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1 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY BOXE TENNIS PELOUS SUR TOUS LES TERRAINS L’ÉNORME DÉSILLUSION DE MORMECK SERRA, C’EST DU SÉRIEUX (Pages 10 et 11) (Page 15) (Pages 19 et 20, et notre éditorial, page 2) TOULOUSE. – Le capitaine des Bleus retrouvera la compétition samedi en Coupe d’Europe avec son club, au terme de neuf semaines de suspension. (Photo Laurent Argueyrolles/L’Équipe) ADÉLAÏDE. – Florent Serra a remporté le deuxième tournoi de sa carrière sur le circuit majeur, en battant hier Xavier Malisse (6-3, 6-4). (Photo David Mariuz/AFP) NEW YORK. – Mis K.-O. au 10e round par l’Américain O’Neil Bell, Jean-Marc Mormeck (à gauche) a échoué, hier, dans sa tentative d’unifier le titre des lourds-légers. (Photo Bernard Papon) T 00105 - 109 - F: 1,00 E Lundi 9 janvier 2006 LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE * 60e ANNÉE - No 18 824 - 1 3:HIKKLA=ZUVUU\:?k@l@a@j@a; France métropolitaine INSATIABLE LYON ENTRETIEN DU LUNDI (Photo Pierre Lablatinière) Lyon a étrillé (4-0) Grenoble (L 2), hier, lors des 32es de finale de la Coupe de France, tandis que l’OM a puni Le Havre (L 2) sur le même score. Pour la 21e journée de L 1, mercredi, le déplacement des Marseillais à Gerland promet du spectacle. (Pages 3 et 4) (Page 2) VIERI À MONACO ? (Page 5) JOHANSSON LÂCHE L’UEFA (Page 7) SKI ALPIN VIDAL REVIENT EN JEU (Page 8) BIATHLON LE SPLEEN DE POIRÉE (Page 12) À NOS LECTEURS GRENOBLE. – À l’image d’un Lyon une nouvelle fois conquérant, Florent Malouda se débarrasse de Coulibaly (à droite) et de Julien François pour filer vers le but grenoblois. Déjà vainqueurs 4-0 à Strasbourg mercredi en Ligue 1, les Lyonnais ont récidivé et se sont qualifiés pour les seizièmes de finale de la Coupe de France. (Photo Didier Fèvre) Aujourd’hui, le prix de L’Équipe du lundi change et passe de 0,95 euro à 1 euro afin de continuer à améliorer la qualité de votre journal. Dans cette année 2006, les Jeux Olympiques d’hiver de Turin, en février, et la Coupe du monde de football, en juin en Allemagne, constitueront les morceaux de choix dans la liste des grands rendezvous de l’actualité sportive que les journalistes de notre rédaction vous feront vivre quotidiennement. Tout au long de la semaine, le prix de votre journal restera le même. Nous vous remercions encore de votre longue fidélité. Une ¬kodaOctavia suréquipée à partir de 17 790 € ! Holalalalala ! (Un commentateur sportif) Tarif avec option peinture métallisée de la ¬kodaOctavia ¬ 1.6 102 ch. Consommations l/100 km (normes CE 99/100) : en ville 9,9 ; sur route 6 ; mixte 7,4. Emissions CO2 (g/km) : 178. Renseignements : 0 805 05 06 07 (appel gratuit) - www.skoda.fr L’ÉQUIPE dimanche, lundi : ALLEMAGNE, 2,20 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,5 ; AUTRICHE, 2,3 ; BELGIQUE, 1,6 ; ESPAGNE, 2,1 ; GRÈCE, 2,2 ; ITALIE, 1,9 ; LUXEMBOURG, 1,6 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 2 . 969_Bandeau_356x50.indd 1 6/01/06 Bleu Rouge Noir Jaune 11:16:57 Rouge CALAIS, LE RETOUR Bleu Rouge Jaune SPÉCIAL FOOT Jaune (Page 6) Noir Bleu Noir RIBÉRY : « TOUT FAIRE POUR ALLER À LA COUPE DU MONDE » 2 L’HUMEUR Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL COUPE DE FRANCE (32 es de finale) e Calais, 2 génération Quelques héros de l’épopée de l’an 2000 et de nouveaux arrivants. La magie calaisienne opère toujours. CALAIS – de notre envoyé spécial L’ÉDITO LES HÉROS ONT FAIT des petits. Dans leur vie personnelle comme sur le terrain. Cédric Schille, Fabrice Baron et Jérôme Dutitre sont aujourd’hui des trentenaires qui pouponnent, à la maison comme en crampons. Ces trois-là avaient débuté la finale au Stade de France en 2000. Secondés par Matthieu Millien, Cédric Liébart et Greg Vasseur, déjà membres actifs à l’époque, ils sont désormais les grands frères de la génération qui pointe. Celle qui a observé le phénomène Calais de plus ou moins loin. Et qui tente de se montrer à la hauteur de cet immense souvenir. « Ils nous conseillent tout le temps, nous répètent toujours de ne pas nous prendre la tête, de profiter de l’instant, témoigne Christophe Rollet, vingt et un ans. Ils nous rassurent avant et pendant le match, et ça change beaucoup de choses. » « C’est une équipe dans l’équipe, résume Samuel Marque, vingt- quatre ans. Ils possèdent une expérience incroyable, et Djezon (Boutoille) vient la compléter. » La sérénité des uns tranquillise les autres. À la mi-temps, samedi, l’entraîneur Sylvain Jore a demandé à Réginald Becque de parler aux joueurs. L’ancien capitaine, désormais coach de l’équipe B, est un symbole, incontournable. D’ailleurs, même l’impayable délégué de la fédération, pourtant pointilleux jusqu’à l’absurde samedi, s’y est laissé prendre. Il l’a laissé regarder la partie au bord du terrain alors qu’il ne possédait pas l’indispensable laissez-passer. « Les anciens ont toujours la bonne parole, ils arrivent à gérer. Ils nous aident par leur seul comportement, juge Matthieu Hoguet, vingt-trois ans. Ils se servent du truc qu’ils ont réalisé pour nous accompagner. Il faut savoir tourner la page. Et ces gars-là l’ont fait. Ils ne restent pas sur leurs acquis, ils veulent vivre autre chose. » Le CRUFC 2000 (Calais Racing Union Football Club) était constitué d’une nuée de revanchards, exclus par les centres de formation. La version 2006 est beaucoup moins homogène. Il y a un noyau d’anciens finalistes, deux anciens pros (Boutoille, Bouzin) et des jeunes en quête de lumière. « Ça fait une équipe entière, un beau truc, qui aborde de mieux en mieux les matches, s’enthousiasme Matthieu Hoguet, formé à Lens. Personnellement, l’expérience du 32e de finale perdu (0-1) contre Auxerre l’an passé m’a beaucoup servi. Quand on a déjà connu ça, on aborde les matches différemment. Là, avant la prolonga- 8 4L2 1N 2 CFA 1 CFA 2 7 4L2 1N 1 CFA 1 CFA 2 4 6 3L2 2N 1 CFA 3L2 1N 2 2 2 1L2 1N 1L2 1N 2 CFA 3 3 3 2L2 1 CFA 2L2 1N 1L2 2 CFA tion, je rigolais. On savait qu’il y avait une qualification pour les 16es au bout, mais on était sereins, biens. On ne s’est pas pris la tête, c’est ça la différence. » Lozano a appelé Le souvenir n’est plus un poids. Parce que le temps a passé. Mais aussi parce que le déficit cumulé dans la foulée du Stade de France est évacué pour de bon grâce à l’exploit réalisé contre Troyes (3-2 a.p.). Débarrassé de ce lourd héritage, le CRUFC nouveau peut vivre sa vie. « La Coupe de France, c’était un poids au début, mais aujourd’hui, au contraire, ce n’est que du positif », pense Sylvain Jore. « On nous en parle souvent, reconnaît Samuel Marque. Si le club draine autant de supporters, c’est aussi grâce à ça. Ça vit encore, et c’est tant mieux. Avec les anciens, on vit un truc qui nous est propre, ce n’est plus Calais 2000. » Christophe Rollet vivait, samedi, le premier 32e de finale de sa carrière. C’était même son premier match tout court dans l’épreuve, puisqu’il n’y participait pas avec l’équipe réserve d’Amiens, son précédent club. Dans sa préparation, il n’a pas été troublé par la mémoire encore toute fraîche des événements : « Au contraire, j’aime bien qu’on m’en parle. Tout le monde vit ça super bien. On n’évacue pas car, justement, les gens sont dans le prolongement. » Samedi soir, Ladislas Lozano a d’ailleurs appelé André Roches, pour lui adresser ses félicitations. « Ce qui nous arrive en ce moment, c’est une belle leçon de vie », dira le président au cœur de la nuit au casino de la ville. Après s’être relevé d’errements qui l’avaient mené au bord du dépôt de bilan en 2002, le CRUFC s’est offert une fête sage, sereine, dans la salle qui avait abrité les inoubliables après-matches de 2000. Il y a un an, après le 32e contre Auxerre, il s’était contenté d’un repas dans un hôtel de la périphérie. Calais ne marche plus à l’ombre. RÉGIS DUPONT UNE AUTRE CHANCE POUR MORMECK I EN DIRECT DE L’ÉQUIPE SUR HIER, ILS ONT DIT Jean-Marc MORMECK (boxe, battu par l’Américain O’Neil Bell) : « Je suis forcément déçu. Il a fait ce qu’il fallait, je ne l’ai pas vu venir. J’ai pris un coup lourd, ça m’a sonné et je suis tombé. Ce n’est pas une catastrophe, juste un combat perdu. Maintenant, je vais prendre du repos et réfléchir à ce qui n’allait pas. J’assume tout ce que j’ai fait, je n’ai pas de regret. J’ai envie de revenir. » Luc ALPHAND (rallye-raid, actuel deuxième du Dakar, catégorie autos) : « Je veux gagner et je ne vais pas lâcher. Jusqu’à présent, j’ai tenu un rythme que je n’avais jamais tenu auparavant. Si Stéphane (Peterhansel, actuel leader) n’allait pas aussi vite, je ne sais pas si je serais aussi rapide. » Jean-Pierre VIDAL (ski alpin, deuxième du slalom d’Adelboden) : « Le plus important, c’est que je monte en puissance en vue des Jeux de Turin. En Italie, ça sera la course d’un jour et Giorgio Rocca (leader du classement de la spécialité) aura une énorme pression devant son public. J’ai l’avantage d’avoir déjà été champion olympique et j’espère que ça me permettra d’avoir un ascendant psychologique. » Dominique LIHRMANN (football, entraîneur de Colmar, CFA 2, qualifié pour les seizièmes de finale de la Coupe de France) : « Faire partie des trentedeux dernières équipes est magnifique, surtout quand on sait qu’il y avait 16 384 clubs au départ ! On espère s’inspirer de Schiltigheim, qui avait atteint les quarts de finale il y a trois ans en étant comme nous en CFA 2. Pour le prochain tour, l’idéal serait de tomber sur un club de Ligue 1 car on recevrait forcément. » Nasser SANDJAK (football, entraîneur de Noisy-le-Sec, CFA, éliminé en tente-deuxièmes de finale de la Coupe de France par Auxerre) : « Notre plus belle réussite est d’être parvenu à faire jouer Auxerre chez nous. On a donné une autre image des banlieues en démontrant que la Seine-Saint-Denis était capable d’accueillir un tel événement. » EN DIRECT DE « L’ÉQUIPE », SUR RTL, TOUS LES DIMANCHES DE 19 H 30 À 20 H 30. LA QUESTION D’HIER Gaël Monfils peut-il dépasser Richard Gasquet au classement ATP cette saison ? OUI ......................................................................................... 70 % NON ....................................................................................... 30 % (nombre de votants : 50 001) Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS LYON – de notre envoyé spécial RICHARD BENAMOU, le président de La Duchère, l’équipe amateur qui a sorti Toulouse (2-1), s’est réveillé de bonne heure, hier matin. L’exploit de ses joueurs l’a émoustillé et il avoue avoir peu dormi. Le président lyonnais s’enorgueillit d’en être là avec l’un des plus petits budgets amateurs : 180 000 euros. Il est également fier d’être à la tête d’un club qui reflète la mixité et gomme les problèmes d’intégration. Il dit avec le sourire : « Je suis le seul juif du club entouré d’Arabes, de beurs, de Français aussi, et de chômeurs. Mais je suis un président heureux, même si on souffre pour joindre les deux bouts. Même si, jusqu’ici, il fallait s’entraîner à quarante sur un champ de patates, à la plaine de Gerland. » Persévérant, tenace, « plus c’est difficile, plus on se bat », le président et les siens ont adopté une sorte de dicton mi-paysan, mi-populaire. « Prenez exemple sur les vaches. Il faut beaucoup mâcher pour donner du bon lait. » Et, à La Duchère, un quartier réputé difficile, où il n’y a pourtant pas de vaches, Richard Benamou, Alain Moizan, l’entraîneur, et tout l’encadrement font beaucoup de social, éduquent, encadrent, rabâchent, calment le jeu et recommencent. Cette constance a surtout permis de donner une meilleure image de l’environnement, avec l’équipe de foot en vitrine. La victoire sur Toulouse, accueillie comme une surprise, n’est pourtant pas le seul fleuron du club qui s’était déjà débarrassé, par le passé, de Nice (4-0) en 32e de finale de Coupe de France 1999, puis de Nîmes (1-0) au même stade en 2000. Aujourd’hui, l’effectif de la CFA, mal classée en Championnat, est fort d’une vingtaine de joueurs dont quatorze sont passés par le centre de formation de l’Olympique Lyonnais. On y trouve aussi un Zidane, sans aucun lien de parenté avec Zinédine, et aussi un international géorgien, Alexandre Gourouli, fils de Guia, l’ancien avant-centre du HAC dans les années 80 et plus tard adjoint d’Alain Giresse quand ce dernier dirigea la Géorgie. Mais la perle, c’est Kevin Jacmot, champion du monde des 17 ans en 2001, revenu se forger un moral à La Duchère. « Quand ils arrivent, explique le président duchérois, je leur dis immédiatement : “Vous n’êtes ici que de passage, notre objectif est de vous relancer vers le professionnalisme.” Jacmot y arrivera. C’est un travailleur et il a du talent. » Ces jours prochains, Jacmot et ses copains vont attendre avec impatience le tirage des seizièmes de finale. Tous, le président à leur tête, espèrent « tirer le gros lot, et on va prier pour ça. On veut Lyon ». Derrière les mots de Benamou, aucun péché d’orgueil. Pas question de rêver à un exploit impossible. En revanche, le président duchérois ne fait aucun mystère sur la mauvaise qualité des relations entre le petit et le grand club de Lyon. « Aulas ? Un magnifique égoïste » « Nous souffrons de ne pas être reconnu. Le président Aulas nous traite par le mépris, comme si nous n’existions pas et l’attitude de Bernard Lacombe à notre égard est bien pire. Je suis sûr qu’au moment du transfert d’Éric Abidal, quand nous demandions un million de francs d’indemnités, c’est lui qui a tout fait capoter. Mais je suppose que quand il a dû payer, quelques années plus tard, 55 MF à Lille (un peu plus de 8 M), il a dû prendre une bonne branlée de la part de son président. Cette façon de nous ignorer de la part de l’OL m’attriste vraiment. Estce qu’un fax d’encouragement avant le match contre Toulouse n’aurait pas été de bon ton ? Et ne parlons pas d’un fax de félicitations. Nous ne sommes pas dignes de la cuisse de Jupiter. La réussite de Jean-Michel Aulas est sans doute magnifique mais c’est d’abord un magnifique égoïste. Attention à la chute… » Pour toutes ces raisons, mais surtout parce que les joueurs de La Duchère trouvent chez ceux de Lyon « inspiration, motivation et fierté », une rencontre entre les deux clubs est ardemment souhaitée. « Jouer à Gerland, confesse Brice Morandini, le gardien amateur, fan de Coupet, ce serait davantage qu’un rêve. Aussi fort qu’une finale au Stade de France. J’en tremble déjà. » Ce jour-là, peut-être, le président Benamou acceptera alors de doubler la prime de match. « 100 euros en temps normal. Que voulez-vous, moi, je pense en priorité aux ballons à acheter ou aux Ticket-Restaurant à donner à un joueur pour qu’il boucle sa fin de mois. À chacun ses priorités. » GUY ROGER Jacmot, destin à rebours LYON – de notre envoyé spécial permanent L’AURAIT-ON OUBLIÉ, mais dans les rangs de l’AS Lyon-la Duchère figure un ancien champion du monde. En 2001, Kevin Jacmot avait en effet atteint le toit du monde des moins de 17 ans avec l’équipe de France au terme d’une formidable campagne sud-américaine partagée avec son grand copain de l’OL, Jérémy Berthod. Pensionnaires du centre de formation, l’un et l’autre ne sont pas près d’oublier toutes les aventures vécues ensemble avec les équipes de jeunes du grand club lyonnais. Seulement, quand vient le temps des adultes, la roue ne tourne plus forcément à la même vitesse pour tout le monde. Et si Berthod est devenu l’un des piliers de la défense olympienne, Kevin (21 ans) a eu moins de PAGE 2 chance. Au terme de son contrat de stagiaire, en juin dernier, il a été invité à trouver un autre club, après avoir tenté sa chance la saison précédente à Bastia en vertu d’un prêt qui annonçait grosso modo que l’OL ne comptait pas spécialement lui proposer un premier contrat pro. Étrange et dommageable coïncidence : avec le club corse, il a été titularisé pour la première fois contre… Lyon. Mais il est sorti du terrain au bout de quelques minutes avec une fracture de la clavicule. Une blessure qui l’a empêché de jouer sa chance à fond à Bastia. Son destin aurait-il changé s’il n’avait été un jour privé d’une sélection en Espoirs dont a finalement profité Idangar ? Nul ne le saura jamais. Ce qui est sûr, c’est que Lyonla Duchère se réjouit de l’avoir engagé au début de l’été dernier. Ici, tout le monde pense qu’il a au moins le niveau pour jouer en D 2. – C. C. Éliminés en fin de prolongation par Sochaux, les banlieusards rouennais ont entrevu le nirvana. ROUEN – de notre envoyé spécial EN ARRIVANT de Paris par l’autoroute A 13, le panneau indicateur de la sortie no 22 montre la voie. Pour Oissel, suivre direction Calais. « On a touché le rêve, donné de l’émotion aux gens. Ça restera un moment formidable », reconnaît Patrice Heaulmé, l’entraîneur normand, chef d’orchestre d’une symphonie inachevée. Crucifié par un but de Jérémy Menez à la 119e minute, Oissel s’est incliné devant Sochaux (1-2). Calais est encore loin. Hier, dans cette banlieue sud de Rouen, les écharpes du match enserraient encore le cou des spectateurs. Comme une nouvelle prolongation, un exorcisme expiatoire. « La défaite a été dure, avoue Roger Hitoto, auteur du penalty égalisateur à la 91e minute. On voulait tenir jusqu’aux tirs aux buts ». Comme souvent, la nuit n’a pas effacé les émotions. Hitoto, l’ex-pro (Rouen, Lille), raconte : « Jamais je n’avais eu une pression comme ça au moment du penalty. Quand j’ai mis le ballon à terre, j’ai essayé de faire le vide. Après, ça a été la folie. Dans la prolongation, on est passés du 4-5-1 de départ à un 4-4-2 pour jouer notre chance à fond. Ça a failli marcher. » « On est repartis du stade avec des images plein la tête. Aujourd’hui, on a beaucoup de regrets. Surtout après avoir revu Télé Foot, poursuit Heaulmé. Si Sochaux ne marque pas le premier, sur une erreur de défense de notre part, il ne marque pas du tout. Et on gagne peut-être 1-0. On était tout près de l’exploit. » Samedi soir, en arrivant au stade Robert-Diochon vers 18 h 30 à bord de deux navettes aussi blanches qu’anonymes, les joueurs de Oissel avaient croisé ceux de Sochaux, qui débarquaient de leur superbe Pullman aux couleurs du club doubiste. Un bus luxueux, semblable à ceux des équipes de Bundesliga. À cet instant, et à cet instant seulement, apparut la différence de standing entre les deux équipes. Car sur le terrain, l’écart entre le 17e de L 1 (34 millions de budget) et le 8e du groupe A de CFA 2 (200 000 euros) fut, pour reprendre l’euphémisme de Patrice Heaulmé, « rétréci ». Hitoto : « Je replonge dans ma bible » « Je m’attendais à ce qu’ils (les Sochaliens) jouent plus au ballon. On sent qu’ils ne sont pas en confiance », notera juste Hitoto. « Il y a eu des absences. Eux ont exploité les nôtres, nous, pas les leurs, parce qu’on n’a pas les qualités, regrettera Heaulmé. Mais j’ai été bluffé par Roger (Hitoto, 36 ans), qui a tenu deux heures, et par l’engagement des autres. » Après avoir passé la fin de soirée dans les loges du stade, les gars d’Oissel reviendront sur terre dès le week-end prochain, avec réception de la réserve de Sannois-Saint-Gratien. « On a des objectifs de montée », note Hitoto. Hier, après être rentré dans la nuit sur Paris, où il va à la messe tous les dimanches matin entre 10 heures et midi, il a cuisiné le pondou (fèves et manioc) pour ses amis. « Et en fin de journée, je replonge dans ma bible. » Quant à Patrice Heaulmé, encore amer, il a juste affirmé : « Aujourd’hui, je vais rester tranquille en famille. Et gamberger. » THIERRY MARCHAND LUNDI 9 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Le club amateur espère se frotter à l’OL au prochain tour. Pour attirer tous les regards. Oissel, rêve envolé Bleu Rouge La Duchère veut Lyon Jaune Bleu Jaune BOULOGNE-SUR-MER. – Autour de l’ancien, Fabrice Baron (en bas, accroché à la grille), héros de l’an 2000, Judicaël Briesmalien, Christophe Rollet et Samuel Marque (de gauche à droite) ont déjà conquis le public de Calais. Il y a comme un air de déjà-vu. (Photo François Lo Presti/AFP) Noir Noir L était monté sur le ring en cador, fort de deux ceintures mondiales (WBC-WBA) et plein d’espoir. Il en est descendu dépouillé et envahi par le doute. Dans la nuit de samedi à dimanche à New York, Jean-Marc Mormeck, guadeloupéen de Seine-Saint-Denis, qui était venu là unifier le titre des lourds-légers, a connu le premier K.-O. de sa carrière et sa première défaite depuis le 13 juin 1997. La boxe est le plus cruel des sports, qui renverse ses rois aussi brutalement qu’elle les sacre et, dixit l’ancien champion français, ne « reconnaît pas les deuxièmes ». Jean-Marc Mormeck, dont le courage n’est pas la moindre des vertus, parle déjà d’une autre chance et songe, peut-être, à une nouvelle aventure (chez les lourds ?). Mais on sait bien qu’il n’est pas seul à décider et, pire, qu’il est peut-être le seul dans cette affaire à qui on ne demandera pas son avis. Promoteurs, diffuseurs, rivaux diront ce qu’il doit en être. Il rêvait de défier Evander Holyfield, toujours pas à la retraite, pour un combat historique entre les deux seuls champions à avoir porté les trois couronnes (WBC-WBA-IBF) des lourds-légers : il en est réduit à attendre le bon plaisir de O’Neil Bell. N’empêche, on souhaite voir le « Tireur d’élite », comme le public américain des amateurs de boxe a décidé de le surnommer, remettre les gants pour démontrer qu’il n’a pas été distingué pour rien « meilleur lourds-légers 2005 du monde » par le magazine de référence The Ring. Son talent, réel, la limpidité de son parcours et la valeur de son exemple doivent lui valoir de retrouver vite une place au sommet. Il serait vraiment dommage que cette histoire n’ait pas une autre fin, qu’un tel champion n’ait plus droit au chapitre et que le temps (il a trente-trois ans) finisse par l’emporter. Écoutez-le donc, dans le bel entretien qu’il a accordé à L’Équipe au lendemain de son échec, assumer ses responsabilités, endosser toutes les erreurs et ne rien reprocher à son vainqueur. « Bell a fait ce qu’il fallait », assure-t-il. « Je pensais que ce jour était le mien, je l’ai raté », dit-il. « J’étais préparé, j’étais bien. Mais pas bon », conclut-il. On a connu des champions, y compris parmi ceux qui prétendent à la légende, bien plus pleurnichards après une défaite. Comme quoi il est possible de pratiquer le noble art avec noblesse. C’est pour ça aussi que Jean-Marc Mormeck doit rester boxeur. 3 FOOTBALL COUPE DE FRANCE (32 es de finale) Bleu Rouge Noir Jaune GRENOBLE (L 2) - LYON : 0-4 Lyon démolit tout Rien ne résiste à l’OL en ce mois de janvier : après Strasbourg, Grenoble a été puni. Et Marseille arrive. GRENOBLE (L 2) - LYON : 0-4 (0-2) Stade Lesdiguières. Temps froid. Pelouse correcte. 11 200 spectateurs. Buts : Benzema (23e, 30e), M. Diarra (52e), Ben Arfa (77e). Arbitre : M. Malige. GRENOBLE : Grau – Stinat (Kermorgant, 35e), Neva, S. Pelé, Vivian, Nganga – Belghazouani(T. N’Diaye,52e), Kamissoko,François,Caillas– Akrour (D. Coulibaly,59e). Entraîneur : T. Goudet. LYON : Coupet – Clerc, Cris, Caçapa (cap.), Monsoreau – Juninho (Clément, 62e), M. Diarra, Pedretti – Wiltord (Malouda, 53e), Fred (Ben Arfa, 72e), Benzema. Entraîneur : G. Houllier. GRENOBLE – après-midi un peu folle, dans un vrai match de Coupe, bousculant les supposés costauds. Il n’en fut rien. Thierry Goudet, l’entraîneur, avait choisi une politique attentiste, basée sur une défense renforcée et un attaquant coureur à pied esseulé (Akrour), mais cette tactique nécessite des qualités propres à ce style, surtout contre Lyon. Ce n’était pas le cas. Manque de concentration dans les placements, aucun impact dans les duels : les Grenoblois ont bien trop respecté la bande de Caçapa pour espérer la troubler. Car l’OL ne sous-estime jamais un adversaire, possède une capacité de concentration maximale, quelle que soit l’opposition. Même sans Carew ni Govou, malades, Lyon a complètement maîtrisé cet affrontement en étouffant les très rares poussées grenobloises. Grâce à un duo Pedretti - Mahamadou Diarra énorme au milieu, avec le Malien en poutre centrale, et une jeunesse triomphante – surtout Benzema (voir par ailleurs) –, Lyon n’a jamais été mis en difficulté, n’a de notre envoyé spécial LYON EST INSATIABLE. Les quadruples champions de France ne veulent rien délaisser. Gérard Houllier a déjà prévenu que la Coupe de France, qu’aucun joueur lyonnais n’a encore remportée, était un objectif majeur cette saison. Grenoble s’est rendu compte que la volonté lyonnaise ne s’arrête pas à de simples mots. Lyon a pris de bonnes habitudes en 2006. Vainqueur à Strasbourg en ouverture de l’année, mercredi en Ligue 1, le quadruple champion de France a infligé une punition à Grenoble (4-0) sur un score identique. L’échec, le premier de la saison, contre Lille à Gerland (1-3) fin décembre, juste avant le départ en vacances, est définitivement effacé : Lyon est lancé, en ce mois de janvier, sur des bases astronomiques. Les leaders du Championnat ont profité hier de l’emprise morale qu’ils ont parfois en France. On aurait pu imaginer Grenoble se lancer dans une jamais douté, la faute aussi à ce manque d’ambition des locaux. « Mais que vouliez-vous faire contre cette équipe ? » interrogeait Thierry Goudet. Rien, en tout cas, dans cette configuration. Houllier : « On prend date pour le 20 mai » Les quatre buts furent, dans leur conception, dans leur finition, quatre modèles du genre. À la suite d’un mouvement amorcé par Diarra, Benzema ouvrait le score sur une frappe à l’entrée de la surface (1-0, 23e). Pour son doublé, le jeune attaquant remportait, à l’épaule, son duel devant Stinat avant de tromper Grau de près (2-0, 30e). Diarra, énorme, reprenait ensuite un centre au cordeau de Benzema (3-0, 52e). Puis Ben Arfa, entré peu de temps auparavant, imitait le Malien à la suite d’un centre parfait de Monsoreau consécutif à une ouverture du gauche de Diarra, encore lui (4-0, 77e). Si on ajoute le poteau et la transversale touchés par Fred, la soirée totalement inactive de Coupet, on saisit vite le sens de ce trente-deuxième de finale de Coupe. « Je suis très, très fier de mes joueurs. On a vu une très bonne équipe de Lyon, efficace, spectaculaire. En plus, on ne prend pas de but, et c’est bien. Mais j’avais déjà dit que la deuxième mi- temps contre Lille m’avait plu, expliquait Gérard Houllier. On récupère une forme de confiance dans notre jeu collectif. En Coupe, vous savez toujours que votre adversaire va se hisser à votre niveau, mais c’est à nous de nous élever encore plus haut. Ce match, on l’a rendu facile. » Lyon a quasiment effectué une sortie d’entraînement, n’a concédé aucun carton, a évité une prolongation toujours ennuyeuse avant un ren- dez-vous important contre Marseille, mercredi en Championnat et, comme Grenoble oubliait le pressing, les joueurs sont revenus indemnes. Une journée de rêve, en somme. « C’était difficile pour les Grenoblois de tomber sur ce Lyon qui a envie de gagner la Coupe de France. Car on sait ce qu’on veut, martelait Houllier. On prend date pour le 20 mai. » Le soir de la finale de la Coupe. Un autre beau chal- lenge puisque l’OL n’a plus remporté cette compétition depuis trente-trois ans. C’était au siècle dernier. « On a le groupe le plus complet depuis que je joue à Lyon. Et c’est important d’être bon en janvier et février, sur des terrains difficiles où les techniciens sont moins à l’aise », analysait Juninho. L’OM doit déjà se poser des questions. HERVÉ PENOT VENDREDI L 2 CONTRE NATIONAL Vannes (N) - LORIENT(L 2) ..................................................................................... 1-2 SAMEDI Bleu Rouge Rouge Jaune Bleu Jaune L 1 CONTRE L 2 Grenoble(L 2) - LYON ............................................................................................. 0-4 MARSEILLE- Le Havre(L 2) ..................................................................................... 4-0 L 1 CONTRE CFA Noisy-le-Sec (CFA) - AUXERRE................................................................................ 0-1 L 1 CONTRE CFA 2 Rhône-Vallées(CFA 2) - MONACO(à Valence) ...................................................... 0-6 L 1 : Ligue 1 ; L 2 : Ligue 2 ; N : National ; CFA : Championnat de France amateurs (niveau 4) ; CFA 2 : Championnat de France amateurs 2 (niveau 5) ; DH : Division d’Honneur (niveau 6) ; DSR : Division Supérieure Régionale (niveau 7) ; PH : Promotion d’Honneur (niveau 7). En capitales, les clubs qualifiés. Le tirage au sort des seizièmes de finale (samedi 28, dimanche 29, mardi 31 janvier et mercredi 1er février) sera effectué par Didier Deschamps, mercredi 11 janvier, à 12 heures, à Paris, au siège de la Caisse nationale des caisses d’épargne. Noir Noir L 1 ENTRE EUX Saint-Étienne- LILLE ........................................................................................ 0-1 a.p. STRASBOURG- Nancy ............................................................................................ 4-0 LeMans - LENS........................................................................................................ 0-1 L 1 CONTRE L 2 NANTES - Valenciennes(L 2) .................................................................................. 2-1 BREST(L 2) - Nice .................................................................................................... 3-0 L 1 CONTRE CFA LYON- LA DUCHÈRE(CFA) - Toulouse .................................................................... 2-1 CALAIS(CFA) - Troyes (à Boulogne-sur-Mer) .................................................. 3-2 a.p. Wasquehal(CFA) - BORDEAUX(à Villeneuve-d’Ascq) ........................................... 1-3 L 1 CONTRE CFA 2 Corte (CFA 2) - RENNES(à Ajaccio) ........................................................................ 2-3 Oissel (CFA 2) - SOCHAUX (à Rouen) ............................................................... 1-2 a.p. Saint-Lô(CFA 2) - AC AJACCIO ............................................................................... 0-2 L 1 CONTRE LIGUE Vermelles (DH) - PARIS-SG(à Lens) ........................................................................ 0-4 Jeanne-d’ArcDrancy (DSR) - METZ(à Saint-Denis,stade de Marville).................... 0-4 L 2 CONTRE NATIONAL MOULINS(N) - Istres (L 2) ................................................................ 3-3, 5-3 aux t.a.b. BASTIA(L 2) - Louhans-Cuiseaux(N) ............................................... 3-3, 3-1 aux t.a.b. L 2 CONTRE CFA CHÂTEAUROUX(L 2) - Yzeure (CFA) ...................................................................... 2-0 L 2 CONTRE CFA 2 MONTPELLIER(L 2) - Hyères (CFA 2) ...................................................................... 2-1 DIJON(L 2) - Forbach(CFA 2) ................................................................................. 2-1 AMIENS(L 2) - Plabennec(CFA 2) .......................................................................... 2-0 L 2 CONTRE LIGUE Longuenesse(PH) - CAEN (L 2) (à Saint-Omer) ...................................................... 0-4 NATIONAL CONTRE CFA Cannes (N) - AGDE (CFA) ................................................................. 1-1, 3-4 aux t.a.b. NATIONAL CONTRE CFA 2 Saint-Pryvé-Saint-Hilaire(CFA 2) - ENTENTESSG (N) (àFleury-les-Aubrais) ......... 0-6 CFA ENTRE EUX SAINTE-GENEVIÈVE- Mulhouse ............................................................................ 5-0 Brive- BOIS-GUILLAUME................................................................. 0-0, 4-5 aux t.a.b. CFA CONTRE CFA 2 Fontenay-le-Comte(CFA 2) - AS VITRÉ(CFA) ........................................................ 0-1 ROYE(CFA) - Alençon(CFA 2) ................................................................................ 1-0 CFA 2 CONTRE LIGUE Saint-Louis Neuweg(DH) - COLMAR(CFA 2) ........................................................ 1-2 HIER GRENOBLE. – Gérard Houllier fait confiance à ses jeunes et ses jeunes ne le déçoivent pas. Karim Benzema (ici à droite, aux prises avec le Grenoblois Samuel Neva) lui a ainsi offert deux buts et une passe décisive. (Photo Didier Fèvre) L’atout jeunesse Karim Benzema et Hatem Ben Arfa, tous deux âgés de dix-huit ans et buteurs hier, ont contribué au succès de l’OL. GRENOBLE – de notre envoyé spécial « SINCÈREMENT, coup de chapeau à toute l’équipe, qui a vraiment fait un très bon match ! Et mention particulière aux jeunes, qui se sont mis au diapason ! » Hier, en fin d’après-midi, Gérard Houllier n’a pas caché sa satisfaction à l’évocation du comportement de ses jeunes joueurs après ce deuxième 4-0 d’affilée réussi à l’extérieur en 2006. Le premier à mériter les éloges est évidemment Karim Benzema, qui a marqué les esprits sur le terrain de Grenoble avec deux buts et une passe décisive. « Ce qui m’intéresse, c’est de travailler dur chaque jour pour continuer de progresser, a-t-il humblement commenté. Et j’espère bien progresser encore beaucoup et longtemps. Je suis content d’avoir marqué deux buts et réussi une passe (pour Mahamadou Diarra) mais c’est toute l’équipe qui gagne et qui marque des buts. » C’est le premier doublé professionnel de Benzema. Le propulsera-t-il titulaire mercredi soir face à l’OM à Gerland ? « Franchement, je ne me prends pas la tête avec ça, répond-il. Je laisse venir. On verra bien le moment venu. » Pour l’anecdote, il n’était pas spéciale- ment prévu qu’il joue hier après-midi. À l’origine, Houllier pensait plutôt profiter de ce 32e de finale de Coupe de France pour associer Carew et Fred d’entrée en pointe. Et puis le Norvégien, titillé par un mal de gorge, a dû rentrer à Lyon hier matin pour se soigner. Et c’est ainsi que Benzema, qui avait marqué en décembre 2005 face à Rosenborg (2-1) son tout premier but en pro, a appris sa titularisation. Les solides dispositions de Clerc « Pour être performant devant le but, explique-t-il, je travaille beaucoup, je le répète, et, parfois, je suis récompensé. Comme devant Grenoble. Disons que j’ai tenté ma chance et c’est rentré, tant mieux pour l’équipe et pour moi. » Hatem Ben Arfa, entré à la 72e minute de jeu à la place de Fred, a également contribué au succès lyonnais en terre grenobloise. Ces dix-huit minutes de jeu lui ont suffit pour inscrire, à la réception d’un centre de Monsoreau, le quatrième et dernier but de l’OL. Son troisième personnel en pro, après ceux marqués la saison passée à Lille (2-3 après prolongation), en 16e de finale de Coupe de la Ligue (juste avant qu’il ne se fracture la clavicule), puis lors du dernier Trophée des Champions (4-1 à Auxerre contre l’AJA). « Maintenant, il me reste à marquer en Ligue 1 et… en Ligue des champions, sourit-il, en mesurant qu’il commence à prendre le pouls du très haut niveau. Je travaille en tout cas pour ça, en m’efforçant de saisir chaque occasion de jouer qui m’est offerte. Et en bossant à l’entraînement pour corriger mes points les moins bons, comme le replacement, le démarquage, le jeu en mouvement, le jeu aérien où, là, je sais que j’ai du boulot. » Ben Arfa et Benzema n’ont pas été les seuls à convaincre hier. En l’absence de Réveillère et Diatta, François Clerc, vingt-deux ans, a une nouvelle fois montré de solides dispositions comme latéral droit. « Il faut être très concentré quand tu mets les pieds en pro, reconnaît-il. Mais la tâche est facilitée par le fait que tout le monde t’encourage. Et comme la mécanique est bien rôdée, chacun sait exactement ce qu’il a à faire. Lorsque tu as le ballon, tu sais que celui à qui tu vas faire la passe l’attend au bon endroit. C’est quand même plus facile de se retrouver au milieu de grands joueurs. » CLAUDE CHEVALLY Lenovo recommande Windows® XP Professionnel. PASSEZ DU CHOC AU SOULAGEMENT, EN MOINS D’UNE SECONDE. 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Nanterre 481 278 240. 250419_stripAd 356x130.indd LUNDI 9 JANVIER 2006 1 3/01/06 11:42:49 PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune 4 FOOTBALL COUPE DE FRANCE (32 es de finale) Bleu Rouge Noir Jaune MARSEILLE - LE HAVRE (L 2) : 4-0 L’OM s’est fâché LIGUE 1 – TROPHÉE UNFP CANAL + - « L’ÉQUIPE » DU JOUEUR DU MOIS Médiocres en première période, les Marseillais se sont facilement qualifiés en marquant quatre buts après la pause. MARSEILLE - LE HAVRE (L 2) : 4-0 (0-0) SI L’OLYMPIQUE de Marseille manque encore parfois de constance en Ligue 1, ses joueurs multiplient les honneurs individuels de notre élection du meilleur joueur du mois. Après Franck Ribéry, élu en octobre et en novembre, Mamadou Niang a été élu pour le dernier mois de l’année 2005. Les téléspectateurs de Canal +, les internautes fréquentant le site de l’Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP) et les lecteurs de L’Équipe ont attribué 46 % des suffrages à l’attaquant marseillais, qui devance de peu le meilleur buteur de L 1, le Parisien Pauleta (38 %), deuxième devant le Lensois Daniel Cousin (16 %). Si le Portugais réalise une grande saison, la fin d’année du Sénégalais a été capitale pour la formation phocéenne. En décembre, l’OM a inscrit trois buts en trois rencontres de Championnat. Trois buts qui lui ont permis d’obtenir sept points. Trois buts signés MamadouNiang. – S. Ta. Temps froid. Pelouse en bon état. 18 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Auriac. Buts. – Maoulida (55e), Oruma (60e), Ribéry (64e, s.p. et 80e). Avertissements. – Le Havre : Blondel (63e, antijeu sur Maoulida), Ducrocq (72e, accrochage sur Maoulida). MARSEILLE: Carrasso– D.Ferreira(cap.),AndréLuis,Cesar, Bonnissel– Nasri,Cana (Cantareil, 66e), Oruma – Maoulida (M. N’Diaye, 77e), Gimenez (Delfim, 46e), Ribéry. Entraîneur : J. Fernandez. LE HAVRE : Blondel – Baca, Soumaré, Ducrocq (cap.), Cordeiro – A. Bertin (A. Devaux, 68e) – Martot, Aït Ben Idir (Gauvin, 77e), Digard, Lesage – K. Traoré (Hoarau, 76e). Entraîneur : T. Uvenard. MARSEILLE – de notre envoyé spécial se jetait tous les deux sur les résultats de l’OM après nos matches. À l’époque, il me disait que son rêve de gamin qui a grandi à Marseille était de marquer au Vélodrome avec le maillot de l’OM. C’est pour cela qu’il est venu me dire merci après son but. » Un doublé pour Ribéry Le podium de décembre Pauleta Paris-SG 38 % de notre envoyé spécial EN CE WEEK-END presque entièrement consacré au dixième anniversaire de la mort de François Mitterrand, Georges-Pompidou a fait la ola. Le stade de Valence, revenu à la vie (10 000 spectateurs) après la disparition, cet été, de l’ASOA, a chaudement salué hier après-midi la fin de l’aventure en Coupe de France de Rhône-Vallées, qui n’a jamais pu inquiéter des Monégasques sérieux, appliqués et très rajeunis. En lançant d’entrée Muslin, Veigneau, Maurice-Belay, Gigliotti et Gakpe (première apparition en équipe professionnelle), Francesco Guidolin a, en effet, prouvé une nouvelle fois que le centre de formation monégasque était plein de ressources. Impressionnant d’efficacité, Gigliotti a inscrit un joli quadruplé, agrémenté d’une passe décisive à Serge Gakpe (lire ci-dessous). L’attaque monégasque avait des airs de CFA, mais elle fut irréprochable et même très convaincante grâce à la connivence de ses jeunes joueurs. « C’était peut-être un petit risque d’aligner une équipe très remaniée, convenait Guidolin, et je sais qu’en Coupe de France il y a toujours des surprises. Mais j’ai confiance en mon groupe, les jeunes comme les vieux. On a de la qualité, et ça va nous permettre d’enchaîner de nombreux matches ces prochains jours. » L’entraîneur de l’ASM avait demandé à ses joueurs de marquer rapidement. Il a été entendu. Sur un centre en retrait impeccable de MauriceBelay, Gigliotti trouva d’abord la lucarne de Choppick, puis lança Gakpe vers le but quelques minutes plus tard. Le passeur se mua à nouveau en buteur sur le 3e but, puis sur le 4e (tête sur un coup franc de Meriem) et le 6e (passe de Plasil). Maurice-Belay, également très en jambes, permit entre-temps à Gakpe d’inscrire un doublé d’une belle demi-volée. Impressionnés ou tétanisés, les joueurs de Rhône-Vallées mirent presque une heure à se montrer, après une belle « gueulante » de Patrick Bergous, leur entraîneur, à la pause. « Je les ai bien bougés, et on a enfin réussi à arrêter l’hémorragie. Notre seule chance, c’était que Auxerre a géré Sans être brillants, les Bourguignons ont maîtrisé une équipe de Noisy vite réduite à dix. NOISY-LE-SEC (CFA) - AUXERRE : 0-1 (0-1) SÉBASTIEN TARRAGO Sérieux et appliqués, Monaco et Gigliotti, auteur d’un quadruplé, ont rapidement ôté tout espoir à Rhône-Vallées. VALENCE – NOISY-LE-SEC (CFA) - AUXERRE : 0-1 Monaco nous prenne de haut et que l’on joue dans de mauvaises conditions. Mais j’ai eu l’impression de voir l’équipe d’en face jouer en avance rapide ! Ils ont été très sérieux, et la différence de niveau s’est logiquement exprimée. » Benjamin Fabra, défenseur central de Rhône-Vallées et ancien partenaire, à Valence, d’Olivier Sorlin (dont il récupéra le maillot), déplorait aussi « le manque de rigueur et d’agressivité » de son équipe, trop juste pour inquiéter Monaco, privé volontairement au coup d’envoi de Bernardi, Kapo, Givet, Zikos, Plasil et Di Vaio. « La marche était trop haute, mais je préfère perdre 6-0 contre une équipe pareille, qui joue bien au ballon, soulignait Yves Jacquier, le coprésident du club fédérant quatre villes de la Drôme (Loriol et Livron) et de l’Ardèche (La Voulte et Le Pouzin). C’est toujours frustrant de prendre une rouste, mais le public a quand même passé un bon après-midi. » Au cours de la deuxième période de ce match très correct (aucun carton), Farro et Bertrand se montrèrent plus dangereux, et Biancarelli, qui avait remplacé Warmuz à la pause, dut s’employer sur quelques sorties. Mais Monaco, qui termina avec une défense à trois, avait depuis longtemps assuré l’essentiel et rata même un penalty en toute fin de match, Zikos tirant au-dessus du but de Choppick (86e). La seule petite rature sur une copie très propre. STÉPHANE KOHLER L’HOMME DU JOUR David Gigliotti VALENCE – passée (16 buts avant de rejoindre les pros). Hier, il a mis en pratique les gammes longuement répétées au centre avec Mau20 ans, rice-Belay et Gakpe. « Le coach nous a fait LA VALEUR MODESTE de l’adversaire né le 30 mai 1985 confiance, on ne l’a pas déçu, expliquait-il, atténue certes la portée de son quadruplé. assez intimidé devant les micros. On a pas Mais David Gigliotti a évidemment marqué à Martigues mal d’automatismes depuis plusieurs des buts et des points, hier après-midi. 1,76 m ; 74 kg années et on a su se trouver. C’est évidemRarement utilisé par Francesco Guidolin, Poste : attaquant ment mon premier quadruplé avec les cet international Espoirs de vingt ans forClub : Monaco (formé au club). pros, mais j’en avais déjà réussi plus mé à l’ASM et fils d’un ancien attaquant Palmarès : néant. jeune. » argentin ayant évolué à Caen et à Istres a International Espoirs parfois été comparé à David Trezeguet Le départ de Maoulida à l’OM ainsi que les pour son sens du but. Filiation flatteuse 1er match en L 1 : absences d’Adebayor (CAN) et de Chevanmais il est indéniable que Gigliotti possède Monaco - Nantes (2-1), ton (opéré d’un genou) pourraient donner un rare sang-froid dans la surface. Il l’a davantage de temps à « Gigli » dans les le 22 septembre 2004. encore montré hier. prochaines semaines, même si plusieurs 16 matches, 3 buts en L 1 ; clubs de L 1 le suivent et si Monaco cherche Déjà auteur de 2 buts en L 1 cette saison 3 matches, 0 but en C 3. activement un autre attaquant. « J’espère (4 titularisations en 10 matches), il avait que j’aurai la chancede jouer, dit-il simplerejoint le groupe la saison dernière avec ment, réfutant toute possibilité de prêt. Pour l’instant, je suis à Didier Deschamps et signé son premier contrat professionnel Monaco. » Guidolin ne veut pas lui donner de faux espoirs : cet été, malgré plusieurs approches de clubs étrangers. À Mona« Queles jeunes soient à l’aise ne modifie pas ma réflexionsur le co depuis six ans, sa progression n’a pas été linéaire mais il a affolé les compteurs en – 18 ans (33 buts) puis en CFA la saison mercato. On a besoin d’agir. » – S. K. de notre envoyé spécial Temps froid. Pelouse très grasse. 