Dossier de presse - Le Public Système Cinéma

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Dossier de presse - Le Public Système Cinéma
1er FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM POLICIER DE BEAUNE
SELECTION OFFICIELLE – COMPETITION
WILD SIDE FILMS
en association avec
LE PACTE
présentent
Une production BOOMERANG CINE, ANTENA 3 FILMS, CANANA MEXICO
SÓLO QUIERO
CAMINAR
(Just Walking)
Un film de AGUSTÍN DÍAZ YANES
Avec
VICTORIA ABRIL
ARIADNA GIL
PILAR LÓPEZ DE AYALA
ELENA ANAYA
DIEGO LUNA
JOSÉ MARÍA YAZPIK
SORTIE NATIONALE : été 2009
Durée du film : 2h09
DISTRIBUTION
WILD SIDE FILMS
42, rue de Clichy
75009 Paris
www.wildside.fr
en association avec
LE PACTE
5, rue Darcet
75017 Paris
Tel: 01 44 69 59 59
Fax: 01 44 69 59 41
RELATIONS PRESSE
BUREAU DE PRESSE DU FESTIVAL
Céline Petit
40, rue Anatole France
92594 Levallois-Perret cedex
Tel: 01 41 34 23 50 - Fax: 01 41 34 20 77
[email protected]
www.lepublicsystemecinema.fr
L’HISTOIRE
4 femmes décident de s’attaquer à une bande de dangereux trafiquants de
drogue mexicains. Animées par un violent désir de vengeance, la réussite de
leur plan pourrait changer le cours de leur vie, pour toujours.
Mais désir, pouvoir et argent ne font pas toujours bon ménage…
AGUSTÍN DÍAZ YANES
À PROPOS DE SÓLO QUIERO CAMINAR
LE PROJET
Sólo quiero caminar est né pendant le tournage de Capitaine Alatriste. Je
voulais faire un film de braqueuses avec quatre femmes, et je me suis mis à en
écrire le scénario aussitôt Capitaine Alatriste terminé. Nous avons ainsi
enchaîné les tournages. J’ai achevé le scénario assez vite. En fait, c’est une
histoire que j’avais en tête depuis dix ans, du genre de celles qu’on met de côté
et qu’on retrouve plus tard.
GANGSTERS
On ne sait jamais exactement comment nous viennent les idées. Je voulais
donc faire un film sur quatre braqueuses – ou trois, ou cinq, je ne me rappelle
plus –, sur des femmes qui gagnent leur vie d’une façon particulière, en
attaquant des banques ; mais ce sont des braqueuses de peu d’envergure.
Plutôt qu’un film classique de gangsters, je voulais faire un film d’aujourd’hui sur
les changements de la condition des femmes au cours de ces vingt ou trente
dernières années.
LE MEXIQUE
Je ne savais pas où j’allais tourner et je n’avais pas pensé au Mexique. Ce que
je savais, en revanche, c’est qu’il était invraisemblable que l’histoire puisse se
passer en Espagne. Bien sûr que nous avons chez nous des braqueurs et des
braqueuses, mais en Espagne il n’y a pas la même violence. L’idée est venue
de José Manuel Lorenzo, le producteur. J’avais envisagé l’Amérique latine, et
Eduardo et José Manuel évoquèrent le Mexique. Pour Eduardo, il y avait deux
villes où le film pouvait être tourné, à Mexico ou à Moscou. Mais Moscou ne
cadrait pas avec l’idée que j’avais en tête…
J’étais ravi. J’avais déjà voulu tourner Personne ne parlera de nous quand nous
serons mortes au Mexique mais ça n’avait pas été possible pour des questions
de budget et du fait des syndicats mexicains ; j’avais donc tourné ici, en
Espagne, la partie qui se passe au Mexique. Je suis complètement fan du
Mexique, surtout de la ville de Mexico, et j’aime ce pays pour beaucoup
d’autres raisons, la famille, mon père, les taureaux… Tourner à Mexico donnait
au film une tournure magnifique. En plus, j’ai toujours travaillé avec des acteurs
mexicains. Je n’ai malheureusement pas pu le faire pour Capitaine Alatriste,
contrairement à tous mes autres films.
