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n°8
novembre
2007
Le magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret
Esprit d'entreprendre :
une aptitude à cultiver
Daniel Chimier, gérant de Coutant Paysage
Industrie
Quand Caroll
emmagasine
pour ses magasins
Commerce
L’Homme, la Femme :
le mariage réussi du
luxe et de l’élégance
International
Redex : la face
cachée de
la performance
Page 10
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Page 16
LOIRET ÉCO N°8
novembre 2007
LOIRET éCO N°8
novembre 2007
Magazine de la cci du loiret
ADMINISTRATION RÉDACTION
ET PUBLICITÉ
Hôtel consulaire
23, place du Martroi
45000 Orléans
Tél. 02 38 77 77 85
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
Bruno Jacquemin
DIRECTRICE DE LA RÉDACTION
Christine Laurenceau
RÉDACTRICE EN CHEF
Gaëlle Lepetit
RÉDACTION
Gaëlle Lepetit,
Estelle Boutheloup
DIFFUSION
Chantal Legris
4 T ABLEAU DE
BORD
■ Conjoncture en Région
Centre
14 ENVIRONNEMENT 18 À TABLE
■ Des maisons pleines de
bon sens
20 DOSSIER
■ La création d’entreprise
dans le Loiret
■ Esprit d’entreprendre :
une aptitude à cultiver
■ Les chiffres du mois
6 ACTUALITÉS
10 INDUSTRIE
■ Quand Caroll emmagasine pour ses magasins
CONCEPTION
Force Motrice
16 INTERNATIONAL
Photos
Didier Depoorter
■ Redex : la face cachée
de la performance
Impression
Corlet-Roto
17 TOURISME
PUBLICITÉ
Scoop Communication
Tél. 02 38 63 90 00
■ La Touanne, entre chic
et charme
TIRAGE
18 000 exemplaires
N° ISSN : 1955-0642
■ Eugène ou la cuisine du
souvenir et de l’enfance
Après un nouveau record
de créations d’entreprises
enregistré au niveau
national en juillet dernier,
la soif d’entreprendre des
Français ne se tarit pas.
Pour favoriser la réussite de
leurs projets, les structures
d’accompagnement se
professionnalisent et
travaillent en réseau. Plus
méconnue, moins prisée, la
transmission d’entreprise
doit être valorisée.
Motivations, freins, atouts,
obstacles : tour d’horizon
avec le témoignage de six
créateurs et repreneurs.
Photo de couverture
Daniel Chimier - Coutant Paysage
Didier Depoorter
CONTACT CCI
RÉDACTION
Tél. 02 38 77 77 85
[email protected]
CCI ORLÉANS
Tél. 02 38 77 77 77
Fax 02 38 53 09 78
PRÉSIDENT DE LA CCI
Yves Broussoux
Tél. 02 38 77 77 75
LA CCI SUR INTERNET
www.loiret.cci.fr
12 SERVICES
■ Leitmotiv ne croit pas
au hasard
13 COMMERCE
■ L’Homme, la Femme :
le mariage réussi du luxe
et de l’élégance
27 CCI INFOS
N°8 novembre 07 loiret éCO
Conjoncture en région Centre
UNE PRODUCTION
INDUSTRIELLE
RÉGIONALE SOUTENUE
Conformément aux prévisions, l’activité
industrielle en région Centre est restée
globalement stable en juillet, avec des
évolutions toutefois divergentes selon
les secteurs. A un an d’intervalle, la
production industrielle régionale enregistre une progression soutenue. L’industrie des biens intermédiaires et l’industrie
des biens d’équipement connaissent
une production légèrement en hausse,
atteignant des niveaux supérieurs à ceux
de l’an passé. En revanche, les industries automobile, agroalimentaire et de
biens de consommation s’inscrivent en
décroissance sur le mois.
Le taux d’utilisation des capacités de
production est demeuré proche du
niveau élevé atteint le mois précédent et
conserve une allure comparable à celle
de l’an passé. Le courant de commandes
nouvelles s’est renforcé en juillet grâce
à la vigueur des ordres en provenance
de l’étranger. La demande apparaît
ainsi plus dynamique que l’année dernière et les carnets de commandes font
globalement l’objet d’une appréciation
largement positive, tant à fin juillet qu’à
fin août.
DIFFICULTÉS A RECRUTER DU
PERSONNEL QUALIFIÉ
Les stocks de produits finis, stables en
moyenne sur un mois, se sont un peu
alourdis sur un an. Ils sont dans l’ensemble, légèrement inférieurs au niveau
Source : Banque de France
désiré. Les cours de matières premières
ont modérément augmenté en juillet,
alors que les prix des produits finis se
sont, en moyenne, stabilisés d’un mois
à l’autre.
En juillet, les effectifs industriels ont été
légèrement renforcés, notamment par un
recours accru à la main d’œuvre intérimaire, comme chaque année pendant la
période des congés d’été du personnel
permanent. Ils apparaissent stables, en
moyenne, sur un an. Un nombre croissant d’industriels de la région font état
de difficultés à recruter du personnel
qualifié.
Au delà de l’impact saisonnier des
fermetures d’usines sur le niveau de la
production en août, l’activité semble
devoir retrouver dès le mois de septembre la bonne orientation qui prévaut
désormais depuis près de deux ans.
SERVICES MARCHANDS
Concernant les services marchands,
contrairement aux prévisions, l’activité
enregistre un repli saisonnier significatif
en juillet. Elle ressort cependant toujours
en forte hausse sur un an. Les progrès
concernent principalement le transport
routier et la logistique, l’activité de
nettoyage, l’ingénierie technique et
informatique et l’hôtellerie. Seuls le
travail temporaire et le conseil en affaires
et publicité s’inscrivent en décroissance
à un an d’intervalle. ■
LA CRéATION D’ENTREPRISE
CRÉATIONS PURES (2001-2006)
2000
2000
1800
1800
1600
1600
1400
1400
2000
1200
1200
1800
1000
1000
1600
800
800
1400
600
600
1200
400
400
1000
200
200
800
0
600
0
400
640
0
640
620 2001 2002
620
600
600
580
580
640
560
560
620
540
540
600
520
520
580
500
500
560
480
480
540
460
460
520
0
2001
2002
500
0
2001
480
2004
2005 2006
2004
2005 2006
2002
2003
2004
2005
2006
2003
2003
2004
2005 2006
2004
2005 2006
460 * Données déclaratives au Centre de Formalités des Entreprises
2500
2500
0
2001
2002
2000CRÉATIONS
2000
2003
2004
2005
2006
2003
2003
2004 2005 2006
2004 2005 2006
TOTALES* (2001-2006)
2500
1500
1500
2000
1000
1000
1500
500
500
0
0
500
N° 8 novembre 07 LOIRET ÉcO
2003
2003
REPRISES* (2001-2006)
200
1000
2001
2002
2001
2002
2001
2002
2001
2002
1000
1000
0
900
2001
2002
2003
2004 2005 2006
900
800
* Créations totales = créations pures + reprises + transferts
800
700
700
1000
Source600
: CCI du Loiret
600
900
500
500
800
400
400
700
300
300
006
2000
TABLEAU DE BORD
1500
la création d'entreprise dans le loiret
1000
500
DANS LE LOIRET
0
2001
2002
2003
2004
2005
2006
RÉPARTITION DES CRÉATIONS, REPRISES ET RADIATIONS
PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ EN 2006
radiations PURES (2001-2006)
Créations pures
Reprises
1000
3%
900
23%
800
28%
700
600
35%
46 %
500
400
28%
23%
300
14%
200
100
0
Créations totales*
2001
2002
2003
2004
2005
2006
Radiations
8%
8%
solde pur* (2001-2006)
29%
34%
1200
37%
42%
1000
800
21%
600
21%
400
200
0
2001
2002
2003
2004
2005
2006
Commerce
Services
Industrie
Café-Hôtel-Restaurant
*Solde pur = créations pures - radiations pures
Source : CCI du Loiret
Source : CCI du Loiret
Nombres de créations totales dans le Loiret en 2006
184
Les chiffres
du mois
Beauce Gâtinais
en Pithiverais
169
Montant des exportations dans
Montargis
Loire Beauce
006
211
Forêt d'Orléans
Orléans
Gâtinais
217
Sologne Val Sud
1135
153
1 401 695
milliers d’euros
Montant des importations dans
le Loiret au 2e trimestre 2007 :
Giennois
158
le loiret au 2e trimestre 2007 :
1 483 017
milliers d’euros
146
Source : CCI du Loiret
Source : direction régionale des Douanes
N°8 novembre 07 loiret éCO
actualités
PROXIRAIL, FUTUR OPÉRATEUR FERROVIAIRE
DE PROXIMITÉ EN RÉGION CENTRE
L
e 26 septembre 2007, un protocole
en vue de la création d’un opérateur ferroviaire de proximité en
région Centre, dénommé Proxirail, a
été signé entre l’association PROFFER
Centre, la Caisse des dépôts et consignations, SOFIPROTEOL, ONIGC,
UNIGRAINS et la SNCF, en présence de
Dominique Bussereau, secrétaire d’État
chargé des transports. À l’initiative de
la démarche : l’association de chargeurs
PROFFER Centre, qui regroupe principalement des céréaliers. Le transport
ferroviaire du futur repose sur deux
savoir-faire complémentaires : l’achemi-
NOMINATIONS
Bernard Godinot prend la direction
d’ARCOUR, société concessionnaire
Bernard Godinot, 52 ans, diplômé de l’École
polytechnique, a été nommé directeur général
de la société ARCOUR, filiale de Vinci Concessions, depuis le 1er septembre dernier. ARCOUR
est concessionnaire de l’autoroute A19 (section
Artenay-Courtenay) pour sa construction et son
exploitation. Collaborateur du groupe Vinci depuis
28 ans, Bernard Godinot a réalisé l’essentiel de
sa carrière dans le secteur de la construction.
Président du syndicat parisien des travaux publics
de 2000 à 2007, il est actuellement administrateur de la Fédération nationale des travaux publics.
Il succède à ce poste à Hervé Tricot, appelé à développer de nouveaux projets au sein du groupe Vinci
et par ailleurs vice-président du conseil d’administration d’Arcour.
François Bonneau, élu Président
de la Région Centre
Réunie en séance plénière extraordinaire le 7 septembre dernier, l’Assemblée régionale a procédé
à l’élection du nouveau président de la région
Centre, François Bonneau, suite à la démission
de Michel Sapin le 12 août 2007. La Commission permanente a également été élue : elle est
composée de 30 membres, répartis à la proportionnelle des groupes politiques représentés à
l’Assemblée régionale, et les vice-présidents, dont les
12 premiers ont une délégation sur un domaine de
compétence(s) spécifique(s).
N° 8 novembre 07 LOIRET ÉcO
nement de flux densifiés sur les grands
axes et la distribution fine de ces flux à
partir et en direction des points d’échange
avec les grands axes. C’est ce dernier
créneau qui est visé par Proxirail. La
création — fortement soutenue par la
cci — de ce qui pourrait devenir le
premier opérateur ferroviaire de proximité de France, permet de répondre
aux attentes des industriels face aux
nouveaux enjeux de transports de marchandise. PROFFER a réalisé un audit
des 370 kilomètres de voies supportant
les plus forts trafics (essentiellement
Orléans-Patay avec 345 000 tonnes
en 2005, Orléans-Pithiviers avec 275 000
tonnes et Orléans-Châteauneuf-sur-Loire
avec 167 000 tonnes). L’association chiffre les travaux de rénovation à 75 M €,
dont 30 seront financés dans le cadre du
contrat de projets État-Région. Proxirail,
en lien avec la CCI, recherche actuellement des financeurs.
Contacts :
PROFFER - Mme Vivier
[email protected]
CCIL - M. Milcent
[email protected] ■
HANDICAP :
PRO-MÉTIERS CENTRE JOUE
LA CARTE DE LA PRÉVENTION
L
a loi du 11 février 2005
relative à « l’égalité des
droits et des chances, la
participation et la citoyenneté
des personnes handicapées »
place la prévention en amont
des problématiques de santé au
travail. Pro-Métiers Centre, qui
porte déjà le service d’appui au
maintien des travailleurs handicapés (Sameth) en partenariat
avec l'Agefiph*, a pour missions
prioritaires d'accompagner les
entreprises dans leur réflexion Camille Monin, président de Pro-Métiers Centre
en matière de prévention des
risques professionnels, mais aussi le l’identification des risques professionnels
conseil sur la gestion des inaptitudes. et l’importance d’une politique d’améCorine Derouette, responsable de la lioration des situations de travail. Plus
structure et intervenante en prévention largement, Pro-Métiers Centre fournit
des risques professionnels, travaille en une approche collective et prospective
étroite collaboration avec les services de la gestion des emplois ; en partenaRH des entreprises. « Notre rôle est riat avec les entreprises, elle élabore une
d’accompagner et de conseiller les en- politique de maintien d’activité, de motreprises sur les actions à mettre en bilité et de formation pour les salariés
place dans le but de préserver la santé en situation de handicap. Enfin, l’assodes salariés et de respecter les normes de ciation composée de quatre conseillers
sécurité. L'objectif exclusif étant la et présidée par Camille Monin, met en
prévention ». Avec 8 464 accidents du œuvre des solutions permettant de réduire la
travail suivis d’un arrêt, le Loiret totalise contribution des entreprises à l’Agefiph*. ■
28% des accidents de la Région Centre. * Association chargée de gérer le fonds pour l'insertion professionnelle
des personnes handicapées.
Des chiffres qui soulignent l’enjeu de
actualités
ORLÉANS, CAPITALE DE LA RECHERCHE
ET DE L’INNOVATION EN COSMÉTIQUE
O
rléans a accueilli les 11 et 12
octobre derniers, Cosm’innov,
premier congrès international
dédié à la recherche en cosmétologie.
