rapport financier 2004
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rapport financier 2004 Organigramme du groupe au 31 décembre 2004 France Télévisions Diffusion France 2 France 3 Sommaire Publicité 100% 100% 100% France 5 Organigramme du groupe au 31 décembre 2004 3 Rapport de gestion 2004 4 Thématiques France Télévisions Publicité Espace 3 Développement-Divers 100% France Télévisions Distribution 100% Canal France International France Télévisions 68% Publicité Grand Est France Télé Films (Festival) 89% 31,5% International Création Vidéo ARTE 100% 45% ARTE France 75% 25% 11% Arte France Cinéma 100% La Sept Vidéo 100% GEIE Arte 50% Arte Développement 100% 11% 37,5% I. L’activité du groupe en 2004 : Les événements marquants - Un groupe en développement - L’application du contrat d’objectifs et de moyens - Les programmes : une politique de qualité, de diversité et de complémentarité - L’audience - Les ressources publicitaires - Ressources humaines II. Les résultats financiers - Comptes sociaux de France Télévision SA - Comptes consolidés du groupe France Télévisions - Résultats des filiales du groupe et des sociétés, par branche d’activité III. Evénements postérieurs à la clôture de l’exercice - La chaîne française d’information internationale (CFII) - La régie publicitaire RFO VI. Evolution prévisible du groupe - Budget 2005 de la société consolidante - Budget 2005 des principales filiales Comptes consolidés du groupe France Télévisions Compte de résultat Bilan Tableau des flux de trésorerie Annexe aux comptes consolidés Lettre d’affirmation adressée aux commissaires aux comptes du groupe France Télévisions Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Comptes sociaux de France Télévision SA Compte de résultat Bilan Tableau des flux de trésorerie Annexe aux comptes sociaux Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes sociaux Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les comptes sociaux 2 • rapport financier 2004 • Réseau France Outre-mer 4 4 6 7 9 10 12 13 13 15 19 25 25 26 26 26 26 27 27 28 30 31 France Télévisions Publicité Grand Ouest 70% Holding Histoire 42% France Télévisions Interactive (GIE) 42% France Télévisions 68% Publicité Nord Pas de Calais Picardie Cinéma Production TV5 Monde 51,5% 1,25% 37,5% 23,75% Médiamétrie 22,8% 12,5% 100% 100% France Télévisions Publicité Paris Ile de France Centre France 2 Cinéma 7,5% Sté Civile Immobilière France Télévisions 68% TV5 USA 2,5% 100% France 3 Cinéma France Télévisions Publicité Sud Est 68% SECEMIE 24% France Télévisions Services (GIE) 49,5% 43,3% TVRS 2003 Multimédia France Production 1% France Télévisions Publicité Grand Sud 76% 37% 7,5% 40% 40% 100% France Télévisions Euronews (SOCEMIE) Gestion Immobilière 50% 6,7% France Espace Développement France TéléMusique 100% 50% 55,5% 7,5% 100% 49,5% 90% France Télévisions Numérique 50% 10% 20 % GIE Canal Numérique du savoir 1 voix sur 24 44 45 100% 66% GIE Le Site.tv 80% Médi@exchange Mezzo 20% GIE Music 3 20% 100% 34% Web Sat Pub 47 Planète Thalassa France Télévisions Services 100 % Informatiques 100% 47 48 49 50 100 % GIE Fréquences 1 voix 1voix 1 voix sur 7 Régie Inter Océan Société de gestion du réseau R 1 100% Ma Planète 16,6% 57 16,6% 58 33,3% • rapport financier 2004 • 3 Rapport de gestion I. L’activité du groupe en 2004 : les événements marquants A. Un groupe en développement 1. La préparation de la TNT la nouvelle chaîne, le choix de l’agence de publicité et, enfin, le magazine et les captations. Les premières grilles de programmation sont également mises au point, ainsi que la constitution d’un stock d’achats pour le démarrage. Depuis début 2005, la chaîne finalise, la production de l’habillage, la préparation de ses magazines, quotidien et hebdomadaire, le choix de ses animateurs, et la mise en place de sa grille pour le démarrage fin mars. a. La cession de Histoire d. Le passage de France 5 à 24h Au 31 décembre 2003, les actionnaires de la chaîne étaient d’une part France Télévisions, Arte France et l’INA (regroupés dans la “ Holding Histoire ” avec 52,5 % du capital), et d’autre part les groupes Wanadoo (8,75 %), Suez (8,75 %) et enfin Pathé (30 %), entré au capital de la chaîne en 2001. Fin décembre 2003, les pouvoirs publics, sur proposition de France Télévisions, ont fait savoir que Histoire ne serait pas retenue pour une diffusion gratuite sur la télévision numérique terrestre. Les actionnaires privés (Pathé, Suez et Wanadoo, représentant 47,5 % du capital) ont alors fait connaître officiellement leur volonté de se désengager de la chaîne et de ne plus participer à son financement à partir de 2004. Le Conseil d’administration de France Télévisions et le Conseil de surveillance d’Arte France ont donné leur accord pour assurer le financement de la chaîne jusqu’à la fin avril 2004 dans l’attente d’un repreneur. Plusieurs offres ont été présentées, dont celle de TF1 qui a été finalement retenue. La cession a été finalisée le 23 juin 2004. b. L’acquisition des minoritaires privés de Festival Fin décembre 2003, les pouvoirs publics, sur proposition de France Télévisions, ont fait connaître leur choix de retenir Festival pour être la nouvelle chaîne du service public diffusée sur la télévision numérique terrestre. La loi n° 86-1067 modifiée stipulant dans son article 44 que le capital des filiales ayant pour objet d’éditer des services de télévision diffusés en mode numérique est détenu directement ou indirectement par des personnes publiques, les premiers mois de l’année 2004 ont été consacrés à négocier le rachat par France Télévisions des parts de Carlton Communications PLC, qui détenait 33 % dans Festival. La transaction a été conclue le 7 avril 2004, et validée par arrêté interministériel publié le 14 juin 2004. c. La création de France 4 Avec le lancement de la télévision numérique de terre, Festival change de nom et d’actionnariat. Elle s’appellera désormais France 4 et sera détenue à 100 % par des entreprises publics, à savoir 89 % France télévisions et 11 % Arte France. Destinée à être la chaîne des spectacles et des évènements, elle visera un public de jeunes adultes (les 25-49 ans). Le calendrier en vue du démarrage de la télévision numérique terrestre a débuté en novembre 2004, avec d’une part, le déménagement de la chaîne au siège de France Télévisions, et la mise en place progressive de l’équipe de novembre 2004 à janvier 2005. Ont été lancés, en novembre, les appels d’offres sur l’habillage de 4 • rapport financier 2004 • L’exercice 2004 a vu France 5 préparer activement son arrivée sur le nouveau réseau de diffusion hertzien. Au vu des perspectives de résultat 2004, la chaîne a été en mesure de renforcer son coût de grille sur le dernier trimestre (+ 2,4 M€ par rapport au coût de grille initialement budgété). Dans ces conditions, France 5 a testé sur sa grille de rentrée certains des nouveaux concepts d’émissions qui seront proposés tels que CULT, magazine quotidien sur les cultures urbaines programmé à 19 heures, qui fait largement appel au direct et aux technologies interactives. La grille de rentrée testée en 2004 a ainsi permis de valider les grands principes de la programmation qui sera progressivement développée sur la TNT en 2005. Ces principes mettent en avant : • une soirée enrichie par : - la mise en place de rendez-vous réguliers avec les téléspectateurs (assis sur le développement de l’offre de magazines) à l’instar de ceux qui ont été à la base du succès des programmes proposés en journée, - le renforcement de la place des documentaires, - le lancement de programmes innovants en termes de concepts et de formats, - l’instauration de pré-diffusions d’émissions de journées, - l’utilisation des valeurs sûres de la grille adaptées à une diffusion de soirée. • une programmation de journée dans la continuité de la grille 2004 qui constituera pour un certain temps encore le vecteur essentiel d’audience et d’image de la chaîne. e. La création de la société de multiplexage GR1 Conformément au I de l’article 30-2 de la loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, les sociétés France 2, France 3, France 5, Arte France, LCP-AN et PUBLIC-SENAT ont constitué, afin d’être l’opérateur de multiplex du réseau R1 de la TNT, une société par actions simplifiée. Cette société, a pour dénomination sociale “ société de gestion du réseau R1 ” et le sigle “ GR1 ”. Les règles de répartition de la ressource radioélectrique entre les chaînes ainsi que les règles de répartition des charges financières et de facturation sont fixées par le règlement intérieur qui a été adopté le 10 novembre 2004. La société GR1 finalise les contrats cadres de diffusion avec les opérateurs techniques de réseau TDF, TowerCast et Antalis-TV, ainsi que des contrats particuliers relatifs aux 17 émetteurs de la première vague définie par le CSA (démarrage au 31 mars 2005). Elle prépare avec les mêmes opérateurs les 15 émetteurs de la seconde vague (septembre 2005). f. La mise en place du groupement Télévision Numérique pour Tous En 2004, France Télévisions s’est attachée à préparer le lancement de la télévision numérique terrestre, et notamment à créer les conditions pour un équipement rapide des Français en “ adaptateurs ”, permettant la réception de la télévision numérique terrestre gratuite. Consciente de la nécessité d’une action collective pour lancer la TNT, France Télévisions a contacté dès l’été 2004 les futurs opérateurs de la TNT gratuite (NRJ, AB, Bolloré médias, Lagardère, Arte, LCP-AN, Public Sénat) pour réfléchir ensemble à la mise en place d’une action de promotion de la TNT. Cette initiative s’est concrétisée en septembre 2004, par la création du “ Groupement Télévision Numérique pour Tous ”, association de loi 1901, regroupant France Télévisions, NRJ, AB, Bolloré médias, Arte et LCP-AN. Piloté par un Délégué, ce groupement a pour objectif de lancer une campagne de promotion et de communication de la TNT gratuite, pour informer les Français de l’arrivée de la TNT et des modalités de sa réception Cette campagne de promotion auprès des professionnels (gestionnaires d’immeubles, antennistes, grande distribution) et de communication auprès du grand public par une campagne de publicité ayant obtenu le label d’ “ intérêt général ”, aura lieu dès les premiers mois de 2005 et sera diffusée largement sur les antennes des chaînes du groupe. 2. L’intégration de RFO L’intégration de la société RFO au sein du groupe France Télévisions, annoncée au Conseil des ministres du 7 Janvier 2004, est l’aboutissement d’un processus important. La lettre du Ministre de la Culture et de la Communication du 5 Août 2003 prévoyait explicitement l’adossement et l’intégration à France Télévisions et sa prise en compte dans son Contrat d’Objectifs et de Moyens signé avec l’Etat. L’élaboration d’un plan stratégique pérenne et d’une stratégie éditoriale adaptée au nouveau contexte télévisuel des DOM TOM d’une part, la recherche d’un équilibre financier et de synergies avec le groupe d’autre part, ont été au centre du travail du groupe mixte RFO/FTV du 4e trimestre 2003. Le constat majeur était que RFO devait restructurer sa stratégie éditoriale. Passant d’une situation de quasi monopole à une situation de forte concurrence (arrivée des TV hertziennes privées, de Canal + et des bouquets satellitaires), la position de RFO se trouvait fragilisée par ce nouveau contexte. Le cahier des missions et charges butait également sur les contraintes locales de production et de programmation. Enfin, l’augmentation sensible du volume de diffusion des chaînes Tempo et Télé Pays (110 000 heures en 2002), le positionnement de la chaîne RFO SAT en métropole, la coexistence des radios et des chaînes TV nécessitaient la mise en place d’une nouvelle stratégie pour enrayer la chute régulière des audiences. Parallèlement, la situation financière de RFO s’était dégradée. Son résultat net avait été constamment négatif de 1999 à 2002. Les recettes publicitaires baissaient et les charges de fonctionnement augmentaient rapidement, notamment les charges de personnel, de telle sorte que la variable d’ajustement était les achats de programmes, en baisse sur la période, ce qui accentuait la fragilisation de la diffusion. L’adossement à France Télévisions devenait donc nécessaire : rationalisation des structures de la société ; responsabilisation des stations sur leur programmation, leur part de marché, la maîtrise de leur budget, de leurs effectifs ; augmentation des ressources propres par un adossement à la régie publicitaire de FTV ; rationalisation des dépenses de fonctionnement, recherche de mobilités et de synergies au sein du groupe (achats de programmes, mutualisation de moyens) : tels sont les fondements principaux du processus d’intégration qui s’est déroulé au cours du deuxième semestre 2004. 3. Développement d’un système d’information financière commun au groupe : le projet Ariane “ Projet Ariane ” est le nom donné au développement d’un système d’information financière intégré, commun au niveau du groupe. Cette décision illustre la volonté de modernisation du groupe, dans un esprit de synergie et d’efficacité accrues. Cet outil sera installé dans toutes les sociétés, en 2005 et 2006. En 2003, les équipes financières et informatiques du groupe se sont attachées à faire un état des lieux des systèmes existants dans les filiales du groupe, à définir les grands besoins fonctionnels, puis à sélectionner un outil (Oracle Financial). Ce projet est l’occasion de travailler sur l’harmonisation des modes de gestion, de faciliter le partage de l’information financière et la diffusion des meilleures pratiques, et d’améliorer les processus d’achat. La première année s’est traduite par des travaux mobilisant de nombreux acteurs. Les résultats de l’ensemble des efforts se sont concrétisés par le déploiement d’ARIANE début avril 2005 pour la holding, les filiales immobilières du groupe et France Télévisions Services. France 2 sera la première chaîne à accueillir l’outil, avant d’être suivie par France 3, FTP, RFO et France 5. Au plan juridique et financier, ce projet est regroupé au sein d’une nouvelle filiale créée spécifiquement : France Télévisions Services Informatiques (FTSI). 