelle dès qu’il y a des nouSylvie Chéfaroudi veautés. Vous ne pouvez passer qu’à 20 h ? On vous attend ! ». Habiller du regard La gent masculine n’est pas en reste non plus. Pour Lætitia, r e s p o n s a b l e d e L’ H o m m e « ils sont de plus en plus coquets et ont envie de plaire. Ils savent qu’ici on prend le temps de les rendre élégants ». Au nec plus ultra des petites attentions s’ajoute bien évidemment du professionnalisme : « en un coup d’œil, on sait tout de suite quelle marque va aller à la personne ». Au choix : Hugo Boss, Kenzo, Smalto, Christian Lacroix, Armani Jeans, côté homme ; Valentino, Hugo Boss, Escada, Escada Sport et Féraud côté femme, les plus grandes maisons sont représentées. « C’est une richesse d’être multimarques : on propose ainsi le meilleur de chaque collection pour que nos clients aient toujours le must. Une marque ne doit pas en étouffer une autre ». Pour cela, Sylvie va directement sélectionner dans les showrooms parisiens ce qu’elle pense être le plus raffiné. « Il faut pouvoir craquer, ressentir une émotion devant une pièce. Mais c’est toujours un pari : on dépense ce que l’on n’a pas encore gagné. Il faut anticiper neuf mois à l’avance. En août 2007, on finit d’acheter pour le printemps 2008 et en novembre, on achète pour l’automne 2008. » Patience donc, d’autant que « la collection printemps sera exceptionnelle », promet Sylvie. ■ Ouvertures dominicales les 16 et 23 décembre 2007 Réunis le 27 septembre dernier à la CCI du Loiret, les maires des principales villes du Loiret ont harmonisé les dates d’ouvertures dominicales exceptionnelles de fin d’année. Ainsi, les commerces de détail du département pourront ouvrir les dimanches 16 et 23 décembre prochains. Ces décisions ne s’appliqueront pas aux auto-écoles, aux magasins de vente de caravanes, de matériel de camping et d’articles de sport, ni aux magasins de meubles, dont l’ouverture dominicale est interdite par arrêté préfectoral. Les magasins de bricolage et de quincaillerie pourront ouvrir le 16 décembre jusqu’à 16 heures et le 23 décembre toute la journée. Les commerces devront formuler obligatoirement une demande écrite auprès de leur mairie pour pouvoir ouvrir aux dates indiquées. N°8 novembre 07 loiret éCO 13 environnement DES MAISONS PLEINES DE BON SENS Économiques, écologiques et favorisant le développement durable, les nouvelles maisons Éco-durables, lancées en janvier 2007, font l’unanimité. Leur directeur, Gilbert Gorce, y a concentré ce qui se faisait de mieux en Europe. D Trophées de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne Onze actions exemplaires pour la protection de l’eau ont été récompensées à Orléans le 4 octobre dernier dans le cadre des Trophées de l’eau. La manifestation, organisée tous les deux ans par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, réunissait 10 régions du bassin à travers 74 collectivités, associations et entreprises. Les actions les plus innovantes ont été retenues dans des domaines allant de la protection des ressources à la gestion des cours d’eau. Au palmarès cette année et prix spécial du jury, la ville de Rennes, distinguée pour l’ensemble de son action dans le domaine de l’assainissement et de la protection des ressources. www.eau-loirebretagne.fr 14 N° 8 novembre 07 LOIRET ÉcO e type longère, avec un étage, d’angle, classique, contemporaine… Au catalogue, une vingtaine de modèles adaptables et évolutifs : « C’est une base de discussion, chaque modèle pouvant être personnalisé » commente Gilbert Gorce. Spécialiste de la maison individuelle depuis 25 ans, le dirigeant s’est investi corps et âme dans l’étude de ces maisons écodurables. « C’est l’explosion ! Le nombre de visiteurs sur notre site web a plus que triplé ! Les gens attendaient cette offre. Leur motivation est de faire des économies d’énergie tout en préservant l’environnement : le bois s’impose aujourd’hui comme une évidence. » Filiale de SCB Maulay, fabriquant et installateur abraysien de bâtiments industriels et commerciaux en ossature bois depuis 20 ans, les maisons Éco-durables proposent un vrai « tout » écologique : murs, planchers et sous-toitures emmitouflés de 20 cm d’isolants naturels, ouate de cellulose et fibre de bois, « produits à forte inertie thermique » ; portes et fenêtres mixtes bois-alumi- Gilbert Gorce nium pour une bonne isolation et un entretien simplifié. Au cœur de la maison, une VMC (ventilation mécanique contrôlée) double flux à récupération de chaleur. Couplée à un puits canadien, elle fait office de climatisation naturelle : « Elle capte l’air frais extérieur et le dépollue, tout en traitant l’air vicié et en récupérant les calories pour les pièces à vivre et les chambres. Une installation très peu énergivore : entre 5 % et 10 % de perte d’air par la toiture, 300 watts en fonctionnement et 16°C sur l’année ». Et en cas de grand froid, un poêle à granulés de bois permet de gagner les quelques degrés qui manquent. « Contrairement à une maison classique, la température est uniforme : plus de courant d’air ni de sensation de froid. C’est une maison complètement étanche. » Un crédit d’impôt de 4 000 € Ces maisons éco-durables ne le seraient pas complètement sans une eau chaude sanitaire produite par chauffe-eau solaire : « Pour la cuisine, salle de bains et salle d’eau, lave-vaisselle et lave-linge, cela joue sur la facture ! ». Enfin, un récupérateur d’eau de pluie (une cuve de 5 000 litres) alimente les WC et l’arrosage du jardin. Bref, une vraie maison tendance, pour un coût au m2 entre 1 500 € et 2 000 €, avec un crédit d’impôt de près de 4 000 €. Côté consommation, il faudra compter entre 200 € et 400 € par an de chauffage et eau chaude sanitaire pour une maison de 100 m2 avec quatre habitants. « Toutes nos maisons ont une base architecturale bioclimatique avec des espaces à vivre orientés sud et des baies vitrées qui donnent sur une pergola : c’est le masque d’été. L’an prochain, nous devrions être labellisés Bâtiment Basse Consommation. » En attendant, le site web, récemment récompensé aux Trophées de l’Internet, offre un bel aperçu des réalisations possibles. Pour ceux qui ont envie de maisons à vivre tout naturellement ! ■ International REDEX : LA FACE CACHÉE DE LA PERFORMANCE Lauréate du prix de l’Ambition 2007 pour sa réussite à l’export, la multinationale basée à Ferrières-en-Gâtinais s’affirme comme un des trois leaders mondiaux de la mécanique de haute précision. F lash-back : en 1949, l’ingénieur Paul Defontenay invente la poulie Redex, un réducteur de vitesse. En plein après-guerre, le succès est immédiat. « C’était un réducteur très innovant qui permettait de renvoyer le mouvement vers un outil, un composant clé, pour construire tout un tas de machines-outils dans de nombreux secteurs : textile, imprimerie, agroalimentaire, emballage, fabrication de câble… Plusieurs brevets ont été déposés. Mon grand-père avait un talent pour créer de nouvelles choses », confie son petit-fils et actuel dirigeant de Redex, Bruno Grandjean. Près de 60 ans plus tard, l’entreprise est forte d’un effectif de plus de 300 salariés et les produits Redex sont toujours à la pointe de la technologie. Ils contribuent de manière inviBruno Grandjean DEF s’attaque au marché chinois Le groupe DEF, l’un des leaders européens dans la fabrication de détecteurs et de centrales d’alarme pour la protection incendie, donne une nouvelle impulsion à son activité à l’international. Le groupe, qui possède déjà des filiales en Italie, en Belgique et en Afrique du Nord, a créé récemment une filiale en Chine. Il ouvrira prochainement à Shangai une unité de production pour les marchés internationaux. Les trois unités de production (Fare, Cesi et Mipe) déjà implantées à Pithiviers produisent chaque année plus d’un million de détecteurs. 16 N° 8 novembre 07 LOIRET ÉcO sible aux process de fabrication pour la verrerie (Cristal d’Arques, Perrier), les machines d’impression d’étiquettes (marché important lié au packaging), celle des boîtes de conserve ou des centrifugeuses qui traitent les boues de stations d’épuration… Le savoir-faire de Redex est également utilisé dans l'aéronautique avec Airbus qui « améliore ses process en utilisant nos composants » et Boeing pour le fuselage de son Dreamliner, pour lequel « Redex doit fabriquer de nouvelles machines ». Autre activité historique, la création de machines-outils pour la sidérurgie et la métallurgie, un secteur en forte croissance (+ 40 %). Toujours garder une longueur d’avance Dès 1960, Redex avait commencé à exporter. Aujourd’hui, l’entreprise compte réaliser à l’export plus de 70 % des 40 M€ de son CA prévisionnel pour 2007. Afin de poursuivre son développement à l’international, elle s’appuie sur ses filiales en Angleterre, Italie, Allemagne, Espagne, États-Unis et Chine ainsi que sur un réseau d’agents représentant l’entreprise en Scandinavie et en Amérique du Sud. Présente depuis peu en Inde, l’entreprise vise pour 2008 la Corée et la Russie. Elle envisage aussi de créer un atelier à Taiwan à l’horizon 2009. Pour rester compétitive, Redex mise sur la R&D (deux bureaux d’étude et plusieurs brevets déposés chaque année) : « II faut beaucoup d’innovation pour conserver les activités de fabrication en France et avoir une longueur d’avance sur la concurrence. » Autre point important : la modernisation et l’automatisation des outils de production, ainsi que l’extension des locaux pour accueillir de nouvelles machines. Un investissement total de 6 M€, vital pour maintenir la croissance (+15 % sur les 3 dernières années). Pour Redex, « la mondialisation est une chance. Redex ne partage pas