L`organisation de crise évolue

Transcription

L`organisation de crise évolue
GRAND
N O V. 2 0 1 2
N°139
ANGLE
L E T T R E
D ’ I N F O R M A T I O N
•
E D F
F L A M A N V I L L E
> Vie industrielle
http://flamanville.edf.com
Les écarts décrits ci-dessous se sont
déroulés sur l’unité n°1, en arrêt
pour maintenance.
L’organisation
de crise évolue
• Le 6 octobre, une vanne située sur le circuit primaire a
été ouverte pendant 7 minutes alors qu’elle aurait
restée en position fermée. Cette ouverture a entraîné
un appoint non-prévu d’eau borée dans un réservoir.
Cet écart a été déclaré à l’Autorité de Sûreté au niveau
0, non-classé sur l’échelle INES.
Le Plan d’Urgence Interne
(PUI) est l’organisation dédiée
au traitement des événements
techniques sensibles.
> SÛRETÉ &
RADIOPROTECTION
• Le 10 octobre, 5 intervenants sont entrés dans une zone
balisée, située dans la partie nucléaire de l’installation,
où ils n’avaient pas d’autorisation. Cet écart, sans
conséquence sanitaire, a été déclaré à l’Autorité de
Sûreté, comme Evénement Significatif Radioprotection
de niveau 0 sur l’échelle INES.
• Le 11 octobre, la porte intérieure du sas d’accès à
l’espace inter-enceinte a été retrouvée fermée mais non
verrouillée. Cet écart a immédiatement été corrigé et
déclaré à l’Autorité de Sûreté au niveau 0, non-classé
sur l’échelle INES.
• Le 17 octobre, l’apparition d’un défaut dans une
armoire électrique a conduit les équipes en charge du
pilotage de l’installation a baissé la température et la
pression du circuit primaire afin de réparer cet écart. Ce
dernier a été déclaré à l’Autorité de Sûreté au niveau 0,
non-classé sur l’échelle INES.
• Le 24 octobre, au cours des préparatifs de redémarrage,
la vitre d'un instrument de mesure relié à un circuit
auxiliaire du circuit primaire a éclaté entraînant un
dégagement de vapeur. Il n'y eu aucun rejet dans
l'environnement extérieur, l'intégralité de la vapeur est
restée confinée à l'intérieur du bâtiment réacteur. Les
intervenants présents au moment de l'opération de
redémarrage n'ont pas été blessés, les examens
médicaux ont montré qu'ils n'avaient subi aucune
contamination. Cet événement a été déclaré à
l’Autorité de Sûreté, au niveau de 1 de l’échelle INES
qui en comporte 7.
• Le 31 octobre, trois intervenants travaillant sur le
remontage d’un robinet dans la partie nucléaire de
l’installation ont dépassé le prévisionnel dosimétrique
prévu, poursuivant néanmoins leur intervention. Les
examens radiologiques n’ont montré aucune trace de
contamination malgré ce dépassement. Cet écart a été
déclaré à l’Autorité de Sûreté, comme Evénement
Significatif Radioprotection de niveau 0 sur l’échelle
INES.
• Le 31 octobre, l’équipe en charge de la conduite de
l’installation détecte qu’un essai périodique d’étanchéité
de clapets du circuit primaire n’a pas été réalisé suite à
l’aléa décrit ci-dessus. La pression du circuit primaire est
alors ramenée à 70 bars pour offrir les conditions de
réalisation de l’essai qui se révèle concluant. L’écart a
été déclaré à l’Autorité de Sûreté au niveau 0, nonclassé sur l’échelle INES.
> PRODUCTION
A fin
octobre, la
centrale a
produit :
14,38
milliards de kWh
En place sur chaque centrale
nucléaire EDF, le PUI évolue
pour s’adapter encore mieux
aux situations d’urgence,
fort d’un retour d’expérience
mené sur 9 années et conforté
par les conclusions rendues
suite à l’accident de Fukushima.