4. La tranparence financière et la gouvernance a. Le comité d’audit Le comité d’audit, composé de 5 administrateurs de sociétés du groupe (représentants de l’Etat, du CSA et des salariés), veille à la qualité et à la fiabilité de l’information financière produite, s’assure de la qualité des procédures, du contrôle interne et de la maîtrise des risques dans le groupe et surveille l’efficacité de la direction de l’audit interne. En 2004, quatre réunions du comité d’audit ont eu lieu. Les points suivants ont été abordés : la mise en place de la loi de sécurité financière, un point sur la politique immobilière du groupe, le choix des Commissaires aux Comptes de RFO, l’audit des échanges marchandises dans le domaine publicitaire, la direction des sports et son organisation, l’analyse des risques réalisée pour le groupe pour la saison d’audit 2004-2005, enfin, concernant le personnel, les procédures de recrutement, de suivi des effectifs et de la masse salariale. b. L’audit interne en régime de croisière La direction de l’audit interne créée début 2003 en centralisant les services d’audit présents dans certaines filiales, renforce sa structure. Pour la deuxième année, l’audit interne a effectué une analyse des risques dans le groupe, permettant de définir un plan d’audit annuel, présenté pour validation au comité financier de groupe et au comité d’audit en décembre 2004. Des missions ont par ailleurs • rapport financier 2004 • 5 Rapport de gestion été menées à bien et ont porté sur différents sujets. L’audit interne a également assisté le cabinet d’audit externe mandaté pour l’évaluation de l’exécution du COM (Contrat d’objectifs et de Moyens) et participe au suivi de l’audit sous-traité des trésoreries des sociétés du groupe. c. La mise en place du dispositif relatif à l’application de la loi sur la sécurité financière Le pilotage du dispositif relatif à la loi de sécurité financière, votée en août 2003, a été confié à la direction de l’audit interne. Un groupe de travail a réfléchi en 2003 à la démarche pour France Télévisions : “ répertorier, documenter, évaluer et compléter les process de contrôle interne au sein de chacune des sociétés du groupe ”. Pour 2004, 2e exercice d’application de la loi, la démarche élaborée pour 2003 a été conservée : utilisation du plan d’audit pour identifier les principaux risques du groupe, définition du périmètre et du calendrier des actions à mener, maintenance d’un questionnaire type destiné à identifier l’environnement de contrôle et les principales procédures. Une maquette du rapport a été envoyée à toutes les SA du groupe, pour le compléter à l’aide du questionnaire. Une lettre d’évaluation du contrôle interne a été demandée à toutes les sociétés de France Télévisions, afin de permettre la rédaction du rapport du groupe dans son ensemble. d. Le renforcement du contrôle de gestion et la mise en place de nouvelles procédures En 2004, le projet du groupe France Télévisions de se doter d’un système d’information commun a permis de progresser vers une harmonisation des méthodes de gestion au sein du groupe. En 2005, la poursuite de ces travaux permettra au contrôle de gestion du groupe d’améliorer les outils de gestion et de développer la mesure et l’analyse de la performance économique du groupe. De nouvelles procédures ont été diffusées, en particulier sur la gestion du budget des sports, les contrats sportifs ou encore la mesure des économies et synergies. 5. La relation avec les téléspectateurs 2004 était la deuxième année d’exercice de la nouvelle organisation des relations avec les téléspectateurs. Près de 300 000 contacts ont été traités, ce qui représente une augmentation de 9 % par rapport à 2003. Les priorités et les objectifs de l’année ont été atteints. L’accessibilité des chaînes et la qualité de service se sont améliorées. Des réponses à toutes les demandes et opinions ont été apportées grâce à une meilleure anticipation des informations et des argumentaires nécessaires au centre de contact. 97 % des contacts de niveau 1 (les questions les plus simples) ont été gérés par le centre de contacts, soit une progression de 8,5 % par rapport à l’an passé. Les 3 % de contacts restant ont été orientés vers les équipes des Services Relations Téléspectateurs après une première réponse d’attente du centre de contact. La qualité de service demeure élevée puisque le temps de traitement des contacts par téléphone et par courriers est conforme au contrat. 100 % des mails reçoivent une réponse. Les comptes-rendus quotidiens, hebdomadaires et mensuels ont permis aux chaînes de suivre les réactions des téléspectateurs tant sur un plan quantitatif que qualitatif. 6 • rapport financier 2004 • Evolution et répartition des contacts par média Courrier 6% Mails 50 % En 2004, 299 227 contacts* gérés soit une augmentation de 8,93 % par rapport à 2003. (272 500 contacts). Appels 44 % • 134 256 appels : + 8,99 % vs 2003 (122 184 appels) • 146 900 mails : + 10,43 % vs 2003 (131 581 mails) • 18 071 courriers : - 3,67 % vs 2003 (18 735 courriers) *source Stela + LaSer contact B. L’application du contrat d’objectifs et de moyens (COM) 1. France Télévisions a assuré la diversité et la spécificité de ses programmes 2004 est la quatrième année d’exécution du contrat d’objectifs et de moyens de France Télévisions. Le groupe a rempli ses objectifs relatifs à la diversité et à la spécificité de son offre de programmes. Les émissions tournées vers la culture, la connaissance et la découverte, les programmes d’information, les magazines de reportages et d’investigation et les émissions de services ont représenté 56 % du volume total d’émissions diffusées par le groupe en 2004 (objectif COM : 50 %). France 2 et France 3 ont diffusé une cinquantaine spectacles vivants en 2004 (28 sur France 2 et 24 sur France 3) contre 40 en 2003. Avec 2 838 heures diffusées en 2004 le volume d’information diffusé au niveau national est en légère progression par rapport à l’année antérieure. France Télévisions confirme plus que jamais qu’il est “ le plus grand terrain de sport ” : 127 disciplines sportives ont été abordées à travers des retransmissions en direct et des magazines sportifs pour un total de 1 160 heures. France Télévisions a nettement fait progresser les pourcentages annuels d’investissement dans la création d’œuvres audiovisuelles. Ceux-ci s’établissent en 2004 - sous réserve de la validation du CSA - à 19 % pour France 2, 19,6 % pour France 3 et 25 % pour France 5, en dépassement par rapport aux objectifs fixés respectivement à 18,5 %, 19 % et 16 % en 2004. Enfin, France Télévisions est plus que jamais un partenaire majeur de la création cinématographique : avec 54 films coproduits par les filiales cinéma du groupe1 et 409 films diffusés sur les antennes de France 2 (165 films) et de France 3 (244 films). 2. Le projet Synergia Le plan Synergia, présenté au conseil d’administration de France Télévisions du 11 avril 2002, prévoit un plan d’économies et de synergies de 170 M€ sur la période 2001-2005. Le plan a déjà dégagé 87,3 M€ d’économies nettes en cumulé sur la période 2001-2003, en avance par rapport aux objectifs fixés. En 2004, les objectifs d’économies et de synergies, s’élevant à 50,1 M€, seront atteints. L’état d’avancement des chantiers Synergia est le suivant : Achats de fonctionnement : L’année 2004 a été marquée par d’importantes négociations et mises en place de contrats groupe sur des chantiers informatiques (systèmes d’informatique de gestion, licences bureautiques, prestations de service, consommables informatiques), la téléphonie fixe, les consommables audio, les fournitures de bureau, les agences de presse, etc. Un appel d’offres sur le parc de photocopieurs et les locations de voitures de longue durée a été lancé fin 2004 pour une mise en œuvre à la fin du 1er trimestre 2005. Un outil d’achat en ligne (e-procurement) est actuellement en développement au sein du projet Ariane et sera mis en œuvre dans le courant de l’année 2005. Ce système, intégré avec le futur système de gestion financière, dotera France Télévisions d’un outil moderne permettant la mise en œuvre d’une politique d’achat performante. Diffusion - transport : Le contrat pluriannuel de télédiffusion analogique TDF a été renégocié en 2002. De nouvelles actions ont été menées en 2004 : sortie du contrat satellitaire entre France 5 et Globecast, finalisation des contrats de transport de France 2 et France 3 avec TDF, préparation au lancement de la TNT avec la création du multiplexe GR1 et la négociation des contrats de télédiffusion numérique, ainsi que la mise en œuvre du réaménagement des fréquences. Achats de programmes : L’année 2004 a été marquée par le renforcement des négociations groupées avec France 2, France 3, France 5, mais aussi au travers de l’extension de l’activité de la direction des achats de programmes à RFO, à France 4 et aux chaînes thématiques en participation. Autres programmes et gestion des stocks : Outre les travaux d’optimisation et de gestion des stocks propres à chaque chaîne, les actions engagées en 2003 ont été poursuivies : formalisation des rétrocessions de programmes, établissement de grilles d’analyse des devis de coproductions et d’une liste consolidée des principaux fournisseurs de programmes, etc. Rédactions nationales : Les rédactions de France 2 et de France 3 se sont accordées sur la mise en place un pool commun des voyages officiels. Les renégociations groupe sur les agences de presse et l’optimisation des dépenses de téléphonie mobile (suivi et analyse des consommations) se sont traduites par des économies importantes. De plus, en 2004 comme en 2003, des synergies entre les rédactions ont été mises en œuvre, au niveau des systèmes, des moyens techniques de reportage, des moyens humains et des images. Sports : 2004 aura été marquée par la maîtrise des coûts de production et de fonctionnement des grands événements de l’été (Roland Garros, Tour de France, Eurofoot, Jeux Olympiques). Fonctions support : les fonctions informatique et finance sont directement liées au projet groupe de mise en place d’un système d’information de gestion (projet Ariane), auquel sont adjoints deux autres projets : l’un sur le traitement des frais de missions, l’autre sur la mise en place d’un outil décisionnel au niveau du groupe. De plus, des actions propres aux chaînes ont été réalisées (limitation du recours au personnel non permanent, optimisation de la planification, non remplacement systématique des départs, etc.). Filière de production : Suite à la présentation en novembre 2004 d’une étude du marché de la vidéomobile et de la stratégie d’évolution de la filière au sein du groupe, un plan d’action est en cours d’élaboration. 1 Avec respectivement 32 films coproduits par France 2 cinéma et 24 films coproduits par France 3 cinéma (deux films ayant reçu la participation des deux filiales : Indigènes et Man to Man). C. Les programmes : une politique de qualité, de diversité et de complémentarité France 2, France 3 et France 5 marquent leur singularité par la diversité de leur offre de programmes, leur approche à l’égard de la production cinématographique et audiovisuelle et leur complémentarité, soutenue par un effort constant d’harmonisation de leurs grilles. 1. L’information en continu Chaque jour, France Télévisions traite l’information internationale, nationale, régionale et locale, pour permettre au téléspectateur de décrypter l’actualité : - Sur France 2 : Télématin de 6h 30 à 8h 30, le Journal Télévisé de 13 h, le Journal Télévisé de 20 h et le journal de la nuit ; - Sur France 3 : Euronews à 6 h, le 12-14, le 19-20 et Soir 3. France 3 est la seule chaîne à proposer un journal pour les 8-12 ans : Mon kanar. Les magazines de débats, d’investigation et de reportages complètent et approfondissent cette offre d’actualité : - France 2 propose un magazine de reportages Envoyé spécial, une interview politique Question ouverte, une émission de débats Mots Croisés, un magazine d’investigation Complément d’Enquête, un magazine d’actualité internationale Un œil sur la planète et un rendez-vous politique en première partie de soirée Cent minutes pour convaincre ; - France 3 diffuse une émission politique hebdomadaire France Europe Express, un rendez-vous mensuel de forum citoyen dans les régions Les dossiers de France 3, un magazine mensuel d’investigation Pièces à conviction. Tout au long de l’année pendant chaque session parlementaire, France 3 retransmet en direct de l’Assemblée les séances de questions au gouvernement ; - France 5 propose un débat quotidien animé par Yves Calvi C dans l’air et un débat hebdomadaire présenté par Serge Moati Ripostes. 