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Transcription

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Bleu
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RUGBY
BOXE
TENNIS
PELOUS SUR
TOUS LES
TERRAINS
L’ÉNORME
DÉSILLUSION
DE MORMECK
SERRA,
C’EST
DU SÉRIEUX
(Pages 10 et 11)
(Page 15)
(Pages 19 et 20,
et notre éditorial, page 2)
TOULOUSE. – Le capitaine
des Bleus retrouvera
la compétition samedi en
Coupe d’Europe avec son club,
au terme de neuf semaines
de suspension.
(Photo Laurent Argueyrolles/L’Équipe)
ADÉLAÏDE. – Florent Serra
a remporté le deuxième
tournoi de sa carrière sur le
circuit majeur, en battant hier
Xavier Malisse (6-3, 6-4).
(Photo David Mariuz/AFP)
NEW YORK. – Mis K.-O. au 10e round par
l’Américain O’Neil Bell, Jean-Marc Mormeck
(à gauche) a échoué, hier, dans sa tentative
d’unifier le titre des lourds-légers.
(Photo Bernard Papon)
T 00105 - 109 - F: 1,00 E
Lundi 9 janvier 2006
LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE
*
60e ANNÉE - No 18 824 -
1
3:HIKKLA=ZUVUU\:?k@l@a@j@a;
France
métropolitaine
INSATIABLE LYON
ENTRETIEN
DU LUNDI
(Photo Pierre Lablatinière)
Lyon a étrillé (4-0) Grenoble (L 2), hier, lors des 32es de finale
de la Coupe de France, tandis que l’OM a puni Le Havre (L 2) sur
le même score. Pour la 21e journée de L 1, mercredi, le déplacement des
Marseillais à Gerland promet du spectacle. (Pages 3 et 4)
(Page 2)
VIERI
À MONACO ?
(Page 5)
JOHANSSON
LÂCHE L’UEFA
(Page 7)
SKI ALPIN
VIDAL REVIENT
EN JEU
(Page 8)
BIATHLON
LE SPLEEN
DE POIRÉE
(Page 12)
À NOS LECTEURS
GRENOBLE. – À l’image d’un Lyon une nouvelle fois conquérant, Florent Malouda se débarrasse de Coulibaly (à droite) et de Julien François pour filer vers le but grenoblois. Déjà vainqueurs 4-0
à Strasbourg mercredi en Ligue 1, les Lyonnais ont récidivé et se sont qualifiés pour les seizièmes de finale de la Coupe de France.
(Photo Didier Fèvre)
Aujourd’hui, le prix de L’Équipe du lundi change et passe de 0,95 euro à
1 euro afin de continuer à améliorer la
qualité de votre journal. Dans cette
année 2006, les Jeux Olympiques
d’hiver de Turin, en février, et la Coupe
du monde de football, en juin en Allemagne, constitueront les morceaux de
choix dans la liste des grands rendezvous de l’actualité sportive que les
journalistes de notre rédaction vous
feront vivre quotidiennement. Tout au
long de la semaine, le prix de votre
journal restera le même. Nous vous
remercions encore de votre longue
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L’ÉQUIPE
dimanche, lundi
: ALLEMAGNE, 2,20 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,5 ; AUTRICHE, 2,3 ; BELGIQUE, 1,6 ; ESPAGNE, 2,1 ; GRÈCE, 2,2 ; ITALIE, 1,9 ; LUXEMBOURG, 1,6 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 2 .
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Bleu
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CALAIS,
LE RETOUR
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SPÉCIAL FOOT
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(Page 6)
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RIBÉRY :
« TOUT FAIRE
POUR ALLER
À LA COUPE
DU MONDE »
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L’HUMEUR
Bleu
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Jaune
FOOTBALL COUPE DE FRANCE (32
es de finale)
e
Calais, 2
génération
Quelques héros de l’épopée de l’an 2000 et de nouveaux arrivants.
La magie calaisienne opère toujours.
CALAIS –
de notre envoyé spécial
L’ÉDITO
LES HÉROS ONT FAIT des petits.
Dans leur vie personnelle comme sur
le terrain. Cédric Schille, Fabrice
Baron et Jérôme Dutitre sont
aujourd’hui des trentenaires qui
pouponnent, à la maison comme en
crampons. Ces trois-là avaient débuté la finale au Stade de France en
2000. Secondés par Matthieu Millien, Cédric Liébart et Greg Vasseur,
déjà membres actifs à l’époque, ils
sont désormais les grands frères de
la génération qui pointe. Celle qui a
observé le phénomène Calais de plus
ou moins loin. Et qui tente de se montrer à la hauteur de cet immense souvenir. « Ils nous conseillent tout le
temps, nous répètent toujours de ne
pas nous prendre la tête, de profiter
de l’instant, témoigne Christophe
Rollet, vingt et un ans. Ils nous rassurent avant et pendant le match, et ça
change beaucoup de choses. »
« C’est une équipe dans l’équipe,
résume Samuel Marque, vingt-
quatre ans. Ils possèdent une expérience incroyable, et Djezon (Boutoille) vient la compléter. »
La sérénité des uns tranquillise les
autres. À la mi-temps, samedi,
l’entraîneur Sylvain Jore a demandé
à Réginald Becque de parler aux
joueurs. L’ancien capitaine, désormais coach de l’équipe B, est un symbole, incontournable.
D’ailleurs, même l’impayable délégué de la fédération, pourtant pointilleux jusqu’à l’absurde samedi, s’y
est laissé prendre. Il l’a laissé regarder la partie au bord du terrain alors
qu’il ne possédait pas l’indispensable laissez-passer. « Les anciens
ont toujours la bonne parole, ils arrivent à gérer. Ils nous aident par leur
seul comportement, juge Matthieu
Hoguet, vingt-trois ans. Ils se servent
du truc qu’ils ont réalisé pour nous
accompagner. Il faut savoir tourner
la page. Et ces gars-là l’ont fait. Ils ne
restent pas sur leurs acquis, ils veulent vivre autre chose. »
Le CRUFC 2000 (Calais Racing Union
Football Club) était constitué d’une
nuée de revanchards, exclus par les
centres de formation. La version
2006 est beaucoup moins homogène. Il y a un noyau d’anciens finalistes, deux anciens pros (Boutoille,
Bouzin) et des jeunes en quête de
lumière. « Ça fait une équipe
entière, un beau truc, qui aborde de
mieux en mieux les matches,
s’enthousiasme Matthieu Hoguet,
formé à Lens. Personnellement,
l’expérience du 32e de finale perdu
(0-1) contre Auxerre l’an passé m’a
beaucoup servi. Quand on a déjà
connu ça, on aborde les matches différemment. Là, avant la prolonga-
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tion, je rigolais. On savait qu’il y avait
une qualification pour les 16es au
bout, mais on était sereins, biens. On
ne s’est pas pris la tête, c’est ça la différence. »
Lozano a appelé
Le souvenir n’est plus un poids. Parce
que le temps a passé. Mais aussi
parce que le déficit cumulé dans la
foulée du Stade de France est évacué
pour de bon grâce à l’exploit réalisé
contre Troyes (3-2 a.p.). Débarrassé
de ce lourd héritage, le CRUFC nouveau peut vivre sa vie.
« La Coupe de France, c’était un
poids au début, mais aujourd’hui, au
contraire, ce n’est que du positif »,
pense Sylvain Jore. « On nous en
parle souvent, reconnaît Samuel
Marque. Si le club draine autant de
supporters, c’est aussi grâce à ça. Ça
vit encore, et c’est tant mieux. Avec
les anciens, on vit un truc qui nous
est propre, ce n’est plus Calais
2000. »
Christophe Rollet vivait, samedi, le
premier 32e de finale de sa carrière.
C’était même son premier match
tout court dans l’épreuve, puisqu’il
n’y participait pas avec l’équipe
réserve d’Amiens, son précédent
club. Dans sa préparation, il n’a pas
été troublé par la mémoire encore
toute fraîche des événements : « Au
contraire, j’aime bien qu’on m’en
parle. Tout le monde vit ça super
bien. On n’évacue pas car, justement, les gens sont dans le prolongement. »
Samedi soir, Ladislas Lozano a d’ailleurs appelé André Roches, pour lui
adresser ses félicitations. « Ce qui
nous arrive en ce moment, c’est une
belle leçon de vie », dira le président
au cœur de la nuit au casino de la
ville. Après s’être relevé d’errements
qui l’avaient mené au bord du dépôt
de bilan en 2002, le CRUFC s’est
offert une fête sage, sereine, dans la
salle qui avait abrité les inoubliables
après-matches de 2000. Il y a un an,
après le 32e contre Auxerre, il s’était
contenté d’un repas dans un hôtel de
la périphérie. Calais ne marche plus à
l’ombre.
RÉGIS DUPONT
UNE AUTRE
CHANCE
POUR MORMECK
I
EN DIRECT DE L’ÉQUIPE SUR
HIER, ILS ONT DIT
Jean-Marc MORMECK (boxe, battu par l’Américain O’Neil Bell) : « Je
suis forcément déçu. Il a fait ce qu’il fallait, je ne l’ai pas vu venir. J’ai pris un
coup lourd, ça m’a sonné et je suis tombé. Ce n’est pas une catastrophe, juste
un combat perdu. Maintenant, je vais prendre du repos et réfléchir à ce qui
n’allait pas. J’assume tout ce que j’ai fait, je n’ai pas de regret. J’ai envie de
revenir. »
Luc ALPHAND (rallye-raid, actuel deuxième du Dakar, catégorie autos) :
« Je veux gagner et je ne vais pas lâcher. Jusqu’à présent, j’ai tenu un rythme
que je n’avais jamais tenu auparavant. Si Stéphane (Peterhansel, actuel leader) n’allait pas aussi vite, je ne sais pas si je serais aussi rapide. »
Jean-Pierre VIDAL (ski alpin, deuxième du slalom d’Adelboden) : « Le
plus important, c’est que je monte en puissance en vue des Jeux de Turin. En
Italie, ça sera la course d’un jour et Giorgio Rocca (leader du classement de la
spécialité) aura une énorme pression devant son public. J’ai l’avantage
d’avoir déjà été champion olympique et j’espère que ça me permettra d’avoir
un ascendant psychologique. »
Dominique LIHRMANN (football, entraîneur de Colmar, CFA 2, qualifié
pour les seizièmes de finale de la Coupe de France) : « Faire partie des trentedeux dernières équipes est magnifique, surtout quand on sait qu’il y avait
16 384 clubs au départ ! On espère s’inspirer de Schiltigheim, qui avait atteint
les quarts de finale il y a trois ans en étant comme nous en CFA 2. Pour le
prochain tour, l’idéal serait de tomber sur un club de Ligue 1 car on recevrait
forcément. »
Nasser SANDJAK (football, entraîneur de Noisy-le-Sec, CFA, éliminé en
tente-deuxièmes de finale de la Coupe de France par Auxerre) : « Notre plus
belle réussite est d’être parvenu à faire jouer Auxerre chez nous. On a donné
une autre image des banlieues en démontrant que la Seine-Saint-Denis était
capable d’accueillir un tel événement. »
EN DIRECT DE « L’ÉQUIPE », SUR RTL, TOUS LES DIMANCHES DE 19 H 30 À 20 H 30.
LA QUESTION D’HIER
Gaël Monfils peut-il dépasser Richard Gasquet
au classement ATP cette saison ?
OUI ......................................................................................... 70 %
NON ....................................................................................... 30 %
(nombre de votants : 50 001)
Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS
LYON –
de notre envoyé spécial
RICHARD BENAMOU, le président
de La Duchère, l’équipe amateur qui
a sorti Toulouse (2-1), s’est réveillé
de bonne heure, hier matin. L’exploit
de ses joueurs l’a émoustillé et il
avoue avoir peu dormi. Le président
lyonnais s’enorgueillit d’en être là
avec l’un des plus petits budgets
amateurs : 180 000 euros. Il est également fier d’être à la tête d’un club
qui reflète la mixité et gomme les
problèmes d’intégration. Il dit avec
le sourire : « Je suis le seul juif du club
entouré d’Arabes, de beurs, de Français aussi, et de chômeurs. Mais je
suis un président heureux, même si
on souffre pour joindre les deux
bouts. Même si, jusqu’ici, il fallait
s’entraîner à quarante sur un champ
de patates, à la plaine de Gerland. »
Persévérant, tenace, « plus c’est difficile, plus on se bat », le président et
les siens ont adopté une sorte de dicton mi-paysan, mi-populaire. « Prenez exemple sur les vaches. Il faut
beaucoup mâcher pour donner du
bon lait. » Et, à La Duchère, un quartier réputé difficile, où il n’y a pourtant pas de vaches, Richard Benamou, Alain Moizan, l’entraîneur, et
tout l’encadrement font beaucoup
de social, éduquent, encadrent,
rabâchent, calment le jeu et recommencent. Cette constance a surtout
permis de donner une meilleure
image de l’environnement, avec
l’équipe de foot en vitrine. La victoire
sur Toulouse, accueillie comme une
surprise, n’est pourtant pas le seul
fleuron du club qui s’était déjà
débarrassé, par le passé, de Nice
(4-0) en 32e de finale de Coupe de
France 1999, puis de Nîmes (1-0) au
même stade en 2000.
Aujourd’hui, l’effectif de la CFA, mal
classée en Championnat, est fort
d’une vingtaine de joueurs dont quatorze sont passés par le centre de formation de l’Olympique Lyonnais. On
y trouve aussi un Zidane, sans aucun
lien de parenté avec Zinédine, et aussi un international géorgien,
Alexandre Gourouli, fils de Guia,
l’ancien avant-centre du HAC dans
les années 80 et plus tard adjoint
d’Alain Giresse quand ce dernier dirigea la Géorgie. Mais la perle, c’est
Kevin Jacmot, champion du monde
des 17 ans en 2001, revenu se forger
un moral à La Duchère.
« Quand ils arrivent, explique le président duchérois, je leur dis immédiatement : “Vous n’êtes ici que de
passage, notre objectif est de vous
relancer vers le professionnalisme.”
Jacmot y arrivera. C’est un travailleur et il a du talent. »
Ces jours prochains, Jacmot et ses
copains vont attendre avec impatience le tirage des seizièmes de
finale. Tous, le président à leur tête,
espèrent « tirer le gros lot, et on va
prier pour ça. On veut Lyon ».
Derrière les mots de Benamou,
aucun péché d’orgueil. Pas question
de rêver à un exploit impossible.
En revanche, le président duchérois
ne fait aucun mystère sur la mauvaise qualité des relations entre le
petit et le grand club de Lyon.
« Aulas ? Un
magnifique égoïste »
« Nous souffrons de ne pas être
reconnu. Le président Aulas nous
traite par le mépris, comme si nous
n’existions pas et l’attitude de Bernard Lacombe à notre égard est bien
pire. Je suis sûr qu’au moment du
transfert d’Éric Abidal, quand nous
demandions un million de francs
d’indemnités, c’est lui qui a tout fait
capoter. Mais je suppose que quand
il a dû payer, quelques années plus
tard, 55 MF à Lille (un peu plus de
8 M), il a dû prendre une bonne
branlée de la part de son président.
Cette façon de nous ignorer de la
part de l’OL m’attriste vraiment. Estce qu’un fax d’encouragement avant
le match contre Toulouse n’aurait
pas été de bon ton ? Et ne parlons
pas d’un fax de félicitations. Nous ne
sommes pas dignes de la cuisse de
Jupiter. La réussite de Jean-Michel
Aulas est sans doute magnifique
mais c’est d’abord un magnifique
égoïste. Attention à la chute… »
Pour toutes ces raisons, mais surtout
parce que les joueurs de La Duchère
trouvent chez ceux de Lyon « inspiration, motivation et fierté », une
rencontre entre les deux clubs est
ardemment souhaitée. « Jouer à
Gerland, confesse Brice Morandini,
le gardien amateur, fan de Coupet,
ce serait davantage qu’un rêve. Aussi fort qu’une finale au Stade de
France. J’en tremble déjà. »
Ce jour-là, peut-être, le président
Benamou acceptera alors de doubler
la prime de match. « 100 euros en
temps normal. Que voulez-vous,
moi, je pense en priorité aux ballons
à acheter ou aux Ticket-Restaurant à
donner à un joueur pour qu’il boucle
sa fin de mois. À chacun ses priorités. »
GUY ROGER
Jacmot, destin à rebours
LYON –
de notre envoyé spécial permanent
L’AURAIT-ON OUBLIÉ, mais dans les rangs de l’AS
Lyon-la Duchère figure un ancien champion du monde. En
2001, Kevin Jacmot avait en effet atteint le toit du monde
des moins de 17 ans avec l’équipe de France au terme
d’une formidable campagne sud-américaine partagée
avec son grand copain de l’OL, Jérémy Berthod. Pensionnaires du centre de formation, l’un et l’autre ne sont pas
près d’oublier toutes les aventures vécues ensemble avec
les équipes de jeunes du grand club lyonnais.
Seulement, quand vient le temps des adultes, la roue ne
tourne plus forcément à la même vitesse pour tout le
monde. Et si Berthod est devenu l’un des piliers de la
défense olympienne, Kevin (21 ans) a eu moins de
PAGE 2
chance. Au terme de son contrat de stagiaire, en juin dernier, il a été invité à trouver un autre club, après avoir
tenté sa chance la saison précédente à Bastia en vertu
d’un prêt qui annonçait grosso modo que l’OL ne comptait pas spécialement lui proposer un premier contrat pro.
Étrange et dommageable coïncidence : avec le club corse,
il a été titularisé pour la première fois contre… Lyon. Mais
il est sorti du terrain au bout de quelques minutes avec
une fracture de la clavicule. Une blessure qui l’a empêché
de jouer sa chance à fond à Bastia.
Son destin aurait-il changé s’il n’avait été un jour privé
d’une sélection en Espoirs dont a finalement profité Idangar ? Nul ne le saura jamais. Ce qui est sûr, c’est que Lyonla Duchère se réjouit de l’avoir engagé au début de l’été
dernier. Ici, tout le monde pense qu’il a au moins le niveau
pour jouer en D 2. – C. C.
Éliminés en fin de prolongation
par Sochaux, les banlieusards rouennais
ont entrevu le nirvana.
ROUEN –
de notre envoyé spécial
EN ARRIVANT de Paris par l’autoroute
A 13, le panneau indicateur de la sortie
no 22 montre la voie. Pour Oissel, suivre
direction Calais. « On a touché le rêve,
donné de l’émotion aux gens. Ça restera un moment formidable », reconnaît
Patrice Heaulmé, l’entraîneur normand,
chef d’orchestre d’une symphonie inachevée. Crucifié par un but de Jérémy
Menez à la 119e minute, Oissel s’est
incliné devant Sochaux (1-2). Calais est
encore loin.
Hier, dans cette banlieue sud de Rouen,
les écharpes du match enserraient
encore le cou des spectateurs. Comme
une nouvelle prolongation, un exorcisme expiatoire. « La défaite a été
dure, avoue Roger Hitoto, auteur du
penalty égalisateur à la 91e minute. On
voulait tenir jusqu’aux tirs aux buts ».
Comme souvent, la nuit n’a pas effacé
les émotions. Hitoto, l’ex-pro (Rouen,
Lille), raconte : « Jamais je n’avais eu
une pression comme ça au moment du
penalty. Quand j’ai mis le ballon à terre,
j’ai essayé de faire le vide. Après, ça a
été la folie. Dans la prolongation, on est
passés du 4-5-1 de départ à un 4-4-2
pour jouer notre chance à fond. Ça a
failli marcher. »
« On est repartis du stade avec des
images plein la tête. Aujourd’hui, on a
beaucoup de regrets. Surtout après
avoir revu Télé Foot, poursuit Heaulmé.
Si Sochaux ne marque pas le premier,
sur une erreur de défense de notre part,
il ne marque pas du tout. Et on gagne
peut-être 1-0. On était tout près de
l’exploit. »
Samedi soir, en arrivant au stade
Robert-Diochon vers 18 h 30 à bord de
deux navettes aussi blanches qu’anonymes, les joueurs de Oissel avaient
croisé ceux de Sochaux, qui débarquaient de leur superbe Pullman aux
couleurs du club doubiste. Un bus
luxueux, semblable à ceux des équipes
de Bundesliga. À cet instant, et à cet instant seulement, apparut la différence
de standing entre les deux équipes. Car
sur le terrain, l’écart entre le 17e de L 1
(34 millions de budget) et le 8e du groupe A de CFA 2 (200 000 euros) fut, pour
reprendre l’euphémisme de Patrice
Heaulmé, « rétréci ».
Hitoto : « Je replonge
dans ma bible »
« Je m’attendais à ce qu’ils (les Sochaliens) jouent plus au ballon. On sent
qu’ils ne sont pas en confiance », notera juste Hitoto. « Il y a eu des absences.
Eux ont exploité les nôtres, nous, pas les
leurs, parce qu’on n’a pas les qualités,
regrettera Heaulmé. Mais j’ai été bluffé
par Roger (Hitoto, 36 ans), qui a tenu
deux heures, et par l’engagement des
autres. »
Après avoir passé la fin de soirée dans
les loges du stade, les gars d’Oissel
reviendront sur terre dès le week-end
prochain, avec réception de la réserve
de Sannois-Saint-Gratien. « On a des
objectifs de montée », note Hitoto.
Hier, après être rentré dans la nuit sur
Paris, où il va à la messe tous les
dimanches matin entre 10 heures et
midi, il a cuisiné le pondou (fèves et
manioc) pour ses amis. « Et en fin de
journée, je replonge dans ma bible. »
Quant à Patrice Heaulmé, encore amer,
il a juste affirmé : « Aujourd’hui, je vais
rester tranquille en famille. Et gamberger. »
THIERRY MARCHAND
LUNDI 9 JANVIER 2006
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Le club amateur espère se frotter à l’OL au prochain tour. Pour attirer tous les regards.
Oissel,
rêve envolé
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La Duchère veut Lyon
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Bleu
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BOULOGNE-SUR-MER. – Autour de l’ancien, Fabrice Baron (en bas, accroché à la grille), héros de l’an 2000, Judicaël Briesmalien, Christophe Rollet et Samuel Marque (de
gauche à droite) ont déjà conquis le public de Calais. Il y a comme un air de déjà-vu.
(Photo François Lo Presti/AFP)
Noir
Noir
L était monté sur le ring en cador, fort de deux ceintures
mondiales (WBC-WBA) et plein d’espoir. Il en est descendu
dépouillé et envahi par le doute. Dans la nuit de samedi à
dimanche à New York, Jean-Marc Mormeck, guadeloupéen de
Seine-Saint-Denis, qui était venu là unifier le titre des
lourds-légers, a connu le premier K.-O. de sa carrière et sa
première défaite depuis le 13 juin 1997. La boxe est le plus
cruel des sports, qui renverse ses rois aussi brutalement qu’elle
les sacre et, dixit l’ancien champion français, ne « reconnaît
pas les deuxièmes ».
Jean-Marc Mormeck, dont le courage n’est pas la moindre des
vertus, parle déjà d’une autre chance et songe, peut-être, à
une nouvelle aventure (chez les lourds ?). Mais on sait bien
qu’il n’est pas seul à décider et, pire, qu’il est peut-être le seul
dans cette affaire à qui on ne demandera pas son avis.
Promoteurs, diffuseurs, rivaux diront ce qu’il doit en être.
Il rêvait de défier Evander Holyfield, toujours pas à la retraite,
pour un combat historique entre les deux seuls champions à
avoir porté les trois couronnes (WBC-WBA-IBF) des
lourds-légers : il en est réduit à attendre le bon plaisir de
O’Neil Bell.
N’empêche, on souhaite voir le « Tireur d’élite », comme le
public américain des amateurs de boxe a décidé de le
surnommer, remettre les gants pour démontrer qu’il n’a pas
été distingué pour rien « meilleur lourds-légers 2005 du
monde » par le magazine de référence The Ring. Son talent,
réel, la limpidité de son parcours et la valeur de son exemple
doivent lui valoir de retrouver vite une place au sommet. Il
serait vraiment dommage que cette histoire n’ait pas une autre
fin, qu’un tel champion n’ait plus droit au chapitre et que le
temps (il a trente-trois ans) finisse par l’emporter.
Écoutez-le donc, dans le bel entretien qu’il a accordé à
L’Équipe au lendemain de son échec, assumer ses
responsabilités, endosser toutes les erreurs et ne rien
reprocher à son vainqueur. « Bell a fait ce qu’il fallait »,
assure-t-il. « Je pensais que ce jour était le mien, je l’ai raté »,
dit-il. « J’étais préparé, j’étais bien. Mais pas bon », conclut-il.
On a connu des champions, y compris parmi ceux qui
prétendent à la légende, bien plus pleurnichards après une
défaite. Comme quoi il est possible de pratiquer le noble art
avec noblesse. C’est pour ça aussi que Jean-Marc Mormeck
doit rester boxeur.
3
FOOTBALL COUPE DE FRANCE (32
es
de finale)
Bleu
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Jaune
GRENOBLE (L 2) - LYON : 0-4
Lyon démolit tout
Rien ne résiste à l’OL en ce mois de janvier : après Strasbourg, Grenoble a été puni. Et Marseille arrive.
GRENOBLE (L 2) - LYON : 0-4 (0-2)
Stade Lesdiguières. Temps froid. Pelouse correcte. 11 200 spectateurs. Buts :
Benzema (23e, 30e), M. Diarra (52e), Ben Arfa (77e). Arbitre : M. Malige.
GRENOBLE : Grau – Stinat (Kermorgant, 35e), Neva, S. Pelé, Vivian, Nganga – Belghazouani(T. N’Diaye,52e), Kamissoko,François,Caillas– Akrour (D. Coulibaly,59e).
Entraîneur : T. Goudet.
LYON : Coupet – Clerc, Cris, Caçapa (cap.), Monsoreau – Juninho (Clément, 62e),
M. Diarra, Pedretti – Wiltord (Malouda, 53e), Fred (Ben Arfa, 72e), Benzema. Entraîneur : G. Houllier.
GRENOBLE –
après-midi un peu folle, dans un vrai
match de Coupe, bousculant les supposés costauds. Il n’en fut rien. Thierry Goudet, l’entraîneur, avait choisi
une politique attentiste, basée sur
une défense renforcée et un attaquant coureur à pied esseulé
(Akrour), mais cette tactique nécessite des qualités propres à ce style,
surtout contre Lyon. Ce n’était pas le
cas. Manque de concentration dans
les placements, aucun impact dans
les duels : les Grenoblois ont bien
trop respecté la bande de Caçapa
pour espérer la troubler.
Car l’OL ne sous-estime jamais un
adversaire, possède une capacité de
concentration maximale, quelle que
soit l’opposition. Même sans Carew
ni Govou, malades, Lyon a complètement maîtrisé cet affrontement en
étouffant les très rares poussées
grenobloises.
Grâce à un duo Pedretti - Mahamadou Diarra énorme au milieu, avec
le Malien en poutre centrale, et une
jeunesse triomphante – surtout Benzema (voir par ailleurs) –, Lyon n’a
jamais été mis en difficulté, n’a
de notre envoyé spécial
LYON EST INSATIABLE. Les quadruples champions de France ne veulent rien délaisser. Gérard Houllier a
déjà prévenu que la Coupe de
France, qu’aucun joueur lyonnais n’a
encore remportée, était un objectif
majeur cette saison. Grenoble s’est
rendu compte que la volonté lyonnaise ne s’arrête pas à de simples
mots.
Lyon a pris de bonnes habitudes en
2006. Vainqueur à Strasbourg en
ouverture de l’année, mercredi en
Ligue 1, le quadruple champion
de France a infligé une punition à
Grenoble (4-0) sur un score identique. L’échec, le premier de la saison, contre Lille à Gerland (1-3) fin
décembre, juste avant le départ en
vacances, est définitivement effacé :
Lyon est lancé, en ce mois de janvier,
sur des bases astronomiques. Les
leaders du Championnat ont profité
hier de l’emprise morale qu’ils ont
parfois en France. On aurait pu imaginer Grenoble se lancer dans une
jamais douté, la faute aussi à ce
manque d’ambition des locaux.
« Mais que vouliez-vous faire contre
cette équipe ? » interrogeait Thierry
Goudet. Rien, en tout cas, dans cette
configuration.
Houllier : « On prend
date pour le 20 mai »
Les quatre buts furent, dans leur
conception, dans leur finition, quatre
modèles du genre. À la suite d’un
mouvement amorcé par Diarra, Benzema ouvrait le score sur une frappe
à l’entrée de la surface (1-0, 23e).
Pour son doublé, le jeune attaquant
remportait, à l’épaule, son duel
devant Stinat avant de tromper Grau
de près (2-0, 30e). Diarra, énorme,
reprenait ensuite un centre au cordeau de Benzema (3-0, 52e). Puis
Ben Arfa, entré peu de temps auparavant, imitait le Malien à la suite
d’un centre parfait de Monsoreau
consécutif à une ouverture du
gauche de Diarra, encore lui (4-0,
77e). Si on ajoute le poteau et la
transversale touchés par Fred, la soirée totalement inactive de Coupet,
on saisit vite le sens de ce trente-deuxième de finale de Coupe. « Je suis
très, très fier de mes joueurs. On a vu
une très bonne équipe de Lyon, efficace, spectaculaire. En plus, on ne
prend pas de but, et c’est bien. Mais
j’avais déjà dit que la deuxième mi-
temps contre Lille m’avait plu, expliquait Gérard Houllier. On récupère
une forme de confiance dans notre
jeu collectif. En Coupe, vous savez
toujours que votre adversaire va se
hisser à votre niveau, mais c’est à
nous de nous élever encore plus
haut. Ce match, on l’a rendu facile. »
Lyon a quasiment effectué une sortie
d’entraînement, n’a concédé aucun
carton, a évité une prolongation
toujours ennuyeuse avant un ren-
dez-vous important contre Marseille, mercredi en Championnat et,
comme Grenoble oubliait le pressing, les joueurs sont revenus
indemnes. Une journée de rêve, en
somme. « C’était difficile pour les
Grenoblois de tomber sur ce Lyon
qui a envie de gagner la Coupe de
France. Car on sait ce qu’on veut,
martelait Houllier. On prend date
pour le 20 mai. » Le soir de la finale
de la Coupe. Un autre beau chal-
lenge puisque l’OL n’a plus remporté
cette compétition depuis trente-trois
ans. C’était au siècle dernier. « On a
le groupe le plus complet depuis que
je joue à Lyon. Et c’est important
d’être bon en janvier et février, sur
des terrains difficiles où les techniciens sont moins à l’aise », analysait
Juninho. L’OM doit déjà se poser des
questions.
HERVÉ PENOT
VENDREDI
L 2 CONTRE NATIONAL
Vannes (N) - LORIENT(L 2) ..................................................................................... 1-2
SAMEDI
Bleu
Rouge
Rouge
Jaune
Bleu
Jaune
L 1 CONTRE L 2
Grenoble(L 2) - LYON ............................................................................................. 0-4
MARSEILLE- Le Havre(L 2) ..................................................................................... 4-0
L 1 CONTRE CFA
Noisy-le-Sec (CFA) - AUXERRE................................................................................ 0-1
L 1 CONTRE CFA 2
Rhône-Vallées(CFA 2) - MONACO(à Valence) ...................................................... 0-6
L 1 : Ligue 1 ; L 2 : Ligue 2 ; N : National ; CFA : Championnat de France amateurs
(niveau 4) ; CFA 2 : Championnat de France amateurs 2 (niveau 5) ; DH : Division
d’Honneur (niveau 6) ; DSR : Division Supérieure Régionale (niveau 7) ; PH : Promotion d’Honneur (niveau 7).
En capitales, les clubs qualifiés.
Le tirage au sort des seizièmes de finale (samedi 28, dimanche 29, mardi 31 janvier
et mercredi 1er février) sera effectué par Didier Deschamps, mercredi 11 janvier, à
12 heures, à Paris, au siège de la Caisse nationale des caisses d’épargne.
Noir
Noir
L 1 ENTRE EUX
Saint-Étienne- LILLE ........................................................................................ 0-1 a.p.
STRASBOURG- Nancy ............................................................................................ 4-0
LeMans - LENS........................................................................................................ 0-1
L 1 CONTRE L 2
NANTES - Valenciennes(L 2) .................................................................................. 2-1
BREST(L 2) - Nice .................................................................................................... 3-0
L 1 CONTRE CFA
LYON- LA DUCHÈRE(CFA) - Toulouse .................................................................... 2-1
CALAIS(CFA) - Troyes (à Boulogne-sur-Mer) .................................................. 3-2 a.p.
Wasquehal(CFA) - BORDEAUX(à Villeneuve-d’Ascq) ........................................... 1-3
L 1 CONTRE CFA 2
Corte (CFA 2) - RENNES(à Ajaccio) ........................................................................ 2-3
Oissel (CFA 2) - SOCHAUX (à Rouen) ............................................................... 1-2 a.p.
Saint-Lô(CFA 2) - AC AJACCIO ............................................................................... 0-2
L 1 CONTRE LIGUE
Vermelles (DH) - PARIS-SG(à Lens) ........................................................................ 0-4
Jeanne-d’ArcDrancy (DSR) - METZ(à Saint-Denis,stade de Marville).................... 0-4
L 2 CONTRE NATIONAL
MOULINS(N) - Istres (L 2) ................................................................ 3-3, 5-3 aux t.a.b.
BASTIA(L 2) - Louhans-Cuiseaux(N) ............................................... 3-3, 3-1 aux t.a.b.
L 2 CONTRE CFA
CHÂTEAUROUX(L 2) - Yzeure (CFA) ...................................................................... 2-0
L 2 CONTRE CFA 2
MONTPELLIER(L 2) - Hyères (CFA 2) ...................................................................... 2-1
DIJON(L 2) - Forbach(CFA 2) ................................................................................. 2-1
AMIENS(L 2) - Plabennec(CFA 2) .......................................................................... 2-0
L 2 CONTRE LIGUE
Longuenesse(PH) - CAEN (L 2) (à Saint-Omer) ...................................................... 0-4
NATIONAL CONTRE CFA
Cannes (N) - AGDE (CFA) ................................................................. 1-1, 3-4 aux t.a.b.
NATIONAL CONTRE CFA 2
Saint-Pryvé-Saint-Hilaire(CFA 2) - ENTENTESSG (N) (àFleury-les-Aubrais) ......... 0-6
CFA ENTRE EUX
SAINTE-GENEVIÈVE- Mulhouse ............................................................................ 5-0
Brive- BOIS-GUILLAUME................................................................. 0-0, 4-5 aux t.a.b.
CFA CONTRE CFA 2
Fontenay-le-Comte(CFA 2) - AS VITRÉ(CFA) ........................................................ 0-1
ROYE(CFA) - Alençon(CFA 2) ................................................................................ 1-0
CFA 2 CONTRE LIGUE
Saint-Louis Neuweg(DH) - COLMAR(CFA 2) ........................................................ 1-2
HIER
GRENOBLE. – Gérard Houllier fait confiance à ses jeunes et ses jeunes ne le déçoivent pas. Karim Benzema (ici à droite, aux prises avec le Grenoblois Samuel Neva)
lui a ainsi offert deux buts et une passe décisive.
(Photo Didier Fèvre)
L’atout jeunesse
Karim Benzema et Hatem Ben Arfa, tous deux âgés de dix-huit ans et buteurs hier, ont contribué au succès de l’OL.
GRENOBLE –
de notre envoyé spécial
« SINCÈREMENT, coup de chapeau à
toute l’équipe, qui a vraiment fait un
très bon match ! Et mention particulière aux jeunes, qui se sont mis au diapason ! » Hier, en fin d’après-midi,
Gérard Houllier n’a pas caché sa satisfaction à l’évocation du comportement
de ses jeunes joueurs après ce deuxième 4-0 d’affilée réussi à l’extérieur
en 2006.
Le premier à mériter les éloges est évidemment Karim Benzema, qui a marqué les esprits sur le terrain de Grenoble avec deux buts et une passe
décisive. « Ce qui m’intéresse, c’est de
travailler dur chaque jour pour continuer de progresser, a-t-il humblement
commenté. Et j’espère bien progresser
encore beaucoup et longtemps. Je suis
content d’avoir marqué deux buts et
réussi une passe (pour Mahamadou
Diarra) mais c’est toute l’équipe qui
gagne et qui marque des buts. »
C’est le premier doublé professionnel
de Benzema. Le propulsera-t-il titulaire mercredi soir face à l’OM à Gerland ? « Franchement, je ne me prends
pas la tête avec ça, répond-il. Je laisse
venir. On verra bien le moment venu. »
Pour l’anecdote, il n’était pas spéciale-
ment prévu qu’il joue hier après-midi.
À l’origine, Houllier pensait plutôt profiter de ce 32e de finale de Coupe de
France pour associer Carew et Fred
d’entrée en pointe. Et puis le Norvégien, titillé par un mal de gorge, a dû
rentrer à Lyon hier matin pour se soigner. Et c’est ainsi que Benzema, qui
avait marqué en décembre 2005 face à
Rosenborg (2-1) son tout premier but
en pro, a appris sa titularisation.
Les solides
dispositions de Clerc
« Pour être performant devant le but,
explique-t-il, je travaille beaucoup, je
le répète, et, parfois, je suis récompensé. Comme devant Grenoble. Disons
que j’ai tenté ma chance et c’est rentré,
tant mieux pour l’équipe et pour moi. »
Hatem Ben Arfa, entré à la 72e minute
de jeu à la place de Fred, a également
contribué au succès lyonnais en terre
grenobloise. Ces dix-huit minutes de
jeu lui ont suffit pour inscrire, à la
réception d’un centre de Monsoreau,
le quatrième et dernier but de l’OL. Son
troisième personnel en pro, après ceux
marqués la saison passée à Lille (2-3
après prolongation), en 16e de finale
de Coupe de la Ligue (juste avant qu’il
ne se fracture la clavicule), puis lors du
dernier Trophée des Champions (4-1 à
Auxerre contre l’AJA).
« Maintenant, il me reste à marquer en
Ligue 1 et… en Ligue des champions,
sourit-il, en mesurant qu’il commence
à prendre le pouls du très haut niveau.
Je travaille en tout cas pour ça, en
m’efforçant de saisir chaque occasion
de jouer qui m’est offerte. Et en bossant à l’entraînement pour corriger
mes points les moins bons, comme le
replacement, le démarquage, le jeu en
mouvement, le jeu aérien où, là, je sais
que j’ai du boulot. »
Ben Arfa et Benzema n’ont pas été les
seuls à convaincre hier. En l’absence
de Réveillère et Diatta, François Clerc,
vingt-deux ans, a une nouvelle fois
montré de solides dispositions comme
latéral droit.
« Il faut être très concentré quand tu
mets les pieds en pro, reconnaît-il.
Mais la tâche est facilitée par le fait
que tout le monde t’encourage. Et
comme la mécanique est bien rôdée,
chacun sait exactement ce qu’il a à
faire. Lorsque tu as le ballon, tu sais
que celui à qui tu vas faire la passe
l’attend au bon endroit. C’est quand
même plus facile de se retrouver au
milieu de grands joueurs. »
CLAUDE CHEVALLY
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LUNDI 9 JANVIER 2006
1
3/01/06
11:42:49
PAGE 3
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
4
FOOTBALL COUPE DE FRANCE (32
es
de finale)
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
MARSEILLE - LE HAVRE (L 2) : 4-0
L’OM s’est fâché
LIGUE 1 – TROPHÉE UNFP CANAL + - « L’ÉQUIPE »
DU JOUEUR DU MOIS
Médiocres en première période, les Marseillais se sont facilement qualifiés en marquant quatre buts après la pause.
MARSEILLE - LE HAVRE (L 2) : 4-0 (0-0)
SI L’OLYMPIQUE de Marseille manque
encore parfois de constance en Ligue 1,
ses joueurs multiplient les honneurs individuels de notre élection du meilleur
joueur du mois. Après Franck Ribéry, élu
en octobre et en novembre, Mamadou
Niang a été élu pour le dernier mois de
l’année 2005. Les téléspectateurs de
Canal +, les internautes fréquentant le
site de l’Union nationale des footballeurs
professionnels (UNFP) et les lecteurs de
L’Équipe ont attribué 46 % des suffrages
à l’attaquant marseillais, qui devance de
peu le meilleur buteur de L 1, le Parisien
Pauleta (38 %), deuxième devant le Lensois Daniel Cousin (16 %).
Si le Portugais réalise une grande saison,
la fin d’année du Sénégalais a été capitale
pour la formation phocéenne. En
décembre, l’OM a inscrit trois buts en trois
rencontres de Championnat. Trois buts
qui lui ont permis d’obtenir sept points.
Trois buts signés MamadouNiang. – S. Ta.
Temps froid. Pelouse en bon état. 18 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Auriac.
Buts. – Maoulida (55e), Oruma (60e), Ribéry (64e, s.p. et 80e). Avertissements. – Le
Havre : Blondel (63e, antijeu sur Maoulida), Ducrocq (72e, accrochage sur Maoulida).
MARSEILLE: Carrasso– D.Ferreira(cap.),AndréLuis,Cesar, Bonnissel– Nasri,Cana
(Cantareil, 66e), Oruma – Maoulida (M. N’Diaye, 77e), Gimenez (Delfim, 46e), Ribéry.
Entraîneur : J. Fernandez.
LE HAVRE : Blondel – Baca, Soumaré, Ducrocq (cap.), Cordeiro – A. Bertin (A.
Devaux, 68e) – Martot, Aït Ben Idir (Gauvin, 77e), Digard, Lesage – K. Traoré (Hoarau,
76e). Entraîneur : T. Uvenard.
MARSEILLE –
de notre envoyé spécial
se jetait tous les deux sur les résultats de l’OM après nos matches.
À l’époque, il me disait que son rêve
de gamin qui a grandi à Marseille
était de marquer au Vélodrome avec
le maillot de l’OM. C’est pour cela
qu’il est venu me dire merci après
son but. »
Un doublé pour Ribéry
Le podium de décembre
Pauleta
Paris-SG
38 %
de notre envoyé spécial
EN CE WEEK-END presque entièrement consacré au dixième anniversaire de la mort de François Mitterrand, Georges-Pompidou a fait la
ola. Le stade de Valence, revenu à la
vie (10 000 spectateurs) après la disparition, cet été, de l’ASOA, a chaudement salué hier après-midi la fin
de l’aventure en Coupe de France de
Rhône-Vallées, qui n’a jamais pu
inquiéter des Monégasques sérieux,
appliqués et très rajeunis.
En lançant d’entrée Muslin, Veigneau, Maurice-Belay, Gigliotti et
Gakpe (première apparition en
équipe professionnelle), Francesco
Guidolin a, en effet, prouvé une nouvelle fois que le centre de formation
monégasque était plein de ressources.
Impressionnant d’efficacité, Gigliotti a inscrit un joli quadruplé, agrémenté d’une passe décisive à Serge
Gakpe (lire ci-dessous). L’attaque
monégasque avait des airs de CFA,
mais elle fut irréprochable et même
très convaincante grâce à la connivence de ses jeunes joueurs.
« C’était peut-être un petit risque
d’aligner une équipe très remaniée,
convenait Guidolin, et je sais qu’en
Coupe de France il y a toujours des
surprises. Mais j’ai confiance en mon
groupe, les jeunes comme les vieux.
On a de la qualité, et ça va nous permettre d’enchaîner de nombreux
matches ces prochains jours. »
L’entraîneur de l’ASM avait demandé à ses joueurs de marquer rapidement. Il a été entendu. Sur un centre
en retrait impeccable de MauriceBelay, Gigliotti trouva d’abord la
lucarne de Choppick, puis lança
Gakpe vers le but quelques minutes
plus tard. Le passeur se mua à nouveau en buteur sur le 3e but, puis sur
le 4e (tête sur un coup franc de
Meriem) et le 6e (passe de Plasil).
Maurice-Belay, également très en
jambes, permit entre-temps à Gakpe
d’inscrire un doublé d’une belle
demi-volée.
Impressionnés ou tétanisés, les
joueurs de Rhône-Vallées mirent
presque une heure à se montrer,
après une belle « gueulante » de
Patrick Bergous, leur entraîneur, à la
pause. « Je les ai bien bougés, et on a
enfin réussi à arrêter l’hémorragie.
Notre seule chance, c’était que
Auxerre a géré
Sans être brillants, les Bourguignons ont maîtrisé
une équipe de Noisy vite réduite à dix.
NOISY-LE-SEC (CFA) - AUXERRE : 0-1 (0-1)
SÉBASTIEN TARRAGO
Sérieux et appliqués, Monaco et Gigliotti, auteur d’un quadruplé, ont rapidement ôté tout espoir à Rhône-Vallées.
VALENCE –
NOISY-LE-SEC (CFA) - AUXERRE : 0-1
Monaco nous prenne de haut et que
l’on joue dans de mauvaises conditions. Mais j’ai eu l’impression de
voir l’équipe d’en face jouer en
avance rapide ! Ils ont été très
sérieux, et la différence de niveau
s’est logiquement exprimée. »
Benjamin Fabra, défenseur central
de Rhône-Vallées et ancien partenaire, à Valence, d’Olivier Sorlin
(dont il récupéra le maillot), déplorait aussi « le manque de rigueur et
d’agressivité » de son équipe, trop
juste pour inquiéter Monaco, privé
volontairement au coup d’envoi de
Bernardi, Kapo, Givet, Zikos, Plasil et
Di Vaio. « La marche était trop
haute, mais je préfère perdre 6-0
contre une équipe pareille, qui joue
bien au ballon, soulignait Yves Jacquier, le coprésident du club fédérant quatre villes de la Drôme (Loriol
et Livron) et de l’Ardèche (La Voulte
et Le Pouzin). C’est toujours frustrant de prendre une rouste, mais le
public a quand même passé un bon
après-midi. »
Au cours de la deuxième période de
ce match très correct (aucun carton),
Farro et Bertrand se montrèrent plus
dangereux, et Biancarelli, qui avait
remplacé Warmuz à la pause, dut
s’employer sur quelques sorties.
Mais Monaco, qui termina avec une
défense à trois, avait depuis longtemps assuré l’essentiel et rata
même un penalty en toute fin de
match, Zikos tirant au-dessus du but
de Choppick (86e). La seule petite
rature sur une copie très propre.
STÉPHANE KOHLER
L’HOMME DU JOUR
David Gigliotti
VALENCE –
passée (16 buts avant de rejoindre les
pros). Hier, il a mis en pratique les gammes
longuement répétées au centre avec Mau20 ans,
rice-Belay et Gakpe. « Le coach nous a fait
LA VALEUR MODESTE de l’adversaire né le 30 mai 1985
confiance, on ne l’a pas déçu, expliquait-il,
atténue certes la portée de son quadruplé.
assez intimidé devant les micros. On a pas
Mais David Gigliotti a évidemment marqué à Martigues
mal d’automatismes depuis plusieurs
des buts et des points, hier après-midi. 1,76 m ; 74 kg
années et on a su se trouver. C’est évidemRarement utilisé par Francesco Guidolin, Poste : attaquant
ment mon premier quadruplé avec les
cet international Espoirs de vingt ans forClub : Monaco (formé au club).
pros, mais j’en avais déjà réussi plus
mé à l’ASM et fils d’un ancien attaquant
Palmarès : néant.
jeune. »
argentin ayant évolué à Caen et à Istres a
International Espoirs
parfois été comparé à David Trezeguet
Le départ de Maoulida à l’OM ainsi que les
pour son sens du but. Filiation flatteuse
1er match en L 1 :
absences d’Adebayor (CAN) et de Chevanmais il est indéniable que Gigliotti possède
Monaco - Nantes (2-1),
ton (opéré d’un genou) pourraient donner
un rare sang-froid dans la surface. Il l’a
davantage de temps à « Gigli » dans les
le 22 septembre 2004.
encore montré hier.
prochaines semaines, même si plusieurs
16 matches, 3 buts en L 1 ;
clubs de L 1 le suivent et si Monaco cherche
Déjà auteur de 2 buts en L 1 cette saison
3 matches, 0 but en C 3.
activement un autre attaquant. « J’espère
(4 titularisations en 10 matches), il avait
que j’aurai la chancede jouer, dit-il simplerejoint le groupe la saison dernière avec
ment, réfutant toute possibilité de prêt. Pour l’instant, je suis à
Didier Deschamps et signé son premier contrat professionnel
Monaco. » Guidolin ne veut pas lui donner de faux espoirs :
cet été, malgré plusieurs approches de clubs étrangers. À Mona« Queles jeunes soient à l’aise ne modifie pas ma réflexionsur le
co depuis six ans, sa progression n’a pas été linéaire mais il a
affolé les compteurs en – 18 ans (33 buts) puis en CFA la saison
mercato. On a besoin d’agir. » – S. K.
de notre envoyé spécial
Temps froid. Pelouse très grasse. 5 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Layec. But :
Kahlenberg(21e). Avertissements.– Noisy-le-Sec: Makiadi (11e, tacle par derrière sur
Pieroni) ; Auxerre : Jaurès (10e, croc-en-jambe sur Camara). Expulsion. – Noisy-leSec : Fo. Traoré (23e, coup de coude sur Mathis).
NOISY-LE-SEC:Delin – Djouadi(cap.),Makiadi,Ha.Camara, Bennaï,Boulila – Guedioura(Eddib,90e),Fo. Traoré,P. Mendy–Felletin(IngomIssouk, 46e)- Boubet(Boussam, 63e). Entraîneur : N. Sandjak.
