la nuit des idées - Institut Français Israël

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la nuit des idées - Institut Français Israël
LA NUIT DES IDÉES
/ DOSSIER DE PRESSE
RENDEZ-VOUS
"DES FEMMES PEU COMMUNES POUR UN MONDE COMMUN"
26.01.2017
DE 18H30 A 00H00
Musée d'Art de Tel Aviv
Sderot Sha'ul HaMelech 27,
Tel Aviv-Yafo
Tel Aviv Museum of Art
LA NUIT DES IDÉES
/ PRÉSENTATION DE L’ÉVÉNEMENT
DEBAT D’IDÉES
LA NUIT DES IDÉES
Des femmes peu communes pour «un monde commun»
Le jeudi 26 janvier 2017, 18h30-00h00
Musée d’Art de Tel Aviv
Concept original initié par l’Institut français (Paris), la Nuit des idées aura lieu simultanément
dans une trentaine d’Instituts français de par le monde, le 26 janvier 2017, autour du thème
«Un monde commun». L’Institut français d’Israël participera à ce prestigieux événement et a
choisi de l’aborder avec des femmes qui évoqueront leur monde commun.
La nuit des idées à Tel Aviv aura lieu le 26 janvier 2017 de 18h30 à minuit au Musée d’Art de
Tel Aviv.
Le monde commun est ce qui nous accueille à notre naissance, ce que nous laissons derrière
nous en mourant. Il transcende notre vie aussi bien dans le passé que dans l’avenir ; il était là
avant nous, il survivra au bref séjour que nous y faisons. Il est ce que nous avons en commun
non seulement avec nos contemporains, mais aussi avec ceux qui sont passés et avec ceux
qui viendront après nous…
Hannah Arendt, La condition de l’homme moderne
Le monde divisé, parfois déchiré, dans lequel nous vivons nous rappelle qu’un monde commun
est toujours à construire. Au-delà de la pluralité des identités, des cultures et des opinions,
tendre vers un monde commun nécessite une attention vigilante, un engagement constant,
une inlassable élaboration.
Pour sa participation à la Nuit des idées, l’Institut français d’Israël a choisi de donner la parole
à des femmes peu communes qui contribuent, chacune à leur manière, à la construction d’un
monde commun : Florence Aubenas, journaliste, Marie Darrieussecq, romancière, Clotilde
Leguil, philosophe et psychanalyste, et Adeline Hazan, contrôleure générale des lieux de privation de liberté, font partie des invitées venues spécialement de France pour participer à cet
événement. A leurs côtés, les députées israéliennes Stav Shaffir et Merav Michaeli, la fondatrice de Yesh Din, Ruth Kedar, la militante Samah Salaime Egbariya, la Professeure Ruth
Halperin-Kaddari, la cinéaste Keren Yedaya, et la romancière Alona Kimhi participeront aux
débats.
Contact presse
Anne-Sophie Trouillard
Responsable
Communication
et Relations Presse
T +972 (0)3 796 80 28
C +972 (0)52 396 44 67
Institut français d’Israël
Rothschild 7, Tel Aviv
T +972 (0)3 796 80 00
institutfrancais-israel.
com
Engagées respectivement sur des questions sociales, familiales, éthiques ou artistiques, ces
femmes d’exception, israéliennes et françaises, intellectuelles, militantes ou artistes, témoigneront de leurs actions et réflexions, et dialogueront dans le cadre de 4 tables rondes modérées par la journaliste Laure Adler.
Des interventions musicales, reliées entre elles par la figure emblématique de Nina Simone,
viendront rythmer cette soirée exceptionnelle.
LA NUIT DES IDÉES
/ LE PROGRAMME
18:30 Ouverture
Suzanne Landau, directrice du musée d'art de Tel Aviv
Barbara Wolffer, conseillère culturelle - directrice de l'Institut français d'Israël
Tables rondes animées par la journaliste Laure Adler.
19:15-20:00
Fragilités sociales :
dessiller un monde aveugle
Avec Stav Shaffir, députée,
Florence Aubenas,
journaliste
20:10-20:20
Hommage à Nina Simone
par Flora (Liron Meshulam)
20:20-21:10
Dignité humaine : les
sentinelles d’un monde
éthique
Avec Ruth Kedar, fondatrice
de Yesh Din, Samah Salaime
Egbariya, militante et
Adeline Hazan, Contrôleure
Générale des lieux de
privation de liberté
21:10-21:20
22:45-23:00
Performance autour de
Nina Simone par Maya
Dunietz (chant) et Ram
Gabay (percussions)
Sonia Wieder-Atherton
(violoncelle) et Yuval Zorn
(piano). Hommage à Nina
Simone
21:30-22:00
Entracte
30 minutes
22:00-22:40
L’homme, la femme : un
monde (pas) commun ?