> Une meilleure prise
en compte des risques
naturels
En intégrant le retour d’expérience
capitalisé de 2000 à 2008 (lors d’exercices
ou de situations particulières), le nouveau
référentiel prend davantage en compte
les risques naturels tels que “grand
vent” ou “étiage”, les risques industriels
externes comme les accidents chimiques
d’une industrie voisine, les risques industriels
internes et les risques sanitaires. Sa
vocation est aussi d’homogénéiser les
organisations de crise sur l’ensemble des
centrales nucléaires en cohérence avec
l’organisation de crise nationale. Ainsi,
chaque jour de l’année, une soixantaine
de salariés EDF de la centrale est d’astreinte,
couvrant l’ensemble des compétences
nécessaires dans une situation de crise.
> Référentiel et Fukushima
Cette rénovation de l’organisation était
prévue indépendamment de la catastrophe
japonaise. Fukushima l’a confortée.
Avec la mise en place sur l’ensemble du
parc d’un PUI multi-tranches pour mieux
répondre aux aléas climatiques, sanitaires
et chimiques et la mise en place d’une
organisation standardisée facilitant l’arrivée
des renforts extérieurs, les exigences
post Fukushima sont prises en compte.
> Comment ça marche ?
Selon la nature des évènements et leur
ampleur, 2 types de plan peuvent être
déclenchés. Le Plan d’Urgence Interne
(PUI) et le Plan d’Appui et de Mobilisation
(PAM). Pour les actes de malveillance
sans conséquence sur la sûreté des
installations, deux plans particuliers
peuvent être déployés. Au total, le
nouveau référentiel comporte 5 PUI, 8
PAM et 1 Plan Sûreté Protection (PSP),
répondant à des situations bien particulières.
Le PUI, exigence réglementaire, gère des
évènements importants de grande ampleur.
Il a pour objectif de secourir et protéger
toute personne présente à la centrale,
préserver ou rétablir la sûreté des
installations, et limiter les conséquences
pour la population et l’environnement.
Le PAM gère les autres situations qui
nécessitent une organisation adaptée. Les
ressources sont ajustées à la situation.
Aussi, en fonction de l’évènement toutes
les astreintes ne sont pas mobilisées.
En cas de cumul d’évènements lors d’un
Plan d’Appui et de Mobilisation (PAM),
la gestion de la crise peut monter en
puissance et se transformer en Plan
d’Urgence Interne (PUI) ou en Plan Sûreté
Protection (PSP) s’il s’agit d’un acte de
malveillance. Si l’évènement a des
impacts sur les populations, les pouvoirs
publics, sous l’autorité du Préfet,
peuvent déclencher un Plan Particulier
d’Intervention (PPI).
> FLAMANVILLE 1, 2 & 3 :
même mobilisation
Si les deux unités de production de
Flamanville ont mis en place ce nouveau
dispositif, il faudra attendre la mise en
service de l’EPR pour que Flamanville 3
s’intègre dans la nouvelle organisation.
Tout sera alors commun : un document
unique, un seul directeur de crise et des
mêmes locaux, un déclenchement et un
système d’alerte communs. L’équipe
locale de crise sera systématiquement
gréée par les deux unités avec doublement
de certaines fonctions et des astreintes
communes gréées par les équipes de
Flamanville 1 & 2.
La formation au nouveau référentiel
comprend un module commun à toutes
les astreintes, un module complémentaire
pour certains tours plus complexes et
une information spécifique PSP (Plan
Spécifique Protection) pour les
compétences concernées.
UNITÉS
DE MESURES
• Le Becquerel (Bq) est l’unité qui
mesure l’activité d’une source
radioactive. Un Becquerel correspond
à une désintégration par seconde
d’un atome radioactif.
