Dossier de presse - Le Public Système Cinéma
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Dossier de presse - Le Public Système Cinéma
1er FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM POLICIER DE BEAUNE SELECTION OFFICIELLE – COMPETITION WILD SIDE FILMS en association avec LE PACTE présentent Une production BOOMERANG CINE, ANTENA 3 FILMS, CANANA MEXICO SÓLO QUIERO CAMINAR (Just Walking) Un film de AGUSTÍN DÍAZ YANES Avec VICTORIA ABRIL ARIADNA GIL PILAR LÓPEZ DE AYALA ELENA ANAYA DIEGO LUNA JOSÉ MARÍA YAZPIK SORTIE NATIONALE : été 2009 Durée du film : 2h09 DISTRIBUTION WILD SIDE FILMS 42, rue de Clichy 75009 Paris www.wildside.fr en association avec LE PACTE 5, rue Darcet 75017 Paris Tel: 01 44 69 59 59 Fax: 01 44 69 59 41 RELATIONS PRESSE BUREAU DE PRESSE DU FESTIVAL Céline Petit 40, rue Anatole France 92594 Levallois-Perret cedex Tel: 01 41 34 23 50 - Fax: 01 41 34 20 77 [email protected] www.lepublicsystemecinema.fr L’HISTOIRE 4 femmes décident de s’attaquer à une bande de dangereux trafiquants de drogue mexicains. Animées par un violent désir de vengeance, la réussite de leur plan pourrait changer le cours de leur vie, pour toujours. Mais désir, pouvoir et argent ne font pas toujours bon ménage… AGUSTÍN DÍAZ YANES À PROPOS DE SÓLO QUIERO CAMINAR LE PROJET Sólo quiero caminar est né pendant le tournage de Capitaine Alatriste. Je voulais faire un film de braqueuses avec quatre femmes, et je me suis mis à en écrire le scénario aussitôt Capitaine Alatriste terminé. Nous avons ainsi enchaîné les tournages. J’ai achevé le scénario assez vite. En fait, c’est une histoire que j’avais en tête depuis dix ans, du genre de celles qu’on met de côté et qu’on retrouve plus tard. GANGSTERS On ne sait jamais exactement comment nous viennent les idées. Je voulais donc faire un film sur quatre braqueuses – ou trois, ou cinq, je ne me rappelle plus –, sur des femmes qui gagnent leur vie d’une façon particulière, en attaquant des banques ; mais ce sont des braqueuses de peu d’envergure. Plutôt qu’un film classique de gangsters, je voulais faire un film d’aujourd’hui sur les changements de la condition des femmes au cours de ces vingt ou trente dernières années. LE MEXIQUE Je ne savais pas où j’allais tourner et je n’avais pas pensé au Mexique. Ce que je savais, en revanche, c’est qu’il était invraisemblable que l’histoire puisse se passer en Espagne. Bien sûr que nous avons chez nous des braqueurs et des braqueuses, mais en Espagne il n’y a pas la même violence. L’idée est venue de José Manuel Lorenzo, le producteur. J’avais envisagé l’Amérique latine, et Eduardo et José Manuel évoquèrent le Mexique. Pour Eduardo, il y avait deux villes où le film pouvait être tourné, à Mexico ou à Moscou. Mais Moscou ne cadrait pas avec l’idée que j’avais en tête… J’étais ravi. J’avais déjà voulu tourner Personne ne parlera de nous quand nous serons mortes au Mexique mais ça n’avait pas été possible pour des questions de budget et du fait des syndicats mexicains ; j’avais donc tourné ici, en Espagne, la partie qui se passe au Mexique. Je suis complètement fan du Mexique, surtout de la ville de Mexico, et j’aime ce pays pour beaucoup d’autres raisons, la famille, mon père, les taureaux… Tourner à Mexico donnait au film une tournure magnifique. En plus, j’ai toujours travaillé avec des acteurs mexicains. Je