AUXERRE : Cool (Hamel, 58e) – Radet, Grichting, Be. Cheyrou, Jaurès – Y. Lachuer
(cap.), Mathis, Berson, Kahlenberg – Luyindula (Genest, 69e), Pieroni. Entraîneur :
J. Santini.
FINALEMENT, Nasser Sandjak avait
le sourire. L’entraîneur noiséen, en
dépit de l’élimination de son équipe
par Auxerre, était fier que son club ait
pu organiser ce 32e de finale de Coupe
de France dans son stade face à une
équipe de L 1, contre la volonté de la
Fédération. « La plus belle réussite est
d’avoir joué contre Auxerre à la maison, s’enorgueillit Sandjak. Ce fut une
grande bagarre qu’on a remportée
devant le tribunal administratif. Et mes
gars ont fait en sorte de donner une
bonne image de la banlieue. »
« Ses » gars n’ont cependant pas réussi à remporter la « bagarre » du terrain
où, après avoir encaissé un superbe
coup franc de Kahlenberg en pleine
lucarne après vingt minutes, ils se sont
retrouvés à dix, deux minutes plus
tard, pour un coup de coude aussi
voyant que ridicule de Fo. Traoré sur
Mathis.
Saïb pas qualifié
Ce fut le seul véritable incident de la
rencontre, sur et hors pelouse, ce qui a
eu pour effet de réjouir les dirigeants
de la FFF, absents des gradins, mais qui
passèrent un petit coup de fil à la fin de
la rencontre afin de se rassurer.
L’avant-match fut toutefois émaillé de
légers problèmes. Une trentaine de
jeunes souhaitaient prendre place au
sein de la petite tribune alors qu’ils ne
possédaient pas de billets. Le grillage
installé pour l’occasion et le personnel
de sécurité ne résistèrent pas à la poussée. Les joueurs locaux, qui venaient
d’entrer sur la pelouse, vinrent alors
saluer leurs supporters et en profitèrent pour demander à certains de ne
pas s’énerver...
« La banlieue, ce n’est ni la Palestine,
ni Beyrouth, reprit Sandjak. Ce sont
des gens qui travaillent et veulent juste
PROFITEZ DE NOTRE
PRIX TOTAL
DES NOS 45,10 €*
DAMIEN DEGORRE
RONALDO ENCORE BLESSÉ. –
L’attaquant brésilien du Real Madrid,
Ronaldo, a dû sortir hier soir au bout
d’une demi-heure de jeu contre
Villarreal (0-0) en raison d’un
problème musculaire. Ce qui pourrait
n’être qu’une anecdote commence à
inquiéter sérieusement du côté de
Madrid. Car outre son attitude
négative depuis quelque temps et
son manque d’efficacité, Ronaldo
enchaîne de cette manière sa
cinquième blessure en cinq mois.
– F. He.
COUPE DU MONDE 2006 :
DURCISSEMENT DES SANCTIONS
POUR LES HOOLIGANS. –
L’Allemagne met en place un nouvel
arsenal judiciaire et administratif
pour sanctionner plus durement les
hooligans pendant la Coupe du
monde. Les États fédéraux allemands
travaillent sur une coordination des
sanctions judiciaires allant des
comparutions accélérées à
l’extradition immédiate des auteurs
de violences graves.
ROONEY FUTUR CAPITAINE DE
MU ? – Selon Alex Ferguson, Wayne
Rooney, l’attaquant mancunien,
pourrait devenir le prochain
capitaine de Manchester United et
succéder à Gary Neville qui porte
actuellement le brassard.
BULLETIN D’ABONNEMENT
OFFRE DÉCOUVERTE
FRANCE FOOTBALL (MARDI + VENDREDI)
13 SEMAINES SOIT 26 NUMÉROS
prendre un peu de plaisir le week-end
en venant au stade. » Ses joueurs, privés de Moussa Saïb en raison d’un problème administratif survenu tardivement, ont donc essayé de leur en
donner en attaquant le match avec
agressivité et pugnacité, sans pour
autant se créer d’occasions nettes.
Mais Auxerre ne parvenait pas à
mettre le pied sur le ballon, peu aidé, il
est vrai, par une pelouse grasse et vite
endommagée. « On a vu pourquoi ils
tenaient tant à jouer ici, déclara Sébastien Hamel, qui remplaça en cours de
jeu Fabien Cool, touché aux côtes.
C’est un petit terrain, pas facile à
jouer. »
L’ouverture du score par Kahlenberg
(21e) calma les ardeurs locales. Les
Bourguignons eurent ensuite l’occasion de se mettre à l’abri, principalement par l’intermédiaire de Pieroni,
mais le Belge ne trouva jamais le cadre.
Que ce soit de la tête (19e, 67e, 72e) ou
dans un face-à-face avec Delin (87e).
De son côté, Noisy-le-Sec aurait pu,
même à dix, faire davantage douter
Auxerre si le lob de Boubet avait été
plus précis juste avant la mi-temps, ou
si Jaurès n’avait pas sauvé sur sa ligne
cette tête plongeante de Bennaï (84e).
« Pour moi, le lob manqué est le tournant, regrettait le milieu noiséen Mendy. Mais je sais que cette rencontre va
nous apprendre beaucoup de choses.
Par exemple, sur le coup franc de Kahlenberg, s’il y a quelqu’un au poteau, il
sort la balle de la tête. » Il n’y avait
cependant aucune amertume dans la
voix de Mendy. Il était juste conscient
qu’une différence de maîtrise technique et tactique séparait les deux
équipes. Et que réduits à dix, la tâche
des banlieusards devenait presque
impossible.
Au lendemain des graves incidents
(voir L’Équipe de dimanche) lors du
32e de finale de Coupe de France
entre Dijon et l’US Forbach (2-1),
Denis Stinat a pris la décision de
porter plainte pour « coups et
blessures », avec le soutien moral de
son club. Le côté droit du visage
enflé, la pommette fracturée et la
cloison nasale déplacée, le défenseur
de Dijon va passer des examens
complémentaires pour s’assurer que
son œil droit n’a pas subi de graves
lésions. « Je ne l’ai pas vu arriver,
raconte Stinat. Il (Thierry Steinmetz,
joueur de Forbach) a bondi du banc
de touche et m’a collé un coup de
poing qui m’a expédié à terre. Le
temps que je reprenne mes esprits,
ça se battait partout. Ce qu’a fait ce
joueur est une honte. J’espère qu’il
va être sévèrement sanctionné. »
L’arbitre de la rencontre, Jean-Marc
Bonin, a expulsé Steinmetz après le
coup de sifflet final. Au-delà de la
sanction sportive (une suspension
incompressible de huit matches
susceptible d’être aggravée), le
joueur de Forbach risque donc de
devoir aussi s’expliquer devant la
justice. De son côté, Marcel
Da Soler, le président du club lorrain
qui n’a pas assisté directement à la
scène, reconnaît que son joueur a eu
« un geste inexcusable et
impardonnable ». – A. B.
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PAGE 4
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LUNDI 9 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
MARSEILLE. – Après avoir débloqué la situation,
hier face au Havre, en inscrivant le premier but,
Toifilou Maoulida, prêté par Monaco, a prolongé
sa joie en se précipitant dans les bras de son
entraîneur, Jean Fernandez, célébrant les
retrouvailles entre les deux hommes.
(Photo Pierre Lablatinière)
Stinat
porte plainte
Bleu
Lamouchi (repos). Dans cette affaire,
Christian Gimenez aura été le seul
Marseillais à avoir de nouveau perdu
des points. Titulaire, il fut inexistant
et céda sa place après quarante-cinq
minutes de jeu. Cela permit à Maoulida d’évoluer dans l’axe dans une
opposition de style cruelle pour l’Italo-Argentin.
Vite fait, bien fait
À Valence, stade Georges-Pompidou. Temps frais et ensoleillé. Pelouse médiocre.
10 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Ennjimi. Buts : Gigliotti (8e, 36e, 38e, 49e),
Gakpe (20e, 43e).
RHÔNE-VALLÉES: Choppick – Dokhane (Moret, 70e), Foulon (cap.) (Bréchon, 55e),
Fabra, Forge – Dubicki, Ka. Boldoum, N. Rebahi (K. Rebahi, 46e), Jacquet – Bertrand,
Farro. Entraîneur : P. Bergous.
MONACO : Warmuz (Biancarelli, 46e) – Muslin, Squillaci (cap.), Modesto, Veigneau
(Zikos, 65e) – D. Perez, Sorlin – Meriem (Plasil, 46e), Gakpe, Maurice – Belay –
Gigliotti. Entraîneur : F. Guidolin.
Cousin
Lens
16 %
COUPE DE FRANCE :
INCIDENTS DIJON-FORBACH
RHÔNE-VALLÉES (CFA 2) - MONACO : 0-6
RHÔNE-VALLÉES (CFA 2) - MONACO : 0-6 (0-5)
Niang
Marseille
46 %
Jaune
Jaune
Rouge
L’ancien Monégasque n’avait rejoint
son nouveau club que jeudi soir
après 23 heures. Au centre d’entraînement de la Commanderie, Jean
Fernandez était là pour l’accueillir.
Anxieux à l’idée que son attaquant
ne puisse parapher son contrat avant
minuit, écueil qui l’aurait privé du
match d’hier. « Il me le fallait absolument », s’amuse Fernandez. Car
Maoulida ne se contenta pas
d’ouvrir le score. Il fut à l’origine du
deuxième but (60e), celui d’Oruma,
inscrit d’une frappe du gauche à
l’entrée de la surface, puis il provoqua un penalty, fauché dans la surface de réparation par Olivier Blondel, le gardien du HAC.
Sanction que Ribéry transforma
d’une « Panenka » puissante (64e),
avant de s’offrir un doublé en solitaire (80e), alors que Lesage venait
de frapper sur le poteau droit du but
de Carrasso (74e). « Si on avait maintenu notre niveau de concentration
après la mi-temps, on aurait pu tenir
jusqu’à la fin, explique Pierre
Ducrocq, le capitaine havrais. Mais à
partir du moment où on a pris ce premier but, c’est devenu vraiment difficile. Eux se sont mis à dérouler, nous,
on a laissé davantage d’espaces.
Dans cette situation, quand la différence technique est ce qu’elle est, ça
fait mal. »
Marseille, qui se rendra à Lyon, mercredi, en Championnat, peut-être
avec Mickaël Pagis (lire par ailleurs),
évoluait pourtant sans Niang, Taïwo, Beye (Coupe d’Afrique des
nations), Barthez (cuisse), Déhu et
Noir
Bleu
Noir
UNE MI-TEMPS à oublier, une
autre pour s’amuser. L’Olympique de
Marseille a attendu quarante-cinq
minutes pour chasser ses démons et
repousser le douloureux souvenir
d’une élimination contre une autre
formation de Ligue 2, Angers (2-3),
l’année dernière, en 32es de finale de
la Coupe de France.
Hier soir, le club phocéen semblait
pourtant bien parti pour s’embourber dans une rencontre à l’issue
incertaine. Attachés à bien défendre,
attentifs à leurs replacements, parfois dangereux en contres, les
Havrais, quinzièmes en Championnat, avaient quasiment rivalisé avec
les Marseillais jusqu’à la pause.
Si l’OM avait eu sa chance par Oruma
(8e, sauvetage de Baca sur sa ligne),
Maoulida (36e) et Nasri (36e, frappe
dévissée), sa charnière centrale avait
aussi montré quelques signes de lenteur et une grosse occasion de
K. Traoré avait permis à Cédric Carrasso de prouver qu’il n’avait rien
perdu de ce talent qui avait éclaté cet
été, durant la suspension de Fabien
Barthez (30e).
Mais au retour des vestiaires,
Le Havre éprouva davantage de difficultés à s’imposer physiquement,
Marseille accéléra enfin la cadence
et écœura les joueurs normands en
neuf minutes. De la 55 e à la
64e minute, l’OM inscrivit trois buts.
Le premier changea tout, évidemment, et fut signé Toifilou Maoulida,
servi dans la profondeur par Jérôme
Bonnissel. Un but 100 % mercato.
Un but pour une renaissance (Bonnissel), un but pour un rêve de môme
(Maoulida). Un bonheur pour un
coach euphorique. « Jérôme a fait un
bon match et puis je suis vraiment
content pour Toifilou, ne cessait de
répéter Jean Fernandez à l’issue de la
rencontre. Quand on était à Metz, on
Niang
succède
à Ribéry
5
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL JOURNAL DES TRANSFERTS
Monaco piste Vieri
Après Di Vaio, l’ASM prospecte pour recruter Christian Vieri, lassé de ne pas jouer à l’AC Milan.
« VIERI ? Non, ce n’est pas vrai. »
Interrogé hier à l’issue de la qualification (6-0) de l’ASM face à Rhône-Vallées (CFA 2) en 32es de finale de la
Coupe de France, Francesco Guidolin a
nié d’une courte phrase l’intérêt de
Monaco pour l’international italien,
rarement utilisé depuis son arrivée cet
été à l’AC Milan où il a signé pour deux
saisons. Pourtant, après le prêt de
Marco Di Vaio, l’ASM étudie depuis
quelques jours la possibilité de former
un duo d’attaque 100 % transalpin.
Attirer un joueur du renom de Vieri
serait une opération de très grande
envergure pour le club du Rocher, particulièrement actif lors de ce mercato
(départs d’Evra et Maoulida, arrivée de
Di Vaio) et visiblement de plus en plus
tourné vers ses réseaux italiens depuis
l’arrivée de Guidolin. Sergio Berti,
l’agent de Vieri, a en effet été contacté
ces dernières heures par les dirigeants
monégasques.
Présent ce week-end à… Milan où il
rencontré les dirigeants de l’Inter au
sujet de Maicon (voir par ailleurs),
Gérard Brianti, vice-président de
l’ASM en charge du recrutement, est
d’ailleurs beaucoup moins catégorique que Guidolin. « Vieri, c’est un
dossier qui demande réflexion,
explique-t-il. Il faut voir si l’opération
est possible financièrement, mais c’est
un joueur intéressant. Mais est-ce que
les supporters comprendraient que
l’on fasse venir un joueur de 32 ans ? »
Barré par Chevtchenko, Gilardino et
même Inzaghi à l’AC Milan qu’il a
rejoint en provenance de l’Inter, Vieri
touche 3,5 millions d’euros par saison
et ne semble disposé à aucun sacrifice
financier important. Mais l’ancien
joueur de la Juve et de l’Atletico
Madrid sait que ses chances de disputer la Coupe du monde en Allemagne
s’éloignent s’il ne joue pas davantage
ce semestre. D’où la volonté de plus en
plus affirmée de changer d’air.
Adriano Galliani, administrateur délégué de l’AC Milan, a résumé la situation ce week-end : « Vieri se plait au
Milan, mais veut jouer plus. Il hésite et
je le comprends. Dans tous les cas, une
décision sera prise dans les deux ou
trois jours. » Et Galliani de confirmer
hier soir, sur Sky télévision : « Nous
parlons de lui avec Monaco. Vieri ne
partira seulement que s’il trouve un
club à titre définitif. Nous ne souhaitons pas de prêt. Nous avons besoin de
quatre attaquants. Si Vieri part, il nous
faudra recruter et cela ne pourra se
faire sous forme de prêt. »
Où pourrait atterrir « Bobo », seulement titularisé trois fois cette saison en
Série A (un but inscrit) ? Les clubs susceptibles de le séduire et surtout de
prendre en charge son salaire ne sont
pas légion. En Italie, la Sampdoria de
Gênes est intéressée, comme l’est
l’Atletico Madrid en Espagne. En
Angleterre, Newcastle et Tottenham
se sont renseignés, tout comme Middlesbrough.
Complémentaire
de Di Vaio ?
Vieri, non retenu hier pour affronter
Parme à San Siro en raison d’une sinusite, parle français, sa langue maternelle, et connaît les atouts de la Principauté, proche de Milan où il a
évidemment de nombreuses attaches
amicales et commerciales, et plus
séduisante à bien des égards. Après la
prise en charge du salaire déjà élevé de
Di Vaio, l’ASM devrait pourtant encore
faire un effort financier. En a-t-elle les
moyens depuis la vente d’Evra à Manchester United pour plus de 7 M ?
Sportivement n’y a-t-il pas un risque à
miser aujourd’hui sur Vieri ? Ses meilleures années sont derrière lui, comme
l’illustrent ses statistiques en baisse.
Son style tout en puissance est-il le
complément idéal du registre de Di
Vaio, qui n’est pas un vrai attaquant de
pointe dans l’esprit de Guidolin ? Le
fort caractère du Milanais est aussi à
prendre en considération. Mais l’envie
de jouer une Coupe du monde est là, et
Vieri demeure un attaquant de classe
internationale. Une rareté en Ligue 1,
où Bobo pourrait évidemment faire
très mal.
STÉPHANE KOHLER
(Avec J.-P. R. et Y. Ri.)
Maicon se rapproche de l’Inter
« DANS LES 48 HEURES, nous saurons où ira Mickaël Pagis », pense
Jean-Claude Plessis, le président du
Sochaux, qui espère le retour de l’attaquant de Strasbourg dans le Doubs.
Mais Jean-Claude Plessis n’est pas seul
sur le dossier. Il doit faire avec une
sérieuse concurrence. Nancy, mais surtout Marseille, ont contacté le buteur
du Racing qui est sous contrat jusqu’en
2008. « Ça se jouera entre Marseille et
nous, assure Jean-Claude Plessis. À
Sochaux, il a ses amis mais Marseille
reste Marseille. » Affirmation confirmée hier soir par Jean-Marie Cantona
qui s’occupe des intérêts du joueur.
« Pour l’instant rien n’est signé,
explique l’agent. Les clubs sont en
pleine discussion. Ils parlent d’un
transfert net. Pagis aime les deux
clubs. J’espère simplement que ça ira
vite. » Strasbourg a fixé le prix de
vente à 1,5 million d’euros. Marseille
en propose la moitié, Sochaux un peu
moins. L’affaire devrait pouvoir se
régler autour du million d’euros.
« Je suis actuellement en pourparlers
avec les dirigeants de Strasbourg,
reconnaît Pape Diouf, le président de
l’OM. Nous ne sommes pas encore
tombés d’accord. Mais mon sentiment
est que les choses devraient évoluer
positivement dans les 24 heures. Notre
proposition n’est pas si éloignée de
leurs souhaits. C’est tout à fait jouable,
même si ce n’est pas encore joué. »
Avec l’argent du transfert de Pagis, le
Racing espère recruter quelques attaquants. Deux noms reviennent avec
insistance : celui de Szilard Nemeth
(28 ans), le Slovaque de Middlesbrough, et d’Eric Hässli (26 ans),
l’ancien joueur de Metz qui évolue en
Suisse depuis plusieurs années. Depuis
un peu plus d’une saison, il défend les
couleurs de Saint-Gall. Par ailleurs,
Martin Djetou, qui n’a pas été prolongé à Bolton, a reçu l’autorisation de
s’entraîner avec son ancien club… En
attendant peut-être mieux. – G. D.,
S. Ta. et J.-M. B.
Metz muscle son attaque
Le club lorrain doit enregistrer la signature
de Pimenov aujourd’hui et celle de Youla demain.
METZ TIENT les renforts offensifs
souhaités par Joël Muller.
Aujourd’hui, le club mosellan doit officialiser un premier retour, celui du
meneur Ruslan Pimenov. Cet international russe (24 ans) avait déjà été prêté en janvier dernier par le Lokomotiv
Moscou à Metz. Les deux clubs doivent finaliser un nouveau prêt de six
mois. Celui-ci devrait comporter une
option d’achat. Pour demain, un autre
come-back est prévu. Sauf improbable revirement, Souleymane Youla
doit en effet être prêté à Metz par
Besiktas. Avant de jouer à Lokoren
(1999-2000), Anderlecht
(2000-2001), Gençlerbirligi
(2001-janvier 2005) et Besiktas,
l’attaquant guinéen a effectué une
partie de sa formation avec les Grenat.
« Il avait conservé un très bon contact
avec Francis De Taddéo, le patron de
notre centre, explique le coordinateur
www.volkswagen.fr/touran
DEPUIS QUELQUES SEMAINES, le Bayern Munich, leader du Championnat d’Allemagne, parle beaucoup de Willy
Sagnol, son latéral droit français (28 ans). Hier, c’est son
manager général, Uli Hoeness, qui s’est prononcé sur la prolongation de contrat de Sagnol, libre en juin prochain.
« Nous sommes prêts à faire des efforts financiers pour les
joueurs que nous voulons conserver dans notre effectif. Willy
fait partie de cette catégorie », a déclaré Hoeness au quotidien Süddeutsche Zeitung. Selon Hoeness, Sagnol qui était
notamment convoité par la Juventus Turin et avait laissé
entendre à plusieurs reprises qu’il pourrait rejoindre le club
italien, a annoncé au Bayern avant Noël qu’il allait accepter
l’offre de prolongation. Le contrat devrait être formellement
signé dans les jours à venir, a ajouté Hoeness, alors que le
Bayern est en stage à Dubaï avant la reprise de la Bundesliga.
Stéphane Courbis, l’agent du joueur a simplement déclaré
L ’O M R EM O N T É CO N T R E
AUXERRE. – Marseille en veut terriblement à Auxerre. Pape Diouf l’a fait
savoir hier soir à l’issue de la victoire de
l’OM face au Havre (4-0). Le sujet de la
discorde s’appelle Benjani qui a quitté
la Bourgogne pour Portsmouth : « On
a pensé qu’on pourrait faire venir le
joueur. Mais une décision très discourtoise des responsables de l’AJ Auxerre
nous a empêchés d’y parvenir. Je n’ai
pas compris leur réaction. Ils ont fait
preuve d’un manque de correction à
notre égard. Libre à eux. On avait pourtant tout fait dans les règles. Ils n’ont
même pas eu la délicatesse de nous
répondre et ont poussé à la roue pour
que le joueur aille en Angleterre aux
dépens de son désir. L’été dernier,
nous avions su nous montrer beaucoup plus convenables avec eux lorsqu’ils souhaitaient engager Peguy
Luyindula. L’idée qu’ils ne souhai-
que « Willy Sagnol prendrait une décision dans la
semaine ». Apparemment, le joueur a décidé. Interrogé hier
soir par nos confrères de Canal +, l’international français a
confirmé qu’il n’était pas loin de la prolongation : « On a
repris les discussions après les vacances. Disons qu’elles ont
bien avancé. Il reste quelques détails à régler mais les détails
sont toujours importants et font souvent la différence. »
Sérieusement approché par la Juventus Turin, l’ancien
joueur de Saint-Étienne et Monaco a expliqué qu’il avait été
très ému par les « témoignages de soutien des fans du
Bayern Munich. J’ai beaucoup hésité forcément quand on a
les plus grands clubs européens qui soumettent de très
grosses offres de contrat… » Libre en juin, Sagnol, qui dispute sa sixième saison au Bayern, pourrait prolonger jusqu’en 2010. - G. D.
taient pas renforcer un rival n’est
qu’un prétexte. Ils n’avaient qu’à le
faire jouer, comme nous n’avions qu’à
faire jouer Peguy Luyindula si nous
n’avions pas voulu renforcer Auxerre.
Nous savons, aujourd’hui, à qui nous
avons à faire. » – S. Ta.
LACHOR VERS NEWCASTLE. –
Après neuf saisons pro au RC Lens,
Yohan Lachor (30 ans le 17 janvier) est
en passe de découvrir un autre club.
L’arrière gauche est arrivé, hier soir, à
Newcastle, pour y passer trois jours de
tests physiques et médicaux. La veille,
lors de la victoire des Nordistes au
Mans (1-0), en Coupe de France, le
joueur avait été supervisé par un recruteur du club anglais. Si son départ vers
l’Angleterre se finalisait cette
semaine, Lachor ferait vraisemblablement l’objet d’un transfert puisqu’il lui
reste six mois de contrat à Lens. Le
RCL, pour lequel il n’a joué que trois
matches de L 1 cette saison, ne
s’oppose pas au départ du dernier
membre de l’effectif lensois qui avait
été champion de France 1998. – J. T.
DIABY VERS CHELSEA ? – Vassikiri Abou Diaby pourrait très prochainement rejoindre la Premier League.
Ce jeune milieu d’Auxerre intéresse en
effet Arsenal, qui cherche un peu partout en Europe le nouveau Vieira, et
Chelsea. Les deux clubs ont même déjà
transmis une offre au club bourguignon. La plus grosse viendrait de Chelsea qui apprécie les Espoirs français.
Cet été, José Mourinho avait par
exemple déjà recruté Lassina Diarra, le
Havrais. Agé de 19 ans, Diaby a séduit
les émissaires anglais lors du dernier
Championnat d’Europe des moins de
19 ans. Puissant, il est apparu cinq fois
en L 1 depuis le début de la saison. –
D. D., G. D.
EN DIRECT DE LA LIGUE 1
Alors passez au TDI.
Batlles incertain contre le PSG
Absent samedi à Lyon face à La Duchère (1-2), Moreira (pied) devrait être rétabli
pour la venue du PSG, jeudi. Une incertitude plane toujours sur la participation de
Batlles (dos), qui passera des examens médicaux aujourd’hui. – N. S.
AJACCIO
Mandrichi, Bastien (gastro-entérite) et
Moussa N’Diaye (actuellement au
Sénégal) n’ont pas participé à l’entraînement d’hier matin, alors que Kaba
Diawara et Saïfi sont toujours aux
soins et indisponibles pour le match de
mercredi contre Nantes. – D. F.
LILLE
À l’exception de Bodmer, qui ressent
une douleur à la hanche, tout l’effectif
s’est entraîné normalement hier, y
compris Keita, remis d’une contracture
aux ischio-jambiers. – M. Bo.
METZ
Les nouvelles sont plutôt rassurantes
pour Béria et Proment. La blessure
qu’ils ont contractée samedi contre
Drancy (4-0) semble moins grave que
l’entorse redoutée. Ils devraient pouvoir jouer mercredi contre Saint-
Étienne. En revanche, Obraniak,
expulsé samedi, sera automatiquement suspendu. – R. R.
NANCY
L’état de la cheville de Kim ne s’améliore pas. L’attaquant brésilien va subir
de nouveaux examens prochainement. Son retour ne devrait pas intervenir avant la fin du mois. N’Guémo,
qui a déclaré forfait à Strasbourg
(genou), est incertain pour le déplacement à Lens, mercredi. – R. R.
SOCHAUX
Retour à Bonal pour un décrassage
matinal, hier, sans Afolabi (adducteurs), ni Deichelbohrer (adducteurs),
arrêté pour une semaine. Boudarène
(ischio-jambiers), Calvé (élongation)
et Meghni (ischio-jambiers) continuent leur programme de reprise.
– O. D.
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— — — — — —
1. Lyon
47 20 14 5 1 34
2. Auxerre 35 20 11 2 7 28
3. Paris-SG 34 20 10 4 6 26
4. Lens
33 20 7 12 1 28
5. Lille
33 20 9 6 5 28
6. Bordeaux 33 20 8 9 3 17
7. Marseille 32 20 9 5 6 22
8. Monaco 31 20 9 4 7 20
9. Saint-Étienne 30 20 7 9 4 19
10. Rennes 29 20 9 2 9 23
11. Le Mans 28 20 8 4 8 19
12. Nancy
25 20 7 4 9 20
13. Nice
25 20 6 7 7 15
14. Nantes 23 20 6 5 9 18
15. Troyes 22 20 5 7 8 18
16. Toulouse 22 20 6 4 10 19
17. Sochaux 21 20 5 6 9 13
18. Metz
14 20 2 8 10 11
19. AC Ajaccio 13 20 2 7 11 10
20. Strasbourg 11 20 1 8 11 10
c.
—
13
22
19
15
15
11
22
15
13
30
16
16
18
22
24
26
21
29
25
26
Lens devance Lille au classement
du fair-play.
Diff.
—
+21
+6
+7
+13
+13
+6
0
+5
+6
-7
+3
+4
-3
-4
-6
-7
-8
-18
-15
-16
Groupe VOLKSWAGEN France - R.C. Soissons B 602 025 538
TOULOUSE
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LUNDI 9 JANVIER 2006
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Sagnol sur le point de rester
Bleu
L’essence est devenue un produit de luxe.
Jaune
Rouge
Jaune
Et si l’attaquant de
l’AC Milan, Christian Vieri
(ici au centre), débarquait
en Principauté ?
L’opération semble
particulièrement
compliquée, notamment
parce que Milan souhaite
absolument un transfert,
mais l’attaquant de classe
internationale désire
surtout augmenter son
temps de jeu dans l’espoir
de disputer la Coupe
du monde.
(Photo Richiardi/Presse Sports)
sportif messin, Philippe Gaillot. Il voulait revenir en France. Strasbourg le
voulait également. Nous avons abouti
à un accord avec le joueur et Besiktas.
La seule barrière était Jean Tigana, qui
souhaitait le conserver. » Mais qui le
faisait peu jouer. La barrière a d’ailleurs été levée hier par les dirigeants
de Besiktas, qui ont eux-mêmes officialisé le prêt payant (400 000 ).
Il pourrait faire ses débuts samedi…
à la Meinau, contre Strasbourg.
À Metz, les signatures de Pimenov et
Youla pourraient accélérer le départ
de Zewlakow mais aussi celui de Ahn,
même si le sujet n’a pas été évoqué
avec le Sud-Coréen. « Pour eux, la
concurrence risque d’être plus rude
encore et ils ne jouaient pas beaucoup, explique Gaillot. Nous n’avons
pas de raisons de le retenir s’il joue
moins chez nous. » – R. R. (avec D. D.)
Noir
Bleu
Noir
SOUVENT ÉVOQUÉE ces dernières semaines mais jusqu’alors démentie avec
régularité par les dirigeants monégasques, l’arrivée de Maicon à l’Inter semble se
préciser. Le défenseur international brésilien, sous contrat à l’ASM jusqu’en 2008
et qui se remet actuellement d’une blessure à la cheville, sera probablement transféré cet été chez les Nerazzurri. Gérard Brianti, vice-président de l’ASM, a d’ailleurs rencontré les dirigeants de l’Inter ce week-end. « C’est une prise de contacts,
tempère-t-il. Si c’est intéressant pour Monaco, j’irai de l’avant. C’est comme pour
Evra et Manchester United. Il y a des clubs qui ne se refusent pas. Mais il n’est pas
question d’un départ de Maicon au mercato. On a lâché Evra, on ne lâchera pas
Maicon. » De source italienne, Monaco aurait récemment conclu avec l’Inter les
arrivés conjointes d’Evra et de Maicon en juin prochain avant de se résoudre à
laisser partir immédiatement Evra à MU, devant l’importance de l’offre mancunienne. – S. K. et J.-P. R.
Marseille confiant
pour Pagis
6
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
PROLONGATIONS
« IL FAUT METTRE LE FEU »
C’est un nouveau Franck Ribéry qui s’est livré
en fin de semaine dans la salle de réunions de
la Commanderie. Toujours respectueux de ses
origines et des supporters de l’OM, il a pris
conscience de ses possibilités et évoque ce qu’il
pourrait apporter à l’équipe de France, à l’horizon
de la Coupe du monde. Il annonce aussi vouloir
rester à Marseille la saison prochaine, mais attend
un renforcement de l’effectif de l’OM.
MARSEILLE –
de notre envoyé spécial
et de notre correspondante
''
J’ai grandi dans une
cité et quand je
repense à mon
parcours, je me dis
que je rêve. J’ai des
potes qui avaient
aussi plein de
qualités mais qui
n’ont pas eu la
chance avec eux
''
REPÈRES
Franck RIBÉRY a vingt-deux ans. Il est né le 1er avril
1983 à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Il mesure
1,70 m et pèse 62 kg. Il est marié et a une fille de
six mois.
Victime d’un grave accident de voiture dans sa
petite enfance (qui explique ses cicatrices faciales),
il effectue ses premiers pas de footballeur au
FC Conti et aux Aiglons, les deux clubs de son
quartier, le Chemin-Vert, à Boulogne-sur-Mer.
Il est très vite repéré par Lille, qui l’enrôle dans son
centre de formation, alors qu’il est âgé de
treize ans. Mais il en est renvoyé trois ans plus tard
et revient à Boulogne, où il joue en moins de
17 ans, en CFA puis en National (saison 2001-2002,
24 matches, 5 buts).
En juillet 2002, ce talentueux milieux offensif
s’envole pour Alès (National, 18 matches, 1 but), un
club en proie à des difficultés financières et où il ne
restera qu’une saison. Victime d’une pubalgie, il
rebondit en 2003-2004 à Brest (35 matches, 3 buts)
et finira meilleur passeur de National (23 passes
décisives).
Jean Fernandez, alors entraîneur de Metz, le fait
venir en Lorraine, où il effectue, la saison dernière,
des débuts remarqués en L 1 (20 matches, 2 buts).
À la trêve, il est cédé à Galatasaray (Turquie), où il
joue 14 matches de Championnat et surtout, gagne
la Coupe.
Non sans difficultés pour faire valider le transfert,
Jean Fernandez, tout juste arrivé à Marseille,
l’attire l’été dernier. Franck Ribéry y explose
véritablement et s’impose comme l’un des meilleurs
joueurs de la L 1. Cette saison, il a disputé
18 matches et inscrit 5 buts en Championnat et a
joué 4 matches en Coupe de l’UEFA. Il a largement
contribué à qualifier son club pour cette épreuve
en réalisant de grandes prestations en Coupe
Intertoto, contre la Lazio Rome (ITA, 1-1, 3-0) et
La Corogne (ESP, 0-2, 5-1).
Il a aussi grandement participé à la qualification de
l’équipe de France Espoirs (12 sélections, 2 buts),
entraînée par René Girard, pour le Championnat
d’Europe 2006 au Portugal, avec notamment un but
capital contre l’Angleterre en huitième de finale
retour (2-1), le 15 novembre dernier. Ribéry ne le
jouera peut-être pas car il se pose en candidat de
plus en plus sérieux à la liste des 23 Bleus pour la
Coupe du monde en Allemagne.
''
– Oui, je suis turbulent, j’aime bien
chambrer, je suis là pour mettre de
l’ambiance dans l’équipe, mais il n’y
a pas que moi ici !
– Sur le terrain, pensez-vous à
une action ou à un but de
rêve ?
– Un retourné, comme Jean-Pierre
Papin savait les faire, une “papinade” !
– Est-ce que, d’après vous,
l’OM a, cette saison, le potentiel pour aller en Ligue des
champions ?
– On a des joueurs de qualité mais
pas l’effectif pour jouer sur tous les
tableaux. Marseille doit tous les ans
jouer la Ligue des champions, et cela
nécessite un effectif plus important.
– Si vous constatez, à la fin de
la saison, que le recrutement
ne correspond pas à vos
attentes, cela peut-il vous
inciter à partir ?
– Je sais que Jean Fernandez et les
dirigeants sont conscients de la
nécessité de se renforcer. Ils vont
tout doucement reconstruire le club.
Je discute beaucoup avec Jean Fernandez, on se connaît bien maintenant, et je sais qu’ils veulent que
l’OM progresse, il faut leur laisser
le temps de travailler.
– Quelle est votre réaction
quand on déclare d’abord, à
votre propos, que vous êtes
intransférable, puis transférable en cas d’offre faramineuse ?
– C’est bien, ça prouve que je suis
important, le club compte sur moi et
veut que je reste. Moi aussi.
– Vous allez donc faire deux
saisons de suite dans le même
(Photo Fred Carol/Presse Sports)
club, ce qui ne vous est jamais
arrivé.
– Oui, parce que j’ai trouvé le club
qu’il me fallait. Il me fallait un peu de
stabilité. Ici, il y a tout pour que je
puisse m’épanouir.
– Et après, vous pensez à la
trajectoire de Didier Drogba ?
– Oui, j’y pense. Quand j’étais à
Alès, j’ai fait un essai à Guingamp,
où il se trouvait alors. Je me suis
entraîné avec lui, mais cela ne s’est
pas fait. Il a connu aussi des
moments difficiles au Mans et à
Guingamp, où parfois il ne jouait pas
beaucoup. Et après il a éclaté, cela
peut aller vite dans le foot. Là, il a
choisi un grand club, il marque des
buts mais il est resté le même,
toujours simple.
– L’année 2006 va être une
année importante pour vous.
Vous allez jouer une grande
compétition en sélection, la
phase finale du Championnat
d’Europe Espoirs ou celle de la
Coupe du monde…
– C’est bien que les gens parlent de
moi pour l’équipe de France A. Tous
les joueurs en rêvent. Je vais tout
faire pour aller à la Coupe de monde.
Et, si je dois partir avec les Espoirs,
c’est important aussi de remporter
cette compétition.
– Comment vivez-vous le fait
que de plus en plus de gens,
dans le milieu du foot, estiment que vous avez votre
place à la Coupe du monde ?
– Il y en a effectivement de plus en
plus, cela fait plaisir. J’ai vu que
d’anciens joueurs, comme Laurent
Blanc, disent que j’ai les qualités
pour y aller.
– Vous vous y voyez ?
Vous ne direz jamais plus,
“jamais une Fiat“.
– Si Raymond Domenech
m’appelle, j’y vais direct ! Je me vois
bien en équipe de France avec de
grands joueurs comme Zidane,
Thierry Henry. Je me vois dedans. Si
on me prend, je sais pourquoi, pour
ma vitesse, parce que je peux jouer
des deux côtés, à gauche et à droite.
– Vous paraissez assez
confiant…
– Oui ! Je vais tout faire pour réussir, mais ce ne serait pas une déception d’aller avec les Espoirs.
– Mercredi, c’est Lyon à Gerland. Quelle est votre vision de
l’OL ?
– C’est un groupe qui se connaît
bien. Lyon a fait de grandes choses
en Championnat et en Ligue des
champions. La stabilité, c’est ce qui
fait sa force.
– Que pouvez-vous espérer
à Lyon avec une équipe rema-
niée du fait des départs à la
CAN ?
– De toute façon, il faut y aller ! On
va avoir la fierté de se dire qu’on est
Marseille. On respecte toutes les
équipes, mais on va à Lyon pour faire
quelque chose. J’aime bien ces
matches, il va y avoir une bonne
ambiance.
– Cela peut être aussi un
match important pour vous…
– Tous les matches sont importants, mais c’est vrai que l’on fait
plus attention à ce genre de rencontre.
– Par exemple, en vue de
l’équipe de France…
– Voilà, donc il faut mettre le
feu ! »
DOMINIQUE ROUSSEAU
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LUNDI 9 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Rouge
Je me vois bien en
équipe de France
avec de grands
joueurs comme
Zidane, Thierry
Henry. Je me vois
dedans
Bleu
Bleu
Jaune
''
Jaune
Noir
je suis toujours le même. Ce n’est
pas parce que, maintenant, on parle
beaucoup de moi que je vais changer. Je sais que la vie, ça va vite dans
un sens ou dans un autre, donc il faut
rester simple et les pieds sur terre.
– Parce que vous auriez aussi
pu être un supporter qui
attend les joueurs à la porte du
centre d’entraînement ?
– Avant d’être pro, moi aussi,
j’étais supporter, et il y avait des
joueurs qui me faisaient rêver. J’ai
eu l’occasion de rencontrer JeanPierre Papin, qui est de Boulognesur-Mer, comme moi, et cela m’a fait
très plaisir. Et j’aimais bien aussi
Chris Waddle, parce qu’il était techniquement à l’aise et qu’il offrait un
sacré spectacle aux gens.
– Donc, des Marseillais…
– Oui, j’aimais bien Marseille. Mais
c’est loin de Boulogne-sur-Mer, et je
n’avais pas les moyens d’y aller. De
temps en temps, j’allais voir jouer
Lens parce que ce n’était pas loin de
chez moi, et puis, les gens du Nord
préfèrent Lens à Lille. C’est à cause
du stade Bollaert, là-bas aussi le
public est chaleureux, ils adorent
le foot.
– À quel âge avez-vous senti
que vous aviez quelque chose
de plus que les autres ?
– À onze ans, quand je jouais dans
l’équipe des Aiglons (un club du
quartier du Chemin-Vert, à Boulogne-sur-Mer), et, après, je suis
rentré dans le centre de formation
de Lille. J’étais à l’aise technique-
Lorsque je suis revenu d’Alès, où il
n’y avait plus d’argent, j’ai travaillé
avec mon père. Il est terrassier et,
franchement, ce qu’il fait je ne pourrais pas. J’avais dix-neuf ans, le soir,
je rentrais à 7 heures, j’étais au lit.
C’est pourquoi je prends en charge
ma famille et celle de ma femme.
– Vous êtes-vous découvert
de nouveaux amis, ou des
anciens se sont-ils rappelé
qu’ils vous connaissaient ?
– Oui, cela arrive, mais je fais la part
des choses.
– Vous avez le sang chaud, on
l’a encore vu mercredi dernier
contre Lens (1-1), lors de votre
altercation avec Itandje.
– Je suis quelqu’un de tranquille,
gentil. L’histoire avec Itandje, il
n’avait pas le droit de faire ce qu’il a
fait, garder le ballon, mais en même
temps, s’il nous l’avait rendu, on
aurait pu en profiter pour marquer
et, de son point de vue, il avait raison
aussi. Mais, quand il y a une histoire
entre deux joueurs, les autres arrivent et ça dégénère. Parce qu’après,
avec Itandje, on en a discuté tranquillement.
– À Saint-Étienne, vous aviez
eu un problème avec Feindouno…
– Oui, mais là, on n’était restés
que tous les deux ! On avait discuté
tranquillement en rentrant aux vestiaires à la mi-temps. Parfois, dans le
jeu, il y a de l’ambiance, c’est chaud,
et on n’est plus vraiment nousmêmes.
– Vous êtes quand même
impulsif…
– Oui, je suis quelqu’un qui
s’énerve vite. J’essaye de m’améliorer, mais c’est toujours pareil !
Maintenant, tout le monde le sait,
les joueurs, les arbitres, mais c’est
peut-être ce qui fait aussi ma force,
je me bats sur le terrain, je cours partout.
– Pour vous résumer, peut-on
dire que vous êtes turbulent,
mais avec un bon fond ?
Noir
« FRANCK RIBÉRY, cela faisait
bien longtemps que vous
n’aviez pas marqué deux
buts ?
– Effectivement, je n’avais plus
marqué depuis le match contre
Nantes. C’est vrai que ce premier but
de Toifilou nous a libérés
et a permis de libérer aussi des espaces. Après, le
match était joué, surtout
quand les Havrais se sont
livrés à fond. Il était
important pour nous de
nous qualifier.
– Peut-on considérer
la Coupe de France
comme un objectif du
club ?
– Bien sûr. On aimerait
bien avoir encore un bon
tirage et jouer à Marseille
pour aller le plus loin possible. Parce que la Coupe,
ici, c’est important. Cette
fois, nous avons marqué
quatre buts, nous nous sommes fait
plaisir, nous avons fait plaisir à nos
supporters mais Lyon, mercredi,
c’est un tout autre match.
– Quels sont vos rapports avec
Marseille ?
– Je suis très content d’être ici, c’est
un grand club, une ville où je me
sens comme chez moi. Tous les gens
m’ont adopté comme si j’étais un
Marseillais et, pour moi, c’est très
important d’avoir un bon rapport
avec les supporters. Ici, les gens
adorent le foot, ce sont des passionnés, ils sont connaisseurs. Depuis
pas mal d’années, ils attendent
quelque chose d’autre parce que
cela fait un moment que le club n’a
pas gagné de titre. Quand je rencontre des supporters, je sens que,
dans leur cœur, c’est l’OM à fond. Et,
quand ils viennent au stade, nous,
les joueurs, devons donner le maximum sur le terrain, leur offrir du plaisir, parce que ce n’est pas toujours
facile pour eux. Beaucoup de supporters font l’effort de prendre un
abonnement alors qu’ils ne gagnent
pas bien leur vie. Et c’est d’autant
plus important pour nous d’essayer
de rattraper toutes ces années où le
club n’a pas gagné un titre.
– Peu de joueurs évoquent cet
investissement financier des
supporters…
– Je sais que certains d’entre eux
travaillent juste pour aller voir jouer
l’OM, c’est pour cela que, lorsque je
descends dans la rue, je prends du
temps pour discuter, signer des
autographes ou faire des photos.
À la Commanderie, ils sont là, à la
porte, à attendre les joueurs de
9 heures du matin jusqu’à parfois
13 heures. Quel que soit le temps, ils
sont toujours là. Pour moi, c’est très
important de passer du temps avec
eux. Cette sensibilité, elle vient de ce
que j’ai vécu. Chez moi, je ne suis
pas le Franck Ribéry qui joue à l’OM,
ment, je dribblais facilement trois ou
quatre joueurs. Dans le dribble, il y a
le plaisir que l’on donne au public,
mais il faut aussi que ce soit efficace.
– Quand vous retournez à
Boulogne-sur-Mer, vous mesurez le chemin parcouru ?
– J’ai grandi dans une cité et, quand
je repense à mon parcours, parfois,
je n’y crois pas, je me dis que je rêve.
J’ai des potes qui avaient aussi plein
de qualités mais qui n’ont pas eu la
chance avec eux. Moi, j’en ai eu
parce que je suis tombé sur les
bonnes personnes, cela m’a permis
de réussir. Aussi parce que je n’ai
rien lâché.
– Qui ont été les bonnes
personnes ?
– Il y a eu, à Boulogne-sur-Mer,
Jacky Collinet, mon entraîneur en
National, qui m’aimait beaucoup.
C’est lui qui m’a lancé. Ensuite, je
suis parti à Alès, c’était difficile. Il y
avait beaucoup de problèmes financiers, mais il y avait de bons joueurs
et un bon entraîneur, René Marsiglia. Avec lui et Jacky Collinet, j’ai
toujours gardé le contact. Après, j’ai
eu la chance de faire la connaissance
de Philippe Goursat, le manager de
Brest, par l’intermédiaire de Jacky
Collinet. Il me voulait, et je suis allé à
Brest. C’est la saison où j’ai vraiment
éclaté.
– Vous marchez beaucoup à
l’affectif ?
– J’ai eu quelques déceptions dans
les relations. Je me suis trompé
mais, pour apprendre, il faut en passer par là, et j’ai fini par mettre les
bonnes personnes de mon côté.
– Dans vos clubs précédents,
en France, vous étiez un peu
chouchouté. Maintenant, vous
êtes à l’OM, dans une autre
dimension…
– Si je suis aujourd’hui à Marseille,
c’est que je l’ai mérité.
– Avez-vous toujours besoin
de conseils ?
– Toujours, ceux de mes partenaires, de Jean Fernandez, qui
m’aime beaucoup, il veut
que je donne encore plus.
– Qu’est-ce qui vous
a donné cette force de
toujours avancer ?
– J’ai quitté mes parents
assez jeune et, avec ma
femme, on a grandi seuls,
on a appris la vie et on
essaye de faire notre petit
chemin. Je suis entré à
treize ans au centre de
formation de Lille. J’étais
bien entouré par M. Dusé
et sa femme, ils étaient
comme nos parents, cela m’a aidé à
ne pas m’égarer.
– Vous avez grandi dans une
cité. Comment avez-vous vécu
les émeutes de novembre
dernier ?
– Ce n’est pas facile de vivre dans
les cités, il y a des Arabes et des
Blacks, et, pour eux, trouver du travail, il faut être clair, c’est plus difficile. Quand on s’appelle Mohammed plutôt que Jean-Luc… J’en
connais beaucoup qui ont fait des
démarches pour trouver du travail,
comme ma belle-sœur, qui est d’origine algérienne. Elle a fait des
études mais elle ne trouve pas de
boulot à l’ANPE. Je comprends cette
colère parce que la vie est difficile.
Leo Burnett.
ENTRETIEN DU LUNDI
FRANCK RIBÉRY attend avec impatience le déplacement de Marseille à Lyon mercredi, et pense à l’équipe de France.
7
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL UEFA
Johansson va s’en aller
ITALIE (18e journée)
SAMEDI
REGGINA
A. Lucarelli (12e)
PALERME
Le président de l’UEFA ne briguera pas de nouveau mandat. La porte ouverte au duel Platini-Beckenbauer ?
Terlizzi (12e)
« LE TEMPS PASSE et je crois que
l’heure est venue d’arrêter et de laisser
quelqu’un d’autre prendre en charge
mes responsabilités. Maintenant,
l’heure est venue que j’aille à la
pêche. » Président de l’UEFA depuis
1990, aujourd’hui âgé de soixantequinze ans, le Suédois Lennart Johansson a choisi les colonnes du supplément dom inical du quotidi en
Kathimerini, l’un des journaux grecs de
référence, pour en faire l’annonce. Il ne
briguera pas un nouveau mandat à la
tête de la confédération européenne.
Ce retrait attendu mais qui n’avait
encore jamais été exprimé aussi clairement (re)lance donc la campagne pour
sa succession.
Dès le 15 mars 2005, Michel Platini
(50 ans) avait écrit à Jean-Pierre Escalettes, le président de la Fédération
française, pour l’informer de son intention de se porter candidat à la présidence de l’UEFA. Dans sa lettre, le
capitaine de l’équipe de France championne d’Europe en 1984 insistait sur
CAGLIARI
Quelques jours plus tard, poussé par sa
propre fédération, la puissante DFB,
Franz Beckenbauer s’était à son tour
déclaré intéressé par le poste. Même
s’il avait pris d’infinies précautions
oratoires pour se dévoiler sans se
mouiller. « À condition que Lennart
Johansson ait bien l’intention d’arrêter
et si je sens que j’ai la confiance de la
fédération allemande et de l’UEFA,
alors oui je suis prêt à étudier sérieusement la question », avait expliqué le
capitaine des champions du monde
1974.
Président du comité d’organisation de
la prochaine Coupe du monde,
Beckenbauer (60 ans), en fin stratège,
LE WEEK-END EUROPÉEN
ESPAGNE (18e journée)
ANGLETERRE
Les records
du Barça
BURTON (am.) - MANCHESTER
UNITED : 0-0
MANCHESTER UNITED : Howard –
W. Brown, Pique, Silvestre, Bardsley
– O’Shea, R. Jones, Richardson, Solskjaer (C. Ronaldo, 59e) – Saha, G. Rossi
(Rooney, 58e). Entraîneur : A. Ferguson.
ESPAGNE
VILLARREAL - REAL MADRID :
0-0
Avertissements. – Villarreal : Gonzalo
Rodriguez (8e), Senna (80e), Viera
(85e) ; Real Madrid : Helguera (41e),
Guti (42e), Woodgate (72e).