2. Le goût de la culture Cette volonté se traduit par la programmation de magazines culturels et de spectacles vivants mais aussi par la diffusion d’œuvres cinématographiques, de documentaires, de fictions et de rubriques culturelles dans les Journaux Télévisés ou les “ émissions de service ”. France Télévisions propose près d’une vingtaine d’émissions culturelles: - France 2 consacre aux livres un programme court quotidien Un Livre et un magazine hebdomadaire Campus, à la musique classique et à la danse Musiques au cœur. A ces émissions, il faut ajouter l’émission de Philippe Lefait Des mots de minuit et un rendez-vous consacré aux arts plastiques D’art d’art ; - Sur France 3, Franz-Olivier Giesbert propose en deuxième partie de soirée Culture et Dépendances, Philippe Labro anime Ombre et Lumière ainsi que Légende et Olivier Barrot quotidiennement Un livre un Jour tandis que J’ai pas sommeil explore l’actualité culturelle des régions. - France 5 programme également plusieurs émissions spécifiquement culturelles : notamment Le bateau livre et Ubik, le magazine de l’actualité culturelle. France 2 et France 3 soutiennent toutes les formes de spectacle vivant : le théâtre, l’opéra, la musique ou la danse bien au-delà de leurs obligations réglementaires. Les chaînes du groupe France Télévisions sont partenaires de l’Opéra national de Paris avec • rapport financier 2004 • 7 Rapport de gestion lequelle elles ont une convention, de la Comédie Française et de nombreux festivals. Elles retransmettent la soirée des Molières, celles des Victoires de la Musique, et des Victoires de la Musique Classique. a. Tous les cinémas Les filiales des chaînes coproduisent une cinquantaine de films chaque année. La politique des filiales se caractérise par une exigence de diversité et de renouvellement des talents. Toutes ces œuvres sont diffusées sur les antennes du groupe. Longs métrages français et étrangers, courts métrages, films du patrimoine, magazines, tous les cinémas se retrouvent sur France Télévisions. Le Ciné-club sur France 2 et Le Cinéma de minuit sur France 3 présentent les chefs-d’œuvre du patrimoine cinématographique mondial tandis que Libre Court sur France 3 et Histoires courtes sur France 2 révèlent les talents de demain par une sélection de courts métrages novateurs. Les magazines Comme au cinéma l’hebdo, Comme au cinéma l’émission sur France 2 traitent de l’actualité du cinéma. Les chaînes de France Télévisions programment de nombreuses émissions ouvertes sur la société, le monde du travail ou la famille : des magazines de témoignages et de débats (Ça se discute, Vie Publique Vie Privée, Dans la boîte), des magazines de services (Télématin, C’est au programme), un rendez-vous citoyen (C’est mieux ensemble) et l’émission quotidienne de France 5 Les maternelles. d. Des programmes pour la jeunesse adaptés à toutes les tranches d’âge Les chaînes de France Télévisions leur proposent des dessins animés, des fictions, des actualités et des documentaires : - France 2 s’adresse particulièrement aux adolescents avec une offre de fictions et une série de documentaires ; - France 3, premier partenaire de l’animation, offre aux enfants de nombreux dessins animés ainsi qu’un journal télévisé pour les 8-12 ans Mon Kanar ; - France 5 accompagne les plus jeunes tout au long de la journée avec des programmes d’éveil et d’apprentissage, Les Zouzous. e. Des divertissements de qualité b. Des fictions diversifiées et innovantes Cinq jours sur sept en première partie de soirée, le téléspectateur peut trouver sur une chaîne publique un film de télévision. Les chaînes ne cessent d’innover en renouvelant les genres, les thèmes, les formats et l’écriture. L’engagement de France Télévisions pour la fiction française se décline dans tous les genres : des héros familiers (Maigret, Madame le proviseur, Louis Page... sur France 2, Louis la brocante, Fabien Cosma, Blandine l’insoumise... sur France 3), aux fictions policières, des œuvres de prestige du patrimoine historique ou littéraire (Le Silence de la mer, Colomba...) aux sujets contemporains ancrés dans la réalité sociale. Il faut noter tout particulièrement le feuilleton de France 3 Plus belle la vie qui est un véritable pari industriel en passe d’être réussi. c. Une ouverture sur le monde et la société Les thèmes abordés dans les documentaires diffusés par les trois chaînes répondent à une exigence de diversité : société, politique, science, histoire, santé, culture, nature et découverte. France 5 est tout particulièrement la chaîne du documentaire (plus de 30 cases hebdomadaires) tandis que France 2 et France 3 ont renforcé avec succès leur politique de diffusion de documentaires en première partie de soirée (L’Eté 44 sur France 3, Pompéi sur France 2...). Cette fonction passe également par les magazines de découverte et de décryptage : la santé sur France 2 et France 5 (Savoir Plus Santé, Le journal de la santé), la science (Les Grandes Énigmes, On vous dit pourquoi, Rayons X, C’est pas sorcier), l’évasion sur France 3 (Des Racines et des Ailes, Faut Pas Rêver, Thalassa). En 2004, le groupe a signé un accord avec les organisations de producteurs s’engageant à une augmentation substantielle de ses efforts en faveur du documentaire unitaire (10 M€ en 3 ans) afin de mieux contribuer au financement du genre. 8 • rapport financier 2004 • France 2, France 3 et France 5 jouent de leur complémentarité pour proposer des émissions divertissantes - et intelligentes dans différents registres : jeux, variétés, émissions et magazines de divertissement. Les jeux restent très fédérateurs : Motus, Les Z’amours, Des chiffres et des lettres, La cible, Tout vu tout lu sur France 2, Questions pour un champion sur France 3. Les magazines et talk-shows rassemblent un large public : On a tout essayé, Tout le monde en parle, Vivement dimanche, Thé ou Café sur France 2 ; On ne peut pas plaire à tout le monde sur France 3. Les artistes sont plus que jamais présents sur les trois chaînes : dans des émissions de variété et de divertissement sur France 2 (Top of the pops, Chanter la vie, CD’aujourd’hui, Le plus grand cabaret du monde) ainsi que dans des documentaires sur France 3 et France 5. Il faut noter en 2005 le retour de Taratata sur France 4 et France 3. f. Tous les sports France 2 et France 3 sont partenaires d’un grand nombre d’évènements majeurs (Roland Garros, Le Tour de France, Les Jeux Olympiques, l’Eurofoot...). Chaque dimanche sur France 2 l’équipe de Stade 2 fait le point sur l’actualité sportive de la semaine. France 3 consacre au sport un journal quotidien Tout le Sport ainsi que de nombreux magazines en région. D. L’audience Performances globales France Télévisions regroupe 38,7 % de part d’audience en 2004 (en 2003 le groupe atteignait 39,5 %). En audience cumulée, le groupe progresse encore cette année : chaque semaine, 86,3 % de la population en moyenne regarde les chaînes de France Télévisions au moins quinze minutes contre 85,8 % en 2003. Dans un univers de concurrence où les chaînes thématiques sont dans une phase d’élargissement de leur audience, France 2 a réussi à conserver sa position avec 20,5 % de pda, France 5 augmente ses performances avec 6,7 % jusqu’à 19h00 (3,0% sur l’ensemble de la journée). France 3 pour sa part enregistre un score de 15,2 %, en baisse par rapport à 2003 (16,1 %). Les grilles du week-end montrent encore quelques faiblesses ; en revanche, France 2 et France 3 réalisent de meilleures performances en semaine : 20,8 % de PdA (Lundi-Vendredi) pour France 2 et 15,6 % pour France 3. France 2 France 2 affiche 20,3 % de PdA sur le premier semestre (20,5 % en 2003). La chaîne réalise 19,9 % de PdA sur le dernier quadrimestre (septembre-décembre) (20 % en 2003 à période identique). Il faut noter que la chaîne enregistre, avec 22,6 % de PdA, son meilleur été depuis 1999 (23,2 % alors). Le succès des programmes de matinée de France 2 en semaine ne se dément pas : Télé Matin et C’est au programme atteignent respectivement 47,3 % de PdA et 27,5 % de PdA moyenne en 2004. Les feuilletons Des jours et des vies et Amour, gloire et beauté réalisent 30,6 % et 33 % de PdA. Le week-end Thé ou café est stable : l’émission réunit en moyenne 38,2 % du public le dimanche et 32,8 % le samedi. La jeunesse continue à enregistrer de bon résultats : KD2A le mercredi totalise 16,9 % de PdA. L’émission progresse entre le premier semestre 2004 et la rentrée : de 16,3% de PdA à 19,2%. Il en va de même le samedi : l’émission réalise 17,8 % de PdA sur janvier-juin et 19,9 % sur septembre-décembre. Sur les 15-24 ans KD2A obtient 36 % de PdA le mercredi et le samedi 37,1 % de PdA (hors vacances scolaires). La nouvelle formule du 13h a démarré lentement mais a d’ores et déjà retrouvé ses résultats d’avant le changement, autour de 17,5 % de part d’audience. Le journal de 20h réalise toujours de bons résultats : la part d’audience est stable à 24,8 %. Avec 24,8 % de PdA, les divertissements du samedi constituent la case de prime time la plus puissante de la chaîne. Le mérite en revient au premier chef au Plus grand cabaret du monde qui avec une moyenne de 31,8 % de PdA se place toujours en tête de tous les divertissements de la case. A noter aussi les bonnes performances de Music Hall et compagnie qui affiche 26,7 % de PdA. Le succès ne se dément pas non plus pour Fort Boyard qui cet été encore remporte 24 % de PdA ( soit 1,5 point de moins par rapport à 2003). Il est intéressant de noter que le genre documentaire est présent cette année dans le palmarès de la chaîne avec Le dernier jour de Pompéï qui se place au 4e rang et Les mystères de Pompéï qui obtiennent 13,8 points d’audience (7,4 millions de téléspectateurs). France 3 L’automne a été un peu difficile pour France 3 qui recueille 14,8 % sur le dernier quadrimestre, mais la chaîne a su opérer un véritable rebond entre septembre et décembre, de 14,4 % à 15,5 %. Elle a pris risques d’antenne en changeant ses programmes sur des créneaux à forte écoute : certains ont échoué (le talk show J’y vais j’y vais pas à 8 %, deux fois moins regardé que C’est mon choix), d’autres ont remarquablement réussi (le feuilleton Plus belle la vie a doublé en fin d’année ses scores de démarrage, il atteint en janvier près de 12 % de part d’audience en moyenne). Les fondamentaux de la chaîne demeurent solides : l’info avec le 12-14, le 19-20 (France 3 en tête des chaînes) et la nouvelle formule du Soir 3 sont des rendez-vous puissants en audience. Les émissions de premières partie de soirée sont globalement stables à 16,6 % en moyenne, et les émissions emblématiques sont en progression (Thalassa, des Racines et des Ailes, Faut pas rêver ont pris un nouvel élan cette saison). Le magazine du dimanche soir de Marc-Olivier Fogiel progresse en audience et opère un rajeunissement du public de France 3. La chaîne a poursuivi avec succès son offre de documentaires en prime time : 20 films diffusés cette année contre 13 en 2003. Des audiences record pour Le trésor de Saqqara, Versailles Secret, Venise, ou l’été 44. France 5 La progression d’audience est une constante : elle s’observe sur les documentaires et les magazines, mais de manière plus marquée sur ces derniers. Les émissions de référence se portent bien (Les Maternelles, Ripostes, C dans l’air). Le nouveau format du Magazine de la Santé au quotidien est une réussite, portant la chaîne à plus de 8 % sur un créneau fortement contributif. Plus globalement, les magazines de vie pratique Silence ça pousse et Questions maison sont également en forte hausse. Le public de France 5 est le plus jeune des chaînes du groupe. Les bons scores des cases jeunesse pendant les fêtes ont permis à la chaîne d’opérer une percée significative sur les 4-10 ans. Des événements sportifs majeurs ont marqué l’année 2004 - JO d’Athènes (plus de 400 heures d’antenne, plus de 44 millions de téléspectateurs en cumulé). - Eurofoot 2004 (19 matches contre 16 en 2000). Sans la présence des Bleus en finale, l’édition 2004 n’a pas battu les précédents records, mais certains matches s’inscrivent parmi les meilleures audience des chaînes : France-Grèce 14,9 millions de téléspectateurs sur France 3 et 14 millions pour Croatie-France sur France 2. - Le Tour de France a été suivi par près de 56 % de la population, le tournoi de Roland Garros par 43 %, et les Six Nations par 40 %. - Plus d’un français sur deux a été en contact au moins un instant, grâce à nos chaînes, avec les épreuves des Jeux Paralympiques. • rapport financier 2004 • 9 Rapport de gestion E. Les ressources publicitaires 2. Evolution des investissements en télévision 3. L’évolution du marché par secteur c. Bilan du parrainage 1. Evolution des investissements par média 2004 se caractérise par une hausse significative, de l’ordre d’environ 6 % au cours des huit premiers mois, avec deux pics en mai (+9,8 %) et août (+10 %). Cette progression fléchit nettement lors du dernier quadrimestre marqué par un mois de novembre sans augmentation des investissements par rapport à 2003. Si “ alimentation ”, “ toilette-beauté ” et “ édition ” demeurent en 2004 les trois principaux secteurs d’investissement, leurs budgets ont peu évolué au cours de l’année et leurs parts de marché ont sensiblement diminué. Le parrainage enregistre une forte croissance sous l’impulsion, essentiellement, de la météo, du sport et du divertissement. En 2004, le montant des investissements publicitaires plurimédia s’est accru de 10,2 %. La télévision enregistre une hausse de 6,4 % et sa part de marché régresse - pour la deuxième année consécutive - de 1,2 point. Ce phénomène est à mettre en relation avec une progression très élevée des investissements internet (+78,1 %). On observe également un recul, en termes de parts de marché, de la presse (-0,6 point). Montant investis (M€ HT) 2003 2004 Var. % Presse 5 728 6 210 8,4 % Parts de marché % 2003 2004 Var. pt 34,6 % 34,0 % 2 673 2 938 9,9 % 16,1 % 16,1 % - Télévision 5 373 5 718 6,4 % 32,5 % 31,3 % -1,2 Affichage 2 180 2 412 10,6 % 13,2 % 13,2 % - Cinéma 130 133 2,3 % 0,8 % 0,7 % -0,1 Internet 470 837 78,1 % 2,8 % 4,6 % +1,7 16 554 18 248 10,2 % 100% 100% - b. La part de marché des chaînes publiques augmente légèrement (+0,5 point à 21,8 %), celle de M6 subit un recul de 0,4 point à 21,8 % et TF1 confirme son statut de leader avec 54,2 % des investissements publicitaires en télévisions (en recul de 0,1 point). Évolution des investissements par secteur 2004/2003 26,8 % alimentation 14,0 % toilette beauté Evolution des investissements en télévision par chaîne (en M€) +5,1% 2 837 8,7 % transports 2004 services 2003 télécommunication 2 699 entretien Ces évolutions tendancielles ont été établies à partir de données brutes Sécodip et pourront être significativement infléchies par les résultats nets qui seront disponibles en mars 2005. information média 6,2 % 5,8 % 5,2 % 4,2 % culture & loisirs 3,4% boissons +7,6% -1 pt +0,7 pt +0,4 pt +0,6 pt -1,1 pt +1,6 pt 4. La stratégie de France Télévisions Publicité 668 407 421 110 43 52 TF1 France 2 France 3 France 5 Canal+ M6 variation du mois 10,0 % 9,8 % FTV a. Les politiques tarifaires des chaînes 116 variation du cumul mens. Malgré une augmentation de ses audiences sur sa cible commerciale (+7,4 % vs 2003), TF1 n’affiche qu’une faible hausse tarifaire de 1,7 %. M6, quant à elle, profite de l’envolée de ses audiences (+12 % vs 2003) pour inflater ses tarifs de 7,1 %. France 5 voit ses tarifs augmenter de 12 % vs 2003. La politique tarifaire de France 3 est conforme aux audiences : faible inflation tarifaire (stabilité des audiences) et légère hausse des tarifs pour France 2 (+ 3,2 %). 