Une fille pauvre et malade
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Une fille pauvre et malade
Une fille pauvre et malade Cette fille é tait fort malade, son mal la fatiguait é normé ment. Elle avait une bouche bien dessiné e, des joues rouges et très rondes. Son visage é tait pâle et blafard, ses yeux verts, ses cheveux longs et frisé s, sa chevelure blonde et mal peigné e. Ses yeux immenses n’avaient presque pas de cils et craignaient la lumière. Elle é tait fière de ses mains fines mais abîmé es. Son menton semblait bien rond. Elle é tait vêtue de vêtements dé modé s et fripé s. Cette fille se montrait courageuse même quand elle é tait fatigué e. Elle semblait assez intelligente. Elle arborait un vieux chapeau tout sale et un maillot avec des trous. Elle ne disposait que d’un seul vieux pantalon trop grand pour elle. Donc elle é tait parfois sale. Elle aimait ses boucles d’oreilles et aussi ses sandales usé es. Elle avait les dents jaunes. Elle s’enveloppait dans une cape toute é limé e et plissé e. Elle avait le nez ré gulier. Elle paraissait trop mince pour son âge mais se montrait toujours aimable et polie. Elle aimait bien lire mais ne possé dait qu’un seul livre. Elle habitait une vieille maison. Quand il pleuvait l’eau pé né trait dans sa chambre. Elle ne trouvait pas toujours à manger. Elle n’utilisait ni té lé phone, ni machine à laver. La pauvre fille rêvait d’aller dé livrer sa mère qui avait é té enlevé e par un affreux chasseur. Celui-ci é tait persuadé qu’elle cherchait à le tuer car quelqu’un, qui magicien, lui avait appris des tours. Cependant, elle n’en connaissait aucun pour tuer des gens. Malheureusement, le chasseur ignorait complètement cela. La jeune fille voulait avant tout dé livrer sa mère qui lui manquait é normé ment. Elle se sentait abandonné e. Sa mère é tait prisonnière sur une montagne lointaine: la Montagne Noire. Elle s’appelait comme cela car à l’inté rieur vivaient une sorcière, un dragon et le mé chant chasseur. En outre, c’ é tait recouvert de silex. Sa mère é tait gentille et intelligente, mais elle l’avait quitté e à l’âge de trois ans environ. Le chasseur avait une longue barbe et de longs et gras cheveux. La pauvre fille avait peur de ne jamais retrouver sa maman. Il fallait trouver la bonne grotte et combattre le chasseur. Elle craignait aussi que lorsqu’ elle aurait libé ré sa mère, soit elle la trouverait morte, soit elle ne la reconnaîtrait pas. Pour aller combattre le mé chant chasseur, il fallait être vraiment sû re de ré ussir à le vaincre. Un jour elle se dé cida à prendre la route. Alors elle pré fé ra choisir le petit matin. Le soir pré cé dant le dé part, elle s’apprêta à aller pré venir ses amis . D’abord elle alla voir les chats: -Miaou ! Tu t’en vas? - Eh oui! -N’oublie pas de prendre un petit couteau pour partir. -Oui, au revoir ! Enfin, elle alla voir son grand-père qui lui donna une vieille torche. Au petit matin, elle partit sans grand espoir. Elle prit le chemin le plus triste. Il y avait des toiles d’araigné es gé antes, des fleurs et des arbres morts, des maisons abandonné es, des insectes monstrueux et gluants et enfin des feuilles à demi pourries. Dans son sac, elle avait son petit couteau, sa torche et de la nourriture. Elle entra sous une sorte de pont que faisaient les arbres: tout é tait immense et sombre. Elle s’assit sur un tronc d’arbre coupé et sortit sa lanterne qu’elle alluma. Elle ferma son sac et avanç a. Elle fit quelques pas et sa lanterne