REAL MADRID : Casillas – Salgado,
Woodgate, Sergio Ramos, Roberto
Carlos – Helguera (Gravesen, 81e) –
Guti (cap.), Zidane, Baptista – Robinho (Soldado, 76e), Ronaldo (Cicinho,
34e). Entraîneur : J. R. Lopez Caro.
ITALIE
Beckenbauer
renoncera-t-il
à ses juteux contrats ?
SAMEDI
ATHL. BILBAO
20 H 30
Grenoble - Valenciennes
Le Havre - Brest
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi
13 janvier, 20 h 30 : Amiens - Montpellier, Clermont - Gueugnon, Guingamp - Dijon, Reims - Châteauroux,
Sète - Lorient ; 20 h 35 : Sedan - Istres
(Eurosport) ; samedi 14 janvier,
20 heures : Créteil - Le Havre, Laval Grenoble ; dimanche 15 janvier,
15 h 30 : Valenciennes - Caen (Eurosport) ; lundi 16 janvier, 20 h 30 :
Brest - Bastia (Eurosport).
MATCH EN RETARD. – Reste à
fixer : Reims - Grenoble (20e journée).
c.
—
17
13
16
17
18
23
19
23
21
22
24
22
23
17
26
13
28
34
27
29
Diff.
—
+10
+13
+10
+11
+12
+5
+6
-2
-3
0
-5
0
-8
-1
-2
+1
-9
-17
-10
-11
BUTEURS – 1. K. Traoré (Le Havre),
10 buts. 2. A. M’Bodji (Créteil) ;
Lesage (Le Havre), 9 buts. 4. Buengo
(Clermont) ; Heitzmann (Reims) ; Savidan (Valenciennes), 8 buts...
SEDAN - CLERMONT
AUJOURD’HUI, 20 H 30, STADE LOUIS-DUGAUGUEZ (Eurosport)
SEDAN : Regnault – Sartre, Hénin, Ciani – Ducourtioux, Noro(cap.),Amalfitano,Belhadj – Gagnier, Boutabout, Marin. Remplaçants : Fabre (g.), L. Mendy, Sabin, Neumann, Mokaké. Entraîneur : S. Romano.
CLERMONT : J. Gavanon – Abdoulaye, Loties, Perrinelle, Ab. Coulibaly – Kehiha,
Brando (cap.), Rodolfo, Aït-Ouarab – Fouret, De Assis. Remplaçants : Enjolras (g.),
Duplan, Gourvennec, Tabet, Marchal. Entraîneur : M. Collat.
Arbitre : M. Colombo.
1-2
Tamudo (61e)
FC BARCELONE
Deco (44e)
Eto'o (47e)
HIER
FC SÉVILLE
Maresca
Adriano Correia (66e)
Dragutinovic (69e)
CADIX
MALAGA
3-1
(33e)
Salva
(49e)
1-0
GETAFE
1-0
REAL SOCIEDAD
Mirosavljevic (35e s.p.)
CELTA VIGO
Canobbio (25e)
ALAVÉS
0-2
SARAGOSSE
D. Milito (46e)
Ewerthon (85e)
MAJORQUE
1-1
Gutierrez (29e)
OSASUNA
BETIS SÉVILLE
Robert (36e)
1-1
Delporte (29e)
SANTANDER
Antonito (45e + 1)
VILLARREAL
0-0
REAL MADRID
ATL. MADRID
0-0
VALENCE CF
En cas d’égalité de points, les équipes sont
départagées par la différence de buts particulière.
Mutu (15e, 34e)
2-1
CHIEVO VÉRONE
3-1
Pellissier (20e, 52e)
Zanchetta (90e + 3)
EMPOLI
1-3
MESSINE
Muslimovic (7e, 60e)
Di Napoli (75e)
4-1
Di Canio (29e)
Mudingayi (34e)
Pandev (73e)
Tare (81e)
SAMPDORIA
LECCE
G. Del Vecchio (29e)
Almiron (35e)
LAZIO ROME
UDINESE
Sensini (23e)
ASCOLI
Guana (14e)
0-2
LIVOURNE
C. Lucarelli (7e, 90e + 2)
SIENNE
0-0
TRÉVISE
0-1
INTER MILAN
AS ROME
Aquilani (34e)
AC MILAN
Cardone (27e c.s.c.)
Gilardino (29e)
Kakà (36e)
Chevtchenko (81e)
4-3
PARME
P. Cannavaro (24e)
Marchionni (70e, 85e)
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
14 janvier : Lecce-Sampdoria, MessinePalerme ; dimanche15 janvier : AscoliEmpoli, Fiorentina - Chievo Vérone, Inter
Milan - Cagliari, Juventus Turin - Reggina,
Livourne-Sienne, Parme - Lazio Rome,
Udinese-Trévise, AS Rome - AC Milan.
À la tête de la Confédération européenne depuis 1990, Lennart Johansson passera la main en 2007.
(Photo Jean-Louis Fel)
ANGLETERRE (Coupe, 32es de finale[*]). – SAMEDI, Hull (D 2) - ASTON
VILLA : 0-1 ; ARSENAL - Cardiff (D 2) : 2-1 ; Wigan - Leeds (D 2) : 1-1 (*) ; BLACKBURN - Queen’s Park Rangers (D 2) : 3-0 ; CHELSEA - Huddersfield (D 3) : 2-1 ;
Ipswich (D 2) - PORTSMOUTH : 0-1 ; MANCHESTER CITY - Scunthorpe (D 3) : 3-1 ;
Millwall (D 2) - Everton : 1-1 (*) ; NEWCASTLE - Mansfield (D 4) : 1-0 ; Norwich (D
2) - WEST HAM : 1-2 ; Nuneaton (am.) - Middlesbrough : 1-1 (*) ; Sheffield Wednesday (D 2) - CHARLTON : 2-4 ; Torquay (D 4) - Birmingham : 0-0 (*) ; Watford (D
2) - BOLTON : 0-3 ; West Bromwich - Reading (D 2) : 1-1 (*) ; Luton (D 2) - LIVERPOOL : 3-5. HIER, Fulham - LEYTON ORIENT (D 4) : 1-2 ; SUNDERLAND - Northwich (am.) : 3-0 ; Burton (am.) - Manchester United : 0-0 (*) ; LEICESTER (D 2) Tottenham : 3-2.
(*) Il s’agit seulement des matches concernant les clubs de Premier League. Les
matches qui se sont terminés par un résultat nul seront rejoués sur la pelouse de
l’équipe qui s’est déplacée ce week-end. Les 16es de finale (dont le tirage au sort se
tiendra aujourd’hui) auront lieu samedi 28 et dimanche 29 janvier.
ÉCOSSE (Coupe, 16es de finale). –
SAMEDI, Alloa (D 3) - Livingston :
1-1 (*) ; Dundee U. - ABERDEEN : 2-3 ;
Dunfermline - AIRDRIE UNITED (D 2) :
3-4 ; FALKIRK - Brechin (D 2) : 2-1 ; HEART
OF MIDLOTHIAN - Kilmarnock : 2-1 ;
HIBERNIAN - Arbroath (D 4) : 6-0 ; Inverness - Ayr (D 3) : 1-1 (*) ; Glasgow Rangers
- Peterhead (D 3) : 5-0 ; SAINT-MIRREN
(D 2) - Motherwell : 3-0. HIER, CLYDE
(D 2) - Celtic Glasgow : 2-1. (*) Matches
con cer n an t le s éq u ip es de D 1 .
Les matches qui se sont terminés par un
résultat nul seront rejoués sur la pelouse
de l’équipe qui s’est déplacée ce weekend. Les huitièmes de finale auront lieu
samedi 4 et dimanche 5 février.
BUTEURS. – 1. Toni (Fiorentina),
16 buts ; 2. Trezeguet (Juventus
Turin), 15 buts ; 3. Gilardino (AC
Milan), 12 buts ; 4. Chevtchenko (AC
Milan) ; Adriano (Inter Milan), 10
buts ; 6. Tavano (Empoli) ; C. Lucarelli
(Livourne) ; Totti (AS Rome) ; Bonazzoli (Sampdoria) ; Chiesa (Sienne), 9
buts...
PORTUGAL (17e journée)
VENDREDI
Belenenses - Gil Vicente ..................... 0-2
NacionalFunchal - V. Setubal ........... 2-2
SAMEDI
Maritimo Funchal - Acad.Coimbra .... 2-2
Naval - Penafiel ................................. 4-1
Braga - SportingPortugal ................. 3-2
HIER
Estrela Amadora - Guimaraes ........... 2-0
Benfica - PaçosFerreira...................... 2-0
FC Porto - Boavista ............................ 1-0
AUJOURD’HUI
Rio Ave - U. Leiria
Classement: 1. FC Porto, 40 pts ; 2. Benfica, 34 ; 3. Nacional Funchal, 34 ; 4. Braga, 32 ; 5. V. Setubal, 30 ; 6. Sporting Portugal, 30 ; 7. Boavista, 23 ; 8. Maritimo
Funchal, 22 ; 9. Estrala Amadora, 22 ;
10. U. Leira, 21 ; 11. Paços Ferreira, 21 ;
12. Belenenses, 20 ; 13. Rio Ave, 20 ;
14. Gil Vicente, 20 ; 15. Academia Coimbra, 19 ; 16. Naval, 14 ; 17. Guimaraes,
14 ; 18. Penafiel, 7.
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
14 janvier : Betis Séville - Atl. Madrid,
Valence CF - Osasuna ; dimanche
15 janvier : Saragosse - Majorque,
La Corogne - Alavés, Real Sociedad - Esp.
Barcelone, Getafe - Celta Vigo, Malaga Cadix, Santander - Villarreal, FC Barcelone - Athl. Bilbao, Real Madrid FC Séville.
BUTEURS. – 1. Eto’o (FC Barcelone),
18 buts ; 2. Ronaldinho (FC Barcelone) ;
Villa (Valence CF), 10 buts ; 4. Tristan
(La Corogne) ; Ronaldo (Real Madrid),
9 buts ; 6. Baiano (Celta Vigo) ; Ewerthon, D. Milito (Saragosse) ; Riquelme
(Villarreal), 7 buts ; 10. Nené (Alavés) ;
Xabi Prieto (Real Sociedad), 6 buts...
C F A ( m a t c h e s e n r e t ar d ) .
– GROUPE A, HIER, Feignies-Metz B :
0-1 (15e journée). À l’issue de ce match,
Feignies est 15e avec 29 points et Metz B
13e avec 30 points. GROUPE B, SAMEDI, Racing CF 92 - Saint-Priest : 0-2
(1re journée). À l’issue de ce match, le
Racing CF 92 est 18e avec 20 points et
Saint-Priest 1er avec 49 points. Jura-Sud
(7) - Bourg-Péronnas (15) et Sochaux B
(17)-Endoume (16) ont été reportés.
CFA 2 (matches en retard).
– GROUPE A, HIER, Le Havre B - SaintQuentin : 5-3 (12e journée). À l’issue de ce
match, Le Havre B est 2e avec 35 points et
Saint-Quentin 6 e avec 33 points.
GROUPE D, SAMEDI, Échirolles Cournon : 2-1 (12e journée). HIER,
AC Ajaccio B-Clermont B : 2-1 (11e journée). À l’issue de ces matches, Échirolles
est 11e avec 27 points, Cournon 15e avec
24 points, AC Ajaccio B 3e avec 36 points
et Clermont B 1er avec 39 points.
GROUPE E, SAMEDI, Marseille B - L’ÎleRousse : 2-1 (13e journée). À l’issue de ce
match, Marseille est 6e avec 31 points et
L’Île-Rousse 15 e avec 24 points.
GROUPE F, SAMEDI, Cugnaux-Biscarrosse : 2-2 (11e journée). À l’issue de ce
match, Cugnaux est 7e avec 33 points et
Bisc arross e 16 e ave c 17 points.
GROUPE H, HIER, Mondeville B-Lamballe : 0-1 (11e journée). À l’issue de ce
match, Mondeville B est 15e avec
22 points et Lamballe 11e avec 30 points.
DIVISION 1 FEMMES. – HIER,
Compiègne-Montpellier : 1-5 (5e journée,
match en retard), Saint-Memmie - Juvisy :
0-10 (14e journée, match avancé) ;
La Roche-sur-Yon - Toulouse : 0-4
(14e journée, match avancé), CNFE Clairefontaine-Lyon : 1-0 (14e journée, match
avancé).
Classement : 1. Juvisy, 52 points ;
2. Toulouse, 38 ; 3. CNFE Clairefontaine,
35 ; 4. Lyon, 35 ; 5. Montpellier, 34 ;
6. Hénin-Beaumont, 29 ; 7. Paris-SG, 29 ;
8. Soyaux, 28 ; 9. La Roche-sur-Yon, 23 ;
10. Compiègne, 22 ; 11. Saint-Memmie,
19 ; 12. Vendenheim, 18.
AGENDA
DEMAIN
LIGUE 2 (21e journée, suite)
Voir ci-dessus.
MERCREDI 11 JANVIER
LIGUE 1 (21e journée)
18 H 15
Bordeaux (6) - Auxerre (2) (Canal +)
20 H 30
AC Ajaccio (19) - Nantes (14)
Lens (4) - Nancy (12)
Metz (18) - Saint-Étienne (9)
Monaco (8) - Strasbourg (20)
Rennes (10) - Le Mans (11)
Sochaux (17) - Nice (13)
Troyes (15) - Lille (5)
(Ces sept matches sur Foot +)
21 HEURES
Lyon (1) - Marseille (7) (Canal +)
LIGUE 2
(21e journée, matches décalés)
Voir ci-dessus.
NATIONAL
(17e journée, match en retard)
COUPE DE FRANCE
(seizièmes de finale, tirage au sort)
Voir page 3.
JEUDI 12 JANVIER
LIGUE 1
(21e journée, match décalé)
20 H 45
Toulouse (16) - Paris-SG (3)
(Canal + Sport)
VENDREDI 13 JANVIER
LIGUE 2 (22 journée)
Voir ci-dessus
NATIONAL
(20e journée, match avancé)
SAMEDI 14 JANVIER
e
LIGUE 1 (22e journée)
17 H 15
Nancy - Lyon (Canal +)
20 HEURES
Auxerre - Lens
Le Mans - AC Ajaccio
Lille - Sochaux
Monaco - Bordeaux
Nantes - Nice
Strasbourg - Metz
(Ces six matches sur Foot +)
LIGUE 2 (22e journée, matches
décalés)
Voir ci-dessus.
NATIONAL (20e journée, suite)
DIMANCHE 15 JANVIER
LIGUE 1
(22e journée, matches décalés)
18 HEURES
Paris-SG - Troyes (Canal + Sport)
Saint-Étienne - Toulouse (Foot +)
20 H 45
Marseille - Rennes (Canal +)
LIGUE 2
(22e journée, match décalé)
Voir ci-dessus.
LUNDI 16 JANVIER
LIGUE 2
(22e journée, match décalé)
Voir ci-dessus.
LUNDI 9 JANVIER 2006
PAGE 7
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
20 H 30
Bastia - Amiens
Caen - Reims
Dijon - Laval
Gueugnon - Créteil
Istres - Sète
Montpellier - Châteauroux
20 H 35
Lorient - Guingamp (Eurosport)
MERCREDI
1. Sedan
2. Lorient
3. Valenciennes
4. Bastia
5. Créteil
6. Châteauroux
7. Caen
8. Dijon
9. Grenoble
10. Brest
11. Montpellier
12. Amiens
13. Gueugnon
14. Guingamp
15. Le Havre
16. Reims
17. Laval
18. Clermont
19. Istres
20. Sète
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— — — — — —
38 20 10 8 2 27
35 20 9 8 3 26
35 20 9 8 3 26
34 20 9 7 4 28
30 20 8 6 6 30
29 20 7 8 5 28
27 20 6 9 5 25
26 20 6 8 6 21
26 19 7 5 7 18
25 20 6 7 7 22
25 20 6 7 7 19
24 20 5 9 6 22
24 20 5 9 6 15
23 20 5 8 7 16
23 20 5 8 7 24
22 19 4 10 5 14
21 20 6 3 11 19
21 20 5 6 9 17
20 20 4 8 8 17
14 20 2 8 10 18
ESP. BARCELONE
JUVENTUS TURIN
HIER
Conti (38e)
Langella (86e)
ÉRIC CHAMPEL
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
1. FC Barcelone .... 43 18 13 4 1 45 15 +30
2. Osasuna ............. 39 18 12 3 3 26 17 +9
3. Valence CF ........ 33 18 9 6 3 26 17 +9
4. La Corogne ....... 32 18 9 5 4 26 17 +9
5. Villarreal ............ 31 18 8 7 3 25 16 +9
6. Real Madrid ...... 30 18 9 3 6 29 19 +10
7. Celta Vigo .......... 29 18 9 2 7 19 21 -2
8. FC Séville .......... 29 18 8 5 5 20 14 +6
9. Getafe ................ 24 18 7 3 8 23 24 -1
10. Saragosse ......... 24 18 5 9 4 22 22 0
11. Real Sociedad .. 21 18 6 3 9 26 35 -9
12. Atl. Madrid ........ 20 18 4 8 6 18 19 -1
13. Santander ......... 20 18 4 8 6 15 21 -6
14. Esp. Barcelone . 18 18 4 6 8 16 23 -7
15. Malaga ............... 17 18 4 5 9 23 26 -3
16. Cadix .................. 17 18 4 5 9 12 21 -9
17. Majorque ........... 17 18 4 5 9 17 29 -12
18. Betis Séville ....... 16 18 3 7 8 14 25 -11
19. Athl. Bilbao ..... 15 18 3 6 9 19 25 -6
20. Alavés .............. 12 18 2 6 10 14 29 -15
1-2
Bleu
Rouge
FRÉDÉRIC TRAÏNI
LA COROGNE
Lacruz (25e c.s.c.)
Arizmendi (64e)
Les routes de Platini et de Beckenbauer
vont-elles à nouveau se croiser
presque trente ans après le dernier
match du Kaiser au Parc des Princes
(le 23 février 1977) ? Pas sûr. Le mois
dernier, le quotidien allemand Sport
Bild révélait que Beckenbauer aurait
« découvert » que la fonction de président de l’UEFA était une fonction
bénévole qui l’obligerait à renoncer à
ses 5 millions d’euros annuels de
contrats publicitaires. Toujours plébiscité, jamais élu, Beckenbauer aurait
soudain mesuré l’ampleur de son
manque à gagner. Mais deux autres
éléments plaident en faveur d’une possible candidature du président du
conseil de surveillance du Bayern
Munich. Il bénéficie du soutien sans
faille du G 14, qui voit en lui un présidentiable moins attaché « à l’éthique
et à des valeurs » que Platini. Et le décisif congrès du mois de janvier 2007 est
programmé en Allemagne, le pays où
Beckenbauer a été fait roi…
Jorgensen (13e)
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
- - - - - - - 1. Juventus Turin . 49 18 16 1 1 40 10 +30
2. AC Milan ........... 40 18 13 1 4 43 21 +22
3. Inter Milan ....... 39 18 12 3 3 36 14 +22
4. Fiorentina ......... 37 18 11 4 3 33 18 +15
5. Livourne ............ 34 18 10 4 4 21 17 +4
6. Chievo ............... 30 18 8 6 4 23 20 +3
7. AS Rome ........... 27 18 7 6 5 28 20 +8
8. Lazio Rome ...... 27 18 7 6 5 25 23 +2
9. Sampdoria ........ 25 18 7 4 7 27 25 +2
10. Udinese ............. 23 18 7 2 9 19 25 -6
11. Palerme ............ 22 18 5 7 6 25 27 -2
12. Sienne ............... 20 18 5 5 8 23 30 -7
13. Reggina ............. 19 18 5 4 9 18 27 -9
14. Empoli ............... 18 18 5 3 10 20 31 -11
15. Ascoli ................. 17 18 3 8 7 17 24 -7
16. Messine ............. 16 18 3 7 8 17 26 -9
17. Cagliari .............. 15 18 3 6 9 16 29 -13
18. Parme ................ 14 18 3 5 10 19 32 -13
19. Lecce ................. 12 18 3 3 12 15 31 -16
20. Trévise ............... 11 18 2 5 11 10 25 -15
Jaune
Bleu
Jaune
« C’est bien, mais si l’on enfile 20 ou
25 victoires sans rien gagner à la fin, à
quoi bon ? », tempére l’ex-Lyonnais
Edmilson. Car le FC Barcelone n’est
plus qu’à quatre longueurs du record
de victoires en Liga obtenu par le Real
Madrid en 1960-61. Avec quinze victoires d’affilée, toutes compétitions
confondues, les Blaugranas ont déjà
battu un autre record signé en 1955-56
par le Barça de Kubala. Invaincu en
21 matches, les Catalans se rapprochent de la série de 27 rencontres sans
défaite réalisée par le Barça de Johan
Cruyff (1973-74). Le finisseur Eto’o,
auteur de 18 buts en 18 journées de
Championnat, risque tout de même de
manquer. Le Camerounais est en passe
de rater sept matches entre le 16 janvier et le 10 février (trois de Liga et
quatre de Coupe), si son pays arrive en
finale de la Coupe d’Afrique des
Nations. Et le meneur portugais Deco,
auteur du premier but (43e) samedi, a
quitté le terrain suite à un choc. Il est
resté vingt-quatre heures en observation, victime d’une commotion cérébrale sans gravité.
LIGUE 2 (21e JOURNÉE)
20 H 30
Sedan - Clermont (Eurosport)
DEMAIN
1-2
Urzaiz (59e)
NI LA PLUIE, ni l’Espanyol Barcelone
n’ont stoppé samedi soir le Barça de
Franck Rijkaard, auteur d’une onzième
victoire de suite dans une même saison
en Championnat (2-1) et déjà champion d’hiver avec 43 points à la faveur
du nul à domicile (1-1) de son dauphin,
Osasuna. Un nouveau record historique pour le club, conclu après 31 buts
marqués contre 5 encaissés et qui possède désormais 13 points d’avance sur
le Real Madrid, auteur d’un nul à Villarreal (0-0).
AUJOURD’HUI
attendait surtout d’avoir la certitude
que les élections à la présidence et au
comité exécutif seraient repoussées
d’un an et auraient lieu début 2007.
C’est ce qui fut décidé, le 21 avril, lors
du congrès de Tallinn, en Estonie, à la
majorité des 52 membres présents.
Officiellement, ce report était destiné à
« se mettre en conformité avec le
calendrier électoral de la FIFA ». Officieusement, il permettait aux opposants à Michel Platini de gagner du
temps et à Beckenbauer, leur très
médiatique tête de liste, de se rendre
disponible. Dans un an, l’emploi du
temps de cette légende toujours en
marche sera sûrement moins chargé
qu’aujourd’hui.
Hier, Franz Beckenbauer s’est évidemment bien gardé de communiquer sur
le sujet. Mais la limite à son silence,
qu’il avait lui-même fixée, est dépassée. « Tant que Johansson n’aura pas
fait connaître sa position, je ne dirai
rien », avait-il répété au mois d’avril.
Ce postulat ne tient plus.
FIORENTINA
Noir
Noir
SIENNE - INTER MILAN : 0-0
Avertissements. – Sienne : Foglio
(25e), Alberto (29e ) ; Inter Milan :
Veron (62e).
INTER MILAN : Julio César – J. Zanetti
(cap.), I. Cordoba, Samuel, Favalli –
Figo (Recoba, 71e), Veron, Cambiasso,
Stankovic – Martins (Pizarro, 84e),
Adriano (Cruz, 84e). Entraîneur : R.
Mancini.
AC MILAN - PARME : 4-3 (3-1)
Buts. – AC MILAN : Cardone (27e
c.s.c.), Gilardino (29e), Kakà (36e),
Chevtchenko (81e) ; PARME : P. Cannavaro (24e), Marchionni (70e, 85e).
Avertissements. – AC Milan : Pirlo
(86e) ; Parme : Cardone (76e). Expulsion. – Parme : Beretta (entraîneur, 90e
+ 1).
AC MILAN : Dida – Simic, Nesta,
Kaladze, Serginho (Costacurta, 87e) –
Gattuso, Pirlo, Seedorf – Kakà (Rui
Costa, 72e) – Gilardino (Ambrosini,
75e), Chevtchenko (cap.). Entraîneur :
C. Ancelotti.
la nécessité de « tout faire pour que ne
s’éteigne jamais cette lueur d’innocence et d’émerveillement qu’un ballon de football allume toujours dans
les yeux d’un enfant ».
1-1
8
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
SKI ALPIN COUPE DU MONDE – SLALOM HOMMES
ADELBODEN – (SUI)
CELUI QUI DOMINE, écrase la
concurrence, c’est Rocca. Quatrième
slalom, quatrième victoire. Et quel slalom, quelle victoire ! Sur les murs vertigineux d’Adelboden, les skis de Giorgio ont une nouvelle fois écrit sa
légende, d’un retentissement forcément gra ndi ssa nt à quel ques
semaines de Jeux « italiens »
(10-26 février à Turin). « J’ai trouvé
l’état de grâce. Mon mental et mon
expérience ont rejoint le niveau de ma
technique et de mon physique. J’ai la
constance qui m’avait toujours plus ou
moins fait défaut ces derniers hivers. »
La course fut superbe, engagée, laissant sur le carreau plus de la moitié des
partants, les autres, toujours en limite,
frayeur sur frayeur, offrant aux milliers
de spectateurs de belles tranches
d’émotions. Jusqu’à Rocca : « Je n’ai
pas été impeccable, j’ai commis une
erreur juste avant le plat, ça m’a fait un
peu peur, je savais que Ted (Ligety)
avait fait fort… »
Ligety, l’homme qui monte, profil de
médaille, à six dixièmes du Roc de Livigno, s’installait donc définitivement
parmi les grands avec son troisième
podium de la saison. « J’ai fait deux
fautes, ce sont deux de trop pour espérer battre Giorgio », souriait ensuite
« Baby Miller », qui parvient à instiller
une sécurité instinctive dans son talent
d’équilibriste. Ce que ne sait donc plus,
définitivement plus, faire son aîné,
encore un zéro pointé, encore expulsé
du tracé après… 17 secondes de
course seulement !
Le skieur qui s’installe, exprime désormais régulièrement sa classe incomparable après ses petits ratés de début
d’exercice, c’est Benjamin Raich. Vainqueur d’un géant de géants la veille, il
a hier « assuré » une troisième place,
malgré « un ski encore imparfait » et
« un léger sentiment de fatigue ». « Je
suis très heureux de conforter ma place
de leader au classement général »,
disait ensuite le « Blitz de Pitz », en
route pour un autre week-end qui
pourrait lui rapporter gros à Wengen,
dans la vallée voisine, où il disputera
super-combiné et slalom et avisera
pour la descente. De quoi creuser
encore un écart qu’il est le premier,
depuis octobre, à porter au-delà des
cent points. La route du cristal est en
passe de s’ouvrir sous les spatules de
l’imperturbable « Benni ».
Vidal « dans
le timing »
1.
606
2. Miller (USA)
489
489
Rahlves (USA)
4. Walchhofer (AUT)
470
5. Svindal (NOR)
456
6. Rocca (ITA)
436
7. Maier (AUT)
419
8. Strobl (AUT)
413
9. Buechel (LIE)
375
10. Aamodt (NOR)
373
... 31. Vidal, 129 ; 36. Deneriaz, 108 ;
41. Tissot, 88 ; 47. Bertrand, 76 ; 50.
Chenal, 66 ; 52. Fanara, 63 ; 54.
Burtin, 60 ; 61. Bourgeat, 49.
Prochaine étape : 13-15 janvier,
super-combiné,é, descente et slalom,
à Wengen (SUI).
- Slalom -
(après 4/ 10)
1. ROCCA (ITA) 400 ; 2. Ligety (USA) 240 ;
3. Palander (FIN) 150 ; 4. Raich (AUT)
140 ; 5. Grandi (CAN) 130 ; 6. Vidal 124 ;
7. Jansrud (NOR) 102 ; 8. Tissot 88 ; 9.
Sasaki (JAP) 86 ; 10. Herbst (AUT) 84 ; etc
... 20. Bourgeat, 49.
Cinquième slalom : dimanche 15 janvier,
à Wengen (SUI).
Kostelic », se plaît à souligner le coach,
Thierry Meynet.
Au moment, aussi, où les trois grosses
étapes de janvier (Wengen, Kitzbühel,
Schladming) vont établir la dernière
hiérarchie d’avant Jeux : « Je suis exactement dans le timing que je m’étais
fixé, se réjouit le Mauriennais. Je franchis les paliers un à un, je vais retrouver
des dossards plus petits qui favorisent
la performance… »
Avec le 18 sur le dos, « alors que trois
gars venaient de sortir devant moi
(dont le Norvégien Svindal, de plus en
plus ex-leader mondial) », sur une
piste qui commençait à légèrement
marquer, « je ne pouvais pas prendre
tous les risques sur le premier tracé »,
concède Vidal. Mais au départ de la
seconde ensuite, huitième à 1’’41 de la
tête, le blondinet de La Toussuire a pu
se lâcher : « Là, sourit-il, j’ai retrouvé
mon niveau optimal, je fais un meilleur
chrono (le deuxième de la manche)
que Rocca, qui skie pourtant sur une
L’ENCADREMENT FRANÇAIS est
bien décidé à surmonter l’impossibilité
d’intégrer à la sélection olympique,
pour le moment, Thomas Fanara, 5e du
géant de samedi, mais qui n’entre pas
encore dans les critères définis. La première solution est sportive, puisqu’il
ne manque à la révélation de la saison
qu’une seule place dans les 30 premiers (quelle que soit la discipline) en
Coupe du monde pour s’ouvrir le chemin des Jeux. Le poids plume de Prazsur-Arly a ainsi accepté la proposition
de Gilles Brenier, le patron des équipes
masculines, de venir cette semaine à
Wengen (Suisse), dans l’optique de s’y
tester en vue de courir, éventuellement, le super-combiné de vendredi,
initialement non prévu à son programme. « Tom » ne prendra toutefois une décision définitive que mercredi, en fonction de ses sensations
lors de la reconnaissance, voire du premier entraînement, sur l’exigeante
piste du Lauberhorn, lui qui n’a encore
jamais abordé ce type d’épreuve au
plus haut niveau. En attendant, les
coaches s’affairent à lui trouver et lui
préparer des skis de vitesse que le
Haut-Savoyard ne possède pas dans sa
panoplie de géantiste-slalomeur.
La seconde solution pourrait être
négociée, en parallèle ou dans un
second temps, par le DTN, Gérard Rougier, qui se fait fort, si besoin est, de
défendre ce dossier auprès du CNOSF
et de la Commission du sport de haut
niveau, afin de trouver une issue positive à ce qui serait perçu à la fois
comme une injustice et un affaiblissement de l’équipe de France, laquelle
n’a pas les moyens de se priver aux
Jeux de la révélation de la saison. – P. Laf.
autre planète en ce moment. C’est bon
pour la confiance ! » Comme auront
été bons ses récents essais de skis.
« Les derniers dixièmes pour accrocher
la victoire, tu les gagnes aussi grâce
aux réglages de matériel, devenus un
si important paramètre », explique ce
perfectionniste.
Prochaine étape, Wengen, dimanche,
après avoir zappé le super-combiné,
« pour ne pas prendre maintenant le
moindre risque de blessure ». Les
Bleus y guetteront son résultat avec
appétit, Meynet se risquant à pronostiquer « un podium de “Jipé” dans l’une
des trois classiques à venir ».
Ce serait le plus beau tremplin vers
l’ultime objectif de sa carrière, un
second sacre que, par son travail et sa
volonté sans faille, Vidal s’est donné
les moyens d’envisager. Et s’il était
finalement encore, quatre ans après,
l’homme de la situation ?
PATRICK LAFAYETTE
RÉSULTATS
COUPE DU MONDE HOMMES (Adelboden [SUI], 08 janvier). – Températures : 1 oC au départ ;
- 2 oC à l’arrivée. Temps ensoleillé. Neige dure.
Slalom : 1. Rocca (ITA), 1’39’’14 ; 2. Ligety (USA), 1’39’’74 ; 3. Raich (AUT), 1’39’’92 ; 4. Vidal,
1’40’’21 ; 5. Palander (FIN), 1’40’’45 ; 6. Larsson (SUE), 1’40’’48 ; 7. Myhrer (SUE), 1’40’’56 ;
8. Jansrud (NOR), 1’41’’07 ; 9. Vogl (ALL), 1’41’’16 ; 10. Janyk (CAN), 1’41’’27 ; 11. Herbst (AUT),
1’41’’29 ; 12. D. Albrecht (SUI), 1’41’’66 ; 13. Omminger (AUT), 1’41’’67 ; 14. Bourgeat,
1’42’’24 ; 15. Thaler (ITA), 1’42’’27 ; 16. Berthod (SUI), 1’42’’30 ; 17. Knight (USA), 1’42’’31 ;
18. K. Albrecht (AUT), 1’42’’68 ; 19. Neureuther (ALL), 1’42’’92 ; 20. Vajdic (SLV), 1’43’’10 ;
21. Valencic (SLV), 1’43’’46 ; 22. Nilsen (NOR), 1’43’’55 ; 23. Deville (ITA), 1’43’’87 ; 24. Schlopy
(USA), 1’44’’13 ; 25. Roy (CAN), 1’44’’40 ; 26. Rothrock (USA) 1’57’’01. – Vingt-six classés.
Abandons : Pranger, Schönfelder, Matt, Engl (AUT) ; Mölgg, Bergamelli (ITA) ; Grandi (CAN) ;
Svindal, Buraas (NOR) ; Miller (USA) ; Brolenius (SUE) ; Tissot, Grange ; Minagawa (JAP) ;
Dragsic (SLV), 1re manche ; Kostelic (CRO) ; Sasaki (JAP) ; Zardini (ITA) ; Marinac (AUT),
2e manche.
1re manche : 1. Rocca, 48’’94 ; 2. Ligety, 49’’05 ; 3. Palander, 49’’64 ; 4. Raich, 49’’65 ;
5. Kostelic, 49’’86 ;… 8. Vidal, 50’’35 ; 18. Bourgeat, 51’’44.
2e manche : 1. D. Albrecht, 49’’32 ; 2. Vidal, 49’’86 ; 3. Berthod, 49’’94 ; 4. Larsson, 50’’03 ;
5. Herbst, 50’’17 ; 6. Rocca, 50’’20 ;… 15. Ligety, 50’’69 ; 16. Bourgeat, 50’’80 ; 17. Palander,
50’’81.
TÉLÉVISION
SKI ALPIN
D1 Portugal. 17 e journée.
Porto-Boavista.
ESPN Classic Sport 30 min
Championnat d’Italie. 18 e journée.
Cagliari-Udinese.
FOOTBALL
LE JOURNAL DU DAKAR
Eurosport 2 120 min
20.55
Canal + Sport 100 min
FOOTBALL
21.00
TPS Foot 110 min
Rediff. demain à 22 h 45
DOCUMENTAIRE
21.35
France 2 30 min
« Sport Disasters »
Voir article.
Arte 43 min
Dakar 2006.
9 e étape : Nouakchott-Kiffa.
Planète Choc 50 min
RALLYE-RAID
22.30
Eurosport 30 min
Rediff. à 2 h 15
CYCLISME
- GGéénéral -
(après 15 / 36)
732
1.
585
2. Paerson (SUE)
510
3. Dorfmeister (AUT)
510
Schild (AUT)
478
5. Kildow (USA)
470
6. Zettel (AUT)
427
7. Meissnitzer (AUT)
382
8. Hosp (AUT)
273
9. Fischbacher (AUT)
259
10. Mancuso (USA)
.. 21. Pequegnot, 155; 27. Jacquemod,
125; 33. Montillet, 113; 67. De Leymarie,
29; 74. Vidal, 20; 75. Barthet, 19; 91.
Pascal, 6.
Prochaine étape : 13-15 janvier,
deux descentes et super-G,
à Bad Kleinkirchheim (AUT).
(après 5/ 9)
- Slalom 1. KOSTELIC (CRO) et SCHILD (AUT)
360 ; 3. Hosp (AUT) 247 ; 4. Paerson
(SUE) 245 ; 5. Zettel (AUT) 230 ; 6.
Koznick (USA) 180 ; 7. Pequegnot 155
; 8. Poutiainen (FIN) 149 ; 9. Borssen
(SUE) 138 ; 10. Gerg (ALL) 119 etc
.... 27. De Leymarie, 29 ; 31. Vidal, 20 ;
32. Barthet, 19 ; 43. Pascal, 6.
Sixième slalom :
dimanche 5 février à Ofterschwang (ALL).
BASKET
Eurosport 60 min
MAGAZINE
19.45
À voir.
Eurosport 15 min
20.10
France 3 10 min
À ne pas rater.
Les cases vertes
correspondent aux
retransmissions
en direct.
PLANÈTE CHOC. 21 h 35. Doc. Sport Disasters. 50’.
INFOSPORT
France 2 30 min
ZAP
MAGAZINE
> MATCH RETOUR
Vincent Couëffé revient sur les 32 es de finale de la Coupe de France
> FOOTBALL
PAGE 8
BERNARD DOLET
L’ÉQUIPE TV
NBA + 120 min
01.10
Ce soir 19: 00
vent faire une pause d’une demi-heure
pendant laquelle le cheval est bichonné. Sa fréquence cardiaque indique s’il
peut continuer ou non la course. S’il
souffre de la moindre boiterie, il est
aussitôt contraint à l’abandon. S’il
peut poursuivre, une seringue de vitamines lui est administrée.
C’est sur cette épreuve d’endurance
que s’attarde ce documentaire. Hélas,
le commentaire est insipide et l’on survole le sujet. Un récit sans souffle sur le
pur-sang arabe, « cheval du vent »,
fallait oser !
Un désastre
Intéressant.
20.00
ces chevaux-là ont de l’endurance :
leur distance classique n’est pas de
2 400 m, mais varie en effet de 120 à
160 km !
Ainsi, chaque année, le festival international de Doha au Qatar réunit
nombre de propriétaires et éleveurs
autour des pur-sang arabes. Au programme, concours de beauté (on dirait
ici concours de modèle), course sur distance classique anglaise et, surtout,
course d’endurance de 130 km dans le
désert qatari. Cette dernière épreuve,
très prisée dans les Émirats, respecte
beaucoup l’animal. Pas question de
mettre en danger sa santé. Tous les
20 km, le cavalier et sa monture doi-
France 4 75 min
Rediff. demain à 7 h 30
« Bivouac »
TPS Foot 120 min
PREMIER PEUPLE à les avoir domestiqués, les Arabes aiment passionnément les chevaux. Et n’ont jamais
cessé de le prouver. Aujourd’hui par
exemple, en sport hippique, les écuries qui accumulent les victoires de
prestige appartiennent souvent à
des familles arabes, lesquelles font
galoper (vite) de formidables pur-sang
anglais, ceux qui disputent les
épreuves que l’on connaît. Mais ces
mêmes familles portent évidemment
aussi beaucoup d’intérêt aux pur-sang
arabes, superbes bêtes fines et racées
à la tête expressive, jamais castrées,
la religion musulmane l’interdisant.
Au contraire des pur-sang anglais,
6. Edition du week-end. 10. Édition
de la journée. 18.30 La Grande Édition.
19. Match retour (rediff. toutes
les heures jusqu’à 22. et à 0.15).
22.30 Édition de la nuit.
01.00
NBA.
Philadelphia 76ers - Seattle Supersonics.
19.00
Du vent et des chevaux
22.40
Championnats de France de cyclo-cross.
Voir article.
19.00
« Ligue 2 Mag »
Rediff. demain à 11 h 45
Sport + 105 min
Canal + Sport 70 min
MAGAZINE
INQUIÉTUDES POUR PASCAL. – Il
ne restait que quelques portes en seconde
manche lorsque Christel Pascal (22e de la
première) s’envola pour une violente
cabriole. Et si la skieuse de Pra-Loup est
retombée sur le dos, c’est son genou droit
qu’elle tenait en se relevant, très inquiète.
Car, comme le glisse Lionel Finance, le
patron de l’équipe de France féminine,
« le premier diagnostic n’est pas encourageant, les nouvelles ne sont pas réjouissantes ». Du coup, la médaillée d’argent
mondiale en 2001 (32 ans), qui s’est déjà
rompu le ligament croisé de ce genou le 5
janvier 2004, a rendez-vous demain avec
le professeur Chambat pour en savoir
plus. – B. L.
Coupe du monde
Femmes
2005-2006
ARTE. 19 heures. Doc. « Chevaux du vent : les pur-sang du Qatar » (2005). 43’.
20.45
Championnat d’Italie Serie B. 22 e journée.
Mantoue-Modène.
L’Équipe TV 26 min
Tournoi amical Efes Cup.
Finale.
JOUR DE SPORT
BENOÎT LALLEMENT
La triple championne olympique a
donc esquissé un festival d’attaque
et de sérénité. Du presque-parfait.
Du moins en apparence car l’éternelle
insatisfaite aime se flageller : « Je ne
me sens pas super bien sur les skis en
ce moment. Je me sens un peu conne
Sport + 105 min
Sport + 90 min
19.00
« Légendes de la Coupe du monde :
RFA - Pays-Bas 1974 »
FOOTBALL
RÉSULTATS
COUPE DU MONDE FEMMES (Maribor [SLV], 8 janvier). – Températures : 0o C au départ ; 1o C
à l’arrivée. Temps couvert. Neige dure.
Slalom : 1. Schild (AUT), 1’48’’34 ; 2. Kostelic (CRO), 1’48’’91 ; 3. Borssen (SUE), 1’49’’03 ;
4. Koznick (USA), 1’49’’52 ; 5. Hosp (AUT), 1’49’’66 ; 6. Ertl (ALL), 1’50’’09 ; 7. Pequegnot,
1’50’’21 ; 8. Pietilae-Holmner (SUE), 1’50’’52 ; 9. Kildow (USA), 1’50’’76 ; 10. Kirchgasser (AUT),
1’50’’79 ; 11. Fleiss (CRO), 1’50’’93 ; 12. Blieninger (ALL), 1’51’’01 ; 13. Zahrobska (RTC),
1’51’’11 ; 14. Mancuso (USA), 1’51’’35 ; 15. Görgl (AUT), 1’51’’42 ; 16. Ottosson (SUE), 1’51’’59 ;
17. Bergmann (ALL), 1’52’’00 ; 18. Müller (NOR), 1’52’’23 ; 19. Jelusic (CRO), 1’53’’84 ; 20. Stiegler (USA) 2’17’’26. – Vingt classées.
Abandons : Paerson (SUE) ; Schleper (USA) ; Raita (FIN) ; Nef (SUI) : 1re manche. Poutiainen
(FIN) ; Zettel (AUT) ; A. Gerg (ALL) ; Zuzulova (SLQ) ; Mölgg, Costazza, Merighetti (ITA) ; Pascal,
Aubert ; Rongmo (NOR) : 2e manche.
Disqualifiée : Hiroi (JAP), 2e manche.
1re manche : 1. Zettel, 51’’89 ; 2. Schild, 52’’19 ; 3. A. Gerg, 52’’63 ; 4. Poutiainen, 52’’64 ;
5. Hosp, 52’’74 ;… 8. Kostelic, 53’’05 ; 9. Pequegnot, 53’’40 ; 22. Pascal, 54’’36 ; 28. Aubert,
54’’79 ; 36. De Leymarie, 55’’19 ; 43. Vidal, 55’’60 ; 64. Barthet, 57’’70.
2e manche : 1. Kostelic, 55’’86 ; 2. Borssen, 56’’14 ; 3. Schild, 56’’15 ; 4. Kirchgasser, 56’’38 ;
5. Ertl, 56’’56 ;… 8. Pequegnot, 56’’81 ; 9. Hosp et Kildow, 56’’92.
Péquegnot, septième
et satisfaite
20.15
FOOTBALL
19.00
« Match retour »
DOCUMENTAIRE
du classement général, n’a pas pour
autant signé son premier succès en slalom de la saison. Car Schild est donc
plus forte que tout, plus forte que Kostelic. Imperturbable, la dame de cœur
de « Benni » Raich s’est régalée, tandis que Pequegnot se satisfait de sa
septième place. « C’était vraiment
difficile, piégeux, mais je m’en suis
bien sortie. Et je suis vraiment heureuse de cette victoire. »
Sa troisième de rang tout de même, sa
septième en tout. Assez pour, à vingtquatre ans, lui permettre de regarder
la suite, et notamment les JO, qui se
profilent après un slalom en Allemagne le 5 février. Avant de retourner
se réfugier derrière sa timidité, sa
discrétion et son agréable sourire…
Eurosport 135 min
RUGBY
18.05
« Chevaux du vent »
Voir article.
MAGAZINE
Championnat d’Angleterre. 12 e journée.
Saracens-Gloucester.
16.30
« Saga Dakar »
DOCUMENTATION
Sport + 90 min
15.00
2 e test-match 1979.
Nouvelle-Zélande - France.
MAGAZINE
de terminer septième ou huitième de
la première manche et d’avoir ensuite
à sortir une très grosse seconde
manche… » Les mots sont bien choisis car, derrière, la magicienne de
Zagreb a pu regarder ses « amies »
venir buter sur son chrono.
Koznick, Hosp, Gerg, Poutianien et
Borssen (la jeune Suédoise, finalement
troisième, pour son premier podium)
n’ont ainsi pas résisté. Quant à Zettel,
qui avait jusque-là montré un bel
aplomb malgré ses dix-neuf ans, elle
s’est délitée pour la première fois de
l’hiver. Peu habituée d’être en tête à la
mi-temps, elle est sortie quelques
secondes après le deuxième départ.
Mais Kostelic, confortablement en tête
l’ancienne sorti de l’imagination un
brin tordue d’Ante, son papa-coach.
Un tracé tout en figures, en pièges et
en ruptures de rythme qui mit sévèrement au tapis Christel Pascal (voir par
ailleurs). Or, plus c’est compliqué, plus
il faut être intelligente, maligne, et
plus Janica se régale.
20.15
Ligue 2. 21 e journée.
Sedan-Clermont.
12.30
Championnat d’Italie. 18 e journéee.
Palerme - Juventus Turin.
RUGBY
SA TIMIDITÉ et sa discrétion ne sont
donc qu’une façade. Et son doux sourire un plaisant parapet à une impressionnante force de caractère. Car il fallait être costaud, hier à Maribor, pour
ne pas s’embrouiller les spatules lors
du cinquième slalom de l’hiver. Car elle
devait être solide, Marlies Schild, pour
ne pas céder devant une montagne de
complications.
Il y eut d’abord un premier acte fatal à
la Suédoise Anja Paerson, qui acheva
quatre années d’invincibilité slovène
entre les piquets sur une banale faute
de rien. Sur une piste qui bougea
tellement qu’elle en étouffa le beau
culot des dix-sept ans de la jeune
Anne-Sophie Barthet, qui, avec son
dossard 79, s’empêtra dans les crevasses de la Radvanje (64e), même
Janica Kostelic joua les timides, pour
ne pointer qu’à la huitième place provisoire, juste devant Laure Pequegnot,
mais très loin d’un duo d’intenables
Autrichiennes. À 1’’16 de la jeune
Kathrin Zettel et 0’’86 de Schild. Un
fossé infranchissable pour le commun
du circuit.
Mais rien n’effraie Kostelic. La Croate
avait prouvé, jeudi soir à Zagreb (3e),
qu’elle pouvait écœurer et épater le
monde même « sur » une main. Le
bras droit encore douloureux, elle s’est
amusée à rappeler qu’avec deux
moufles et deux bâtons elle était intenable. Elle a ainsi pris un immense plaisir à se promener dans le dessin à
Eurosport 30 min
11.00
Challenge Marrane.
Finale.
FOOTBALL
Malgré une Kostelic déchaînée (2e), l’Autrichienne a remporté, hier en Slovénie, son troisième slalom de rang.
FOOTBALL
10.00
Championnat de France. Pro A H.
Paris-Tourcoing.
HANDBALL
Schild et sa règle de trois
LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE »
Coupe du monde. Slalom H.
2 e manche. À Adelboden (SUI).
VOLLEY-BALL
SLALOM FEMMES
CERTAINES IMAGES sont susceptibles de heurter la sensibilité du jeune public, prévient le générique de Sport Disasters. Un avertissement qu’on peut sans problème
étendre à l’ensemble des spectateurs tant ce programme se complaît dans l’indécence.
Absurde compilation d’accidents et d’incidents spectaculaires, ce sous-produit de la télévision américaine ajoute au voyeurisme une tartufferie malsaine. Soulignant avec délice
la brutalité de bagarres entre joueurs ou supporters, le commentaire ose se faire moralisateur en pointant du doigt un match de football américain entre adolescents qui vire au
pugilat : « Ce match de football américain est un parfait exemple de comportement
préoccupant chez nos jeunes sportifs. » Quant aux témoignages, ils sont au mieux ridicules : « Au ralenti, on peut voir ma dent tomber par terre », commente par exemple un
cow-boy châtié par un taureau. Pour faire bonne mesure, le réalisateur est même allé
chercher de vieilles images d’archives, pensant que le tableau eût manqué de sel sans
l’effroyable accident du Mans en 1955, lorsque la Mercedes de Pierre Levegh s’envola et
s’écrasa dans le public.
FRANÇOIS-GUILLAUME LEMOUTON
6. La Matinale Sport. 10. Le Journal en
continu. 18. La Grande Heure.
LE COIN DES RADIOS
Toute la journée. France Info. À .8 et
à .38 de chaque heure, chronique
sportive. 6.40 et 7.40 France Inter.
6.45 RTL. Le Journal des sports. 7.40
Europe 1. Sports. 16. RMC. DKP (rediff.
à 21.). 18. Sud Radio. Rugby &
Compagnie. 18. RMC. Luis attaque.
18.53 RTL Mégasport. 19.30 RMC.
Global Sport. 20. RTL. RTL Foot. 20.
RMC. Coach Courbis. 20. Europe 1.
Europe Sport (avec à 20.10, Europe
Foot). 22. RMC. Tony Parker Show.