1 GBq = 1 gigabecquerel
= 1 milliard de
Becquerels
1TBq
= 1 térabecquerel
= 1000 milliards de
Becquerels
Surveillance de l’environnement
Contrôle des rejets
Chaque jour, les équipes d’EDF Flamanville vérifient que le
fonctionnement de la centrale n’a pas d’impact significatif sur
l’environnement. Près de 20 000 analyses sont réalisées, chaque
année, dans un rayon de 10 kilomètres autour de la centrale.
L’arrêté de septembre 2010 fixe les valeurs limites des
prises d’eau et de rejets liquides et gazeux, radioactifs
et chimiques de la centrale nucléaire de Flamanville. Les
contrôles portent notamment sur les paramètres
suivants :
1 R AYONNEMENT
AMBIANT
6
A CTIVITÉ
L’enregistrement de la radioactivité ambiante en continu
s’effectue par une balise située sous les vents dominants.
La radioactivité est un phénomène naturel. Sa valeur
moyenne en France est de l’ordre de 90 nano Gy/h.
Valeurs du mois (en nGy/h)
2
TRITIUM
IODES
DU LAIT ( HORS
POTASSIUM
5 A CTIVITÉ
Valeurs du mois (en Bq/l)
40)
Siouville : < 0,31
Epaville : < 0,30
• Moyenne de l’année précédente : < 0,28 et < 0,30
4 A CTIVITÉ
1
6 A CTIVITÉ
DES
V ÉGÉTAUX ( HORS POTASSIUM 40)
0,7
Paris/New-York à
11 000 m (Rayons
cosmiques - dose
prise en 1 fois)
0,03
Séjour d’une
semaine à
1 500 m (Rayons
cosmiques - dose
prise en 1 fois)
Les rejets gazeux proviennent surtout de l’épuration des circuits. Ils sont
stockés, un mois au minimum, dans des réservoirs où des contrôles
réguliers sont effectués. Leur radioactivité décroît naturellement avec le
temps. Ils sont rejetés par une cheminée spécifique à la sortie de laquelle
est effectué en permanence un contrôle de la radioactivité.
DES EAUX DE PLUIE
A CTIVITÉ
DE L’ EXPOSITION
Dans le mois
0,01
N OMBRE
DE TRAVAILLEURS
:
• intervenus en zone nucléaire
• dont la dose individuelle se situe entre 16 et 20 mSv
• dont la dose individuelle est supérieure à 20 mSv
Limite annuelle
autorisée
P ROPRETÉ
• G AZ
• Nombre de contrôles effectués
• Nombre d’écarts détectés
DES VÊTEMENTS
Cumul depuis le
1er janvier 2012
65,50 %
1,009 TBq
80 TBq
IODES
13,60 %
0,001132 GBq
0,1 GBq
AUTRES
RADIO -
2,90 %
0,02824 GBq
ÉLÉMENTS
10 GBq
Nombre de personnes
différentes entrées en zone
nucléaire depuis janvier 2012
1 006
0
0
CARBONE
14
3 377
0
0
2,052 GBq*
10,60 %
*Mois de rejet : juillet 2012 190 GBq
Dans le mois
Cumul depuis janvier 2012
8 313
82 179
0
0
0
0
0
0
• Nombre d’entrées en zone nucléaire
• Nombre de contaminations internes
détectées au service médical
• Dont nombre de déclarations à l’IRSN*
• Nombre de contaminations internes
supérieures à 1mSv0
Ce radioélément est comptabilisé à
part car il a la particularité de se fixer
à la glande thyroïde.
• A UTRES
Une faible partie de l’eau des installations n’est pas réutilisable. Elle
provient du recyclage et du nettoyage des matériels effectués pour des
opérations de maintenance. Les effluents sont alors stockés, traités puis
contrôlés avant d’être rejetés dans l’eau de mer.