Comme l’a souligné Daniel Guillermin,
président de la Cosmetic Valley : « Il
s’agit d’un événement de très grande
ampleur, qui accueille d’éminents intervenants issus de la recherche publique et privée, et dont un tiers sont
de renommée mondiale ». Une manifestation qui permet de réaffirmer le rôle
prééminent d’Orléans au cœur de la Cosmetic Valley, grâce à la présence de nombreux laboratoires de recherche publics
(Institut de chimie organique et analytique, université d’Orléans), mais aussi
privés (centre de recherche LVMH…)
et d’entreprises spécialisées dans la
cosmétique. Autour du thème « Stress
environnemental et recherche en cosmétique », les spécialistes se sont relayés
pour présenter les prochaines avancées
scientifiques en la matière. Une vision
prospective qui s’est intéressée à des
sujets aussi divers que l’influence de
l’odeur des produits sur le comportement des consommateurs, le rôle de la
rétine dans la perception de la beauté
ou les émulsions de demain. Un foisonnement d’idées innovantes qui ont
dessiné les contours de la cosmétologie
du futur. Cosm’innov est une opération
collective dont le succès repose sur un
partenariat fructueux entre plusieurs
acteurs (L’AgglO, la ville d’Orléans,
l’État, l’Adel et Orléans Technopole
Développement). Dans le Loiret, la
filière cosmétique et parfums représente
6 300 emplois et 57 entreprises. ■
GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT :
LE BÂTIMENT APPORTE SA PIERRE A L’ÉDIFICE
S
ecteur le plus consommateur
d’énergie, avec les transports,
le bâtiment est au cœur des enjeux de la lutte contre le réchauffement
climatique. Le premier groupe de travail
mis en place dans le cadre du Grenelle
de l’environnement a retenu deux chantiers d’envergure. D’une part, un plan
de rénovation énergétique des bâtiments
existants afin de réduire les consommations d’énergie de plus d’un tiers à
l’horizon 2020. D’autre part, la généralisation des bâtiments à énergie positive dans le bâtiment neuf, à cette même
date. Des objectifs qu’approuve Gérald
Gallier, président de la Fédération du
bâtiment et des travaux publics du Loiret :
« Sur le marché du neuf en particulier,
la Fédération française du bâtiment
partage cet objectif. Pour y parvenir,
elle souhaite une pause réglementaire
jusqu'en 2020, et, à partir de 2008, une
incitation forte pour développer les
bâtiments à haute performance énergétique, les bâtiments à basse consommation et les bâtiments à énergie positive.
Dans ce dernier cas, les surcoûts par
rapport à des bâtiments courants actuels
sont de l'ordre de 20 %. Ces surinvestissements montrent bien la nécessité
d'un accompagnement financier et technique sous la forme d'expérimentations
locales ». Conscient qu’il faudra développer la formation des entreprises pour en
faire de véritables « rénovateurs » énergétiques, Gérald Gallier confirme qu’il est
indispensable d'adapter les compétences
des entreprises, notamment pour le marché du neuf : « Elles seront appelées à
montrer que les résultats en terme d'économie sont bien à la hauteur de ce qui
est escompté, ce qui passera par leur
qualification, voire leur certification ».
Et de conclure : « Le Grenelle de l'environnement constitue une "révolution
tranquille" dans un secteur où, pour
la première fois, l'ensemble des parties
prenantes s'accordent sur le fait que
la protection de l'environnement peut
être génératrice de développement
économique et créatrice d'emploi ». ■
ELASTOPôLE : LES PROFESSIONNELS
DE LA FILIÈRE CAOUTCHOUC
SE STRUCTURENT
Le conseil d’administration d’Elastopôle — le pôle
de compétitivité caoutchouc et polymères labellisé
par le Comité interministériel d’aménagement et
de compétitivité des territoires le 5 juillet 2007 —
a procédé à l’élection des membres de son
bureau, lors de l’assemblée générale constitutive
du 12 septembre dernier. Il est ainsi composé :
président, Didier Fégly (Sacred) ; vice-président
du collège transformateurs, Patrick Rouyrre
(Hutchinson) ; vice-président du collège recherche
et formation, Gérald Guillaumet (Pôle Universités
Centre Val de Loire Tours/Orléans) ; vice-président du collège fournisseurs et utilisateurs, Fazilet
Cinaralp (European tyre and rubber manufacturers'
association) ; trésorier, Gérard Dequevauviller et
Jean-Maurice Beurrier (CETIM/LRCCP) ; trésorier
adjoint, René Revault (ITC Élastomères) ; secrétaire, André Malet (Michelin) ; secrétaire adjoint,
Nadine Lavignotte (Université Blaise-Pascal
Clermont Fernand).
N°8 novembre 07 loiret éCO
actualités
BLOGORLÉANS : LA FIÈVRE DES BLOGS GAGNE
LES ENTREPRENEURS ORLÉANAIS
Q
uel est l’intérêt, pour un chef
d’entreprise ou un responsable
de communication, d’utiliser
les blogs, ces nouveaux outils Internet en
pleine croissance ? Organisée le 4 octobre
dernier, à l’initiative de Fabien Prêtre,
dirigeant d’Oxynéo, et en partenariat
avec la CCIL, OVLD(1) et l'UDEL(2),
c’est sans peine que la conférenceateliers a répondu à cette question. En
présence d’Olivier Creiche et Rodrigo
Sepulveda Schultz, respectivement
fondateurs de Six Apart (éditeur de
logiciels) et de V-pod TV (publication de
vidéo à la demande), BlogOrléans a réuni
près de 150 participants. « Le blog est un
média puissant, réactif et peu coûteux »
explique Olivier Creiche. Très facile à
apprivoiser, le blog d’entreprise ouvre
en effet des perspectives infinies : tests
de produits et services, partage d’expertise, amélioration de la relation client,
stimulation de la participation collaborative, veille concurrentielle… De grands
groupes, comme L’Oréal ou General
Motors, ont déjà saisi les opportunités, bien réelles, d’alimenter un blog
au quotidien. Une ressource accessible
21 novembre : un « speed-meeting »
réservé aux dirigeants de PME
Proposer aux PME du Loiret de découvrir des
expertises et des compétences qu'elles penseraient être réservées à de grandes entreprises :
telle est la finalité de ces « rencontres express ».
Organisée le 21 novembre prochain au centre
de conférences d'Orléans, la manifestation
réunit six dirigeants qui partagent des valeurs
communes et sont attachés à un service de
proximité et de qualité. Au programme : rendezvous individuels sur des thèmes allant du développement durable au coaching, en passant par
le spectacle d'entreprise, les ressources humaines, la téléprospection, la gestion et l'expertise
comptable. Entre chaque rendez-vous, les chefs
d'entreprise ont la possibilité d'assister à des
« miniconférences » sur les mêmes thématiques.
L'opération, organisée par la société Osmoze,
aura lieu de 8h30 à 10h30.
Pour plus d'informations, contacter Ankom :
[email protected] - Tél. : 02 38 79 02 40
N° 8 novembre 07 LOIRET ÉcO
De gauche à droite : Rodrigo Sepulveda Schultz (V-pod-tv), Bruno Jacquemin (DG CCI du Loiret),
Olivier de Brabois (DG d'OTD), Olivier Creiche (Six Apart) et Fabien Prêtre (Oxynéo).
aussi aux PME, dont les chefs d’entreprise « disposent de peu de temps et de
peu d’argent pour faire de la pub dans
les médias » poursuit Olivier Creiche.
La CCI du Loiret a mis en place en avril
dernier le portail Internet de la communauté économique du Loiret, qui s’est
substitué à l’ancien site institutionnel.
Comme l’explique Bruno Jacquemin, son
directeur général : « La CCI du Loiret est
convaincue que le web 2.0 va révolutionner les modes de relations business sur les
territoires, en facilitant des interactions
productives à grande échelle. La valeur
ajoutée de la CCI ? Offrir une plateforme efficace de travail en réseaux,
ouverte aux initiatives et aux projets.
En quelque sorte, la mission de la CCI
consiste à accompagner les 17 000 entreprises du département vers une mutation
Loiret 2.0 ». ■
(1) Orléans Val de Loire développement
(2) Union des entreprises du Loiret
FM LOGISTIC RECRUTE
à NEUVILLE-AUX-BOIS
S
pécialisée dans le transport,
l’entreposage et le conditionnement, FM Logistic annonce le développement de ses effectifs sur son site
de Neuville-aux-Bois. Les postes à pourvoir, pour la fin d'année, sont proposés
en contrat à durée indéterminée. « Pour
faire face à la croissance de notre plateforme logistique de Neuville-aux-Bois,
il nous faut aujourd’hui recruter 150
personnes d’ici la fin décembre, principalement des caristes en prestations
logistiques et des opérateurs de conditionnement. L’ANPE d'Orléans, l'Adel,
le Conseil général et la CCI du Loiret
nous soutiennent pour mener à bien
cette démarche d’envergure » explique
Philippe Carry, chef de projet ressources
humaines chez FM Logistic. La plateforme de Neuville-aux-Bois, qui emploie déjà 110 salariés, devrait voir à
terme sa superficie de stockage passer de
35 000 m2 à 95 000 m2. FM Logistic, qui
a adopté une démarche de management
par la qualité, place l’homme au cœur
de sa structure, de son fonctionnement
et de sa culture. Aujourd'hui, le groupe
totalise environ 12 000 collaborateurs
dans le monde entier. ■
actualités
LE BRGM STRUCTURE UN PLAN DE
DÉPLACEMENT D’ENTREPRISE
D
ans le cadre de la Semaine européenne de la mobilité, le BRGM
organisait les 17 et 18 septembre derniers un « Village PDE » sur son
site. Objectif : communiquer auprès des
salariés, mais aussi de l’ensemble des
personnes qui y sont accueillies (restaurant d’entreprise et visiteurs), sur un
futur plan d’actions. Au total, ce sont
les flux de 1 500 personnes qui doivent
être réorganisés, dans un parc boisé de
50 hectares. L’amélioration des trajets
domicile/bureau figure au premier rang
des priorités. Pour parler d’une même
voix, les principaux acteurs (BRGM,
Agence de l’eau Loire-Bretagne, Dexia
Sofaxis, DIREN, Antéa et le CNRS), ont
constitué un comité de site. Comme le
précise Michel Morio, directeur de la division logistique du BRGM : « Nous voulons globaliser notre réflexion. Nos salariés viennent de 64 communes différentes,
et même d’autres départements. Nous
travaillons en toute logique avec de multiples partenaires comme l’Ademe, la
Setao, l’AgglO, la CCI du Loiret ou
encore la Cram, pour optimiser les
solutions ». Des actions concrètes ont
déjà vu le jour, comme la création de
80 places de parking à vélo, l’installation
de douches et la mise à disposition de deux
voiturettes électriques. À moyen terme,
covoiturage et transports en commun sont
les deux options qui pourraient s’avérer
les plus convaincantes. « On ne cherche
pas à supprimer l’usage des véhicules,
mais on tend vers une utilisation ponctuelle et régulière d’un mode de transport alternatif ». Ce PDE s’inscrit dans le
cadre d’une politique plus large, dont la
Commission économie et développement
durable, créée à cet effet en avril dernier,
définira les futurs axes de travail. « 2008
sera l’Année internationale de la Terre,
Michel Morio
c’est le moment ou jamais de mettre
en adéquation l’image du BRGM et ses
actions » conclut Michel Morio. ■
CIL VALLOIRE : NOUVELLE IDENTITÉ ET
PROXIMITÉ RENFORCÉE
D
epuis juin dernier, le CIL Entreprises a changé de dénomination au profit du CIL Valloire.
Au-delà de l’adoption d’une nouvelle
identité graphique, l’organisme gestionnaire du 1 % logement dans le
Loiret réaffirme une stratégie axée sur
Philippe Jourdain, directeur général CIL Valloire
la proximité et le conseil. « Nous sommes très attachés à offrir un service de
proximité à l’ensemble des salariés de
nos entreprises adhérentes, où qu’ils
soient dans le département » précise
Philippe Jourdain, directeur général du
CIL Valloire. Dans ses bureaux d’Orléans,
de Montargis et de Pithiviers, mais aussi
dans ses permanences à Malesherbes
et Gien, le CIL Valloire accompagne les salariés tout au long de leur
« parcours résidentiel ». Résidences
pour étudiants, logements locatifs de
qualité, aide à la mobilité géographique,
immobilier en accession à la propriété,
résidences pour personnes âgées, sont
quelques uns des services proposés dans
le cadre du groupe Valloire. « Nous sommes en quelque sorte le service logement
des entreprises qui nous confient leur
effort de participation à la construction,
explique Philippe Jourdain, avec une
valeur ajoutée indéniable : une expertise
et une activité conseil dispensées dans la
plus grande neutralité et la plus grande
confidentialité ». Toujours dans l’esprit
de privilégier la proximité, l’organisme
planifie également des interventions au
sein des entreprises elles-mêmes, sous
forme de permanences ou de forums.
Avec 7 117 logements locatifs dans
tous le Loiret, le CIL Valloire assure un
maillage complet du département. En
2006, plus de 7 200 prêts et prestations
ont été réalisés pour un montant de plus
de 11 millions d’euros. ■
12/18 novembre 2007
11e Semaine pour l'emploi des
personnes handicapées
Dans le cadre de la 11e Semaine pour l'emploi
des personnes handicapées, des entreprises
du Loiret accueillent, sur une journée, des
demandeurs d'emploi handicapés. Cette année,
Carrefour, La Poste, Téléperformance et Éliance
leur proposeront de découvrir, aux côtés d'un
salarié valide, un poste de travail, un métier, une
entreprise. Avec pour slogan « Handicap : passons
à l’emploi ! », l’opération s'adresse en priorité
aux demandeurs d'emploi en recherche active et
disponibles. Un événement porté par la Délégation régionale Centre de l’Agefiph et organisé par
Cap Emploi Loiret.
N°8 novembre 07 loiret éCO
INDUSTRIE
QUAND CAROLL EMMAGASINE
POUR SES MAGASINS
Implantée depuis septembre 2006 dans la zone d’activités d’Ascoux, la plateforme logistique nationale de Caroll International gère 4,8 millions de pièces
par an dont 20 000 sont expédiées chaque jour à son réseau de boutiques.
D
ans ce nouveau dépôt de 19 000 m2 (dont
4 000 m2 de mezzanine) des centaines de
mètres de rayonnage et de portants suspendus. Sous des housses de protection, chemisiers,
jupes, tailleurs, doudounes et manteaux voyagent à la queue leu leu sur des cintres à longueur
d’année. « Une capacité de stockage de 260 000
pièces en pendu et, en mezzanine, de 300 000 pour
le plié. Soit environ 20 000 références tailles et
coloris », précise José Cerqueira, directeur du
site. Implantée auparavant sur Pithiviers, la plateforme logistique nationale de Caroll, filiale du
groupe Vivarte (Naf Naf, Chevignon, Kookaï…),
souffrait d’un manque de place (9 000 m2). Pour
faire face à sa croissance, elle s’est établie dans
un tout nouveau dépôt à Ascoux, où elle emploie
62 personnes. C’est ici qu’arrivent les nouvelles
Kronofrance
renforce ses
capacités de
production
Filiale du groupe
Krono Group Swiss,
Kronofrance prévoit
un investissement de
8 millions d'euros sur
son site de Sully-surLoire. L'entreprise,
spécialisée dans la
production de produits
dérivés du bois,
entend ainsi renforcer
ses capacités de
production. Dès le
début de l’année
2008, la société sera
dotée de nouveaux
équipements
électroniques de
supervision et
de pilotage des
fabrications.
10
N° 8 novembre 07 LOIRET ÉcO
José Cerqueira
collections avant d’être déballées, contrôlées et
stockées pour les 331 boutiques Caroll en France et
à l’étranger (Portugal, Espagne, Suisse et Japon).
