Outils d`autoévaluation des connaissances financières de base

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Outils d`autoévaluation des connaissances financières de base
Outils d’autoévaluation
des connaissances financières
de base
L’outil autoévaluation des connaissances financières de
base produit par Samson Bélair/Deloitte & Touche
s.e.n.c.r.l. (« Deloitte ») présente des questions sur des
notions fondamentales de la comptabilité générale et de
l’information financière (veuillez prendre note que
certaines de ces questions concernent seulement les
sociétés ouvertes). Les membres du comité de
vérification ne doivent pas présumer qu’ils obtiennent la
note de « passage » pour leurs connaissances
financières de base simplement parce qu’ils ont répondu
correctement à la plupart de ces questions. Ces
questions à choix multiples ne visent pas à couvrir tous
les sujets que les membres d’un comité de vérification
peuvent être tenus de comprendre pour être considérés
comme compétents sur le plan financier pour la société
dont ils sont au service. Ce questionnaire a plutôt été
conçu pour déterminer si certains des membres du
comité de vérification peuvent nécessiter une formation
financière plus ciblée.
En plus des concepts fondamentaux présentés dans cet
outil, les membres du comité de vérification devraient
vérifier s’ils peuvent répondre à certaines questions
concernant les principaux aspects de la comptabilité, de
la comptabilité générale et de l’information financière,
comme les suivantes :
Est-ce que je comprends la convention de constatation
des produits de la société ?
Aspects à considérer :
• Comment l’encaisse est-elle tirée de la vente des
produits et services de la société ?
• Des ventes importantes ont-elles été conclues avec
des apparentés ? Dans l’affirmative, les informations
présentées sont-elles appropriées ?
• Une partie importante des produits de la société estelle constatée vers la fin de l’exercice ? Dans
l’affirmative, les procédés de démarcation sont-ils
appropriés ?
•
Comment les conventions de constatation des
produits de la société diffèrent-ils de celles d’autres
sociétés du secteur ?
Quels sont les montants et les soldes des états
financiers qui font le plus appel au jugement de la
direction ?
Aspects à considérer :
• La société a-t-elle des obligations importantes en
matière de charges sociales ? Dans l’affirmative,
quelles sont les principales hypothèses utilisées pour
calculer ces obligations ?
• La société est telle autoassurée pour sa responsabilité
générale, les accidents de travail et d’autres risques
habituellement couverts par des assurances ?
• Comment la société calcule-t-elle les provisions
importantes, comme les garanties, les créances
irrécouvrables et les provisions pour stocks ?
Les informations présentées par la société sont-elles
appropriées ?
Aspects à considérer :
• Quelles sont les principales conventions comptables ?
• Qui sont les apparentés importants de la société ?
• La société a-t-elle des solutions de financement
uniques ?
• La structure du capital de la société est-elle
complexe ?
Deloitte a aussi créé un autre outil d’évaluation des
connaissances financières : l’outil d’autoévaluation
avancée Les comités de vérification sont invités à
évaluer et à adapter chacun de ces outils dans le cadre
d’une évaluation globale des connaissances financières.
Table des matières
I.
Connaissances fondamentales au sujet des états financiers
et de la littérature comptable............................................... 2
II.
Règles relatives à la communication de l’information ............... 3
III.
Forme et contenu des dépôts publics .................................... 4
IV. Contrôles internes .............................................................. 4
V. Solutionnaire ..................................................................... 5
I. Connaissances fondamentales au sujet des états financiers et de la littérature comptable
1.
Le bilan
c. Les abrégés des délibérations du Comité sur les
problèmes nouveaux (CPN).
d. Les notes d’orientation concernant la comptabilité
(NOC).
e. Les avis du Conseil publié par le Conseil des
normes comptables (CNC)
f. Tous les éléments précités.
a. Est un instantané financier pris à un certain
moment et démontrant l’actif de la société et les
créances qui le grèvent.
b. Enregistre le flux des ressources financières dans
le temps.
c. Présente les résultats d’exploitation d’une société
pour une période donnée.
d. Est établi par les vérificateurs.
e. Les réponses a et d sont exactes.
2.
6.
a. Un moyen qui permet à la direction de « lisser »
les résultats en les réduisant pour des « bons »
exercices et en les augmentant pour des
« mauvais » exercices.
b. Un passif ou un compte de provision qui est plus
important que ce que la direction peut justifier.
c. Une réserve qui est créée au moyen
d’estimations trop prudentes.
d. Tous les éléments précités.