le pessimisme ambiant : on est sur les bons marchés avec de bons produits. Je n’ai jamais connu une activité aussi intense », conclut Bruno Grandjean. ■ tourisme LA TOUANNE, ENTRE CHIC ET CHARME Dans ce château de famille du XVIIe siècle, Christine et Nicolas d’Aboville ont aménagé quatre chambres d’hôte haut de gamme. Une escale paisible au cœur de la Beauce, à Baccon, entre raffinement et convivialité. C ’est par une longue allée de charmes et de hêtres que l’on découvre la magnifique façade, pierre et brique, du château. Élégamment dressé au cœur d’un parc de 20 hectares que traverse un bras des Mauves, La Touanne est un véritable havre de paix. Et pour des Parisiens baignant dans le tumulte urbain, c’est une oasis qui fait rêver. « Le château est dans la famille toujours en phase d’apprentissage mais la première saison s’est plutôt bien passée. » Il faut dire que le château est bien situé – près de l’A10, de Paris et du Val de Loire – et que son cadre privilégié a tout pour plaire : balades en sous-bois, canoë sur la rivière, piscine chauffée, billard, petit-déjeuner maison servi dans l’orangerie ou dans la belle salle à manger, et de superbes chambres, toutes décorées avec goût. « Il y a une telle concurrence qu’il faut se démarquer », notent Christine et Nicolas d’Aboville, qui ne manquent pas d’idées pour ouvrir le château à d’autres activités : tours de parc en calèche, restauration du colombier XIXe, visites de vignobles, ou encore organisation de petits concerts de musique classique. à chacun son style… Ainsi, la chambre du Parc (150 € la nuit), orientée sur l’orangerie, le parc, la rivière et l’embarcadère, décline son « style baldaquin » dans des tons rouge et vert. Parquet de chêne, fauteuils Empire, baignoire de style et lavabos anciens : elle a les faveurs des clients étrangers. Pour une clientèle jeune et parisienne, la Contemporaine (120 €), plus tendance avec son coloris parme et sa salle de Nicolas et Christine d’Aboville bains moderne ; très romandepuis 1875, raconte Nicolas d’Aboville. Mes tique avec son lit dans une alcôve et ses murs aux parents y viennent depuis toujours en résidence fleurs pastel, la chambre Printemps (99 €), et enfin, secondaire. J’y ai donc beaucoup de souvenirs la chambre de l’Embarcadère (50 €) bleue en style d’enfance. Après des années passées dans les liberty, en appoint pour enfants ou adultes. « Cet achats et le marketing, des déménagements à répé- été, 75 % de la clientèle était étrangère. L’occatition, j’étais arrivé à saturation professionnelle, sion pour nous de faire découvrir le périmètre proje souhaitais une vie vraiment différente. Le che, moins connu, comme Meung-sur-Loire, Beauchâteau, de moins en moins fréquenté, ne deman- gency, Cléry, Talcy. Certes, on donne beaucoup de dait qu’à revivre… » Ainsi, il y a un an, les d’Aboville soi et de son temps mais on est heureux de voir que et leurs enfants s’installent à La Touanne, lancent les gens se sentent bien chez nous », souligne le d’importants travaux de restauration, réaménagent couple. « Louer des chambres d’hôtes, c’est aller à une partie de la maison et ouvrent quatre cham- l’aventure et découvrir des gens que l’on n’aurait bres d’hôte à la fin du printemps. « Nous sommes jamais l’occasion de voir. » ■ Laser Game Evolution : une nouvelle activité de loisirs à Saran Depuis juin 2007, Guillaume Gomez exploite un nouveau concept sur le parc de loisirs de Saran : une simulation de tir utilisant une technologie laser, dans le dédale d’un labyrinthe de 500 m2. Accessible dès l’âge de 7 ans, ce divertissement s’adresse notamment aux adultes et adolescents. Guillaume Gomez est aussi dirigeant d’une autre structure toute proche depuis 1999 : Kart racer. Situé à 50 mètres de Laser Game Evolution, le terrain de karting, d’une superficie de 3 800 m2 , emploie 7 personnes. Avec un chiffre d’affaires réalisé pour moitié auprès des entreprises, Kart racer accueille également des salariés (réunions de motivations de forces de vente…). N°8 novembre 07 loiret éCO 17 À TABLE EUGÈNE OU LA CUISINE DU SOUVENIR ET DE L’ENFANCE Depuis plus de 10 ans, Alain Gérard fait partager son amour du terroir. Cette année, l’établissement fait son entrée dans les 500 meilleures tables de France du Bib Gourmand. Les Toques du Loiret défendent le patrimoine gastronomique Les Toques du Loiret, association qui réunit 12 chefs cuisiniers, a organisé le 25 octobre dernier une dégustation de créations culinaires. Destinée « à renouveler la charte de l’association des cuisiniers du Loiret », et à le faire savoir aux acteurs économiques du Loiret, la manifestation a permis aux restaurateurs de préciser leurs objectifs. Présidée par Philippe Michou, chef à La Canardière à Coullons, l’association souhaite que certains établissements puissent être reconnus comme défenseurs du patrimoine touristique et gastronomique. Une reconnaissance qui passe à travers la promotion de produits régionaux de grande qualité gustative, et une collaboration étroite avec les producteurs locaux. Sans oublier une décoration sobre et harmonieuse des restaurants, une propreté irréprochable et un accueil chaleureux. 18 N° 8 novembre 07 LOIRET ÉcO U n salon particulier rayonnant, des petits bouquets de lavande sur les tables, une vaisselle sérigraphiée d’un rameau d’olivier, des olivettes en chocolat avec le café… La Provence n’a pas quitté Alain Gérard depuis son mariage (sa femme est originaire d’un petit village près de Toulon) mais aussi depuis son passage en 1992 au luxueux Club de Cavalière dans le Var. « Une saison d’été où j’ai découvert la cuisine méridionale, une vraie cuisine chantante : la pissaladière, la bouillabaisse, la ratatouille, le pistou, la caponate….» Les cigales dans la tête, il monte à Paris dans la foulée et ouvre, avec un de ses anciens chefs, un bistrot provençal dans le Ve. « C’est quelque chose qui n’existait pas sur Paris. Trois ans de travail intense mais un franc succès. » Pour un retour plus au calme, Alain Gérard choisit alors le Loiret et intègre, en tant que deuxième chef, l’Auberge des Templiers à Boismorand. Il y reste un an puis rentre chez Eugène, « une maison soyeuse, bien établie sur Orléans, que je rachète en 1996 avec un ami, Laurent Georges. J’avais envie d’apporter du soleil à Orléans. Moi à la cuisine, Laurent aux vins, les plats provençaux ont progressivement fait leur entrée aux côtés d’une cuisine raffinée traditionnelle ». L’Orléanais, jardin d’Eugène Pornicais d’origine, Alain Gérard est un chef très attaché aux produits du terroir, une valeur qu'il promeut en tant que membre des Toques du Loiret. Son envie de cuisiner le talonne depuis l’enfance. « J’ai fait mon premier plat à 10 ans : des tomates farcies ! » Et quand il n’est pas à la pâtisserie de son père, il flâne dans le potager de sa grand-mère, celle qui lui donne le goût des produits frais : « œufs, poulets fermiers, pommes de terre de Noirmoutier… Mais la terre est riche aussi par ici. Pommes, poires, cerises et plein de légumes. Maintenant chez Eugène on propose des produits du terroir à l’automne et en hiver, et une cuisine provençale au printemps et en été. C’est une cuisine personnelle préparée avec des produits du jardin. Pour cela je fais appel à des produc- teurs locaux ». Ainsi, des coings, pour une tarte Tatin “remixée” avec une glace et un sablé breton au cotignac ; des tomates, cuites dans un jus de fruits rouges avec une glace à l’oseille et au Alain Gérard chocolat blanc ; ou encore des asperges, pour La Mouillette de turions aux noisettes à la moutarde et au vinaigre d’Orléans, recette spécialement imaginée pour le Larousse des cuisines régionales. Autant de délices à découvrir dans La Promenade de saison (35 €, 38 € ou 45 €) ou le menu découverte (49 €). Le Clin d’œil provençal (22,50 € ou 31,50 €) propose quant à lui l’incontournable cannelé au chocolat et glace à la lavande. « Je reste dans la cuisine du cœur, celle de la Provence, dans la cuisine du souvenir, celle de ma grand-mère, et dans la cuisine de l’enfance : pour mon père, tous les plats étaient importants. » Eugène 24, rue Sainte-Anne 45000 Orléans Tél. : 02 38 53 82 64 ■ DOSSIER Esprit d’entreprendre : une aptitude à cultiver Après un nouveau record de créations d’entreprises enregistré au niveau national en juillet dernier, la soif d’entreprendre des Français ne se tarit pas. Salariés, chercheurs, étudiants : les créateurs sont de plus en plus nombreux à franchir le cap. Pour favoriser la réussite de leurs projets — particulièrement ceux des entreprises à fort potentiel ou issus de secteurs en plein essor — les structures d’accompagnement se professionnalisent et travaillent en réseau. Plus méconnue, moins prisée, la transmission d’entreprise doit être valorisée. Une volonté qui passe par une plus grande sensibilisation de ceux qui cèdent leur entreprise et une meilleure qualification des repreneurs. Motivations, freins, atouts, obstacles : tour d’horizon avec le témoignage de six créateurs et repreneurs. Thierry Patinote D ésir d’indépendance, réalisation de soi, reconversion professionnelle… les motivations des créateurs et des repreneurs sont variées mais convergent vers un même constat : le passage à l’acte signe un tournant radical dans une carrière professionnelle. Parfois idéalisée, l’aventure de la création — comme celle de la reprise — nécessite d’avoir solidement peaufiné 20 N° 8 novembre 07 LOIRET ÉcO son projet et « bordé » tous les aspects. Car le meilleur des concepts, aussi innovant soit-il, ne résiste pas à une gestion maladroite. Encouragée par la loi du 2 août 2005 en faveur des petites et