s’é teignit. Elle essaya de la rallumer mais c’é tait impossible, alors elle s’endormit à moins d’une lieue de la Montagne Noire . Le lendemain, elle se ré veilla. Elle é tait au bas d’un sentier. Elle se remit à marcher. C’est à ce moment qu’elle rencontra un lapin qui avait des problèmes. Un vieillard le poursuivait. -Va dans mon sac, petit lapin, et chut ! -Il est parti ? -Non, chut. -Il est parti ? -Non ! -Il est parti? -Il s’arrête. -Bonjour, Monsieur, qu’est-ce que vous cherchez ? -Un lapin blanc aux yeux bleus. L’avez-vous vu ? -Non, monsieur. -Au revoir. -Descends, petit lapin. -Il est parti? -Oui ! -Ca va mieux! Et toi,qu’est-ce que tu fais ? -Je cherche ma mère, ré pondit la fille pauvre et malade -Elle est dans la grotte du chasseur. -Allons-y. Tu sais où c’est ? -C’est celle du milieu. Ta mère est brune ? -Oui. -Viens, on va dormir. -Attends, je prends mon sac de couchage. -Dors bien. -Merci. -Toi aussi. -Merci. Le lendemain matin le lapin se ré veilla, la fille aussi. -On dé jeune ? -Oui. Après avoir bien mangé elle remballa ses affaires. -Allez, c’est parti, on y va ? - Oui - On va dans celle du milieu, la grotte où est ma mère. Elle arriva devant les trois grottes et les regarda toutes attentivement : la première é tait entouré e d’insectes venimeux ou gluants, de serpents et d’araigné es. On apercevait une marmite au milieu, la jeune fille pensa que c’é tait à la sorcière des té nèbres. La troisième grotte é tait entouré e de squelettes, de torches allumé es. Elle devina que c’é tait celle du dragon nommé Feu-Fumant. Par contre au dessus de la grotte du milieu, il y avait une tête de sanglier empaillé e. C’é tait bien la grotte du chasseur. Le lapin bleu eut affreusement peur et s’enfuit à toute vitesse en criant bonne chance à la jeune fille. Cette dernière pé né tra dans la grotte et sortit son couteau car elle se mé fiait. Après avoir traversé une sorte de long couloir, elle dé couvrit une lumière. Alors elle s’approcha et aperç ut le chasseur en train de manger du sanglier ainsi que du cerf et du boeuf et même de boire du vin. En plus, elle remarqua une personne dans une prison. C’é tait sa mère, elle avait l’air triste et affamé e. Par maladresse la fille pauvre et malade fit tomber son couteau. Il atterrit sur un fusil qui tira. Le chasseur se retourna et repé ra la jeune fille. Cette dernier voulut reprendre son petit couteau. En même temps elle saisit le fusil et tira sur le bras du chasseur. Celui-ci attrapa une autre arme et essaya de tirer. Heureusement le fusil n’é tait pas chargé . La jeune fille visa la jambe du chasseur qui s’effondra. Elle re-tira encore une fois et toucha le chasseur en plein coeur. Cette fois il é tait mort. La jeune fille courut vers la prison de sa mère. -Maman,maman. C’est moi,ta fille !!! -Ouvre vite ! Ouvre vite ! cria sa mère . -Pousse-toi, je vais tirer dans le cadenas . Elle tira et sa mère put enfin sortir de la prison. Elles s’emparèrent de tout l’argent qu’avait volé le chasseur et reprirent le chemin de leur village. Sur la route elles rencontrèrent le lapin bleu avec toute sa famille et le vieillard qui leur donnait de bonnes carottes. A la sortie de la forêt les vieux arbres é taient splendides,les feuilles mortes et les fleurs fané es avaient disparu. Elles entrèrent dans le village et distribuèrent aux pauvres l’argent du chasseur. Puis elles partirent acheter de la nourriture et des habits. Le village devint plus gai. Et ainsi se finit cette merveilleuse histoire.