Les capitaux propres (avoir des actionnaires,
valeur nette, fonds propres)
a. Sont une source d’actifs de réserve se composant
du bénéfice non distribué.
b. Sont le montant d’apports en espèces des
actionnaires.
c. Comprennent l’apport des actionnaires et le
bénéfice non distribué.
d. Dépendent des fluctuations du cours des actions
de la société.
e. Les réponses c et d sont exactes.
3.
7.
Le bénéfice de base par action (BPA) est
calculé
a. En divisant le bénéfice net par le nombre
d’actions ordinaires en circulation à la fin de
l’exercice.
b. En divisant le bénéfice net par le nombre moyen
pondéré d’actions privilégiées et ordinaires en
circulation pendant l’exercice.
c. En divisant le bénéfice avant impôts par le
nombre d’actions ordinaires en circulation à la fin
de l’exercice.
d. En divisant le bénéfice net attribuable aux
porteurs d’actions ordinaires par le nombre
moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation
pendant l’exercice.
e. Varie d’une société à l’autre.
4.
Le(s)quel(s) des éléments suivants du bilan
ne nécessitent habituellement pas la
formulation de jugements importants ou
d’estimations importantes de la part de la
direction ?
a. Les stocks inscrits au moindre du coût et de la
valeur marchande
b. Le montant net des débiteurs
c. L’encaisse
d. Les charges à payer
e. Les réponses a et c sont exactes
8.
Une société doit seulement consolider ses
états financiers avec une autre société dans
laquelle elle détient une participation dans
les capitaux propres de 50 % ou plus
a. Vrai
b. Faux
Les états financiers à déposer auprès de votre
commission provinciale doivent être établis
9.
a. Conformément à la législation fiscale.
b. Selon ce que les ententes financières de la
société dictent ou prescrivent.
c. Conformément aux principes comptables
généralement reconnus ou « PCGR ».
d. En suivant les pratiques appliquées par d’autres
sociétés du même secteur.
e. Tous les éléments précités.
5.
Le terme « coussin » (cookie jar reserve) est
utilisé pour désigner
Parmi les choix ci-dessous, lequel est
INEXACT au sujet des opérations entre
apparentés ?
a. Seules les opérations qui nécessitent
d’importants paiements en espèces entre des
apparentés doivent être présentées.
b. Une société ne peut pas indiquer dans ses états
financiers que des opérations entre apparentés
ont été effectuées à des conditions qui étaient
similaires à celles qui auraient été possibles dans
des opérations sans lien de dépendance, à moins
que cette déclaration ne puisse être corroborée.
c. La substance des opérations entre apparentés est
plus importante que leur forme.
d. Tous les énoncés précédents sont exacts au sujet
des opérations entre apparentés.
Le(s)quel(s) des éléments ci-dessous
est(sont) une source faisant autorité dans le
domaine de l’information financière ?
a. Les normes comptables de L’Institut Canadien
des Comptables Agréés (ICCA).
b. Les règles et la réglementation de la Commission
des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) et
d’autres commissions provinciales des valeurs
mobilières applicables.
2
10.
Une vente peut être comptabilisée lorsque la
livraison N’A PAS eu lieu si plusieurs critères
sont respectés, dont les suivants
c. Il y a une date de livraison fixe.
d. Tous les éléments précités sont nécessaires.
e. Les éléments a et c sont nécessaires.
a. Le risque de propriété a été transféré à
l’acheteur.
b. Il y a un engagement de vente.
I. Connaissances fondamentales au sujet des états financiers et de la littérature comptable suite
11.
a.
b.
12.
13.
La direction doit comptabiliser toutes les
corrections que les vérificateurs proposent.
Vrai.
Faux.
a.
b.
Un montant est toujours négligeable pour les
états financiers s’il est inférieur à
a.
b.
c.
d.
Les ratios financiers sont des outils qui vous
permettent de comprendre l’activité
économique d’une société sans devoir
comprendre la comptabilité.
14.
10 % du bénéfice avant impôts.
10 % des capitaux propres.
2 % de l’actif net.
Aucune de ces réponses.
Vrai.
Faux.
Le ratio de liquidité générale, un outil servant
à évaluer la liquidité, se calcule comme suit :
(actif à court terme – stocks)
passif à court terme
a. Vrai.
b. Faux.
II. Règles relatives à la communication de l’information
1.
Lequel des éléments suivants n’est pas
considéré comme une information financière
pour une société ouverte ?