5 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Layec. But : Kahlenberg(21e). Avertissements.– Noisy-le-Sec: Makiadi (11e, tacle par derrière sur Pieroni) ; Auxerre : Jaurès (10e, croc-en-jambe sur Camara). Expulsion. – Noisy-leSec : Fo. Traoré (23e, coup de coude sur Mathis). NOISY-LE-SEC:Delin – Djouadi(cap.),Makiadi,Ha.Camara, Bennaï,Boulila – Guedioura(Eddib,90e),Fo. Traoré,P. Mendy–Felletin(IngomIssouk, 46e)- Boubet(Boussam, 63e). Entraîneur : N. Sandjak. AUXERRE : Cool (Hamel, 58e) – Radet, Grichting, Be. Cheyrou, Jaurès – Y. Lachuer (cap.), Mathis, Berson, Kahlenberg – Luyindula (Genest, 69e), Pieroni. Entraîneur : J. Santini. FINALEMENT, Nasser Sandjak avait le sourire. L’entraîneur noiséen, en dépit de l’élimination de son équipe par Auxerre, était fier que son club ait pu organiser ce 32e de finale de Coupe de France dans son stade face à une équipe de L 1, contre la volonté de la Fédération. « La plus belle réussite est d’avoir joué contre Auxerre à la maison, s’enorgueillit Sandjak. Ce fut une grande bagarre qu’on a remportée devant le tribunal administratif. Et mes gars ont fait en sorte de donner une bonne image de la banlieue. » « Ses » gars n’ont cependant pas réussi à remporter la « bagarre » du terrain où, après avoir encaissé un superbe coup franc de Kahlenberg en pleine lucarne après vingt minutes, ils se sont retrouvés à dix, deux minutes plus tard, pour un coup de coude aussi voyant que ridicule de Fo. Traoré sur Mathis. Saïb pas qualifié Ce fut le seul véritable incident de la rencontre, sur et hors pelouse, ce qui a eu pour effet de réjouir les dirigeants de la FFF, absents des gradins, mais qui passèrent un petit coup de fil à la fin de la rencontre afin de se rassurer. L’avant-match fut toutefois émaillé de légers problèmes. Une trentaine de jeunes souhaitaient prendre place au sein de la petite tribune alors qu’ils ne possédaient pas de billets. Le grillage installé pour l’occasion et le personnel de sécurité ne résistèrent pas à la poussée. Les joueurs locaux, qui venaient d’entrer sur la pelouse, vinrent alors saluer leurs supporters et en profitèrent pour demander à certains de ne pas s’énerver... « La banlieue, ce n’est ni la Palestine, ni Beyrouth, reprit Sandjak. Ce sont des gens qui travaillent et veulent juste PROFITEZ DE NOTRE PRIX TOTAL DES NOS 45,10 €* DAMIEN DEGORRE RONALDO ENCORE BLESSÉ. – L’attaquant brésilien du Real Madrid, Ronaldo, a dû sortir hier soir au bout d’une demi-heure de jeu contre Villarreal (0-0) en raison d’un problème musculaire. Ce qui pourrait n’être qu’une anecdote commence à inquiéter sérieusement du côté de Madrid. Car outre son attitude négative depuis quelque temps et son manque d’efficacité, Ronaldo enchaîne de cette manière sa cinquième blessure en cinq mois. – F. He. COUPE DU MONDE 2006 : DURCISSEMENT DES SANCTIONS POUR LES HOOLIGANS. – L’Allemagne met en place un nouvel arsenal judiciaire et administratif pour sanctionner plus durement les hooligans pendant la Coupe du monde. Les États fédéraux allemands travaillent sur une coordination des sanctions judiciaires allant des comparutions accélérées à l’extradition immédiate des auteurs de violences graves. ROONEY FUTUR CAPITAINE DE MU ? – Selon Alex Ferguson, Wayne Rooney, l’attaquant mancunien, pourrait devenir le prochain capitaine de Manchester United et succéder à Gary Neville qui porte actuellement le brassard. BULLETIN D’ABONNEMENT OFFRE DÉCOUVERTE FRANCE FOOTBALL (MARDI + VENDREDI) 13 SEMAINES SOIT 26 NUMÉROS prendre un peu de plaisir le week-end en venant au stade. » Ses joueurs, privés de Moussa Saïb en raison d’un problème administratif survenu tardivement, ont donc essayé de leur en donner en attaquant le match avec agressivité et pugnacité, sans pour autant se créer d’occasions nettes. Mais Auxerre ne parvenait pas à mettre le pied sur le ballon, peu aidé, il est vrai, par une pelouse grasse et vite endommagée. « On a vu pourquoi ils tenaient tant à jouer ici, déclara Sébastien Hamel, qui remplaça en cours de jeu Fabien Cool, touché aux côtes. C’est un petit terrain, pas facile à jouer. » L’ouverture du score par Kahlenberg (21e) calma les ardeurs locales. Les Bourguignons eurent ensuite l’occasion de se mettre à l’abri, principalement par l’intermédiaire de Pieroni, mais le Belge ne trouva jamais le cadre. Que ce soit de la tête (19e, 67e, 72e) ou dans un face-à-face avec Delin (87e). De son côté, Noisy-le-Sec aurait pu, même à dix, faire davantage douter Auxerre si le lob de Boubet avait été plus précis juste avant la mi-temps, ou si Jaurès n’avait pas sauvé sur sa ligne cette tête plongeante de Bennaï (84e). « Pour moi, le lob manqué est le tournant, regrettait le milieu noiséen Mendy. Mais je sais que cette rencontre va nous apprendre beaucoup de choses. Par exemple, sur le coup franc de Kahlenberg, s’il y a quelqu’un au poteau, il sort la balle de la tête. » Il n’y avait cependant aucune amertume dans la voix de Mendy. Il était juste conscient qu’une différence de maîtrise technique et tactique séparait les deux équipes. Et que réduits à dix, la tâche des banlieusards devenait presque impossible. Au lendemain des graves incidents (voir L’Équipe de dimanche) lors du 32e de finale de Coupe de France entre Dijon et l’US Forbach (2-1), Denis Stinat a pris la décision de porter plainte pour « coups et blessures », avec le soutien moral de son club. Le côté droit du visage enflé, la pommette fracturée et la cloison nasale déplacée, le défenseur de Dijon va passer des examens complémentaires pour s’assurer que son œil droit n’a pas subi de graves lésions. « Je ne l’ai pas vu arriver, raconte Stinat. Il (Thierry Steinmetz, joueur de Forbach) a bondi du banc de touche et m’a collé un coup de poing qui m’a expédié à terre. Le temps que je reprenne mes esprits, ça se battait partout. Ce qu’a fait ce joueur est une honte. J’espère qu’il va être sévèrement sanctionné. » L’arbitre de la rencontre, Jean-Marc Bonin, a expulsé Steinmetz après le coup de sifflet final. Au-delà de la sanction sportive (une suspension incompressible de huit matches susceptible d’être aggravée), le joueur de Forbach risque donc de devoir aussi s’expliquer devant la justice. De son côté, Marcel Da Soler, le président du club lorrain qui n’a pas assisté directement à la scène, reconnaît que son joueur a eu « un geste inexcusable et impardonnable ». – A. B. OUI, je m'abonne à FRANCE FOOTBALL pour 13 semaines (mardi + vendredi) au tarif de 27 €. Je joins mon règlement par chèque ou mandat à l'ordre de FRANCE FOOTBALL. NOM.................................................................................... PRÉNOM............................................ PROFITEZ DE 40 % POUR VOUS 27 € DE RÉDU CTION ADRESSE........................................................................................................................................ CODE POSTAL VILLE...................................................................... TÉL.................................................................. E-MAIL................................................................... Glissez ce bulletin et votre règlement dans une enveloppe non affranchie adressée à : FRANCE FOOTBALL - Libre Réponse 9650 - 75482 PARIS cedex 10. CETTE OFFRE EST VALABLE UNIQUEMENT POUR LES NOUVEAUX ABONNÉS, EN FRANCE MÉTROPOLITAINE, JUSQU’AU 13 JANVIER 2006. SEULEMENT Conformément à la législation en vigueur, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification pour toute information vous concernant. *Prix de vente au numéro. ANEQ PAGE 4 RCS Nanterre B 332 978 485 LUNDI 9 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge MARSEILLE. – Après avoir débloqué la situation, hier face au Havre, en inscrivant le premier but, Toifilou Maoulida, prêté par Monaco, a prolongé sa joie en se précipitant dans les bras de son entraîneur, Jean Fernandez, célébrant les retrouvailles entre les deux hommes. (Photo Pierre Lablatinière) Stinat porte plainte Bleu Lamouchi (repos). Dans cette affaire, Christian Gimenez aura été le seul Marseillais à avoir de nouveau perdu des points. Titulaire, il fut inexistant et céda sa place après quarante-cinq minutes de jeu. Cela permit à Maoulida d’évoluer dans l’axe dans une opposition de style cruelle pour l’Italo-Argentin. Vite fait, bien fait À Valence, stade Georges-Pompidou. Temps frais et ensoleillé. Pelouse médiocre. 10 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Ennjimi. Buts : Gigliotti (8e, 36e, 38e, 49e), Gakpe (20e, 43e). RHÔNE-VALLÉES: Choppick – Dokhane (Moret, 70e), Foulon (cap.) (Bréchon, 55e), Fabra, Forge – Dubicki, Ka. Boldoum, N. Rebahi (K. Rebahi, 46e), Jacquet – Bertrand, Farro. Entraîneur : P. Bergous. MONACO : Warmuz (Biancarelli, 46e) – Muslin, Squillaci (cap.), Modesto, Veigneau (Zikos, 65e) – D. Perez, Sorlin – Meriem (Plasil, 46e), Gakpe, Maurice – Belay – Gigliotti. Entraîneur : F. Guidolin. Cousin Lens 16 % COUPE DE FRANCE : INCIDENTS DIJON-FORBACH RHÔNE-VALLÉES (CFA 2) - MONACO : 0-6 RHÔNE-VALLÉES (CFA 2) - MONACO : 0-6 (0-5) Niang Marseille 46 % Jaune Jaune Rouge L’ancien Monégasque n’avait rejoint son nouveau club que jeudi soir après 23 heures. Au centre d’entraînement de la Commanderie, Jean Fernandez était là pour l’accueillir. Anxieux à l’idée que son attaquant ne puisse parapher son contrat avant minuit, écueil qui l’aurait privé du match d’hier. « Il me le fallait absolument », s’amuse Fernandez. Car Maoulida ne se contenta pas d’ouvrir le score. Il fut à l’origine du deuxième but (60e), celui d’Oruma, inscrit d’une frappe du gauche à l’entrée de la surface, puis il provoqua un penalty, fauché dans la surface de réparation par Olivier Blondel, le gardien du HAC. Sanction que Ribéry transforma d’une « Panenka » puissante (64e), avant de s’offrir un doublé en solitaire (80e), alors que Lesage venait de frapper sur le poteau droit du but de Carrasso (74e). « Si on avait maintenu notre niveau de concentration après la mi-temps, on aurait pu tenir jusqu’à la fin, explique Pierre Ducrocq, le capitaine havrais. Mais à partir du moment où on a pris ce premier but, c’est devenu vraiment difficile. Eux se sont mis à dérouler, nous, on a laissé davantage d’espaces. Dans cette situation, quand la différence technique est ce qu’elle est, ça fait mal. » Marseille, qui se rendra à Lyon, mercredi, en Championnat, peut-être avec Mickaël Pagis (lire par ailleurs), évoluait pourtant sans Niang, Taïwo, Beye (Coupe d’Afrique des nations), Barthez (cuisse), Déhu et Noir Bleu Noir UNE MI-TEMPS à oublier, une autre pour s’amuser. L’Olympique de Marseille a attendu quarante-cinq minutes pour chasser ses démons et repousser le douloureux souvenir d’une élimination contre une autre formation de Ligue 2, Angers (2-3), l’année dernière, en 32es de finale de la Coupe de France. Hier soir, le club phocéen semblait pourtant bien parti pour s’embourber dans une rencontre à l’issue incertaine. Attachés à bien défendre, attentifs à leurs replacements, parfois dangereux en contres, les Havrais, quinzièmes en Championnat, avaient quasiment rivalisé avec les Marseillais jusqu’à la pause. Si l’OM avait eu sa chance par Oruma (8e, sauvetage de Baca sur sa ligne), Maoulida (36e) et Nasri (36e, frappe dévissée), sa charnière centrale avait aussi montré quelques signes de lenteur et une grosse occasion de K. Traoré avait permis à Cédric Carrasso de prouver qu’il n’avait rien perdu de ce talent qui avait éclaté cet été, durant la suspension de Fabien Barthez (30e). Mais au retour des vestiaires, Le Havre éprouva davantage de difficultés à s’imposer physiquement, Marseille accéléra enfin la cadence et écœura les joueurs normands en neuf minutes. De la 55 e à la 64e minute, l’OM inscrivit trois buts. Le premier changea tout, évidemment, et fut signé Toifilou Maoulida, servi dans la profondeur par Jérôme Bonnissel. Un but 100 % mercato. Un but pour une renaissance (Bonnissel), un but pour un rêve de môme (Maoulida). Un bonheur pour un coach euphorique. « Jérôme a fait un bon match et puis je suis vraiment content pour Toifilou, ne cessait de répéter Jean Fernandez à l’issue de la rencontre. Quand on était à Metz, on Niang succède à Ribéry 5 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL JOURNAL DES TRANSFERTS Monaco piste Vieri Après Di Vaio, l’ASM prospecte pour recruter Christian Vieri, lassé de ne pas jouer à l’AC Milan. « VIERI ? Non, ce n’est pas vrai. » Interrogé hier à l’issue de la qualification (6-0) de l’ASM face à Rhône-Vallées (CFA 2) en 32es de finale de la Coupe de France, Francesco Guidolin a nié d’une courte phrase l’intérêt de Monaco pour l’international italien, rarement utilisé depuis son arrivée cet été à l’AC Milan où il a signé pour deux saisons. Pourtant, après le prêt de Marco Di Vaio, l’ASM étudie depuis quelques jours la possibilité de former un duo d’attaque 100 % transalpin. Attirer un joueur du renom de Vieri serait une opération de très grande envergure pour le club du Rocher, particulièrement actif lors de ce mercato (départs d’Evra et Maoulida, arrivée de Di Vaio) et visiblement de plus en plus tourné vers ses réseaux italiens depuis l’arrivée de Guidolin. Sergio Berti, l’agent de Vieri, a en effet été contacté ces dernières heures par les dirigeants monégasques. Présent ce week-end à… Milan où il rencontré les dirigeants de l’Inter au sujet de Maicon (voir par ailleurs), Gérard Brianti, vice-président de l’ASM en charge du recrutement, est d’ailleurs beaucoup moins catégorique que Guidolin. « Vieri, c’est un dossier qui demande réflexion, explique-t-il. Il faut voir si l’opération est possible financièrement, mais c’est un joueur intéressant. Mais est-ce que les supporters comprendraient que l’on fasse venir un joueur de 32 ans ? » Barré par Chevtchenko, Gilardino et même Inzaghi à l’AC Milan qu’il a rejoint en provenance de l’Inter, Vieri touche 3,5 millions d’euros par saison et ne semble disposé à aucun sacrifice financier important. Mais l’ancien joueur de la Juve et de l’Atletico Madrid sait que ses chances de disputer la Coupe du monde en Allemagne s’éloignent s’il ne joue pas davantage ce semestre. D’où la volonté de plus en plus affirmée de changer d’air. Adriano Galliani, administrateur délégué de l’AC Milan, a résumé la situation ce week-end : « Vieri se plait au Milan, mais veut jouer plus. Il hésite et je le comprends. Dans tous les cas, une décision sera prise dans les deux ou trois jours. » Et Galliani de confirmer hier soir, sur Sky télévision : « Nous parlons de lui avec Monaco. Vieri ne partira seulement que s’il trouve un club à titre définitif. Nous ne souhaitons pas de prêt. Nous avons besoin de quatre attaquants. Si Vieri part, il nous faudra recruter et cela ne pourra se faire sous forme de prêt. » Où pourrait atterrir « Bobo », seulement titularisé trois fois cette saison en Série A (un but inscrit) ? Les clubs susceptibles de le séduire et surtout de prendre en charge son salaire ne sont pas légion. En Italie, la Sampdoria de Gênes est intéressée, comme l’est l’Atletico Madrid en Espagne. En Angleterre, Newcastle et Tottenham se sont renseignés, tout comme Middlesbrough. Complémentaire de Di Vaio ? Vieri, non retenu hier pour affronter Parme à San Siro en raison d’une sinusite, parle français, sa langue maternelle, et connaît les atouts de la Principauté, proche de Milan où il a évidemment de nombreuses attaches amicales et commerciales, et plus séduisante à bien des égards. Après la prise en charge du salaire déjà élevé de Di Vaio, l’ASM devrait pourtant encore faire un effort financier. En a-t-elle les moyens depuis la vente d’Evra à Manchester United pour plus de 7 M ? Sportivement n’y a-t-il pas un risque à miser aujourd’hui sur Vieri ? Ses meilleures années sont derrière lui, comme l’illustrent ses statistiques en baisse. Son style tout en puissance est-il le complément idéal du registre de Di Vaio, qui n’est pas un vrai attaquant de pointe dans l’esprit de Guidolin ? Le fort caractère du Milanais est aussi à prendre en considération. Mais l’envie de jouer une Coupe du monde est là, et Vieri demeure un attaquant de classe internationale. Une rareté en Ligue 1, où Bobo pourrait évidemment faire très mal. STÉPHANE KOHLER (Avec J.-P. R. et Y. Ri.) Maicon se rapproche de l’Inter « DANS LES 48 HEURES, nous saurons où ira Mickaël Pagis », pense Jean-Claude Plessis, le président du Sochaux, qui espère le retour de l’attaquant de Strasbourg dans le Doubs. Mais Jean-Claude Plessis n’est pas seul sur le dossier. Il doit faire avec une sérieuse concurrence. Nancy, mais surtout Marseille, ont contacté le buteur du Racing qui est sous contrat jusqu’en 2008. « Ça se jouera entre Marseille et nous, assure Jean-Claude Plessis. À Sochaux, il a ses amis mais Marseille reste Marseille. » Affirmation confirmée hier soir par Jean-Marie Cantona qui s’occupe des intérêts du joueur. « Pour l’instant rien n’est signé, explique l’agent. Les clubs sont en pleine discussion. Ils parlent d’un transfert net. Pagis aime les deux clubs. J’espère simplement que ça ira vite. » Strasbourg a fixé le prix de vente à 1,5 million d’euros. Marseille en propose la moitié, Sochaux un peu moins. L’affaire devrait pouvoir se régler autour du million d’euros. « Je suis actuellement en pourparlers avec les dirigeants de Strasbourg, reconnaît Pape Diouf, le président de l’OM. Nous ne sommes pas encore tombés d’accord. Mais mon sentiment est que les choses devraient évoluer positivement dans les 24 heures. Notre proposition n’est pas si éloignée de leurs souhaits. C’est tout à fait jouable, même si ce n’est pas encore joué. » Avec l’argent du transfert de Pagis, le Racing espère recruter quelques attaquants. Deux noms reviennent avec insistance : celui de Szilard Nemeth (28 ans), le Slovaque de Middlesbrough, et d’Eric Hässli (26 ans), l’ancien joueur de Metz qui évolue en Suisse depuis plusieurs années. Depuis un peu plus d’une saison, il défend les couleurs de Saint-Gall. Par ailleurs, Martin Djetou, qui n’a pas été prolongé à Bolton, a reçu l’autorisation de s’entraîner avec son ancien club… En attendant peut-être mieux. – G. D., S. Ta. et J.-M. B. Metz muscle son attaque Le club lorrain doit enregistrer la signature de Pimenov aujourd’hui et celle de Youla demain. METZ TIENT les renforts offensifs souhaités par Joël Muller. Aujourd’hui, le club mosellan doit officialiser un premier retour, celui du meneur Ruslan Pimenov. Cet international russe (24 ans) avait déjà été prêté en janvier dernier par le Lokomotiv Moscou à Metz. Les deux clubs doivent finaliser un nouveau prêt de six mois. Celui-ci devrait comporter une option d’achat. Pour demain, un autre come-back est prévu. Sauf improbable revirement, Souleymane Youla doit en effet être prêté à Metz par Besiktas. Avant de jouer à Lokoren (1999-2000), Anderlecht (2000-2001), Gençlerbirligi (2001-janvier 2005) et Besiktas, l’attaquant guinéen a effectué une partie de sa formation avec les Grenat. « Il avait conservé un très bon contact avec Francis De Taddéo, le patron de notre centre, explique le coordinateur www.volkswagen.fr/touran DEPUIS QUELQUES SEMAINES, le Bayern Munich, leader du Championnat d’Allemagne, parle beaucoup de Willy Sagnol, son latéral droit français (28 ans). Hier, c’est son manager général, Uli Hoeness, qui s’est prononcé sur la prolongation de contrat de Sagnol, libre en juin prochain. « Nous sommes prêts à faire des efforts financiers pour les joueurs que nous voulons conserver dans notre effectif. Willy fait partie de cette catégorie », a déclaré Hoeness au quotidien Süddeutsche Zeitung. Selon Hoeness, Sagnol qui était notamment convoité par la Juventus Turin et avait laissé entendre à plusieurs reprises qu’il pourrait rejoindre le club italien, a annoncé au Bayern avant Noël qu’il allait accepter l’offre de prolongation. Le contrat devrait être formellement signé dans les jours à venir, a ajouté Hoeness, alors que le Bayern est en stage à Dubaï avant la reprise de la Bundesliga. Stéphane Courbis, l’agent du joueur a simplement déclaré L ’O M R EM O N T É CO N T R E AUXERRE. – Marseille en veut terriblement à Auxerre. Pape Diouf l’a fait savoir hier soir à l’issue de la victoire de l’OM face au Havre (4-0). Le sujet de la discorde s’appelle Benjani qui a quitté la Bourgogne pour Portsmouth : « On a pensé qu’on pourrait faire venir le joueur. Mais une décision très discourtoise des responsables de l’AJ Auxerre nous a empêchés d’y parvenir. Je n’ai pas compris leur réaction. Ils ont fait preuve d’un manque de correction à notre égard. Libre à eux. On avait pourtant tout fait dans les règles. Ils n’ont même pas eu la délicatesse de nous répondre et ont poussé à la roue pour que le joueur aille en Angleterre aux dépens de son désir. L’été dernier, nous avions su nous montrer beaucoup plus convenables avec eux lorsqu’ils souhaitaient engager Peguy Luyindula. L’idée qu’ils ne souhai- que « Willy Sagnol prendrait une décision dans la semaine ». Apparemment, le joueur a décidé. Interrogé hier soir par nos confrères de Canal +, l’international français a confirmé qu’il n’était pas loin de la prolongation : « On a repris les discussions après les vacances. Disons qu’elles ont bien avancé. Il reste quelques détails à régler mais les détails sont toujours importants et font souvent la différence. » Sérieusement approché par la Juventus Turin, l’ancien joueur de Saint-Étienne et Monaco a expliqué qu’il avait été très ému par les « témoignages de soutien des fans du Bayern Munich. J’ai beaucoup hésité forcément quand on a les plus grands clubs européens qui soumettent de très grosses offres de contrat… » Libre en juin, Sagnol, qui dispute sa sixième saison au Bayern, pourrait prolonger jusqu’en 2010. - G. D. taient pas renforcer un rival n’est qu’un prétexte. Ils n’avaient qu’à le faire jouer, comme nous n’avions qu’à faire jouer Peguy Luyindula si nous n’avions pas voulu renforcer Auxerre. Nous savons, aujourd’hui, à qui nous avons à faire. » – S. Ta. LACHOR VERS NEWCASTLE. – Après neuf saisons pro au RC Lens, Yohan Lachor (30 ans le 17 janvier) est en passe de découvrir un autre club. L’arrière gauche est arrivé, hier soir, à Newcastle, pour y passer trois jours de tests physiques et médicaux. La veille, lors de la victoire des Nordistes au Mans (1-0), en Coupe de France, le joueur avait été supervisé par un recruteur du club anglais. Si son départ vers l’Angleterre se finalisait cette semaine, Lachor ferait vraisemblablement l’objet d’un transfert puisqu’il lui reste six mois de contrat à Lens. Le RCL, pour lequel il n’a joué que trois matches de L 1 cette saison, ne s’oppose pas au départ du dernier membre de l’effectif lensois qui avait été champion de France 1998. – J. T. DIABY VERS CHELSEA ? – Vassikiri Abou Diaby pourrait très prochainement rejoindre la Premier League. Ce jeune milieu d’Auxerre intéresse en effet Arsenal, qui cherche un peu partout en Europe le nouveau Vieira, et Chelsea. Les deux clubs ont même déjà transmis une offre au club bourguignon. La plus grosse viendrait de Chelsea qui apprécie les Espoirs français. Cet été, José Mourinho avait par exemple déjà recruté Lassina Diarra, le Havrais. Agé de 19 ans, Diaby a séduit les émissaires anglais lors du dernier Championnat d’Europe des moins de 19 ans. Puissant, il est apparu cinq fois en L 1 depuis le début de la saison. – D. D., G. D. EN DIRECT DE LA LIGUE 1 Alors passez au TDI. Batlles incertain contre le PSG Absent samedi à Lyon face à La Duchère (1-2), Moreira (pied) devrait être rétabli pour la venue du PSG, jeudi. Une incertitude plane toujours sur la participation de Batlles (dos), qui passera des examens médicaux aujourd’hui. – N. S. AJACCIO Mandrichi, Bastien (gastro-entérite) et Moussa N’Diaye (actuellement au Sénégal) n’ont pas participé à l’entraînement d’hier matin, alors que Kaba Diawara et Saïfi sont toujours aux soins et indisponibles pour le match de mercredi contre Nantes. – D. F. LILLE À l’exception de Bodmer, qui ressent une douleur à la hanche, tout l’effectif s’est entraîné normalement hier, y compris Keita, remis d’une contracture aux ischio-jambiers. – M. Bo. METZ Les nouvelles sont plutôt rassurantes pour Béria et Proment. La blessure qu’ils ont contractée samedi contre Drancy (4-0) semble moins grave que l’entorse redoutée. Ils devraient pouvoir jouer mercredi contre Saint- Étienne. En revanche, Obraniak, expulsé samedi, sera automatiquement suspendu. – R. R. NANCY L’état de la cheville de Kim ne s’améliore pas. L’attaquant brésilien va subir de nouveaux examens prochainement. Son retour ne devrait pas intervenir avant la fin du mois. N’Guémo, qui a déclaré forfait à Strasbourg (genou), est incertain pour le déplacement à Lens, mercredi. – R. R. SOCHAUX Retour à Bonal pour un décrassage matinal, hier, sans Afolabi (adducteurs), ni Deichelbohrer (adducteurs), arrêté pour une semaine. Boudarène (ischio-jambiers), Calvé (élongation) et Meghni (ischio-jambiers) continuent leur programme de reprise. – O. D. Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 1. Lyon 47 20 14 5 1 34 2. Auxerre 35 20 11 2 7 28 3. Paris-SG 34 20 10 4 6 26 4. Lens 33 20 7 12 1 28 5. Lille 33 20 9 6 5 28 6. Bordeaux 33 20 8 9 3 17 7. Marseille 32 20 9 5 6 22 8. Monaco 31 20 9 4 7 20 9. Saint-Étienne 30 20 7 9 4 19 10. Rennes 29 20 9 2 9 23 11. Le Mans 28 20 8 4 8 19 12. Nancy 25 20 7 4 9 20 13. Nice 25 20 6 7 7 15 14. Nantes 23 20 6 5 9 18 15. Troyes 22 20 5 7 8 18 16. Toulouse 22 20 6 4 10 19 17. Sochaux 21 20 5 6 9 13 18. Metz 14 20 2 8 10 11 19. AC Ajaccio 13 20 2 7 11 10 20. Strasbourg 11 20 1 8 11 10 c. — 13 22 19 15 15 11 22 15 13 30 16 16 18 22 24 26 21 29 25 26 Lens devance Lille au classement du fair-play. Diff. — +21 +6 +7 +13 +13 +6 0 +5 +6 -7 +3 +4 -3 -4 -6 -7 -8 -18 -15 -16 Groupe VOLKSWAGEN France - R.C. Soissons B 602 025 538 TOULOUSE Au rythme où vont les choses, le carburant sera bientôt réservé à une élite. Pour répondre à cette flambée des prix, pendant , du 6 au 31 janvier, Volkswagen vous invite à découvrir les gammes TDI ‘Wembley’ et ‘Miami’ à des prix exceptionnels. Ainsi, le Touran ‘Miami’ TDI 105 équipé de série d’un correcteur électronique de trajectoire ESP, d’un régulateur de vitesse, de la climatisation automatique ‘Climatronic’, d’un radio CD ‘RCD 300’ et de jantes en alliage léger 16” ‘MAGNY-COURS’ ne coûte que 23 160 €, soit un avantage client de 2 502 €*. Avantage client de 2 502 € sur Touran ‘Miami’ TDI 105* Par amour de l’automobile *Offre du réseau Volkswagen en France métropolitaine, réservée aux particuliers, valable pour toute commande d’un Touran ‘Miami’ TDI 105 5 places BVM6 neuf au prix client de 23 160 € TTC (selon le tarif en vigueur au 06/01/06) entre le 6 et le 31 janvier 2006 chez les Partenaires Volkswagen participants, soit un avantage client de 2 502 € par rapport à un Touran Confort TDI 105 5 places BVM6 (24 230 € TTC) avec options climatisation ‘Climatronic’ (289 € TTC) et jantes en alliage léger ‘MAGNY-COURS’ (1 143 € TTC) au prix client de 25 662 € TTC selon tarif en vigueur au 01/12/05. Offre non cumulable avec toute autre offre commerciale en cours. Consommations mixtes du Touran ‘Miami’ TDI 105 (l/100 km) : 5,9/6,0. Emissions CO2 (g/km) : 159/162. LUNDI 9 JANVIER 2006 PAGE 5 P Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Sagnol sur le point de rester Bleu L’essence est devenue un produit de luxe. Jaune Rouge Jaune Et si l’attaquant de l’AC Milan, Christian Vieri (ici au centre), débarquait en Principauté ? L’opération semble particulièrement compliquée, notamment parce que Milan souhaite absolument un transfert, mais l’attaquant de classe internationale désire surtout augmenter son temps de jeu dans l’espoir de disputer la Coupe du monde. (Photo Richiardi/Presse Sports) sportif messin, Philippe Gaillot. Il voulait revenir en France. Strasbourg le voulait également. Nous avons abouti à un accord avec le joueur et Besiktas. La seule barrière était Jean Tigana, qui souhaitait le conserver. » Mais qui le faisait peu jouer. La barrière a d’ailleurs été levée hier par les dirigeants de Besiktas, qui ont eux-mêmes officialisé le prêt payant (400 000 ). Il pourrait faire ses débuts samedi… à la Meinau, contre Strasbourg. À Metz, les signatures de Pimenov et Youla pourraient accélérer le départ de Zewlakow mais aussi celui de Ahn, même si le sujet n’a pas été évoqué avec le Sud-Coréen. « Pour eux, la concurrence risque d’être plus rude encore et ils ne jouaient pas beaucoup, explique Gaillot. Nous n’avons pas de raisons de le retenir s’il joue moins chez nous. » – R. R. (avec D. D.) Noir Bleu Noir SOUVENT ÉVOQUÉE ces dernières semaines mais jusqu’alors démentie avec régularité par les dirigeants monégasques, l’arrivée de Maicon à l’Inter semble se préciser. Le défenseur international brésilien, sous contrat à l’ASM jusqu’en 2008 et qui se remet actuellement d’une blessure à la cheville, sera probablement transféré cet été chez les Nerazzurri. Gérard Brianti, vice-président de l’ASM, a d’ailleurs rencontré les dirigeants de l’Inter ce week-end. « C’est une prise de contacts, tempère-t-il. Si c’est intéressant pour Monaco, j’irai de l’avant. C’est comme pour Evra et Manchester United. Il y a des clubs qui ne se refusent pas. Mais il n’est pas question d’un départ de Maicon au mercato. On a lâché Evra, on ne lâchera pas Maicon. » De source italienne, Monaco aurait récemment conclu avec l’Inter les arrivés conjointes d’Evra et de Maicon en juin prochain avant de se résoudre à laisser partir immédiatement Evra à MU, devant l’importance de l’offre mancunienne. – S. K. et J.-P. R. Marseille confiant pour Pagis 6 Bleu Rouge Noir Jaune PROLONGATIONS « IL FAUT METTRE LE FEU » C’est un nouveau Franck Ribéry qui s’est livré en fin de semaine dans la salle de réunions de la Commanderie. Toujours respectueux de ses origines et des supporters de l’OM, il a pris conscience de ses possibilités et évoque ce qu’il pourrait apporter à l’équipe de France, à l’horizon de la Coupe du monde. Il annonce aussi vouloir rester à Marseille la saison prochaine, mais attend un renforcement de l’effectif de l’OM. MARSEILLE – de notre envoyé spécial et de notre correspondante '' J’ai grandi dans une cité et quand je repense à mon parcours, je me dis que je rêve. J’ai des potes qui avaient aussi plein de qualités mais qui n’ont pas eu la chance avec eux '' REPÈRES Franck RIBÉRY a vingt-deux ans. Il est né le 1er avril 1983 à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Il mesure 1,70 m et pèse 62 kg. Il est marié et a une fille de six mois. Victime d’un grave accident de voiture dans sa petite enfance (qui explique ses cicatrices faciales), il effectue ses premiers pas de footballeur au FC Conti et aux Aiglons, les deux clubs de son quartier, le Chemin-Vert, à Boulogne-sur-Mer. Il est très vite repéré par Lille, qui l’enrôle dans son centre de formation, alors qu’il est âgé de treize ans. Mais il en est renvoyé trois ans plus tard et revient à Boulogne, où il joue en moins de 17 ans, en CFA puis en National (saison 2001-2002, 24 matches, 5 buts). En juillet 2002, ce talentueux milieux offensif s’envole pour Alès (National, 18 matches, 1 but), un club en proie à des difficultés financières et où il ne restera qu’une saison. Victime d’une pubalgie, il rebondit en 2003-2004 à Brest (35 matches, 3 buts) et finira meilleur passeur de National (23 passes décisives). Jean Fernandez, alors entraîneur de Metz, le fait venir en Lorraine, où il effectue, la saison dernière, des débuts remarqués en L 1 (20 matches, 2 buts). À la trêve, il est cédé à Galatasaray (Turquie), où il joue 14 matches de Championnat et surtout, gagne la Coupe. Non sans difficultés pour faire valider le transfert, Jean Fernandez, tout juste arrivé à Marseille, l’attire l’été dernier. Franck Ribéry y explose véritablement et s’impose comme l’un des meilleurs joueurs de la L 1. Cette saison, il a disputé 18 matches et inscrit 5 buts en Championnat et a joué 4 matches en Coupe de l’UEFA. Il a largement contribué à qualifier son club pour cette épreuve en réalisant de grandes prestations en Coupe Intertoto, contre la Lazio Rome (ITA, 1-1, 3-0) et La Corogne (ESP, 0-2, 5-1). Il a aussi grandement participé à la qualification de l’équipe de France Espoirs (12 sélections, 2 buts), entraînée par René Girard, pour le Championnat d’Europe 2006 au Portugal, avec notamment un but capital contre l’Angleterre en huitième de finale retour (2-1), le 15 novembre dernier. Ribéry ne le jouera peut-être pas car il se pose en candidat de plus en plus sérieux à la liste des 23 Bleus pour la Coupe du monde en Allemagne. '' – Oui, je suis turbulent, j’aime bien chambrer, je suis là pour mettre de l’ambiance dans l’équipe, mais il n’y a pas que moi ici ! – Sur le terrain, pensez-vous à une action ou à un but de rêve ? – Un retourné, comme Jean-Pierre Papin savait les faire, une “papinade” ! – Est-ce que, d’après vous, l’OM a, cette saison, le potentiel pour aller en Ligue des champions ? – On a des joueurs de qualité mais pas l’effectif pour jouer sur tous les tableaux. Marseille doit tous les ans jouer la Ligue des champions, et cela nécessite un effectif plus important. – Si vous constatez, à la fin de la saison, que le recrutement ne correspond pas à vos attentes, cela peut-il vous inciter à partir ? – Je sais que Jean Fernandez et les dirigeants sont conscients de la nécessité de se renforcer. Ils vont tout doucement reconstruire le club. Je discute beaucoup avec Jean Fernandez, on se connaît bien maintenant, et je sais qu’ils veulent que l’OM progresse, il faut leur laisser le temps de travailler. – Quelle est votre réaction quand on déclare d’abord, à votre propos, que vous êtes intransférable, puis transférable en cas d’offre faramineuse ? – C’est bien, ça prouve que je suis important, le club compte sur moi et veut que je reste. Moi aussi. – Vous allez donc faire deux saisons de suite dans le même (Photo Fred Carol/Presse Sports) club, ce qui ne vous est jamais arrivé. – Oui, parce que j’ai trouvé le club qu’il me fallait. Il me fallait un peu de stabilité. Ici, il y a tout pour que je puisse m’épanouir. – Et après, vous pensez à la trajectoire de Didier Drogba ? – Oui, j’y pense. Quand j’étais à Alès, j’ai fait un essai à Guingamp, où il se trouvait alors. Je me suis entraîné avec lui, mais cela ne s’est pas fait. Il a connu aussi des moments difficiles au Mans et à Guingamp, où parfois il ne jouait pas beaucoup. Et après il a éclaté, cela peut aller vite dans le foot. Là, il a choisi un grand club, il marque des buts mais il est resté le même, toujours simple. – L’année 2006 va être une année importante pour vous. Vous allez jouer une grande compétition en sélection, la phase finale du Championnat d’Europe Espoirs ou celle de la Coupe du monde… – C’est bien que les gens parlent de moi pour l’équipe de France A. Tous les joueurs en rêvent. Je vais tout faire pour aller à la Coupe de monde. Et, si je dois partir avec les Espoirs, c’est important aussi de remporter cette compétition. – Comment vivez-vous le fait que de plus en plus de gens, dans le milieu du foot, estiment que vous avez votre place à la Coupe du monde ? – Il y en a effectivement de plus en plus, cela fait plaisir. J’ai vu que d’anciens joueurs, comme Laurent Blanc, disent que j’ai les qualités pour y aller. – Vous vous y voyez ? Vous ne direz jamais plus, “jamais une Fiat“. – Si Raymond Domenech m’appelle, j’y vais direct ! Je me vois bien en équipe de France avec de grands joueurs comme Zidane, Thierry Henry. Je me vois dedans. Si on me prend, je sais pourquoi, pour ma vitesse, parce que je peux jouer des deux côtés, à gauche et à droite. – Vous paraissez assez confiant… – Oui ! Je vais tout faire pour réussir, mais ce ne serait pas une déception d’aller avec les Espoirs. – Mercredi, c’est Lyon à Gerland. Quelle est votre vision de l’OL ? – C’est un groupe qui se connaît bien. Lyon a fait de grandes choses en Championnat et en Ligue des champions. La stabilité, c’est ce qui fait sa force. – Que pouvez-vous espérer à Lyon avec une équipe rema- niée du fait des départs à la CAN ? – De toute façon, il faut y aller ! On va avoir la fierté de se dire qu’on est Marseille. On respecte toutes les équipes, mais on va à Lyon pour faire quelque chose. J’aime bien ces matches, il va y avoir une bonne ambiance. – Cela peut être aussi un match important pour vous… – Tous les matches sont importants, mais c’est vrai que l’on fait plus attention à ce genre de rencontre. – Par exemple, en vue de l’équipe de France… – Voilà, donc il faut mettre le feu ! » DOMINIQUE ROUSSEAU et HÉLÈNE FOXONET Nouvelle Peinture métallisée · Coffre modulable de 500 à 1 610 litres · Sécurité 5 étoiles EuroNCAP · ABS avec EBD · Air conditionné · 7 Airbags Fiat® · ESP · ASR · Assistance au freinage d'urgence · Autoradio CD + 6 HP · Couvre-bagages flexible · Direction assistée · Ouverture des portes à distance · Projecteurs antibrouillard AV · Rétroviseurs électriques · Sièges conducteur et passager réglables en hauteur et en appui lombaire · Système anti-recul "Hill holder"· Vitres AV et AR électriques. 