Avec Ruth HalperinKaddari, professeure
d’université, Merav Michaeli,
députée, et Clotilde Leguil,
philosophe et psychanalyste
23:00-23:45
Réinventer le monde,
comme un artiste.
Avec Marie Darrieussecq,
romancière, Alona Kimhi,
romancière, Keren Yedaya,
cinéaste
23:45-00:00
Conclusion : Hélène le Gal,
ambassadrice de France en
Israël
Michal Rovner
Projection et intervention de
l'artiste
LA NUIT DES IDÉES
/ LES INVITÉES FRANÇAISES
Ph. Christophe Abramowitz
LAURE ADLER, JOURNALISTE ET ÉCRIVAIN
Journaliste et écrivain, productrice à France
Culture depuis 1974, Laure Adler en deviendra la
directrice de 1999 à 2005. En 1989, François Mitterrand l’appelle comme conseillère à la culture
où elle officiera jusqu’en 1993. Elle commencera
ensuite une carrière à la télévision en animant
pendant quatre ans l’émission culturelle Le cercle
de minuit.
Après un passage dans l’édition chez Denoël, Plon
et Grasset, elle anime l’émission Hors Champs sur
France Culture jusqu’en 2016.
Aujourd’hui productrice de l’émission Permis de
penser sur France Inter, Laure Adler est l’auteure
de nombreux ouvrages, biographies, essais et
beaux livres : elle a notamment publié les biographies remarquées de Marguerite Duras, Hannah
Arendt, Françoise Giroud et Simone Veil. Elle publie également de nombreux essais, souvent sur
des sujets féminins ou féministes, comme À l’Aube
du féminisme : les premières journalistes, Payot,
Secrets d’alcôve : une histoire du couple de 1830 à
1930, Hachette Littératures, La Vie quotidienne
dans les maisons closes de 1830 à 1930, Hachette,
Les Femmes politiques, Le Seuil, Les femmes qui
lisent sont dangereuses, avec Stefan Bollmann,
Flammarion.
En 2013, elle publie chez Grasset son premier roman, Immortelles.
LA NUIT DES IDÉES
/ LES INVITÉES FRANÇAISES
MARIE DARRIEUSSECQ, ÉCRIVAIN
Ph. Yann Diener/P.O.L
Normalienne, agrégée de lettres modernes et
psychanalyste, Marie Darrieussecq est l’auteure
de nombreux livres, dont certains best-sellers traduits dans de nombreux pays.
Auteure d’une thèse sur l’autofiction, elle puise ses
influences littéraires chez Franz Kafka ou dans la
littérature antique, comme Ovide dont elle a traduit
les Tristes et les Pontiques. En 1988, Marie Darrieussecq reçoit le prix du jeune écrivain de langue
française pour sa nouvelle La Randonneuse. Elle
publie son premier roman Truismes en septembre
1996, chez P.O.L. L’œuvre « fait l’événement » de
la rentrée littéraire 1996 et connaît un grand succès. Rapport de police, son premier essai, consacré
au thème du plagiat, paraît en 2010. En 2011, elle
publie Clèves, roman sur l’éveil à la sexualité d’une
jeune fille des années 1980. À partir de septembre
2011, elle tient sur France Culture une chronique
dans l’émission hebdomadaire Les Matins intitulée « Place aux femmes ». En 2013, elle obtient le
prix Médicis pour son roman Il faut beaucoup aimer
les hommes. Elle a publié récemment Être ici est
une splendeur, biographie de la peintre allemande
Paula Modersohn-Becker, ainsi qu’une nouvelle
traduction d’Un lieu à soi de Virginia Woolf.
Depuis janvier 2007, elle est l’une des marraines
de l’association Bibliothèques sans frontières.