C ONTRÔLE
Dans le mois
Cumul depuis janvier 2012
44 181
0
395 294
0
DU P H
Valeur
minimale
Moyenne
mensuelle
Valeur
maximale
Limite
réglementaire
7,77
7,82
7,97
entre 5,5 et 9,5
P H AU
REJET
La centrale nucléaire de Flamanville utilise l’eau de mer pour refroidir ses
installations. Cette eau n’est jamais en contact avec la partie nucléaire.
Ses propriétés, notamment son pH, sont contrôlées avant qu’elle soit rejetée.
Nombre d’écarts détectés sur les vêtements des personnels : Nombre de cas ou un vêtement présente une
contamination supérieure à 800 Bq sachant que le seuil réglementaire à partir duquel l’événement est considéré comme
significatif est de 10 000 bq.
RADIOÉLÉMENTS
Cumul des activités des différents
radioéléments recherchés. Ces radioéléments ont été choisis en raison de
leur importance médicale ou de leur
durée de vie.
GRANDANGLE
EDF SA au capital de 930 406 055 euros R.C.S. Paris B 552 081 317
DES CONTAMINATIONS INTERNES
*Institut de Radioprotection et de Sûreté nucléaire
Les principaux sont le Xénon et le
Krypton. Ils existent en faible proportion
dans l’air et ne sont pas assimilés par
l’organisme.
REJETÉE DANS L’ EAU
Mesures
mensuelles
La radioprotection vise à protéger l’homme de la radioactivité. Une réglementation stricte fixe les normes
pour tous les travailleurs du nucléaire. Le personnel d’EDF-Flamanville, comme les prestataires, suit une
formation spécifique. des protections individuelles sont portées en zone nucléaire, des moyens de suivi
et de contrôle sont mis en place afin de protéger tous les intervenants des effets sanitaires de la radioactivité.
Depuis 2003, un décret fixe la dose d’exposition à la radioactivité à 20 mSv par an. EDF a anticipé la
réglementation et applique ces règles depuis 2000. Tout intervenant qui atteint 16 mSv sur 1 an fait l’objet
d’un suivi particulier.
• IODE
RARES
1 400 GBq
Surveillance radiologique des personnels
C ONTRÔLE
De la famille de l’hydrogène, le tritium
émet un rayonnement de faible
énergie. Il existe à l’état naturel et
doit donc être mesuré séparément.
9,87 %
*Mois de rejet : calculé
0,001
• TRITIUM
135,2 GBq*
TRITIUM
S URVEILLANCE
Rejets annuels
liquides et gazeux
moyens d’une
centrale nucléaire
(Evaluation
dose annuelle)
CARBONE
14
Tritium : < 6,0
Autres radioéléments : 0,26
• Moyenne de l’année précédente :
Tritium : < 6,4
Autres radioéléments : < 0,29
Siouville : < 15
Epaville : < 7
• Moyenne de l’année précédente : 160 et 230
Radiographie
pulmonaire
(dose prise
en 1 fois)
0,1 GBq
Valeurs du mois (en Bq/l)
Valeurs du mois (en Bq/kg)
4,18 %
0,0002713 GBq
ÉLÉMENTS
Mesure de l’eau de pluie recueillie en un point du site,
sous les vents dominants.
Mesure de la radioactivité de l’herbe prélevée en deux
points à proximité de la centrale.
3,64 %
0,04889 TBq
25 TBq
AUTRES
RADIO -
N1
Tritium : < 6,1
Autres radioéléments : 5,5
• Moyenne de l’année précédente :
Tritium : 8,2
Autres radioéléments : 7,1
PZ15
Tritium : < 6,1
Autres radioéléments : 1,4
• Moyenne de l’année précédente :
Tritium : 7,8
Autres radioéléments : 1,0
PZ21
Tritium : < 6,1
Autres radioéléments : 0,84
• Moyenne de l’année précédente :
Tritium : < 6,5
Autres radioéléments : 0,64
Valeurs du mois (en Bq/l)
Limite de dose
pour la
population
(dose annuelle)
4,45 %
0,004458 GBq
DES EAUX SOUTERRAINES
Mesure sur l’eau prélevée dans un puits situé sur le site.
