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Journal
professionnels
LES POINTS DE
PRESSE DE
L'ENTREPRISE
N o 119
AVRIL
MAI 2014
des
POITOU-CHARENTES - LIMOUSIN - VENDÉE
Ressources
Humaines
:
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LANCEMENT WEB
21
Toute l’actualité
économique
régionale sur
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REC
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MANAGEMENT
22
Gérer ses émotions
FORMATIONS
14
Apprentissage dans
l’Enseignement Supérieur
ACTUALITÉS
Entreprises qui bougent....
Retrouvez toute l’actualité économique régionale sur
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21
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1
19/03/2014
12:20
LA RÉFERENCE DES ENTREPRISES
Ce qui est obligatoire,
c'est de ne pas se tromper
de mutuelle !
2014
M A J E U R 2013
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des Indépendants
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SOMMAIRE
◗ REVUES DE PRESSE
des professionnels..................... 4
des entreprises .......................... 6
Internationale ............................ 6
Européenne................................ 8
◗ DOSSIERS
Ressources humaines ............. 9
• Les emplois porteurs
aujourd’hui et demain
• Pourquoi recourir à l’intérim ?
• Recrutement, les erreurs
à éviter
• Fiche pédagogique :
créer un bon CV
• Apprentissage dans
l’enseignement supérieur en
Poitou-Charentes...................14
Management ......................... 22
• Gérer ses émotions et
celles des autres
• Muscler les capacités
de son cerveau
• L’avis du coach
Technologies .......................... 30
• La sécurité des systèmes
d’information
◗ ACTUALITÉS
Poitou-Charentes .................. 16
Vendée .................................... 19
Limousin ................................. 20
◗ LES ENTREPRISES
QUI BOUGENT
Charente ................................. 25
Charente-Maritime ............... 25
Deux-Sèvres ........................... 26
Poitou-Charentes .................. 28
Le changement commence
par une nouvelle approche des forces vives de la nation
Il faut bien plus qu’un changement de têtes au gouvernement pour
espérer créer une véritable dynamique de changement. La vie en
France ne se limite pas à son élite parisienne, politique, people,
riches, personnalités médiatiques et journalistiques. Tous ces gens
regroupés ensemble ne représentent même pas le quart de la partie
émergée de l’iceberg national tant ils sont peu nombreux.
Pour initier un véritable changement qui soit profitable au plus grand
nombre, il faut d’abord réviser les fondamentaux de la sociologie et de la
statistique. Pourquoi, parce que tous les modèles politiques, sociaux et culturels sont traditionnellement basés sur le compartimentage, la catégorisation,
la segmentation, eux-mêmes alimentés par la division, voire l’opposition, de
catégories de gens que l’on définit habituellement sous le terme de classe
«moyenne». Une classe moyenne censée représenter la grande majorité de
la population et associant aussi bien les forces vives via des activités intellectuelles (étudiants du supérieur, éducation, formation, recherche, arts…) que
des qualités «compétentielles» ou de métiers (cadres, dirigeants, professions
libérales, prof. intermédiaires, fonctionnaires, employés, ouvriers spécialisés,
artisans, commerçants, collaborateurs d’entreprises…) ou encore des statuts
atypiques et rentes de situation (retraités, propriétaires, inactifs, élus…).
Toute cette diversité prouve combien il n’y a pas en réalité de «classe
moyenne» au sens strict. Une terminologie d’ailleurs aussi floue que péjorative qui s’inscrit entre 2 autres classes extrêmes beaucoup plus homogènes :
• Les classes supérieures ou aisées, dites aussi riches, qui regroupent
1 à 5% de la population et qui se caractérisent par l’importance de
leurs ressources patrimoniales et leurs revenus élevés.
• Les classes pauvres ou démunies qui regroupent les perdants et les exclus
du système du point de vue de leur faiblesse économique et patrimoniale,
ainsi qu’en matière de moindre exercice compétentiel, social, culturel
et/ou civique.
Entre les deux existe presque 80% de la population (c’est-à-dire le principal de la nation) formant une grande hétérogénéité dans un large spectre
de typologies et de sociotypes mais qui, de plus en plus, s’identifie à partir
de 4 communs dénominateurs assez nouveaux sous l’angle historique :
• Un pouvoir d’achat suffisant pour vivre décemment avec ou sans
patrimoine
• Une qualité de vie jugée satisfaisante (voir toutes les enquêtes sur les
notions de confiance et de bonheur)
• Un niveau culturel (éducation, formation, savoir, compétence) relativement
élevé et/ou solide
• Un niveau d’affirmation individuel assez développé permettant d’exercer
quotidiennement un libre arbitre et une autonomie de décision.
Classe médiane et non plus classe moyenne
En fait, l’étalonnage sociologique traditionnel de la classe moyenne
s’est effectué davantage par rapport à la classe supérieure qu’à la classe
pauvre (bien que l’on nous dise le contraire). Il s’agissait là d’opérer
un différentiel fondé principalement sur l’économique (ressources monétaires et patrimoniales réduites ou limitées) ainsi que d’un point de
vue statutaire, en terme de moindre niveau social (absence de titres
nobiliaires, moindre pouvoir de décision et d’influence dans le domaine public). Un différentiel issu de l’histoire monarchique et tribal
supposant implicitement qu’une élite «hors norme commune» dirige
le peuple. Aujourd’hui, il est clair que ces seuls critères sont dépassés si l’on y intègre le fait que la plupart des rôles décisifs en société
sont assurés par les actifs des «classes moyennes» disposant le plus
souvent de qualités comportementales, compétentielles, culturelles
et intellectuelles décisives, bien supérieures (hors patrimoine) à ceux
des classes dites aisées. En conséquence de quoi, le terme de classe
moyenne n’est plus du tout pertinent sous l’angle sociologique.
Nous sommes arrivés à une époque irréversible dans laquelle les
forces vives atteignent des niveaux bien supérieurs à ce qui était
encore en vigueur il y a 30 ou 50 ans justifiant sans doute la notion
de classe moyenne. Il suffit pour cela de voir l’évolution constante
du PIB par habitant pour comprendre que la notion de moyenne
(qui est étalonnée habituellement en valeur entre 8 et 12/20) doit
être remplacée par la notion de médianité. Tout ce qui est médian
suppose un niveau général non figé, non limité par défaut, agissant
comme un curseur mobile qui peut atteindre 13, 14 ou 15/20 dans le
niveau de vie général des pays riches, ou, au contraire, 5, 6 ou 7 dans
les pays très pauvres.
Dès lors, comme son nom l’indique, les classes médianes (qui se trouvent au milieu des extrêmes riches/pauvres) forment aujourd’hui un
substrat social et humain qualitatif et évolutif en permanence. Elles
traduisent non plus un peuple suiveur, peu éduqué, «moyen», mais la
quintessence de la nation en terme de vitalité, de diversité, de potentiel, d’innovation. Rien que ce simple changement de référence entre
«médian» et «moyenne» modifie toute la structure sociale traditionnelle qui repose encore sur la primauté du rapport de force du haut
vers le bas (élite vers le peuple), sur la dominance des plus forts (pouvoir, titre, argent) vers les soi-disant plus faibles ou encore, sur la domination de l’économie aux dépens des valeurs humaines et sociales.
Demain, seule la prise en compte du médianisme peut ouvrir sur de
grands changements en profondeur !
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Source : Franchir les Murs de Verre - Opus 3 - Monthome - Editions Men3 (www.men3.fr)
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4
Revues de presse
des PROFESSIONNELS
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sant des propositions sur l’organisation, la rémunération, la formation...
• P résenter les nouvelles orientations de
l’entreprise en montrant comment le
collaborateur peut y contribuer
•R
emplir le document d’évaluation au
fur et à mesure de l’entretien
S’EXPRIMER EN PUBLIC
PSYCHOLOGIE
COMMENT RÉALISER UNE FICHE
PRO ?
Tous les professionnels savent que pour
intéresser et convaincre un auditoire,
le temps idéal de concentration d’un
adulte est de 20 minutes et que si le
sujet est plus long, il faut alors prévoir
des ruptures ou des changements de
sujets toutes les vingt minutes. Pour
réussir son exposé public il existe
15 conseils à respecter :
FAIRE DE L’ENTRETIEN ANNUEL D’ÉVALUATION UN RENDEZ-VOUS ESSENTIEL
Afin de créer un climat de confiance
stimulant dans l’entreprise comme au
sein de chaque service, l’entretien annuel d’évaluation doit aller bien au-delà
du simple échange d’une heure entre
le manager et ses collaborateurs. C’est
même le moment idéal pour engager un
vrai dialogue ouvert mais aussi formaliste en appliquant les conseils suivants :
•C
réer une fiche personnelle (chaque
année) afin de pouvoir ensuite analyser les objectifs, les résultats obtenus,
les souhaits satisfaits ou non.
•R
eformuler les éléments essentiels
durant le dernier quart d’heure
•C
onclure en faisant une synthèse de
chaque étape de l’entretien tout en
vérifiant que tous les points évoqués
sont bien compris. Faire signer le
document.
1. Ne traiter que d’un sujet que l’on
connaît bien
2. Adapter le message aux centres d’intérêts du public et/ou aux circonstances
4. Annoncer dès le début ce que l’on va
dire, le dire, puis résumer ce qui vient
d’être dit
5. Recourir à un plan logique comportant une entrée en matière soignée
(anecdote récente, introduction,
message percutant), une chronologie
(passé, présent, futur), les priorités ou
options (1, 2, 3e objectif), une prise
en compte des cibles visées (cadres,
commerciaux, employés, ouvriers),
une conclusion par un point fort
7. M
ettre chaque idée et point-clé à la
ligne en caractère gros et lisible avec
un double alinéa
8. U
tiliser une fiche par thème abordé
en les numérotant chacune en haut
à droite
9. P ossibilité de rédiger l’introduction à
condition de l’apprendre par cœur.
Idem pour la conclusion
12. F aire rire ou faire sourire de temps
en temps à condition d’avoir une réplique drôle ou fine sinon s’abstenir
13. Ne pas s’affoler en cas de trou de
mémoire en passant à la fiche
suivante sachant qu’en général
personne ne s’en aperçoit.
14. E nregistrer
l’intervention
pour
s’apercevoir finalement qu’on a été
pas si mal que cela
15. R
épéter par avance plusieurs fois
son discours (intro, conclusion, idées
forces) afin que celui-ci devienne
peu à peu fluide et efficace
• Le second âge du vieillissement commence aux alentours de 75 ans avec
un risque d’isolement, des problèmes
de santé ou de maladies chroniques et
une plus forte dépendance aux autres.
C’est à ce moment-là que commence la
«Silver économie».
UN TRIPLEMENT PLANÉTAIRE DE
VIEUX
6. N
oter sur sa fiche uniquement les
idées-forces, les points-clés ou les
chiffres à aborder sachant que de
toute manière le développement
viendra forcément de lui-même
11. Impliquer l’auditoire en utilisant régulièrement les pronoms «vous» ou
«nous» et non le «moi» ou le «je»
exclusif
• Le premier âge de la retraite (60 à
75 ans) est dit «actif et en bonne
santé» avec la grand-parentalité,
les loisirs, l’engagement civique, la
poursuite éventuelle d’une activité
professionnelle, l’aide aux enfants et
aux parents âgés.
• Le troisième âge s’établit après
80 ans accompagné souvent d’une
forte dépendance aux aidants et aux
services à la personne, des adaptations
du logement, le recours à la domotique, aux dispositifs d’assistance, voire
aux Ehpad.
3. Avoir un titre accrocheur qui interpelle et qui soit facile à mémoriser
10. N
e pas hésiter à utiliser des transparents, des powerpoints, des vidéos
ou des diapos afin de renforcer l’impact du message et/ou rompre avec
la monotonie du discours
confirmé par Luc Boussy, auteur d’un
rapport préparatoire sur «L’adaptation
de la société au vieillissement», qui
défend l’idée que «Pendant longtemps,
la retraite fut le début de la fin de vie.
C’est devenu aujourd’hui le début
d’une nouvelle vie(…) qui peut durer
vingt, trente, quarante ans». Pour ces
spécialistes, il existe en fait 3 situations
de vie successives à partir de 60 ans
associant des aspirations et des besoins
différents :
• Réserver au moins 90 minutes d’entretien sans être dérangé
SENIORS
• Mettre à l’aise le collaborateur
LES 3 ÂGES DE LA VIEILLESSE
• Fixer clairement les objectifs poursuivis
ainsi que le temps disponible
Chacun a pu constater qu’il existe un
décalage chronologique entre l’âge
biologique et la perception individuelle
de la vieillesse. Par exemple, dans les
entreprises, les individus sont considérés
comme «vieux» de plus en plus jeune
(dès l’âge de 50 ans), alors que pour les
35-49 ans on devient âgé à 66 ans et
que pour les plus de 60 ans, la vieillesse
n’apparaît qu’à partir de 76 ans. D’après
Clélia Gogot et Vanessa Wisnia-Weill
du Centre d’analyse stratégique et
coauteures de «Vivre ensemble plus
longtemps», il est devenu clair qu’«Au
niveau subjectif, les individus à l’âge
de la retraite ne se considèrent plus
eux-mêmes comme vieux». Un avis
• Laisser parler d’abord le collaborateur
sur les faits saillants de l’année écoulée (réussites, besoins, rôle, difficultés,
échecs…)
• Analyser les difficultés en demandant
quelles sont les solutions envisagées
par lui-même
• Poser un maximum de questions
ouvertes dès le début de l’entretien
• Faire s’exprimer le collaborateur sur
ses souhaits d’évolution
• Evoquer en priorité durant l’exposé de
l’évaluation les points positifs en fai-
Selon les projections des Nations-Unies,
le nombre des plus de 65 ans doit tripler d’ici 2050. A cette même date
l’Europe sera affectée d’un âge médian de la population atteignant les
45,7 ans. Il sera également de 46,3 ans
pour la Chine, de 40,9 pour l’Amérique
du Nord, de 40,6 pour l’Amérique latine et les Caraïbes ou encore de
39,6 ans pour l’Asie. Ainsi, par exemple,
la part des plus de 60 ans en Chine doit
passer de 9% à 20% d’ici 2035 faisant que l’empire du milieu va devenir
vieux avant d’être vraiment riche, une
conséquence directe de la politique de
l’enfant unique menée depuis la fin
des années 1970. Ce phénomène de
vieillissement généralisé existe également en Allemagne à cause d’un taux
de fécondité très bas (1,4 enfant par
femme) ainsi que dans tous les pays du
sud de l’Europe (Grèce, Portugal, Italie,
Espagne). Seule l’Afrique restera jeune
avec un taux médian de seulement
24,7 ans en 2050 (20 ans en 2015).
• Part en% des plus de 65 ans dans
la population en 2040 avec, entre
parenthèses, la part en 2015 :
31.8 Allemagne
(21.4)
31.7 Italie
(21.7)
30.1 Espagne
(18.3)
27.5 Pays-Bas
(18.1)
25.4 France
(18.7)
24.0 Royaume-Uni
(18.1)
Source : ONU
Principales sources utilisées : Alternatives Economiques - L’Expansion
6
Revues de presse
des ENTREPRISES
CHôMAGE
DES CHIFFRES OFFICIELS VOLONTAIREMENT TROMPEURS
Avec un taux officiel de 10.2% de chômage en 2013 et plus de 3,347 millions
de demandeurs d’emploi dans la catégorie A en février 2014, l’évaluation du
chômage est placée sous contrôle politique en ne reflétant que partiellement la
situation nationale des ménages. Il existe
en fait 2 sources officielles différentes
pour mesurer d’abord le chômage «officiel» : celle de Pôle Emploi qui ne s’intéresse qu’à la catégorie A des personnes
sans emploi inscrites et «tenues de faire
des actes positifs de recherche d’emploi»
alors même que beaucoup de cas individuels de chômeurs sont évacués chaque
année de cette catégorie et, la méthode
du BIT (Bureau international du travail)
qui considère un chômeur comme étant
une personne en âge de travailler (15
ans et plus), qui cherche du travail mais
qui n’a pas du tout travaillé au cours
du mois de la période de référence et
qui est disponible pour une embauche
dans les 15 jours. A cela s’ajoute des
sous-catégories plus ou moins diffuses
formant le «Halo autour du chômage»
(3,5 millions de personnes) regroupant
toutes les catégories de personnes qui
souhaiteraient occuper un emploi mais
qui ne remplissent pas les conditions
de disponibilité immédiate et/ou de recherche active d’emploi, ainsi que les
personnes en sous-emploi (1,4 million)
qui exercent à temps partiel et qui souhaitent travailler plus. Aux chiffres officiels s’ajoutent enfin un grand nombre
de personnes «hors système» qui se
débrouillent toutes seules et sont sorties
des statistiques nationales.
Taux de chômage par catégories
(base 2013) :
Ensemble
10.2%
Moins de 25 ans
22.8%
Plus de 50 ans
6.4%
Homme
9.7%
Femme
9.8%
Source : BIT - Insee
Différentes catégories officielles de
demandeurs d’emploi (base 2013) :
A sans emploi inscrits à Pôle emploi
B Activité réduite courte
C Activité réduite longue
D Sans emploi (en formation, stage)
E En emploi (contrat aidé...)
Total ABC
4 898 000
Total ABCDE
5 564 000
Source : Dares
INNOVATION
Selon le Global Innovation Index, La
France occupe la 20e place au sein de
l’indice mondial de l’innovation. Sur 142
pays notés à partir de 84 indicateurs
ayant trait aussi bien aux thèses qu’à
la qualité de la formation supérieure,
en passant par les possibilités de micro-financement et de capital-risque, la
Suisse prend la 1re place devant la Suède
et le Royaume-Uni. De son côté, le baromètre de l’Ifop et de Grenoble Ecole
de Management (GEM) indique que les
trois quarts des chefs d’entreprise trouvent l’environnement politique, réglementaire et fiscal français peu favorable
à l’innovation. Cela est notamment dû
au fait que la grande majorité des entreprises interrogées (près de 80%) disent
n’avoir jamais eu accès aux différents
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dispositifs d’aide à l’innovation d’Oséo,
au crédit-impôt recherche ou au pôle de
compétitivité qui restent très sélectifs. Si
81% des répondants affirment allouer
des moyens spécifiques à l’innovation
dans un but de compétitivité, notamment avec le développement de produits et services (63%), seulement 40%
des entreprises indiquent avoir mis en
place un système de suivi et d’évaluation
de l’innovation.
En fait, selon ce baromètre, l’innovation
se situe à la troisième place (6,8/10) des
préoccupations des chefs d’entreprise
derrière la productivité (7.8) et la qualité (8.5). Pour la plupart des dirigeants,
les éléments qui doivent favoriser l’innovation sont d’abord la culture interne,
l’engagement des salariés puis la capacité de décision stratégique de la direction. Autrement dit selon Sylvie Bianco,
directrice au sein de GEM, «L’innovation
n’est plus une activité déléguée au service R&D mais une priorité de haut niveau qui implique tout le monde». Ce
changement de position a modifié la
nécessité de recruter du personnel qualifié ou de développer des compétences
managériales spécifiques en passant
rapidement de 52% des intentions en
2012 à 43% en 2013. Dans le même
temps, 65% des responsables interrogés
avouent que la mixité homme-femme
est un ingrédient important en matière
d’innovation.
TÉLÉTRAVAIL
2 À 3 JOURS PAR SEMAINE HORS DU
BUREAU
En France, le taux actuel de salariés travaillant à domicile à temps complet est
de l’ordre de 2%. Il ne concerne ni les salariés «nomades», ni les professions libérales, consultants, journalistes pigistes,
indépendants et artisans travaillant chez
eux et ne disposant pas de contrat de
travail. Pour être qualifié de télétravailleur il faut disposer d’un poste de travail répondant à toutes les prescriptions
légales du code de travail (contrat CDD
ou CDI, espace calme, assurance multi-
risque habitation, certificat de conformité électrique, ordinateur portable, solution de téléphonie adaptée, connexion
Internet haut débit…). Selon un rapport
du ministère de l’Industrie, 12% des salariés ont télétravaillé au moins 8 heures
par mois l’année dernière (contre 7%
en 2007), un chiffre en progression mais
qui peut mieux faire sachant que «24%
des tâches peuvent être réalisées à distance facilement, 22% difficilement et
53% pas du tout».
Malgré le faible taux actuel de travailleurs
à temps complet, de nombreuses études
ont montré que le fait de télétravailler 5
jours sur 5 n’est bon ni pour l’entreprise
ni pour le salarié. Elles insistent toutes
sur le fait que l’idéal pour réaliser un
bon équilibre entre vie professionnelle
et vie familiale se situe entre 2 et 3
jours par semaine hors du bureau. Dans
ce cadre, de nombreux employeurs
se félicitent du télétravail constatant
que leurs collaborateurs sont moins
stressés, sont plus rarement absents
et travaillent au moins autant qu’au
bureau. Malgré une dépense moyenne
de 1 400 euros pour aménager un
poste de travail à domicile, les gains
réalisés par l’entreprise concernent la
réduction des loyers pour les locaux
et parkings, un moindre coût pour le
restaurant d’entreprise, sans compter le
désengorgement des transports et une
incidence environnementale réduite.
% de télétravailleurs estimant que le
télétravail n’a aucun effet négatif direct sur leurs relations avec leurs collègues (1), leurs managers (2) et leur qualité de vie (3), en fonction du nombre
de jours affectés au travail à distance :
(1)
(2)
(3)
5 jours
66
71
76
4 jours
76
78
92
3 jours
85
87
93
2 jours
86
88
96
1 jour
86
86
89
Source : Obergo
Principales sources utilisées : Alternatives Economiques - L’Expansion
INTERNATIONALE
MONDIALISATION
LES ACCORDS DE LIBRE-ÉCHANGE
AUX BARRIÈRES NON TARIFAIRES
L’OMC (Organisation mondiale du
commerce) souffre depuis une quinzaine d’années de la multiplication de
traités bilatéraux et régionaux de commerce qui sont au nombre de 575 depuis sa création, dont 379 en vigueur
aujourd’hui. Actuellement, une quarantaine d’accords bilatéraux de libreéchange sont en cours dans le monde
dont une douzaine de négociations
entre l’Union européenne et des pays
comme l’Inde, le Japon, Singapour ou
encore l’Ukraine… L’objet de ces accords ne porte plus vraiment sur la
baisse des tarifs douaniers (globalement
assez bas) mais sur la réduction des
obstacles non tarifaires aux échanges.
C’est le cas notamment des conditions
d’harmonisation des règles de production (OGM, secteur agricole, biotechnologies…), de l’encadrement des
règles d’investissement (qui est autorisé à intervenir et dans quel secteur ?),
ainsi qu’en matière de modalités juridiques des différends entre les Etats
et les multinationales. Par exemple en
2012, sur 58 litiges portés devant les
tribunaux par les multinationales contre
des Etats, 42% ont été en faveur des
Etats et tout le reste au profit des entreprises (31%) ou d’accords amiables
(27%). Sous prétexte de libre échange,
les multinationales s’immiscent de
plus en plus dans la contestation des
contraintes jugées «préjudiciables» et/
ou dans l’adaptation des règles étatiques en faisant prévaloir l’incidence
économique et/ou sociale sur l’emploi.
Nombre de règles en vigueur au
1er janvier 2014 :
Tarifs douaniers moyens de certains
pays (base 2012) :
17 283 Obstacles techniques
au commerce
13.7%
Inde
13.5%
Brésil
12 212 Sanitaires et phytosanitaires
10%
Russie
1 769
Antidumping
9.6%
Chine
581
Mesures de sauvegarde
spéciales
6.5%
Suisse
5.5%
Union européenne
271
Mesure de sauvegarde
4.6%
Japon
241
Protection d’entreprises commerciales d’Etat
3.4%
Etats-Unis
0.2%
Singapour
Mesures compensatoires
Source : OMC
118
Source : OMC
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COMMERCE EXTÉRIEUR
UN DÉFICIT CHRONIQUE
Depuis le début de la crise en 2007, le
déficit commercial en France se poursuit
malgré un léger repli de 9% en 2013
avec -61,2 milliards d’euros. Ce léger
mieux s’explique à la fois par la baisse
des importations (-2,3%) mais aussi
par la réduction de la facture énergétique (baisse du prix du baril et de la
demande). En fait, la problématique
chronique du déficit commercial français est de 3 ordres :
1. Un niveau d’importation frôlant les
500 milliards d’euros face à «seulement»
440 milliards d’exportation dépendants
pour beaucoup de multinationales (luxe,
agroalimentaire, vins et alcools, aéronautique…) avec une kyrielle de petites
et moyennes entreprises exportatrices
qui ne disposent ni suffisamment de
produits à forte valeur ajoutée ni de produits manufacturés à bas prix.
2. Une relative anémie de la demande
en France comme en Europe avec un
taux d’exportation qui est passé de 68%
en 2004 à 60% en 2013, incitant les
120 700 entreprises françaises exportatrices (contre 400 000 en Allemagne) à
rechercher de nouveaux débouchés en
Asie (13% actuellement contre 7.9% en
2007), aux Etats-Unis et dans les pays
émergents.
3. Un euro jugé trop fort. Une récente
note du CAE (Conseil d’analyse économique) estime qu’une dépréciation de
l’euro de l’ordre de 10% se traduirait
par une augmentation de 7 à 8% des
exportations. Sachant que les exporta-
tions françaises hors zone euro représentent 11% du PIB, l’impact estimé
serait de 0.7% du PIB.
Evolution du déficit commercial en
milliards d’euros (base 2013) :
Liste des villes les plus polluées au
monde en µg/m3 (base 2012) :
216
Gaborone (Bostwana)
198
Dehli (Inde)
193
Karachi (Pakistan)
2013
-61.2
157
Ryad (Arabie Saoudite)
2012
-67.2
145
Dakar (Sénégal)
2011
-74.2
138
Le Caire (Egypte)
2010
-52.4
134
Dhaka (Bangladesh)
2009
-45.4
121
Pékin (Chine)
2008
-56.2
100
Nankin (Chine)
2007
-42.5
96
Téhéran (Iran)
81
Shanghaï (Chine)
52
Mexico (Mexique)
50
Hongkong (Chine)
Source : Douanes françaises
POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE
LA MORTALITÉ INVISIBLE
Selon les estimations de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) 1,3 million
de personnes meurent chaque année
à cause de la pollution atmosphérique,
des polluants en aérosols et autres particules fines liés aux résidus de combustion (notamment diesel). Alors que
la référence internationale acceptable
est de 20 microgrammes de PM10 par
mètre cube (µg/m3), de nombreuse villes
(notamment en Chine, en Inde et au
Pakistan) dépassent allègrement les
100 µg/m3. En France sur 57 villes analysées, 46 dépassent les valeurs limites
exposant ainsi 12 millions d’habitants à
une accentuation des problèmes pulmonaires et cardiaques. Rien qu’en 2012,
42 000 morts prématurées ont été enregistrés en grande partie à cause de
la pollution automobile, soit un chiffre
10 fois supérieur à l’insécurité routière !