moyennes entreprises (dite loi Dutreil), la création d’entreprise poursuit son accélération. Aux 175 000 créations annuelles constatées en France entre 1990 et 2002 se sont substituées plus de 225 000 créations nouvelles en 2005. En juillet 2007, 28 217 entreprises ont été créées, soit une progression de 24,2 % par rapport à juillet 2006. Dans le Loiret, les créations poursuivent une croissance régulière : 1 764 entreprises ont été créées en 2006, soit une progression de 10,7 % en deux ans. À fin septembre 2007, on recensait déjà 1 322 créations dans le département. Au-delà des Art.Ca.Vic, une aventure familiale Arthur, Camille, Victor : telle est la signification d’Art.Ca.Vic. « C’était notre manière d’associer nos trois enfants à cette création d’entreprise » confie Nadine Patinote, associée et salariée de l’entreprise de couverture, d’étanchéité et de bardage basée à Saint-Denis-en-Val. C’est « confiant » et « serein » que le couple décide de franchir ensemble le cap de la création. « Lorsque vous êtes bien préparés et que vous avez suivi les formations nécessaires, vous mettez toutes les chances de votre côté pour réussir » explique Thierry Patinote, gérant de la société. Après de longues années d’expérience dans le même domaine d’activité, il ressent un « besoin de changer ». Délaissant la piste d’une reprise d’entreprise qui n’aboutira pas, il fonde sa SARL en chiffres, la création et la reprise sont avant tout des histoires d’hommes et de femmes engagés, tout entiers tendus vers la réussite de leurs projets. Pour Dominique Ravard, diagnostiqueur technique immobilier à Montargis, le désir de voler de ses propres ailes répondait à deux ambitions : poursuivre une carrière dans l’immobilier et travailler aux côtés de son épouse, en toute autonomie. Une indépendance dont le prix à payer est, de manière immuable, l’investissement personnel. « Travailler en couple facilite certes la gestion de la vie de famille, mais il ne faut pas se leurrer, on doit donner sans compter. Nombreux sont les soirs où j’ai travaillé jusqu’à minuit. Mais au moins, je peux déjà dégager un salaire, ce qui n’était pas prévu avant novembre. » Un rythme de travail intensif auquel Alain Croiset, gérant du restaurant-bistro le Cochon Chic à Orléans, n’échappe pas non plus : « Pendant les premières semaines, je n’ai fait que des nuits de 4 ou 5 heures. Heureusement, les choses se mettent en place progressivement ». février 2004. Chacun de son côté, le couple suit alors des formations longues à la création auprès de la CCI du Loiret. « Quand nous sommes allés voir les différents organismes, notre dossier était solide, nous n’avons laissé aucune place à l’improvisation. Nous avons obtenu un prêt Loiret Initiative ainsi qu’un prêt bancaire » résume l’entrepreneur. Un itinéraire sans cahot ? « Il faut quand même de l’énergie, les démarches sont nombreuses. Le jour où vous savez que vous êtes à l’origine de votre seule source de revenus, il faut foncer » enchaîne-t-il. Dès la deuxième année, la société quadruple son chiffre d’affaires. Elle emploie aujourd’hui six ouvriers et prévoit de recruter un bras droit en 2008. En dépit d’un rythme de travail soutenu, Thierry Patinote conclut : « Je suis encore plus investi qu’avant, mais moins stressé que lorsque j’étais salarié ». ■ En tout état de cause, les créateurs sont unanimes : plus le projet aura été cadré en amont (étude de marché, business plan), plus il élimine les risques de déconvenue. Et pour optimiser leurs chances de réussite, nombreux sont ceux qui s’appuient sur des structures spécialisées. Un réseau au service des créateurs et des repreneurs Car le chemin du créateur est tout sauf un long fleuve tranquille. Pour mieux répondre aux besoins des dirigeants en herbe, les acteurs de la création ont donc fédéré leurs actions au sein du Réseau Création Orléans Loiret (RCOL). Cinq intervenants principaux offrent aux porteurs de projet un programme d’accompagnement complet et un suivi postcréation : la CCI du Loiret, la Chambre de métiers et de l’artisanat, Orléans Val de Loire Technopole (OVLT), la Boutique de Gestion et l’ADASEA (Association départementale pour l’aménagement des structures d’exploi- tations agricoles). « Nous sommes là pour encourager, mais aussi, lorsqu’un projet s’engage dans une mauvaise voie, pour décourager » précise Jerry Gras, membre élu de la CCI. Parmi les tentations auxquelles le créateur cède volontiers : l’élaboration d’un projet trop précis et limité, qui empêche toute perspective de développement parallèle, ou encore le choix d’une prétendue niche, vacante pour la seule raison… qu’il n’y a pas de marché. Au sein de l’Espace Entreprendre, la CCI propose un parcours qualifiant qui fournit aux futurs créateurs et repreneurs divers modules adaptés au stade de maturation de leur projet. Ils englobent l’intervention d’experts-comptables, de notaires, d’avocats, de financeurs… La formule prévoit aussi un accompagnement au-delà de la création, ainsi que l’animation de clubs et communautés d’échanges qui favorisent le partage d’expérience. Tout un dispositif pour « armer » les futurs dirigeants et faciliter les étapes ultérieures. Mais la simplification, voire la centralisation des démarches, reste un souhait récurrent chez bon nombre d’entre eux. De là à suggérer l’idée d’un guichet unique, il n’y a qu’un pas qu’Olivier de Brabois, directeur général d’Orléans Technopole Développement, ne franchira pas. « Le guichet unique est une fausse bonne idée. Au sein du RCOL, tous les acteurs travaillent main dans la main. Mais certains possèdent des domaines de compétences spécifiques : OVLT accompagne par exemple davantage les créateurs aux concepts faisant appel aux hautes technologies ; la CCI du Loiret est l’interlocuteur idoine lorsqu’il s’agit d’accompagner et de former une entreprise de services, l’ouverture d’un commerce ou d’un restaurant. Les portes d’entrées doivent rester multiples, il nous incombe ensuite d’orienter le créateur de manière optimale. » La pépinère, une solution pour bien « pousser » Solution souple qui facilite les débuts des jeunes dirigeants et contribue à ne pas grever leur budget : la pépinière d’entreprises. L’agglomération d’Orléans en compte quatre : à Orléans-La Source, Saint-Jean-de-Braye, Saint-Jean-deN°8 novembre 07 loiret éCO 21 Esprit d’entreprendre : une aptitude à cultiver DOSSIER DOSSIER la-Ruelle et Olivet. Olivier de Brabois, directeur d’Orléans Pépinières, recense au moins six raisons de démarrer son activité dans ce type de structure. D’abord, une durée de location variable, qui évite de s’engager dans un bail contraignant. Une souplesse dans la superficie occupée aussi, qui permet aux créateurs de moduler les mètres carrés en fonction de la croissance de leur activité. Des prix attractifs ensuite, environ 20 % moins élevés que les prix du marché. « Au bout de trois ans les loyers augmentent, et au bout de cinq années, ils deviennent équivalents à Cochon Chic, l’histoire d’une renaissance « J’ai l’impression que ma vie professionnelle commence maintenant » déclare, rayonnant, Alain Croiset. Parcours atypique pour ce créateur de 35 ans qui s’est retrouvé, plus tôt que prévu, seul aux commandes de son propre établissement au centre-ville d’Orléans. Alain Croiset Une formation d’horticulteur et une expérience en laboratoire pharmaceutique n’auront pas raison de sa vocation de cuisinier, contrariée très tôt. « Après un bilan de compétences, j’ai suivi une formation de cuisinier de 9 mois à l’Afpa d’Olivet. Je prévoyais ensuite de faire mes armes chez un patron avant d’ouvrir mon propre établissement. » Mais le hasard précipite le calendrier. Une opportunité se présente et Alain Croiset y voit le moyen de développer un concept mûri de longue date : ouvrir un bistrot de type parisien avec une cuisine autour du cochon, mais aussi d’inspiration auvergnate. Une formation créateurs-repreneurs dispensée par la CCI du Loiret lui fournit « les bases essentielles et de 22 N° 8 novembre 07 LOIRET ÉcO ceux du marché » précise le directeur d’Orléans Pépinières. Une façon de combattre toute velléité de « nidification prolongée » et de laisser la place à de nouveaux talents. Mais tout y est mis en œuvre pour faciliter le quotidien des jeunes chefs d’entreprise et leur laisser le temps de se consacrer à une activité primordiale à ce stade : la prospection. Les équipements, tel le photocopieur, sont mis en commun ; l’accueil téléphonique est personnalisé comme si chaque entreprise possédait sa propre hôtesse d’accueil. Des services auxquels s’ajouteront prochainement des prestations de nombreux contacts ». « Je n’ai pas pu suivre la session de deux mois, cela aurait été idéal car la partie juridique est difficile à gérer seul. Heureusement je suis épaulé par un comptable, un avocat et un banquier. » Alain Croiset, toujours soutenu par son formateur Afpa, rappelle la difficulté de concilier le quotidien (une type comité d’entreprise, ou encore le repassage des vêtements. Mais la carte maîtresse de la pépinière, c’est qu’elle évite de se retrouver livré à soi-même. « Le pire ennemi du créateur, c’est l’isolement. La pépinière permet de côtoyer d’autres entrepreneurs partageant les mêmes problématiques et de trouver ainsi certaines réponses plus facilement » souligne Olivier de Brabois. Plusieurs structures encouragent les échanges d’expérience entre jeunes dirigeants et chefs d’entreprises confirmés, comme le Club Entreprendre et Réussir 45, ou le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD). moyenne de 20 couverts par jour depuis l’ouverture) et la gestion des formalités. Malgré