4.
a.
b.
c.
d.
Le rapport de gestion.
L’annonce des bénéfices.
Les états financiers de la société.
Tous les énoncés précités font partie de
l’information financière.
e. Les réponses a et d sont des informations
financières.
2.
a.
b.
c.
d.
e.
5.
Le(s)quelle(s) des informations suivantes font
l’objet du rapport des vérificateurs externes ?
Le taux d’intérêt.
Les clauses restrictives importantes.
Le nom du créancier.
Le tableau d’échéance.
Tous les énoncés précités doivent être présentés.
Si une société présente des mesures hors
PCGR permises, ces montants
a. Doivent être présentés et accompagnés d’un
rapprochement détaillé avec les montants établis
conformément aux PCGR, un montant étant
indiqué pour chaque élément.
b. Doivent être accompagnés d’une note qui
explique en termes généraux comment le
montant a été calculé – une formule suffit
habituellement.
c. Ont été interdits par les commissions des valeurs
mobilières provinciales.
d. Les réponses a et c sont exactes.
a. L’annonce des bénéfices.
b. Les communiqués concernant le bénéfice pro
forma.
c. Les notes afférentes aux états financiers.
d. Le rapport de gestion.
e. Tous les éléments précités.
3.
Lequel des éléments suivants N’EST PAS une
information à fournir pour une importante
convention de prêt ?
Lequel des éléments suivants N’EST PAS censé
faire l’objet du rapport de gestion ?
a. Les conventions comptables cruciales utilisées
pour l’établissement des états financiers.
b. La situation de trésorerie et les sources de
financement.
c. Un élément qui aide les investisseurs à évaluer la
situation courante et les possibilités futures de la
société.
d. Tous les éléments précités sont censés faire
l’objet du rapport de gestion.
3
6.
Les charges hors caisse, comme les
dépréciations d’actifs,
c. Peuvent être situées « sous la ligne » à l’état des
résultats pour indiquer aux investisseurs que cet
élément doit être retiré avant l’analyse.
d. Sont les résultats de situations qui peuvent avoir
diminué la valeur économique de la société.
e. Aucune de ces réponses.
a. Doivent être omises de la plupart des analyses
puisqu’elles n’ont pas d’incidence sur les flux de
trésorerie de la société.
b. Doivent être omises de la plupart des analyses
seulement s’il s’agit de charges non récurrentes
qui ne sont pas révélatrices des activités
poursuivies de la société.
III. Forme et contenu des dépôts publics
1.
Les commissions provinciales des valeurs
mobilières ont principalement pour raison
d’être d’empêcher la vente de titres risqués ou
spéculatifs ?
4.
a. Contiennent les états financiers trimestriels de la
société.
b. Contiennent un rapport de vérification sur les
états financiers déposés.
c. Sont assujettis à l’examen des commissions des
valeurs mobilières provinciales.
d. Contiennent des notes afférentes aux états
financiers.
a. Vrai
b. Faux
2.
Lequel des dépôts suivants N’EST PAS un
dépôt public obligatoire ?
a.
b.
c.
d.
e.
3.
Lequel des énoncés suivants N’EST PAS exact
au sujet des dépôts publics trimestriels ?
Le placement privé de titres de participation.
Les rapports annuels et trimestriels.
Les sollicitations de procuration annuelles.
Les déclarations d’inscription.
À la fois b et d.
5.
Un avis de changement important doit être
déposé
a. Après une acquisition importante.
b. Après un changement de vérificateurs.
c. Une société n’est jamais tenue de produire un
avis de changement important, mais les sociétés
le font souvent à leur discrétion pour aviser les
investisseurs d’événements importants.
d. À la fois a et b.
Lequel des énoncés suivants est juste au sujet
du dépôt annuel d’une société ?
a. Contient les états financiers annuels de la société.
b. Contient un rapport de vérification sur les états
financiers déposés.
c. Est assujetti à l’examen des commissions des
valeurs mobilières provinciales.
d. Toutes ces réponses.
IV. Contrôles internes
1.
Les contrôles internes sont destinés à apporter
un degré raisonnable d’assurance quant aux
aspects suivants
3.
a. L’efficacité et l’efficience des activités.
b. La fiabilité de la communication de l’information
financière et de l’information proprement dite.
c. La conformité aux lois et aux règlements
applicables.
d. Tous les éléments précités.
e. À la fois b et c.
2.