n’ai malheureusement pas pu le faire pour Capitaine Alatriste, contrairement à tous mes autres films. LES ACTRICES J’écris les scénarios en pensant aux acteurs qui vont travailler avec moi, même s’il arrive que certains ne soient pas toujours disponibles. Mais, en général, ça se passe ainsi avec les acteurs principaux. En tout cas, je leur fais part de mon souhait. Dans la mesure où ce sont des amis, et en l’occurrence les quatre sont des amies, j’ai appelé chacune d’entre elles en leur disant que j’écrivais un personnage pour elles. Les quatre actrices sont mes premiers choix. J’adapte les personnages aux qualités que je crois déceler chez chacun des acteurs avec lesquels j’ai envie de travailler. IMPROVISATIONS J’ai d’abord écrit le scénario en castillan, en me disant qu’il allait être modifié en arrivant au Mexique. C’était sans compter que Diego Luna et José María Yazpik allaient être des scénaristes à l’esprit particulièrement vif au moment de « mexicaniser » les répliques. Ils ont fait preuve d’un génie particulier pour donner aux dialogues une tournure typiquement mexicaine, sans en changer le sens, dans la mesure où ils doivent coller à l’action correspondante. Au point que je leur ai proposé d’être au générique pour le scénario, avec moi… Les Mexicains – et c’est pour ça que j’aime tant les acteurs de ce pays et que je fais appel à eux pour mes films – ont des physiques surprenants. Ce sont des gens très doués pour l’action et la violence, qui usent ensuite d’un langage très poli, très beau et doux. Ils parlent avec douceur tout en te disant qu’ils vont te tuer… MEXICO C’est simplement génial. Mexico possède ce qu’il faut pour des genres de films bien précis. On y trouve tout : richesse, pauvreté… Il y a aussi plein de voitures et des gens très différents les uns des autres, c’est une métropole. Avec vingtcinq millions d’habitants, c’est une ville gigantesque qui, du fait de sa taille, offre une grande variété. Depuis des bâtiments désaffectés, où tu peux tourner, jusqu’aux rues où mettre ta caméra, tout ce que tu vois est grandiose. Mexico recèle des surprises comme peuvent en offrir les villes à un réalisateur étranger. Quand on faisait les repérages, tout me plaisait, mais il fallait choisir. LES REPÉRAGES Je l’ai appris avec le premier film que j’ai fait avec José Luis Escolar : une des grandes réussites visuelles d’un film vient du choix des lieux. La préparation est la partie la plus importante parce qu’elle conditionne tout le film. J’ai pris l’habitude de travailler avec de très bons « scouts ». Et les Mexicains que nous avions étaient extraordinaires, ils connaissaient Mexico comme leur poche, ils faisaient preuve d’une grande sensibilité pour comprendre ce qu’on voulait faire. Notre chef décorateur travaille en équipe avec les « scouts » et c’est lui qui, en fin de compte, décide de ce qu’on me montre ou pas. Salvador Parra nous a fait faire le tour des lieux pressentis et il avait vu juste pour tous. Le repérage est ce dans quoi on doit investir le plus de temps et d’argent dès le début, surtout quand il s’agit de villes de cette dimension. CADIX Après avoir tourné au Mexique, c’était assez logique que la partie de l’histoire qui se déroule en Espagne se passe à Algésiras. Je vais souvent en vacances à Cadix, où nous avons tourné Capitaine Alatriste, je connais