LUNDI 9 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
(après 18 / 38)
de notre envoyé spécial
L’Italien gagne son quatrième
slalom de suite, Vidal (4e)
continue sa progression
vers le podium, Raich (3e)
se détache au général.
Bleu
- GGéénéral -
ADELBODEN –
Jaune
Rouge
Jaune
Coupe du monde
2005-2006 Hommes
Fanara
à Wengen
Noir
Bleu
Noir
Le gars qui grossit dans le rétro, quatre
ans après son titre olympique à Salt
Lake, qui revient se mêler aux meilleurs et pose une nouvelle pierre au
pied du podium (4e), c’est Jean-Pierre
Vidal. Ce slalomeur en or poursuit sa
trajectoire ascendante « au moment
où pas mal de ses rivaux reculent,
comme Pranger, Schönfelder, Matt ou
ADELBODEN. – Quatre ans
après son titre olympique
et à un mois des JO
de Turin, Jean-Pierre Vidal
revient se mêler
aux meilleurs.
(Photo Jean-louis Fel)
Rocca et Vidal
quatre à quatre
de notre envoyé spécial
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Après une bonne suée sur le chantier,
regardez les autres transpirer sur écran plasma.
Leo Burnett.
9
LUNDI 9 JANVIER 2006
PAGE 9
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
*Offre réservée aux professionnels, non cumulable avec d'autres offres en vigueur sur la période, valable du 02/01/06 au 28/02/06 pour
tout achat d'un Véhicule Utilitaire Fiat neuf, hors Punto Van et gamme commerciale, chez les Distributeurs Fiat participants. Goal = But.
Bleu
Rouge
A chaque entrepreneur son Fiat.
Jaune
Bleu
Jaune
pour tout Utilitaire Fiat acheté du 2 janvier au 28 février*.
Noir
Noir
Une TV écran plasma 107 cm offerte
10
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
10
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
RUGBY ÉQUIPE DE FRANCE
RUGBY
« Il faut trouver un accord »
Galthié, un dimanche anglais
FABIEN PELOUS, de retour samedi après neuf semaines de suspension, espère voir aboutir les négociations Fédération-Ligue pour 2007.
Affûté et serein, Fabien Pelous rejouera dès samedi prochain, face
aux Wasps, après avoir purgé ses neuf semaines de suspension consécutive au coup de coude qu’il a porté au talonneur Brendan Cannon
lors du dernier France-Australie (26-16), le 5 novembre à Marseille.
TOULOUSE –
de notre envoyé spécial
1. Biarritz.....................
2. Stade Français ....
3. Toulouse .................
4. Perpignan ..............
5. Castres....................
6. Bourgoin ................
7. Clermont ................
8. Agen ........................
9. Brive ........................
10. Bayonne .................
11. Narbonne ...............
12. Montpellier ............
13. Pau ...........................
14. Toulon......................
Comment avez-vous ressenti
cette crise. Avez-vous été
consulté ?
– Non, mais, à la limite, c’est normal.
Les joueurs ne sont pas décideurs.
– Votre situation à Toulouse
a-t-elle évolué ?
– Non, c’est bloqué, dans l’attente
de la négociation globale.
– Est-il donc possible que vous
ne soyez pas toulousain l’an prochain ?
– Mon vœu le plus cher est de rester à
Toulouse.
– Avez-vous été contacté par
d’autres clubs ?
– Pas de commentaire. »
CHRISTIAN JAURENA
COUPE DU MONDE 2007
Report de la réunion à jeudi
DÉJÀ REPORTÉE LA SEMAINE PASSÉE, la réunion prévue
demain à Paris entre le staff de l’équipe de France, les responsables de la Fédération (FFR) et de la Ligue (LNR), et les représentants du syndicat des joueurs, des présidents et des entraîneurs,
pour planifier la saison 2006-2007 et la mise à disposition des
Bleus avant la Coupe du monde a été déplacée à jeudi.
Ce nouveau report n’est pas le signe d’une crispation dans les
négociations et les travaux préparatoires à la réunion mais la
conséquence d’un problème d’emploi du temps de Bernard
Lapasset, le président de la FFR. La trêve hivernale a permis aux
protagonistes de rapprocher leurs points de vue et l’on sent de
chaque côté la volonté d’aboutir à un accord, peut-être dès jeudi,
sur deux aspects du dossier : les volets sportif et juridique. Les
questions financières seront réglées ultérieurement.
Ce début de semaine va offrir aux représentants de la Ligue
l’opportunité de peaufiner leurs projets de calendrier pour la saison 2006-2007. Parmi les pistes explorées, il est notamment envisagé de laisser les Bleus à la disposition de Bernard Laporte pendant tout le Tournoi des Six Nations 2007, soit près de sept
semaines. Une période durant laquelle le Top 14 se poursuivra.
La Ligue planche sur six scénarios possibles pour le Championnat
2006-2007, et un nombre de matches sans les internationaux
allant de quatre à six.
Autre postulat allant dans le sens de l’encadrement de l’équipe de
France mais aussi de Provale, le syndicat des joueurs : une limitation du nombre de matchesdisputés par les internationauxdurant
cette saison. Serge Simon, le président de Provale, souhaite que
cette limite soit fixée à 32 matches. En revanche, la LNR aimerait
la suppression de la trêve de Noël et l’instauration de congés à la
carte.
Par ailleurs, vu les impératifs du calendrier, il semble aujourd’hui
difficile de boucler le Top 14 avant le début juin 2007. Il faudrait
donc que l’équipe de France s’embarque en Nouvelle-Zélande
(tests prévus les 2 et 9 juin) sans les finalistes voire les demi-finalistes de cette édition. Mais c’est moins cette tournée que celle de
2008 en Australie qui pose problème à la Ligue qui attend sur ce
chapitre des engagements de Bernard Lapasset.
ARNAUD DAVID
Toulouse a le bourdon
Battus par Bayonne, les Toulousains doutent. Mal venu à une semaine du choc
contre les Wasps au Stadium.
TOULOUSE –
de notre envoyé spécial
APRÈS L’ÉCHEC contre Bayonne
(13-19), Guy Novès, comme il le souhaitait pourtant, « pour ne pas croiser
un regard », n’a pas trouvé de tunnel
pour regagner son domicile et cacher
sa honte. Il est allé dîner avec les
joueurs dans un restaurant de la ville.
Et eux ont poursuivi gentiment la nuit,
pour oublier. Hier matin, après la
séance de remise en forme, la tempête
sous le crâne avait laissé la place au
vent d’autan qui rend flou. Pas Novès
qui explique : « Cette défaite est surprenante pour les observateurs mais
c’est bien la preuve que le Championnat est loin d’être joué. »
Le match, il l’a ressassé dans la tête sur
un coin d’oreiller. « On a tout fait à
l’envers et il n’y a pas eu un secteur
pour en rattraper un autre. » Il dit
« on » pour mieux endosser une part
de responsabilité de la défaite. « Je
préfère la défaite au terme de contreperformance car ce serait sous-estimer
les Bayonnais qui ont parfaitement
joué pour gagner. »
Pour avoir su exploiter ses points forts
et ses compétences au niveau des
avants, Bayonne a entamé la
confiance d’un collectif que l’on
PAGE 10
croyait indestructible. « Comment
faire quand nous ne disposons que de
deux deuxième-ligne qui sont complètement cuits ? questionne Novès. En
plus, en l’absence des frères Maka,
nous manquons de puissance. Conjugué à la fatigue et aux absences, Toulouse perd de la confiance et tombe
dans l’individualisme, et tout ce que ça
implique. Face à Bayonne, le Stade a
déraillé et s’est trompé de voie. »
Clerc : « Prendre
de meilleures
résolutions »
L’Irlandais Trevor Brennan, à la lecture
de « Toulouse au tapis », le titre de
L’Équipe hier, essaye de comprendre.
« Ah oui, il faut vite oublier… »,
convient-il. Les raisons de l’échec ?
« Pas physiques, répond le préparateur physique, Dominique Hernandez.
Pas physiques car lors des séances
d’opposition contre les Espoirs, les
joueurs en place réalisent toujours
aujourd’hui dans le même temps,
entre sept et douze secondes, ce qu’ils
réalisaient au mois d’octobre. »
« On peut présenter ça comme un accident de parcours, admet Novès, mais
Toulouse sait qu’il peut perdre. » Yannick Jauzion l’accepte : « Ça arrive et il
nous faut rebondir. » Vincent Clerc,
demi de mêlée samedi dernier, continue : « À partir d’aujourd’hui, nous
devons prendre de meilleures résolutions. »
Aujourd’hui, c’est le premier jour de
préparation du match contre les
Wasps pour la 5e journée de la Coupe
d’Europe et la séance de vidéo promet
d’être pesante. Pour mieux la préparer,
Novès a décliné hier un après-midi de
chasse. « Disons que ce que je fais
habituellement en deux heures, je
l’analyserai en trois heures, mais cha-
cun sait ce qu’il n’a pas bien fait. Et je
ne peux pas accepter que l’on ait eu la
tête aux Wasps. » Car face aux coleaders du Championnat anglais, les Toulousains joueront gros.
Avec le risque, en cas de défaite, de
disputer les quarts sur terrain adverse.
Encore faudra-t-il gagner à Llanelli la
semaine suivante. Novès en est
conscient. « La semaine va être studieuse. » À Toulouse, on connaît la
chanson.
SERGE TYNELSKI
AGENDA
VENDREDI 13 JANVIER
COUPE D’EUROPE (5e journée). –
Ulster - Biarritz, Castres - Munster, Bourgoin - Bath (en direct sur Sport +)
(20 h 30).
CHALLENGE EUROPÉEN (5e journée). – Bayonne - Toulon (20 heures)
SAMEDI 14 JANVIER
née, suite). – Connacht - Montpellier,
L’Aquila - Brive (15 heures) ; Narbonne Viadana, Pau - Agen (18 h 30).
PRO D 2 (16e journée). – Auch Mont-de-Marsan, Stade Bordelais - Pays
d’Aix, Béziers - Montauban, La Rochelle Aurillac (18 h 30).
DIMANCHE 15 JANVIER
COUPE D’EUROPE (5e journée,
suite). – Cardiff - Perpignan (en direct sur
Sport +), Calvisano - Leeds (14 heures) ;
Toulouse - Wasps (en direct sur France
Télévisions, 16 heures) ; Neath-Swansea C le r m on t , É d im b o ur g - L la n e l li
(18 heures) ; Leinster - Glasgow (18 h 15).
CHALLENGE EUROPÉEN (5e jour-
COUPE D’EUROPE (5e journée,
suite). – Sale - Newport (14 heures) ; Leicester - Stade Français (en direct sur
Sport +), Saracens - Trévise (16 heures).
PRO D 2 (16e journée, suite). – Dax
- Lyon OU, Colomiers - Albi, Racing-Métro
92 - Tarbes, Oyonnax - Tyrosse
(15 heures).
N.
—
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271
240
226
184
c.
—
181
235
257
225
252
242
288
317
281
350
463
340
474
407
Les quatre premiers en demi-finales.
Les 13e et 14e relégués en Pro D 2.
4 points pour une victoire, 2 pour un
nul, 0 pour une défaite. Un point de
bonus pour chaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par
7 points ou moins. Les six premiers
qualifiés pour la Coupe d’Europe. En
cas de victoire d’un club français en
Coupe d’Europe, sept clubs sont qualifiés.
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 27 janvier : Toulon - Stade
Fr anç ai s (2 0 h 30 , C anal +
Sport).Samedi 28 janvier :
Bayonne - Bourgoin, Montpellier Clermont, Narbonne - Castres, Brive Agen, Pau - Toulouse (17 h 30,
Canal + Sport), Perpignan - Biarritz
(20 h 45, Canal +).
Lanta
se dirigerait
vers Lyon
Alors qu’il vient d’annoncer son
départ d’Agen au terme de la saison,
Christian Lanta (53 ans) semble avoir
de grandes chances d’être le futur
directeur technique du LOU à
compter du 1er juillet prochain. Le
patron du club lyonnais (actuel
onzième de Pro D 2), Yvan Patet, a
en tout cas confirmé le week-end
dernier que « les négociations sont
bien avancées » entre les deux
parties. Le LOU pourrait officialiser
cette recrue de choix dans les jours
à venir, sachant qu’Alain Penaud,
parti au Stade Français jusqu’à la fin
de la saison, détient toujours un
contrat d’entraîneur des lignes
arrière. – C. C.
SUPER 14 : LAURIE MAINS
REVIENT AUX CATS. – Laurie Mains,
cinquante-neuf ans, l’ancien
entraîneur des All Blacks (de 1991 à
1995), s’est engagé avec les Cats de
Johannesburg, pour lesquels il avait
déjà travaillé en 2000 et en 2001, en
vue du Super 14 qui débutera
le 10 février prochain.
Anonyme, stylo
à la main
LONDRES. – Dans le taxi qui l’emmène au Madjeski Stadium, où il va assister à London Irish - Leicester, Fabien Galthié, ordinateur portable
en main, visionne avec le manager Alain Elias quelques séquences du jeu de Leicester, l’adversaire du Stade Français, dimanche en Coupe
d’Europe.
(Photo Alain de Martignac)
PRO D 2 (15e journée)
SAMEDI
Auch - LyonOU .................... 26-12
Colomiers- Tarbes .............. 19-16
Aurillac- Béziers ................. 22-27
Montauban- La Rochelle .... 27-19
HIER
Racing-Métro92 - Albi .......... 13-7
Tyrosse- Stade Bordelais ... 19-22
Oyonnax- Pays d’Aix .......... 23-10
Mont-de-Marsan- Dax ......... 6-33
Bonus : Aurillac (1), Montauban (1),
Tarbes (1), Albi (1), Tyrosse (1), Dax (1).
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
14 janvier : Auch - Mont-de-Marsan,
Stade Bordelais - Pays d’Aix, BéziersMontauban, La Rochelle - Aurillac
(18 h 30). Dimanche 15 janvier :
Dax - Lyon OU, Colomiers-Albi, RacingMétro 92 - Tarbes, Oyonnax-Tyrosse
(15 heures).
JULIEN SCHRAMM
ATHLÉTISME
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— ———— —
1. Montauban... 60 15 13 0 2 395
2. Béziers ......... 55 15 12 0 3 400
3. Albi ............... 51 15 11 0 4 358
4. Dax ............... 46 15 10 0 5 355
5. Tarbes .......... 45 15 10 0 5 359
6. Colomiers..... 42 15 10 0 5 278
7. Auch ............. 36 15 7 0 8 296
8. Oyonnax....... 35 15 8 0 7 299
9. St. Bordelais . 32 15 7 0 8 283
10. La Rochelle.. 31 15 7 0 8 295
11. Lyon OU....... 28 15 5 0 10 266
12. Racing-Mét. 92. 25 15 5 1 9 255
13. Mt-de-Marsan . 23 15 4 0 11 283
14. Pays d'Aix .... 22 15 4 0 11 227
15. Aurillac ......... 19 15 3 0 12 243
16. Tyrosse ........ 19 15 3 1 11 257
c.
—
218
299
275
211
271
298
252
301
377
320
299
354
342
297
347
388
B.
—
8
7
7
6
5
2
8
3
4
3
8
3
7
6
7
5
OYONNAX - PAYS D’AIX : 23-10 (13-7)
Stade Charles-Mathon. Beau temps frais. Pelouse en bon état. 2 300 spectateurs environ. Arbitre :
M. J. Bexiga (Périgord-Agenais). OYONNAX : 2 E, N’Goma (30e), Baradat (78e), 2 T, 3 B (17e, 24e,
44e) Guilloux ; PAYS D’AIX : 1 E, Rey (4e), 1 T, Wisnlewski, 1 B, Gomez (66e). Cartons jaunes.
– Pays d’Aix : Rivier (24e, faute technique), Ulpa (57e, faute technique).
OYONNAX : Giroud – Baradat, N’Goma, Paterson, Saunier – (o) Guilloux, (m) Boulogne (S.
Ricco, 55e) – Franitch (Khedairia, 62e), Giacobbi, Volle (cap.) – De Aro (Testou, 47e), Delavallée –
Tchougong, Niégo (Ollivier, 55e), Wihongui (Jacquot, 66e). Entraîneurs : E. Catinot et S. Ricco.
PAYS D’AIX : Cambres – Galtier, Gargallo, Gomez, Rey (Gautherie, 30e) – (o) Wisnlewski, (m)
Jordaan – Mallet (Chaplalon, 54e), Mendy, Beun – Daumas (cap.), Zedginidze (Manu, 65e) –
Rivier (Ulpa, 40e), Grisoli (Baquet, 32e), Kutarashvili. Entraîneurs : H. Chaffardon et A. Vercruisse.
MONT-DE-MARSAN - DAX : 6-33 (3-17)
Stade Guy-Boniface. Temps couvert. Pelouse assez bonne. 7 000 spectateurs environ. Arbitre :
M. Jutge (Midi-Pyrénées). MONT-DE-MARSAN : 2 B, Vignau-Tuquet (12e, 56e). DAX : 4 E, Bérek
(20e), Lasagavibau (37e, 68e), Hiriart (74e) ; 3 B (17e, 53e, 60e), 2 T, Maillard. Remplacement
temporaire. – Dax : Chemin par Camisuli (16e-25e). Cartons jaunes. – Mont-de-Marsan : Lunardi
(67e, brutalité), Alaoui (78e, brutalité) ; Dax : Deniau (56e, faute technique).
MONT-DE-MARSAN : Cazaux – Sourrouille, Vignau-Tuquet (cap.), Dulin (Ricaud, 50e), Mazzonetto – (o) Talès, (m) Broncan – Sohet (Dhien, 50e), Braem (Carré, 63e), Alaoui – Travini (Lunardi, 50e), Lago – Leleu (Laussucq, 41e), Moulet (Lauga, 57e), Cabarry. Entraîneurs : P. Dolié et
Ph. Mothe.
DAX : Diaz – Lasagavibau, Argel, Courtade, Hiriart – (o)Maillard, (m) Lesgourgues (Carbonneau, 63e) – Deniau, Alexandre (Carraud, 67e), Tournier – Bérek (cap.) (Camisuli, 65e), Chemin
– Boyoud (Cartier, 53e), Pedrosa (Krieff, 53e), Menieu (Vukovic, 53e). Entraîneurs : M. Lièvremont
et J.-Ph. Coyola.
ANGLETERRE (12e journée). – Hier : Saracens-Gloucester, 9-19 ;
Leeds-Bath, 25-14 ; London Irish - Leicester, 25-28 ; Wasps-Newcastle,
21-6 ; Sale-Bristol, 31-29. Samedi : Worcester-Northampton, 11-15.
Classement : 1. Sale, 43 pts ; 2. Wasps, 43 ; 3. Leicester, 36 ; 4. Gloucester, 35 ; 5. London Irish, 29 ; 6. Worcester, 28 ; 7. Bristol, 24 ; 8.
Saracens, 24 ; 9. Newcastle, 22 ; 10. Northampton, 21 ; 11. Bath, 17 ;
12. Leeds, 15.
LUNDI 9 JANVIER 2006
Et puis, Fabien Galthié, c’est aussi
une passion sans limites pour le rugby : « Pour moi, c’est un plaisir de
venir s ’immerger dans cette
ambiance, dit-il ainsi. J’aime l’atmosphère du Championnat anglais.
C’est complètement différent. » Le
froid et la pluie qui est tombée sans
discontinuer hier n’ont pas gâché
son dimanche anglais, même s’il a dû
repartir tout de suite après le coup de
sifflet final, pour ne pas rater son vol
de retour.
Deux heures plus tôt, l’entraîneur
parisien est allé retirer des billets à
un guichet comme un simple spectateur, puis, accompagné par Alain
Elias, il s’est tranquillement installé
dans la tribune sud, derrière les
poteaux, au milieu de supporters qui
n’ont même pas remarqué sa présence. « L’endroit idéal pour voir un
RACING-MÉTRO 92 - ALBI : 13-7 (0-0)
Stade Yves-du-Manoir. Temps froid. Bonne
pelouse. 600 spectateurs environ. Arbitre :
M. Sclafer (Limousin).
MÉTRO-RACING : 1 E, Bordenave (67e) ; 2 B
(44e, 52e), 1 T, Pochelu.
ALBI : 1 E, de pén. (68e) ; 1 T, Accorsi. Remplacements temporaires. – Métro-Racing :
Valdes par Molitiki (62e-68e) ; Albi : Corréa
par Viol (43-45e).
Cartons jaunes. – Albi : Gady (35e).
RACING-MÉTRO : Hewitt – Truelove, Payne,
Tidjini, Dicka – (o) Pochelu, (m) Sirbu –
Mounier, Carroll, Bordenave - Moore,
Valdes – Sa (Florea, 62e), Etchegaray (Coulas,
62e), Quesada (Dorval-Martos, 62e). Entraîneurs : F. Barthe et D. Cambérabéro.
ALBI : Manca – Serio, Subra (Steward, 48e),
Sanchou, Serre (Fougedoire, 71e) – (o) Accorsi, (m) Farenc (Pagès, 48e) – Corréa, Maréchal, Ducos – Guicherd, Mela – Gady (Viol,
62e), Saby, Starkovitch. Entraîneur : É. Béchu
TYROSSE - STADE BORDELAIS :
19-22 (10-8)
Stade de la Fougère. Temps pluvieux. Pelouse
grasse. 1 500 spectateurs environ. Arbitre :
M. Dal Maso (Midi-Pyrénées). TYROSSE : 1 E,
Rapana (16e) ; 4 B (28e, 42e, 49e, 75e), 1 T,
Dupré. STADE BORDELAIS : 2 E, Armand (20e,
63e) ; 4 B, Kopetzky (2e, 45e, 68e, 79e). Cartons jaunes. – Tyrosse : Lapoyalère (18e, nervosité), Guillet (52e, faute technique) ; Stade
Bordelais : Jean-Pierre (48e, plaquage dangereux), Boulpiquante (54e, faute technique),
Beyret (56e, plaquage dangereux).
TYROSSE : Dutilh – Rapana, Duffranc,
Laborde, Douthe –(o) Dupré, (m) Dubert
(Lalagüe, 7e) – Pery, De Goldi (Lasserre, 42e),
Ducamp – Lévejac (Diebolt, 72e), Lapoyalère –
Abbadie (Esakia, 64e ), Guillet (cap.)
(Olhasque, 62e), Baradat (Dufourg, 64e).
Entraîneurs : J.-Ph. Bidart et D. Pouyau.
STADE BORDELAIS : Kopetzky – Froustey,
Torregaray, Beyret, Agard – (o) Arandiga,
(m) Andreu – Yachvili, Boulpiquante (Llanes,
64e), Jean-Pierre – Bourdin, Jackson –
Lacrouts (Siepielski, 64e), Armand (cap.),
Lafoy (Faner,79e). Entraîneurs : P. Vergé et
P. Laporte.
LIGUE CELTIQUE (12e journée). – Vendredi : Newport-Connacht,
27-19. Samedi : Ulster-Glasgow, 25-23 ; Llanelli-Leinster, 20-18 ;
Édimbourg-Munster, 17-18. Hier : Borders-Cardiff, 26-23.
Classement : 1. Munster, 41 pts (12 m.) ; 2. Édimbourg, 37 (12) ; 3.
Leinster, 36 (12) ; 4. Ulster, 35 (12) ; 5. Llanelli, 32 (10) ; 6. Borders,
31 (12) ; 7. Glasgow, 27 (12) ; 8. Cardiff, 26 (11) ; 9. Newport, 24
(11) ; 10. Neath-Swansea, 21 (10) ; 11. Connacht, 10 (12).
L’angoisse de « Pia »
Jacques Piasenta a peur que son âge (63 ans) soit un frein à sa dernière mission d’entraîneur.
NICE –
de notre envoyé spécial
AVANT-HIER À NICE, Muriel Hurtis a fait son retour
sur la piste, seize mois et onze jours après sa dernière
course officielle. Mais la championne d’Europe du
200 m, auteur d’un encourageant 6’’42 sur 50 m,
n’était pas la seule à revenir après une longue
absence. Son coach, Jacques Piasenta, « père » de
plusieurs générations d’athlètes (*), redécouvrait lui
aussi, à soixante-trois ans, les angoisses de la compétition. Alors qu’il avait raccroché après les Mondiaux
d’Edmonton en 2001, il est sorti de sa retraite pour
entraîner Muriel Hurtis, son ancienne élève.
L’athlète, qui a fait une longue pause bébé, l’a rejoint
au printemps dernier à La Seyne-sur-Mer. Reina-Flor
Okori, la spécialiste du 100 m haies, est arrivée à
l’automne dans le Var, où Piasenta s’était installé
pour sa retraite.
Pour ces deux jeunes femmes, « Pia » est à nouveau
cet artisan de l’entraînement qui bricole des
machines et invente des exercices du matin au soir.
Il a également ressorti ses vieux cahiers d’entraînement afin d’en extraire quelques certitudes. En même
temps, toujours aussi minutieux, il en a ouvert
d’autres pour développer sa stratégie de reconquête.
« Vendredi dernier, j’ai noirci du papier pour les
quinze jours qui nous séparent des Championnats
d’Île-de-France en salle à Eaubonne (20-22 janvier),
glisse-t-il. Tout noter comme je le fais est une ascèse.
Mais c’est le seul moyen de progresser et de réagir
très vite si l’on a fait fausse route. »
« J’ai regretté des dizaines
de fois cette décision »
Parfois, il s’interroge sur ses capacités à entraîner
chaque jour une sprinteuse de haut niveau. « Depuis
que j’ai repris du collier, j’ai regretté des dizaines de
fois cette décision, confesse un Piasenta soudain
devenu grave. Il y a deux mois, j’ai eu un gros pro-
blème de santé. J’étais malade comme un chien. J’ai
eu peur. Pas de mourir, car je ne crois ni à Dieu, ni au
diable et qu’au fond, je sais que j’ai eu une belle vie,
une vie géniale. J’avais peur de les laisser seules à
l’entraînement. D’une part, parce que l’entraînement
par correspondance ne marche pas. D’autre part,
parce qu’elles se sont totalement investies. L’une a
quitté Paris (Hurtis) et l’autre, Besançon (Okori).
J’espère tenir la distance jusqu’aux JO de Pékin
(2008). »
Samedi, pour ces retrouvailles avec la compétition,
« Pia » a oublié son angoisse. « De toute façon, dans
ces moments-là, on ne le sent jamais stressé »,
insiste Muriel Hurtis. « Mais c’est normal, argumente
Piasenta, la compétition c’est la fête. »
HERVÉ GARCIA
(*) Il a notamment entraîné Stéphane Caristan,
Marie-José Pérec, Monique et Maryse Ewange-Épée
et Christine Arron.
PROM’CLASSIC
Une nouvelle voie pour Ramard
Le marathonien, vainqueur de l’épreuve de 10 km dans un temps record (28’46’’), se verrait bien
sur 10 000 m, l’été prochain.
NICE –
de notre correspondante
VAINQUEUR, hier matin à Nice, de la
septième Prom’Classic, une course
longue de 10 km, David Ramard a
remonté le temps, effaçant des
tablettes azuréennes les 28’49’’ établies par Benoît Zwierzchiewski en
2002. Crédité de 28’46’’, le Tourangeau de vingt-sept ans, champion de
France de semi-marathon, sélectionné
pour les Mondiaux 2005 sur marathon
(il a abandonné), ne s’attendait pas à
une telle performance trois semaines
après avoir repris l’entraînement.
« C’est parti très vite et j’ai même
songé à abandonner, expliquait-il.
Au huitième kilomètre, nous n’étions
plus que cinq en tête. J’ai fini les yeux
fermés. » Il a décroché, dans le final,
Larbi Zeroual et Mohamed Ouaadi
LUNDI 9 JANVIER 2006
(28’51’’ tous les deux), grâce à un
temps record l’amenant à s’interroger sur l’orientation de sa saison.
Le vainqueur niçois qui s’alignera au
Cross du Mans, dimanche prochain,
envisage désormais d’aller chercher
une sélection pour les Championnats
d’Europe (7-13 août à Göteborg) sur
10 000 m.
À peine débarqués d’Albuquerque
(Nouveau-Mexique), le marathonien
Benoît Zwierzchiewski et le miler
Mounir Yemmouni, classés respectivement 8e et 5e sur la Promenade des
Anglais, ont été tout aussi agréablement surpris par leur chrono. Le champion d’Europe Espoirs 2003 du
1 500 m manquait évidemment de
repères sur une distance peu familière, mais il estimait y avoir amélioré
d’une minute son record perso.
« C’est un test très positif, commentait
Yemmouni, comblé. Réaliser 29’04’’
deux jours après mon retour d’Albuquerque où j’ai fait beaucoup de
kilomètres, c’est très, très encourageant pour la saison. Je vais pouvoir
préparer la saison en salle. » Il a déjà
RÉSULTATS
HOMMES : 1. Ramard, les 10 km en 28’46’’; 2. Zeroual, à 5’’ ; 3. Ouaadi, à 5’’ ; 4. Ouerdi, à 6’’ ;
5. Yemmouni, à 18’’ ; 6. Lasfar, à 24’’ ; 7. Eraouia, à 27’’ ; 8. Zwierzchiewski, à 29’’ ; 9. David, à
1’02’’; 10. Boucif, à 1’10’’.
FEMMES : 1. Lakhouad (MAR), les 10 km en 33’22’’ ; 2. Yvelain, à 1’’; 3. Gadi-Richard, à 4’’ ;
4. Oubouhou, à 12’’ ; 5. Dahmani, à 14’’; 6. Oliveras, à 19’’ .
Tous Français sauf mention.
prévu de disputer un 3 000 m, à Karlsruhe, le 29 janvier. Zwierzchiewski, lui,
n’a pas encore arrêté son programme.
Mais le co-recordman d’Europe du
marathon s’est visiblement forgé des
certitudes sur un parcours qu’il affection ne tout pa rtic ulièr eme nt.
« 29’15’’, cela constitue mon deuxième meilleur temps ici, signalait-il.
Lors de mon stage en altitude, je n’ai
fait que du foncier, pas de séance de
rythme. Je ne savais donc pas si je
serais capable de tenir un tempo soutenu, j’espérais courir en 29’30’’. »
En revanche, le spécialiste du 3 000 m
steeple, Vincent Le Dauphin, victime
d’une crise d’asthme à mi-parcours a
abandonné. Chez les femmes, la lauréate 2004 et 2005, Fatima Yvelain,
s’est fait souffler la victoire par la
Marocaine Ibtissam Lakhouad.
– Ja. G.
REUBEN KOSGEI DE RETOUR.
– Champion olympique à Sydney,
en 2000, puis champion du monde
à Edmonton l’année suivante,
le Kényan Reuben Kosgei avait depuis
laissé les clés du 3 000 m steeple à
son ancien compatriote, devenu
qatarien, Saïf Saaeed Shaheen. Mais
sa blessure à un tendon d’Achille, qui
le handicapait depuis 2003, a disparu,
et samedi, Kosgei a remporté le
3 000 m steeple du meeting de
Nairobi, en 8’29’’3. Une course
encourageante pour l’athlète âgé de
vingt-six ans, qui prépare les Jeux du
Commonwealth, en mars,
à Melbourne.
AGENDA
CROSS D’ÉDIMBOURG(ECO, 14 janvie r ) . – Pr i nc ip a ux e ng a g és .
HOMMES : Tadesse (ERY) ; K. Bekele
(ETH), Shaheen (QAT) ; Lebid (UKR).
FEMMES : Pavey (GBR) ; Kalovics (HON) ;
O’Sullivan (IRL) ; I. Ochichi (KEN).
CROSS « OUEST-FRANCE » (Le
Mans, 15 janvier). – Principaux engagés. HOMMES : Maazouzi, El-Himer ;
B. Kosgei (KEN) ; Kiprop (OUG). FEMMES :
T. Erkesso (ETH) ; Ghezielle ; M. Wangari (KEN).
SEMI-MARATHON DE PHOENIX
(USA, 15 janvier). – Principal engagé.
HOMMES : Gebreselassie (ETH).
CROSS DE SÉVILLE (ESP, 15 janvier).
– Principaux engagés. HOMMES :
Sihine (ETH) ; Morato (ESP) ; Limo (KEN).
FEMMES : Kidane, Dibaba (ETH) ; Inzikuru
(OUG).
RÉSULTATS
CROSS DE BELFAST (IRL, 7 janvier).
– HOMMES : 1. B. Kosgei (KEN), les 9,81 km
en 28’5’’ ; 2. M. Kipsiro (OUG), à 1’’ ;
3. Ritzenhein (USA), à 15’’ ; 4. Kiflemariam
(ERY), à 38’’ ; 5. Shiffraw (ETH), à 40’’.
FEMMES : 1. E. Kidane (ETH), les 5,93 km en
19’9’’ ; 2. D. Alemu (ETH), à 1’’ ; 3. Kasim
(ETH), à 5’’ ; 4. Cullen (IRL), à 11’’ ; 5. Reed
(GBR), à 14’’.
CROSS D’AMOREBIETA (ESP, 8 janvier).
– HOMMES : 1. A Chebii (KEN), les 10,7 km en
31’17’’ ; 2. Kiprop (OUG), à 1’’ ; 3. Cheruyot
Korir (KEN), à 16’’ ; 4. Mesfin (ERY), à 24’’ :
5. Lebid (UKR), à 29’’ ; 6. A. Garcia (ESP),
à 39’’ ; … 15. Benhari, à 1’57’’.
FEMMES : 1. Morato (ESP), les 6,7 km en
22’19’’ ; 2. H. Yelling (GBR), à 1’’ ;
3. L. Yelling (GBR), à 2’’ ; 4. Rosa (POR),
à 25’’ ; 5. Centeno (ESP), à 45’’.
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Bleu
Rouge
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Noir
Jaune
Rouge
L’esprit tourné vers la Coupe du monde 2007, Fabien Pelous, qui a fini de purger sa suspension, devrait retrouver la compétition samedi,
contre les Wasps.
(Photo Marc Francotte)
Classement
Pts B. J. G.
— — — —
49 9 14 10
48 8 14 10
47 7 14 10
45 5 14 10
44 8 14 9
41 5 14 9
40 4 14 9
33 5 14 7
30 4 14 6
21 3 14 4
21 1 14 5
16 4 14 3
13 1 14 3
12 4 14 2
IL N’A MANQUÉ que le coup
d’envoi et le premier but de pénalité
d’Andy Goode dès la 2e minute de
jeu. Retardé à son départ de l’aéroport de Roissy, puis par la circulation
particulièrement dense autour de
Londres, Fabien Galthié est arrivé au
pas de course hier après-midi au
Majedski Stadium de Reading, où les
London Irish accueillaient Leicester
en Championnat d’Angleterre. Le
Stade Français affrontera Leicester
dimanche prochain en Coupe
d’Europe, un match décisif dans la
course à la qualification pour les
quarts de finale – le Stade Français
est deuxième de sa poule avec un
point de retard sur les Tigers –, et
l’entraîneur du club parisien n’a pas
manqué l’occasion de venir passer
son dimanche en Angleterre pour
« s’imprégner encore un peu plus de
l’adversaire », comme il le dit, deux
jours après la victoire sur Narbonne
(36-24) en Championnat. Un voyage
express organisé dans la semaine
par Alain Elias, le manager sportif,
qui a réservé les places de stade sur
le site Internet des London Irish.
« On a décidé ça mardi. On a su que
ce match ne serait pas télévisé et
comme on jouait vendredi et que Leicester jouait le dimanche, c’était la
bonne occasion, explique Galthié.
C’est assez rare de pouvoir le faire. »
Pourtant, Fabien Galthié sait déjà
tout de Leicester, cette redoutable
équipe que le Stade Français a difficilement battue lors du match aller à
Charléty (12-6). Il a d’ailleurs emporté avec lui son ordinateur portable.
Durant le vol entre Paris et Londres,
puis dans le taxi entre l’aéroport de
Heathrow et Reading, il a d’ailleurs
profité du trajet pour visionner
encore quelques séquences de jeu
match », affirme-t-il. « Tu n’as pas
forcément la notion de la profondeur, mais tu vois bien le déplacement des joueurs et l’utilisation des
espaces. » Anonyme, stylo à la main
pour prendre quelques notes sur des
petits carrés en papier, il n’a rien
manqué de ce match. Notant en souriant à la 38e minute : « Goode n’est
même pas encore tombé. C’est un
joueur important, il ne se laisse pas
consommer. » Auteur de 23 points
hier, l’ouvreur de Leicester a encore
une fois démontré la qualité de son
jeu au pied, tranquille, derrière un
pack de fer. « Il fait avancer son
équipe, il occupe parfaitement le terrain. Il plante des buts de plus de
50 mètres, il trouve des touches et
des angles incroyables. Il symbolise
assez bien la maîtrise de cette
équipe. Bonne conquête, bonne
défense collective, bon jeu au pied,
très efficace sur les zones de plaquages et beaucoup de vitesse sur
les extérieurs. Ce n’est pas une
équipe qui joue beaucoup. C’est une
équipe qui pense d’abord à te pousser à la faute. Par contre, sur les ballons de récupération, ils n’hésitent
pas et peuvent même jouer très près
de leur ligne, lancer des contres de
loin. » Exactement le scénario du
match remporté hier, 25-28, sur les
London Irish. « Le score est serré,
mais franchement, il n’y a pas photo.
Leicester a toujours cette capacité à
t’empêcher de jouer… Une équipe
qui t’étouffe. »
Il est 19 h 15 (20 h 15 en France)
quand Fabien Galthié embarque au
terminal 2 de Heathrow à destination de Roissy. « Encore cinquante
minutes de vol… Je vais en profiter
pour visionner encore quelques
séquences de jeu », assure-t-il.
L’entraîneur du Stade Français n’a
pas perdu son temps.
Bleu
– Dans le grand débat qui anime
aujourd’hui le rugby français,
vous êtes devenu, en quelque
sorte, un cobaye…
– On saura à l’usage. Ce qui est sûr,
c’est que j’ai effectué un travail
qu’on ne peut pas faire en période de
compétition. Le week-end, je ne pouvais rien faire, tellement j’avais mal
aux jambes. Il était hors de question
de pouvoir jouer un match dans ces
conditions.
Agen - Perpignan ............. 33-14
Castres- Montpellier ....... 52-28
Bourgoin- Brive ............... 19-14
Clermont- Pau.................. 27-13
Toulouse- Bayonne.......... 13-19
Biarritz- Toulon................ 57-12
Bonus : Stade Français (1),
Castres (1), Brive (1), Toulouse (1),
Biarritz (1).
des deux matches gagnés par Leicester face aux Gallois de Neath-Swansea en Coupe d’Europe. « Le jeu des
avants, le jeu des trois-quarts, le jeu
sur les renvois… Mais venir voir un
match “en live”, c’est autre chose.
Tu sens véritablement la force que
dégage une équipe. Tu remarques
des choses que tu ne peux pas voir à
la télé. Tu maîtrises l’ensemble de la
rencontre. Les trois zones. La zone
autour du ballon, la zone intermédiaire, la zone lointaine. C’est important, même si ce n’est pas une finalité. Ce n’est qu’un détail de la
préparation d’un match. Mais il y a
des infos qui comptent et qui te permettent d’affiner une stratégie
offensive et défensive. » L’ancien
capitaine du quinze de France ne
veut rien laisser au hasard, car,
comme il le souligne, « ce match, il
vaut mieux le gagner si on veut se
qualifier ».
de notre envoyé spécial
Jaune
Rouge
Jaune
« J’ai autant envie
que l’équipe de France
soit performante
que mon club »
VENDREDI
St. Français- Narbonne.... 36-24
SAMEDI
READING –
Noir
Bleu
Noir
« SAMEDI SOIR, dans les tribunes
d’Ernest-Wallon, lors de Toulouse-Bayonne (13-19), vous
avez vécu votre dernier match
de suspendu. Qu’avez-vous
ressenti ?
– Je n’étais pas bien. J’ai souffert avec
mes partenaires mais sans pouvoir
exprimer ce que je ressentais, ni me
défouler sur le terrain. Quand ils
gagnent, c’est déjà frustrant, car tu ne
peux pas participer pleinement à la
joie ; tu es décalé. Mais quand ils perdent, c’est encore plus fort...
– Cette défaite va relancer le
débat sur les internationaux
qui jouent trop ou pas du tout
quand, comme vous, ils sont suspendus pour une faute commise
en équipe de France…
– Je ne pense pas qu’il faille en rajouter. Il faut d’abord dire que les Bayonnais ont fait un bon match ; ils ont été
solidaires, courageux. Et, même si, sur
le papier, cette rencontre paraissait
déséquilibrée, elle ne l’a pas été.
Après, c’est sûr que ma suspension
a été beaucoup plus injuste pour
Toulouse que pour moi.
– Auriez-vous trouvé plus juste
que vous soyez suspendu pour
les matches du Tournoi plutôt
que pour ceux de votre club ?
– Il n’y a pas de juste ou pas juste.
Il n’est pas normal que le club soit
sanctionné alors qu’il n’y est pour rien.
Moi, que je ne sois pas sur les terrains
pendant deux semaines ou plus, ça
relève du bon vouloir d’une seule
personne.
– Vous a-t-on fait beaucoup de
reproches pour ce geste sur Cannon, le talonneur australien ?
– Pas trop. C’est surtout moi qui me
suis fait des reproches, et ce sont ceux
qui m’ont fait le plus mal. J’ai fait une
connerie, sans justification. J’ai fait le
genre de geste que je n’ai pas envie de
voir sur un terrain…
– Qu’avez-vous fait pendant ces
neuf semaines de suspension ?
– Du physique, du physique et du physique. En rentrant de Marseille, j’ai
demandé à notre préparateur, Dominique Hernandez, de me monter un
programme de six semaines pour que
je puisse tenir à bloc les six derniers
mois de la saison. On ne peut pas dire
que c’est un mal pour un bien car
j’aurai manqué à mon club pendant
tout ce temps, mais j’ai essayé de faire
contre mauvaise fortune bon cœur.
Forcément, en cours de saison normale, je n’aurais pas pu bénéficier
d’une préparation aussi longue.
– Votre morphologie s’est-elle
modifiée ?
– Oui, ma masse graisseuse est descendue à 11 %, j’ai lu dans L’Équipe
que celle de Jean-Marc Mormeck est
de 16 %. Et j’ai pris du poids, deux ou
trois kilos. Je suis à 118 maintenant.
Quand tu ne joues pas, que tu fais de
la musculation et de la couse tous
les jours, tu attaques forcément
les réserves et tu fais de la masse musculaire…
– On devrait donc retrouver un
super Pelous dès samedi face
aux Wasps…
– Rien n’est programmé mais, à cause
de blessures et de ma suspension, il y a
des joueurs qui ont beaucoup joué et
qui ont besoin de souffler. Moi, avec le
travail réalisé, je devrais pouvoir
enchaîner les matches : Coupe
d’Europe, Championnat et Tournoi.
– En tant que capitaine des
Bleus, qu’attendez-vous de la
réunion sur la mise à disposition
des internationaux, jeudi à
Paris ?
– Pour l’instant, on a juste entendu
chacun avancer ses revendications ; il
n’y a pas eu vraiment de concertation.
C’est pour ça que la réunion est importante.
– Étiez-vous de ces internationaux qui étaient contre l’idée
de Bernard Laporte de ne pas
participer aux phases finales
du Top 14 l’an prochain ?
– Je pars du principe qu’on ne peut
pas sacrifier toute une année de Coupe
d’Europe et de Championnat parce
qu’il y a une Coupe du monde en
France. On ne peut pas non plus ne rien
faire et tout laisser en l’état. On va
affronter des joueurs qui jouent vingtcinq matches par saison et qui parlent
de réduire encore. Je ne dis pas que
nous devons nous aussi nous limiter à
vingt matches mais, après les revendications un peu extrêmes des uns et des
autres, il faut trouver un accord.
– Mais, pour jouer moins, il faudra bien choisir entre Tournoi,
Coupe d’Europe, Championnat
ou tournée…
– Je ne crois pas que la solution
consiste à donner de grands coups de
ciseaux dans le calendrier. On peut
gérer différemment la saison, joueur
par joueur. C’est plus facile que de
trouver une solution globale, et ce
sera, à mon avis, plus acceptable pour
tout le monde. Moi, j’ai autant envie
que l’équipe de France soit performante que mon club. Il faut donner
plus de liberté aux clubs tout en aménageant quelque chose de concret
pour la Coupe du monde.
– Vous exprimez une tendance à
l’apaisement entre les parties…
– Tout le monde a eu peur. Quand on
a entendu les différentes revendications, on s’est dit que ça n’était pas
possible, qu’on n’y arriverait jamais.
Aujourd’hui, chacun est devenu
raisonnable.
– L’histoire des contrats fédéraux proposés à quelques internationaux est partie de votre cas
particulier. Qu’en est-il aujourd’hui ?
– On avait commencé à discuter, il y a
quelques mois, de ma dernière saison
avant la Coupe du monde. Et puis, on a
parlé de contrats pour d’autres, et là…
– C’est parti pour le chaud…
Fabien PELOUS
(Stade Toulousain)
Trente-deux ans, né le 9 décembre
1973 à Saverdun (Ariège)
1,96 m ; 118 kilos
Deuxième-ligne
102 sélections (34 comme capitaine)
35 points (7 essais)
Débuts internationaux, le 17 octobre
1995 contre la Roumanie (52-8)
Dernière sélection : le 5 novembre
2005 contre l’Australie (26-16).
Palmarès : Grand Chelem 1997,
1998, 2002, 2004 ; Coupe d’Europe
2003 et 2005 ; champion de France
1999, 2001 ; Coupe de France 1998.
Clubs précédents : Saverdun,
Graulhet (1991-1993), Dax
(1993-1997), Toulouse (depuis 1997).
L’entraîneur du Stade Français est allé voir Leicester battre les London Irish hier. Pour mieux s’imprégner de son prochain adversaire.
10
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RUGBY
Galthié, un dimanche anglais
L’entraîneur du Stade Français est allé voir Leicester battre les London Irish hier. Pour mieux s’imprégner de son prochain adversaire.
READING –
des deux matches gagnés par Leicester face aux Gallois de Neath-Swansea en Coupe d’Europe. « Le jeu des
avants, le jeu des trois-quarts, le jeu
sur les renvois… Mais venir voir un
match “en live”, c’est autre chose.
Tu sens véritablement la force que
dégage une équipe. Tu remarques
des choses que tu ne peux pas voir à
la télé. Tu maîtrises l’ensemble de la
rencontre. Les trois zones. La zone
autour du ballon, la zone intermédiaire, la zone lointaine. C’est important, même si ce n’est pas une finalité. Ce n’est qu’un détail de la
préparation d’un match. Mais il y a
des infos qui comptent et qui te permettent d’affiner une stratégie
offensive et défensive. » L’ancien
capitaine du quinze de France ne
veut rien laisser au hasard, car,
comme il le souligne, « ce match, il
vaut mieux le gagner si on veut se
qualifier ».
de notre envoyé spécial
IL N’A MANQUÉ que le coup
d’envoi et le premier but de pénalité
d’Andy Goode dès la 2e minute de
jeu. Retardé à son départ de l’aéroport de Roissy, puis par la circulation
particulièrement dense autour de
Londres, Fabien Galthié est arrivé au
pas de course hier après-midi au
Majedski Stadium de Reading, où les
London Irish accueillaient Leicester
en Championnat d’Angleterre. Le
Stade Français affrontera Leicester
dimanche prochain en Coupe
d’Europe, un match décisif dans la
course à la qualification pour les
quarts de finale – le Stade Français
est deuxième de sa poule avec un
point de retard sur les Tigers –, et
l’entraîneur du club parisien n’a pas
manqué l’occasion de venir passer
son dimanche en Angleterre pour
« s’imprégner encore un peu plus de
l’adversaire », comme il le dit, deux
jours après la victoire sur Narbonne
(36-24) en Championnat. Un voyage
express organisé dans la semaine
par Alain Elias, le manager sportif,
qui a réservé les places de stade sur
le site Internet des London Irish.
« On a décidé ça mardi. On a su que
ce match ne serait pas télévisé et
comme on jouait vendredi et que Leicester jouait le dimanche, c’était la
bonne occasion, explique Galthié.
C’est assez rare de pouvoir le faire. »
Pourtant, Fabien Galthié sait déjà
tout de Leicester, cette redoutable
équipe que le Stade Français a difficilement battue lors du match aller à
Charléty (12-6). Il a d’ailleurs emporté avec lui son ordinateur portable.
Durant le vol entre Paris et Londres,
puis dans le taxi entre l’aéroport de
Heathrow et Reading, il a d’ailleurs
profité du trajet pour visionner
encore quelques séquences de jeu
Anonyme, stylo
à la main
LONDRES. – Dans le taxi qui l’emmène au Madjeski Stadium, où il va assister à London Irish - Leicester, Fabien Galthié, ordinateur portable
en main, visionne avec le manager Alain Elias quelques séquences du jeu de Leicester, l’adversaire du Stade Français, dimanche en Coupe
d’Europe.
(Photo Alain de Martignac)
PRO D 2 (15e journée)
SAMEDI
c.
—
218
299
275
211
271
298
252
301
377
320
299
354
342
297
347
388
B.
—
8
7
7
6
5
2
8
3
4
3
8
3
7
6
7
5
OYONNAX - PAYS D’AIX : 23-10 (13-7)
Stade Charles-Mathon. Beau temps frais. Pelouse en bon état. 2 300 spectateurs environ. Arbitre :
M. J. Bexiga (Périgord-Agenais). OYONNAX : 2 E, N’Goma (30e), Baradat (78e), 2 T, 3 B (17e, 24e,
44e) Guilloux ; PAYS D’AIX : 1 E, Rey (4e), 1 T, Wisnlewski, 1 B, Gomez (66e). Cartons jaunes.
– Pays d’Aix : Rivier (24e, faute technique), Ulpa (57e, faute technique).