LES ACTRICES
J’écris les scénarios en pensant aux acteurs qui vont travailler avec moi, même
s’il arrive que certains ne soient pas toujours disponibles. Mais, en général, ça
se passe ainsi avec les acteurs principaux. En tout cas, je leur fais part de mon
souhait. Dans la mesure où ce sont des amis, et en l’occurrence les quatre sont
des amies, j’ai appelé chacune d’entre elles en leur disant que j’écrivais un
personnage pour elles. Les quatre actrices sont mes premiers choix. J’adapte
les personnages aux qualités que je crois déceler chez chacun des acteurs
avec lesquels j’ai envie de travailler.
IMPROVISATIONS
J’ai d’abord écrit le scénario en castillan, en me disant qu’il allait être modifié en
arrivant au Mexique. C’était sans compter que Diego Luna et José María Yazpik
allaient être des scénaristes à l’esprit particulièrement vif au moment de
« mexicaniser » les répliques. Ils ont fait preuve d’un génie particulier pour
donner aux dialogues une tournure typiquement mexicaine, sans en changer le
sens, dans la mesure où ils doivent coller à l’action correspondante. Au point
que je leur ai proposé d’être au générique pour le scénario, avec moi… Les
Mexicains – et c’est pour ça que j’aime tant les acteurs de ce pays et que je fais
appel à eux pour mes films – ont des physiques surprenants. Ce sont des gens
très doués pour l’action et la violence, qui usent ensuite d’un langage très poli,
très beau et doux. Ils parlent avec douceur tout en te disant qu’ils vont te tuer…
MEXICO
C’est simplement génial. Mexico possède ce qu’il faut pour des genres de films
bien précis. On y trouve tout : richesse, pauvreté… Il y a aussi plein de voitures
et des gens très différents les uns des autres, c’est une métropole. Avec vingtcinq millions d’habitants, c’est une ville gigantesque qui, du fait de sa taille, offre
une grande variété. Depuis des bâtiments désaffectés, où tu peux tourner,
jusqu’aux rues où mettre ta caméra, tout ce que tu vois est grandiose. Mexico
recèle des surprises comme peuvent en offrir les villes à un réalisateur
étranger. Quand on faisait les repérages, tout me plaisait, mais il fallait choisir.
LES REPÉRAGES
Je l’ai appris avec le premier film que j’ai fait avec José Luis Escolar : une des
grandes réussites visuelles d’un film vient du choix des lieux. La préparation est
la partie la plus importante parce qu’elle conditionne tout le film. J’ai pris
l’habitude de travailler avec de très bons « scouts ». Et les Mexicains que nous
avions étaient extraordinaires, ils connaissaient Mexico comme leur poche, ils
faisaient preuve d’une grande sensibilité pour comprendre ce qu’on voulait
faire. Notre chef décorateur travaille en équipe avec les « scouts » et c’est lui
qui, en fin de compte, décide de ce qu’on me montre ou pas. Salvador Parra
nous a fait faire le tour des lieux pressentis et il avait vu juste pour tous. Le
repérage est ce dans quoi on doit investir le plus de temps et d’argent dès le
début, surtout quand il s’agit de villes de cette dimension.
CADIX
Après avoir tourné au Mexique, c’était assez logique que la partie de l’histoire
qui se déroule en Espagne se passe à Algésiras. Je vais souvent en vacances
à Cadix, où nous avons tourné Capitaine Alatriste, je connais donc très bien
toute la côte. Et la ville frontalière, sans aucun doute, c’est Algésiras. La
raffinerie, le port, la ville même constituent la frontière de l’Europe, ce choix
s’imposait donc. En plus, on pouvait introduire un contraste avec Mexico, qui
est si dense : à part en effet la ville elle-même, le reste, les plages offrent de
magnifiques paysages.