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Je sais que la vie, ça va vite dans un sens ou dans un autre, donc il faut rester simple et les pieds sur terre. – Parce que vous auriez aussi pu être un supporter qui attend les joueurs à la porte du centre d’entraînement ? – Avant d’être pro, moi aussi, j’étais supporter, et il y avait des joueurs qui me faisaient rêver. J’ai eu l’occasion de rencontrer JeanPierre Papin, qui est de Boulognesur-Mer, comme moi, et cela m’a fait très plaisir. Et j’aimais bien aussi Chris Waddle, parce qu’il était techniquement à l’aise et qu’il offrait un sacré spectacle aux gens. – Donc, des Marseillais… – Oui, j’aimais bien Marseille. Mais c’est loin de Boulogne-sur-Mer, et je n’avais pas les moyens d’y aller. De temps en temps, j’allais voir jouer Lens parce que ce n’était pas loin de chez moi, et puis, les gens du Nord préfèrent Lens à Lille. C’est à cause du stade Bollaert, là-bas aussi le public est chaleureux, ils adorent le foot. – À quel âge avez-vous senti que vous aviez quelque chose de plus que les autres ? – À onze ans, quand je jouais dans l’équipe des Aiglons (un club du quartier du Chemin-Vert, à Boulogne-sur-Mer), et, après, je suis rentré dans le centre de formation de Lille. J’étais à l’aise technique- Lorsque je suis revenu d’Alès, où il n’y avait plus d’argent, j’ai travaillé avec mon père. Il est terrassier et, franchement, ce qu’il fait je ne pourrais pas. J’avais dix-neuf ans, le soir, je rentrais à 7 heures, j’étais au lit. C’est pourquoi je prends en charge ma famille et celle de ma femme. – Vous êtes-vous découvert de nouveaux amis, ou des anciens se sont-ils rappelé qu’ils vous connaissaient ? – Oui, cela arrive, mais je fais la part des choses. – Vous avez le sang chaud, on l’a encore vu mercredi dernier contre Lens (1-1), lors de votre altercation avec Itandje. – Je suis quelqu’un de tranquille, gentil. L’histoire avec Itandje, il n’avait pas le droit de faire ce qu’il a fait, garder le ballon, mais en même temps, s’il nous l’avait rendu, on aurait pu en profiter pour marquer et, de son point de vue, il avait raison aussi. Mais, quand il y a une histoire entre deux joueurs, les autres arrivent et ça dégénère. Parce qu’après, avec Itandje, on en a discuté tranquillement. – À Saint-Étienne, vous aviez eu un problème avec Feindouno… – Oui, mais là, on n’était restés que tous les deux ! On avait discuté tranquillement en rentrant aux vestiaires à la mi-temps. Parfois, dans le jeu, il y a de l’ambiance, c’est chaud, et on n’est plus vraiment nousmêmes. – Vous êtes quand même impulsif… – Oui, je suis quelqu’un qui s’énerve vite. J’essaye de m’améliorer, mais c’est toujours pareil ! Maintenant, tout le monde le sait, les joueurs, les arbitres, mais c’est peut-être ce qui fait aussi ma force, je me bats sur le terrain, je cours partout. – Pour vous résumer, peut-on dire que vous êtes turbulent, mais avec un bon fond ? Noir « FRANCK RIBÉRY, cela faisait bien longtemps que vous n’aviez pas marqué deux buts ? – Effectivement, je n’avais plus marqué depuis le match contre Nantes. C’est vrai que ce premier but de Toifilou nous a libérés et a permis de libérer aussi des espaces. Après, le match était joué, surtout quand les Havrais se sont livrés à fond. Il était important pour nous de nous qualifier. – Peut-on considérer la Coupe de France comme un objectif du club ? – Bien sûr. On aimerait bien avoir encore un bon tirage et jouer à Marseille pour aller le plus loin possible. Parce que la Coupe, ici, c’est important. Cette fois, nous avons marqué quatre buts, nous nous sommes fait plaisir, nous avons fait plaisir à nos supporters mais Lyon, mercredi, c’est un tout autre match. – Quels sont vos rapports avec Marseille ? – Je suis très content d’être ici, c’est un grand club, une ville où je me sens comme chez moi. Tous les gens m’ont adopté comme si j’étais un Marseillais et, pour moi, c’est très important d’avoir un bon rapport avec les supporters. Ici, les gens adorent le foot, ce sont des passionnés, ils sont connaisseurs. Depuis pas mal d’années, ils attendent quelque chose d’autre parce que cela fait un moment que le club n’a pas gagné de titre. Quand je rencontre des supporters, je sens que, dans leur cœur, c’est l’OM à fond. Et, quand ils viennent au stade, nous, les joueurs, devons donner le maximum sur le terrain, leur offrir du plaisir, parce que ce n’est pas toujours facile pour eux. Beaucoup de supporters font l’effort de prendre un abonnement alors qu’ils ne gagnent pas bien leur vie. Et c’est d’autant plus important pour nous d’essayer de rattraper toutes ces années où le club n’a pas gagné un titre. – Peu de joueurs évoquent cet investissement financier des supporters… – Je sais que certains d’entre eux travaillent juste pour aller voir jouer l’OM, c’est pour cela que, lorsque je descends dans la rue, je prends du temps pour discuter, signer des autographes ou faire des photos. À la Commanderie, ils sont là, à la porte, à attendre les joueurs de 9 heures du matin jusqu’à parfois 13 heures. Quel que soit le temps, ils sont toujours là. Pour moi, c’est très important de passer du temps avec eux. Cette sensibilité, elle vient de ce que j’ai vécu. Chez moi, je ne suis pas le Franck Ribéry qui joue à l’OM, ment, je dribblais facilement trois ou quatre joueurs. Dans le dribble, il y a le plaisir que l’on donne au public, mais il faut aussi que ce soit efficace. – Quand vous retournez à Boulogne-sur-Mer, vous mesurez le chemin parcouru ? – J’ai grandi dans une cité et, quand je repense à mon parcours, parfois, je n’y crois pas, je me dis que je rêve. J’ai des potes qui avaient aussi plein de qualités mais qui n’ont pas eu la chance avec eux. Moi, j’en ai eu parce que je suis tombé sur les bonnes personnes, cela m’a permis de réussir. Aussi parce que je n’ai rien lâché. – Qui ont été les bonnes personnes ? – Il y a eu, à Boulogne-sur-Mer, Jacky Collinet, mon entraîneur en National, qui m’aimait beaucoup. C’est lui qui m’a lancé. Ensuite, je suis parti à Alès, c’était difficile. Il y avait beaucoup de problèmes financiers, mais il y avait de bons joueurs et un bon entraîneur, René Marsiglia. Avec lui et Jacky Collinet, j’ai toujours gardé le contact. Après, j’ai eu la chance de faire la connaissance de Philippe Goursat, le manager de Brest, par l’intermédiaire de Jacky Collinet. Il me voulait, et je suis allé à Brest. C’est la saison où j’ai vraiment éclaté. – Vous marchez beaucoup à l’affectif ? – J’ai eu quelques déceptions dans les relations. Je me suis trompé mais, pour apprendre, il faut en passer par là, et j’ai fini par mettre les bonnes personnes de mon côté. – Dans vos clubs précédents, en France, vous étiez un peu chouchouté. Maintenant, vous êtes à l’OM, dans une autre dimension… – Si je suis aujourd’hui à Marseille, c’est que je l’ai mérité. – Avez-vous toujours besoin de conseils ? – Toujours, ceux de mes partenaires, de Jean Fernandez, qui m’aime beaucoup, il veut que je donne encore plus. – Qu’est-ce qui vous a donné cette force de toujours avancer ? – J’ai quitté mes parents assez jeune et, avec ma femme, on a grandi seuls, on a appris la vie et on essaye de faire notre petit chemin. Je suis entré à treize ans au centre de formation de Lille. J’étais bien entouré par M. Dusé et sa femme, ils étaient comme nos parents, cela m’a aidé à ne pas m’égarer. – Vous avez grandi dans une cité. Comment avez-vous vécu les émeutes de novembre dernier ? – Ce n’est pas facile de vivre dans les cités, il y a des Arabes et des Blacks, et, pour eux, trouver du travail, il faut être clair, c’est plus difficile. Quand on s’appelle Mohammed plutôt que Jean-Luc… J’en connais beaucoup qui ont fait des démarches pour trouver du travail, comme ma belle-sœur, qui est d’origine algérienne. Elle a fait des études mais elle ne trouve pas de boulot à l’ANPE. Je comprends cette colère parce que la vie est difficile. Leo Burnett. ENTRETIEN DU LUNDI FRANCK RIBÉRY attend avec impatience le déplacement de Marseille à Lyon mercredi, et pense à l’équipe de France. 7 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL UEFA Johansson va s’en aller ITALIE (18e journée) SAMEDI REGGINA A. Lucarelli (12e) PALERME Le président de l’UEFA ne briguera pas de nouveau mandat. La porte ouverte au duel Platini-Beckenbauer ? Terlizzi (12e) « LE TEMPS PASSE et je crois que l’heure est venue d’arrêter et de laisser quelqu’un d’autre prendre en charge mes responsabilités. Maintenant, l’heure est venue que j’aille à la pêche. » Président de l’UEFA depuis 1990, aujourd’hui âgé de soixantequinze ans, le Suédois Lennart Johansson a choisi les colonnes du supplément dom inical du quotidi en Kathimerini, l’un des journaux grecs de référence, pour en faire l’annonce. Il ne briguera pas un nouveau mandat à la tête de la confédération européenne. Ce retrait attendu mais qui n’avait encore jamais été exprimé aussi clairement (re)lance donc la campagne pour sa succession. Dès le 15 mars 2005, Michel Platini (50 ans) avait écrit à Jean-Pierre Escalettes, le président de la Fédération française, pour l’informer de son intention de se porter candidat à la présidence de l’UEFA. Dans sa lettre, le capitaine de l’équipe de France championne d’Europe en 1984 insistait sur CAGLIARI Quelques jours plus tard, poussé par sa propre fédération, la puissante DFB, Franz Beckenbauer s’était à son tour déclaré intéressé par le poste. Même s’il avait pris d’infinies précautions oratoires pour se dévoiler sans se mouiller. « À condition que Lennart Johansson ait bien l’intention d’arrêter et si je sens que j’ai la confiance de la fédération allemande et de l’UEFA, alors oui je suis prêt à étudier sérieusement la question », avait expliqué le capitaine des champions du monde 1974. Président du comité d’organisation de la prochaine Coupe du monde, Beckenbauer (60 ans), en fin stratège, LE WEEK-END EUROPÉEN ESPAGNE (18e journée) ANGLETERRE Les records du Barça BURTON (am.) - MANCHESTER UNITED : 0-0 MANCHESTER UNITED : Howard – W. Brown, Pique, Silvestre, Bardsley – O’Shea, R. Jones, Richardson, Solskjaer (C. Ronaldo, 59e) – Saha, G. Rossi (Rooney, 58e). Entraîneur : A. Ferguson. ESPAGNE VILLARREAL - REAL MADRID : 0-0 Avertissements. – Villarreal : Gonzalo Rodriguez (8e), Senna (80e), Viera (85e) ; Real Madrid : Helguera (41e), Guti (42e), Woodgate (72e). REAL MADRID : Casillas – Salgado, Woodgate, Sergio Ramos, Roberto Carlos – Helguera (Gravesen, 81e) – Guti (cap.), Zidane, Baptista – Robinho (Soldado, 76e), Ronaldo (Cicinho, 34e). Entraîneur : J. R. Lopez Caro. ITALIE Beckenbauer renoncera-t-il à ses juteux contrats ? SAMEDI ATHL. BILBAO 20 H 30 Grenoble - Valenciennes Le Havre - Brest PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 13 janvier, 20 h 30 : Amiens - Montpellier, Clermont - Gueugnon, Guingamp - Dijon, Reims - Châteauroux, Sète - Lorient ; 20 h 35 : Sedan - Istres (Eurosport) ; samedi 14 janvier, 20 heures : Créteil - Le Havre, Laval Grenoble ; dimanche 15 janvier, 15 h 30 : Valenciennes - Caen (Eurosport) ; lundi 16 janvier, 20 h 30 : Brest - Bastia (Eurosport). MATCH EN RETARD. – Reste à fixer : Reims - Grenoble (20e journée). c. — 17 13 16 17 18 23 19 23 21 22 24 22 23 17 26 13 28 34 27 29 Diff. — +10 +13 +10 +11 +12 +5 +6 -2 -3 0 -5 0 -8 -1 -2 +1 -9 -17 -10 -11 BUTEURS – 1. K. Traoré (Le Havre), 10 buts. 2. A. M’Bodji (Créteil) ; Lesage (Le Havre), 9 buts. 4. Buengo (Clermont) ; Heitzmann (Reims) ; Savidan (Valenciennes), 8 buts... SEDAN - CLERMONT AUJOURD’HUI, 20 H 30, STADE LOUIS-DUGAUGUEZ (Eurosport) SEDAN : Regnault – Sartre, Hénin, Ciani – Ducourtioux, Noro(cap.),Amalfitano,Belhadj – Gagnier, Boutabout, Marin. Remplaçants : Fabre (g.), L. Mendy, Sabin, Neumann, Mokaké. Entraîneur : S. Romano. CLERMONT : J. Gavanon – Abdoulaye, Loties, Perrinelle, Ab. Coulibaly – Kehiha, Brando (cap.), Rodolfo, Aït-Ouarab – Fouret, De Assis. Remplaçants : Enjolras (g.), Duplan, Gourvennec, Tabet, Marchal. Entraîneur : M. Collat. Arbitre : M. Colombo. 1-2 Tamudo (61e) FC BARCELONE Deco (44e) Eto'o (47e) HIER FC SÉVILLE Maresca Adriano Correia (66e) Dragutinovic (69e) CADIX MALAGA 3-1 (33e) Salva (49e) 1-0 GETAFE 1-0 REAL SOCIEDAD Mirosavljevic (35e s.p.) CELTA VIGO Canobbio (25e) ALAVÉS 0-2 SARAGOSSE D. Milito (46e) Ewerthon (85e) MAJORQUE 1-1 Gutierrez (29e) OSASUNA BETIS SÉVILLE Robert (36e) 1-1 Delporte (29e) SANTANDER Antonito (45e + 1) VILLARREAL 0-0 REAL MADRID ATL. MADRID 0-0 VALENCE CF En cas d’égalité de points, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. Mutu (15e, 34e) 2-1 CHIEVO VÉRONE 3-1 Pellissier (20e, 52e) Zanchetta (90e + 3) EMPOLI 1-3 MESSINE Muslimovic (7e, 60e) Di Napoli (75e) 4-1 Di Canio (29e) Mudingayi (34e) Pandev (73e) Tare (81e) SAMPDORIA LECCE G. Del Vecchio (29e) Almiron (35e) LAZIO ROME UDINESE Sensini (23e) ASCOLI Guana (14e) 0-2 LIVOURNE C. Lucarelli (7e, 90e + 2) SIENNE 0-0 TRÉVISE 0-1 INTER MILAN AS ROME Aquilani (34e) AC MILAN Cardone (27e c.s.c.) Gilardino (29e) Kakà (36e) Chevtchenko (81e) 4-3 PARME P. Cannavaro (24e) Marchionni (70e, 85e) PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 14 janvier : Lecce-Sampdoria, MessinePalerme ; dimanche15 janvier : AscoliEmpoli, Fiorentina - Chievo Vérone, Inter Milan - Cagliari, Juventus Turin - Reggina, Livourne-Sienne, Parme - Lazio Rome, Udinese-Trévise, AS Rome - AC Milan. À la tête de la Confédération européenne depuis 1990, Lennart Johansson passera la main en 2007. (Photo Jean-Louis Fel) ANGLETERRE (Coupe, 32es de finale[*]). – SAMEDI, Hull (D 2) - ASTON VILLA : 0-1 ; ARSENAL - Cardiff (D 2) : 2-1 ; Wigan - Leeds (D 2) : 1-1 (*) ; BLACKBURN - Queen’s Park Rangers (D 2) : 3-0 ; CHELSEA - Huddersfield (D 3) : 2-1 ; Ipswich (D 2) - PORTSMOUTH : 0-1 ; MANCHESTER CITY - Scunthorpe (D 3) : 3-1 ; Millwall (D 2) - Everton : 1-1 (*) ; NEWCASTLE - Mansfield (D 4) : 1-0 ; Norwich (D 2) - WEST HAM : 1-2 ; Nuneaton (am.) - Middlesbrough : 1-1 (*) ; Sheffield Wednesday (D 2) - CHARLTON : 2-4 ; Torquay (D 4) - Birmingham : 0-0 (*) ; Watford (D 2) - BOLTON : 0-3 ; West Bromwich - Reading (D 2) : 1-1 (*) ; Luton (D 2) - LIVERPOOL : 3-5. HIER, Fulham - LEYTON ORIENT (D 4) : 1-2 ; SUNDERLAND - Northwich (am.) : 3-0 ; Burton (am.) - Manchester United : 0-0 (*) ; LEICESTER (D 2) Tottenham : 3-2. (*) Il s’agit seulement des matches concernant les clubs de Premier League. Les matches qui se sont terminés par un résultat nul seront rejoués sur la pelouse de l’équipe qui s’est déplacée ce week-end. Les 16es de finale (dont le tirage au sort se tiendra aujourd’hui) auront lieu samedi 28 et dimanche 29 janvier. ÉCOSSE (Coupe, 16es de finale). – SAMEDI, Alloa (D 3) - Livingston : 1-1 (*) ; Dundee U. - ABERDEEN : 2-3 ; Dunfermline - AIRDRIE UNITED (D 2) : 3-4 ; FALKIRK - Brechin (D 2) : 2-1 ; HEART OF MIDLOTHIAN - Kilmarnock : 2-1 ; HIBERNIAN - Arbroath (D 4) : 6-0 ; Inverness - Ayr (D 3) : 1-1 (*) ; Glasgow Rangers - Peterhead (D 3) : 5-0 ; SAINT-MIRREN (D 2) - Motherwell : 3-0. HIER, CLYDE (D 2) - Celtic Glasgow : 2-1. (*) Matches con cer n an t le s éq u ip es de D 1 . Les matches qui se sont terminés par un résultat nul seront rejoués sur la pelouse de l’équipe qui s’est déplacée ce weekend. Les huitièmes de finale auront lieu samedi 4 et dimanche 5 février. BUTEURS. – 1. Toni (Fiorentina), 16 buts ; 2. Trezeguet (Juventus Turin), 15 buts ; 3. Gilardino (AC Milan), 12 buts ; 4. Chevtchenko (AC Milan) ; Adriano (Inter Milan), 10 buts ; 6. Tavano (Empoli) ; C. Lucarelli (Livourne) ; Totti (AS Rome) ; Bonazzoli (Sampdoria) ; Chiesa (Sienne), 9 buts... PORTUGAL (17e journée) VENDREDI Belenenses - Gil Vicente ..................... 0-2 NacionalFunchal - V. Setubal ........... 2-2 SAMEDI Maritimo Funchal - Acad.Coimbra .... 2-2 Naval - Penafiel ................................. 4-1 Braga - SportingPortugal ................. 3-2 HIER Estrela Amadora - Guimaraes ........... 2-0 Benfica - PaçosFerreira...................... 2-0 FC Porto - Boavista ............................ 1-0 AUJOURD’HUI Rio Ave - U. Leiria Classement: 1. FC Porto, 40 pts ; 2. Benfica, 34 ; 3. Nacional Funchal, 34 ; 4. Braga, 32 ; 5. V. Setubal, 30 ; 6. Sporting Portugal, 30 ; 7. Boavista, 23 ; 8. Maritimo Funchal, 22 ; 9. Estrala Amadora, 22 ; 10. U. Leira, 21 ; 11. Paços Ferreira, 21 ; 12. Belenenses, 20 ; 13. Rio Ave, 20 ; 14. Gil Vicente, 20 ; 15. Academia Coimbra, 19 ; 16. Naval, 14 ; 17. Guimaraes, 14 ; 18. Penafiel, 7. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 14 janvier : Betis Séville - Atl. Madrid, Valence CF - Osasuna ; dimanche 15 janvier : Saragosse - Majorque, La Corogne - Alavés, Real Sociedad - Esp. Barcelone, Getafe - Celta Vigo, Malaga Cadix, Santander - Villarreal, FC Barcelone - Athl. Bilbao, Real Madrid FC Séville. BUTEURS. – 1. Eto’o (FC Barcelone), 18 buts ; 2. Ronaldinho (FC Barcelone) ; Villa (Valence CF), 10 buts ; 4. Tristan (La Corogne) ; Ronaldo (Real Madrid), 9 buts ; 6. Baiano (Celta Vigo) ; Ewerthon, D. Milito (Saragosse) ; Riquelme (Villarreal), 7 buts ; 10. Nené (Alavés) ; Xabi Prieto (Real Sociedad), 6 buts... C F A ( m a t c h e s e n r e t ar d ) . – GROUPE A, HIER, Feignies-Metz B : 0-1 (15e journée). À l’issue de ce match, Feignies est 15e avec 29 points et Metz B 13e avec 30 points. GROUPE B, SAMEDI, Racing CF 92 - Saint-Priest : 0-2 (1re journée). À l’issue de ce match, le Racing CF 92 est 18e avec 20 points et Saint-Priest 1er avec 49 points. Jura-Sud (7) - Bourg-Péronnas (15) et Sochaux B (17)-Endoume (16) ont été reportés. CFA 2 (matches en retard). – GROUPE A, HIER, Le Havre B - SaintQuentin : 5-3 (12e journée). À l’issue de ce match, Le Havre B est 2e avec 35 points et Saint-Quentin 6 e avec 33 points. GROUPE D, SAMEDI, Échirolles Cournon : 2-1 (12e journée). HIER, AC Ajaccio B-Clermont B : 2-1 (11e journée). À l’issue de ces matches, Échirolles est 11e avec 27 points, Cournon 15e avec 24 points, AC Ajaccio B 3e avec 36 points et Clermont B 1er avec 39 points. GROUPE E, SAMEDI, Marseille B - L’ÎleRousse : 2-1 (13e journée). À l’issue de ce match, Marseille est 6e avec 31 points et L’Île-Rousse 15 e avec 24 points. GROUPE F, SAMEDI, Cugnaux-Biscarrosse : 2-2 (11e journée). À l’issue de ce match, Cugnaux est 7e avec 33 points et Bisc arross e 16 e ave c 17 points. GROUPE H, HIER, Mondeville B-Lamballe : 0-1 (11e journée). À l’issue de ce match, Mondeville B est 15e avec 22 points et Lamballe 11e avec 30 points. DIVISION 1 FEMMES. – HIER, Compiègne-Montpellier : 1-5 (5e journée, match en retard), Saint-Memmie - Juvisy : 0-10 (14e journée, match avancé) ; La Roche-sur-Yon - Toulouse : 0-4 (14e journée, match avancé), CNFE Clairefontaine-Lyon : 1-0 (14e journée, match avancé). Classement : 1. Juvisy, 52 points ; 2. Toulouse, 38 ; 3. CNFE Clairefontaine, 35 ; 4. Lyon, 35 ; 5. Montpellier, 34 ; 6. Hénin-Beaumont, 29 ; 7. Paris-SG, 29 ; 8. Soyaux, 28 ; 9. La Roche-sur-Yon, 23 ; 10. Compiègne, 22 ; 11. Saint-Memmie, 19 ; 12. Vendenheim, 18. AGENDA DEMAIN LIGUE 2 (21e journée, suite) Voir ci-dessus. MERCREDI 11 JANVIER LIGUE 1 (21e journée) 18 H 15 Bordeaux (6) - Auxerre (2) (Canal +) 20 H 30 AC Ajaccio (19) - Nantes (14) Lens (4) - Nancy (12) Metz (18) - Saint-Étienne (9) Monaco (8) - Strasbourg (20) Rennes (10) - Le Mans (11) Sochaux (17) - Nice (13) Troyes (15) - Lille (5) (Ces sept matches sur Foot +) 21 HEURES Lyon (1) - Marseille (7) (Canal +) LIGUE 2 (21e journée, matches décalés) Voir ci-dessus. NATIONAL (17e journée, match en retard) COUPE DE FRANCE (seizièmes de finale, tirage au sort) Voir page 3. JEUDI 12 JANVIER LIGUE 1 (21e journée, match décalé) 20 H 45 Toulouse (16) - Paris-SG (3) (Canal + Sport) VENDREDI 13 JANVIER LIGUE 2 (22 journée) Voir ci-dessus NATIONAL (20e journée, match avancé) SAMEDI 14 JANVIER e LIGUE 1 (22e journée) 17 H 15 Nancy - Lyon (Canal +) 20 HEURES Auxerre - Lens Le Mans - AC Ajaccio Lille - Sochaux Monaco - Bordeaux Nantes - Nice Strasbourg - Metz (Ces six matches sur Foot +) LIGUE 2 (22e journée, matches décalés) Voir ci-dessus. NATIONAL (20e journée, suite) DIMANCHE 15 JANVIER LIGUE 1 (22e journée, matches décalés) 18 HEURES Paris-SG - Troyes (Canal + Sport) Saint-Étienne - Toulouse (Foot +) 20 H 45 Marseille - Rennes (Canal +) LIGUE 2 (22e journée, match décalé) Voir ci-dessus. LUNDI 16 JANVIER LIGUE 2 (22e journée, match décalé) Voir ci-dessus. LUNDI 9 JANVIER 2006 PAGE 7 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 20 H 30 Bastia - Amiens Caen - Reims Dijon - Laval Gueugnon - Créteil Istres - Sète Montpellier - Châteauroux 20 H 35 Lorient - Guingamp (Eurosport) MERCREDI 1. Sedan 2. Lorient 3. Valenciennes 4. Bastia 5. Créteil 6. Châteauroux 7. Caen 8. Dijon 9. Grenoble 10. Brest 11. Montpellier 12. Amiens 13. Gueugnon 14. Guingamp 15. Le Havre 16. Reims 17. Laval 18. Clermont 19. Istres 20. Sète Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 38 20 10 8 2 27 35 20 9 8 3 26 35 20 9 8 3 26 34 20 9 7 4 28 30 20 8 6 6 30 29 20 7 8 5 28 27 20 6 9 5 25 26 20 6 8 6 21 26 19 7 5 7 18 25 20 6 7 7 22 25 20 6 7 7 19 24 20 5 9 6 22 24 20 5 9 6 15 23 20 5 8 7 16 23 20 5 8 7 24 22 19 4 10 5 14 21 20 6 3 11 19 21 20 5 6 9 17 20 20 4 8 8 17 14 20 2 8 10 18 ESP. BARCELONE JUVENTUS TURIN HIER Conti (38e) Langella (86e) ÉRIC CHAMPEL Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. 1. FC Barcelone .... 43 18 13 4 1 45 15 +30 2. Osasuna ............. 39 18 12 3 3 26 17 +9 3. Valence CF ........ 33 18 9 6 3 26 17 +9 4. La Corogne ....... 32 18 9 5 4 26 17 +9 5. Villarreal ............ 31 18 8 7 3 25 16 +9 6. Real Madrid ...... 30 18 9 3 6 29 19 +10 7. Celta Vigo .......... 29 18 9 2 7 19 21 -2 8. FC Séville .......... 29 18 8 5 5 20 14 +6 9. Getafe ................ 24 18 7 3 8 23 24 -1 10. Saragosse ......... 24 18 5 9 4 22 22 0 11. Real Sociedad .. 21 18 6 3 9 26 35 -9 12. Atl. Madrid ........ 20 18 4 8 6 18 19 -1 13. Santander ......... 20 18 4 8 6 15 21 -6 14. Esp. Barcelone . 18 18 4 6 8 16 23 -7 15. Malaga ............... 17 18 4 5 9 23 26 -3 16. Cadix .................. 17 18 4 5 9 12 21 -9 17. Majorque ........... 17 18 4 5 9 17 29 -12 18. Betis Séville ....... 16 18 3 7 8 14 25 -11 19. Athl. Bilbao ..... 15 18 3 6 9 19 25 -6 20. Alavés .............. 12 18 2 6 10 14 29 -15 1-2 Bleu Rouge FRÉDÉRIC TRAÏNI LA COROGNE Lacruz (25e c.s.c.) Arizmendi (64e) Les routes de Platini et de Beckenbauer vont-elles à nouveau se croiser presque trente ans après le dernier match du Kaiser au Parc des Princes (le 23 février 1977) ? Pas sûr. Le mois dernier, le quotidien allemand Sport Bild révélait que Beckenbauer aurait « découvert » que la fonction de président de l’UEFA était une fonction bénévole qui l’obligerait à renoncer à ses 5 millions d’euros annuels de contrats publicitaires. Toujours plébiscité, jamais élu, Beckenbauer aurait soudain mesuré l’ampleur de son manque à gagner. Mais deux autres éléments plaident en faveur d’une possible candidature du président du conseil de surveillance du Bayern Munich. Il bénéficie du soutien sans faille du G 14, qui voit en lui un présidentiable moins attaché « à l’éthique et à des valeurs » que Platini. Et le décisif congrès du mois de janvier 2007 est programmé en Allemagne, le pays où Beckenbauer a été fait roi… Jorgensen (13e) Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. - - - - - - - 1. Juventus Turin . 49 18 16 1 1 40 10 +30 2. AC Milan ........... 40 18 13 1 4 43 21 +22 3. Inter Milan ....... 39 18 12 3 3 36 14 +22 4. Fiorentina ......... 37 18 11 4 3 33 18 +15 5. Livourne ............ 34 18 10 4 4 21 17 +4 6. Chievo ............... 30 18 8 6 4 23 20 +3 7. AS Rome ........... 27 18 7 6 5 28 20 +8 8. Lazio Rome ...... 27 18 7 6 5 25 23 +2 9. Sampdoria ........ 25 18 7 4 7 27 25 +2 10. Udinese ............. 23 18 7 2 9 19 25 -6 11. Palerme ............ 22 18 5 7 6 25 27 -2 12. Sienne ............... 20 18 5 5 8 23 30 -7 13. Reggina ............. 19 18 5 4 9 18 27 -9 14. Empoli ............... 18 18 5 3 10 20 31 -11 15. Ascoli ................. 17 18 3 8 7 17 24 -7 16. Messine ............. 16 18 3 7 8 17 26 -9 17. Cagliari .............. 15 18 3 6 9 16 29 -13 18. Parme ................ 14 18 3 5 10 19 32 -13 19. Lecce ................. 12 18 3 3 12 15 31 -16 20. Trévise ............... 11 18 2 5 11 10 25 -15 Jaune Bleu Jaune « C’est bien, mais si l’on enfile 20 ou 25 victoires sans rien gagner à la fin, à quoi bon ? », tempére l’ex-Lyonnais Edmilson. Car le FC Barcelone n’est plus qu’à quatre longueurs du record de victoires en Liga obtenu par le Real Madrid en 1960-61. Avec quinze victoires d’affilée, toutes compétitions confondues, les Blaugranas ont déjà battu un autre record signé en 1955-56 par le Barça de Kubala. Invaincu en 21 matches, les Catalans se rapprochent de la série de 27 rencontres sans défaite réalisée par le Barça de Johan Cruyff (1973-74). Le finisseur Eto’o, auteur de 18 buts en 18 journées de Championnat, risque tout de même de manquer. Le Camerounais est en passe de rater sept matches entre le 16 janvier et le 10 février (trois de Liga et quatre de Coupe), si son pays arrive en finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Et le meneur portugais Deco, auteur du premier but (43e) samedi, a quitté le terrain suite à un choc. Il est resté vingt-quatre heures en observation, victime d’une commotion cérébrale sans gravité. LIGUE 2 (21e JOURNÉE) 20 H 30 Sedan - Clermont (Eurosport) DEMAIN 1-2 Urzaiz (59e) NI LA PLUIE, ni l’Espanyol Barcelone n’ont stoppé samedi soir le Barça de Franck Rijkaard, auteur d’une onzième victoire de suite dans une même saison en Championnat (2-1) et déjà champion d’hiver avec 43 points à la faveur du nul à domicile (1-1) de son dauphin, Osasuna. Un nouveau record historique pour le club, conclu après 31 buts marqués contre 5 encaissés et qui possède désormais 13 points d’avance sur le Real Madrid, auteur d’un nul à Villarreal (0-0). AUJOURD’HUI attendait surtout d’avoir la certitude que les élections à la présidence et au comité exécutif seraient repoussées d’un an et auraient lieu début 2007. C’est ce qui fut décidé, le 21 avril, lors du congrès de Tallinn, en Estonie, à la majorité des 52 membres présents. Officiellement, ce report était destiné à « se mettre en conformité avec le calendrier électoral de la FIFA ». Officieusement, il permettait aux opposants à Michel Platini de gagner du temps et à Beckenbauer, leur très médiatique tête de liste, de se rendre disponible. Dans un an, l’emploi du temps de cette légende toujours en marche sera sûrement moins chargé qu’aujourd’hui. Hier, Franz Beckenbauer s’est évidemment bien gardé de communiquer sur le sujet. Mais la limite à son silence, qu’il avait lui-même fixée, est dépassée. « Tant que Johansson n’aura pas fait connaître sa position, je ne dirai rien », avait-il répété au mois d’avril. Ce postulat ne tient plus. FIORENTINA Noir Noir SIENNE - INTER MILAN : 0-0 Avertissements. – Sienne : Foglio (25e), Alberto (29e ) ; Inter Milan : Veron (62e). INTER MILAN : Julio César – J. Zanetti (cap.), I. Cordoba, Samuel, Favalli – Figo (Recoba, 71e), Veron, Cambiasso, Stankovic – Martins (Pizarro, 84e), Adriano (Cruz, 84e). Entraîneur : R. Mancini. AC MILAN - PARME : 4-3 (3-1) Buts. – AC MILAN : Cardone (27e c.s.c.), Gilardino (29e), Kakà (36e), Chevtchenko (81e) ; PARME : P. Cannavaro (24e), Marchionni (70e, 85e). Avertissements. – AC Milan : Pirlo (86e) ; Parme : Cardone (76e). Expulsion. – Parme : Beretta (entraîneur, 90e + 1). AC MILAN : Dida – Simic, Nesta, Kaladze, Serginho (Costacurta, 87e) – Gattuso, Pirlo, Seedorf – Kakà (Rui Costa, 72e) – Gilardino (Ambrosini, 75e), Chevtchenko (cap.). Entraîneur : C. Ancelotti. la nécessité de « tout faire pour que ne s’éteigne jamais cette lueur d’innocence et d’émerveillement qu’un ballon de football allume toujours dans les yeux d’un enfant ». 1-1 8 Bleu Rouge Noir Jaune SKI ALPIN COUPE DU MONDE – SLALOM HOMMES ADELBODEN – (SUI) CELUI QUI DOMINE, écrase la concurrence, c’est Rocca. Quatrième slalom, quatrième victoire. Et quel slalom, quelle victoire ! Sur les murs vertigineux d’Adelboden, les skis de Giorgio ont une nouvelle fois écrit sa légende, d’un retentissement forcément gra ndi ssa nt à quel ques semaines de Jeux « italiens » (10-26 février à Turin). « J’ai trouvé l’état de grâce. Mon mental et mon expérience ont rejoint le niveau de ma technique et de mon physique. J’ai la constance qui m’avait toujours plus ou moins fait défaut ces derniers hivers. » La course fut superbe, engagée, laissant sur le carreau plus de la moitié des partants, les autres, toujours en limite, frayeur sur frayeur, offrant aux milliers de spectateurs de belles tranches d’émotions. Jusqu’à Rocca : « Je n’ai pas été impeccable, j’ai commis une erreur juste avant le plat, ça m’a fait un peu peur, je savais que Ted (Ligety) avait fait fort… » Ligety, l’homme qui monte, profil de médaille, à six dixièmes du Roc de Livigno, s’installait donc définitivement parmi les grands avec son troisième podium de la saison. « J’ai fait deux fautes, ce sont deux de trop pour espérer battre Giorgio », souriait ensuite « Baby Miller », qui parvient à instiller une sécurité instinctive dans son talent d’équilibriste. Ce que ne sait donc plus, définitivement plus, faire son aîné, encore un zéro pointé, encore expulsé du tracé après… 17 secondes de course seulement ! Le skieur qui s’installe, exprime désormais régulièrement sa classe incomparable après ses petits ratés de début d’exercice, c’est Benjamin Raich. Vainqueur d’un géant de géants la veille, il a hier « assuré » une troisième place, malgré « un ski encore imparfait » et « un léger sentiment de fatigue ». « Je suis très heureux de conforter ma place de leader au classement général », disait ensuite le « Blitz de Pitz », en route pour un autre week-end qui pourrait lui rapporter gros à Wengen, dans la vallée voisine, où il disputera super-combiné et slalom et avisera pour la descente. De quoi creuser encore un écart qu’il est le premier, depuis octobre, à porter au-delà des cent points. La route du cristal est en passe de s’ouvrir sous les spatules de l’imperturbable « Benni ». Vidal « dans le timing » 1. 606 2. Miller (USA) 489 489 Rahlves (USA) 4. Walchhofer (AUT) 470 5. Svindal (NOR) 456 6. Rocca (ITA) 436 7. Maier (AUT) 419 8. Strobl (AUT) 413 9. Buechel (LIE) 375 10. Aamodt (NOR) 373 ... 31. Vidal, 129 ; 36. Deneriaz, 108 ; 41. Tissot, 88 ; 47. Bertrand, 76 ; 50. Chenal, 66 ; 52. Fanara, 63 ; 54. Burtin, 60 ; 61. Bourgeat, 49. Prochaine étape : 13-15 janvier, super-combiné,é, descente et slalom, à Wengen (SUI). - Slalom - (après 4/ 10) 1. ROCCA (ITA) 400 ; 2. Ligety (USA) 240 ; 3. Palander (FIN) 150 ; 4. Raich (AUT) 140 ; 5. Grandi (CAN) 130 ; 6. Vidal 124 ; 7. Jansrud (NOR) 102 ; 8. Tissot 88 ; 9. Sasaki (JAP) 86 ; 10. Herbst (AUT) 84 ; etc ... 20. Bourgeat, 49. Cinquième slalom : dimanche 15 janvier, à Wengen (SUI). Kostelic », se plaît à souligner le coach, Thierry Meynet. Au moment, aussi, où les trois grosses étapes de janvier (Wengen, Kitzbühel, Schladming) vont établir la dernière hiérarchie d’avant Jeux : « Je suis exactement dans le timing que je m’étais fixé, se réjouit le Mauriennais. Je franchis les paliers un à un, je vais retrouver des dossards plus petits qui favorisent la performance… » Avec le 18 sur le dos, « alors que trois gars venaient de sortir devant moi (dont le Norvégien Svindal, de plus en plus ex-leader mondial) », sur une piste qui commençait à légèrement marquer, « je ne pouvais pas prendre tous les risques sur le premier tracé », concède Vidal. Mais au départ de la seconde ensuite, huitième à 1’’41 de la tête, le blondinet de La Toussuire a pu se lâcher : « Là, sourit-il, j’ai retrouvé mon niveau optimal, je fais un meilleur chrono (le deuxième de la manche) que Rocca, qui skie pourtant sur une L’ENCADREMENT FRANÇAIS est bien décidé à surmonter l’impossibilité d’intégrer à la sélection olympique, pour le moment, Thomas Fanara, 5e du géant de samedi, mais qui n’entre pas encore dans les critères définis. La première solution est sportive, puisqu’il ne manque à la révélation de la saison qu’une seule place dans les 30 premiers (quelle que soit la discipline) en Coupe du monde pour s’ouvrir le chemin des Jeux. Le poids plume de Prazsur-Arly a ainsi accepté la proposition de Gilles Brenier, le patron des équipes masculines, de venir cette semaine à Wengen (Suisse), dans l’optique de s’y tester en vue de courir, éventuellement, le super-combiné de vendredi, initialement non prévu à son programme. « Tom » ne prendra toutefois une décision définitive que mercredi, en fonction de ses sensations lors de la reconnaissance, voire du premier entraînement, sur l’exigeante piste du Lauberhorn, lui qui n’a encore jamais abordé ce type d’épreuve au plus haut niveau. En attendant, les coaches s’affairent à lui trouver et lui préparer des skis de vitesse que le Haut-Savoyard ne possède pas dans sa panoplie de géantiste-slalomeur. La seconde solution pourrait être négociée, en parallèle ou dans un second temps, par le DTN, Gérard Rougier, qui se fait fort, si besoin est, de défendre ce dossier auprès du CNOSF et de la Commission du sport de haut niveau, afin de trouver une issue positive à ce qui serait perçu à la fois comme une injustice et un affaiblissement de l’équipe de France, laquelle n’a pas les moyens de se priver aux Jeux de la révélation de la saison. – P. Laf. autre planète en ce moment. C’est bon pour la confiance ! » Comme auront été bons ses récents essais de skis. « Les derniers dixièmes pour accrocher la victoire, tu les gagnes aussi grâce aux réglages de matériel, devenus un si important paramètre », explique ce perfectionniste. Prochaine étape, Wengen, dimanche, après avoir zappé le super-combiné, « pour ne pas prendre maintenant le moindre risque de blessure ». Les Bleus y guetteront son résultat avec appétit, Meynet se risquant à pronostiquer « un podium de “Jipé” dans l’une des trois classiques à venir ». Ce serait le plus beau tremplin vers l’ultime objectif de sa carrière, un second sacre que, par son travail et sa volonté sans faille, Vidal s’est donné les moyens d’envisager. Et s’il était finalement encore, quatre ans après, l’homme de la situation ? PATRICK LAFAYETTE RÉSULTATS COUPE DU MONDE HOMMES (Adelboden [SUI], 08 janvier). – Températures : 1 oC au départ ; - 2 oC à l’arrivée. Temps ensoleillé. Neige dure. Slalom : 1. Rocca (ITA), 1’39’’14 ; 2. Ligety (USA), 1’39’’74 ; 3. Raich (AUT), 1’39’’92 ; 4. Vidal, 1’40’’21 ; 5. Palander (FIN), 1’40’’45 ; 6. Larsson (SUE), 1’40’’48 ; 7. Myhrer (SUE), 1’40’’56 ; 8. Jansrud (NOR), 1’41’’07 ; 9. Vogl (ALL), 1’41’’16 ; 10. Janyk (CAN), 1’41’’27 ; 11. Herbst (AUT), 1’41’’29 ; 12. D. Albrecht (SUI), 1’41’’66 ; 13. Omminger (AUT), 1’41’’67 ; 14. Bourgeat, 1’42’’24 ; 15. Thaler (ITA), 1’42’’27 ; 16. Berthod (SUI), 1’42’’30 ; 17. Knight (USA), 1’42’’31 ; 18. K. Albrecht (AUT), 1’42’’68 ; 19. Neureuther (ALL), 1’42’’92 ; 20. Vajdic (SLV), 1’43’’10 ; 21. Valencic (SLV), 1’43’’46 ; 22. Nilsen (NOR), 1’43’’55 ; 23. Deville (ITA), 1’43’’87 ; 24. Schlopy (USA), 1’44’’13 ; 25. Roy (CAN), 1’44’’40 ; 26. Rothrock (USA) 1’57’’01. – Vingt-six classés. Abandons : Pranger, Schönfelder, Matt, Engl (AUT) ; Mölgg, Bergamelli (ITA) ; Grandi (CAN) ; Svindal, Buraas (NOR) ; Miller (USA) ; Brolenius (SUE) ; Tissot, Grange ; Minagawa (JAP) ; Dragsic (SLV), 1re manche ; Kostelic (CRO) ; Sasaki (JAP) ; Zardini (ITA) ; Marinac (AUT), 2e manche. 1re manche : 1. Rocca, 48’’94 ; 2. Ligety, 49’’05 ; 3. Palander, 49’’64 ; 4. Raich, 49’’65 ; 5. Kostelic, 49’’86 ;… 8. Vidal, 50’’35 ; 18. Bourgeat, 51’’44. 2e manche : 1. D. Albrecht, 49’’32 ; 2. Vidal, 49’’86 ; 3. Berthod, 49’’94 ; 4. Larsson, 50’’03 ; 5. Herbst, 50’’17 ; 6. Rocca, 50’’20 ;… 15. Ligety, 50’’69 ; 16. Bourgeat, 50’’80 ; 17. Palander, 50’’81. TÉLÉVISION SKI ALPIN D1 Portugal. 17 e journée. Porto-Boavista. ESPN Classic Sport 30 min Championnat d’Italie. 18 e journée. Cagliari-Udinese. FOOTBALL LE JOURNAL DU DAKAR Eurosport 2 120 min 20.55 Canal + Sport 100 min FOOTBALL 21.00 TPS Foot 110 min Rediff. demain à 22 h 45 DOCUMENTAIRE 21.35 France 2 30 min « Sport Disasters » Voir article. Arte 43 min Dakar 2006. 9 e étape : Nouakchott-Kiffa. Planète Choc 50 min RALLYE-RAID 22.30 Eurosport 30 min Rediff. à 2 h 15 CYCLISME - GGéénéral - (après 15 / 36) 732 1. 585 2. Paerson (SUE) 510 3. Dorfmeister (AUT) 510 Schild (AUT) 478 5. Kildow (USA) 470 6. Zettel (AUT) 427 7. Meissnitzer (AUT) 382 8. Hosp (AUT) 273 9. Fischbacher (AUT) 259 10. Mancuso (USA) .. 21. Pequegnot, 155; 27. Jacquemod, 125; 33. Montillet, 113; 67. De Leymarie, 29; 74. Vidal, 20; 75. Barthet, 19; 91. Pascal, 6. Prochaine étape : 13-15 janvier, deux descentes et super-G, à Bad Kleinkirchheim (AUT). (après 5/ 9) - Slalom 1. KOSTELIC (CRO) et SCHILD (AUT) 360 ; 3. Hosp (AUT) 247 ; 4. Paerson (SUE) 245 ; 5. Zettel (AUT) 230 ; 6. Koznick (USA) 180 ; 7. Pequegnot 155 ; 8. Poutiainen (FIN) 149 ; 9. Borssen (SUE) 138 ; 10. Gerg (ALL) 119 etc .... 27. De Leymarie, 29 ; 31. Vidal, 20 ; 32. Barthet, 19 ; 43. Pascal, 6. Sixième slalom : dimanche 5 février à Ofterschwang (ALL). BASKET Eurosport 60 min MAGAZINE 19.45 À voir. Eurosport 15 min 20.10 France 3 10 min À ne pas rater. Les cases vertes correspondent aux retransmissions en direct. PLANÈTE CHOC. 21 h 35. Doc. Sport Disasters. 50’. INFOSPORT France 2 30 min ZAP MAGAZINE > MATCH RETOUR Vincent Couëffé revient sur les 32 es de finale de la Coupe de France > FOOTBALL PAGE 8 BERNARD DOLET L’ÉQUIPE TV NBA + 120 min 01.10 Ce soir 19: 00 vent faire une pause d’une demi-heure pendant laquelle le cheval est bichonné. Sa fréquence cardiaque indique s’il peut continuer ou non la course. S’il souffre de la moindre boiterie, il est aussitôt contraint à l’abandon. S’il peut poursuivre, une seringue de vitamines lui est administrée. C’est sur cette épreuve d’endurance que s’attarde ce documentaire. Hélas, le commentaire est insipide et l’on survole le sujet. Un récit sans souffle sur le pur-sang arabe, « cheval du vent », fallait oser ! Un désastre Intéressant. 20.00 ces chevaux-là ont de l’endurance : leur distance classique n’est pas de 2 400 m, mais varie en effet de 120 à 160 km ! Ainsi, chaque année, le festival international de Doha au Qatar réunit nombre de propriétaires et éleveurs autour des pur-sang arabes. Au programme, concours de beauté (on dirait ici concours de modèle), course sur distance classique anglaise et, surtout, course d’endurance de 130 km dans le désert qatari. Cette dernière épreuve, très prisée dans les Émirats, respecte beaucoup l’animal. Pas question de mettre en danger sa santé. Tous les 20 km, le cavalier et sa monture doi- France 4 75 min Rediff. demain à 7 h 30 « Bivouac » TPS Foot 120 min PREMIER PEUPLE à les avoir domestiqués, les Arabes aiment passionnément les chevaux. Et n’ont jamais cessé de le prouver. Aujourd’hui par exemple, en sport hippique, les écuries qui accumulent les victoires de prestige appartiennent souvent à des familles arabes, lesquelles font galoper (vite) de formidables pur-sang anglais, ceux qui disputent les épreuves que l’on connaît. Mais ces mêmes familles portent évidemment aussi beaucoup d’intérêt aux pur-sang arabes, superbes bêtes fines et racées à la tête expressive, jamais castrées, la religion musulmane l’interdisant. Au contraire des pur-sang anglais, 6. Edition du week-end. 10. Édition de la journée. 18.30 La Grande Édition. 19. Match retour (rediff. toutes les heures jusqu’à 22. et à 0.15). 22.30 Édition de la nuit. 01.00 NBA. Philadelphia 76ers - Seattle Supersonics. 19.00 Du vent et des chevaux 22.40 Championnats de France de cyclo-cross. Voir article. 19.00 « Ligue 2 Mag » Rediff. demain à 11 h 45 Sport + 105 min Canal + Sport 70 min MAGAZINE INQUIÉTUDES POUR PASCAL. – Il ne restait que quelques portes en seconde manche lorsque Christel Pascal (22e de la première) s’envola pour une violente cabriole. Et si la skieuse de Pra-Loup est retombée sur le dos, c’est son genou droit qu’elle tenait en se relevant, très inquiète. Car, comme le glisse Lionel Finance, le patron de l’équipe de France féminine, « le premier diagnostic n’est pas encourageant, les nouvelles ne sont pas réjouissantes ». Du coup, la médaillée d’argent mondiale en 2001 (32 ans), qui s’est déjà rompu le ligament croisé de ce genou le 5 janvier 2004, a rendez-vous demain avec le professeur Chambat pour en savoir plus. – B. L. Coupe du monde Femmes 2005-2006 ARTE. 19 heures. Doc. « Chevaux du vent : les pur-sang du Qatar » (2005). 43’. 20.45 Championnat d’Italie Serie B. 22 e journée. Mantoue-Modène. L’Équipe TV 26 min Tournoi amical Efes Cup. Finale. JOUR DE SPORT BENOÎT LALLEMENT La triple championne olympique a donc esquissé un festival d’attaque et de sérénité. Du presque-parfait. Du moins en apparence car l’éternelle insatisfaite aime se flageller : « Je ne me sens pas super bien sur les skis en ce moment. Je me sens un peu conne Sport + 105 min Sport + 90 min 19.00 « Légendes de la Coupe du monde : RFA - Pays-Bas 1974 » FOOTBALL RÉSULTATS COUPE DU MONDE FEMMES (Maribor [SLV], 8 janvier). – Températures : 0o C au départ ; 1o C à l’arrivée. Temps couvert. Neige dure. Slalom : 1. Schild (AUT), 1’48’’34 ; 2. Kostelic (CRO), 1’48’’91 ; 3. Borssen (SUE), 1’49’’03 ; 4. Koznick (USA), 1’49’’52 ; 5. Hosp (AUT), 1’49’’66 ; 6. Ertl (ALL), 1’50’’09 ; 7. Pequegnot, 1’50’’21 ; 8. Pietilae-Holmner (SUE), 1’50’’52 ; 9. Kildow (USA), 1’50’’76 ; 10. Kirchgasser (AUT), 1’50’’79 ; 11. Fleiss (CRO), 1’50’’93 ; 12. Blieninger (ALL), 1’51’’01 ; 13. Zahrobska (RTC), 1’51’’11 ; 14. Mancuso (USA), 1’51’’35 ; 15. Görgl (AUT), 1’51’’42 ; 16. Ottosson (SUE), 1’51’’59 ; 17. Bergmann (ALL), 1’52’’00 ; 18. Müller (NOR), 1’52’’23 ; 19. Jelusic (CRO), 1’53’’84 ; 20. Stiegler (USA) 2’17’’26. – Vingt classées. Abandons : Paerson (SUE) ; Schleper (USA) ; Raita (FIN) ; Nef (SUI) : 1re manche. Poutiainen (FIN) ; Zettel (AUT) ; A. Gerg (ALL) ; Zuzulova (SLQ) ; Mölgg, Costazza, Merighetti (ITA) ; Pascal, Aubert ; Rongmo (NOR) : 2e manche. Disqualifiée : Hiroi (JAP), 2e manche. 1re manche : 1. Zettel, 51’’89 ; 2. Schild, 52’’19 ; 3. A. Gerg, 52’’63 ; 4. Poutiainen, 52’’64 ; 5. Hosp, 52’’74 ;… 8. Kostelic, 53’’05 ; 9. Pequegnot, 53’’40 ; 22. Pascal, 54’’36 ; 28. Aubert, 54’’79 ; 36. De Leymarie, 55’’19 ; 43. Vidal, 55’’60 ; 64. Barthet, 57’’70. 2e manche : 1. Kostelic, 55’’86 ; 2. Borssen, 56’’14 ; 3. Schild, 56’’15 ; 4. Kirchgasser, 56’’38 ; 5. Ertl, 56’’56 ;… 8. Pequegnot, 56’’81 ; 9. Hosp et Kildow, 56’’92. Péquegnot, septième et satisfaite 20.15 FOOTBALL 19.00 « Match retour » DOCUMENTAIRE du classement général, n’a pas pour autant signé son premier succès en slalom de la saison. Car Schild est donc plus forte que tout, plus forte que Kostelic. Imperturbable, la dame de cœur de « Benni » Raich s’est régalée, tandis que Pequegnot se satisfait de sa septième place. « C’était vraiment difficile, piégeux, mais je m’en suis bien sortie. Et je suis vraiment heureuse de cette victoire. » Sa troisième de rang tout de même, sa septième en tout. Assez pour, à vingtquatre ans, lui permettre de regarder la suite, et notamment les JO, qui se profilent après un slalom en Allemagne le 5 février. Avant de retourner se réfugier derrière sa timidité, sa discrétion et son agréable sourire… Eurosport 135 min RUGBY 18.05 « Chevaux du vent » Voir article. MAGAZINE Championnat d’Angleterre. 12 e journée. Saracens-Gloucester. 16.30 « Saga Dakar » DOCUMENTATION Sport + 90 min 15.00 2 e test-match 1979. Nouvelle-Zélande - France. MAGAZINE de terminer septième ou huitième de la première manche et d’avoir ensuite à sortir une très grosse seconde manche… » Les mots sont bien choisis car, derrière, la magicienne de Zagreb a pu regarder ses « amies » venir buter sur son chrono. Koznick, Hosp, Gerg, Poutianien et Borssen (la jeune Suédoise, finalement troisième, pour son premier podium) n’ont ainsi pas résisté. Quant à Zettel, qui avait jusque-là montré un bel aplomb malgré ses dix-neuf ans, elle s’est délitée pour la première fois de l’hiver. Peu habituée d’être en tête à la mi-temps, elle est sortie quelques secondes après le deuxième départ. Mais Kostelic, confortablement en tête l’ancienne sorti de l’imagination un brin tordue d’Ante, son papa-coach. Un tracé tout en figures, en pièges et en ruptures de rythme qui mit sévèrement au tapis Christel Pascal (voir par ailleurs). Or, plus c’est compliqué, plus il faut être intelligente, maligne, et plus Janica se régale. 20.15 Ligue 2. 21 e journée. Sedan-Clermont. 12.30 Championnat d’Italie. 