OYONNAX : Giroud – Baradat, N’Goma, Paterson, Saunier – (o) Guilloux, (m) Boulogne (S.
Ricco, 55e) – Franitch (Khedairia, 62e), Giacobbi, Volle (cap.) – De Aro (Testou, 47e), Delavallée –
Tchougong, Niégo (Ollivier, 55e), Wihongui (Jacquot, 66e). Entraîneurs : E. Catinot et S. Ricco.
PAYS D’AIX : Cambres – Galtier, Gargallo, Gomez, Rey (Gautherie, 30e) – (o) Wisnlewski, (m)
Jordaan – Mallet (Chaplalon, 54e), Mendy, Beun – Daumas (cap.), Zedginidze (Manu, 65e) –
Rivier (Ulpa, 40e), Grisoli (Baquet, 32e), Kutarashvili. Entraîneurs : H. Chaffardon et A. Vercruisse.
MONT-DE-MARSAN - DAX : 6-33 (3-17)
Stade Guy-Boniface. Temps couvert. Pelouse assez bonne. 7 000 spectateurs environ. Arbitre :
M. Jutge (Midi-Pyrénées). MONT-DE-MARSAN : 2 B, Vignau-Tuquet (12e, 56e). DAX : 4 E, Bérek
(20e), Lasagavibau (37e, 68e), Hiriart (74e) ; 3 B (17e, 53e, 60e), 2 T, Maillard. Remplacement
temporaire. – Dax : Chemin par Camisuli (16e-25e). Cartons jaunes. – Mont-de-Marsan : Lunardi
(67e, brutalité), Alaoui (78e, brutalité) ; Dax : Deniau (56e, faute technique).
MONT-DE-MARSAN : Cazaux – Sourrouille, Vignau-Tuquet (cap.), Dulin (Ricaud, 50e), Mazzonetto – (o) Talès, (m) Broncan – Sohet (Dhien, 50e), Braem (Carré, 63e), Alaoui – Travini (Lunardi, 50e), Lago – Leleu (Laussucq, 41e), Moulet (Lauga, 57e), Cabarry. Entraîneurs : P. Dolié et
Ph. Mothe.
DAX : Diaz – Lasagavibau, Argel, Courtade, Hiriart – (o)Maillard, (m) Lesgourgues (Carbonneau, 63e) – Deniau, Alexandre (Carraud, 67e), Tournier – Bérek (cap.) (Camisuli, 65e), Chemin
– Boyoud (Cartier, 53e), Pedrosa (Krieff, 53e), Menieu (Vukovic, 53e). Entraîneurs : M. Lièvremont
et J.-Ph. Coyola.
ANGLETERRE (12e journée). – Hier : Saracens-Gloucester, 9-19 ;
Leeds-Bath, 25-14 ; London Irish - Leicester, 25-28 ; Wasps-Newcastle,
21-6 ; Sale-Bristol, 31-29. Samedi : Worcester-Northampton, 11-15.
Classement : 1. Sale, 43 pts ; 2. Wasps, 43 ; 3. Leicester, 36 ; 4. Gloucester, 35 ; 5. London Irish, 29 ; 6. Worcester, 28 ; 7. Bristol, 24 ; 8.
Saracens, 24 ; 9. Newcastle, 22 ; 10. Northampton, 21 ; 11. Bath, 17 ;
12. Leeds, 15.
RACING-MÉTRO 92 - ALBI : 13-7 (0-0)
Stade Yves-du-Manoir. Temps froid. Bonne
pelouse. 600 spectateurs environ. Arbitre :
M. Sclafer (Limousin).
MÉTRO-RACING : 1 E, Bordenave (67e) ; 2 B
(44e, 52e), 1 T, Pochelu.
ALBI : 1 E, de pén. (68e) ; 1 T, Accorsi. Remplacements temporaires. – Métro-Racing :
Valdes par Molitiki (62e-68e) ; Albi : Corréa
par Viol (43-45e).
Cartons jaunes. – Albi : Gady (35e).
RACING-MÉTRO : Hewitt – Truelove, Payne,
Tidjini, Dicka – (o) Pochelu, (m) Sirbu –
Mounier, Carroll, Bordenave - Moore,
Valdes – Sa (Florea, 62e), Etchegaray (Coulas,
62e), Quesada (Dorval-Martos, 62e). Entraîneurs : F. Barthe et D. Cambérabéro.
ALBI : Manca – Serio, Subra (Steward, 48e),
Sanchou, Serre (Fougedoire, 71e) – (o) Accorsi, (m) Farenc (Pagès, 48e) – Corréa, Maréchal, Ducos – Guicherd, Mela – Gady (Viol,
62e), Saby, Starkovitch. Entraîneur : É. Béchu
TYROSSE - STADE BORDELAIS :
19-22 (10-8)
Stade de la Fougère. Temps pluvieux. Pelouse
grasse. 1 500 spectateurs environ. Arbitre :
M. Dal Maso (Midi-Pyrénées). TYROSSE : 1 E,
Rapana (16e) ; 4 B (28e, 42e, 49e, 75e), 1 T,
Dupré. STADE BORDELAIS : 2 E, Armand (20e,
63e) ; 4 B, Kopetzky (2e, 45e, 68e, 79e). Cartons jaunes. – Tyrosse : Lapoyalère (18e, nervosité), Guillet (52e, faute technique) ; Stade
Bordelais : Jean-Pierre (48e, plaquage dangereux), Boulpiquante (54e, faute technique),
Beyret (56e, plaquage dangereux).
TYROSSE : Dutilh – Rapana, Duffranc,
Laborde, Douthe –(o) Dupré, (m) Dubert
(Lalagüe, 7e) – Pery, De Goldi (Lasserre, 42e),
Ducamp – Lévejac (Diebolt, 72e), Lapoyalère –
Abbadie (Esakia, 64e ), Guillet (cap.)
(Olhasque, 62e), Baradat (Dufourg, 64e).
Entraîneurs : J.-Ph. Bidart et D. Pouyau.
STADE BORDELAIS : Kopetzky – Froustey,
Torregaray, Beyret, Agard – (o) Arandiga,
(m) Andreu – Yachvili, Boulpiquante (Llanes,
64e), Jean-Pierre – Bourdin, Jackson –
Lacrouts (Siepielski, 64e), Armand (cap.),
Lafoy (Faner,79e). Entraîneurs : P. Vergé et
P. Laporte.
LIGUE CELTIQUE (12e journée). – Vendredi : Newport-Connacht,
27-19. Samedi : Ulster-Glasgow, 25-23 ; Llanelli-Leinster, 20-18 ;
Édimbourg-Munster, 17-18. Hier : Borders-Cardiff, 26-23.
Classement : 1. Munster, 41 pts (12 m.) ; 2. Édimbourg, 37 (12) ; 3.
Leinster, 36 (12) ; 4. Ulster, 35 (12) ; 5. Llanelli, 32 (10) ; 6. Borders,
31 (12) ; 7. Glasgow, 27 (12) ; 8. Cardiff, 26 (11) ; 9. Newport, 24
(11) ; 10. Neath-Swansea, 21 (10) ; 11. Connacht, 10 (12).
L’angoisse de « Pia »
Jacques Piasenta a peur que son âge (63 ans) soit un frein à sa dernière mission d’entraîneur.
NICE –
de notre envoyé spécial
AVANT-HIER À NICE, Muriel Hurtis a fait son retour
sur la piste, seize mois et onze jours après sa dernière
course officielle. Mais la championne d’Europe du
200 m, auteur d’un encourageant 6’’42 sur 50 m,
n’était pas la seule à revenir après une longue
absence. Son coach, Jacques Piasenta, « père » de
plusieurs générations d’athlètes (*), redécouvrait lui
aussi, à soixante-trois ans, les angoisses de la compétition. Alors qu’il avait raccroché après les Mondiaux
d’Edmonton en 2001, il est sorti de sa retraite pour
entraîner Muriel Hurtis, son ancienne élève.
L’athlète, qui a fait une longue pause bébé, l’a rejoint
au printemps dernier à La Seyne-sur-Mer. Reina-Flor
Okori, la spécialiste du 100 m haies, est arrivée à
l’automne dans le Var, où Piasenta s’était installé
pour sa retraite.
Pour ces deux jeunes femmes, « Pia » est à nouveau
cet artisan de l’entraînement qui bricole des
machines et invente des exercices du matin au soir.
Il a également ressorti ses vieux cahiers d’entraînement afin d’en extraire quelques certitudes. En même
temps, toujours aussi minutieux, il en a ouvert
d’autres pour développer sa stratégie de reconquête.
« Vendredi dernier, j’ai noirci du papier pour les
quinze jours qui nous séparent des Championnats
d’Île-de-France en salle à Eaubonne (20-22 janvier),
glisse-t-il. Tout noter comme je le fais est une ascèse.
Mais c’est le seul moyen de progresser et de réagir
très vite si l’on a fait fausse route. »
« J’ai regretté des dizaines
de fois cette décision »
Parfois, il s’interroge sur ses capacités à entraîner
chaque jour une sprinteuse de haut niveau. « Depuis
que j’ai repris du collier, j’ai regretté des dizaines de
fois cette décision, confesse un Piasenta soudain
devenu grave. Il y a deux mois, j’ai eu un gros pro-
blème de santé. J’étais malade comme un chien. J’ai
eu peur. Pas de mourir, car je ne crois ni à Dieu, ni au
diable et qu’au fond, je sais que j’ai eu une belle vie,
une vie géniale. J’avais peur de les laisser seules à
l’entraînement. D’une part, parce que l’entraînement
par correspondance ne marche pas. D’autre part,
parce qu’elles se sont totalement investies. L’une a
quitté Paris (Hurtis) et l’autre, Besançon (Okori).
J’espère tenir la distance jusqu’aux JO de Pékin
(2008). »
Samedi, pour ces retrouvailles avec la compétition,
« Pia » a oublié son angoisse. « De toute façon, dans
ces moments-là, on ne le sent jamais stressé »,
insiste Muriel Hurtis. « Mais c’est normal, argumente
Piasenta, la compétition c’est la fête. »
HERVÉ GARCIA
(*) Il a notamment entraîné Stéphane Caristan,
Marie-José Pérec, Monique et Maryse Ewange-Épée
et Christine Arron.
PROM’CLASSIC
Une nouvelle voie pour Ramard
Le marathonien, vainqueur de l’épreuve de 10 km dans un temps record (28’46’’), se verrait bien
sur 10 000 m, l’été prochain.
NICE –
de notre correspondante
VAINQUEUR, hier matin à Nice, de la
septième Prom’Classic, une course
longue de 10 km, David Ramard a
remonté le temps, effaçant des
tablettes azuréennes les 28’49’’ établies par Benoît Zwierzchiewski en
2002. Crédité de 28’46’’, le Tourangeau de vingt-sept ans, champion de
France de semi-marathon, sélectionné
pour les Mondiaux 2005 sur marathon
(il a abandonné), ne s’attendait pas à
une telle performance trois semaines
après avoir repris l’entraînement.
« C’est parti très vite et j’ai même
songé à abandonner, expliquait-il.
Au huitième kilomètre, nous n’étions
plus que cinq en tête. J’ai fini les yeux
fermés. » Il a décroché, dans le final,
Larbi Zeroual et Mohamed Ouaadi
(28’51’’ tous les deux), grâce à un
temps record l’amenant à s’interroger sur l’orientation de sa saison.
Le vainqueur niçois qui s’alignera au
Cross du Mans, dimanche prochain,
envisage désormais d’aller chercher
une sélection pour les Championnats
d’Europe (7-13 août à Göteborg) sur
10 000 m.
À peine débarqués d’Albuquerque
(Nouveau-Mexique), le marathonien
Benoît Zwierzchiewski et le miler
Mounir Yemmouni, classés respectivement 8e et 5e sur la Promenade des
Anglais, ont été tout aussi agréablement surpris par leur chrono. Le champion d’Europe Espoirs 2003 du
1 500 m manquait évidemment de
repères sur une distance peu familière, mais il estimait y avoir amélioré
d’une minute son record perso.
« C’est un test très positif, commentait
Yemmouni, comblé. Réaliser 29’04’’
deux jours après mon retour d’Albuquerque où j’ai fait beaucoup de
kilomètres, c’est très, très encourageant pour la saison. Je vais pouvoir
préparer la saison en salle. » Il a déjà
RÉSULTATS
HOMMES : 1. Ramard, les 10 km en 28’46’’; 2. Zeroual, à 5’’ ; 3. Ouaadi, à 5’’ ; 4. Ouerdi, à 6’’ ;
5. Yemmouni, à 18’’ ; 6. Lasfar, à 24’’ ; 7. Eraouia, à 27’’ ; 8. Zwierzchiewski, à 29’’ ; 9. David, à
1’02’’; 10. Boucif, à 1’10’’.
FEMMES : 1. Lakhouad (MAR), les 10 km en 33’22’’ ; 2. Yvelain, à 1’’; 3. Gadi-Richard, à 4’’ ;
4. Oubouhou, à 12’’ ; 5. Dahmani, à 14’’; 6. Oliveras, à 19’’ .
Tous Français sauf mention.
LUNDI 9 JANVIER 2006
prévu de disputer un 3 000 m, à Karlsruhe, le 29 janvier. Zwierzchiewski, lui,
n’a pas encore arrêté son programme.
Mais le co-recordman d’Europe du
marathon s’est visiblement forgé des
certitudes sur un parcours qu’il affection ne tout pa rtic ulièr eme nt.
« 29’15’’, cela constitue mon deuxième meilleur temps ici, signalait-il.
Lors de mon stage en altitude, je n’ai
fait que du foncier, pas de séance de
rythme. Je ne savais donc pas si je
serais capable de tenir un tempo soutenu, j’espérais courir en 29’30’’. »
En revanche, le spécialiste du 3 000 m
steeple, Vincent Le Dauphin, victime
d’une crise d’asthme à mi-parcours a
abandonné. Chez les femmes, la lauréate 2004 et 2005, Fatima Yvelain,
s’est fait souffler la victoire par la
Marocaine Ibtissam Lakhouad.
– Ja. G.
REUBEN KOSGEI DE RETOUR.
– Champion olympique à Sydney,
en 2000, puis champion du monde
à Edmonton l’année suivante,
le Kényan Reuben Kosgei avait depuis
laissé les clés du 3 000 m steeple à
son ancien compatriote, devenu
qatarien, Saïf Saaeed Shaheen. Mais
sa blessure à un tendon d’Achille, qui
le handicapait depuis 2003, a disparu,
et samedi, Kosgei a remporté le
3 000 m steeple du meeting de
Nairobi, en 8’29’’3. Une course
encourageante pour l’athlète âgé de
vingt-six ans, qui prépare les Jeux du
Commonwealth, en mars,
à Melbourne.
AGENDA
CROSS D’ÉDIMBOURG(ECO, 14 janvie r ) . – Pr i nc ip a ux e ng a g és .
HOMMES : Tadesse (ERY) ; K. Bekele
(ETH), Shaheen (QAT) ; Lebid (UKR).
FEMMES : Pavey (GBR) ; Kalovics (HON) ;
O’Sullivan (IRL) ; I. Ochichi (KEN).
CROSS « OUEST-FRANCE » (Le
Mans, 15 janvier). – Principaux engagés. HOMMES : Maazouzi, El-Himer ;
B. Kosgei (KEN) ; Kiprop (OUG). FEMMES :
T. Erkesso (ETH) ; Ghezielle ; M. Wangari (KEN).
SEMI-MARATHON DE PHOENIX
(USA, 15 janvier). – Principal engagé.
HOMMES : Gebreselassie (ETH).
CROSS DE SÉVILLE (ESP, 15 janvier).
– Principaux engagés. HOMMES :
Sihine (ETH) ; Morato (ESP) ; Limo (KEN).
FEMMES : Kidane, Dibaba (ETH) ; Inzikuru
(OUG).
RÉSULTATS
CROSS DE BELFAST (IRL, 7 janvier).
– HOMMES : 1. B. Kosgei (KEN), les 9,81 km
en 28’5’’ ; 2. M. Kipsiro (OUG), à 1’’ ;
3. Ritzenhein (USA), à 15’’ ; 4. Kiflemariam
(ERY), à 38’’ ; 5. Shiffraw (ETH), à 40’’.
FEMMES : 1. E. Kidane (ETH), les 5,93 km en
19’9’’ ; 2. D. Alemu (ETH), à 1’’ ; 3. Kasim
(ETH), à 5’’ ; 4. Cullen (IRL), à 11’’ ; 5. Reed
(GBR), à 14’’.
CROSS D’AMOREBIETA (ESP, 8 janvier).
– HOMMES : 1. A Chebii (KEN), les 10,7 km en
31’17’’ ; 2. Kiprop (OUG), à 1’’ ; 3. Cheruyot
Korir (KEN), à 16’’ ; 4. Mesfin (ERY), à 24’’ :
5. Lebid (UKR), à 29’’ ; 6. A. Garcia (ESP),
à 39’’ ; … 15. Benhari, à 1’57’’.
FEMMES : 1. Morato (ESP), les 6,7 km en
22’19’’ ; 2. H. Yelling (GBR), à 1’’ ;
3. L. Yelling (GBR), à 2’’ ; 4. Rosa (POR),
à 25’’ ; 5. Centeno (ESP), à 45’’.
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Bleu
Rouge
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Noir
Jaune
Rouge
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— ———— —
1. Montauban... 60 15 13 0 2 395
2. Béziers ......... 55 15 12 0 3 400
3. Albi ............... 51 15 11 0 4 358
4. Dax ............... 46 15 10 0 5 355
5. Tarbes .......... 45 15 10 0 5 359
6. Colomiers..... 42 15 10 0 5 278
7. Auch ............. 36 15 7 0 8 296
8. Oyonnax....... 35 15 8 0 7 299
9. St. Bordelais . 32 15 7 0 8 283
10. La Rochelle.. 31 15 7 0 8 295
11. Lyon OU....... 28 15 5 0 10 266
12. Racing-Mét. 92. 25 15 5 1 9 255
13. Mt-de-Marsan . 23 15 4 0 11 283
14. Pays d'Aix .... 22 15 4 0 11 227
15. Aurillac ......... 19 15 3 0 12 243
16. Tyrosse ........ 19 15 3 1 11 257
Bleu
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
14 janvier : Auch - Mont-de-Marsan,
Stade Bordelais - Pays d’Aix, BéziersMontauban, La Rochelle - Aurillac
(18 h 30). Dimanche 15 janvier :
Dax - Lyon OU, Colomiers-Albi, RacingMétro 92 - Tarbes, Oyonnax-Tyrosse
(15 heures).
ATHLÉTISME
Jaune
Racing-Métro92 - Albi .......... 13-7
Tyrosse- Stade Bordelais ... 19-22
Oyonnax- Pays d’Aix .......... 23-10
Mont-de-Marsan- Dax ......... 6-33
Bonus : Aurillac (1), Montauban (1),
Tarbes (1), Albi (1), Tyrosse (1), Dax (1).
JULIEN SCHRAMM
Noir
Rouge
Jaune
Bleu
Noir
Auch - LyonOU .................... 26-12
Colomiers- Tarbes .............. 19-16
Aurillac- Béziers ................. 22-27
Montauban- La Rochelle .... 27-19
HIER
Et puis, Fabien Galthié, c’est aussi
une passion sans limites pour le rugby : « Pour moi, c’est un plaisir de
venir s ’immerger dans cette
ambiance, dit-il ainsi. J’aime l’atmosphère du Championnat anglais.
C’est complètement différent. » Le
froid et la pluie qui est tombée sans
discontinuer hier n’ont pas gâché
son dimanche anglais, même s’il a dû
repartir tout de suite après le coup de
sifflet final, pour ne pas rater son vol
de retour.
Deux heures plus tôt, l’entraîneur
parisien est allé retirer des billets à
un guichet comme un simple spectateur, puis, accompagné par Alain
Elias, il s’est tranquillement installé
dans la tribune sud, derrière les
poteaux, au milieu de supporters qui
n’ont même pas remarqué sa présence. « L’endroit idéal pour voir un
match », affirme-t-il. « Tu n’as pas
forcément la notion de la profondeur, mais tu vois bien le déplacement des joueurs et l’utilisation des
espaces. » Anonyme, stylo à la main
pour prendre quelques notes sur des
petits carrés en papier, il n’a rien
manqué de ce match. Notant en souriant à la 38e minute : « Goode n’est
même pas encore tombé. C’est un
joueur important, il ne se laisse pas
consommer. » Auteur de 23 points
hier, l’ouvreur de Leicester a encore
une fois démontré la qualité de son
jeu au pied, tranquille, derrière un
pack de fer. « Il fait avancer son
équipe, il occupe parfaitement le terrain. Il plante des buts de plus de
50 mètres, il trouve des touches et
des angles incroyables. Il symbolise
assez bien la maîtrise de cette
équipe. Bonne conquête, bonne
défense collective, bon jeu au pied,
très efficace sur les zones de plaquages et beaucoup de vitesse sur
les extérieurs. Ce n’est pas une
équipe qui joue beaucoup. C’est une
équipe qui pense d’abord à te pousser à la faute. Par contre, sur les ballons de récupération, ils n’hésitent
pas et peuvent même jouer très près
de leur ligne, lancer des contres de
loin. » Exactement le scénario du
match remporté hier, 25-28, sur les
London Irish. « Le score est serré,
mais franchement, il n’y a pas photo.
Leicester a toujours cette capacité à
t’empêcher de jouer… Une équipe
qui t’étouffe. »
Il est 19 h 15 (20 h 15 en France)
quand Fabien Galthié embarque au
terminal 2 de Heathrow à destination de Roissy. « Encore cinquante
minutes de vol… Je vais en profiter
pour visionner encore quelques
séquences de jeu », assure-t-il.
L’entraîneur du Stade Français n’a
pas perdu son temps.
12
BIATHLON
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
COUPE DU MONDE – DÉPART EN LIGNE HOMMES
Poirée de haut en bas
Bien que troisième hier en Allemagne, le Français accuse le coup à un mois des JO. Sa fille lui manque et son matériel le préoccupe.
OBERHOF – (ALL)
de notre envoyée spéciale
RÉSULTATS
COUPE DU MONDE (Oberhof [ALL],
4-8 janvier). – HOMMES. Départ en ligne
(15 km) : 1. Hanevold (NOR), 39’0’’6 (1 tour
de pénalité) ; 2. Fischer (ALL), à 10’’1 (3) ;
3. Poirée, à 10’’9 (3) ; 4. Tchoudov (RUS),
à 11’’1 (3) ; 5. Bricis (LET), à 29’’5 (0) ;
6. Tchepikov (RUS), à 33’’6 (2) ; 7. Gross
(ALL), à 37’’ (2) ; 8. Greis (ALL), à 42’’9 (4) ;
9. Rozhkov (RUS), à 45’’3 (2) ; 10. Tcherezov
(RUS), à 49’’2 (2) ; … 13. Defrasne, à 1’7’’9
(3) ; 27. Robert, à 3’54’’7 (2).
Coupe du monde 2006 (après 9 épreuves) :
1. Wolf (ALL), 288 pts ; 2. Fischer (ALL),
271 ; 3. Poirée, 258 ; 4. Greis (ALL), 237 ;
5. Kruglov (RUS), 220 ; … 10. Defrasne,
163 ; 33. Robert, 53 ; 39. Fourcade, 38 ;
51. Aubert, 20 ; 61. Grebot, 10 ; 70. Cannard, 5.
FEMMES. Départ en ligne (12,5 km) : 1. Glagow (ALL), 39’5’’7 (0) ; 2. Pyleva (RUS), à 2’’
(0) ; 3. Appel (ALL), à 5’’3 (1) ; 4. Wilhem
(ALL), à 23’’8 (3) ; 5. Disl (ALL), à 25’’9 (3) ;
6. Tjörhom (NOR), à 39’’2 (0) ; 7. Bailly, à
1’3’’3 (3) ; 8. Denkinger (ALL), à 1’11’’8 (3) ;
9. Henkel (ALL), à 1’22’’9 (3) ; 10. Bécaert, à
1’23’’4 (1) ; … 14. Poirée (NOR), 1’49’’1
(4) ; 28. Gros, à 3’54’’0 (5).
Coupe du monde 2006 (après 9 épreuves) :
1. Wilhem (ALL), 341 pts ; 2. Olofsson (SUE),
308 ; 3. Disl (ALL), 305 ; 4. Ishmouratova
(RUS), 285 ; 5. Zaitseva (RUS), 213 ; …
11. Bailly, 163 ; 26. Baverel, 79 ;
28. Bécaert, 73 ; 32. Gros, 67 ; 46. Peretto,
21 ; 65. Jacquin, 6.
Prochaine étape : Ruhpolding (ALL),
13-15 janvier.
OBERHOF. – Depuis quatre
ans, Raphaël Poirée a
le titre olympique en point
de mire. Mais, à un mois
des JO, désabusé, il en vient
à dire qu’un sacre ne
changerait pas sa vie.
(photo Jean-Marc Pochat)
« Je ne suis pas
vraiment là »
ANNE LADOUCE
Hanevold rectifie le tir
Auteur d’un sans-faute, le Norvégien a renoué avec le succès.
APRÈS DES ÉPREUVES perturbées par le brouillard, le premier départ en ligne de la saison a pu se
dérouler, hier, dans des conditions idéales. De rêve,
même, avec ce soleil qui réchauffait les quelque
25 000 spectateurs. Le vétéran norvégien Halvard
Hanevold (36 ans) s’est approprié son premier succès
depuis deux saisons. Et ce, en l’absence du leader de
son équipe, Ole-Einar Björndalen, enrhumé et seul
ténor manquant à la fête allemande.
Membre du relais en or aux JO de 2002, Hanevold
s’est imposé grâce à son adresse au tir : une faute
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Championne du monde de poursuite en 2003, Glagow prit le dessus sur Pyleva pour 2’’. Avec trois
fautes au tir, Sandrine Bailly ne put jouer la gagne.
Mais après sa 27e place, la veille en sprint, elle se rassura en terminant 7e, l’une des deux places françaises
dans le Top 10. Après une saison difficile où elle traversa une grosse période de doutes, Sylvie Bécaert
(10e), revient en forme au meilleur moment. En sept
courses, la championne du monde de sprint en 2003 a
terminé trois fois dans les 15 meilleures. – A. La.
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contre trois pour ses dauphins Fischer et Poirée. Vainqueur la veille du sprint, Vincent Defrasne, très bien
parti, a longtemps figuré parmi les prétendants aux
honneurs. Mais ses deux fautes au dernier tir debout
l’ont rétrogradé à la 13e place. « Même si j’étais un
peu fatigué après ma victoire, j’étais bien à la bagarre
dans ma tête. J’ai été un peu nerveux au dernier tir,
avoua le Doubiste. Avec cette ambiance, cette
concurrence, c’est impressionnant. »
La course féminine fut tout aussi passionnante avec
une arrivée au sprint entre deux Allemandes, Martina
La délégation de service public pour la gestion et l'exploitation du
complexe de tennis de la Nouvelle France sous forme de contrat de régie
intéressée a été attribuée le 26 décembre 2005 pour une durée de 4 ans
à compter du 1er janvier 2006 à la SEM Montreuil Sports loisirs dont le
siège social est au 156, rue de la Nouvelle France à MONTREUIL 93100
pour un montant annuel de 999 654 euros H.T. (6 557 300,40 F)
SYNDICAT
INTERCOMMUNAL
DU PAYS DU GIER
21 communes,
100 000 habitants
Budget 2005 :
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vous aurez à collaborer avec l’ensemble des entreprises et des prestataires dont vous
coordonnerez et contrôlerez les interventions et réalisations.Vous serez responsable,
en étroite collaboration avec la maîtrise d’œuvre, du suivi des travaux de construction,
puis participerez à la conception et à la préfiguration du fonctionnement de
l’équipement, avant de recruter, de diriger et de gérer l’équipe de dix collaborateurs
(dont six Maîtres Nageurs) qui assurera l’accueil et l’animation de l’établissement
nautique (ouverture prévue 350 jours dans l’année avec un objectif de 70 000
entrées grand public et 6 000 entrées forme.).Vous devrez notamment : • assurer le
lien et l’interface entre le Maître d’Ouvrage et le Maître d’œuvre • garantir le respect
du cahier des charges et du délai imparti pour la réalisation des travaux dont vous
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et vos compétences la construction et l’aménagement • participer à la définition du
projet de fonctionnement et du projet pédagogique, en étroite relation avec les élus
• vous investir dans la planification de l’utilisation de l’équipement, en respectant les
orientations retenues par le Syndicat • préparer, avec le syndicat, le plan de
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LUNDI 9 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
aussi fort que lorsqu’il était au pied
du mur. »
Sans que cela paraisse, cette massstart d’Oberhof était déjà un tournant
pour le Français en vue des Jeux. « J’ai
bien aimé ce poing rageur, cette attitude de guerrier sur la course, souligne
Jean-Pierre Amat, l’entraîneur de Poirée au tir. Tout n’est pas parfait mais je
crois qu’à partir d’aujourd’hui le sprint
olympique est lancé. » Pour que Poirée
retrouve sa sérénité des grands jours et
lève le même poing à l’arrivée olympique.
Bleu
T E C H N I Q U E
des JO que tout ce qu’il y a avant n’est
pas important. » Malgré la fébrilité du
leader de l’équipe de France, peut-être
liée aussi à l’approche de l’échéance,
l’encadrement voit un signe d’espoir
dans cette troisième place d’hier.
« J’espère qu’un tel résultat lui redonnera l’énergie de la performance, dit
Christian Dumont, le patron des Bleus.
Raph a besoin de très peu pour se
reprendre. C’est un gagneur, et s’il se
remet à gagner, il reprendra confiance.
Si les courses de Ruhpolding (qui débutent jeudi chez les hommes) se passent
bien, il peut être là. Il n’a jamais été
Jaune
Jaune
Rouge
Or, depuis quelques semaines, le quadruple vainqueur de la Coupe du
monde est parfois difficile à pister. Il a
déjà changé deux fois de programme
cette saison, en participant à la Coupe
du monde à Osrblie en Slovaquie midécembre au lieu de se rendre en stage
en altitude et la semaine dernière en
différant son arrivée à Oberhof, préférant réaliser un gros travail de volume
chez lui dans le Vercors.
« À chaque fois que je croise quelqu’un, on me dit qu’il faut que je rapporte cette médaille olympique et ça
m’énerve, poursuit Poirée. Peut-être
que lorsque je serai aux Jeux, je serai
dans un autre état d’esprit, mais pour
le moment, je ne suis pas vraiment là.
C’est peut-être aussi parce que je suis
tellement focalisé sur ce rendez-vous
Noir
Bleu
Noir
À L’ARRIVÉE, Raphaël Poirée a levé
le poing vers le ciel d’Oberhof,
redevenu bleu après cinq jours
de brouillard. Dans les derniers mètres
de cette course fantastique, l’Isérois
s’est arraché pour aller chercher la
troisième place de la mass-start,
épreuve si chère à son cœur, remportée par le Norvégien Hanevold. Si
l’Allemand Sven Fischer « jubila » au
moment de doubler Poirée dans une
des dernières difficultés, le Français se
surpassa pour laisser sur la ligne le
Russe Maxim Tchoudov à deux
dixièmes. « Si je ne m’étais pas battu,
je me serais fait engueuler par ma
femme », dira ensuite le mari de la
Norvégienne Liv-Grete, 14e de la
course féminine deux heures plus tard.
Quarante-sixième la veille en sprint,
Poirée, en proie à des douleurs dorsales, semble revenu au top après un
début de saison en dents de scie. En
effet, il alterne d’excellentes prestations sur le pas de tir, comme à Hochfilzen en Autriche mi-décembre, de
moins bonnes comme hier avec trois
tours de pénalité ; des performances
irrégulières en ski où il est tantôt scotché, en sprint à Hochfilzen, tantôt
capable de rivaliser avec les meilleurs,
comme hier, en réussissant le quatrième temps. À l’image de ses résultats irréguliers, Raphaël Poirée semble
avoir des baisses de régime au niveau
de sa motivation. Un certain vague
à l’âme qui l’avait déjà habité la saison
passée.
Et ce n’est pas ce magnifique podium
d’Oberhof, son troisième de la saison
après une deuxième place en sprint en
Suède et une victoire en individuel en
Autriche, qui lui remet, semble-t-il,
du baume au cœur. Samedi soir déjà,
Raphaël avait avoué à ses partenaires
de l’équipe de France que seul le relais
olympique le maintenait en haleine
pour tenir jusqu’aux JO, le mois prochain à Turin. Hier encore, il parlait en
des termes surprenants de ses
ambitions personnelles, lui qui court
après ce sacré titre olympique, seule
distinction manquant à son énorme
palmarès.
« Beaucoup de gens peuvent faire des
médailles aux Jeux, répond-il désormais, alors que sa première épreuve
olympique (l’individuel) est programmée le 11 février. Si je ne suis pas
champion olympique, cela ne va pas
changer ma vie, ma vie est faite.
Je m’aperçois que tout ça est dur. »
Poirée supporte mal l’éloignement
avec sa petite Emma, gardée par ses
grands-parents maternels en Norvège.
« J’en chie vraiment », assure celui qui
n’est pourtant pas le seul père de
famille du circuit. Autre préoccupation, et ce même s’il ne veut pas en causer – « je ne suis pas autorisé à parler
de ça, adressez-vous au fabricant » –,
Poirée s’interroge sur son matériel, ses
skis dont il a renouvelé le stock au printemps dernier afin de mieux s’adapter
aux pistes olympiques de San Sicario.
Avec l’altitude du site (1 600 m) et la
programmation des courses entre
12 heures et 14 heures, la neige sera
sans doute très différente de celle sur
laquelle il adore s’exprimer, c’est-àdire une neige dure qui convient à ses
qualités explosives et de puissance.
Dans la perspective olympique, Poirée
a reçu de son équipementier des
planches de 1,93 m et non plus de
1,87 m. Mais il n’arrive pas à trouver la
bonne paire à son pied. L’an passé,
il aurait déjà pu tester ce nouveau
matériel, mais il continuait essentiellement à évoluer avec l’ancien. « Raph
doit s’habituer à utiliser ce nouvel
outil, répond Didier Monti, le patron du
ski nordique chez Rossignol. On veut
tout faire pour qu’il soit champion
olympique en individuel et on va faire
notre possible pour travailler en collaboration avec son staff technique.
Mais en dernier recours, c’est l’athlète
qui fait la différence, qui doit nous
aiguiller. »
13
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
CYCLISME CYCLO-CROSS – CHAMPIONNATS DE FRANCE
Gadret à l’arraché
Le Champenois a repris le titre à Mourey au terme d’un duel aussi royal que loyal.
SEDAN –
de notre envoyé spécial
EN DESCENDANT DU VÉLO, ses
jambes ne le portaient plus. Il s’est
écroulé sur le bitume glacial. La
bouche ouverte, à bout de souffle.
John Gadret, champion au crâne
rasé, plus pâle que jamais, les yeux
saillants. Des faux airs de Nosferatu. Hier, il n’a pourtant pas vampirisé la course. Au contraire, Gadret a
résisté de bout en bout aux coups de
boutoir de Francis Mourey, le champion sortant. Jusqu’au final, palpitant : cette petite bosse d’arrivée
longue de 300 mètres, qui a fait mal
à l’issue des neuf tours. Au pied,
Mourey se trouvait en tête alors que
Gadret se rapprochait petit à petit
depuis quelques hectomètres. Puis
il a recollé dans son style aérien, en
danseuse, pendant que le FrancComtois appuyait de toutes ses
forces sur les pédales, assis sur la
selle. À 100 mètres du but, les deux
hommes étaient côte à côte. Un
coup, l’un prenait l’avantage, un
coup, l’autre. Mais, à 20 mètres.
Mourey, exsangue, abdiquait et
Gadret s’arrachait une dernière fois
pour franchir la ligne le premier.
« Je ne me suis jamais fait aussi mal
sur un vélo, affirmait-il plus tard. Ça
s’est joué au moral. Parce que je me
suis fait siffler pendant toute la
course par les supporters de Mourey
et je ne voulais rien lâcher. » Ce sera
la seule allusion à la polémique qu’il
avait lui-même créée, la veille (voir
L’Équipe du 7 janvier), en critiquant
la manière de courir de Mourey,
coupable à ses yeux de jouer trop
souvent « les suceurs de roue ». Un
contentieux remontant à la précédente édition des Championnats de
France, où Mourey s’était imposé
au sprint devant Gadret, sans avoir
pris un relais durant la course.
Hier, vu le contexte, les visages
étaient figés au départ, surtout du
côté de la Française des Jeux –
l’équipe de Mourey – et pas seule-
ment à cause de ce froid insidieux
régnant sur les Ardennes. À en
croire Gadret, on allait assister à
une bataille de chiffonniers, à un
combat de boxe aux règles
dévoyées, si Mourey persistait à calquer sa course sur la sienne. Il n’en a
rien été. À l’ombre de l’imposant
château fort de Sedan, les deux
hommes se sont comportés d’une
manière on ne peut plus chevaleresque. La prestation offerte fut à la
hauteur de leurs talents respectifs.
À tour de rôle, chacun, en effet, a
pris ses responsabilités.
Avec, tel un aiguillon de luxe, le vaillant Arnaud Labbe (troisième
comme en 2003 et en 2005), qui
aura tout tenté, jusqu’au bout lui
aussi. « J’étais à fond », a-t-il
confirmé.
à la pédale. Je n’ai pas de regrets. Je
suis tombé sur plus fort que moi »,
confiait-il à l’issue de la course.
À vingt-six ans, John Gadret, le petit
Champenois installé dans le Nord,
retrouve un maillot qu’il avait déjà
enfilé en 2004. Logique, si on se
réfère à ses résultats obtenus en
Coupe du monde cette saison (six
fois classé dans le top 10, dont une
place de quatre et une autre de cinq,
sur huit manches disputées), qui
font de lui le leader de l’équipe de
France. Un homme, en particulier,
jubilait hier. Débarqué en terrain
inconnu, emmitouflé plus que de
raison, il découvrait les Championnats de France de cyclo-cross : Vin-
cent Lavenu, le manager d’AG2R
Prévoyance, qui vient de s’attacher
les services de Gadret. Il a apprécié
le spectacle, on le comprend. « John
a montré de sacrées qualités, c’est
un dur au mal. On en a besoin sur la
route. Mais une saison de cyclocross n’est pas incompatible, on
s’adaptera. En tout cas, c’est sympathique de commencer la saison
avec un maillot de champion de
France. » Un duel passionnant avait
commencé l’an dernier à Liévin
entre John Gadret et Francis Mourey. Il s’est poursuivi hier, encore
plus intense. Et ces deux-là nous en
promettent bien d’autres.
JÉRÉMIE ARBONA
John GADRET
(France)
Vingt-sept ans, né le 22 avril 1978
1,70 m ; 58 kg
Professionnel depuis 2004.
Ses équipes : Chocolat Jacques
(2004) ; Jartazi (2005) ; AG2R Prévoyance (2006).
Cyclo-cross : champion de France
2006, 2004 ; 2e en 2005, 2003 ; 3e en
2002.
RÉSULTATS
FEMMES
ESPOIRS
Leboucher
a le dernier mot
Lhotellerie
au-dessus du lot
UNE SEULE QUESTION se posait au départ : qui de Maryline Salvetat ou de
Laurence Leboucher allait remporter la septième édition réservée aux
femmes, tant les deux championnes, qui s’étaient jusque-là partagé les titres
(trois chacune), dominent la discipline sur le plan national ? La réponse est
tombée à cent mètres de la ligne alors qu’aucune des deux, seules en tête
depuis le début, n’avait pris l’ascendant sur l’autre : Salvetat a déchaussé en
plein sprint, cédant la victoire à Leboucher. À bientôt trente-quatre ans, après
douze saisons au plus haut niveau, la championne du monde de Pontchâteau
a sûrement conquis son quatrième et dernier titre national en cyclo-cross. Elle
refuse pourtant de parler de retraite. « Entre fin avril (où elle connaîtra les
résultats de ses examens pour le concours de professorat de sport qu’elle prépare à l’INSEP) et début septembre (où, si tout va bien, elle devrait connaître
son affectation), je pourrais faire deux ou trois bricoles… » Pourquoi pas les
Championnats du monde de VTT cross-country marathon à Bourg-d’Oisans, le
13 août ? – J. A.
LE MATCH ATTENDU entre les deux Ardennais, Clément Lhotellerie
et Romain Villa, fers de lance de l’équipe de France Espoirs, a tourné court hier.
Dès le premier tour, alors que Lhotellerie avait commencé à s’échapper, Villa,
lui « dans un jour sans », peinait déjà à suivre le rythme. Par la suite l’écart
entre les deux hommes n’a cessé de croître, à tel point que Villa fut rejoint par
le nouveau champion de Bretagne, Florian Le Corre, et le Provençal Jonathan
Lopez. Villa, champion sortant, terminait au pied du podium, dépité.
Pour Lhotellerie, dix-neuf ans, lauréat d’une manche de Coupe du monde le
week-end dernier, c’est la confirmation d’un talent né en 2003 (champion de
France juniors en 2003 et en 2004). « Je me suis donné cette année tous les
moyens pour réussir », dit-il, allant jusqu’à sacrifier ses études de kiné.
Ses prochains objectifs : un podium aux Mondiaux (à Zeddam, le 29 janvier)
et le début d’une carrière sur route avec son club, le VC La Pomme Marseille.
« Je me donne deux ans pour envisager une carrière pro dans le vélo. »
– J. A.
HOCKEY SUR GLACE
LIGUE MAGNUS (19e journée)
Amiens et Dijon assurent
À LA LUTTE POUR UNE PLACE sur le podium de la saison régulière, les
Gothiques d’Amiens et les Ducs de Bourgogne ont bien tenu le choc en s’imposant en déplacement, respectivement chez la lanterne rouge Gap (3-0) et
à Épinal (3-2). Angers a eu chaud en ne l’emportant qu’en prolongation
à domicile devant Villard (5-4).
LIGUE MAGNUS (19e journée). – SAMEDI : Angers - Villard-de-Lans, 5-4 a.p. (1-1, 1-1, 2-2, 1-0) ;
Grenoble - Caen, 11-4 (2-1, 4-1, 5-2) ; Gap - Amiens, 0-3 (0-1, 0-0, 0-2) ; Épinal - Dijon, 2-3 (2-2,
0-1, 0-0) ; Briançon - Anglet, 6-2 (2-1, 4-0, 0-1) ; Mont-Blanc - Rouen, 0-9 (0-2, 0-2, 0-5) ; Morzine-Avoriaz - Chamonix, 4-1 (1-0, 1-0, 2-1). Classement : 1. Rouen (– 1 m.), 35 pts ; 2. Amiens
(– 1 m.) et Briançon, 26 ; 4. Dijon, 23 ; 5. Angers (– 2 m.), Grenoble (– 2 m.) et Villard-de-Lans, 22 ;
8. Morzine-Avoriaz (– 2 m.), 20 ; 9. Anglet, 18 ; 10. Épinal, 17 ; 11. Mont-Blanc, 14 ; 12. Caen, 11 ;
13. Chamonix (– 2 m.), 9 ; 14. Gap (– 2 m.), 6.
L’équipe battue en prolongation marque 1 point. Les quatre premiers qualifiés pour les quarts de
finale, du 5e au 12e qualifiés pour les huitièmes de finale.
ANGERS - VILLARD-DE-LANS, 5-4 a.p. (1-1, 1-1, 2-2, 1-0)
890 spectateurs. Arbitre : M. Hauchart. Pénalités. – Angers : 14’ (7 x 2’) ; Villard-de-Lans : 18’
(9 x 2’). Buts. – ANGERS : 5’11 Hovora (Irani) inf. num. ; 26’30 Gentilleau (Lacroix, Choiniere) ;
50’29 Albert (J. Bellemare, Lacroix) ; 50’52 J. Bellemare (Hovora) ; 66’ Jokinen (Lahesalu). VILLARD-DE-LANS : 10’57 Negro (Gongalves, Tardif) ; 20’58 Deschaume (Lepers, M. Rozenthal) ;
55’13 Tardif (M. Rozenthal) ; 57’55 Connolly (M. Rozenthal, Tardif).
NHL. – SAMEDI : NY Rangers - Florida, 4-1 ; Montréal - Ottawa, 4-1 ; Colorado - Columbus,
3-2 (t.a.b.) ; Boston - Tampa Bay, 6-3 ; Carolina - NY Islanders, 3-0 ; Toronto - Edmonton, 3-2 ;
New Jersey - Buffalo, 3-2 ; Atlanta - Pittsburg, 4-3 ; Minnesota - Anaheim, 4-1 ; Vancouver - Calgary, 4-3 a.p. ; San Jose - Los Angeles, 3-2.
GRENOBLE - CAEN, 11-4 (2-1, 4-1, 5-2)
3 500 spectateurs. Arbitre : M. Bergamelli. Pénalités. – Grenoble : 22’ (6 x 2’ + 10’) ; Caen : 4’
(2 × 2’). Buts. – GRENOBLE : 15’50 Papa ; 19’20 Jonsson (Russel, Podlaha) ; 22’41 Jonsson
(Meunier, Wallin) ; 27’58 Jonsson (t.p.) ; 37’34 Jonsson (Amar, Podlaha) ; 39’ Mills (Draney, N.
Favarin) ; 44’26 Treille (Wallin, Tartari) ; 45’32 Hecquefeuille (N. Favarin, Meunier) ; 46’45 Trabichet (Papa, Mills) ; 55’39 Meunier (S. Bachelet, Y. Sadoun) ; 57’45 Draney (Papa, Bonnard).
CAEN : 10’20 Fleury (Chauvel, Berges) ; 31’46 Maatta (Supuka) sup. num. ; 42’51 Maatta (Avenel,
Supuka) ; 59’01 Hascoet (Chauvel, Fleury).
GAP - AMIENS, 0-3 (0-1, 0-0, 0-2)
542 spectateurs. Arbitre : M. Mendlowictz. Pénalités. – Gap : 46’ (8 × 2’ + 5’ + 25’) ; Amiens :
70’ (15 × 2’ + 5’ + 10’ + 25’). Buts. – AMIENS : 4’46 Bachet (F. Rozenthal, Zwikel) sup. num. ;
41’ Pulscak (J. Marcos) ; 58’55 L. Sadoun, inf. num. et cage vide.
ÉPINAL - DIJON, 2-3 (2-2, 0-1, 0-0)
1 111 spectateurs. Arbitre : M. Bocquet. Pénalités. Épinal : 6’ (3 × 2’) ; Dijon : 14’ (7 × 2’).
Buts. – ÉPINAL : 6’11 Mazerolle (Ablad, Haapasaari) sup. num. ; 11’58 Trebaticky (Plch). DIJON :
8’38 Bochna (Mrena, S. Dugas) ; 12’24 Palov ; 28’51 Guéguen.
BRIANÇON - ANGLET, 6-2 (2-1, 4-0, 0-1)
1 500 spectateurs. Arbitre : M. Durand. Pénalités. – Briançon : 6’ (3 × 2’) ; Anglet : 10’ (5 × 2’).
Buts. – BRIANÇON : 1’34 M. Perez (Filip) sup. num. ; 3’59 Terglav (Jodoin, Filip) ; 24’30 Orsolini
(Hubacek) ; 28’24 Terglav (Filip, M. Perez) sup. num. ; 31’42 Kinnunen (Millar, Lyness) sup.
num. ; 34’13 Terglav (Filip, Kinnunen). ANGLET : 10’36 Garbocz (Molia, Ballet) ; 48’42 Decock
(Marakhovski).
MONT-BLANC - ROUEN, 0-9 (0-2, 0-2, 0-5)
1 294 spectateurs. Pénalités. – Mont-Blanc : 10’ (5 x 2’) ; Rouen : 26’ (8 × 2’ + 10’).
Buts. – ROUEN : 3’11 Salminen ; 9’10 Salomaa (Coqueux) sup. num. ; 33’35 P.-E. Bellemare
(Carlsson) sup. num. ; 37’30 Coqueux (Sopko) ; 44’16 Mallette (Mikel, Fortier) ; 48’10 P.-E. Bellemare (Besch, Fontana) ; 52’41 Desrosiers (Ponto) ; 54’41 Besch, sup. num. ; 56’52 Thinel (Mikel)
inf. num.
MORZINE-AVORIAZ - CHAMONIX, 4-1 (1-0, 1-0, 2-1)
905 spectateurs. Arbitre : M. Avavian. Pénalités. – Morzine-Avoriaz : 22’ (6 × 2’ + 10’) ; Chamonix : 18’ (4 × 2’ + 10’). Buts. – MORZINE-AVORIAZ : 19’05 Miettinen (Halttunen, Immonen) ;
27’37 Kevorkian (Forsander) ; 51’53 Bardet (Geffroy) ; 58’44 Bergin (Backo) cage vide. CHAMONIX : 49’32 Pain (Prokop, Ribourg).
FOOT US NFL
Les Patriots
en champion
NEW ENGLAND a remporté sans
trembler face à Jacksonville sa
dixième victoire d’affilée en playoffs, rappelant à tous que le champion n’entend pas céder son trône si
facilement. Après avoir discrètement traversé la saison régulière
avec une infirmerie jamais désemplie, voilà les Patriots de retour en
forme et bien lancés sur la route d’un
troisième Super Bowl d’affilée. Ce ne
sont pas les Jaguars de Jacksonville,
surclassés 28-3, qui diront le
contraire après la leçon de réalisme
infligée par Tom Brady (201 yards,
15 sur 27 à la passe, 3 touchdowns)
et les siens. « Il faut élever votre
niveau quand vous jouez le champion », résumait sobrement le linebacker des Jaguars, Mike Peterson.