THRILLER
Tu peux faire un très bon thriller avec de l’action pure et dure. Le dernier en
date, dont je pense qu’il a changé tout le cinéma d’action, est la saga Jason
Bourne, super série de films dont je suis fan. Tu peux aussi faire, en tant
qu’européen, un mélange entre ce que les américains ont développé dans ce
cinéma d’action et ce que les français ont fait à leur l’époque avec le film
policier. Aujourd’hui encore, le classique polar à la française n’a rien à envier au
policier américain classique.
Les Français ont réussi une chose, ce que n’ont pas réussi à faire les autres, à
savoir que, tout en suivant certaines règles du cinéma américain, ils ont fait un
cinéma vraiment français et très différent d’un point de vue artistique.
Pour moi, c’est Jean-Pierre Melville qui en a été le génie. C’est lui qui a fait une
véritable révolution, à qui on doit entre autres Le Samouraï (1967), et qui a été
une référence, non seulement pour les réalisateurs européens mais aussi pour
les réalisateurs nord-américains, qui ont littéralement pillé ce film.
LE SON
Les Américains ont un penchant pour les « bruits », les Français sont
davantage « nouvelle vague », avec un son plus pur, plus clair. L’école
française du son est extraordinaire ; en plus Pierre Gamet est un ingénieur du
son très expérimenté, il a travaillé avec les plus grands. Avec Godard, ils ont
réussi à obtenir un son très pur, d’ailleurs ce sont les premiers à avoir fait des
prises de son dans la rue et ils ont été très ingénieux. Bresson a eu beaucoup
d’influence sur ce son pur. J’aime faire un mélange des deux, en prenant pour
base le son français et en mettant dans certaines séquences un son
« chaotique » à l’américaine.
LES FEMMES
Gloria, de John Cassavetes, est pour moi un film mythique. C’était tellement
surprenant à l’époque … Moins aujourd’hui mais, à l’époque, quand l’héroïne
sortait son flingue, ça donnait des sueurs froides. Je n’ai pas l’intention de
philosopher sur les femmes, je ne veux pas m’étendre sur le sujet. J’ai plein de
raisons pour faire appel à ces actrices et en plus je les adore. Je crois
qu’aujourd’hui, nous allons bien voir comment réagissent ces femmes quand on
les humilie, quand on les frappe ou qu’on essaie de les tuer… Que font-elles ?
Vous croyez qu’elles se vengent, qu’elles restent chez elles, qu’elles vont à la
messe ?... C’est de cela dont parle mon film.
REPÈRES CINÉMATOGRAPHIQUES
Shakespeare, s’il vivait de nos jours, serait sûrement le meilleur scénariste de
l’histoire du cinéma, et le plus grand écrivain du monde. Toutes ses histoires
sont violentes et poignantes. Le Parrain, qui est très Shakespearien, et ce n’est
pas peu dire, est à mon avis le plus grand film de l’histoire du cinéma. Il réussit
une chose très difficile : à rendre les gangsters d’une même famille qui tuent, y
compris un frère, non seulement sympathiques mais très émouvants. Ça, c’est
du grand art. Je n’ai pas le talent de Coppola, mais mon idée est similaire : je
voulais voir comment quatre femmes allaient se débrouiller en débarquant au
milieu des gangsters. Et je suis de l’avis de ceux qui pensent que si on te donne
des coups tu dois les rendre.
AGUSTÍN DÍAZ YANES
SCÉNARISTE ET RÉALISATEUR
2009 – Sólo quiero caminar (Just walking)
Réalisateur et scénariste.
Distribution : Diego Luna, Victoria Abril, Ariadna Gil,
Pilar López de Ayala, Elena Anaya, José María Yazpik.
2006 – Capitaine Alatriste
Réalisateur et scénariste.
Distribution : Viggo Mortensen, Elena Anaya, Unax Ugalde,
Eduard Fernández, Eduardo Noriega, Ariadna Gil.
2001 – Sans nouvelles de Dieu
Réalisateur et scénariste.
Distribution : Victoria Abril, Penélope Cruz, Demian Bichir, Fanny Ardant,
Juan Echanove, Gael García Bernal.
1997 – Al Límite (To the limit)
Scénariste.
Réalisateur : Eduardo Campoy.