« Caroll achète sa marchandise à différents four-
nisseurs en France et au Maghreb pour le prêtà-porter, et en Asie du sud-est pour les pulls et
les lainages. Chaque jour, nous expédions environ
20 000 pièces. Une préparation effectuée le matin
peut être livrée le jour même dans une boutique
de Paris ou de la région parisienne. Pour un
réassort, nous sommes sur du J+1, J+2 pour les
autres départements. Pour l’étranger, en revanche,
il faut compter 72 h. »
Une préparation en aveugle
Et pour gérer les 4,8 millions de pièces qui
transitent chaque année dans le dépôt, Caroll a
mis en place un dispositif de gestion moderne redoutablement efficace. « Une fois réceptionnées,
100 % des commandes sont contrôlées par
une équipe de sept opérateurs, poursuit José
Cerqueira. Tests de lavage, de
« boulochage », vérifications des
mesures, de la composition et de
la qualité des tissus, de la bonne
coupe… le contrôle est effectué
sur un échantillonnage d’une centaine de pièces. » En fonction de
l’accord qualité, les pièces sont
stockées pour les boutiques. Mais
comment se repérer dans une telle
mer de vêtements ? « Rien ne se
fait en manuel. Les opérateurs travaillent avec un terminal portable
qui indique le nombre de pièces à
préparer, la référence de la pièce
à aller chercher, où elle se situe
et enfin, où ils doivent déposer le
carton de préparation qui sera expédié. On a une marge d’erreur
proche de zéro. On est sûr d’avoir le
bon colis pour la bonne boutique. »
Par ailleurs, ce terminal optimise
le chemin de prélèvement évitant
ainsi aux préparateurs de faire un
grand nombre de kilomètres dans la
journée. Quant aux retours en provenance des boutiques où certains
articles se sont moins bien vendus,
ils sont regroupés ici pour repartir vers d’autres
points de vente Caroll où ils trouveront peut-être
plus facilement acquéreurs. « Il y a toujours une
partie d’imprévus », constate José Cerqueira. ■
SERVICES
LEITMOTIV NE CROIT PAS AU HASARD
Créée en mars 2007, cette nouvelle agence de communicationmarketing, implantée à Ingré, affiche son credo : une bonne
communication est le fruit d’une démarche bien pensée.
Q
«
Objectif Déco
crée des décors
événementiels
C’est sur un concept
original qu’Edmond
de Mandat-Grancey
a créé son entreprise
en octobre 2006 :
la conception et la
location de décors
événementiels.
L’entreprise de
4 personnes, située
à Ingré, conçoit et
fabrique toute une
gamme de décors
déclinée autour
de nombreuses
thématiques. Packs
déco, bars à thème,
mobilier, végétaux,
accessoires : la jeune
société invente des
univers personnalisés
qui s’adressent
aux agences de
communication,
aux collectivités ou
encore aux centres
commerciaux, dans la
France entière.
12
N° 8 novembre 07 LOIRET ÉcO
uand on ne sait pas où l’on va, tous
les chemins mènent nulle part ». En
faisant sienne la formule d’Henry
Kissinger, Leitmotiv annonce la couleur : celle
de la créativité au service de la stratégie. Cette
nouvelle agence est née de la rencontre de deux
parcours : en travaillant ensemble pour des clients
communs, Olivia Berthelot, fondatrice du cabinet
de management Energia et Éric Halter, aujourd’hui
à la tête de Leitmotiv, ont vu la complémentarité de
leurs approches. D’un côté, une intervention visant
l’interne, de l’autre, un apport orienté vers
l’externe : la synergie était devenue évidente.
Concrètement, elle se traduit désormais par un
potentiel accru pour les entreprises clientes. Car
Leitmotiv et Energia savent travailler comme
« une vraie structure bicéphale : nous développons une cohérence globale au niveau du projet
d’entreprise pour une efficacité accrue côté
Éric Halter
client », précise Éric Halter. Pour ce professionnel
confirmé du marketing et de la publicité, la pensée
de Philippe Bouvard, reprise dans la communication de Leitmotiv, selon laquelle « il n’y a pas
de honte à être compris du premier coup » est
plus que jamais d’actualité : « en communication
et marketing, on est sur une démarche de retour
sur investissement. Il y a une attente pour une
vraie compétence capable d’apporter un éclairage en terme de stratégie commerciale : un œil
extérieur est toujours le bienvenu pour reclarifier
les objectifs et s’assurer du bon outil à mettre en
place par rapport à la cible identifiée. »
Savoir faire la différence
Leitmotiv met résolument l’accent sur la nécessité de faire le bon choix dès le départ. Du sérieux
donc, mais qui n’exclut pas l’aspect créatif de la
communication. Ainsi, outre la communication
interne et externe, la création de supports de
communication (édition et Internet), Leitmotiv
déploie toute une panoplie d’outils pour que ses
clients puissent se démarquer : de l’audit stratégique et commercial à l’élaboration et au suivi de plans
commercial, marketing
et de communication, en
passant par la création et
le déploiement d’une stratégie de marque, l’analyse de marché (produit,
concurrence, canaux de
distribution, comportement
des consommateurs). Sans
oublier l’animation commerciale, la conquête et la
fidélisation des clients, la
promotion des ventes et le
coaching des équipes commerciales. « À la différence
de bon nombre d’agences,
notre approche est vraiment systémique, et nous
travaillons très en amont »,
résume Éric Halter. Grâce
à une équipe constituée
de deux chefs de projet,
d’infographistes et d’un
développeur multimédia,
Leitmotiv met son potentiel au service des entreprises soucieuses de leur visibilité. Pour elles, le
« leitmotiv » de cette toute jeune agence coule de
source : « Osez sortir de l’ombre ! ». ■
commerce
L’HOMME, LA FEMME : LE MARIAGE
RÉUSSI DU LUXE ET DE L’ÉLÉGANCE
Après 20 ans passés chez Cassegrain, Sylvie Chéfaroudi a ouvert deux
boutiques de prêt-à-porter de luxe à Orléans. Outre les plus grandes
marques, on y trouve un service digne du plus grand chic parisien.
M
anteaux cachemire, jeans aux coupes
« lookées » et chemises brodées
d’un côté ; trois-quarts en agneau de
Toscane, tailleurs tweed, bustiers soie et perles de
l’autre… Rue du Vieux Marché, les mannequins
de L’Homme et de La Femme sont tirés à quatre
épingles. Les vitrines sont sobres mais redoutablement efficaces. À faire rêver – et craquer surtout
– quiconque a le goût des très belles choses et
ce, que l’on soit « new classique », sophistiqué,
fashion ou sportswear chic. À 46 ans, Sylvie
Chéfaroudi est une femme passionnée par son
métier et qui aime entreprendre. « J’ai été pendant
20 ans l’assistante de Jean-Michel Cassegrain,
à la boutique Cassegrain, alors la plus belle
enseigne de luxe d’Orléans. Quand il a pris sa
retraite fin 2005, je me suis naturellement installée
à mon compte. J’étais baignée dans cette culture
du luxe, je ne pouvais pas en rester là. J’ai donc
ouvert L’Homme en février 2006 et La Femme,
juste en face, en juin dernier ». Une ouverture très
attendue. Sur les trottoirs, pas de tapis rouges, mais
dedans ! Des pinces à rideaux Starck, des portants
en ferronnerie d’art avec embouts en Murano, des
lustres Swarovski : la grande classe « comme sur
l’avenue Montaigne », osent même dire certaines
clientes accueillies au champagne ou au café !
« J’ai voulu créer un univers raffiné mais pas guindé
en offrant un service à la carte le plus poussé
possible : les clientes aiment être cocoonées,
avoir la chef d’atelier près d’elles, qu’on les
appelle dès qu’il y a des nouSylvie Chéfaroudi veautés. Vous ne pouvez passer
qu’à 20 h ? On vous attend ! ».
Habiller du regard
La gent masculine n’est pas en
reste non plus. Pour Lætitia,
r e s p o n s a b l e d e L’ H o m m e
« ils sont de plus en plus coquets et ont envie de plaire. Ils
savent qu’ici on prend le temps
de les rendre élégants ». Au
nec plus ultra des petites attentions s’ajoute bien évidemment du professionnalisme :
« en un coup d’œil, on sait tout de
suite quelle marque va aller à la
personne ». Au choix : Hugo
Boss, Kenzo, Smalto, Christian
Lacroix, Armani Jeans, côté
homme ; Valentino, Hugo Boss,
Escada, Escada Sport et Féraud
côté femme, les plus grandes
maisons sont représentées.
« C’est une richesse d’être multimarques : on propose ainsi le
meilleur de chaque collection pour que nos clients
aient toujours le must. Une marque ne doit pas
en étouffer une autre ». Pour cela, Sylvie va directement sélectionner dans les showrooms parisiens ce qu’elle pense être le plus raffiné. « Il
faut pouvoir craquer, ressentir une émotion devant une pièce. Mais c’est toujours un pari : on
dépense ce que l’on n’a pas encore gagné. Il faut
anticiper neuf mois à l’avance. En août 2007,
on finit d’acheter pour le printemps 2008 et en
novembre, on achète pour l’automne 2008. »
Patience donc, d’autant que « la collection printemps sera exceptionnelle », promet Sylvie. ■
Ouvertures
dominicales
les 16 et 23
décembre 2007
Réunis le
27 septembre
dernier à la CCI
du Loiret, les maires
des principales
villes du Loiret
ont harmonisé les
dates d’ouvertures
dominicales
exceptionnelles de
fin d’année. Ainsi,
les commerces de
détail du département
pourront ouvrir les
dimanches 16 et 23
décembre prochains.
Ces décisions ne
s’appliqueront pas
aux auto-écoles,
aux magasins de
vente de caravanes,
de matériel de
camping et d’articles
de sport, ni aux
magasins de meubles,
dont l’ouverture
dominicale est
interdite par arrêté
préfectoral. Les
magasins de bricolage
et de quincaillerie
pourront ouvrir
le 16 décembre
jusqu’à 16 heures
et le 23 décembre
toute la journée.
Les commerces
devront formuler
obligatoirement
une demande écrite
auprès de leur mairie
pour pouvoir ouvrir
aux dates indiquées.
N°8 novembre 07 loiret éCO
13
environnement
DES MAISONS PLEINES DE BON SENS
Économiques, écologiques et favorisant le développement durable,
les nouvelles maisons Éco-durables, lancées en janvier 2007,
font l’unanimité. Leur directeur, Gilbert Gorce,
y a concentré ce qui se faisait de mieux en Europe.
D
Trophées de
l’Agence de l’eau
Loire-Bretagne
Onze actions
exemplaires pour
la protection de l’eau
ont été récompensées
à Orléans le
4 octobre dernier
dans le cadre des
Trophées de l’eau.
La manifestation,
organisée tous
les deux ans par
l’Agence de l’eau
Loire-Bretagne,
réunissait 10 régions
du bassin à travers
74 collectivités,
associations et
entreprises.
Les actions les plus
innovantes ont été
retenues dans des
domaines allant
de la protection
des ressources à la
gestion des cours
d’eau. Au palmarès
cette année et prix
spécial du jury, la
ville de Rennes,
distinguée pour
l’ensemble de
son action dans
le domaine de
l’assainissement et
de la protection des
ressources.
www.eau-loirebretagne.fr
14
N° 8 novembre 07 LOIRET ÉcO
e type longère, avec un étage, d’angle,
classique, contemporaine… Au catalogue, une vingtaine de modèles adaptables et évolutifs : « C’est une base de discussion,
chaque modèle pouvant être personnalisé »
commente Gilbert Gorce. Spécialiste de la maison
individuelle depuis 25 ans, le dirigeant s’est investi
corps et âme dans l’étude de ces maisons écodurables. « C’est l’explosion ! Le nombre de visiteurs sur notre site web a plus que triplé ! Les gens
attendaient cette offre. Leur motivation est de faire
des économies d’énergie tout en préservant l’environnement : le bois s’impose aujourd’hui comme
une évidence. » Filiale de SCB Maulay, fabriquant
et installateur abraysien de bâtiments industriels et
commerciaux en ossature bois depuis 20 ans, les
maisons Éco-durables proposent un vrai « tout »
écologique : murs, planchers et sous-toitures
emmitouflés de 20 cm d’isolants naturels, ouate de
cellulose et fibre de bois, « produits à forte inertie
thermique » ; portes et fenêtres mixtes bois-alumi-
Gilbert Gorce
nium pour une bonne isolation et un entretien
simplifié. Au cœur de la maison, une VMC (ventilation mécanique contrôlée) double flux à récupération de chaleur. Couplée à un puits canadien, elle
fait office de climatisation naturelle : « Elle capte
l’air frais extérieur et le dépollue, tout en traitant
l’air vicié et en récupérant les calories pour les
pièces à vivre et les chambres. Une installation
très peu énergivore : entre 5 % et 10 % de perte
d’air par la toiture, 300 watts en fonctionnement
et 16°C sur l’année ». Et en cas de grand froid,
un poêle à granulés de bois permet de gagner les
quelques degrés qui manquent. « Contrairement à
une maison classique, la température est uniforme :
plus de courant d’air ni de sensation de froid.
C’est une maison complètement étanche. »
Un crédit d’impôt de 4 000 €
Ces maisons éco-durables ne le seraient pas
complètement sans une eau chaude sanitaire
produite par chauffe-eau solaire : « Pour la cuisine,
salle de bains et salle d’eau,
lave-vaisselle et lave-linge, cela
joue sur la facture ! ». Enfin, un
récupérateur d’eau de pluie (une
cuve de 5 000 litres) alimente les
WC et l’arrosage du jardin. Bref,
une vraie maison tendance, pour
un coût au m2 entre 1 500 € et
2 000 €, avec un crédit d’impôt
de près de 4 000 €. Côté consommation, il faudra compter entre
200 € et 400 € par an de chauffage et eau chaude sanitaire pour
une maison de 100 m2 avec quatre
habitants. « Toutes nos maisons
ont une base architecturale bioclimatique avec des espaces à vivre
orientés sud et des baies vitrées
qui donnent sur une pergola : c’est
le masque d’été. L’an prochain,
nous devrions être labellisés
Bâtiment Basse Consommation. »
En attendant, le site web, récemment récompensé aux Trophées de
l’Internet, offre un bel aperçu des
réalisations possibles. Pour ceux
qui ont envie de maisons à vivre
tout naturellement ! ■
International
REDEX : LA FACE CACHÉE
DE LA PERFORMANCE
Lauréate du prix de l’Ambition 2007 pour sa réussite à l’export,
la multinationale basée à Ferrières-en-Gâtinais s’affirme comme
un des trois leaders mondiaux de la mécanique de haute précision.