LA NUIT DES IDÉES
Ph. Pymouss
/ LES INVITÉES FRANCAISES
FLORENCE AUBENAS, JOURNALISTE, ESSAYISTE, ROMANCIÈRE
Diplômée du Centre de formation des journalistes en 1984, Florence Aubenas
a effectué la plus grande partie de sa carrière au sein du quotidien Libération
comme grand reporter jusqu’à son départ en 2006 pour l’hebdomadaire Le
Nouvel Observateur puis Le Monde à partir d’avril 2012. Elle a couvert de nombreux événements au Rwanda, au Kosovo, en Algérie, en Afghanistan et en
Irak, ainsi que plusieurs grands procès en France. Elle s’est ainsi fait connaître
pour sa couverture du procès d’Outreau, étant l’une des premières à exprimer
ses doutes sur la culpabilité des prévenus finalement innocentés. Le 5 janvier
2005, Florence Aubenas est enlevée à Bagdad en compagnie de son fixeur,
Hussein Hanoun al-Saadi à l’université de Bagdad lors d’un reportage sur les
réfugiés de Falloujah. Des comités de soutien se constituent durant leur captivité. Après 100 jours, le 15 avril 2005, de nombreux médias s’associent au
concert de protestations. De nombreuses pétitions sont également lancées.
Le portrait géant de l’otage est exposé sur la façade de la Mairie de Paris. Un
communiqué du ministère des Affaires étrangères au matin du 12 juin 2005
annonce la libération de Florence et Hussein la veille dans l’après-midi, et le
retour de Florence en France dans la soirée. Ils furent libérés après plus de
cinq mois de captivité (157 jours).
En septembre 2006, elle quitte le quotidien Libération et rejoint Le Nouvel Observateur. De juillet 2009 à juin 2012, elle est présidente de l’Observatoire international des prisons.
Florence Aubenas collabore avec Le Monde depuis avril 2012.
Elle est l’auteur de plusieurs essais et romans dont La Méprise : l’affaire d’Outreau, Paris, éditions du Seuil, coll. « H.C. ESSAIS », Grand reporter, 2009, Éditions Bayard, Le Quai de Ouistreham, Éditions de l’Olivier, 2010 et En France,
Paris, éditions de l’Olivier, coll. « OLIV».
LA NUIT DES IDÉES
/ LES INVITÉES FRANÇAISES
CLOTILDE LEGUIL,
PHILOSOPHE, PSYCHANALYSTE
Ph. A Prime Group-G.Figuérola
Agrégée de philosophie, maître de conférences au
département de psychanalyse de l’Université Paris 8, psychanalyste, Clotile Leguil est membre de
l’École de la cause freudienne.
Elle a travaillé sur les rapports entre la pensée de
Sartre et celle de Lacan, mais aussi sur la féminité
et la question du genre. Elle s’intéresse également
au cinéma et aux séries télévisées. Elle a contribué à L’Anti-Livre noir de la psychanalyse, sous la
direction de Jacques-Alain Miller (Seuil, 2006) et
a préfacé de nouvelles traductions de Freud aux
éditions du Seuil.
Ouvrages majeurs :
Les Amoureuses, voyage au bout de la féminité
(Seuil, 2009);
La Pensée éthique contemporaine, avec Jacqueline
Russ (PUF, 2012);
Sartre avec Lacan : corrélation antinomique, liaison
dangereuse (Navarin-Champ freudien, 2012) ;
In treatment, lost in therapy (PUF, 2013) ;
L‘Être et le genre : homme-femme après Lacan (PUF,
2015).
LA NUIT DES IDÉES
/ LES INVITÉES FRANÇAISES
Ph. Clément Bucco-Lechat
ADELINE HAZAN, CONTROLEURE GÉNÉRALE
DES LIEUX DE PRIVATION DE LIBERTÉ
Adeline Hazan est née à Paris dans une famille
d’origine égyptienne. Elle obtient une maîtrise de
droit privé en 1976 puis étudie à l’Institut de criminologie en 1977. Elle entre ensuite à l’École nationale de la magistrature. Elle commence sa carrière
comme juge d’application des peines au tribunal
de grande instance de Châlons-sur-Marne entre
1980 et 1983, puis juge des enfants jusqu’en 1990.
Elle devient parallèlement Présidente du Syndicat
de la magistrature de 1986 à 1989.
