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N° 1931
Le 4 décembre 2016
Vous êtes invités à reprendre cette feuille à la maison. Elle pourra nourrir votre méditation ou votre prière. Elle vous sera aussi disponible sur le site www.collegiale.be
Apprends-nous à attendre
Dieu, tu as choisi de te faire attendre tout le temps d’un Avent.
Moi je n’aime pas attendre dans les files d’attente.
Je n’aime pas attendre mon tour.
Je n’aime pas attendre le train.
Je n’aime pas attendre pour juger.
Je n’aime pas attendre le moment.
Je n’aime pas attendre un autre jour.
Je n’aime pas attendre parce que je n’ai pas le temps et que je ne vis que dans
l’instant.
Mais toi, Dieu, tu as choisi de te faire attendre le temps de tout un Avent, parce que
tu as fait de l’attente l’espace de la conversion, le face à face avec ce qui est caché,
l’usure qui ne s’use pas.
L’attente, seulement, l’attente, l’attente de l’attente, l’intimité avec l’attente qui est
en nous parce que seule l’attente et que seule l’attention est capable d’aimer.
Tout est déjà donné dans l’attente, et pour toi, Dieu, attendre se conjuguer avec
Prier. »
Jean Debruyne
Question de liturgie
Pourquoi dit-on « Prends pitié de nous Seigneur ? »
La célébration eucharistique commence par un rite pénitentiel que l’on appelle « Kyrie ».
« Kyrie » est un mot grec qui signifie « Seigneur » ; il est suivi de « éleison » qui signifie
« prends pitié ».
Nous sommes enfants de Dieu mais, au début de la messe, nous reconnaissons que nous ne
vivons pas pleinement notre baptême, que nous ne parvenons pas à aimer comme Dieu,
bref que nous sommes ‘pécheurs’. Nous nous situons ainsi à notre juste place face à la
sainteté de Dieu. Nous reconnaissons que nous avons besoin de nous convertir ; que nous
avons besoin du pardon de Dieu… pour mieux accueillir sa vie qui va nous être donnée dans
l’Eucharistie.
Continuez à poser vos questions, déposez-les dans les boîtes du fond des églises…