La Classe E en miniature - Belgian Mercedes

52 Modélisme | Gazette
La Classe E en miniature
>> W123
Texte: Ronny Cnudde | Photos: Frank Croes
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P
our ce dernier chapitre de l’histoire de
la série ‘Classe E en miniature’, nous
parlerons de la série W123. Celle-ci fut la
première série de modèles Mercedes-Benz
à comprendre un modèle T dans sa gamme.
Auparavant, ce modèle s’était également retrouvé dans la Heckflosse, mais camouflé en
‘Universal’. Malgré son élégance, et peut-être
aussi parce qu’il était fabriqué dans l’usine
de Malines, ce modèle ne reçut jamais une
place à part entière dans la gamme.
Nous commençons notre aperçu par la voiture particulière. Un exemplaire jaune équipé
de deux phares séparés nous indique que le
modèle appartient aux premières années de
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production de la série (1). Par la suite, tous les
modèles seraient pourvus d’un grand phare.
Cette miniature fut fabriquée, en son temps,
par Minichamps.
Le programme comprenait aussi un élégant
coupé. De couleur or métallique, celui-ci provient, lui aussi, de l’usine de Minichamps (2).
Comme nous l’avons déjà mentionné, il y
avait aussi une version break, qualifiée par
Mercedes-Benz de ‘modèle T’. Ce véhicule
existait aussi bien dans une exécution simple
avec enjoliveurs (Minichamps - 3) que dans
une version plus luxueuse avec jantes en
métal léger du même constructeur (4).
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A l’instar des autres modèles, les vrais chevaux
de labour ne pouvaient être absents. Epinglons
le taxi dévoreur de kilomètres de Minichamps,
exécuté dans la couleur typique des taxis allemands (5). Nous trouvons également un break
dans la même marque. Celui-ci connut un succès immédiat, et sa miniature ne pouvait manquer à l’ensemble. De même, la ‘Polizei’ plaça sa
confiance dans la série 123. Tant la limousine
ordinaire (6) que le modèle T (7), tous deux de
Minichamps, furent utilisés par les services de
police, qui devaient parfois transporter des objets lourds ou encombrants.
Même les services d’incendie disposaient de
limousines 123. Elles servaient d’ailleurs de voitures de fonction aux commandants de pompiers des villes plus aisées (8) (Minichamps).
Finalement, n’oublions pas les ambulances.
Une ‘Binz-Krankenwagen’ d’Aalen (Norev - 9),
une ambulance verte de Worms (Norev - 10)
et une ambulance rouge appartenant à la
Feuerwehr de Hambourg (Norev - 11) clôturent notre liste. 
Gazette | Bibliothèque 53
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Rennfahrer-Lexikon
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>> Les 240 travailleurs les plus rapides de Mercedes-Benz
Texte: Ronny Cnudde | Photos: Heel Verlag
sport automobile grâce à Mika Häkkinen, David
Coulthard ou encore Lewis Hamilton.
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L
e phénomène ‘Mercedes-Benz’ possède de multiples facettes. Le sport automobile est l’une d’entre elles, et même
l’une des plus remarquables. Bien que les
fondateurs, Gottlieb Daimler et Carl Benz,
se soient montrés plutôt défavorables au
sport automobile, celui-ci fait partie de la
tradition aussi bien de Daimler et de Benz
que de Mercedes-Benz. Bref, il s’agit d’une
tradition qui est quasiment aussi ancienne
que la marque elle-même.
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L’ouvrage ‘Das Mercedes-Benz Rennfahrer-Lexikon’ se penche, notamment, sur les périodes
des légendaires Flèches d’argent. La première
période couvre les années 1934 à 1939, avec
les ténors Rudolf Caracciola, Manfred von Brauchitsch et Hermann Lang. Les Flèches d’argent
apparurent une deuxième fois dans l’arène sportive en 1954-55 sous la conduite des gladiateurs
Juan Manuel Fangio, Stirling Moss et Karl Kling.
Depuis 1997, les bolides argentés de MercedesBenz ont retrouvé leur place parmi les reines du
Parallèlement à ces célébrités, l’ouvrage fête
aussi tous ceux qui ont oeuvré pour l’Etoile.
Il y a tout d’abord les Belges qui ont défendu
les couleurs de notre marque. Bien que moins
connus, ils n’en occupent pas moins une place
importante dans ce livre. Au cours de la période précédant la Seconde Guerre mondiale, le
baron Pierre de Caters, Léon Elskamp, Camille
Jenatzy, le baron René de Knyff et Théodore
Pilette ont largement contribué au mythe de
Mercedes-Benz, que ce soit au volant d’une
Daimler, d’une Benz ou d’une Mercedes-Benz.
Après la Seconde Guerre mondiale, ce fut au
tour d’Olivier Gendebien, Jacky Ickx, Willy Mairesse et David Saelens de se distinguer pour le
compte de Mercedes-Benz.
Bien d’autres pilotes légendaires y sont mentionnés: épinglons Christian Lautenschlager, le calculateur, Otto Merz, qui avait la
force d’un ours, l’Américain longiligne John
Fitch, la baronne suédoise Ewy Rosqvist et
l’Australien au caractère froid, Mark Webber.
Cet ouvrage écrit par Hartmut Lehbrink et
édité par la maison d’édition Heel a vu le jour
grâce à la collaboration étroite de MercedesBenz Classic. Bref, il s’agit là d’un livre qui se
doit de trôner dans la bibliothèque de toute
personne intéressée par l’histoire du sport
automobile de Mercedes-Benz. 
Mercedes-Benz Rennfahrer-Lexikon
256 pages, 139 photos couleurs et 205
photos noir et blanc
217 mm x 275 mm – 29,90 euros
N° ISBN: 978-3-86852-103-0