quelques tribulations — ouverture retardée pour cause d’absence de gaz, réfrigérateurs et machine à café à remplacer au pied levé —, Alain Croiset n’hésite pas à parler de véritable « renaissance ». ■ Caspeo, un essaimage réussi Si les statistiques tendent à démontrer que les entreprises créées par essaimage affichent un taux de réussite supérieur à la moyenne nationale, alors Caspeo est de celles-là. Presque quatre ans après la création de sa SARL, Marie-Véronique Durance annonce un chiffre d’affaires doublé en 2007, et le recrutement de trois personnes cette année, pour un effectif total de cinq salariés. Spécialisée dans la conception et le développement de services et de logiciels pour l’industrie minière, Caspeo est aujourd’hui locataire du BRGM. Une « continuité dans la rupture » pour cet ingénieur qui y aura travaillé 13 années. « Lorsque le BRGM s'est Marie-Véronique Durance désengagé de ses actifsminiers, mon collègue et moi, conscients Durance, l’essaimage est une option du potentiel de développement, très intéressante ». Un prêt accordé avons décidé de tenter l’aventure » par Loiret Initiative lui permet d’aliexplique Marie-Véronique Durance. menter son fonds de roulement, un Une période d’incubation d’un an les autre d’Oséo Innovation d’embaucher libère à mi-temps pour la préparation du personnel de R&D. Profitant du de leur projet. Suivront deux années boom minier et de l’ouverture de nouen congé de création d’entreprise. veaux marchés au moment de sa créa« Nous avons créé dans d’excellentes tion, Caspeo a malgré tout connu des conditions, explique Marie-Véronique débuts incertains. « Nous travaillons Valoriser la transmission, encourager la reprise Autre volet de la loi Dutreil : faciliter la transmission d’entreprise afin de préserver les savoir-faire et pérenniser les emplois. Des objectifs sur lesquels la Commission « Création Transmission » de la CCI, coprésidée par Michel Chazalon et Jerry Gras, travaille depuis 2006. Premier chantier : sensibiliser les chefs d’entreprise potentiellement concernés à la transmission, et les préparer à une opération plus délicate qu’elle n’y paraît, qui exige d’être bien conseillé. « Il faut rappeler que la valorisation d’une entreprise n’est pas fonction de sa taille ou de sa durée d’existence, mais du marché. Souvent, on constate un décalage entre la demande du cédant, très ancré dans l’affectif, et l’offre du repreneur, qui cherche à tirer les prix vers le bas » explique Jerry Gras. Régis Audoin, parti du Loiret vers Mérignac pour reprendre une entreprise de papeterie, abonde dans ce sens : « Le plus difficile à mes yeux est d’avoir accès à des dossiers qualifiés, les cédants sont encore mal préparés à la transmission et ont des exigences peu réalistes… ». Selon Jerry Gras, il est financièrement plus difficile de reprendre que de créer : « J’aimerais que les banques prêtent aux avec des industries à cinétique très lente, dont les projets s’étalent sur 15 ou 20 ans. Il faut savoir être patient » confie la gérante. Et de conclure : « Nous restons prudents face à une activité cyclique. Caspeo s’ouvre donc à un nouveau secteur d’activité : la valorisation des matières premières agricoles ». ■ repreneurs à plus long terme, comme ils le font pour l’acquisition d’une maison. Et pas seulement sur cinq ou sept ans, ce qui plombe littéralement le plan de financement ». Mais le faible nombre de candidats à la reprise ne s’explique pas seulement par la difficulté à lever des fonds. L’autre frein, selon Jerry Gras, serait plutôt d’ordre culturel. Lui qui compare souvent la création à une naissance et la reprise à une adoption, souligne la complexité d’une démarche qui implique d’accepter l’entreprise avec tout son vécu et son histoire… Régis Audoin assure que la fréquentation du Groupe Repreneurs 45, animé par la N°8 novembre 07 loiret éCO 23 Esprit d’entreprendre : une aptitude à cultiver DOSSIER DOSSIER CCI du Loiret, a permis de confronter son parcours et de l’enrichir des expériences d’autres dirigeants. Quelques mois après la reprise de la papeterie qui emploie 20 personnes, Régis déclare : « Il y a 1 000 choses à gérer chaque jour. J’avais anticipé une bonne part de ces imprévus, mais pas tous : on n’est plus dans le conceptuel, mais dans le quotidien ». Dans le Loiret, on recense 5 182 entreprises dont le dirigeant est âgé d’au moins 55 ans, soit presque 30 % du total des entreprises du département. Pour sensibiliser les cédants à la transmission de leur entreprise, des rencontres sont régulièrement organisées dans les agences locales de la CCI. Côté reprise, la CCI a mis au point deux modules : le premier, destiné à la reprise de PME, permet de présenter un projet crédible aux cédants et aux banques. Le second est spécifiquement adapté à la reprise d’un café, d’un hôtel ou d’un restaurant. Un secteur qui concentre la majorité des reprises, avant les activités de services et le commerce de détail. Pour mieux préparer les chefs d’entreprise au métier de dirigeant, une École des managers ouvrira ses portes à Orléans à la rentrée 2008. Géré par l’ACFCI *, ce réseau d’écoles français à vocation européenne vise un public de cédants et de repreneurs d’entreprise, ou tout dirigeant ayant un projet de développement pour celle-ci. Au programme : culture d’en- treprise (management, stratégie d’entreprise, marketing…), autodiagnostic et plan d’action. Financements et subventions En matière de création et de reprise, le nerf de la guerre, c’est l’argent. Pour lancer son activité, plusieurs financements possibles : les prêts bancaires ou d’autres dispositifs adaptés aux PME, comme le Prêt à la création d’entreprise ou le Prêt d’honneur de Val de Loire Entreprendre. Loiret Initiative, plate-forme appartenant au réseau national France Initiative, accorde des Liberté et auto-détermination « J’étais arrivé à un moment de ma carrière où j’avais envie d’assouvir un besoin de liberté et d’autodétermination au quotidien » confie, serein, Daniel Chimier. Écartant d’emblée l’idée de créer sa propre entreprise, il faudra peu de temps à cet ancien responsable marché espaces verts/paysage pour mettre ses rêves à exécution. Après une première piste sur un projet de grande envergure qui s’avère infructueuse, Daniel Chimier se tourne vers une affaire « plus petite, en terme de chiffre d’affaires et d’effectifs ». Il y voit une bonne opportunité de développer son entreprise de création et d’entretien de parcs et jardins. La formation « spécial repreneurs » dispensée par la CCI, auquel le dirigeant participe, lui ouvre différentes portes vers les interlocuteurs incontournables. « Ce cycle initie un dialogue avec les professionnels, c’est un pont vers l’inconnu » précise-t-il. La cession réglée en cinq mois, Daniel Chimier est à la tête de son entreprise en janvier 2007. Désormais « multi-casquettes », il assure la partie commerciale, les achats, la gestion, la prise de rendez-vous, et l’animation d’une équipe de six personnes. 60 heures 24 N° 8 novembre 07 LOIRET ÉcO Daniel Chimier de travail hebdomadaires et un emploi du temps qui exige de passer sans cesse d’une activité à l’autre, mais « toujours animé de la même flamme ». Avait-il tout anticipé ? « J’ai dû m’approprier un métier que je n’avais pas pratiqué et repenser l’organisation en très peu de temps ». L’ambition, aujourd’hui, est de doubler les effectifs d’ici trois ou quatre ans. ■ *A ssemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie prêts d’honneur sans garantie aux créateurs et repreneurs. Le montant des prêts accordés oscille entre 1 500 € et 15 000 € sur une période de 2 à 5 ans, jusqu’à 30 000 € pour des reprises de plus de 9 salariés. Un appui financier précieux qui joue un rôle de levier auprès des banques en renforçant les fonds propres du projet. Entre janvier et septembre 2007, l’association a ainsi accordé 76 prêts pour un montant de 706 000 €. D’autres organismes se sont positionnés sur des créneaux plus spécifiques, comme le soutien aux entreprises innovantes. C’est le cas d’Oséo Innovation, qui accorde par exemple des subventions pour le recrutement de personnel R&D et des avances à taux zéro remboursables en cas de succès. « Nous proposons des produits d’aides au développement d’entreprises innovantes, explique Hervé Duval, délégué régional innovation chez Oséo Innovation, mais toute la difficulté réside dans le bouclage du plan de financement. Les bonnes idées ne suffisent pas à assurer la viabilité économique d’un projet. D’où l’intérêt des prêts d’amorçage, réservés aux jeunes entreprises en recherche de fonds propres. » D’autres encore supportent le développement d’entreprises à fort potentiel de croissance, comme Création Croissance Centre ou Val de France Angels. Pour Jean-Emmanuel Renelier, président de Val de France Création d’entreprise et certification, un double défi C’est sur une nouvelle profession, vouée à connaître un véritable essor, que Dominique Ravard a tout misé il y a trois mois : celle de diagnos- Dominique Ravard Angels, la contribution d’investisseurs privés au financement d’entreprises à fort potentiel est un phénomène appelé à prendre de l’ampleur : « L’association regroupe aujourd’hui 18 business angels, et nous sommes sur le point de voir aboutir deux investissements. Le système fonctionne dans toute la région, si bien qu’un business angel situé à Tours peut investir à Orléans ». Le financement prend la forme d’un investissement minoritaire dans le capital, qui oscille entre 5 et 10 % du tiqueur technique immobilier. Passer au crible maisons et immeubles pour y détecter l’éventuelle présence d’amiante, de