Distribution : Juanjo Puigcorbé, Lydia Bosch, Béatrice Dalle,
Bud Spencer.
1995 – Personne ne parlera de nous quand nous serons mortes
Réalisateur et scénariste.
Distribution : Victoria Abril, Pilar Bardem, Federico Luppi.
1994 – Belmonte
Scénariste.
Réalisateur : Juan Sebastián Bollaín.
Distribution : Achero Mañas, Jesús Bonilla, Mónica Molina.
1992 – Demasiado corazón (Too much heart)
Scénariste.
Réalisateur : Eduardo Campoy.
Distribution : Victoria Abril, Manuel Bandera, Pastora Vega,
Mónica Molina.
1990 – Seule avec toi
Scénariste.
Réalisateur : Eduardo Campoy.
Distribution : Victoria Abril, Imanol Arias, Juan Echanove.
1988 – Bâton rouge
Scénariste.
Réalisateur : Rafael Moleón.
Distribution : Victoria Abril, Carmen Maura, Antonio Banderas.
LE CASTING
VICTORIA ABRIL
Victoria Abril est une des plus grandes actrices européennes et elle est
considérée par beaucoup comme la meilleure actrice espagnole.
En 1975, elle fait ses débuts au cinéma sous la direction de Francisco Lara
Palop, dans Obsesión. Puis elle tourne dans Cambio de sexo (1976) de
Vicente Aranda, le réalisateur avec lequel elle a tourné ensuite plusieurs films
importants pour sa carrière. La même année, elle commence à travailler
régulièrement aussi bien en France qu’en Italie (plus de soixante films). Au
cours des années 70, on la voit aussi dans La Rose et la Flèche (Richard
Lester, 1976), El Puente (Juan Antonio Bardem, 1977), El hombre que supo
amar (Miguel Picazo, 1978).
Le succès lui est venu avec le film La fille à la culotte d’or (1979), de Vicente
Aranda. Dans les années 80, elle s’est distinguée entre autre dans des
premiers rôles dans les films suivants : La Colmena (Mario Camus, 1982); La
lune dans le caniveau (Jean-Jacques Beineix, 1983) ; L’Addition (Denis Amar,
1984) ; Max mon amour (Nagisa Oshima, 1986).
Dans les années 90, elle a obtenu une renommée internationale en tant que
vedette des films réalisés par Pedro Almodóvar : Attache-moi ! (1990), Talons
aiguilles (1991) et Kika (1993) – ce qui lui a permis de travailler aux États-Unis
dans un film hollywoodien mineur, la comédie Jimmy Hollywood (Barry
Levinson, 1994).
Parmi ses derniers films, on peut distinguer : Sans nouvelles de Dieu (2001),
d’Agustín Díaz Yanes, qui lui a valu d’être nominée aux Goya ; Le 7ème jour
(2004), drame rural de Carlos Saura qui recrée le massacre de Puerto
Hurraco ; et Sólo quiero caminar (2009), où elle fait partie d’un groupe de
braqueuses qui tentent de se venger de quelques trafiquants mexicains.
FILMOGRAPHIE SELECTIVE
2009 - Sólo quiero caminar, Agustín Díaz Yanes
2008 - Musée haut, musée bas, Jean-Michel Ribes
2007 - Leur morale... et la nôtre, Florence Quentin
2006 - El camino de los ingleses, Antonio Banderas
2003 - Le 7ème jour, Carlos Saura
2001 - Sans nouvelles de Dieu, Agustín Díaz Yanes
1999 - Mon père, ma mère, mes frères et mes soeurs… Charlotte De Turckheim
1998 - Entre les jambes, Manuel Gómez Pereira
1995 - Personne ne parlera de nous quand nous serons mortes, Agustín Díaz Yanes
1995 - Gazon maudit, Josiane Balasko
1994 - Jimmy Hollywood, Barry Levinson
1993 - Intruso, Vicente Aranda
1993 - Kika, Pedro Almodóvar
1991 - Une époque formidable, Gérard Jugnot
1991 - Talons aiguilles, Pedro Almodóvar
1989 - Attache-moi !, Pedro Almodóvar
1987 - El Lute, marche ou crève, Vicente Aranda et Isabel Mula
1986 - Max mon amour, Nagisa Oshima
1982 - La lune dans le caniveau, Jean-Jacques Beineix
1980 - Mieux vaux être riche et bien portant que fauché et mal foutu, Max Pécas
1980 - La fille à la culotte d’or, Vicente Aranda
1976 - La Rose et la Flèche, Richard Lester
ARIADNA GIL
Après des études d’art dramatique à l’Instituto del Teatro de Barcelone, elle
débuta au cinéma avec le réalisateur Bigas Luna dans Lola, mais elle devra
son premier grand rôle, dans Amo tu cama rica, à Emilio Martínez Lázaro,
réalisateur avec lequel elle récidivera deux ans plus tard dans Los peores años
de nuestra vida.