18 e journéee. Palerme - Juventus Turin. RUGBY SA TIMIDITÉ et sa discrétion ne sont donc qu’une façade. Et son doux sourire un plaisant parapet à une impressionnante force de caractère. Car il fallait être costaud, hier à Maribor, pour ne pas s’embrouiller les spatules lors du cinquième slalom de l’hiver. Car elle devait être solide, Marlies Schild, pour ne pas céder devant une montagne de complications. Il y eut d’abord un premier acte fatal à la Suédoise Anja Paerson, qui acheva quatre années d’invincibilité slovène entre les piquets sur une banale faute de rien. Sur une piste qui bougea tellement qu’elle en étouffa le beau culot des dix-sept ans de la jeune Anne-Sophie Barthet, qui, avec son dossard 79, s’empêtra dans les crevasses de la Radvanje (64e), même Janica Kostelic joua les timides, pour ne pointer qu’à la huitième place provisoire, juste devant Laure Pequegnot, mais très loin d’un duo d’intenables Autrichiennes. À 1’’16 de la jeune Kathrin Zettel et 0’’86 de Schild. Un fossé infranchissable pour le commun du circuit. Mais rien n’effraie Kostelic. La Croate avait prouvé, jeudi soir à Zagreb (3e), qu’elle pouvait écœurer et épater le monde même « sur » une main. Le bras droit encore douloureux, elle s’est amusée à rappeler qu’avec deux moufles et deux bâtons elle était intenable. Elle a ainsi pris un immense plaisir à se promener dans le dessin à Eurosport 30 min 11.00 Challenge Marrane. Finale. FOOTBALL Malgré une Kostelic déchaînée (2e), l’Autrichienne a remporté, hier en Slovénie, son troisième slalom de rang. FOOTBALL 10.00 Championnat de France. Pro A H. Paris-Tourcoing. HANDBALL Schild et sa règle de trois LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE » Coupe du monde. Slalom H. 2 e manche. À Adelboden (SUI). VOLLEY-BALL SLALOM FEMMES CERTAINES IMAGES sont susceptibles de heurter la sensibilité du jeune public, prévient le générique de Sport Disasters. Un avertissement qu’on peut sans problème étendre à l’ensemble des spectateurs tant ce programme se complaît dans l’indécence. Absurde compilation d’accidents et d’incidents spectaculaires, ce sous-produit de la télévision américaine ajoute au voyeurisme une tartufferie malsaine. Soulignant avec délice la brutalité de bagarres entre joueurs ou supporters, le commentaire ose se faire moralisateur en pointant du doigt un match de football américain entre adolescents qui vire au pugilat : « Ce match de football américain est un parfait exemple de comportement préoccupant chez nos jeunes sportifs. » Quant aux témoignages, ils sont au mieux ridicules : « Au ralenti, on peut voir ma dent tomber par terre », commente par exemple un cow-boy châtié par un taureau. Pour faire bonne mesure, le réalisateur est même allé chercher de vieilles images d’archives, pensant que le tableau eût manqué de sel sans l’effroyable accident du Mans en 1955, lorsque la Mercedes de Pierre Levegh s’envola et s’écrasa dans le public. FRANÇOIS-GUILLAUME LEMOUTON 6. La Matinale Sport. 10. Le Journal en continu. 18. La Grande Heure. LE COIN DES RADIOS Toute la journée. France Info. À .8 et à .38 de chaque heure, chronique sportive. 6.40 et 7.40 France Inter. 6.45 RTL. Le Journal des sports. 7.40 Europe 1. Sports. 16. RMC. DKP (rediff. à 21.). 18. Sud Radio. Rugby & Compagnie. 18. RMC. Luis attaque. 18.53 RTL Mégasport. 19.30 RMC. Global Sport. 20. RTL. RTL Foot. 20. RMC. Coach Courbis. 20. Europe 1. Europe Sport (avec à 20.10, Europe Foot). 22. RMC. Tony Parker Show. LUNDI 9 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge (après 18 / 38) de notre envoyé spécial L’Italien gagne son quatrième slalom de suite, Vidal (4e) continue sa progression vers le podium, Raich (3e) se détache au général. Bleu - GGéénéral - ADELBODEN – Jaune Rouge Jaune Coupe du monde 2005-2006 Hommes Fanara à Wengen Noir Bleu Noir Le gars qui grossit dans le rétro, quatre ans après son titre olympique à Salt Lake, qui revient se mêler aux meilleurs et pose une nouvelle pierre au pied du podium (4e), c’est Jean-Pierre Vidal. Ce slalomeur en or poursuit sa trajectoire ascendante « au moment où pas mal de ses rivaux reculent, comme Pranger, Schönfelder, Matt ou ADELBODEN. – Quatre ans après son titre olympique et à un mois des JO de Turin, Jean-Pierre Vidal revient se mêler aux meilleurs. (Photo Jean-louis Fel) Rocca et Vidal quatre à quatre de notre envoyé spécial Bleu Rouge Noir Jaune Après une bonne suée sur le chantier, regardez les autres transpirer sur écran plasma. Leo Burnett. 9 LUNDI 9 JANVIER 2006 PAGE 9 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge *Offre réservée aux professionnels, non cumulable avec d'autres offres en vigueur sur la période, valable du 02/01/06 au 28/02/06 pour tout achat d'un Véhicule Utilitaire Fiat neuf, hors Punto Van et gamme commerciale, chez les Distributeurs Fiat participants. Goal = But. Bleu Rouge A chaque entrepreneur son Fiat. Jaune Bleu Jaune pour tout Utilitaire Fiat acheté du 2 janvier au 28 février*. Noir Noir Une TV écran plasma 107 cm offerte 10 Bleu Rouge Noir Jaune 10 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY ÉQUIPE DE FRANCE RUGBY « Il faut trouver un accord » Galthié, un dimanche anglais FABIEN PELOUS, de retour samedi après neuf semaines de suspension, espère voir aboutir les négociations Fédération-Ligue pour 2007. Affûté et serein, Fabien Pelous rejouera dès samedi prochain, face aux Wasps, après avoir purgé ses neuf semaines de suspension consécutive au coup de coude qu’il a porté au talonneur Brendan Cannon lors du dernier France-Australie (26-16), le 5 novembre à Marseille. TOULOUSE – de notre envoyé spécial 1. Biarritz..................... 2. Stade Français .... 3. Toulouse ................. 4. Perpignan .............. 5. Castres.................... 6. Bourgoin ................ 7. Clermont ................ 8. Agen ........................ 9. Brive ........................ 10. Bayonne ................. 11. Narbonne ............... 12. Montpellier ............ 13. Pau ........................... 14. Toulon...................... Comment avez-vous ressenti cette crise. Avez-vous été consulté ? – Non, mais, à la limite, c’est normal. Les joueurs ne sont pas décideurs. – Votre situation à Toulouse a-t-elle évolué ? – Non, c’est bloqué, dans l’attente de la négociation globale. – Est-il donc possible que vous ne soyez pas toulousain l’an prochain ? – Mon vœu le plus cher est de rester à Toulouse. – Avez-vous été contacté par d’autres clubs ? – Pas de commentaire. » CHRISTIAN JAURENA COUPE DU MONDE 2007 Report de la réunion à jeudi DÉJÀ REPORTÉE LA SEMAINE PASSÉE, la réunion prévue demain à Paris entre le staff de l’équipe de France, les responsables de la Fédération (FFR) et de la Ligue (LNR), et les représentants du syndicat des joueurs, des présidents et des entraîneurs, pour planifier la saison 2006-2007 et la mise à disposition des Bleus avant la Coupe du monde a été déplacée à jeudi. Ce nouveau report n’est pas le signe d’une crispation dans les négociations et les travaux préparatoires à la réunion mais la conséquence d’un problème d’emploi du temps de Bernard Lapasset, le président de la FFR. La trêve hivernale a permis aux protagonistes de rapprocher leurs points de vue et l’on sent de chaque côté la volonté d’aboutir à un accord, peut-être dès jeudi, sur deux aspects du dossier : les volets sportif et juridique. Les questions financières seront réglées ultérieurement. Ce début de semaine va offrir aux représentants de la Ligue l’opportunité de peaufiner leurs projets de calendrier pour la saison 2006-2007. Parmi les pistes explorées, il est notamment envisagé de laisser les Bleus à la disposition de Bernard Laporte pendant tout le Tournoi des Six Nations 2007, soit près de sept semaines. Une période durant laquelle le Top 14 se poursuivra. La Ligue planche sur six scénarios possibles pour le Championnat 2006-2007, et un nombre de matches sans les internationaux allant de quatre à six. Autre postulat allant dans le sens de l’encadrement de l’équipe de France mais aussi de Provale, le syndicat des joueurs : une limitation du nombre de matchesdisputés par les internationauxdurant cette saison. Serge Simon, le président de Provale, souhaite que cette limite soit fixée à 32 matches. En revanche, la LNR aimerait la suppression de la trêve de Noël et l’instauration de congés à la carte. Par ailleurs, vu les impératifs du calendrier, il semble aujourd’hui difficile de boucler le Top 14 avant le début juin 2007. Il faudrait donc que l’équipe de France s’embarque en Nouvelle-Zélande (tests prévus les 2 et 9 juin) sans les finalistes voire les demi-finalistes de cette édition. Mais c’est moins cette tournée que celle de 2008 en Australie qui pose problème à la Ligue qui attend sur ce chapitre des engagements de Bernard Lapasset. ARNAUD DAVID Toulouse a le bourdon Battus par Bayonne, les Toulousains doutent. Mal venu à une semaine du choc contre les Wasps au Stadium. TOULOUSE – de notre envoyé spécial APRÈS L’ÉCHEC contre Bayonne (13-19), Guy Novès, comme il le souhaitait pourtant, « pour ne pas croiser un regard », n’a pas trouvé de tunnel pour regagner son domicile et cacher sa honte. Il est allé dîner avec les joueurs dans un restaurant de la ville. Et eux ont poursuivi gentiment la nuit, pour oublier. Hier matin, après la séance de remise en forme, la tempête sous le crâne avait laissé la place au vent d’autan qui rend flou. Pas Novès qui explique : « Cette défaite est surprenante pour les observateurs mais c’est bien la preuve que le Championnat est loin d’être joué. » Le match, il l’a ressassé dans la tête sur un coin d’oreiller. « On a tout fait à l’envers et il n’y a pas eu un secteur pour en rattraper un autre. » Il dit « on » pour mieux endosser une part de responsabilité de la défaite. « Je préfère la défaite au terme de contreperformance car ce serait sous-estimer les Bayonnais qui ont parfaitement joué pour gagner. » Pour avoir su exploiter ses points forts et ses compétences au niveau des avants, Bayonne a entamé la confiance d’un collectif que l’on PAGE 10 croyait indestructible. « Comment faire quand nous ne disposons que de deux deuxième-ligne qui sont complètement cuits ? questionne Novès. En plus, en l’absence des frères Maka, nous manquons de puissance. Conjugué à la fatigue et aux absences, Toulouse perd de la confiance et tombe dans l’individualisme, et tout ce que ça implique. Face à Bayonne, le Stade a déraillé et s’est trompé de voie. » Clerc : « Prendre de meilleures résolutions » L’Irlandais Trevor Brennan, à la lecture de « Toulouse au tapis », le titre de L’Équipe hier, essaye de comprendre. « Ah oui, il faut vite oublier… », convient-il. Les raisons de l’échec ? « Pas physiques, répond le préparateur physique, Dominique Hernandez. Pas physiques car lors des séances d’opposition contre les Espoirs, les joueurs en place réalisent toujours aujourd’hui dans le même temps, entre sept et douze secondes, ce qu’ils réalisaient au mois d’octobre. » « On peut présenter ça comme un accident de parcours, admet Novès, mais Toulouse sait qu’il peut perdre. » Yannick Jauzion l’accepte : « Ça arrive et il nous faut rebondir. » Vincent Clerc, demi de mêlée samedi dernier, continue : « À partir d’aujourd’hui, nous devons prendre de meilleures résolutions. » Aujourd’hui, c’est le premier jour de préparation du match contre les Wasps pour la 5e journée de la Coupe d’Europe et la séance de vidéo promet d’être pesante. Pour mieux la préparer, Novès a décliné hier un après-midi de chasse. « Disons que ce que je fais habituellement en deux heures, je l’analyserai en trois heures, mais cha- cun sait ce qu’il n’a pas bien fait. Et je ne peux pas accepter que l’on ait eu la tête aux Wasps. » Car face aux coleaders du Championnat anglais, les Toulousains joueront gros. Avec le risque, en cas de défaite, de disputer les quarts sur terrain adverse. Encore faudra-t-il gagner à Llanelli la semaine suivante. Novès en est conscient. « La semaine va être studieuse. » À Toulouse, on connaît la chanson. SERGE TYNELSKI AGENDA VENDREDI 13 JANVIER COUPE D’EUROPE (5e journée). – Ulster - Biarritz, Castres - Munster, Bourgoin - Bath (en direct sur Sport +) (20 h 30). CHALLENGE EUROPÉEN (5e journée). – Bayonne - Toulon (20 heures) SAMEDI 14 JANVIER née, suite). – Connacht - Montpellier, L’Aquila - Brive (15 heures) ; Narbonne Viadana, Pau - Agen (18 h 30). PRO D 2 (16e journée). – Auch Mont-de-Marsan, Stade Bordelais - Pays d’Aix, Béziers - Montauban, La Rochelle Aurillac (18 h 30). DIMANCHE 15 JANVIER COUPE D’EUROPE (5e journée, suite). – Cardiff - Perpignan (en direct sur Sport +), Calvisano - Leeds (14 heures) ; Toulouse - Wasps (en direct sur France Télévisions, 16 heures) ; Neath-Swansea C le r m on t , É d im b o ur g - L la n e l li (18 heures) ; Leinster - Glasgow (18 h 15). CHALLENGE EUROPÉEN (5e jour- COUPE D’EUROPE (5e journée, suite). – Sale - Newport (14 heures) ; Leicester - Stade Français (en direct sur Sport +), Saracens - Trévise (16 heures). PRO D 2 (16e journée, suite). – Dax - Lyon OU, Colomiers - Albi, Racing-Métro 92 - Tarbes, Oyonnax - Tyrosse (15 heures). N. — 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 P. — 4 4 4 4 5 5 5 7 7 9 9 11 11 12 p. — 380 361 390 350 437 313 360 345 209 246 271 240 226 184 c. — 181 235 257 225 252 242 288 317 281 350 463 340 474 407 Les quatre premiers en demi-finales. Les 13e et 14e relégués en Pro D 2. 4 points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Un point de bonus pour chaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par 7 points ou moins. Les six premiers qualifiés pour la Coupe d’Europe. En cas de victoire d’un club français en Coupe d’Europe, sept clubs sont qualifiés. PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 27 janvier : Toulon - Stade Fr anç ai s (2 0 h 30 , C anal + Sport).Samedi 28 janvier : Bayonne - Bourgoin, Montpellier Clermont, Narbonne - Castres, Brive Agen, Pau - Toulouse (17 h 30, Canal + Sport), Perpignan - Biarritz (20 h 45, Canal +). Lanta se dirigerait vers Lyon Alors qu’il vient d’annoncer son départ d’Agen au terme de la saison, Christian Lanta (53 ans) semble avoir de grandes chances d’être le futur directeur technique du LOU à compter du 1er juillet prochain. Le patron du club lyonnais (actuel onzième de Pro D 2), Yvan Patet, a en tout cas confirmé le week-end dernier que « les négociations sont bien avancées » entre les deux parties. Le LOU pourrait officialiser cette recrue de choix dans les jours à venir, sachant qu’Alain Penaud, parti au Stade Français jusqu’à la fin de la saison, détient toujours un contrat d’entraîneur des lignes arrière. – C. C. SUPER 14 : LAURIE MAINS REVIENT AUX CATS. – Laurie Mains, cinquante-neuf ans, l’ancien entraîneur des All Blacks (de 1991 à 1995), s’est engagé avec les Cats de Johannesburg, pour lesquels il avait déjà travaillé en 2000 et en 2001, en vue du Super 14 qui débutera le 10 février prochain. Anonyme, stylo à la main LONDRES. – Dans le taxi qui l’emmène au Madjeski Stadium, où il va assister à London Irish - Leicester, Fabien Galthié, ordinateur portable en main, visionne avec le manager Alain Elias quelques séquences du jeu de Leicester, l’adversaire du Stade Français, dimanche en Coupe d’Europe. (Photo Alain de Martignac) PRO D 2 (15e journée) SAMEDI Auch - LyonOU .................... 26-12 Colomiers- Tarbes .............. 19-16 Aurillac- Béziers ................. 22-27 Montauban- La Rochelle .... 27-19 HIER Racing-Métro92 - Albi .......... 13-7 Tyrosse- Stade Bordelais ... 19-22 Oyonnax- Pays d’Aix .......... 23-10 Mont-de-Marsan- Dax ......... 6-33 Bonus : Aurillac (1), Montauban (1), Tarbes (1), Albi (1), Tyrosse (1), Dax (1). PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 14 janvier : Auch - Mont-de-Marsan, Stade Bordelais - Pays d’Aix, BéziersMontauban, La Rochelle - Aurillac (18 h 30). Dimanche 15 janvier : Dax - Lyon OU, Colomiers-Albi, RacingMétro 92 - Tarbes, Oyonnax-Tyrosse (15 heures). JULIEN SCHRAMM ATHLÉTISME Classement Pts J. G. N. P. p. — ———— — 1. Montauban... 60 15 13 0 2 395 2. Béziers ......... 55 15 12 0 3 400 3. Albi ............... 51 15 11 0 4 358 4. Dax ............... 46 15 10 0 5 355 5. Tarbes .......... 45 15 10 0 5 359 6. Colomiers..... 42 15 10 0 5 278 7. Auch ............. 36 15 7 0 8 296 8. Oyonnax....... 35 15 8 0 7 299 9. St. Bordelais . 32 15 7 0 8 283 10. La Rochelle.. 31 15 7 0 8 295 11. Lyon OU....... 28 15 5 0 10 266 12. Racing-Mét. 92. 25 15 5 1 9 255 13. Mt-de-Marsan . 23 15 4 0 11 283 14. Pays d'Aix .... 22 15 4 0 11 227 15. Aurillac ......... 19 15 3 0 12 243 16. Tyrosse ........ 19 15 3 1 11 257 c. — 218 299 275 211 271 298 252 301 377 320 299 354 342 297 347 388 B. — 8 7 7 6 5 2 8 3 4 3 8 3 7 6 7 5 OYONNAX - PAYS D’AIX : 23-10 (13-7) Stade Charles-Mathon. Beau temps frais. Pelouse en bon état. 2 300 spectateurs environ. Arbitre : M. J. Bexiga (Périgord-Agenais). OYONNAX : 2 E, N’Goma (30e), Baradat (78e), 2 T, 3 B (17e, 24e, 44e) Guilloux ; PAYS D’AIX : 1 E, Rey (4e), 1 T, Wisnlewski, 1 B, Gomez (66e). Cartons jaunes. – Pays d’Aix : Rivier (24e, faute technique), Ulpa (57e, faute technique). OYONNAX : Giroud – Baradat, N’Goma, Paterson, Saunier – (o) Guilloux, (m) Boulogne (S. Ricco, 55e) – Franitch (Khedairia, 62e), Giacobbi, Volle (cap.) – De Aro (Testou, 47e), Delavallée – Tchougong, Niégo (Ollivier, 55e), Wihongui (Jacquot, 66e). Entraîneurs : E. Catinot et S. Ricco. PAYS D’AIX : Cambres – Galtier, Gargallo, Gomez, Rey (Gautherie, 30e) – (o) Wisnlewski, (m) Jordaan – Mallet (Chaplalon, 54e), Mendy, Beun – Daumas (cap.), Zedginidze (Manu, 65e) – Rivier (Ulpa, 40e), Grisoli (Baquet, 32e), Kutarashvili. Entraîneurs : H. Chaffardon et A. Vercruisse. MONT-DE-MARSAN - DAX : 6-33 (3-17) Stade Guy-Boniface. Temps couvert. Pelouse assez bonne. 7 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Jutge (Midi-Pyrénées). MONT-DE-MARSAN : 2 B, Vignau-Tuquet (12e, 56e). DAX : 4 E, Bérek (20e), Lasagavibau (37e, 68e), Hiriart (74e) ; 3 B (17e, 53e, 60e), 2 T, Maillard. Remplacement temporaire. – Dax : Chemin par Camisuli (16e-25e). Cartons jaunes. – Mont-de-Marsan : Lunardi (67e, brutalité), Alaoui (78e, brutalité) ; Dax : Deniau (56e, faute technique). MONT-DE-MARSAN : Cazaux – Sourrouille, Vignau-Tuquet (cap.), Dulin (Ricaud, 50e), Mazzonetto – (o) Talès, (m) Broncan – Sohet (Dhien, 50e), Braem (Carré, 63e), Alaoui – Travini (Lunardi, 50e), Lago – Leleu (Laussucq, 41e), Moulet (Lauga, 57e), Cabarry. Entraîneurs : P. Dolié et Ph. Mothe. DAX : Diaz – Lasagavibau, Argel, Courtade, Hiriart – (o)Maillard, (m) Lesgourgues (Carbonneau, 63e) – Deniau, Alexandre (Carraud, 67e), Tournier – Bérek (cap.) (Camisuli, 65e), Chemin – Boyoud (Cartier, 53e), Pedrosa (Krieff, 53e), Menieu (Vukovic, 53e). Entraîneurs : M. Lièvremont et J.-Ph. Coyola. ANGLETERRE (12e journée). – Hier : Saracens-Gloucester, 9-19 ; Leeds-Bath, 25-14 ; London Irish - Leicester, 25-28 ; Wasps-Newcastle, 21-6 ; Sale-Bristol, 31-29. Samedi : Worcester-Northampton, 11-15. Classement : 1. Sale, 43 pts ; 2. Wasps, 43 ; 3. Leicester, 36 ; 4. Gloucester, 35 ; 5. London Irish, 29 ; 6. Worcester, 28 ; 7. Bristol, 24 ; 8. Saracens, 24 ; 9. Newcastle, 22 ; 10. Northampton, 21 ; 11. Bath, 17 ; 12. Leeds, 15. LUNDI 9 JANVIER 2006 Et puis, Fabien Galthié, c’est aussi une passion sans limites pour le rugby : « Pour moi, c’est un plaisir de venir s ’immerger dans cette ambiance, dit-il ainsi. J’aime l’atmosphère du Championnat anglais. C’est complètement différent. » Le froid et la pluie qui est tombée sans discontinuer hier n’ont pas gâché son dimanche anglais, même s’il a dû repartir tout de suite après le coup de sifflet final, pour ne pas rater son vol de retour. Deux heures plus tôt, l’entraîneur parisien est allé retirer des billets à un guichet comme un simple spectateur, puis, accompagné par Alain Elias, il s’est tranquillement installé dans la tribune sud, derrière les poteaux, au milieu de supporters qui n’ont même pas remarqué sa présence. « L’endroit idéal pour voir un RACING-MÉTRO 92 - ALBI : 13-7 (0-0) Stade Yves-du-Manoir. Temps froid. Bonne pelouse. 600 spectateurs environ. Arbitre : M. Sclafer (Limousin). MÉTRO-RACING : 1 E, Bordenave (67e) ; 2 B (44e, 52e), 1 T, Pochelu. ALBI : 1 E, de pén. (68e) ; 1 T, Accorsi. Remplacements temporaires. – Métro-Racing : Valdes par Molitiki (62e-68e) ; Albi : Corréa par Viol (43-45e). Cartons jaunes. – Albi : Gady (35e). RACING-MÉTRO : Hewitt – Truelove, Payne, Tidjini, Dicka – (o) Pochelu, (m) Sirbu – Mounier, Carroll, Bordenave - Moore, Valdes – Sa (Florea, 62e), Etchegaray (Coulas, 62e), Quesada (Dorval-Martos, 62e). Entraîneurs : F. Barthe et D. Cambérabéro. ALBI : Manca – Serio, Subra (Steward, 48e), Sanchou, Serre (Fougedoire, 71e) – (o) Accorsi, (m) Farenc (Pagès, 48e) – Corréa, Maréchal, Ducos – Guicherd, Mela – Gady (Viol, 62e), Saby, Starkovitch. Entraîneur : É. Béchu TYROSSE - STADE BORDELAIS : 19-22 (10-8) Stade de la Fougère. Temps pluvieux. Pelouse grasse. 1 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Dal Maso (Midi-Pyrénées). TYROSSE : 1 E, Rapana (16e) ; 4 B (28e, 42e, 49e, 75e), 1 T, Dupré. STADE BORDELAIS : 2 E, Armand (20e, 63e) ; 4 B, Kopetzky (2e, 45e, 68e, 79e). Cartons jaunes. – Tyrosse : Lapoyalère (18e, nervosité), Guillet (52e, faute technique) ; Stade Bordelais : Jean-Pierre (48e, plaquage dangereux), Boulpiquante (54e, faute technique), Beyret (56e, plaquage dangereux). TYROSSE : Dutilh – Rapana, Duffranc, Laborde, Douthe –(o) Dupré, (m) Dubert (Lalagüe, 7e) – Pery, De Goldi (Lasserre, 42e), Ducamp – Lévejac (Diebolt, 72e), Lapoyalère – Abbadie (Esakia, 64e ), Guillet (cap.) (Olhasque, 62e), Baradat (Dufourg, 64e). Entraîneurs : J.-Ph. Bidart et D. Pouyau. STADE BORDELAIS : Kopetzky – Froustey, Torregaray, Beyret, Agard – (o) Arandiga, (m) Andreu – Yachvili, Boulpiquante (Llanes, 64e), Jean-Pierre – Bourdin, Jackson – Lacrouts (Siepielski, 64e), Armand (cap.), Lafoy (Faner,79e). Entraîneurs : P. Vergé et P. Laporte. LIGUE CELTIQUE (12e journée). – Vendredi : Newport-Connacht, 27-19. Samedi : Ulster-Glasgow, 25-23 ; Llanelli-Leinster, 20-18 ; Édimbourg-Munster, 17-18. Hier : Borders-Cardiff, 26-23. Classement : 1. Munster, 41 pts (12 m.) ; 2. Édimbourg, 37 (12) ; 3. Leinster, 36 (12) ; 4. Ulster, 35 (12) ; 5. Llanelli, 32 (10) ; 6. Borders, 31 (12) ; 7. Glasgow, 27 (12) ; 8. Cardiff, 26 (11) ; 9. Newport, 24 (11) ; 10. Neath-Swansea, 21 (10) ; 11. Connacht, 10 (12). L’angoisse de « Pia » Jacques Piasenta a peur que son âge (63 ans) soit un frein à sa dernière mission d’entraîneur. NICE – de notre envoyé spécial AVANT-HIER À NICE, Muriel Hurtis a fait son retour sur la piste, seize mois et onze jours après sa dernière course officielle. Mais la championne d’Europe du 200 m, auteur d’un encourageant 6’’42 sur 50 m, n’était pas la seule à revenir après une longue absence. Son coach, Jacques Piasenta, « père » de plusieurs générations d’athlètes (*), redécouvrait lui aussi, à soixante-trois ans, les angoisses de la compétition. Alors qu’il avait raccroché après les Mondiaux d’Edmonton en 2001, il est sorti de sa retraite pour entraîner Muriel Hurtis, son ancienne élève. L’athlète, qui a fait une longue pause bébé, l’a rejoint au printemps dernier à La Seyne-sur-Mer. Reina-Flor Okori, la spécialiste du 100 m haies, est arrivée à l’automne dans le Var, où Piasenta s’était installé pour sa retraite. Pour ces deux jeunes femmes, « Pia » est à nouveau cet artisan de l’entraînement qui bricole des machines et invente des exercices du matin au soir. Il a également ressorti ses vieux cahiers d’entraînement afin d’en extraire quelques certitudes. En même temps, toujours aussi minutieux, il en a ouvert d’autres pour développer sa stratégie de reconquête. « Vendredi dernier, j’ai noirci du papier pour les quinze jours qui nous séparent des Championnats d’Île-de-France en salle à Eaubonne (20-22 janvier), glisse-t-il. Tout noter comme je le fais est une ascèse. Mais c’est le seul moyen de progresser et de réagir très vite si l’on a fait fausse route. » « J’ai regretté des dizaines de fois cette décision » Parfois, il s’interroge sur ses capacités à entraîner chaque jour une sprinteuse de haut niveau. « Depuis que j’ai repris du collier, j’ai regretté des dizaines de fois cette décision, confesse un Piasenta soudain devenu grave. Il y a deux mois, j’ai eu un gros pro- blème de santé. J’étais malade comme un chien. J’ai eu peur. Pas de mourir, car je ne crois ni à Dieu, ni au diable et qu’au fond, je sais que j’ai eu une belle vie, une vie géniale. J’avais peur de les laisser seules à l’entraînement. D’une part, parce que l’entraînement par correspondance ne marche pas. D’autre part, parce qu’elles se sont totalement investies. L’une a quitté Paris (Hurtis) et l’autre, Besançon (Okori). J’espère tenir la distance jusqu’aux JO de Pékin (2008). » Samedi, pour ces retrouvailles avec la compétition, « Pia » a oublié son angoisse. « De toute façon, dans ces moments-là, on ne le sent jamais stressé », insiste Muriel Hurtis. « Mais c’est normal, argumente Piasenta, la compétition c’est la fête. » HERVÉ GARCIA (*) Il a notamment entraîné Stéphane Caristan, Marie-José Pérec, Monique et Maryse Ewange-Épée et Christine Arron. PROM’CLASSIC Une nouvelle voie pour Ramard Le marathonien, vainqueur de l’épreuve de 10 km dans un temps record (28’46’’), se verrait bien sur 10 000 m, l’été prochain. NICE – de notre correspondante VAINQUEUR, hier matin à Nice, de la septième Prom’Classic, une course longue de 10 km, David Ramard a remonté le temps, effaçant des tablettes azuréennes les 28’49’’ établies par Benoît Zwierzchiewski en 2002. Crédité de 28’46’’, le Tourangeau de vingt-sept ans, champion de France de semi-marathon, sélectionné pour les Mondiaux 2005 sur marathon (il a abandonné), ne s’attendait pas à une telle performance trois semaines après avoir repris l’entraînement. « C’est parti très vite et j’ai même songé à abandonner, expliquait-il. Au huitième kilomètre, nous n’étions plus que cinq en tête. J’ai fini les yeux fermés. » Il a décroché, dans le final, Larbi Zeroual et Mohamed Ouaadi LUNDI 9 JANVIER 2006 (28’51’’ tous les deux), grâce à un temps record l’amenant à s’interroger sur l’orientation de sa saison. Le vainqueur niçois qui s’alignera au Cross du Mans, dimanche prochain, envisage désormais d’aller chercher une sélection pour les Championnats d’Europe (7-13 août à Göteborg) sur 10 000 m. À peine débarqués d’Albuquerque (Nouveau-Mexique), le marathonien Benoît Zwierzchiewski et le miler Mounir Yemmouni, classés respectivement 8e et 5e sur la Promenade des Anglais, ont été tout aussi agréablement surpris par leur chrono. Le champion d’Europe Espoirs 2003 du 1 500 m manquait évidemment de repères sur une distance peu familière, mais il estimait y avoir amélioré d’une minute son record perso. « C’est un test très positif, commentait Yemmouni, comblé. Réaliser 29’04’’ deux jours après mon retour d’Albuquerque où j’ai fait beaucoup de kilomètres, c’est très, très encourageant pour la saison. Je vais pouvoir préparer la saison en salle. » Il a déjà RÉSULTATS HOMMES : 1. Ramard, les 10 km en 28’46’’; 2. Zeroual, à 5’’ ; 3. Ouaadi, à 5’’ ; 4. Ouerdi, à 6’’ ; 5. Yemmouni, à 18’’ ; 6. Lasfar, à 24’’ ; 7. Eraouia, à 27’’ ; 8. Zwierzchiewski, à 29’’ ; 9. David, à 1’02’’; 10. Boucif, à 1’10’’. FEMMES : 1. Lakhouad (MAR), les 10 km en 33’22’’ ; 2. Yvelain, à 1’’; 3. Gadi-Richard, à 4’’ ; 4. Oubouhou, à 12’’ ; 5. Dahmani, à 14’’; 6. Oliveras, à 19’’ . Tous Français sauf mention. prévu de disputer un 3 000 m, à Karlsruhe, le 29 janvier. Zwierzchiewski, lui, n’a pas encore arrêté son programme. Mais le co-recordman d’Europe du marathon s’est visiblement forgé des certitudes sur un parcours qu’il affection ne tout pa rtic ulièr eme nt. « 29’15’’, cela constitue mon deuxième meilleur temps ici, signalait-il. Lors de mon stage en altitude, je n’ai fait que du foncier, pas de séance de rythme. Je ne savais donc pas si je serais capable de tenir un tempo soutenu, j’espérais courir en 29’30’’. » En revanche, le spécialiste du 3 000 m steeple, Vincent Le Dauphin, victime d’une crise d’asthme à mi-parcours a abandonné. Chez les femmes, la lauréate 2004 et 2005, Fatima Yvelain, s’est fait souffler la victoire par la Marocaine Ibtissam Lakhouad. – Ja. G. REUBEN KOSGEI DE RETOUR. – Champion olympique à Sydney, en 2000, puis champion du monde à Edmonton l’année suivante, le Kényan Reuben Kosgei avait depuis laissé les clés du 3 000 m steeple à son ancien compatriote, devenu qatarien, Saïf Saaeed Shaheen. Mais sa blessure à un tendon d’Achille, qui le handicapait depuis 2003, a disparu, et samedi, Kosgei a remporté le 3 000 m steeple du meeting de Nairobi, en 8’29’’3. Une course encourageante pour l’athlète âgé de vingt-six ans, qui prépare les Jeux du Commonwealth, en mars, à Melbourne. AGENDA CROSS D’ÉDIMBOURG(ECO, 14 janvie r ) . – Pr i nc ip a ux e ng a g és . HOMMES : Tadesse (ERY) ; K. Bekele (ETH), Shaheen (QAT) ; Lebid (UKR). FEMMES : Pavey (GBR) ; Kalovics (HON) ; O’Sullivan (IRL) ; I. Ochichi (KEN). CROSS « OUEST-FRANCE » (Le Mans, 15 janvier). – Principaux engagés. HOMMES : Maazouzi, El-Himer ; B. Kosgei (KEN) ; Kiprop (OUG). FEMMES : T. Erkesso (ETH) ; Ghezielle ; M. Wangari (KEN). SEMI-MARATHON DE PHOENIX (USA, 15 janvier). – Principal engagé. HOMMES : Gebreselassie (ETH). CROSS DE SÉVILLE (ESP, 15 janvier). – Principaux engagés. HOMMES : Sihine (ETH) ; Morato (ESP) ; Limo (KEN). FEMMES : Kidane, Dibaba (ETH) ; Inzikuru (OUG). RÉSULTATS CROSS DE BELFAST (IRL, 7 janvier). – HOMMES : 1. B. Kosgei (KEN), les 9,81 km en 28’5’’ ; 2. M. Kipsiro (OUG), à 1’’ ; 3. Ritzenhein (USA), à 15’’ ; 4. Kiflemariam (ERY), à 38’’ ; 5. Shiffraw (ETH), à 40’’. FEMMES : 1. E. Kidane (ETH), les 5,93 km en 19’9’’ ; 2. D. Alemu (ETH), à 1’’ ; 3. Kasim (ETH), à 5’’ ; 4. Cullen (IRL), à 11’’ ; 5. Reed (GBR), à 14’’. CROSS D’AMOREBIETA (ESP, 8 janvier). – HOMMES : 1. A Chebii (KEN), les 10,7 km en 31’17’’ ; 2. Kiprop (OUG), à 1’’ ; 3. Cheruyot Korir (KEN), à 16’’ ; 4. Mesfin (ERY), à 24’’ : 5. Lebid (UKR), à 29’’ ; 6. A. Garcia (ESP), à 39’’ ; … 15. Benhari, à 1’57’’. FEMMES : 1. Morato (ESP), les 6,7 km en 22’19’’ ; 2. H. Yelling (GBR), à 1’’ ; 3. L. Yelling (GBR), à 2’’ ; 4. Rosa (POR), à 25’’ ; 5. Centeno (ESP), à 45’’. PAGE 11 Bleu Rouge Bleu Rouge Noir Jaune Noir Jaune Rouge L’esprit tourné vers la Coupe du monde 2007, Fabien Pelous, qui a fini de purger sa suspension, devrait retrouver la compétition samedi, contre les Wasps. (Photo Marc Francotte) Classement Pts B. J. G. — — — — 49 9 14 10 48 8 14 10 47 7 14 10 45 5 14 10 44 8 14 9 41 5 14 9 40 4 14 9 33 5 14 7 30 4 14 6 21 3 14 4 21 1 14 5 16 4 14 3 13 1 14 3 12 4 14 2 IL N’A MANQUÉ que le coup d’envoi et le premier but de pénalité d’Andy Goode dès la 2e minute de jeu. Retardé à son départ de l’aéroport de Roissy, puis par la circulation particulièrement dense autour de Londres, Fabien Galthié est arrivé au pas de course hier après-midi au Majedski Stadium de Reading, où les London Irish accueillaient Leicester en Championnat d’Angleterre. Le Stade Français affrontera Leicester dimanche prochain en Coupe d’Europe, un match décisif dans la course à la qualification pour les quarts de finale – le Stade Français est deuxième de sa poule avec un point de retard sur les Tigers –, et l’entraîneur du club parisien n’a pas manqué l’occasion de venir passer son dimanche en Angleterre pour « s’imprégner encore un peu plus de l’adversaire », comme il le dit, deux jours après la victoire sur Narbonne (36-24) en Championnat. Un voyage express organisé dans la semaine par Alain Elias, le manager sportif, qui a réservé les places de stade sur le site Internet des London Irish. « On a décidé ça mardi. On a su que ce match ne serait pas télévisé et comme on jouait vendredi et que Leicester jouait le dimanche, c’était la bonne occasion, explique Galthié. C’est assez rare de pouvoir le faire. » Pourtant, Fabien Galthié sait déjà tout de Leicester, cette redoutable équipe que le Stade Français a difficilement battue lors du match aller à Charléty (12-6). Il a d’ailleurs emporté avec lui son ordinateur portable. Durant le vol entre Paris et Londres, puis dans le taxi entre l’aéroport de Heathrow et Reading, il a d’ailleurs profité du trajet pour visionner encore quelques séquences de jeu match », affirme-t-il. « Tu n’as pas forcément la notion de la profondeur, mais tu vois bien le déplacement des joueurs et l’utilisation des espaces. » Anonyme, stylo à la main pour prendre quelques notes sur des petits carrés en papier, il n’a rien manqué de ce match. Notant en souriant à la 38e minute : « Goode n’est même pas encore tombé. C’est un joueur important, il ne se laisse pas consommer. » Auteur de 23 points hier, l’ouvreur de Leicester a encore une fois démontré la qualité de son jeu au pied, tranquille, derrière un pack de fer. « Il fait avancer son équipe, il occupe parfaitement le terrain. Il plante des buts de plus de 50 mètres, il trouve des touches et des angles incroyables. Il symbolise assez bien la maîtrise de cette équipe. Bonne conquête, bonne défense collective, bon jeu au pied, très efficace sur les zones de plaquages et beaucoup de vitesse sur les extérieurs. Ce n’est pas une équipe qui joue beaucoup. C’est une équipe qui pense d’abord à te pousser à la faute. Par contre, sur les ballons de récupération, ils n’hésitent pas et peuvent même jouer très près de leur ligne, lancer des contres de loin. » Exactement le scénario du match remporté hier, 25-28, sur les London Irish. « Le score est serré, mais franchement, il n’y a pas photo. Leicester a toujours cette capacité à t’empêcher de jouer… Une équipe qui t’étouffe. » Il est 19 h 15 (20 h 15 en France) quand Fabien Galthié embarque au terminal 2 de Heathrow à destination de Roissy. « Encore cinquante minutes de vol… Je vais en profiter pour visionner encore quelques séquences de jeu », assure-t-il. L’entraîneur du Stade Français n’a pas perdu son temps. Bleu – Dans le grand débat qui anime aujourd’hui le rugby français, vous êtes devenu, en quelque sorte, un cobaye… – On saura à l’usage. Ce qui est sûr, c’est que j’ai effectué un travail qu’on ne peut pas faire en période de compétition. Le week-end, je ne pouvais rien faire, tellement j’avais mal aux jambes. Il était hors de question de pouvoir jouer un match dans ces conditions. Agen - Perpignan ............. 33-14 Castres- Montpellier ....... 52-28 Bourgoin- Brive ............... 19-14 Clermont- Pau.................. 27-13 Toulouse- Bayonne.......... 13-19 Biarritz- Toulon................ 57-12 Bonus : Stade Français (1), Castres (1), Brive (1), Toulouse (1), Biarritz (1). des deux matches gagnés par Leicester face aux Gallois de Neath-Swansea en Coupe d’Europe. « Le jeu des avants, le jeu des trois-quarts, le jeu sur les renvois… Mais venir voir un match “en live”, c’est autre chose. Tu sens véritablement la force que dégage une équipe. Tu remarques des choses que tu ne peux pas voir à la télé. Tu maîtrises l’ensemble de la rencontre. Les trois zones. La zone autour du ballon, la zone intermédiaire, la zone lointaine. C’est important, même si ce n’est pas une finalité. Ce n’est qu’un détail de la préparation d’un match. Mais il y a des infos qui comptent et qui te permettent d’affiner une stratégie offensive et défensive. » L’ancien capitaine du quinze de France ne veut rien laisser au hasard, car, comme il le souligne, « ce match, il vaut mieux le gagner si on veut se qualifier ». de notre envoyé spécial Jaune Rouge Jaune « J’ai autant envie que l’équipe de France soit performante que mon club » VENDREDI St. Français- Narbonne.... 36-24 SAMEDI READING – Noir Bleu Noir « SAMEDI SOIR, dans les tribunes d’Ernest-Wallon, lors de Toulouse-Bayonne (13-19), vous avez vécu votre dernier match de suspendu. Qu’avez-vous ressenti ? – Je n’étais pas bien. J’ai souffert avec mes partenaires mais sans pouvoir exprimer ce que je ressentais, ni me défouler sur le terrain. Quand ils gagnent, c’est déjà frustrant, car tu ne peux pas participer pleinement à la joie ; tu es décalé. Mais quand ils perdent, c’est encore plus fort... – Cette défaite va relancer le débat sur les internationaux qui jouent trop ou pas du tout quand, comme vous, ils sont suspendus pour une faute commise en équipe de France… – Je ne pense pas qu’il faille en rajouter. Il faut d’abord dire que les Bayonnais ont fait un bon match ; ils ont été solidaires, courageux. Et, même si, sur le papier, cette rencontre paraissait déséquilibrée, elle ne l’a pas été. Après, c’est sûr que ma suspension a été beaucoup plus injuste pour Toulouse que pour moi. – Auriez-vous trouvé plus juste que vous soyez suspendu pour les matches du Tournoi plutôt que pour ceux de votre club ? – Il n’y a pas de juste ou pas juste. Il n’est pas normal que le club soit sanctionné alors qu’il n’y est pour rien. Moi, que je ne sois pas sur les terrains pendant deux semaines ou plus, ça relève du bon vouloir d’une seule personne. – Vous a-t-on fait beaucoup de reproches pour ce geste sur Cannon, le talonneur australien ? – Pas trop. C’est surtout moi qui me suis fait des reproches, et ce sont ceux qui m’ont fait le plus mal. J’ai fait une connerie, sans justification. J’ai fait le genre de geste que je n’ai pas envie de voir sur un terrain… – Qu’avez-vous fait pendant ces neuf semaines de suspension ? – Du physique, du physique et du physique. En rentrant de Marseille, j’ai demandé à notre préparateur, Dominique Hernandez, de me monter un programme de six semaines pour que je puisse tenir à bloc les six derniers mois de la saison. On ne peut pas dire que c’est un mal pour un bien car j’aurai manqué à mon club pendant tout ce temps, mais j’ai essayé de faire contre mauvaise fortune bon cœur. Forcément, en cours de saison normale, je n’aurais pas pu bénéficier d’une préparation aussi longue. – Votre morphologie s’est-elle modifiée ? – Oui, ma masse graisseuse est descendue à 11 %, j’ai lu dans L’Équipe que celle de Jean-Marc Mormeck est de 16 %. Et j’ai pris du poids, deux ou trois kilos. Je suis à 118 maintenant. Quand tu ne joues pas, que tu fais de la musculation et de la couse tous les jours, tu attaques forcément les réserves et tu fais de la masse musculaire… – On devrait donc retrouver un super Pelous dès samedi face aux Wasps… – Rien n’est programmé mais, à cause de blessures et de ma suspension, il y a des joueurs qui ont beaucoup joué et qui ont besoin de souffler. Moi, avec le travail réalisé, je devrais pouvoir enchaîner les matches : Coupe d’Europe, Championnat et Tournoi. – En tant que capitaine des Bleus, qu’attendez-vous de la réunion sur la mise à disposition des internationaux, jeudi à Paris ? – Pour l’instant, on a juste entendu chacun avancer ses revendications ; il n’y a pas eu vraiment de concertation. C’est pour ça que la réunion est importante. – Étiez-vous de ces internationaux qui étaient contre l’idée de Bernard Laporte de ne pas participer aux phases finales du Top 14 l’an prochain ? – Je pars du principe qu’on ne peut pas sacrifier toute une année de Coupe d’Europe et de Championnat parce qu’il y a une Coupe du monde en France. On ne peut pas non plus ne rien faire et tout laisser en l’état. On va affronter des joueurs qui jouent vingtcinq matches par saison et qui parlent de réduire encore. Je ne dis pas que nous devons nous aussi nous limiter à vingt matches mais, après les revendications un peu extrêmes des uns et des autres, il faut trouver un accord. – Mais, pour jouer moins, il faudra bien choisir entre Tournoi, Coupe d’Europe, Championnat ou tournée… – Je ne crois pas que la solution consiste à donner de grands coups de ciseaux dans le calendrier. On peut gérer différemment la saison, joueur par joueur. C’est plus facile que de trouver une solution globale, et ce sera, à mon avis, plus acceptable pour tout le monde. Moi, j’ai autant envie que l’équipe de France soit performante que mon club. Il faut donner plus de liberté aux clubs tout en aménageant quelque chose de concret pour la Coupe du monde. – Vous exprimez une tendance à l’apaisement entre les parties… – Tout le monde a eu peur. Quand on a entendu les différentes revendications, on s’est dit que ça n’était pas possible, qu’on n’y arriverait jamais. Aujourd’hui, chacun est devenu raisonnable. – L’histoire des contrats fédéraux proposés à quelques internationaux est partie de votre cas particulier. Qu’en est-il aujourd’hui ? – On avait commencé à discuter, il y a quelques mois, de ma dernière saison avant la Coupe du monde. Et puis, on a parlé de contrats pour d’autres, et là… – C’est parti pour le chaud… Fabien PELOUS (Stade Toulousain) Trente-deux ans, né le 9 décembre 1973 à Saverdun (Ariège) 1,96 m ; 118 kilos Deuxième-ligne 102 sélections (34 comme capitaine) 35 points (7 essais) Débuts internationaux, le 17 octobre 1995 contre la Roumanie (52-8) Dernière sélection : le 5 novembre 2005 contre l’Australie (26-16). Palmarès : Grand Chelem 1997, 1998, 2002, 2004 ; Coupe d’Europe 2003 et 2005 ; champion de France 1999, 2001 ; Coupe de France 1998. Clubs précédents : Saverdun, Graulhet (1991-1993), Dax (1993-1997), Toulouse (depuis 1997). L’entraîneur du Stade Français est allé voir Leicester battre les London Irish hier. Pour mieux s’imprégner de son prochain adversaire. 