F
lash-back : en 1949, l’ingénieur Paul
Defontenay invente la poulie Redex, un
réducteur de vitesse. En plein après-guerre,
le succès est immédiat. « C’était un réducteur très
innovant qui permettait de renvoyer le mouvement
vers un outil, un composant clé, pour construire
tout un tas de machines-outils dans de nombreux
secteurs : textile, imprimerie, agroalimentaire,
emballage, fabrication de câble… Plusieurs
brevets ont été déposés. Mon grand-père avait un
talent pour créer de nouvelles choses », confie
son petit-fils et actuel dirigeant de Redex, Bruno
Grandjean. Près de 60 ans plus tard, l’entreprise
est forte d’un effectif de plus de 300 salariés et
les produits Redex sont toujours à la pointe de
la technologie. Ils contribuent de manière inviBruno Grandjean
DEF s’attaque au
marché chinois
Le groupe DEF,
l’un des leaders
européens dans
la fabrication de
détecteurs et de
centrales d’alarme
pour la protection
incendie, donne une
nouvelle impulsion
à son activité à
l’international. Le
groupe, qui possède
déjà des filiales en
Italie, en Belgique et
en Afrique du Nord,
a créé récemment
une filiale en Chine.
Il ouvrira prochainement à Shangai une
unité de production
pour les marchés
internationaux.
Les trois unités de
production (Fare,
Cesi et Mipe) déjà implantées à Pithiviers
produisent chaque
année plus d’un
million de détecteurs.
16
N° 8 novembre 07 LOIRET ÉcO
sible aux process de fabrication pour la verrerie
(Cristal d’Arques, Perrier), les machines d’impression d’étiquettes (marché important lié au
packaging), celle des boîtes de conserve ou des
centrifugeuses qui traitent les boues de stations
d’épuration… Le savoir-faire de Redex est également utilisé dans l'aéronautique avec Airbus qui
« améliore ses process en utilisant nos composants »
et Boeing pour le fuselage de son Dreamliner,
pour lequel « Redex doit fabriquer de nouvelles
machines ». Autre activité historique, la création
de machines-outils pour la sidérurgie et la métallurgie, un secteur en forte croissance (+ 40 %).
Toujours garder une
longueur d’avance
Dès 1960, Redex avait commencé à exporter.
Aujourd’hui, l’entreprise compte réaliser à l’export
plus de 70 % des 40 M€ de son CA prévisionnel
pour 2007. Afin de poursuivre son
développement à l’international,
elle s’appuie sur ses filiales en Angleterre, Italie, Allemagne, Espagne,
États-Unis et Chine ainsi que sur un
réseau d’agents représentant l’entreprise en Scandinavie et en Amérique du Sud. Présente depuis peu
en Inde, l’entreprise vise pour 2008
la Corée et la Russie. Elle envisage
aussi de créer un atelier à Taiwan
à l’horizon 2009. Pour rester compétitive, Redex mise sur la R&D
(deux bureaux d’étude et plusieurs
brevets déposés chaque année) :
« II faut beaucoup d’innovation
pour conserver les activités de fabrication en France et avoir une
longueur d’avance sur la concurrence. » Autre point important :
la modernisation et l’automatisation des outils de production, ainsi
que l’extension des locaux pour
accueillir de nouvelles machines.
Un investissement total de 6 M€,
vital pour maintenir la croissance
(+15 % sur les 3 dernières années).
Pour Redex, « la mondialisation est
une chance. Redex ne partage pas le
pessimisme ambiant : on est sur les
bons marchés avec de bons produits. Je n’ai jamais
connu une activité aussi intense », conclut Bruno
Grandjean. ■
tourisme
LA TOUANNE, ENTRE
CHIC ET CHARME
Dans ce château de famille du XVIIe siècle, Christine et Nicolas
d’Aboville ont aménagé quatre chambres d’hôte haut de
gamme. Une escale paisible au cœur de la Beauce, à Baccon,
entre raffinement et convivialité.
C
’est par une longue allée de charmes et de
hêtres que l’on découvre la magnifique
façade, pierre et brique, du château. Élégamment dressé au cœur d’un parc de 20 hectares
que traverse un bras des Mauves, La Touanne est
un véritable havre de paix. Et pour des Parisiens
baignant dans le tumulte urbain, c’est une oasis
qui fait rêver. « Le château est dans la famille
toujours en phase d’apprentissage mais la première
saison s’est plutôt bien passée. » Il faut dire que le
château est bien situé – près de l’A10, de Paris et
du Val de Loire – et que son cadre privilégié a tout
pour plaire : balades en sous-bois, canoë sur la rivière, piscine chauffée, billard, petit-déjeuner maison
servi dans l’orangerie ou dans la belle salle à manger, et de superbes chambres, toutes décorées avec
goût. « Il y a une telle concurrence qu’il faut se démarquer »,
notent Christine et Nicolas
d’Aboville, qui ne manquent
pas d’idées pour ouvrir le château à d’autres activités : tours
de parc en calèche, restauration du colombier XIXe, visites de vignobles, ou encore
organisation de petits concerts
de musique classique.
à chacun son style…
Ainsi, la chambre du Parc
(150 € la nuit), orientée sur
l’orangerie, le parc, la rivière
et l’embarcadère, décline son
« style baldaquin » dans des tons
rouge et vert. Parquet de chêne,
fauteuils Empire, baignoire de
style et lavabos anciens : elle
a les faveurs des clients étrangers. Pour une clientèle jeune
et parisienne, la Contemporaine
(120 €), plus tendance avec
son coloris parme et sa salle de
Nicolas et Christine d’Aboville
bains moderne ; très romandepuis 1875, raconte Nicolas d’Aboville. Mes tique avec son lit dans une alcôve et ses murs aux
parents y viennent depuis toujours en résidence fleurs pastel, la chambre Printemps (99 €), et enfin,
secondaire. J’y ai donc beaucoup de souvenirs la chambre de l’Embarcadère (50 €) bleue en style
d’enfance. Après des années passées dans les liberty, en appoint pour enfants ou adultes. « Cet
achats et le marketing, des déménagements à répé- été, 75 % de la clientèle était étrangère. L’occatition, j’étais arrivé à saturation professionnelle, sion pour nous de faire découvrir le périmètre proje souhaitais une vie vraiment différente. Le che, moins connu, comme Meung-sur-Loire, Beauchâteau, de moins en moins fréquenté, ne deman- gency, Cléry, Talcy. Certes, on donne beaucoup de
dait qu’à revivre… » Ainsi, il y a un an, les d’Aboville soi et de son temps mais on est heureux de voir que
et leurs enfants s’installent à La Touanne, lancent les gens se sentent bien chez nous », souligne le
d’importants travaux de restauration, réaménagent couple. « Louer des chambres d’hôtes, c’est aller à
une partie de la maison et ouvrent quatre cham- l’aventure et découvrir des gens que l’on n’aurait
bres d’hôte à la fin du printemps. « Nous sommes jamais l’occasion de voir. » ■
Laser Game
Evolution :
une nouvelle
activité de
loisirs à Saran
Depuis juin 2007,
Guillaume Gomez
exploite un nouveau
concept sur le parc
de loisirs de Saran :
une simulation de tir
utilisant une
technologie laser,
dans le dédale d’un
labyrinthe de
500 m2. Accessible
dès l’âge de 7 ans,
ce divertissement
s’adresse notamment aux adultes
et adolescents.
Guillaume Gomez est
aussi dirigeant d’une
autre structure toute
proche depuis 1999 :
Kart racer. Situé à
50 mètres de Laser
Game Evolution, le
terrain de karting,
d’une superficie de
3 800 m2 , emploie
7 personnes.
Avec un chiffre
d’affaires réalisé
pour moitié auprès
des entreprises,
Kart racer accueille
également
des salariés
(réunions de
motivations de forces
de vente…).
N°8 novembre 07 loiret éCO
17
À TABLE
EUGÈNE OU LA CUISINE DU
SOUVENIR ET DE L’ENFANCE
Depuis plus de 10 ans, Alain Gérard fait partager son amour du
terroir. Cette année, l’établissement fait son entrée dans
les 500 meilleures tables de France du Bib Gourmand.
Les Toques
du Loiret
défendent le
patrimoine
gastronomique
Les Toques du Loiret,
association qui réunit
12 chefs cuisiniers, a
organisé le
25 octobre dernier
une dégustation de
créations culinaires.
Destinée « à renouveler la charte de
l’association des cuisiniers du Loiret », et
à le faire savoir aux
acteurs économiques
du Loiret, la manifestation a permis aux
restaurateurs de préciser leurs objectifs.
Présidée par Philippe
Michou, chef à
La Canardière à
Coullons, l’association souhaite que
certains établissements puissent être
reconnus comme
défenseurs du patrimoine touristique
et gastronomique.
Une reconnaissance
qui passe à travers
la promotion de
produits régionaux
de grande qualité gustative, et une
collaboration étroite
avec les producteurs
locaux. Sans oublier
une décoration sobre
et harmonieuse des
restaurants, une
propreté irréprochable et un accueil
chaleureux.
18
N° 8 novembre 07 LOIRET ÉcO
U
n salon particulier rayonnant, des petits
bouquets de lavande sur les tables, une
vaisselle sérigraphiée d’un rameau d’olivier, des olivettes en chocolat avec le café… La
Provence n’a pas quitté Alain Gérard
depuis son mariage (sa femme est
originaire d’un petit village près de
Toulon) mais aussi depuis son passage
en 1992 au luxueux Club de Cavalière
dans le Var. « Une saison d’été où j’ai
découvert la cuisine méridionale, une
vraie cuisine chantante : la pissaladière,
la bouillabaisse, la ratatouille, le pistou, la caponate….» Les cigales dans
la tête, il monte à Paris dans la foulée
et ouvre, avec un de ses anciens chefs,
un bistrot provençal dans le Ve. « C’est
quelque chose qui n’existait pas sur
Paris. Trois ans de travail intense mais
un franc succès. » Pour un retour plus
au calme, Alain Gérard choisit alors le
Loiret et intègre, en tant que deuxième chef, l’Auberge des Templiers à
Boismorand. Il y reste un an puis
rentre chez Eugène, « une maison
soyeuse, bien établie sur Orléans, que
je rachète en 1996 avec un ami, Laurent Georges. J’avais envie d’apporter
du soleil à Orléans. Moi à la cuisine,
Laurent aux vins, les plats provençaux
ont progressivement fait leur entrée
aux côtés d’une cuisine raffinée traditionnelle ».
L’Orléanais, jardin d’Eugène
Pornicais d’origine, Alain Gérard est un chef très
attaché aux produits du terroir, une valeur qu'il
promeut en tant que membre des Toques du Loiret.
Son envie de cuisiner le talonne depuis l’enfance.
« J’ai fait mon premier plat à 10 ans : des tomates
farcies ! » Et quand il n’est pas à la pâtisserie de
son père, il flâne dans le potager de sa grand-mère,
celle qui lui donne le goût des produits frais :
« œufs, poulets fermiers, pommes de terre de
Noirmoutier… Mais la terre est riche aussi par ici.
Pommes, poires, cerises et plein de légumes.
Maintenant chez Eugène on propose des produits
du terroir à l’automne et en hiver, et une cuisine provençale au printemps et en été. C’est une
cuisine personnelle préparée avec des produits
du jardin. Pour cela je fais appel à des produc-
teurs locaux ». Ainsi, des coings, pour une tarte
Tatin “remixée” avec une glace et un sablé breton au cotignac ; des tomates, cuites dans un jus
de fruits rouges avec une glace à l’oseille et au
Alain Gérard
chocolat blanc ; ou encore des asperges, pour La
Mouillette de turions aux noisettes à la moutarde et au vinaigre d’Orléans, recette spécialement imaginée pour le Larousse des cuisines
régionales. Autant de délices à découvrir dans
La Promenade de saison (35 €, 38 € ou 45 €)
ou le menu découverte (49 €). Le Clin d’œil provençal (22,50 € ou 31,50 €) propose quant à lui
l’incontournable cannelé au chocolat et glace à la
lavande. « Je reste dans la cuisine du cœur, celle
de la Provence, dans la cuisine du souvenir,
celle de ma grand-mère, et dans la cuisine de
l’enfance : pour mon père, tous les plats étaient
importants. »
Eugène
24, rue Sainte-Anne
45000 Orléans
Tél. : 02 38 53 82 64 ■
DOSSIER
Esprit d’entreprendre :
une aptitude à cultiver
Après un nouveau record de créations d’entreprises enregistré au niveau
national en juillet dernier, la soif d’entreprendre des Français ne se tarit pas.
Salariés, chercheurs, étudiants : les créateurs sont de plus en plus nombreux à
franchir le cap. Pour favoriser la réussite de leurs projets — particulièrement ceux
des entreprises à fort potentiel ou issus de secteurs en plein essor — les structures
d’accompagnement se professionnalisent et travaillent en réseau.
Plus méconnue, moins prisée, la transmission d’entreprise doit être valorisée.
Une volonté qui passe par une plus grande sensibilisation de ceux qui cèdent leur
entreprise et une meilleure qualification des repreneurs. Motivations, freins, atouts,
obstacles : tour d’horizon avec le témoignage de six créateurs et repreneurs.
Thierry Patinote
D
ésir d’indépendance, réalisation
de soi, reconversion professionnelle… les motivations des
créateurs et des repreneurs sont variées
mais convergent vers un même constat :
le passage à l’acte signe un tournant
radical dans une carrière professionnelle. Parfois idéalisée, l’aventure de la
création — comme celle de la reprise —
nécessite d’avoir solidement peaufiné
20
N° 8 novembre 07 LOIRET ÉcO
son projet et « bordé » tous les aspects.
Car le meilleur des concepts, aussi innovant soit-il, ne résiste pas à une gestion
maladroite. Encouragée par la loi du
2 août 2005 en faveur des petites et
moyennes entreprises (dite loi Dutreil),
la création d’entreprise poursuit son
accélération. Aux 175 000 créations
annuelles constatées en France entre
1990 et 2002 se sont substituées plus de
225 000 créations nouvelles en 2005. En
juillet 2007, 28 217 entreprises ont été
créées, soit une progression de 24,2 %
par rapport à juillet 2006. Dans le Loiret,
les créations poursuivent une croissance régulière : 1 764 entreprises ont
été créées en 2006, soit une progression
de 10,7 % en deux ans. À fin septembre
2007, on recensait déjà 1 322 créations
dans le département. Au-delà des
Art.Ca.Vic,
une aventure familiale
Arthur, Camille, Victor : telle est la
signification d’Art.Ca.Vic. « C’était
notre manière d’associer nos trois
enfants à cette création d’entreprise »
confie Nadine Patinote, associée et
salariée de l’entreprise de couverture, d’étanchéité et de bardage basée à
Saint-Denis-en-Val. C’est « confiant »
et « serein » que le couple décide
de franchir ensemble le cap de la
création. « Lorsque vous êtes bien
préparés et que vous avez suivi les
formations nécessaires, vous mettez
toutes les chances de votre côté pour
réussir » explique Thierry Patinote,
gérant de la société. Après de longues années d’expérience dans le
même domaine d’activité, il ressent
un « besoin de changer ». Délaissant
la piste d’une reprise d’entreprise qui
n’aboutira pas, il fonde sa SARL en
chiffres, la création et la reprise sont
avant tout des histoires d’hommes et
de femmes engagés, tout entiers tendus
vers la réussite de leurs projets. Pour
Dominique Ravard, diagnostiqueur
technique immobilier à Montargis,
le désir de voler de ses propres ailes
répondait à deux ambitions : poursuivre une carrière dans l’immobilier et
travailler aux côtés de son épouse, en
toute autonomie. Une indépendance
dont le prix à payer est, de manière
immuable, l’investissement personnel.