plomb, évaluer leur performance énergétique, contrôler les installations de gaz, sont autant de formalités exigées notamment lors de la vente et de la location d’un bien immobilier. Strictement réglementé à compter du 1er novembre prochain, le métier de diagnostiqueur ne pourra plus alors être exercé que par des professionnels certifiés par un organisme accréditeur. « Je suis en cours de certification, explique Dominique Ravard, et c’est un challenge qui s’ajoute à celui de la création d’entreprise ». Avec son épouse Stéphanie, qui effectue pour l’instant « dans l’ombre » la partie administrative, le dirigeant basé à Montargis a ficelé son projet avec le plus grand soin. Fort de son expérience dans l’immobilier, soutenu dans ses démarches par un expert-comptable, doté d’un prêt bancaire et d’un prêt Loiret Initiative de 5 000 €, il a tout provisionné. « Nous avons chiffré précisément les investissements nécessaires : matériel de diagnostic, PC et logiciels spécifiques, publicité dans les revues spécialisées, déplacements… » poursuit-il. Malgré tout, les débuts ne se sont pas faits sans encombre. Après avoir levé une première ambiguïté quant à son statut (profession libérale et non commerçant), puis éclairci les formalités relatives à sa protection sociale, Dominique Ravard annonce un début d’activité fulgurant. ■ N°8 novembre 07 loiret éCO 25 Esprit d’entreprendre : une aptitude à cultiver DOSSIER DOSSIER patrimoine personnel du business angel, et dont la sortie est prévue au terme de 5 années environ. La Région Centre dispose d’une large palette d’aides financières à la création, qu’elles revêtent la forme d’aides au renforcement des fonds propres (CAP Création Centre et CREATEM), de garanties ou de subventions accordées aux plate-formes d’initiatives locales, ou à des organismes comme Val de France Angels et Val de Loire Entreprendre, Centre Capital Développement, Création Croissance Centre, ou qu’il s’agisse d’aides directes aux entreprises. Il existe d’autres dispositifs (statut jeune entreprise innovante ou la future « jeune entreprise universitaire » en vigueur au 1er janvier prochain…) et aides de l’État, destinés par exemple aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprise (ACCRE, EDEN). teurs en juin, Salon de la création et Semaine de l’entreprenariat en novembre s’imposent désormais comme des rendez-vous annuels incontournables. Que peut-on faire encore pour prolonger ce courant porteur ? « Tout n’a pas été exploré », répond Olivier de Brabois, « et je suis persuadé qu’il faut davantage s’appuyer sur les possibilités offertes par le web. Les créateurs ont besoin de conseils sur les plans juridique et fiscal, pour leur protection sociale, les ressources humaines, la communication. Un ensemble d’informations qu’ils peuvent récolter une fois par an sur un salon dédié. Il serait intéressant Enjeux futurs de la création La création d’entreprise va-t-elle poursuivre sa croissance ? Dans le Loiret et l’agglomération d’Orléans, la question mobilise les énergies. Village des créa- Oscar Médégan a créé son entreprise d’installation de systèmes solaires photovoltaïques en juin 2007. Électromécanicien, titulaire d’un bac pro et d’un BTS, et après 10 ans d’expérience dans Oscar Médégan Galaxie solaire parie sur les énergies renouvelables de reproduire ce salon, de manière virtuelle, et le rendre accessible chaque jour de l’année ». Tous les rouages semblent bien huilés pour mener les créateurs vers la réussite. Néanmoins, la possibilité d’un échec reste une menace sous-jacente. Comme le martèle Yves Broussoux, président de la CCI du Loiret : « Il faut parvenir à démystifier la notion d’échec, en décortiquer les raisons… et surtout, savoir accorder une seconde chance. Un créateur ou un repreneur accepte une prise de risque pour développer le tissu économique local, en cela il mérite le respect ». ■ le secteur, le jeune créateur parie sur l’explosion des énergies renouvelables. « J’ai suivi une formation à la création d’entreprise dispensée par la Chambre de métiers et de l’artisanat pendant trois mois, et une formation « Photon réseau » auprès de l’Ademe, destinée aux installateurs » précise Oscar Médégan. « Au début, je courais tous azimuts ; heureusement la formation m’a apporté une méthodologie » poursuit-il. Reconnu travailleur handicapé, il obtient auprès de l’Agefiph* un premier prêt qui joue le rôle de levier auprès d’une banque. Hébergé au sein de la pépinière de Saint-Jean-de-la-Ruelle, le chef d’entreprise vient de consentir des dépenses imprévues : « J’ai confié la prospection à une agence de marketing. J’avais sous-estimé cet aspect, ainsi que la communication ». Après avoir réalisé de nombreux chantiers en juin et juillet, les deux derniers mois ont été plus calmes. « Le photovoltaïque reste encore onéreux pour les particuliers, et j’espère que le « Grenelle de l’environnement » permettra de faciliter son accès à un plus grand nombre. » Pour s’ouvrir à d’autres débouchés, Oscar Médégan cherche à nouer des partenariats avec des acteurs reconnus dans le domaine des énergies renouvelables. Et travaille déjà avec des ONG, en Afrique notamment, pour des projets d’électrification solaire rurale et villageoise. ■ * Association chargée de gérer le fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées. 26 N° 8 novembre 07 LOIRET ÉcO La CCI du Loiret, agitateur de réseaux Yves Broussoux, président de la CCIL E n novembre 2005, les membres élus de la CCI du Loiret approuvaient le virage stratégique amorcé par la chambre consulaire. Elle se positionnait alors comme l’organisatrice du partage des savoirs entre les entreprises, pour développer leur compétitivité. S’inscrivant pleinement dans une démarche de « maillage des réseaux » et d’animatrice de la communauté économique, la CCI redéfinissait en profondeur son cœur de métier. Dans une logique d'efficacité et de services aux entreprises. Deux années plus tard, je me réjouis de constater que le changement est palpable. Les mentalités et les pratiques ont évolué, votre CCI tout autant. Et cette perception se diffuse de plus en plus largement auprès des chefs d’entreprise. La CCI, « outil » des entrepreneurs, contribue à rapprocher les dirigeants pour qu’ils trouvent des réponses concrètes et opérationnelles aux problématiques qu’ils abordent. Rapprocher les hommes, rompre l’isolement, saisir les opportunités. C’est aussi le leitmotiv exprimé par les créateurs et les repreneurs que j’ai rencontrés tout au long de l’année, à travers l’ensemble du Loiret. Ces dirigeants — comme le démontre le dossier de ce magazine — n’hésitent pas à prendre des risques pour stimuler l’activité économique. En pariant sur de nouveaux métiers, dans des secteurs porteurs, ils renouvellent sans cesse les perspectives d’avenir. La CCI du Loiret, là encore, sera présente pour fédérer toutes les énergies, valoriser les initiatives et stimuler les échanges. ■ 6 décembre 2007 : Énergies45.biz Faites entendre, avec la CCI, la voix des entreprises ! Un an après le lancement des "9 propositions pour le développement économique du Loiret", la CCI du Loiret réunit les chefs d'entreprises impliqués dans le projet, ainsi que les partenaires du développement économique, autour d'une manifestation-bilan. Rendez-vous le 6 décembre prochain à la Passerelle à Fleury-les-Aubrais. Inscription indispensable auprès de Chantal Legris - Pôle Communication et Relations Extérieures Tél. 02 38 77 77 85 - [email protected] N°8 novembre 07 loiret éCO 27 cci infos cci infos cci infos cci infos cci infos cci infos cci infos cci infos cci infos Édito cci infos cci infos cci infos cci infos cci infos cci infos cci infos cci infos cci infos 19 NOVEMBRE : DESTINATION NOUVELLES TECHNOLOGIES ! Pour encourager les dirigeants des TPE du Loiret à exploiter davantage les technologies de l’information, la CCI se mobilise dans ses quatre agences locales au cours d’une journée thématique. T rop de dirigeants de TPE ne bénéficient pas de l’extraordinaire valeur ajoutée apportée par les technologies de l’information et de la communication (TIC). C’est pour inverser la tendance qu’un programme national a été lancé en 2006 par le ministère des PME, du Commerce, de l’Artisanat et des Professions libérales avec la DCASPL *. Poursuivi par le ministère de l’Économie, des Finances et de l’Emploi, il est entré dans une phase active sur tout le territoire. Le concept est simple : initier gratuitement les chefs d’entreprise aux TIC grâce à des modules pratiques de découverte. La formule, qui débouche sur l’obtention d’un « passeport pour l’économie numérique », se déroule sur une demi-journée. Loin d’être symbolique, l’obtention du précieux passeport donne droit à plusieurs prérogatives : avantages commerciaux et facilités de paiement pour l’acquisition d’équipements informatiques, télécoms et logiciels. Parce que les entreprises potentiellement concernées sont dispersées dans tout le Loiret, la CCI organise dans ses quatre agences locales – Beaugency, Gien, Montargis, Pithiviers – une journée spécifique le 19 novembre prochain. Elle y proposera plusieurs sessions, accessibles aux dirigeants d’entreprises de moins de cinq salariés, issus des secteurs du commerce, des services et de l’artisanat. Seul impératif : choisir un module parmi les quatre programmés : « Mon entreprise sur le web », « B.A.