Fernando Trueba l’a dirigée dans le film oscarisé Belle Époque. Et quelques
années plus tard dans L’envoûtement de Shangaï.
Depuis lors, elle a fait plus de trente films distingués par un grand nombre de
prix, parmi lesquels on peut citer celui de meilleure actrice pour Soldados de
Salamina, décerné par le New York Film Critics Circle. Elle a été récompensée
dans les festivals de Buenos Aires, La Havane et Viña del Mar pour Nueces
para el amor. Elle a aussi remporté le prix de la meilleure actrice pour
Lágrimas negras de Ricardo Franco au Festival international du cinéma de
Valladolid ; celui de la meilleure interprétation féminine pour Malena es un
nombre de tango au Festival international de cinéma de Cartagena de Indias
(Colombie) ; et le Goya de la meilleure actrice pour Belle Époque de Fernando
Trueba.
Ses derniers films : Sólo quiero caminar, d’Agustín Díaz Yanes et Appaloosa
de Ed Harris.
FILMOGRAPHIE SELECTIVE
2009 - Sólo quiero caminar, Agustín Díaz Yanes
2008 - El baile de la victoria, Fernando Trueba
2008 - Appaloosa, Ed Harris
2007 - Elles et moi, Bernard Stora
2006 - Le labyrinthe de Pan, Guillermo del Toro
2006 - Capitaine Alatriste, Agustín Díaz Yanes
2006 - Bienvenido a casa, David Trueba
2002 - La Vierge de la luxure, Arturo Ripstein
2002 - L’envoûtement de Shangaï, Fernando Trueba
2002 - Le baiser de l’ours, Serguei Bodrov
2000 - Jet Set, Fabien Onteniente
1999 - Nueces para el amor, Alberto Lecchi
1998 - Don Juan, Jacques Weber
1996 - Malena es un nombre de tango, Gerardo Herrero
1994 - Los peores años de nuestra vida, Emilio Martínez Lázaro
1994 - Mécaniques célestes, Fina Torres
1992 - Belle Époque, Fernando Trueba
1992 - Amo tu cama rica, Emilio Martínez Lázaro1986 - Lola, Bigas Luna
PILAR LÓPEZ DE AYALA
Pilar López de Ayala est née le 18 septembre 1978 à Madrid. Elle commence
très jeune sa carrière en jouant dans des pièces de théâtre amateur.
Elle obtient son premier rôle important dans Báilame el agua (2000), film réalisé
par Josetxo San Mateo.
Grâce à son interprétation dans Besos para todos (2000), comédie aux teintes
nostalgiques de Jaime Chávarri, l’actrice madrilène est nominée au Goya du
meilleur espoir féminin.
Pilar obtient la consécration dans Juana la loca (2001), un film historique réalisé
par Vicente Aranda. Pour ce rôle, elle remporte le Goya de la meilleure actrice
et la Coquille d’argent au Festival de Saint-Sébastien.
En 2004, elle joue dans Le pont du roi Saint-Louis (Mary McGuckian) et dans
Obada (Montxo Armendáriz). Plus tard arrive Bienvenido a casa (Fernando
Trueba, 2006), film où elle partage l’affiche avec Alejo Sauras, et Dans la ville
de Sylvia (2007), film réalisé par José Luis Guerin.
