L`étude Teens

Transcription

L`étude Teens
L’étude TEENs
Riccardo Perfetti, MD-PhD
Directeur Médical et Vice-Président Affaires Médicales Globales, Division Diabète, Sanofi :
L’étude TEENs est la plus grande étude menée à l'échelle mondiale qui tente de cerner ce
à quoi les personnes atteintes de diabète de type 1 doivent faire face à l'adolescence et
qui essaie de comprendre ce qui pourrait vraiment aider à contrôler cette maladie.
Barbara J. Anderson, PhD
Professeur en pédiatrie, Baylor College of Medicine, Psychologue, Texas Children’s
Hospital :
L'étude TEENs est unique, car c'est la première grande étude mondiale représentative. 20
pays y ont participé, avec environ 6 000 jeunes, leurs parents et leurs prestataires de soins
de santé, c'est donc vraiment la plus grande étude internationale.
Lori Laffel, MD, MPH
Chef de l’unité en pédiatrie, adolescents et jeunes adultes du Joslin Diabetes Center de
Boston, Massachusetts et Vice-Présidente du Comité Directeur de l’étude TEENs :
L'étude TEENs a démontré que la majorité des jeunes âgés de 8 à 25 ans n'avaient pas
atteint les niveaux de contrôle glycémique ciblés. L'étude a également démontré
qu'atteindre les objectifs de glycémie qui avaient été fixés était lié à une meilleure qualité
de vie chez les jeunes souffrant de diabète de type 1. Nous avons des occasions de
véritablement exploiter ces données pour tenter d'optimiser les futures prestations de soins
de santé et d'améliorer à l'avenir les résultats dans le domaine de la santé en tenant
compte de ce que nous avons appris, et en approchant la gestion du diabète avec les
principaux facteurs liés à un meilleur contrôle glycémique et à une meilleure qualité de vie.
En gardant ces facteurs à l'esprit, je pense que les prestataires de soins de santé peuvent
retenir de l'étude TEENs les différentes approches de la gestion du diabète qui recourent
aux protocoles d'insulinothérapie intensive avec de fréquents contrôles du taux de
glycémie. Je pense qu'il peut y avoir des approches visant à encourager une plus grande
implication de la famille autour des tâches de gestion du diabète, et des approches visant à
éviter les conflit spécifiquement liés au diabète entre les membres de la famille, car les
enfants diabétiques ont besoin du soutien des membres de leur famille.
Barbara J. Anderson :
Il y a tellement de façons d'aider les familles à vivre avec cette maladie que les
interventions psychologiques et comportementales envisageables pour soutenir les
familles sont infinies. Si c'était juste une question d'insuline, si cette maladie était juste un
problème d'insuline, nous ferions tous beaucoup mieux. Les enfants s'en sortiraient tous
mieux, mais apprendre à vivre avec cette maladie consiste notamment à apprendre non
seulement à s'autogérer, mais à acquérir une autonomie sociale. Nous devons apprendre
aux enfants comment obtenir ce dont ils ont besoin dans les environnements dans lesquels
ils se trouvent.
Riccardo Perfetti :
Eh bien, encore une fois, Sanofi confirme que l’intérêt que nous portons à cette
question va au-delà du fait de trouver des médicaments adaptés, et cela reflète vraiment
notre engagement vis-à-vis du diabète et des patients qui en souffrent. Nous savons que
pour mieux comprendre le diabète, nous devons poser des questions de manière plus
approfondie. A quoi ressemble vraiment la vie des diabétiques ? Quelles sont les
difficultés auxquelles ils sont confrontés ? Comment mieux identifier des solutions qui
soient centrées sur les médicaments, mais qui ne s'y limitent pas ?