Source : OMS
économique», voire un «non sens qualité», destiné à augmenter les dépenses
d’achats, donc la consommation, donc
le monopole des entreprises productrices, donc le gaspillage accéléré des
ressources naturelles. Le système de
l’obsolescence programmée consiste
généralement, avec la complicité de
la publicité, à réduire volontairement
la durée de vie des produits pour en
changer le plus souvent possible. C’est
aussi faire en sorte que ceux-ci tombent
en panne au bout d’une certaine durée d’utilisation ou encore que les produits deviennent rapidement obsolètes,
même si toujours fonctionnels, du fait
de nouvelles offres encore plus hight
tech ou de la non compatibilité avec les
nouveaux équipements et accessoires
proposés.
Niveau supérieur à la moyenne de
20 µg/m3 dans les villes européennes
et aux Etats-Unis (base 2012) :
Durée moyenne d’utilisation de certains produits :
33
Moscou
10 à 15 ans
Téléviseurs cathodiques
38
Paris
10 ans
Pneus et machines à laver
29
Londres
9 à 10 ans
Téléviseur à écran plat
26
Berlin
8 ans
Appareils électroménagers
26
Madrid
7,5 ans
Voiture
21
New York
15
San Francisco
20 mois
Téléphone
18 mois
Batterie d’Ipod
Source : OMS
TECHNOLOGIE
1 000 heures Ampoules électriques
Source : CEC (Centre européen des consommateurs)
L’OBSOLESCENCE PROGRAMMÉE
Pour certains, cette méthode marketing
et industrielle est un véritable «hold up
Principales sources utilisées : Alternatives Economiques - l’Expansion
8
Revues de presse
N° 119 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr
EUROPEENNE
LES COLLECTIVITÉS LOCALES
FRANÇAISES PARMI LES PLUS
ENDETTÉES D’EUROPE
Avec un encours de dette estimé à 136
milliards d’E au 31 décembre 2003
(140 Mrds prévu en 2014, soit 72%
des recettes courantes), les collectivités
locales françaises pointent en troisième
position, au niveau européen, pour le
montant de leur endettement. Certes
loin derrière l’Allemagne et l’Espagne…
mais dont les budgets sont beaucoup
plus décentralisés. Pour exemple, « Alors
que la Bavière et l’Ile de France ont environ la même population (12 millions),
le premier a un budget 15 fois supérieur
au deuxième. Un Land allemand a un
budget de 3.000 € par habitant, une
région espagnole ou italienne de 2.500
à 3.000€ tandis qu’une région française
affiche 300E€/ hab. et un département
de 800 à 900 €», fait remarquer M. de
Dianous, analyste à l’agence Standard
and Poor’s.
Même si 18% des collectivités locales
françaises ont une dette classée dans
la catégorie «spéculative» par l’Agence
de notation, elles restent mieux notées
que la moyenne européenne : 69% sont
notées AA contre 37% en moyenne européenne. Pourquoi ? Parce que leurs
recettes sont peu sensibles à la crise
économique et qu’elles sont adossées
à l’État dont les transferts représentent
environ 45% de leurs revenus … mais
qui sont annoncés en baisse d’au moins
3% en 2014 et 2015.
LES FRANÇAISES DAVANTAGE
VICTIMES DE VIOLENCES QUE
LE RESTE DES EUROPÉENNES
Selon une enquête de l’Agence des
Droits Fondamentaux de l’UE réalisée
auprès de 42.000 Européennes, 20%
d’entre elles affirment avoir été victime
de violence physique et/ou sexuelle tandis que 43% déclarent avoir subi des
violences psychologiques.
La France figure dans le peloton de tête
de ce triste palmarès : 1 femme sur 4
déclare avoir été victime d’une violence
physique et/ou sexuelle, 3 sur 4 disent
avoir subi du harcèlement sexuel (1 sur
2 dans l’UE 28). En outre, 47% des
Françaises déclarent avoir fait face à des
violences physiques, sexuelles ou psychiques dans l’enfance, contre un tiers
des Européennes. « Voilà comment on
arrive au fait qu’en France une femme
décède tous les deux jours sous les
coups de son conjoint, un chiffre désespérément stable… » rappelle Françoise
Brié, vice-présidente de la Fédération
Nationale Solidarité Femmes (FNSF).
Tradition patriarcale et alcoolisme
en cause
Deux raisons principales sont avancées
pour expliquer ces violences: la forte
tradition patriarcale qui caractérise une
grande partie des pays de l’UE s’accompagnant de stéréotypes dépréciatifs à
l’égard des femmes, et l’alcoolisme.
Interrogées sur le contexte dans lequel
elles ont eu à subir des violences, de
nombreuses femmes ont en effet évoqué l’abus d’alcool de leur agresseur.
Or, comme le souligne notre confrère La
Croix : « Sans nommément pointer du
doigt la France, l’enquête de l’Agence
des Droits Fondamentaux établit une
corrélation entre l’importance des violences faites aux femmes et le manque
de volontarisme des autorités pour lutter contre l’alcoolisme ».
La question des pays nordiques
Les pays scandinaves, en pointe en matière d’égalité homme/femme, s’avèrent
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L’HôTELLERIE FRANçAISE EST
LA PLUS CHÈRE D’EUROPE
Selon le comparateur Trivago.fr, la
France affiche les tarifs hôteliers les
LES RETARDS DE PAIEMENT
DÉRAPPENT À NOUVEAU
Selon le cabinet Altarès, début 2012,
8% des entreprises européennes réglaient leurs fournisseurs avec des retards supérieurs à 30 jours par rapport à
l’échéance réglementaire convenue, la
meilleure performance depuis cinq ans.
Aujourd’hui, elles sont plus de 10%,
le pire ratio depuis 10 ans. Le retard
moyen est ainsi passé de 13,6 jours à
14,8 jours.
Les pays du sud concentrent l’essentiel de cette dégradation : 25% des
entreprises portugaises retardent leurs
paiements de plus d’un mois, 17,5%
des entreprises italiennes (10,7% trois
ans plus tôt), et 13% des entreprises
espagnoles. « Ces grands retards des
pays du sud sont d’autant plus dommageables que ces pays pratiquent des
délais contractuels plus longs qu’ailleurs
en Europe, généralement supérieurs ou
très supérieurs à 90 jours tandis qu’ils
sont inférieurs à 60 jours en France
ou d’environ 30 jours aux Pays-Bas ou
en Allemagne » précise Thierry Million
d’Altarès.
Sans conteste, avec respectivement
1,1% et 4,6% de « grands retards », les
entreprises allemandes et hollandaises
restent les plus vertueuses de l’UE.
Sources : l’écho Touristique, La Croix, Eurostat
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N°ISSN 1156-8801 - N° Dépôt légal : 367
RCS La Rochelle 397 764 358
Tél. 05 46 00 09 19 - Fax. 05 46 00 09 55
e-mail : [email protected]
Selon Eurostat, en 2012, 40% des
jeunes femmes de 30 à 34 ans étaient
diplômées de l’enseignement supérieur
contre seulement 32% des hommes.
Les écarts sont particulièrement importants en Estonie, Lettonie, Slovénie ou
au Danemark (50% de femmes pour
28% d’hommes) alors que l’équilibre
prévaut en Autriche (27%/26%) et en
Allemagne (33%/31%).
Les domaines d’études choisis diffèrent toujours considérablement entre
femmes et hommes. Par exemple, 79%
des diplômés de l’enseignement et
76% dans la santé sont des femmes.
En revanche, elles ne représentent que
26,6% des diplômés en ingénierie et
40,8% en sciences & mathématiques.
Autre indicateur en faveur des femmes :
la part des jeunes filles ayant quitté prématurément l’éducation et la formation (10,9%) est moins élevée que celle
des hommes (14,4%) dans l’UE28. Les
écarts étant particulièrement notables
au Portugal (14% des femmes contre
27% des hommes) ou en Espagne
(21%/29%).
Cela n’empêche pas la France d’afficher le plus grand nombre de nuitées
passées dans des établissements d’hébergement touristique en 2013 : 405
millions contre 387 en Espagne, 363 en
Italie, 355 en Allemagne et 320 millions
au Royaume-Uni.
Société .....................................................................................................................................................
5 numéros par an !
INFORMATIONS JdP
LES FEMMES PLUS DIPLôMÉES
QUE LES HOMMES
plus élevés de la zone euro : en février
2014, le prix moyen d’une nuit d’hôtel
en chambre double standard y atteint
121E. Malgré un recul de 8% par rapport à février 2013, ces tarifs restent en
moyenne 35% plus chers que dans les
autres pays de la zone euro (89E).
A bo n n ez -v ou s a u J D P
3 bonnes raisons de vous abonner :
Nombre d’exemplaires souhaités par n° :
1 an (5 parutions)
2 ans (10 parutions)
curieusement mal classés dans cette
enquête. « Est-ce objectivement le cas
ou les nordiques sont-elles plus sensibilisées que le reste de l’Europe à ces violences, et donc davantage à même de
les dénoncer ? » se demande La Croix.
A fortiori lorsqu’il s’agit d’agressions
reconnues depuis peu dans le Code pénal comme les violences psychologiques
ou le harcèlement. Cette question de la
« parole plus ou moins libérée » mériterait d’être éludée et modifierait sans
doute les résultats de l’enquête … sans
en atténuer la gravité.
POITOU-CHARENTES
LIMOUSIN
VENDÉE : EDITION MASTER
Directrice de Publication : Nathalie Vauchez
Directeur de la Rédaction : Didier Reuter
Dossiers et revues de presse : Didier Reuter
Entreprises qui bougent, Europe : Yves Guérin
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Sortie JdP N° 119 : février 2014
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déposées. Les reproductions d’articles sont autorisées
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N° 119 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr
 Les emplois porteurs
aujourd’hui et demain
 Pourquoi recourir
à l’intérim ?
 Recrutement, les erreurs
à éviter
 Fiche pédagogique :
créer un bon CV
LES EMPLOIS PORTEURS
AUJOURD’HUI ET DEMAIN
Selon une prospective réalisée conjointement par la Dares et le Centre d’analyse
stratégique, le nombre de départs en fin
de carrière d’ici 2020 doit tourner autour
de 600 000 par an, soit près de 4 millions
de personnes. Il sera suivi, entre 2014 et
2020, d’un taux presque équivalent de
remplacements avec, en plus, la création
de 1 million de nouveaux emplois. En additionnant les départs en fin de carrière
(600 000) et les créations nettes d’emploi
(150 000), le nombre annuel de postes à
pourvoir doit avoisiner les 750 000 par an
dont 80% consécutifs aux départs à la retraite. Globalement, ces départs doivent
libérer des postes profitant principalement aux cadres, aux professions intermédiaires, aux métiers de soins et d’aide aux
personnes fragiles et aux professions du
bâtiment. La part des métiers occupés par
les cadres et les professions intermédiaires
devrait passer de 39,0% de l’emploi total (en 2010) à 40,6% en 2020, sachant
que près de 400 000 créations de postes
seront des emplois de cadres et 300 000
en faveur des professions intermédiaires.
A l’inverse, les métiers peu qualifiés d’employés ou d’ouvriers se maintiendront à un
niveau proche de 18% aux alentours de
180 000 nouveaux emplois. Les femmes
vont continuer à investir les métiers de
cadres et former au global 48,8% des actifs en 2020, contre 47,5% en 2010. A
contrario, plusieurs professions à vocation
administrative verront leurs effectifs se
réduire. Dans certains métiers d’ouvriers
de l’industrie et de l’agriculture, l’emploi
continuera même à se replier alors que les
métiers d’infirmiers, d’aides-soignants et
d’aides à domicile, bénéficieront des plus
importants volumes de créations d’emploi.
14 SECTEURS EN EXPANSION
Agriculture, agroalimentaire, métiers
de bouche
Environnement
Bâtiment et travaux publics
Industries technologiques
Energie
Transport et logistique
Informatique et Internet
Gestion, banque, assurances
Marketing, vente
Hôtellerie et restauration
Enseignement, formation, recherche
Médical, paramédical
Services à la personne, social
Défense, sécurité publique
Source : BMO 2013, Pôle emploi
LA QUALIFICATION, CLÉ DE L’EMPLOI
Il est clair que les opportunités d’emploi
vont de plus en plus varier selon le niveau
de qualification exigé dans les métiers,
la dynamique des secteurs d’activité et
la pyramide des âges. Aussi les métiers
les plus hautement qualifiés vont voir
leurs effectifs augmenter comme, par
exemple, pour les cadres des services
Dossier
RESSOURCES HUMAINES
administratifs, les comptables et financiers
de la banque et des assurances, les cadres
administratifs de la fonction publique ou
encore les dirigeants d’entreprise dans
les TPE. Certains métiers vont également
recruter d’avantage de jeunes diplômés
en tant qu’ingénieurs informatique et
cadres techniques de l’industrie dans les
secteurs des nouvelles technologies, de
la recherche et développement, de la
pharmacie, de l’aéronautique... Les métiers
de l’information et de la communication,
des arts et spectacles, seront également
soutenus par l’essor du multimédia et
des activités audiovisuelles en même
temps que les cadres commerciaux, les
architectes et les cadres du bâtiment.
Quelques grandes tendances entre
2014 et 2020 selon la Dares :
Forte progression des métiers de soins
et d’aide aux personnes
L’ensemble des professions de soins et
d’aide aux personnes fragiles doit bénéficier d’une forte dynamique de l’emploi, à
l’exception des médecins. Les aides à domicile, les aides-soignants et les infirmiers
figurent parmi les métiers qui vont gagner
le plus d’emplois jusqu’à l’horizon 2020
avec près de 35 000 créations nettes en
moyenne par an dans le but de répondre
aux besoins d’accompagnement de la dépendance, du développement de la médecine ambulatoire, du maintien à domicile
des personnes âgées... Le nombre d’assistantes maternelles devrait également
augmenter.
Bonne croissance des métiers qualifiés
du bâtiment et de la logistique
Les créations d’emploi vont être importantes pour les cadres et les agents d’exploitation des transports et de la logistique
du fait des nombreux départs à la retraite
et cela, dans un contexte de développement des transports collectifs et des services logistiques destiné à répondre aux
attentes environnementales. La création
d’emploi doit également bénéficier aux
ouvriers qualifiés, aux techniciens et aux
agents de maîtrise du bâtiment du fait de
la rénovation du parc de logements, de
son adaptation au vieillissement de la population et à la dépendance, ainsi que par
le fait de la mise en conformité découlant
des nouvelles normes réglementaires et
environnementales.
Augmentation du nombre de postes
pour les employés de maison, techniciens, agents d’entretien, conducteurs
de véhicules
Les métiers d’employés de maison et
d’agents d’entretien, domaine dans
lequel la moyenne d’âge est élevée (près
de 50 ans), comptent une proportion
importante de postes à pourvoir afin de
pallier les cessations d’activité. C’est également le cas pour les techniciens des
banques et des assurances, ainsi que pour
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Dossier
10
les conducteurs de véhicules, sachant que
le volume de postes à pourvoir est d’autant plus important que les effectifs de
ces secteurs sont nombreux. Les métiers
d’enseignants devraient également profiter des remplacements prévus pour compenser les départs en fin de carrière.
Un taux de créations d’emploi supérieur à la moyenne pour les vendeurs,
attachés commerciaux, métiers de
l’hôtellerie et de la restauration
Bien que les départs en fin de carrière
soient limités dans certains métiers recrutant les vendeurs et les attachés commerciaux, les cuisiniers et employés de
l’hôtellerie et de la restauration, ainsi que
les coiffeurs et esthéticiens ou encore les
métiers de l’animation culturelle et sportive, tous ces métiers devraient néanmoins
profiter d’un rythme soutenu de créations
d’emploi du fait des nouveaux modes de
consommation en matière de bien-être et
de loisirs.
10 MÉTIERS QUI RECRUTENT
Agent(e) de propreté et d’hygiène
Aide-soignant(e)
Animateur(trice) socioculturel(le)
Attaché(e) commercial(e)
Auxiliaire de vie sociale
Cuisinier(ière)
Développeur(euse) informatique
Hôte(esse) d’accueil
Maçon(ne)
Serveur(euse)
Source : BMO 2013, Pôle emploi
Repli attendu de l’emploi pour les ouvriers de l’industrie
Dans certains métiers d’ouvriers (mécanique, électricité-électronique, textile-habillement, industries graphiques), l’emploi
va continuer à se replier dans un contexte
de ralentissement lié à la désindustrialisation. Cependant les métiers d’ouvriers
dans l’industrie de process et l’agroalimentaire alimentaire, ainsi que les professions intermédiaires, doivent bénéficier
de créations d’emploi. En ce domaine,
les techniciens de la maintenance sont
les mieux placés afin d’assurer la maintenance d’équipements industriels et non
industriels de plus en plus sophistiqués.
Pertes d’emploi et départs importants
en fin de carrière pour les employés
administratifs, militaires, policiers,
pompiers et agriculteurs
Le développement continu des technologies numériques associé à des organisations du travail plus resserrées doit continuer à comprimer, comme par le passé,
l’emploi des secrétaires et des secrétaires
de direction ainsi que des employés de la
banque et des assurances. Au sein de l’administration publique, les employés et les
professions intermédiaires doivent également subir de fortes réductions d’effectifs
(100 000 emplois perdus entre 2010 et
2020) du fait d’un contexte budgétaire de
plus en plus contraignant. De leur côté,
l’effectif global des militaires, policiers et
pompiers doit également baisser de manière régulière. Ce sont les agriculteurs,
éleveurs et sylviculteurs qui vont connaître
d’importants flux de départs en fin de carrière, lesquels ne seront pas compensés
malgré l’installation de jeunes exploitants
ou l’embauche de nouveaux salariés.
POURQUOI RECOURIR
À L’INTÉRIM ?
35% DU MARCHÉ MONDIAL
Il existe en France plus de 600 000 intérimaires, ce qui représente un taux 9 fois
supérieur à la moyenne mondiale. Le succès de l’intérim traduit en fait un dysfonctionnement structurel national de l’emploi
à cause d’un droit du travail extrêmement
contraignant pour les employeurs. En effet, beaucoup d’entreprises se tournent
vers l’Intérim dès lors qu’il s’agit d’emplois
non durables, ne sachant pas ce que va
leur coûter un licenciement et/ou pour
éviter les effets collatéraux d’un recrutement, tant la lourdeur administrative est
grande en France. L’Hexagone représente
35% du marché mondial de l’Intérim alors
que le pays n’occupe que 4% du marché
mondial du recrutement ! Une incohérence qui est également mal vécue par les
intérimaires eux-mêmes dont les 3/4 préfèrent largement avoir un CDI ou un CDD.
Il est clair que face à la rigidité de la législation française du travail, les entreprises
utilisent majoritairement l’intérim comme
une valeur d’ajustement, alors même que
la loi (Art. L1251-60 du Code du Travail)
est formelle en indiquant que «l’Intérim
ne doit être utilisé que dans le cas d’un
remplacement de collaborateur ou en cas
d’urgence due à une croissance soudaine
de l’activité». Le plus souvent l’employeur
envisage l’intérim afin de remplacer un
salarié permanent absent, pour pallier un
accroissement temporaire de l’activité ou
afin de pourvoir un emploi à caractère
saisonnier. Il est interdit, en revanche,
d’utiliser un intérimaire pour occuper un
emploi durable lié à l’activité normale de
l’entreprise, ainsi que pour remplacer un
salarié gréviste, pour exécuter des travaux dangereux ou pour l’embauche, à
un même poste, suite à un licenciement
économique.
LES RAISONS QUI POUSSENT LES ENTREPRISES À L’INTÉRIM ?
Dans la réalité, les 5 principales situations
qui favorisent le recours au travail temporaire sont :
1. Pouvoir gérer l’imprévisible
Les contrats d’intérim et les contrats à
durée déterminée (CDD) confèrent une
grande souplesse aux entreprises qui
doivent faire face à des besoins non planifiés en main-d’oeuvre. C’est le cas notamment lorsque l’un des salariés tombe
malade et nécessite d’être remplacé au
pied levé. En ce domaine la réactivité des
agences de travail temporaire est grande
ainsi que le confirme Jean-François Picq,
directeur commercial de la branche logistique et commerce chez VediorBis, en affirmant qu’«Un simple coup de fil et vous
êtes assurés d’avoir quelqu’un dans votre
boutique le matin suivant».
2. Gagner beaucoup de temps
Dans les cas prévus à l’avance ou prévisibles (congé maternité, périodes de forte
affluence comme les soldes ou les fêtes
de fin d’année…), l’Intérim permet de se
débarrasser des phases jugées lourdes du
recrutement, y compris en CCD, comme
passer une annonce, trier les CV, recevoir
les candidats en entretien avec, au final,
un résultat incertain. Le vivier permanent
de candidats dans l’intérim permet de
soulager l’entreprise de toutes ces tâches,
faisant ainsi dire à JF. Picq. «A chacun son
métier. Le nôtre, c’est le recrutement de
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main-d’oeuvre qualifiée. Pour ce faire,
nous disposons de moyens importants, de
temps, d’outils performants et de ficelles
que les dirigeants de petites entreprises ne
maîtrisent pas». Un autre avantage important est que, dans le cas où l’intérimaire ne
correspond pas au poste ou ne s’est pas
présenté, l’agence de travail temporaire le
remplace vite et sans surcoût. Ce qui n’est
pas possible dans le cadre d’un CDD où il
est nécessaire de mettre fin au contrat et
reprendre le recrutement à zéro.
COMPARAISON DES COÛTS ENTRE
CDD ET INTÉRIM
Le recours au CDD se justifie financièrement à partir d’une certaine durée (à
partir d’1 mois) sachant, en plus, que
depuis le 1er juillet 2013 les contrats de
moins de 3 mois subissent une majoration de la part patronale de la cotisation
d’assurance chômage. Sous l’angle statistique, la durée moyenne d’un CDD
est d’ailleurs de 3 mois, alors que 60%
des contrats d’intérim durent pour leur
part moins d’une semaine. De prime
abord, la solution de l’intérim apparaît
toujours plus onéreuse que le recours
au CDD du fait que la facture émise par
l’agence d’intérim correspond au salaire
de l’intérimaire, aux charges sociales, à
la marge commerciale de l’agence d’intérim appelée coefficient de facturation
(souvent de 2 à 2,3 du salaire brut),
aux indemnités de fin de contrat et de
congés payés qui sont égales chacune
à 10% de la rémunération totale brute
due au salarié. En comparaison, la rémunération d’un CDD apparaît nettement moins coûteuse puisqu’il n’y a
pas à régler de coefficient multiplicateur. Toutefois, il convient d’ajouter aux
coûts directs du CDD (salaire et charges
patronales) les coûts indirects tels que
les charges, impôts et taxes assis sur la
masse salariale, les coûts cachés générés par le recrutement du CDD (temps
passé à l’étude du dossier, publications
des annonces, entretiens, établissement
des contrats et des documents administratifs, etc.), l’élaboration du contrat de
travail et les coûts de gestion (édition
des paies, certificats de travail, déclarations au Pôle emploi, soldes de tout
compte, archivage des dossiers…), ainsi
que le coût éventuel de l’absentéisme,
le coût lié au contentieux ou risque de
contentieux (plus abondant en matière
de CDD que d’intérim) ou encore le
coût lié à la visite médicale obligatoire.
Dans ce contexte, «Plus on est sur une
courte durée, moins le coût d’un CDD
s’amortit dans le temps» confirme souligne Franck Didier, expert comptable à
Nancy.
3. Profiter de la souplesse du contrat
La flexibilité du contrat d’intérim est un
atout important notamment grâce à la
mention appelée «période de souplesse»
qui permet d’avancer ou de reporter le
terme de la mission dans la proportion
d’un jour pour cinq jours ouvrés avec un
maximum de dix jours. Une flexibilité qui
existe également dans la reconduite du
contrat qui peut s’effectuer du jour au
lendemain. De la même manière, la rupture du contrat avant son terme peut être
négociée dans la mesure où l’intérimaire
n’est pas lésé et peut être «reclassé» dans
une autre entreprise au même salaire et
dans la même zone géographique. De la
même façon, si l’intérimaire est absent
plusieurs jours, l’entreprise n’en supporte aucune conséquence sachant que
l’agence d’intérim ne facture que les
heures travaillées et peut éventuellement
le remplacer.
4. Diminuer les risques juridiques
Le fait de déléguer le contrat de travail à
une agence d’intérim est également un
bon moyen pour s’appuyer sur un réseau
de professionnels en ressources humaines
et en droit du travail diminuant ainsi les
risques législatifs et prud’homaux. Pour
Fabienne Bernert, responsable d’une
agence Manpower, «Les petites entreprises sont souvent démunies face au recrutement. Par simple méconnaissance,
elles peuvent omettre des éléments dans
une procédure d’embauche ou de licenciement d’un CDD. Une erreur qui peut
être lourde de conséquences.»
5. Limiter l’impact sur la masse salariale
Le contrat d’intérim est passé uniquement
entre le salarié et l’agence de travail temporaire mais pas avec l’entreprise. Aussi
l’intérimaire ne fait pas partie de la masse
salariale ni de l’effectif de l’établissement
qui l’emploie, ce qui n’est pas le cas du
CDD comptabilisé à la fois dans l’effectif
et dans la masse salariale. C’est un point
important, car la masse salariale sert d’assiette pour plusieurs taxes comme la taxe
d’apprentissage, la taxe sur la formation
continue, la taxe sur l’investissement obligatoire dans la construction, etc. D’un
point de vue comptable, la dépense d’intérim est classée dans les charges externes
ce qui revient également à minorer la valeur ajoutée produite par l’entreprise pouvant ainsi représenter une économie de
plusieurs points (3,5% en moyenne) du
montant de la dépense d’intérim.
PRINCIPAUX AVANTAGES
DE L’INTÉRIM
. Souplesse dans l’exécution d’une mission ;
. Non intégration dans la masse salariale et l’effectif de l’entreprise ;
. Limitation des effets de seuil (notamment au niveau des élections des délégués du personnel) ;
. Faculté d’avancement du terme de
la mission de travail temporaire ou
de son report à raison de 1 jour pour
5 jours de travail (pour les contrats
dont la durée est inférieure ou égale à
10 jours de travail, le terme peut être
avancé de 2 jours) ;
. Période d’essai plus courte dont la durée ne peut excéder 2 jours si le contrat
est conclu pour une durée inférieure
ou égale à un mois, 3 jours pour une
durée comprise entre un mois et deux
mois, 5 jours au-delà ;
. Possibilité de s’appuyer sur l’ensemble
des fonctions supports de l’agence
d’intérim (service juridique, technique,
recrutement, commercial, pilotage
financier, pré-recrutement, externalisation administrative, alerte sur les
risques juridiques, données statistiques…).