Après une pause, en tant que chargée de mission
au secrétariat général à l’intégration en 1990-1991
puis comme responsable du secteur de la prévention de la délinquance à la délégation interministérielle à la ville entre 1991 et 1995, elle reprend
ses fonctions de juge des enfants au sein du tribunal de grande instance de Paris. Elle rejoint le
Parti socialiste en 1992, après avoir été repérée
et encouragée par Lionel Jospin, alors premier
secrétaire du parti. Elle fait partie de son équipe
de campagne pour les questions de justice lors
de l’élection présidentielle de 1995 puis devient
secrétaire nationale chargée des questions de société. La même année, à la suite de la défaite de la
gauche aux municipales à Reims, elle vient s’implanter dans la commune. Elle sera finalement
élue maire de Reims aux élections municipales de
2008. En 2014, elle est nommée contrôleure générale des lieux de privation de liberté.
LA NUIT DES IDÉES
STAV SHAFFIR, DÉPUTÉE
Née en 1985, Stav Shaffir est la benjamine de la Knesset lorsqu’elle est élue en 2015 sur la liste du parti travailliste. Après son service militaire, elle intègre un programme
d’études supérieures à Londres, « The Olive Tree Scholaship
program » à la City University of London, qui forme de jeunes leaders politiques en favorisant la rencontre et le dialogue entre étudiants israéliens et palestiniens.
Aux côté d’un petit groupe de jeunes dirigeants, elle est à l’initiative en 2011 du mouvement de révolte populaire et social contre le coût élevé des logements et les inégalités sociales et salariales. Ce mouvement appelé la « révolte des tentes », à l’instar «
d’occupy Wall Street » à New York et dont Stav Shaffir est devenue le symbole, a durablement marqué la société israélienne. En 2011, le mouvement entraine plus de 500 000
personnes dans la rue et Stav Shaffir contribue à construire plus de 120 tentes le long
du boulevard Rotschild à Tel Aviv. Elle devient rapidement la porte-parole du mouvement dans les médias et va fédérer les différentes tendances au sein du «Israeli Social
Movement» en entamant en 2012 une marche à travers tout le pays afin d’écouter les
revendications sociales des citoyens.
Depuis son élection au parlement israélien, elle a fait des questions de justice sociale
son combat quotidien.
RUTH KEDAR
FONDATRICE DE L'ASSOCIATION YESH DIN
Née à Jérusalem, Ruth Kedar a fait ses études au lycée « Gymnasium de Rehavia » à Jérusalem et ses études universitaires à
Londres. Pendant son service militaire dans l’armée de l’air, elle
rencontre Paul Kedar, ancien pilote dans la RAF, puis fondateur de
l’armée de l’air israélienne. Ruth Kedar suit son mari devenu diplomate dans ses différents postes et travaille comme traductrice. Sa
conscience politique s’éveille lors de la première guerre du Liban
en 1982, où sont rappelés en réserve ses trois fils qui prendront part aux combats.
Ruth Kedar est engagée aux côtés de son mari dans la création et l’action de Yesh Din
Volunteers for Human Rights, qui a pour but de veiller au respect des droits de l’homme
en Cisjordanie. L’organisation assure notamment le suivi de questions juridiques liées
aux cours militaires et à la propriété des terres.
Ph. Nir Ariel
/ LES INVITÉES ISRAÉLIENNES
LA NUIT DES IDÉES
/ LES INVITÉES ISRAÉLIENNES
SAMAH SALAIME EGBARIYA, MILITANTE
Samah Salaime Egbariya est titulaire d’une maîtrise en service social de l’Université Hébraïque de Jerusalem et est diplômée de la Mandel School for Educational Leadership. Pendant ses études, elle s’est spécialisée dans la question
de l’égalité des sexes dans le système scolaire.
Elle a fondé l’organisation Arab Women in the Centre (AWC) qu’elle dirige encore aujourd’hui. L’ AWC est une organisation sociale à destination des jeunes
femmes arabes originaires des villes de Ramla et de Lod. Elle est également
très active dans les médias, aussi bien dans la presse papier que les nouveaux
médias.
En mai 2015, elle rejoint SIKKUY, une ONG israélienne qui œuvre depuis 1991
pour l’égalité des droits civiques entre Juifs et Arabes Israéliens. Elle y dirige un
programme intitulé « Combat contre la violence dans la société arabe ».
RUTH HALPERIN-KADDARI, JURISTE ET UNIVERSITAIRE
Maître de Conférences à la Faculté de Droit de l’Université
de Bar-Ilan, Pr Ruth Halperin Kaddari est spécialisée dans
le droit de la famille et la bioéthique. Elle a dirigé durant cinq
ans la Commission de la Promotion de la Femme, attachée
au cabinet du Premier ministre israélien.