Une pluie de détails transformée en
océan de différence, même si cela ne
se voyait guère dans les colonnes
statistiques habituelles, avec 307
yards d’attaque pour New England,
contre 295 pour les visiteurs. Le
contraste était toutefois dans les
petits caractères et l’efficacité des
deux équipes sur les troisièmes
downs, juge de paix des matches
indécis : 8 sur 15 pour les Patriots et 1
sur 12 pour les Jaguars. L’autre rencontre disputée samedi s’est terminée sur la victoire de Washington sur
le terrain de Tampa Bay. Un formidable effort défensif des Redskins
offrant au club de la capitale son
sixième succès de rang, et ce avec
seulement 120 yards d’attaque, le
plus faible total jamais enregistré en
play-offs par une équipe victorieuse.
– O. Ph.
PLAY-OFFS (Tour de wild-cards). – Conférence nationale. SAMEDI : Tampa Bay - Washington
10-17. HIER : N.Y. Giants - Carolina, 0-20. Conférence américaine. SAMEDI : New England Jacksonville 28-3. LA NUIT DERNIÈRE : Pittsburgh - Cincinnati.
LUNDI 9 JANVIER 2006
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
SEDAN. – Comme ici dans l’avant-dernier tour, Francis Mourey (à gauche) et John Gadret auront passé une heure à lutter d’égal à égal.
Distancé dans le dernier tour, le coureur d’AG2R-Prévoyance aura la force de revenir pour devancer son adversaire au sprint et le
déposséder de son titre de champion de France.
(Photo Jean-Christian Biville)
Bleu
Rouge
CYCLO-CROSS – CHAMPIONNATS
ÉTRANGERS. Allemagne : Sickmüller ;
Belgique : Nijs ; Espagne : Seco ; GrandeBretagne : Hammond ; Italie : Franzoi ;
Pays-Bas : De Knegt ; Pologne : Cichosz ;
République tchèque : Dlask ; Suisse :
Heule ; Slovaquie : Barenyi.
Jaune
Bleu
Jaune
LA SÉLECTION POUR LES MONDIAUX ANNONCÉE LA SEMAINE
PROCHAINE. – L’entraîneur national, Jean-Yves Plaisance, ne dévoilera sa sélection pour les Championnats du monde (28-29 janvier à Zeddam, aux Pays-Bas)
qu’à l’issue de la neuvième manche de Coupe du monde, courue dimanche à
Liévin. « Il ne devrait pas y avoir de surprise, a-t-il confié hier à Sedan, mais on ne
sait jamais. »
Noir
Noir
Piqué au vif par les critiques de
Gadret, Mourey, lui, ne s’était peutêtre jamais montré aussi entreprenant. Il a attaqué sans relâche, prenant des relais appuyés,
s’échappant même peu après la micourse, à un moment où Gadret
semblait définitivement marquer le
pas. Mais Mourey ne l’avouera pas,
préférant se réfugier derrière ce propos diplomatique et lapidaire : « Je
n’ai pas fait attention aux propos de
John, je n’étais concentré que sur
ma course. » Hier, tout le monde
s’est employé à dédramatiser la
situation. À commencer par le
bouillonnant Marc Madiot, sous le
charme d’une course magnifique :
« Physiquement, Francis était
mieux que l’an dernier et il ne gagne
pas. Au bout du compte, c’était
moins chaud que l’an dernier. »
Et, finalement, chacun s’accordait à
le dire : le meilleur a gagné. Francis
Mourey était d’ailleurs le premier à
le reconnaître : « Je suis content de
ma deuxième place. Je l’ai cherchée
CYCLO-CROSS – CHAMPIONNATS DE
FRANCE (Sedan, 8 janvier). – ÉLITE :
1. Gadret (AG2R Prévoyance), les 25,8 km en
1 h 2’24’’ (moy. : 25,8 km/h.) ; 2. Mourey
(Française des Jeux), m.t. ; 3. Labbe
(Bouygues Telecom), à 34’’ ; 4. Chainel
(CC Etupes), à 1’7’’ ; 5. Bonnand (Bleus de
France), à 1’15’’ ; 6. M. Martinez (OCCV Draguignan), à 1’16’’ ; 7. Hérisset (Amiens SC) ;
8. Pagnier (Charvieu-Chavagneux Isère),
t.m.t. ; 9. Herbreteau (CR4C Roanne),
à 1’21’’ ; 10. Béraud (AC Boulogne-Billancourt), à 1’28’’ ; … 19. Derepas (ASPTT
Dijon), à 2’37’’ ; 20. Minard (Cofidis), à 2’44’’.
– 48 classés.
FEMMES : 1. Leboucher (Gasseau O. - Pays de
la Loire), les 14,4 km en 39’16’’ (moy. :
22 km/h) ; 2. Salvetat (Midi-Pyrénées), à 1’’ ;
3. Triquet-Claude (Lorraine), à 1’2’’ ;
4. Sempé (Aquitaine), à 1’13’’ ; 5. FerrierBruneau (Languedoc-Roussillon), à 1’24’’.
ESPOIRS : 1. Lhotellerie (Provence VC La Pomme Marseille), les 20,1 km en
48’55’’ (moy. : 24,7 km/h.) ; 2. Le Corre
(Bretagne), à 50’’ ; 3. Lopez (Prov), à 1’8’’ ;
4. Pype (Champagne-Ardenne), à 1’22’’ ;
5. Villa (Cha), à 1’26’’.
JUNIORS : 1. Duval (Champagne-Ardenne ECV Boulzicourt), les 16,3 km en 43’7’’ (moy. :
22,6 km/h) ; 2. Chabanon (Cha), à 13’’ ;
3. Morel (Rhône-Alpes), à 18’’. CADETS :
1. Jouffroy (Languedoc-Roussillon), les
11,4 km en 29’59’’ (moy. : 22,8 km/h) ;
2. Garson (Picardie), à 5’’ ; 3. Le Roux (Ile de
France), m.t.
Mourey :
« Je suis tombé sur
plus fort que moi »
14
BASKET PRO A (15 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
STRASBOURG - ASVEL : 80-68
Strasbourg est de retour
Sa victoire sur l’ASVEL permet au champion de France de se glisser dans le quatuor de tête.
STRASBOURG –
de notre envoyée spéciale
La SIG se ménageait au rebond de
belles phases de jeu rapide à la
relance, et Ricardo Greer apportait son
adresse extérieure. Ses sept points
enfonçaient une ASVEL où personne
n’était en mesure d’offrir un semblant
de solution. Il y eut bien une embêtante zone 3-2 des Verts pour freiner la
fluidité offensive alsacienne. Masingue malmenait un peu Palmer, Paulding et Mrazek retrouvaient du poignet à trois points et l’ASVEL se
regonflait sur un 10-0 (38-29, 18e).
Mais la SIG eut le mérite de continuer à
travailler son alternance. Un missile
primé de Jeff Greer puis la balle bien
amenée à l’intérieur, et Starosta manquait de peu le lancer des 50 points à la
pause (49-31). « On a développé notre
basket, on a couru, on a eu des relais de
tout le monde en attaque », savourait
Sacha Giffa, « et la consigne, sachant
que l’ASVEL joue bien le rebond, était
de tenir ce secteur ». Ce fut mis en pra-
Starosta
en état de grâce
SAMEDI
Le Havre - Brest ..........................
Reims- Cholet ............................
Clermont - Pau-Orthez ...............
Nancy- Gravelines .....................
Roanne- Dijon ...........................
Rouen - Chalon ...........................
Paris- Hyères-Toulon ................
LeMans - Bourg ..........................
HIER
Comme Pau-Orthez (– 40, 78-48 le
18 octobre), l’ASVEL, deuxième force
offensive de Pro A (80,3 pts jusqu’alors), n’a pas pu relever le gant
face aux champions de France et est
repartie famélique, sur un petit 41 %
de réussite tout en étant laminée au
rebond (17 prises offensives et des
possessions à rallonge pour les Strasbourgeois).
En fait, c’est deux fautes rapides de
K’Zell Wesson (3e ) qui forcèrent
l’entrée en jeu d’un Starosta en état de
grâce (7 pts et 6 rbds dans le premier
quart). Puis les changements d’Éric
Girard, avec Jackson à la mène, Sacha
Giffa et John McCord venant apporter
plus de mobilité et d’agressivité offensive, permettaient à la SIG de prendre
en défaut le repli villeurbannais.
L’ASVEL encaissait à cheval sur les
deux premiers quarts un 12-0 (de
22-16, 8e à 34-16, 13e) qui laissait les
Villeurbannais, privés hier soir de
Makan Dioumassi (touché à un orteil),
déjà dans les cordes.
STRASBOURG
ASVEL
tique tout du long. Le troisième quart
n’était qu’une formalité, une leçon
d’attaque de zone, dans laquelle Wesson se muait en passeur (72-47, 29e).
Quant au quatrième, il amusa le public
avec de longues séquences de rebonds
Strasbourg- ASVEL ..................... 80-68
LILIANE TRÉVISAN
Classement
Pts J. G.
— — —
1. Le Mans ................ 27 15 12
Pau-Orthez ........... 27 15 12
3. ASVEL ..................... 26 15 11
4. Gravelines ............. 25 15 10
Strasbourg ............ 25 15 10
6. Bourg ..................... 24 15 9
Nancy ..................... 24 15 9
8. Chalon .................... 23 15 8
Roanne ................... 23 15 8
10. Cholet ..................... 22 15 7
Hyères-Toulon ..... 22 15 7
Le Havre ............... 22 15 7
13. Clermont ............... 21 15 6
Dijon ....................... 21 15 6
15. Paris ....................... 20 14 7
16. Brest ....................... 17 15 2
17. Reims ..................... 16 14 2
18. Rouen ..................... 16 15 1
P.
—
3
3
4
5
5
6
6
7
7
8
8
8
9
9
7
13
12
14
p.
—
1172
1120
1192
1165
1106
1115
1212
1158
1228
1114
1154
1151
1069
1106
932
1148
1029
1010
c.
—
1035
959
1057
1162
1006
1088
1139
1111
1222
1093
1206
1136
1122
1174
958
1336
1173
1204
Ce classement tient compte du match perdu par pénalité par Paris à Strasbourg.
Les sept premiers à mi parcours (après la 17e journée) plus le club organisateur sont
qualifiés pour la Semaine des As à Dijon (16 au 19 février). Les quatre premiers de la
saison régulière sont directement qualifiés pour les quarts de finale ; les équipes
classées de 5 à 12 disputent les pré-quarts.. Les 17e et 18e sont relégués en Pro B.
PROCHAINE JOURNÉE : Samedi 14 janvier (20 heures) : Hyères-Toulon Reims, Dijon-Nancy, Gravelines-Rouen, Brest-Strasbourg, Clermont-ASVEL, BourgParis, Cholet-Roanne, Chalon - Le Havre. Dimanche 15 janvier (15 heures) :
Pau-Orthez - Le Mans (TPS Star) Match en retard. 13e JOURNÉE. –
Mercredi 11 janvier (20 heures) : Paris-Reims.
80
68
LES BLEUS DE L’ÉTRANGER
Weis casse la baraque
Rouen et Hyères-Touloon,
respectivement battus parr Chalon
et Paris, n’ont inscrit chac
c cun que
17 paniers face à deux
ux dees
meilleures
meille
res dé
défenses de Pro A.
A Une diset
isettte
tte qui
n’est toutefois pas la pire de la saison puisque
e
Cholet (2 j. face à Pau-Orthez) et Dijonn (10e jj.
face à Pau-Orthez) n’avaient rentré quee 16 tirs
durant toute une partie. Notons que Rouuen
avait déjà rendu ce bilan de 17 réussitees en un
atc lors
o s de laa 12e journ
jou ée face
ace à Pauu qui est
match
donc responsable de 3 des 5 plus m
mauvvaises
performances de la saison.
17
LES POINTS
1. Rowe (Hyères-Toulon), 19,1 pointts ; 2. Harper (Roanne) et Wilson (Cholet), 18,3 ;
4. Baxter (Dijon), 17,8 ; 5. Samnickk (PParis), 17,7 ; 6. Stanley (Le Havre), 16,6 ;
77. Zianveni (Nancy) et Wheeler (Graavel
avelines), 16,1 ; 9. Turner (Gravelines), 15,9 ;
10. Y. Diawara (Dijon), 15,5 ; etc.
(Cholet), 32.
Déjéjà meil
m
formaation
lancers fr
la saisson
passée (81,8 % avec notamment un 16
Chalon brille encore dans ce domaine d
le mois d’octobre. Samedi, les joueurs
Greg Beugnot ont aligné un 18 sur 18,
record du sans-faute de la saison qui é
propriété de Gravelines avec 13 sur 13 (12e j.).
Chalon compte dans ses rangs de
redoutables tireurs puisque trois de ses
éléments sont dans les six premiers de Pro A :
John Best,
Best 1err avec 97,4 % (38/39), Arthu
Arthur
Lee, 3e avec 94,6 %(70/74), et Willem
Laure, 6e avec 88,2 % (30/34).
. Julian (Nancy), 8,6 ; 3. L. Wilson (Cholet),
z), 7,9 ; 6. Lockhart (Hyères-Toulon),
7,8 ; 9. Samnick (Paris), 7,6 ;
Nancy), 16.
18/18
L’ÉVALUATION
39
Lamayn WILSON (Cholet) :
32 pts (12/14 aux tirs dont 4/4
à 3 pts ; 4/5 aux l.f.) ; 8 rbbds ;
1 p.d.
p ; 1 int. ; 3 f.p.
p en 29 min.
2. Green (Nancy), 6,9 ;
r (Pau-Orthez), 5,9 ; 5. Patterson (Brest), 5,6 ;
es (Gravelines), 4,9 ;
, 4,4 ; 10. Essart (Cholet), 4,1 ; etc.
Le meilleur de la journée : B. Cissé (Le Havre) et Sciarra (Dijon), 12.
Français
Étrangers
A. Koffi
(Le Mans)
Diarra
(Chalon)
Ferchaud
(Cholet)
T.J. Parker
(Paris)
VOLLEY-BALL
PHOENIX-SAN ANTONIO : 91-86
(24-20 ; 18-20 ; 23-20 ; 26-26)
PHOENIX : Nash (22), Bell (7), Diaw
(18), Marion (20), K. Thomas (12),
puis J. Jones (10), House (2).
SAN ANTONIO : Parker (18), Finley
(5), Bowen (0), Duncan (19), Nesterovic (1), puis Ginobili (19), Horry (15),
Van Exel (5), Barry (4), Oberto,
Mohammed.
SAN ANTONIO – (USA)
LES PASSES
Julian
(Nancy)
Diaw et Parker dos à dos (18 points chacun), Phoenix a affiché ses progrès défensifs pour vaincre San Antonio.
PHOENIX SAN ANTONIO : 91-86
LES REBONDS
LE RECORD
Phoenix présente sa défense
L. Wilson
(Cholet)
Baxter
(Dijon)
Starosta
(Strasbourg)
Stern
(Clermont)
Kirksay
(Nancy)
de notre correspondant
TREIZE REVERS en quinze matches. La
tendance avait de quoi devenir embarrassante chez les Phoenix Suns, toujours
persuadés de pouvoir mettre à mal
l’hégémonie des San Antonio Spurs dans
la Conférence Ouest. Car les complexes
sont pour les autres. Pas pources Suns de
feu, nourris à l’inspiration du génial
Steve Nash et aux folles cavalcades de
ses coureurs voltigeurs, Shawn Marion
et désormais Boris Diaw.
Le Phoenix nouveau, né de la blessure du
plus remuant d’entre eux, Stoudemire, et
de l’arrivée de trois vrais défenseurs
(Raja Bell, Kurt Thomas et Boris Diaw),
peut désormais jouer sur plusieurs
gammes et battre le champion en titre.
Même en patientantquarante-trois
minutes avant de rentrer son premier tir à
trois points… « C’est une défaite
ennuyeuse, car ils nous ont battus à
notre propre jeu, admettait Tony Parker
après une soirée frustrante et riche en
coups de sang de Gregg Popovich. Qu’ils
réussissent à nous battre sur un tel score
(91-86)… »
Cette réflexion en dit long sur le trouble
des Spurs, pas habitués à trouver de tels
barbelés dans les prairies de l’Ouest. Une
nouvelle dont l’écho résonne aussi à Dallas, l’encombrant voisin, nourri depuis
peu à la rigueur d’Avery Johnson, ancien
élève de l’école Popovich. Les Spurs font
des petits. Phoenix n’envisage pas
encore de se transformer en cousin germain du champion mais l’équipe de Mike
D’Antoni a désormais tout du caméléon.
Offensif à souhait un soir et courageusement plantée sur sa ligne de défense le
lendemain. « Nous sommes capables de
bien défendre quand ça compte », rappelait Boris Diaw, superbe tourmenteur
d’un Tim Duncan pas assez rapide pour
rester avec le Français.
Parker : « Boris
joue en confiance »
Déjà, lors de la première escarmouche
saisonnière remportée 97-91 par les
Spurs au Texas, Phoenix avait laissé
entrevoir des signes qui ne trompent pas.
Phoenix est toujours la meilleure attaque
du Championnat (104 points par match).
Steve Nash (22 points, 10 passes) continue de distiller des passes parfaites aux
quatre coins du terrain et Shawn Marion
(20 points, 10 rebonds) de surpasser tout
le monde en vitesse et en détente.
Mais il y a quelque chose de nouveau.
Comme si la sérieuse blessure à un
genou du plus talentueux d’entre eux,
Amaré Stoudemire, avaient poussé ces
Suns à puiser dans leurs entrailles ce
petit supplément de volonté qui fait la
différence. « Cela n’était clairement pas
beau, avouait Nash avec un sourire fatigué. Mais gagner face au champion sans
vraiment bien shooter, sans jouer notre
jeu habituel, est très significatif de nos
progrès. Notre défense a été superbe. »
LES RÉSULTATS
SAMEDI : Atlanta-New Orleans/Oklahoma City
101-93 ; Washington-Boston 103-102 ; OrlandoCharlotte 108-92 ; Cleveland-Milwaukee 96-88 ;
Detroit-Utah 90-94 a.p. ; Dallas-Minnesota 83-79 ;
Chicago-Memphis 111-82 ; Phoenix-San Antonio 91-86 ; L.A. ClippersL.A. Lakers 109-112. HIER : Toronto - New Jersey, New York - Seattle
LE FAIT DU JOUR
Detroit (26v-5d) n’est pas invincible. Utah
(17v-17d) l’a encore prouvé samedi soir, pour la
deuxième fois de la saison et une quatrième victoire lors de leurs cinq derniers affrontements.
Porté un soir de plus par un Andrei Kirilenko omniprésent (24 points,
11 rebonds, 7 passes, 2 contres), le Jazz a surtout mis en évidence la
seule faiblesse connue des derniers finalistes, leur banc. L’étonnant
Milt Palacio s’est même offert le double pas de la victoire. Les Pistons étaient fatigués lors de la prolongation, avec seulement deux
PRO A (phase aller)
Huitième à mi-parcours, Cannes cherche toujours son équilibre, alors que Paris et Nice constituent de belles surprises.
de peaufiner ses automatismes. Seule
inquiétude : la blessure à la cheville
droite de Guillaume Samica, indisponible pour un à deux mois minimum.
PARIS (3e), NICE (4e), TOULOUSE
(7e), LES BELLES SURPRISES. –
Avec un groupe très renouvelé – comptant comme seul rescapé l’expérimenté Jiri Novak – et un nouveau coach
Veljko Basic (ex-Rennes) aux commandes, Paris, vainqueur expéditif de
Tourcoing samedi (3-0), a livré un très
beau parcours, cédant face aux deux
premiers, Tours (1-3) et Poitiers (2-3),
et de manière un peu plus inattendue
contre Toulouse (1-3). Le pointu suédois de Paris, Marcus Nilsson (2,06 m,
23 ans), meilleur marqueur et serveur
de Pro A, affiche un gros potentiel. Très
perturbé par les blessures la saison
dernière, Nice apprécie cette année de
disposer de toutes ses armes en même
temps, à l’image de son convaincant
succès face à Sète (3-0) samedi.
Sa quatrième place peut lui laisser
espérer une aussi belle saison régulière qu’en 2001-2002 (3e). Auteur de
quelques jolis coups (victoires sur
Paris, Cannes, Nice), Toulouse, de
retour en Pro A, a montré qu’il pouvait
prétendre aux play-offs.
TOURCOING (5 e ), SÈTE (6 e ),
BEAUVAIS (9e), LES DISCRETS. –
Toujours en quête d’un premier trophée, Tourcoing, souvent placé,
mais jamais gagnant, a livré une phase
aller timide. Avec un collectif retouché
à l’intersaison, le club nordiste, hormis
sa nette victoire face à Poitiers (3-0),
n’a pas réussi de gros coup. Sète, finaliste sortant, qui a changé son axe
passeur-attaquant à l’intersaison, est
resté discret, sans toutefois sombrer.
Beauvais montre lui une vraie
constance. À mi-parcours, le club de
l’Oise occupe comme à son habitude
une place sans danger, la même que
celle obtenue à l’issue de la phase
régulière l’an passé et peut espérer
accrocher les play-offs.
CANNES (8e), MONTPELLIER (10e),
RENNES (13e), LES DÉCEPTIONS. –
Cannes constitue la grosse déception.
Le champion de France vit une saison
post-titre très difficile, marquée par
l’inconstance de ses performances
tant en Pro A qu’en Ligue des champions. Présentant un jeu très discontinu, le collectif se cherche toujours un
vrai leader et un équilibre. Le remaniement opéré suite à la blessure au tibia
gauche d’Ondrej Hudecek (Schalk libero et Ndaki Mboulet pointu) semblait
avoir donné un nouvel élan à Cannes
avant la trêve. Mais ses deux revers de
la semaine face à Vienne (2-3) et puis à
Toulouse samedi (0-3) ont montré que
le tout reste très fragile. Montpellier
a aussi déçu. En recrutant des joueurs
d’expérience (Daquin et Pochop au
centre, Koskie à la passe), le club
héraultais visait bien mieux. Entre
blessures (Geiler, Zobo-Lebay…) et
PAGE 14
inconstance, son collectif se cherche.
Dernier qualifié pour les play-offs l’an
passé (8e), Rennes ne semble pas
avoir digéré le non-renouvellement du
contrat de son coach emblématique,
Veljko Basic, qui fait désormais les
beaux jours de Paris. Son successeur,
Serge Eloi, n’a survécu que cinq
matches avant son remplacement par
Boris Grebennikov, jusque-là en
charge de la réserve. Ce dernier n’a pas
fait mieux puisque Rennes n’a glané
qu’une petite victoire de plus en huit
matches face à la lanterne rouge
Ajaccio.
AVIGNON (11e), NARBONNE (12e),
AJACCIO (14 e ), OPÉRATION
article récent dans le quotidien USA
Today, « L’autre Français »), Boris Diaw
(18 points à 6 sur 12 aux tirs, 6 sur 6 aux
lancers francs, 4 rebonds, 6 passes,
1 interception, 1 contre et 1 balle perdue
en 33 minutes), éteindre la dernière lueur
d’espoir des Spurs en contrant Tim Duncan à quatre secondes de la fin : « C’est
bien pour lui. Il joue en confiance, il tente
des choses que je ne l’ai jamais vu faire. Il
joue en liberté. Et il en profite pour progresser encore plus. » Le tout devant un
Stoudemire ravi, dont le retour est désormais avancé au mois de février…
OLIVIER PHEULPIN
NBA EXPRESS
Le champion mal en point
TOURS (1er) ET POITIERS (2e) AU
RENDEZ-VOUS. – Prétendant n° 1 à
un titre de champion abandonné à
Cannes l’an passé, Tours est au
rendez-vous. Le champion d’Europe
en titre, seule équipe invaincue, a su
se sortir du piège du tie-break à
quatre reprises et a surtout confirmé
qu’il a l’expérience pour gérer avec
réussite un calendrier chargé entre
Pro A et Ligue des champions. Le libero
Vasa Mijic et le central Jason Haldane,
les deux recrues majeures de l’intersaison, ont progressivement trouvé leur
place. On attendait beaucoup de
Poitiers et de son équipe très « française » avec l’arrivée des internationaux Guillaume Samica, Oliver Kieffer
et Sébastien Frangolacci, aux côtés de
leur coéquipier chez les Bleus Pierre
Pujol. Le club de la Vienne tient son
rang même si ses lourdes défaites à
Tourcoing et à Tours (0-3) et son plus
surprenant revers à Nice (2-3) ont
montré que le collectif a encore besoin
Depuis un début de saison bâclé,
Phoenix a trouvé son rythme (18 victoires
sur les vingt-quatre derniers matches) et
seul Detroit avance mieux sur la période.
Houspillé par son entraîneur pour ne pas
avoir empêché Nash d’inscrire deux
paniers primés d’affilée en fin de match,
Tony Parker (18 points à 9 sur 19 aux tirs,
6 passes, 4 rebonds, 6 balles perdues et
1 interception en 32 minutes) a dû
ensuite concéder sa sixième faute et
s’exclure du match pour arrêter l’horloge. Et il a donc regardé depuis le banc
son pote et nouvelle étoile du basket
français en NBA (comme en témoigne un
MAINTIEN. – Comme l’an passé,
Avignon semble le mieux armé des
trois pour rester dans l’élite, mais sans
beaucoup plus d’ambition. Après son
coup d’éclat de la première journée
(victoire face à Cannes, 3-2),
Narbonne, le promu, a encaissé onze
défaites d’affilée. Son deuxième succès samedi (3-0) face à un Montpellier
très diminué lui a donné un peu d’air,
mais le maintien sera difficile. Tout
comme pour Ajaccio, qui, avec un collectif limité et très vite privé sur blessure de l’expérimenté Jan Jarolim, n’a
pas fait de miracle (1 victoire,
12 défaites).
MANUELA ECHILLEY
LES MEILLEURS. – Marqueurs : 1. Nilsson (SUE, Paris) et N’Ziémi (CAM,
Avignon), 19,85 pts de moyenne par match ; 3. Zobo-Lebay (Montpellier), 18,73.
Attaquants : 1. Nziémi, 18,38 pts de moy. ; 2. Zobo-Lebay, 16,64 ; 3. Nilsson,
16,62. Contreurs : 1. Grapentine (CAN, Narbonne), 4,08 contres de moy. ;
2. Kieffer (Poitiers) et Stanek (Sète), 3,08. Serveurs : 1. Nilsson, 2,62 aces de
moy. ; 2. Kapfer (Nice), 2 ; 3. Sikiric (CRO, Narbonne) et Novak (RTC, Paris), 1,62.
remplaçants utilisés plus de dix minutes ce soir-là. Une réalité inversée par Utah, où les deux arrières titulaires, Keith McLeod et Gordan
Giricek totalisaient deux points pour mieux utiliser l’énergie du rookie Deron Williams (14 points) dans les instants décisifs.
LES FRANÇAIS
Timide préstation de JOHAN PETRO, hier soir,
face aux Knicks. Présent dans le cinq de départ, le
centre de Seattle est auteur de 4 pts (2/9 aux tirs),
8 rbds, 3 bp et 5 ftes pers., en 15 min de jeu.
LES NEWS
Kobe Bryant s’est fendu de 50 points (17/41 aux
tirs) pour remporter la 2e levée du derby de Los
Angeles, dont 40 après la pause (15/29) ! Tim
Duncan a officiellement dit non à l’équipe américaine engagée dans sa quête olympique de 2008. La star des
Spurs est le premier des joueurs contactés par Jerry Colangelo, le
manager de USA Basketball, à adresser une fin de non recevoir.
TURIAF MONTE EN RÉGIME. – Même remplaçant samedi lors de la victoire
de Yakama sur Michigan (141-108), Ronny Turiaf a été des plus convaincants
avec 18 points (6 sur 8 aux tirs, 6 sur 8 aux lancers francs), 5 rebonds,
2 passes, 1 contre et 1 balle perdue en 31 minutes. L’avenir du Martiniquais
devrait se clarifier cette semaine puisque les clubs doivent confirmer la
situation des joueurs de leur effectif qui n’ont pas encore de contrat garanti.
Les Lakers pourraient donc lui offrir sa chance mais si la franchise ne s’engage
pas très vite, l’ancien de Gonzaga a selon son agent, une offre de
700 000 dollars du club espagnol de Barcelone. – O. Ph.
BOURG CHERCHE UN PIGISTE. – Le pivot Reggie Bassette, qui a subi une
arthroscopie du genou droit, devrait être absent plus longtemps que prévu
dans un premier temps. La JL, à la lutte pour la Semaine des As, s’est donc
lancée dans la recherche d’un pigiste car l’Américain devrait être out plus
d’un mois. Le staff bressan espère disposer d’un joueur pour la réception de
Paris samedi mais ne veut toutefois pas se précipiter. – P. Sev.
LINEHAN, JOUEUR DE DÉCEMBRE. – Le meneur de Paris a été désigné
joueur du mois de décembre pour la Pro A par le jury de « Basket-News » et
de TPS Star.
BUFFARD, ENTRAÎNEUR DE LA BELGIQUE. – Laurent Buffard a confirmé
ce dimanche qu’il sera bien le prochain entraîneur de l’équipe nationale
féminine belge. « Une conférence de presse par la Fédération belge est
prévue cette semaine, indique le coach nordiste. Toutes les joueuses
majeures, dont bien sûr Ann Wauters, ont donné leur accord. L’objectif est
l’Euro 2007, puis les JO de Pékin en 2008. » Le coach de Valenciennes a
encore indiqué qu’il s’agissait d’un contrat de trois ans. À noter enfin pour
Ann Wauters, que les qualifications pour l’Euro 2007 débuteront
le 6 septembre prochain, juste à la fin de la saison en WNBA. – H. L.
VALENCIENNES : RETOUR DE GRGIN-FONSECA. – L’arrière Kelly Miller ne
sera plus valenciennoise cette saison. L’Américaine a signé en Chine, indique
Laurent Buffard, qui aurait aimé conserver « une joueuse déterminante dans
l’équipe ». Le coach nordiste pourra au moins compter sur le retour de
l’ailière croate Vedrana Grgin-Fonseca après un mois d’arrêt sur
blessure. – H. L.
LUNDI 9 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
NBA
LA STAT
Bleu
Rouge
STRASBOURG. – L’arrière Stanley Jackson est ici bien en équilibre au tir devant le Villeurbannais Yohann
Sangaré pour une équipe de Strasbourg qui est remontée vers la tête de la Pro A avant un match d’Euroligue
important mercredi, face à Bamberg.
(Photo Marc Francotte)
Le meilleur Français en Espagne ce week-end a été Frédéric WEIS, auteur d’une
très grosse partie (17 pts et 12 rbds) lors de la victoire de Bilbao sur Manresa
(93-76). Belle performance de Malaga, vainqueur de la formation de Gérone
(81-71) malgré un Stéphane RISACHER en petite forme (2 rbds). Florent PIETRUS a été plus consistant en compilant 9 points et 3 rebonds. Le Real Madrid a
sonné le réveil face au mal-classé Lugo (98-54). Mous SONKO a fait son match
(10 pts, 1 rbd et 2 p.d.), Mickaël GELABALE a été plus timoré (3 pts, 2 rbds et
2 p.d.). Rien ne va plus à Alicante, dernier ex aequo avec Manresa (4 v.-11 d.),
encore défait sur son parquet par Gran Canaria (65-70) avec un petit Alain DIGBEU (4 pts). Joseph GOMIS, blessé (fracture à la main gauche), n’a pas pris part
au revers de Valladolid contre Valence (71-75).
En Italie, Naples a poursuivi son beau parcours en s’imposant devant Rome (90-74).
Michel MORANDAIS (10 pts, 3 rbds et 2 p.d.) a apporté une belle contribution au
succès des siens. Défaite en revanche pour Thierry ZIG (10 pts, 2 rbds et 1 p.d.) et
Reggio de Calabre à domicile face à Udine (87-98). Avellino, bon dernier de la
classe, a encore subi un revers à Biella (98-92) malgré un bon Hervé TOURÉ (15 pts
et 2 rbds). Bill PHILLIPS n’a rien pu faire lui non plus (5 pts et 3 rbds) pour éviter
une défaite à sa formation de Livourne opposée à Trévise (72-79).
Enfin, en Belgique, Charleroi a lourdement chuté à Pepinster (99-80) avec pourtant
un solide Cyril AKPOMEDAH (10 pts et 5 rbds). Même sanction pour Liège, balayé
à Anvers (91-70), avec un apport minimum pour Karim SOUCHU (7 pts). – N. R.
Jaune
Bleu
Jaune
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Wesson
18 7 3/7 1/3 - 3-2 3
Bach
3 1 - - 1/2 - R. Greer
22 13 6/8 1/2 - 0-3 4
J. Greer
30 14 5/14 1/7 3/4 3-1 4
Jeanneau
27 7 2/6 2/5 1/2 - 7
Giffa
17 7 2/4 1/2 2/2 0-1 2
S. Jackson
22 4 1/4 1/3 1/2 2-1 2
Mccord
21 10 3/3 - 4/5 1-2 1
Palmer
18 3 1/2 - 1/2 0-4 1
Starosta
22 14 5/8 - 4/10 5-7 TOTAL
200 80 28/56 7/22 17/29 14-21 24
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
A. Sy
13 5 2/4 1/2 - 1-2 Paulding
30 15 4/11 3/8 4/4 0-2 2
Gaines
32 6 2/6 - 2/3 3-2 1
Mrazek
26 9 3/4 3/4 - 1-0 2
Masingue
21 9 3/5 - 3/4 2-2 T. Ruzic
21 5 2/4 1/3 - 1-2 1
Brun
11 2 1/4 0/1 - 1-2 1
Lever-Pedroza 21 5 2/9 1/5 - 1-1 Sangaré
25 12 3/10 1/6 5/5 0-1 5
TOTAL
200 68 22/57 10/29 14/16 10-14 12
80-68 (25-16, 24-15, 23-19, 8-18)
Écarts. - STR : +25 (29e) ; ASV : +4 (3e)
Spect. : 5 850. Arb. : Bichon, Viator et Graffin
91-83
74-93
82-69
88-74
78-90
54-74
69-55
82-60
offensifs qui voyait la SIG jongler avec
les possessions. L’ASVEL était hors
match depuis longtemps, et le Rhénus
pensait déjà à Bamberg, mercredi soir
en Euroligue.
Noir
Noir
STRASBOURG AVAIT des choses à
se prouver, une envie de confirmer que
ce groupe avait encore une vie, même
après le départ de son scoreur, Alvin
Young. En mettant l’ASVEL à genoux
en une mi-temps, et en développant un
match plein, à l’exception d’un dernier
quart où ils ont un peu laissé courir –
ah, ces huit petits points marqués et ce
4 sur 10 aux lancers ! –, les Strasbourgeois se sont hissés dans le top 4 du
Championnat, à égalité de points avec
Gravelines et à seulement une longueur de l’équipe rhodanienne. Ils ont
ainsi bien débroussaillé leur chemin
vers la Semaine des As, et montrent
aujourd’hui un volume de jeu plus
conforme à leur potentiel, avec des
rotations efficaces, et la montée en
puissance d’un Ondrej Starosta qui
accumule les double double ces
temps-ci, puisque, après Hyères-Toulon et Bourg, il a récidivé face à l’ASVEL
(14 pts-12 rbds).
Bref, la SIG déroule aujourd’hui un collectif à neuf joueurs. À tel point qu’au
vu d’un match très abouti (24 passes
décisives), on se demande bien si le
recrutement d’un renfort est une réelle
priorité. « J’avais déjà dit après Trévise
que, sur ce que j’avais du groupe, je ne
suis pas sûr qu’on prenne quelqu’un,
lâchait Éric Girard. On continue d’être
sur une bonne dynamique, on est dans
les clous par rapport au basket qu’on
présente aujourd’hui. Alors, on n’est
pas pressés de prendre quelqu’un, si
c’est juste pour avoir un joueur de plus.
Il faut que ce soit quelqu’un qui rentre
vraiment dans cette philosophie de
groupe qu’on a mis longtemps à
mettre en place. Alors, on va prendre le
temps, et beaucoup de précautions
dans le recrutement de ce joueur, car
sa venue va perturber automatiquement le groupe. »
À dire vrai, la performance de la nouvelle recrue de l’ASVEL Lever-Pedroza
(5 pts en 22 minutes à 22 %) donnait
du relief au discours du coach strasbourgeois. Même si Claude Bergeaud
était plus dépité par l’attitude générale
de son équipe que par celle de son nouvel arrière. « Il y avait une équipe qui,
en plus d’être bien en place offensivement et défensivement, a été très
agressive et l’autre qui ne l’était pas. Je
suis inquiet pour notre match à
Athènes (en Coupe ULEB, mardi) si on
développe la même chose. Mais j’ima-
gine qu’on n’aura pas laissé beaucoup
d’énergie dans ce match-là, en tout
cas, ce n’est pas ce que j’ai vu sur le
terrain », raillait le technicien villeurbannais, fâché d’avoir vu son équipe
partir en vrille.
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TENNIS ADÉLAÏDE (ATP, Rebound Ace)
Serra sans crier gare
À vingt-quatre ans, le timide Français a gagné deux tournois en quatre mois après avoir connu une longue errance.
QUE SERA SERRA ? Dur à prédire. Ce
qu’il est déjà ? Un ex-anxieux besogneux
devenu soudainement bête de scène. Et le
déclic, après de longues années de maturation lente, laisse augurer désormais d’un
avenir moins poussif. Vainqueur hier de
son deuxième titre ATP à Adélaïde et
désormais solidement installé dans le top
50 mondial, ce garçon encore très peu
connu du public devrait faire de plus en
plus parler de lui.
Porté par un dos carré et des « jambes
monstrueuses » reconnues dans tout le
milieu, poussé par son sens du devoir et de
l’application, le trapu Bordelais s’entraînait en cadence mais s’engluait en compétition. Gentil et consciencieux, il mettait
pourtant « les crocs dans la barbaque »,
comme aime à le répéter son entraîneur
Jérôme Potier, souvent bluffé par la puissance énergétique développée par son
poulain. Il n’omettait jamais de faire son
heure quotidienne d’étirements et son rab
de session. Les autres savaient qu’il suffisait de « réserver » ce partenaire modèle
pour disposer de la garantie d’un entraînement excellent. Éric Deblicker ne l’avait-il
pas enrôlé cet été pour confronter Richard
Gasquet aux rigueurs d’un « training »
martial avant la tournée américaine ?
En plus, Florent Serra est poli, respectueux
et bien élevé, structuré par une éducation
familiale l’ayant poussé jusqu’au bac
(mention assez bien). « C’était un gamin
chouette, toujours assidu et volontaire
dans son projet sportif et scolaire, se souvient François Labazui, un de ses premiers
entraîneurs en Gironde. Et j’ai toujours
aimé le respect qu’il avait vis-à-vis de nous.
Il sait rendre. Même s’il avait un niveau largement supérieur, je me souviens qu’il
avait tenu à jouer avec le club du Bouscat
en phase finale régionale alors qu’il venait
de se fracturer le nez en tombant de
vélo… »
Au lit
avec ses chaussettes
Florent SERRA
Vingt-quatre ans ; né le 28 février
1981, à Bordeaux.
1,80 m ; 77 kg.
Droitier, revers à deux mains.
Entraîneurs : Jérôme Potier et
Rodolphe Gilbert.
Classement ATP : 49e (meilleur
classement).
Palmarès : 2 titres sur le circuit
majeur (Adélaïde 2006, Bucarest
2005) ; 2 titres en challenger.
Meilleure performance en
Grand Chelem : deuxième tour
(Roland-Garros et US Open 2005).
RESULTATS
CHENNAÏ ([IND], ATP, Rebound Ace, 380 000 $, 2-8 janvier). – Demi-finale : Ljubicic (CRO)
b. Vliegen (BEL), 6-3, 3-6, 7-6 (8-6). Finale : Ljubicic (CRO) b. Moya (ESP), 7-6 (8-6), 6-2.
NOUMÉA (ATP, Challenger, Rebound Ace, 75 000 $, 3-8 janvier). – Finale : Simon
b. De Voest (AFS), 6-2, 5-7, 6-2.
Joli coup de Gilles Simon, vingt et un ans, 124e ATP, qui a doublement assumé ses statuts de tête
de série numéro 1 et de tenant du titre au tournoi challenger de Nouméa. Direction, les qualifications de l’Open d’Australie…
SYDNEY ([AUS], WTA tour, Rebound Ace, 494 000 euros, 8-13 janvier). – Premier tour :
Ivanovic (SEM) b. Peng (CHI), 6-2, 6-4 ; Kuznetsova (RUS) b. Asagoe (Jap), 6-1, 5-7, 7-5 ; Kirilenko (RUS) b. Dulko (ARG), 6-4, 3-0, ab.
ADÉLAÏDE. – Florent Serra, le gentil garçon plein de doutes, s’est mué en six mois en redoutable compétiteur. Parlez-en à Robredo, Nieminen, Hrbaty et Malisse !
(Photo Jamie McDonald)
CANBERRA ([AUS], WTA Tour, dur, 119 000 euros, 8-13 janvier). – Premier tour : Vinci
(ITA) b. Vento-Kabchi (VEN), 6-4, 6-4 ; Czink (ITA) b. Serra Zanetti (ITA), 6-2, 6-2 ; Cho (CDS)
b. Arvidsson (SUE), 6-4, 6-4 ; Garbin (ITA) b. Peraniu (ROU), 6-1, 7-6 (7-5).
Solide jusqu’au bout
Le Bordelais a attendu son heure pour triompher de Xavier Malisse en finale.
Pareil au deuxième set… » Servant pour la victoire à 5-4, le Français se trouva mal embarqué.
« Mais à 15-40, je me suis dit : Allez ! Ce n’est pas
grave, concentre-toi. » L’autopersuasion fonctionna.
Et la démonstration des progrès n’en fut que plus
éclatante : « J’ai disputé beaucoup de matches où
c’était plutôt l’inverse qui se produisait : j’avais
mes chances mais au bout du compte, je perdais.
Depuis quelques temps, depuis que je travaille
bien, j’ai confiance en moi et je me mets à gagner,
sans paniquer, même contre des gars solides. »
Comme ses victimes de la semaine : Llodra (par
abandon), Robredo, Nieminen, Hrbaty et
Malisse ! « Ce qui est cool, c’est que j’ai encore
plein de choses à travailler : les montées au filet, la
volée, la régularité. » Entraîné par Jérôme Potier
et par Rodolphe Gilbert, qui l’accompagnait à
Adélaïde, Serra va devoir apprendre à enchaîner
deux tournois de suite à plein régime : « Pour l’instant, ça va, je ne suis pas trop fatigué. Contre
Fabrice, ce ne sera pas un match facile, parce qu’il
change de rythme tout le temps. Il faudra que je
serve bien, et, encore une fois, que je saisisse les
occasions. » Tout simple, en fait !
DOMINIQUE BONNOT
RÉSULTAT
Dotation : 394 000 dollars.
Finale : Serra b. Malisse (BEL), 6-3, 6-4.
AGENDA
Les têtes de série et les Français(es)
engagé(e)s cette semaine.
SYDNEY (ATP, Rebound Ace,
345 000 euros, 9-14 janvier). – Hewitt
(1) ; Davydenko (2) ; T. Johansson (3) ;
Gasquet (4) ; Ferrero (5) ; Robredo
(6) ; Stepanek (7) ; Blake (8) ;… Grosjean, Serra, Santoro, Mathieu,
Clément.
AUCKLAND (ATP, Rebound Ace,
354 000 euros, 9-14 janvier). – Gonzalez (1) ; 2. Ferrer (2) ; Ginepri (3) ;
Hrbaty (4) ; Ancic (5) ; Rochus (6) ; Nieminen (7) ; F. Lopez (8).
SYDNEY (WTA Tour, Rebound Ace,
493 725 euros, 8-13 janvier). – Clijs-
ters (1) ; Mauresmo (2) ; Schnyder
(3) ; Petrova (4) ; Henin (5) ; Kuznetsova (6) ; Schiavone (7) ; Vaidisova (8)
;… Hingis.
CANBERRA (WTA Tour, Rebound
Ace, 119 316 euros, 8-13 janvier).
– Medina Garrigues (1) ; Safarova (3) ;
Peer (4) ; Vinci (5) ; Castaño (6) ;
Domachowska (7) ; Arvidsson (8) ;
Razzano (9).
HOBART (WTA Tour, Rebound Ace,
119 316 euros, 8-13 janvier). – Srebotnik (1) ; Koukalova (2) ; Smashnova
(3) ; Frazier (4) ; Benesova (5) ; DiazOliva (6) ; Llagostera Vives (7) ; Craybas (8) ;… Foretz, Brémond, Loit.
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HIER SOIR, Florent Serra n’a pas oublié de se
précipiter à la séance d’étirements avant d’aller
dîner, une fois son hôtel rejoint. Il a ensuite pu
dormir quelques heures puis attraper un avion tôt
ce matin en direction de Sydney où il aura fort à
faire, dès demain, au premier tour, face à Fabrice
Santoro.
Mais hier, le Bordelais était encore sous le coup de
l’émotion de sa victoire en finale à Adélaïde,
contre Xavier Malisse (6-3, 6-4) ; son deuxième
titre sur le circuit ATP, déjà, après celui conquis sur
la terre de Bucarest en septembre dernier…
« J’étais tendu au début, raconta-t-il. Ensuite, j’ai
bien tenu, bien servi surtout. À un moment donné,
j’ai senti qu’il ratait un peu plus. En fait, j’attendais
ce moment depuis longtemps. J’ai breaké à 4-3.
HOBART ([AUS], WTA Tour, dur, 119 000 euros, 8-13 janvier). – Premier tour : Benesova
(RTC) b. Sanchez Lorenzo (ESP), 6-3, 2-6, 6-4 ; Foretz b. Diaz Oliva (ARG), 6-1, 1-6, 7-5 ;
Jackson (USA) b. Pous Tio (ESP), 6-4, 2-6, 6-4 ; Frazier (USA) b. Dominguez Lino (ESP), 6-7
(2-7), 6-3, 6-0 ; Llagostera Vives (ESP) b. Vesnina (RUS), 6-3, 6-0.
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FRANCK RAMELLA
DECHY VA PIANO. – Nathalie
Dechy, forfait à Sydney mais qui
occupe aujourd’hui le meilleur
classement de sa carrière (11e), a
effectué dimanche son premier
entraînement sur Rebound Ace
australien. « Je me suis fait mal à un
genou à l’Alpe-d’Huez pendant le
stage fédéral, expliqua-t-elle. Il
m’aura fallu un mois pour guérir. J’ai
eu une tendinite à la pattte d’oie et
une bursite. » Dechy va s’entraîner
une heure ee demie par jour jusqu’à
mercredi, où rendez-vous est pris
avec… Davenport ! « Comme cela, je
serai tout de suite dans le vif du
sujet ! Je suis soulagée, car j’ai joué
sans ressentir la moindre douleur. »
Désormais privée de son coach
néerlandais, Sven Gröneveld, qui a
choisi de privilégier sa famille, la
numéro 3 française cherchera un
nouveau coach dans les semaines à
venir étant entendu que Goven,
capitaine de l’équipe de France de
Fed Cup, ne peut pas assurer plus
qu’un intérim auprès d’une seule
joueuse. – D. B.
Jaune
bien” Pourtant, il bossait ! Et il s’énervait
trop vite et perdait le contrôle de certains
matches. Un jour, je lui ai dit qu’il n’avait
plus le droit de gueuler sur un court. Ou
sinon, c’est moi qui allais commencer à
l’insulter. »
Tout jeune déjà, Florent n’arrivait pas à
assimiler les séances de sophrologie
concoctées pour tempérer ses immenses
frustrations. « Ses soucis d’émotivité faisaient qu’il pétait régulièrement les
plombs, rappelle François Labazui. Il devenait fou furieux et on devait le sortir des
courts après vingt minutes d’entraînement. Il rentrait chez lui sans manger et
filait se coucher tout habillé, les chaussettes rouges de terre battue… Mais le lendemain, il revenait sans rancœur. C’était
vraiment un gamin hyper attachant. »
Après bien des années à chasser ses
démons, le Bordelais a subitement mué en
force montante du circuit. Implacable dans
un jeu tout en cadence, il s’est mis à distribuer les « pains de droite à gauche »
(Potier) au lieu de subir les échanges. « Un
joli pied de nez pour tous ceux qui voyaient
en lui un gars trop anxieux et trop
sérieux », jubile son partenaire d’entraînement Thierry Ascione. « Ce qu’on oubliait,
c’est que cachée derrière cette ancienne
constante de ne pas supporter la pression,
il y avait l’autre constante, ajoute Alain Solvès. Celle de celui qui retournait au charbon après les défaites difficiles. On ne
voyait peut-être pas son immense force de
caractère. »
Que sera donc ce Serra revivifié et imperturbable ? « Maintenant que tout est en
place, ça va être un joueur référent sur le
circuit, conclut Solvès. Parce que les autres
savent que même s’il joue mal un jour, il ne
se troue jamais vraiment et ne lâche jamais
rien. Et comme il est à l’aise aussi bien sur
terre battue que sur les courts durs lents, je
ne vois aucune raison à ce qu’il ne progresse pas encore. »
MAURESMO ISOLÉE. – Amélie
Mauresmo est la seule joueuse
française du tableau de Sydney.
Interrogée sur les chances de
Martina Hingis de battre Justine
Henin (aujourd’hui en deuxième
match, la nuit dernière en France), la
gagnante du Masters avait risqué un
pronostic en faveur de la Belge. Elle
a également évoqué son propre
match (deuxième tour grâce à un
bye), mardi face à Ana Ivanovic,
qu’elle avait toujours dominée avant
de perdre à Roland-Garros en 2005 :
« J’ai une revanche à prendre ! »
Quant à la Serbe de dix-huit ans
(21e mondiale), qui a souffert d’une
épaule à l’automne, elle a déclaré
que son but était « d’atteindre le
" top 10 " en 2006 ».