QUELS SONT LES DANGERS DE L’INTÉRIM ?
Il existe 3 sortes de dangers en matière de
recours à l’intérim. C’est d’abord pour le
candidat lui-même le risque de se retrouver prisonnier de son statut d’intérimaire.
En effet, tout salarié qui entre dans une
entreprise a besoin d’avoir un avenir, de
construire quelque chose, de se projeter
en terme de carrière, d’être fier de son
entreprise et des projets réalisés, ce qui
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n’est pas possible en changeant d’établissements tous les 1, 3 ou 6 mois. La
solution facile et rapide que représente
l’intérim ne permet pas à l’actif intérimaire
de se construire personnellement et professionnellement, ce qui peut faire tomber
le candidat dans un engrenage ne lui permettant plus de retrouver un poste stable.
C’est ensuite le danger que représente la
précarisation généralisée de l’emploi du
fait que ce sont souvent les grandes entreprises qui utilisent l’Intérim à outrance,
sans justification d’activité croissante ou
de remplacement sur une mission. Alors
que l’Intérim est normalement une solution alternative au CDD pour des missions annexes à l’activité uniquement, le
travail précaire est ainsi encouragé par la
législation au profit des multinationales
et grands groupes. C’est enfin le danger
social d’une perte de main d’œuvre qualifiée qui reste cantonnée à des missions
d’intérim mais qui n’inspire plus confiance
aux recruteurs. Dans ce cas, le recours
permanent à l’intérim ne participe pas à
l’insertion professionnelle mais concourt,
au contraire, à sa fragilisation structurelle
malgré les avantages immédiats de la
flexibilité. A cela, s’ajoute le fait que les
agences d’Intérim vendent de plus en plus
du recrutement et en font même une arme
de conquête de candidats afin d’attirer les
cadres et les jeunes diplômés qui sortent
ainsi du marché de l’emploi au profit de
missions ponctuelles.
RECRUTEMENT
LES ERREURS À ÉVITER
Lorsque le manager d’un service au sein
d’une PME-PMI ou le dirigeant d’une TPE
décide de procéder par lui-même au recrutement d’un collaborateur, il est souvent constaté plusieurs erreurs critiques
et récurrentes aux différentes étapes du
processus de recrutement. Il s’ensuit alors
forcément l’embauche de la mauvaise
personne. Pour éviter de faire le mauvais
choix, le cabinet Robert Half spécialiste du
recrutement donne plusieurs conseils :
1. Utiliser une description de poste
qui ne correspond pas à la réalité
Selon Noémie Cicurel, Directrice chez Robert Half France, «Pour lancer le processus de recrutement, certaines entreprises
se contentent de ressortir une ancienne
description de poste. Or il est courant que
celle-ci ne reflète plus les fonctions quotidiennes du poste concerné. Le recruteur
risque ainsi d’embaucher une personne
correspondant à la description du poste
mais pas à ses responsabilités réelles. S’il
s’agit d’un remplacement, le contenu du
poste de la personne qui s’en va a certainement changé depuis son embauche,
des services ont pu être fusionnés, un
nouveau logiciel a pu complètement simplifier le job, etc. Il faut donc totalement
remettre à jour l’annonce en fonction de
tous ces changements.»
2. Faire l’impasse sur l’évaluation initiale par téléphone
«Quand on est dans l’urgence, il peut être
tentant d’accélérer le processus de recrutement en passant directement aux entretiens en face à face. En réalité, cela ne fait
que rallonger le processus puisqu’on finit
par recevoir des candidats qui ne sont pas
aussi adaptés au poste que ce que leur
CV laissait entendre» confirme Noémie
Cicurel. Elle insiste sur le fait qu’«Il faut
se mettre à la place du candidat qui répond à de nombreuses annonces parmi
lesquelles certaines ne répondent pas à
100% à son profil. Il est donc important de
lui poser un certain nombre de questions
essentielles, comme par exemple la question éventuelle de l’éloignement. C’est
aussi l’occasion d’évaluer les candidats les
plus prometteurs en suivant un scénario
d’entretien standard pour en apprendre
davantage sur leurs réalisations professionnelles et leur expérience». D’après
cette spécialiste, «L’objectif est de réduire
la liste des candidats les plus prometteurs
à cinq ou six candidats maximum. Le gain
de temps sera ensuite considérable car si
vous recevez directement les candidats,
la décence veut que vous les gardiez au
moins plusieurs minutes, même ceux
dont vous savez très vite qu’ils ne correspondent pas.»
3. Mal évaluer les compétences et ne
pas vérifier les références
Un sondage réalisé par Robert Half auprès de cadres dirigeants aux Etats-Unis
indique que 36% des personnes interrogées ont déclaré que les erreurs de recrutement étaient principalement dues à une
mauvaise évaluation des compétences.
C’est le cas notamment lorsqu’un candidat ment sur ses compétences ou quand
le recruteur ne lui demande pas assez de
détails sur son parcours professionnel.
Pour Noémie Cicurel, «Il arrive souvent
que les candidats grossissent le trait sur
leurs réelles compétences en jouant sur la
durée notamment. La personne vous dit
qu’elle a fait ça pendant deux ans, alors
que c’était pendant trois mois. Ou alors
elle s’attribue les compétences de son
collègue, s’estimant capable simplement
parce qu’elle l’a vu faire au quotidien».
Cette spécialiste ajoute que «A contrario et sans mauvaise foi du candidat, il
peut y avoir mésentente sur une tâche.
Par exemple, le fait de constituer un diagnostic ne signifie pas du tout la même
chose suivant les entreprises. Aussi est-il
important de faire expliquer au candidat
ce qu’il en était précisément pour lui dans
son ancienne société.»
4. Ne pas vérifier les références
Une autre étude menée par Robert Half
montre que les recruteurs déclarent
éliminer plus d’1 candidat sur 5 après
avoir parlé avec les personnes contactées
(anciens managers, collègues et/ou
homologues). Aussi pour N. Cicurel :
«Après avoir pris votre décision, ne
laissez pas votre empressement éclipser
une étape finale essentielle : la prise de
références. C’est à ce moment qu’il faut
faire toutes les vérifications possibles
pour savoir si vous avez justement bien
évalué les compétences du candidat.
N’hésitez pas non plus à interroger ses
ex-managers sur l’attitude du candidat.
S’il était enthousiaste et performant à sa
prise de poste ou alors que sa motivation
s’est envolée une fois la période d’essai
terminée.»
5. Se laisser aveugler par la sympathie
inspirée par un(e) candidat(e)
«Parfois les recruteurs sont si séduits par
les points forts d’un candidat qu’ils en
viennent à minimiser ou à ignorer ses
points faibles. Surtout avec les candidats
les plus sympathiques». Il en ressort alors
qu’un candidat sous-qualifié mais doté
d’une forte personnalité peut convaincre
un recruteur qu’il sera capable d’assumer
rapidement les responsabilités du nouveau
poste en dépit de son manque de qualifications. Cette experte du recrutement
insiste sur le fait que pour «Pour mener
des évaluations équilibrées, veillez à noter
les forces et les faiblesses de chaque candidat avec le plus d’objectivité possible.
Quand la série d’entretiens est terminée,
vous pourrez alors relire vos notes et décider quelle importance accorder à chaque
«pour» et à chaque «contre».
 CREATION DU « CDI INTERIMAIRE » ET DU « FONDS
DE SECURISATION DES PARCOURS DES INTERIMAIRES »
L’accord du 10 juillet 2013 relatif à la sécurisation des parcours professionnels des salariés intérimaires, vient d’entrer en vigueur. Considéré
comme une étape vers la flexisécurité à la française, il comprend deux
volets :
Deux types de publics sont particulièrement concernés par le dispositif :
les jeunes peu formés qui pourront ainsi multiplier les expériences professionnelles et les seniors qui travaillent sur des projets différents… dans
un cadre plus sécurisé.
Le CDI intérimaire qui n’a pas de caractère automatique mais résulte
d’un accord entre l’agence d’emploi et l’intérimaire. Grâce à ce nouveau
contrat de travail, le travailleur
intérimaire bénéficie de la garantie d’un salaire minimal mensuel
ainsi que d’une garantie d’emploi
au-delà du terme de sa mission.
Selon les signataires de l’accord, cette nouvelle convention permettra
l’embauche de 20.000 intérimaires en CDI sur trois ans.
Cette nouvelle convention permet
notamment aux agences d’interim d’attirer de nouveaux profils
de candidats qui ne seraient pas
venus naturellement vers elles et
de fidéliser ses salariés en leur
proposant de s’inscrire dans un
parcours professionnel de long
terme, y compris via la formation.
Enfin, ce dispositif est jugé également bénéfique pour les employeurs dans la mesure où la fidélisation des salariés intérimaires
facilite leur mise à disposition au
sein des entreprises utilisatrices.
Le « CDI intérimaire » s’adresse
à la fois aux intérimaires qui ont
fait le choix de l’intérim pour exercer leur métier, aux demandeurs d’emploi employables immédiatement ou aux personnes qui ont besoin d’une
formation, notamment dans les métiers en tension, avant de pouvoir
accepter une mission.
Le « Fonds de Sécurisation des
Parcours des Intérimaires »
(FSPI) a quant à lui pour objectif d’accroître l’employabilité des
intérimaires en CDI ou en contrat
de travail temporaire. Concrètement, la branche professionnelle, qui consacre déjà 310 ME
annuels à la formation, a mis en
place ce nouveau fonds qui sera
alimenté :
. par l’affectation de 10% des salaires versés aux intérimaires en
CDI pendant les périodes de mission. Ce fonds sera utilisé pour
garantir la rémunération minimale mensuelle en dehors
des missions et pour proposer
des formations aux salariés;
. par la création d’une cotisation
patronale de 0,5% de la masse salariale de l’ensemble des intérimaires.
Cette somme sera utilisée pour financer les formations destinées à augmenter le taux d’emploi de certains salariés intérimaires.
12
Dossier
6. Etre influencé par des facteurs irrationnels
L’un des cas les plus fréquents «Est le fait
que le candidat a fait la même école que
vous. Or cela ne veut pas dire qu’il aura
forcément les mêmes compétences que
vous ou qu’il aura la même culture d’entreprise et qu’il conviendra pour le poste»
prévient Noémie Cicurel. «Vous pouvez
aussi être séduit par le fait qu’il est originaire de la même ville que votre meilleur
ami ou qu’il vous rappelle un membre de
votre famille qui vous est cher. Il est impossible d’éliminer ces réactions irrationnelles et émotionnelles mais vous pouvez
les corriger en travaillant en groupe sur le
processus de recrutement». Elle conseille
pour cela, «De faire appel à d’autres responsables ou cadres dirigeants pour réaliser les entretiens. Lors des entretiens en
face à face vous pouvez aussi faire intervenir des membres de l’équipe de direction ou des employés importants de votre
département.»
RECRUTER UN COMMERCIAL :
ÉVITER L’ERREUR DE CASTING
D’après Vanessa Merit Nornberg, fondatrice de Métal Mafia aux Etats-Unis, l’important dans le recrutement d’un commercial est de préserver la réputation et
la confiance à long terme. En ce domaine,
«Le premier maillon de l’entreprise est le
commercial dans son rôle de prospection
et de fidélisation car plus que les frais de
recrutement, la perte se situe sur le long
terme quand un commercial incompétent
va plomber votre image auprès de vos
prospects et clients». Pour effectuer un
bon recrutement elle propose 5 conseils :
1. Définir le profil recherché
Il existe, selon elle, 3 profils de candidats
au poste de commercial :
Celui ou celle qui veut faire de la vente et
a déjà une grande expérience.
Celui ou celle qui veut faire de la vente
pourvu qu’il ou elle ait un job.
Celui ou celle qui n’a jamais fait de la vente
mais qui est assez motivé pour postuler.
Elle préconise de privilégier ce dernier type
de candidat qui est le mieux placé pour
apporter des idées neuves à l’entreprise à
la différence des premiers qui ont déjà de
mauvaises habitudes et des seconds qui
vont pêcher par manque de motivation.
2. Surprendre ses candidats
Avant le premier entretien, et afin d’en savoir plus sur la façon de travailler et d’être
des candidats, Vanessa Nornberg n’hésite
pas à introduire dans son offre d’emploi
3 questions auxquelles chaque postulant
doit obligatoirement répondre :
. Quelles sont vos motivations ? Pour
elle, le désir d’épanouissement et la reconnaissance des autres comptent bien avant
le salaire et les avantages en nature.
. Avez-vous déjà joué à un sport et, si
oui, à quelle position ? Si non, à quelles
activités ou compétitions avez-vous participé ? Elle apprécie tout particulièrement
l’esprit de compétition, de challenge et de
dépassement de soi, en disant toutefois
éviter les gardiens de but «Des gens qui
attendent que le ballon vienne à eux».
. Si vous pouviez faire ce que vous voulez dans le monde, que feriez-vous ?
Les candidats manquant d’ambition dans
leur réponse ou qui n’aspirent qu’à leur
propre tranquillité ne sont généralement
pas retenus.
3. Multiplier les entretiens
Dans un premier temps, cette chef d’entreprise aime avoir les candidats au télé-
phone en se plaçant elle-même dans la
peau du client. Sachant que le téléphone
est le principal outil de travail du commercial, il faut qu’en 10 minutes de conversation le postulant donne envie à son interlocutrice de poursuivre l’échange, sachant
qu’«Un excellent vendeur bondirait sur
l’occasion». Si ce premier contact est satisfaisant, place alors à l’entretien physique.
4. Tester en conditions réelles
Bien que privilégiant les vendeurs novices
qui ont généralement un regard neuf sur
le métier, Vanessa Nornberg reste particulièrement vigilante sur leurs compétences
réelles. Elle teste leurs façons de faire en
situation réelle en leur prêtant un bureau pendant quelques heures et en leur
demandant, par exemple, de trouver 30
nouveaux prospects ou de contacter une
dizaine de magasins pour proposer une
nouvelle gamme. Si le postulant commence par rechercher ses prospects sur
Google, elle est alors sans appel, car cette
démarche n’est pas assez précise et génératrice au final de perte de temps. De
la même manière, si après chacun de ses
appels téléphoniques le candidat n’a pris
aucune note et n’apporte aucune information utile, il n’est pas retenu !
5. Demander l’avis des autres commerciaux
C’est le dernier test de passage permettant d’entrer dans le cercle fermé de l’entreprise. A cette occasion, elle invite les
commerciaux déjà en place à rencontrer
directement les candidats et à les questionner. Selon elle, «Ils vendent pour mon
entreprise de façon quotidienne donc ils
savent ce qu’il faut pour faire ce travail.
S’ils rendent un avis négatif sur la personne alors les équipes ne pourront pas
l’intégrer.»
6. Repérer les erreurs qui «tuent» lors
de l’entretien
Enfin pour conclure, cette chef d’entreprise new-yorkaise rappelle certains fondamentaux de la relation professionnelle
qui sont rédhibitoires :
. S e présenter dans une tenue négligée ou
excentrique ou dans laquelle on ne paraît
pas à l’aise.
ller en rendez-vous sans rien savoir sur
.A
l’entreprise qui embauche.
. S e préparer au dernier moment en cherchant fébrilement comment s’habiller,
ne pas retrouver un certificat de travail
ou ne pas se rappeler du nom de la personne à voir.
.M
âcher du chewing-gum, fumer ou sentir une odeur de tabac. Si une cigarette
est proposée, la refuser poliment sans
manifester aucun dégoût méprisant pour
la cigarette.
. S ’asseoir sans y être invité ou être le premier à tendre la main pour saluer.
.N
e pas surveiller ses postures, mouvements et gestes (bras ou jambes croisés,
regard baissé ou partant sur le côté, être
reculé sur sa chaise, se toucher le nez fréquemment…)
. S e mettre dans une position de «mendiant» ou de quémandeur d’emploi dans
ses propos.
. S e tromper sur des éléments de sa lettre
de motivation ou de son CV.
.M
anifester un profond désaccord avec le
recruteur.
. S’engager dans un débat politique, religieux ou ethnique.
. Reconnaître que sa santé est fragile.
. F aire savoir que l’on connaît telle personne dans l’entreprise.
. P araître agressif ou s’offusquer des questions posées.
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. Parler du salaire avant la fin de l’entretien.
. N’avoir aucune question à poser.
.D
onner des réponses floues ou stéréotypées ou encore parler de façon mystérieuse ou avec méfiance et retenue.
.R
aconter sa vie et se répandre en confidences.
.R
épondre trop longuement aux questions posées sur les emplois antérieurs
ou sur les contraintes familiales.
efuser de répondre à une question, sans
.R
expliquer ses raisons.
. E tre négatif à propos d’autres employeurs
ou d’autres entreprises (évoquer des
conflits, des déceptions, des reproches).
. P artir sans avoir évoqué la suite qui sera
donnée à l’entretien (autre rendez-vous,
délai pour la décision...).
Condenser les informations utiles
Un recruteur consacre en moyenne 45 secondes à la lecture d’un CV. Autant dire
que si vous soumettez un CV de 5 pages
super détaillé il n’a aucune chance d’être
lu en totalité. Les recruteurs ne sont pas
des humanistes bienveillants mais des professionnels au service d’une mission précise. Leur temps est d’autant plus précieux
qu’ils doivent lire et identifier le bon profil
parmi des dizaines d’autres CV. Aussi, un
bon CV doit être au service du recruteur
(et non de l’idée que l’on a de soi) en fournissant un condensé d’informations utiles
permettant de lui faire gagner du temps.
La règle N°3 est donc d’aller à l’essentiel
en en disant beaucoup avec peu de mots !
Celui-ci doit tenir sur une seule page avec
des parties bien distinctes et une structure
facile à comprendre par le recruteur qui
sait ainsi où il va sans perdre de temps à
chercher ou décrypter l’information.
FICHE PÉDAGOGIQUE :
CRÉER UN BON CV
Un document unique pour un même
poste
À la différence de la lettre de motivation
qui doit s’adapter à chaque entreprise
ou chaque offre d’emploi, le CV doit être
identique pour une même recherche de
poste. Il est évident, toutefois, qu’il ne doit
pas être immuable dès lors que l’on arrose
large dans sa recherche d’emploi (fonction managériale, fonction administrative,
fonction technique, fonction commerciale). Il est alors nécessaire d’opérer des
modifications de structure dans son CV en
mettant en valeur les points principaux liés
au poste recherché. En tout état de cause,
le CV est un résumé «immuable» de son
parcours personnel en sachant seulement
mettre en valeur les compétences directes
liées au poste envisagé. Il est également
nécessaire d’actualiser ce document au fur
et à mesure de son évolution professionnelle, en y incluant des éléments de nature
à susciter la curiosité des recruteurs pour
d’autres offres d’emploi différentes dans
le même métier ou secteur d’activité.
Dans la plupart des cas, le CV n’a aujourd’hui qu’un seul but : taper dans
l’oeil du recruteur afin de décrocher un
premier entretien. Il ne sert pas à se faire
recruter ni à classer les candidats les uns
par rapport aux autres mais à permettre
d’en sélectionner seulement quelquesuns qui franchiront la première étape du
processus de recrutement. A ce stade, le
recruteur est sans état d’âme en évaluant
seulement la compatibilité du profil avec
la grille «froide» de critères déterminés
pour le poste. Aussi, rien ne sert d’essayer
d’en mettre plein la vue par des artifices
graphiques ou de se prétendre meilleur
candidat pour le poste, car ce n’est pas la
vocation d’un CV. Celui-ci doit seulement
donner envie au recruteur d’en savoir un
peu plus sur vous et votre candidature
en le mettant en confiance. L’adéquation
précise au poste demandé est la règle
principale faisant qu’un CV généraliste
n’a aucune chance d’intéresser. Il est donc
nécessaire d’adapter son CV en fonction
du poste proposé en utilisant pour cela les
services gratuits ou payants de sites spécialisés. Quelques règles simples à respecter :
Rédaction du CV
La règle N° 1 d’un bon CV est de fournir un
document synthétique destiné à donner la
meilleure image possible de son parcours
professionnel, scolaire et personnel. Il doit
contenir un résumé clair, précis, sincère
et vendeur, en incluant les points saillants
de son expérience professionnelle, de sa
formation académique et professionnelle,
ainsi que tout élément mettant en valeur les diverses aptitudes et résultats en
liaison avec l’exercice de la fonction ou
du métier pratiqué. Il doit naturellement
ne contenir aucune faute d’orthographe
ou de grammaire et être mis en forme
soigneusement afin que les informations
essentielles soient accessibles rapidement
pour le recruteur. La règle numéro 2 est la
sincérité des informations données en restant soi-même, car en cas de mensonge
ou de tricherie on ne peut que le regretter
plus tard sachant que le recruteur vérifie
et recoupe les informations données.
DÉFINITION DU CV
D’après le Larousse, le Curriculum
Vitæ (CV) est «L’ensemble des indications relatives à l’état civil, à la situation, aux activités passées d’un étudiant, d’un candidat à un poste, à un
examen, à un concours.»
4 astuces de recruteur
pour améliorer sont CV
Utiliser des mots-clés : Alors que les
candidats ne le savent pas, presque tous
les recruteurs travaillent avec des programmes informatiques liés à de grosses
bases de données leur permettant de faire
des recherches parmi des milliers de CV
disponibles sur le net. Leurs recherches
s’appuient sur des mots clés comme par
exemple : «assistant marketing CRM»,
«ingénieur SAP logistique». Aussi être
un candidat malin suppose d’inclure des
mots-clés pertinents dans son CV, comme
dans un moteur de recherche, afin d’être
en haut de liste. Il ne faut toutefois pas
aller trop loin en utilisant des mots-clés qui
ne correspondent pas vraiment à son profil (directeur, direction, manager…).
Alimenter la rubrique hobbies en bas
de CV : Il s’agit de citer des activités sportives ou culturelles reflétant des traits forts
de personnalité. Par exemple, si vous êtes
fan de modèles réduits cela signifie que
vous êtes sans doute patient et méticuleux. Si vous pratiquez des sports extrêmes
cela indique que vous aimez le dépassement de soi, le challenge, etc. N’évoquer
que les hobbies ou loisirs porteur de sens.
Miser sur la capacité de synthèse :
Alors que la plupart des candidats ont
tendance à vouloir tout dire, à être le plus
complet possible, à montrer toute l’étendue de leurs compétences et savoir-faire,
le recruteur lui cherche à évaluer la capacité de synthèse et le sens des priorités. Il
faut donc opter pour un style court, utile
et efficace, en allant toujours à l’essentiel.
Donner des billes : Il est nécessaire d’évi-
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ter les mentions pompeuses comme «très
bonnes capacités à générer du chiffre
d’affaire» qui ne veut rien dire pour un
recruteur. Il faut mentionner des faits
précis et des chiffres en matière d’expérience comme par exemple : progression de 25% du CA durant l’année x.
Il faut également avancer des arguments
solides plutôt que de tomber dans des
lieux communs comme, par exemple
dans les langues, avec : «Anglais lu parlé
et écrit» qui est un qualificatif galvaudé
n’ayant pas beaucoup de sens. Le mieux
est de dire : «Anglais : capable de mener
une conversation, d’écrire une documentation technique…».
Les 4 errEurs à ne pas commettre
La rédaction d’un CV suppose surtout de
ne pas tomber dans certains pièges qui
deviennent ensuite rédhibitoires pour la
suite à donner (pas de réponse) :
Erreur 1 : ne pas écrire en bon français
Il faut d’abord opter pour un strict respect
des règles de typographie française : choix
du bon caractère (courier, arial, tahoma,
verdana..), du corps utilisé (10 en général), de l’usage discerné des majuscules,
de l’italique, du gras, du soulignement…,
de la séparation des paragraphes, de l’interlignage, etc. Il faut ensuite ne laisser
passer aucune faute d’orthographe ou
de grammaire car cela devient alors une
faute grave souvent fatale dans l’optique
d’un recrutement possible. La meilleure
solution consiste à faire relire le texte par
une tierce personne qui apporte son regard extérieur et permet ainsi de corriger
jusqu’à 95% des fautes de français. S’il
s’agit d’une personne lettrée le taux atteint alors 100% de qualité !
Erreur 2 : ne pas taper dans l’œil du
recruteur
En partant du principe que le recruteur est
une personne pressée, il faut attirer très
rapidement son attention dans la rubrique
«Expérience». La bonne solution consiste
à présenter d’abord les choses les plus importantes, les plus significatives et les plus
en adéquation avec le poste que l’on vise.
L’erreur la plus commune est de s’étendre
longuement sur un diplôme ou une expérience en tant que stagiaire. Il faut aller à
l’essentiel en frappant fort tout de suite,
en présentant d’abord ses expériences
professionnelles les plus significatives et
en reléguant plus bas les diplômes scolaires et universitaires sachant que beaucoup de candidats sont diplômés et que
cela est perçu comme un pré-requis.
Erreur 3 : proposer un CV trop long
Le CV type doit absolument tenir sur une
page A4 quitte à rogner un peu sur les
marges et écrire les aspects secondaires
dans un corps plus petit (8 ou 9). Considérant que le recruteur a besoin d’une
vue synthétique, claire et facile de compréhension, il faut éviter les fioritures (sauf
pour les jobs artistiques). Dans certains cas
de CV numérique, il est possible de fournir une courte annexe détaillant certains
points saillants préalablement numérotés.
Erreur 4 : raconter «des histoires»
Tous les recruteurs savent que les candidats ont tendance à grossir le trait dans
leur CV en exagérant leur expérience, leur
niveau d’étude, la durée de certains emplois, leurs responsabilités réelles... Aussi
mieux vaut mettre en valeur certains aspects en présentant ses compétences de
manière positive et percutante, ou encore
en glissant quelques mots-clés importants
pour le métier visé, que de mentir et être
découvert le jour de l’entretien !
Principales sources utilisées : Centre Inffo
- BMO - Pôle emploi - www.onisep.fr - www.
orientation-pour-tous.fr - travail-emploi.gouv.fr
- www.frenchweb.fr - www.rmo-jobcenter.com www.montaf.vivre-aujourdhui.fr
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en direction des demandeurs d’emploi dans le cadre du « Contrat de
sécurisation professionnelle » (CSP) et de la « Préparation opérationnelle
à l’emploi » (POE). Ces dispositifs nous permettent de développer les
compétences et l’employabilité en formant les demandeurs pour des métiers
et des compétences correspondants aux besoins territoriaux.