-BA de l’informatique et d’Internet », « Internet : une palette d’outils à votre disposition », « Mettre son entreprise en réseau et sécuriser son informatique ». Pour couronner le succès de ce temps fort, une cérémonie avec remise des passeports sera organisée dans les locaux de la CCI. Cette opération phare s’inscrit dans le prolongement des actions menées tout au long de l’année par la CCI du Loiret pour sensibiliser les dirigeants aux TIC. * Direction du Commerce, de l’Artisanat, des Services et des Professions Libérales (DCASPL) Contact et inscription indispensable : Sonia Bertin - Christel Jallet Pôle Expertises Économiques Tél. 02 38 77 77 94 [email protected] ■ INTERVIEW « Un programme simple, gratuit et rapide » Représentant en Région du secrétariat d’État chargé des entreprises et du commerce extérieur, Stéphane Thomas, délégué régional au commerce et à l’artisanat (DRCA), est par ailleurs chargé de mission auprès du trésorier-payeur général de la Région. Il dresse un point d’étape sur le dispositif du passeport pour l’économie numérique. 28 Quels sont les points forts du passeport pour l’économie numérique ? Peut-on dresser un premier bilan de l’opération ? Le dispositif a été conçu pour que la démarche soit d’une facilité extrême. Sur simple appel, tout dirigeant de TPE peut s’inscrire pour obtenir son passeport pour l’économie numérique. L’initiation aux TIC, entièrement gratuite, est dispensée par un animateur. L’opération, relayée à travers plus de 500 points dans toute la France, s’appuie notamment sur le réseau consulaire. Dans le Loiret, la CCI – qui s’est chargée du pilotage régional – joue un rôle particulièrement actif pour dynamiser la campagne au quotidien. On assiste à une montée en puissance du dispositif en très peu de temps : à mi-juin, 8 000 TPE étaient inscrites au niveau national et 1 100 passeports obtenus. À fin septembre, ces chiffres sont passés à plus de 11 000 TPE inscrites et presque 3 500 passeports attribués. Et tous les acteurs restent mobilisés ! N° 8 novembre 07 loiret éCO Quels sont les prochains temps forts ? Le ministère de l’économie, des Finances et de l’Emploi a lancé un appel à projets national pour donner plus d’ampleur au dispositif sur le plan de la communication. Dans le Loiret, cela s’est traduit par l’envoi d’un mailing par la CCI à toutes les TPE concernées, pour participer activement à la journée du 19 novembre. La chambre consulaire assure par ailleurs la promotion du passeport pour l’économie numérique auprès des créateurs lors de ses formations. Elle y dédiera aussi un stand lors du prochain salon du e-business. LA CCI STIMULE LES ÉCHANGES ENTRE LES ENTREPRISES ! Un an après le lancement des « 9 propositions pour le développement économique du Loiret », la CCI réunit les chefs d’entreprise autour d’une manifestation-bilan. En réaffirmant sa vocation : l’animation de communautés et le développement de démarches collaboratives. Revue de détails. M ener une action de lobbying auprès des pouvoirs publics pour éviter le désenclavement du Loiret avec le projet de Ligne Grande Vitesse Poitiers-Limoges. Faire vivre une communautés de services. Anticiper la pénurie de main-d’œuvre dans les filières de la cosmétique et de la pharmacie en créant des formations professionnalisantes. Initier les dirigeants de PME aux technologies de l’information et de la communication. Ces exemples d’actions ont tous un point commun : ils illustrent le type de missions engagées par la CCI du Loiret, en étroite collaboration, chaque fois que nécessaire, avec les acteurs compétents en la matière. Des actions qui, jour après jour, contribuent Décembre 2006/ décembre 2007 : Une année pour faire avancer les 9 propositions pour le développement économique du Loiret •R endre le(s) territoire(s) plus accessible(s) • Développer l’attractivité des territoires du Loiret • Renforcer la synergie de tous les acteurs économiques • Favoriser la compétitivité internationale des entreprises • Doper le moteur économique du Loiret • Aiguiser les compétences, adapter l’offre de formation • Encourager la création et favoriser la transmission d’entreprises • Assurer un développement harmonieux du commerce • Développer l’offre touristique pour exploiter les atouts du Loiret à faire des faiblesses identifiées, des atouts. De nombreux chefs d’entreprise du Loiret, mobilisés autour d’une même dynamique, se sont réunis en groupes de travail tout au long de cette année. À Orléans, mais aussi dans les agences locales de la CCI, à Beaugency, Gien, Montargis et Pithiviers. Témoignant de leur expérience, dans des secteurs très variés, ils se sont prêtés à l’exercice, pour trouver des solutions aux problématiques soulevées dans le cadre des « 9 propositions ». De cette émulation est né un plan d’actions, concret et opérationnel. Une démarche de longue haleine, qui s’inscrit pleinement dans la stratégie de la CCI impulsée depuis 2005. Face aux demandes récurrentes des dirigeants — nécessité de se rencontrer, besoin d’une mise en réseau efficace et professionnelle – un recentrage vers un nouveau cœur de métier s’est imposé naturellement. La CCI se positionne désormais comme « l’outil » des entrepreneurs. La mise en réseau, vocation de la CCI L’usage des réseaux est aujourd’hui bien intégré par les chefs d’entreprise ; les dirigeants de TPE et de PME notamment, y trouvent de nombreuses ressources : une réflexion sur leurs métiers, les pratiques, la législation... Bref, des données qui influent directement sur l’évolution de leur société, et qu’ils n’auraient ni le temps ni l’opportunité de glâner autrement. Convaincue que le travail en réseau est une condition impérative au développement économique des entreprises, la chambre consulaire va intensifier l’animation de dynamiques collectives en 2008. En fédérant les compétences et les réseaux professionnels, elle entend leur apporter les moyens de doper leur productivité et leur réactivité, en utilisant pour cela un canal adapté : Internet. En recourant aux technologies de l’information, facteur supplémentaire de compétitivité pour les entreprises, les dirigeants ajoutent une corde supplémentaire à leur arc. Avec le lancement du portail de la communauté économique du Loiret au premier trimestre 2007, la CCI avait déjà ancré sa démarche dans une logique de partage de savoir et d’échange d’expériences. Adoptant le principe des blogs, elle laisse à chacun la possibilité de s’exprimer sur le contenu publié, et mieux encore, d’y publier ses propres informations. En 2008, la CCI mettra à la disposition des entrepreneurs une plateforme "collaborative" sur Internet. Un dispositif structuré pour permettre aux entreprises, aux chercheurs, aux collectivités, aux experts, de se retrouver autour de thématiques communes. Pour 2008, comme pour la manifestation organisée le 6 décembre prochain, partage, échange et valeur ajoutée seront les maîtres mots à retenir. ■ Impliquez votre entreprise dans le projet de développement économique du département ! Inscrivez-vous pour participer à la manifestation-bilan du 6 décembre prochain, à 18h30, à la Passerelle, à Fleury-lesAubrais. Contact : Chantal Legris Pôle Communication et Relations Extérieures Tél. : 02 38 77 77 85 [email protected] N°8 novembre 07 loiret éCO 29 cci infos cci infos cci infos cci infos cci infos cci infos cci infos cci infos cci infos 6 DÉCEMBRE 2007 : Énergies45.biz cci infos cci infos cci infos cci infos cci infos cci infos cci infos cci infos cci infos LOIRET : PLEINS FEUX SUR LA CRÉATION ET LA TRANSMISSION ! Après le Village des créateurs en juin dernier et le Salon de la création et de la reprise le 9 novembre, place à la Semaine de l’entreprenariat du 26 au 30 novembre prochains ! Au programme : promotion de l’esprit d’initiative et accompagnement des porteurs de projet. D es rencontres pour créer, reprendre, et transmettre : telle est la vocation des nombreux rendezvous programmés lors de la semaine de l’entreprenariat. Du 26 au 30 novembre prochains, à travers tout le département, permanences d’experts et ateliers thématiques seront à l’honneur. Cinq jours pour rencontrer des interlocuteurs incontournables en matière de création, de reprise et de transmission. Le matin, dans les agences locales de la CCI, banquiers, conseillers création-reprise des chambres consulaires, experts-comptables, avocats, notaires... seront présents pour répondre à toutes les questions que les créateurs et repreneurs peuvent se poser. Ces permanences d’experts, organisées en collaboration avec la chambre de métiers et de l’artisanat, seront appuyées par la présence d’un chef d’entreprise du Club Entreprendre & Réussir Loiret et de membres des associations EGEE et ECTI. L’après-midi, des ateliers thématiques permettront d’aborder des sujets spécifiques, tels que la reprise dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration ou le financement des projets, en passant par les services à la personne, l'essaimage ou la transmission de PMEPMI. Chaque soir, la question de la transmission en matière de commerce ou d'artisanat sera examinée dans ses moindres détails ! Une semaine pour mettre toutes les chances de réussite de son côté. Semaine de l’entreprenariat 26-30 novembre 2007 Pour connaître le programme complet, les horaires et/ou s’inscrire : www.loiret.cci.fr > Rubrique Créateurs-Repreneurs Contact : Espace Entreprendre Tél. 02 38 77 85 90 ■ Création/Transmission : 3 questions à Marie-Madeleine Mialot, Vice-Présidente déléguée du Conseil régional du Centre 30 Comment la Région Centre soutient-elle les créateurs et les repreneurs ? Ce soutien financier, déjà conséquent, suffira-t-il à répondre à des besoins qu’on prévoit croissants ? La Région Centre dispose d’une large palette d’aides financières à la création, qu’elles revêtent la forme d’aides aux fonds propres, de garanties ou de subventions accordées aux plates-formes