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Plein de pudeur et de retenue, avec un
besoin perpétuel d’être rassuré, il vit les
années passer lentement au CNE (intégré
en 2000). Le consciencieux végétatif restait
scotché aux alentours de la 200e place
mondiale, incapable de maîtriser ses émotions. « Il aimerait dire : J’ai une frappe
lourde, je peux tenir cinq heures sur le court
et je vais tous vous griller. Mais ça se transforme souvent en des phrases plus convenues comme : “Mon adversaire n’a pas eu
de chance” », raconte Alain Solvès, l’un de
ses anciens entraîneurs fédéraux. « C’est
un anxieux terrible, ajoute Jérôme Potier
qui l’a repris en main. Il se posait 500 000
questions : “Comment je dois jouer, et c’est
nul ce que je fais, et je ne m’entraîne pas
LJUBICIC SE MULTIPLIE. – Ivan
Ljubicic a connu un dimanche très
chargé au tournoi de Chennaï, qu’il a
finalement remporté en battant
Carlos Moya (7-6, 6-2). Le matin, il
avait dû jouer l’essentiel de sa
demi-finale contre le Belge Kristof
Vliegen. Le match avait été
interrompu par la pluie la veille, à
3-1 pour le Croate. La rencontre se
joua en trois sets (6-3, 3-6, 7-6
[8-6]), le Belge obtenant même une
balle de match. Revenu dans
l’après-midi sur le court, le numéro 9
mondial parvint à contenir
l’Espagnol, double tenant du titre,
avant de déclarer : « 2005 a été une
année fantastique, mais je
commence la nouvelle année encore
mieux. Pourvu que ça dure ! »
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AUTO–MOTO DAKAR
C’est loin d’être fini
À mi-parcours, Mitsubishi mène la danse, mais il reste une semaine de course jusqu’à Dakar, et VW n’a pas renoncé.
Après une journée de
repos à Nouakchott, hier,
le Dakar reprend son
cours normal aujourd’hui,
avec Stéphane
Peterhansel et Marc
Coma, respectivement
leaders en auto et
en moto – où Despres a
décidé de continuer,
au moins aujourd’hui.
La spéciale du jour,
508 kilomètres entre
Nouakchott et Kiffa,
remettra tout de suite
dans le bain les
309 concurrents encore
en course.
La folle remontée de Peterhansel
La progression des Mitsubishi au classement général
Sainz*
Sainz
1er
Si
Sainz
R **
Roma**
Si
Sainz
2e
Alphand
3
4e
6e
7
Si
Sainz
D Villi
De
Villiers**
1er
2e
2e
e
32”
5
11’45
’4 ”
e
1er
e
(le plus gros écart)
9e
9e
9e
Peterhansel
111e
122 e
1re étape
9e
2e
3e
4e
* Volkswagen
** Mitsubishi
5e
6e
7e
8e
Sur les deux derniers jours avant la pause de
Nouakchott, Stéphane Peterhansel n’avait pas ménagé
ses efforts pour installer son Mitsubishi en tête du
Dakar. Il lui reste huit jours de course pour conserver
cette première place. (Photo Jérôme Prévost)
NOUAKCHOTT –
de notre envoyé spécial
LE RALLYE N’EST pas fini. C’est le
refrain qui résonnait, hier, dans le
bivouac au sol farineux installé pour
deux jours sur l’aéroport de Nouakchott. Du côté de Mitsubishi pour ne
surtout pas chanter victoire trop tôt.
Du côté de Volkswagen pour maintenir
le moral des troupes. Du côté d’EstevePujol, second au classement général
moto, pour se convaincre qu’il pouvait
rattraper son compatriote Marc Coma.
Du côté des organisateurs pour garder
l’intérêt médiatique en éveil le plus
longtemps possible.
À mi-parcours, 5 018 kilomètres couverts, 4 025 restant à parcourir, le rallye n’est bien sûr pas fini. N’empêche,
le sentiment de confiance que dégage
le team Mitsubishi, fort de ses dix
victoires dans le Dakar, dont les cinq
dernières consécutives, est impressionnant. « De tous mes Dakar, disait
hier Dominique Serieys, son directeur,
c’est l’une des premières semaines où,
en dehors du stress quotidien lié
aux risques d’accident, je suis aussi
serein. »
Lisbonne
Nador
Liaison
Spéciale
Liaison
30 km 599 km 245 km
Tan Tan
1re
moto
1re auto
substance. Nous sommes des battants. Tout le monde est dans la même
galère. Peterhansel et Alphand se sont
aussi ensablés. Si on n’accepte pas ça,
on va courir au pôle Nord. »
compte, et notamment Cyril Despres,
troisième au général après la pénalisation d’une heure infligée à Carlo de
Gavardo pour excès de vitesse (une
pointe à 173 km/h !) et qui a décidé de
continuer la course, au moins pour
aujourd’hui. Le Chilien n’a pas été le
seul sanctionné, hier : David Frétigné
notamment, qui traîne encore les
séquelles de sa chute dans la deuxième
étape marocaine, a écopé de deux
heures pour avoir raté un way point
masqué. Quinzième à 4 h 51’, l’enfant
de Villefranche-de-Rouergue est loin
du fringant outsider de l’an dernier.
Même si Isidre Esteve-Pujol pense que
Despres n’abandonnera pas ce soir, la
lutte pour la victoire est pour l’instant
circonscrite entre lui et son compatriote de KTM Repsol Marc Coma.
lampe frontale, je faisais le ménage sur
la piste où le Bowler de Jacky Loomans
avait laissé, dans cette saignée, la moitié de sa carrosserie. Cela faisait
comme une barrière de plastique et de
tubes enchevêtrés sur laquelle le malheureux motard est venu se jeter dans
l’obscurité. Je suis revenu dire à Éric
que ces morceaux encastrés dans sa
moto, et dont il ne comprenait pas la
provenance (« C’est pas à moi, ce
truc ! »), venaient de l’auto de
Loomans. Il a gratté son crâne lisse,
avant de murmurer : « Alors, c’est
encore une histoire belge… »
Là-dessus, une fois confié notre blessé
aux toubibs, nous avons repris notre
galère pour cent kilomètres de fech
fech collé à la piste et à notre parebrise comme le pire des brouillards. Le
monde s’arrêtait au bout de notre
capot et, à chaque seconde, on redoutait de percuter un motard en perdition, une voiture à l’aveuglette ou un
arbre trop curieux.
L’anecdotique, maintenant. Avec
René, on s’est encore fait piéger par la
chaleur et la déshydratation. Rapport
aux combinaisons ignifugées obligatoires cette année et grâce auxquelles
le sauna n’est pas en option sur notre
Nissan Pathfinder. Après avoir pelleté
de quoi remplir deux camions-benne
au passage d’un cordon de dunes, une
nuée de papillons blancs sont venus
danser devant nos yeux et il a bien fallu
s’étendre quelques instants sur le
sable pour tenter d’y voir plus clair. Et
là, on grogne un peu puisque les
concurrents suivants furent guidés sur
un passage bien plus facile, en aval de
notre galère.
Même grogne un peu plus loin, où un
« way point masqué », nouvelle terminologie adoptée dans ce Dakar du
retour à la navigation, refusa de s’allumer sur notre écran GPS alors que nous
avions scrupuleusement suivi les indications de cap du road book. Cher
Étienne Lavigne, cher directeur du
Dakar, vous m’aviez dit, du côté de
Ouarzazate, que ce serait relativement
facile jusqu’à Nouakchott, mais que je
vous maudirais peut-être si j’arrivais à
Kiffa. Ce soir, donc. Eh bien ! je n’ai pas
attendu ce « way point » pour le
faire !
Je sais bien que la règle du jeu, acceptée par tous ici, est d’en baver. Y compris en déchiffrant les pièges du parcours. Mais, dans un désert plat
comme la main, il ne faut pas donner
des caps variables sans indication de
distance entre ces variations pour
L
SÉNELÉCGLAUB PALADIEN
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trouver un point de passage obligatoire. Le fait que presque tout le monde
ait jardiné à cet endroit est révélateur
de ce flou artistique.
Nous, plutôt que de tatonner dans la
nuit à la recherche de ce Zorro masqué,
on a préféré un Zorro de conduite en
filant pour tenter de poster notre carnet du soir avant qu’il ne soit trop tard.
On ne savait pas encore, à ce moment,
qu’Éric Palante dormait un peu plus
loin sur le sable. À Nouakchott, un
commissaire – faites votre devoir – a
contrôlé notre GPS et constaté
l’absence du WPM 19. Bilan, du papier
rose signifiant deux heures de pénalité. O. K. ! C’est le jeu. Mais certains de
nos copains n’ont pas été contrôlés,
alors ?
À Nouakchott, toujours, Marc Étienne
était venu nous encourager. Marc est
le sponsor du team Dessoude. FPEE,
c’est lui. Ça veut dire : « Fenêtres pour
économies d’énergie ». Ce que ses
copains traduisent par : « Faut pas
emmerder Étienne… » Lui, ça l’a fait
rigoler qu’on puisse « passer par la
fenêtre » après ce genre de péripéties.
Alors, c’est promis, Étienne Lavigne,
on attendra ce soir, ou peut-être
demain à Kiffa, pour vous maudire.
BERNARD CHEVALIER
8h30 16h00
10h30 18h00
19 h00
21 h00
LE PARCOURS DU JOUR
Atâr
Nouakchott
Kiffa
Dakar
Kayes
Tambacounda
Bamako
Malheur à ceux qui n’auront pas profité de la journée
de repos pour recharger les batteries, car le Dakar
enchaîne avec la spéciale la plus longue de cette
édition, 599 kilomètres. Entre les deux cordons de
dunes, situés au départ et à l’arrivée, les concurrents
emprunteront une piste rapide et rocailleuse.
Labé
Départ N
CP3
CP2
iffaa
CP1
Goudron
14 h 52'07'' ; 36. Surret-Lacassagne
(Bowler, FRA), à 15 h 06'06'' ; 37. BarbosaRamalho (Nissan, POR), à 15 h 26'04'' ; 38.
Vilar-Lucas (Nissan, POR), à 15 h 28'06'' ;
39. Mitsuhashi-Dubois (Nissan, JAP-FRA), à
15 h 40'10'' ; 40. Visy-Bourquin (Bowler,
FRA), à 15 h 42'21'' ;
41. Novitskiy-Tyupenkin (Nissan, RUS), à
16 h 25'24'' ; 42. Pescarolo-Le Gal (Buggy,
FRA), à 16 h 31'05'' ; 43. Costa-Lima (Toyota, POR), à 17 h 39'57'' ; 44. Metge-Chevalier (Nissan, FRA), à 17 h 47'33'' ; 45. Martin-Metz (Bowler, FRA), à 17 h 50'54'' ; 46.
Foj-Pujolar (Toyota, ESP), à 18 h 00'05'' ;
47. Locatelli-Haquette (Bowler, FRA), à
18 h 36'45'' ; 48. Ivanov-Demanenko (Nissan, RUS), à 18 h 47'45'' ; 49. Men-Henninot (Mitsubishi, CHI-FRA), à 19 h 05'27'' ;
50. Shinozuka-Di Persio (Nissan, JAP-ITA), à
19 h 11'11'' ;
51. Loomans-Vandecaveye (Bowler, BEL), à
19 h 24'28'' ; 52. Szalay-Bunkoczi (Opel,
HON), à 19 h 25'05'' ; 53. Fromont-Fromont (Bowler, FRA), à 19 h 46'29'' ; 54.
Poirault-Brousse (Toyota, FRA), à 20 h
02'47'' ; 55. Garrofe-Tourinan Morist (Nissan,
ESP), à 20 h 16'50'' ; 56. Servia Costa-Palacios (BMW, ESP), à 20 h 36'27'' ; 57. Blazquez roura-Salvador Ibanez (Nissan, ESP), à
20 h 41'54'' ; 58. Lu-Pio (Nissan, CHN-ITA), à
20 h 45'46'' ; 59. Nicolas Gonzalez-Bosch
(Bowler, ESP), à 20 h 47'27'' ; 60. LeydsBlom (BMW, HOL), à 21 h 15'50'' ;
61. Hugounenq-Radet (Bowler, FRA), à
22 h 01'51'' ; 62. Jacobs-Jacobs (Bowler,
HOL), à 22 h 35'18'' ; 63. Jones-Jones
(BMW, GBR), à 23 h 24'60'' ; 64. Bosch-Prat
(Nissan, ESP), à 23 h 51'49'' ; 65. Bourgnon-Quiniou (Toyota, FRA), à 23 h
52'42'' ; 66. Bukatov-Dodonov (Mitsubishi,
RUS), à 23 h 52'56'' ; 67. Kristof-Hujber
(Bowler, HON), à 23 h 53'37'' ; 68. MachadoFlament (Toyota, POR-FRA), à 23 h 56'11'' ;
69. Hutten-Wullink (Kia, HOL), à 24 h
00'24'' ; 70. Inocenco-Barreiros (Mitsubishi,
POR), à 24 h 02'56''...
Terre
Sable
MOTOS
Classement général : 1. Coma (KTM, ESP),
en 30 h 49’20’’ ; 2. Esteve pujol (KTM, ESP), à
6'23'' ; 3. Despres (KTM, FRA), à 26'54'' ; 4.
Sala (KTM, ITA), à 44'28'' ; 5. De Gavardo
(KTM, CHL), à 1 h 11'49'' ; 6. Ullevalseter
(KTM, NOR), à 1 h 12'13'' ; 7. Casteu (KTM,
FRA), à 1 h 21'16'' ; 8. Blais (KTM, USA), à
1 h 28'36'' ; 9. Duclos (KTM, FRA), à 2 h
42'50'' ; 10. Caldecott (KTM, AUS), à 2 h
47'29'' ;
11. De Azevedo (KTM, BRE), à 3 h 28'07'' ;
12. Bethys (HONDA, FRA), à 3 h 48'55'' ; 13.
Rodrigues (YAMAHA, POR), à 3 h 51'34'' ;
14. Vinters (KTM, LET), à 4 h 26'07'' ; 15.
Knuiman (YAMAHA, HOL), à 4 h 45'25'' ; 16.
Frétigné (YAMAHA, FRA), à 4 h 51'17'' ; 17.
Algay (YAMAHA, FRA), à 4 h 56'38'' ; 18.
Gau (KTM, FRA), à 5 h 00'41'' ; 19. Farres
Guell (YAMAHA, ESP), à 5 h 05'12'' ; 20.
Czachor (KTM, POL), à 5 h 25'10'' ;
21. Piroud (YAMAHA, FRA), à 6 h 34'02'' ;
22. Stanovnik (KTM, SLV), à 6 h 42'18'' ; 23.
Street (KTM, USA), à 6 h 43'16'' ; 24. Marchini (YAMAHA, FRA), à 6 h 52'35'' ; 25.
Lepan (KTM, FRA), à 6 h 53'30'' ; 26. Viladoms (KTM, ESP), à 7 h 00'58'' ; 27. Agra
Carrera (YAMAHA, ESP), à 7 h 12'06'' ; 28.
Croquelois (YAMAHA, FRA), à 7 h 17'01'' ;
29. Pain (YAMAHA, FRA), à 8 h 09'21'' ; 30.
Gadioux (YAMAHA, FRA), à 9 h 18'41'' ;
31. Oosting (YAMAHA, HOL), à 9 h 24'01'' ;
32. Extance (HONDA, GBR), à 9 h 34'35'' ;
33. Mugnaioli (KTM, ITA), à 10 h 02'29'' ; 34.
Carillon (KTM, FRA), à 10 h 48'03'' ; 35.
Devedija (YAMAHA, FRA), à 11 h 13'54'' ;
36. Kastan (KTM, RTC), à 11 h 17'55'' ; 37.
Dubois (KTM, FRA), à 11 h 45'37'' ; 38.
Bonnet (KTM, FRA), à 11 h 59'28'' ; 39. Hotta (KTM, JAP), à 12 h 26'40'' ; 40. Van Pelt
(HONDA, HOL), à 12 h 27'48'' ;
41. Dubuy (KTM, FRA), à 12 h 41'22'' ; 42.
Mengus (KTM, FRA), à 12 h 48'01'' ; 43.
Pagnon (KTM, FRA), à 12 h 52'37'' ; 44.
Lazard (KTM, URU), à 13 h 00'19'' ; 45. Puy
(YAMAHA, FRA), à 13 h 16'43'' ; 46. Verhoeven (YAMAHA, HOL), à 13 h 31'29'' ; 47.
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Nou à volonté.
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*Prix TTC, à partir de, par personne, au départ de Paris, avion et transferts compris, base chambre double, à certaines dates,
sous réserve de disponibilité. Taxes et redevances susceptibles de modifications sans préavis.
LUNDI 9 JANVIER 2006
7h 25
9h 25
CP1 Contrôle
de passage
ANDRÉ-JACQUES DEREIX
AUTOS
Classement général : 1. Peterhansel-Cottret (Mitsubishi, FRA), en 27 h 43’41’’ ; 2.
Alphand-Picard (Mitsubishi, FRA), à 32'' ; 3.
De Villiers-Thorner (Volkswagen, AFS-SUE), à
26'16'' ; 4. Roma-Magne (Mitsubishi, ESPFRA), à 43'35'' ; 5. Kleinschmidt-Pons (Volkswagen, ALL-ITA), à 1 h 06'26'' ; 6. Magnaldi-Debron (Schles-Ford-Raid, FRA), à 1 h
33'40'' ; 7. Schlesser-Borsotto (SchlesFord-Raid, FRA), à 1 h 45'21'' ; 8. Miller-Von
Zitzewitz (Volkswagen, USA-ALL), à 2 h
12'13'' ; 9. Sousa-Lurquin (Nissan, POR-BEL),
à 3 h 10'12'' ; 10. Kahle-Schuenemann
(Honda, ALL), à 6 h 03'22'' ;
11. Chicherit-Baumel (BMW, FRA), à 6 h
16'23'' ; 12. Cox-Pitchford (BMW, AFS), à
6 h 31'53'' ; 13. Saby-Perin (Volkswagen,
FRA), à 7 h 16'17'' ; 14. Kolberg-Bampi (Mitsubishi, BRE), à 7 h 33'28'' ; 15. Henrard-De
Roissard (Volkswagen, BEL-FRA), à 7 h
40'06'' ; 16. Sainz-Schulz (Volkswagen, ESPALL), à 8 h 09'43'' ; 17. Gache-Garcin
(Buggy, FRA), à 8 h 20'20'' ; 18. SaukansDambis (Osc, LET), à 8 h 27'07'' ; 19. Guinot-Kroiss (Volkswagen, FRA), à 9 h
03'38'' ; 20. De Lavergne-Sanchez
(Renault, FRA), à 9 h 17'12'' ;
21. Servia-Alcaraz (Schles-Ford-Raid, ESPFRA), à 9 h 46'12'' ; 22. Ratet-Cattarelli
(Toyota, FRA), à 10 h 07'06'' ; 23. GibonGibon (Bowler, FRA), à 10 h 20'05'' ; 24.
Rousselot-Poncet (Nissan, FRA), à 10 h
28'50'' ; 25. Ikemachi-Arakawa (Toyota, JAP),
à 11 h 07'60'' ; 26. Monterde-Siviero (BMW,
ESP-ITA), à 11 h 50'23'' ; 27. Ten HarkelVaanholt (Land Rover, HOL), à 11 h 51'58'' ;
28. Sireyjol-Vidal (Bowler, FRA), à 12 h
12'56'' ; 29. Strugo-Ferri (Mercedes, FRA), à
12 h 17'25'' ; 30. Berkut-Nikolaev (Mitsubishi, RUS), à 12 h 37'19'' ;
31. Xu-Lurquin (Nissan, CHN-BEL), à 12 h
47'34'' ; 32. Tollefsen-Evans (Bowler, NORGBR), à 13 h 40'53'' ; 33. Lavieille-Bartholome (Nissan, FRA-BEL), à 14 h 04'02'' ; 34.
Barbier-Barbier (Mitsubishi, FRA), à 14 h
23'57'' ; 35. Asaga-Numata (Toyota, JAP), à
Zorro de conduite
Arrivé
vée
é
Goncalves (HONDA, POR), à 13 h 41'16'' ;
48. Embro (KTM, USA), à 13 h 43'01'' ; 49.
De Baar (KTM, HOL), à 14 h 03'22'' ; 50. Vercoelen (KTM, HOL), à 14 h 09'42'' ;
51. Lamothe (KTM, FRA), à 14 h 19'55'' ;
52. Mora Busquets (YAMAHA, ESP), à 14 h
32'28'' ; 53. Bonjean (HONDA, FRA), à 14 h
41'24'' ; 54. Gomez Pallas (YAMAHA, VEN), à
14 h 44'09'' ; 55. De Groot (YAMAHA, HOL), à
14 h 45'45'' ; 56. Fonjallaz (KTM, SUI), à
15 h 00'39'' ; 57. Ginepro (KTM, ITA), à
15 h 09'40'' ; 58. Hermet (KTM, FRA), à
15 h 13'44'' ; 59. Rivera (KTM, ESP), à 15 h
28'27'' ; 60. Payen (KTM, FRA), à 15 h
45'54'' ;
61. Ferrer Garcia (YAMAHA, ESP), à 15 h
55'58'' ; 62. Jobard (KTM, FRA), à 16 h
05'38'' ; 63. Puertas Herrera (YAMAHA, ESP),
à 16 h 05'50'' ; 64. Van der Laan (KTM,
HOL), à 16 h 11'30'' ; 65. Raymond (YAMAHA, FRA), à 16 h 41'02'' ; 66. Faria (KTM,
POR), à 16 h 45'34'' ; 67. Le Blevec (YAMAHA, FRA), à 16 h 50'22'' ; 68. Arredondo
(KTM, GUA), à 17 h 00'31'' ; 69. Van Drunen
(YAMAHA, HOL), à 17 h 13'30'' ; 70. Miotto
(KTM, ITA), à 17 h 14'14'' ;
71. Floirac (KTM, FRA), à 17 h 16'26'' ; 72.
Hamard (KTM, FRA), à 17 h 45'10'' ; 73.
Kashiwa (YAMAHA, JAP), à 17 h 55'18'' ; 74.
Cornuaille (KTM, FRA), à 18 h 08'33'' ; 75.
Ingles (HONDA, ESP), à 18 h 12'46'' ; 76.
Plumb (BMW, GBR), à 18 h 22'23''...
En italique, les concurrents de la catégorie
production.
CAMIONS
Classement général : 1. Chagin-YakubovSavostin (Kamaz, RUS), en 35 h 47’ 23’’ ; 2.
Kabirov-Belyaev-Mokeev (Kamaz, RUS), à
30'32'' ; 3. Stacey-Gotlib-Der Kinderen (Man,
HOL-BEL-HOL), à 44'54'' ; 4. Loprais-GilarLoprais (Tatra, RTC), à 4 h 13'52'' ; 5. Echter-Gobel-Van Dooren (Man, ALL-HOL), à 5 h
06'29''...
LA RUBRIQUE AUTOMOBILE
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210 AGENCES EN FRANCE
€
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la minute
nouvelles-frontieres.fr
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Ensuite, en aparté, il ajouta : « Il faut
arriver à comprendre pourquoi nous
perdons du temps dans les étapes longues et difficiles. Au vu des deux ou
trois derniers jours, il nous faut trouver
une meilleure stratégie. Nous verrons
cela demain (aujourd’hui). Nous pouvons encore gagner. Nous avons
encore deux voitures en bonne position (De Villiers, 3e à 26’16’’,
Kleinschmidt, 5e à 1 h 6’). Les trois
autres ont pour mission de les aider. »
C’est ce à quoi se résignait Bruno Saby,
treizième à 7 h 16’ et déçu à l’extrême
trop d’herbe à chameau, où nos buggys ne sont pas à l’aise. S’il y en a cent
kilomètres demain (aujourd’hui), nous
allons prendre trois quarts d’heure. »
Or, il y en aura aujourd’hui, de cette
vacherie d’herbe à chameau, sur les
508 kilomètres de la spéciale tracée
entre Nouakchott et Kiffa, notamment
dans une « dernière partie costaude »,
selon Étienne Lavigne. Et des dunes, et
du sable. D’où ces citations. Serieys :
« D’après mes copilotes, ça peut être
encore un vrai morceau de bravoure. »
Saby : « D’énormes rebondissements
sont possibles. » Avec cependant ces
précisions « rassurantes » de Lavigne :
« Sur l’étape Zouerat-Atâr, il n’y avait
que six way points masqués. Sur celleci, il y en aura vingt-trois. Et il y a des
points de repère, des puits, beaucoup
de cairns. »
Les motards y trouveront aussi leur
Départ
Dé
ép
Arrivé
vée
é
Bleu
Frétigné
(Yamaha) pénalisé
d’avoir été frappé par un problème
technique mineur (un tuyau d’arrivée
de gasoil desserti) : « Des Dakar, je
n’en ferai plus dix mille. Et quand on
est dans le team pour gagner… »
Enfin, à quelques brasses de là, dans
l’infecte poussière, le team Schlesser
bichonnait ses voitures, celle de
Magnaldi-Debron, sixième à 1 h 33’ et
celle de Schlesser-Borsotto, septième
à 1 h 45’. Mais le boss n’était pas là.
Toujours handicapé par une infection
intestinale contractée au Portugal, il
était resté se soigner à l’hôtel. « Notre
situation est bonne, commenta à sa
place François Borsotto, son copilote.
L’équipe est au complet, et nous
sommes les seuls à avoir gagné trois
étapes en Afrique. Il faut continuer
comme cela, en espérant que les gros
teams continuent à perdre des voitures. En souhaitant qu’il n’y ait pas
Départ
Dé
ép
(heure franç
nçaise,
ça heure locale enlever 1 heure)
Zouérat
va être d’essayer de dépasser le SudAfricain pour protéger nos deux leaders. On verra plus tard s’il faut intervenir au niveau stratégique. Je veux
d’abord laisser la porte ouverte au
sport. »
Question porte, c’est pratiquement en
rampant qu’il fallait entrer, hier, dans
la grande tente berbère au sol couvert
de tapis dans laquelle Volkswagen faisait le point sur sa situation. Une situation nettement moins brillante
qu’après la cinquième étape, ZoueratTan Tan, quand les Race Touareg 2
occupaient les trois premières places
au classement général. Le discours que
tint Kriss Nissen, team-manager,
devant ses équipages rassemblés (Carlos Sainz compris, finalement arrivé au
bivouac à 0 h 30 samedi matin), fut un
discours de combat. « Nous n’allons
pas baisser les bras, déclara-t-il en
Avec la complicité du team FPEE-Dessoude,
notre envoyé spécial Bernard Chevalier, piloté
par René Metge dans le Nissan no 416, s’est glissé
dans la course pour la vivre et la raconter de l’intérieur.
AVANT L’ANECDOTIQUE, l’essentiel. Notre motard no 122, le Liégeois
Éric Palante, trouvé inconscient dans
la spéciale menant à Nouakchott
avant-hier, a fini par reprendre ses
esprits. Au point que Nadia, l’adorable
toubib qui circule sur la piste à bord de
Tango 1 (c’est le code des voitures
médicales), n’a pu le dissuader un peu
plus tard de continuer le Dakar.
Comme l’histoire se termine bien, en
voici les détails. Éric se croyait endormi, chez lui dans son lit auprès de sa
femme, alors qu’il était couché en
chien de fusil sur la piste, après un vol
plané de vingt mètres dans la nuit du
désert. René s’est penché sur lui, lui a
parlé. « C’est moi, René, René
Metge… » Éric a ouvert un œil, réfléchi longuement pour savoir ce que
Metge faisait là, dans sa chambre liégeoise, puis il a compris : « René, c’est
encore toi qui me ramasses ! »
Il faut dire que l’an passé René conduisait une voiture de reportage d’Eurosport et qu’il avait, en effet, trouvé Eric
Palante sur le sable d’une dune, avec
une double fracture tibia-péroné…
Pendant ce temps, à la lueur de ma
874 km
TOTAL
Er-Rachidia
Ouarzazate
CLASSEMENT GÉNÉRAL (avant la 9e étape)
de notre envoyé spécial
Malaga
Portimao
CARNETS DE PISTE
NOUAKCHOTT –
9e étape
Jaune
Rouge
Jaune
À l’évidence, quand un responsable
d’écurie s’entend demander s’il commence à songer à donner des
consignes d’équipe, c’est que la situation est bien engagée pour lui. Serieys
se l’entendit poser hier une nouvelle
fois puisque les deux premières places
du classement général sont occupées
par deux de ses équipages, Peterhansel-Cottret devant Alphand-Picard à…
32 secondes. « Avec Giniel de Villiers
en troisième position à 26’16’’, il n’est
pas question de donner des consignes,
fut sa réponse. On va d’abord essayer
de se mettre vraiment à l’abri des
Volkswagen. La mission de Nani Roma
Nouakchott-Kiffa (MAU)
Noir
Bleu
Noir
Kris Nissen (VW) :
« Nous pouvons
encore gagner »
ABANDON DE PAUL BELMONDO. – Sur neuf participations, Paul Belmondo
a touché le but à deux reprises seulement. Cette année, après un stupide télescopage avec le Hongrois Sandor, son Nissan effectuait plusieurs tonneaux ! L’équipage l’échappait belle : le navigateur Irssou s’en sort avec deux fractures aux
doigts, nécessitant un rapatriement pour une opération. – M.-F. E.
18
Bleu
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Noir
Jaune
AUTO-MOTO DAKAR
« Aucun complexe »
TROPHÉE ANDROS
Vers un duel
Muller-Dayraut
LUC ALPHAND, deuxième au général, derrière la Mitsubishi de Peterhansel, croit plus que jamais à la victoire.
NOUAKCHOTT – (MAU)
NOUAKCHOTT. – Lors de la journée de repos, hier,
Luc Alphand, tout comme Gilles Picard (à droite), son
copilote, et Nani Roma (en bas), son coéquipier, ont fait le
plein de réserves. De l’énergie, le champion de ski ne devra
pas en manquer pour cette dernière semaine de course.
Pour décrocher sa première victoire sur le Dakar, il lui faut
encore battre Stéphane Peterhansel.
(Photo Jérôme Prévost)
de notre envoyé spécial
Entre les interviews, les discussions enflammées avec les
copains et les briefings, Luc
Alphand a eu une journée de
repos bien remplie, hier, à
Nouakchott.Pas de quoi troubler
la bonne humeur de l’ancien
skieur qui est prêt à jouer sa carte
jusqu’à Dakar.
« DEUXIÈME À 32 SECONDES de
votre coéquipier Stéphane
Peterhansel, à mi-parcours,
vous avez accompli votre mission ?
– C’est génial, je suis super content,
même si pour 32 secondes je perds la
tête. Le bilan est bon, j’ai réussi à
faire à peu près ce que je voulais.
Autant dire qu’avec Stéphane
(Peterhansel), nous sommes à égalité. Pour l’instant, nous avons fait la
différence avec les Volkswagen et
les buggys Schlesser, mais la route
jusqu’à Dakar est encore longue. La
voiture va bien, physiquement nous
n’avons pas trop morflé, y a plus
qu’à...
– Vous semblez plus détendu
et mieux maîtriser votre fougue au volant que l’an dernier.
À quoi attribuez-vous ces changements ?
– Déjà, je gère mieux tactiquement
la longueur du Dakar. Mais l’évolution la plus importante porte sur ma
meilleure connaissance des limites
de la voiture et du rythme de course.
L’an dernier, je découvrais l’équipe,
je me sentais l’obligation de faire un
résultat vis-à-vis de Mitsubishi.
Cette année, je partais clairement
pour la victoire. Je sens que j’en suis
capable et je ne fais aucun complexe
vis-à-vis de Stéphane. Il est très fort,
malin et rapide, mais il n’est pas
infaillible.
– Lors des deux dernières
spéciales mauritaniennes,
Peterhansel a vraiment impri-
309 qui repartent
Selon les derniers chiffres disponibles hier soir, il devait y avoir, ce matin,
309 concurrents au départ de la 9e étape. Ont abandonné : 101 motos, 52 autos et
13 camions, soit 166 concurrents sur les 475 (232 motos, 174 autos, 69 camions)
au départ de Lisbonne, le 31 décembre.
mé un rythme élevé. Comment
les avez-vous vécues ?
– Hier (samedi), on a vraiment roulé
comme des cochons. J’avais anticipé
car je savais que ce serait dur et que
Stéphane attaquerait. Alors, tu te
craches dans les pognes, tu vas chercher des tours moteur, dans les
bosses tu ne lèves plus le pied, tu
lâches moins sur les cailloux. À deux
ou trois reprises, Gilles (Picard) m’a
dit : “Tu roules trop vite”. Mais je
ne voulais rien céder. C’est vraiment
autant inhumain pour nous que pour
la voiture.
– Pour l’instant, la stratégie,
comme le dit Peterhansel,
d’élimination des adversaires,
fonctionne plutôt bien.
SNOWBOARD
CHAMPIONNAT DE FRANCE : LE TITRE POUR CAVORET. – Philippe
Cavoret, licencié à La Plagne mais qui défend les couleurs d’Aix-les-Bains, a
conservé son titre samedi sur la piste de La Plagne. Grâce à une belle qualité de
pilotage, le Français, qui fêtera ses trente-huit ans mercredi, champion de
France depuis 1999 et septième des derniers Championnats du monde,
devance de trente-deux centièmes Grégory Saint-Genies (La Plagne), auteur
de la meilleure poussée. Hervé Boget (La Plagne) monte sur le podium.
COUPE DU MONDE (Mont Gabriel [CAN],
7-8 janvier). – Saut. HOMMES : 1. Nissen
(CAN) ; 2. Bean (CAN) ; 3. Shouldice (CAN) ;
… 15. Lohrer ; 26. Méda ; 27. Thépaut.
FEMMES : 1. Leu (SUI) ; 2. Müller (SUI) ; 3.
Kozachenko (UKR) ; 4. Koroleva (RUS) ; 5.
Cole (AUS).
Coupe du monde 2006 (après cinq
épreuves). HOMMES : 1. Nissen (CAN),
360 pts ; 2. Shouldice (CAN), 235 ; 3. St.Onge
(USA), 194 ; … 17. Lohrer, 86 ; 28. Thépaut, 49 ; 34. Méda, 20. FEMMES : 1. Xu
Nannan (CHN), 238 ; 2. Leu (SUI), 235 ; 3. Li
Nina (CHN), 226 ; 4. Müller (SUI), 189 ; 5.
Cook (USA), 174.
BATEAUX
VOLVO OCEAN RACE. – étape (Le Cap
[AFS] - Melbourne [AUS], 6 100 milles, départ le
2 janvier). Positions hier à 17 heures : 1. ABNAMRO-ONE (HOL, Sanderson [NZL]), à 4 262
milles de l’arrivée ; 2. Pirates-of-the-Caribbean
(USA, Cayard), à 165 milles du leader ; 3. ABNAMRO-TWO (HOL, Josse), à 172 m. ; 4. Movistar
(ESP, Bekking [HOL]), à 226 m. ; 5. ING-RealEstate-Brunel (AUS, Wharington), à 394 m. ;
Escale technique (Port Elizabeth, AFS) : Brasil 1
(BRE, Grael). Abandon : Ericsson (SUE, McDonald [GBR]).
2e
TENNIS
DE TABLE
LIGUE DES CHAMPIONS HOMMES. –
Quarts de finale aller : Niederösterreich
(AUT) - Ochsenhausen (ALL), 3-1 ; Grenade
(ESP) - Düsseldorf (ALL), 3-2 ; Grenzau (ALL)
- Gönnern (ALL), 1-3 ; Zagreb - Charleroi
(BEL), 3-2 (Primorac - Saive, 0-3 ; Tosic Samsonov, 2-3 ; Tan Rui - Smirnov, 3-2 ; Primorac - Samsonov, 0-3 ; Tosic - Saive, 3-2).
Matches retour : 10-12 février.
RUGBY À XIII
CHAMPIONNAT DE FRANCE (8e journée).
– HIER : Carcassonne-Toulouse, 15-14 ; Villefranche-de-Rouergue-Cahors - Marseille, 50-10 ;
Lézignan-UTC, 30-36 ; Saint-Gaudens - Limoux,
20-21 ; Carpentras - Lyon-Villeurbanne, 24-46 ;
Villeneuve-sur-Lot - Pia, 28-30.
Classement : 1. Limoux, 22 points ; 2. Pia, 22 ;
3. Toulouse, 20 ; 4. UTC, 19 ; 5. Villeneuve-surLot, 18 ; 6. Carcassonne, 17 ; 7. Saint-Gaudens,
16 ; 8. Lyon-Villeurbanne, 15 ; 9. Villefranche-deRouergue-Cahors, 12 ; 10. Lézignan, 11 ; 11. Marseille, 9 ; 12. Carpentras, 7.
Bozzetto libéré
Débarrassé de la pression des critères de sélection olympique, le quintuple
vainqueur de la Coupe du monde s’est offert un podium.
KREISCHBERG.
– Avec un surf
très agressif,
le chevronné
Mathieu
Bozzetto
a réalisé
son objectif
hier en
Autriche,
podium et Jeux
Olympiques
à la clé.
(Photo
Markus Leodolter/
AFP)
BADMINTON
OPEN DE SUISSE (Bâle, 4-8 janvier). –
Finales.
HOMMES. Simple : Lee Chong Wei (MYS,
no 3) - Xia Xuanze (CHN, no 47), 2-0 (15-8,
15-0). Double : Chan Chong Ming-Koo Kien
Keat (MYS, no 9) - Boe-Mogensen (DAN,
no 7), 2-1 (17-14, 8-15, 17-14).
FEMMES. Simple : Xu Huaiwen (ALL, no 5) Zhu Lin (CHN, no 37), 2-0 (11-9, 11-4).
Double : Du Jing-Yu Yang (CHN, no 22) Zhang Dan-Zhao Tingting (CHN, n.c.), 2-1
(15-5, 10-15, 15-11). MIXTE : RobertsonEmms (ANG, no 3) - Blair-Munt (ANG, no 13),
n.p.
KREISCHBERG – (AUT)
- A.S.O. Amaury Sport Organisation - Droits photo : DPPI
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COUPE DU MONDE (géant parallèle)
À 14 HEURES bien tapées, entre les
deux manches de sa demi-finale, dans
un nuage de neige soulevé par les
carres de sa planche dans l’aire d’arrivée, Mathieu Bozzetto a soufflé, dans
un sourire : « C’est peut-être le déclic
qui me manquait. » La remarque,
adressée à Luc Faye, le directeur des
équipes de France de snowboard, trahissait un soulagement intense. Hier
matin, en effet, Mathieu Bozzetto
n’était toujours pas assuré d’aller aux
Jeux. Il lui manquait une place parmi
les quinze premiers en Coupe du
monde, et il n’avait plus que deux
courses pour l’obtenir. La pression lui
voûtait les épaules et, lors de la
manche ultime de qualification, qui
décidait de son accession, ou pas, parmi les seize finalistes, « il a ridé comme
un gamin tant il avait la trouille de se
planter », dixit Faye.
« Je commençais
à douter »
Drôle de gamin, Mathieu Bozzetto. Un
physique de déménageur, la trogne à
Cabrel et un palmarès long comme le
bras (vainqueur de la Coupe du monde
de parallèle de 1999 à 2003 et du classement général en 99 et 2000).
Mais, depuis l’accident de moto du
14 juillet 2004 qui lui a fracturé le bras,
depuis ces longs mois de plâtre et de
rééducation après la chirurgie lourde,
depuis son retour à la compétition en
fin de saison dernière où il avait réalisé
l’exploit de terminer deuxième d’un
slalom parallèle, il semblait avoir perdu ses repères en géant. « Je commençais à douter, à croire que je n’y arriverai plus jamais… » Et ses adversaires à
le regarder comme un ex. Un ex sympathique, qu’ils apprécient unanimement, certes, mais un ex quand
même… « J’avais des problèmes,
pour tout arranger, avec ma planche
depuis le début de la saison. Heureusement, depuis trois jours, j’ai fait monter des plaques qui ont tout changé. »
La preuve : ses adversaires en huitième, quart, demi et finale, suisses
tous les quatre, trustent les sommets
de la Coupe du monde 2005-2006. Il
en a battu trois avant d’abdiquer, épuisé, face au meilleur des frères Schoch.
« Mais c’est déjà fabuleux de retrouver
ces sensations, surtout sur une piste
aussi difficile où tu tâches avant tout
de survivre et d’arriver en bas. »
Bozzetto exulte. Radieux. De retour sur
un podium, il a apprécié les applaudissements nourris de ses adversaires
heureux de voir l’ancien patron retrouver la grande forme à trente-deux ans
passés. Il sera toujours temps pour eux
de s’inquiéter quand ils réaliseront que
la piste préférée de Mathieu Bozzetto
se trouve à Bardonecchia. Où se disputent les Jeux…
JEAN ISSARTEL
COUPE DU MONDE (Kreischberg [AUT], 8-9 janvier). – HIER. Géant parallèle HOMMES :
1. P. Schoch (SUI) ; 2. Bozzetto ; 3. Grabner (AUT) ; 4. Iselin (SUI) ; 5. S. Schoch (SUI) ;...
20. Dufour ; 25. Cosnier ; 32. Huet. FEMMES : 1. Meuli (SUI) ; 2. Fletcher (USA) ; 3. Bruhin
(SUI) ; 4. Hagglof (SUE) ; 5. Kober (ALL) ;… 8. Pomagalski ; 13. Valdenaire ; 17. Blanc ;
33. Desmares. Coupe du monde de parallèle (après cinq épreuves). HOMMES : 1. P. Schoch
(SUI), 3 500 points ; 2. S. Schoch (SUI), 2 866,7 ; 3. Inniger (SUI), 2 470 ;... 7. Bozzetto,
1 801,4 ; 16. Huet , 767,7 ; 22. Dufour, 629,4 ; 30. Cosnier, 372. FEMMES : 1. Meuli (SUI),
3 800 points ; 2. Pomagalski, 2 720 ; 3. Blanc, 2 640 ;… 23. Valdenaire, 622,4 ; 31. Desmares, 320,1.
AUJOURD’HUI : half-pipe HOMMES et FEMMES.
Coupe du monde de half-pipe 2006 (après cinq épreuves). HOMMES : 1. Autti (FIN),
2 400 points ; 2. Kokubo (JAP), 2 200 ; 3. Narita (JAP), 1 770 ;… 9. Crépel, 1 210 ;
30. Zebrowski, 420 ; 102. Baisamy, 11,9. FEMMES : 1. Vidal, 2 200 points ; 2. Pesko (SUI),
2 050 ; 3. Teter (USA), 2 000 ;… 12. Rodriguez, 1 180 ; 29. Alzina, 450 ; 34. Béliard, 350.
BOBSLEIGH
MOTO
CHAMPIONNATS DE FRANCE : MINGEON COMME D’HABITUDE. – Une fois
de plus Bruno Mingeon, trente-huit ans, a réalisé le doublé lors des Championnats de
France organisés ce week-end par le club de Villard-de-Lans sur la piste olympique de
La Plagne. En bob à quatre, poussé par Fouquet, Vanhoutte et Arbez, il devance un autre
équipage de La Plagne piloté par Mickaël Serisé, vingt-cinq ans, et composé de Baehr,
Rubio et Rolet. Laurent Unternahrer (Briançon), avec derrière lui Bizet, Foucan et Menneron, complète le podium. En bob à deux, Mingeon, associé à Vanhoutte, domine une
nouvelle fois les équipages Serisé-Rubio et Unternahrer-Menneron.
JEUX OLYMPIQUES : LA SÉLECTION SE DESSINE.– Le collectif France a effectué
la semaine dernière toute une série de tests afin de déterminer les pousseurs sélectionnés pour les Jeux Olympiques dans le bob de Bruno Mingeon. « Le premier jour a été
consacré à des sprints, des exercices de bondissement et des poussées individuelles,
explique Patrick Faure, directeur de l’équipe de France. Le second a été consacré à des
tests par équipage. » Faure sera aujourd’hui à Paris afin de proposer à sa fédération une
hiérarchie. À l’issue des tests, six pousseurs restent concernés pour faire partie des
quatre heureux élus. Il s’agit (dans l’ordre alphabétique) de Christophe Fouquet, Stéphane Galbert,Pierre-Alain Menneron, David Rolet, Loïc Rubio et Alexandre Vanhoutte.
SUPERCROSS US (Anaheim, 7 janvier). –
Première manche du Championnat des
États-Unis.
250 : 1. Stewart (USA, Kawasaki) ; 2. Reed
(AUS, Yamaha) ; 3. Carmichael (USA, Suzuki) ; 4. Larocco (USA, Honda) ; 5. Tedesco
(USA, Suzuki) ; … 10. Vuillemin (Honda).
125 : 1. Short (USA, Honda) ; 2. Villopoto
(USA, Kawasaki) ; 3. Laninovich (USA, Honda) ; 4. Langston (AFS, Kawasaki) ; 5. Lange
(USA, Kawasaki) ; … 10. Sorby (Honda) ;
20. Coisy (Honda).
Championnat 2006 (après 1 épreuve). –
250 : 1. Stewart, 25 ; 2. Reed, 22 ; 3. Carmichael, 20 ; … 10. Vuillemin, 11. 125 :
1. Short, 25 ; 2. Villopoto, 22 ; 3. Laninovich,
20 ; … 10. Sorby, 11 ; ... 20. Coisy, 1.
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CHRISTIAN LAVIEILLE, LEADER
DU NISMO CHALLENGE. – Formule
clés en main lancée par Nismo, le
Varois Christian Lavieille mène largement le classement interne. Il occupe
la 33e place du général. – M.-F. E.
KARTING : UN « COLLECTIF »
FRANCE. – Franck Lagorce, le
« patron » de l’équipe de France de
karting FFSA, en a communiqué la
composition pour 2006 : onze jeunes
pilotes, une fille, Aurore Launay,
Mike Courquin, Anthony Abbasse,
Adrien Tambay, Jules Bianchi, Kevin
Breysse, Armand Convers, Arnaud
Kolzinski, Alban Varutti, Nathanael
Berthon et Jean-Éric Vergne.
PATINAGE ARTISTIQUE
CHAMPIONNATS D’ITALIE : FUSAR POLI-MARGAGLIO EN ROUTE
POUR LES JO ! – Après la retraite de quatre ans qui a suivi leur médaille de bronze
aux Jeux de Salt Lake City, les danseurs italiens Barbara Fusar Poli et Maurizio
Margaglio, champions du monde en 2001, ont confirmé leur intention de faire leur
retour aux Jeux de Turin (10-26 février) en remportant ce week-end, à Sesto San
Giovanni, le titre national avec un joli total de 197,47 points. On ne devrait pourtant sans doute pas les voir aux Championnats d’Europe, qui débutent le 17 janvier
à Lyon, officiellement parce qu’ils préfèrent s’entraîner… On devrait voir en
revanche Carolina Kostner, médaillée de bronze des derniers Mondiaux, qui s’est
imposée sans convaincre (164,98 pts) avec un libre privé de combinaison tripletriple et émaillé d’une chute.
CHAMPIONNATS DU CANADA : BUTTLE CHANGE SON LIBRE. – Les
Championnats du Canada, qualificatifs pour les JO de Turin, débutent aujourd’hui
à Ottawa. Les Canadiens disposent de quotas confortables : trois places chez les
messieurs, deux places chez les dames, les couples et pour la danse. Jeffrey Buttle,
qui disputera le titre à Emanuel Sandhu, a décidé de changer son libre en vue des
Jeux. Il laisse au vestiaire son hommage à Glenn Gould au profit de Samson et
Dalila, son programme de la saison 2003-2004.
GOLF
ROYAL TROPHY (THA, Amata Spring
Country Club, Bangkok, circuit européen
hommes, 1 500 000 $, 7-8 janvier). – Résultat final : équipe d’Europe - équipe d’Asie :
9-7.
Simples : Imano (JAP) b. Howell (ANG),
2 up ; McGinley (IRL) b. Zhang Lianwei (CHN),
2 et 1 ; McDowell (ILN) b. Randhawa (IND),
3 et 2 ; Atwal (IND) b. Faldo (ANG), 3 et 2 ;
Wiratchant (THA) b. Woosnam (GAL), 2 et 1 ;
Hur Suk-ho (CDS) b. Ferrie (ENG), 2 et 1 ;
Fukabori (JAP) b. Björn (DAN), 4 et 3 ; Stenson (SUE) b. Jaidee (THA), 5 et 4.
MERCEDES CHAMPIONSHIPS (Plantation Course de Kapalua, Hawaii, circuit américain hommes, 5 400 000 $, 5-8 janvier). – Troisième tour (par 219) : 1. Stuart
Appleby (AUS), 213 (71 + 72 + 70) ; 2. M.
Campbell (NZL), 215 (72 + 72 + 71) ; 3.
Furyk (USA), 216 (72 + 72 + 72) ; 4. Glover
(USA), 217 (74 + 73 + 70) ; 5. V. Singh
(FIJ), 218 (70 + 74 + 74) et Garcia (ESP),
218 (71 + 74 + 73) ; 7. V. Taylor (USA), 219
(74 + 73 + 72) ; 8. Calcavecchia (USA), 220
(73 +74 + 73) ; 9. Browne (USA), 221
(69 + 76 + 76), Lon ard (AUS), 221
(74 + 74 + 73) et Ogilvy (AUS), 221
(75 + 72 + 74) ;… 15. Toms (USA), 223
(71 + 73 + 79).
SKI DE FOND
COUPE DU MONDE HOMMES (Otepää
[EST], 7-8 janvier). – Sprint classique.
Finale : 1. Lind (SUE) ; 2. Hetland (NOR) ;
3. Rotchev (RUS) ; 4. Svartedal (NOR).
Finale B : 5. Roenning (NOR) ; 6. T. Fredriksson (SUE) ; 7. Onsda (JAP) ; 8. Pankratov
(RUS). Qualifications : 40. Darragon.
Coupe du monde 2006 (après
12 épreuves) : 1. Angerer (ALL), 485 pts ;
2. Hetland (NOR), 455 ; 3. Vittoz, 353 ;
4. Lind (SUE), 331 ; 5. Rotchev (RUS), 299 ;
… 29. Jonnier, 99 ; 35. Rousselet, 84 ; 48.
Perrillat, 57 ; 53. Darragon, 53 ; 62. Gaillard, 42 ; 122. Fanjas-Claret, 1.