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POITOU-CHARENTES
Les formations en apprentissage
du CF A de l’Enseignem e
Dossier N o 1
Gérard BLANCHARD
Président de l’Université
de La Rochelle
Président de l’Organisme
Gestionnaire du CFA
Interview Daniel RIDORET,
Président de la Fédération Régionale du Bâtiment
Yves JEAN
Président de l’Université
de Poitiers
ÉDITO
La professionnalisation des étudiants et l’intégration professionnelle des diplômés sont au
cœur de nos préoccupations. En période de tensions marquées sur le marché de l’emploi, il s’agit
là d’enjeux forts pour nos établissements. Cet axe
stratégique est donc prioritaire dans le cadre du
partenariat mis en œuvre pour faire vivre le CFA de
l’Enseignement Supérieur Poitou-Charentes.
En effet le développement de l’alternance est un
vecteur privilégié de nos efforts en ce sens, et il
est essentiel d’augmenter de manière significative
notre offre de formations en apprentissage, pour
accueillir plus d’apprentis dans nos universités
(actuellement près de 600 apprentis pour 47
formations).
Dans cette perspective, au-delà des efforts réalisés
en matière d’organisation, il nous faut encore
gagner en lisibilité sur notre offre de formation,
améliorer la réactivité des réponses apportées aux
besoins de recrutement de nos partenaires socioéconomiques et aller plus loin sur la simplification
des démarches pour les utilisateurs.
Enfin nous prenons cette année l’initiative d’une
démarche dynamique de prospection, centrée
sur les forces vives de notre territoire, en particulier
l’environnement, le bâtiment, l’industrie, l’agroalimentaire, le numérique et le tourisme, avec un
accent mis sur les TPE-PME, qui constituent une
part importante de notre tissu économique local.
JDP : La filière bâtiment joue-t-elle un rôle
important dans la formation des jeunes par la
voie de l’apprentissage ?
Daniel Ridoret : Oui traditionnellement il s’agit de
la filière qui accueille le plus de jeunes de niveaux
5 et 4, nous avons une antériorité qui remonte aux
Compagnons du Devoir et à la construction des
cathédrales.
Quels sont les secteurs de la filière particulièrement en demande ?
Sur les niveaux 5 et 4, CAP, BEP, Bac Pro, la part des
apprentis est très importante. Au niveau BTS elle l’est
moins mais ces formations sont structurellement
nécessaires dans la filière.
Y-a-t-il une montée en compétences nécessaire
et demandée par les entreprises ?
Oui elle est très forte, et l’apprentissage a petit à petit conquis ses lettres de noblesse dans le bâtiment,
beaucoup de formations de très bon niveau se sont
ouvertes à l’apprentissage, dont celles d’ingénieurs
et les demandes ne cessent de croître.
Ainsi, à côté des formations générales, de nouvelles
formations sont créées pour répondre aux demandes
de compétences des entreprises qui suivent les
évolutions des métiers du bâtiment. Les métiers se
complexifient, et l’on a besoin de collaborateurs de
plus en plus formés.
CHIFFRES CLÉS
47
FORMATIONS
Quels sont les avantages pour les entreprises
d’avoir recours à l’apprentissage ?
Pour l’entreprise cela lui permet d’intégrer progressivement des jeunes dans ses équipes, avec une partie
travaux pratiques et une partie théorique. Pour les
jeunes, il s’agit d’un moyen d’intégrer très vite la vie
active avec une sérieuse probabilité d’être ensuite
recruté de façon pérenne.
Quelles sont les perspectives d’avenir pour
l’apprentissage dans la filière bâtiment ?
L’apprentissage dans les métiers du bâtiment permet
de belles carrières professionnelles, très valorisantes
parfois financièrement et au plan de l’épanouissement
personnel. C’est pourquoi les professionnels et
la Fédération Française du Bâtiment passent des
conventions avec l’Université de La Rochelle pour
développer le retour vers l’apprentissage pour les
étudiants en « décrochage ».
L’ascenseur social du bâtiment fonctionne toujours
bien, l’apprentissage est une bonne voie pour en bénéficier.
FORMATIONS BÂTIMENT :
DUT :
• Génie Thermique et Energie (Université de Poitiers) Ouverture en septembre 2015
• Génie Electrique et Informatique Industrielle (Université de Poitiers)
Licence Professionnelle
• Valorisation des Energies Renouvelables et Techniques Energétiques (Université de Poitiers)
• Gestion de l’Energie Electrique Eco Efficacité Energétique (Université de Poitiers)
• Electroacoustique et Acoustique Environnementale (Université de Poitiers)
• Travaux Publics Encadrement de chantier (Université de la Rochelle)
• Bâtiments Bois Basse Consommation et Passif (Université de la Rochelle)
• Réhabilitation Énergétique du Patrimoine Bâti (Université de la Rochelle)
L’apprentissage dans l’enseignement supérieur
en Poitou-Charentes c’est :
+ de 80% de taux
580
APPRENTIS
5 SITES DE FORMATIONS
d’insertion
professionnelle
Zoom sur la filière numérique avec Anne ROQUAIN,
SPN – Réseau des Professionnels du Numérique en Poitou-Charentes
Gilles MIRAMBEAU
Directeur CFA ESR Poitou-Charentes
Le CFA de l’enseignement supérieur
Sous l’impulsion de la Région Poitou-Charentes, les
Universités de Poitiers et de La Rochelle, le CNAM
Poitou-Charentes et l’ENSMA (Ecole Nationale
Supérieure de Mécanique et d’Aérotechnique)
ont décidé de se regrouper au sein du CFA de
l’Enseignement Supérieur et Recherche
Poitou-Charentes (CFA ESR PC). L’objectif est
de dynamiser l’apprentissage dans le supérieur
et de développer cette voie d’accès pour d’autres
formations universitaires.
Avec 47 formations et 580 apprentis, le CFA ESR
PC, créé il y a tout juste un an, donne, aujourd’hui,
une nouvelle dimension à l’apprentissage dans
l’Enseignement Supérieur. Avec le soutien de la
Région, des résultats concrets et significatifs ont
été atteints dès 2013. Pour répondre au besoin
du monde socio-professionnel, quatre nouvelles
formations ont été ouvertes à la rentrée dont
un diplôme d’ingénieurs en mécatronique ;
huit formations ont bénéficié d’équipements
pédagogiques lourds ; des outils de communication
communs et innovants sont disponibles pour les
partenaires du CFA.
La certification ISO 9001-2008 sera un des objectifs de l’année 2014. Obtenir ce label permettra à
notre structure d’offrir la garantie de la gestion du
CFA, la pédagogie de l’alternance et du suivi des
apprentis.
JDP : La filière numérique joue-t-elle un rôle
important dans la formation des jeunes par la
voie de l’apprentissage ?
Anne Roquain : La filière numérique en PoitouCharentes a besoin de recruter et peine à y parvenir,
l’apprentissage constitue un bon moyen de capter
des compétences et de fidéliser les personnes dans
les entreprises.
Ainsi la voie de l’apprentissage permet de faire venir
des jeunes dans l’Entreprise et de les intégrer aux
équipes, de les former aux méthodes de travail et
de management. Les PME régionales ont aussi de
grandes qualités et de vrais projets intéressants.
Quels sont les secteurs de la filière numérique
particulièrement en demande ?
La filière numérique comporte 4 grands métiers :
développement informatique et web, réseaux et
télécommunications, communication multi-média
et arts graphiques, conseil et formation aux sujets
numériques.
Le métier du développement souffre le plus du
manque de main d’œuvre, les entreprises recherchent des profils très pointus, et des spécialistes de
technologies particulières, ainsi que sur le développement web. L’autre demande forte concerne les
techniciens en réseaux et télécoms, sans oublier
la fibre optique dont l’arrivée crée de nombreux
besoins de recrutements.
Le SPN travaille sur l’attractivité des entreprises,
la valorisation de ces métiers cela souvent avec
l’Université qui fait un gros travail de concertation
pour coller au plus près des besoins des entreprises.
Le Poitou-Charentes compte 1 800 entreprises numériques, qui emploient de 1 à 200 salariés, ce qui
représente 18 000 emplois.
Y-a t-il une montée en compétences nécessaires
et demandées par les Entreprises ?
Oui la demande est de plus en plus pointue, avec la
recherche de compétences très exigeantes sur telle
technologie, en plus du bagage de connaissances
informatiques important.
Quels sont les avantages pour une entreprise
numérique ?
L’apprentissage permet d’intégrer en amont
l’étudiant, de le garder, et en général ces recrues
font preuve d’un gros investissement personnel et
professionnel. L’apprentissage est donc l’une des
clés pour permettre à la filière de répondre à son
besoin de recrutement, il lui faut sortir de schémas
traditionnels.
FORMATIONS DU NUMÉRIQUE :
DUT :
• Réseaux et Télécommunication (Université de Poitiers)
Licence Professionnelle
• Intégration Systèmes Voix et Données (Université de Poitiers)
• Techniques et Activités de l’Image et du Son (Université de Poitiers)
• Marketing des Services et Technologies de l’Information et de la Communication
(Université de la Rochelle)
• Informatique Répartie Mobile (Université de la Rochelle)
• Administration et Sécurité des Réseaux (Université de la Rochelle)
• Création Multimédia (Université de la Rochelle)
• E-Tourisme (Université de la Rochelle)
Master Professionnel
• Système d’Information et de Contrôle (Université de Poitiers)
• Génie Physiologique et Informatique (Université de Poitiers)
• Management des Risques des Systèmes d’Information (Université de Poitiers)
• Ingénierie des Contenus Numériques en Entreprise (Université de la Rochelle)
N° 119 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr
m ent Supérieur
en Poitou-Charentes
Présentation du Pôle Alternance
de La Rochelle
Axel BRINGER & Frédérique RICO
Responsables du Pôle
Les avantages pour l’employeur
L’apprentissage constitue une voie de formation
gagnante pour tous, étudiant, entreprise et organisme de formation. Il est de plus en plus valorisé en
France, même si une évolution culturelle est encore
nécessaire pour qu’il conquière toutes ses lettres de
noblesse, à l’instar de nos voisins d’outre-Rhin.
Au-delà de l’intérêt évident pour l’étudiant, le recrutement d’apprentis comporte bien des avantages pour les Entreprises, aux plans de leur développement, de la gestion des Ressources Humaines
et financier. Sans oublier le rôle sociétal qu’elles
remplissent ainsi.
En termes de gestion des ressources humaines,
l’alternance de la filière apprentissage permet de
former à ses métiers, à sa culture d’entreprise, de
capter très en amont – bien plus que les stages –
des compétences humaines et techniques, de
fidéliser les personnes. Pour un certain nombre de
métiers, ce mode de recrutement permet de pallier
la rareté des candidatures ou encore le manque de
formations spécifiquement adaptées aux besoins
2%
Le CFA ESRPC
propose différents
niveaux de diplômes
13%
■ LP : 26
30%
55%
internes. Faisant office de pré-recrutement,
l’apprentissage permet de repérer sur une longue
période les meilleurs potentiels et de les fidéliser.
Au plan stratégique, un apprenti, présent sur une
durée de 1 à 3 ans, ayant un statut de salarié, peut
se voir confier une ou plusieurs missions complètes,
avec une montée progressive en responsabilités.
Qu’il soit mis en renfort sur un projet, sur des études,
ou sur le développement d’une nouvelle activité,
un alternant permet à l’entreprise d’accélérer
ses projets et de développer son activité, à moindre
coût.
Soutenu financièrement par l’Etat et le Conseil
Régional, l’apprentissage permet aux étudiants les
plus modestes ainsi qu’à l’entreprise accueillante
de bénéficier de mesures financières incitatives.
La formation est payée par la taxe d’apprentissage
dont s’acquitte toute entreprise, le salaire de
l’apprenti, (à partir de 49% du SMIC) est exonéré
de charges sociales, et une aide de la Région ainsi
qu’un crédit d’impôts de 1600 € sont accordés.
L’Université de La Rochelle s’est dotée depuis 2013
d’une structure à même de répondre aux besoins
des entreprises en recherche de compétences dans
le cadre de contrats d’apprentissage et de professionnalisation : Le Pôle Alternance.
Les deux responsables Axel Bringer et Frédérique
Rico rappellent que « cette entité constitue désormais une clé d’entrée unique à l’Université pour
nos partenaires socio-économiques qui souhaitent
recruter des jeunes en alternance. »
L’apprentissage en particulier est un moyen efficace en matière de formation initiale pour insérer
un étudiant dans la vie professionnelle.
Le Pôle Alternance, interlocuteur du CFA à La
Rochelle, intervient ainsi à trois niveaux :
• En amont, par une détection fine des besoins
sur des secteurs économiques prioritaires et
une information sur l’offre de formation en
apprentissage de l’Université en direction des
recruteurs ;
• Pendant la durée du contrat d’apprentissage, par
la mise en place de procédures et outils facilitant
l’accompagnement du jeune ;
• En aval, par le suivi de l’intégration professionnelle des ex-apprentis.
La Filière des industries technologiques
Kevin Theys, diplômé d’un DUT Génie Électrique et Informatique Industrielle en apprentissage
délivré par l’Université de Poitiers a intégré la 1ère année du diplôme d’Ingénieur du CNAM.
■ Master : 14
Thomas Allain-Launay, responsable de formations
Thierry Robert, Maître d’Apprentissage de Kevin
■ DUT : 6
« Nous avons en Région une offre de formation en
apprentissage pour un diplôme d’ingénieurs très importante, avec deux filières principales : la formation
en génie industriel, et celle en mécatronique.
au sein de Leroy Somer - Emerson
■ Diplôme ingénieur : 1
Une enquête effectuée auprès d’entreprises de la Région montre que les qualités principales recherchées
pour les ingénieurs concernent le management, l’encadrement, la gestion, soit des fonctions transverses,
non pas que les entreprises délaissent le côté technique, mais elles nous font confiance sur ces acquis.
Des opportunités aussi dans les filières
du tourisme et des loisirs
Le tourisme est un axe important de développement économique en Poitou-Charentes et donc un
vivier potentiel pour le recrutement d’apprentis.
Ainsi les sites du Futuroscope, du Marais Poitevin,
les vignobles de Cognac, les îles ou La Rochelle
sont-ils des lieux d’attraction forts qui expliquent
l’implantation des professionnels et des infrastructures touristiques. Le Futuroscope ou l’ouverture
en 2015 de Center Parcs pour ne citer qu’eux sont
autant d’acteurs majeurs du marché ayant des besoins de jeunes diplômés de l’enseignement supérieur. Une offre de formation en apprentissage
dédiée au tourisme et activités sportives associées
voit donc progressivement le jour dans le cadre de
l’université de La Rochelle ou de Poitiers.
FORMATIONS DU TOURISME ET DES LOISIRS :
Licence Professionnelle
• E-Tourisme
• Animation Gestion et Organisation des Activités Physiques et Sportives :
Activités Aquatiques
Pour créer une nouvelle formation, il y a 2 ans de
travail en amont avec les Entreprises de la Région
pour bien définir les attentes de celles-ci notamment
en compétences, travailler sur le référentiel de
formation et enfin obtenir les habilitations. Quant
aux jeunes, nous sélectionnons les plus motivés, qui
sont en capacité de travailler en entreprise et de sortir
de l’apprentissage en fin de cursus ».
Kevin Theys, Apprenti
« J’apprécie particulièrement de pouvoir allier l’expérience professionnelle, de terrain, avec la partie
plus théorique de la formation. Cette nouvelle approche d’enseignement du secteur de l’automatisme est très enrichissante. Cela permet à un jeune
comme moi de s’insérer dans le monde du travail,
en PME ou en grande Entreprise, et donc dans la vie
d’adulte, de gagner en maturité. En outre, je suis
convaincu que l’apprentissage permet de gagner
plus rapidement en responsabilité et en salaire. Sans
compter que même si l’on n’intègre pas l’Entreprise,
on se crée un réseau Université/Entreprises/Étudiant
qui est précieux ».
Les établissements de formation partenaires
« Leroy-Somer a recours à l’apprentissage depuis des
années et accueille en France, 30 à 50 apprentis tous
les ans. Ceci dans tous les métiers, de production,
mais aussi de gestion, communication, ressources
humaines… L’intérêt est évidemment aussi de pouvoir former ces jeunes à la culture de l’Entreprise,
et notre optique est clairement de les embaucher.
Les CDI ainsi recrutés sont immédiatement opérationnels, autonomes, et connaissent parfaitement le
métier et l’Entreprise.
Encadrer l’apprenti prend du temps, il s’agit d’un
investissement et nous recrutons les jeunes comme
pour une embauche classique, les compétences et la
motivation sont essentielles.
La formation d’Ingénieur d’application de Kevin est
intéressante, car il est difficile de trouver en France
des personnes compétentes et à même de travailler
tout de suite dans des métiers comme l’électrotechnique, l’électronique, la mécanique, l’asservissement
ou encore la communication entre appareils…»
FORMATIONS DES INDUSTRIES TECHNOLOGIQUES :
DUT
• Génie Mécanique et Productique (Université de Poitiers)
• Génie Thermique et Energie (Université de Poitiers) Ouverture en septembre 2015
• Génie Electrique et Informatique Industrielle (Université de Poitiers)
• Mesures Physiques (Université de Poitiers) 2ème année par apprentissage
Licence Professionnelle
• Technologies Avancées Appliquées aux Véhicules (Université de Poitiers)
• Valorisation des Energies Renouvelables et Techniques Energétiques
(Université de Poitiers)
• Gestion de l’Energie Electrique Eco Efficacité Energétique (Université de Poitiers)
• Conceptions Numériques (Université de Poitiers)
• Développement et Gestion d’une Clientèle de Professionnels - Produits Techniques
(Université de Poitiers)
• Electroacoustique et Acoustique Environnementale (Université de Poitiers)
Master Professionnel
• Management des Risques Industriels et Environnementaux (Université de Poitiers)
Diplôme d’Ingénieur
• Mécatronique (CNAM Poitou-Charentes)
INÉDIT : vidéo à découvrir
sur notre Site Internet
www.cfa-esrpc.fr
16
Actualités
POITOU-CHARENTES
16 CHARENTE
3E APPEL À PROJETS RELATIO
Dans le cadre de ses actions de soutien
au développement des entreprises du
territoire, le GrandAngoulême anime
depuis trois ans le programme Relatio :
un dispositif qui vise à intensifier les
collaborations entre les entreprises locales et les centres d’expertises et de
recherche. L’objectif étant de créer des
conditions favorables pour que les TPE/
PME puissent développer de nouveaux
produits ou services.
17 CHARENTEMARITIME
23 ESCALES DE PAQUEBOTS
ATTENDUES A LA ROCHELLE
D’avril à octobre 2014, 23 paquebots,
soit près de 33.000 passagers, feront
escale au Port de La Pallice. C’est beaucoup mieux qu’en 2013 où 21.600
croisiéristes avait posé le pied à La Rochelle…et c’est presque aussi bien
qu’en 2011 où plus de 36.500 voyageurs avaient été enregistrés. Ce qui
avait permis à La Rochelle, cette année
N° 119 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr
FRANCOFOLIES 2014 : LA 30E
En 1985, la 1ère édition des Francofolies voyait le jour… et se déroulait du
10 au 14 Juillet, aux mêmes dates que
cette année. Pour fêter comme il se doit
ces 30 ans de chansons françaises, les
Francos 2014 accueilleront plus de 100
concerts sur sept scènes différentes.
Des artistes émergents aux interprètes
incontournables, des créations aux
expositions souvenirs, des Francos Juniors (jeune public) aux Francos Stories
(documentaires et portraits d’artistes),
le voyage anniversaire devrait tirer les
larmes de quelques uns et faire chaud
au cœur de tous.
Partie du tableau de famille 2014 : Bernard Lavilliers, Jacques Higelin, Souchon, Voulzy et beaucoup d’autres
rendront un hommage à Jean-Louis
Foulquier le 10 Juillet. Puis ce sera Christophe Maé, Catherine Ringer, Détroit,
Shaka Ponk, Asaf Avidan, IAM, Fauve,
Pour 2014, la direction du Développement Économique a renouvelé son
« appel à projet collaboratif » assorti
d’une aide pouvant représenter 50%
des dépenses éligibles (achats de matières premières, salaires, prestations
d’études… liés au programme) jusqu’à
atteindre 10.000E de subvention.
15E SALON DE L’ENTREPRISE
DE LA ROCHELLE
En 2013, 5 projets lauréats ont été
accompagnés à hauteur de 50.000 E.
Le dossier est à télécharger sur angouleme-developpement.com et à déposer
avant le 16 mai 2014.
Véritable carrefour d’échanges, d’informations et de rendez-vous thématiques, le salon régional de l’entreprise
de La Rochelle se tiendra cette année les
14 et 15 octobre, à l’Espace Encan. En
2013, ce rendez-vous économique avait
rassemblé plus de 120 professionnels et
4.200 visiteurs.
IZIDOM®, DES LOGEMENTS
POUR LES JEUNES ACTIFS
La SA Le Foyer, filiale de Vilogia Entreprises, accompagne la politique logement du GrandAngoulême depuis plus
de 50 ans avec 2.556 appartements
et 327 pavillons livrés sur plus de 80
programmes. Sans compter le projet
en cours de la résidence Izidom® de
La Couronne qui accompagne le développement du Pôle d’Excellence « Ingénieurs & Enseignement Supérieur »
initié par l’Union Patronale de la Charente et le CESI. Un projet qui vise la
mise en place de nouvelles formations
par alternance répondant aux besoins
des entreprises charentaises.
En complément de l’offre d’enseignement, les partenaires ont en effet souhaité proposer aux alternants une offre
d’hébergement adaptée. Le groupe
Vilogia, basée à Angoulême, a répondu
à cette problématique en reprenant
son concept Izidom® qui a déjà été
développé sur cinq résidences, en
Charente et à Limoges.
Le nouveau site, qui comprendra 21
logements en plein cœur de la Couronne, du studio aux deux pièces, sera
livrable pour la rentrée 2014. Les démarches y seront simplifiées au maximum : pas d’ouverture ni de fermeture
des compteurs, durée du préavis raccourcie à 8 jours, présence d’un référant sur le site.... Les tarifs s’afficheront
de 450 à 500E, toutes charges comprises (chauffage, eau, électricité) et
avant APL.
D’autres résidences de ce type sont en
projet à Royan, La Rochelle et Nantes.
Cette labellisation permet d’identifier
quatre catégories de services pour les
touristes itinérants: les hébergements,
les loueurs de vélo, les sites touristiques
et les offices de tourisme. Elle garantit
ainsi l’accueil chez des prestataires
situés à moins de 5 km de l’Itinéraire de
la Vélodyssée.
En Charente-Maritime, le circuit jalonne
sur 150 km, de Charron (Pont du Brault
dans le Marais Poitevin) jusqu’à l’embarcadère du bac de Royan. Il traverse
31 communes et emprunte plusieurs
types d’aménagements : voies vertes,
pistes cyclables et petites routes peu
fréquentées. 99 établissements du départements sont aujourd’hui labellisés
Accueil Vélo©. : 53 hébergements,
13 loueurs/réparateurs, 16 offices de
tourisme et 17 lieux de visite.
Entrepris dans les années 2000 et achevés fin 2013, les travaux ont nécessité
2,3 ME d’investissement de la part du
Conseil Général, sans compter l’apport
des collectivités locales concernées. Aujourd’hui, Charente-Maritime Tourisme
souhaite aller encore plus loin en déployant la marque « Accueil Vélo© »
sur les autres itinéraires cyclables de
Charente Maritime, soit au total 750km
d’axes de randonnée. lavelodyssee.com
L’AÉROPORT DE LA ROCHELLE
` SE DONNE LES MOYENS
là, de s’afficher comme « le premier port
d’escale de croisière en nombre de passagers sur l’ensemble de la façade atlantique française », devant Le Havre et
Bordeaux. Le 23 avril, « l’Océana», avec
ses 2.272 passagers et ses 814 membres
d’équipage, sera le premier paquebot à
accoster.
Depuis 2006, prenant la suite de la
CCI, l’association «La Rochelle, l’Escale
Atlantique» (Ville et CDA de La Rochelle,
Conseil Général, Office de tourisme, Port
autonome, Commerce rochelais, Union
maritime et Comité Départemental
du Tourisme) promeut et accompagne
cette activité croisière, propice à «
valoriser les attraits touristiques de la
Charente-Maritime, de Cognac et du
Marais Poitevin ». Selon une précédente
enquête, un croisiériste en escale
dépense entre 80 et 100E par jours en
produits régionaux et autres.
Gaètan Roussel, Miossec, Jeanne Cherhal et William Scheller, Jean-Louis
Murat, Michel Jonasz, Florent Marchet
sans oublier l’incontournable du moment, Stromaé.
ÇA ROULE POUR LA VELODYSSÉE
La Vélodyssée® ou Véloroute Atlantique
est la partie française de
l’Eurovéloroute n°1 qui s’étirera à terme de la
Norvège au Portugal (8.200 km). Elle relie aujourd’hui Roscoff à Hendaye, soit
plus de 1.253 km d’itinéraire sécurisé,
balisé et jalonné d’étapes touristiques
longeant l’Atlantique. La Vélodyssée®
est un produit touristique complet
qui dispose d’une signalétique dédiée
et réunit un réseau d’acteurs professionnels rassemblés sous la marque
Accueil Vélo©.
La première tranche d’un programme
de 2,4 ME pour l’amélioration des
conditions d’accueil des voyageurs,
l’extension des locaux et la mise aux
normes de sécurité de l’aéroport de La
Rochelle-Ile de Ré vient de démarrer.
Il s’agit d’abord, avant l’été, de réorganiser le parking pour créer 250 places
de stationnement supplémentaires. Les
autres travaux concerneront l’agrandissement de la salle des départs et l’installation d’un second portique de sécurité pour différencier les ressortissants
de l’espace Schengen des autres voyageurs. Ces aménagements permettront
de réduire les files d’attente en haute
saison tout en permettant aux avions
qui arrivent de pouvoir redécoller dans
les 30 minutes.
79 DEUX-SÈVRES
UN SPIC ET UN SPA
POUR PESCALIS
A la demande de la Préfecture qui reprochait à la comptabilité du parc halieutique de Moncoutant de ne pas séparer
ses activités lucratives à celles pouvant
bénéficier de subventions, l’Agglomération du Bocage Bressuirais (Agglo2B)
a officiellement scindé l’exploitation
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86 VIENNE
SHANNON AU DÉPART
DE POITIERS, C’EST PARTI !
Depuis le 4 avril et jusqu’au 29 septembre, l’aéroport de Poitiers propose
deux liaisons par semaine (vendredi et
lundi), à destination de Shannon, dans
l’ouest de l’Irlande. Avec Londres-Stansted et Édimbourg, Shannon est donc
la troisième ligne britannique desservie
par Ryanair au départ de Poitiers.