8,2 % 7,1 % 3,4 % 2,8 % 2,4 % 0,0 % Fév 10 • rapport financier 2004 • Mars d. Bilan des chaînes thématiques Les investissements publicitaires des chaînes thématiques commercialisées par France Télévisions Publicité enregistrent une forte croissance entre 2003 et 2004 : + 68 % dans un marché à +25 %. Cette croissance est liée à la bonne santé des chaînes existantes ainsi qu’à l’arrivée dans l’offre d’EuroNews (décrochage publicitaire France), de Discovery Channel (lancée en septembre) et de l’ouverture à la publicité de France 5 dans sa diffusion câble/satellite. Cette offre de chaînes a attiré 410 annonceurs sur l’année, soit 36 % des annonceurs actifs sur le câble/satellite. Dans un contexte de nouvelle progression du poids d’internet dans les investissements publicitaires (4,5 % en 2004 vs 2,8 % en 2003 en brut), France Télévisions publicité enregistre une croissance de son chiffre d’affaires net sur le media de 25 %. Cette hausse est due, d’une part, à une plus grande présence auprès des clients avec de nombreuses études et, d’autre part, à un renforcement de la collaboration avec les équipes TV, notamment sur le parrainage des émissions. De son côté, le télétexte, avec le lancement de celui de France 3 et la prise en régie de celui de TV5, enregistre une hausse de 44 % de ses performances. Pour l’année 2004, le chiffre d’affaires net dépasse les 1 340 K€, soit une progression de 30,5 % par rapport à l’année 2003. 4,5 % 4,0 % Jan 2004 b. Bilan CINEP (ventes aux enchères sur Internet) 5,8 % 5,2 % 2002 e. Bilan des sites Internet (Web Sat Pub) 1 103 1 142 1 140 2003 52 -0,5 pt +3,7% 1 060 610 -0,6 pt -0,4 pt 2,8 % 73 -0,1 pt 11,0 % édition Source TNS média Intelligences Variation 2004/2003 71 61 2001 -0,6 Radio Total Performances des chaînes de France Télévisions en 2004 a. Les chaînes du Groupe France Télévisions ont vu, en 2004, leurs investissements bruts augmenter de 7,6 % et atteindre 1,14 milliard d’euros. France 5 enregistre une progression de 21 % suivie de France 2 (+9,5 %) et France 3 (+3,4 %). Selon ces données brutes, l’évolution de TF1 atteindrait 5,1 % et celle de M6 3,7 %. CA net facturé du parrainage (en M€) Les principales progressions sont à mettre au compte de “ l’information media ” (+1,6 point) en raison de l’arrivée de la presse, des “ transports ” (+0,7 point) et des “ télécommunications ” (+0,6 point) avec notamment les SMS et les fournisseurs d’accès. Principaux reculs : “ l’entretien ” (-1,1 point) et dans une moindre mesure les “ boissons ” (- 0,5 point) et la toilette-beauté (- 0,6 point). Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc La forte hausse des indicateurs de l’activité cinep observée en 2003 s’est prolongée en 2004. 190 annonceurs (+30 %) ont eu recours à ce mode de commercialisation au cours de l’année écoulée avec des investissements en faveur de 398 produits (+39 %). Le chiffre d’affaires réalisé s’établit à 41,6 millions d’euros (+53 %). Malgré une offre stable les premières observations de l’année 2005 laissent entrevoir des perspectives de croissance si la pression publicitaire augmente. • rapport financier 2004 • 11 Rapport de gestion F. Ressources humaines La Direction des ressources humaines s’est fixée de nombreux objectifs en 2004 avec le souci de mieux répondre aux problèmes sociaux qui sont posés au niveau du groupe et d’assurer une gestion efficace des ressources humaines de la holding. En sa qualité de structure groupe, la Direction des ressources humaines s’est investie en particulier dans les chantiers suivants : - préparation de la mise en place d’un comité carrière qui doit être opérationnel avant l’été 2005. Il a vocation en particulier à identifier les cadres dirigeants à haut potentiel susceptibles de se voir confier des missions à responsabilités élevées dans le groupe ; - négociation et signature d’un accord sur la configuration et le fonctionnement d’un comité de groupe élargi ; - optimisation de la gestion des emplois non permanents avec utilisation des tableaux de bord de gestion sociale modifiés en 2004. Une attention particulière a été portée au suivi de l’emploi d’intermittents techniques et cachetiers avec un double objectif de meilleure régulation de ces emplois et de réduction des volumes d’emploi ; - action de coordination et de régulation de la partie ressources humaines du plan d’action positive du groupe France Télévisions en faveur des différentes composantes de la société française ; - travaux d’élaboration des principales fonctionnalités attendues de la gestion des ressources humaines, qui serviront de base au fichier du cahier des charges d’une partie du SIRH ; - participation à l’élaboration du contenu de l’intranet groupe France Télévisions mis en exploitation en novembre 2004. Au 31 décembre 2004, l’effectif permanent de France Télévisions s’établit à 7 121 personnes, contre 6 897 personnes au 31/12/2003. On constate une augmentation de l’encadrement, notamment liée à la mise en place de filières d’expertise en position de cadre, et une diminution corrélative des techniciens et agents de maîtrise ainsi que des employés ouvriers. L’effectif total permanent et non permanent s’élève à 9 287 personnes contre 9 153 fin 2003. Les effectifs non permanents (en équivalent temps plein) sont passés de 2 256 à 2 166 entre 2003 et 2004, soit une diminution de 4 %. Cette diminution correspond à une politique volontariste de permanentisation et de limitation du recours aux non permanents. En particulier, le ratio de l’emploi intermittent par rapport à l’offre globale d’emploi 2004 a diminué de 4,2 % à fin 2004 pour France 2 et France 3 (hors activité de sa filière production) et de 3,9 % pour l’ensemble du groupe, c’est-à-dire en intégrant RFO et TV 5 monde. Cette tendance s’est même accélérée au second semestre 2004 (baisse de 7 % du ratio par rapport au second semestre 2003 pour France 2 et France 3).. II.Les résultats financiers Fin de période 31/12/2004 31/12/2004 à périmètre constant 31/12/2003 A. Comptes sociaux de France Télévision SA Cadres 3461 3 048 2 729 Techniciens & Agents de maîtrise 2482 1 927 2 066 266 195 260 Employés - Ouvriers Journalistes 2412 1 951 1 842 Effectif total 8 621 7 121 6 897 (1) hors effectifs des sociétés mises en équivalence En équivalent temps plein 31/12/04 31/12/03 - France 2 2 215 2 275 - France 3 5 521 5 381 - France 5 256 252 - RFO - Autres Effectifs “diffuseur” - Télévision - Cinéma Effectifs “producteur” 1 975 14 8 9 981 7 916 774 740 12 12 786 752 65 206 - France Télévisions Distribution - France Télévisions Publicité & régies 71 - RFO (autres activités) 208 - Autres 218 Effectifs “autres activités” 208 491 485 Total des effectifs (Hors RFO) 9 283 9 153 Total des effectifs (avec RFO) 11 258 L’évolution des effectifs est, à périmètre constant (hors RFO), de 1,4 % en 2004 (contre +3,6% en 2003). L’activité producteur a fortement augmenté (surtout la Filière Production de France 3) ce qui explique l’évolution des effectifs sur ce secteur (globalement +4,5 %) 1. Les résultats financiers avant l’intégration de RFO et l’avis du CNC N°2005-B Le compte de résultat de France Télévisions SA reflète le rôle et la place de la holding au sein du groupe. En matière d’exploitation, 2004 peut, à plusieurs égards, être présentée comme un premier exercice de référence pour le fonctionnement de la société holding du groupe. C’est en effet cette année que s’est achevée la mise en place de ses moyens propres de fonctionnement, avec notamment l’application en année pleine du nouveau dispositif salarial et la mise en place d’instances représentatives du personnel. 2004 a été aussi l’année de nouveaux défis, à travers l’intégration de RFO, le démarrage concret du chantier de système de gestion unifié (Ariane), la préparation du lancement du numérique de terre (France 4 et passage de France 5 à 24 heures), l’anticipation des développements futurs sur les nouveaux supports (ADSL, HD...) et la relance du chantier de la chaîne d’information internationale. Ce changement très sensible de périmètre s’est traduit par une modification de l’organisation de la holding et la création d’une direction générale en charge du numérique de terre et des projets de développement, et d’une direction générale adjointe en charge de la gestion et des ressources. Les redevances de gestion, qui correspondent à l’activité holding, s’élèvent à 17 M€ et représentent 53 % des produits d’exploitation. Les produits relatifs aux directions et opérations communes correspondent au coût de revient des prestations fournies aux filiales à ce titre pour 6,2 M€. Le total des produits d’exploitation, après prise en compte des transfert de charges intra-groupe, s’élève à 31,8 M€. Le compte de résultat enregistre des dépenses d’exploitation de 31,2 M€. Cette augmentation résulte de l’accroissement des missions de la holding, de l’extension du périmètre de son intervention (Ariane, nouveaux supports) et de l’accroissement des opérations communes (baromètre qualité). Les charges nouvelles sont équilibrées par des facturations aux entités concernées et par un effort de redéploiement des crédits ouverts initialement. L’analyse des charges par natures témoigne principalement de l’action de pilotage et de représentation du groupe par France Télévisions SA. Ainsi, les frais de personnel se sont élevés à 12 M€, soit 39 % des dépenses d’exploitation. Ce montant correspond désormais principalement aux rémunérations (salaires et charges versés directement par la société et, plus marginalement, éléments facturés par France 2, France 3 et France 5 pour la mise à disposition de personnels). Les études et honoraires (4,2 M€, soit 14 % des charges) constituent également un poste significatif lié à l’activité de la holding. En conséquence le résultat d’exploitation en profit de 0,6 M€ s’explique par une bonne maîtrise des dépenses ainsi que par la réalisation d’un chiffre d’affaires servant d’assiette aux redevances de gestion supérieur à l’exercice précédent. 12 • rapport financier 2004 • Le résultat financier décrit le rôle d’actionnaire de France Télévisions S.A. et reflète l’action de la société holding en matière de centralisation de trésorerie. Le résultat financier progresse en 2004 du fait de la combinaison d’un certain nombre d’effets positifs. Il s’agit notamment d’un effet de volume (encours moyen en gestion supérieur en 2004) et d’un effet de marge (sur-rendement des placements par rapport au marché monétaire). Le résultat exceptionnel retrace principalement chaque année des opérations relatives à des participations ou développements. En 2004 il s’élève à - 2 M€ et résulte essentiellement d’une provision constituée au titre d’une garantie donnée sur la valeur de rachat de titres de SOFICA dans le cadre de l’engagement du groupe pour la création cinématographique. Le produit net d’intégration fiscale (3,8 M€) correspond aux mécanismes d’intégration fiscale du groupe propre à l’exercice 2004. L’ensemble de ces éléments conduisent à un résultat net de 8,9 M€ avant l’impact des opérations sur RFO. Ce montant est d’ampleur comparable à celui de l’exercice 2003. 