10 Bleu Rouge Noir Jaune 10 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY Galthié, un dimanche anglais L’entraîneur du Stade Français est allé voir Leicester battre les London Irish hier. Pour mieux s’imprégner de son prochain adversaire. READING – des deux matches gagnés par Leicester face aux Gallois de Neath-Swansea en Coupe d’Europe. « Le jeu des avants, le jeu des trois-quarts, le jeu sur les renvois… Mais venir voir un match “en live”, c’est autre chose. Tu sens véritablement la force que dégage une équipe. Tu remarques des choses que tu ne peux pas voir à la télé. Tu maîtrises l’ensemble de la rencontre. Les trois zones. La zone autour du ballon, la zone intermédiaire, la zone lointaine. C’est important, même si ce n’est pas une finalité. Ce n’est qu’un détail de la préparation d’un match. Mais il y a des infos qui comptent et qui te permettent d’affiner une stratégie offensive et défensive. » L’ancien capitaine du quinze de France ne veut rien laisser au hasard, car, comme il le souligne, « ce match, il vaut mieux le gagner si on veut se qualifier ». de notre envoyé spécial IL N’A MANQUÉ que le coup d’envoi et le premier but de pénalité d’Andy Goode dès la 2e minute de jeu. Retardé à son départ de l’aéroport de Roissy, puis par la circulation particulièrement dense autour de Londres, Fabien Galthié est arrivé au pas de course hier après-midi au Majedski Stadium de Reading, où les London Irish accueillaient Leicester en Championnat d’Angleterre. Le Stade Français affrontera Leicester dimanche prochain en Coupe d’Europe, un match décisif dans la course à la qualification pour les quarts de finale – le Stade Français est deuxième de sa poule avec un point de retard sur les Tigers –, et l’entraîneur du club parisien n’a pas manqué l’occasion de venir passer son dimanche en Angleterre pour « s’imprégner encore un peu plus de l’adversaire », comme il le dit, deux jours après la victoire sur Narbonne (36-24) en Championnat. Un voyage express organisé dans la semaine par Alain Elias, le manager sportif, qui a réservé les places de stade sur le site Internet des London Irish. « On a décidé ça mardi. On a su que ce match ne serait pas télévisé et comme on jouait vendredi et que Leicester jouait le dimanche, c’était la bonne occasion, explique Galthié. C’est assez rare de pouvoir le faire. » Pourtant, Fabien Galthié sait déjà tout de Leicester, cette redoutable équipe que le Stade Français a difficilement battue lors du match aller à Charléty (12-6). Il a d’ailleurs emporté avec lui son ordinateur portable. Durant le vol entre Paris et Londres, puis dans le taxi entre l’aéroport de Heathrow et Reading, il a d’ailleurs profité du trajet pour visionner encore quelques séquences de jeu Anonyme, stylo à la main LONDRES. – Dans le taxi qui l’emmène au Madjeski Stadium, où il va assister à London Irish - Leicester, Fabien Galthié, ordinateur portable en main, visionne avec le manager Alain Elias quelques séquences du jeu de Leicester, l’adversaire du Stade Français, dimanche en Coupe d’Europe. (Photo Alain de Martignac) PRO D 2 (15e journée) SAMEDI c. — 218 299 275 211 271 298 252 301 377 320 299 354 342 297 347 388 B. — 8 7 7 6 5 2 8 3 4 3 8 3 7 6 7 5 OYONNAX - PAYS D’AIX : 23-10 (13-7) Stade Charles-Mathon. Beau temps frais. Pelouse en bon état. 2 300 spectateurs environ. Arbitre : M. J. Bexiga (Périgord-Agenais). OYONNAX : 2 E, N’Goma (30e), Baradat (78e), 2 T, 3 B (17e, 24e, 44e) Guilloux ; PAYS D’AIX : 1 E, Rey (4e), 1 T, Wisnlewski, 1 B, Gomez (66e). Cartons jaunes. – Pays d’Aix : Rivier (24e, faute technique), Ulpa (57e, faute technique). OYONNAX : Giroud – Baradat, N’Goma, Paterson, Saunier – (o) Guilloux, (m) Boulogne (S. Ricco, 55e) – Franitch (Khedairia, 62e), Giacobbi, Volle (cap.) – De Aro (Testou, 47e), Delavallée – Tchougong, Niégo (Ollivier, 55e), Wihongui (Jacquot, 66e). Entraîneurs : E. Catinot et S. Ricco. PAYS D’AIX : Cambres – Galtier, Gargallo, Gomez, Rey (Gautherie, 30e) – (o) Wisnlewski, (m) Jordaan – Mallet (Chaplalon, 54e), Mendy, Beun – Daumas (cap.), Zedginidze (Manu, 65e) – Rivier (Ulpa, 40e), Grisoli (Baquet, 32e), Kutarashvili. Entraîneurs : H. Chaffardon et A. Vercruisse. MONT-DE-MARSAN - DAX : 6-33 (3-17) Stade Guy-Boniface. Temps couvert. Pelouse assez bonne. 7 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Jutge (Midi-Pyrénées). MONT-DE-MARSAN : 2 B, Vignau-Tuquet (12e, 56e). DAX : 4 E, Bérek (20e), Lasagavibau (37e, 68e), Hiriart (74e) ; 3 B (17e, 53e, 60e), 2 T, Maillard. Remplacement temporaire. – Dax : Chemin par Camisuli (16e-25e). Cartons jaunes. – Mont-de-Marsan : Lunardi (67e, brutalité), Alaoui (78e, brutalité) ; Dax : Deniau (56e, faute technique). MONT-DE-MARSAN : Cazaux – Sourrouille, Vignau-Tuquet (cap.), Dulin (Ricaud, 50e), Mazzonetto – (o) Talès, (m) Broncan – Sohet (Dhien, 50e), Braem (Carré, 63e), Alaoui – Travini (Lunardi, 50e), Lago – Leleu (Laussucq, 41e), Moulet (Lauga, 57e), Cabarry. Entraîneurs : P. Dolié et Ph. Mothe. DAX : Diaz – Lasagavibau, Argel, Courtade, Hiriart – (o)Maillard, (m) Lesgourgues (Carbonneau, 63e) – Deniau, Alexandre (Carraud, 67e), Tournier – Bérek (cap.) (Camisuli, 65e), Chemin – Boyoud (Cartier, 53e), Pedrosa (Krieff, 53e), Menieu (Vukovic, 53e). Entraîneurs : M. Lièvremont et J.-Ph. Coyola. ANGLETERRE (12e journée). – Hier : Saracens-Gloucester, 9-19 ; Leeds-Bath, 25-14 ; London Irish - Leicester, 25-28 ; Wasps-Newcastle, 21-6 ; Sale-Bristol, 31-29. Samedi : Worcester-Northampton, 11-15. Classement : 1. Sale, 43 pts ; 2. Wasps, 43 ; 3. Leicester, 36 ; 4. Gloucester, 35 ; 5. London Irish, 29 ; 6. Worcester, 28 ; 7. Bristol, 24 ; 8. Saracens, 24 ; 9. Newcastle, 22 ; 10. Northampton, 21 ; 11. Bath, 17 ; 12. Leeds, 15. RACING-MÉTRO 92 - ALBI : 13-7 (0-0) Stade Yves-du-Manoir. Temps froid. Bonne pelouse. 600 spectateurs environ. Arbitre : M. Sclafer (Limousin). MÉTRO-RACING : 1 E, Bordenave (67e) ; 2 B (44e, 52e), 1 T, Pochelu. ALBI : 1 E, de pén. (68e) ; 1 T, Accorsi. Remplacements temporaires. – Métro-Racing : Valdes par Molitiki (62e-68e) ; Albi : Corréa par Viol (43-45e). Cartons jaunes. – Albi : Gady (35e). RACING-MÉTRO : Hewitt – Truelove, Payne, Tidjini, Dicka – (o) Pochelu, (m) Sirbu – Mounier, Carroll, Bordenave - Moore, Valdes – Sa (Florea, 62e), Etchegaray (Coulas, 62e), Quesada (Dorval-Martos, 62e). Entraîneurs : F. Barthe et D. Cambérabéro. ALBI : Manca – Serio, Subra (Steward, 48e), Sanchou, Serre (Fougedoire, 71e) – (o) Accorsi, (m) Farenc (Pagès, 48e) – Corréa, Maréchal, Ducos – Guicherd, Mela – Gady (Viol, 62e), Saby, Starkovitch. Entraîneur : É. Béchu TYROSSE - STADE BORDELAIS : 19-22 (10-8) Stade de la Fougère. Temps pluvieux. Pelouse grasse. 1 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Dal Maso (Midi-Pyrénées). TYROSSE : 1 E, Rapana (16e) ; 4 B (28e, 42e, 49e, 75e), 1 T, Dupré. STADE BORDELAIS : 2 E, Armand (20e, 63e) ; 4 B, Kopetzky (2e, 45e, 68e, 79e). Cartons jaunes. – Tyrosse : Lapoyalère (18e, nervosité), Guillet (52e, faute technique) ; Stade Bordelais : Jean-Pierre (48e, plaquage dangereux), Boulpiquante (54e, faute technique), Beyret (56e, plaquage dangereux). TYROSSE : Dutilh – Rapana, Duffranc, Laborde, Douthe –(o) Dupré, (m) Dubert (Lalagüe, 7e) – Pery, De Goldi (Lasserre, 42e), Ducamp – Lévejac (Diebolt, 72e), Lapoyalère – Abbadie (Esakia, 64e ), Guillet (cap.) (Olhasque, 62e), Baradat (Dufourg, 64e). Entraîneurs : J.-Ph. Bidart et D. Pouyau. STADE BORDELAIS : Kopetzky – Froustey, Torregaray, Beyret, Agard – (o) Arandiga, (m) Andreu – Yachvili, Boulpiquante (Llanes, 64e), Jean-Pierre – Bourdin, Jackson – Lacrouts (Siepielski, 64e), Armand (cap.), Lafoy (Faner,79e). Entraîneurs : P. Vergé et P. Laporte. LIGUE CELTIQUE (12e journée). – Vendredi : Newport-Connacht, 27-19. Samedi : Ulster-Glasgow, 25-23 ; Llanelli-Leinster, 20-18 ; Édimbourg-Munster, 17-18. Hier : Borders-Cardiff, 26-23. Classement : 1. Munster, 41 pts (12 m.) ; 2. Édimbourg, 37 (12) ; 3. Leinster, 36 (12) ; 4. Ulster, 35 (12) ; 5. Llanelli, 32 (10) ; 6. Borders, 31 (12) ; 7. Glasgow, 27 (12) ; 8. Cardiff, 26 (11) ; 9. Newport, 24 (11) ; 10. Neath-Swansea, 21 (10) ; 11. Connacht, 10 (12). L’angoisse de « Pia » Jacques Piasenta a peur que son âge (63 ans) soit un frein à sa dernière mission d’entraîneur. NICE – de notre envoyé spécial AVANT-HIER À NICE, Muriel Hurtis a fait son retour sur la piste, seize mois et onze jours après sa dernière course officielle. Mais la championne d’Europe du 200 m, auteur d’un encourageant 6’’42 sur 50 m, n’était pas la seule à revenir après une longue absence. Son coach, Jacques Piasenta, « père » de plusieurs générations d’athlètes (*), redécouvrait lui aussi, à soixante-trois ans, les angoisses de la compétition. Alors qu’il avait raccroché après les Mondiaux d’Edmonton en 2001, il est sorti de sa retraite pour entraîner Muriel Hurtis, son ancienne élève. L’athlète, qui a fait une longue pause bébé, l’a rejoint au printemps dernier à La Seyne-sur-Mer. Reina-Flor Okori, la spécialiste du 100 m haies, est arrivée à l’automne dans le Var, où Piasenta s’était installé pour sa retraite. Pour ces deux jeunes femmes, « Pia » est à nouveau cet artisan de l’entraînement qui bricole des machines et invente des exercices du matin au soir. Il a également ressorti ses vieux cahiers d’entraînement afin d’en extraire quelques certitudes. En même temps, toujours aussi minutieux, il en a ouvert d’autres pour développer sa stratégie de reconquête. « Vendredi dernier, j’ai noirci du papier pour les quinze jours qui nous séparent des Championnats d’Île-de-France en salle à Eaubonne (20-22 janvier), glisse-t-il. Tout noter comme je le fais est une ascèse. Mais c’est le seul moyen de progresser et de réagir très vite si l’on a fait fausse route. » « J’ai regretté des dizaines de fois cette décision » Parfois, il s’interroge sur ses capacités à entraîner chaque jour une sprinteuse de haut niveau. « Depuis que j’ai repris du collier, j’ai regretté des dizaines de fois cette décision, confesse un Piasenta soudain devenu grave. Il y a deux mois, j’ai eu un gros pro- blème de santé. J’étais malade comme un chien. J’ai eu peur. Pas de mourir, car je ne crois ni à Dieu, ni au diable et qu’au fond, je sais que j’ai eu une belle vie, une vie géniale. J’avais peur de les laisser seules à l’entraînement. D’une part, parce que l’entraînement par correspondance ne marche pas. D’autre part, parce qu’elles se sont totalement investies. L’une a quitté Paris (Hurtis) et l’autre, Besançon (Okori). J’espère tenir la distance jusqu’aux JO de Pékin (2008). » Samedi, pour ces retrouvailles avec la compétition, « Pia » a oublié son angoisse. « De toute façon, dans ces moments-là, on ne le sent jamais stressé », insiste Muriel Hurtis. « Mais c’est normal, argumente Piasenta, la compétition c’est la fête. » HERVÉ GARCIA (*) Il a notamment entraîné Stéphane Caristan, Marie-José Pérec, Monique et Maryse Ewange-Épée et Christine Arron. PROM’CLASSIC Une nouvelle voie pour Ramard Le marathonien, vainqueur de l’épreuve de 10 km dans un temps record (28’46’’), se verrait bien sur 10 000 m, l’été prochain. NICE – de notre correspondante VAINQUEUR, hier matin à Nice, de la septième Prom’Classic, une course longue de 10 km, David Ramard a remonté le temps, effaçant des tablettes azuréennes les 28’49’’ établies par Benoît Zwierzchiewski en 2002. Crédité de 28’46’’, le Tourangeau de vingt-sept ans, champion de France de semi-marathon, sélectionné pour les Mondiaux 2005 sur marathon (il a abandonné), ne s’attendait pas à une telle performance trois semaines après avoir repris l’entraînement. « C’est parti très vite et j’ai même songé à abandonner, expliquait-il. Au huitième kilomètre, nous n’étions plus que cinq en tête. J’ai fini les yeux fermés. » Il a décroché, dans le final, Larbi Zeroual et Mohamed Ouaadi (28’51’’ tous les deux), grâce à un temps record l’amenant à s’interroger sur l’orientation de sa saison. Le vainqueur niçois qui s’alignera au Cross du Mans, dimanche prochain, envisage désormais d’aller chercher une sélection pour les Championnats d’Europe (7-13 août à Göteborg) sur 10 000 m. À peine débarqués d’Albuquerque (Nouveau-Mexique), le marathonien Benoît Zwierzchiewski et le miler Mounir Yemmouni, classés respectivement 8e et 5e sur la Promenade des Anglais, ont été tout aussi agréablement surpris par leur chrono. Le champion d’Europe Espoirs 2003 du 1 500 m manquait évidemment de repères sur une distance peu familière, mais il estimait y avoir amélioré d’une minute son record perso. « C’est un test très positif, commentait Yemmouni, comblé. Réaliser 29’04’’ deux jours après mon retour d’Albuquerque où j’ai fait beaucoup de kilomètres, c’est très, très encourageant pour la saison. Je vais pouvoir préparer la saison en salle. » Il a déjà RÉSULTATS HOMMES : 1. Ramard, les 10 km en 28’46’’; 2. Zeroual, à 5’’ ; 3. Ouaadi, à 5’’ ; 4. Ouerdi, à 6’’ ; 5. Yemmouni, à 18’’ ; 6. Lasfar, à 24’’ ; 7. Eraouia, à 27’’ ; 8. Zwierzchiewski, à 29’’ ; 9. David, à 1’02’’; 10. Boucif, à 1’10’’. FEMMES : 1. Lakhouad (MAR), les 10 km en 33’22’’ ; 2. Yvelain, à 1’’; 3. Gadi-Richard, à 4’’ ; 4. Oubouhou, à 12’’ ; 5. Dahmani, à 14’’; 6. Oliveras, à 19’’ . Tous Français sauf mention. LUNDI 9 JANVIER 2006 prévu de disputer un 3 000 m, à Karlsruhe, le 29 janvier. Zwierzchiewski, lui, n’a pas encore arrêté son programme. Mais le co-recordman d’Europe du marathon s’est visiblement forgé des certitudes sur un parcours qu’il affection ne tout pa rtic ulièr eme nt. « 29’15’’, cela constitue mon deuxième meilleur temps ici, signalait-il. Lors de mon stage en altitude, je n’ai fait que du foncier, pas de séance de rythme. Je ne savais donc pas si je serais capable de tenir un tempo soutenu, j’espérais courir en 29’30’’. » En revanche, le spécialiste du 3 000 m steeple, Vincent Le Dauphin, victime d’une crise d’asthme à mi-parcours a abandonné. Chez les femmes, la lauréate 2004 et 2005, Fatima Yvelain, s’est fait souffler la victoire par la Marocaine Ibtissam Lakhouad. – Ja. G. REUBEN KOSGEI DE RETOUR. – Champion olympique à Sydney, en 2000, puis champion du monde à Edmonton l’année suivante, le Kényan Reuben Kosgei avait depuis laissé les clés du 3 000 m steeple à son ancien compatriote, devenu qatarien, Saïf Saaeed Shaheen. Mais sa blessure à un tendon d’Achille, qui le handicapait depuis 2003, a disparu, et samedi, Kosgei a remporté le 3 000 m steeple du meeting de Nairobi, en 8’29’’3. Une course encourageante pour l’athlète âgé de vingt-six ans, qui prépare les Jeux du Commonwealth, en mars, à Melbourne. AGENDA CROSS D’ÉDIMBOURG(ECO, 14 janvie r ) . – Pr i nc ip a ux e ng a g és . HOMMES : Tadesse (ERY) ; K. Bekele (ETH), Shaheen (QAT) ; Lebid (UKR). FEMMES : Pavey (GBR) ; Kalovics (HON) ; O’Sullivan (IRL) ; I. Ochichi (KEN). CROSS « OUEST-FRANCE » (Le Mans, 15 janvier). – Principaux engagés. HOMMES : Maazouzi, El-Himer ; B. Kosgei (KEN) ; Kiprop (OUG). FEMMES : T. Erkesso (ETH) ; Ghezielle ; M. Wangari (KEN). SEMI-MARATHON DE PHOENIX (USA, 15 janvier). – Principal engagé. HOMMES : Gebreselassie (ETH). CROSS DE SÉVILLE (ESP, 15 janvier). – Principaux engagés. HOMMES : Sihine (ETH) ; Morato (ESP) ; Limo (KEN). FEMMES : Kidane, Dibaba (ETH) ; Inzikuru (OUG). RÉSULTATS CROSS DE BELFAST (IRL, 7 janvier). – HOMMES : 1. B. Kosgei (KEN), les 9,81 km en 28’5’’ ; 2. M. Kipsiro (OUG), à 1’’ ; 3. Ritzenhein (USA), à 15’’ ; 4. Kiflemariam (ERY), à 38’’ ; 5. Shiffraw (ETH), à 40’’. FEMMES : 1. E. Kidane (ETH), les 5,93 km en 19’9’’ ; 2. D. Alemu (ETH), à 1’’ ; 3. Kasim (ETH), à 5’’ ; 4. Cullen (IRL), à 11’’ ; 5. Reed (GBR), à 14’’. CROSS D’AMOREBIETA (ESP, 8 janvier). – HOMMES : 1. A Chebii (KEN), les 10,7 km en 31’17’’ ; 2. Kiprop (OUG), à 1’’ ; 3. Cheruyot Korir (KEN), à 16’’ ; 4. Mesfin (ERY), à 24’’ : 5. Lebid (UKR), à 29’’ ; 6. A. Garcia (ESP), à 39’’ ; … 15. Benhari, à 1’57’’. FEMMES : 1. Morato (ESP), les 6,7 km en 22’19’’ ; 2. H. Yelling (GBR), à 1’’ ; 3. L. Yelling (GBR), à 2’’ ; 4. Rosa (POR), à 25’’ ; 5. Centeno (ESP), à 45’’. PAGE 11 Bleu Rouge Bleu Rouge Noir Jaune Noir Jaune Rouge Classement Pts J. G. N. P. p. — ———— — 1. Montauban... 60 15 13 0 2 395 2. Béziers ......... 55 15 12 0 3 400 3. Albi ............... 51 15 11 0 4 358 4. Dax ............... 46 15 10 0 5 355 5. Tarbes .......... 45 15 10 0 5 359 6. Colomiers..... 42 15 10 0 5 278 7. Auch ............. 36 15 7 0 8 296 8. Oyonnax....... 35 15 8 0 7 299 9. St. Bordelais . 32 15 7 0 8 283 10. La Rochelle.. 31 15 7 0 8 295 11. Lyon OU....... 28 15 5 0 10 266 12. Racing-Mét. 92. 25 15 5 1 9 255 13. Mt-de-Marsan . 23 15 4 0 11 283 14. Pays d'Aix .... 22 15 4 0 11 227 15. Aurillac ......... 19 15 3 0 12 243 16. Tyrosse ........ 19 15 3 1 11 257 Bleu PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 14 janvier : Auch - Mont-de-Marsan, Stade Bordelais - Pays d’Aix, BéziersMontauban, La Rochelle - Aurillac (18 h 30). Dimanche 15 janvier : Dax - Lyon OU, Colomiers-Albi, RacingMétro 92 - Tarbes, Oyonnax-Tyrosse (15 heures). ATHLÉTISME Jaune Racing-Métro92 - Albi .......... 13-7 Tyrosse- Stade Bordelais ... 19-22 Oyonnax- Pays d’Aix .......... 23-10 Mont-de-Marsan- Dax ......... 6-33 Bonus : Aurillac (1), Montauban (1), Tarbes (1), Albi (1), Tyrosse (1), Dax (1). JULIEN SCHRAMM Noir Rouge Jaune Bleu Noir Auch - LyonOU .................... 26-12 Colomiers- Tarbes .............. 19-16 Aurillac- Béziers ................. 22-27 Montauban- La Rochelle .... 27-19 HIER Et puis, Fabien Galthié, c’est aussi une passion sans limites pour le rugby : « Pour moi, c’est un plaisir de venir s ’immerger dans cette ambiance, dit-il ainsi. J’aime l’atmosphère du Championnat anglais. C’est complètement différent. » Le froid et la pluie qui est tombée sans discontinuer hier n’ont pas gâché son dimanche anglais, même s’il a dû repartir tout de suite après le coup de sifflet final, pour ne pas rater son vol de retour. Deux heures plus tôt, l’entraîneur parisien est allé retirer des billets à un guichet comme un simple spectateur, puis, accompagné par Alain Elias, il s’est tranquillement installé dans la tribune sud, derrière les poteaux, au milieu de supporters qui n’ont même pas remarqué sa présence. « L’endroit idéal pour voir un match », affirme-t-il. « Tu n’as pas forcément la notion de la profondeur, mais tu vois bien le déplacement des joueurs et l’utilisation des espaces. » Anonyme, stylo à la main pour prendre quelques notes sur des petits carrés en papier, il n’a rien manqué de ce match. Notant en souriant à la 38e minute : « Goode n’est même pas encore tombé. C’est un joueur important, il ne se laisse pas consommer. » Auteur de 23 points hier, l’ouvreur de Leicester a encore une fois démontré la qualité de son jeu au pied, tranquille, derrière un pack de fer. « Il fait avancer son équipe, il occupe parfaitement le terrain. Il plante des buts de plus de 50 mètres, il trouve des touches et des angles incroyables. Il symbolise assez bien la maîtrise de cette équipe. Bonne conquête, bonne défense collective, bon jeu au pied, très efficace sur les zones de plaquages et beaucoup de vitesse sur les extérieurs. Ce n’est pas une équipe qui joue beaucoup. C’est une équipe qui pense d’abord à te pousser à la faute. Par contre, sur les ballons de récupération, ils n’hésitent pas et peuvent même jouer très près de leur ligne, lancer des contres de loin. » Exactement le scénario du match remporté hier, 25-28, sur les London Irish. « Le score est serré, mais franchement, il n’y a pas photo. Leicester a toujours cette capacité à t’empêcher de jouer… Une équipe qui t’étouffe. » Il est 19 h 15 (20 h 15 en France) quand Fabien Galthié embarque au terminal 2 de Heathrow à destination de Roissy. « Encore cinquante minutes de vol… Je vais en profiter pour visionner encore quelques séquences de jeu », assure-t-il. L’entraîneur du Stade Français n’a pas perdu son temps. 12 BIATHLON Bleu Rouge Noir Jaune COUPE DU MONDE – DÉPART EN LIGNE HOMMES Poirée de haut en bas Bien que troisième hier en Allemagne, le Français accuse le coup à un mois des JO. Sa fille lui manque et son matériel le préoccupe. OBERHOF – (ALL) de notre envoyée spéciale RÉSULTATS COUPE DU MONDE (Oberhof [ALL], 4-8 janvier). – HOMMES. Départ en ligne (15 km) : 1. Hanevold (NOR), 39’0’’6 (1 tour de pénalité) ; 2. Fischer (ALL), à 10’’1 (3) ; 3. Poirée, à 10’’9 (3) ; 4. Tchoudov (RUS), à 11’’1 (3) ; 5. Bricis (LET), à 29’’5 (0) ; 6. Tchepikov (RUS), à 33’’6 (2) ; 7. Gross (ALL), à 37’’ (2) ; 8. Greis (ALL), à 42’’9 (4) ; 9. Rozhkov (RUS), à 45’’3 (2) ; 10. Tcherezov (RUS), à 49’’2 (2) ; … 13. Defrasne, à 1’7’’9 (3) ; 27. Robert, à 3’54’’7 (2). Coupe du monde 2006 (après 9 épreuves) : 1. Wolf (ALL), 288 pts ; 2. Fischer (ALL), 271 ; 3. Poirée, 258 ; 4. Greis (ALL), 237 ; 5. Kruglov (RUS), 220 ; … 10. Defrasne, 163 ; 33. Robert, 53 ; 39. Fourcade, 38 ; 51. Aubert, 20 ; 61. Grebot, 10 ; 70. Cannard, 5. FEMMES. Départ en ligne (12,5 km) : 1. Glagow (ALL), 39’5’’7 (0) ; 2. Pyleva (RUS), à 2’’ (0) ; 3. Appel (ALL), à 5’’3 (1) ; 4. Wilhem (ALL), à 23’’8 (3) ; 5. Disl (ALL), à 25’’9 (3) ; 6. Tjörhom (NOR), à 39’’2 (0) ; 7. Bailly, à 1’3’’3 (3) ; 8. Denkinger (ALL), à 1’11’’8 (3) ; 9. Henkel (ALL), à 1’22’’9 (3) ; 10. Bécaert, à 1’23’’4 (1) ; … 14. Poirée (NOR), 1’49’’1 (4) ; 28. Gros, à 3’54’’0 (5). Coupe du monde 2006 (après 9 épreuves) : 1. Wilhem (ALL), 341 pts ; 2. Olofsson (SUE), 308 ; 3. Disl (ALL), 305 ; 4. Ishmouratova (RUS), 285 ; 5. Zaitseva (RUS), 213 ; … 11. Bailly, 163 ; 26. Baverel, 79 ; 28. Bécaert, 73 ; 32. Gros, 67 ; 46. Peretto, 21 ; 65. Jacquin, 6. Prochaine étape : Ruhpolding (ALL), 13-15 janvier. OBERHOF. – Depuis quatre ans, Raphaël Poirée a le titre olympique en point de mire. Mais, à un mois des JO, désabusé, il en vient à dire qu’un sacre ne changerait pas sa vie. (photo Jean-Marc Pochat) « Je ne suis pas vraiment là » ANNE LADOUCE Hanevold rectifie le tir Auteur d’un sans-faute, le Norvégien a renoué avec le succès. APRÈS DES ÉPREUVES perturbées par le brouillard, le premier départ en ligne de la saison a pu se dérouler, hier, dans des conditions idéales. De rêve, même, avec ce soleil qui réchauffait les quelque 25 000 spectateurs. Le vétéran norvégien Halvard Hanevold (36 ans) s’est approprié son premier succès depuis deux saisons. Et ce, en l’absence du leader de son équipe, Ole-Einar Björndalen, enrhumé et seul ténor manquant à la fête allemande. Membre du relais en or aux JO de 2002, Hanevold s’est imposé grâce à son adresse au tir : une faute P R O D U C T I O N Les Métiers du Sport, passionnément ! Le CNPC et ses partenaires recrutent et forment leurs Centre d’Expertise de la Performance de Dijon DIPLOME UNIVERSITAIRE de Préparateur Physique Futurs Managers h/f Responsables de magasins Positions available for: • Senior Observers • Senior Field Geophysicists • In-field Data Processors/QC • Party Managers • Surveyors (GPS) Depuis 1981, plus de 950 personnes ont suivi cette formation, d’une durée de 9 mois au sein du CNPC, premier centre européen de formation aux métiers de la commercialisation des articles de sport. 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Après une saison difficile où elle traversa une grosse période de doutes, Sylvie Bécaert (10e), revient en forme au meilleur moment. En sept courses, la championne du monde de sprint en 2003 a terminé trois fois dans les 15 meilleures. – A. La. F O R M A T I O N Experienced land seismic personnel WesternGeco is seeking experienced seismic personnel for our global land operations. We have openings for senior staff with a minimum of 3 years’ experience. Positions are full time, with a work rotation of 6 weeks on, 3 weeks off. Candidates must have full commitment to QHSE. contre trois pour ses dauphins Fischer et Poirée. Vainqueur la veille du sprint, Vincent Defrasne, très bien parti, a longtemps figuré parmi les prétendants aux honneurs. Mais ses deux fautes au dernier tir debout l’ont rétrogradé à la 13e place. « Même si j’étais un peu fatigué après ma victoire, j’étais bien à la bagarre dans ma tête. J’ai été un peu nerveux au dernier tir, avoua le Doubiste. Avec cette ambiance, cette concurrence, c’est impressionnant. » La course féminine fut tout aussi passionnante avec une arrivée au sprint entre deux Allemandes, Martina La délégation de service public pour la gestion et l'exploitation du complexe de tennis de la Nouvelle France sous forme de contrat de régie intéressée a été attribuée le 26 décembre 2005 pour une durée de 4 ans à compter du 1er janvier 2006 à la SEM Montreuil Sports loisirs dont le siège social est au 156, rue de la Nouvelle France à MONTREUIL 93100 pour un montant annuel de 999 654 euros H.T. (6 557 300,40 F) SYNDICAT INTERCOMMUNAL DU PAYS DU GIER 21 communes, 100 000 habitants Budget 2005 : 2 275 K€ en fonctionnement et 2 682 K€ en investissement. Crée dans le Pays du Gier (à 15 km de St-Étienne et 45 km de Lyon), le poste Directement rattaché à la Responsable administrative du Syndicat du Pays du Gier, vous aurez à collaborer avec l’ensemble des entreprises et des prestataires dont vous coordonnerez et contrôlerez les interventions et réalisations.Vous serez responsable, en étroite collaboration avec la maîtrise d’œuvre, du suivi des travaux de construction, puis participerez à la conception et à la préfiguration du fonctionnement de l’équipement, avant de recruter, de diriger et de gérer l’équipe de dix collaborateurs (dont six Maîtres Nageurs) qui assurera l’accueil et l’animation de l’établissement nautique (ouverture prévue 350 jours dans l’année avec un objectif de 70 000 entrées grand public et 6 000 entrées forme.).Vous devrez notamment : • assurer le lien et l’interface entre le Maître d’Ouvrage et le Maître d’œuvre • garantir le respect du cahier des charges et du délai imparti pour la réalisation des travaux dont vous assurerez le suivi, le contrôle, puis la réception, en optimisant par votre expérience et vos compétences la construction et l’aménagement • participer à la définition du projet de fonctionnement et du projet pédagogique, en étroite relation avec les élus • vous investir dans la planification de l’utilisation de l’équipement, en respectant les orientations retenues par le Syndicat • préparer, avec le syndicat, le plan de communication de l’équipement et le réaliser • initier et participer à l’organisation du transport scolaire. De formation supérieure bac + 2/3 minimum, vous avez assuré la direction d’un équipement nautique, avec le suivi de travaux de rénovation ou de construction. Vous possédez des compétences techniques, une bonne maîtrise de la réglementation ERP, de solides connaissances en matière d’entretien, de maintenance et de gestion d’un équipement nautique, en procédure des marchés publics et en matière d’organisation, de gestion financière et de management. Ce poste de catégorie A, cadres d’emplois des filières administrative, sportive ou technique est à pourvoir par mutation de la fonction publique territoriale, ou par voie contractuelle. La reproduction de nos petites annonces est interdite PAGE 12 Pour recevoir des informations complémentaires sur ce poste, nous vous remercions d’adresser le plus rapidement possible votre CV accompagné d’une lettre de motivation précise et argumentée sous référence CSPOP00553EQ, par e-mail [email protected] ou par courrier à FC Conseil, 9 rue du Faubourg Saint Honoré 75008 Paris. Consultez nos offres d’emploi sur www.fcconseil.fr LUNDI 9 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge aussi fort que lorsqu’il était au pied du mur. » Sans que cela paraisse, cette massstart d’Oberhof était déjà un tournant pour le Français en vue des Jeux. « J’ai bien aimé ce poing rageur, cette attitude de guerrier sur la course, souligne Jean-Pierre Amat, l’entraîneur de Poirée au tir. Tout n’est pas parfait mais je crois qu’à partir d’aujourd’hui le sprint olympique est lancé. » Pour que Poirée retrouve sa sérénité des grands jours et lève le même poing à l’arrivée olympique. Bleu T E C H N I Q U E des JO que tout ce qu’il y a avant n’est pas important. » Malgré la fébrilité du leader de l’équipe de France, peut-être liée aussi à l’approche de l’échéance, l’encadrement voit un signe d’espoir dans cette troisième place d’hier. « J’espère qu’un tel résultat lui redonnera l’énergie de la performance, dit Christian Dumont, le patron des Bleus. Raph a besoin de très peu pour se reprendre. C’est un gagneur, et s’il se remet à gagner, il reprendra confiance. Si les courses de Ruhpolding (qui débutent jeudi chez les hommes) se passent bien, il peut être là. Il n’a jamais été Jaune Jaune Rouge Or, depuis quelques semaines, le quadruple vainqueur de la Coupe du monde est parfois difficile à pister. Il a déjà changé deux fois de programme cette saison, en participant à la Coupe du monde à Osrblie en Slovaquie midécembre au lieu de se rendre en stage en altitude et la semaine dernière en différant son arrivée à Oberhof, préférant réaliser un gros travail de volume chez lui dans le Vercors. « À chaque fois que je croise quelqu’un, on me dit qu’il faut que je rapporte cette médaille olympique et ça m’énerve, poursuit Poirée. Peut-être que lorsque je serai aux Jeux, je serai dans un autre état d’esprit, mais pour le moment, je ne suis pas vraiment là. C’est peut-être aussi parce que je suis tellement focalisé sur ce rendez-vous Noir Bleu Noir À L’ARRIVÉE, Raphaël Poirée a levé le poing vers le ciel d’Oberhof, redevenu bleu après cinq jours de brouillard. Dans les derniers mètres de cette course fantastique, l’Isérois s’est arraché pour aller chercher la troisième place de la mass-start, épreuve si chère à son cœur, remportée par le Norvégien Hanevold. Si l’Allemand Sven Fischer « jubila » au moment de doubler Poirée dans une des dernières difficultés, le Français se surpassa pour laisser sur la ligne le Russe Maxim Tchoudov à deux dixièmes. « Si je ne m’étais pas battu, je me serais fait engueuler par ma femme », dira ensuite le mari de la Norvégienne Liv-Grete, 14e de la course féminine deux heures plus tard. Quarante-sixième la veille en sprint, Poirée, en proie à des douleurs dorsales, semble revenu au top après un début de saison en dents de scie. En effet, il alterne d’excellentes prestations sur le pas de tir, comme à Hochfilzen en Autriche mi-décembre, de moins bonnes comme hier avec trois tours de pénalité ; des performances irrégulières en ski où il est tantôt scotché, en sprint à Hochfilzen, tantôt capable de rivaliser avec les meilleurs, comme hier, en réussissant le quatrième temps. À l’image de ses résultats irréguliers, Raphaël Poirée semble avoir des baisses de régime au niveau de sa motivation. Un certain vague à l’âme qui l’avait déjà habité la saison passée. Et ce n’est pas ce magnifique podium d’Oberhof, son troisième de la saison après une deuxième place en sprint en Suède et une victoire en individuel en Autriche, qui lui remet, semble-t-il, du baume au cœur. Samedi soir déjà, Raphaël avait avoué à ses partenaires de l’équipe de France que seul le relais olympique le maintenait en haleine pour tenir jusqu’aux JO, le mois prochain à Turin. Hier encore, il parlait en des termes surprenants de ses ambitions personnelles, lui qui court après ce sacré titre olympique, seule distinction manquant à son énorme palmarès. « Beaucoup de gens peuvent faire des médailles aux Jeux, répond-il désormais, alors que sa première épreuve olympique (l’individuel) est programmée le 11 février. Si je ne suis pas champion olympique, cela ne va pas changer ma vie, ma vie est faite. Je m’aperçois que tout ça est dur. » Poirée supporte mal l’éloignement avec sa petite Emma, gardée par ses grands-parents maternels en Norvège. « J’en chie vraiment », assure celui qui n’est pourtant pas le seul père de famille du circuit. Autre préoccupation, et ce même s’il ne veut pas en causer – « je ne suis pas autorisé à parler de ça, adressez-vous au fabricant » –, Poirée s’interroge sur son matériel, ses skis dont il a renouvelé le stock au printemps dernier afin de mieux s’adapter aux pistes olympiques de San Sicario. Avec l’altitude du site (1 600 m) et la programmation des courses entre 12 heures et 14 heures, la neige sera sans doute très différente de celle sur laquelle il adore s’exprimer, c’est-àdire une neige dure qui convient à ses qualités explosives et de puissance. Dans la perspective olympique, Poirée a reçu de son équipementier des planches de 1,93 m et non plus de 1,87 m. Mais il n’arrive pas à trouver la bonne paire à son pied. L’an passé, il aurait déjà pu tester ce nouveau matériel, mais il continuait essentiellement à évoluer avec l’ancien. « Raph doit s’habituer à utiliser ce nouvel outil, répond Didier Monti, le patron du ski nordique chez Rossignol. On veut tout faire pour qu’il soit champion olympique en individuel et on va faire notre possible pour travailler en collaboration avec son staff technique. Mais en dernier recours, c’est l’athlète qui fait la différence, qui doit nous aiguiller. » 13 Bleu Rouge Noir Jaune CYCLISME CYCLO-CROSS – CHAMPIONNATS DE FRANCE Gadret à l’arraché Le Champenois a repris le titre à Mourey au terme d’un duel aussi royal que loyal. SEDAN – de notre envoyé spécial EN DESCENDANT DU VÉLO, ses jambes ne le portaient plus. Il s’est écroulé sur le bitume glacial. La bouche ouverte, à bout de souffle. John Gadret, champion au crâne rasé, plus pâle que jamais, les yeux saillants. Des faux airs de Nosferatu. Hier, il n’a pourtant pas vampirisé la course. Au contraire, Gadret a résisté de bout en bout aux coups de boutoir de Francis Mourey, le champion sortant. Jusqu’au final, palpitant : cette petite bosse d’arrivée longue de 300 mètres, qui a fait mal à l’issue des neuf tours. Au pied, Mourey se trouvait en tête alors que Gadret se rapprochait petit à petit depuis quelques hectomètres. Puis il a recollé dans son style aérien, en danseuse, pendant que le FrancComtois appuyait de toutes ses forces sur les pédales, assis sur la selle. À 100 mètres du but, les deux hommes étaient côte à côte. Un coup, l’un prenait l’avantage, un coup, l’autre. Mais, à 20 mètres. Mourey, exsangue, abdiquait et Gadret s’arrachait une dernière fois pour franchir la ligne le premier. « Je ne me suis jamais fait aussi mal sur un vélo, affirmait-il plus tard. Ça s’est joué au moral. Parce que je me suis fait siffler pendant toute la course par les supporters de Mourey et je ne voulais rien lâcher. » Ce sera la seule allusion à la polémique qu’il avait lui-même créée, la veille (voir L’Équipe du 7 janvier), en critiquant la manière de courir de Mourey, coupable à ses yeux de jouer trop souvent « les suceurs de roue ». Un contentieux remontant à la précédente édition des Championnats de France, où Mourey s’était imposé au sprint devant Gadret, sans avoir pris un relais durant la course. Hier, vu le contexte, les visages étaient figés au départ, surtout du côté de la Française des Jeux – l’équipe de Mourey – et pas seule- ment à cause de ce froid insidieux régnant sur les Ardennes. À en croire Gadret, on allait assister à une bataille de chiffonniers, à un combat de boxe aux règles dévoyées, si Mourey persistait à calquer sa course sur la sienne. Il n’en a rien été. À l’ombre de l’imposant château fort de Sedan, les deux hommes se sont comportés d’une manière on ne peut plus chevaleresque. La prestation offerte fut à la hauteur de leurs talents respectifs. À tour de rôle, chacun, en effet, a pris ses responsabilités. Avec, tel un aiguillon de luxe, le vaillant Arnaud Labbe (troisième comme en 2003 et en 2005), qui aura tout tenté, jusqu’au bout lui aussi. « J’étais à fond », a-t-il confirmé. à la pédale. Je n’ai pas de regrets. Je suis tombé sur plus fort que moi », confiait-il à l’issue de la course. À vingt-six ans, John Gadret, le petit Champenois installé dans le Nord, retrouve un maillot qu’il avait déjà enfilé en 2004. Logique, si on se réfère à ses résultats obtenus en Coupe du monde cette saison (six fois classé dans le top 10, dont une place de quatre et une autre de cinq, sur huit manches disputées), qui font de lui le leader de l’équipe de France. Un homme, en particulier, jubilait hier. Débarqué en terrain inconnu, emmitouflé plus que de raison, il découvrait les Championnats de France de cyclo-cross : Vin- cent Lavenu, le manager d’AG2R Prévoyance, qui vient de s’attacher les services de Gadret. Il a apprécié le spectacle, on le comprend. « John a montré de sacrées qualités, c’est un dur au mal. On en a besoin sur la route. Mais une saison de cyclocross n’est pas incompatible, on s’adaptera. En tout cas, c’est sympathique de commencer la saison avec un maillot de champion de France. » Un duel passionnant avait commencé l’an dernier à Liévin entre John Gadret et Francis Mourey. Il s’est poursuivi hier, encore plus intense. Et ces deux-là nous en promettent bien d’autres. JÉRÉMIE ARBONA John GADRET (France) Vingt-sept ans, né le 22 avril 1978 1,70 m ; 58 kg Professionnel depuis 2004. Ses équipes : Chocolat Jacques (2004) ; Jartazi (2005) ; AG2R Prévoyance (2006). Cyclo-cross : champion de France 2006, 2004 ; 2e en 2005, 2003 ; 3e en 2002. RÉSULTATS FEMMES ESPOIRS Leboucher a le dernier mot Lhotellerie au-dessus du lot UNE SEULE QUESTION se posait au départ : qui de Maryline Salvetat ou de Laurence Leboucher allait remporter la septième édition réservée aux femmes, tant les deux championnes, qui s’étaient jusque-là partagé les titres (trois chacune), dominent la discipline sur le plan national ? La réponse est tombée à cent mètres de la ligne alors qu’aucune des deux, seules en tête depuis le début, n’avait pris l’ascendant sur l’autre : Salvetat a déchaussé en plein sprint, cédant la victoire à Leboucher. À bientôt trente-quatre ans, après douze saisons au plus haut niveau, la championne du monde de Pontchâteau a sûrement conquis son quatrième et dernier titre national en cyclo-cross. Elle refuse pourtant de parler de retraite. « Entre fin avril (où elle connaîtra les résultats de ses examens pour le concours de professorat de sport qu’elle prépare à l’INSEP) et début septembre (où, si tout va bien, elle devrait connaître son affectation), je pourrais faire deux ou trois bricoles… » Pourquoi pas les Championnats du monde de VTT cross-country marathon à Bourg-d’Oisans, le 13 août ? – J. A. LE MATCH ATTENDU entre les deux Ardennais, Clément Lhotellerie et Romain Villa, fers de lance de l’équipe de France Espoirs, a tourné court hier. Dès le premier tour, alors que Lhotellerie avait commencé à s’échapper, Villa, lui « dans un jour sans », peinait déjà à suivre le rythme. Par la suite l’écart entre les deux hommes n’a cessé de croître, à tel point que Villa fut rejoint par le nouveau champion de Bretagne, Florian Le Corre, et le Provençal Jonathan Lopez. Villa, champion sortant, terminait au pied du podium, dépité. Pour Lhotellerie, dix-neuf ans, lauréat d’une manche de Coupe du monde le week-end dernier, c’est la confirmation d’un talent né en 2003 (champion de France juniors en 2003 et en 2004). « Je me suis donné cette année tous les moyens pour réussir », dit-il, allant jusqu’à sacrifier ses études de kiné. Ses prochains objectifs : un podium aux Mondiaux (à Zeddam, le 29 janvier) et le début d’une carrière sur route avec son club, le VC La Pomme Marseille. « Je me donne deux ans pour envisager une carrière pro dans le vélo. » – J. A. HOCKEY SUR GLACE LIGUE MAGNUS (19e journée) Amiens et Dijon assurent À LA LUTTE POUR UNE PLACE sur le podium de la saison régulière, les Gothiques d’Amiens et les Ducs de Bourgogne ont bien tenu le choc en s’imposant en déplacement, respectivement chez la lanterne rouge Gap (3-0) et à Épinal (3-2). Angers a eu chaud en ne l’emportant qu’en prolongation à domicile devant Villard (5-4). LIGUE MAGNUS (19e journée). – SAMEDI : Angers - Villard-de-Lans, 5-4 a.p. (1-1, 1-1, 2-2, 1-0) ; Grenoble - Caen, 11-4 (2-1, 4-1, 5-2) ; Gap - Amiens, 0-3 (0-1, 0-0, 0-2) ; Épinal - Dijon, 2-3 (2-2, 0-1, 0-0) ; Briançon - Anglet, 6-2 (2-1, 4-0, 0-1) ; Mont-Blanc - Rouen, 0-9 (0-2, 0-2, 0-5) ; Morzine-Avoriaz - Chamonix, 4-1 (1-0, 1-0, 2-1). Classement : 1. Rouen (– 1 m.), 35 pts ; 2. Amiens (– 1 m.) et Briançon, 26 ; 4. Dijon, 23 ; 5. Angers (– 2 m.), Grenoble (– 2 m.) et Villard-de-Lans, 22 ; 8. Morzine-Avoriaz (– 2 m.), 20 ; 9. Anglet, 18 ; 10. Épinal, 17 ; 11. Mont-Blanc, 14 ; 12. Caen, 11 ; 13. Chamonix (– 2 m.), 9 ; 14. Gap (– 2 m.), 6. L’équipe battue en prolongation marque 1 point. Les quatre premiers qualifiés pour les quarts de finale, du 5e au 12e qualifiés pour les huitièmes de finale. ANGERS - VILLARD-DE-LANS, 5-4 a.p. (1-1, 1-1, 2-2, 1-0) 890 spectateurs. Arbitre : M. Hauchart. Pénalités. – Angers : 14’ (7 x 2’) ; Villard-de-Lans : 18’ (9 x 2’). Buts. – ANGERS : 5’11 Hovora (Irani) inf. num. ; 26’30 Gentilleau (Lacroix, Choiniere) ; 50’29 Albert (J. Bellemare, Lacroix) ; 50’52 J. Bellemare (Hovora) ; 66’ Jokinen (Lahesalu). VILLARD-DE-LANS : 10’57 Negro (Gongalves, Tardif) ; 20’58 Deschaume (Lepers, M. Rozenthal) ; 55’13 Tardif (M. Rozenthal) ; 57’55 Connolly (M. Rozenthal, Tardif). NHL. – SAMEDI : NY Rangers - Florida, 4-1 ; Montréal - Ottawa, 4-1 ; Colorado - Columbus, 3-2 (t.a.b.) ; Boston - Tampa Bay, 6-3 ; Carolina - NY Islanders, 3-0 ; Toronto - Edmonton, 3-2 ; New Jersey - Buffalo, 3-2 ; Atlanta - Pittsburg, 4-3 ; Minnesota - Anaheim, 4-1 ; Vancouver - Calgary, 4-3 a.p. ; San Jose - Los Angeles, 3-2. GRENOBLE - CAEN, 11-4 (2-1, 4-1, 5-2) 3 500 spectateurs. Arbitre : M. Bergamelli. Pénalités. – Grenoble : 22’ (6 x 2’ + 10’) ; Caen : 4’ (2 × 2’). Buts. – GRENOBLE : 15’50 Papa ; 19’20 Jonsson (Russel, Podlaha) ; 22’41 Jonsson (Meunier, Wallin) ; 27’58 Jonsson (t.p.) ; 37’34 Jonsson (Amar, Podlaha) ; 39’ Mills (Draney, N. Favarin) ; 44’26 Treille (Wallin, Tartari) ; 45’32 Hecquefeuille (N. Favarin, Meunier) ; 46’45 Trabichet (Papa, Mills) ; 55’39 Meunier (S. Bachelet, Y. Sadoun) ; 57’45 Draney (Papa, Bonnard). CAEN : 10’20 Fleury (Chauvel, Berges) ; 31’46 Maatta (Supuka) sup. num. ; 42’51 Maatta (Avenel, Supuka) ; 59’01 Hascoet (Chauvel, Fleury). GAP - AMIENS, 0-3 (0-1, 0-0, 0-2) 542 spectateurs. Arbitre : M. Mendlowictz. Pénalités. – Gap : 46’ (8 × 2’ + 5’ + 25’) ; Amiens : 70’ (15 × 2’ + 5’ + 10’ + 25’). Buts. – AMIENS : 4’46 Bachet (F. Rozenthal, Zwikel) sup. num. ; 41’ Pulscak (J. Marcos) ; 58’55 L. Sadoun, inf. num. et cage vide. ÉPINAL - DIJON, 2-3 (2-2, 0-1, 0-0) 1 111 spectateurs. Arbitre : M. Bocquet. Pénalités. Épinal : 6’ (3 × 2’) ; Dijon : 14’ (7 × 2’). Buts. – ÉPINAL : 6’11 Mazerolle (Ablad, Haapasaari) sup. num. ; 11’58 Trebaticky (Plch). DIJON : 8’38 Bochna (Mrena, S. Dugas) ; 12’24 Palov ; 28’51 Guéguen. BRIANÇON - ANGLET, 6-2 (2-1, 4-0, 0-1) 1 500 spectateurs. Arbitre : M. Durand. Pénalités. – Briançon : 6’ (3 × 2’) ; Anglet : 10’ (5 × 2’). Buts. – BRIANÇON : 1’34 M. Perez (Filip) sup. num. ; 3’59 Terglav (Jodoin, Filip) ; 24’30 Orsolini (Hubacek) ; 28’24 Terglav (Filip, M. Perez) sup. num. ; 31’42 Kinnunen (Millar, Lyness) sup. num. ; 34’13 Terglav (Filip, Kinnunen). ANGLET : 10’36 Garbocz (Molia, Ballet) ; 48’42 Decock (Marakhovski). MONT-BLANC - ROUEN, 0-9 (0-2, 0-2, 0-5) 1 294 spectateurs. Pénalités. – Mont-Blanc : 10’ (5 x 2’) ; Rouen : 26’ (8 × 2’ + 10’). Buts. – ROUEN : 3’11 Salminen ; 9’10 Salomaa (Coqueux) sup. num. ; 33’35 P.