À qui revient la responsabilité de la conception
et de l’efficacité des contrôles internes de la
société ?
a.
b.
c.
d.
e.
Un système de contrôle interne efficace
permettra toujours de prévenir et de détecter
la fraude.
a. Vrai
b. Faux
4
La direction.
La vérification interne.
Les vérificateurs externes.
Le comité de vérification.
Toutes ces personnes.
4.
Conformément à la pleine attestation annuelle
du chef de la direction et du chef des finances
prévue par la norme multilatérale 52-109, la
direction est tenue d’attester qu’elle a
communiqué le(s)quel(s) des éléments
suivants à son vérificateur et au comité de
vérification ?
c. La fraude à laquelle participent la direction ou
d’autres employés qui assument un rôle
important pour le contrôle interne de la société.
d. Les réponses a et c sont exactes.
5.
a. Les déficiences significatives de la conception ou
du fonctionnement des contrôles internes, qui
sont raisonnablement susceptibles d’avoir une
incidence négative sur la capacité de l’entité
publiante d’enregistrer, de traiter, de synthétiser
et de présenter les données financières.
b. La méthode utilisée pour concevoir le cadre de
contrôle interne de la société.
Lequel des organismes suivants a établi un
cadre de contrôle interne le plus largement
reconnu au Canada ?
a. L’administration du programme de la comptabilité
et des contrôles internes
b. Le Committee of Sponsoring Organizations de la
Treadway Commission
c. Le Conseil canadien sur la reddition de comptes.
d. Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières.
5
V Solutionnaire
I. Connaissances fondamentales au sujet des états
financiers et de la littérature comptable
1. La réponse a est exacte. Le bilan vise à présenter la
situation financière d’une société à un certain moment.
2. La réponse c est exacte. Les capitaux propres peuvent
aussi comprendre certains autres éléments, comme des
actions rachetées et certains gains et pertes non
matérialisés.
3. La réponse d est exacte. Des directives détaillées au
sujet du bénéfice par action sont énoncées dans le
chapitre 3500 du Manuel de l’ICCA intitulé Résultat par
action.
4. La réponse c est exacte. Les états financiers déposés
auprès des commissions des valeurs mobilières
provinciales doivent être conformes aux PCGR. Même si
les sociétés d’un même secteur doivent suivre des
pratiques similaires, les PCGR sont l’autorité suprême.
5. La réponse f est exacte.
6. La réponse d est exacte. L’expression cookie jar
reserve est un terme qu’utilisait l’ancien président du
conseil de la SEC, Arthur Levitt, pour désigner
l’inscription de charges ou d’estimations excédentaires
dans le but de manipuler les bénéfices d’une société. La
direction doit inscrire tous les passifs éventuels
conformément au chapitre 3290 du Manuel de l’ICCA
intitulé Éventualités.
7. La réponse c est exacte. La plupart des éléments du
bilan nécessitent la formulation d’estimations
importantes ou de jugements importants, y compris en
ce qui concerne les stocks (p.ex., la provision pour
désuétude), les débiteurs (p.ex., la provision pour
créances douteuses) et les charges à payer (p.ex., la
provision pour garanties).
8. La réponse b est exacte. En général, lorsqu’une société
a la capacité de contrôler les politiques, la direction et
les activités d’une autre société, ces deux sociétés
doivent être présentées comme une seule et même
société. Pour obtenir plus de directives, voir le chapitre
1581 du Manuel de l’ICCA intitulé Regroupements
d’entreprises. De plus, la note d’orientation concernant
la comptabilité 15 intitulée Consolidation des entités à
détenteurs de droits variables (variable interest
entities) a introduit le modèle de consolidation des
droits variables, qui doit être appliqué aux entités à
détenteurs de droits variables. La note d’orientation
s’appuie sur une analyse de la variabilité éventuelle des
pertes prévues et des rendements résiduels prévus
d’une entité pour déterminer les parties qui doivent
consolider une entité à détenteurs de droits variables.
9. La réponse a est exacte. L’importance relative des
paiements en espèces entre les parties apparentées
n’est pas pertinente pour déterminer si une opération
doit être présentée ou non. Une opération hors caisse
entre les apparentés doit aussi être présentée.
10. La réponse d est exacte. Pour obtenir de plus amples
directives, veuillez vous reporter au chapitre 3400 du
Manuel de l’ICCA intitulé Produits et à l’abrégé 141 du
Comité sur les problèmes nouveaux intitulé
Constatation des produits.