Directrice du Centre International Ruth et Emmanuel Rackman pour la Promotion de la Femme de l’Université de BarIlan, elle est également membre élue depuis 2010, aux côtés de 22 autres experts internationaux, du Comité de l’ONU
chargé de superviser la mise en œuvre de la Convention sur
l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard
des femmes. Ruth Halperin-Kaddari est considérée comme
l’une des plus grandes spécialistes juridiques de la condition
de la femme en Israël.
LA NUIT DES IDÉES
/ LES INVITÉES ISRAÉLIENNES
Petite-fille de l’avocat hongrois Rudolf Kastner, qui a négocié avec
Adolf Eichmann pour sauver 1685 Juifs de l’horreur nazie, Merav Michaeli incarne la relève travailliste. Ancienne journaliste, Merav Michaeli a démarré sa carrière au sein de la radio militaire, avant de
devenir productrice de télévision et de radio.
Merav Michaeli préside le groupe parlementaire des femmes de la
Knesset, où elle a fait son entrée en 2013. Elle est connue pour sa
capacité à interroger et défier les conventions.
Particulièrement engagée sur les questions de droit des femmes et
des minorités, elle est également présente sur le front environnemental. Le droit de la famille et la protection des droits des minorités
constituent toutefois ses principaux combats au sein de la Knesset.
KEREN KEDAYA, CINÉASTE
Keren Yedaya, qui a étudié le cinéma et la photographie à Tel-Aviv,
est réalisatrice, citoyenne engagée et membre d’associations de
défense des droits des femmes.
Ses films mettent en scène des femmes en prise avec leur milieu
et constituent autant de magnifiques portraits de femmes.
Son film de fin d’étude, Elinor (1994) décrit les humiliations quotidiennes dont est victime une jeune appelée de l’armée israélienne.
Dans son deuxième court métrage, Lulu (1998), elle aborde pour
la première fois le thème de la prostitution. Remarquée par le
producteur français, Emmanuel Agneray, elle est invitée en
France où elle réalise, en 2000, son troisième court métrage Les
Dessous, qui se déroule dans une cabine d’essayage d’un grand
magasin parisien.
En 2004, son premier long métrage, Mon Trésor qui met en scène
Ronit Elkabetz dans le rôle d’une mère aimante dont la fille lutte
pour la sortir de la prostitution, est sélectionné à la semaine de la
critique à Cannes et reçoit de la caméra d’or. En 2009 son second
long métrage Jaffa, récit politique d’un amour impossible entre
une Juive et un Arabe, est présenté en sélection officielle hors
compétition au festival de Cannes. Loin De Mon Père, présenté
dans la section Un certain regard Cannes 2014, est son troisième
long métrage.
Ph. Ron Kedmi
MERAV MICHAELI, DÉPUTÉE
LA NUIT DES IDÉES
/ LES INVITÉES ISRAÉLIENNES
ALONA KIMHI, ÉCRIVAINE
A l’âge de cinq ans, en 1972, Alona Kimhi perd son père et quitte son
Ukraine natale, suite aux hostilités du pouvoir russe à l’encontre
de la communauté juive. Elle s’installe en Israël avec sa mère et
connait une difficile période d’intégration à la société israélienne à
l’instar des nouveaux immigrants de l’Union Soviétique. Après son
diplôme à la Beit Zvi Academy for Performing Arts, elle devient actrice et comédienne. En 1993, Alona commence à écrire des pièces
de théâtre et des articles. En 1996, quittant sa vie de comédienne
pour se lancer dans la littérature - un travail solitaire qui convient
mieux à sa nature - elle publie un recueil de nouvelles I, Anastasia,
très remarqué en Israël. Le succès international vient avec son
premier roman Suzanne la pleureuse en 1999 (2001), pour lequel
elle obtient le prestigieux prix Bernstein en Israël et le prix Wizo en
France. En 2001, le Prix du Premier Ministre lui est attribué. Son
deuxième roman, Lily la Tigresse sort en 2004 (2006). Elle a également écrit un livre pour enfants Superbabe et le Cercle Enchanté
(2001).
Dans ses livres, Alona Kimhi impose un humour très personnel
mêlé à un grand talent d’observatrice.