-E. Bellemare (Carlsson) sup. num. ; 37’30 Coqueux (Sopko) ; 44’16 Mallette (Mikel, Fortier) ; 48’10 P.-E. Bellemare (Besch, Fontana) ; 52’41 Desrosiers (Ponto) ; 54’41 Besch, sup. num. ; 56’52 Thinel (Mikel) inf. num. MORZINE-AVORIAZ - CHAMONIX, 4-1 (1-0, 1-0, 2-1) 905 spectateurs. Arbitre : M. Avavian. Pénalités. – Morzine-Avoriaz : 22’ (6 × 2’ + 10’) ; Chamonix : 18’ (4 × 2’ + 10’). Buts. – MORZINE-AVORIAZ : 19’05 Miettinen (Halttunen, Immonen) ; 27’37 Kevorkian (Forsander) ; 51’53 Bardet (Geffroy) ; 58’44 Bergin (Backo) cage vide. CHAMONIX : 49’32 Pain (Prokop, Ribourg). FOOT US NFL Les Patriots en champion NEW ENGLAND a remporté sans trembler face à Jacksonville sa dixième victoire d’affilée en playoffs, rappelant à tous que le champion n’entend pas céder son trône si facilement. Après avoir discrètement traversé la saison régulière avec une infirmerie jamais désemplie, voilà les Patriots de retour en forme et bien lancés sur la route d’un troisième Super Bowl d’affilée. Ce ne sont pas les Jaguars de Jacksonville, surclassés 28-3, qui diront le contraire après la leçon de réalisme infligée par Tom Brady (201 yards, 15 sur 27 à la passe, 3 touchdowns) et les siens. « Il faut élever votre niveau quand vous jouez le champion », résumait sobrement le linebacker des Jaguars, Mike Peterson. Une pluie de détails transformée en océan de différence, même si cela ne se voyait guère dans les colonnes statistiques habituelles, avec 307 yards d’attaque pour New England, contre 295 pour les visiteurs. Le contraste était toutefois dans les petits caractères et l’efficacité des deux équipes sur les troisièmes downs, juge de paix des matches indécis : 8 sur 15 pour les Patriots et 1 sur 12 pour les Jaguars. L’autre rencontre disputée samedi s’est terminée sur la victoire de Washington sur le terrain de Tampa Bay. Un formidable effort défensif des Redskins offrant au club de la capitale son sixième succès de rang, et ce avec seulement 120 yards d’attaque, le plus faible total jamais enregistré en play-offs par une équipe victorieuse. – O. Ph. PLAY-OFFS (Tour de wild-cards). – Conférence nationale. SAMEDI : Tampa Bay - Washington 10-17. HIER : N.Y. Giants - Carolina, 0-20. Conférence américaine. SAMEDI : New England Jacksonville 28-3. LA NUIT DERNIÈRE : Pittsburgh - Cincinnati. LUNDI 9 JANVIER 2006 PAGE 13 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge SEDAN. – Comme ici dans l’avant-dernier tour, Francis Mourey (à gauche) et John Gadret auront passé une heure à lutter d’égal à égal. Distancé dans le dernier tour, le coureur d’AG2R-Prévoyance aura la force de revenir pour devancer son adversaire au sprint et le déposséder de son titre de champion de France. (Photo Jean-Christian Biville) Bleu Rouge CYCLO-CROSS – CHAMPIONNATS ÉTRANGERS. Allemagne : Sickmüller ; Belgique : Nijs ; Espagne : Seco ; GrandeBretagne : Hammond ; Italie : Franzoi ; Pays-Bas : De Knegt ; Pologne : Cichosz ; République tchèque : Dlask ; Suisse : Heule ; Slovaquie : Barenyi. Jaune Bleu Jaune LA SÉLECTION POUR LES MONDIAUX ANNONCÉE LA SEMAINE PROCHAINE. – L’entraîneur national, Jean-Yves Plaisance, ne dévoilera sa sélection pour les Championnats du monde (28-29 janvier à Zeddam, aux Pays-Bas) qu’à l’issue de la neuvième manche de Coupe du monde, courue dimanche à Liévin. « Il ne devrait pas y avoir de surprise, a-t-il confié hier à Sedan, mais on ne sait jamais. » Noir Noir Piqué au vif par les critiques de Gadret, Mourey, lui, ne s’était peutêtre jamais montré aussi entreprenant. Il a attaqué sans relâche, prenant des relais appuyés, s’échappant même peu après la micourse, à un moment où Gadret semblait définitivement marquer le pas. Mais Mourey ne l’avouera pas, préférant se réfugier derrière ce propos diplomatique et lapidaire : « Je n’ai pas fait attention aux propos de John, je n’étais concentré que sur ma course. » Hier, tout le monde s’est employé à dédramatiser la situation. À commencer par le bouillonnant Marc Madiot, sous le charme d’une course magnifique : « Physiquement, Francis était mieux que l’an dernier et il ne gagne pas. Au bout du compte, c’était moins chaud que l’an dernier. » Et, finalement, chacun s’accordait à le dire : le meilleur a gagné. Francis Mourey était d’ailleurs le premier à le reconnaître : « Je suis content de ma deuxième place. Je l’ai cherchée CYCLO-CROSS – CHAMPIONNATS DE FRANCE (Sedan, 8 janvier). – ÉLITE : 1. Gadret (AG2R Prévoyance), les 25,8 km en 1 h 2’24’’ (moy. : 25,8 km/h.) ; 2. Mourey (Française des Jeux), m.t. ; 3. Labbe (Bouygues Telecom), à 34’’ ; 4. Chainel (CC Etupes), à 1’7’’ ; 5. Bonnand (Bleus de France), à 1’15’’ ; 6. M. Martinez (OCCV Draguignan), à 1’16’’ ; 7. Hérisset (Amiens SC) ; 8. Pagnier (Charvieu-Chavagneux Isère), t.m.t. ; 9. Herbreteau (CR4C Roanne), à 1’21’’ ; 10. Béraud (AC Boulogne-Billancourt), à 1’28’’ ; … 19. Derepas (ASPTT Dijon), à 2’37’’ ; 20. Minard (Cofidis), à 2’44’’. – 48 classés. FEMMES : 1. Leboucher (Gasseau O. - Pays de la Loire), les 14,4 km en 39’16’’ (moy. : 22 km/h) ; 2. Salvetat (Midi-Pyrénées), à 1’’ ; 3. Triquet-Claude (Lorraine), à 1’2’’ ; 4. Sempé (Aquitaine), à 1’13’’ ; 5. FerrierBruneau (Languedoc-Roussillon), à 1’24’’. ESPOIRS : 1. Lhotellerie (Provence VC La Pomme Marseille), les 20,1 km en 48’55’’ (moy. : 24,7 km/h.) ; 2. Le Corre (Bretagne), à 50’’ ; 3. Lopez (Prov), à 1’8’’ ; 4. Pype (Champagne-Ardenne), à 1’22’’ ; 5. Villa (Cha), à 1’26’’. JUNIORS : 1. Duval (Champagne-Ardenne ECV Boulzicourt), les 16,3 km en 43’7’’ (moy. : 22,6 km/h) ; 2. Chabanon (Cha), à 13’’ ; 3. Morel (Rhône-Alpes), à 18’’. CADETS : 1. Jouffroy (Languedoc-Roussillon), les 11,4 km en 29’59’’ (moy. : 22,8 km/h) ; 2. Garson (Picardie), à 5’’ ; 3. Le Roux (Ile de France), m.t. Mourey : « Je suis tombé sur plus fort que moi » 14 BASKET PRO A (15 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune STRASBOURG - ASVEL : 80-68 Strasbourg est de retour Sa victoire sur l’ASVEL permet au champion de France de se glisser dans le quatuor de tête. STRASBOURG – de notre envoyée spéciale La SIG se ménageait au rebond de belles phases de jeu rapide à la relance, et Ricardo Greer apportait son adresse extérieure. Ses sept points enfonçaient une ASVEL où personne n’était en mesure d’offrir un semblant de solution. Il y eut bien une embêtante zone 3-2 des Verts pour freiner la fluidité offensive alsacienne. Masingue malmenait un peu Palmer, Paulding et Mrazek retrouvaient du poignet à trois points et l’ASVEL se regonflait sur un 10-0 (38-29, 18e). Mais la SIG eut le mérite de continuer à travailler son alternance. Un missile primé de Jeff Greer puis la balle bien amenée à l’intérieur, et Starosta manquait de peu le lancer des 50 points à la pause (49-31). « On a développé notre basket, on a couru, on a eu des relais de tout le monde en attaque », savourait Sacha Giffa, « et la consigne, sachant que l’ASVEL joue bien le rebond, était de tenir ce secteur ». Ce fut mis en pra- Starosta en état de grâce SAMEDI Le Havre - Brest .......................... Reims- Cholet ............................ Clermont - Pau-Orthez ............... Nancy- Gravelines ..................... Roanne- Dijon ........................... Rouen - Chalon ........................... Paris- Hyères-Toulon ................ LeMans - Bourg .......................... HIER Comme Pau-Orthez (– 40, 78-48 le 18 octobre), l’ASVEL, deuxième force offensive de Pro A (80,3 pts jusqu’alors), n’a pas pu relever le gant face aux champions de France et est repartie famélique, sur un petit 41 % de réussite tout en étant laminée au rebond (17 prises offensives et des possessions à rallonge pour les Strasbourgeois). En fait, c’est deux fautes rapides de K’Zell Wesson (3e ) qui forcèrent l’entrée en jeu d’un Starosta en état de grâce (7 pts et 6 rbds dans le premier quart). Puis les changements d’Éric Girard, avec Jackson à la mène, Sacha Giffa et John McCord venant apporter plus de mobilité et d’agressivité offensive, permettaient à la SIG de prendre en défaut le repli villeurbannais. L’ASVEL encaissait à cheval sur les deux premiers quarts un 12-0 (de 22-16, 8e à 34-16, 13e) qui laissait les Villeurbannais, privés hier soir de Makan Dioumassi (touché à un orteil), déjà dans les cordes. STRASBOURG ASVEL tique tout du long. Le troisième quart n’était qu’une formalité, une leçon d’attaque de zone, dans laquelle Wesson se muait en passeur (72-47, 29e). Quant au quatrième, il amusa le public avec de longues séquences de rebonds Strasbourg- ASVEL ..................... 80-68 LILIANE TRÉVISAN Classement Pts J. G. — — — 1. Le Mans ................ 27 15 12 Pau-Orthez ........... 27 15 12 3. ASVEL ..................... 26 15 11 4. Gravelines ............. 25 15 10 Strasbourg ............ 25 15 10 6. Bourg ..................... 24 15 9 Nancy ..................... 24 15 9 8. Chalon .................... 23 15 8 Roanne ................... 23 15 8 10. Cholet ..................... 22 15 7 Hyères-Toulon ..... 22 15 7 Le Havre ............... 22 15 7 13. Clermont ............... 21 15 6 Dijon ....................... 21 15 6 15. Paris ....................... 20 14 7 16. Brest ....................... 17 15 2 17. Reims ..................... 16 14 2 18. Rouen ..................... 16 15 1 P. — 3 3 4 5 5 6 6 7 7 8 8 8 9 9 7 13 12 14 p. — 1172 1120 1192 1165 1106 1115 1212 1158 1228 1114 1154 1151 1069 1106 932 1148 1029 1010 c. — 1035 959 1057 1162 1006 1088 1139 1111 1222 1093 1206 1136 1122 1174 958 1336 1173 1204 Ce classement tient compte du match perdu par pénalité par Paris à Strasbourg. Les sept premiers à mi parcours (après la 17e journée) plus le club organisateur sont qualifiés pour la Semaine des As à Dijon (16 au 19 février). Les quatre premiers de la saison régulière sont directement qualifiés pour les quarts de finale ; les équipes classées de 5 à 12 disputent les pré-quarts.. Les 17e et 18e sont relégués en Pro B. PROCHAINE JOURNÉE : Samedi 14 janvier (20 heures) : Hyères-Toulon Reims, Dijon-Nancy, Gravelines-Rouen, Brest-Strasbourg, Clermont-ASVEL, BourgParis, Cholet-Roanne, Chalon - Le Havre. Dimanche 15 janvier (15 heures) : Pau-Orthez - Le Mans (TPS Star) Match en retard. 13e JOURNÉE. – Mercredi 11 janvier (20 heures) : Paris-Reims. 80 68 LES BLEUS DE L’ÉTRANGER Weis casse la baraque Rouen et Hyères-Touloon, respectivement battus parr Chalon et Paris, n’ont inscrit chac c cun que 17 paniers face à deux ux dees meilleures meille res dé défenses de Pro A. A Une diset isettte tte qui n’est toutefois pas la pire de la saison puisque e Cholet (2 j. face à Pau-Orthez) et Dijonn (10e jj. face à Pau-Orthez) n’avaient rentré quee 16 tirs durant toute une partie. Notons que Rouuen avait déjà rendu ce bilan de 17 réussitees en un atc lors o s de laa 12e journ jou ée face ace à Pauu qui est match donc responsable de 3 des 5 plus m mauvvaises performances de la saison. 17 LES POINTS 1. Rowe (Hyères-Toulon), 19,1 pointts ; 2. Harper (Roanne) et Wilson (Cholet), 18,3 ; 4. Baxter (Dijon), 17,8 ; 5. Samnickk (PParis), 17,7 ; 6. Stanley (Le Havre), 16,6 ; 77. Zianveni (Nancy) et Wheeler (Graavel avelines), 16,1 ; 9. Turner (Gravelines), 15,9 ; 10. Y. Diawara (Dijon), 15,5 ; etc. (Cholet), 32. Déjéjà meil m formaation lancers fr la saisson passée (81,8 % avec notamment un 16 Chalon brille encore dans ce domaine d le mois d’octobre. Samedi, les joueurs Greg Beugnot ont aligné un 18 sur 18, record du sans-faute de la saison qui é propriété de Gravelines avec 13 sur 13 (12e j.). Chalon compte dans ses rangs de redoutables tireurs puisque trois de ses éléments sont dans les six premiers de Pro A : John Best, Best 1err avec 97,4 % (38/39), Arthu Arthur Lee, 3e avec 94,6 %(70/74), et Willem Laure, 6e avec 88,2 % (30/34). . Julian (Nancy), 8,6 ; 3. L. Wilson (Cholet), z), 7,9 ; 6. Lockhart (Hyères-Toulon), 7,8 ; 9. Samnick (Paris), 7,6 ; Nancy), 16. 18/18 L’ÉVALUATION 39 Lamayn WILSON (Cholet) : 32 pts (12/14 aux tirs dont 4/4 à 3 pts ; 4/5 aux l.f.) ; 8 rbbds ; 1 p.d. p ; 1 int. ; 3 f.p. p en 29 min. 2. Green (Nancy), 6,9 ; r (Pau-Orthez), 5,9 ; 5. Patterson (Brest), 5,6 ; es (Gravelines), 4,9 ; , 4,4 ; 10. Essart (Cholet), 4,1 ; etc. Le meilleur de la journée : B. Cissé (Le Havre) et Sciarra (Dijon), 12. Français Étrangers A. Koffi (Le Mans) Diarra (Chalon) Ferchaud (Cholet) T.J. Parker (Paris) VOLLEY-BALL PHOENIX-SAN ANTONIO : 91-86 (24-20 ; 18-20 ; 23-20 ; 26-26) PHOENIX : Nash (22), Bell (7), Diaw (18), Marion (20), K. Thomas (12), puis J. Jones (10), House (2). SAN ANTONIO : Parker (18), Finley (5), Bowen (0), Duncan (19), Nesterovic (1), puis Ginobili (19), Horry (15), Van Exel (5), Barry (4), Oberto, Mohammed. SAN ANTONIO – (USA) LES PASSES Julian (Nancy) Diaw et Parker dos à dos (18 points chacun), Phoenix a affiché ses progrès défensifs pour vaincre San Antonio. PHOENIX SAN ANTONIO : 91-86 LES REBONDS LE RECORD Phoenix présente sa défense L. Wilson (Cholet) Baxter (Dijon) Starosta (Strasbourg) Stern (Clermont) Kirksay (Nancy) de notre correspondant TREIZE REVERS en quinze matches. La tendance avait de quoi devenir embarrassante chez les Phoenix Suns, toujours persuadés de pouvoir mettre à mal l’hégémonie des San Antonio Spurs dans la Conférence Ouest. Car les complexes sont pour les autres. Pas pources Suns de feu, nourris à l’inspiration du génial Steve Nash et aux folles cavalcades de ses coureurs voltigeurs, Shawn Marion et désormais Boris Diaw. Le Phoenix nouveau, né de la blessure du plus remuant d’entre eux, Stoudemire, et de l’arrivée de trois vrais défenseurs (Raja Bell, Kurt Thomas et Boris Diaw), peut désormais jouer sur plusieurs gammes et battre le champion en titre. Même en patientantquarante-trois minutes avant de rentrer son premier tir à trois points… « C’est une défaite ennuyeuse, car ils nous ont battus à notre propre jeu, admettait Tony Parker après une soirée frustrante et riche en coups de sang de Gregg Popovich. Qu’ils réussissent à nous battre sur un tel score (91-86)… » Cette réflexion en dit long sur le trouble des Spurs, pas habitués à trouver de tels barbelés dans les prairies de l’Ouest. Une nouvelle dont l’écho résonne aussi à Dallas, l’encombrant voisin, nourri depuis peu à la rigueur d’Avery Johnson, ancien élève de l’école Popovich. Les Spurs font des petits. Phoenix n’envisage pas encore de se transformer en cousin germain du champion mais l’équipe de Mike D’Antoni a désormais tout du caméléon. Offensif à souhait un soir et courageusement plantée sur sa ligne de défense le lendemain. « Nous sommes capables de bien défendre quand ça compte », rappelait Boris Diaw, superbe tourmenteur d’un Tim Duncan pas assez rapide pour rester avec le Français. Parker : « Boris joue en confiance » Déjà, lors de la première escarmouche saisonnière remportée 97-91 par les Spurs au Texas, Phoenix avait laissé entrevoir des signes qui ne trompent pas. Phoenix est toujours la meilleure attaque du Championnat (104 points par match). Steve Nash (22 points, 10 passes) continue de distiller des passes parfaites aux quatre coins du terrain et Shawn Marion (20 points, 10 rebonds) de surpasser tout le monde en vitesse et en détente. Mais il y a quelque chose de nouveau. Comme si la sérieuse blessure à un genou du plus talentueux d’entre eux, Amaré Stoudemire, avaient poussé ces Suns à puiser dans leurs entrailles ce petit supplément de volonté qui fait la différence. « Cela n’était clairement pas beau, avouait Nash avec un sourire fatigué. Mais gagner face au champion sans vraiment bien shooter, sans jouer notre jeu habituel, est très significatif de nos progrès. Notre défense a été superbe. » LES RÉSULTATS SAMEDI : Atlanta-New Orleans/Oklahoma City 101-93 ; Washington-Boston 103-102 ; OrlandoCharlotte 108-92 ; Cleveland-Milwaukee 96-88 ; Detroit-Utah 90-94 a.p. ; Dallas-Minnesota 83-79 ; Chicago-Memphis 111-82 ; Phoenix-San Antonio 91-86 ; L.A. ClippersL.A. Lakers 109-112. HIER : Toronto - New Jersey, New York - Seattle LE FAIT DU JOUR Detroit (26v-5d) n’est pas invincible. Utah (17v-17d) l’a encore prouvé samedi soir, pour la deuxième fois de la saison et une quatrième victoire lors de leurs cinq derniers affrontements. Porté un soir de plus par un Andrei Kirilenko omniprésent (24 points, 11 rebonds, 7 passes, 2 contres), le Jazz a surtout mis en évidence la seule faiblesse connue des derniers finalistes, leur banc. L’étonnant Milt Palacio s’est même offert le double pas de la victoire. Les Pistons étaient fatigués lors de la prolongation, avec seulement deux PRO A (phase aller) Huitième à mi-parcours, Cannes cherche toujours son équilibre, alors que Paris et Nice constituent de belles surprises. de peaufiner ses automatismes. Seule inquiétude : la blessure à la cheville droite de Guillaume Samica, indisponible pour un à deux mois minimum. PARIS (3e), NICE (4e), TOULOUSE (7e), LES BELLES SURPRISES. – Avec un groupe très renouvelé – comptant comme seul rescapé l’expérimenté Jiri Novak – et un nouveau coach Veljko Basic (ex-Rennes) aux commandes, Paris, vainqueur expéditif de Tourcoing samedi (3-0), a livré un très beau parcours, cédant face aux deux premiers, Tours (1-3) et Poitiers (2-3), et de manière un peu plus inattendue contre Toulouse (1-3). Le pointu suédois de Paris, Marcus Nilsson (2,06 m, 23 ans), meilleur marqueur et serveur de Pro A, affiche un gros potentiel. Très perturbé par les blessures la saison dernière, Nice apprécie cette année de disposer de toutes ses armes en même temps, à l’image de son convaincant succès face à Sète (3-0) samedi. Sa quatrième place peut lui laisser espérer une aussi belle saison régulière qu’en 2001-2002 (3e). Auteur de quelques jolis coups (victoires sur Paris, Cannes, Nice), Toulouse, de retour en Pro A, a montré qu’il pouvait prétendre aux play-offs. TOURCOING (5 e ), SÈTE (6 e ), BEAUVAIS (9e), LES DISCRETS. – Toujours en quête d’un premier trophée, Tourcoing, souvent placé, mais jamais gagnant, a livré une phase aller timide. Avec un collectif retouché à l’intersaison, le club nordiste, hormis sa nette victoire face à Poitiers (3-0), n’a pas réussi de gros coup. Sète, finaliste sortant, qui a changé son axe passeur-attaquant à l’intersaison, est resté discret, sans toutefois sombrer. Beauvais montre lui une vraie constance. À mi-parcours, le club de l’Oise occupe comme à son habitude une place sans danger, la même que celle obtenue à l’issue de la phase régulière l’an passé et peut espérer accrocher les play-offs. CANNES (8e), MONTPELLIER (10e), RENNES (13e), LES DÉCEPTIONS. – Cannes constitue la grosse déception. Le champion de France vit une saison post-titre très difficile, marquée par l’inconstance de ses performances tant en Pro A qu’en Ligue des champions. Présentant un jeu très discontinu, le collectif se cherche toujours un vrai leader et un équilibre. Le remaniement opéré suite à la blessure au tibia gauche d’Ondrej Hudecek (Schalk libero et Ndaki Mboulet pointu) semblait avoir donné un nouvel élan à Cannes avant la trêve. Mais ses deux revers de la semaine face à Vienne (2-3) et puis à Toulouse samedi (0-3) ont montré que le tout reste très fragile. Montpellier a aussi déçu. En recrutant des joueurs d’expérience (Daquin et Pochop au centre, Koskie à la passe), le club héraultais visait bien mieux. Entre blessures (Geiler, Zobo-Lebay…) et PAGE 14 inconstance, son collectif se cherche. Dernier qualifié pour les play-offs l’an passé (8e), Rennes ne semble pas avoir digéré le non-renouvellement du contrat de son coach emblématique, Veljko Basic, qui fait désormais les beaux jours de Paris. Son successeur, Serge Eloi, n’a survécu que cinq matches avant son remplacement par Boris Grebennikov, jusque-là en charge de la réserve. Ce dernier n’a pas fait mieux puisque Rennes n’a glané qu’une petite victoire de plus en huit matches face à la lanterne rouge Ajaccio. AVIGNON (11e), NARBONNE (12e), AJACCIO (14 e ), OPÉRATION article récent dans le quotidien USA Today, « L’autre Français »), Boris Diaw (18 points à 6 sur 12 aux tirs, 6 sur 6 aux lancers francs, 4 rebonds, 6 passes, 1 interception, 1 contre et 1 balle perdue en 33 minutes), éteindre la dernière lueur d’espoir des Spurs en contrant Tim Duncan à quatre secondes de la fin : « C’est bien pour lui. Il joue en confiance, il tente des choses que je ne l’ai jamais vu faire. Il joue en liberté. Et il en profite pour progresser encore plus. » Le tout devant un Stoudemire ravi, dont le retour est désormais avancé au mois de février… OLIVIER PHEULPIN NBA EXPRESS Le champion mal en point TOURS (1er) ET POITIERS (2e) AU RENDEZ-VOUS. – Prétendant n° 1 à un titre de champion abandonné à Cannes l’an passé, Tours est au rendez-vous. Le champion d’Europe en titre, seule équipe invaincue, a su se sortir du piège du tie-break à quatre reprises et a surtout confirmé qu’il a l’expérience pour gérer avec réussite un calendrier chargé entre Pro A et Ligue des champions. Le libero Vasa Mijic et le central Jason Haldane, les deux recrues majeures de l’intersaison, ont progressivement trouvé leur place. On attendait beaucoup de Poitiers et de son équipe très « française » avec l’arrivée des internationaux Guillaume Samica, Oliver Kieffer et Sébastien Frangolacci, aux côtés de leur coéquipier chez les Bleus Pierre Pujol. Le club de la Vienne tient son rang même si ses lourdes défaites à Tourcoing et à Tours (0-3) et son plus surprenant revers à Nice (2-3) ont montré que le collectif a encore besoin Depuis un début de saison bâclé, Phoenix a trouvé son rythme (18 victoires sur les vingt-quatre derniers matches) et seul Detroit avance mieux sur la période. Houspillé par son entraîneur pour ne pas avoir empêché Nash d’inscrire deux paniers primés d’affilée en fin de match, Tony Parker (18 points à 9 sur 19 aux tirs, 6 passes, 4 rebonds, 6 balles perdues et 1 interception en 32 minutes) a dû ensuite concéder sa sixième faute et s’exclure du match pour arrêter l’horloge. Et il a donc regardé depuis le banc son pote et nouvelle étoile du basket français en NBA (comme en témoigne un MAINTIEN. – Comme l’an passé, Avignon semble le mieux armé des trois pour rester dans l’élite, mais sans beaucoup plus d’ambition. Après son coup d’éclat de la première journée (victoire face à Cannes, 3-2), Narbonne, le promu, a encaissé onze défaites d’affilée. Son deuxième succès samedi (3-0) face à un Montpellier très diminué lui a donné un peu d’air, mais le maintien sera difficile. Tout comme pour Ajaccio, qui, avec un collectif limité et très vite privé sur blessure de l’expérimenté Jan Jarolim, n’a pas fait de miracle (1 victoire, 12 défaites). MANUELA ECHILLEY LES MEILLEURS. – Marqueurs : 1. Nilsson (SUE, Paris) et N’Ziémi (CAM, Avignon), 19,85 pts de moyenne par match ; 3. Zobo-Lebay (Montpellier), 18,73. Attaquants : 1. Nziémi, 18,38 pts de moy. ; 2. Zobo-Lebay, 16,64 ; 3. Nilsson, 16,62. Contreurs : 1. Grapentine (CAN, Narbonne), 4,08 contres de moy. ; 2. Kieffer (Poitiers) et Stanek (Sète), 3,08. Serveurs : 1. Nilsson, 2,62 aces de moy. ; 2. Kapfer (Nice), 2 ; 3. Sikiric (CRO, Narbonne) et Novak (RTC, Paris), 1,62. remplaçants utilisés plus de dix minutes ce soir-là. Une réalité inversée par Utah, où les deux arrières titulaires, Keith McLeod et Gordan Giricek totalisaient deux points pour mieux utiliser l’énergie du rookie Deron Williams (14 points) dans les instants décisifs. LES FRANÇAIS Timide préstation de JOHAN PETRO, hier soir, face aux Knicks. Présent dans le cinq de départ, le centre de Seattle est auteur de 4 pts (2/9 aux tirs), 8 rbds, 3 bp et 5 ftes pers., en 15 min de jeu. LES NEWS Kobe Bryant s’est fendu de 50 points (17/41 aux tirs) pour remporter la 2e levée du derby de Los Angeles, dont 40 après la pause (15/29) ! Tim Duncan a officiellement dit non à l’équipe américaine engagée dans sa quête olympique de 2008. La star des Spurs est le premier des joueurs contactés par Jerry Colangelo, le manager de USA Basketball, à adresser une fin de non recevoir. TURIAF MONTE EN RÉGIME. – Même remplaçant samedi lors de la victoire de Yakama sur Michigan (141-108), Ronny Turiaf a été des plus convaincants avec 18 points (6 sur 8 aux tirs, 6 sur 8 aux lancers francs), 5 rebonds, 2 passes, 1 contre et 1 balle perdue en 31 minutes. L’avenir du Martiniquais devrait se clarifier cette semaine puisque les clubs doivent confirmer la situation des joueurs de leur effectif qui n’ont pas encore de contrat garanti. Les Lakers pourraient donc lui offrir sa chance mais si la franchise ne s’engage pas très vite, l’ancien de Gonzaga a selon son agent, une offre de 700 000 dollars du club espagnol de Barcelone. – O. Ph. BOURG CHERCHE UN PIGISTE. – Le pivot Reggie Bassette, qui a subi une arthroscopie du genou droit, devrait être absent plus longtemps que prévu dans un premier temps. La JL, à la lutte pour la Semaine des As, s’est donc lancée dans la recherche d’un pigiste car l’Américain devrait être out plus d’un mois. Le staff bressan espère disposer d’un joueur pour la réception de Paris samedi mais ne veut toutefois pas se précipiter. – P. Sev. LINEHAN, JOUEUR DE DÉCEMBRE. – Le meneur de Paris a été désigné joueur du mois de décembre pour la Pro A par le jury de « Basket-News » et de TPS Star. BUFFARD, ENTRAÎNEUR DE LA BELGIQUE. – Laurent Buffard a confirmé ce dimanche qu’il sera bien le prochain entraîneur de l’équipe nationale féminine belge. « Une conférence de presse par la Fédération belge est prévue cette semaine, indique le coach nordiste. Toutes les joueuses majeures, dont bien sûr Ann Wauters, ont donné leur accord. L’objectif est l’Euro 2007, puis les JO de Pékin en 2008. » Le coach de Valenciennes a encore indiqué qu’il s’agissait d’un contrat de trois ans. À noter enfin pour Ann Wauters, que les qualifications pour l’Euro 2007 débuteront le 6 septembre prochain, juste à la fin de la saison en WNBA. – H. L. VALENCIENNES : RETOUR DE GRGIN-FONSECA. – L’arrière Kelly Miller ne sera plus valenciennoise cette saison. L’Américaine a signé en Chine, indique Laurent Buffard, qui aurait aimé conserver « une joueuse déterminante dans l’équipe ». Le coach nordiste pourra au moins compter sur le retour de l’ailière croate Vedrana Grgin-Fonseca après un mois d’arrêt sur blessure. – H. L. LUNDI 9 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge NBA LA STAT Bleu Rouge STRASBOURG. – L’arrière Stanley Jackson est ici bien en équilibre au tir devant le Villeurbannais Yohann Sangaré pour une équipe de Strasbourg qui est remontée vers la tête de la Pro A avant un match d’Euroligue important mercredi, face à Bamberg. (Photo Marc Francotte) Le meilleur Français en Espagne ce week-end a été Frédéric WEIS, auteur d’une très grosse partie (17 pts et 12 rbds) lors de la victoire de Bilbao sur Manresa (93-76). Belle performance de Malaga, vainqueur de la formation de Gérone (81-71) malgré un Stéphane RISACHER en petite forme (2 rbds). Florent PIETRUS a été plus consistant en compilant 9 points et 3 rebonds. Le Real Madrid a sonné le réveil face au mal-classé Lugo (98-54). Mous SONKO a fait son match (10 pts, 1 rbd et 2 p.d.), Mickaël GELABALE a été plus timoré (3 pts, 2 rbds et 2 p.d.). Rien ne va plus à Alicante, dernier ex aequo avec Manresa (4 v.-11 d.), encore défait sur son parquet par Gran Canaria (65-70) avec un petit Alain DIGBEU (4 pts). Joseph GOMIS, blessé (fracture à la main gauche), n’a pas pris part au revers de Valladolid contre Valence (71-75). En Italie, Naples a poursuivi son beau parcours en s’imposant devant Rome (90-74). Michel MORANDAIS (10 pts, 3 rbds et 2 p.d.) a apporté une belle contribution au succès des siens. Défaite en revanche pour Thierry ZIG (10 pts, 2 rbds et 1 p.d.) et Reggio de Calabre à domicile face à Udine (87-98). Avellino, bon dernier de la classe, a encore subi un revers à Biella (98-92) malgré un bon Hervé TOURÉ (15 pts et 2 rbds). Bill PHILLIPS n’a rien pu faire lui non plus (5 pts et 3 rbds) pour éviter une défaite à sa formation de Livourne opposée à Trévise (72-79). Enfin, en Belgique, Charleroi a lourdement chuté à Pepinster (99-80) avec pourtant un solide Cyril AKPOMEDAH (10 pts et 5 rbds). Même sanction pour Liège, balayé à Anvers (91-70), avec un apport minimum pour Karim SOUCHU (7 pts). – N. R. Jaune Bleu Jaune Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Wesson 18 7 3/7 1/3 - 3-2 3 Bach 3 1 - - 1/2 - R. Greer 22 13 6/8 1/2 - 0-3 4 J. Greer 30 14 5/14 1/7 3/4 3-1 4 Jeanneau 27 7 2/6 2/5 1/2 - 7 Giffa 17 7 2/4 1/2 2/2 0-1 2 S. Jackson 22 4 1/4 1/3 1/2 2-1 2 Mccord 21 10 3/3 - 4/5 1-2 1 Palmer 18 3 1/2 - 1/2 0-4 1 Starosta 22 14 5/8 - 4/10 5-7 TOTAL 200 80 28/56 7/22 17/29 14-21 24 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd A. Sy 13 5 2/4 1/2 - 1-2 Paulding 30 15 4/11 3/8 4/4 0-2 2 Gaines 32 6 2/6 - 2/3 3-2 1 Mrazek 26 9 3/4 3/4 - 1-0 2 Masingue 21 9 3/5 - 3/4 2-2 T. Ruzic 21 5 2/4 1/3 - 1-2 1 Brun 11 2 1/4 0/1 - 1-2 1 Lever-Pedroza 21 5 2/9 1/5 - 1-1 Sangaré 25 12 3/10 1/6 5/5 0-1 5 TOTAL 200 68 22/57 10/29 14/16 10-14 12 80-68 (25-16, 24-15, 23-19, 8-18) Écarts. - STR : +25 (29e) ; ASV : +4 (3e) Spect. : 5 850. Arb. : Bichon, Viator et Graffin 91-83 74-93 82-69 88-74 78-90 54-74 69-55 82-60 offensifs qui voyait la SIG jongler avec les possessions. L’ASVEL était hors match depuis longtemps, et le Rhénus pensait déjà à Bamberg, mercredi soir en Euroligue. Noir Noir STRASBOURG AVAIT des choses à se prouver, une envie de confirmer que ce groupe avait encore une vie, même après le départ de son scoreur, Alvin Young. En mettant l’ASVEL à genoux en une mi-temps, et en développant un match plein, à l’exception d’un dernier quart où ils ont un peu laissé courir – ah, ces huit petits points marqués et ce 4 sur 10 aux lancers ! –, les Strasbourgeois se sont hissés dans le top 4 du Championnat, à égalité de points avec Gravelines et à seulement une longueur de l’équipe rhodanienne. Ils ont ainsi bien débroussaillé leur chemin vers la Semaine des As, et montrent aujourd’hui un volume de jeu plus conforme à leur potentiel, avec des rotations efficaces, et la montée en puissance d’un Ondrej Starosta qui accumule les double double ces temps-ci, puisque, après Hyères-Toulon et Bourg, il a récidivé face à l’ASVEL (14 pts-12 rbds). Bref, la SIG déroule aujourd’hui un collectif à neuf joueurs. À tel point qu’au vu d’un match très abouti (24 passes décisives), on se demande bien si le recrutement d’un renfort est une réelle priorité. « J’avais déjà dit après Trévise que, sur ce que j’avais du groupe, je ne suis pas sûr qu’on prenne quelqu’un, lâchait Éric Girard. On continue d’être sur une bonne dynamique, on est dans les clous par rapport au basket qu’on présente aujourd’hui. Alors, on n’est pas pressés de prendre quelqu’un, si c’est juste pour avoir un joueur de plus. Il faut que ce soit quelqu’un qui rentre vraiment dans cette philosophie de groupe qu’on a mis longtemps à mettre en place. Alors, on va prendre le temps, et beaucoup de précautions dans le recrutement de ce joueur, car sa venue va perturber automatiquement le groupe. » À dire vrai, la performance de la nouvelle recrue de l’ASVEL Lever-Pedroza (5 pts en 22 minutes à 22 %) donnait du relief au discours du coach strasbourgeois. Même si Claude Bergeaud était plus dépité par l’attitude générale de son équipe que par celle de son nouvel arrière. « Il y avait une équipe qui, en plus d’être bien en place offensivement et défensivement, a été très agressive et l’autre qui ne l’était pas. Je suis inquiet pour notre match à Athènes (en Coupe ULEB, mardi) si on développe la même chose. Mais j’ima- gine qu’on n’aura pas laissé beaucoup d’énergie dans ce match-là, en tout cas, ce n’est pas ce que j’ai vu sur le terrain », raillait le technicien villeurbannais, fâché d’avoir vu son équipe partir en vrille. 15 Bleu Rouge Noir Jaune TENNIS ADÉLAÏDE (ATP, Rebound Ace) Serra sans crier gare À vingt-quatre ans, le timide Français a gagné deux tournois en quatre mois après avoir connu une longue errance. QUE SERA SERRA ? Dur à prédire. Ce qu’il est déjà ? Un ex-anxieux besogneux devenu soudainement bête de scène. Et le déclic, après de longues années de maturation lente, laisse augurer désormais d’un avenir moins poussif. Vainqueur hier de son deuxième titre ATP à Adélaïde et désormais solidement installé dans le top 50 mondial, ce garçon encore très peu connu du public devrait faire de plus en plus parler de lui. Porté par un dos carré et des « jambes monstrueuses » reconnues dans tout le milieu, poussé par son sens du devoir et de l’application, le trapu Bordelais s’entraînait en cadence mais s’engluait en compétition. Gentil et consciencieux, il mettait pourtant « les crocs dans la barbaque », comme aime à le répéter son entraîneur Jérôme Potier, souvent bluffé par la puissance énergétique développée par son poulain. Il n’omettait jamais de faire son heure quotidienne d’étirements et son rab de session. Les autres savaient qu’il suffisait de « réserver » ce partenaire modèle pour disposer de la garantie d’un entraînement excellent. Éric Deblicker ne l’avait-il pas enrôlé cet été pour confronter Richard Gasquet aux rigueurs d’un « training » martial avant la tournée américaine ? En plus, Florent Serra est poli, respectueux et bien élevé, structuré par une éducation familiale l’ayant poussé jusqu’au bac (mention assez bien). « C’était un gamin chouette, toujours assidu et volontaire dans son projet sportif et scolaire, se souvient François Labazui, un de ses premiers entraîneurs en Gironde. Et j’ai toujours aimé le respect qu’il avait vis-à-vis de nous. Il sait rendre. Même s’il avait un niveau largement supérieur, je me souviens qu’il avait tenu à jouer avec le club du Bouscat en phase finale régionale alors qu’il venait de se fracturer le nez en tombant de vélo… » Au lit avec ses chaussettes Florent SERRA Vingt-quatre ans ; né le 28 février 1981, à Bordeaux. 1,80 m ; 77 kg. Droitier, revers à deux mains. Entraîneurs : Jérôme Potier et Rodolphe Gilbert. Classement ATP : 49e (meilleur classement). Palmarès : 2 titres sur le circuit majeur (Adélaïde 2006, Bucarest 2005) ; 2 titres en challenger. Meilleure performance en Grand Chelem : deuxième tour (Roland-Garros et US Open 2005). RESULTATS CHENNAÏ ([IND], ATP, Rebound Ace, 380 000 $, 2-8 janvier). – Demi-finale : Ljubicic (CRO) b. Vliegen (BEL), 6-3, 3-6, 7-6 (8-6). Finale : Ljubicic (CRO) b. Moya (ESP), 7-6 (8-6), 6-2. NOUMÉA (ATP, Challenger, Rebound Ace, 75 000 $, 3-8 janvier). – Finale : Simon b. De Voest (AFS), 6-2, 5-7, 6-2. Joli coup de Gilles Simon, vingt et un ans, 124e ATP, qui a doublement assumé ses statuts de tête de série numéro 1 et de tenant du titre au tournoi challenger de Nouméa. Direction, les qualifications de l’Open d’Australie… SYDNEY ([AUS], WTA tour, Rebound Ace, 494 000 euros, 8-13 janvier). – Premier tour : Ivanovic (SEM) b. Peng (CHI), 6-2, 6-4 ; Kuznetsova (RUS) b. Asagoe (Jap), 6-1, 5-7, 7-5 ; Kirilenko (RUS) b. Dulko (ARG), 6-4, 3-0, ab. ADÉLAÏDE. – Florent Serra, le gentil garçon plein de doutes, s’est mué en six mois en redoutable compétiteur. Parlez-en à Robredo, Nieminen, Hrbaty et Malisse ! (Photo Jamie McDonald) CANBERRA ([AUS], WTA Tour, dur, 119 000 euros, 8-13 janvier). – Premier tour : Vinci (ITA) b. Vento-Kabchi (VEN), 6-4, 6-4 ; Czink (ITA) b. Serra Zanetti (ITA), 6-2, 6-2 ; Cho (CDS) b. Arvidsson (SUE), 6-4, 6-4 ; Garbin (ITA) b. Peraniu (ROU), 6-1, 7-6 (7-5). Solide jusqu’au bout Le Bordelais a attendu son heure pour triompher de Xavier Malisse en finale. Pareil au deuxième set… » Servant pour la victoire à 5-4, le Français se trouva mal embarqué. « Mais à 15-40, je me suis dit : Allez ! Ce n’est pas grave, concentre-toi. » L’autopersuasion fonctionna. Et la démonstration des progrès n’en fut que plus éclatante : « J’ai disputé beaucoup de matches où c’était plutôt l’inverse qui se produisait : j’avais mes chances mais au bout du compte, je perdais. Depuis quelques temps, depuis que je travaille bien, j’ai confiance en moi et je me mets à gagner, sans paniquer, même contre des gars solides. » Comme ses victimes de la semaine : Llodra (par abandon), Robredo, Nieminen, Hrbaty et Malisse ! « Ce qui est cool, c’est que j’ai encore plein de choses à travailler : les montées au filet, la volée, la régularité. » Entraîné par Jérôme Potier et par Rodolphe Gilbert, qui l’accompagnait à Adélaïde, Serra va devoir apprendre à enchaîner deux tournois de suite à plein régime : « Pour l’instant, ça va, je ne suis pas trop fatigué. Contre Fabrice, ce ne sera pas un match facile, parce qu’il change de rythme tout le temps. Il faudra que je serve bien, et, encore une fois, que je saisisse les occasions. » Tout simple, en fait ! DOMINIQUE BONNOT RÉSULTAT Dotation : 394 000 dollars. Finale : Serra b. Malisse (BEL), 6-3, 6-4. AGENDA Les têtes de série et les Français(es) engagé(e)s cette semaine. SYDNEY (ATP, Rebound Ace, 345 000 euros, 9-14 janvier). – Hewitt (1) ; Davydenko (2) ; T. Johansson (3) ; Gasquet (4) ; Ferrero (5) ; Robredo (6) ; Stepanek (7) ; Blake (8) ;… Grosjean, Serra, Santoro, Mathieu, Clément. AUCKLAND (ATP, Rebound Ace, 354 000 euros, 9-14 janvier). – Gonzalez (1) ; 2. Ferrer (2) ; Ginepri (3) ; Hrbaty (4) ; Ancic (5) ; Rochus (6) ; Nieminen (7) ; F. Lopez (8). SYDNEY (WTA Tour, Rebound Ace, 493 725 euros, 8-13 janvier). – Clijs- ters (1) ; Mauresmo (2) ; Schnyder (3) ; Petrova (4) ; Henin (5) ; Kuznetsova (6) ; Schiavone (7) ; Vaidisova (8) ;… Hingis. CANBERRA (WTA Tour, Rebound Ace, 119 316 euros, 8-13 janvier). – Medina Garrigues (1) ; Safarova (3) ; Peer (4) ; Vinci (5) ; Castaño (6) ; Domachowska (7) ; Arvidsson (8) ; Razzano (9). HOBART (WTA Tour, Rebound Ace, 119 316 euros, 8-13 janvier). – Srebotnik (1) ; Koukalova (2) ; Smashnova (3) ; Frazier (4) ; Benesova (5) ; DiazOliva (6) ; Llagostera Vives (7) ; Craybas (8) ;… Foretz, Brémond, Loit. La saga continue... Après l’AS Saint-Étienne, le Paris - Saint-Germain, l’Olympique de Marseille et le FC Nantes Atlantique, 4 nouveaux clubs rejoignent la collection « Un club à la Une ». Réunis dans un coffret original, découvrez 20 Unes historiques de L’Équipe et un livret pour revivre les grandes heures de votre club. 4 CLUBS À LA UNE UN CLUB, UN COFFRET. 