d’initiatives locales, ou à des organismes comme Val de France Angels et Val de Loire Entreprendre, Centre Capital Développement, Création Croissance Centre, ou qu’il s’agisse d’aides directes aux entreprises : CAP (Contrat d’Appui aux Projets), recherche, développement, emploi, formation, etc. Nous savons que l’on créé en Région Centre moins d’entreprises que la moyenne nationale, mais nous disposons d’un sérieux atout : la viabilité des entreprises. Ce qui signifie que les dispositifs d’accompagnement mis en œuvre par les chambres consulaires et les associations engagées sur ce créneau, ont porté leurs fruits avec le soutien financier de la Région. Nous allons examiner attentivement les conclusions de l’enquête « transmission » menée à l’échelon régional par l’ensemble des CCI de la Région Centre. Elle fournira des éléments qualitatifs qui permettront d’adapter nos dispositifs au plus près des réalités du terrain. Je pense qu’il serait par exemple intéressant de nouer des partenariats avec des banques pour proposer des prêts bonifiés. N° 8 novembre 07 loiret éCO Y a-t-il un public privilégié à sensibiliser à la création et à la reprise ? Les jeunes sont un vivier important : l’opération « Graines de boîtes » a permis de laisser s’exprimer les talents créateurs de lycéens et d’apprentis. Soutenus par des enseignants et des tuteurs anciens chefs d’entreprise, ils ont conçu des projets innovants. Il faut aussi faire fructifier plus encore le capital universitaire de la Région. Enfin, il faut encourager la reprise auprès des salariés de l’entreprise à céder elle-même. Le système de coopérative peut fonctionner pour des PME. Il reste donc de nombreuses pistes à poursuivre et à explorer. Créée en juin 2001, Loiret Initiative est une plate-forme appartenant au réseau national France Initiative. L’association, présidée par Michel Chazalon, soutient les créateurs et les repreneurs grâce à l’octroi de prêts d’honneur sans garantie ni intérêt. Ce dispositif, renforcé par un parrainage, prévoit un suivi technique pour accompagner les futurs chefs d’entreprise. Le montant des prêts accordés oscille entre 1 500 € et 15 000 € sur une période de 2 à 5 ans, jusqu’à 30 000 € pour des reprises de plus de 9 salariés. Un appui financier précieux qui joue un rôle de levier auprès des banques en renforçant les fonds propres du projet. Depuis sa création, Loiret Initiative a soutenu financièrement 317 entreprises (57 % de créations, 43 % de reprises) pour un montant total de 2,8 millions d’euros. Près de 1 000 emplois ont été ainsi créés ou maintenus. Le développement des entreprises financées a permis la création de près de 100 emplois. De nombreux acteurs sont à l’origine du financement du dispositif : le Conseil régional, qui cette année renouvelle une convention de soutien d’un montant de 235 000 €, mais aussi le Conseil général pour 100 000 €, la communauté d’agglomération Orléans Val de Loire, la Caisse des Dépôts et la CCI du Loiret. Banques et entreprises du Loiret apportent également leur soutien. Loiret Initiative fonctionne grâce à des partenaires bénévoles ; la gestion est assurée par la CCI du Loiret, le conseil et l’accompagnement du porteur de projet reviennent à de multiples partenaires : CCIL, Chambre de métiers et de l’artisanat, Orléans Val de Loire Technopole et la Boutique de Gestion. Contact : Loiret Initiative Armelle Popot, Corinne Cacitti 17 bd de Châteaudun 45000 Orléans Tél. 02 38 77 89 11 [email protected] AGENDA L’ECG CÉLÈBRE SES 25 ANS ! Le 9 novembre prochain, l’École de commerce et de gestion d’Orléans organise une soirée festive pour marquer sa 25e année d’existence. Un événement qui réunira les jeunes diplômés ainsi que leurs maîtres de stage, plus de 700 anciens élèves, les étudiants actuels, les membres de jury, de soutenance… et au cours duquel les deux dernières promotions recevront leur diplôme, en présence d’Yves Broussoux, président de la CCIL, Philippe Mathieu, président du Club des Entreprises Partenaires de l’ECG, Patrick Ugarte, président de la Commission Enseignement-Formation et Christophe Abadie, responsable du Pôle Enseignement/Formation. L’ECG est une école post-bac gérée depuis 1982 par la CCI du Loiret. Seule école de commerce de la Région à délivrer un diplôme bac+3 visé par le ministère de l’Éducation Nationale, l’ECG forme ses étudiants aux métiers de la fonction commerciale en entreprise. En plaçant l’entreprise au cœur de ses programmes à travers les stages en France ou à l’étranger et les innovations pédagogiques telles le Training Vente, l’ECG offre à ses diplômés une excellente employabilité. Dernière audace en date pour l’établissement supérieur qui ne cesse d’innover : la création d’une chaire marketingvente des arts de la table en janvier 2006. Plus d’informations sur www.ecgorleans.org 22 novembre à Montargis : Atelier export PME-PMI Rencontres individuelles entre les entreprises du Loiret travaillant à l’international et les principaux partenaires de l’export (COFACE, Direction régionale du commerce extérieur, Douanes, Conseil régional, CCIL…) • Agence locale de la CCI à Montargis Tél : 02 38 93 20 62 • Pôle Expertises Économiques Affaires Internationales Martine Pinguat [email protected] Tél. 02 38 77 77 99 Rencontres du Président de la CCI dans les agences locales 15 novembre à Pithiviers 22 novembre à Beaugency Contact : Raphaële Cousin Pôle Relations Institutionnelles/Élus Tél. 02 38 77 77 75 [email protected] 11 décembre - Export : Validez votre démarche vers les pays pilotes ! La Chambre de commerce et d'industrie du Loiret vous invite à rencontrer des experts de l’Inde, de la Russie, des États-Unis, du Japon et de la Chine le 11 décembre 2007 à Orléans. Un événement clé dans l’approche de ces marchés qui concentrent les perspectives de croissance économique les plus élevées. Au programme : • rendez-vous individualisés préparés de 45 minutes avec les cinq pays pilotes, • ateliers « traitement des flux financiers et mises aux normes des produits », • débat avec présentations de l’Assurance Prospection par la COFACE, du crédit d’impôt et des bureaux de presse par la DRCE (Direction régionale du commerce extérieur). Inscriptions indispensables avant le 20 novembre : Pôle Expertises Économiques Tél. 02 38 77 77 99 [email protected] N°8 novembre 07 loiret éCO 31 cci infos cci infos cci infos cci infos cci infos cci infos cci infos cci infos cci infos Loiret Initiative finance les projets des créateurs et des repreneurs ! Novembre à janvier Relations humaines : Management Efficacité personnelle - Communication RÉF. Action Commerciale – Achats Techniques de vente RÉF. Date Coût 211 3 j : 08-09-16 novembre 28-29 février et 07 mars 1 050 Date Coût Cycle dirigeants : un tremplin pour les dirigeants de TPE/PME et leurs adjoints 297 18 j : du 15 janvier au 25 novembre 5 500 Gérer les conflits et l’agressivité 224 3 j : 28-29 janvier et 04 février 1 050 390 € La prospection téléphonique 202 2 j : 24-25 janvier 690 Vendre plus 206 1 j : 28 février 390 0 227 1 j : 19 novembre ou 25 janvier Votre outil de vente : le téléphone 207 3 j : 07-08-21 novembre Savoir préparer son entretien annuel 1 050 Gérer et prioriser son temps 281 3 j : 15-16-22 novembre Clients difficiles et objections 213 2 j : 06-07 décembre 690 e 284 2 j : 19-20 novembre 690 Traiter efficacement la réclamation client Présenter, argumenter et convaincre 428 2 j : 22-23 novembre 690 Stratégie de fidélisation des clients 222 2 j : 10-11 décembre 690 e Développer son potentiel de communication grâce à l’analyse transactionnelle 287 2 j : 10-11 décembre ou 16-17 janvier 690 L’informatique au service de la gestion « Relation client » 223 2 j : 26-27 novembre 890 Le Management par projet 289 3 j : 29-30 novembre et 13 décembre 1 050 Vos clients et vos prospects sont ils solvables ? 505 3 j : 24-25-31 janvier 790 Conduite d’entretien d’appréciation annuel 291 3 j : 26-27 novembre et 03 décembre 1 050 Savoir déléguer pour responsabiliser 296 2 j : 17-18 décembre 690 Le téléphone : image de marque de l’entreprise 400 2 j : 07-08 février 690 Développer ses compétences comportementales 424 4 j : 06-07-17-18 décembre 1 400 Techniques rédactionnelles 838 3 j : 12-13-19 novembre 1 050 Se réconcilier avec l’orthographe et la grammaire 839 4 j : En ½ journées : 03-04-10-11-17-18 déc. et 07-08 janv. 1 190 Organisation industrielle Gestion des risques Audit interne (qualité) Limité à 4 personnes HACCP RÉF. Date Coût 318 4 j : 27 novembre 4-11-18 décembre 1 800 320 1,5 j : 26 novembre et 10 décembre (matin) 350 Habilitation recyclage électricien 743b 1 j : 15 novembre 400 Habilitation Electrique non électricien 743d 2 j : 12-13 novembre 800 Habilitation recyclage non électricien 743f 1 j : 14 novembre 400 Prendre en main la fonction environnement dans son entreprise 95020 6j:2 1 novembre 07 à mai 08 1 800 954 3j:1 9-20 novembre et 10 décembre 1 200 Etude du référentiel santé et sécurité au travail OHSAS 18001 955 3j:0 5-06 novembre et 17 décembre 1 200 Prendre en main le développement durable dans son entreprise 956 2 j : 13-14 novembre 800 Normes ISO 14001V2004 Mettre en place une veille règlementaire environnement hygiène sécurité 957 1 j : 5 novembre 600 Connaître les outils méthodologiques pour une démarche d’amélioration continue APGR1 2 j : janvier 08 950 Découvrir l’intelligence économique APGR2 1 j : janvier 08 600 Organiser avec méthode sa prise de décision APGR5 2 j : janvier 08 950 Date Coût 5 jours pour entreprendre 594 Orléans du 12 au 16 novembre du 21 au 25 janvier 400 Reprise Café Hôtel Restaurant 595 Du 03 au 14 décembre 400 Reprise entreprie