Plus récemment, elle a tourné dans Las 13 rosas (2007) d’Emilio Martínez
Lázaro ; Sólo quiero caminar (2009) d’Agustín Díaz Yanes, et Comme les
autres de Vincent Garenq.
FILMOGRAPHIE SELECTIVE
2009 - Sólo quiero caminar, Agustín Díaz Yanes
2008 - Comme les autres, Vincent Garenq
2006 - Bienvenido a casa, David Trueba
2006 - Capitaine Alatriste, Agustín Díaz Yanes
2004 - Le pont du roi Saint-Louis, Mary McGuckian
2001 - Juana la Loca, Vicente Aranda
2000 - Báilame el agua, Josetxo San Mateo
ELENA ANAYA
Elle débute à l’écran dans África (1996), un film d’Alfonso Ungría.
En 2001, sa carrière arrive à un tournant décisif quand Julio Médem lui envoie
le scénario de Lucia et le sexe et lui propose de jouer Belén, une « Lolita »
ingénue. Grâce à cette interprétation, Elena obtient une reconnaissance
nationale avec une nomination au Goya 2002 du meilleur second rôle féminin et
le prix, dans la même catégorie, que lui attribue l’Unión de Actores.
Après le succès de Lucia et le sexe, elle joue dans Sans nouvelles de Dieu
(2001) d’Agustín Díaz Yanes, partageant l’affiche avec Penélope Cruz et
Victoria Abril. Pedro Almodóvar lui offre un rôle dans Parle avec elle (2002).
Après le tournage à Los Angeles du thriller Stage Kiss (Eduardo Carrillo), elle
franchit le pas de la célébrité internationale en 2003, lorsque le réalisateur
Stephen Sommers (La Momie) la choisit pour jouer dans la superproduction
Van Helsing (2004), aux côtés de Hugh Jackman. Puis elle partage l’affiche
avec Gary Oldman dans Dead Fish (2004) de Charley Stadler. Cette année-là,
elle est considérée comme l’une des stars du cinéma européen par l’European
Film Promotion.
Dans les trois dernières années, elle tourne dans des productions espagnoles
comme Fragile (Jaume Balagueró, 2005), Capitaine Alatriste (Agustín Díaz
Yanes, 2006), Miguel y William (Inés París, 2007) et Savage Grace (Tom Kalin,
2007), aux côtés de Julianne Moore.
L’année 2008 est une année riche pour l’actrice qui tourne dans Mesrine :
L'instinct de mort (Jean-François Richet) avec Vincent Cassel et Gérard
Depardieu. Puis elle travaille à nouveau sous la direction d’Agustín Díaz Yanes
dans Sólo quiero caminar. Elle termine l’année sur l’île canarienne de Hierro,
tournant le film Hierro (Gabe Ibáñez).
FILMOGRAPHIE SELECTIVE
2009 - Room in Rome, Julio Médem (en production)
2009 - Hierro, Gabe Ibáñez (postproduction)
2009 - Sólo quiero caminar, Agustín Díaz Yanes
2008 - Mesrine : L'instinct de mort, Jean-François Richet
2006 - Arthur et les Minimoys, Luc Besson
2007 - Savage Grace, Tom Kalin
2006 - Capitaine Alatriste, Agustín Díaz Yanes
2005 - Fragile, Jaume Balagueró
2004 - Van Helsing, Steven Sommers
2003 - Stage Kiss, Eduardo Carrillo
2002 - Parle avec elle, Pedro Almodóvar
2002 - La chambre bleue, Walter Doehner
2001 - Sans nouvelles de Dieu, Agustín Díaz Yanes
2001 - Lucia et le sexe, Julio Médem
DIEGO LUNA
Diego Luna Alexander est le fils du scénographe Alejandro Luna et de Fiona
Alexander, peintre et scénographe qui mourut dans un accident de voiture
quand Diego n’avait que 2 ans.
Il a débuté dès l’enfance comme acteur, jouant dans des pièces de théâtre et
des courts métrages comme El último fin de año (Javier Bourges,1991) ainsi
que dans la série télévisée El abuelo y yo (Juan Carlos Muñoz, 1992), où il
partageait l’affiche avec son ami Gael García Bernal.