25 €. PARTOUT OÙ L’ON VEND DES LIVRES ET SUR WWW.LEQUIPE.FR LUNDI 9 JANVIER 2006 PAGE 15 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge HIER SOIR, Florent Serra n’a pas oublié de se précipiter à la séance d’étirements avant d’aller dîner, une fois son hôtel rejoint. Il a ensuite pu dormir quelques heures puis attraper un avion tôt ce matin en direction de Sydney où il aura fort à faire, dès demain, au premier tour, face à Fabrice Santoro. Mais hier, le Bordelais était encore sous le coup de l’émotion de sa victoire en finale à Adélaïde, contre Xavier Malisse (6-3, 6-4) ; son deuxième titre sur le circuit ATP, déjà, après celui conquis sur la terre de Bucarest en septembre dernier… « J’étais tendu au début, raconta-t-il. Ensuite, j’ai bien tenu, bien servi surtout. À un moment donné, j’ai senti qu’il ratait un peu plus. En fait, j’attendais ce moment depuis longtemps. J’ai breaké à 4-3. HOBART ([AUS], WTA Tour, dur, 119 000 euros, 8-13 janvier). – Premier tour : Benesova (RTC) b. Sanchez Lorenzo (ESP), 6-3, 2-6, 6-4 ; Foretz b. Diaz Oliva (ARG), 6-1, 1-6, 7-5 ; Jackson (USA) b. Pous Tio (ESP), 6-4, 2-6, 6-4 ; Frazier (USA) b. Dominguez Lino (ESP), 6-7 (2-7), 6-3, 6-0 ; Llagostera Vives (ESP) b. Vesnina (RUS), 6-3, 6-0. Bleu Jaune Rouge FRANCK RAMELLA DECHY VA PIANO. – Nathalie Dechy, forfait à Sydney mais qui occupe aujourd’hui le meilleur classement de sa carrière (11e), a effectué dimanche son premier entraînement sur Rebound Ace australien. « Je me suis fait mal à un genou à l’Alpe-d’Huez pendant le stage fédéral, expliqua-t-elle. Il m’aura fallu un mois pour guérir. J’ai eu une tendinite à la pattte d’oie et une bursite. » Dechy va s’entraîner une heure ee demie par jour jusqu’à mercredi, où rendez-vous est pris avec… Davenport ! « Comme cela, je serai tout de suite dans le vif du sujet ! Je suis soulagée, car j’ai joué sans ressentir la moindre douleur. » Désormais privée de son coach néerlandais, Sven Gröneveld, qui a choisi de privilégier sa famille, la numéro 3 française cherchera un nouveau coach dans les semaines à venir étant entendu que Goven, capitaine de l’équipe de France de Fed Cup, ne peut pas assurer plus qu’un intérim auprès d’une seule joueuse. – D. B. Jaune bien” Pourtant, il bossait ! Et il s’énervait trop vite et perdait le contrôle de certains matches. Un jour, je lui ai dit qu’il n’avait plus le droit de gueuler sur un court. Ou sinon, c’est moi qui allais commencer à l’insulter. » Tout jeune déjà, Florent n’arrivait pas à assimiler les séances de sophrologie concoctées pour tempérer ses immenses frustrations. « Ses soucis d’émotivité faisaient qu’il pétait régulièrement les plombs, rappelle François Labazui. Il devenait fou furieux et on devait le sortir des courts après vingt minutes d’entraînement. Il rentrait chez lui sans manger et filait se coucher tout habillé, les chaussettes rouges de terre battue… Mais le lendemain, il revenait sans rancœur. C’était vraiment un gamin hyper attachant. » Après bien des années à chasser ses démons, le Bordelais a subitement mué en force montante du circuit. Implacable dans un jeu tout en cadence, il s’est mis à distribuer les « pains de droite à gauche » (Potier) au lieu de subir les échanges. « Un joli pied de nez pour tous ceux qui voyaient en lui un gars trop anxieux et trop sérieux », jubile son partenaire d’entraînement Thierry Ascione. « Ce qu’on oubliait, c’est que cachée derrière cette ancienne constante de ne pas supporter la pression, il y avait l’autre constante, ajoute Alain Solvès. Celle de celui qui retournait au charbon après les défaites difficiles. On ne voyait peut-être pas son immense force de caractère. » Que sera donc ce Serra revivifié et imperturbable ? « Maintenant que tout est en place, ça va être un joueur référent sur le circuit, conclut Solvès. Parce que les autres savent que même s’il joue mal un jour, il ne se troue jamais vraiment et ne lâche jamais rien. Et comme il est à l’aise aussi bien sur terre battue que sur les courts durs lents, je ne vois aucune raison à ce qu’il ne progresse pas encore. » MAURESMO ISOLÉE. – Amélie Mauresmo est la seule joueuse française du tableau de Sydney. Interrogée sur les chances de Martina Hingis de battre Justine Henin (aujourd’hui en deuxième match, la nuit dernière en France), la gagnante du Masters avait risqué un pronostic en faveur de la Belge. Elle a également évoqué son propre match (deuxième tour grâce à un bye), mardi face à Ana Ivanovic, qu’elle avait toujours dominée avant de perdre à Roland-Garros en 2005 : « J’ai une revanche à prendre ! » Quant à la Serbe de dix-huit ans (21e mondiale), qui a souffert d’une épaule à l’automne, elle a déclaré que son but était « d’atteindre le " top 10 " en 2006 ». Noir Bleu Noir Plein de pudeur et de retenue, avec un besoin perpétuel d’être rassuré, il vit les années passer lentement au CNE (intégré en 2000). Le consciencieux végétatif restait scotché aux alentours de la 200e place mondiale, incapable de maîtriser ses émotions. « Il aimerait dire : J’ai une frappe lourde, je peux tenir cinq heures sur le court et je vais tous vous griller. Mais ça se transforme souvent en des phrases plus convenues comme : “Mon adversaire n’a pas eu de chance” », raconte Alain Solvès, l’un de ses anciens entraîneurs fédéraux. « C’est un anxieux terrible, ajoute Jérôme Potier qui l’a repris en main. Il se posait 500 000 questions : “Comment je dois jouer, et c’est nul ce que je fais, et je ne m’entraîne pas LJUBICIC SE MULTIPLIE. – Ivan Ljubicic a connu un dimanche très chargé au tournoi de Chennaï, qu’il a finalement remporté en battant Carlos Moya (7-6, 6-2). Le matin, il avait dû jouer l’essentiel de sa demi-finale contre le Belge Kristof Vliegen. Le match avait été interrompu par la pluie la veille, à 3-1 pour le Croate. La rencontre se joua en trois sets (6-3, 3-6, 7-6 [8-6]), le Belge obtenant même une balle de match. Revenu dans l’après-midi sur le court, le numéro 9 mondial parvint à contenir l’Espagnol, double tenant du titre, avant de déclarer : « 2005 a été une année fantastique, mais je commence la nouvelle année encore mieux. Pourvu que ça dure ! » Bleu Rouge Noir Jaune LUNDI 9 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge PAGE 16 Bleu Rouge UTES O T S U O S IS A LYONN TIONS, E A U L E IQ R P S M E Y S L , ’O X SEAU T DE L É N R E S ID E S S É , R S P N E IO L DÉCOUVREZ S : SES IDÉES, SES AMBIT IS. A Ç N A R E F T L T L E A C FOOTB SES FA U D T N E U L . F IE SA STRATÉG VEC L’HOMME LE PLUS IN ENTRETIEN A Jaune Bleu Jaune E L B A N R U O T N O C N I ’ L , S A L AU Noir Noir N I A M E D 16 17 Bleu Rouge Noir Jaune AUTO–MOTO DAKAR C’est loin d’être fini À mi-parcours, Mitsubishi mène la danse, mais il reste une semaine de course jusqu’à Dakar, et VW n’a pas renoncé. Après une journée de repos à Nouakchott, hier, le Dakar reprend son cours normal aujourd’hui, avec Stéphane Peterhansel et Marc Coma, respectivement leaders en auto et en moto – où Despres a décidé de continuer, au moins aujourd’hui. La spéciale du jour, 508 kilomètres entre Nouakchott et Kiffa, remettra tout de suite dans le bain les 309 concurrents encore en course. La folle remontée de Peterhansel La progression des Mitsubishi au classement général Sainz* Sainz 1er Si Sainz R ** Roma** Si Sainz 2e Alphand 3 4e 6e 7 Si Sainz D Villi De Villiers** 1er 2e 2e e 32” 5 11’45 ’4 ” e 1er e (le plus gros écart) 9e 9e 9e Peterhansel 111e 122 e 1re étape 9e 2e 3e 4e * Volkswagen ** Mitsubishi 5e 6e 7e 8e Sur les deux derniers jours avant la pause de Nouakchott, Stéphane Peterhansel n’avait pas ménagé ses efforts pour installer son Mitsubishi en tête du Dakar. Il lui reste huit jours de course pour conserver cette première place. (Photo Jérôme Prévost) NOUAKCHOTT – de notre envoyé spécial LE RALLYE N’EST pas fini. C’est le refrain qui résonnait, hier, dans le bivouac au sol farineux installé pour deux jours sur l’aéroport de Nouakchott. Du côté de Mitsubishi pour ne surtout pas chanter victoire trop tôt. Du côté de Volkswagen pour maintenir le moral des troupes. Du côté d’EstevePujol, second au classement général moto, pour se convaincre qu’il pouvait rattraper son compatriote Marc Coma. Du côté des organisateurs pour garder l’intérêt médiatique en éveil le plus longtemps possible. À mi-parcours, 5 018 kilomètres couverts, 4 025 restant à parcourir, le rallye n’est bien sûr pas fini. N’empêche, le sentiment de confiance que dégage le team Mitsubishi, fort de ses dix victoires dans le Dakar, dont les cinq dernières consécutives, est impressionnant. « De tous mes Dakar, disait hier Dominique Serieys, son directeur, c’est l’une des premières semaines où, en dehors du stress quotidien lié aux risques d’accident, je suis aussi serein. » Lisbonne Nador Liaison Spéciale Liaison 30 km 599 km 245 km Tan Tan 1re moto 1re auto substance. Nous sommes des battants. Tout le monde est dans la même galère. Peterhansel et Alphand se sont aussi ensablés. Si on n’accepte pas ça, on va courir au pôle Nord. » compte, et notamment Cyril Despres, troisième au général après la pénalisation d’une heure infligée à Carlo de Gavardo pour excès de vitesse (une pointe à 173 km/h !) et qui a décidé de continuer la course, au moins pour aujourd’hui. Le Chilien n’a pas été le seul sanctionné, hier : David Frétigné notamment, qui traîne encore les séquelles de sa chute dans la deuxième étape marocaine, a écopé de deux heures pour avoir raté un way point masqué. Quinzième à 4 h 51’, l’enfant de Villefranche-de-Rouergue est loin du fringant outsider de l’an dernier. Même si Isidre Esteve-Pujol pense que Despres n’abandonnera pas ce soir, la lutte pour la victoire est pour l’instant circonscrite entre lui et son compatriote de KTM Repsol Marc Coma. lampe frontale, je faisais le ménage sur la piste où le Bowler de Jacky Loomans avait laissé, dans cette saignée, la moitié de sa carrosserie. Cela faisait comme une barrière de plastique et de tubes enchevêtrés sur laquelle le malheureux motard est venu se jeter dans l’obscurité. Je suis revenu dire à Éric que ces morceaux encastrés dans sa moto, et dont il ne comprenait pas la provenance (« C’est pas à moi, ce truc ! »), venaient de l’auto de Loomans. Il a gratté son crâne lisse, avant de murmurer : « Alors, c’est encore une histoire belge… » Là-dessus, une fois confié notre blessé aux toubibs, nous avons repris notre galère pour cent kilomètres de fech fech collé à la piste et à notre parebrise comme le pire des brouillards. Le monde s’arrêtait au bout de notre capot et, à chaque seconde, on redoutait de percuter un motard en perdition, une voiture à l’aveuglette ou un arbre trop curieux. L’anecdotique, maintenant. Avec René, on s’est encore fait piéger par la chaleur et la déshydratation. Rapport aux combinaisons ignifugées obligatoires cette année et grâce auxquelles le sauna n’est pas en option sur notre Nissan Pathfinder. Après avoir pelleté de quoi remplir deux camions-benne au passage d’un cordon de dunes, une nuée de papillons blancs sont venus danser devant nos yeux et il a bien fallu s’étendre quelques instants sur le sable pour tenter d’y voir plus clair. Et là, on grogne un peu puisque les concurrents suivants furent guidés sur un passage bien plus facile, en aval de notre galère. Même grogne un peu plus loin, où un « way point masqué », nouvelle terminologie adoptée dans ce Dakar du retour à la navigation, refusa de s’allumer sur notre écran GPS alors que nous avions scrupuleusement suivi les indications de cap du road book. Cher Étienne Lavigne, cher directeur du Dakar, vous m’aviez dit, du côté de Ouarzazate, que ce serait relativement facile jusqu’à Nouakchott, mais que je vous maudirais peut-être si j’arrivais à Kiffa. Ce soir, donc. Eh bien ! je n’ai pas attendu ce « way point » pour le faire ! Je sais bien que la règle du jeu, acceptée par tous ici, est d’en baver. Y compris en déchiffrant les pièges du parcours. Mais, dans un désert plat comme la main, il ne faut pas donner des caps variables sans indication de distance entre ces variations pour L SÉNELÉCGLAUB PALADIEN HÔT €* 859 S 7 NUITRMULE O EN F INCLUS TOUT trouver un point de passage obligatoire. Le fait que presque tout le monde ait jardiné à cet endroit est révélateur de ce flou artistique. Nous, plutôt que de tatonner dans la nuit à la recherche de ce Zorro masqué, on a préféré un Zorro de conduite en filant pour tenter de poster notre carnet du soir avant qu’il ne soit trop tard. On ne savait pas encore, à ce moment, qu’Éric Palante dormait un peu plus loin sur le sable. À Nouakchott, un commissaire – faites votre devoir – a contrôlé notre GPS et constaté l’absence du WPM 19. Bilan, du papier rose signifiant deux heures de pénalité. O. K. ! C’est le jeu. Mais certains de nos copains n’ont pas été contrôlés, alors ? À Nouakchott, toujours, Marc Étienne était venu nous encourager. Marc est le sponsor du team Dessoude. FPEE, c’est lui. Ça veut dire : « Fenêtres pour économies d’énergie ». Ce que ses copains traduisent par : « Faut pas emmerder Étienne… » Lui, ça l’a fait rigoler qu’on puisse « passer par la fenêtre » après ce genre de péripéties. Alors, c’est promis, Étienne Lavigne, on attendra ce soir, ou peut-être demain à Kiffa, pour vous maudire. BERNARD CHEVALIER 8h30 16h00 10h30 18h00 19 h00 21 h00 LE PARCOURS DU JOUR Atâr Nouakchott Kiffa Dakar Kayes Tambacounda Bamako Malheur à ceux qui n’auront pas profité de la journée de repos pour recharger les batteries, car le Dakar enchaîne avec la spéciale la plus longue de cette édition, 599 kilomètres. Entre les deux cordons de dunes, situés au départ et à l’arrivée, les concurrents emprunteront une piste rapide et rocailleuse. Labé Départ N CP3 CP2 iffaa CP1 Goudron 14 h 52'07'' ; 36. Surret-Lacassagne (Bowler, FRA), à 15 h 06'06'' ; 37. BarbosaRamalho (Nissan, POR), à 15 h 26'04'' ; 38. Vilar-Lucas (Nissan, POR), à 15 h 28'06'' ; 39. Mitsuhashi-Dubois (Nissan, JAP-FRA), à 15 h 40'10'' ; 40. Visy-Bourquin (Bowler, FRA), à 15 h 42'21'' ; 41. Novitskiy-Tyupenkin (Nissan, RUS), à 16 h 25'24'' ; 42. Pescarolo-Le Gal (Buggy, FRA), à 16 h 31'05'' ; 43. Costa-Lima (Toyota, POR), à 17 h 39'57'' ; 44. Metge-Chevalier (Nissan, FRA), à 17 h 47'33'' ; 45. Martin-Metz (Bowler, FRA), à 17 h 50'54'' ; 46. Foj-Pujolar (Toyota, ESP), à 18 h 00'05'' ; 47. Locatelli-Haquette (Bowler, FRA), à 18 h 36'45'' ; 48. Ivanov-Demanenko (Nissan, RUS), à 18 h 47'45'' ; 49. Men-Henninot (Mitsubishi, CHI-FRA), à 19 h 05'27'' ; 50. Shinozuka-Di Persio (Nissan, JAP-ITA), à 19 h 11'11'' ; 51. Loomans-Vandecaveye (Bowler, BEL), à 19 h 24'28'' ; 52. Szalay-Bunkoczi (Opel, HON), à 19 h 25'05'' ; 53. Fromont-Fromont (Bowler, FRA), à 19 h 46'29'' ; 54. Poirault-Brousse (Toyota, FRA), à 20 h 02'47'' ; 55. Garrofe-Tourinan Morist (Nissan, ESP), à 20 h 16'50'' ; 56. Servia Costa-Palacios (BMW, ESP), à 20 h 36'27'' ; 57. Blazquez roura-Salvador Ibanez (Nissan, ESP), à 20 h 41'54'' ; 58. Lu-Pio (Nissan, CHN-ITA), à 20 h 45'46'' ; 59. Nicolas Gonzalez-Bosch (Bowler, ESP), à 20 h 47'27'' ; 60. LeydsBlom (BMW, HOL), à 21 h 15'50'' ; 61. Hugounenq-Radet (Bowler, FRA), à 22 h 01'51'' ; 62. Jacobs-Jacobs (Bowler, HOL), à 22 h 35'18'' ; 63. Jones-Jones (BMW, GBR), à 23 h 24'60'' ; 64. Bosch-Prat (Nissan, ESP), à 23 h 51'49'' ; 65. Bourgnon-Quiniou (Toyota, FRA), à 23 h 52'42'' ; 66. Bukatov-Dodonov (Mitsubishi, RUS), à 23 h 52'56'' ; 67. Kristof-Hujber (Bowler, HON), à 23 h 53'37'' ; 68. MachadoFlament (Toyota, POR-FRA), à 23 h 56'11'' ; 69. Hutten-Wullink (Kia, HOL), à 24 h 00'24'' ; 70. Inocenco-Barreiros (Mitsubishi, POR), à 24 h 02'56''... Terre Sable MOTOS Classement général : 1. Coma (KTM, ESP), en 30 h 49’20’’ ; 2. Esteve pujol (KTM, ESP), à 6'23'' ; 3. Despres (KTM, FRA), à 26'54'' ; 4. Sala (KTM, ITA), à 44'28'' ; 5. De Gavardo (KTM, CHL), à 1 h 11'49'' ; 6. Ullevalseter (KTM, NOR), à 1 h 12'13'' ; 7. Casteu (KTM, FRA), à 1 h 21'16'' ; 8. Blais (KTM, USA), à 1 h 28'36'' ; 9. Duclos (KTM, FRA), à 2 h 42'50'' ; 10. Caldecott (KTM, AUS), à 2 h 47'29'' ; 11. De Azevedo (KTM, BRE), à 3 h 28'07'' ; 12. Bethys (HONDA, FRA), à 3 h 48'55'' ; 13. Rodrigues (YAMAHA, POR), à 3 h 51'34'' ; 14. Vinters (KTM, LET), à 4 h 26'07'' ; 15. Knuiman (YAMAHA, HOL), à 4 h 45'25'' ; 16. Frétigné (YAMAHA, FRA), à 4 h 51'17'' ; 17. Algay (YAMAHA, FRA), à 4 h 56'38'' ; 18. Gau (KTM, FRA), à 5 h 00'41'' ; 19. Farres Guell (YAMAHA, ESP), à 5 h 05'12'' ; 20. Czachor (KTM, POL), à 5 h 25'10'' ; 21. Piroud (YAMAHA, FRA), à 6 h 34'02'' ; 22. Stanovnik (KTM, SLV), à 6 h 42'18'' ; 23. Street (KTM, USA), à 6 h 43'16'' ; 24. Marchini (YAMAHA, FRA), à 6 h 52'35'' ; 25. Lepan (KTM, FRA), à 6 h 53'30'' ; 26. Viladoms (KTM, ESP), à 7 h 00'58'' ; 27. Agra Carrera (YAMAHA, ESP), à 7 h 12'06'' ; 28. Croquelois (YAMAHA, FRA), à 7 h 17'01'' ; 29. Pain (YAMAHA, FRA), à 8 h 09'21'' ; 30. Gadioux (YAMAHA, FRA), à 9 h 18'41'' ; 31. Oosting (YAMAHA, HOL), à 9 h 24'01'' ; 32. Extance (HONDA, GBR), à 9 h 34'35'' ; 33. Mugnaioli (KTM, ITA), à 10 h 02'29'' ; 34. Carillon (KTM, FRA), à 10 h 48'03'' ; 35. Devedija (YAMAHA, FRA), à 11 h 13'54'' ; 36. Kastan (KTM, RTC), à 11 h 17'55'' ; 37. Dubois (KTM, FRA), à 11 h 45'37'' ; 38. Bonnet (KTM, FRA), à 11 h 59'28'' ; 39. Hotta (KTM, JAP), à 12 h 26'40'' ; 40. Van Pelt (HONDA, HOL), à 12 h 27'48'' ; 41. Dubuy (KTM, FRA), à 12 h 41'22'' ; 42. Mengus (KTM, FRA), à 12 h 48'01'' ; 43. Pagnon (KTM, FRA), à 12 h 52'37'' ; 44. Lazard (KTM, URU), à 13 h 00'19'' ; 45. Puy (YAMAHA, FRA), à 13 h 16'43'' ; 46. Verhoeven (YAMAHA, HOL), à 13 h 31'29'' ; 47. , c a u o v i b u a r i o s e c , s Nou à volonté. t e f f u b *Prix TTC, à partir de, par personne, au départ de Paris, avion et transferts compris, base chambre double, à certaines dates, sous réserve de disponibilité. Taxes et redevances susceptibles de modifications sans préavis. LUNDI 9 JANVIER 2006 7h 25 9h 25 CP1 Contrôle de passage ANDRÉ-JACQUES DEREIX AUTOS Classement général : 1. Peterhansel-Cottret (Mitsubishi, FRA), en 27 h 43’41’’ ; 2. Alphand-Picard (Mitsubishi, FRA), à 32'' ; 3. De Villiers-Thorner (Volkswagen, AFS-SUE), à 26'16'' ; 4. Roma-Magne (Mitsubishi, ESPFRA), à 43'35'' ; 5. Kleinschmidt-Pons (Volkswagen, ALL-ITA), à 1 h 06'26'' ; 6. Magnaldi-Debron (Schles-Ford-Raid, FRA), à 1 h 33'40'' ; 7. Schlesser-Borsotto (SchlesFord-Raid, FRA), à 1 h 45'21'' ; 8. Miller-Von Zitzewitz (Volkswagen, USA-ALL), à 2 h 12'13'' ; 9. Sousa-Lurquin (Nissan, POR-BEL), à 3 h 10'12'' ; 10. Kahle-Schuenemann (Honda, ALL), à 6 h 03'22'' ; 11. Chicherit-Baumel (BMW, FRA), à 6 h 16'23'' ; 12. Cox-Pitchford (BMW, AFS), à 6 h 31'53'' ; 13. Saby-Perin (Volkswagen, FRA), à 7 h 16'17'' ; 14. Kolberg-Bampi (Mitsubishi, BRE), à 7 h 33'28'' ; 15. Henrard-De Roissard (Volkswagen, BEL-FRA), à 7 h 40'06'' ; 16. Sainz-Schulz (Volkswagen, ESPALL), à 8 h 09'43'' ; 17. Gache-Garcin (Buggy, FRA), à 8 h 20'20'' ; 18. SaukansDambis (Osc, LET), à 8 h 27'07'' ; 19. Guinot-Kroiss (Volkswagen, FRA), à 9 h 03'38'' ; 20. De Lavergne-Sanchez (Renault, FRA), à 9 h 17'12'' ; 21. Servia-Alcaraz (Schles-Ford-Raid, ESPFRA), à 9 h 46'12'' ; 22. Ratet-Cattarelli (Toyota, FRA), à 10 h 07'06'' ; 23. GibonGibon (Bowler, FRA), à 10 h 20'05'' ; 24. Rousselot-Poncet (Nissan, FRA), à 10 h 28'50'' ; 25. Ikemachi-Arakawa (Toyota, JAP), à 11 h 07'60'' ; 26. Monterde-Siviero (BMW, ESP-ITA), à 11 h 50'23'' ; 27. Ten HarkelVaanholt (Land Rover, HOL), à 11 h 51'58'' ; 28. Sireyjol-Vidal (Bowler, FRA), à 12 h 12'56'' ; 29. Strugo-Ferri (Mercedes, FRA), à 12 h 17'25'' ; 30. Berkut-Nikolaev (Mitsubishi, RUS), à 12 h 37'19'' ; 31. Xu-Lurquin (Nissan, CHN-BEL), à 12 h 47'34'' ; 32. Tollefsen-Evans (Bowler, NORGBR), à 13 h 40'53'' ; 33. Lavieille-Bartholome (Nissan, FRA-BEL), à 14 h 04'02'' ; 34. Barbier-Barbier (Mitsubishi, FRA), à 14 h 23'57'' ; 35. Asaga-Numata (Toyota, JAP), à Zorro de conduite Arrivé vée é Goncalves (HONDA, POR), à 13 h 41'16'' ; 48. Embro (KTM, USA), à 13 h 43'01'' ; 49. De Baar (KTM, HOL), à 14 h 03'22'' ; 50. Vercoelen (KTM, HOL), à 14 h 09'42'' ; 51. Lamothe (KTM, FRA), à 14 h 19'55'' ; 52. Mora Busquets (YAMAHA, ESP), à 14 h 32'28'' ; 53. Bonjean (HONDA, FRA), à 14 h 41'24'' ; 54. Gomez Pallas (YAMAHA, VEN), à 14 h 44'09'' ; 55. De Groot (YAMAHA, HOL), à 14 h 45'45'' ; 56. Fonjallaz (KTM, SUI), à 15 h 00'39'' ; 57. Ginepro (KTM, ITA), à 15 h 09'40'' ; 58. Hermet (KTM, FRA), à 15 h 13'44'' ; 59. Rivera (KTM, ESP), à 15 h 28'27'' ; 60. Payen (KTM, FRA), à 15 h 45'54'' ; 61. Ferrer Garcia (YAMAHA, ESP), à 15 h 55'58'' ; 62. Jobard (KTM, FRA), à 16 h 05'38'' ; 63. Puertas Herrera (YAMAHA, ESP), à 16 h 05'50'' ; 64. Van der Laan (KTM, HOL), à 16 h 11'30'' ; 65. Raymond (YAMAHA, FRA), à 16 h 41'02'' ; 66. Faria (KTM, POR), à 16 h 45'34'' ; 67. Le Blevec (YAMAHA, FRA), à 16 h 50'22'' ; 68. Arredondo (KTM, GUA), à 17 h 00'31'' ; 69. Van Drunen (YAMAHA, HOL), à 17 h 13'30'' ; 70. Miotto (KTM, ITA), à 17 h 14'14'' ; 71. Floirac (KTM, FRA), à 17 h 16'26'' ; 72. Hamard (KTM, FRA), à 17 h 45'10'' ; 73. Kashiwa (YAMAHA, JAP), à 17 h 55'18'' ; 74. Cornuaille (KTM, FRA), à 18 h 08'33'' ; 75. Ingles (HONDA, ESP), à 18 h 12'46'' ; 76. Plumb (BMW, GBR), à 18 h 22'23''... En italique, les concurrents de la catégorie production. CAMIONS Classement général : 1. Chagin-YakubovSavostin (Kamaz, RUS), en 35 h 47’ 23’’ ; 2. Kabirov-Belyaev-Mokeev (Kamaz, RUS), à 30'32'' ; 3. Stacey-Gotlib-Der Kinderen (Man, HOL-BEL-HOL), à 44'54'' ; 4. Loprais-GilarLoprais (Tatra, RTC), à 4 h 13'52'' ; 5. Echter-Gobel-Van Dooren (Man, ALL-HOL), à 5 h 06'29''... LA RUBRIQUE AUTOMOBILE CONTINUE PAGE 18 210 AGENCES EN FRANCE € 0825 000 825 0,15 la minute nouvelles-frontieres.fr PAGE 17 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Ensuite, en aparté, il ajouta : « Il faut arriver à comprendre pourquoi nous perdons du temps dans les étapes longues et difficiles. Au vu des deux ou trois derniers jours, il nous faut trouver une meilleure stratégie. Nous verrons cela demain (aujourd’hui). Nous pouvons encore gagner. Nous avons encore deux voitures en bonne position (De Villiers, 3e à 26’16’’, Kleinschmidt, 5e à 1 h 6’). Les trois autres ont pour mission de les aider. » C’est ce à quoi se résignait Bruno Saby, treizième à 7 h 16’ et déçu à l’extrême trop d’herbe à chameau, où nos buggys ne sont pas à l’aise. S’il y en a cent kilomètres demain (aujourd’hui), nous allons prendre trois quarts d’heure. » Or, il y en aura aujourd’hui, de cette vacherie d’herbe à chameau, sur les 508 kilomètres de la spéciale tracée entre Nouakchott et Kiffa, notamment dans une « dernière partie costaude », selon Étienne Lavigne. Et des dunes, et du sable. D’où ces citations. Serieys : « D’après mes copilotes, ça peut être encore un vrai morceau de bravoure. » Saby : « D’énormes rebondissements sont possibles. » Avec cependant ces précisions « rassurantes » de Lavigne : « Sur l’étape Zouerat-Atâr, il n’y avait que six way points masqués. Sur celleci, il y en aura vingt-trois. Et il y a des points de repère, des puits, beaucoup de cairns. » Les motards y trouveront aussi leur Départ Dé ép Arrivé vée é Bleu Frétigné (Yamaha) pénalisé d’avoir été frappé par un problème technique mineur (un tuyau d’arrivée de gasoil desserti) : « Des Dakar, je n’en ferai plus dix mille. Et quand on est dans le team pour gagner… » Enfin, à quelques brasses de là, dans l’infecte poussière, le team Schlesser bichonnait ses voitures, celle de Magnaldi-Debron, sixième à 1 h 33’ et celle de Schlesser-Borsotto, septième à 1 h 45’. Mais le boss n’était pas là. Toujours handicapé par une infection intestinale contractée au Portugal, il était resté se soigner à l’hôtel. « Notre situation est bonne, commenta à sa place François Borsotto, son copilote. L’équipe est au complet, et nous sommes les seuls à avoir gagné trois étapes en Afrique. Il faut continuer comme cela, en espérant que les gros teams continuent à perdre des voitures. En souhaitant qu’il n’y ait pas Départ Dé ép (heure franç nçaise, ça heure locale enlever 1 heure) Zouérat va être d’essayer de dépasser le SudAfricain pour protéger nos deux leaders. On verra plus tard s’il faut intervenir au niveau stratégique. Je veux d’abord laisser la porte ouverte au sport. » Question porte, c’est pratiquement en rampant qu’il fallait entrer, hier, dans la grande tente berbère au sol couvert de tapis dans laquelle Volkswagen faisait le point sur sa situation. Une situation nettement moins brillante qu’après la cinquième étape, ZoueratTan Tan, quand les Race Touareg 2 occupaient les trois premières places au classement général. Le discours que tint Kriss Nissen, team-manager, devant ses équipages rassemblés (Carlos Sainz compris, finalement arrivé au bivouac à 0 h 30 samedi matin), fut un discours de combat. « Nous n’allons pas baisser les bras, déclara-t-il en Avec la complicité du team FPEE-Dessoude, notre envoyé spécial Bernard Chevalier, piloté par René Metge dans le Nissan no 416, s’est glissé dans la course pour la vivre et la raconter de l’intérieur. AVANT L’ANECDOTIQUE, l’essentiel. Notre motard no 122, le Liégeois Éric Palante, trouvé inconscient dans la spéciale menant à Nouakchott avant-hier, a fini par reprendre ses esprits. Au point que Nadia, l’adorable toubib qui circule sur la piste à bord de Tango 1 (c’est le code des voitures médicales), n’a pu le dissuader un peu plus tard de continuer le Dakar. Comme l’histoire se termine bien, en voici les détails. Éric se croyait endormi, chez lui dans son lit auprès de sa femme, alors qu’il était couché en chien de fusil sur la piste, après un vol plané de vingt mètres dans la nuit du désert. René s’est penché sur lui, lui a parlé. « C’est moi, René, René Metge… » Éric a ouvert un œil, réfléchi longuement pour savoir ce que Metge faisait là, dans sa chambre liégeoise, puis il a compris : « René, c’est encore toi qui me ramasses ! » Il faut dire que l’an passé René conduisait une voiture de reportage d’Eurosport et qu’il avait, en effet, trouvé Eric Palante sur le sable d’une dune, avec une double fracture tibia-péroné… Pendant ce temps, à la lueur de ma 874 km TOTAL Er-Rachidia Ouarzazate CLASSEMENT GÉNÉRAL (avant la 9e étape) de notre envoyé spécial Malaga Portimao CARNETS DE PISTE NOUAKCHOTT – 9e étape Jaune Rouge Jaune À l’évidence, quand un responsable d’écurie s’entend demander s’il commence à songer à donner des consignes d’équipe, c’est que la situation est bien engagée pour lui. Serieys se l’entendit poser hier une nouvelle fois puisque les deux premières places du classement général sont occupées par deux de ses équipages, Peterhansel-Cottret devant Alphand-Picard à… 32 secondes. « Avec Giniel de Villiers en troisième position à 26’16’’, il n’est pas question de donner des consignes, fut sa réponse. On va d’abord essayer de se mettre vraiment à l’abri des Volkswagen. La mission de Nani Roma Nouakchott-Kiffa (MAU) Noir Bleu Noir Kris Nissen (VW) : « Nous pouvons encore gagner » ABANDON DE PAUL BELMONDO. – Sur neuf participations, Paul Belmondo a touché le but à deux reprises seulement. Cette année, après un stupide télescopage avec le Hongrois Sandor, son Nissan effectuait plusieurs tonneaux ! L’équipage l’échappait belle : le navigateur Irssou s’en sort avec deux fractures aux doigts, nécessitant un rapatriement pour une opération. – M.-F. E. 18 Bleu Rouge Noir Jaune AUTO-MOTO DAKAR « Aucun complexe » TROPHÉE ANDROS Vers un duel Muller-Dayraut LUC ALPHAND, deuxième au général, derrière la Mitsubishi de Peterhansel, croit plus que jamais à la victoire. NOUAKCHOTT – (MAU) NOUAKCHOTT. – Lors de la journée de repos, hier, Luc Alphand, tout comme Gilles Picard (à droite), son copilote, et Nani Roma (en bas), son coéquipier, ont fait le plein de réserves. De l’énergie, le champion de ski ne devra pas en manquer pour cette dernière semaine de course. Pour décrocher sa première victoire sur le Dakar, il lui faut encore battre Stéphane Peterhansel. (Photo Jérôme Prévost) de notre envoyé spécial Entre les interviews, les discussions enflammées avec les copains et les briefings, Luc Alphand a eu une journée de repos bien remplie, hier, à Nouakchott.Pas de quoi troubler la bonne humeur de l’ancien skieur qui est prêt à jouer sa carte jusqu’à Dakar. « DEUXIÈME À 32 SECONDES de votre coéquipier Stéphane Peterhansel, à mi-parcours, vous avez accompli votre mission ? – C’est génial, je suis super content, même si pour 32 secondes je perds la tête. Le bilan est bon, j’ai réussi à faire à peu près ce que je voulais. Autant dire qu’avec Stéphane (Peterhansel), nous sommes à égalité. Pour l’instant, nous avons fait la différence avec les Volkswagen et les buggys Schlesser, mais la route jusqu’à Dakar est encore longue. La voiture va bien, physiquement nous n’avons pas trop morflé, y a plus qu’à... – Vous semblez plus détendu et mieux maîtriser votre fougue au volant que l’an dernier. À quoi attribuez-vous ces changements ? – Déjà, je gère mieux tactiquement la longueur du Dakar. Mais l’évolution la plus importante porte sur ma meilleure connaissance des limites de la voiture et du rythme de course. L’an dernier, je découvrais l’équipe, je me sentais l’obligation de faire un résultat vis-à-vis de Mitsubishi. Cette année, je partais clairement pour la victoire. Je sens que j’en suis capable et je ne fais aucun complexe vis-à-vis de Stéphane. Il est très fort, malin et rapide, mais il n’est pas infaillible. – Lors des deux dernières spéciales mauritaniennes, Peterhansel a vraiment impri- 309 qui repartent Selon les derniers chiffres disponibles hier soir, il devait y avoir, ce matin, 309 concurrents au départ de la 9e étape. Ont abandonné : 101 motos, 52 autos et 13 camions, soit 166 concurrents sur les 475 (232 motos, 174 autos, 69 camions) au départ de Lisbonne, le 31 décembre. mé un rythme élevé. Comment les avez-vous vécues ? – Hier (samedi), on a vraiment roulé comme des cochons. J’avais anticipé car je savais que ce serait dur et que Stéphane attaquerait. Alors, tu te craches dans les pognes, tu vas chercher des tours moteur, dans les bosses tu ne lèves plus le pied, tu lâches moins sur les cailloux. À deux ou trois reprises, Gilles (Picard) m’a dit : “Tu roules trop vite”. Mais je ne voulais rien céder. C’est vraiment autant inhumain pour nous que pour la voiture. – Pour l’instant, la stratégie, comme le dit Peterhansel, d’élimination des adversaires, fonctionne plutôt bien. SNOWBOARD CHAMPIONNAT DE FRANCE : LE TITRE POUR CAVORET. – Philippe Cavoret, licencié à La Plagne mais qui défend les couleurs d’Aix-les-Bains, a conservé son titre samedi sur la piste de La Plagne. Grâce à une belle qualité de pilotage, le Français, qui fêtera ses trente-huit ans mercredi, champion de France depuis 1999 et septième des derniers Championnats du monde, devance de trente-deux centièmes Grégory Saint-Genies (La Plagne), auteur de la meilleure poussée. Hervé Boget (La Plagne) monte sur le podium. COUPE DU MONDE (Mont Gabriel [CAN], 7-8 janvier). – Saut. HOMMES : 1. Nissen (CAN) ; 2. Bean (CAN) ; 3. Shouldice (CAN) ; … 15. Lohrer ; 26. Méda ; 27. Thépaut. FEMMES : 1. Leu (SUI) ; 2. Müller (SUI) ; 3. Kozachenko (UKR) ; 4. Koroleva (RUS) ; 5. Cole (AUS). Coupe du monde 2006 (après cinq épreuves). HOMMES : 1. Nissen (CAN), 360 pts ; 2. Shouldice (CAN), 235 ; 3. St.Onge (USA), 194 ; … 17. Lohrer, 86 ; 28. Thépaut, 49 ; 34. Méda, 20. FEMMES : 1. Xu Nannan (CHN), 238 ; 2. Leu (SUI), 235 ; 3. Li Nina (CHN), 226 ; 4. Müller (SUI), 189 ; 5. Cook (USA), 174. BATEAUX VOLVO OCEAN RACE. – étape (Le Cap [AFS] - Melbourne [AUS], 6 100 milles, départ le 2 janvier). Positions hier à 17 heures : 1. ABNAMRO-ONE (HOL, Sanderson [NZL]), à 4 262 milles de l’arrivée ; 2. Pirates-of-the-Caribbean (USA, Cayard), à 165 milles du leader ; 3. ABNAMRO-TWO (HOL, Josse), à 172 m. ; 4. Movistar (ESP, Bekking [HOL]), à 226 m. ; 5. ING-RealEstate-Brunel (AUS, Wharington), à 394 m. ; Escale technique (Port Elizabeth, AFS) : Brasil 1 (BRE, Grael). Abandon : Ericsson (SUE, McDonald [GBR]). 2e TENNIS DE TABLE LIGUE DES CHAMPIONS HOMMES. – Quarts de finale aller : Niederösterreich (AUT) - Ochsenhausen (ALL), 3-1 ; Grenade (ESP) - Düsseldorf (ALL), 3-2 ; Grenzau (ALL) - Gönnern (ALL), 1-3 ; Zagreb - Charleroi (BEL), 3-2 (Primorac - Saive, 0-3 ; Tosic Samsonov, 2-3 ; Tan Rui - Smirnov, 3-2 ; Primorac - Samsonov, 0-3 ; Tosic - Saive, 3-2). Matches retour : 10-12 février. RUGBY À XIII CHAMPIONNAT DE FRANCE (8e journée). – HIER : Carcassonne-Toulouse, 15-14 ; Villefranche-de-Rouergue-Cahors - Marseille, 50-10 ; Lézignan-UTC, 30-36 ; Saint-Gaudens - Limoux, 20-21 ; Carpentras - Lyon-Villeurbanne, 24-46 ; Villeneuve-sur-Lot - Pia, 28-30. Classement : 1. Limoux, 22 points ; 2. Pia, 22 ; 3. Toulouse, 20 ; 4. UTC, 19 ; 5. Villeneuve-surLot, 18 ; 6. Carcassonne, 17 ; 7. Saint-Gaudens, 16 ; 8. Lyon-Villeurbanne, 15 ; 9. Villefranche-deRouergue-Cahors, 12 ; 10. Lézignan, 11 ; 11. Marseille, 9 ; 12. Carpentras, 7. Bozzetto libéré Débarrassé de la pression des critères de sélection olympique, le quintuple vainqueur de la Coupe du monde s’est offert un podium. KREISCHBERG. – Avec un surf très agressif, le chevronné Mathieu Bozzetto a réalisé son objectif hier en Autriche, podium et Jeux Olympiques à la clé. (Photo Markus Leodolter/ AFP) BADMINTON OPEN DE SUISSE (Bâle, 4-8 janvier). – Finales. HOMMES. Simple : Lee Chong Wei (MYS, no 3) - Xia Xuanze (CHN, no 47), 2-0 (15-8, 15-0). Double : Chan Chong Ming-Koo Kien Keat (MYS, no 9) - Boe-Mogensen (DAN, no 7), 2-1 (17-14, 8-15, 17-14). FEMMES. Simple : Xu Huaiwen (ALL, no 5) Zhu Lin (CHN, no 37), 2-0 (11-9, 11-4). Double : Du Jing-Yu Yang (CHN, no 22) Zhang Dan-Zhao Tingting (CHN, n.c.), 2-1 (15-5, 10-15, 15-11). MIXTE : RobertsonEmms (ANG, no 3) - Blair-Munt (ANG, no 13), n.p. KREISCHBERG – (AUT) - A.S.O. Amaury Sport Organisation - Droits photo : DPPI de notre envoyé spécial Suivez gratuitement toutes les étapes du Dakar sur votre mobile SFR (et téléchargez le jeu officiel)* SUR Revivez chaque jour les meilleurs moments de la course en vidéo** DIFFUSEUR MOBILE OFFICIEL Portail Vodafone Live! > Sport * Service gratuit, hors coût de connexion wap, hors coût de téléchargement des vidéos et hors coût de téléchargement du jeu. ** Services 3G disponibles sous couverture 3G avec forfaits ou offres SFR et mobiles compatibles 3G. COUPE DU MONDE (géant parallèle) À 14 HEURES bien tapées, entre les deux manches de sa demi-finale, dans un nuage de neige soulevé par les carres de sa planche dans l’aire d’arrivée, Mathieu Bozzetto a soufflé, dans un sourire : « C’est peut-être le déclic qui me manquait. » La remarque, adressée à Luc Faye, le directeur des équipes de France de snowboard, trahissait un soulagement intense. Hier matin, en effet, Mathieu Bozzetto n’était toujours pas assuré d’aller aux Jeux. Il lui manquait une place parmi les quinze premiers en Coupe du monde, et il n’avait plus que deux courses pour l’obtenir. La pression lui voûtait les épaules et, lors de la manche ultime de qualification, qui décidait de son accession, ou pas, parmi les seize finalistes, « il a ridé comme un gamin tant il avait la trouille de se planter », dixit Faye. « Je commençais à douter » Drôle de gamin, Mathieu Bozzetto. Un physique de déménageur, la trogne à Cabrel et un palmarès long comme le bras (vainqueur de la Coupe du monde de parallèle de 1999 à 2003 et du classement général en 99 et 2000). Mais, depuis l’accident de moto du 14 juillet 2004 qui lui a fracturé le bras, depuis ces longs mois de plâtre et de rééducation après la chirurgie lourde, depuis son retour à la compétition en fin de saison dernière où il avait réalisé l’exploit de terminer deuxième d’un slalom parallèle, il semblait avoir perdu ses repères en géant. « Je commençais à douter, à croire que je n’y arriverai plus jamais… » Et ses adversaires à le regarder comme un ex. Un ex sympathique, qu’ils apprécient unanimement, certes, mais un ex quand même… « J’avais des problèmes, pour tout arranger, avec ma planche depuis le début de la saison. Heureusement, depuis trois jours, j’ai fait monter des plaques qui ont tout changé. » La preuve : ses adversaires en huitième, quart, demi et finale, suisses tous les quatre, trustent les sommets de la Coupe du monde 2005-2006. Il en a battu trois avant d’abdiquer, épuisé, face au meilleur des frères Schoch. « Mais c’est déjà fabuleux de retrouver ces sensations, surtout sur une piste aussi difficile où tu tâches avant tout de survivre et d’arriver en bas. » Bozzetto exulte. Radieux. De retour sur un podium, il a apprécié les applaudissements nourris de ses adversaires heureux de voir l’ancien patron retrouver la grande forme à trente-deux ans passés. Il sera toujours temps pour eux de s’inquiéter quand ils réaliseront que la piste préférée de Mathieu Bozzetto se trouve à Bardonecchia. Où se disputent les Jeux… JEAN ISSARTEL COUPE DU MONDE (Kreischberg [AUT], 8-9 janvier). – HIER. Géant parallèle HOMMES : 1. P. Schoch (SUI) ; 2. Bozzetto ; 3. Grabner (AUT) ; 4. Iselin (SUI) ; 5. S. Schoch (SUI) ;... 20. Dufour ; 25. Cosnier ; 32. Huet. FEMMES : 1. Meuli (SUI) ; 2. Fletcher (USA) ; 3. Bruhin (SUI) ; 4. Hagglof (SUE) ; 5. Kober (ALL) ;… 8. Pomagalski ; 13. Valdenaire ; 17. Blanc ; 33. Desmares. Coupe du monde de parallèle (après cinq épreuves). HOMMES : 1. P. Schoch (SUI), 3 500 points ; 2. S. Schoch (SUI), 2 866,7 ; 3. Inniger (SUI), 2 470 ;... 7. Bozzetto, 1 801,4 ; 16. Huet , 767,7 ; 22. Dufour, 629,4 ; 30. Cosnier, 372. FEMMES : 1. Meuli (SUI), 3 800 points ; 2. Pomagalski, 2 720 ; 3. Blanc, 2 640 ;… 23. Valdenaire, 622,4 ; 31. Desmares, 320,1. AUJOURD’HUI : half-pipe HOMMES et FEMMES. Coupe du monde de half-pipe 2006 (après cinq épreuves). HOMMES : 1. Autti (FIN), 2 400 points ; 2. Kokubo (JAP), 2 200 ; 3. Narita (JAP), 1 770 ;… 9. Crépel, 1 210 ; 30. Zebrowski, 420 ; 102. Baisamy, 11,9. FEMMES : 1. Vidal, 2 200 points ; 2. Pesko (SUI), 2 050 ; 3. Teter (USA), 2 000 ;… 12. Rodriguez, 1 180 ; 29. Alzina, 450 ; 34. Béliard, 350. BOBSLEIGH MOTO CHAMPIONNATS DE FRANCE : MINGEON COMME D’HABITUDE. – Une fois de plus Bruno Mingeon, trente-huit ans, a réalisé le doublé lors des Championnats de France organisés ce week-end par le club de Villard-de-Lans sur la piste olympique de La Plagne. En bob à quatre, poussé par Fouquet, Vanhoutte et Arbez, il devance un autre équipage de La Plagne piloté par Mickaël Serisé, vingt-cinq ans, et composé de Baehr, Rubio et Rolet. Laurent Unternahrer (Briançon), avec derrière lui Bizet, Foucan et Menneron, complète le podium. En bob à deux, Mingeon, associé à Vanhoutte, domine une nouvelle fois les équipages Serisé-Rubio et Unternahrer-Menneron. JEUX OLYMPIQUES : LA SÉLECTION SE DESSINE.– Le collectif France a effectué la semaine dernière toute une série de tests afin de déterminer les pousseurs sélectionnés pour les Jeux Olympiques dans le bob de Bruno Mingeon. « Le premier jour a été consacré à des sprints, des exercices de bondissement et des poussées individuelles, explique Patrick Faure, directeur de l’équipe de France. Le second a été consacré à des tests par équipage. » Faure sera aujourd’hui à Paris afin de proposer à sa fédération une hiérarchie. À l’issue des tests, six pousseurs restent concernés pour faire partie des quatre heureux élus. Il s’agit (dans l’ordre alphabétique) de Christophe Fouquet, Stéphane Galbert,Pierre-Alain Menneron, David Rolet, Loïc Rubio et Alexandre Vanhoutte. SUPERCROSS US (Anaheim, 7 janvier). – Première manche du Championnat des États-Unis. 250 : 1. Stewart (USA, Kawasaki) ; 2. Reed (AUS, Yamaha) ; 3. Carmichael (USA, Suzuki) ; 4. Larocco (USA, Honda) ; 5. Tedesco (USA, Suzuki) ; … 10. Vuillemin (Honda). 125 : 1. Short (USA, Honda) ; 2. Villopoto (USA, Kawasaki) ; 3. Laninovich (USA, Honda) ; 4. Langston (AFS, Kawasaki) ; 5. Lange (USA, Kawasaki) ; … 10. Sorby (Honda) ; 20. Coisy (Honda). Championnat 2006 (après 1 épreuve). – 250 : 1. Stewart, 25 ; 2. Reed, 22 ; 3. Carmichael, 20 ; … 10. Vuillemin, 11. 125 : 1. Short, 25 ; 2. Villopoto, 22 ; 3. Laninovich, 20 ; … 10. Sorby, 11 ; ... 20. Coisy, 1. PAGE 18 CHRISTIAN LAVIEILLE, LEADER DU NISMO CHALLENGE. – Formule clés en main lancée par Nismo, le Varois Christian Lavieille mène largement le classement interne. Il occupe la 33e place du général. – M.-F. E. KARTING : UN « COLLECTIF » FRANCE. – Franck Lagorce, le « patron » de l’équipe de France de karting FFSA, en a communiqué la composition pour 2006 : onze jeunes pilotes, une fille, Aurore Launay, Mike Courquin, Anthony Abbasse, Adrien Tambay, Jules Bianchi, Kevin Breysse, Armand Convers, Arnaud Kolzinski, Alban Varutti, Nathanael Berthon et Jean-Éric Vergne. PATINAGE ARTISTIQUE CHAMPIONNATS D’ITALIE : FUSAR POLI-MARGAGLIO EN ROUTE POUR LES JO ! – Après la retraite de quatre ans qui a suivi leur médaille de bronze aux Jeux de Salt Lake City, les danseurs italiens Barbara Fusar Poli et Maurizio Margaglio, champions du monde en 2001, ont confirmé leur intention de faire leur retour aux Jeux de Turin (10-26 février) en remportant ce week-end, à Sesto San Giovanni, le titre national avec un joli total de 197,47 points. On ne devrait pourtant sans doute pas les voir aux Championnats d’Europe, qui débutent le 17 janvier à Lyon, officiellement parce qu’ils préfèrent s’entraîner… On devrait voir en revanche Carolina Kostner, médaillée de bronze des derniers Mondiaux, qui s’est imposée sans convaincre (164,98 pts) avec un libre privé de combinaison tripletriple et émaillé d’une chute. CHAMPIONNATS DU CANADA : BUTTLE CHANGE SON LIBRE. – Les Championnats du Canada, qualificatifs pour les JO de Turin, débutent aujourd’hui à Ottawa. Les Canadiens disposent de quotas confortables : trois places chez les messieurs, deux places chez les dames, les couples et pour la danse. Jeffrey Buttle, qui disputera le titre à Emanuel Sandhu, a décidé de changer son libre en vue des Jeux. Il laisse au vestiaire son hommage à Glenn Gould au profit de Samson et Dalila, son programme de la saison 2003-2004. GOLF ROYAL TROPHY (THA, Amata Spring Country Club, Bangkok, circuit européen hommes, 1 500 000 $, 7-8 janvier). – Résultat final : équipe d’Europe - équipe d’Asie : 9-7. Simples : Imano (JAP) b. Howell (ANG), 2 up ; McGinley (IRL) b. Zhang Lianwei (CHN), 2 et 1 ; McDowell (ILN) b. Randhawa (IND), 3 et 2 ; Atwal (IND) b. Faldo (ANG), 3 et 2 ; Wiratchant (THA) b. Woosnam (GAL), 2 et 1 ; Hur Suk-ho (CDS) b. Ferrie (ENG), 2 et 1 ; Fukabori (JAP) b. Björn (DAN), 4 et 3 ; Stenson (SUE) b. Jaidee (THA), 5 et 4. MERCEDES CHAMPIONSHIPS (Plantation Course de Kapalua, Hawaii, circuit américain hommes, 5 400 000 $, 5-8 janvier). – Troisième tour (par 219) : 1. Stuart Appleby (AUS), 213 (71 + 72 + 70) ; 2. M. Campbell (NZL), 215 (72 + 72 + 71) ; 3. Furyk (USA), 216 (72 + 72 + 72) ; 4. Glover (USA), 217 (74 + 73 + 70) ; 5. V. Singh (FIJ), 218 (70 + 74 + 74) et Garcia (ESP), 218 (71 + 74 + 73) ; 7. V. Taylor (USA), 219 (74 + 73 + 72) ; 8. Calcavecchia (USA), 220 (73 +74 + 73) ; 9. Browne (USA), 221 (69 + 76 + 76), Lon ard (AUS), 221 (74 + 74 + 73) et Ogilvy (AUS), 221 (75 + 72 + 74) ;… 15. Toms (USA), 223 (71 + 73 + 79). SKI DE FOND COUPE DU MONDE HOMMES (Otepää [EST], 7-8 janvier). – Sprint classique. Finale : 1. Lind (SUE) ; 2. Hetland (NOR) ; 3. Rotchev (RUS) ; 4. Svartedal (NOR). Finale B : 5. Roenning (NOR) ; 6. T. Fredriksson (SUE) ; 7. Onsda (JAP) ; 8. Pankratov (RUS). Qualifications : 40. Darragon. Coupe du monde 2006 (après 12 épreuves) : 1. Angerer (ALL), 485 pts ; 2. Hetland (NOR), 455 ; 3. Vittoz, 353 ; 4. Lind (SUE), 331 ; 5. Rotchev (RUS), 299 ; … 29. Jonnier, 99 ; 35. Rousselet, 84 ; 48. Perrillat, 57 ; 53. Darragon, 53 ; 62. Gaillard, 42 ; 122. Fanjas-Claret, 1. Prochaine étape : Val di Fiemme (ITA), le 14 janvier (30 km libre départ en ligne). COUPE DU MONDE FEMMES (Otepää [EST], 7-8 janvier). – Sprint classique. Finale : 1. Andersson (SUE) ; 2. Henkel (ALL) ; 3. Gjoemle (NOR) ; 4. Kuitunen (FIN). Finale B : 5. Bjoergen (NOR) ; 6. Mischol (SUI) ; 7. Majdic (SLV) ; 8. Oehrstig (SUE). Quarts de finale : Perrillat. Coupe du monde 2006 (après 12 épreuves) : 1. Bjoergen (NOR), 585 pts ; 2. Tchepalova (RUS), 460 ; 3. Künzel (ALL), 408 ; 4. Scott (CAN), 360 ; 5. Pedersen (NOR), 338 ; … 25. Philippot, 126 ; 33. Perrillat, 86 ; 64. Vina, 18 ; 66. Storti, 15 ; 73. Jaeggy, 10. Prochaine étape : Val di Fiemme (ITA), le 14 janvier (15 km libre départ en ligne). HOCKEY SUR GAZON LES FRANÇAISES EN ALLEMAGNE. – Dans le cadre de sa préparation pour le Championnat d’Europe en salle (du 20 au 22 janvier, à Eindhoven), l’équipe de France féminine a effectué ce weekend un stage de préparation à Cologne (ALL). Au cours de ce stage, les Bleues, médaillées de bronze de la dernière Coupe du monde indoor mais qui n’avaient plus rejoué en salle depuis l’hiver dernier, ont affronté le club du Rot Weiss Cologne à quatre reprises. Même si le bilan final est de quatre défaites face à l’une des meilleurs formations européennes invaincue cette année dans le Championnat d’Allemagne (le meilleur du monde en salle), les Françaises se sont améliorées au fil des rencontres. Fondateur : Jacques GODDET Direction, administration, rédaction, ventes et publicité commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issyles-Moulineaux Cedex 9. Tél. : 01-40-93-20-20 Télex 631.653. CCP Paris 9.427.90-C. S.A. INTRA-PRESSE Capital : 2 150 620 . Durée : 99 ans. Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY. Président du Conseil d’administration : Philippe AMAURY. S.N.C. L’EQUIPE Capital : 50 000 . Durée : 99 ans du 12 avril 1985. Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-lesMoulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT. Principal associé : S.A. INTRA-PRESSE. Directeur général, Directeur de la publication : Christophe CHENUT Directeur des rédactions : Claude DROUSSENT Directeur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONI VENTE : Tél : 01-40-93-20-05 Allemagne, 2,20 ; Andorre, 1,25 ; Antilles, la Réunion, 1,50 ; Autriche, 2,30 ; Belgique, 1,60 ; Canada, 2,95 CAD ; Côte d’Ivoire, 1 600 CFA ; Danemark, 16 DKK ; Espagne, 2,10 ; États-Unis, 2,5 $ ; Gabon, 1 600 CFA ; Grande-Bretagne, 1,4 £ ; Grèce, 2,20 ; Italie, 1,90 ; Luxembourg, 1,60 ; Maroc, 10 MAD ; Pays-Bas, 2 ; Portugal, 2 ; Sénégal, 1 600 CFA ; Suisse, 2,40 FS ; Tunisie, 1,80 DIN. ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60. 22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10. France métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois : 154,50 ; 1 an : 309 . Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 ; 1 an : 358,20 . ÉTRANGER : nous consulter. Modifications : joindre dernière bande. Publicité commerciale : MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99. Petites annonces : 25, av. Michelet, 93408 St-Ouen Cedex. Tél. : 01-40-10-52-15. Commission paritaire no 1207I82523 ISSN 0153-1069. LU Tirage du dimanche 8 janvier 2006: 439 600 exemplaires LUNDI 9 JANVIER 2006 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge SKI FREESTYLE PASCAL SIDOINE TOYOTA EN TÊTE DE LA PRODUCTION. – Jean-Jacques Ratet, renard des sables, mène la catégorie Production, appelée plus couramment T 2 marathon ! C’est un véritable combat que se livrent Benoît Rousselot, sur Nissan, et le Japonais Ikemachi, également sur Toyota. L’abandon de Paul Belmondo (Nissan) et les problèmes techniques de Jean-Pierre Strugo sur Mercedes éclaircissent les rangs. – M.-F. E. Bleu SKELETON – Elle pourrait bien être décisive avant d’attaquer l’Afrique noire où il y aura moins de coups à faire. Elle va être super dure, il va falloir taper dans le potentiel de la voiture, rester concentré et ne pas trop se focaliser sur Stéphane. Je pars cinquième, c’est plutôt un avantage car lui devrait vite ouvrir la piste. – L’occasion, peut-être, de reprendre le commandement ? – Ce n’est pas impossible : si je ne crève pas quatre fois, si je ne loupe pas un way point et si je ne reste pas planté dans un trou pendant une heure ! On l’oublie peut-être un peu, mais avant Peter, notre premier adversaire est le désert. » Jaune Rouge Jaune – C’est vrai qu’il y a un danger. Mais je crois qu’avec Stéphane, nous avons un instinct de survie plutôt développé. Néanmoins, à la vitesse où on roule, la marge de sécurité est réduite. Dans l’herbe à chameau, parfois je ne voyais plus où j’allais tellement ça tapait. Gilles m’a d’ailleurs répété plusieurs fois qu’il ne pouvait plus lire les notes. Malgré tout, tant que l’écart reste aussi faible, Dominique Serieys (teammanager) ne peut pas donner de consignes. – Particulièrement dure, la prochaine étape jusqu’à Kiffa pourrait avoir des conséquences importantes. Qu’en pensez-vous ? BYE BYE AU HUMMER. – Le spectaculaire Hummer de Robby Gordon ne repartira pas de Nouakchott. L’avant aplati dans un choc violent avec une dune, l’engin et ses pilote et copilote ont passé la nuit de samedi à dimanche au CP 2 de l’étape Atâr - Nouakchott, où un camping avait été improvisé – il y avait là un puits, très profond, et… une baignoire, bizarrement abandonnée en plein désert. Un peu refroidi par son équipe de mécanos, tous américains et inexpérimentés et qui lui firent deux fois le plein avec du gazole au lieu d’essence, Gordon a annoncé qu’il reviendrait avec une logistique améliorée. – M.-F. E. Noir Bleu Noir Comment voyez-vous la suite ? – Il ne faut pas oublier que Mitsubishi vise avant tout le titre, quel que soit le pilote. Il fallait donc d’abord mettre la concurrence à mal au bon moment. Comme sur le Tour de France où une équipe qui a de bons grimpeurs attaque dans la montagne, nous, notre terrain, c’est le hors piste et les dunes. Ensuite, à l’intérieur de cette stratégie, chacun essaie de lâcher l’autre. Certains me disent que Stéphane paraît plus serein, mais je suis sûr qu’il doute, comme moi, je suis tout simplement plus expressif. – N’y a-t-il pas un risque à ce que votre duel tourne mal et profite à vos adversaires ? CHICHERIT PERSISTE. – Guerlain Chicherit et son copilote, Matthieu Baumel, ont fait partie des équipages ensablés dans le cordon de dunes précédant le CP 2, dans Atâr - Nouakchott. Un problème de pompe à eau vint s’ajouter à leur infortune. Le moteur chauffant, ils employèrent toutes leurs réserves d’eau pour le refroidir, puis repartirent à 70 km/h. Ayant perdu quatre heures dans l’affaire, le BMW X 3 n’en figure pas moins à la 11e place du général, juste devant celui d’Alfie Cox. « On ne lâchera pas prise, promet Chicherit. Notre force, c’est que nous sommes tous les deux super cool. Sven (Quandt, team-manager de X-Raid) apprécie notre travail. La voiture est performante, elle n’a que quelques problèmes de jeunesse. » – M.-F. E. DESPRES AU DÉPART. – Cyril Despres, malgré sa luxation acromioclaviculaire à l’épaule gauche et sa tendinite au bras droit qui l’obligeait, hier, à porter un bandage spectaculaire, a décidé de continuer la course, au moins pour aujourd’hui : « J’ai tellement souffert hier, que si ça recommence demain (aujourd’hui), c’est sûr, j’abandonnerai. Mais mon médecin, qui a trouvé ma tendinite “hallucinante”, m’a dit que je ne risquais pas d’aggraver mes blessures en continuant. Je préfère essayer. Je n’aurais pas été fier de moi si j’avais abandonné dès vendredi à Atâr. » – M.-F. E. Victorieux d’une course chacun ce week-end à Isola 2000, Muller et Dayraut ont conforté leur position en tête du Trophée Andros. Cependant, en terminant deuxième de la course du dimanche, remportée par Muller, alors que ce dernier n’était que troisième la veille, Dayraut a inscrit en deux courses 157 points sur 160 possibles. Il reprenait ainsi 4 points au leader sur lequel son retard n’est plus que de 10, un handicap appelé à disparaître en fin de saison lors du décompte des deux plus mauvais résultats, qui coûtera 12 points de plus à Muller qu’au pilote de la BMW. Quant à Prost, ses chances d’être couronné cette saison ont sérieusement fondu à Isola 2000 après qu’un tête-à-queue, le samedi au plus fort d’un duel avec Muller en finale, lui eut fait perdre six places et autant de points. – J.-P. C. TROPHÉE ANDROS, ISOLA 2000 (7-8 janvier). – 2e journée. Qualifications 1 : 1. Dayraut (BMW), les 3 tours en 2’0’’941 ; 2. Fouquet (Renault Clio), à 1’’012 ; 3. Bourion (Kia), à 2’’215 ;… 8. Prost (Toyota), à 3’’204 ;… 20. Muller (Kia), à 7’’767 ;… 30. Panis (Toyota), à 12’’947 ; etc. Qualifications 2 : 1. Muller, les 3 tours en 1’58’’244 ; 2. Prost, à 1’’520 ; 3. Lagorce (Fiat), à 2’’526 ; 4. Panis, à 2’’786 ; etc. Finale 1 : 1. Dayraut, les 6 tours en 5’26’’945 ; 2. Fouquet à 2’’555 ; 3. Bourion à 6’’787 ; etc. Abandons : Panis, arrêt dans le premier tour. Finale 2 : 1. Muller, les 6 tours en 5’19’’904 ; 2. Prost à 3’’093 ; 3. Lagorce; à 4’’244 ; etc. Classement journée 2 : 1. Muller, 80 points ; 2. Dayraut, 77 ; 3. Prost; 74 ;… 9. Panis, 64 ; etc. Général (après quatre manches) : 1. Muller, 592 points ; 2. Dayraut, 582 ; 3. Prost; 558 ; 4. Lagorce, 533 ; 5. Bourion, 519 ; 6. Balas, 506 ;… 10. Panis, 465 ; etc. Prochaine épreuve : Lans-en-Vercors (13-14 janvier). 19 Bleu Rouge Noir Jaune BOXE CHAMPIONNAT DU MONDE DES LOURDS-LÉGERS « J’étais bien mais pas bon » JEAN-MARC MORMECK est revenu, hier, sur sa défaite avec lucidité et franchise. Le visage intact, seulement marqué par la fatigue et la déception, l’ex-champion WBA-WBC des lourds-légers tentait d’analyser hier les raisons de son échec de la veille. NEW YORK – de notre envoyé spécial Mahyar MONSHIPOUR (champion WBA des super-coq) : « Je suis étonné, car je pensais que Jean-Marc avait de la marge. Bell n’est peut-être pas un grand champion, mais c’est un puncheur, ce qu’on savait déjà. Sur ce que m’a dit mon entraîneur, il y a eu une cassure physique au 6e round, Jean-Marc baisse tout d’un coup à ce moment-là. La boxe, c’est comme le vélo, quand on a un coup de barre, on n’avance plus. Maintenant, pour ce qui est de rebondir, je ne suis pas dans sa tête. Le problème, c’est qu’il n’est pas avec un promoteur français. On connaît Don King : il s’intéresse à vous quand vous êtes champion. Est-ce que maintenant, il aura envie de lui organiser des combats de rentrée, de préparation ? » – M. V. « Je pensais que ce jour était le mien, je l’ai raté » Outre Bell, qui s’est emparé des deux ceintures de Mormeck, l’Argentin Baldomir a créé la surprise en détrônant Judah chez les welters. NEW YORK – de notre envoyé spécial SACRÉ DON KING ! L’exubérant promoteur américain était trop heureux, dans la nuit newyorkaise, d’étaler son inégalable sens de la répartie : « C’était une magnifique réunion, non ? Dire que tous mes favoris ont été battus… Même Jean-Marc « Vive la France » Mormeck ! Hé, les gears, je laisse ma culotte, moi, ce soir ! » On n’en croira pas un mot. Pourtant, c’est vrai, on ne pouvait l’imaginer quelques heures plus tôt : O’Neil Bell, premier champion unifié des lourds-légers depuis Evander Holyfield en 1988, et Carlos Baldomir champion du monde des poids welters, tombeur de Zab Judah, l’idole de Brooklyn. Mohamed Ben Guermia, qui reste le seul (en 1998) à avoir battu O’Neil Bell à ce jour, avait donc raison : « Il ne supporte pas la pression, mais il est courageux. » Bell, citoyen d’Atlanta, né en Jamaïque, qui aime d’ordinaire se réfugier dans la méditation, montra même un tout petit peu plus que cela face à Jean-Marc Mormeck, relevant le défi du corps à corps, là où l’on voyait déjà le Français saper sa résistance. « Je savais que je devais en passer par là, avouait Bell. Je crois avoir étonné Mormeck, et ébranlé sa confiance. » O’Neil Bell, trente et un ans, avait curieusement entamé sa carrière pro, chez lui à Atlanta, en 1998, en mettant K.-O. au premier round un certain William Holyfield, neveu du grand Evander Holyfield. Joli clin d’œil du destin… L’Argentin installé à Los Angeles, Carlos Baldomir, autre « underdog » – outsider très incertain – de la soirée du « Theater », fit aussi référence au passé, en devenant champion du monde des welters à la surprise générale, trente ans après le seul combat – victorieux face à Licata – de Carlos Monzon au Madison Square Garden. Dans son coin s’agitait d’ailleurs le vieil Amilcar Brusa, jadis entraîneur de Monzon, qui avait recommandé à Baldomir de ne pas se laisser influencer par la chaude ambiance d’une salle très « rap » acquise à Zab Judah, le surdoué de Brooklyn, détenteur des trois ceintures de la catégorie, ni par l’intox de ce dernier. Baldomir surprit Judah par sa posture mains basses, sa combativité, sa résistance et son Brooklyn pleure Judah… Samedi soir, le détenteur de la ceinture IBF joua également sur d’autres registres plus attendus face au double champion WBA et WBC : jabs du gauche et pas fuyants, boxe parfois à la limite de la régularité en passant les bras grâce à son allonge supérieure, et surtout cette terrible droite, qui avait abrégé jusqu’ici vingt-trois de ses vingt-cinq combats victorieux, et s’avérait une arme décisive, au septième, puis dixième round. À l’entame de cette ultime reprise, un seul des trois juges, Tom Schreck, accordait encore un léger avantage à Mormeck (87-85). Les deux autres notaient déjà une préférence pour Bell : 87-84 pour Tom Kaczmarek, 86-84 pour Bob Weisfeld. punch finalement qui le cueillit au septième round, où il fut compté. Le Championnat du monde des welters basculait. Le visage tailladé, Baldomir finissait le plus fort pour enlever la décision des trois juges : 115-113, 114-113, 115-112. Voilà la boxe nantie de deux champions de trente et un et trente-quatre ans, dont on connaissait à peine les noms le mois dernier… – C. D. RÉSULTATS Championnat du monde des lourds-légers (12 × 3): Bell (USA) b. Mormeck, K.-O. 10e. Championnat du monde des welters (12 × 3) : Baldomir (ARG) b. Judah (USA), aux points. Championnat IBF des mi-mouche(12 × 3) : Solis (USA) b. Grigsby (USA), aux points. Lourds-légers (10 × 3) : Cunningham (USA) b. Bryan (USA), aux points. Moyens(10 × 3) : Joppy (USA) b. Howard (USA), arrêt de l’arbitre 5e round. ILS NE SONT pas forcément très nombreux les sportifs français capables de réunir près de mille personnes dans un gymnase de la banlieue parisienne à 3 heures du matin, même si c’est une toute petite victoire pour Jean-Marc Mormeck par rapport à la grosse défaite qu’il a subie. Il n’était pas loin de 3 h 30 lorsque le combat commençait. Mais très vite le public allait oublier l’heure tardive pour se lâcher et hurler ses encouragements. Car en début de match, Mormeck était bien. Rapidement pourtant l’ambiance se transformait : « C’est un vicelard de première ce Bell», entendait-on dans les rangées de la salle Maurice-Bacquet. Jean-Marc n’était plus le patron du ring. Arrivait la dixième reprise. La dernière. Mormeck était à terre pour de longues minutes. Comme cloués par la déception, les gens restaient sur leur siège. Comme si eux aussi étaient K.-O. Puis, leur champion, licencié au boxing club de Pantin, apparaissait de nouveau à l’écran au micro de TPS. Mormeck, visiblement, avait récupéré. «Je reviendrai», dit-il. À 4 h 30 la salle se vidait. Le rêve était brisé. – B. V. ÉQUIPE DE FRANCE HOMMES – CHALLENGE MARRANE (finale) FRANCE - TUNISIE : 26-21 Du beau travail Victorieuse du Challenge Marrane, l’équipe de France peut aborder la suite de sa préparation au Championnat d’Europe en toute sérénité. PERSONNE N’EST DUPE mais tous sont plutôt satisfaits. Vainqueurs de la Tunisie hier à Paris, en finale de la trentième édition du Challenge Marrane, 26-21, un score sévère pour des Tunisiens longtemps habiles, les Français ont achevé leur première semaine de préparation avec de nombreux motifs de satisfaction. À commencer, bien sûr, par leur rendement défensif, la base des trois succès. À peine plus de vingt et un buts encaissés en moyenne : de quoi voir venir. « Ça reste notre force, admet Nikola Karabatic. Et évidemment le gros point positif de ce Marrane. » Autre précieux enseignements : le comportement d’ensemble, la capacité à réagir, à vite corriger les erreurs commises. « L’équipe est très à l’écoute, confirme Claude Onesta, le sélectionneur. Concentrée sur le travail, désireuse de se construire son bagage. » La voilà en tout cas bien lancée ve rs ce Championnat d’Europe (du 26 janvier au 5 février, en Suisse) alléchant. « Attention, prévient quand même Nikola Karabatic. En d’autres temps, nous étions les champions du monde de la préparation et, derrière, nous n’arrivions pas au bout. Disons que le départ est bon, que nous pouvons être satisfaits, même s’il faudra que nous parvenions tous à parler le même lan- France 26 (10) Tunisie Buts 2 0 0 6 2 3 0 4 1 1 6 1 26 Tirs 2/5 0/1 0/2 6/9 1/1 3/7 0/1 2/4 1/2 1/1 3/4 1/3 20/40 Pen. P.déc. Exc. 3 39e 2 15e 1/2 1 7e 1 2/2 58e 1 29e 3/3 1 6/7 9 5 Fernandez Dinart Krantz G. Gille Narcisse Mongin Girault (c) Karabatic Kempe Abati Abalo Sorhaindo Guigou Bosquet TOTAL Gardiens : Karaboué ; Omeyer (60 min., 16 arrêts dt 0/2 pen.) Entraîneur : C. Onesta Interceptions : 9 Balles Perdues : 13 Hedoui Haraketi Gharbi Tej Touati Hmam Saied Jerrou Hadj Ahmed Seboui Bousnina Ben Aziza M’Gannem (c) 21 (11) Buts 2 5 2 8 0 1 2 1 Tirs Pen. P.dèc. Exc. 2/3 1 5/6 2/2 6/13 2/2 1 29e,55e 0/2 1/5 1 16e 2/6 3 35e 1/3 2 - TOTAL 21 19/40 2/2 8 4 Gardiens : Missaoui ; Mgaez (60 min., 14 arrêts dt 1/7 pen.) Entraîneur : S. Hasanefendic Interceptions : 5 Balles Perdues : 16 Evolution du score : 3-0 (6e) ; 3-2 (8e) ; 4-4 (10e) ; 7-6 (20e) ; 7-8 (21e) ; 10-12 (32e) ; 13-12 (34e) ; 15-13 (36e) ; 17-14 (38e) ; 18-18 (46e) ; 20-18 (47e) ; 20-19 (49e) ; 23-19 (57e) ; 23-21 (59e). Spectateurs : 4000 Arbitres : MM. P. et C. Kekes (HON) gage pour réaliser de grandes choses. » Et, d’abord, dans le jeu rapide, le dada du sélectionneur au long de la semaine. Le secteur, hier, a plutôt bien fonctionné, même si tous les joueurs n’étaient manifestement pas animés des mêmes intentions. Mais c’était tout de même mieux que face au Portugal ou à la Pologne. « On doit vraiment insister là-dessus, enchaîne Karabatic. Il faut que l’on soit plus entraînants, que l’on systé- matise la montée de balle. On sait comment faire et on dispose des joueurs pour le faire. Reste donc à travailler, encore et toujours. Car, avec nos qualités défensives, il y a vraiment moyen de marquer des buts plus facilement que nous ne l’avons fait contre la Tunisie. » Une Tunisie évidemment accrocheuse, particulièrement affûtée après trois semaines d’une préparation qui doit la conduire au Championnat d’Afrique des nations, à partir de mercredi. « Elle nous a mis en difficulté, d’abord à cause de notre déchet au tir dans le premier quart d’heure, analyse Claude Onesta. Il est vrai aussi que certains joueurs étaient crispés et que la partie ne s’est jamais vraiment débridée. » « Sur la bonne voie » Sauf en début de seconde période, grâce au fameux jeu rapide. Et, aussi, en toute fin de rencontre. « En fait, bizarrement, la Tunisie nous a moins gênés que d’habitude, note Jérôme Fernandez. Elle a perdu plus de balles que nous et sa défense ne nous a pas tant ennuyés. Physiquement, nous avons répondu, malgré notre déficit de préparation. Et en attaque, nous avons retrouvé quelques automatismes. Sincèrement, nous sommes sur la bonne voie. » Malgré des secteurs encore défaillants. La réussite au tir, bien sûr, les relations avec les pivots également. « Ils ne sont pas gâtés, admet bien volontiers Jérôme Fernandez. C’est un domaine à revoir. » Dès demain, à Besançon, prochaine station de la préparation. Face à la Pologne et avec Bertrand Gille, qui s’est entraîné normalement le matin de la finale. Claude Onesta, à cette occasion, devrait évidemment poursuivre les essais entamés depuis lundi. Notam- LUNDI 9 JANVIER 2006 ment sur la base arrière, où Nikola Karabatic s’est très souvent mué en demi-centre, comme à Kiel, voire en arrière droit. Cédric Burdet forfait, Sébastien Bosquet toujours en apprentissage, le sélectionneur franç a i s e n v is a g e d ’ u t i li se r p a r séquences trois droitiers. Face à la Tunisie, l’option n’a pas donné toutes les garanties. Travailler, donc, pour partir en Suisse avec un maximum de garanties. Travailler pour atteindre la demifinale, l’objectif avoué de cette bande à l’état d’esprit impeccable. Une bande qui va pourtant se diviser. Christophe Zuniga blessé (voir cidessous), ils sont, en effet, dix-neuf, désormais, à briguer une place dans les seize pour Bâle. Et Claude Onesta CLASSEMENT FINAL. – 1. France ; 2. Tunisie ; 3. Pologne ; 4. Danemark ; 5. Ivry ; 6. Portugal. MATCH POUR LA 3e PLACE POLOGNE - DANEMARK : 29-28 (14-15) POLOGNE.–Gardiens : Szmal(13 arrêts dt 1 pen.) ; Steczniewski(4 arrêts), Wichary. Buteurs : Szmal (0/1), Siodmiak(0/1), M. Lijewski (3/5), Moszczynski (0/3 dt 0/1 pen.), Nilsson,Tkaczyk(5/10dt0/1pen.),Starczan(4/6), Bielecki(7/10dt 3/4 pen.),Grabarczyk (2/2), Wisniewski (2/2), Wleklak (1/5), Jurecki (3/5), Urbanowicz (2/3), Albin. Entraîneur : B. Wenta. DANEMARK. –Gardiens: Hvidt (12 arrêts) ; Asmussen (5 arrêts dt 2 pen.). Buteurs : Aagaard (0/2), Ohm (1/2), Laen (1/1), Jensen, Rasmussen (3/7 dt 0/1 pen.), Christiansen (3/6 dt 2/2 pen.), Boldsen (5/10), Spellerberg (0/2), Hansen (1/3), Stryger (3/6), Leegaard (9/14), Noddesbo (2/6). Entraîneur : U. Wilbek. MATCH POUR LA 5e PLACE IVRY - PORTUGAL : 34-30 (18-19) IVRY. – Gardiens : Gervelas (7 arrêts dt 1 pen.) ; Pocuca (3 arrêts) ; Chapon (4 arrêts). Buteurs : Richard (3/4), Guillard (3/5), Sarni, Martinovic (8/11), Guilbert (2/2), Mokrani (5/7), Amalou, Oskarsson (3/3 dt 2/2 pen.), Magnin, Tuzolana (6/9), Léandri (3/6 dt 2/3 pen.), Boukhalfa (1/1). Entraîneur : D. Hager. PORTUGAL.– Gardiens:Figueira (7 arrêtsdt 1pen.) ; H. Gomes (1 arrêt) ;Fernandes (4 arrêts). Buteurs : Galambas, Pinto (0/1), Arezes, Andorinho (2/2), Coelho (4/6 dt 2/3 pen.), Rodrigues (2/4), Tavares (9/14 dt 2/3 pen.), L. Gomes (1/3), Gama (2/2), Carniero (0/2), Dias (1/1), Silva (4/5), Carmo (5/8). Entraîneur : M. Olsson. devrait partir en Islande, la semaine prochaine, avec le groupe de l’Euro. Autant dire que Besançon offrira les ultimes chances de briller. Luc Abalo d’Ivry, le plus applaudi lors de la présentation de la finale, pourrait être de la partie sur un côté droit un peu décimé. « L’accueil qui m’a été réservé m’a fait plaisir, dit-il. Il m’a motivé. C’est toujours bien de disputer un deuxième tournoi chez soi. Cela dit, il ne faut surtout pas se contenter de ça. » Non, même si en conservant son titre, en donnant le meilleur d’elle-même au cours de la semaine, l’équipe de France a fait honneur à un Tournoi remarquable, qui a dignement fêté son trentième anniversaire. PHILIPPE PAILHORIÈS ZUNIGA FORFAIT À L’EURO. – Christophe Zuniga, qui avait fêté sa première sélection à Dreux vendredi face au Portugal, ne pourra malheureusement prétendre à une place parmi les seize joueurs alignés au Championnat d’Europe. Devant la persistance des douleurs déjà constatées au stage médical de Toulouse avant Noël, les examens complémentaires effectués hier ont révélé une déchirure musculo-tendineuse au niveau du coude gauche imposant un arrêt d’environ quatre semaines. RÉSULTATS LIGUE DES CHAMPIONS FEMMES (tour principal, 1re journée). – Groupe A. HIER : Viborg (DAN) - Ljubljana (SLV), 28-34. Groupe C. HIER : Trondheim (NOR) - Basse-Autriche (AUT), 21-23. Groupe D. HIER : Volgograd (RUS) - Aalborg (DAN), 31-31. Les deux premiers de chaque groupe accèdent aux quarts de finale. COUPE DE L’EHF FEMMES (3e tour aller). – HIER : Fleury-les-Aubrais - Artas (GRE), 32-27 ; Virovitica (CRO) - Metz, 20-25. Matches retour le samedi 14 janvier. COUPE DES COUPES FEMMES (3e tour aller). – HIER : Patras (GRE) - Besançon, 26-26. Match retour le dimanche 15 janvier. CHALLENGE CUP FEMMES (3e tour aller).– HIER : Banja Luka (BOS) - Mérignac, 21-27. Match retour le dimanche 15 janvier. HUNDVIN MET UN TERME À SA CARRIÈRE. – Mia Hundvin, l’ailière gauche norvégienne championne du monde (face à la France en finale) en 1999, a annoncé qu’elle mettrait un terme à sa carrière à la fin de sa saison avec Norstrand Oslo. PAGE 19 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge HANDBALL La soirée des outsiders Pantin aussi était K.-O. Bleu Rouge KARIM BEN-ISMAÏL NEW YORK. – Lorsque le combat tourne à l’avantage de Bell, Mormeck, encore lucide, pense : « Il ne frappe pas aussi fort que Braithwaite, n’a pas l’expérience de Virgil Hill… Lui, là, je dois le battre. » (Photo Bernard Papon) Fabrice TIOZZO (champion WBA des milourds) : « Je n’ai pas suivi le combat, je n’ai vu que le K.-O. Est-ce que je suis surpris ? La veille, il y avait des articles de partout comme quoi Bell c’était une patate, que tout allait bien pour JeanMarc Mormeck… On en a peut-être trop fait. Dire que c’était prévisible, ce serait trop facile, mais on l’a beaucoup vu avant le combat et peut-être qu’il a perdu de l’influx parce qu’il s’est trop donné avant. » – M. V. Jaune Bleu Jaune – La pression de boxer au Madison Square Garden n’at-elle pas joué ? – Tu as beau te dire : “Je vais boxer comme à Pouchet”, tu sais que tu es au Madison, tu ne peux pas te raconter de mensonges. C’est comme ça. Le décor, tout te rappelle où tu es. Après, c’est une histoire de concentration. Je ne sais pas, j’ai peut-être péché par orgueil en me disant : “Ça y est, j’y suis !” – Bell, n’avez-vous pas voulu le “cogner” plutôt que le boxer ? – J’ai voulu lui faire mal. J’y suis parvenu d’ailleurs, mais j’ai manqué de suivi, j’ai été un peu trop inactif. Je ne sais pas… Je ne comprends pas. Il n’est pas le plus dur que j’aie affronté. Braithwaite frappait plus fort, il allait plus vite mais j’étais une autre personne. Et là, j’ai manqué d’agressivité. Je pensais que ce jour était le mien. Je l’ai raté. – En montant sur le ring, vous vous parliez à vous-même… – Je ne sais plus. Un truc du genre : “Ça y est, je suis prêt.” Peut-être étais-je en train de me mentir… – Et quand vous êtes sonné, dans le gaz pendant 1’40’’ lors du septième round, que vous dites-vous pour tenir ? – C’est drôle. Si vous voulez, je suis touché mais très lucide. Quand je le ramène dans le coin, il prend un crochet gauche et j’enchaîne derrière. J’avais les jambes qui se dérobaient à cause des coups, mais j’avais la volonté de m’accrocher. Je me disais : “Merde, ça ne peut pas m’arriver !” J’ai revu toutes ces négociations, tout seul, toutes ces galères pour en arriver à ce combat, j’étais sur un fil… Tu vois que ça tourne au vinaigre, tu te dis : “C’est pas possible”, “C’est pas juste, j’ai bossé”, “Lui, là, c’est le moins fort de tous…” Il ne frappe pas aussi fort que Braithwaite, n’a pas l’expérience de Virgil Hill… Lui, là, je dois le battre. Même moi, je ne me comprends pas. Un excès de confiance ? En tout cas, les gens qui parlent de ma préparation, ils ne savent rien. J’étais préparé, j’étais bien. Mais pas bon. » Noir Noir « ON NE VOUS A PAS reconnu. Vous manquiez d’agressivité, vous étiez statique, vous vous exposiez aux coups. Comme si votre corps de fer n’était pas avec vous… – Je crois qu’il y a un peu de tout ça. Je ne me l’explique pas, moi non plus. Je pensais tellement que c’était mon jour, mon heure, mon combat. Je voulais tellement gagner. Ça y est, j’arrivais enfin à quelque chose. C’était un aboutissement. Je l’ai loupé. Par ma boxe, mais aussi à cause de plein de petits détails qui m’ont étonné. – Physiquement, mentalement ? – Tout. Au moment de quitter l’hôtel, il est 19 heures, je vais pour chercher mon protège-dents, introuvable… (Il se retourne.) Tiens, la preuve, il est là. (Il prend la boîte sur une petite table basse.) Hier, impossible de le trouver. Panique. J’appelle Fred (son préparateur physique), on appelle Nicolas (Riffard, l’entraîneur), tout le monde… Rien. En fin de comptes, il faut m’en faire un avec un modèle amateurs (trempé dans l’eau chaude, il se moule à la mâchoire). Je le mets, mais bon… Je descends de la chambre un peu contrarié. J’en oublie la tenue que m’a confectionnée Agnès B (une élégante tunique peignoir, façon costume). Arrivé dans la voiture, il faut remonter la chercher ! Attention, je ne cherche pas de prétextes, j’explique juste que c’est des petits trucs qui me perturbent… Et puis, surtout, Bell a fait ce qu’il fallait. Il m’a gêné, il m’a accroché... – La question demeure : est-ce lui qui a gagné ou vous qui avez perdu ? – Un peu des deux. – Certains disent que vous n’étiez pas prêt, d’autres que vous étiez surentraîné… – Non, pour l’entraînement, pour le staff, Fred et les autres ont tous fait leur boulot comme il faut. Sur tous les tests, physiques ou mises de gants, j’étais mieux que la dernière fois. Après il faut assumer : je n’ai pas été bon. Vraiment. – Les images de cette défaite sont-elles venues hanter votre sommeil ? – Le pire, vous savez, c’est que ça fait huit, neuf ans que j’ai pas perdu un combat (le 13 juin 1997, il s’inclinait aux points face à Dominique Mansaré. La défaite de samedi est sa première par K.-O.). À chaque fois, je rentrais content, parfois même fier, comme avec ces deux ceintures. Là, pour un combat, un seul, dont je rêvais tant… À la force du poignet, j’avais réussi à le négocier avec Don King… Quand tu rentres et que tu t’assois, ou que tu vas te coucher… T’es plus le champion. On ne reconnaît pas les deuxièmes, même si les RÉACTIONS gens dans la rue ont été adorables, ils m’ont félicité, appelé “Champ”, ça fait plaisir mais, au fond de toi, tu sais que tu n’es plus le champion. T’as perdu. Ça fait mal. – Quel genre de témoignages vous ont réconforté ? – Je suis en affaires avec une personne, et j’ai reçu un message en me disant de ne pas m’inquiéter. J’ai perdu un combat mais que ça ne change rien, ça ne remet pas en cause ma valeur, humaine et sportive, et tout ce que j’ai fait auparavant. Et puis tous les textos de mes amis, “oh ! T’inquiète pas c’est qu’un combat que t’as perdu !” Eux aussi, ils essaient de s’expliquer les choses. Certains ne m’ont pas reconnu. Stéphane (Groussard, son assistant) m’a dit qu’avant Braithwaite l’an dernier, j’avais l’œil du tigre, déterminé. Là, je ne l’étais pas. 20 Bleu Rouge Noir Jaune BOXE CHAMPIONNAT DU MONDE DES LOURDS-LÉGERS Lundi 9 janvier 2006 Mormeck tombe de haut Jean-Marc Mormeck a été mis K.-O. par O’Neil Bell samedi à New York. Autopsie d’une cruelle défaite. Terrassé au 10e round, Jean-Marc Mormeck a subi, au Madison Square Garden, le premier K.-O. de sa carrière. Pourquoi et comment a-t-il laissé à Bell le titre unifié des lourds-légers ? NEW YORK – de notre envoyé spécial LES YEUX RÉVULSÉS, son épaisse carcasse affalée sur la bâche bleue du ring du Theater du Madison Square Garden, les bras en croix : Jean-Marc Mormeck n’avait pas rêvé ça. Son ambition de devenir le premier champion du titre unifié des lourds-légers depuis Evander Holyfield en 1988 s’est effondrée dans cet instant poignant, presque angoissant. Mais s’est-il agi d’un victoire de Bell ou d’une défaite de Mormeck ? On peut s’interroger. Samedi au Madison, l’Américain n’a pas été flamboyant mais s’est montré opportuniste, usant des quelques armes de sa boxe rustre : jab du gauche, petits pas de côté pour lancer ses uppercuts, coups bas si nécessaire (5e round) ou après le stop de l’arbitre (7e round). S’il avait, par le passé, démontré sa capacité d’adaptation, cette fois Mormeck n’est jamais parvenu à trouver la solution. Malgré sa volonté et son courage inouï (piqué et sonné au 7e, il terminera le round debout malgré un calvaire d’une minute trente). Une droite plongeante au 10e round lui sera fatale. Présent au Madison, William Joppy (vétéran des super-moyens qui a boxé Trinidad et Hopkins) a été l’un des premiers surpris. « Je voyais Mormeck gagner. Je l’avais vu contre Braithwaite. Très fort. Là, ce n’était pas le même. J’ai l’impression qu’il ne s’est pas préparé à 100 %. » Un sentiment partagé par Wayne Braithwaite, auquel le Français avait ravi le titre WBC en avril dernier. « Mormeck était en bien meilleure condition face à moi. Plus concentré. J’ai l’impression qu’il a pris Bell pour acquis. » Et pourtant… Bûcheur et appliqué, Jean-Marc Mormeck est loin d’avoir eu une « préparation boîte de nuit ». Il n’a eu de cesse de s’infliger des séances de torture, avec les gants ou lors d’une préparation physique d’une intensité rare. Il a sûrement perdu de l’influx dans les sollicitations médiatiques et le lancement de sa société Display Sport mais ça n’explique pas sa prestation de samedi. En début de match il semblait bien parti. À la fin du premier round il place un bel e n c h a î n ement uppercut droit , crochet gauche. Dans le deuxième, sur une accélération, il envoie même le protège dents de Bell valser loin du ring. O’Neil Bell voit venir le danger et commenceà s’accrocher pour éviter de se faire détruire à mi-distance. Mormeck est perturbé. Cherche sa distance et lâche de larges coups, en puissance. Mais, au fil des rounds, il va se désunir. Moins compacts, ses enchaînements se font plus rares. Moins rapides, moins précis aussi. Impatience, envie de « descendre » qui le pousse à débiter des coups sans préparation préalable ? Énervement ? Bell ne cesse de s’agripper. L’ex-lutteur (champion du Delaware en 1994) multiplie des passages de bras épuisants. Mormeck a conditionné ses bras pour les percussions et se retrouve en situation de pousser pour se dégager. Épuisant. Étouffant. À distance, Mormeck tente d’esquiver, de bloquer, mais il oublie de désaxer et '' s’expose aux coups lourds de Bell. Méconnaissable,le Français a perdu ces brillants changements de garde de gaucher contrarié qu’il est et dont il avait découvert les vertus face à Braithwaite. Lucidité émoussée ? Victime d’un coup bas au 5e round, il ne prend pas le temps de récupérer et repart de suite à l’assaut. Ce round est un tournant pour le DTN Dominique Nato. « À partir de ce moment, Jean-Marc n’a plus d’essence. Il est en panne, en apnée. Quand je l’ai vu accepter de prendre des coups sans réagir j’ai été pessimiste… » Est-ce l’emprise de Bell qui contraint Jean-Marc à rester dans l’axe ou bien la fatigue ? « Le ring était très mou, analyse Nicolas Riffard, head-coach samedi soir. On avait pris l’ h a bi tud e de travailler sur du dur, mais là ça demandait un surcroît d’effort, une double poussée… » Nato émet une hypothèse : « L’absence de combats intermédiaires pour préparer cette échéance a pesé. Et puis, un mois de gants est-ce que ça suffit ? » Entraîneur au BC XIXe, à Paris, Jacques Chiche était au Madison lui aussi. « Je pense qu’il était surentraîné, trop de musculation. Il s’est vidé. Au 4e round, je me suis dit s’il n’accélère pas il est foutu. Il n’avait plus ses réflexes, ses jambes, sa mobilité ou ses pas de côté. Il ne faisait pas assez d’esquives. » Venu également soutenir Mormeck, l’ex-lourd de l’équipe de France Cyril Serror va plus loin : « JeanMarc était à 50 % de ses capacités, incapable d’enchaîner trois coups. Il perd face à un mec pas extraordinaire mais qui a encore des sensations de Boxer, ça n’est pas prendre et remiser, c’est d’abord ne pas prendre de coups (Lucien Dauphin, son entraîneur) '' boxeur, pas de machine. J’ai l’impression que ces sensations, Jean-Marc ne les a plus… Il est tombé dans le piège d’être bluffé par les spécialistes de préparation physique. » Très affecté par la défaite de Mormeck, Fred Roualen son préparateur encaisse la critique. « Je ne pense pas que c’est un problème physique. Même si j’assume car quand Jean-Marc perd, on perd aussi. Si les spécialistes de la boxe disent qu’il ne sait plus boxer, je m’interroge. Il avait quand même deux entraîneurs qui ont fait leurs preuves, on a travaillé en équipe…» Artisan de la victoire face à Braithwaite, Lucien Dauphin qui prône une boxe mobile et furtive a, pour cette préparation, laissé opérer Nicolas Riffard appelé par Mormeck afin de ne pas « s’endormir sur les acquis ». Le champion Français a-t-il eu le temps (ou la disponibilité d’esprit) d’assimiler tous les automatismes de ce travail, basé sur la recherche de puissance à l’impact ? « C’est la première fois qu’il prend autant de coups dans sa boxe, enrage Lucien Dauphin. Il avait les mains en bas, c’est pas lui ça. Il a fait quelques esquives mais jamais désaxé. Pas de pivot, ni de pas de côté. Boxer ça n’est pas prendre et remiser, c’est d’abord ne pas prendre de coups. » Voulant « cogner fort », Mormeck devait asseoir ses appuis et s’ancrer dans le sol. Devenant ainsi moins mobile et donc plus vulnérable, surtout face à un puncheur comme Bell. « Pourtant, avec Fred, on a travaillé les déplacements à fond… », s’interroge Riffard. C’est certain Mormeck a fait mal à Bell. Devant son vestiaire, l’Américain se tenait les côtes avec une poche de glace tout en analysant son match. « Un combat dur. C’est celui qui était le plus à même d’aller loin dans la douleur, d’accepter la punition qui a gagné. J’avais compris une chose de Mormeck : c’est un boxeur unidimensionnel qui ne change pas de registre. Il m’a fait mal, c’est sûr, mais je ne sentais pas cette volonté de gagner. Au lieu de faire pression il est resté dans les cordes. Quand je l’ai touché avec la droite j’ai lu dans ses yeux que c’était fini. » Bell aime qu’on l’appelle « Supernova ». Ceux qu’il a battu le nomment aussi « le neutraliseur » pour sa capacité à faire déjouer les adversaires. Un sobriquet bien moins poétique. Bien loin des étoiles dont rêvait Mormeck. KARIM BEN-ISMAÏL Et maintenant ? « J’AIME BIEN MORMECK, c’est un gars courageux », assure Don King. « Il a pu avoir un mauvais soir mais je lui redonnerai sa chance. Je recycle mes boxeurs, je ne les laisse pas tomber. » L’expérience a montré qu’il fallait se méfier du flot de mots ventilés par le promoteur américain. Le contrat qui liait Mormeck à King, pour une réunification en lourds-légers, s’est achevé samedi. Mais les deux hommes restent liés par un « second contrat de promotion », confie l’avocat américain de Mormeck. Il pourra donc reboxer. Hier, il envisageait déjà des séjours plus fréquents aux États-Unis pour des mises de gants. « Il a du caractère, assure Lucien Dauphin. Jean-Marc est un motivé qui peut rebondir. » Quand ? Contre qui ? La soirée de samedi a été celle des « outsiders », consacrant Bell en lourds-légers et Baldomir, vainqueur surprise de Zab Judah, en welters. Une double revanche est loin d’être une ineptie marketing. D’autant que Bell assure être prêt à offrir ce match à Mormeck. « S’il le souhaite, je suis OK. Je ne suis pas un chien, c’est un grand champion qui m’a permis d’accéder à ce titre unifié. Je ne vais pas m’asseoir sur mes titres, je veux être reconnu ! » Les inspirations de King et le cours du billet vert détermineront l’avenir. – K.B.-I. NEW YORK – de notre envoyé spécial Voir les choses exactement telles qu’elles sont. ** La série des écrans plats Hitachi Haute Définition, est dotée de la Te c h n o l o g i e SÉRIE HD ready est une marque déposée par EICTA *Inspirer l’avenir HD L a P i c t u r e P e r f e c t i o n M a s t e r. J a p o n a i s e. W W W. H I TA C H I D I G I TA L M E D I A . C O M / E X T 5 4 **Exactement Bleu Rouge Noir Jaune 13 HEURES hier à New York, 19 heures en France. Jean-Marc Mormeck se cale au fond d’un canapé, dans un salon de son hôtel qui fait face au « Garden ». Avec JeanPhilippe Lustyck, le spécialiste boxe de TPS Star, il visionne pour la chaîne, et pour la première fois en intégralité, son combat de la veille. Faits et commentaires. TROP IMPATIENT DANS LES QUATRE PREMIERS ROUNDS. – O’Neil Bell, relâché, s’impose à chaque entame de round au centre du ring, tient à distance, donne de son jab du gauche puis de sa droite, et « rentre » dans Mormeck pour le coller, le gêner. « Il n’est pas facile à toucher, il joue beaucoup avec les cordes, constate Mormeck. Je me suis rendu compte tout de suite qu’il avait une frappe lourde. C’est parti vite. Habituellement, on dit que je suis un diesel… » Le Français termine fort chaque reprise, souvent par une série où passent ses uppercuts gauches. « Mais lui me repousse sans arrêt, de l’épaule, du bras gauches. Il est malin, j’y laisse de l’énergie. Je suis trop pressé d’en finir. Dès que je lui mets un coup, je veux enchaîner, je devrais au contraire me retirer, puis changer de rythme… » Les trois juges accordent trois rounds sur quatre à Mormeck, mais… pas les mêmes. LE COUP BAS DU CINQUIÈME ROUND. – Mormeck donne le sentiment de manquer d’oxygène... La cinquième reprise baisse légèrement d’intensité mais, à mi-round, Bell l’accule dans les cordes, veut enchaîner au corps, très bas, et lui livre, involontairement semble-t-il, un uppercut dans la coquille. Mormeck plie, l’arbitre Wayne Kelly, qui aurait pu pénaliser Bell de un point, précise au Français qu’il peut prendre une minute pour récupérer, mais celui-ci lui indique qu’il veut reprendre de suite. « Je suis embarqué par mon tempérament, c’est peut-être un manque d’expérience. Bell a le vice, pas moi. Mais bon, je me sentais bien… » Les trois juges accordent le round à Bell. LA DR O I TE D U SE P TI È M E ROUND. – Les trente dernières secondes de la sixième reprise sont peut-être les plus efficaces de Mormeck, qui a pris Bell dans un coin et lui assène plusieurs uppercuts et crochets au visage. Mais Bell tient, et finit même par provoquer. « Là, j’essaie de l’attirer vers moi, de le prendre en contre, et ça marche, c’était sans doute la solution. Mais il me gêne encore… On est fatigués tous les deux. » Mormeck reprend sa marche en avant lors du septième round. À une minute cinquante de la fin, il se fait contrer par une droite à la tempe. « Je suis touché mais lucide, j’essaie de me protéger. » Bell veut en finir, c’est le moment le plus intense du combat. Mormeck, qui donne le sentiment d’être au bord du K.-O., passe tout de même deux uppercuts et deux crochets droits superbes. L’élasto qui cache les lacets de son gant gauche s’est décollé à cinquante secondes du gong, l’arbitre aurait dû marquer une interruption. SANS STRATÉGIE AUX HUITIÈME ET NEUVIÈME ROUNDS. – Mormeck impressionne par sa capacité à récupérer de cette terrible minute et demie. « Je suis encore éprouvé mais, surtout, je ne suis pas capable de mettre en place une stratégie. J’avance, comme au début du combat, je le repousse sans cesse, je joue tout sur le physique, j’aurais dû m’accrocher, m’appuyer, je ne le fais pas… » Surtout, en sortie de corps à corps, Bell, de moins en moins sur la défensive, place des coups de plus en plus précis. « Dans le coin, Nicolas (Riffard) me demande de m’organiser, de me calmer par moments pour mieux repartir, mais mon tempérament prend le dessus. » Les trois juges sont partagés sur le sixième round, mais ils donnent tous le septième, le huitième et le neuvième à Bell. L’ÉPILO GUE DU DIXIÈME ROUND. – Bell semble désormais maîtriser le combat. Il travaille de plus en plus au corps, reste relâché quand il est à distance, baisse les mains pour provoquer… À miround, Mormeck encaisse un uppercut au menton qui l’éprouve. Il tente de bloquer son adversaire, mais celui-ci accélère et appuie ses coups. À trente secondes du gong, il passe une série décisive de quatre droites à la tempe qui font plier Mormeck. Celui-ci encaisse vingt et un coups consécutifs sans en rendre un seul et tombe au tapis, sur le dos. Wayne Kelly le compte « trois » et sans aller plus loin, arrête le combat. « J’étais lucide, pas de problème, je voulais me relever à “cinq”… Mais mes jambes ne me portaient plus. Rien à dire. J’ai perdu, c’est tout… » CLAUDE DROUSSENT LA QUESTION DU JOUR Jean-Marc Mormeck pourra-t-il rebondir au plus haut niveau mondial ? Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 + coût de un SMS). Rouge Juste avant de repartir pour Paris, Jean-Marc Mormeck a visionné hier, pour TPS Star, l’intégralité de son combat. Bleu Rouge Il n’a pas su Jaune Bleu Jaune NEW YORK. – Affalé les bras en croix sur le ring du Madison, la tête soutenue par son adversaire, Jean-Marc Mormeck avait rêvé d’une tout autre issue pour son Championnat d’unification des lourds-légers. (Photo Bernard Papon) Noir Noir *