Plus au sud, la liaison avec Ajaccio, assurée par la Compagnie HOP, est reconduite pour la dixième année consécutive, du 19 avril au 13 septembre, avec
un vol hebdomadaire le samedi et un
tarif d’appel à partir de 200 E l’aller-retour.
Un bilan 2013 en demi-teinte pour
l’aéroport Poitiers-Biard
En 2013, la ligne Poitiers-Londres a été
utilisée par 49.805 passagers, soit un
taux de remplissage moyen de 75,7%,
(+ 2,02% sur un an). La liaison vers
Édimbourg a connu la même progression tandis que les rotations avec Barcelone ont enregistré un taux de remplissage de seulement 52,10%. Un score
trop faible pour que la ligne soit reconduite en 2014.
De son côté, la compagnie Hop a commercialisé 34.350 sièges de et vers
Poitiers entre avril (début de son exploitation) et décembre 2013. Soit un
trafic en baisse de 13% sur l’année
précédente. En revanche, le nombre de
sièges proposés étant moindre (-24%),
le taux de remplissage s’est amélioré de
13,5 points à près de 77%. Un quart
des utilisateurs de la ligne PoitiersLyon utilise ce vol en correspondances :
23 destinations au-delà de Lyon en
France et en Europe.
Globalement, avec 107.956 voyageurs
en 2013, l’aéroport de Poitiers-Biard
a enregistré sa plus faible année en
nombre de passagers depuis cinq ans.
Vinci Airports, nouveau gestionnaire depuis le 1er janvier 2013, vise les 125.000
passagers cette année.
LE NOUVEAU PARC DES
EXPOSITIONS DE POITIERS
ACCUEILLERA LE SALON DE
LA CROISSANCE VERTE 2014
Après Niort, Poitiers, La Rochelle et Angoulême, la 10e édition du Salon de
la Croissance Verte aura lieu les 6 et 7
novembre prochains au Parc des expositions de Poitiers, dans les deux nouveaux halls en exploitation depuis janvier 2014. Une exposition, des stands,
des conférences, des rendez-vous d’affaires et la remise des trophées Croissance Verte-Innovation pourront ainsi
prendre leurs aises dans ces 7.500m² .
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POITOUCHARENTES
62.000 DIRIGEANTS D’ENTREPRISES EN POITOU-CHARENTES
Selon l’Insee, la région compte 62.000
dirigeants d’entreprises dont 31.000
artisans et 33.000 chefs d’entreprises
(2.000 entrepreneurs dirigeant des entreprises sur les 2 champs). 7,1% des
actifs picto-charentais sont ainsi chefs
d’entreprises contre 6,1% dans le reste
de la France. Un écart qui s’explique
majoritairement par la surreprésentation des dirigeants dans l’artisanat
: 3,6% dans la région contre 3% au
national.
24% de femmes chefs d’entreprises
Plus de 15.000 femmes sont à la tête
d’entreprise en Poitou-Charentes :
7.100 dans l’artisanat et 8.200 dans le
champ de l’Industrie, du Commerce et
des Services (ICS). Soit 24% de femmes
dirigeantes, deux points de plus que la
moyenne nationale.
. Plus de la moitié de ces chefs d’entreprise évolue en Charente-Maritime :
conséquence du poids et des spécialisations économiques du département.
. Le taux de féminisation est particulièrement significatif dans la coiffure et
l’esthétique (51%), le commerce de détail (38%), l’hébergement-restauration
(34%), les activités immobilières (30%).
En revanche, il est plus faible dans la
construction (8%), l’industrie (10%,
soit quand même plus de 500 femmes)
et l’industrie agro-alimentaire (15%).
Des dirigeants mieux formés
Globalement, les dirigeants picto-charentais sont plus formés qu’il y a 10 ans
mais moins qu’en moyenne métropolitaine. En effet, entre 1999 et 2010,
le niveau de formation initiale de l’ensemble des entrepreneurs de la région a
progressé fortement, avec une augmentation de la part des diplômés du Bac de
23% à 39% et des diplômés universitaires de 10% à 18%.
Le développement des Bacs technologiques et professionnels explique
en grande partie cette progression.
Quant au développement des formations universitaires des chefs d’entreprises, il concerne surtout le champ ICS
puisqu’en 2010, 27% d’entre eux sont
diplômés du supérieur contre 9% sur le
champ de l’artisanat.
25% des dirigeants ont plus de 55
ans
En 2012, plus de 15.000 dirigeants
étaient âgés de plus de 55 ans, soit
25% de seniors parmi les chefs d’entreprises de la région : 5.900 dans l’artisanat, 3.900 dans les services, 3.900 dans
le commerce et 1.700 dans l’industrie.
Les zones de Cognac et d’Angoulême
sont particulièrement concernées avec
respectivement 41% et 38% d’établissements dirigés par des seniors, hors artisanat.
111.000 emplois salariés dans des
entreprises dirigées par un senior
Alors que les seniors représentent un dirigeant sur quatre, leurs entreprises emploient 41% des effectifs salariés de la
région. Conséquence : près de 111.000
emplois salariés sont concernés par la
problématique de la transmission de
leur entreprise.
Un choix varié de formules
d’investissement à composer en
fonction de votre profil et de votre
horizon de placement.
Parmi ces formules :
(1)
Formule Classique(1)
100 % sur le support euros
3,01%
(2)
net en 2013
2/3 sur le support euros et 1/3 sur le support à capital variable
(3)
5,72%
Formule Energique(1)
(3)
8,28%
Formule Tonique(1)
(2)
net en 2013
(2)
1/3 sur le support euros et 2/3 sur le support à capital variable
net en 2013
(1) Les performances passées ne préjugent pas du niveau des performances à venir. Les montants investis sur les
supports à capital variable ne sont pas garantis mais sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en
particulier de l’évolution des marchés financiers. MAAF VIE s’engage sur le nombre d’unités de compte inscrites
sur les supports à capital variable, mais pas sur leur valeur qu’elle ne garantit pas. Le risque financier est donc
supporté par l’assuré.
((2) Taux servis sur le contrat Winalto en 2013 nets de frais de gestion annuels, hors prélèvements sociaux et fiscaux.
(3) Support profilé à dominante actions Covéa Profil Dynamique, Fonds diversifié, composé de 70,34% d’actions,
19,07% monétaires et liquidités, 10,59% d’obligations au 31/12/2013. Fond diversifié proposé en qualité d’unité de
compte du contrat WINALTO, soumis aux risques de taux, de devise, de crédit, de gestion discrétionnaire ou encore
au risque actions.
MAAF VIE - Société anonyme à Directoire et Conseil de surveillance, entreprise régie par le Code des assurances
au capital de 69 230 896 euros entièrement versé - RCS Niort B 337 804 819 - Siège social : Chaban 79180 Chauray
commerciale et l’administration de Pescalis. Pour cela, elle a créé un Service
Public Industriel et Commercial (SPIC),
doté d’un budget de 600.000E qui devra équilibrer ses propres recettes et dépenses dans ses activités de gestion des
étangs, des hébergements, des ventes
de cartes de pêche et de la boutique
de souvenirs. Parallèlement, un Service
Public et Administratif (SPA), se consacrera aux salles de séminaires, aux entrées de l’aquarium et aux espaces verts.
Doté d’un budget initial de 300.000E,
ce SPA pourra bénéficier de subventions
publiques.
18
Actualités
Sur ces 111 000 emplois :
. 40 000 emplois sont dans l’industrie,
soit 47% des emplois du secteur
. 33 000 dans les services dont les 2/3
dans les activités financières et immobilières.
. 23 000 emplois dans le commerce.
L’emploi artisanal serait moins concerné
avec 13 000 emplois dépendant d’un
dirigeant senior, soit seulement le quart
des effectifs salariés du secteur.
HAUSSE ATTENDUE DE L’EMPLOI
DES CADRES EN 2014
Conformément aux prévisions de l’APEC
(Association Pour l’Emploi des Cadres),
les entreprises ont recruté moins de
cadres en 2013 que les années précédentes. Le Poitou-Charentes (-15% par
rapport à 2012) a été plus touché que
la tendance nationale (-10%). Conséquence : le marché hexagonale est
resté créateur net de 15.000 nouveaux
emplois cadres (arrivées - départs) alors
que la Région affichait une baisse de
160 postes.
En revanche, l’année 2014 s’annonce
plus favorable pour les entreprises
picto-charentaises qui prévoient une
progression nette de leur effectif cadres
de 2 à 9% contre 0% à +5% au niveau
national.
2013 : une année de repli pour l’emploi cadre en Poitou-Charentes
Selon l’APEC, en 2013, 3.290 postes de
cadres ont été pourvus en Poitou-Charentes, dont 2.470 par recrutements et
820 par promotions internes au statut
cadre. Soit, par rapport à 2012, -11%
pour les recrutements et -25% pour les
promotions internes. Compte tenu des
3.450 départs (retraite, démissions, licenciements) enregistrés sur la même
année, c’est donc 160 emplois de cadres
qui ont été perdus en 2013 (contre +970
en 2012 et +1.320 en 2011).
. Le secteur « Services-Transports » a
représenté 38% des embauches de
cadres, devant l’industrie (34%) et le
commerce (22%). Comme chaque année, les fonctions « Commercial » et «
Exploitation tertiaire » ont été les plus
recherchées par les entreprises.
. Contrairement aux années précédentes, la majorité des recrutements a
concerné des cadres « très confirmés »
de 11 à 15 années d’expérience au détriment des jeunes cadres (1 à 5 ans) qui
n’ont représentées que 15% des embauches. En revanche, la part des jeunes
diplômés continue de progresser pour
atteindre 16% des recrutements.
L’emploi cadre va rebondir en 2014
Selon l’enquête réalisée auprès des entreprises, le marché de l’emploi cadre
en Poitou-Charentes devrait « tirer son
épingle du jeu » en 2014. Avec 2.520
à 2.690 embauches attendues sur l’ensemble de l’année, la hausse est estimée
entre +2% et +9% par rapport à 2013,
contre 0 et +5% au niveau national.
. Une fois de plus, les trois fonctions
les plus recherchées devraient être
les fonctions commerciales (600 embauches attendues), devant les postes
d’« exploitation tertiaire » (417) et les
postes d’« Etudes et R&D » (365).
. L e secteur des Services devrait drainer 42% des recrutements devant l’Industrie (33%) et le Commerce (21%).
. L es jeunes cadres (1 à 5 ans d’expérience) seraient les plus courtisés avec
25% des recrutements, juste devant
les cadres « très confirmés » (11 à 15
années).
. L e département des Deux-Sèvres serait la locomotive régionale avec 16%
d’entreprises prévoyant d’accroitre leur
effectif cadre contre à peine 4% dans
la Vienne.
Les grandes tendances de l’emploi
cadre
Selon le modèle économétrique bâti par
l’Apec, à savoir l’hypothèse d’une croissance économique modérée, les recrutements de cadres devraient continuer
à progresser régulièrement sur les 3
prochaines années tout en restant à des
niveaux toujours en deçà des chiffres
d’avant crise.
Le marché resterait très fortement segmenté selon le niveau d’expérience : les
juniors devraient mettre davantage de
temps pour trouver un premier poste
que les promotions des années antérieures tandis que les cadres de plus de
45 ans commenceront à rencontrer des
difficultés. A contrario, les cadres ayant
de 1 à 10 années d’expérience seront les
plus courtisés.
PERFORMANCES HONORABLES
POUR LE COMMERCE EXTÉRIEUR
DU POITOU-CHARENTES
Après trois années de forte croissance, la
région a enregistré en 2013 une baisse
globale de ses échanges (-0,7% en valeur), résultant d’un recul de 1,60% de
ses exportations et d’une hausse modérée de ses importations (+0,3%). Le
Poitou-Charentes se maintient ainsi à la
17e place des régions françaises pour les
exportations devant l’Auvergne, le Languedoc-Roussillon, la Basse-Normandie,
le Limousin et la Corse, et à la 19ème
pour les importations.
Des exportations en léger recul
Les exportations (1,7% du total national) sont passées de 7,6 Mds E en 2012
à 7,5 Mds E en 2013, affichant une
baisse en valeur de 1,6%, après une
hausse cumulée de 28% sur les deux
années précédentes. Par secteur, on retrouve les :
. P roduits des industries agroalimentaires (dont le Cognac) : 36%
. E quipements mécaniques, matériel électrique, électronique et informatique :
17,2%
. P roduits agricoles, sylvicoles, de la
pêche et de l’aquaculture : 16,3%
.M
atériels de transport : 9,2%. (L’aéronautique a progressé de 63% tandis
que le matériel ferroviaire a baissé de
70%, consécutif à l’achèvement de
la livraison d’un contrat d’Alstom vers
l’Italie).
Bonne tenue des importations
Les importations (1,2% du total national) se sont maintenues à 6,2 Mds E en
2013 (+0,3%), après une hausse cumulée de 39% sur les deux années précédentes.
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Par secteur, on retrouve principalement :
. les produits pétroliers : 28%
. les Equipements mécaniques, matériel
électrique: 19%,
. les produits chimiques de base : 7%.
Solde commercial positif
Le solde commercial du Poitou-Charentes affiche en 2013 un excédent
de 1,2 Mds E, en baisse de 10,7% …
mais à relativiser après le niveau record
atteint l’an dernier (+36% en 2012). Le
Poitou-Charentes se place au 6ème rang
national en matière d’excédent.
Une répartition inégale des départements
. La Charente pèse 38,5% des ventes
de la Région grâce en grande partie à
son Cognac, stable à 1,9 Mds E. Le
reste se répartit principalement entre les
matériels électriques (15%), les produits
des IAA (14%) et le papier-carton (9%).
Globalement, le département affiche en
2013 une balance commerciale en excédent de 1,81 MrdsE.
. La Charente-Maritime représente
28,1% des exportations régionales :
plus de la moitié est constituée de produits agricoles, sylvicoles et de la pêche,
devant les matériels de transport (16%
dont 7% pour le ferroviaire et 5% pour
l’aéronautique). A l’inverse, les hydrocarbures représentent plus de la moitié
des importations (port de La Rochelle) et
sont la cause du solde négatif du département (- 984 ME).
. La Vienne (17,9%) offre un profil
plus industriel d’exportation avec, pour
44%, des équipements mécaniques,
électriques, électroniques, devant les
produits en caoutchouc (11%), et les
IAA (10,3%). Globalement, le département affiche une balance commerciale
2013 excédentaire de 310 ME.
. Les Deux-Sèvres (15,5% des exportations régionales) sont composées
pour 32% de produits des IAA (viande
et produits carnés), devant les produits
du textile-habillement-cuir (14%) et les
équipements électriques et ménagers
(11%). Globalement, le département
est excédentaire de 81 ME.
faciliter la mise en œuvre de projets innovants portés par des PME régionales
grâce à un partenariat avec les 49 laboratoires de recherche de l’Université de
Poitiers. Accompagnés par le service Relations université entreprises (UP&Pro),
c’est aussi l’occasion pour les laboratoires de l’Université de répondre à
des problématiques concrètes de chefs
d’entreprises en apportant une expertise pointue dans un domaine précis.
Ces deux dernières années, Prim’Innov
a permis la réalisation de plus de 60
projets d’innovation.
Au final, 20% des étudiants en master
ayant participé à l’un de ces projets
ont été recrutés dans les PME, pour
poursuivre le développement du projet
ou sa commercialisation. Actuellement,
plus de 30 projets sont en cours de
montage avec des entreprises issues des
filières de l’industrie, des TIC, de l’image
ou du bois.
OPCALIA POITOU-CHARENTES :
UNE CLÉ SUPPLEMENTAIRE
POUR RÉPONDRE AUX PROBLÈMATIQUES DU RECRUTEMENT
Recruter un nouveau salarié représente
toujours un enjeu important pour une
entreprise. Quel est mon besoin en
terme de compétences ? Quels partenaires solliciter pour ma recherche ?
Quel type de contrat choisir ? Le futur
collaborateur a-t-il besoin d’être formé
à un métier spécifique ? Au-delà des
missions premières que sont l’élaboration, la mise en œuvre et le financement
des projets de formations des entreprises, des salariés ou des demandeurs
d’emploi, Opcalia intervient de plus en
plus en qualité de coordinateur en proposant d’aiguiller les entreprises dans
leur problématique de recrutement.
Concrètement, aujourd’hui, la démarche proposée par Opcalia comporte
cinq niveaux :
. analyser et identifier le contenu du
poste recherché,
. proposer des profils en activant un réseau de partenaires,
. orienter vers le contrat le plus adapté,
L’Union européenne comme partenaire privilégié
Le Poitou-Charentes réalise en 2013
près de la moitié de ses échanges commerciaux (export + import) avec l’Union
Européenne, loin devant l’Asie-Océanie
et l’Amérique du nord (14,5% chacune),
l’Afrique (10%) la CEI (4%) et le Proche
et Moyen-Orient (3,2%).
En revanche, par pays, les Etats-Unis
restent le premier partenaire commercial de la région (13,8% des échanges
régionaux), devant l’Espagne (8,8%),
l’Allemagne et l’Italie. La Chine se classe
6ème et la Russie 10e.
PRIM’INNOV : UN APPUI A L’INGENIERIE DE PROJET INNOVANT
Initié en 2011 par la CCI Poitou-Charentes en partenariat avec l’Université
de Poitiers, le dispositif Prim’Innov a récemment été reconduit. Porté par des
financements d’état et européens (FEDER), la convention a pour objectif de
. financer les actions de formation,
. sécuriser l’intégration des nouveaux
salariés.
Rappelons qu’en qualité d’Organisme
Paritaire Collecteur Agréé (OPCA), Opcalia collecte les cotisations annuelles
des entreprises au titre de la formation
professionnelle continue et finance la
formation des salariés à travers différents dispositifs : plan de formation,
contrat de professionnalisation, droit
individuel à la formation, bilan de compétences, validation des acquis de l’expérience… L’entité Poitou-Charentes
dont le siège est à Niort dispose d’une
agence dans chacun des quatre départements, fédérant plus 1.500 entreprises, soit 25.000 salariés.
Sources : Insee Poitou-Charentes, Draaf, Direccte, CCI de la Vienne, Figaro.fr, BNIC, Actufax, Université de Poitiers, Pôle des Eco-industries, CCI de La Rochelle, Communiqués de
presse.
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7 A 8% DE CROISSANCE ATTENDUE POUR HOROQUARTZ…
QUI RECRUTE
Créée en 1971 et basée à Fontenay-le-Comte,
Horoquartz occupe une position originale sur
le marché de la « gestion du temps et de la sécurité » en étant à la fois fournisseur de matériels, éditeur de logiciels et intégrateur de ses
propres solutions. Gestion de présence, pointeuse (capable d’enregistrer aussi le temps
de travail dit « pénible »), optimisation de
planning, suivi d’activités, cartes magnétiques
et badges à reconnaissance biométrique,
contrôle d’accès sécurisés aux bâtiments, de
gestion des visiteurs … telle est la panoplie de
solutions proposée par l’entreprise aux administrations, grands comptes ou PME.
Dernière novation développée à Fontenay :
un système de contrôle réservé aux bâtiments
des ministères de l’Intérieur et de la Défense.
Horoquartz (40 ME de CA en 2013) compte
aujourd’hui 350 collaborateur (dont 110 à
Fontenay) pour plus de 5.000 clients répartis
sur 7.000 sites en Europe et au-delà …qui
peuvent compter sur une hot-line SAV de 20
techniciens basés en Vendée.
En début d’année, pour anticiper une croissance attendue de 7 à 8% en 2014, l’entreprise a lancé une campagne de recrutement
pour une quarantaine de postes à pourvoir
sur l’ensemble de l’hexagone : consultants,
directeurs de projets, ingénieurs études &
développement, chargés d’affaires sûreté et
techniciens.
Rappelons que Horoquartz est une filiale du
groupe japonais Armani (3.900 salariés) qui
développe trois grandes lignes de produits :
les systèmes de gestion des temps, les systèmes de péage de parking et les machines
de nettoyage industriel.
LE DATACENTER DE LA ROCHESUR-YON EST OPÉRATIONNEL
En février, la société Neo Center a mis en
service sur le Parc Eco 85 de La Roche-surYon un datacenter de dernière génération.
Espace de stockage ultra sécurisé, sorte de
coffre-fort numérique, il est destiné à héber-
ger les infrastructures et les données informatiques, souvent sensibles, des entreprises
du territoire. Cette « usine numérique », qui
sera au cœur du développement de la filière
TIC de l’Agglomération, s’adresse d’abord
aux entreprises du numérique qui pourront
ainsi développer leurs offres de services, tel
que le « cloud computing » (hébergement
de données numériques). Elle devrait également inciter des entreprises d’autres secteurs
à venir s’installer sur le territoire pour bénéficier du très haut débit et de la fibre optique.
Créé en 2010, Neo Center Ouest est l’opérateur de datacenter de référence en Pays
de Loire. L’entreprise, qui assure des opérations 24h/24 et 7j/7, s’engage sur 99,99%
de taux de disponibilité.
PREMIÈRE PHASE DE
DÉPLOIEMENT DES BORNES
DE RECHARGE
Dans le cadre du plan automobile destiné à
accélérer la mutation technologique et écologique de l’industrie automobile, le Sydev
(Service public Des Energies Vendéennes)
s’est engagé dans le déploiement de 350
bornes de recharge pour véhicules électriques sur le département. L’opération se
fera en trois phases, de 2014 à 2016, et
concernera 191 communes pour un budget
de 750.000E. En 2014, 78 bornes seront
installées dans 43 communes dont en priorité Challans, Aizenay, La Roche-sur-Yon, les
Herbiers, Fontenay-le-Comte et Montaigu.
Le Sydev a privilégié la borne de recharge
normale/accélérée 3-22 KW qui permet
la recharge complète d’un véhicule en
1 heure. En partenariat avec Nissan, 5 bornes
de charge rapide (en 30’) seront également
installées en bord de routes à grande circulation. Pour assurer la promotion de l’électromobilité en Vendée, le Sydev propose la gratuité de la recharge aux utilisateurs de ses
bornes jusqu’au 31 décembre 2014.
Par ailleurs, il faut noter quelques initiatives
privées telles que les Hypermarchés Leclerc
d’Olonne-sur-Mer et de Saint-Gille Croix de
Vie ou de l’Intermarché de la Châtaigneraie
qui, eux aussi, mettront rapidement à disposition des bornes de recharge à disposition
de leurs clients.
Actualités
19
VENDEE
ROUVREAU A DÉBUTÉ SES ACTIVITÉS DANS L’EX-USINE SKF
Il a fallu un an à l’entreprise Rouvreau pour
adapter l’ancienne usine SKF à son activité
de récupération des métaux et de traitement
des déchets industriels : bois, papier, plastique, carton et tout-venant. Pour l’instant,
seuls le site couvert (1.000 m2) et 2 à 3 ha
de terrain sur les 8 ha disponibles sont opérationnels, avec cinq emplois à la clé. Alain
Rouvreau, l’un des trois frères qui gèrent la
société niortaise créée en 1959, indique vouloir y traiter à terme 25.000 à 30.000 tonnes
de déchets par an. Pour atteindre cet objectif, l’entreprise a investi presque 2 ME sur le
site fontenaisien, notamment pour acquérir
une presse qui permet de compacter les déchets pour faire des balles de 500 à 600 kg,
ce qui « divise le transport par trois, puisque
les déchets prennent moins de place » précise le responsable du site.
C’est la deuxième opération de l’entreprise
deux-sèvrienne en Vendée après l’installation d’un centre de traitement des véhicules
hors d’usage aux Herbiers en 2012.
NOUVEAU BÂTIMENT
POUR OUVRARD EN 2014
Spécialiste en chauffage, électricité, climatisation mais aussi en énergies renouvelables
avec la marque « Solémio », le Groupe
Ouvrard (65 salariés) intervient aussi bien
dans la rénovation de pavillons que dans la
construction de maisons individuelles ou les
chantiers industriels. Il partage depuis plus
de 25 ans et pour quelques mois encore ses
locaux des Herbiers avec l’une de ses filiales,
Concept Alu, qui fabrique des vérandas et
des abris de piscine. En septembre 2014,
Ouvrard disposera d’un nouveau bâtiment
de 2.000m2 au Parc Ekho 2 avec une salle
d’exposition dédiée aux dernières innovations dans les domaines de l’efficacité énergétique, le bien-être, la domotique ou les
bornes de recharge électrique.
En 7 ans l’entreprise a vu son effectif et son
chiffre d’affaires multiplier par deux.
UNE ÉTOILE MICHELIN POUR
« LES BRISANTS »
A Brétignolles-sur-Mer, l’ « Hôtellerie des
Brisants » a décroché sa première étoile au
guide Michelin 2014. Jean-Marc Pérochon
et son équipe ont ainsi été reconnu pour
leur cuisine traditionnelle des produits de la
mer (homard au huîtres de Bouin, quenelles
de poisson dans une bisque de crevette
aux noix de Saint-Jacques…) Il rejoint ainsi
le « Cayola » au Château d’Olonne parmi
les «très bonnes tables dans leur catégorie»
(1 macaron) du guide Michelin.
Quant à Thierry Drapeau et son « Logis de
la Chabotterie » à Saint-Sulpice le Verdon,
et Alexandre Couillon à « La Marine » sur
l’Ile de Noirmoutier, ils conservent leurs
deux ★★, s’affichant parmi la fine fleur de
la gastronomie française (78 établissements
en France).
Sources : Sud-Ouest, Nouvelle République,
Usine Nouvelle, Actufax, agraalimentation.fr,
Communiqués de presse.
LA ROCHELLE - 05.46.50.27.27  ROCHEFORT - 05.46.99.02.76  ROYAN - 05.46.05.03.55
SAINTES - 05.46.93.48.33  COGNAC - 05.45.36.15.15  LA ROCHE - 02.51.37.08.15  LUÇON - 02.51.56.04.71
FONTENAY - 02.51.69.85.69  LES SABLES - 02.51.21.06.18  CHALLANS - 02.51.93.16.52  BRESSUIRE - 05.49.74.20.44
Actualités
20
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LIMOUSIN
LA FONCTION PUBLIQUE
REPRÉSENTE 25% DES EMPLOIS
LIMOUSINS
L’EMPLOI DES CADRE :
UNE ANNÉE 2014 PRÉVUE
EN DEMI-TEINTE
Répartie entre l’État, les collectivités territoriales, les hôpitaux publics ou les établissements médico-sociaux, la fonction
publique emploie 71.400 personnes en
Limousin représentant 25% de l’emploi
total de la région, soit quatre points de
plus qu’en province. 62% des postes
sont occupés par des femmes.