Ámbar fut son premier long métrage (1994), un film d’aventures réalisé par Luis
Estrada. Dans le même temps, il acquiert de l’expérience en tant qu’acteur
après avoir joué dans divers films mexicains comme Un hilito de sangre (Erwin
Neumaier, 1995), ou Todo el poder (Fernando Sariñana, 1999), Luna a débuté
dans le cinéma américain avec Avant la nuit (Julian Schnabel, 2000), biopic sur
l’écrivain cubain Reinaldo Arenas, incarné par Javier Bardem.
Avec Y tu mamá también / Et… ta mère aussi ! (2001), film réalisé par Alfonso
Cuarón qui a eu un grand succès aux États-Unis, Diego Luna atteint la
célébrité au niveau international, obtenant aussi le prix Marcello Mastroianni au
Festival de Venise, récompense qu’il a partagée avec l’autre protagoniste
masculin du film, Gael García Bernal.
Il s’est établi ensuite à Hollywood où il a joué dans Frida (Julie Taymor, 2002),
Open Range (Kevin Costner, 2003), ou Le Terminal (2004) de Steven
Spielberg.
En marge du cinéma américain, Diego Luna a joué aussi dans Nicotina (Hugo
Rodríguez, 2003), ou dans Soldados de Salamina (2003), film de David
Trueba.
Dans Sólo quiero caminar (2009), il a le rôle d’un narcotrafiquant mexicain aux
prises avec des braqueuses. Dans Harvey Milk (Gus Van Sant, 2009), il
incarne Jack Lira et partage l’affiche avec Sean Penn.
FILMOGRAPHIE SELECTIVE
2009 - In The Playground, David Alcalde
2009 - Rudo y Cursi, Carlos Cuarón
2009 - Sólo quiero caminar, Agustín Díaz Yanes
2009 - Harvey Milk, Gus Van Sant
2008 - Mister Lonely, Harmony Korine
2004 - Le Terminal, Steven Spielberg
2004 - Dirty Dancing 2, Guy Ferland
2003 - Nicotina, Hugo Rodríguez
2003 - Open Range, Kevin Costner
2002 - Frida, Julie Taymor
2001 - Y tu mamá también / Et… ta mère aussi !, Alfonso Cuarón
2000 - Avant la nuit, Julian Schnabel
1994 - Ámbar, Luis Estrada
1982 - Antonieta, Carlos Saura
LISTE ARTISTIQUE
GABRIEL
DIEGO LUNA
GLORIA
VICTORIA ABRIL
AURORA
ARIADNA GIL
PALOMA
PILAR LÓPEZ DE AYALA
ANA
ELENA ANAYA
FÉLIX
JOSÉ MARÍA YAZPIK
LISTE TECHNIQUE
RÉALISATEUR ET SCÉNARISTE
AGUSTÍN DÍAZ YANES
PRODUCTEURS
JOSÉ MANUEL LORENZO
EDUARDO CAMPOY
PABLO CRUZ
PRODUCTEUR ANTENA 3 FILMS
TEDY VILLALBA
PRODUCTEURS EXÉCUTIFS
DIEGO LUNA
GAEL GARCÍA BERNAL
DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE
PACO FEMENÍA
CHEF DÉCORATEUR
SALVADOR PARRA
MONTEUR
JOSÉ SALCEDO
COMPOSITEUR
JAVIER LIMÓN
INGÉNIEUR DU SON
PIERRE GAMET
CRÉATEUR DES COSTUMES
JOSÉ MARÍA COSSÍO
DIRECTEUR DE PRODUCTION
RAFAEL CUERVO
MAQUILLEUR
CARLOS SÁNCHEZ
COIFFEUSE
TERESA CHÁVEZ
SOCIÉTÉS DE PRODUCTION
BOOMERANG CINE
ANTENA 3 FILMS
CANANA MEXICO
Traduit de l’espagnol par Michèle Faurie et Nelson Calderón

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