Prochaine étape : Val di Fiemme (ITA),
le 14 janvier (30 km libre départ en ligne).
COUPE DU MONDE FEMMES (Otepää
[EST], 7-8 janvier). – Sprint classique.
Finale : 1. Andersson (SUE) ; 2. Henkel
(ALL) ; 3. Gjoemle (NOR) ; 4. Kuitunen (FIN).
Finale B : 5. Bjoergen (NOR) ; 6. Mischol
(SUI) ; 7. Majdic (SLV) ; 8. Oehrstig (SUE).
Quarts de finale : Perrillat.
Coupe du monde 2006 (après
12 épreuves) : 1. Bjoergen (NOR), 585 pts ;
2. Tchepalova (RUS), 460 ; 3. Künzel (ALL),
408 ; 4. Scott (CAN), 360 ; 5. Pedersen
(NOR), 338 ; … 25. Philippot, 126 ; 33.
Perrillat, 86 ; 64. Vina, 18 ; 66. Storti, 15 ;
73. Jaeggy, 10.
Prochaine étape : Val di Fiemme (ITA),
le 14 janvier (15 km libre départ en ligne).
HOCKEY
SUR GAZON
LES FRANÇAISES EN
ALLEMAGNE. – Dans le cadre de sa
préparation pour le Championnat
d’Europe en salle (du 20 au 22 janvier, à Eindhoven), l’équipe de
France féminine a effectué ce weekend un stage de préparation à
Cologne (ALL). Au cours de ce stage,
les Bleues, médaillées de bronze de
la dernière Coupe du monde indoor
mais qui n’avaient plus rejoué en
salle depuis l’hiver dernier, ont
affronté le club du Rot Weiss
Cologne à quatre reprises. Même si
le bilan final est de quatre défaites
face à l’une des meilleurs formations
européennes invaincue cette année
dans le Championnat d’Allemagne
(le meilleur du monde en salle), les
Françaises se sont améliorées au fil
des rencontres.
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LU
Tirage du dimanche 8 janvier 2006:
439 600 exemplaires
LUNDI 9 JANVIER 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
SKI FREESTYLE
PASCAL SIDOINE
TOYOTA EN TÊTE DE LA PRODUCTION. – Jean-Jacques Ratet,
renard des sables, mène la catégorie
Production, appelée plus couramment
T 2 marathon ! C’est un véritable
combat que se livrent Benoît Rousselot, sur Nissan, et le Japonais Ikemachi,
également sur Toyota. L’abandon de
Paul Belmondo (Nissan) et les problèmes techniques de Jean-Pierre
Strugo sur Mercedes éclaircissent les
rangs. – M.-F. E.
Bleu
SKELETON
– Elle pourrait bien être décisive
avant d’attaquer l’Afrique noire où il
y aura moins de coups à faire. Elle va
être super dure, il va falloir taper
dans le potentiel de la voiture, rester
concentré et ne pas trop se focaliser
sur Stéphane. Je pars cinquième,
c’est plutôt un avantage car lui
devrait vite ouvrir la piste.
– L’occasion, peut-être, de
reprendre le commandement ?
– Ce n’est pas impossible : si je ne
crève pas quatre fois, si je ne loupe
pas un way point et si je ne reste pas
planté dans un trou pendant une
heure ! On l’oublie peut-être un peu,
mais avant Peter, notre premier
adversaire est le désert. »
Jaune
Rouge
Jaune
– C’est vrai qu’il y a un danger. Mais
je crois qu’avec Stéphane, nous
avons un instinct de survie plutôt
développé. Néanmoins, à la vitesse
où on roule, la marge de sécurité est
réduite. Dans l’herbe à chameau,
parfois je ne voyais plus où j’allais
tellement ça tapait. Gilles m’a d’ailleurs répété plusieurs fois qu’il ne
pouvait plus lire les notes. Malgré
tout, tant que l’écart reste aussi
faible, Dominique Serieys (teammanager) ne peut pas donner de
consignes.
– Particulièrement dure, la
prochaine étape jusqu’à Kiffa
pourrait avoir des conséquences importantes. Qu’en
pensez-vous ?
BYE BYE AU HUMMER. – Le spectaculaire Hummer de Robby Gordon ne
repartira pas de Nouakchott. L’avant
aplati dans un choc violent avec une
dune, l’engin et ses pilote et copilote
ont passé la nuit de samedi à dimanche
au CP 2 de l’étape Atâr - Nouakchott,
où un camping avait été improvisé – il y
avait là un puits, très profond, et…
une baignoire, bizarrement abandonnée en plein désert. Un peu refroidi
par son équipe de mécanos, tous américains et inexpérimentés et qui lui
firent deux fois le plein avec du gazole
au lieu d’essence, Gordon a annoncé
qu’il reviendrait avec une logistique
améliorée. – M.-F. E.
Noir
Bleu
Noir
Comment voyez-vous la suite ?
– Il ne faut pas oublier que Mitsubishi vise avant tout le titre, quel que
soit le pilote. Il fallait donc d’abord
mettre la concurrence à mal au bon
moment. Comme sur le Tour de
France où une équipe qui a de bons
grimpeurs attaque dans la montagne, nous, notre terrain, c’est le
hors piste et les dunes. Ensuite, à
l’intérieur de cette stratégie, chacun
essaie de lâcher l’autre. Certains me
disent que Stéphane paraît plus
serein, mais je suis sûr qu’il doute,
comme moi, je suis tout simplement
plus expressif.
– N’y a-t-il pas un risque à ce
que votre duel tourne mal et
profite à vos adversaires ?
CHICHERIT PERSISTE. – Guerlain
Chicherit et son copilote, Matthieu
Baumel, ont fait partie des équipages
ensablés dans le cordon de dunes précédant le CP 2, dans Atâr - Nouakchott. Un problème de pompe à eau
vint s’ajouter à leur infortune. Le
moteur chauffant, ils employèrent
toutes leurs réserves d’eau pour le
refroidir, puis repartirent à 70 km/h.
Ayant perdu quatre heures dans
l’affaire, le BMW X 3 n’en figure pas
moins à la 11e place du général, juste
devant celui d’Alfie Cox. « On ne
lâchera pas prise, promet Chicherit.
Notre force, c’est que nous sommes
tous les deux super cool. Sven
(Quandt, team-manager de X-Raid)
apprécie notre travail. La voiture est
performante, elle n’a que quelques
problèmes de jeunesse. » – M.-F. E.
DESPRES AU DÉPART. – Cyril
Despres, malgré sa luxation acromioclaviculaire à l’épaule gauche et sa
tendinite au bras droit qui l’obligeait,
hier, à porter un bandage spectaculaire, a décidé de continuer la course,
au moins pour aujourd’hui : « J’ai tellement souffert hier, que si ça recommence demain (aujourd’hui), c’est sûr,
j’abandonnerai. Mais mon médecin,
qui a trouvé ma tendinite “hallucinante”, m’a dit que je ne risquais pas
d’aggraver mes blessures en continuant. Je préfère essayer. Je n’aurais
pas été fier de moi si j’avais abandonné
dès vendredi à Atâr. » – M.-F. E.
Victorieux d’une course chacun ce
week-end à Isola 2000, Muller et
Dayraut ont conforté leur position
en tête du Trophée Andros.
Cependant, en terminant deuxième
de la course du dimanche,
remportée par Muller, alors que ce
dernier n’était que troisième la
veille, Dayraut a inscrit en deux
courses 157 points sur 160 possibles.
Il reprenait ainsi 4 points au leader
sur lequel son retard n’est plus que
de 10, un handicap appelé à
disparaître en fin de saison lors du
décompte des deux plus mauvais
résultats, qui coûtera 12 points de
plus à Muller qu’au pilote de la
BMW. Quant à Prost, ses chances
d’être couronné cette saison ont
sérieusement fondu à Isola 2000
après qu’un tête-à-queue, le samedi
au plus fort d’un duel avec Muller en
finale, lui eut fait perdre six places
et autant de points. – J.-P. C.
TROPHÉE ANDROS, ISOLA 2000
(7-8 janvier). – 2e journée.
Qualifications 1 : 1. Dayraut
(BMW), les 3 tours en 2’0’’941 ;
2. Fouquet (Renault Clio), à 1’’012 ;
3. Bourion (Kia), à 2’’215 ;… 8. Prost
(Toyota), à 3’’204 ;… 20. Muller
(Kia), à 7’’767 ;… 30. Panis (Toyota),
à 12’’947 ; etc. Qualifications 2 :
1. Muller, les 3 tours en 1’58’’244 ;
2. Prost, à 1’’520 ; 3. Lagorce (Fiat),
à 2’’526 ; 4. Panis, à 2’’786 ; etc.
Finale 1 : 1. Dayraut, les 6 tours en
5’26’’945 ; 2. Fouquet à 2’’555 ;
3. Bourion à 6’’787 ; etc. Abandons :
Panis, arrêt dans le premier tour.
Finale 2 : 1. Muller, les 6 tours en
5’19’’904 ; 2. Prost à 3’’093 ;
3. Lagorce; à 4’’244 ; etc.
Classement journée 2 : 1. Muller,
80 points ; 2. Dayraut, 77 ; 3. Prost;
74 ;… 9. Panis, 64 ; etc. Général
(après quatre manches) : 1. Muller,
592 points ; 2. Dayraut, 582 ;
3. Prost; 558 ; 4. Lagorce, 533 ;
5. Bourion, 519 ; 6. Balas, 506 ;…
10. Panis, 465 ; etc.
Prochaine épreuve : Lans-en-Vercors
(13-14 janvier).
19
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
BOXE CHAMPIONNAT DU MONDE DES LOURDS-LÉGERS
« J’étais bien mais pas bon »
JEAN-MARC MORMECK est revenu, hier, sur sa défaite avec lucidité et franchise.
Le visage intact,
seulement marqué par la
fatigue et la déception,
l’ex-champion WBA-WBC
des lourds-légers tentait
d’analyser hier les
raisons de son échec
de la veille.
NEW YORK –
de notre envoyé spécial
Mahyar MONSHIPOUR (champion WBA
des super-coq) : « Je suis
étonné, car je pensais
que Jean-Marc avait de
la marge. Bell n’est
peut-être pas un grand
champion, mais c’est un
puncheur, ce qu’on
savait déjà.
Sur ce que m’a dit mon
entraîneur, il y a eu une
cassure physique au
6e round, Jean-Marc
baisse tout d’un coup à
ce moment-là. La boxe,
c’est comme le vélo,
quand on a un coup de
barre, on n’avance plus.
Maintenant, pour ce qui
est de rebondir, je ne
suis pas dans sa tête. Le
problème, c’est qu’il
n’est pas avec un promoteur français. On
connaît Don King : il
s’intéresse à vous quand
vous êtes champion.
Est-ce que maintenant,
il aura envie de lui organiser des combats de
rentrée, de préparation ? » – M. V.
« Je pensais que
ce jour était le mien,
je l’ai raté »
Outre Bell, qui s’est emparé des deux ceintures de Mormeck, l’Argentin Baldomir
a créé la surprise en détrônant Judah chez les welters.
NEW YORK –
de notre envoyé spécial
SACRÉ DON KING ! L’exubérant promoteur
américain était trop heureux, dans la nuit newyorkaise, d’étaler son inégalable sens de la
répartie : « C’était une magnifique réunion,
non ? Dire que tous mes favoris ont été battus… Même Jean-Marc « Vive la France »
Mormeck ! Hé, les gears, je laisse ma culotte,
moi, ce soir ! » On n’en croira pas un mot. Pourtant, c’est vrai, on ne pouvait l’imaginer
quelques heures plus tôt : O’Neil Bell, premier
champion unifié des lourds-légers depuis Evander Holyfield en 1988, et Carlos Baldomir
champion du monde des poids welters, tombeur de Zab Judah, l’idole de Brooklyn.
Mohamed Ben Guermia, qui reste le seul (en
1998) à avoir battu O’Neil Bell à ce jour, avait
donc raison : « Il ne supporte pas la pression,
mais il est courageux. » Bell, citoyen d’Atlanta,
né en Jamaïque, qui aime d’ordinaire se réfugier dans la méditation, montra même un tout
petit peu plus que cela face à Jean-Marc Mormeck, relevant le défi du corps à corps, là où
l’on voyait déjà le Français saper sa résistance.
« Je savais que je devais en passer par là,
avouait Bell. Je crois avoir étonné Mormeck, et
ébranlé sa confiance. »
O’Neil Bell, trente et un ans, avait curieusement entamé sa carrière pro, chez lui à Atlanta,
en 1998, en mettant K.-O. au premier round un
certain William Holyfield, neveu du grand
Evander Holyfield. Joli clin d’œil du destin…
L’Argentin installé à Los Angeles, Carlos Baldomir, autre « underdog » – outsider très incertain – de la soirée du « Theater », fit aussi référence au passé, en devenant champion du
monde des welters à la surprise générale,
trente ans après le seul combat – victorieux
face à Licata – de Carlos Monzon au Madison
Square Garden. Dans son coin s’agitait d’ailleurs le vieil Amilcar Brusa, jadis entraîneur de
Monzon, qui avait recommandé à Baldomir de
ne pas se laisser influencer par la chaude
ambiance d’une salle très « rap » acquise à Zab
Judah, le surdoué de Brooklyn, détenteur des
trois ceintures de la catégorie, ni par l’intox de
ce dernier.
Baldomir surprit Judah par sa posture mains
basses, sa combativité, sa résistance et son
Brooklyn pleure Judah…
Samedi soir, le détenteur de la ceinture IBF joua
également sur d’autres registres plus attendus
face au double champion WBA et WBC : jabs du
gauche et pas fuyants, boxe parfois à la limite
de la régularité en passant les bras grâce à son
allonge supérieure, et surtout cette terrible
droite, qui avait abrégé jusqu’ici vingt-trois de
ses vingt-cinq combats victorieux, et s’avérait
une arme décisive, au septième, puis dixième
round. À l’entame de cette ultime reprise, un
seul des trois juges, Tom Schreck, accordait
encore un léger avantage à Mormeck (87-85).
Les deux autres notaient déjà une préférence
pour Bell : 87-84 pour Tom Kaczmarek, 86-84
pour Bob Weisfeld.
punch finalement qui le cueillit au septième
round, où il fut compté. Le Championnat du
monde des welters basculait. Le visage tailladé, Baldomir finissait le plus fort pour enlever la
décision des trois juges : 115-113, 114-113,
115-112. Voilà la boxe nantie de deux champions de trente et un et trente-quatre ans, dont
on connaissait à peine les noms le mois dernier… – C. D.
RÉSULTATS
Championnat du monde des lourds-légers
(12 × 3): Bell (USA) b. Mormeck, K.-O. 10e.
Championnat du monde des welters
(12 × 3) : Baldomir (ARG) b. Judah (USA), aux
points. Championnat IBF des
mi-mouche(12 × 3) : Solis (USA) b. Grigsby
(USA), aux points. Lourds-légers (10 × 3) :
Cunningham (USA) b. Bryan (USA), aux points.
Moyens(10 × 3) : Joppy (USA) b. Howard (USA),
arrêt de l’arbitre 5e round.
ILS NE SONT pas forcément très nombreux les sportifs français capables de
réunir près de mille personnes dans un
gymnase de la banlieue parisienne à
3 heures du matin, même si c’est une
toute petite victoire pour Jean-Marc
Mormeck par rapport à la grosse
défaite qu’il a subie. Il n’était pas loin
de 3 h 30 lorsque le combat commençait. Mais très vite le public allait
oublier l’heure tardive pour se lâcher et
hurler ses encouragements. Car en
début de match, Mormeck était bien.
Rapidement pourtant l’ambiance se
transformait : « C’est un vicelard de
première ce Bell», entendait-on dans
les rangées de la salle Maurice-Bacquet. Jean-Marc n’était plus le patron
du ring. Arrivait la dixième reprise. La
dernière. Mormeck était à terre pour
de longues minutes. Comme cloués
par la déception, les gens restaient sur
leur siège. Comme si eux aussi étaient
K.-O. Puis, leur champion, licencié au
boxing club de Pantin, apparaissait de
nouveau à l’écran au micro de TPS.
Mormeck, visiblement, avait récupéré.
«Je reviendrai», dit-il. À 4 h 30 la salle
se vidait. Le rêve était brisé. – B. V.
ÉQUIPE DE FRANCE HOMMES – CHALLENGE MARRANE (finale)
FRANCE - TUNISIE : 26-21
Du beau travail
Victorieuse du Challenge Marrane, l’équipe de France peut aborder la suite de sa préparation au Championnat d’Europe en toute sérénité.
PERSONNE N’EST DUPE mais tous
sont plutôt satisfaits. Vainqueurs de
la Tunisie hier à Paris, en finale de la
trentième édition du Challenge
Marrane, 26-21, un score sévère pour
des Tunisiens longtemps habiles, les
Français ont achevé leur première
semaine de préparation avec de
nombreux motifs de satisfaction. À
commencer, bien sûr, par leur rendement défensif, la base des trois succès. À peine plus de vingt et un buts
encaissés en moyenne : de quoi voir
venir. « Ça reste notre force, admet
Nikola Karabatic. Et évidemment le
gros point positif de ce Marrane. »
Autre précieux enseignements : le
comportement d’ensemble, la capacité à réagir, à vite corriger les erreurs
commises. « L’équipe est très à
l’écoute, confirme Claude Onesta, le
sélectionneur. Concentrée sur le travail, désireuse de se construire son
bagage. » La voilà en tout cas bien
lancée ve rs ce Championnat
d’Europe (du 26 janvier au 5 février,
en Suisse) alléchant. « Attention,
prévient quand même Nikola Karabatic. En d’autres temps, nous étions
les champions du monde de la préparation et, derrière, nous n’arrivions
pas au bout. Disons que le départ est
bon, que nous pouvons être satisfaits, même s’il faudra que nous parvenions tous à parler le même lan-
France
26 (10) Tunisie
Buts
2
0
0
6
2
3
0
4
1
1
6
1
26
Tirs
2/5
0/1
0/2
6/9
1/1
3/7
0/1
2/4
1/2
1/1
3/4
1/3
20/40
Pen. P.déc. Exc.
3
39e
2
15e
1/2 1
7e
1
2/2 58e
1
29e
3/3 1
6/7 9
5
Fernandez
Dinart
Krantz
G. Gille
Narcisse
Mongin
Girault (c)
Karabatic
Kempe
Abati
Abalo
Sorhaindo
Guigou
Bosquet
TOTAL
Gardiens : Karaboué ; Omeyer (60 min., 16 arrêts dt
0/2 pen.)
Entraîneur : C. Onesta
Interceptions : 9
Balles Perdues : 13
Hedoui
Haraketi
Gharbi
Tej
Touati
Hmam
Saied
Jerrou
Hadj Ahmed
Seboui
Bousnina
Ben Aziza
M’Gannem (c)
21 (11)
Buts
2
5
2
8
0
1
2
1
Tirs Pen. P.dèc. Exc.
2/3 1
5/6 2/2 6/13 2/2 1 29e,55e
0/2 1/5 1
16e
2/6 3
35e
1/3 2
-
TOTAL
21 19/40 2/2 8
4
Gardiens : Missaoui ; Mgaez (60 min., 14 arrêts dt 1/7
pen.)
Entraîneur : S. Hasanefendic
Interceptions : 5
Balles Perdues : 16
Evolution du score : 3-0 (6e) ; 3-2 (8e) ; 4-4 (10e) ; 7-6 (20e) ; 7-8 (21e) ; 10-12 (32e) ; 13-12 (34e) ; 15-13 (36e) ; 17-14
(38e) ; 18-18 (46e) ; 20-18 (47e) ; 20-19 (49e) ; 23-19 (57e) ; 23-21 (59e).
Spectateurs : 4000 Arbitres : MM. P. et C. Kekes (HON)
gage pour réaliser de grandes
choses. »
Et, d’abord, dans le jeu rapide, le
dada du sélectionneur au long de la
semaine. Le secteur, hier, a plutôt
bien fonctionné, même si tous les
joueurs n’étaient manifestement pas
animés des mêmes intentions. Mais
c’était tout de même mieux que face
au Portugal ou à la Pologne. « On
doit vraiment insister là-dessus,
enchaîne Karabatic. Il faut que l’on
soit plus entraînants, que l’on systé-
matise la montée de balle. On sait
comment faire et on dispose des
joueurs pour le faire. Reste donc à
travailler, encore et toujours. Car,
avec nos qualités défensives, il y a
vraiment moyen de marquer des buts
plus facilement que nous ne l’avons
fait contre la Tunisie. »
Une Tunisie évidemment accrocheuse, particulièrement affûtée
après trois semaines d’une préparation qui doit la conduire au Championnat d’Afrique des nations, à
partir de mercredi. « Elle nous a mis
en difficulté, d’abord à cause de notre
déchet au tir dans le premier quart
d’heure, analyse Claude Onesta. Il est
vrai aussi que certains joueurs
étaient crispés et que la partie ne
s’est jamais vraiment débridée. »
« Sur la bonne voie »
Sauf en début de seconde période,
grâce au fameux jeu rapide. Et,
aussi, en toute fin de rencontre. « En
fait, bizarrement, la Tunisie nous a
moins gênés que d’habitude, note
Jérôme Fernandez. Elle a perdu
plus de balles que nous et sa défense
ne nous a pas tant ennuyés. Physiquement, nous avons répondu,
malgré notre déficit de préparation.
Et en attaque, nous avons retrouvé
quelques automatismes. Sincèrement, nous sommes sur la bonne
voie. »
Malgré des secteurs encore défaillants. La réussite au tir, bien sûr, les
relations avec les pivots également.
« Ils ne sont pas gâtés, admet bien
volontiers Jérôme Fernandez. C’est
un domaine à revoir. » Dès demain, à
Besançon, prochaine station de la
préparation. Face à la Pologne et
avec Bertrand Gille, qui s’est entraîné
normalement le matin de la finale.
Claude Onesta, à cette occasion,
devrait évidemment poursuivre les
essais entamés depuis lundi. Notam-
LUNDI 9 JANVIER 2006
ment sur la base arrière, où Nikola
Karabatic s’est très souvent mué en
demi-centre, comme à Kiel, voire en
arrière droit. Cédric Burdet forfait,
Sébastien Bosquet toujours en
apprentissage, le sélectionneur franç a i s e n v is a g e d ’ u t i li se r p a r
séquences trois droitiers. Face à la
Tunisie, l’option n’a pas donné toutes
les garanties.
Travailler, donc, pour partir en Suisse
avec un maximum de garanties.
Travailler pour atteindre la demifinale, l’objectif avoué de cette bande
à l’état d’esprit impeccable. Une
bande qui va pourtant se diviser.
Christophe Zuniga blessé (voir cidessous), ils sont, en effet, dix-neuf,
désormais, à briguer une place dans
les seize pour Bâle. Et Claude Onesta
CLASSEMENT FINAL. – 1. France ; 2. Tunisie ; 3. Pologne ; 4. Danemark ; 5. Ivry ; 6. Portugal.
MATCH POUR LA
3e
PLACE
POLOGNE - DANEMARK : 29-28 (14-15)
POLOGNE.–Gardiens : Szmal(13 arrêts dt 1 pen.) ; Steczniewski(4 arrêts), Wichary.
Buteurs : Szmal (0/1), Siodmiak(0/1), M. Lijewski (3/5), Moszczynski (0/3 dt 0/1 pen.),
Nilsson,Tkaczyk(5/10dt0/1pen.),Starczan(4/6), Bielecki(7/10dt 3/4 pen.),Grabarczyk (2/2), Wisniewski (2/2), Wleklak (1/5), Jurecki (3/5), Urbanowicz (2/3), Albin.
Entraîneur : B. Wenta.
DANEMARK. –Gardiens: Hvidt (12 arrêts) ; Asmussen (5 arrêts dt 2 pen.). Buteurs :
Aagaard (0/2), Ohm (1/2), Laen (1/1), Jensen, Rasmussen (3/7 dt 0/1 pen.), Christiansen (3/6 dt 2/2 pen.), Boldsen (5/10), Spellerberg (0/2), Hansen (1/3), Stryger (3/6),
Leegaard (9/14), Noddesbo (2/6). Entraîneur : U. Wilbek.
MATCH POUR LA 5e PLACE
IVRY - PORTUGAL : 34-30 (18-19)
IVRY. – Gardiens : Gervelas (7 arrêts dt 1 pen.) ; Pocuca (3 arrêts) ; Chapon (4 arrêts).
Buteurs : Richard (3/4), Guillard (3/5), Sarni, Martinovic (8/11), Guilbert (2/2), Mokrani (5/7), Amalou, Oskarsson (3/3 dt 2/2 pen.), Magnin, Tuzolana (6/9), Léandri (3/6 dt
2/3 pen.), Boukhalfa (1/1). Entraîneur : D. Hager.
PORTUGAL.– Gardiens:Figueira (7 arrêtsdt 1pen.) ; H. Gomes (1 arrêt) ;Fernandes
(4 arrêts). Buteurs : Galambas, Pinto (0/1), Arezes, Andorinho (2/2), Coelho (4/6 dt
2/3 pen.), Rodrigues (2/4), Tavares (9/14 dt 2/3 pen.), L. Gomes (1/3), Gama (2/2),
Carniero (0/2), Dias (1/1), Silva (4/5), Carmo (5/8). Entraîneur : M. Olsson.
devrait partir en Islande, la semaine
prochaine, avec le groupe de l’Euro.
Autant dire que Besançon offrira les
ultimes chances de briller. Luc Abalo
d’Ivry, le plus applaudi lors de la présentation de la finale, pourrait être de
la partie sur un côté droit un peu décimé. « L’accueil qui m’a été réservé
m’a fait plaisir, dit-il. Il m’a motivé.
C’est toujours bien de disputer
un deuxième tournoi chez soi. Cela
dit, il ne faut surtout pas se
contenter de ça. »
Non, même si en conservant son titre,
en donnant le meilleur d’elle-même
au cours de la semaine, l’équipe de
France a fait honneur à un Tournoi
remarquable, qui a dignement fêté
son trentième anniversaire.
PHILIPPE PAILHORIÈS
ZUNIGA FORFAIT À L’EURO. – Christophe Zuniga, qui avait fêté sa première
sélection à Dreux vendredi face au Portugal, ne pourra malheureusement prétendre à une place parmi les seize joueurs alignés au Championnat d’Europe.
Devant la persistance des douleurs déjà constatées au stage médical de Toulouse
avant Noël, les examens complémentaires effectués hier ont révélé une déchirure
musculo-tendineuse au niveau du coude gauche imposant un arrêt d’environ
quatre semaines.
RÉSULTATS
LIGUE DES CHAMPIONS FEMMES (tour principal, 1re journée). – Groupe A. HIER :
Viborg (DAN) - Ljubljana (SLV), 28-34. Groupe C. HIER : Trondheim (NOR) - Basse-Autriche
(AUT), 21-23. Groupe D. HIER : Volgograd (RUS) - Aalborg (DAN), 31-31.
Les deux premiers de chaque groupe accèdent aux quarts de finale.
COUPE DE L’EHF FEMMES (3e tour aller). – HIER : Fleury-les-Aubrais - Artas (GRE),
32-27 ; Virovitica (CRO) - Metz, 20-25.
Matches retour le samedi 14 janvier.
COUPE DES COUPES FEMMES (3e tour aller). – HIER : Patras (GRE) - Besançon, 26-26.
Match retour le dimanche 15 janvier.
CHALLENGE CUP FEMMES (3e tour aller).– HIER : Banja Luka (BOS) - Mérignac, 21-27.
Match retour le dimanche 15 janvier.
HUNDVIN MET UN TERME À SA CARRIÈRE. – Mia Hundvin, l’ailière
gauche norvégienne championne du monde (face à la France en finale) en
1999, a annoncé qu’elle mettrait un terme à sa carrière à la fin de sa saison
avec Norstrand Oslo.
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
HANDBALL
La soirée des outsiders
Pantin aussi
était K.-O.
Bleu
Rouge
KARIM BEN-ISMAÏL
NEW YORK. – Lorsque le combat tourne à l’avantage de Bell, Mormeck, encore lucide, pense : « Il ne frappe pas aussi fort que Braithwaite, n’a pas
l’expérience de Virgil Hill… Lui, là, je dois le battre. »
(Photo Bernard Papon)
Fabrice TIOZZO
(champion WBA des milourds) : « Je n’ai pas
suivi le combat, je n’ai
vu que le K.-O. Est-ce
que je suis surpris ? La
veille, il y avait des
articles de partout
comme quoi Bell c’était
une patate, que tout
allait bien pour JeanMarc Mormeck… On en
a peut-être trop fait.
Dire que c’était prévisible, ce serait trop
facile, mais on l’a beaucoup vu avant le combat
et peut-être qu’il a perdu
de l’influx parce qu’il
s’est trop donné
avant. » – M. V.
Jaune
Bleu
Jaune
– La pression de boxer au
Madison Square Garden n’at-elle pas joué ?
– Tu as beau te dire : “Je vais boxer
comme à Pouchet”, tu sais que tu es
au Madison, tu ne peux pas te raconter de mensonges. C’est comme ça.
Le décor, tout te rappelle où tu es.
Après, c’est une histoire de concentration. Je ne sais pas, j’ai peut-être
péché par orgueil en me disant : “Ça
y est, j’y suis !”
– Bell, n’avez-vous pas voulu le
“cogner” plutôt que le boxer ?
– J’ai voulu lui faire mal. J’y suis parvenu d’ailleurs, mais j’ai manqué de
suivi, j’ai été un peu trop inactif. Je ne
sais pas… Je ne comprends pas. Il
n’est pas le plus dur que j’aie affronté. Braithwaite frappait plus fort, il
allait plus vite mais j’étais une autre
personne. Et là, j’ai manqué d’agressivité. Je pensais que ce jour était le
mien. Je l’ai raté.
– En montant sur le ring, vous
vous parliez à vous-même…
– Je ne sais plus. Un truc du genre :
“Ça y est, je suis prêt.” Peut-être
étais-je en train de me mentir…
– Et quand vous êtes sonné,
dans le gaz pendant 1’40’’ lors
du septième round, que vous
dites-vous pour tenir ?
– C’est drôle. Si vous voulez, je suis
touché mais très lucide. Quand je le
ramène dans le coin, il prend un crochet gauche et j’enchaîne derrière.
J’avais les jambes qui se dérobaient
à cause des coups, mais j’avais la
volonté de m’accrocher. Je me
disais : “Merde, ça ne peut pas
m’arriver !” J’ai revu toutes ces
négociations, tout seul, toutes ces
galères pour en arriver à ce combat,
j’étais sur un fil… Tu vois que ça
tourne au vinaigre, tu te dis : “C’est
pas possible”, “C’est pas juste, j’ai
bossé”, “Lui, là, c’est le moins fort de
tous…” Il ne frappe pas aussi fort
que Braithwaite, n’a pas l’expérience de Virgil Hill… Lui, là, je dois
le battre. Même moi, je ne me comprends pas. Un excès de confiance ?
En tout cas, les gens qui parlent de
ma préparation, ils ne savent rien.
J’étais préparé, j’étais bien. Mais pas
bon. »
Noir
Noir
« ON NE VOUS A PAS reconnu.
Vous manquiez d’agressivité,
vous étiez statique, vous vous
exposiez aux coups. Comme si
votre corps de fer n’était pas
avec vous…
– Je crois qu’il y a un peu de tout ça.
Je ne me l’explique pas, moi non
plus. Je pensais tellement que c’était
mon jour, mon heure, mon combat.
Je voulais tellement gagner. Ça y est,
j’arrivais enfin à quelque chose.
C’était un aboutissement. Je l’ai loupé. Par ma boxe, mais aussi à cause
de plein de petits détails qui m’ont
étonné.
– Physiquement, mentalement ?
– Tout. Au moment de quitter
l’hôtel, il est 19 heures, je vais pour
chercher mon protège-dents, introuvable… (Il se retourne.) Tiens, la
preuve, il est là. (Il prend la boîte sur
une petite table basse.) Hier, impossible de le trouver. Panique. J’appelle
Fred (son préparateur physique), on
appelle Nicolas (Riffard, l’entraîneur), tout le monde… Rien. En fin
de comptes, il faut m’en faire un avec
un modèle amateurs (trempé dans
l’eau chaude, il se moule à la
mâchoire). Je le mets, mais bon… Je
descends de la chambre un peu
contrarié. J’en oublie la tenue que
m’a confectionnée Agnès B (une élégante tunique peignoir, façon costume). Arrivé dans la voiture, il faut
remonter la chercher ! Attention, je
ne cherche pas de prétextes,
j’explique juste que c’est des petits
trucs qui me perturbent… Et puis,
surtout, Bell a fait ce qu’il fallait. Il
m’a gêné, il m’a accroché...
– La question demeure : est-ce
lui qui a gagné ou vous qui avez
perdu ?
– Un peu des deux.
– Certains disent que vous
n’étiez pas prêt, d’autres que
vous étiez surentraîné…
– Non, pour l’entraînement, pour le
staff, Fred et les autres ont tous fait
leur boulot comme il faut. Sur tous
les tests, physiques ou mises de
gants, j’étais mieux que la dernière
fois. Après il faut assumer : je n’ai pas
été bon. Vraiment.
– Les images de cette défaite
sont-elles venues hanter votre
sommeil ?
– Le pire, vous savez, c’est que ça
fait huit, neuf ans que j’ai pas perdu
un combat (le 13 juin 1997, il s’inclinait aux points face à Dominique
Mansaré. La défaite de samedi est sa
première par K.-O.). À chaque fois, je
rentrais content, parfois même fier,
comme avec ces deux ceintures. Là,
pour un combat, un seul, dont je
rêvais tant… À la force du poignet,
j’avais réussi à le négocier avec Don
King… Quand tu rentres et que tu
t’assois, ou que tu vas te coucher…
T’es plus le champion. On ne reconnaît pas les deuxièmes, même si les
RÉACTIONS
gens dans la rue ont été adorables,
ils m’ont félicité, appelé “Champ”,
ça fait plaisir mais, au fond de toi, tu
sais que tu n’es plus le champion.
T’as perdu. Ça fait mal.
– Quel genre de témoignages
vous ont réconforté ?
– Je suis en affaires avec une personne, et j’ai reçu un message en me
disant de ne pas m’inquiéter. J’ai
perdu un combat mais que ça ne
change rien, ça ne remet pas en
cause ma valeur, humaine et sportive, et tout ce que j’ai fait auparavant. Et puis tous les textos de mes
amis, “oh ! T’inquiète pas c’est
qu’un combat que t’as perdu !” Eux
aussi, ils essaient de s’expliquer les
choses. Certains ne m’ont pas reconnu. Stéphane (Groussard, son assistant) m’a dit qu’avant Braithwaite
l’an dernier, j’avais l’œil du tigre,
déterminé. Là, je ne l’étais pas.
20
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
BOXE CHAMPIONNAT DU MONDE DES LOURDS-LÉGERS
Lundi 9 janvier 2006
Mormeck tombe de haut
Jean-Marc Mormeck a été mis K.-O. par O’Neil Bell samedi à New York. Autopsie d’une cruelle défaite.
Terrassé au 10e round,
Jean-Marc Mormeck a
subi, au Madison Square
Garden, le premier K.-O.
de sa carrière. Pourquoi
et comment a-t-il laissé
à Bell le titre unifié
des lourds-légers ?
NEW YORK –
de notre envoyé spécial
LES YEUX RÉVULSÉS, son épaisse
carcasse affalée sur la bâche bleue du
ring du Theater du Madison Square Garden, les bras en croix : Jean-Marc Mormeck n’avait pas rêvé ça. Son ambition
de devenir le premier champion du titre
unifié des lourds-légers depuis Evander
Holyfield en 1988 s’est effondrée dans
cet instant poignant, presque angoissant. Mais s’est-il agi d’un victoire de
Bell ou d’une défaite de Mormeck ? On
peut s’interroger.
Samedi au Madison, l’Américain n’a
pas été flamboyant mais s’est montré
opportuniste, usant des quelques
armes de sa boxe rustre : jab du gauche,
petits pas de côté pour lancer ses uppercuts, coups bas si nécessaire (5e round)
ou après le stop de l’arbitre (7e round).
S’il avait, par le passé, démontré sa
capacité d’adaptation, cette fois Mormeck n’est jamais parvenu à trouver la
solution. Malgré sa volonté et son courage inouï (piqué et sonné au 7e, il terminera le round debout malgré un calvaire d’une minute trente). Une droite
plongeante au 10e round lui sera fatale.
Présent au Madison, William Joppy
(vétéran des super-moyens qui a boxé
Trinidad et Hopkins) a été l’un des
premiers surpris. « Je voyais Mormeck
gagner. Je l’avais vu contre Braithwaite.
Très fort. Là, ce n’était pas le même. J’ai
l’impression qu’il ne s’est pas préparé à
100 %. » Un sentiment partagé par
Wayne Braithwaite, auquel le Français
avait ravi le titre WBC en avril dernier.
« Mormeck était en bien meilleure
condition face à moi. Plus concentré.
J’ai l’impression qu’il a pris Bell pour
acquis. »
Et pourtant… Bûcheur et appliqué,
Jean-Marc Mormeck est loin d’avoir eu
une « préparation boîte de nuit ». Il n’a
eu de cesse de s’infliger des séances de
torture, avec les gants ou lors d’une préparation physique d’une intensité rare.
Il a sûrement perdu de l’influx dans les
sollicitations médiatiques et le lancement de sa société Display Sport mais ça
n’explique pas sa prestation de samedi.
En début de
match il
semblait
bien parti. À
la fin du premier round il
place un bel
e n c h a î n ement uppercut droit ,
crochet
gauche.
Dans le deuxième, sur une accélération, il envoie
même le protège dents de Bell valser
loin du ring. O’Neil Bell voit venir le danger et commenceà s’accrocher pour éviter de se faire détruire à mi-distance.
Mormeck est perturbé. Cherche sa distance et lâche de larges coups, en puissance. Mais, au fil des rounds, il va se
désunir. Moins compacts, ses enchaînements se font plus rares. Moins rapides,
moins précis aussi. Impatience, envie
de « descendre » qui le pousse à débiter
des coups sans préparation préalable ?
Énervement ? Bell ne cesse de s’agripper. L’ex-lutteur (champion du Delaware en 1994) multiplie des passages
de bras épuisants. Mormeck a conditionné ses bras pour les percussions et
se retrouve en situation de pousser pour
se dégager. Épuisant. Étouffant. À distance, Mormeck tente d’esquiver, de
bloquer, mais il oublie de désaxer et
''
s’expose aux coups lourds de Bell.
Méconnaissable,le Français a perdu ces
brillants changements de garde de gaucher contrarié qu’il est et dont il avait
découvert les vertus face à Braithwaite.
Lucidité émoussée ? Victime d’un
coup bas au 5e round, il ne prend pas le
temps de récupérer et repart de suite à
l’assaut. Ce round est un tournant pour
le DTN Dominique Nato. « À partir de
ce moment, Jean-Marc n’a plus
d’essence. Il est en panne, en apnée.
Quand je l’ai vu accepter de prendre
des coups sans réagir j’ai été pessimiste… »
Est-ce l’emprise de Bell qui contraint
Jean-Marc à
rester dans
l’axe ou bien
la fatigue ?
« Le ring
était très
mou, analyse Nicolas
Riffard,
head-coach
samedi soir.
On avait pris
l’ h a bi tud e
de travailler sur du dur, mais là ça
demandait un surcroît d’effort, une
double poussée… » Nato émet une
hypothèse : « L’absence de combats
intermédiaires pour préparer cette
échéance a pesé. Et puis, un mois de
gants est-ce que ça suffit ? »
Entraîneur au BC XIXe, à Paris, Jacques
Chiche était au Madison lui aussi.
« Je pense qu’il était surentraîné,
trop de musculation. Il s’est vidé.
Au 4e round, je me suis dit s’il n’accélère pas il est foutu. Il n’avait plus ses
réflexes, ses jambes, sa mobilité ou ses
pas de côté. Il ne faisait pas assez
d’esquives. » Venu également soutenir Mormeck, l’ex-lourd de l’équipe de
France Cyril Serror va plus loin : « JeanMarc était à 50 % de ses capacités,
incapable d’enchaîner trois coups. Il
perd face à un mec pas extraordinaire
mais qui a encore des sensations de
Boxer, ça n’est pas
prendre et remiser,
c’est d’abord ne pas
prendre de coups
(Lucien Dauphin,
son entraîneur)
''
boxeur, pas de machine. J’ai l’impression que ces sensations, Jean-Marc ne
les a plus… Il est tombé dans le piège
d’être bluffé par les spécialistes de préparation physique. »
Très affecté par la défaite de Mormeck,
Fred Roualen son préparateur encaisse
la critique. « Je ne pense pas que c’est
un problème physique. Même si
j’assume car quand Jean-Marc perd,
on perd aussi. Si les spécialistes de la
boxe disent qu’il ne sait plus boxer, je
m’interroge. Il avait quand même deux
entraîneurs qui ont fait leurs preuves,
on a travaillé en équipe…»
Artisan de la victoire face à Braithwaite, Lucien Dauphin qui prône une
boxe mobile et furtive a, pour cette
préparation, laissé opérer Nicolas
Riffard appelé par Mormeck afin de ne
pas « s’endormir sur les acquis ». Le
champion Français a-t-il eu le temps
(ou la disponibilité d’esprit) d’assimiler
tous les automatismes de ce travail,
basé sur la recherche de puissance à
l’impact ? « C’est la première fois qu’il
prend autant de coups dans sa boxe,
enrage Lucien Dauphin. Il avait les
mains en bas, c’est pas lui ça. Il a fait
quelques esquives mais jamais désaxé. Pas de pivot, ni de pas de côté.
Boxer ça n’est pas prendre et remiser,
c’est d’abord ne pas prendre de
coups. »
Voulant « cogner fort », Mormeck
devait asseoir ses appuis et s’ancrer
dans le sol. Devenant ainsi moins
mobile et donc plus vulnérable, surtout
face à un puncheur comme Bell.
« Pourtant, avec Fred, on a travaillé les
déplacements à fond… », s’interroge
Riffard. C’est certain Mormeck a fait
mal à Bell. Devant son vestiaire, l’Américain se tenait les côtes avec une
poche de glace tout en analysant son
match. « Un combat dur. C’est celui
qui était le plus à même d’aller loin
dans la douleur, d’accepter la punition
qui a gagné. J’avais compris une chose
de Mormeck : c’est un boxeur unidimensionnel qui ne change pas de
registre. Il m’a fait mal, c’est sûr, mais
je ne sentais pas cette volonté de
gagner. Au lieu de faire pression il est
resté dans les cordes. Quand je l’ai touché avec la droite j’ai lu dans ses yeux
que c’était fini. »
Bell aime qu’on l’appelle « Supernova ». Ceux qu’il a battu le nomment
aussi « le neutraliseur » pour sa capacité à faire déjouer les adversaires. Un
sobriquet bien moins poétique. Bien
loin des étoiles dont rêvait Mormeck.
KARIM BEN-ISMAÏL
Et maintenant ?
« J’AIME BIEN MORMECK, c’est un gars courageux », assure Don King. « Il a pu
avoir un mauvais soir mais je lui redonnerai sa chance. Je recycle mes boxeurs,
je ne les laisse pas tomber. » L’expérience a montré qu’il fallait se méfier du flot de
mots ventilés par le promoteur américain. Le contrat qui liait Mormeck à King,
pour une réunification en lourds-légers, s’est achevé samedi. Mais les deux
hommes restent liés par un « second contrat de promotion », confie l’avocat
américain de Mormeck. Il pourra donc reboxer. Hier, il envisageait déjà des séjours
plus fréquents aux États-Unis pour des mises de gants.
« Il a du caractère, assure Lucien Dauphin. Jean-Marc est un motivé qui peut
rebondir. » Quand ? Contre qui ? La soirée de samedi a été celle des « outsiders »,
consacrant Bell en lourds-légers et Baldomir, vainqueur surprise de Zab Judah, en
welters. Une double revanche est loin d’être une ineptie marketing. D’autant que
Bell assure être prêt à offrir ce match à Mormeck. « S’il le souhaite, je suis OK. Je ne
suis pas un chien, c’est un grand champion qui m’a permis d’accéder à ce titre
unifié. Je ne vais pas m’asseoir sur mes titres, je veux être reconnu ! » Les
inspirations de King et le cours du billet vert détermineront l’avenir. – K.B.-I.
NEW YORK –
de notre envoyé spécial
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13 HEURES hier à New York,
19 heures en France. Jean-Marc
Mormeck se cale au fond d’un canapé, dans un salon de son hôtel qui
fait face au « Garden ». Avec JeanPhilippe Lustyck, le spécialiste boxe
de TPS Star, il visionne pour la
chaîne, et pour la première fois en
intégralité, son combat de la veille.
Faits et commentaires.
TROP IMPATIENT DANS LES
QUATRE PREMIERS ROUNDS. –
O’Neil Bell, relâché, s’impose à
chaque entame de round au centre
du ring, tient à distance, donne de
son jab du gauche puis de sa droite,
et « rentre » dans Mormeck pour le
coller, le gêner. « Il n’est pas facile à
toucher, il joue beaucoup avec les
cordes, constate Mormeck. Je me
suis rendu compte tout de suite qu’il
avait une frappe lourde. C’est parti
vite. Habituellement, on dit que je
suis un diesel… » Le Français termine fort chaque reprise, souvent
par une série où passent ses uppercuts gauches. « Mais lui me
repousse sans arrêt, de l’épaule, du
bras gauches. Il est malin, j’y laisse
de l’énergie. Je suis trop pressé d’en
finir. Dès que je lui mets un coup, je
veux enchaîner, je devrais au
contraire me retirer, puis changer de
rythme… » Les trois juges accordent
trois rounds sur quatre à Mormeck,
mais… pas les mêmes.
LE COUP BAS DU CINQUIÈME
ROUND. – Mormeck donne le sentiment de manquer d’oxygène... La
cinquième reprise baisse légèrement
d’intensité mais, à mi-round, Bell
l’accule dans les cordes, veut enchaîner au corps, très bas, et lui livre,
involontairement semble-t-il, un
uppercut dans la coquille. Mormeck
plie, l’arbitre Wayne Kelly, qui aurait
pu pénaliser Bell de un point, précise
au Français qu’il peut prendre une
minute pour récupérer, mais celui-ci
lui indique qu’il veut reprendre de
suite. « Je suis embarqué par mon
tempérament, c’est peut-être un
manque d’expérience. Bell a le vice,
pas moi. Mais bon, je me sentais
bien… » Les trois juges accordent le
round à Bell.
LA DR O I TE D U SE P TI È M E
ROUND. – Les trente dernières
secondes de la sixième reprise sont
peut-être les plus efficaces de Mormeck, qui a pris Bell dans un coin et
lui assène plusieurs uppercuts et crochets au visage. Mais Bell tient, et
finit même par provoquer. « Là,
j’essaie de l’attirer vers moi, de le
prendre en contre, et ça marche,
c’était sans doute la solution. Mais il
me gêne encore… On est fatigués
tous les deux. » Mormeck reprend sa
marche en avant lors du septième
round. À une minute cinquante de la
fin, il se fait contrer par une droite à
la tempe. « Je suis touché mais
lucide, j’essaie de me protéger. »
Bell veut en finir, c’est le moment le
plus intense du combat. Mormeck,
qui donne le sentiment d’être au
bord du K.-O., passe tout de même
deux uppercuts et deux crochets
droits superbes. L’élasto qui cache
les lacets de son gant gauche s’est
décollé à cinquante secondes du
gong, l’arbitre aurait dû marquer
une interruption.
SANS STRATÉGIE AUX HUITIÈME ET NEUVIÈME ROUNDS. –
Mormeck impressionne par sa capacité à récupérer de cette terrible
minute et demie. « Je suis encore
éprouvé mais, surtout, je ne suis pas
capable de mettre en place une stratégie. J’avance, comme au début du
combat, je le repousse sans cesse, je
joue tout sur le physique, j’aurais dû
m’accrocher, m’appuyer, je ne le fais
pas… » Surtout, en sortie de corps à
corps, Bell, de moins en moins sur la
défensive, place des coups de plus en
plus précis. « Dans le coin, Nicolas
(Riffard) me demande de m’organiser, de me calmer par moments pour
mieux repartir, mais mon tempérament prend le dessus. » Les trois
juges sont partagés sur le sixième
round, mais ils donnent tous le septième, le huitième et le neuvième à
Bell.
L’ÉPILO GUE DU DIXIÈME
ROUND. – Bell semble désormais
maîtriser le combat. Il travaille de
plus en plus au corps, reste relâché
quand il est à distance, baisse les
mains pour provoquer… À miround, Mormeck encaisse un uppercut au menton qui l’éprouve. Il tente
de bloquer son adversaire, mais
celui-ci accélère et appuie ses coups.
À trente secondes du gong, il passe
une série décisive de quatre droites à
la tempe qui font plier Mormeck.
Celui-ci encaisse vingt et un coups
consécutifs sans en rendre un seul et
tombe au tapis, sur le dos. Wayne
Kelly le compte « trois » et sans aller
plus loin, arrête le combat. « J’étais
lucide, pas de problème, je voulais
me relever à “cinq”… Mais mes
jambes ne me portaient plus. Rien à
dire. J’ai perdu, c’est tout… »
CLAUDE DROUSSENT
LA QUESTION DU JOUR
Jean-Marc Mormeck pourra-t-il rebondir
au plus haut niveau mondial ?
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Juste avant de repartir pour Paris, Jean-Marc Mormeck
a visionné hier, pour TPS Star, l’intégralité de son combat.
Bleu
Rouge
Il n’a pas su
Jaune
Bleu
Jaune
NEW YORK. – Affalé les bras en croix sur le ring du Madison, la tête soutenue par son
adversaire, Jean-Marc Mormeck avait rêvé d’une tout autre issue pour son Championnat
d’unification des lourds-légers.
(Photo Bernard Papon)
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