« Travailler en couple facilite certes la
gestion de la vie de famille, mais il ne
faut pas se leurrer, on doit donner sans
compter. Nombreux sont les soirs où j’ai
travaillé jusqu’à minuit. Mais au moins,
je peux déjà dégager un salaire, ce qui
n’était pas prévu avant novembre. » Un
rythme de travail intensif auquel Alain
Croiset, gérant du restaurant-bistro
le Cochon Chic à Orléans, n’échappe
pas non plus : « Pendant les premières
semaines, je n’ai fait que des nuits de
4 ou 5 heures. Heureusement, les choses
se mettent en place progressivement ».
février 2004. Chacun de son côté,
le couple suit alors des formations
longues à la création auprès de la
CCI du Loiret. « Quand nous sommes allés voir les différents organismes, notre dossier était solide,
nous n’avons laissé aucune place à
l’improvisation. Nous avons obtenu un
prêt Loiret Initiative ainsi qu’un prêt
bancaire » résume l’entrepreneur. Un
itinéraire sans cahot ? « Il faut quand
même de l’énergie, les démarches sont
nombreuses. Le jour où vous savez
que vous êtes à l’origine de votre seule
source de revenus, il faut foncer »
enchaîne-t-il. Dès la deuxième année,
la société quadruple son chiffre
d’affaires. Elle emploie aujourd’hui six
ouvriers et prévoit de recruter un bras
droit en 2008. En dépit d’un rythme
de travail soutenu, Thierry Patinote
conclut : « Je suis encore plus investi
qu’avant, mais moins stressé que lorsque j’étais salarié ». ■
En tout état de cause, les créateurs sont
unanimes : plus le projet aura été cadré
en amont (étude de marché, business
plan), plus il élimine les risques de
déconvenue. Et pour optimiser leurs
chances de réussite, nombreux sont
ceux qui s’appuient sur des structures
spécialisées.
Un réseau au service
des créateurs et
des repreneurs
Car le chemin du créateur est tout sauf
un long fleuve tranquille. Pour mieux
répondre aux besoins des dirigeants en
herbe, les acteurs de la création ont donc
fédéré leurs actions au sein du Réseau
Création Orléans Loiret (RCOL).
Cinq intervenants principaux offrent
aux porteurs de projet un programme
d’accompagnement complet et un suivi
postcréation : la CCI du Loiret, la Chambre de métiers et de l’artisanat, Orléans
Val de Loire Technopole (OVLT), la
Boutique de Gestion et l’ADASEA
(Association départementale pour
l’aménagement des structures d’exploi-
tations agricoles). « Nous sommes là pour
encourager, mais aussi, lorsqu’un projet
s’engage dans une mauvaise voie, pour
décourager » précise Jerry Gras, membre
élu de la CCI. Parmi les tentations
auxquelles le créateur cède volontiers :
l’élaboration d’un projet trop précis et
limité, qui empêche toute perspective
de développement parallèle, ou encore
le choix d’une prétendue niche, vacante
pour la seule raison… qu’il n’y a pas de
marché. Au sein de l’Espace Entreprendre, la CCI propose un parcours qualifiant
qui fournit aux futurs créateurs et repreneurs divers modules adaptés au stade de
maturation de leur projet. Ils englobent
l’intervention d’experts-comptables, de
notaires, d’avocats, de financeurs… La
formule prévoit aussi un accompagnement au-delà de la création, ainsi que
l’animation de clubs et communautés
d’échanges qui favorisent le partage d’expérience. Tout un dispositif pour « armer »
les futurs dirigeants et faciliter les étapes
ultérieures. Mais la simplification, voire
la centralisation des démarches, reste un
souhait récurrent chez bon nombre d’entre
eux. De là à suggérer l’idée d’un guichet
unique, il n’y a qu’un pas qu’Olivier de
Brabois, directeur général d’Orléans
Technopole Développement, ne franchira
pas. « Le guichet unique est une fausse
bonne idée. Au sein du RCOL, tous les
acteurs travaillent main dans la main.
Mais certains possèdent des domaines
de compétences spécifiques : OVLT
accompagne par exemple davantage les
créateurs aux concepts faisant appel
aux hautes technologies ; la CCI du
Loiret est l’interlocuteur idoine lorsqu’il
s’agit d’accompagner et de former une
entreprise de services, l’ouverture d’un
commerce ou d’un restaurant. Les portes
d’entrées doivent rester multiples, il nous
incombe ensuite d’orienter le créateur de
manière optimale. »
La pépinère, une solution
pour bien « pousser »
Solution souple qui facilite les débuts
des jeunes dirigeants et contribue à ne
pas grever leur budget : la pépinière
d’entreprises. L’agglomération d’Orléans
en compte quatre : à Orléans-La Source,
Saint-Jean-de-Braye, Saint-Jean-deN°8 novembre 07 loiret éCO
21
Esprit d’entreprendre : une aptitude à cultiver
DOSSIER
DOSSIER
la-Ruelle et Olivet. Olivier de Brabois,
directeur d’Orléans Pépinières, recense
au moins six raisons de démarrer son
activité dans ce type de structure.
D’abord, une durée de location variable,
qui évite de s’engager dans un bail
contraignant. Une souplesse dans la
superficie occupée aussi, qui permet
aux créateurs de moduler les mètres
carrés en fonction de la croissance de
leur activité. Des prix attractifs ensuite,
environ 20 % moins élevés que les prix
du marché. « Au bout de trois ans les
loyers augmentent, et au bout de cinq
années, ils deviennent équivalents à
Cochon Chic, l’histoire
d’une renaissance
« J’ai l’impression que ma vie professionnelle commence maintenant »
déclare, rayonnant, Alain Croiset.
Parcours atypique pour ce créateur
de 35 ans qui s’est retrouvé, plus tôt
que prévu, seul aux commandes de
son propre établissement
au centre-ville d’Orléans. Alain Croiset
Une formation d’horticulteur et une expérience en
laboratoire pharmaceutique
n’auront pas raison de sa
vocation de cuisinier, contrariée très tôt. « Après un bilan
de compétences, j’ai suivi
une formation de cuisinier
de 9 mois à l’Afpa d’Olivet.
Je prévoyais ensuite de faire
mes armes chez un patron
avant d’ouvrir mon propre
établissement. » Mais le
hasard précipite le calendrier. Une opportunité se
présente et Alain Croiset y
voit le moyen de développer
un concept mûri de longue
date : ouvrir un bistrot de
type parisien avec une
cuisine autour du cochon,
mais aussi d’inspiration
auvergnate. Une formation
créateurs-repreneurs dispensée par la CCI du
Loiret lui fournit « les
bases essentielles et de
22
N° 8 novembre 07 LOIRET ÉcO
ceux du marché » précise le directeur
d’Orléans Pépinières. Une façon de
combattre toute velléité de « nidification
prolongée » et de laisser la place à de
nouveaux talents. Mais tout y est mis
en œuvre pour faciliter le quotidien des
jeunes chefs d’entreprise et leur laisser
le temps de se consacrer à une activité
primordiale à ce stade : la prospection.
Les équipements, tel le photocopieur,
sont mis en commun ; l’accueil téléphonique est personnalisé comme si chaque
entreprise possédait sa propre hôtesse
d’accueil. Des services auxquels s’ajouteront prochainement des prestations de
nombreux contacts ». « Je n’ai pas
pu suivre la session de deux mois,
cela aurait été idéal car la partie
juridique est difficile à gérer seul.
Heureusement je suis épaulé par un
comptable, un avocat et un banquier. »
Alain Croiset, toujours soutenu par
son formateur Afpa, rappelle la
difficulté de concilier le quotidien (une
type comité d’entreprise, ou encore le
repassage des vêtements. Mais la carte
maîtresse de la pépinière, c’est qu’elle
évite de se retrouver livré à soi-même.
« Le pire ennemi du créateur, c’est l’isolement. La pépinière permet de côtoyer
d’autres entrepreneurs partageant les
mêmes problématiques et de trouver ainsi
certaines réponses plus facilement »
souligne Olivier de Brabois. Plusieurs
structures encouragent les échanges
d’expérience entre jeunes dirigeants et
chefs d’entreprises confirmés, comme le
Club Entreprendre et Réussir 45, ou le
Centre des Jeunes Dirigeants (CJD).
moyenne de 20 couverts par jour depuis
l’ouverture) et la gestion des formalités.
Malgré quelques tribulations — ouverture
retardée pour cause d’absence de gaz,
réfrigérateurs et machine à café à remplacer au pied levé —, Alain Croiset
n’hésite pas à parler de véritable
« renaissance ». ■
Caspeo,
un essaimage réussi
Si les statistiques tendent
à démontrer que les entreprises créées par essaimage
affichent un taux de réussite supérieur à la moyenne
nationale, alors Caspeo est de
celles-là. Presque quatre ans
après la création de sa SARL,
Marie-Véronique Durance
annonce un chiffre d’affaires
doublé en 2007, et le recrutement de trois personnes
cette année, pour un effectif
total de cinq salariés. Spécialisée dans la conception
et le développement de services et de logiciels pour
l’industrie minière, Caspeo
est aujourd’hui locataire du
BRGM. Une « continuité dans
la rupture » pour cet ingénieur
qui y aura travaillé 13 années.
« Lorsque le BRGM s'est Marie-Véronique Durance
désengagé de ses actifsminiers, mon collègue et moi, conscients Durance, l’essaimage est une option
du potentiel de développement, très intéressante ». Un prêt accordé
avons décidé de tenter l’aventure » par Loiret Initiative lui permet d’aliexplique Marie-Véronique Durance. menter son fonds de roulement, un
Une période d’incubation d’un an les autre d’Oséo Innovation d’embaucher
libère à mi-temps pour la préparation du personnel de R&D. Profitant du
de leur projet. Suivront deux années boom minier et de l’ouverture de nouen congé de création d’entreprise. veaux marchés au moment de sa créa« Nous avons créé dans d’excellentes tion, Caspeo a malgré tout connu des
conditions, explique Marie-Véronique débuts incertains. « Nous travaillons
Valoriser la transmission,
encourager la reprise
Autre volet de la loi Dutreil : faciliter
la transmission d’entreprise afin de préserver les savoir-faire et pérenniser les
emplois. Des objectifs sur lesquels la
Commission « Création Transmission »
de la CCI, coprésidée par Michel
Chazalon et Jerry Gras, travaille depuis
2006. Premier chantier : sensibiliser
les chefs d’entreprise potentiellement
concernés à la transmission, et les préparer à une opération plus délicate qu’elle
n’y paraît, qui exige d’être bien conseillé.
« Il faut rappeler que la valorisation
d’une entreprise n’est pas fonction de sa
taille ou de sa durée d’existence, mais
du marché. Souvent, on constate un
décalage entre la demande du cédant,
très ancré dans l’affectif, et l’offre du
repreneur, qui cherche à tirer les prix
vers le bas » explique Jerry Gras. Régis
Audoin, parti du Loiret vers Mérignac
pour reprendre une entreprise de papeterie, abonde dans ce sens : « Le plus
difficile à mes yeux est d’avoir accès à
des dossiers qualifiés, les cédants sont
encore mal préparés à la transmission
et ont des exigences peu réalistes… ».
Selon Jerry Gras, il est financièrement
plus difficile de reprendre que de créer :
« J’aimerais que les banques prêtent aux
avec des industries à cinétique très
lente, dont les projets s’étalent sur
15 ou 20 ans. Il faut savoir être patient »
confie la gérante. Et de conclure :
« Nous restons prudents face à une
activité cyclique. Caspeo s’ouvre donc
à un nouveau secteur d’activité : la
valorisation des matières premières
agricoles ». ■
repreneurs à plus long terme, comme ils
le font pour l’acquisition d’une maison.
Et pas seulement sur cinq ou sept ans,
ce qui plombe littéralement le plan de
financement ». Mais le faible nombre
de candidats à la reprise ne s’explique
pas seulement par la difficulté à lever
des fonds. L’autre frein, selon Jerry
Gras, serait plutôt d’ordre culturel. Lui
qui compare souvent la création à une
naissance et la reprise à une adoption,
souligne la complexité d’une démarche
qui implique d’accepter l’entreprise avec
tout son vécu et son histoire… Régis
Audoin assure que la fréquentation du
Groupe Repreneurs 45, animé par la
N°8 novembre 07 loiret éCO
23
Esprit d’entreprendre : une aptitude à cultiver
DOSSIER
DOSSIER
CCI du Loiret, a permis de confronter
son parcours et de l’enrichir des expériences d’autres dirigeants. Quelques
mois après la reprise de la papeterie qui
emploie 20 personnes, Régis déclare :
« Il y a 1 000 choses à gérer chaque
jour. J’avais anticipé une bonne part de
ces imprévus, mais pas tous : on n’est
plus dans le conceptuel, mais dans le
quotidien ». Dans le Loiret, on recense
5 182 entreprises dont le dirigeant est
âgé d’au moins 55 ans, soit presque 30 %
du total des entreprises du département.
Pour sensibiliser les cédants à la transmission de leur entreprise, des rencontres
sont régulièrement organisées dans les
agences locales de la CCI. Côté reprise,
la CCI a mis au point deux modules :
le premier, destiné à la reprise de PME,
permet de présenter un projet crédible
aux cédants et aux banques. Le second
est spécifiquement adapté à la reprise
d’un café, d’un hôtel ou d’un restaurant.
Un secteur qui concentre la majorité des
reprises, avant les activités de services
et le commerce de détail. Pour mieux
préparer les chefs d’entreprise au métier
de dirigeant, une École des managers
ouvrira ses portes à Orléans à la
rentrée 2008. Géré par l’ACFCI *, ce
réseau d’écoles français à vocation européenne vise un public de cédants et de
repreneurs d’entreprise, ou tout dirigeant
ayant un projet de développement pour
celle-ci. Au programme : culture d’en-
treprise (management, stratégie d’entreprise, marketing…), autodiagnostic et
plan d’action.
Financements
et subventions
En matière de création et de reprise, le
nerf de la guerre, c’est l’argent. Pour
lancer son activité, plusieurs financements possibles : les prêts bancaires ou
d’autres dispositifs adaptés aux PME,
comme le Prêt à la création d’entreprise
ou le Prêt d’honneur de Val de
Loire Entreprendre. Loiret Initiative,
plate-forme appartenant au réseau
national France Initiative, accorde des
Liberté et
auto-détermination
« J’étais arrivé à un moment de ma
carrière où j’avais envie d’assouvir
un besoin de liberté et d’autodétermination au quotidien » confie, serein,
Daniel Chimier. Écartant d’emblée
l’idée de créer sa propre entreprise, il
faudra peu de temps à cet ancien responsable marché espaces verts/paysage
pour mettre ses rêves à exécution.