2. L’intégration de RFO La loi du 9 Juillet 2004 a fait de France Télévisions, à compter du 1er Juillet, l’actionnaire unique de RFO, devenue “ RFO Participations ”. Le processus d’intégration au sein de France Télévisions, au cours du second semestre, a comporté deux étapes : a. Apport partiel d’actifs de RFO Participations à RFO S.A. société nouvellement créée L’opération, rétroactive au 1er Janvier, a transféré tous les actifs de RFO Participations vers RFO SA à l’exception de quelques éléments, en particulier ses participations dans les filiales TV5 et ICV, qui demeureront rattachées directement à France Télévisions, et la dotation octroyée par l’Etat d’un montant de 10 M€. Ce transfert s’est effectué aux valeurs nettes comptables, conformément aux normes en vigueur s’agissant d’une restructuration interne, et conformément aux méthodes utilisées en 2000 au moment de la constitution du groupe. b. Fusion-absorption de RFO Participations par France Télévisions France Télévisions, détentrice de 100 % des titres de RFO Participations, a procédé à une fusion-absorption de sa filiale sous forme de transmission universelle de patrimoine. Cette opération a pris en compte en particulier les titres détenus par RFO Participations dans RFO SA, ainsi que les 10 M€ de dotation versée par l’Etat. Cette dotation a ensuite été transférée à RFO SA sous forme de subvention, ce qui a génèré chez RFO Participations une perte de 10 M€. Conformément au calendrier imposé par la loi, l’ensemble de ces opérations a été mené avant le 31 décembre 2004. Les comptes consolidés 2004 du groupe France Télévisions ont neutralisé la perte comptable de 10 M€ de RFO Participations, transmise à France Télévisions SA via la transmission universelle de patrimoine, et le profit de même montant enregistré au niveau de RFO SA. • rapport financier 2004 • 13 Rapport de gestion 3. L’avis N°2005-B du CNC Cet avis du Comité d’Urgence du Conseil National de la Comptabilité publié le 16 mars 2005, d’application impérative et rétroactive, oblige la société à provisionner ses profits d’intégration fiscale réalisés depuis la création du groupe. Ceux-ci pourraient, compte tenu de la mécanique d’intégration, être relocalisés dans certaines filiales dans l’avenir. Cette modification de réglementation comptable représente une charge comptable de 18 M€, qui est neutralisée en consolidation. Résultats après intégration de RFO et avis N°2005-B du CNC L’opération de transmission universelle de patrimoine a pour conséquence de faire apparaître la perte de 10 M€ de RFO Participations au niveau du compte de résultat de France Télévisions S.A. Son résultat net comptable est donc ramené de +8,9 M€ à -1,1 M€, puis à -19,1 M€ du fait de l’avis du CNC. Ces deux opérations, qui sont l’expression comptable d’opérations intra groupe, sans impact monétaire sont intégralement neutralisées en consolidation. Membre des conseils d’administration AREVA, SNCF, EDF, La Poste - M. Alain Seban, directeur du développement des médias Membre des conseils d’administration de France Télévisions, Radio France, A.F.P., ARTE France, (France 2, France 3, France 5 jusqu’à la loi du 9 juillet 2004) - David Kessler, directeur général du Centre national de la cinématographie jusqu’au 22 septembre 2004 Membre du conseil de surveillance d’Arte France et du conseil d’administration de l’IFCIC (Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles). - Catherine Colonna, directeur général du Centre national de la cinématographie à compter du 22 septembre 2004 Membre du conseil de surveillance d’Arte France et des conseils d’administration de l’IFCIC, de la Cinémathèque, du BIFI - Philippe Leysséne, Directeur des affaires Sociales, Economiques et Culturelles au Ministère de l’Outre-Mer A compter du 22 juillet 2004, membre du conseil d’administration de France Télévisions, il est également membre des conseils de l’IEOM, de l’Agence Française de Développement, de la Maison de la France, de Météo France, d’ENERCAL B. Comptes consolidés du groupe France Télévisions 1. Comptes consolidés du groupe France Télévisions L’exercice 2004 est marqué par l’intégration au sein du groupe consolidé de la société Réseau France Outre-Mer et de sa filiale R3O à compter du 1er juillet 2004. Parallèlement la société TV5 monde, dans laquelle RFO a une participation, est intégrée globalement dans le groupe alors qu’elle était précédemment consolidée par mise en équivalence. (en M€) Redevance Publicité et parrainage 4. Informations relatives aux mandats sociaux “ En application de l’article 225-102-1 du code de commerce, liste des administrateurs de la société et de leurs mandats de “dirigeant” de société (au sens de l’art L225-38 du code de commerce ”. Mandats et fonctions de M. Marc Tessier, Président directeur général de France Télévisions Chiffre d’affaires total Au titre des représentants du Parlement : - M. Christian Kert, député des Bouches-du-Rhône Administrateur de la chaîne parlementaire L.C.P.A.N. Administrateur de la Fondation du Patrimoine - M. Louis de Broissia, sénateur de Côte d’Or Membre des conseils de la sociétés Paris Rhin Rhône et de la Société Professionnelle des Papiers de Presse A titre individuel dans une SA France Télévisions (Président Directeur Général) France 2 (Président Directeur Général) France 3 (Président Directeur Général) France 5 (Président Directeur Général) France Télévisions Publicité (Président) Thomson SA Agence France Presse SAS France Télé Numérique (Président) France 2 Cinéma (Président) France 3 Cinéma (Président) SCI SCI France Télévisions (représentant légal des gérants F2, F3 & FTP) Liste des administrateurs de la société et de leurs mandats de “ dirigeant “ d’une société commerciale au sens de l’article L. 225-38 modifié du code de commerce Au titre des représentants de l’Etat (aux termes du décret du 12 septembre 2000) : - M. Jean-Pierre Leclerc, président de section au Conseil d’Etat N’est pas dirigeant d’une société commerciale au sens de l’article L 225-38 CC - M. Bruno Bezard, chef du service des participations, Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie 14 • rapport financier 2004 • Au titre des personnalités qualifiées : - M. Rony Brauman, chercheur à la Fondation M.S.F. Administrateur à titre individuel de France Télévision (nommé par le CSA) Administrateur à titre individuel de France 5 (nommé par le CSA) - M. Costa-Gavras, cinéaste Administrateur à titre individuel de France Télévision (nommé par le CSA) Administrateur à titre individuel de France 3 (nommé par le CSA) - M. Dominique Wolton, directeur de recherches au C.N.R.S. Administrateur à titre individuel de France Télévision (nommé par le CSA) Administrateur à titre individuel de France 2 (nommé par le CSA) - Madame Henriette Dorion-Sebeloue, N’est pas dirigeante d’une société commerciale au sens de l’article L 225-38 Au titre des représentants du personnel : - M. Yves Loiseau N’est pas dirigeant d’une société commerciale au sens de l’article L 225-38 CC - M. Marcel Trillat N’est pas dirigeant d’une société commerciale au sens de l’article L 225-38 CC Pour l’exercice 2004, le montant des jetons de présence aux administrateurs désignés par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (à l’exception du Président) s’élève à 2 800 € pour M. Brauman, 2 000 € pour M. Costa-Gavras, 2 400 € pour M. Wolton et 1 200 € pour Mme Dorion-Sebeloué. Les principaux indicateurs financiers du groupe en 2004 sont résumés dans le tableau ci-après. Il confirme l’amélioration continue de la situation financière et des résultats du groupe France Télévisions au cours des 4 derniers exercices. 2003 (a) 2004 (hors var perimètre) (b) (1) 2002 2001 Var. 04/03 1632,7 1535,3 1499,5 1470,5 1431,8 +2.4% 784,3 758,8 710,5 677,4 617,1 +6,8% (c) (b)/(c) 2 667,4 2 467,9 2372,0 2 282,10 2 179,90 +4.0% Résultat d’exploitation 45,8 53,2 40,3 35,1 21,3 +32% Résultat financier - 7,6 - 7,5 - 10,9 - 16,6 - 10,5 +31% Résultat courant 38,2 45,7 29,4 18,5 10,8 +55% Résultat exceptionnel - 0,9 - 0,7 - 5,7 36,4 4,5 N/A Résultat net (part du groupe) 25,4 32,7 14,2 53,2 36,1 +130% Capacité d’autofinancement 136,2 133,9 117,0 106,0 74,1 +14.4% Capitaux propres (part du groupe) 371,2 - 345,8 331,5 277,2 N/A 91,5 - 114,8 106,7 41 N/A Trésorerie nette (2) ADMINISTRATEUR 2004 Cet élargissement du périmètre du groupe a des effets sur les agrégats de gestion et ses impacts sont donc isolés dans l’analyse pour permettre une bonne comparabilité des exercices. (1) Les variations de périmètre correspondent à l’intégration globale sur 12 mois de TV5 Monde, et l’intégration globale sur 6 mois de RFO et R3O. (2) A noter une augmentation du retard d’encaissement sur la redevance au 31/12/04 de 28,1M_ 2. Résultats du groupe en 2004. a. Analyse du compte de résultat par nature Le chiffre d’affaires consolidé du groupe (2,7 milliards d’euros) augmente de 12,4 % sur l’exercice. A périmètre comparable, sa progression est de 4 % : la croissance de la redevance est de 2,39 % et les recettes publicitaires du groupe sont en augmentation de 6,8 %. Hors ressources affectées1, et à périmètre comparable, les recettes publicitaires et de parrainage des chaînes hertziennes s’élèvent à 733,2 M€, soit une progression de 6,4 % par rapport à 2003 (689 M€). Ce résultat provient des audiences des chaînes et du dynamisme commercial de la régie publicitaire. Chiffre d’affaires en M€ 2004 (a) Redevance 1 632,7 Publicité et parrainage 784,3 Subvention du ministère des affaires étrangères (CFI et TV5 Monde) 82,6 Autre 167,8 Chiffre d’affaires 2 667,4 Impact des produits constatés d’avance 66,7 Chiffre d’affaires net 2 734,1 2004 à périmètre comparable (b) 2003 Evolution en % (c) (b)/(c) 1 535,3 758,8 1 499,5 710,5 +2,4% +6,8% 22,4 151,4 2 467,9 9,6 +129% 152,4 -0,7% 2 372,0 4,0% 66,7 2 534,6 -10,6 2 361,4 +7,3% 1 Ressources affectées : ce sont l’ensemble des échanges ayant une contre partie en charge, notamment dans le coût de grille • rapport financier 2004 • 15 Rapport de gestion 2004 Coûts des programmes achetés Autres achats et charges externes Impôts et taxes Charges de personnel Dotations aux amortissements Dotations aux provisions Autres charges d’exploitation Total des charges d’exploitation 2003 2004/2003 (A) 2004 à périmètre comparable (B) (C) (B) (C) 683,3 891,8 181,8 728,2 111,7 25,2 115,4 2 737,4 671,3 805,2 177,5 636,7 104,6 21,3 106,2 2 522,6 615,8 743,4 167,6 612,6 99,3 22,9 105,3 2 366,9 En 2004, la redevance a représenté 61,2 % du chiffre d’affaires du groupe (contre 63,2 % en 2003 et 66 % en 2001). Les charges d’exploitation s’établissent à 2 737,4 M€. A périmètre comparable, les charges d’exploitation augmentent de 6,6 % : - le coût des programmes achetés a crû, à périmètre égal, de 9 %. Cette croissance est due essentiellement au coût des événements sportifs de 2004 (Jeux Olympiques, Eurofoot). En contrepartie, les produits constatés d’avance les années précédentes pour faire face à cette augmentation prévisible des charges ont été repris et viennent augmenter le chiffre d’affaire net. 9 8,3 5,7 3,9 5,3 -7 0,8 6,6 % % % % % % % % Le résultat d’exploitation progresse de 13,6 %, et même de 32 % à périmètre comparable (RFO a dégagé au 2e semestre 2004 un résultat d’exploitation de -7,7 M€). Le résultat d’exploitation consolidé s’est continûment amélioré depuis 2001, reflétant la consolidation de la gestion rigoureuse du groupe. Résultats du groupe en M€ 2004 2004 à périmètre comparable 2003 2002 2001 Résultat d’exploitation Résultat net 45,8 25,4 53,2 32,7 40,3 14,2 35,1 53,2 21,3 36,1 - les autres achats et charges externes augmentent en rythme avec le chiffre d’affaires net. - les charges de personnel représentent 27 % des charges d’exploitation. A périmètre comparable, la croissance des charges de personnel est de 3,9 %. Cette progression s’explique en partie par la croissance des provisions pour indemnités de départ en retraite et de l’intéressement (+57 %). Les charges sociales augmentent pour leur part de 4 %. La hausse des salaires est de 3,2 %. Le résultat financier s’établit à - 7,6 M€ en 2004 contre - 10,9 M€ en 2003. Cette amélioration s’explique principalement par l’évolution des conditions du coût de la dette sur l’immobilier, liée à la sortie partielle du swap de taux réalisé en fin d’exercice précédent, et la politique de couverture en matière de change qui a en particulier permis de bénéficier de la baisse du dollar. Le résultat courant progresse fortement, pour atteindre 38,2 M€, ou 45,6 M€ à périmètre comparable, soit + 55 % par rapport à 2003. Le résultat net consolidé (part du groupe) atteint 25,4 M€, en progression de 79% par rapport à 2003. A périmètre comparable, il s’élève à 32,7 M€ soit plus du double du résultat 2003 (14,2 M€). L’impact du résultat net semestriel de RFO sur les comptes du groupe s’élève à -7,4 M€ et celui de TV5 Monde à +0,1 M€. 16 • rapport financier 2004 • b. Analyse de l’activité 2004 Le résultat d’exploitation diffuseur représente 81 % du résultat du groupe en 2004. L’analyse par secteurs d’activité et par filiales fait apparaître des résultats correspondant à un traitement consolidé des comptes, qui sont donc par nature différents des résultats sociaux de chacune des filiales. Le chiffre d’affaires par secteur d’activité augmente de 12,2 % sur l’activité diffuseur, qui représente 92 % du chiffre d’affaires groupe. Cette croissance est due principalement à l’intégration de RFO. A périmètre comparable, la croissance du CA diffuseur s’établit à 3,6 %. La croissance du chiffre d’affaires dégagé sur les filiales Cinéma est due aux succès commerciaux des films Les Choristes - n°1 au box office de l’année - et de 6 films dépassant le million d’entrées en salle - Mariages !, Comme une Image, Les Sœurs Fâchées, La Prophétie des Grenouilles, Malabar Princess et Vipères au Poing. Le chiffre d’affaires “ producteur ” est en progression de 6,1 %, résultant en particulier de l’évolution de l’activité de la filière production de France 3 pour compte de tiers de 32,5 %. Le chiffre d’affaires des régies publicitaires inclut un semestre d’activité de R3O qui représente 17 M€, ce qui explique la forte progression par rapport à 2003, et les “ autres activités ” enregistrent en particulier la hausse des recettes liées à l’activité internationale des diffuseurs. Le chiffre d’affaires de la gestion des droits a été impacté par le plan de restructuration d’un département de France Télévisions Distribution, dont les autres pôles montrent un dynamisme important, en particulier l’édition et les droits dérivés (progression de 20 % du chiffre d’affaires). Chiffre d’affaires (en M€) - France 2 - France 3 - France 5 - RFO - TV5 Monde - Autres Chiffre d’affaires “ diffuseur ” - Télévision - Cinéma Chiffre d’affaires “ producteur ” - France Télévisions Distribution - Régies publicitaires - Autres Chiffre d’affaires “ autres activités Total du chiffre d’affaires 2004 1 033,8 1 051,6 167,1 104,5 84,8 28,5 2 470,3 41,2 9,3 50,4 42,1 81,7 22,8 ” 146,7 2 667,4 2003 