LA NUIT DES IDÉES
Ph. Xavier Arias
/ LES ARTISTES
SONIA WIEDER-ATHERTON, VIOLONCELLISTE
Sonia Wieder-Atherton, violoncelliste, a créée de nombreuses performances
liant la musique au théâtre, à l’art et à la littérature.
Violoncelliste, interprète d’un très large répertoire reflétant son imaginaire, metteur en scène, musicienne recherchée par de nombreux compositeurs contemporains, Sonia Wieder-Atherton occupe une place à part dans le monde musical
aujourd’hui.
Formée au CNSMD de Paris, élève de Rostropovitch, Sonia Wieder-Atherton part
ensuite à Moscou pour étudier deux ans au Conservatoire Tchaïkovski. En 1986,
peu après son retour, elle devient lauréate du prestigieux Concours Rostropovitch.
Depuis, elle joue en soliste avec l’Orchestre de Paris, l’Orchestre national de
France, l’Orchestre national de Belgique, le Philharmonique de Liège, le Philharmonique d’Israël, l’Orchestre Gulbenkian de Lisbonne, l’Orchestre philharmonique du Luxembourg, l’Orchestre de la NDR de Hanovre…
Pascal Dusapin, Georges Aperghis, Wolfgang Rihm et d’autres écrivent pour elle
de nombreuses œuvres. Elle joue régulièrement avec les pianistes Imogen Cooper, Elisabeth Leonskaja, Laurent Cabasso, Georges Pludermacher ; les violonistes Raphaël Oleg, Jan Talich et Sylvia Marcovici, le chœur Accentus ou encore
la percussionniste Françoise Rivalland.
Elle a été invitée à interpréter ses projets, dont elle a assuré à la fois la conception et la mise en espace, par de nombreux festivals et dans des lieux tels que
la Cité de la musique, le Théâtre de la Ville de Paris, Musica à Strasbourg, Bath
Music Festival ou Cheltenham (Grande-Bretagne), l’Opéra de Houston (ÉtatsUnis) et l’Opéra de Dortmund (Allemagne).
Ses nombreux enregistrements témoignent de son parcours : Au commencement Monteverdi, Trios de Schubert, En sonate, En concerto… Elle a signé un
contrat d’exclusivité avec la maison de disques Naïve. La première parution née
de cette collaboration est Chants d’Est, un voyage de la Russie à la Mittel Europa, pour violoncelle et orchestre de chambre, avec le Sinfonia Varsovia.
Reconnaissant en Sonia Wieder-Atherton l’une des plus puissantes personnalités musicales actuelles, l’Académie des Beaux-Arts en France lui a décerné le
Grand Prix Del Duca en 1999.
LA NUIT DES IDÉES
/ LES ARTISTES
Ph. Goni Riskin
MAYA DUNIETZ, ARTISTE PERFORMEUSE
Maya Dunietz, née en 1981, est pianiste, compositrice, chanteuse, cheffe de chœur et créatrice
d’installations sonores. L’étendue de son travail
va de la représentation en solo à la composition
pour divers ensembles de par le monde, en passant par l’écriture théâtrale, la création d’installations sonores, la construction d’instruments électroniques et le chant dans des styles aussi variés
que le heavy metal, le kleizmer ou la musique
contemporaine. Maya a aussi fondé Givol Choir, un
ensemble vocal expérimental de «culte israélien».
À travers son œuvre, Maya est constamment à la
recherche de nouvelles méthodes de création musicale et artistique. Elle allie dans son travail technologies d’avant-garde et techniques anciennes et
traditionnelles, pour l’interprétation, le chant, la
création et l’enregistrement.
Parmi ses œuvres récentes, elle a, entre autres,
créé une installation sonore spécifique pour le
LunaPark de Berlin, une installation sonore et un
projet de performance pour Ausland à Berlin, une
installation sonore pour le festival Tectonics en
Islande (Open Mic Knight) et une nouvelle performance solo pour la dernière Biennale des arts de
Venise (pavillon suisse). Ses dernières compositions comprennent une nouvelle pièce pour chœur
d’enfants pour le film Zamach, réalisé par Yael
Bartana, et Olive Tree, une pièce pour ensemble et
instruments électroniques commandée par l’Ensemble Hyperion. Maya Dunietz a récemment mis
en œuvre une installation sonore pour l’exposition
Loving art, Making art qui s’est tenue à Tel-Aviv.