11. La réponse b est exacte. La direction n’est pas tenue de
comptabiliser les corrections proposées découlant de la
vérification; cependant, si les vérificateurs déterminent
que les états financiers comportent une inexactitude
importante, ils ajouteront une réserve appropriée à leur
opinion.
12. La réponse d est exacte. Le calcul de la marge de
tolérance (ou l’importance relative) est une question de
jugement professionnel, et il n’y a pas de seuil unique
s’appliquant à toutes les sociétés.
13. La réponse b est exacte. Si l’on ne comprend pas les
conventions comptables utilisées par une société pour
établir les états financiers, les ratios financiers sont de
peu de valeur.
14. La réponse b est exacte. Il n’y a aucune norme faisant
autorité au sujet des ratios financiers.
II. Règles relatives à la communication de
l'information
1. La réponse d est exacte. Tous ces éléments sont des
informations financières.
2. La réponse c est exacte. Même si tous ces éléments se
composent d’informations comptables, les éléments
mentionnés en a, b, et d ne font pas l’objet du rapport
des vérificateurs indépendants.
3. La réponse d est exacte. En général, tous ces éléments
sont censés être analysés dans le rapport de gestion.
4. La réponse c est exacte. Les PCGR n’exigent pas la
communication du nom du créancier; toutefois, tous les
éléments restants doivent être communiqués pour
chaque convention de prêt importante.
5. La réponse a est exacte. Les Autorités canadiennes en
valeurs mobilières ont publié l’Avis du personnel 52306, Mesures financières non conformes aux PCGR en
2003. Les émetteurs qui utilisent des mesures
financières non conformes aux PCGR doivent fournir
(i) des mesures financières directement comparables et
conformes aux PCGR, (ii) un rapprochement entre les
PCGR et les mesures non conformes aux PCGR et
(iii) une déclaration indiquant les raisons pour
lesquelles la direction estime que les mesures
financières non conformes aux PCGR sont utiles.
6. La réponse d est exacte. Il est fréquent que les
opérations autres qu’en espèces ne soient pas prises en
compte parce qu’elles sont considérées comme des
« pertes sur papier » qui ne résultent pas de sorties de
fonds; toutefois, ces opérations, comme la réduction de
valeur d’un placement important, ont manifestement
des conséquences économiques négatives pour la
société et, dans certains cas, elles doivent être
communiquées de façon appropriée.
III. Forme et contenu des dépôts publics
1. La réponse b est exacte. Les commissions des valeurs
mobilières provinciales ont pour mission principale de
protéger les investisseurs et de maintenir l’intégrité des
marchés des valeurs mobilières. Elles visent à fournir
des renseignements à jour et exacts aux investisseurs
afin qu’ils puissent prendre des décisions de placement
éclairées, et non à restreindre des émissions risquées
ou spéculatives.
2. La réponse a est exacte. Tous les éléments restants
sont des dépôts publics obligatoires.
3. La réponse d est exacte.
4. La réponse b est exacte. Les vérificateurs exécutent
des procédés d’examen limités portant sur les états
financiers compris dans les dépôts publics trimestriels
et ils peuvent, dans certains cas, produire un rapport
d’examen. Ces procédés d’examen ne sont pas
suffisants pour permettre l’expression d’une opinion de
vérificateur.
5. La réponse d est exacte.
6
IV. Contrôles internes
1. La réponse d est exacte. Un contrôle est une activité
qui permet de prévenir ou de détecter les erreurs. Un
contrôle interne est une activité ou un processus qui se
produit grâce aux systèmes ou au personnel interne de
la société. Par conséquent, même si les contrôles
internes sont cruciaux pour l’information financière et
les autres types d’information d’une société, son
utilisation ne se limite pas à l’information financière.
2. La réponse b est exacte.
3. La réponse a est exacte. Conformément à la norme 52109, la direction doit aussi attester qu’elle est
responsable de l’établissement et du maintien de
contrôles internes appropriés à l’égard de l’information
financière.
4. La réponse d est exacte. La direction doit rapporter la
fraude, qu’elle soit ou non importante, ainsi que les
lacunes significatives et les faiblesses importantes dans
les contrôles internes de la société.
5. La réponse b est exacte. Le Committee of Sponsoring
Organizations de la Treadway Commission (COSO) est
un organisme qui a pour mandat d’améliorer la qualité
de l’information financière au moyen de la déontologie,
de la gouvernance d’entreprise et de contrôles internes
efficaces.