Résultat d’exploitation en M€ (en contributif groupe) 2004 2003 - France 2 34,0 - France 3 7,1 - France 5 3,0 - CFI 0 - RFO - 6,0 - Autres diffuseurs - 1,0 Résultat d’exploitation “ diffuseur ” 37,1 - Télévision -1,5 - Cinéma 2,2 Résultat d’exploitation “ producteur ” 0,7 - France Télévisions Distribution 0,8 - Régies publicitaires 6,5 - Autres 0,7 Résultat d’exploitation “ autres activités ” 8,0 Total du résultat d’exploitation 45,8 23,4 9,7 4,8 - 2,6 Le coût de grille consolidé du groupe s’élève à 1 567,4 M€ (après prise en compte des produits constatés d’avances sur les droits sportifs). Il progresse de 3,4 % pour le groupe et à périmètre comparable. Var % 999,6 +3,4 1 023,9 +2,7 159,8 +4,6 17,8 60,0 2 201,1 +12,2 35,1 +17,4 8,4 +9,5 43,5 +15,9 46,8 - 10,0 61,8 +32,2 18,3 +24,6 126,9 +15,6 2 371,5 12,5 % % % % % % % % % % % % % - 1,0 34,3 - 1,3 1,8 0,5 2,0 6,7 - 3,2 5,5 40,3 Coût de grille (en M€) France 2 France 3 France 5 RFO TV5 Monde Autre France Télévisions 2004 730,7 728,5 96,7 71,7 34,6 11,6 1 673,7 Coût de grille consolidé 2003 712,8 706,3 90,2 6,3 1 515,6 Var % 2,5 % 3,1 % 7,2 % 84,1 % 10,4 % • rapport financier 2004 • 17 Rapport de gestion Le compte de résultat analytique du “ diffuseur ” pour l’ensemble du groupe France Télévisions est présenté ci-après, en comparaison avec l’exercice précédent. Il fait apparaître une croissance des recettes nettes disponibles de 13,5 %. Cette progression s’élève à 3,5 % à périmètre comparable. Le résultat opérationnel s’établit à 37,1 M€, et 43,1 M€ à périmètre comparable. Les dépenses de programmes supportent en particulier la prise en charge des droits de diffusion des Jeux Olympiques et de l’Eurofoot - sur la ligne “sport” -, et progressent en conséquence de 8,6 % à périmètre comparable. Ces droits de diffusion sont compensés par la constatation en recette de produits constatés d’avance sur droits sportifs, d’où une variation nette du coût de grille, ramenée à 3,4 %, en ligne avec la progression du chiffre d’affaires diffusion, et supérieure d’un point à la progression de la redevance. Evolution du coût de grille Provision pour dépréciation de France Télévisions (en M€) 528,8 Autres programmes 440,5 Variétés, jeux, divertissements Théâtre, musique 229,7 163,6 Documentaires 115,8 109,8 S’agissant des investissements, ils se sont élevés à 109,1 M€ en 2004. Ce chiffre, correspondant à la notion comptable d’immobilisations, ne comprend pas les acquisitions de programmes des diffuseurs. Traités en stocks, ces achats sont en effet inclus dans la variation du besoin en fond de roulement. La capacité d’autofinancement dégagée sur la période est de 136,2 M€, en amélioration continue depuis 4 ans, et couvre donc les investissements du groupe. Magazines 240 240,4 En millions d’euros 2003 2004 Pro-forma 2004 Jeunesse 47,8 Var 2003/2004 pro forma % 40,5 271,6 231,5 Redevance Subvention MAE Publicité Parrainage Recettes affectées Divers (1)Total CA diffusion 1 499,5 9,4 619,2 69,7 13,1 12,5 2 223,5 1 535,3 21,7 659,8 73,3 13,6 10,1 2 313,7 1 632,7 82,6 673,3 75,4 13,6 26,3 2 504,0 Commissions régies publicitaires Versements compte de soutien Versements droits d’auteur (2) Total commissions et ayants droits (3) Recettes nettes disponibles 52,1 114,6 90,6 257,3 1 966,2 55,5 116,6 93,3 265,4 2 048,3 55,5 116,6 101,1 273,3 2 230,8 Information Sports Cinéma Fictions, séries, TV Films Jeunesse Magazines Documentaires Théatre, musique Variétés, jeux, divertissements Autres programmes Provision pour dépréciation et abandons de programmes Total coûts de grille avant droits sportifs 440,5 163,6 109,8 240,4 40,5 231,5 72,6 8,1 140,4 32,4 25,3 1 505,0 474,1 227,2 111,8 236,0 47,5 238,2 78,7 8,1 136,8 35,6 40,1 1 634,1 528,8 229,7 115,8 240,0 47,9 271,6 79,9 9,0 137,4 40,3 40,0 1 740,4 Variation des produits constatés d’avances sur droits sportifs (4) Total coûts de grille (5) Marge brute de la grille 10,7 1 515,6 450,6 -66,7 1 567,4 480,9 -66,7 1 673,7 557,0 +3,4% +6,7% Coûts opérationnels du diffuseur Diffusion INA Filiales cinéma Variation de provisions (6) Autres dépenses 101,2 157,6 5,5 7,2 10,5 282,0 102,2 168,6 5,5 7,0 15,6 298,9 124,4 199,1 5,5 7,0 17,6 353,6 +1,0% +7,0% +48,6% +6,0% Frais généraux Intéressement (7) Résultat opérationnel diffuseur 131,4 2,9 34,3 134,4 4,5 43,1 166,3 +2,3% +55% +25,7% 18 • rapport financier 2004 • 37,1 +2,4% +131% +6,6% +5,2% 8,1 25,3 +3,2% +4,2% +7,6% +38,9% +1,8% -1,8% +17,3% +2,9% +8,4% -2,6% +9,9% +8,6% 8,9 137,4 140,4 32,3 2003 +4,1% Cinéma 79,8 72,6 Fictions, séries, TV films 40,3 40,1 1. Diffusion Sports (y compris droits) Information 2004 En matière de coût de grille, outre le coût du sport, l’année 2004 a été marquée par les évolutions suivantes : - en matière d’information, une couverture des événements internationaux et, au plan français, la couverture des élections régionales et européennes, en particulier à travers le renforcement de l’information nationale de France 3 ; - une forte progression de la programmation en faveur des documentaires (+8,4%) et de la jeunesse (+17,3%) ; - une stabilisation des coûts des émissions de variétés et de jeux. c. Bilan, trésorerie et financement Les capitaux propres du groupe se montent à 371,2 M€. En 4 ans, ils ont progressé de plus d’un tiers. La trésorerie nette passe de 114,8 M€ en 2003 à 91,5 M€ en 2004, subissant un surcroît de décalage dans l’encaissement de la redevance 2004 par rapport à 2003 à hauteur de 28,1 M€. Sans ce décalage, l’évolution de la trésorerie aurait été positive. La structure financière du bilan de France Télévisions s’est continûment améliorée au cours des dernières années, le ratio d’endettement du groupe (dette financière nette/capitaux propres) passe de 120 % en 1999 à 30,6 % en 2004. Les dettes financières se montent à 396,1 M€ et regroupent deux natures d’endettement : - les concours bancaires courants, à hauteur de 162,9 M€ représentent les soldes débiteurs en banque et constituent avec la trésorerie à l’actif du bilan (254,4 M€), la trésorerie nette du groupe à hauteur de 91,5 M€. - les dettes financières long terme, à hauteur de 233,2 M€ sont composées notamment des crédit baux contractés à l’occasion de la construction de l’immeuble de France Télévisions et de la reprise du siège de France Télévisions Publicité (198,7 M€). 2004 2003 2002 C. Résultats des filiales du groupe et des sociétés, par branche d’activité 2001 Trésorerie nette 91,5 114,8 106,7 41 Augmentation du retard de redevance 28,1 Dettes financières long terme 233,2 224,4 232,5 232 Dette financière nette 113,6 109,6 125,8 191,1 Capitaux propres 371,2 347,2 328,9 278,9 Ratio endettement 30,6 % 31,0 % 38,3 % 68,5 % a. France 2 La chaîne a renforcé tout au long de l’année sa politique éditoriale d’antenne publique ambitieuse, exigeante, populaire et créatrice de lien social. La position de France 2 dans le paysage audiovisuel français a été maintenue tout en affirmant sa différence en matière de programmes. L’effort en faveur de la création française (œuvres prestigieuses ou populaires) et du documentaire s’est poursuivi ainsi que l’offre de magazines de découverte et de connaissance. Aux évènements sportifs annuels réguliers s’est ajoutée une large exposition sur la chaîne des Jeux Olympiques d’été et de l’Eurofoot. Le volume des sports s’est ainsi accru de 120 heures en 2004. Les produits d’exploitation s’élèvent à 1 669,4 M€. Les principaux produits connaissent les évolutions suivantes : - les ressources publiques augmentent de 1,3 % ; - les recettes de publicité et parrainage sont en hausse de 7,4 %, la stratégie commerciale ayant permis une augmentation de la recette supérieure à la croissance moyenne du marché. Le chiffre d’affaires progresse, dans ces conditions, de 3,1 % et s’élève à 1081,9 M€. La production immobilisée s’élève à 5 13,1 M€. Les charges d’exploitation s’établissent à 1 633 M€, en augmentation de 5,38 %. Le coût des programmes achetés (y compris pré-achats dans le cadre des nouveaux décrets) augmente de 4,8 %. Les autres achats et services extérieurs (dont droits de retransmission, soustraitances et prestations assimilées relatifs aux programmes) augmentent de 8,8 %. Hors programmes, les autres achats et services extérieurs progressent de 3,1 %. Les dotations aux amortissements et provisions de programmes progressent de 4,4%. Les charges de personnel s’accroissent de 1,8 %. Une partie significative de la progression des ressources a été consacrée aux programmes. Le coût de grille (y compris droits sportifs), soit 730,8 M€, a augmenté de 2,5 % en 2004. La poursuite des actions de maîtrise et d’économie des autres dépenses permet ainsi de dégager un résultat d’exploitation positif, pour la cinquième année consécutive, de 36 M€, marquant ainsi la poursuite de l’effort de redressement économique et financier de la chaîne. Après résultat financier, résultat exceptionnel (positif de 2,4 M€, du fait en particulier de la variation des amortissements dérogatoires) et intéressement, le résultat net, de la société, qui n’a pas de charge d’impôt du fait de reports déficitaires, s’établit à + 36,4 M€. • rapport financier 2004 • 19 Rapport de gestion b. France 3 L’exercice 2004 s’est traduit pour France 3 par la poursuite de sa consolidation financière dans le cadre de son plan d’entreprise organisant la régionalisation des programmes et la décentralisation de l’activité à Horizon 2008. L’année 2004 confirme le dynamisme de la chaîne en matière d’innovation et de développement de son offre avec près de 21 700 heures de programmes (soit une hausse de 8,1 % par rapport à 2003), dont 13 600 heures régionales. Ce développement s’inscrit dans un cadre financier positif, le résultat d’exploitation s’établissant à + 6,8 M€ (en hausse de 1,8 M€ par rapport à 2003) et le résultat net à + 5,6 M€. Le chiffre d’affaires s’élève à 1 168,1 M€, dont 780,4 M€ au titre de la redevance (+3,2 % par rapport à l’exercice 2003) et 288,7 M€ au titre de la publicité et du parrainage (+ 4,3 %). En termes de charges, l’évolution des coûts sur la période conduit à une hausse des coûts de grille de 3,5 % par rapport à l’exercice 2003 pour atteindre 730,6 M€. • Le coût de la grille nationale, intégrant le sport et l’information nationale, progresse de 1,1 %, soit + 4,6 M€. La forte activité constatée en matière d’information (élections régionales et européenne, actualité internationale) et de sports (“Jeux Olympiques d’Athènes” et “Eurofoot”), ainsi que le nécessaire renforcement du programme national (prioritairement sur les tranches de 20h-21h et de 1ère partie de soirée), ont pu être en partie compensés par une optimisation de la politique de programmation de la chaîne, • Le coût des grilles régionales s’inscrit à 326,8 M€, en hausse de 6,6 % sur l’exercice précédent pour un volume de diffusion régionale en augmentation de 14,1 %. Il représente désormais 44,7 % du total du coût de grille versus 43,4 % en 2003. Dans ce contexte, le résultat d’exploitation de la chaîne s’établit pour 2004 à + 6,8 M€, en nette amélioration par rapport à 2003 (+ 36,6 %). Il reflète le respect des objectifs en matière de coûts de grille, de charges opérationnelles du diffuseur, de maîtrise des frais généraux et des charges de personnel. Le résultat exceptionnel ressort à + 4,0 M€ pour l’exercice. Il reflète principalement la variation positive d’amortissements dérogatoires sur les programmes. La bonne performance de la chaîne donnera lieu à l’application du contrat d’intéressement des personnels, pour un montant de 3,2 M€, supérieur à l’exercice précédent. Le résultat net ressort en bénéfice de 5,6 M€ (après intéressement) au titre de l’exercice 2004. c. France 5 L’exercice 2004, qui marque le dixième anniversaire de France 5, s’est caractérisé par une politique de programme articulée autours de deux axes majeurs : - la poursuite de l’optimisation de la programmation proposée en journée. Cette politique de redéploiements et d’optimisation, accueillie de façon positive par le public, s’est traduite dans les faits par une progression régulière de l’audience. En effet, avec 6,7 % de part d’audience réalisée en 2004 (+ 4,6 % en un an), France 5 réalise ainsi sa plus forte audience annuelle depuis le lancement de la chaîne en 1994, - la préparation de l’arrivée de la chaîne sur le nouveau réseau numérique hertzien. Dès la rentrée 2004, France 5 a ainsi mis en place des concepts innovants tels que CULT, magazine quotidien 20 • rapport financier 2004 • sur les cultures urbaines programmé à 19 heures, faisant largement appel aux technologies interactives. L’exercice 2004 a vu par ailleurs le décalage dans le temps de deux évènements majeurs pour France 5 : - le budget 2004 prévoyait la mise en place du GIE “ lesite.tv ” constitué avec le SCEREN-CNDP dès le début de l’année. Ce GIE qui assure désormais l’exploitation du service de vidéos éducatives à la demande à destination du monde enseignant a finalement été créé dans le courant du mois de décembre, - le lancement de la TNT, initialement budgété sur le dernier quadrimestre 2004, est désormais fixé au 30 mars 2005. Le résultat d’exploitation s’établit à 3,6 M€. Il est toutefois en diminution de 1,5 M€ par rapport au réalisé 2003 compte tenu des effort faits sur la fin d’année en faveur du renforcement du coût de grille dans le cadre de la préparation du déploiement de la chaîne sur le réseau numérique hertzien. Au final, la chaîne a été une nouvelle fois en mesure d’accroître sa grille à un rythme plus rapide que celui de ses ressources tout en maintenant ses grands équilibres de gestion, notamment grâce à des redéploiements opérés sur les charges d’exploitation hors programmes. Le résultat exceptionnel 2004, positif de 1,9 M€, résulte principalement d’une