Après une première piste sur un projet
de grande envergure qui s’avère infructueuse, Daniel Chimier se tourne vers
une affaire « plus petite, en terme de
chiffre d’affaires et d’effectifs ». Il y
voit une bonne opportunité de développer son entreprise de création et
d’entretien de parcs et jardins. La
formation « spécial repreneurs » dispensée par la CCI, auquel le dirigeant participe, lui ouvre différentes portes vers
les interlocuteurs incontournables. « Ce
cycle initie un dialogue avec les professionnels, c’est un pont vers l’inconnu »
précise-t-il. La cession réglée en cinq
mois, Daniel Chimier est à la tête de son
entreprise en janvier 2007. Désormais
« multi-casquettes », il assure la partie
commerciale, les achats, la gestion, la
prise de rendez-vous, et l’animation
d’une équipe de six personnes. 60 heures
24
N° 8 novembre 07 LOIRET ÉcO
Daniel Chimier
de travail hebdomadaires et un emploi
du temps qui exige de passer sans cesse
d’une activité à l’autre, mais « toujours
animé de la même flamme ». Avait-il
tout anticipé ? « J’ai dû m’approprier
un métier que je n’avais pas pratiqué et
repenser l’organisation en très peu de
temps ». L’ambition, aujourd’hui, est de
doubler les effectifs d’ici trois ou quatre
ans. ■
*A
ssemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie
prêts d’honneur sans garantie aux créateurs et repreneurs. Le montant des
prêts accordés oscille entre 1 500 € et
15 000 € sur une période de 2 à 5 ans,
jusqu’à 30 000 € pour des reprises
de plus de 9 salariés. Un appui financier précieux qui joue un rôle de levier
auprès des banques en renforçant les
fonds propres du projet. Entre janvier
et septembre 2007, l’association a ainsi
accordé 76 prêts pour un montant de
706 000 €. D’autres organismes se sont
positionnés sur des créneaux plus spécifiques, comme le soutien aux entreprises innovantes. C’est le cas d’Oséo
Innovation, qui accorde par exemple
des subventions pour le recrutement
de personnel R&D et des avances
à taux zéro remboursables en cas de
succès. « Nous proposons des produits
d’aides au développement d’entreprises innovantes, explique Hervé Duval,
délégué régional innovation chez
Oséo Innovation, mais toute la difficulté réside dans le bouclage du plan
de financement. Les bonnes idées ne
suffisent pas à assurer la viabilité économique d’un projet. D’où l’intérêt des
prêts d’amorçage, réservés aux jeunes
entreprises en recherche de fonds
propres. » D’autres encore supportent le développement d’entreprises à
fort potentiel de croissance, comme
Création Croissance Centre ou Val de
France Angels. Pour Jean-Emmanuel
Renelier, président de Val de France
Création d’entreprise
et certification,
un double défi
C’est sur une nouvelle profession,
vouée à connaître un véritable essor,
que Dominique Ravard a tout misé
il y a trois mois : celle de diagnos-
Dominique Ravard
Angels, la contribution d’investisseurs
privés au financement d’entreprises à
fort potentiel est un phénomène appelé
à prendre de l’ampleur : « L’association regroupe aujourd’hui 18 business
angels, et nous sommes sur le point
de voir aboutir deux investissements.
Le système fonctionne dans toute
la région, si bien qu’un business angel
situé à Tours peut investir à Orléans ».
Le financement prend la forme d’un
investissement minoritaire dans le
capital, qui oscille entre 5 et 10 % du
tiqueur technique immobilier. Passer
au crible maisons et immeubles pour
y détecter l’éventuelle présence
d’amiante, de plomb, évaluer leur
performance énergétique, contrôler
les installations de gaz, sont autant
de formalités exigées notamment
lors de la vente et de la location d’un
bien immobilier. Strictement réglementé à compter du 1er novembre
prochain, le métier de diagnostiqueur
ne pourra plus alors être exercé que
par des professionnels certifiés par un
organisme accréditeur. « Je suis
en cours de certification, explique
Dominique Ravard, et c’est un challenge qui s’ajoute à celui de la création d’entreprise ». Avec son épouse
Stéphanie, qui effectue pour l’instant
« dans l’ombre » la partie administrative, le dirigeant basé à Montargis
a ficelé son projet avec le plus
grand soin. Fort de son expérience
dans l’immobilier, soutenu dans ses
démarches par un expert-comptable,
doté d’un prêt bancaire et d’un prêt
Loiret Initiative de 5 000 €, il a tout
provisionné. « Nous avons chiffré précisément les investissements nécessaires : matériel de diagnostic, PC et
logiciels spécifiques, publicité dans les
revues spécialisées, déplacements… »
poursuit-il. Malgré tout, les débuts ne
se sont pas faits sans encombre. Après
avoir levé une première ambiguïté
quant à son statut (profession libérale
et non commerçant), puis éclairci les
formalités relatives à sa protection
sociale, Dominique Ravard annonce
un début d’activité fulgurant. ■
N°8 novembre 07 loiret éCO
25
Esprit d’entreprendre : une aptitude à cultiver
DOSSIER
DOSSIER
patrimoine personnel du business angel,
et dont la sortie est prévue au terme de
5 années environ. La Région Centre dispose d’une large palette d’aides financières à la création, qu’elles revêtent
la forme d’aides au renforcement des
fonds propres (CAP Création Centre et
CREATEM), de garanties ou de subventions accordées aux plate-formes d’initiatives locales, ou à des organismes
comme Val de France Angels et Val de
Loire Entreprendre, Centre Capital Développement, Création Croissance Centre,
ou qu’il s’agisse d’aides directes aux
entreprises. Il existe d’autres dispositifs
(statut jeune entreprise innovante ou la
future « jeune entreprise universitaire »
en vigueur au 1er janvier prochain…)
et aides de l’État, destinés par exemple
aux chômeurs créateurs ou repreneurs
d’entreprise (ACCRE, EDEN).
teurs en juin, Salon de la création et
Semaine de l’entreprenariat en novembre s’imposent désormais comme des
rendez-vous annuels incontournables.
Que peut-on faire encore pour prolonger
ce courant porteur ? « Tout n’a pas été
exploré », répond Olivier de Brabois,
« et je suis persuadé qu’il faut davantage s’appuyer sur les possibilités offertes par le web. Les créateurs ont besoin
de conseils sur les plans juridique et
fiscal, pour leur protection sociale, les
ressources humaines, la communication. Un ensemble d’informations qu’ils
peuvent récolter une fois par an sur
un salon dédié. Il serait intéressant
Enjeux futurs de la création
La création d’entreprise va-t-elle poursuivre sa croissance ? Dans le Loiret et
l’agglomération d’Orléans, la question
mobilise les énergies. Village des créa-
Oscar Médégan a créé son entreprise
d’installation de systèmes solaires photovoltaïques en juin 2007. Électromécanicien, titulaire d’un bac pro et d’un
BTS, et après 10 ans d’expérience dans
Oscar Médégan
Galaxie solaire parie
sur les énergies
renouvelables
de reproduire ce salon, de manière
virtuelle, et le rendre accessible chaque
jour de l’année ». Tous les rouages
semblent bien huilés pour mener les
créateurs vers la réussite. Néanmoins, la
possibilité d’un échec reste une menace
sous-jacente. Comme le martèle Yves
Broussoux, président de la CCI du
Loiret : « Il faut parvenir à démystifier
la notion d’échec, en décortiquer les
raisons… et surtout, savoir accorder
une seconde chance. Un créateur ou un
repreneur accepte une prise de risque
pour développer le tissu économique
local, en cela il mérite le respect ». ■
le secteur, le jeune créateur parie sur
l’explosion des énergies renouvelables.
« J’ai suivi une formation à la création
d’entreprise dispensée par la Chambre
de métiers et de l’artisanat pendant
trois mois, et une formation « Photon
réseau » auprès de l’Ademe, destinée
aux installateurs » précise Oscar Médégan. « Au début, je courais tous azimuts ; heureusement la formation m’a
apporté une méthodologie » poursuit-il.
Reconnu travailleur handicapé, il
obtient auprès de l’Agefiph* un premier
prêt qui joue le rôle de levier auprès
d’une banque. Hébergé au sein de la
pépinière de Saint-Jean-de-la-Ruelle, le
chef d’entreprise vient de consentir des
dépenses imprévues : « J’ai confié la
prospection à une agence de marketing.
J’avais sous-estimé cet aspect, ainsi
que la communication ». Après avoir
réalisé de nombreux chantiers en juin
et juillet, les deux derniers mois ont été
plus calmes. « Le photovoltaïque reste
encore onéreux pour les particuliers,
et j’espère que le « Grenelle de l’environnement » permettra de faciliter son
accès à un plus grand nombre. » Pour
s’ouvrir à d’autres débouchés, Oscar
Médégan cherche à nouer des partenariats avec des acteurs reconnus dans le
domaine des énergies renouvelables. Et
travaille déjà avec des ONG, en Afrique
notamment, pour des projets d’électrification solaire rurale et villageoise. ■
* Association chargée de gérer le fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées.
26
N° 8 novembre 07 LOIRET ÉcO
La CCI du Loiret,
agitateur de réseaux
Yves Broussoux,
président de la CCIL
E
n novembre 2005,
les membres élus
de la CCI du Loiret
approuvaient le virage
stratégique amorcé par
la chambre consulaire.
Elle se positionnait alors
comme l’organisatrice du
partage des savoirs entre
les entreprises, pour développer leur compétitivité.
S’inscrivant pleinement
dans une démarche de
« maillage des réseaux » et
d’animatrice de la communauté économique, la CCI
redéfinissait en profondeur
son cœur de métier. Dans
une logique d'efficacité
et de services aux entreprises.
Deux années plus tard, je
me réjouis de constater
que le changement est palpable. Les mentalités et
les pratiques ont évolué, votre CCI tout autant. Et
cette perception se diffuse de plus en plus largement
auprès des chefs d’entreprise. La CCI, « outil » des
entrepreneurs, contribue à
rapprocher les dirigeants
pour qu’ils trouvent
des réponses concrètes
et opérationnelles aux
problématiques qu’ils
abordent.
Rapprocher les hommes,
rompre l’isolement, saisir
les opportunités. C’est
aussi le leitmotiv exprimé
par les créateurs et les
repreneurs que j’ai
rencontrés tout au long
de l’année, à travers l’ensemble du Loiret. Ces
dirigeants — comme le
démontre le dossier de ce
magazine — n’hésitent
pas à prendre des risques
pour stimuler l’activité
économique. En pariant
sur de nouveaux métiers,
dans des secteurs porteurs, ils renouvellent sans
cesse les perspectives d’avenir. La CCI du Loiret, là
encore, sera présente pour fédérer toutes les énergies,
valoriser les initiatives et stimuler les échanges. ■
6 décembre 2007 : Énergies45.biz
Faites entendre, avec la CCI, la voix des entreprises !
Un an après le lancement des "9 propositions pour le développement économique du Loiret", la CCI du Loiret réunit les
chefs d'entreprises impliqués dans le projet, ainsi que les partenaires du développement économique, autour d'une manifestation-bilan.
Rendez-vous le 6 décembre prochain à la Passerelle à Fleury-les-Aubrais.
Inscription indispensable auprès de Chantal Legris - Pôle Communication et Relations Extérieures Tél. 02 38 77 77 85 - [email protected]
N°8 novembre 07 loiret éCO 27
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Édito
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19 NOVEMBRE : DESTINATION NOUVELLES
TECHNOLOGIES !
Pour encourager les dirigeants des TPE du Loiret à exploiter davantage les technologies de l’information,
la CCI se mobilise dans ses quatre agences locales au cours d’une journée thématique.
T
rop de dirigeants de TPE ne
bénéficient pas de l’extraordinaire
valeur ajoutée apportée par les
technologies de l’information et de
la communication (TIC). C’est pour
inverser la tendance qu’un programme
national a été lancé en 2006 par le
ministère des PME, du Commerce, de
l’Artisanat et des Professions libérales
avec la DCASPL *. Poursuivi par le
ministère de l’Économie, des Finances et
de l’Emploi, il est entré dans une phase
active sur tout le territoire. Le concept
est simple : initier gratuitement les chefs
d’entreprise aux TIC grâce à des modules pratiques de découverte. La formule,
qui débouche sur l’obtention d’un « passeport pour l’économie numérique »,
se déroule sur une demi-journée. Loin
d’être symbolique, l’obtention du précieux passeport donne droit à plusieurs
prérogatives : avantages commerciaux et
facilités de paiement pour l’acquisition
d’équipements informatiques, télécoms
et logiciels. Parce que les entreprises
potentiellement concernées sont dispersées dans tout le Loiret, la CCI organise
dans ses quatre agences locales – Beaugency, Gien, Montargis, Pithiviers – une
journée spécifique le 19 novembre prochain. Elle y proposera plusieurs sessions, accessibles aux dirigeants d’entreprises de moins de cinq salariés, issus
des secteurs du commerce, des services
et de l’artisanat. Seul impératif : choisir
un module parmi les quatre programmés :
« Mon entreprise sur le web », « B.A.-BA
de l’informatique et d’Internet », « Internet : une palette d’outils à votre disposition », « Mettre son entreprise en réseau
et sécuriser son informatique ». Pour
couronner le succès de ce temps fort, une
cérémonie avec remise des passeports
sera organisée dans les locaux de la CCI.
Cette opération phare s’inscrit dans le
prolongement des actions menées tout au
long de l’année par la CCI du Loiret pour
sensibiliser les dirigeants aux TIC.
* Direction du Commerce, de l’Artisanat, des Services et des Professions Libérales (DCASPL)
Contact et inscription indispensable :
Sonia Bertin - Christel Jallet
Pôle Expertises Économiques
Tél. 02 38 77 77 94
[email protected] ■
INTERVIEW
« Un programme simple, gratuit et rapide »
Représentant en Région du secrétariat d’État chargé des entreprises et du commerce extérieur,
Stéphane Thomas, délégué régional au commerce et à l’artisanat (DRCA), est par ailleurs chargé de mission
auprès du trésorier-payeur général de la Région. Il dresse un point d’étape sur le dispositif du passeport
pour l’économie numérique.
28
Quels sont les points forts du
passeport pour l’économie numérique ?
Peut-on dresser un premier bilan de
l’opération ?
Le dispositif a été conçu pour que la démarche
soit d’une facilité extrême. Sur simple appel,
tout dirigeant de TPE peut s’inscrire pour obtenir
son passeport pour l’économie numérique. L’initiation aux TIC, entièrement gratuite, est dispensée par un animateur. L’opération, relayée à
travers plus de 500 points dans toute la France,
s’appuie notamment sur le réseau consulaire.
Dans le Loiret, la CCI – qui s’est chargée du
pilotage régional – joue un rôle particulièrement actif pour dynamiser la campagne au
quotidien.