7
Pour en apprendre davantage, veuillez communiquer
avec votre associé de Deloitte ou nous envoyer un
courriel à l’adresse suivante :
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d’entreprise efficace
Deloitte a établi divers programmes et initiatives qui
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comités de vérification à accroître leur efficacité et à
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risques et les problèmes définis par la société. De
plus, ce programme est accessible au gré de
l’utilisateur. Les administrateurs peuvent approfondir
divers sujets dans la mesure qui leur convient et
revenir sur les points pour lesquels ils jugent qu’une
révision est nécessaire. Il est possible d’accéder aux
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CA au Canada.
8
Déni de responsabilité
Les outils d’autoévaluation présentés ici sont de
nature limitée et ne peuvent tenir compte de tous les
aspects liés à l’efficacité du comité de vérification qui
pourraient être pertinents pour l’autoévaluation d’un
membre d’un comité de vérification. Bien que cette
autoévaluation vise à fournir de l’information utile,
aucune déclaration n’est formulée, aucun
engagement n’est pris ni aucune garantie n’est
donnée quant à l’exactitude, à l’exhaustivité, à la
pertinence ou à la conformité aux directives faisant
autorité, y compris, sans s’y restreindre, les
principes comptables généralement reconnus et les
normes de vérification généralement reconnues.
Samson Bélair/Deloitte & Touche s.e.n.c.r.l.
n’assume aucune responsabilité à l’égard des erreurs
éventuelles de la présente publication, qu’elles soient
causées par négligence ou autrement, ni à l’égard
des pertes de quelque cause que ce soit qui seraient
subies par quiconque s’étant appuyé sur cette
publication. L’information présentée peut changer et
changera; nous n’avons aucunement l’obligation de
mettre cette information à jour.
Samson Bélair/Deloitte & Touche s.e.n.c.r.l. ne fait
aucune déclaration au sujet du caractère suffisant de
ces outils pour l’usage que vous voulez en faire. Le
simple fait de fournir ces outils ne peut aucunement
être assimilé à des conseils ou des services dans les
domaines de la comptabilité, des affaires, du
placement, du droit, de la fiscalité ou d’autres
conseils et services professionnels. Ces outils ne
sauraient remplacer de tels conseils et services
professionnels ni jouer un rôle déterminant dans la
prise de décisions importantes pour votre entreprise.
Avant de prendre de telles décisions ou mesures,
vous devriez consulter un conseiller professionnel
compétent. Samson Bélair/Deloitte & Touche
s.e.n.c.r.l. n’assume aucune obligation du simple fait
que vous avez accédé à ces outils d’autoévaluation
ou les avez utilisés.
© Samson Bélair/Deloitte & Touche s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées.
Deloitte, connu sous l’appellation Samson Bélair/Deloitte & Touche au Québec, est le plus important cabinet de
services professionnels au Québec et au Canada à offrir des services dans les domaines de la certification, de la
fiscalité, de la consultation et des conseils financiers. Au Québec, quelque 1 650 personnes mettent régulièrement
à contribution leur expertise pour des clients venant de tous les secteurs de l’économie. Dans l’ensemble du pays, il
compte sur un effectif de plus de 6 100 personnes réparties dans plus de 47 bureaux. Déterminé à aider ses clients
et ses gens à exceller, Deloitte est le seul cabinet de services professionnels à avoir eu deux années de suite, soit
2001 et 2002, son nom au classement des meilleurs employeurs au Canada que publie annuellement la revue
Report on Business du Globe and Mail. La revue Affaires+ a reconnu en 2002, 2003 et 2004 le cabinet comme l’un
des meilleurs employeurs au Québec.
La marque Deloitte représente Samson Bélair/Deloitte & Touche s.e.n.c.r.l. et ses sociétés affiliées. Deloitte est le
cabinet membre canadien de Deloitte Touche Tohmatsu. Deloitte Touche Tohmatsu est une Verein (association)
suisse, et à ce titre, ni Deloitte Touche Tohmatsu ni aucun de ses cabinets membres ne peut être tenu responsable
des actes ou des omissions de l’un ou de l’autre. Chaque cabinet membre constitue une entité juridique distincte et
indépendante exerçant ses activités sous les noms de Deloitte, Samson Bélair/Deloitte & Touche, Deloitte &
Touche, Deloitte Touche Tohmatsu ou d’autres raisons sociales similaires. Les services décrits dans les présentes
sont fournis par le cabinet membre canadien de la Verein, non par Deloitte Touche Tohmatsu.
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