variation positive des amortissements dérogatoires. La charge d’impôts sur les sociétés 2004 de France 5 s’établit en définitive à 1,5 M€. La gestion 2004 de France 5 dégage un résultat net bénéficiaire de 2,8 M€, conforme à l’épure budgétaire initiale. d. RFO L’année 2004 a été marquée pour RFO par son intégration au groupe France Télévisions, arrêtée par la loi du 9 juillet. Un travail en commun des équipes de RFO avec celles de France Télévisions durant la phase précédente avait permis à FTV de préparer cette intégration en acquérant une connaissance des problématiques éditoriales et de gestion de la société. Ce travail a notamment permis d’obtenir de l’Etat actionnaire une recapitalisation de RFO, à hauteur de 10 M€, avant la cession de ses titres à FTV. En termes d’activité, l’exercice 2004 a été de ce fait une année de transition, d’autant plus que le faible accroissement des ressources (1,2 % seulement de progression du chiffre d’affaire par rapport à 2003) n’a pas permis d’enrayer la tendance à la baisse du niveau de la production régionale que connaissait la société depuis plusieurs années. La collecte publicitaire s’est traduite par une nouvelle diminution des recettes (moins 5,5 % par rapport à 2003 sur la publicité et le parrainage). Les causes en ont été, au-delà de la persistance d’un marché publicitaire morose outre-mer, la dégradation de la situation sociale aux Antilles ainsi que les mouvements de grève de longue durée à RFO. La société a néanmoins été en mesure d’assurer de manière conforme à sa mission la couverture des nombreuses consultations électorales de l’année 2004, tant générales à l’ensemble du territoire français que spécifiques à l’outre-mer. En termes économiques, au-delà de ce qui a été précédemment évoqué concernant la faiblesse de l’évolution des ressources, on soulignera les éléments suivants : - le résultat d’exploitation s’élève à -8,7 M€. Outre les provisions relatives à certains contentieux et l’ajustement d’autres provisions pour mettre les méthodes de RFO en conformité avec celle du groupe, ce résultat est affecté par la baisse des recettes publicitaires et le fonctionnement déficitaire de l’activité de prestation exercée par la rédaction AITV au profit de CFI (perte de 2,7 M€). Les termes de cette relation commerciale entre deux sociétés du groupe France Télévisions sont actuellement en cours de réexamen ; - l’exercice 2004 aboutit à un résultat net de -7,5 M€. Celui-ci passe à 2,5 M€ en tenant compte du traitement en subvention exceptionnelle de l’apport de 10 M€ dont a bénéficié la société au titre de sa recapitalisation. Il convient de souligner que seuls les comptes du 2e semestre sont repris par le groupe France Télévisions dans sa consolidation, compte tenu de la date à laquelle a été opérée l’intégration de RFO. La contribution au résultat d’exploitation est déficitaire de 7,7 M€. L’impact de RFO sur les comptes du groupe est de - 7,4 M€. c. Multimédia France Production 2. Production Le chiffre d’affaires global s’élève à 8 048 K€ contre 8 143 K€ l’exercice précédent. MFP a sous-titrés 2 310 heures de programmes et a fabriqué 1 460 heures de programmes en version française ou étrangère (doublées ou sous-titrées). Cette année, MFP a produit quatre fictions, quatre documentaires, un magazine hebdomadaire sur l’histoire de janvier à mai, un magazine mensuel sur la science. La production propre de “ Planète Thalassa ” a été assurée cette année avec 9 émissions produites pour cette chaîne. La société a réussi à demeurer à l’équilibre en 2004 (+17 K€), malgré les mauvais résultats du secteur documentaire international, dont l’activité a été arrêtée au mois de juin 2004 après une perte de -917 K€. a. France 2 Cinéma 3. Publicité L’année 2004 aura été marquée par le succès en salles du filmphénomène Les Choristes, qui a généré 8.600.000 entrées en France (n°1 au box office de l’année) et de 4 films millionnaires : Mariages !, Comme une Image, Les Sœurs Fâchées, et La prophétie des Grenouilles. Le nombre total des entrées réalisées par les films coproduits par la filiale en 2004 s’élève à 21 millions contre 17 millions en 2003, représentant environ 28 % des entrées des films français sortis cette année. En matière d’investissements en coproduction de la filiale, le volume des engagements 2004 a été de 11,5 M€, hors part antenne, et de 19,4 M€, directement pris en charge par France 2, soit un total d’engagements du groupe de 30,9 M€ lui permettant de coproduire 32 films, dont 7 premiers films. Le chiffre d’affaires 2004 s’élève à 6,5 M€ (+14 % par rapport à 2003). Compte tenu de ces éléments, la subvention versée par France 2 à sa filiale s’est élevée à 2 M€ contre 3 M€ en 2003. Le résultat de l’exercice de la filiale est déficitaire de 20 K€ (- 124 K€ en 2003). a. France Télévisions Publicité b. France 3 Cinéma Le total des entrées des films, coproduits par France 3 Cinéma et sortis en 2004, s’élève à 6 millions. Ce chiffre, en diminution par rapport à 2003 (pour le même nombre de films sortis, soit 25) traduit une année en demi teinte. 2 films dépassent le million d’entrées : Malabar Princess (1,4 million) et Vipère au poing (1,2 million). Confidences trop intimes (818 000 entrées) réalise également un bon score, ce dernier film étant également un grand succès à l’export. La filiale a été très bien représentée dans les grands festivals internationaux (4 films sélectionnés à Cannes, 3 à Venise dont le Lion d’argent et le prix d’interprétation masculine pour le film Mar Adentro, également “ Golden Globe ” du meilleur film étranger et nominé pour les Oscars dans cette même catégorie, et 5 à Berlin). En 2004, la société a investi dans 24 films, pour un investissement total de 8,9 M€ hors part antenne, une partie du soutien financier généré par les coproductions étant désormais investi en plus de l’obligation réglementaire. Le portefeuille de la société comprend à ce jour 506 films. Les recettes d’exploitation des films s’établissent à 2,8 M€, en légère hausse par rapport à 2003, ce qui traduit le dynamisme du catalogue. Compte tenu de ces éléments, la subvention versée par France 3 à sa filiale s’est élevée à 4,7 M€ au même niveau que la subvention 2003. Le résultat de l’exercice de la filiale est déficitaire de 21 K€ (-14 K€ en 2003). Le compte de résultat budgétaire 2004 est bénéficiaire de 3,4 M€ avant impôt. Il est supérieur de 0,7 M€ aux prévisions et correspond à un taux de rentabilité de 6,9 %. Le chiffre d’affaires net collecté auprès des annonceurs, tous supports et lignes de produits confondus, dépasse de 3,9 % les objectifs fixés pour 2004. Cette performance se traduit par un excédent de commissions de régie de 2 M€ auxquels s’ajoutent les produits des activités annexes supérieurs de 0,4 M€ aux prévisions. Le surcroît de recettes couvre les dépassements de charges liés pour l’essentiel à la variation défavorable de la provision pour créances douteuses et au sinistre intervenu sur le système de climatisation du bâtiment technique. Le résultat net atteint 1,9 M€. b. Régies régionales Le chiffre d’affaires des sociétés régionales de régie atteint 25,6 M€. Il progresse respectivement de 5,5 % et 6,3 % par rapport au budget 2004 et au réalisé 2003. La croissance concerne à hauteur d’environ 80 % le parrainage qui avec un chiffre d’affaires net facturé aux annonceurs de 9,5 M€, représente plus de 28 % des recettes de parrainage de France 3. Globalement, les recettes publicitaires collectées sur le réseau régional de la chaîne représentent 9 % des recettes budgétaires de la chaîne. Le surcroît de chiffre d’affaires d’1,3 M€ se traduit par un excédent de commission de régie proche de 100 K€. Ce dernier, conjugué aux économies réalisées sur le budget de charges permet de dégager un résultat après impôt de 584 K€, supérieur de 495 K€ aux prévisions. Net facturé FTP FTP FTP FTP FTP FTP Grand Sud Grand Ouest Grand Est Nord Pas de Calais Picardie Paris IDF Centre Sud Est CA 2004 M€ Résultats 2004 K€ 3,72 4,91 5,02 2,16 3,63 6,14 170 102 124 147 24 21 • rapport financier 2004 • 21 Rapport de gestion c. Espace 3 Espace 3 est la société gérante des six sociétés régionales de régie. Son résultat (170 K€) provient pour l’essentiel de la remontée d’une quote-part (de 67,68 % à 75,76 %) des bénéfices des régies régionales. Le CA 2004 s’est élevé à 5,2 M€, et le résultat d’exploitation est en perte de 1,3 M€, correspondant notamment à l’amortissement de programmes que France 4 dans sa nouvelle configuration ne pourra plus utiliser. Le résultat net s’élève à - 1,3 M€, de façon quasi-conforme au budget, contre une perte de 0,2 M€ en 2003. d. Média Exchange b. Planète Thalassa Media Exchange commercialise une partie des espaces publicitaires de France 2, France 3 et France 5 (depuis 2004) sous forme de Contrats en Investissements d’Espaces Publicitaires (CINEP). Le chiffre d’affaires net 2004 collecté auprès des annonceurs est de 41,6 M€. Il progresse de 53 % par rapport à 2003. Les recettes de Média Exchange, constituées des commissions sur les ventes réalisées, atteignent 1,9 M€. Elles permettent, pour la deuxième année consécutive, de dégager un résultat net bénéficiaire (560 K€) et d’améliorer significativement la situation nette. e. France Espace Développement (FED) France Espace Développement affiche un résultat net de 214 K€, en ligne avec le budget. Portée par le développement du chiffre d’affaires parrainage sur l’ensemble des supports commercialisés par FTP, l’activité de production de billboards se traduit en 2004 par une marge brute de 980 K€ soit 29 % du chiffre d’affaires réalisé. A volume de CA équivalent, le taux de marge constaté en 2004 est supérieur de 4 points aux objectifs et de 2 points au réalisé 2003. Par ailleurs, à compter de 2004, France Espace Développement s’est vu confier par France Télévisions Publicité le développement d’outils et la commercialisation de nouveaux produits, liés à la numérisation totale de la chaîne publicitaire et à l’ouverture du marché publicitaire à l’Europe. Ainsi, FED est intervenue en 2004 dans la fourniture de prestations annexes aux prestations de régie classique à Euronews ainsi que dans des études de partenariat avec les principales régies publicitaires cinéma européennes. f. Web Sat Pub (WSP) Le chiffre d’affaires publicitaire a quasiment doublé par rapport à 2003 en atteignant 13,2 M€ en 2004. Les objectifs publicitaires de l’ensemble des supports commercialisés sont en dépassement, en particulier sur TV5 et Euronews. Le portefeuille de chaînes s’est par ailleurs élargi fin 2004 avec la prise en régie de Discovery Channel et France 5 Câble et Satellite, qui à elles seules ont engrangé plus d’un million d’euros de chiffre d’affaires net. La croissance des ventes de publicité sur les sites Internet et le télétexte des chaînes de France Télévisions initiée en 2003 se confirme en 2004. Les recettes atteignent désormais 1,3 M€, et le résultat net 794 K€ contre 182 K€ en 2003. 4. Chaînes thématiques a. Festival - France 4 Festival, chaîne reprise par les deux plateformes satellitaires françaises, et par les principaux réseaux câbles français, a été choisie en 2004 pour être la représentante du groupe France Télévisions sur la TNT. A ce titre 2004 est un exercice de mutation progressive vers un format adapté à cette nouvelle forme de diffusion. 22 • rapport financier 2004 • Cette jeune chaîne thématique rassemble à fin décembre 2004 plus de 3 millions d’abonnés, et a atteint l’équilibre financier en 2 ans, au lieu des 3 prévus au plan d’affaires. La stratégie éditoriale s’est donc confirmée : une chaîne de la mer et de la découverte, à travers notamment : - une politique de suivi d’actualités, en produisant des 52’ inédits (ex. : Brest 2004, le Vendée Globe) et la mise en place d’opérations sur les week-ends. - un renforcement des coproductions avec france 3 et RFO (l’Hebdo de la Mer, Tour des Côtes de France et Eclats de Mer). En 2005, cette politique éditoriale autour des événements sera poursuivie (ex. : la troisième expédition Laperouse, Evénement 100 % Glisse). c. Ma Planète Filiale à 100 % de Planète Thalassa, cette chaîne ludoéducative pour les 7-15 ans fait partie de l’offre jeunesse en exclusivité sur Canal Satellite et le câble. Au terme de sa première année pleine d’activité, la chaîne est reçue par 2 576 000 foyers et propose, entre autres, des programmes jeunesse des chaînes de France Télévisions, comme C’est pas sorcier. Dotée d’un budget de charges de 4,6 M€, Ma Planète a fini ce premier exercice à l’équilibre, en avance sur son plan d’affaires. d. TV5 Monde TV5 Monde est aujourd’hui un réseau mondial qui diffuse 8 signaux spécifiques à chaque continent, tenant compte des décalages horaires et des sensibilités des publics. Première chaîne mondiale de télévision en français, TV5 propose une vision originale du monde à travers une information, et une programmation soucieuses de faire connaître et partager la diversité des cultures et des points de vue. Au sein d’une programmation enrichie de cinéma, fictions, sport, documentaires et de productions propres, TV5 offre une visibilité et une audience mondiales aux programmes de France Télévisions. De 2001 à 2004, TV5 est passée de 40 à 55 transpondeurs satellites et de 114 millions de foyers (24 h/24) initialisés, à plus de 153 millions de foyers dans pratiquement tous les pays, soit une progression de 34,2 % en trois ans. TV5 reste ainsi le premier réseau mondial généraliste et devient le 2e réseau international après MTV et devant CNNi et BBC World. C’est l’ouverture aux Etats-unis des réseaux câblés de Washington DC, de Boston et de Chicago qui ont permis la progression de la distribution de TV5 dans le monde. A ces modes traditionnels de