On assiste à une montée en puissance du
dispositif en très peu de temps : à mi-juin,
8 000 TPE étaient inscrites au niveau national
et 1 100 passeports obtenus. À fin septembre,
ces chiffres sont passés à plus de 11 000 TPE
inscrites et presque 3 500 passeports attribués.
Et tous les acteurs restent mobilisés !
N° 8 novembre 07 loiret éCO
Quels sont les prochains temps forts ?
Le ministère de l’économie, des Finances et de
l’Emploi a lancé un appel à projets national pour
donner plus d’ampleur au dispositif sur le plan
de la communication. Dans le Loiret, cela s’est
traduit par l’envoi d’un mailing par la CCI à toutes les TPE concernées, pour participer activement à la journée du 19 novembre. La chambre
consulaire assure par ailleurs la promotion du
passeport pour l’économie numérique auprès
des créateurs lors de ses formations. Elle y dédiera aussi un stand lors du prochain salon du
e-business.
LA CCI STIMULE LES ÉCHANGES
ENTRE LES ENTREPRISES !
Un an après le lancement des « 9 propositions
pour le développement économique du Loiret », la CCI réunit les chefs d’entreprise autour
d’une manifestation-bilan. En réaffirmant
sa vocation : l’animation de communautés et
le développement de démarches collaboratives.
Revue de détails.
M
ener une action de lobbying
auprès des pouvoirs publics
pour éviter le désenclavement du Loiret avec le projet de Ligne
Grande Vitesse Poitiers-Limoges. Faire
vivre une communautés de services.
Anticiper la pénurie de main-d’œuvre
dans les filières de la cosmétique et de la
pharmacie en créant des formations professionnalisantes. Initier les dirigeants de
PME aux technologies de l’information
et de la communication. Ces exemples
d’actions ont tous un point commun : ils
illustrent le type de missions engagées
par la CCI du Loiret, en étroite collaboration, chaque fois que nécessaire, avec
les acteurs compétents en la matière. Des
actions qui, jour après jour, contribuent
Décembre 2006/
décembre 2007 : Une
année pour faire
avancer les
9 propositions pour
le développement
économique du Loiret
•R
endre le(s) territoire(s) plus
accessible(s)
• Développer l’attractivité des territoires du Loiret
• Renforcer la synergie de tous les
acteurs économiques
• Favoriser la compétitivité internationale des entreprises
• Doper le moteur économique du
Loiret
• Aiguiser les compétences, adapter
l’offre de formation
• Encourager la création et favoriser la transmission d’entreprises
• Assurer un développement harmonieux du commerce
• Développer l’offre touristique pour
exploiter les atouts du Loiret
à faire des faiblesses identifiées, des
atouts. De nombreux chefs d’entreprise du Loiret, mobilisés autour d’une
même dynamique,
se sont réunis en groupes de travail tout
au long de cette année. À Orléans, mais
aussi dans les agences locales de la CCI,
à Beaugency, Gien, Montargis et Pithiviers. Témoignant de leur expérience,
dans des secteurs très variés, ils se sont
prêtés à l’exercice, pour trouver des solutions aux problématiques soulevées
dans le cadre des « 9 propositions ». De
cette émulation est né un plan d’actions,
concret et opérationnel. Une démarche
de longue haleine, qui s’inscrit pleinement dans la stratégie de la CCI impulsée
depuis 2005. Face aux demandes récurrentes des dirigeants — nécessité de se
rencontrer, besoin d’une mise en réseau
efficace et professionnelle – un recentrage vers un nouveau cœur de métier
s’est imposé naturellement. La CCI se
positionne désormais comme « l’outil »
des entrepreneurs.
La mise en réseau, vocation de la CCI
L’usage des réseaux est aujourd’hui bien
intégré par les chefs d’entreprise ; les dirigeants de TPE et de PME notamment, y
trouvent de nombreuses ressources : une
réflexion sur leurs métiers, les pratiques,
la législation... Bref, des données qui
influent directement sur l’évolution de
leur société, et qu’ils n’auraient ni le
temps ni l’opportunité de glâner autrement. Convaincue que le travail en
réseau est une condition impérative au développement économique des entreprises,
la chambre consulaire va intensifier
l’animation de dynamiques collectives
en 2008. En fédérant les compétences et
les réseaux professionnels, elle entend
leur apporter les moyens de doper leur
productivité et leur réactivité, en utilisant
pour cela un canal adapté : Internet. En
recourant aux technologies de l’information, facteur supplémentaire de compétitivité pour les entreprises, les dirigeants
ajoutent une corde supplémentaire à leur
arc. Avec le lancement du portail de la
communauté économique du Loiret au
premier trimestre 2007, la CCI avait
déjà ancré sa démarche dans une logique de partage de savoir et d’échange
d’expériences. Adoptant le principe des
blogs, elle laisse à chacun la possibilité
de s’exprimer sur le contenu publié, et
mieux encore, d’y publier ses propres informations. En 2008, la CCI mettra à la
disposition des entrepreneurs une plateforme "collaborative" sur Internet. Un
dispositif structuré pour permettre aux
entreprises, aux chercheurs, aux collectivités, aux experts, de se retrouver autour
de thématiques communes. Pour 2008,
comme pour la manifestation organisée
le 6 décembre prochain, partage, échange
et valeur ajoutée seront les maîtres mots
à retenir. ■
Impliquez votre entreprise dans le
projet de développement économique
du département !
Inscrivez-vous pour participer à la manifestation-bilan du 6 décembre prochain,
à 18h30, à la Passerelle, à Fleury-lesAubrais.
Contact : Chantal Legris
Pôle Communication et Relations Extérieures
Tél. : 02 38 77 77 85
[email protected]
N°8 novembre 07 loiret éCO 29
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6 DÉCEMBRE 2007 : Énergies45.biz
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LOIRET : PLEINS FEUX SUR LA CRÉATION ET LA
TRANSMISSION !
Après le Village des
créateurs en juin dernier
et le Salon de la création
et de la reprise
le 9 novembre, place à la
Semaine de l’entreprenariat
du 26 au 30 novembre
prochains !
Au programme :
promotion de l’esprit
d’initiative et
accompagnement des
porteurs de projet.
D
es rencontres pour créer, reprendre, et transmettre : telle est la
vocation des nombreux rendezvous programmés lors de la semaine de
l’entreprenariat. Du 26 au 30 novembre
prochains, à travers tout le département,
permanences d’experts et ateliers thématiques seront à l’honneur. Cinq jours
pour rencontrer des interlocuteurs incontournables en matière de création, de
reprise et de transmission. Le matin,
dans les agences locales de la CCI, banquiers, conseillers création-reprise des
chambres consulaires, experts-comptables, avocats, notaires... seront présents
pour répondre à toutes les questions que
les créateurs et repreneurs peuvent se poser. Ces permanences d’experts, organisées en collaboration avec la chambre de
métiers et de l’artisanat, seront appuyées
par la présence d’un chef d’entreprise du
Club Entreprendre & Réussir Loiret et
de membres des associations EGEE et
ECTI. L’après-midi, des ateliers thématiques permettront d’aborder des sujets
spécifiques, tels que la reprise dans le
secteur de l’hôtellerie et de la restauration ou le financement des projets, en
passant par les services à la personne,
l'essaimage ou la transmission de PMEPMI. Chaque soir, la question de la
transmission en matière de commerce ou
d'artisanat sera examinée dans ses moindres détails ! Une semaine pour mettre
toutes les chances de réussite de son
côté.
Semaine de l’entreprenariat
26-30 novembre 2007
Pour connaître le programme complet,
les horaires et/ou s’inscrire :
www.loiret.cci.fr
> Rubrique Créateurs-Repreneurs
Contact : Espace Entreprendre
Tél. 02 38 77 85 90 ■
Création/Transmission : 3 questions à Marie-Madeleine Mialot,
Vice-Présidente déléguée du Conseil régional du Centre
30
Comment la Région Centre soutient-elle les créateurs
et les repreneurs ?
Ce soutien financier, déjà conséquent, suffira-t-il à répondre
à des besoins qu’on prévoit croissants ?
La Région Centre dispose d’une large palette d’aides financières à la création, qu’elles revêtent la forme d’aides aux fonds propres, de garanties
ou de subventions accordées aux plates-formes d’initiatives locales, ou
à des organismes comme Val de France Angels et Val de Loire Entreprendre, Centre Capital Développement, Création Croissance Centre, ou
qu’il s’agisse d’aides directes aux entreprises : CAP (Contrat d’Appui aux
Projets), recherche, développement, emploi, formation, etc.
Nous savons que l’on créé en
Région Centre moins d’entreprises que la moyenne nationale,
mais nous disposons d’un sérieux
atout : la viabilité des entreprises.
Ce qui signifie que les dispositifs
d’accompagnement mis en œuvre par les chambres consulaires
et les associations engagées sur
ce créneau, ont porté leurs fruits
avec le soutien financier de la
Région.
Nous allons examiner attentivement les conclusions de l’enquête « transmission » menée à l’échelon régional par l’ensemble des CCI de la Région
Centre. Elle fournira des éléments qualitatifs qui permettront d’adapter nos dispositifs au plus près des réalités du terrain. Je pense qu’il
serait par exemple intéressant de nouer des partenariats avec des
banques pour proposer des prêts bonifiés.
N° 8 novembre 07 loiret éCO
Y a-t-il un public privilégié à sensibiliser à la création
et à la reprise ?
Les jeunes sont un vivier important : l’opération « Graines de
boîtes » a permis de laisser s’exprimer les talents créateurs de lycéens et d’apprentis. Soutenus par des enseignants et des tuteurs
anciens chefs d’entreprise, ils ont conçu des projets innovants.
Il faut aussi faire fructifier plus encore le capital universitaire de
la Région. Enfin, il faut encourager la reprise auprès des salariés
de l’entreprise à céder elle-même. Le système de coopérative peut
fonctionner pour des PME. Il reste donc de nombreuses pistes à poursuivre
et à explorer.
Créée en juin 2001, Loiret Initiative
est une plate-forme appartenant au
réseau national France Initiative.
L’association, présidée par Michel
Chazalon, soutient les créateurs et les
repreneurs grâce à l’octroi de prêts
d’honneur sans garantie ni intérêt. Ce
dispositif, renforcé par un parrainage,
prévoit un suivi technique pour accompagner les futurs chefs d’entreprise.
Le montant des prêts accordés oscille
entre 1 500 € et 15 000 € sur une période de 2 à 5 ans, jusqu’à 30 000 €
pour des reprises de plus de 9 salariés. Un appui financier précieux qui
joue un rôle de levier auprès des banques en renforçant les fonds propres
du projet. Depuis sa création, Loiret
Initiative a soutenu financièrement
317 entreprises (57 % de créations,
43 % de reprises) pour un montant
total de 2,8 millions d’euros. Près de
1 000 emplois ont été ainsi créés ou
maintenus. Le développement des
entreprises financées a permis la
création de près de 100 emplois. De
nombreux acteurs sont à l’origine du
financement du dispositif : le Conseil
régional, qui cette année renouvelle
une convention de soutien d’un
montant de 235 000 €, mais aussi
le Conseil général pour 100 000 €,
la communauté d’agglomération
Orléans Val de Loire, la Caisse des
Dépôts et la CCI du Loiret. Banques
et entreprises du Loiret apportent également leur soutien. Loiret Initiative
fonctionne grâce à des partenaires
bénévoles ; la gestion est assurée par
la CCI du Loiret, le conseil et l’accompagnement du porteur de projet
reviennent à de multiples partenaires :
CCIL, Chambre de métiers et de l’artisanat, Orléans Val de Loire Technopole et la Boutique de Gestion.
Contact :
Loiret Initiative
Armelle Popot, Corinne Cacitti
17 bd de Châteaudun
45000 Orléans
Tél. 02 38 77 89 11
[email protected]
AGENDA
L’ECG CÉLÈBRE SES 25 ANS !
Le 9 novembre prochain, l’École de
commerce et de gestion d’Orléans
organise une soirée festive pour marquer sa 25e année d’existence. Un événement qui réunira les jeunes diplômés
ainsi que leurs maîtres de stage, plus de
700 anciens élèves, les étudiants actuels,
les membres de jury, de soutenance…
et au cours duquel les deux dernières
promotions recevront leur diplôme, en
présence d’Yves Broussoux, président
de la CCIL, Philippe Mathieu, président
du Club des Entreprises Partenaires de
l’ECG, Patrick Ugarte, président de la
Commission Enseignement-Formation
et Christophe Abadie, responsable du
Pôle Enseignement/Formation. L’ECG
est une école post-bac gérée depuis
1982 par la CCI du Loiret. Seule école
de commerce de la Région à délivrer un
diplôme bac+3 visé par le ministère de
l’Éducation Nationale, l’ECG forme
ses étudiants aux métiers de la fonction
commerciale en entreprise. En plaçant
l’entreprise au cœur de ses programmes
à travers les stages en France ou à l’étranger et les innovations pédagogiques telles le Training Vente, l’ECG offre à ses
diplômés une excellente employabilité.
Dernière audace en date pour l’établissement supérieur qui ne cesse d’innover :
la création d’une chaire marketingvente des arts de la table en janvier 2006.
Plus d’informations sur
www.ecgorleans.org
22 novembre à Montargis :
Atelier export PME-PMI
Rencontres individuelles entre les entreprises du Loiret travaillant à l’international et les principaux partenaires de
l’export (COFACE, Direction régionale
du commerce extérieur, Douanes,
Conseil régional, CCIL…)
• Agence locale de la CCI
à Montargis Tél : 02 38 93 20 62
• Pôle Expertises Économiques
Affaires Internationales
Martine Pinguat
[email protected]
Tél. 02 38 77 77 99
Rencontres du Président
de la CCI dans
les agences locales
15 novembre à Pithiviers
22 novembre à Beaugency
Contact : Raphaële Cousin
Pôle Relations Institutionnelles/Élus
Tél. 02 38 77 77 75
[email protected]
11 décembre - Export :
Validez votre démarche vers les pays pilotes !
La Chambre de commerce et d'industrie du Loiret vous invite à rencontrer
des experts de l’Inde, de la Russie, des États-Unis, du Japon et de la Chine le
11 décembre 2007 à Orléans. Un événement clé dans l’approche de ces
marchés qui concentrent les perspectives de croissance économique les plus
élevées.
Au programme :
• rendez-vous individualisés préparés de 45 minutes avec les cinq pays pilotes,
• ateliers « traitement des flux financiers et mises aux normes des produits »,
• débat avec présentations de l’Assurance Prospection par la COFACE, du crédit
d’impôt et des bureaux de presse par la DRCE (Direction régionale du commerce extérieur).
Inscriptions indispensables avant le 20 novembre :
Pôle Expertises Économiques
Tél. 02 38 77 77 99
[email protected]
N°8 novembre 07 loiret éCO 31
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Loiret Initiative
finance les projets
des créateurs et
des repreneurs !