donc très bien toute la côte. Et la ville frontalière, sans aucun doute, c’est Algésiras. La raffinerie, le port, la ville même constituent la frontière de l’Europe, ce choix s’imposait donc. En plus, on pouvait introduire un contraste avec Mexico, qui est si dense : à part en effet la ville elle-même, le reste, les plages offrent de magnifiques paysages. THRILLER Tu peux faire un très bon thriller avec de l’action pure et dure. Le dernier en date, dont je pense qu’il a changé tout le cinéma d’action, est la saga Jason Bourne, super série de films dont je suis fan. Tu peux aussi faire, en tant qu’européen, un mélange entre ce que les américains ont développé dans ce cinéma d’action et ce que les français ont fait à leur l’époque avec le film policier. Aujourd’hui encore, le classique polar à la française n’a rien à envier au policier américain classique. Les Français ont réussi une chose, ce que n’ont pas réussi à faire les autres, à savoir que, tout en suivant certaines règles du cinéma américain, ils ont fait un cinéma vraiment français et très différent d’un point de vue artistique. Pour moi, c’est Jean-Pierre Melville qui en a été le génie. C’est lui qui a fait une véritable révolution, à qui on doit entre autres Le Samouraï (1967), et qui a été une référence, non seulement pour les réalisateurs européens mais aussi pour les réalisateurs nord-américains, qui ont littéralement pillé ce film. LE SON Les Américains ont un penchant pour les « bruits », les Français sont davantage « nouvelle vague », avec un son plus pur, plus clair. L’école française du son est extraordinaire ; en plus Pierre Gamet est un ingénieur du son très expérimenté, il a travaillé avec les plus grands. Avec Godard, ils ont réussi à obtenir un son très pur, d’ailleurs ce sont les premiers à avoir fait des prises de son dans la rue et ils ont été très ingénieux. Bresson a eu beaucoup d’influence sur ce son pur. J’aime faire un mélange des deux, en prenant pour base le son français et en mettant dans certaines séquences un son « chaotique » à l’américaine. LES FEMMES Gloria, de John Cassavetes, est pour moi un film mythique. C’était tellement surprenant à l’époque … Moins aujourd’hui mais, à l’époque, quand l’héroïne sortait son flingue, ça donnait des sueurs froides. Je n’ai pas l’intention de philosopher sur les femmes, je ne veux pas m’étendre sur le sujet. J’ai plein de raisons pour faire appel à ces actrices et en plus je les adore. Je crois qu’aujourd’hui, nous allons bien voir comment réagissent ces femmes quand on les humilie, quand on les frappe ou qu’on essaie de les tuer… Que font-elles ? Vous croyez qu’elles se vengent, qu’elles restent chez elles, qu’elles vont à la messe ?... C’est de cela dont parle mon film. REPÈRES CINÉMATOGRAPHIQUES Shakespeare, s’il vivait de nos jours, serait sûrement le meilleur scénariste de l’histoire du cinéma, et le plus grand écrivain du monde. Toutes ses histoires sont violentes et poignantes. Le Parrain, qui est très Shakespearien, et ce n’est pas peu dire, est à mon avis le plus grand film de l’histoire du cinéma. Il réussit une chose très difficile : à rendre les gangsters d’une même famille qui tuent, y compris un frère, non seulement sympathiques mais très émouvants. Ça, c’est du grand art. Je n’ai pas le talent de Coppola, mais mon idée est similaire : je voulais voir comment quatre femmes allaient se débrouiller en débarquant au milieu des gangsters. Et je suis de l’avis de ceux qui pensent que si on te donne des coups tu dois les rendre. AGUSTÍN DÍAZ YANES SCÉNARISTE ET RÉALISATEUR 2009 – Sólo quiero caminar (Just walking) Réalisateur et scénariste. Distribution : Diego Luna, Victoria Abril, Ariadna Gil, Pilar López de Ayala, Elena Anaya, José María Yazpik. 