Mesure de la radioactivité du lait provenant de deux
fermes des environs.
2,4
GAZ
RARES
Eau de mer au large à 50 mètres :
Tritium : 10
Autres radioéléments : 13
• Moyenne de l’année précédente :
Tritium : 12
Autres radioéléments : 11
Eau de mer au large, point de référence :
Tritium : 6,5
Autres radioéléments : 12
• Moyenne de l’année précédente :
Tritium : 12
Autres radioéléments : 11
3 A CTIVITÉ
13,90 %
0,8 GBq
4
Valeurs du mois (en Bq/l)
REPÈRES
RADIOLOGIQUES
mSv
0,09449 TBq
Cumul depuis
le 1er janvier 2012
5
DE L’EAU DE MER AU LARGE
Mesure de l’eau de mer au large du site en 4 points (3 points
dans un rayon de 50 mètres et 1 point à 750 mètres).
• Le Sievert (Sv) mesure les effets
des rayonnements radioactifs reçus
par un être vivant, en tenant
compte de l’énergie transmise et de
la nature du rayonnement.
Limite annuelle
autorisée
8 TBq
3
2 ACTIVITÉ
REJETÉE DANS L’ AIR
Mesures
mensuelles
• Moyenne mensuelle : 74
• Valeur la plus élévée : 86
• Moyenne de l’année précédente : 81
• Le Gray (Gy) mesure la dose de
rayonnement absorbée par la matière.
Radioactivité
naturelle
moyenne
en France
(dose annuelle)
1
Lettre d’information éditée par
EDF Flamanville
Directeur de la publication :
Alain Morvan
Rédaction :
Mission communication
Conception et réalisation :
Bingo, Caen
Dépôt ISSN : 1957-0775
Propreté des transports
C OMBUSTIBLE
USÉ
• Nombre de convois
• Nombre d’écarts
Dans le mois
Cumul depuis janvier 2012
0
0
1
0
Ces convois sont expédiés à destination du centre de traitement de AREVA
O UTILLAGE
CONTAMINÉ
• Nombre de convois
• Nombre d’écarts
Dans le mois
Cumul depuis janvier 2012
15
0
74
0
Dans le mois
Cumul depuis janvier 2012
3
0
23
0
NUCLÉAIRES
Il s’agit de déchets liés à l’exploitation et à la maintenance des installations : filtres, tenues de
protection, gants, chiffons par exemple.
Ce numéro vous donne accès
7j/7 et 24h/24 à toute
l’actualité de la centrale.
VIDES
• Nombre de convois
• Nombre d’écarts
Dans le mois
Cumul depuis janvier 2012
5
0
15
0
Nombre de convois : Nombre de camions transportant les emballages spéciaux adaptés à la nature
des produits transportés (combustible neuf ou usé, outillages ou déchets) et conçus pour assurer le
confinement de la radioactivité.
Nombre d’écarts : Nombre de points des convois présentant une contamination supérieure à 4 Bq/cm2
à leur arrivée à déstination.
V OIRIES
D ÉCHETS
• Nombre de convois
• Nombre d’écarts
EDF Flamanville
BP 4 - 50340 Les Pieux
Tél 02 33 78 77 77
Fax 02 33 78 77 78
E MBALLAGES
DU SITE
• Nombre de points de
contamination détectés sur site
• Nombre d’écarts
Dans le mois
Cumul depuis janvier 2012
0
0
0
0
Points de contamination : Point présentant une radioactivité supérieure à 800 Bq sachant que le
seuil réglementaire à partir duquel l’événement est considéré significatif est de 1 million de Bq.
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POUR MIEUX
COMPRENDRE
Résultats du mois d’octobre 2012
11/2012
GRANDANGLE