Surreprésentation de la fonction
publique hospitalière
Avec 28 salariés pour 1.000 habitants,
contre 18 en moyenne de province, le
Limousin se place au premier rang des
régions pour les effectifs de la fonction publique hospitalière rapportés à
la population. Pour l’Insee, cette surreprésentation s’explique de trois façons :
une population plus âgée qu’ailleurs, le
maintien de petites structures hospitalières pour permettre l’accès aux soins
sur des territoires peu densément peuplés et l’envergure du CHRU de Limoges
qui soigne des patients de départements
périphériques à la région.
82% des 21.000 salariés concernés
travaillent dans les hôpitaux et 13,5%
dans les établissements pour personnes
âgées. Huit sur dix sont des femmes.
27.500 salariés dans la fonction
publique d’État, 1er employeur de
la région.
L’Éducation nationale représente 43%
des effectifs de la fonction publique
d’Etat, soit 11.850 salariés dont 9.900
enseignants. Les 4.500 militaires rattachés à la région représentent quant à
eux 16% de ces emplois, la Corrèze en
concentrant les deux tiers.
23.000 salariés dans la fonction
publique territoriale
50% des salariés de la fonction publique
territoriale en Limousin sont employés
par une Commune, 20% par les
Départements, et 7% par la Région. Les
autres exercent dans un établissement
public de coopération intercommunale,
un centre communal d’action sociale,
un service départemental d’incendie ou
un syndicat mixte.
En 2013, l’emploi cadre en Limousin a
plutôt bien résisté avec une progression
de 2% des emplois proposés et pourvus contre -10 au niveau national et
même -15% en Poitou-Charentes. En
revanche, selon l’enquête menée par
l’Apec, les entreprises de la région sont
moins optimistes qu’au niveau national
pour 2014 : elles prévoient de recruter
entre 680 et 760 cadres sur l’ensemble
de l’année, soit entre -3% et +9% par
rapport à 2013, contre 0% à +5% au
niveau national.
Un bilan 2013 honorable
L’an passé, 1.090 postes de cadres ont
été pourvus en Limousin, dont 700 par
recrutements et 390 par promotions
internes au statut cadre. Soit respectivement -3% pour les recrutements et
+11% pour les promotions internes par
rapport à 2012.
Compte tenu des 780 départs de cadres
(retraite, démissions, licenciements) enregistrés, à comparer aux 660 en 2012,
c’est donc 310 emplois de cadres qui
ont été créés en 2013. Chiffre en baisse
de 24% par rapport à 2012.
· Le secteur des « Services » a représenté
39% des embauches de cadres devant le
Commerce (29%) et l’Industrie (26%).
. Les fonctions Commerciales (23%) et
Administratives (20%) ont été les plus
recherchées.
. 31% des recrutements ont concerné
des jeunes cadres (1 à 5 ans d’expérience) et 26% des Cadres confirmés
(6 à 10 ans)
Une année 2014 bien indécise
Les entreprises limousines sont peu précises en prévoyant de recruter en 2014
entre 680 et 760 Cadres.
· Les trois fonctions les plus recherchées
devraient rester les fonctions commerciales et les fonctions « études R&D ».
· Le secteur des Services concentrerait
44% des embauches, devant le Commerce (28%) et l’Industrie (23%).
N o 119
AVRIL
MAI 2014
POITOU-CHARE
N - VENDÉE
NTES - LIMOUSI
Ressources
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HumOa
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MANAGEMENT
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INTÉRI
Entreprises qui bougent....
nale sur
alité économique régio
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14
Apprentissage dans
l’Enseignement Supérieur
ACTUALITÉS
La Compagnie du Vent, filiale de GDF
Suez, a démarré la construction de sa
première centrale photovoltaïque française sur la commune de Gros-Ghastang, en Corrèze. Un projet qui avait été
validé en 2012 par le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de
l’Energie suite à un appel d’offres.
Près de 37.000 panneaux à haut rendement, fabriqués par l’entreprise toulousaine Sunpower et posés sur un dispositif permettant aux panneaux de suivre
la course du soleil, seront ainsi installés
sur un terrain de 17 hectares. Ce projet,
qui nécessite 23 M€ d’investissements,
développera une puissance de 12 mégawatts-crêtes et produira 14,4 millions
de Kw/h par an, soit la consommation
électrique de 8.000 foyers.
DEUX NOUVEAUX
RESTAURANTS ÉTOILES
MICHELIN, EN LIMOUSIN
Plus de 500 restaurants en France comptent un « macaron » dans l’édition 2014
du fameux Guide gastronomique Michelin. Parmi les 57 nouveaux entrants,
deux opèrent en Limousin : La Table
des
22
Gérer ses émotions
FORMATIONS
UNE « PREMIÈRE » CENTRALE
PHOTOVOLTAÏQUE EN CORRÈZE
Journal
professionnels
Jopruofresnsiaonl nels
LES POINTS DE
PRESSE DE
L'ENTREPRISE
de s
· Les cadres confirmés (6 à 10 années
d’expérience) et les jeunes cadres
(1 à 5 ans) seraient les plus « courtisés »
devant les jeunes diplômés (16% des
recrutements). A contrario, les cadres
« très confirmés » de plus de 20 ans
d’expérience ne représenteraient plus
que 5% des embauches de cadres.
Rappelons que le 25 février 2014, Marie-Claude Roinel, membre de la CFDT,
a été élue pour deux ans Présidente de
l’APEC Poitou-Charentes & Limousin.
Elle succède à Danielle Lombard, RH de
la société Legrand.
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à La Roche l’Abeille, conserve cette année encore son « macaron » tandis que
l’Amphitryon, à Limoges, perd le sien.
SAUTHON MISE SUR L’EXPORT
ET LES CRÊCHES FRANÇAISES
Installé à Guéret depuis 1948, Sauthon
Industries est aujourd’hui un géant français du mobilier pour enfants : 200 salariés, 26 millions d’euros de CA, présent
dans 25 pays. L’entreprise crée, fabrique
et commercialise des meubles pour
la petite enfance : en haut de gamme
dans des magasins de puériculture et
en gamme moyenne dans les grandes
surfaces, sous la marque Ami Baby. Selon Philippe Gaudier, le PDG, la bonne
tenue de Sauthon s’expliquent par le
mix pratiqué dans l’entreprise : structure
industrielle, process de fabrication ultra
moderne à l’aide de robots tout en gardant un esprit artisanal d’ébéniste.
Les initiatives de développement sont
ainsi un point fort de cette entreprise familiale qui est notamment sous contrat
avec le Groupe Disney pour fabriquer
les mobiliers Disney Meubles. En effet,
Sauthon Industries se lance aujourd’hui
deux défis : relancer son activité export
tombé à 10% du CA contre 22%
quelques années auparavant, et se faire
référencer auprès des 11.000 crèches
françaises.
Pour atteindre les objectifs à l’export,
Sauthon vient d’ouvrir deux magasins
en Chine, s’est associé avec un diffuseur
en Russie et s’apprête à augmenter ses
points de vente en Suisse.
Sources : Les Echos, Insee Limousin, Les
Brèves d’Ester, Usine nouvelle, Le Populaire Communiqués de presse
Les thèmes à venir
• Tourisme d’affaires
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Immobilier d’entreprise
• Top 100 et Top 10
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régionales
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Contact JDP : Nathalie Vauchez - [email protected]
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22
DOSSIER
MANAGEMENT
 Gérer ses émotions et
celles des autres
 Muscler les capacités
de son cerveau
 L’avis du coach
GÉRER SES ÉMOTIONS ET
CELLES DES AUTRES
UNE EXPRESSION
DE LA VIE AFFECTIVE
Les émotions sont une expression naturelle de la vie affective. Elles nous poussent à agir et à réagir, nous tétanisent,
nous inhibent, nous rendent tristes ou,
au contraire, nous donnent de la motivation, de l’énergie, de l’audace, du
plaisir. Leur déclenchement est automatique et s’exprime de manière impulsive
en entraînant des réactions rapides,
voire intenses, transmettant à chaque
fois un message précis face à l’adversité, l’environnement et/ou la nécessité
vitale. Les émotions jouent un rôle décisif dans la capacité à prendre conscience
d’une situation, à la mémoriser, à décider, à se comporter de telle ou telle manière. C’est le cas, par exemple, avec la
peur qui permet de se protéger du danger, de la colère qui mobilise l’énergie,
de la joie qui favorise le partage, de la
tristesse qui entraîne un repli sur soi,
en s’accompagnant le plus souvent de
différents symptômes comme la sueur,
des tremblements, des rougeurs, des
palpitations, un changement de rythme
cardiaque, un débit plus lent ou plus rapide… Aussi, le fait de les reconnaître,
de les accepter et de leur permettre de
s’exprimer au bon moment de manière
sociable est un gage d’équilibre. A l’inverse, il est totalement déconseillé de
les réprimer, de les garder enfouies en
soi ou de les censurer, au risque alors de
créer des inhibitions, des refoulements,
des frustrations, voire des complexes et
des traumatismes psychologiques profonds. Vivre en harmonie avec ses émotions ne peut que faire du bien à l’esprit
et au corps en pleurant quand on se
sent triste ou ému(e), en criant quand
on a peur, en manifestant sa colère face
à des situations ou propos inacceptables, en exprimant sa joie… soit autant de moyens pour libérer les tensions
internes quotidiennes qui s’accumulent
en chacun d’entre nous.
SANS ÉMOTIONS,
LA VIE SERAIT DÉRISOIRE
Toute la problématique est dans l’acceptabilité sociale des manifestations émotionnelles afin que celles-ci ne puissent
faire dégénérer une relation vers l’agressivité, l’affrontement ou la rupture. En
fait, les «justes» émotions ne sont ni
bonnes ni mauvaises dans l’absolu. Elles
ne peuvent, au pire, que devenir inconfortables, incongrues, intenses dans la
prise de tête, agressives ou passives face
aux gens. De fait, il existe une grande
inégalité dans le registre des émotions
faisant dire à Christophe André, médecin psychiatre à l’hôpital Sainte-Anne
de Paris et enseignant à l’université Paris-X, coauteur de la Force des Emotions
(Ed. Odile Jacob) que l’«On ne peut pas
mettre le vent en cage». Cela suppose
de devoir tempérer l’émotion, la contrôler, la canaliser, en évitant qu’elle ne
«déborde» inutilement. Selon lui, «On
ne peut pas ne pas ressentir d’émotions
et ne pas être influencé par elles». Il est
vrai que sans émotion, la vie humaine
serait bien dérisoire sachant qu’«Elles
représentent une forme d’intelligence
préverbale et préconsciente» et que depuis Charles Darwin «Nous savons que
nous disposons d’une gamme d’émotions dites «fondamentales» : colère,
tristesse, joie, honte... qui sont innées
et universelles remplissant une fonction
adaptative précise.»
LES 4 ÉMOTIONS DE BASE
1. La colère
Elle survient lorsque nous ressentons
de la frustration, une injustice, une
intrusion sur notre territoire ou une
entrave à notre liberté. Elle mobilise
notre énergie pour s’y opposer.
Fonction de la colère : défense du territoire, défense d’intégrité, rétablissement de la justice, exiger réparation.
2. La tristesse
C’est une réaction émotionnelle de
repli sur soi face à une perte. Elle nous
entraîne sur le chemin du renoncement
et du deuil, considérant qu’il va falloir
apprendre à vivre sans cette personne,
cet animal, cet objet ou cette situation.
Fonction de la tristesse : acceptation
d’une perte et réparation (dernière
phase du deuil), intégration «forcée»
à la réalité.
3. La peur
Elle nous signale un danger qui menace
notre intégrité en mobilisant tout notre
organisme afin de le préparer à l’évitement ou à l’affrontement. L’anxiété, le
trac, la phobie, la panique, l’angoisse,
l’inquiétude, la méfiance, la crainte,
le tourment, sont des sentiments qui
sont mis en place pour se protéger de
l’émotion peur.
Fonction de la peur : protection de
notre intégrité, anticipation (recherche
d’informations et de solutions), autoprotection.
4. La joie
Elle nous invite à aller vers les autres,
à partager. Elle nous ouvre à la vie, à
l’amour et comble notre besoin de reconnaissance et d’appartenance. Elle
nous désinhibe en fournissant l’énergie
nécessaire à supporter les autres émotions comme en nous faisant expérimenter notre force et nos ressources.
Fonction de la joie : participe au maintien de la vie, sert notre épanouissement, aide à choisir, indique la bonne
voie, crée une référence positive dans
notre vie.
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SORTIR DES CROYANCES
POPULAIRES
Bien au-delà des émotions fondamentales qui sont souvent brèves et intenses, l’individu est continuellement
«Habité par des états plus complexes
mais non moins influents, des émotions
subtiles, discrètes, comme les humeurs
(«mood» en anglais) ou les émotions
mixtes (se sentir à la fois triste et heureux, par exemple lors d’une cérémonie à l’occasion d’un changement de
vie personnelle ou professionnelle)».
Pour de psychiatre, leur importance
est considérée comme majeure dans la
notion de «bien-être subjectif». C’est
d’ailleurs tout le champ d’application
des récentes recherches sur l’humeur
dans le cadre de la «positive psychology», ou comment aider les individus
à construire ou renforcer leur équilibre
émotionnel et psychologique, ainsi
que dans le domaine de la psychiatrie
préventive afin d’éviter les récurrences
chez les personnes ayant déjà présenté
un trouble émotionnel. Pour ce spécialiste, il s’agit là de sortir des croyances
populaires qui disent qu’en cas de forte
émotion désagréable «Il faut : penser à
autre chose ; parler à un proche ; faire
du sport ; exprimer ses émotions telle
une cocotte-minute qui doit évacuer le
trop-plein de vapeur ; gueuler un bon
coup pour se soulager…».
ÉVITER LES EFFETS INDUITS
DES THÉRAPIES CATHARTIQUES
D’après Christophe André «Il existe
d’innombrables thérapies plus ou
moins sauvages encourageant les patients à exprimer de manière parfois
violente (comme dans le cri primal)
leurs émotions présentes ou autrefois
refoulées (qui seraient à l’origine de
leurs maux actuels). L’efficacité de ces
thérapies de la «vidange émotionnelle»
est loin d’être démontrée». Selon les
thèses dites cathartiques (prônant la
décharge émotionnelle libératrice liée
à l’extériorisation de souvenirs traumatisants) «On pourrait faire baisser
sa colère en se défoulant de manière
verbale (en criant) ou physique (en
frappant). Toutes les données de la recherche montrent que les stratégies cathartiques entraînent en général l’effet
inverse : une personne encouragée à
frapper des objets après une frustration
se montrera plus encline à la violence
lors d’une autre frustration...». Pour
lui, les effets induits ne sont pas négligeables y compris dans l’usage de la
parole qui est pourtant «Une forme de
vidange émotionnelle plus subtile car
parler de sa tristesse peut, à la longue,
écarter nos proches de nous (c’est ce
qui se passe chez les patients déprimés
que l’entourage se met peu à peu à éviter) après avoir au départ permis d’obtenir de l’écoute et de la sollicitude».
En fait poursuit-il : «Les bénéfices de
l’expression émotionnelle ne sont bien
réels que dans des circonstances précises : être modulés, ponctuels, s’adresser à des interlocuteurs disponibles,
partageant les mêmes références culturelles que nous, etc.».
L’EFFET REBOND DE
LA RÉPRESSION ÉMOTIONNELLE
Selon Christophe André «La répression des contenus émotionnels n’est
pas recommandable, du moins de
manière systématique. Elle n’est
adaptée que dans le cas de mouvements émotionnels minimes et dont
les situations déclenchantes ne nécessitent pas de comportement particulier : par exemple, ne pas se laisser
aller à une tristesse passagère liée à
une fatigue ou un manque de sommeil, ou ne pas répondre par la colère à une maladresse involontaire».
A l’inverse, «Lorsque la situation nécessite une adaptation (tristesse liée à
une frustration personnelle ou professionnelle) ou lorsque l’émotion est intense, la répression est en général suivie d’un «effet rebond» des contenus
de pensée associés à l’émotion, bien
connu des psychothérapeutes». Cet
effet, selon lui, serait à l’origine des
«pensées intrusives récurrentes» dans
les troubles obsessionnels faisant que
plus le patient s’efforce de ne pas
penser à ce qui l’inquiète, plus ses
pensées s’imposent avec force à son
esprit ramenant avec elles l’émotion
d’inquiétude. De même, «Les stratégies de distraction («n’y pense plus et
tourne ton esprit vers autre chose»)
ne s’avèrent efficaces qu’en cas de
manifestation émotionnelle mineure
et ponctuelle.»
LA GESTION DES ÉMOTIONS
Pour ce médecin psychiatre, «Notre
raison doit partager le pouvoir avec les
émotions en matière de conduite de
nos existences car en toute circonstance
«L’esprit règne, mais ne gouverne pas»
ainsi que l’a écrit Paul Valéry». C’est
d’ailleurs tout l’enjeu de l’intelligence
émotionnelle que de faire «Un bon
usage des émotions car ces dernières
sont de très efficaces signaux d’alarme
(la colère pour les frustrations, la peur
pour les dangers, la tristesse pour les
pertes et insatisfactions, l’envie pour
les écarts entre nous et les autres, etc.),
mais une fois ce rôle d’alarme accompli,
il ne fait pas si bon les laisser continuer
à diriger nos existences. Elles sont selon
la formule de «bons serviteurs mais de
mauvais maîtres». Actuellement, les récentes thérapies comportementales et
cognitives (TCC) encouragent les patients anxieux et phobiques à ne plus
éviter les situations qui déclenchent
l’émotion ainsi qu’à ne plus chercher
à éviter l’expérience émotionnelle ellemême. Par exemple, «On sait que les
sujets souffrant de troubles de panique
font tout pour ne plus ressentir les petits signes qui en annoncent la survenue
(sentir leur cœur battre, leur respiration
se faire difficile...) : ils disent avoir «peur
de la peur» car ils redoutent l’emballement de ses prémices en attaque de
panique. Ils évitent donc les situations
associées à ces symptômes et font tout
pour ne plus faire de sport, ne plus se
trouver dans des endroits où ils se sentent «coincés» ou oppressés, etc. Mais
plus ils évitent de ressentir ces pré-manifestations émotionnelles, plus ils restent
vulnérables face à elles».
SE CONFRONTER À SES ÉMOTIONS
Le but des TCC est donc d’aider les patients à se confronter progressivement
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à leurs émotions de peur et aux signes
physiques associés afin qu’«Ils réalisent
qu’ils peuvent leur survivre et ainsi les
«désensibiliser», comme on désensibiliserait un allergique. Ce travail d’usure
et d’érosion de la peur et de l’angoisse
permet d’obtenir une réponse émotionnelle moins explosive». L’objectif est de
montrer aux patients que leur vision
du monde est parasitée par leurs émotions comme c’est le cas pour le déprimé qui, influencé par son humeur, est
convaincu que «Le monde est triste et
court à sa perte, à quoi bon faire des
efforts pour vivre». Mieux que cela, les
TCC permettent un «recadrage cognitif» permettant de réguler et rediriger
les processus émotionnels du négatif
vers le positif. Par exemple, ainsi que
l’affirme Christophe André, «Dans l’envie, cette émotion suscitée par le fait de
voir autrui posséder quelque chose que
l’on n’a pas, il est possible de transformer une envie hostile («pourquoi cet arriviste incompétent a-t-il ce que je n’ai
pas ?») ou dépressive («je suis minable
de ne pas avoir ça»), en envie émulative
(«comment s’y est-il pris pour obtenir
cela et comment pourrais-je y arriver
moi-même ?»).
FAIRE FACE AUX ÉMOTIONS
DES AUTRES
Les principales réponses à apporter reposent sur le principe d’empathie dans
différentes attitudes d’écoute dites de
«Porter» comme :
. La réponse évaluative : Elle moralise,
fait intervenir des valeurs personnelles
et comporte un jugement (c’est bien,
c’est mal, bravo, je vous donne raison,
vous vous trompez....)
. La réponse interprétative : Elle s’applique à rechercher l’essentiel, à donner une explication en jouant au «psy».
Elle commence comme une reformulation, puis va au-delà de ce qui a été
dit en interprétant la situation selon ses
propres critères.
. La réponse de soutien : Elle apporte
un encouragement ou une consolation
en étant compatissant et bienveillant,
jusqu’à nier la souffrance de l’autre (ce
n’est pas grave, tu vas t’en sortir, ça va
s’arranger). Cette attitude est souvent
suivie d’une attitude de suggestion.
. L a réponse investigatrice : Il s’agit de
questionner, d’enquêter, d’orienter
l’entretien, en opérant une sélection
dans ce qui est dit, puis de suivre une
piste à l’identique d’un enquêteur.
. L a réponse directive : L’attitude est
manifestement directive en optant
tout de suite pour une issue précise (à
votre place, je...). Le but est de pousser
l’autre à agir dans le sens paraissant le
plus efficace afin de se débarrasser du
problème de l’interlocuteur.
. L a réponse compréhensive : C’est sans
doute la meilleure réponse à apporter
en vérifiant que l’on a bien compris ce
que l’autre veut dire par le biais de la
reformulation qui nécessite d’utiliser
les mêmes mots que ceux exprimés (si
j’ai bien compris...). Cette attitude empathique encourage l’interlocuteur à
s’exprimer davantage en lui montrant
ainsi qu’on l’écoute avec intérêt sans
porter de jugement.
MUSCLER LES CAPACITÉS DE
SON CERVEAU
Selon un rapport de l’OCDE et du
Centre pour la recherche et l’innovation
dans l’enseignement paru en 2008, le
cerveau décline régulièrement et perd
en efficience lorsqu’il est peu sollicité
notamment au niveau de la mémoire,
de la créativité ou encore du sens de
l’organisation. Il est néanmoins possible
d’entraîner régulièrement le cerveau à
l’instar d’un muscle, afin de lui redonner
de l’efficacité au travail et à la maison.
En fait, les connaissances actuelles en
neurogénèse ont bien mis en évidence
que la dynamisation des réseaux neuronaux provient, à la fois, de la production naturelle de nouveaux neurones
(cellules souches neuronales) puis de la
stimulation de celles-ci afin d’en faire
des neurones fonctionnels sous l’effet
conjugué d’efforts de concentration liés
à l’apprentissage, du plaisir de se lancer
de nouveaux défis tout en sollicitant régulièrement ses 5 sens. Pour améliorer
la plasticité cérébrale, David Rock, auteur du livre Votre cerveau au bureau,
le mode d’emploi efficace, consultant,
formateur et cofondateur du Neuroleadership Institute and Summit, propose
14 exercices afin de faciliter les tâches
quotidiennes, gagner du temps et vivre
avec beaucoup moins de stress.
Casser la routine
Par souci de facilité et de moindre effort, beaucoup de personnes réfléchissent et agissent selon des modes
routiniers, habitudinaires, en abordant
toujours de la même façon une réunion, en adoptant les mêmes réponses
génériques à chaque cas particulier, en
adoptant le même discours stéréotypé
pour chaque nouvel interlocuteur... Soit
autant d’agissements qui annihilent au
fil du temps toute capacité d’innovation,
voire d’ouverture d’esprit, en favorisant
le conformisme, le conservatisme. Aussi,
le simple fait de modifier ses habitudes
stimule l’activité cérébrale et incite à réfléchir différemment.
Exercice proposé : Briser chaque semaine une routine : changer d’itinéraire
en quittant le travail, prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur, regarder
d’autres émissions TV que celles habituelles…
Exercice : Prendre une feuille (ou paperboard) puis coucher sur le papier toutes
les informations que l’on a en tête et qui
ne sont pas primordiales. En les écrivant,
il devient alors possible de les oublier
sans culpabiliser afin de ne garder à l’esprit que le plus important.
Développer sa vigilance
Il s’agit d’utiliser régulièrement et volontairement ses 5 sens afin d’être un véritable acteur impliqué (et non passif). Le
recours systématique à l’ouïe et au regard est essentiel pour ne rien manquer
des informations essentielles permettant
ainsi au cerveau de rester en alerte permanente.
Exercice : Essayer de suivre plusieurs
conversations en même temps au restaurant ou dans un lieu public, ou encore écouter la radio en tentant d’isoler
chaque instrument dans un morceau de
musique.
Développer ses capacités
d’observation
En étant plongé dans des tâches accaparantes, l’esprit se coupe du monde et
ne prête plus attention à son environnement et à d’autres sources d’informations possibles. Il se focalise sur une
petite facette de la réalité, toujours la
même, perdant ainsi la capacité de globaliser et de synthétiser.
Exercice : Choisir un objet à portée de
vue, l’observer attentivement et essayer
de se le représenter dans sa globalité,
en trois dimensions. Cet exercice incite
à se demander comment cet objet
est construit dans sa complexité et le
moindre détail. Il aide également à
accroître sa capacité de représentation
dans l’espace.
Retenir beaucoup pour décider vite
Dans la vie professionnelle, il n’est pas
nécessaire d’apprendre par cœur un
dossier complexe car c’est à la fois une
perte de temps et l’oubli assuré. Il faut,
au contraire, entraîner le cerveau à regrouper automatiquement de lui-même
les séries d’informations complexes en
raisonnant par association d’idées.
Exercice : Par exemple pour retenir le
nom d’un client, il suffit de le rapprocher de noms familiers ou connus. Pour
des éléments techniques, il convient
d’effectuer une visualisation de la situation et/ou une structuration simplifiée en organisant les points forts par
grandes rubriques (dates, évènements
saillants, priorités 1 à 5, moments clés
de la réunion…). De cette manière, le
cerveau «remonte» plus facilement l’information permettant ainsi de prendre
plus rapidement des décisions.
Se vider la tête pour mieux réfléchir
Il est clair que trop d’informations en
tête au même moment empêchent de
se concentrer et peut conduire rapidement à une surchauffe. Le mieux pour
se libérer l’esprit consiste à évacuer
toute information non urgente, inutile,
secondaire, et cela de manière écrite.
Visualiser une action à venir
La perte de mémoire concernant une
tâche importante à effectuer, même
lorsque celle-ci est reprise sur son agenda ou un post-it, est monnaie courante.
Pour mieux se souvenir, la méthode
consiste à effectuer une projection en
«3D» de ce que l’on doit faire afin de
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24
DOSSIER
se souvenir plus facilement de ce qui est
important au moment d’agir.
Exercice : Lorsque l’on doit faire une
chose jugée primordiale, il faut visualiser par avance l’action à réaliser
comme, par exemple, s’imaginer composer le numéro de téléphone de la personne à contacter, ou se rendre sur le
lieu du rendez-vous ou se voir discuter
avec elle.
Se concentrer avant une rencontre
Avant un rendez-vous important avec un
client, son patron ou encore lors d’une
prise de parole en public, le stress peut
faire perdre une grande partie de ses
moyens. La bonne solution consiste à
travailler sa concentration à court terme
en se fixant un objectif précis, afin de
mettre toutes les chances de son côté.