2006 – Capitaine Alatriste Réalisateur et scénariste. Distribution : Viggo Mortensen, Elena Anaya, Unax Ugalde, Eduard Fernández, Eduardo Noriega, Ariadna Gil. 2001 – Sans nouvelles de Dieu Réalisateur et scénariste. Distribution : Victoria Abril, Penélope Cruz, Demian Bichir, Fanny Ardant, Juan Echanove, Gael García Bernal. 1997 – Al Límite (To the limit) Scénariste. Réalisateur : Eduardo Campoy. Distribution : Juanjo Puigcorbé, Lydia Bosch, Béatrice Dalle, Bud Spencer. 1995 – Personne ne parlera de nous quand nous serons mortes Réalisateur et scénariste. Distribution : Victoria Abril, Pilar Bardem, Federico Luppi. 1994 – Belmonte Scénariste. Réalisateur : Juan Sebastián Bollaín. Distribution : Achero Mañas, Jesús Bonilla, Mónica Molina. 1992 – Demasiado corazón (Too much heart) Scénariste. Réalisateur : Eduardo Campoy. Distribution : Victoria Abril, Manuel Bandera, Pastora Vega, Mónica Molina. 1990 – Seule avec toi Scénariste. Réalisateur : Eduardo Campoy. Distribution : Victoria Abril, Imanol Arias, Juan Echanove. 1988 – Bâton rouge Scénariste. Réalisateur : Rafael Moleón. Distribution : Victoria Abril, Carmen Maura, Antonio Banderas. LE CASTING VICTORIA ABRIL Victoria Abril est une des plus grandes actrices européennes et elle est considérée par beaucoup comme la meilleure actrice espagnole. En 1975, elle fait ses débuts au cinéma sous la direction de Francisco Lara Palop, dans Obsesión. Puis elle tourne dans Cambio de sexo (1976) de Vicente Aranda, le réalisateur avec lequel elle a tourné ensuite plusieurs films importants pour sa carrière. La même année, elle commence à travailler régulièrement aussi bien en France qu’en Italie (plus de soixante films). Au cours des années 70, on la voit aussi dans La Rose et la Flèche (Richard Lester, 1976), El Puente (Juan Antonio Bardem, 1977), El hombre que supo amar (Miguel Picazo, 1978). Le succès lui est venu avec le film La fille à la culotte d’or (1979), de Vicente Aranda. Dans les années 80, elle s’est distinguée entre autre dans des premiers rôles dans les films suivants : La Colmena (Mario Camus, 1982); La lune dans le caniveau (Jean-Jacques Beineix, 1983) ; L’Addition (Denis Amar, 1984) ; Max mon amour (Nagisa Oshima, 1986). Dans les années 90, elle a obtenu une renommée internationale en tant que vedette des films réalisés par Pedro Almodóvar : Attache-moi ! (1990), Talons aiguilles (1991) et Kika (1993) – ce qui lui a permis de travailler aux États-Unis dans un film hollywoodien mineur, la comédie Jimmy Hollywood (Barry Levinson, 1994). Parmi ses derniers films, on peut distinguer : Sans nouvelles de Dieu (2001), d’Agustín Díaz Yanes, qui lui a valu d’être nominée aux Goya ; Le 7ème jour (2004), drame rural de Carlos Saura qui recrée le massacre de Puerto Hurraco ; et Sólo quiero caminar (2009), où elle fait partie d’un groupe de braqueuses qui tentent de se venger de quelques trafiquants mexicains. FILMOGRAPHIE SELECTIVE 2009 - Sólo quiero