industrielle ou de services à l’industrie 596 Du 10 au 14 décembre 400 597 8 semaines soit 280 heures à temps plein Montargis du 07 janvier au 29 février 2 800 Formation action de Création Reprise d’Entreprise Gestion du personnel RÉF. Formation économique des membres du CE L’actualité en droit du travail et gestion des contrats L’actualité en social et gestion de la paie Date Coût 504 4 j : 05-06-13-20 décembre 860 € 560 1 j : 14 janvier 250 € 560 a 1 j : 15 janvier 250 € Géstion du personnel 563 3 j : 28-29 janvier et 08 février 660 € Gérer la paie 564 2 j : 15-16 novembre 580 € Pratique des déclarations sociales 565 1 j : 27 novembre 250 € Le CE au quotidien : champ de compétences et gestion courante 569 3 j : 24-25-31 janvier 730 € Bilans de compétences (au titre du plan, du DIF, du Congé Bilan) 570 24 heures soit 6 RV de 4 heures planning sur demande 1 450€ au titre du plan ou du DIF RELATIONS HUMAINES : MANAGEMENT – EFFICACITE PERSONNELLE - COMMUNICATION ACTION COMMERCIALE – ACHATS Contact : Valérie RICHARD – [email protected] - tél. : 02.38.77.85.96 Création et Reprise d’Entreprise RÉF. 1 050 € GESTION DU PERSONNEL COMPTABILITE/GESTION - FINANCE INFORMATIQUE – BUREAUTIQUE CREATION ET REPRISE D’ENTREPRISE FORMATIONS POUR COMMERCANTS ET LEURS SALARIES Contact : Françoise LOISEAU - [email protected] - tél. : 02.38.77.86.02 LANGUES ETRANGERES – DEVELOPPEMENT A L’INTERNATIONAL Contact : Joëlle ROBERT – [email protected] - tél. : 02.38.77.85.97 ORGANISATION INDUSTRIELLE – GESTION DES RISQUES Contact : Micheline AUGER – [email protected] - tél. : 02.38.53.65.58 Langues Etrangères informatique - bureautique LE CENTRE D’ETUDE DES LANGUES > Langues enseignées : Anglais, américain, russe, allemand, polonais, espagnol, chinois, italien, japonais, portugais, français langue étrangère. RÉF. MODULES DE 2 JOURS DISPENSES EN LANGUE ANGLAISE Coût L’essentiel de la micro 610 Pratique de Windows 2000 xp-2003-Vista 622 1 j : 13 décembre 280 Pratique de Outlook 2000-2002-2003-2007 624 1 j : 13 décembre 280 L’essentiel de l’Internet : Internet Explorer, firefox, Google, Outlook Express 625 2 j : 19-20 décembre 580 1 j : 07 décembre 280 > Une offre diversifiée, répondant aux besoins de votre entreprise • Cours en présentiel : face à face ou en petits groupes • Parcours individualisés et tutorés (e-learning) • Stages en immersion • Formations par téléphone • Coaching • Multimédia à la carte Date 4j:0 8-09-16-23 novembre, 10-1118-25 janvier 850 Customer care on the phone 06-07 décembre 525 € Les recherches avancées avec Google 626 Powerful Presentations 14-15 janvier 525 Winning orders overseas 13-14 décembre 525 Le bureau mobile avec Google : communiquer, partager : agendas, textes, tableaux, photos 626 A 2 j : 07-15 novembre 590 Création et gestion de blogs avec Google 629 2j:1 3-14 novembre 14-15 janvier 580 Tout sur Powerpoint 2000, XP, 2007 640 2 j : 11-12 décembre 580 L’essentiel d’Excel 2000, XP, 2007 650 3 j : 12-13-19 novembre 14-15-22 janvier 780 Pratique d’Excel 2000, XP, 2007 niveau 2 : calculs, fonctions, bases de données et graphiques complexes 651 2 j : 14-21 décembre 590 L’essentiel d’ ACCESS 2000, XP, 2007 660 4 j : 07-08-16-23 janvier 1 100 Pratique de Access 2000, XP, 2007, niveau 2 661 3 j : 20-21-28 novembre 890 L’essentiel de Word 2000, XP, 2007 commandes et fonctions usuelles 670 3 j : 03-04-10 décembre 780 Pratique de Word 2000, XP, 2007 niveau 2 : 671 2j:0 7-14 novembre 17-24 janvier 580 Tout sur le publipostage et l’e-mailing 675 2 j : 30-31 janvier 590 Tout sur Photoshop 677 3 j : 09-16-23 novembre 790 L’essentiel d’Open Office v2, traitement de texte, tableur et présentation 696 2 j : 09-21 janvier 590 REACTIVATION DES BASES DE L’ANGLAIS : 620 Module de 40 heures, incluant : • E-learning tutoré, • Expression orale en petits groupes • Face à face pédagogique - Nous consulter Des formations « sur mesure » pour des objectifs individuels au sein de l’Espace Langues ou dans votre entreprise, toute l’année, selon devis. Un Centre d’Examens pour le T.O.E.I.C., le WIDAF, l’ELYTE et Examens des Chambres de Commerce Franco-Etrangères. DEVELOPPEMENT A L’INTERNATIONAL RÉF. Date Coût Les incoterms 851 1 j : 06 novembre 350 Se développer à l’international 850 2 j : 17-18 janvier 625 Logistique à l’international 852 4j:2 9-30 novembre 06-07 décembre 1 250 Les éléments déterminants pour acheter ou vendre un produit 855 1 j : 15 janvier 350 Les 3 moyens de paiement : pratique du Crédit documentaire 856 1 j : 18 décembre 350 Le Crédit documentaire et les garanties bancaires 857 1 j : 13 novembre 350 La TVA intracommunautaire et comment maîtriser le mécanisme des ventes triangulaires 858 1 j : 15 novembre 350 Les achats internationaux : maîtriser les coûts en vue d’un avantage concurrentiel 860 3 j : 13-14-20 décembre 950 Formations pour les Commerçants et leurs salariés RÉF. Date Coût Clients difficiles et objections 213 2 j : 06-07 décembre 690 Optimiser l’accueil client 224 2j:2 6 novembre et 03 décembre 690 Législation de la vente aux particuliers 225 2 j : 19-26 novembre 690 Comptabilité/Gestion - Finances RÉF. Date Coût Comprendre la comptabilité, les règles du jeu et les documents 500 4j:0 3-04-10-11 décembre 900 Mettre en place et suivre les indicateurs de gestion de la PME 501 4j:0 5-06-13-20 décembre 870 Maîtriser les coûts, les marges et les budgets de la PME 502 4j:0 5-06-13-20 décembre 870 Vos clients et vos prospects sont ils solvables ? 505 3 j : 24-25-31 janvier 790 Pratique de la compta courante, niveau 1 520 4j:1 0-11-17-18 janvier 800 Maîtriser les déclarations de TVA 521 1j:2 1 nov. - 23 janvier 230 690 Gérer la clôture des comptes, niveau 2 525 4j:1 2-13-19-20 novembre 800 1 jour ½ les 26 nov. journée et 10 déc. après midi 350 529 3 j : 05-19-26 novembre 660 529 3 lundis : les 05-19-26 novembre Gérer le commerce au quotidien : compta courante, trésorerie, indicateurs de gestion courants 660 Pratiquer la comptabilité fournisseurs 535 2 j : 23-30 novembre 580 Pratique du e commerce de proximité boutique en ligne, niveau 1 601 1 j : 7, 15, 17 ou 28 janvier 280 L’actualité en droit du travail et gestion des contrats 560 1 j : 14 janvier 250 Pratique du e commerce de proximité, boutique et vente en ligne, niveau 2 602 1j:0 7-21 ou 24 janvier 15-21 ou 24 janvier 17-21 ou 24 janvier 280 L’actualité en social et gestion de la paie 560 1 j : 15 janvier 250 € Géstion du personnel 563 3 j : 28-29 jan. et 08 fév. 660 € 610 4j:0 8-09-16-23 nov. 10-11-18-25 jan. Gérer la paie 564 2 j : 15-16 novembre 580 € Pratique des déclarations sociales 565 1 j : 27 novembre 250 € Le CE au quotidien : champ de compétences et gestion courante 569 3 j : 24-25-31 janvier 730 € Présenter, argumenter et convaincre son client 284 2 j : 19-20 novembre Paquet hygiène formation HACCP 320 Gérer le commerce au quotidien : compta courante, trésorerie, indicateurs de gestion courants L’essentiel de la micro Produire des documents attractifs avec Word (affichettes, documents promotionnels, catalogues) 676 2 lundis : les 05 et 19 novembre 540 Des formations qualifiantes, diplômantes pour vos salariés en Congé Individuel de Formation en contrat de professionnalisation sur les métiers de : • Commercial terrain • Acheteur • Assistant administratif, Commercial, RH financier. Contact : Danielle MICHÉ 02.38.77.86.04 Bulletin d’inscription ement. Ce document a valeur d’engag Intitulé du stage : Réf. : Prix net en EUR : Dates : M. / Mme / Melle J’atteste avoir pris connaissance des conditions générales d’inscription (au verso). Je vous confirme avoir fait, si nécessaire, les demandes auprès de mon organisme payeur et m’engage à verser le montant de la prestation en cas de refus de l’organisme. PARTICIPANT Nom : Prénom : Adresse : Tél. : Portable : Date de naissance : Fonction : Qualification : ❑ Profession libérale ❑ Enseignant ❑ Employé ❑ Cadre supérieur ❑ Agent de Maîtrise ❑ Ouvrier ❑ Inscription Individuelle ❑ Entreprise ❑ Cadre Moyen ❑ Commerçant ❑ Autre INSCRIPTION PAR L’ENTREPRISE Raison sociale : Code APE/NAF : Personne à contacter : Fonction : Adresse : Nombre de Salariés : Tél. : Fax : e-mail : Adresse de facturation : Pour éviter toute erreur, indiquer obligatoirement l’adresse de facturation. ❑ L’entreprise M. Mme ❑ L’organisme Payeur Nom : Adresse : Tél. : Fax. : ❑ Ci-joint le règlement de Fait à Le Signature Cachet de l’entreprise ✂ Coupon-réponse Entreprise :................................................................................................................................................................................. Adresse :..................................................................................................................................................................................... Contact : M. Mme, Melle....................................................................................................................................................... Fonction : .................................................................................................................................................................................. Adresse e-mail : ...................................................................................................................................................................... ❑ Souhaite recevoir les programmes détaillés des stages ci-dessous référencés : ...................................................................................................................................................................................................... ❑ Souhaite la visite d’un conseiller