Exercice : Quelques minutes avant l’instant T, il faut choisir un objet au hasard
devant soi (ordinateur, attaché-case…)
en le fixant pendant une minute. Cela
permet d’aiguiser son attention et éviter
à l’esprit de s’éparpiller.
Réaliser plusieurs tâches en même
temps
Il est tout à fait possible de devenir multitâche tout en restant efficace. Pour
cela, iI faut apprendre «A jongler avec
plusieurs balles à la fois comme un jongleur de foire» selon David Rock. La
maîtrise du geste, ainsi que la compétence technique ou intellectuelle, sont
les bases du multitâche alors que l’hésitation, l’approximation, la non maîtrise,
la non répétition, mènent tout droit à la
difficulté de réalisation, voire à l’erreur.
Pour celui qui sait et qui pratique régulièrement tout devient naturellement
facile et évident à exercer, alors que tout
paraît très difficile ou compliqué pour
celui qui ne sait pas ou ne pratique pas.
Exercice : La règle d’or est de répéter
les activités routinières jusqu’à ce
qu’elles deviennent automatiques (bien
maitriser un logiciel de bureautique,
sa messagerie, des formulaires…)
afin de pouvoir, dans le même temps,
rendre l’esprit plus libre et pouvoir
ainsi se concentrer sur d’autres tâches
parallèles.
Faire des opérations simples de tête
Alors que la technologie a investi en
masse les activités professionnelles (téléphonie mobile, Internet, ordinateur, logiciel…), la plupart des salariés en sont
devenus complètement dépendants
et fragilisés de ce fait. Si cela favorise
à l’évidence des gains de temps et de
productivité cela nuit, en revanche, à la
vivacité de leur esprit et à leur efficience
mentale.
Exercice : Opérer chaque jour un calcul
mental en s’abstenant d’utiliser la calculatrice pour réaliser des opérations
simples. Par exemple : savoir combien
doit régler chacun au restaurant ou encore s’obliger à faire de tête une petite
règle de trois pour une conversion.
Apprendre pour étendre
ses compétences cérébrales
Une étude de l’université Rutgers aux
Etats-Unis confirme que l’apprentissage,
chaque jour, d’une nouvelle chose dans
des domaines variés permet d’entretenir
de manière optimale son activité cérébrale sans se fatiguer les neurones, tout
en restant en forme intellectuellement.
Exercice : Aller tous les jours pendant
quelques instants sur des sites comme
Wikipédia et lire la page aléatoire qui
s’affiche sur l’écran. A la fin de la lecture, résumer mentalement les informations clés que l’on a retenues. Au
bout de quelque temps, celles-ci seront
conservées durablement en favorisant
une agilité d’esprit.
Raisonner logiquement
Si l’intuition est importante, il faut éviter
toutefois de se fier uniquement à son
instinct car cela devient vite une habitude de facilité. Chaque position ou décision doit être prise selon un schéma
logique et de bon sens en construisant,
s’il le faut, un raisonnement qui tienne
la route.
Exercice : Prendre tous les jours 5 minutes de pause pour compléter une
suite logique de nombres, un test psychotechnique, des mots croisés ou une
grille de sudoku.
Accroître son sens de l’organisation
Le fait d’être organisé(e) implique d’écarter par avance toutes les actions inutiles
ou chronophages afin de gagner du
temps et de l’efficacité. Il convient pour
cela de traiter les tâches selon un ordre
cohérent lié à l’importance, à l’urgence
ou en fonction des contraintes imposées. L’important est de savoir comment
hiérarchiser ses priorités en évitant de
tomber dans les mêmes routines. Par
exemple, il ne faut pas commencer sa
journée en répondant d’’abord aux mails
car cela demande beaucoup d’énergie
d’entrée de jeu et n’est pas toujours
prioritaire.
Exercice : Visualiser plusieurs fois par
semaine un quartier familier en essayant
de placer, dans l’ordre, les maisons et les
commerces.
Améliorer sa mémoire immédiate
Développer sa mémoire immédiate aide
le cerveau à retenir plus rapidement les
nouvelles informations et, par conséquent, à devenir opérationnel. Le grand
avantage est que cela demande un effort minimal de seulement quelques minutes par jour.
Exercice : Observer durant quelques
secondes une liste de mots au hasard, comme une liste de courses par
exemple, en essayant de les retenir.
Puis s’obliger à les réciter dans l’ordre.
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Pour progresser rapidement, selon une
récente étude de l’université australienne de New England, il est conseillé
de serrer à plusieurs reprises un objet
dans sa main gauche !
Anticiper pour réagir sans stress
Pour mieux surmonter une situation
inédite quelle qu’elle soit, il suffit de
l’anticiper. Cela permet surtout de
ne pas perdre ses moyens à cause du
stress, sachant que celui-ci est normal
et est proportionnel à l’incertitude sur
les réactions pouvant provenir de son
auditoire ou de l’environnement.
Exercice : Se projeter en train de vivre
une situation en imaginant tous les
scenarii possibles. Il ne s’agit pas là, à
proprement parler d’imagerie mentale,
mais d’un exercice qui permet de se préparer à parer les réactions négatives ou
interrogatives de ses interlocuteurs de
manière à réduire l’incertitude, génératrice de stress, d’erreur, voire d’accident.
L’AVIS DU COACH
Dans l’ouvrage guide ESF guide Management Positiver vos émotions au travail,
Anne Cherret de la Boissière et Caroline
Delabroy, coachs en management et développement personnel, évoquent l’importance de la bonne gestion des émotions dans le monde du travail.
Les émotions ont pris une place
importante dans l’entreprise
Les entreprises actuelles comptent sur
l’intelligence émotionnelle de chacun
pour communiquer, manager, s’adapter,
innover et réussir. Savoir gérer ses émotions et celles des autres participe au
bien-être au travail et à la santé psychologique de l’entreprise. Cette compétence émotionnelle est décidément celle
de notre siècle. Elle s’acquiert, elle s’apprend, elle participe à l’intelligence collective d’une entreprise, voire d’une nation. Nous pouvons et nous devons tous
nous former à la gestion des émotions
pour aller plus loin ensemble, mieux et
plus rapidement, autrement aussi.
La nécessite de la culture
émotionnelle en entreprise
Chaque entreprise a sa propre culture
liée à son histoire, à ses projets, ses réussites et bien sûr à ses hommes et à ses
femmes qui la constituent. La présence
d’une «culture émotionnelle» en entreprise est aussi le signe de la bonne santé
émotionnelle de cette entreprise et de
ses équipes. L’entreprise qui dispose de
cette culture émotionnelle autorise les
ressentis et leur expression de façon
constructive, incite à gérer les émotions,
cultive la dimension créative et cathartique des émotions pour atteindre la
performance, résoudre les problèmes
et gérer les conflits positivement. Cette
culture émotionnelle remet l’individu
au centre de l’entreprise et au cœur du
travail comme acteur responsable de ses
actes et interlocuteur de proximité. Elle
développe une relation managériale de
proximité même à l’heure du télétravail
grâce aux nouvelles technologies de l’information.
Apprendre à aimer ses émotions
Nos émotions positives et négatives font
partie de nous, elles nous sont donc familières mais représentent bien souvent
un poids, une gêne et un frein. Apprivoiser ses émotions revient à les reconnaître,
à les identifier, les nommer, les décrypter.
En effet, détecter les signes précurseurs,
ressentir les symptômes corporels, psychologiques et cognitifs puis rechercher
les déclencheurs de nos émotions négatives telles que la peur, la colère ou la
tristesse sont des opérations nécessaires
pour maîtriser sans aucune frustration
ses émotions. Il ne s’agit ni de les extérioriser instinctivement, de façon brutale
ou frontale, ni de les intérioriser, mais de
les exprimer consciemment, sainement,
de façon corticale ou réfléchie. L’objectif
est d’arriver à aimer nos émotions parce
qu’elles deviennent un signal, une aide
à l’action et à la prise de décision. Nous
apprenons à les apprivoiser pour enrichir
notre leadership, pour mieux manager,
décider plus rapidement et communiquer avec plus d’authenticité.
Faire de ses émotions le moteur
de sa réussite
Plusieurs techniques appliquées et associées telles que la conscience de soi,
l’expression et la maîtrise authentique,
l’empathie et le décryptage des personnalités visent à libérer les émotions,
à les positiver, à les utiliser dans sa vie
professionnelle et personnelle comme
des alliées pour réussir en toutes circonstances. Vaincre ses peurs et ses colères,
surmonter son angoisse, transformer
sa tristesse en sérénité, sont des étapes
successives ou simultanées qui trouveront leur issue selon notre type de personnalité et nos questions existentielles.
En effet, chacun ne porte pas en soi la
même problématique de colère, de peur
ou de tristesse, sachant en plus que nos
émotions peuvent être camouflées, trafiquées ou rackettées. Une introspection
outillée et guidée est indispensable pour
aboutir à l’émotion authentique. Ce
travail méthodique d’explication et de
compréhension des phénomènes doit
être réalisé en formation à l’aide de cas
pratiques. Nous proposons un entraînement par étapes à la démarche de l’intelligence émotionnelle afin d’aider les
collaborateurs à maîtriser leurs émotions
en situations réelles ou simulées et à canaliser celles des autres.
Principales sources utilisées : ESF Guide Management «Positiver vos émotions au travail» -www.
scienceshumaines.com - www.psychophilopensees.
com - www.journaldunet.com - www.psychologies.
com
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16 CHARENTE
LA SNRI S’OUVRE DE NOUVEAUX
HORIZONS À L’EXPORT
Implantée à Ruffec depuis une soixantaine d’années, la Société nouvelle de
robinetterie industrielle (SNRI) affiche
une santé que beaucoup d’entreprises
lui envient : un CA de 47 M€ en progression de 50% sur un an, un effectif de 240 salariés en hausse de 7%,
60% du CA à l’export et un carnet de
commandes de l’ordre de 44 M€. Spécialisée dans la fourniture de solutions
complexes en matière de robinetterie et
de vannes industrielles, la SNRI travaille
aussi bien pour une centrale nucléaire
française (EDF) que pour une usine flottante de traitement de gaz en Australie en passant par les multinationales
comme Samsung, Hyundai ou Mitsubishi. Portée par le développement de
son volet pétrochimique, l’entreprise
implante des bureaux commerciaux à
Abou Dabi, en Asie du Sud-Est et en
Afrique.
COURS DE RUSSE ET DE CHINOIS
À LA CCI DE COGNAC
Le Centre d’Etudes de Langues (CEL) de
la CCI de Cognac a lancé depuis mars
une série de formations dont quatre
sont dédiées à l’apprentissage de l’anglais selon différentes formules et différents niveaux, mais aussi à l’apprentissage (débutant) de l’espagnol, du russe
et du chinois, à raison de 10 séances
de deux heures une fois par semaine.
Toutes ces formations sont animées
par des formateurs travaillant dans leur
langue maternelle.
LIPPI DÉVELOPPE
DES CONCESSIONS
Lippi, deuxième industriel français
sur le marché de la clôture, installé à
Mouthiers, investit 500.000€ dans la
création et l’animation d’un réseau de
concessions sur toute la France. Les
franchisés potentiels ? Les clients professionnels actuels de l’entreprise qui,
en contrepartie d’un droit d’entrée de
9.500€ et d’une redevance annuelle de
3% du CA, pourront bénéficier de la si-
gnalétique Lippi, de journées de formation, d’un accompagnement commercial et promotionnel ainsi que d’une
hot line dédiée.
L’entreprise charentaise, qui affiche
240 salariés pour 40 M€ dont 20%
à l’export, ambitionne de signer une
trentaine de concessions avant la fin
de 2014.
17 CHARENTEMARITIME
ALPHASIGN SE RAPPROCHE
DE PUBLIFIX
Installée à Aytré depuis 1967, Alphasign est spécialisée dans les domaines
de la signalétique (panneaux d’information), la communication (autocollants, banderoles, objets publicitaires)
et le marquage industriel (gravure sur
métal, découpe laser…). L’entreprise
(24 salariés/2,1 M€ de CA) vient de se
rapprocher de Publifix (40 salariés/4,5
M€ de CA) au sein de la holding Avros
Investissement, basée à Saint-Georgesde-Didonne. L’objectif ? Mutualiser les
outils de production et créer une synergie entre les deux entreprises. Publifix,
installé à Fléac (16) étant plus spécialisé
dans la PLV, l’impression sérigraphique
ou offset numérique… sur tous supports et pour tous secteurs d’activités,
notamment l’agroalimentaires et la cosmétique haut de gamme. Les deux entités ne sont pas fusionnés et les deux
sites seront conservent leur autonomie.
« LES NOUVEAUX ARMATEURS »
CÈDES À OCCURRENCE
Le cabinet d’études et de marketing
«Les Nouveaux Armateurs» (NXA), créé
en 1989 à La Rochelle, a été cédé fin
janvier 2014 à la société Occurrence.
Ce cabinet parisien, créée en 1995, accompagne les grandes entreprises dans
le pilotage de leur stratégie de communication en leur fournissant notamment une gamme d’études permettant
de mesurer la performance de leurs
actions de communication. NXA, plus
spécialisé sur les études qualitatives
online dans les domaines de l’environnement, de l’énergie, du social, de la
formation ou de la retraite, continue à
Les Entreprises
25
QUI BOUGENT
opérer dans ses bureaux à La Rochelle
avec l’ensemble de son équipe actuelle
(6 personnes).
DE NOUVELLES FORMATIONS
PAR APPRENTISSAGE
AU CAMPUS DES MÉTIERS
TINEL DÉPLOIE UN PÔLE SOUDAGE SUR L’ARC ATLANTIQUE
A La Rochelle, le Campus des Métiers de Charente-Maritime proposera
pour la prochaine rentrée une série
de formations nouvelles, adaptées
aux évolutions techniques et sociétales. Seront notamment mis en place
un nouveau CAP de monteur en installation thermique & acoustique (un
diplôme en alternance pour l’instant
unique dans la région) ainsi qu’un
brevet de maîtrise traiteur-organisateur de réception. Sans compter les
alternatives complémentaires qui seront proposées comme la mention
« cuisinier en desserts » ou, dans le
cadre du BTS esthétique, l’option « formation aux produits de marque » pour
renforcer la partie conseil et commercialisation des apprenants.
PME spécialisée dans la soudure industrielle, installée à Aytré depuis 1969,
l’entreprise Tinel a récemment racheté
deux sociétés : la Quincaillerie nantaise
fin 2013 et Bordeaux soudure (12 personnes/2 M€) en janvier 2014. L’objectif
? Constituer un pôle soudage de 110
salariés (26 M€ cumulés) capable de répondre de façon globale, homogène et
complète aux 6.000 clients professionnels répartis entre Nantes et Hendaye.
Si les trois entreprises continueront
d’évoluer en quasi-autonomie, le matériel (postes à souder, consommables,
protections ...) sera mis en commun et
les achats groupés permettront de négocier de meilleurs tarifs auprès des
fournisseurs.
LE GROUPE CGR LORGNE
DE PLUS EN PLUS VERS
L’HÔTELLERIE
Le Groupe CGR, premier réseau indépendant de salles de cinéma, a racheté
en janvier 2014 au Groupe Accor les trois
hôtels Ibis de La Rochelle, via sa filiale hôtelière CLR. Soit 215 chambres de niveau
3 étoiles en Centre ville qui complètent
les 156 chambres que le Groupe exploite
déjà dans le quartier des Minimes sous
les enseignes Kyriad et Première classe.
Précisons que CLR avait déjà acheté en
2013, pour près de 10 M€, les murs de
ces trois Ibis… qui continueront à être
exploités sous franchise Accor.
Avec la reprise de deux autres établissements à Quiberon, un à Villeurbanne
et un autre à Mulhouse, tous sous l’enseigne Ibis, la volonté de diversification
du Groupe rochelais (150 M€ de CA) est
dorénavant clairement affiché.
UNE FRANCHISE HYDROPARTS
ASSISTANCE EN
CHARENTE-MARITIME
Bonne nouvelle pour les professionnels du transport et de la logistique
en Charente-Maritime : désormais, ils
pourront faire appel aux services d’Hydroparts Assistance. Pionnier sur son
marché depuis 2010 et présent aujourd’hui sur 26 départements avec 16
franchisés, Hydroparts est devenu le 1er
réseau national dédié à la maintenance
et au dépannage sur site des hayons
élévateur, 7J/7, 24 H/24. Certifié ISO
9001, le concept intéresse les transporteurs, commerçants, artisans, loueurs,
déménageurs ou gestionnaires de
flottes dont les véhicules sont équipés
d’un hayon élévateur pour charger et
décharger tous types de marchandises.
Un marché qui devrait continuer de
s’accroitre avec l’évolution de la réglementation sur les transports de
26
Les Entreprises
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QUI BOUGENT
personnes à mobilité réduite (TPMR) :
d’ici 2015, tous les véhicules de transports collectif (autocars, bus, …) doivent
être équipés d’un hayon ou d’une rampe
d’accès. Depuis le début de l’année,
Philippe Chauvel, le nouveau franchisé, couvre l’ensemble du département
de la Charente-Maritime grâce à son
véhicule-atelier équipé de centaines
de pièces de rechange. Sa société
Levage Solutions constitue la 1ère implantation du concept Hydroparts en
Poitou-Charentes.
79 DEUX-SÈVRES
TBR DANS LE GIRON
DU GROUPE ALKERN
Implantée depuis 2004 à La Peyratte,
près de Parthenay, la société TBR est
spécialisée dans la fabrication de blocs
béton. En début d’année, l’entreprise
(9 salariés pour 4ME de CA) a intégré
le Groupe Alkern, premier fabricant
indépendant de produits préfabriqués
en béton en France et en Belgique. Ce
groupe emploie plus de 750 salariés au
sein de 38 sites de production pour un
CA 2012 de 152ME.
SIGLAVER REPREND
DU SOUFFLE
La crise et l’exacerbation de la concurrence ont failli avoir raison de Siglaver. Mais la restructuration de la PME
niortaise, rendue nécessaire en 2012,
semble aujourd’hui porter ses fruits.
Spécialisée en menuiserie verre et
aluminium, Siglaver a en effet réalisé un chiffre d’affaires avoisinant les
2,2 ME en 2013 et vise 2,5 millions
en 2014.
L’abandon de sa branche miroiterie à
la coupe, déficitaire, et son recentrage
sur la commercialisation de vitrages
isolants ainsi que sur la fabrication et
installation de menuiserie aluminium
ont remis sur de bons rails l’entreprise,
désormais installée à Chauray.
Rappelons que Siglaver, créée à Niort
en 1928 sous l’appellation Miroiterie de l’Ouest, appartient aujourd’hui
au groupe japonais AGC (Asahi Glass
Company).
MILLET, DANS
UNE DYNAMIQUE POSITIVE
Spécialisé dans la fabrication de menuiseries bois, pvc, aluminium ou
métal, le groupe Millet dispose d’une
large capacité de production : cinq
sites, soit 35.000 m2 d’atelier, répartis entre Brétignolles (où se situe le
Siège), Beaulieu-sous-Bressuire (79),
Vihiers (49), Saint-Pair-sur-Mer (50),
Saint-André et Sainte-Clothilde sur
l’Ile de la Réunion.
Pour faire face à son carnet de commandes, Millet a embauché depuis
quelques mois soixante dix intérimaires et prévoit d’en recruter soixante
de plus pour accompagner une croissance estimée à 10% en 2014. Sans
compter les embauches en cours de
métreurs et de chargés d’étude.
Parmi les soutiens de croissance du
Groupe, on peut citer le chantier du
Center Parcs (400 chalets), un nouveau
gros client-partenaire (Leroy Merlin) et
près de 300 nouveaux clients (négoce,
maîtres d’œuvre, artisans...).
CEE-SCHISLER EMBALLE JENIFER
Après une pause relative de son chiffre
d’affaires en 2013 (75,5 ME en baisse
de 4% après trois années consécutives
de hausse à 10%), l’entreprise CEESchisler devrait retrouver une croissance significative en 2014. En effet,
au-delà de la fourniture de gobelets et
de sacs papier pour Mac Do, Quick et
autres restaurations rapides qui représente 80% de son activité, l’entreprise
thouarsaise a décroché en début d’année deux nouveaux marchés d’envergure : le sac « Crous » commandé par
un groupement de restaurants universitaires qui proposent des sandwichs à
emporter, et 10 millions de sacs à l’effigie de la chanteuse Jenifer pour les
1.100 boutiques de La Halle aux vêtements et de la Halle aux chaussures.
Autre tremplin pour CEE-Schisler : la
montée en puissance des « drives »,
très gourmands en sacs, qui explique
la progression significative des commandes passées par la grande Distribution comme Carrefour ou Leclerc.
SCIENCES & NATURE DOUBLE
SA SURFACE ET EMBAUCHE
Créé en 1972 à Nueil-Les-Aubiers,
le Laboratoire Science & Nature
conçoit, fabrique et conditionne des
produits écologiques d’entretien, de
cosmétiques et de bien-être. Certains
de ces produits sont réalisés pour le
compte de distributeurs référents sur le
marché bio, d’autres le sont sous le nom
de « Laboratoire Body Nature » (vente
à domicile de produits d’entretien et
de bien-être auprès des particuliers),
d’autres enfin sont des produits
d’hygiène spécifiquement conçus pour
un usage professionnel.
Pour accompagner sa croissance (23 ME
de CA en 2013, en hausse de 3%) et
augmenter ses capacités de stockage, la
société investit 4,3 ME pour construire
un nouveau bâtiment logistique de
4.500 m2. Soit l’équivalent du bâtiment actuel qui héberge aujourd’hui
à la fois le laboratoire de recherche &
développement/qualité, la fabrication
et le conditionnement des produits. Un
projet de création de 28 emplois en CDI
est déjà dans les tuyaux.
PHOENIX PHARMA INSTALLE
UNE UNITÉ A NIORT
N°5 de la répartition pharmaceutique
en France, Phoenix Pharma a démarré
la construction de son nouveau site
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de 2.000m2 à Saint- Symphorien, près
de Niort.
Opérationnel au début de l’été 2014,
l’unité emploiera d’abord une vingtaine
de salariés puis devrait compter trente
postes dans les trois ans. Les locaux seront dotés d’un système d’automate et
d’un process renforcé de traçabilité du
médicament « permettant la sécurisation à 100% du produit, du laboratoire
jusqu’au consommateur final. »
900 pharmacies seront potentiellement
livrables à partir de cette agence, qui
vise un chiffre d’affaire de 50 à 60ME.
Déjà très présent dans l’Ouest de la
France (Nantes Blois, Châtellerault,
La Roche sur Yon), Phoenix Pharma
France est la filiale française du groupe
allemand Phoenix, créé par la famille
Merckle. Leader européen de la répartition pharmaceutique avec 18%
de parts de marché, Phoenix emploie
20.000 collaborateurs qui approvisionnent 53.500 officines à travers 23 pays.
86 VIENNE
L’HORIZON S’ECLAIRCIT POUR
SAFT GRACE A ARIANE
Le fabricant français de batteries Saft a
remporté un contrat de renouvellement
d’environ 4 ME auprès d’Airbus Defense & Space pour fournir des batteries destinées aux 18 prochaines fusées
Ariane 5. Une mission que le site poitevin connaît bien puisqu’il a déjà équipé
65 lanceurs Ariane 5 dans le cadre de
contrats commerciaux conclus en 2005
et 2009. Il s’agit de fabriquer deux
types de batteries : des piles à l’oxyde
d’argent-zinc et des batteries à base
de nickel dont la première livraison est
attendue pour 2016. Un dispositif de
16 batteries embarquées au niveau des
lanceurs permettent de mettre en orbite géostationnaire des fusées de près
de 10 tonnes.
BRUNET CONTINUE
SES EMPLETTES
Le groupe Brunet poursuit avec
constance sa stratégie de croissance
externe en perpétuant sa politique de
maillage territorial et d’offres multitechniques. Depuis une vingtaine d’années,
plus de 20 entreprises sont entrées
dans le giron du groupe poitevin dont
six en 2012 et 2013. En début d’année
2014, le spécialiste de l’installation et
de la maintenance en génie électrique,
thermique et courants faibles (télécommunications, informatique, sécurité) a racheté la Sarl Lacheray, basée à
Quincampoix dans la banlieue de
Rouen. Spécialiste en plomberie, chauffage et climatisation, l’entreprise euroise emploie une quarantaine de collaborateurs pour un CA de 4,5 ME.
De son côté, le Groupe brunet, contrôlé
depuis 2011 par le fonds Pragma Capital, dispose de plus de trente implantations et de 1.000 collaborateurs dans
l’hexagone, pour un CA de 122 ME.
COFAQ : UN SOIXANTENAIRE
EN PLEINE FORME
En 1954, une cinquantaine de quincailliers indépendants du Poitou-Charentes créaient le Comptoir Français
de la Quincaillerie, une coopérative
d’achat destinée à se protéger de la
montée en puissance de la grande dis-
tribution. Soixante ans plus tard, la
Cofaq fédère 418 points de vente franchisés en France, aux enseignes Master
Pro pour les professionnel et Brico Pro
pour les particuliers, qui emploient au
total 4.000 salariés.
En 2013, et malgré une conjoncture
difficile, le chiffre d’affaires des enseignes a progressé d’1,6%, s’affichant
à 886 ME. Cette bonne santé générale
résulte d’une politique de développement efficace (12 nouveaux points de
vente créés ces derniers mois) assortie
d’initiatives judicieuses. Pour exemple,
la Cofaq s’est allié à un autre groupement d’envergure au sein d’une hyper
centrale d’achat qui lui permet obtenir encore de meilleurs prix de la part
de ses fournisseurs qui, d’ailleurs, ont
tous leur siège en France ou en Europe.
La logistique suit aussi: avant la fin de
l’année, la plate-forme de 4.000 m2 de
Bobigny déménagera sur un site trois
fois plus grand, ce qui permettra de
gagner en fiabilité et en réactivité de livraison. Quant au site Distrifaq de Naintré, il pourrait lui aussi bientôt passer
de 4.000 à 11.000 m2 avec dix à vingt
nouveaux emplois à la clé.
Enfin, le constructeur s’est diversifié
vers le logement locatif avec une troisième marque, Investissim, qui réalise
de petits immeubles à caractère social
ou des maisons de retraite médicalisées… Si bien que l’entreprise poitevine
a réussi à maintenir son chiffre d’affaires en 2013 (18 ME) dans un secteur
plutôt sinistré et, qu’aujourd’hui, elle
s’affiche comme le « premier constructeur de maisons individuelles en PoitouCharentes ».