caminar, Agustín Díaz Yanes 2008 - Musée haut, musée bas, Jean-Michel Ribes 2007 - Leur morale... et la nôtre, Florence Quentin 2006 - El camino de los ingleses, Antonio Banderas 2003 - Le 7ème jour, Carlos Saura 2001 - Sans nouvelles de Dieu, Agustín Díaz Yanes 1999 - Mon père, ma mère, mes frères et mes soeurs… Charlotte De Turckheim 1998 - Entre les jambes, Manuel Gómez Pereira 1995 - Personne ne parlera de nous quand nous serons mortes, Agustín Díaz Yanes 1995 - Gazon maudit, Josiane Balasko 1994 - Jimmy Hollywood, Barry Levinson 1993 - Intruso, Vicente Aranda 1993 - Kika, Pedro Almodóvar 1991 - Une époque formidable, Gérard Jugnot 1991 - Talons aiguilles, Pedro Almodóvar 1989 - Attache-moi !, Pedro Almodóvar 1987 - El Lute, marche ou crève, Vicente Aranda et Isabel Mula 1986 - Max mon amour, Nagisa Oshima 1982 - La lune dans le caniveau, Jean-Jacques Beineix 1980 - Mieux vaux être riche et bien portant que fauché et mal foutu, Max Pécas 1980 - La fille à la culotte d’or, Vicente Aranda 1976 - La Rose et la Flèche, Richard Lester ARIADNA GIL Après des études d’art dramatique à l’Instituto del Teatro de Barcelone, elle débuta au cinéma avec le réalisateur Bigas Luna dans Lola, mais elle devra son premier grand rôle, dans Amo tu cama rica, à Emilio Martínez Lázaro, réalisateur avec lequel elle récidivera deux ans plus tard dans Los peores años de nuestra vida. Fernando Trueba l’a dirigée dans le film oscarisé Belle Époque. Et quelques années plus tard dans L’envoûtement de Shangaï. Depuis lors, elle a fait plus de trente films distingués par un grand nombre de prix, parmi lesquels on peut citer celui de meilleure actrice pour Soldados de Salamina, décerné par le New York Film Critics Circle. Elle a été récompensée dans les festivals de Buenos Aires, La Havane et Viña del Mar pour Nueces para el amor. Elle a aussi remporté le prix de la meilleure actrice pour Lágrimas negras de Ricardo Franco au Festival international du cinéma de Valladolid ; celui de la meilleure interprétation féminine pour Malena es un nombre de tango au Festival international de cinéma de Cartagena de Indias (Colombie) ; et le Goya de la meilleure actrice pour Belle Époque de Fernando Trueba. Ses derniers films : Sólo quiero caminar, d’Agustín Díaz Yanes et Appaloosa de Ed Harris. FILMOGRAPHIE SELECTIVE 2009 - Sólo quiero caminar, Agustín Díaz Yanes 2008 - El baile de la victoria, Fernando Trueba 2008 - Appaloosa, Ed Harris 2007 - Elles et moi, Bernard Stora 2006 - Le labyrinthe de Pan, Guillermo del Toro 2006 - Capitaine Alatriste, Agustín Díaz Yanes 2006 - Bienvenido a casa, David Trueba 2002 - La Vierge de la luxure, Arturo Ripstein 2002 - L’envoûtement de Shangaï, Fernando Trueba 2002 - Le baiser de l’ours, Serguei Bodrov 2000 - Jet Set, Fabien Onteniente 1999 - Nueces para el amor, Alberto Lecchi 1998 - Don Juan, Jacques Weber 1996 - Malena es un nombre de tango, Gerardo Herrero 1994 - Los peores años de nuestra vida, Emilio Martínez Lázaro 1994 - Mécaniques célestes, Fina Torres 1992 - Belle Époque, Fernando Trueba 1992 - Amo tu cama rica, Emilio Martínez Lázaro1986 - Lola, Bigas Luna PILAR LÓPEZ DE AYALA Pilar López de Ayala est née le 18 septembre 1978 à Madrid. Elle commence très jeune sa carrière en jouant dans des pièces de théâtre amateur. Elle obtient son premier rôle important dans Báilame el agua (2000), film réalisé par Josetxo San Mateo. Grâce à son interprétation dans Besos para todos (2000), comédie aux teintes nostalgiques de Jaime Chávarri, l’actrice madrilène est nominée au Goya du meilleur espoir féminin. Pilar obtient la consécration dans Juana la loca (2001), un film historique réalisé par Vicente Aranda. Pour ce rôle, elle remporte le Goya de la meilleure actrice et la Coquille d’argent au Festival de Saint-Sébastien. En 2004, elle joue dans Le pont du roi Saint-Louis (Mary McGuckian) et dans Obada (Montxo Armendáriz). Plus tard arrive Bienvenido a casa (Fernando Trueba, 2006), film où elle partage l’affiche avec Alejo Sauras, et Dans la ville de Sylvia (2007), film réalisé par José Luis Guerin. Plus récemment, elle a tourné dans Las 13 rosas (2007) d’Emilio Martínez Lázaro ; Sólo quiero caminar (2009) d’Agustín Díaz Yanes, et Comme les autres de Vincent Garenq. FILMOGRAPHIE SELECTIVE 2009 - Sólo quiero caminar, Agustín Díaz Yanes 2008 - Comme les autres, Vincent Garenq 2006 - Bienvenido a casa, David Trueba 2006 - Capitaine Alatriste, Agustín Díaz Yanes 2004 - Le pont du roi Saint-Louis, Mary McGuckian 2001 - Juana la Loca, Vicente Aranda 2000 - Báilame el agua, Josetxo San Mateo ELENA ANAYA Elle débute à l’écran dans África (1996), un film d’Alfonso Ungría. En 2001, sa carrière arrive à un tournant décisif quand Julio Médem lui envoie le scénario de Lucia et le sexe et lui propose de jouer Belén, une « Lolita » ingénue. Grâce à cette interprétation, Elena obtient une reconnaissance nationale avec une nomination au Goya 2002 du meilleur second rôle féminin et le prix, dans la même catégorie, que lui attribue l’Unión de Actores. Après le succès de Lucia et le sexe, elle joue dans Sans nouvelles de Dieu (2001) d’Agustín Díaz Yanes, partageant l’affiche avec Penélope Cruz et Victoria Abril. Pedro Almodóvar lui offre un rôle dans Parle avec elle (2002). Après le tournage à Los Angeles du thriller Stage Kiss (Eduardo Carrillo), elle franchit le pas de la célébrité internationale en 2003, lorsque le réalisateur Stephen Sommers (La Momie) la choisit pour jouer dans la superproduction Van Helsing (2004), aux côtés de Hugh Jackman. Puis elle partage l’affiche avec Gary Oldman dans Dead Fish (2004) de Charley Stadler. Cette année-là, elle est considérée comme l’une des stars du cinéma européen par l’European Film Promotion. Dans les trois dernières années, elle tourne dans des productions espagnoles comme Fragile (Jaume Balagueró, 2005), Capitaine Alatriste (Agustín Díaz Yanes, 2006), Miguel y William (Inés París, 2007) et Savage Grace (Tom Kalin, 2007), aux côtés de Julianne Moore. L’année 2008 est une année riche pour l’actrice qui tourne dans Mesrine : L'instinct de mort (Jean-François Richet) avec Vincent Cassel et Gérard Depardieu. Puis elle travaille à nouveau sous la direction d’Agustín Díaz Yanes dans Sólo quiero caminar. Elle termine l’année sur l’île canarienne de Hierro, tournant le film Hierro (Gabe Ibáñez). FILMOGRAPHIE SELECTIVE 2009 - Room in Rome, Julio Médem (en production) 2009 - Hierro, Gabe Ibáñez (postproduction) 2009 - Sólo quiero caminar, Agustín Díaz Yanes 2008 - Mesrine : L'instinct de mort, Jean-François Richet 2006 - Arthur et les Minimoys, Luc Besson 2007 - Savage Grace, Tom Kalin 2006 - Capitaine Alatriste, Agustín Díaz Yanes 2005 - Fragile, Jaume