Novembre
à janvier
Relations humaines : Management
Efficacité personnelle - Communication
RÉF.
Action Commerciale – Achats
Techniques de vente
RÉF.
Date
Coût
211
3 j : 08-09-16 novembre
28-29 février et
07 mars
1 050 
Date
Coût
Cycle dirigeants :
un tremplin pour
les dirigeants de TPE/PME
et leurs adjoints
297
18 j : du 15 janvier
au 25 novembre
5 500 
Gérer les conflits et l’agressivité
224
3 j : 28-29 janvier et
04 février
1 050 
390 €
La prospection téléphonique
202
2 j : 24-25 janvier
690 
Vendre plus
206
1 j : 28 février
390 0
227
1 j : 19 novembre ou
25 janvier
Votre outil de vente : le téléphone
207
3 j : 07-08-21
novembre
Savoir préparer son entretien
annuel
1 050 
Gérer et prioriser son temps
281
3 j : 15-16-22 novembre
Clients difficiles et objections
213
2 j : 06-07 décembre
690 e
284
2 j : 19-20 novembre
690 
Traiter efficacement la
réclamation client
Présenter, argumenter et
convaincre
428
2 j : 22-23 novembre
690 
Stratégie de fidélisation des clients
222
2 j : 10-11 décembre
690 e
Développer son potentiel de
communication grâce à l’analyse
transactionnelle
287
2 j : 10-11 décembre
ou 16-17 janvier
690 
L’informatique au service
de la gestion « Relation client »
223
2 j : 26-27 novembre
890 
Le Management par projet
289
3 j : 29-30 novembre
et 13 décembre
1 050 
Vos clients et vos prospects
sont ils solvables ?
505
3 j : 24-25-31 janvier
790 
Conduite d’entretien
d’appréciation annuel
291
3 j : 26-27 novembre
et 03 décembre
1 050 
Savoir déléguer pour
responsabiliser
296
2 j : 17-18 décembre
690 
Le téléphone : image de marque
de l’entreprise
400
2 j : 07-08 février
690 
Développer ses compétences
comportementales
424
4 j : 06-07-17-18
décembre
1 400 
Techniques rédactionnelles
838
3 j : 12-13-19
novembre
1 050 
Se réconcilier avec
l’orthographe et la grammaire
839
4 j : En ½ journées :
03-04-10-11-17-18
déc. et 07-08 janv.
1 190 
Organisation industrielle
Gestion des risques
Audit interne (qualité) Limité à 4
personnes
HACCP
RÉF.
Date
Coût
318
4 j : 27 novembre
4-11-18 décembre
1 800 
320
1,5 j : 26 novembre
et 10 décembre
(matin)
350 
Habilitation recyclage électricien
743b
1 j : 15 novembre
400 
Habilitation Electrique non
électricien
743d
2 j : 12-13 novembre
800 
Habilitation recyclage non
électricien
743f
1 j : 14 novembre
400 
Prendre en main la fonction environnement dans son entreprise
95020
6j:2
1 novembre 07
à mai 08
1 800 
954
3j:1
9-20 novembre
et 10 décembre
1 200 
Etude du référentiel santé et
sécurité au travail OHSAS 18001
955
3j:0
5-06 novembre
et 17 décembre
1 200 
Prendre en main le développement durable dans son entreprise
956
2 j : 13-14 novembre
800 
Normes ISO 14001V2004
Mettre en place une veille
règlementaire environnement
hygiène sécurité
957
1 j : 5 novembre
600 
Connaître les outils
méthodologiques pour une
démarche d’amélioration continue
APGR1
2 j : janvier 08
950 
Découvrir l’intelligence
économique
APGR2
1 j : janvier 08
600 
Organiser avec méthode sa prise
de décision
APGR5
2 j : janvier 08
950 
Date
Coût
5 jours pour entreprendre
594
Orléans
du 12 au 16 novembre
du 21 au 25 janvier
400 
Reprise Café Hôtel Restaurant
595
Du 03 au 14 décembre
400 
Reprise entreprie industrielle ou
de services à l’industrie
596
Du 10 au 14 décembre
400 
597
8 semaines soit
280 heures à temps plein
Montargis du 07 janvier
au 29 février
2 800 
Formation action de Création
Reprise d’Entreprise
Gestion du personnel
RÉF.
Formation économique des
membres du CE
L’actualité en droit du travail et
gestion des contrats
L’actualité en social et gestion
de la paie
Date
Coût
504
4 j : 05-06-13-20
décembre
860 €
560
1 j : 14 janvier
250 €
560 a
1 j : 15 janvier
250 €
Géstion du personnel
563
3 j : 28-29 janvier
et 08 février
660 €
Gérer la paie
564
2 j : 15-16 novembre
580 €
Pratique des déclarations sociales
565
1 j : 27 novembre
250 €
Le CE au quotidien : champ de
compétences et gestion courante
569
3 j : 24-25-31 janvier
730 €
Bilans de compétences (au titre
du plan, du DIF, du Congé Bilan)
570
24 heures soit 6 RV
de 4 heures planning
sur demande
1 450€
au titre du
plan ou du
DIF
RELATIONS HUMAINES :
MANAGEMENT – EFFICACITE PERSONNELLE - COMMUNICATION
ACTION COMMERCIALE – ACHATS
Contact : Valérie RICHARD – [email protected] - tél. : 02.38.77.85.96
Création et Reprise d’Entreprise
RÉF.
1 050 €
GESTION DU PERSONNEL
COMPTABILITE/GESTION - FINANCE
INFORMATIQUE – BUREAUTIQUE
CREATION ET REPRISE D’ENTREPRISE
FORMATIONS POUR COMMERCANTS ET LEURS SALARIES
Contact : Françoise LOISEAU - [email protected] - tél. : 02.38.77.86.02
LANGUES ETRANGERES – DEVELOPPEMENT A L’INTERNATIONAL
Contact : Joëlle ROBERT – [email protected] - tél. : 02.38.77.85.97
ORGANISATION INDUSTRIELLE – GESTION DES RISQUES
Contact : Micheline AUGER – [email protected] - tél. : 02.38.53.65.58
Langues Etrangères
informatique - bureautique
LE CENTRE D’ETUDE DES LANGUES
> Langues enseignées : Anglais, américain, russe, allemand, polonais, espagnol,
chinois, italien, japonais, portugais, français langue étrangère.
RÉF.
MODULES DE 2 JOURS DISPENSES EN LANGUE ANGLAISE
Coût
L’essentiel de la micro
610
Pratique de Windows 2000
xp-2003-Vista
622
1 j : 13 décembre
280 
Pratique de Outlook
2000-2002-2003-2007
624
1 j : 13 décembre
280 
L’essentiel de l’Internet :
Internet Explorer, firefox,
Google, Outlook Express
625
2 j : 19-20 décembre
580 
1 j : 07 décembre
280 
> Une offre diversifiée, répondant aux besoins de votre entreprise
• Cours en présentiel : face à face ou en petits groupes
• Parcours individualisés et tutorés (e-learning)
• Stages en immersion
• Formations par téléphone
• Coaching
• Multimédia à la carte
Date
4j:0
8-09-16-23
novembre, 10-1118-25 janvier
850 
Customer care on the phone
06-07 décembre
525 €
Les recherches avancées avec Google
626
Powerful Presentations
14-15 janvier
525 
Winning orders overseas
13-14 décembre
525 
Le bureau mobile avec Google :
communiquer, partager :
agendas, textes, tableaux, photos
626 A
2 j : 07-15 novembre
590 
Création et gestion de blogs
avec Google
629
2j:1
3-14 novembre
14-15 janvier
580 
Tout sur Powerpoint 2000, XP, 2007
640
2 j : 11-12 décembre
580 
L’essentiel d’Excel 2000, XP, 2007
650
3 j : 12-13-19 novembre
14-15-22 janvier
780 
Pratique d’Excel 2000, XP, 2007
niveau 2 : calculs, fonctions,
bases de données et graphiques
complexes
651
2 j : 14-21 décembre
590 
L’essentiel d’ ACCESS 2000, XP, 2007
660
4 j : 07-08-16-23 janvier
1 100 
Pratique de Access 2000, XP,
2007, niveau 2
661
3 j : 20-21-28 novembre
890 
L’essentiel de Word 2000, XP, 2007
commandes et fonctions usuelles
670
3 j : 03-04-10 décembre
780 
Pratique de Word 2000, XP,
2007 niveau 2 :
671
2j:0
7-14 novembre
17-24 janvier
580 
Tout sur le publipostage et
l’e-mailing
675
2 j : 30-31 janvier
590 
Tout sur Photoshop
677
3 j : 09-16-23 novembre
790 
L’essentiel d’Open Office v2,
traitement de texte, tableur
et présentation
696
2 j : 09-21 janvier
590 
REACTIVATION DES BASES DE L’ANGLAIS : 620 
Module de 40 heures, incluant :
• E-learning tutoré,
• Expression orale en petits groupes
• Face à face pédagogique - Nous consulter
Des formations « sur mesure » pour des objectifs individuels au sein de l’Espace Langues
ou dans votre entreprise, toute l’année, selon devis. Un Centre d’Examens pour le T.O.E.I.C.,
le WIDAF, l’ELYTE et Examens des Chambres de Commerce Franco-Etrangères.
DEVELOPPEMENT A L’INTERNATIONAL
RÉF.
Date
Coût
Les incoterms
851
1 j : 06 novembre
350 
Se développer à l’international
850
2 j : 17-18 janvier
625 
Logistique à l’international
852
4j:2
9-30 novembre
06-07 décembre
1 250 
Les éléments déterminants pour
acheter ou vendre un produit
855
1 j : 15 janvier
350 
Les 3 moyens de paiement :
pratique du Crédit documentaire
856
1 j : 18 décembre
350 
Le Crédit documentaire et les
garanties bancaires
857
1 j : 13 novembre
350 
La TVA intracommunautaire et
comment maîtriser le mécanisme
des ventes triangulaires
858
1 j : 15 novembre
350 
Les achats internationaux :
maîtriser les coûts en vue d’un
avantage concurrentiel
860
3 j : 13-14-20 décembre
950 
Formations pour les Commerçants
et leurs salariés
RÉF.
Date
Coût
Clients difficiles et objections
213
2 j : 06-07 décembre
690 
Optimiser l’accueil client
224
2j:2
6 novembre et
03 décembre
690 
Législation de la vente aux
particuliers
225
2 j : 19-26 novembre
690 
Comptabilité/Gestion - Finances
RÉF.
Date
Coût
Comprendre la comptabilité, les
règles du jeu et les documents
500
4j:0
3-04-10-11
décembre
900 
Mettre en place et suivre les
indicateurs de gestion de la PME
501
4j:0
5-06-13-20
décembre
870 
Maîtriser les coûts, les marges et
les budgets de la PME
502
4j:0
5-06-13-20
décembre
870 
Vos clients et vos prospects sont
ils solvables ?
505
3 j : 24-25-31 janvier
790 
Pratique de la compta courante,
niveau 1
520
4j:1
0-11-17-18
janvier
800 
Maîtriser les déclarations de TVA
521
1j:2
1 nov. - 23 janvier
230 
690 
Gérer la clôture des comptes,
niveau 2
525
4j:1
2-13-19-20
novembre
800 
1 jour ½ les 26 nov. journée et 10 déc. après midi
350 
529
3 j : 05-19-26 novembre
660 
529
3 lundis : les 05-19-26
novembre
Gérer le commerce au quotidien :
compta courante, trésorerie,
indicateurs de gestion courants
660 
Pratiquer la comptabilité
fournisseurs
535
2 j : 23-30 novembre
580 
Pratique du e commerce de proximité
boutique en ligne, niveau 1
601
1 j : 7, 15, 17 ou 28 janvier
280 
L’actualité en droit du travail et
gestion des contrats
560
1 j : 14 janvier
250 
Pratique du e commerce de proximité,
boutique et vente en ligne, niveau 2
602
1j:0
7-21 ou 24 janvier
15-21 ou 24 janvier
17-21 ou 24 janvier
280 
L’actualité en social et gestion de la paie
560
1 j : 15 janvier
250 €
Géstion du personnel
563
3 j : 28-29 jan. et 08 fév.
660 €
610
4j:0
8-09-16-23 nov.
10-11-18-25 jan.
Gérer la paie
564
2 j : 15-16 novembre
580 €
Pratique des déclarations sociales
565
1 j : 27 novembre
250 €
Le CE au quotidien : champ de
compétences et gestion courante
569
3 j : 24-25-31 janvier
730 €
Présenter, argumenter et
convaincre son client
284
2 j : 19-20 novembre
Paquet hygiène formation HACCP
320
Gérer le commerce au quotidien :
compta courante, trésorerie,
indicateurs de gestion courants
L’essentiel de la micro
Produire des documents attractifs
avec Word (affichettes, documents
promotionnels, catalogues)
676
2 lundis : les 05 et
19 novembre
540 
Des formations qualifiantes, diplômantes pour vos salariés en Congé Individuel de Formation en
contrat de professionnalisation sur les métiers de :
• Commercial terrain • Acheteur • Assistant administratif, Commercial, RH financier.
Contact : Danielle MICHÉ 02.38.77.86.04
Bulletin d’inscription
ement.
Ce document a valeur d’engag
Intitulé du stage : Réf. : Prix net en EUR :
Dates : M. / Mme / Melle
J’atteste avoir pris connaissance des conditions générales d’inscription (au verso). Je vous confirme avoir fait, si nécessaire, les
demandes auprès de mon organisme payeur et m’engage à verser le montant de la prestation en cas de refus de l’organisme.
PARTICIPANT
Nom : Prénom : Adresse :
Tél. :
Portable : Date de naissance : Fonction : Qualification :
❑ Profession libérale
❑ Enseignant
❑ Employé
❑ Cadre supérieur
❑ Agent de Maîtrise
❑ Ouvrier
❑ Inscription Individuelle ❑ Entreprise
❑ Cadre Moyen
❑ Commerçant
❑ Autre
INSCRIPTION PAR L’ENTREPRISE
Raison sociale : Code APE/NAF : Personne à contacter : Fonction :
Adresse :
Nombre de Salariés : Tél. :
Fax :
e-mail :
Adresse de facturation :
Pour éviter toute erreur, indiquer obligatoirement l’adresse de facturation.
❑ L’entreprise
M. Mme ❑ L’organisme Payeur
Nom :
Adresse : Tél. :
Fax. : ❑ Ci-joint le règlement de Fait à
Le Signature Cachet de l’entreprise
✂
Coupon-réponse
Entreprise :.................................................................................................................................................................................
Adresse :..................................................................................................................................................................................... Contact : M. Mme, Melle....................................................................................................................................................... Fonction : ..................................................................................................................................................................................
Adresse e-mail : ...................................................................................................................................................................... ❑
Souhaite recevoir les programmes détaillés des stages ci-dessous référencés :
......................................................................................................................................................................................................
❑
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