Une partie de la réussite de Villas & Demeures de France tient également à la
création, il y a cinq ans, de la marque
« Maison Uno », un concept de petites
maisons simples destinées aux primoaccédants avec un prix d’entrée en
deçà de 80.000 E.
Ayant validé le modèle économique
avec 500 références « Uno » commercialisées en cinq ans, Grégory Touzalin, son dirigeant, a récemment ouvert une agence à Chambray-les-Tours
pour dupliquer son modèle low-cost en
Indre-et-Loire. Si l’expérience réussie, le
concept « Maison Uno » sera franchisé à raison de deux ou trois ouvertures
par an.
VILLAS & DEMEURES DE FRANCE
VEUT FRANCHISER SA « UNO »
L’IBIS BICOLORE
DU FUTUROSCOPE
Créé en 1991 à Poitiers, Villas & Demeures de France s’est progressivement imposé en proposant dans son
catalogue aussi bien des maisons traditionnelles que des villas d’architecte,
clé en main. Son territoire s’est également élargi avec l’ouverture de deux
agences, à Châtellerault et Niort, puis
avec des représentations à Angoulême
et Fontenay-le-Comte.
L’hôtel Ibis du Futuroscope a dorénavant
deux ailes de couleurs différentes mais
aussi deux têtes. L’aile bleue, exploitée
sous l’enseigne « Ibis Budget », est
dirigée en gérance par Camille Roux,
également exploitante de l’Ibis Budget de Chasseneuil. De catégorie deux
étoiles, elle comprend 43 chambres
destinées plutôt à une clientèle familiale. Quant à l’aile rouge (90 chambres
28
Les Entreprises
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QUI BOUGENT
ou des structures), l’Informatique
& l’Automatique, la Thermique, les
Matériaux (métalliques, polymères ou
composites) et l’Aérodynamique.
+ le restaurant), elle est pilotée par
Didier Raquet, ex-directeur salarié de
l’établissement jusqu’en 2012. Cette
seconde partie est plus particulièrement dédié à une clientèle familiale
aisée et surtout professionnelle.
Safran, Valéo ou Magneti Marelli …
qui ont tendance à sous-traiter de plus
en plus. D’où le projet pour l’antenne
naintréenne qui compte déjà une
vingtaine de salariés, de recruter prochainement.
TRESCAL PRENDRAIT DES
MESURES …POUR RECRUTER
« ENSMA JUNIOR ETUDES »
ACCOMPAGNE LES ENTREPRISES
Trescal, leader de la métrologie en Europe, propose une gamme de services
très large qui va de la mise en service
de systèmes de mesure à la gestion
Des étudiants de l’ENSMA (École Nationale Supérieure de Mécanique et
d’Aérotechnique) ont créé l’association « Ensma Junior Etudes » avec pour
POITOUCHARENTES
HUIT ÉTABLISSEMENTS ÉTOILES
MICHELIN, EN RÉGION
Comme chaque année, le Guide Michelin a dévoilé sa liste de restaurants
étoilés selon les cinq critères habituelles
: qualité des produits, maîtrise des cuissons et des saveurs, personnalité du
chef dans sa cuisine, rapport qualité/
prix, régularité dans le temps et sur
l’ensemble de la carte. Dans la version
2014, la région a gagné un établissement avec le Château de Mirambeau
qui a obtenu sa première étoile.
Les six autres « très bonnes tables dans
leur catégorie » (1 étoile) sont : Passions et Gourmandises à Saint-Benoît,
La Cédraie à Curzay-sur-Vonne, Le
Saint-Fortunat à Neuville-de-Poitou
(86), L’Aquarelle à Breuillet et La Table
de Marion à Saintes (17), La Ribaudière
à Jarnac (16).
Le « Christopher Coutanceau », à La
Rochelle, conserve ses deux étoiles Michelin. C’est toujours l’unique établissement dans la région Centre-ouest
(Poitou-Charentes- Centre) à être doublement étoilé (78 en France).
3 ENTREPRISES OBTIENNENT
LE LABEL « ENTREPRISE
NUMÉRIQUE RESPONSABLE »
de parc d’équipement de contrôle ou
d’étalonnage dans les domaines électrique, électronique ou dimensionnelle.
Le groupe est implanté dans onze pays
de l’UE et emploie plus de 1.200 salariés au service de 25.000 entreprises
dans les secteurs de l’aéronautiquespatial, les Télécoms, l’industrie automobile, l’électronique, l’énergie, le médical ou la chimie.
Il dispose de seize agences en France
dont celle de Naintré qui vérifie, étalonne et répare les instruments de
mesure de près de 45O clients dans la
région parmi lesquels Thalès, Dassault,
objectif de proposer ses services aux
entreprises de la région. Les prestations d’études et de recherches, dont
les coûts sont proportionnels au degré
d’expertise, sont réalisées par des étudiants encadrés par les enseignantschercheurs et doctorants de l’école.
Ces apports d’expertise permettront
notamment à certaines entreprises de
bénéficier des infrastructures de recherche de l’école comme par exemple
les souffleries.
Rappelons que les cinq domaines
de prédilection de l’ENSMA sont :
la Mécanique (du solide, des fluides
Neuf entreprises numériques françaises, dont un tiers sont adhérentes
du SPN (réSeau des Professionnels
du Numérique en Poitou-Charentes),
ont obtenu en début d’année le label
« Entreprise Numérique Responsable »
(ENR) de la part de France iT, le réseau
national des clusters numériques. Il
s’agit de SOS Data, à Poitiers, qui propose des solutions de sauvegarde &
sécurité de données et de deux entreprises rochelaises : Irium Groupe qui
est un éditeur européen de logiciels et
SRD Conseil qui se positionne en ingénierie et conseil informatique.
Le label ENR récompense les bonnes
pratiques des entreprises du secteur
iT selon 3 critères : la déontologie,
l’approche commerciale et la qualité
des prestations. Il est attribué pour 2
ans et doit être confirmé par un audit
de renouvellement.
Rappelons que le SPN est un cluster
régional qui compte près de 130 entreprises adhérentes en Poitou-Charentes. Créé en 2001, Il a été reconnu
« Grappe d’entreprises » en 2011 par
la Datar.
ANNÉE 2013 POSITIVE POUR
LA BANQUE TARNEAUD
La Banque Tarneaud et ses 75 agences
(600 collaborateurs) réparties sur les
quinze départements du Centre Ouest
Atlantique ont connu une année 2013
plutôt faste. Sur le marché des Particuliers, le nombre de clients a progressé de 4,1%, l’épargne de 3,1% et
les encours de crédits de 4,5%. Sur le
marché des Pros, le nombre de clients
Entreprises & professionnels progresse
de 3,1%, les dépôts à vue de 14,7%
tandis que les crédits se stabilisent
à - 0,2%.
Sur le plan financier, le résultat brut
d’exploitation 2013 s’affiche en progression de 16,8%, à 54.581 ME. des
onze filiales que compte le Crédit du
Nord qui est lui-même une des trois
composantes du réseau de banque
de détail de la Société Générale, avec
Boursorama et le réseau d’agences
Société générale.
SOLEO DÉVELOPPEMENT :
L’UNION FAIT LA FORCE
Les coopératives agricoles Sèvre & Belle
(Celles-sur-Belle), Coréa Poitou-Charentes (Civray) et Charentes Alliance
(Cognac) se sont alliées au sein d’une
entité commune, Soléo Développement, dotée d’un fonds 2,5ME. L’objectif ? Soutenir et promouvoir plus
efficacement le développement de
l’élevage sur le Poitou-Charentes et les
départements limitrophes.
Sources : Sud-Ouest, Nouvelle République,
Usine Nouvelle, Actufax, agraalimentation.
fr, Communiqués de presse.
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 SYMAPS remporte deux prix
aux Trophées de la Com’ Poitou-Charentes
« Ce n’est pas une... mais deux étoiles décrochées par SYMAPS aux Trophées de la Com’ PoitouCharentes pour sa campagne intitulée «Maison fondée en 1898» pour le compte de l’Atlantique
Stade Rochelais : «Le coup de cœur du public» et « Le trophée des professionnels».
Voilà deux nouveaux prix (l’agence avait déjà obtenu le prix de la meilleure campagne
d’affichage du grand ouest à Nantes pour le Stade Rochelais, il y a quelques années) qui
viennent récompenser le travail, la créativité, l’originalité des campagnes de l’agence.
A consommer sans modération et avec délectation ! »
Sébastien BLÉMON,
Directeur Général de Symaps Atlantique
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consultable sous www.orias.fr - 34 rue Léandre Merlet - 85000 La Roche-sur-Yon - Tél. 02 51 47 53 00. Crédit photo : Thinkstock. 03/2014.
Sébastien Blémon, au micro,
lors de la remise des Trophées.
30
DOSSIER
TECHNOLOGIES
 LA SÉCURITÉ DES SYSTÈMES
D’INFORMATION
. d’un sinistre : vol, incendie, dégât des
eaux entraînant la perte du matériel et/ou
de données.
Qu’il s’agisse d’informations internes, de fichiers clients ou de
simples « agréments», la fuite de
données est aujourd’hui largement en tête des incidents informatiques. « On passe en mode parano supérieur » explique Octave
Klaba, le patron d’OVH, un des plus
gros hébergeurs européens, qui a
subi l’attaque d’un hacker avec, en
prime, le vol des données de centaines de milliers de clients.
20 méthodes d’attaque …
soit 20 raisons de s’inquiéter
L’Agence Nationale de la Sécurité des
Systèmes d’Information (ANNSI) répertorie
au moins vingt méthodes d’attaque
visant à pirater ou à mettre HS un Service
d’Information :
. La destruction pure et simple du matériel ou des supports par sabotage ;
. Le vol de matériels : les ordinateurs et
notamment les ordinateurs portables ;
. Le vol d’informations (messages, répertoires, fichiers, mot de passe, données
personnelles…) par copie des supports
physiques sur CD ou clé USB, listings rangés ou abandonnés imprudemment dans
les bureaux, les armoires, les tiroirs...
. L’utilisation illicite des matériels via
une mauvaise gestion des protections
informatiques, ou via une « mystification » qui permet de s’emparer du nom
et mot de passe d’un utilisateur légitime
ou encore via une « trappe », c’est à dire
une fonctionnalité utilisée par les développeurs pour faciliter la mise au point
de leurs programmes. Lorsqu’elle n’est
pas enlevée avant la mise en service du
logiciel, elle peut être repérée et servir de
point de contournement des mesures de
sécurité ;
. L’abus de droit concerne un utilisateur/
bénéficiaire de privilèges systèmes ou applicatifs qui utilise sa délégation de pouvoir pour des usages malveillants; ou, plus
simplement, lorsqu’une personne se fait
passer occasionnellement pour une autre
en usurpant son identité ;
. La méthode « Salami » qui consiste
à collecter des informations de manière
parcellaire et imperceptible, pour ne pas
se faire repérer ;
. La divulgation de données par un
membre du personnel qui souhaite se
venger ;
. Le chantage : menace exercée en vue
d’extorquer une information «sensible» ;
. L’écoute passive qui consiste à se placer
sur un réseau informatique ou de télécom
pour y collecter les informations ;
. L’analyse de supports recyclés ou mis
au rebut, autrement dit la « fouille des
poubelles » ou des archives, ou le détournement des processus de maintenance ;
. « L’hameçonnage » qui consiste à obtenir une information confidentielle (nom
utilisateur, code d’accès…) en prétextant
une demande ou en faisant miroiter un
pseudo-avantage ;
. Le faufilement quand une personne
non autorisée franchit un contrôle
d’accès en même temps qu’une personne
autorisée
. Le piégeage du logiciel à savoir un programme dormant (bombe) dont la mise
en oeuvre est conditionnée par l’éventualité d’un événement ou par une date. Ces
fonctions cachées sont introduites à l’occasion de la conception, de la fabrication,
du transport ou de la maintenance du SI ;
. L’envoi d’un virus (ou d’un ver) capable
de se répandre par réplication à l’intérieur
du SI ;
. L’exploitation d’un défaut (bogue/
bug) : la plupart des logiciels, en particulier les logiciels standards comportent des
Partant de ce constat, il est aujourd’hui
primordial pour les entreprises de
prendre des mesures sérieuses pour éviter ce type d’intrusion et pour protéger
les documents confidentiels, les secrets
de fabrique, les fichiers. Et la sophistication de ces mesures dépend du profil
de risque de chaque entité … tout en
sachant qu’une protection intégrale, à
100%, est impossible.
Notamment parce que c’est un processus
qui concerne une chaine d’éléments : les
infrastructures matérielles, les logiciels,
les données, le comportement des utilisateurs… dont la maîtrise totale est illusoire. Sans compter les petits « surdoués »
wmal intentionnés qui savent anticiper
les failles d’un système. Pourtant, des
process de sécurité, des précautions mais
aussi du simple bon sens peuvent suffire
à éviter le pire. Décryptage :
IDENTIFICATION DES DANGERS
POTENTIELS
Par convention, on désigne par «Système d’Information» (SI), l’ensemble des
ressources (matériel, logiciels, salariés,
données, procédures) qui permettent de
stocker, traiter ou diffuser les informations au sein d’une organisation : entreprise, administration, Etat…. A l’origine
du concept, ou du moins de son regain,
se trouvent les NTIC qui permettent aujourd’hui d’automatiser et de dématérialiser à grande échelle nombre de données et de procédures.
Par voie de conséquence, le concept de
sécurité des systèmes d’information recouvre l’ensemble des méthodes, techniques et outils chargés de protéger ces
ressources afin d’assurer à la fois leur disponibilité, leur efficacité, leur confidentialité et leur intégrité.
Des causes d’incidents accidentelles ou délibérées
Identifier les dangers potentiels, c’est
déjà résoudre la moitié du problème.
Sachant que les principales menaces auxquelles un système d’information peut
être confronté émanent soit :
. des utilisateurs du système, à l’origine
de la majorité des problèmes liés à la sécurité d’un SI. Non par volonté mais par
simple insouciance ou méconnaissance.
. d’une personne malveillante qui
s’introduit dans le système pour luimême ou pour autrui.
. d’un programme non abouti (failles)
ou malveillant, à savoir un logiciel
installé volontairement sur le système,
ouvrant la porte à des intrusions.
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failles de sécurité qui constituent autant
d’opportunité d’intrusion, via Internet.
Jean-Luc Archimbaud, chargé de mission
à la sécurité des systèmes d’information
du CNRS, le rappelle : « Les pirates recherchent systématiquement les sites mal
administrés en procédant à un balayage
de l’Internet avec des programmes appelés scan. Ces programmes découvrent
à distance toutes les stations du réseau
et testent la présence de vieilles versions
des logiciels réseau sur ces stations avec
des trous de sécurité connus. C’est pourquoi, veillez bien à avoir toujours la dernière version d’un logiciel ». Selon lui, on
trouve sur Internet des sites proposant des
programmes complets accompagnés de
toutes les explications pour pénétrer les
systèmes en utilisant les trous de sécurité
connus ;
. Le Cheval de Troie est un programme
introduit dans un SI comportant une fonctionnalité cachée connue du seul agresseur. Ce dispositif permet de contourner
les contrôles de sécurité en se faisant passer pour un utilisateur interne ;
. Le Spyware est un logiciel espion installé
sur une machine dans le but de collecter
discrètement les informations ;
. La saturation du système informatique,
via par exemple l’envoi massif de spams,
entrainant dégradation du temps de
réponse, génération d’erreurs…
. L’émission d’une canular (Hoax) : information sans garantie d’origine visant
à perturber gravement l’organisation de
l’entreprise.
. Les rayonnements électromagnétiques : attaque de haut niveau qui
consiste à brouiller les données informatiques. Surtout utilisé par les militaires en
temps de crise ou de guerre.
Huit profils d’agresseurs
La Direction centrale de la sécurité des systèmes d’information propose au moins huit
profils d’agresseurs potentiels :
. Le hacker pirate par jeu, par défi et pour
la prouesse technique. Il ne cherche pas
forcément à nuire et possède souvent un
code d’honneur et de conduite ;
. Le cracker (casseur) cherche clairement à
nuire, souvent par vengeance personnelle,
quelque fois sur commande ;
. Le cracker en col blanc détourne des
fonds, vole des brevets ou des fichiers commerciaux…
. Le fraudeur externe cherche à extorquer
des fonds et son profil est proche de celui
du malfaiteur traditionnel. Certains sont
liés à la mafia tandis que d’autres falsifient
seulement leur facture d’électricité ou de
téléphone.
. Le fraudeur interne veut nuire à son employeur, souvent par frustration, sentiment
d’exclusion, manque de reconnaissance…
. Le militant est motivé par une idéologie
ou une religion. Ses actions peuvent aller
de la simple diffusion massive de messages
à des nuisances plus tangibles.
. L’espion participe à la guerre économique
au profit d’un Etat ou d’une entreprise
concurrente. Il s’agit d’extorquer des informations ou de détruire des données stratégiques vitales.
. Le cyber-terroriste engage des actions
qui se veulent spectaculaires et très destructrices, pouvant aller jusqu’à dérégler
les infrastructures économiques d’un État.
Les principales causes de vulnérabilités dans les entreprises
Parmi les plus sérieuses faiblesses constatées dans les organisations, on note l’absence de :
. méthodologie de sécurité ;
. structure organisationnelle (délégation de
pouvoir…);
. moyens de protection active ;
. plan de sauvegarde, préalablement testé ;
. sensibilisation et formation des salariés ;
. connaissance de la réglementation.
LES PARADES POSSIBLES
La sécurité des systèmes informatiques
dans les organisations se limite généralement à octroyer aux salariés des droits
et des niveaux d’accès aux données, via
des mécanismes d’authentification et de
contrôle. Les sauvegardes, le fonctionnement en mode de repli, la redondance…
complètent la panoplie traditionnelle mais
sont aujourd’hui insuffisantes. Sachant que
les erreurs ou les attaques portent surtout
sur les maillons les plus faibles de la chaîne
de traitement de l’information (personnel,
télétraitement, logiciels, maintenance...),
il est utile d’avoir à la fois une réflexion
globale et parcellaire sur le sujet.
Etablir une politique de sécurisation des systèmes informatiques
Pour entamer une politique de sécurisation
du SI plus globale, donc plus cohérente,
sans pour autant brider les usages nécessaires pour les utilisateurs, l’ANNSI préconise une démarche en quatre étapes:
. Etablir une cartographie des risques :
quelles sont les données à protéger impérativement ? Les activités à risques ? D’où
peuvent venir les menaces ? Quelles seraient les conséquences ?...
. Rechercher et sélectionner les parades :
Comment sécuriser sans perdre en efficacité et productivité ? Avec quelle modélisation, quelles procédures, quel prestataire ?
A quel coût ?...
. Mettre en œuvre les process de protection : élaborer des règles, des chartes,
des procédures, des actions à entreprendre
et des listes de personnes à contacter en
cas d’urgence, des rôles et des responsabilités… Puis vérifier l’efficacité de ces mesures via divers tests.
. Sensibiliser les salariés aux risques liés à
la sécurité des SI.
PRA ou PCA
Pour minimiser les pertes de données
informatiques et accroitre la réactivité
d’une entité en cas de sinistre, deux
solutions sont envisageables:
. le plan de reprise d’activité (PRA) aussi
appelé « reprise à froid » qui permet un
redémarrage rapide avec restauration
d’un système en secours avec les données de la dernière sauvegarde.
. le plan de continuité d’activité (PCA) ou
« reprise à chaud » qui, par une redondance d’infrastructure et une réplication intersites permanente des données,
permet de maintenir l’activité en cas de
sinistre de l’un des sites.
Les solutions techniques
Selon Frédéric Tiratay, consultant Sécurité
Réseaux chez Nomios, « de nombreuses
solutions de sécurité existent qui, combinés
entre elles, permettent d’assurer 95% de
l’infrastructure d’une entreprise ». Parmi
celles-ci, on peut citer des logiciels qui permettent de repérer les requêtes douteuses
puis d’analyser leur contenu et leur comportement, ou des solutions qui optimisent
la sécurisation des codes d’accès et des
bases de données.
Toutefois, la sophistication et la multitude
des solutions techniques étant à la mesure de la complexité et de l’évolution de
l’univers informatiques (ex. : la technologie du Cloud Computing), il n’est pas envisageable ici de développer davantage ce
chapitre « technique ». Si ce n’est pour inviter les lecteurs intéressés à consulter les
experts régionaux : voir par exemple le SPN,
réSeau des Professionnels du Numérique
en Poitou-Charentes.
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Quinze conseils de bon sens
pour protéger vos données informatiques
. Ne confiez pas votre mot de passe.
Si vous décidez de le dévoiler dans une
situation exceptionnelle, changez le
immédiatement après ;
. Ne l’inscrivez pas sur un post-it sous
le clavier, dans un agenda, un tiroir de
bureau… ;
. Imaginez un mot de passe complexe, sans rapport avec votre date de
naissance ou ceux de vos enfants. Prévoyez 10 signes avec un mix de chiffres,
lettres majuscules et minuscules ;
. Dédiez des mots de passe distincts
pour des usages différents. Sinon, en
cas de vol, tous vos autres services en
ligne seront accessibles ;
. Changer vos codes régulièrement;
. Ne laissez pas votre navigateur mémoriser vos mots de passe à votre
place ;
. Effectuez des sauvegardes : Avec
quelle périodicité? Quelle protection ?
. Mettez vos sauvegardes à l’abri. Ne
les laissez pas à proximité du système
qu’elle est sensée protéger.
. vérifiez-les. Des sauvegardes jamais
testées peuvent révéler de mauvaises
surprises en restauration ;
. Utilisez un antivirus à jour ;
. Ne téléchargez pas n’importe quelle
application. Certaines accèdent à votre
localisation, à vos contacts, à vos profils
sur les réseaux sociaux…
. Ne cliquez pas sur n’importe quel
e-mail. Des liens « malicieux » peuvent
se dissimuler dans un environnement
d’apparence normal ;
. Effectuez les mises à jour recommandées, sauf avis contraire des spécialistes. Les mises à jour sont souvent
proposées pour corriger les bugs et les
vulnérabilités des logiciels;
. Verrouillez votre ordinateur lors
des pauses.
. Soyez prudents avec les connexions
Wi-Fi en accès publics ou non sécurisés. Evitez d’utiliser des sites et des applications qui requièrent des informations personnelles ou des identifications
(log-in).
LA CYBERSURVEILLANCE
SUR LE LIEU DE TRAVAIL
D’un côté, tout salarié a droit au respect
de sa vie privée sur son lieu de travail,
ce qui inclue le secret des correspondances. D’un autre côté, l’employeur
a le devoir de protéger ses biens et ses
données confidentielles.
Pour trouver le bon équilibre et éviter
d’éventuels conflits mais aussi dans un
souci de transparence et de loyauté dans
les relations de travail, le Centre National de la Protection des Données (CNPD)
conseille à l’employeur d’adopter une
charte, un règlement interne relatif à
l’utilisation des outils informatiques ainsi qu’aux modalités de contrôle. Il s’agit
d’informer les salariés « des limites et
de l’usage à des fins personnelles qu’il
tolère des outils informatiques ainsi
que des dispositifs mis en place et des
modalités de contrôle de ces outils : il
doit ainsi dire s’il autorise les salariés à
utiliser une messagerie électronique, à
surfer sur Internet, à créer et à disposer
de fichiers personnels… ».
De telles chartes, au statut juridique mal
défini, ont malgré tout leurs limites car,
pour la CNIL, « elles peuvent manquer
l’objectif qu’elles s’assignent lorsque,
sans souci de pédagogie, elles cumulent
les prohibitions de toutes sortes, y compris celles des usages généralement et
socialement admis de la messagerie et
d’internet à des fins privées ».
Contrôle de l’utilisation de la
messagerie
Si « Tout courriel entrant ou sortant dans
l’entreprise est présumé être reçu ou envoyé dans le cadre de la relation professionnelle », il n’en reste pas moins que,
dans la pratique, nombre de messages
ont un caractère personnel. « Dans ce
cas, l’employeur ne peut pas ouvrir ces
courriers électroniques personnels, sous
peine de violer le secret des correspondances, ce qui constitue une infraction
pénale ». En revanche, tout ce qui n’est
pas identifié comme « personnel » est
réputé être professionnel, de sorte que
l’employeur peut y accéder.
Aussi, pour éviter que l’employeur ne
porte atteinte à la confidentialité des
messages personnels, le CNPD préconise :
. l’installation d’une double boîte de messagerie séparant les messages personnels
et les messages professionnels;
. l’archivage des messages personnels
dans un dossier appelé « personnel »;
. l’indication claire indiquant la nature privée et personnelle dans l’objet des messages adressés et à recevoir.
Concernant les conditions de contrôle,
le CNPD rappelle qu’ « un employeur
ne peut pas surveiller individuellement
un salarié sans avoir, au préalable, procéder à une surveillance globale et non
personnelle. (à priori difficile à réaliser,
NDLR). Ainsi, il peut faire dresser une liste
d’adresses de sites consultés de façon
globale sur une certaine période, sans
identifier les auteurs des consultations ».
S’il a des indices sur une utilisation préjudiciable à l’entreprise en repérant par
exemple une durée anormalement élevée
de consultation d’internet ou la mention
d’adresses de sites suspects, il pourra alors
passer à l’identification des personnes et
au contenu de leurs courriels personnels.
Pour éviter d’en arriver là, la Commission nationale recommande la mise en
place de moyens de protection préventifs
comme le filtrage de sites non autorisés,
l’interdiction de télécharger des logiciels
ou l’interdiction de se connecter à des forums de discussion.
Cas particuliers
Un employeur peut-il accèder à la
messagerie d’un salarié absent pour
assurer la continuité des affaires?
Le CNPD suggère d’abord d’informé le
salarié concerné ainsi que les organes
représentatifs, puis de :
. mettre en place une réponse automatique d’absence du bureau à l’expéditeur
avec indication des personnes à contacter
en cas d’urgence;
. ou de désigner un suppléant qui dispose
d’un droit d’accès à la messagerie de son
collègue.
Que faire en cas de départ définitif du
salarié ?
Il est recommandé que celui-ci :
. transfère tous ses documents professionnels en cours à une personne prédéfinie, souvent son supérieur hiérarchique;
. certifie par écrit avoir remis à son employeur tous ses dossiers professionnels;
. puisse copier ses messages et documents de nature privée sur un support
personnel, puis les effacer du serveur de
l’entreprise;
De son côté,
. l’employeur s’engage à bloquer tous
les comptes informatiques et à effacer la
boîte aux lettres du salarié dès son départ.
Ainsi les interlocuteurs qui enverront
un message à l’adresse bloquée seront
automatiquement informés et recevront
une adresse alternative.
Source : Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), Cyberworld Awareness Sécurity Enhancement, Centre National de la
Protection des Données (CNPD), La documentation
française, le CNRS
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