LA NUIT DES IDÉES
Ph. Marianne Lehmann
/ LES ARTISTES
LIRON MESHULAM, CHANTEUSE
Flora, de son vrai nom Liron Meshulam, est une auteure, compositrice,
interprète et productrice. Elle a joué en solo à travers le monde (Israël,
France, Allemagne, Pologne, Italie, Londres, New York, Tokyo, Seoul et
Paris). En mars 2015, elle a assuré la première partie de la tournée d’Asaf
Avidan. Elle a également tourné avec son groupe pendant deux ans, au
clavier et au chant. Ensemble, ils ont fait plus de 150 concerts dans le
monde devant 500 000 personnes. Flora a enregistré deux albums solo
– Happy today (2010) et Everything is Here (2014) – qui ont reçu un bon
retour du public comme de la critique.
Suite à sa résidence à la Cité Des Art à Paris (programme de l’Institut
français), Flora travaille actuellement à son troisième album, le premier
dans sa langue natale, l’hébreu.
LA NUIT DES IDÉES
Ph. Daniel Tchetchik
/ LES ARTISTES
MICHAL ROVNER, ARTISTE, VIDÉASTE
Michal Rovner, née en 1957 à Tel-Aviv en Israël, est une artiste contemporaine
israélienne.
En 1978, elle cofonde à Tel-Aviv avec son mari Arie Hammer l’école Camera Obscura consacrée à la photographie, la vidéo et le cinéma. Elle s’oriente alors vers
la philosophie et le cinéma à l’université de la même ville, puis se forme comme
photographe à l’Académie Bezalel de Jérusalem en 1981.
Depuis 1988, elle vit et travaille entre New York et sa maison/atelier en Israël,
installée dans le mochav de Kfar Shmuel.
Son travail s’articule autour des arts visuels : photo, cinéma, installation vidéo.
La technologie numérique lui permet de restituer sa vision sensible du monde
– esthétique, politique, poétique et humaine. Ainsi, Michal Rovner construit au
fil de ses vidéos une image à portée universelle. Son travail est un questionnement sur la mémoire, l’écriture, l’identité, l’existence, le temps. Marquée par les
conflits sociopolitiques du Moyen-Orient, Michal Rovner développe une œuvre
multimédia sur les thèmes de l’archéologie, de la mémoire et du territoire.
Aujourd’hui mondialement reconnue, son œuvre a commencé à être remarquée
dans les années 1990 et elle s’est révélée au grand public à la Biennale de Venise
2003. En 2005, son œuvre a fait l’objet d’une rétrospective au Jeu de Paume à
Paris, « Fields of Fire », et Michal Rovner fut l’une des artistes exposant au cours
de Nuit Blanche 2009 à Paris.
Elle confirme sa notoriété internationale avec une grande exposition au Louvre
en 2011. Sur l’esplanade de la cour Napoléon, Michal Rovner y présente « Makom », « espace » en hébreu, l’une de ses œuvres majeures. L’œuvre consiste
en deux temples, l’un en ruine, l’autre bâti. Ces édifices sont construits par des
maçons d’origines et de confessions différentes avec des pierres collectées dans
les décombres des maisons de Jaffa, Gaza, Jérusalem, Bethléem.
RENDEZ-VOUS
"DES FEMMES PEU COMMUNES POUR UN MONDE COMMUN"
26.01.2017
DE 18H30 A 00H00
Musée d'Art de Tel Aviv
Sderot Sha'ul HaMelech 27,
Tel Aviv-Yafo
En français et en hébreu, traduction simultanée
Entrée libre tout au long de la soirée sous réserve des places disponibles
Inscription obligatoire : [email protected]
INSTITUTFRANCAIS-ISRAEL.COM
CRÉDITS ET REMERCIEMENTS
Institut français d’Israël :
Barbara Wolffer, conseillère culturelle, directrice de l’Institut français d’Israël
Tilla Rudel, attachée culturelle, directrice-adjointe de l’Institut français d’Israël
Yael Baruch, responsable de projets culturels et audiovisuels
Romain Rancurel, chargé de mission culturelle et audiovisuel
Anne-Sophie Trouillard, responsable communication et relations presse
Remerciements à Suzanne Landau et l’équipe du Musée d’Art de Tel Aviv, ainsi
qu’à Tzvia Walden et Catherine Bocobza.