Balagueró 2004 - Van Helsing, Steven Sommers 2003 - Stage Kiss, Eduardo Carrillo 2002 - Parle avec elle, Pedro Almodóvar 2002 - La chambre bleue, Walter Doehner 2001 - Sans nouvelles de Dieu, Agustín Díaz Yanes 2001 - Lucia et le sexe, Julio Médem DIEGO LUNA Diego Luna Alexander est le fils du scénographe Alejandro Luna et de Fiona Alexander, peintre et scénographe qui mourut dans un accident de voiture quand Diego n’avait que 2 ans. Il a débuté dès l’enfance comme acteur, jouant dans des pièces de théâtre et des courts métrages comme El último fin de año (Javier Bourges,1991) ainsi que dans la série télévisée El abuelo y yo (Juan Carlos Muñoz, 1992), où il partageait l’affiche avec son ami Gael García Bernal. Ámbar fut son premier long métrage (1994), un film d’aventures réalisé par Luis Estrada. Dans le même temps, il acquiert de l’expérience en tant qu’acteur après avoir joué dans divers films mexicains comme Un hilito de sangre (Erwin Neumaier, 1995), ou Todo el poder (Fernando Sariñana, 1999), Luna a débuté dans le cinéma américain avec Avant la nuit (Julian Schnabel, 2000), biopic sur l’écrivain cubain Reinaldo Arenas, incarné par Javier Bardem. Avec Y tu mamá también / Et… ta mère aussi ! (2001), film réalisé par Alfonso Cuarón qui a eu un grand succès aux États-Unis, Diego Luna atteint la célébrité au niveau international, obtenant aussi le prix Marcello Mastroianni au Festival de Venise, récompense qu’il a partagée avec l’autre protagoniste masculin du film, Gael García Bernal. Il s’est établi ensuite à Hollywood où il a joué dans Frida (Julie Taymor, 2002), Open Range (Kevin Costner, 2003), ou Le Terminal (2004) de Steven Spielberg. En marge du cinéma américain, Diego Luna a joué aussi dans Nicotina (Hugo Rodríguez, 2003), ou dans Soldados de Salamina (2003), film de David Trueba. Dans Sólo quiero caminar (2009), il a le rôle d’un narcotrafiquant mexicain aux prises avec des braqueuses. Dans Harvey Milk (Gus Van Sant, 2009), il incarne Jack Lira et partage l’affiche avec Sean Penn. FILMOGRAPHIE SELECTIVE 2009 - In The Playground, David Alcalde 2009 - Rudo y Cursi, Carlos Cuarón 2009 - Sólo quiero caminar, Agustín Díaz Yanes 2009 - Harvey Milk, Gus Van Sant 2008 - Mister Lonely, Harmony Korine 2004 - Le Terminal, Steven Spielberg 2004 - Dirty Dancing 2, Guy Ferland 2003 - Nicotina, Hugo Rodríguez 2003 - Open Range, Kevin Costner 2002 - Frida, Julie Taymor 2001 - Y tu mamá también / Et… ta mère aussi !, Alfonso Cuarón 2000 - Avant la nuit, Julian Schnabel 1994 - Ámbar, Luis Estrada 1982 - Antonieta, Carlos Saura LISTE ARTISTIQUE GABRIEL DIEGO LUNA GLORIA VICTORIA ABRIL AURORA ARIADNA GIL PALOMA PILAR LÓPEZ DE AYALA ANA ELENA ANAYA FÉLIX JOSÉ MARÍA YAZPIK LISTE TECHNIQUE RÉALISATEUR ET SCÉNARISTE AGUSTÍN DÍAZ YANES PRODUCTEURS JOSÉ MANUEL LORENZO EDUARDO CAMPOY PABLO CRUZ PRODUCTEUR ANTENA 3 FILMS TEDY VILLALBA PRODUCTEURS EXÉCUTIFS DIEGO LUNA GAEL GARCÍA BERNAL DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE PACO FEMENÍA CHEF DÉCORATEUR SALVADOR PARRA MONTEUR JOSÉ SALCEDO COMPOSITEUR JAVIER LIMÓN INGÉNIEUR DU SON PIERRE GAMET CRÉATEUR DES COSTUMES JOSÉ MARÍA COSSÍO DIRECTEUR DE PRODUCTION RAFAEL CUERVO MAQUILLEUR CARLOS SÁNCHEZ COIFFEUSE TERESA CHÁVEZ SOCIÉTÉS DE PRODUCTION BOOMERANG CINE ANTENA 3 FILMS CANANA MEXICO Traduit de l’espagnol par Michèle Faurie et Nelson Calderón