diffusion, câble et satellite, il convient d’ajouter désormais l’Adsl pour laquelle 2004 a été à TV5 l’année de la signature de contrats avec les 4 opérateurs de France, l’opérateur suisse, le plus gros opérateur italien, les opérateurs d’Europe du Nord. Une expérience en mode G3 a été lancée avec SFR. TV5 est également distribuée dans 3,2 millions de chambres d’hôtels à destination de plus de 50 millions de voyageurs francophones, ainsi que sur plusieurs compagnies aériennes reprenant des programmes pour 7,5 millions de “ télépassagers ”. Les mesures d’audience font apparaître que la chaîne a atteint, fin 2004, une audience cumulée hebdomadaire de plus de 67 millions de téléspectateurs pour les 8 signaux de TV5. A ces résultats d’audience et de distribution s’ajoute une progression significative des ressources propres de la chaîne (notamment abonnements et publicité) de 25 % par rapport à 2003. Cette progression significative des recettes s’explique par celle des recettes d’abonnement Etats-Unis, les bons résultats des régies publicitaires externes, France Télévision Publicité et Régie Outre Mer, et par la mise en place d’une cellule interne chargée de la commercialisation du signal Europe. Dotée d’un budget consolidé de 86 M€ en 2004 (incluant ses filiales TV5 USA Inc . et TV5 Argentina), TV5 présente un résultat budgétaire équilibré. La S.A. TV5 Monde dégage, en 2004, un résultat net comptable positif de 71 K€. tion de la distribution en Europe de l’Est et en Amérique du Nord. Les charges d’exploitations 2004 sont également en hausse de 31 %, conformément au budget. Le résultat d’exploitation d’Euronews est bénéficiaire en 2004 et s’élève à 1 691 K€, en amélioration de 1 271 K€ par rapport au budget. Le résultat net pour l’exercice se traduit par un bénéfice de 1 516 K€. Le budget prévoyait un résultat positif de 420 K€. Il s’agit du meilleur résultat obtenu par la chaîne depuis sa création en 1993. Suite à l’augmentation de la participation de la télévision russe RTR qui a intégré le noyau dur d’actionnaires, une augmentation du capital de SECEMIE a été réalisée à la fin du premier semestre 2004. Cette opération ainsi que le résultat bénéficiaire 2004, ont également permis la reconstitution à un niveau suffisant des capitaux propres de SECEMIE. Le résultat net de SECEMIE pour 2004 est bénéficiaire de 1 616 K€, et prend en compte 100 % de la situation nette de SOCEMIE au 31 décembre 2004. e. France Télémusique et Mezzo a. France Télévisions Distribution (FTD) Mezzo a bénéficié en 2004 de retombées médiatiques importantes du fait du reformatage de sa grille et de son identité visuelle mené au cours du dernier trimestre 2003. La renommée internationale des concepteurs de son habillage visuel et sonore, Philippe Starck et Peter Gabriel, a de surcroît pu favoriser le développement de partenariats avec des institutions hors France, comme par exemple : le Gran teatre de Liceu de Barcelone, le Teatro Real de Madrid, le Théâtre Royal de la Monnaie, l’Opéra de Tel Aviv, le Grand Théâtre de Genève, l’Opéra Janacek de Brno, le Festival de Vilnius... Ainsi, Mezzo a noué plus de 250 partenariats sur des événements, des concerts, avec des institutions ou Festivals en Europe. Mezzo a confirmé son partenariat avec France 2, autour de l’émission d’Eve Ruggieri Musiques au cœur. Proposée tous les jeudis à 20H50, cette émission est devenue un rendez-vous phare de la grille de Mezzo. En 2004, Mezzo aura ainsi proposé à ses téléspectateurs une grille riche et diversifiée avec plus de 500 programmes inédits dont 4 directs. Mezzo a réalisé un CA de 7,9 M€ contre 7,2 M€ en 2003 et a réalisé un résultat net de 0,7 M€, similaire à celui de l’année précédente. Présente à la fois dans la vente internationale des droits d’exploitation de longs métrages ou de programmes de télévision, dans l’édition sur tous les supports écrits et audiovisuels et sur le marché des droits dérivés, France Télévisions Distribution a réalisé un chiffre d’affaires de 44,3 M€. Malgré un plan de sorties plus faible qu’en 2003 et la restructuration de l’un de ses départements, France Télévisions Distribution est néanmoins parvenue à dégager un résultat net positif de plus de 0,5 M€ (contre -0,8 M€ prévus au budget). Le pôle éditions reste le plus gros contributeur en valeur de ce résultat, porté par un marché du DVD qui poursuit sa croissance. Les succès de l’année sont notamment Les Triplettes de Belleville (150 000 unités), C’est pas sorcier (180 000 unités), Hamtaro (120 000 unités) ou Bob le bricoleur (100 000 unités). En disque, les albums de Peter Cincotti, co-exploités par FTD (200 000 unités), auront aussi été un facteur de résultat. Dans un marché à nouveau en récession, l’activité de ventes internationales aura quant à elle progressé de plus de 8 % en chiffre d’affaires démontrant ainsi largement le performance des équipes dans ce domaine. Après L’Odyssée de l’espèce, le succès du second opus Homo Sapiens est confirmé et permet à FTD de démontrer son savoir faire en termes de montages de coproductions internationales, département qui a d’ailleurs été nouvellement créé chez FTD en 2004. Enfin, après plusieurs années de développement, l’exploitation des droits dérivés a connu une croissance record de plus de 20 %, notamment porté par le succès spectaculaire de Oui Oui et constitue le principal axe de développement pour les années à venir. f. SECEMIE et Euronews Les revenus de production sont en hausse (+48 %) en 2004 du fait de la mise en place du nouveau contrat de subvention d’actions de la Commission Européenne, et de la production et diffusion de magazines sponsorisés. Les subventions progressent de 1,3 M€ (+170 %) par rapport à 2003, grâce à l’obtention d’une subvention de fonctionnement de la part de la Commission Européenne qui n’était pas budgétée, et d’une subvention du Ministère des Affaires Etrangères français. Les revenus commerciaux 2004 sont en hausse de 36 % par rapport à 2003. Le contexte du marché publicitaire pan-européen a connu une évolution positive en 2004 selon les sources TNS Sofres Nielsen, pour la troisième fois consécutive en années paires (2000, 2002,2004), à l’inverse des années impaires qui montrent une diminution. Les revenus de distribution sont également en forte progression (+34 %) par rapport à 2003, et sont dus à l’augmenta- 5. Développement et divers b. France Télévisions Interactive (FTVI) La TV sur ADSL et la TV sur les téléphones mobiles L’année 2004 a été l’année de l’apparition de nouveaux supports de diffusion et de distribution des contenus audiovisuels. Ainsi ont été lancés en 2004 la TV sur ADSL, puis, en fin d’année, la TV sur les mobiles avec le lancement des offres UMTS par Orange et SFR au dernier trimestre 2004. La stratégie de France Télévisions est d’assurer la diffusion des chaînes du groupe sur l’ensemble des supports • rapport financier 2004 • 23 Rapport de gestion pour garantir la couverture la plus large possible, mais aussi de développer des nouveaux services utilisant les capacités de ces réseaux. En ce qui concerne la diffusion des chaînes du groupe sur ces réseaux, des protocoles d’accord ont été signés avec Free, TPSL, Canalsat DSL et Neuf Télécom pour la reprise intégrale, en simultané et sans changement de France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO Sat sur leur réseau DSL. La stratégie de neutralité du groupe et ces accords ont permis ainsi aux chaînes du groupe d’être diffusées via ADSL sur plus de 550 000 foyers au 31 décembre 2004. Par ailleurs, depuis décembre France 2, France 3 et France 5 sont également accessibles en intégral et en simultané sur l’offre TV d’Orange (les chaînes du groupe étant les seules grandes chaînes hertziennes présentes). Des services innovants multicanaux ont été lancés en partenariat avec Free durant les événements sportifs de Roland Garros et des Jeux Olympiques. Pour Roland Garros, jusqu’à 7 matches ont été réalisés et diffusés en parallèle, les téléspectateurs abonnés à l’offre Free TV pouvant choisir le court de tennis de leur choix. De la même manière, durant les Jeux Olympiques, 5 canaux événementiels ont été diffusés sur Free, ce qui a permis la restransmission de la quasi totalité des épreuves (60 heures de programmes par jour), le téléspectateur pouvant ainsi regarder à tout instant la compétition de son choix. Enfin France Télévisions a entamé un travail afin de définir une offre VOD / TVOD tant sur ADSL que sur les mobiles. Cette offre s’appuiera sur les points forts de France Télévisions : informations, sports, régions, fictions, documentaires, divertissement, jeunesse et culture. Des contenus du groupe sont déjà distribués en VOD sur l’offre Ma Ligne TV de France Télécom. Forte progression des audiences des sites Internet Les sites Internet de France Télévisions ont enregistré en 2004 en moyenne 4,8 millions de visites par mois, ce qui représente une progression de 62 % par rapport à 2003. Les sites de France Télévisions ont ainsi atteint un taux de pénétration de 8,9 % (contre 6,3 % en 2003), ce qui représente une moyenne de 1,6 million d’internautes chaque mois (+72 % par rapport à 2003 et +191 % par rapport à 2002). France Télévisions Interactive (FTVI) France Télévisions Interactive, qui regroupe France 2, France 3, France 5 et France Télévisions SA, est la structure en charge de la coordination et du développement de l’activité du groupe en matière de programmes et de services interactifs complétant et prolongeant l’offre des chaînes (Internet, Télétexte, Télévision Interactive, Audiotel, Minitel, SMS). France Télévisions Interactive est également en charge du développement des nouveaux services TV sur ADSL et sur les mobiles. En mars 2004 une nouvelle version des sites france2.fr et france 3.fr a été mise en ligne, permettant une meilleure mise en avant des contenus du site, en particulier vidéos, et facilitant la navigation entre les différentes rubriques du site. A cette occasion une nouvelle rubrique, Cultures et Loisirs, a été créée regroupant les contenus sur les thémes du Cinéma, du Théâtre, de la Musique, des Livres, de la Mode et sur les Arts et Expositions. Outre l’offre régulière proposée aux internautes en matière d’information en continu, de sports et de programmes, les sites Internet des chaînes ont notamment suivi en 2004 les grands événements sportifs couverts par le groupe (Dakar, Roland Garros, Tour de France, mais aussi Eurofoot 2004 et Jeux Olympiques d’Athènes), les élections Cantonales et Régionales et les élections américai24 • rapport financier 2004 • nes, la guerre en Irak, ainsi que la catastrophe en Asie, et de nombreux nouveaux sites ont été mis en ligne pour accompagner les émissions, séries, documentaires et fictions de France 2, France 3 et France 5. Le site sur la commémoration du débarquement, développé par france5.fr, a été récompensé d’un “ clic d’or ” et a reçu le grand prix du design Stratégie, et le site Génésis 2 a reçu le second prix du “ Japan Prize ”. En matière d’audience, les sites Internet de France Télévisions ont enregistré en 2004 en moyenne 4,8 millions de visites par mois, ce qui représente une progression de 62 % par rapport à 2003, et 47 millions de pages vues chaque mois. Le résultat net de FTVI s’établit à - 6,8 M€, après prise en charge par FTVI des charges liées aux activités ADSL et mobile, en amélioration de 251 K€ par rapport au budget initial. f. GIE Music 3 7. Canal France International (CFI) En 2004, le chiffre d’affaires réalisé par le groupement s’élève à 112 374 €, en progression de 17 % par rapport à 2003. Ce chiffre d’affaires est exclusivement constitué par les droits d’édition versés par la Sacem. Les charges d’exploitation (1 666 €) sont constituées des honoraires du Commissaire aux comptes, des frais bancaires et des cotisations Sacem. Le résultat d’exploitation est donc bénéficiaire de 111 K€. Après l’arrêt de CFI-TV et la vente du Bouquet LeSAT, CFI s’est employé en 2004 à développer son activité d’actions de coopération audiovisuelle, dans le cadre des nouvelles orientations définies par le plan d’action stratégique avalisé au printemps 2004 par son conseil d’administration. France Télévisions a souhaité de son coté confier à CFI les actions de coopération précédemment dévolues à sa direction internationale. Dans ce but, CFI a signé avec le groupe une convention cadre qui prévoit et organise la mise à disposition de collaborateurs du groupe pour assurer des missions de coopération de terrain. Concernant la banque de programmes, les enquêtes réalisées en 2004 sur la base des programmes mis à la disposition des télévisions partenaires en 2003 font ressortir un taux moyen de reprise, toutes zones confondues, de l’ordre de 51 %. Devant la difficulté d’obtenir des informations fiables des reprises de programmes sur les zones concernées (pays émergents), CFI déploie un dispositif technique de tatouage et de scrutation des programmes (watermarking ou filigranage) qui lui permettra à horizon 2006 de déterminer précisément le taux de reprise des télévisions partenaires. Le résultat net de l’exercice 2004 fait apparaître une perte de 78 K€. g. GIE France Télévisions Services (FTS) Le résultat de l’exercice 2004 fait apparaître une perte de 4 100 K€, après amortissements et provisions de 814 K€. Ce résultat traduit les premiers effets du rachat partiel du swap effectué fin 2003, puisque, hors coût de rachat du swap, le résultat 2003 était de - 7 804 K€. Le GIE a poursuivi au cours de l’exercice son activité d’entretien de l’immeuble et de prestation de services énergie, téléphonie, reprographie... Plusieurs éléments sont venus modifier les relations entre FTS et ses clients. A compter du 1er janvier 2004, l’ensemble des charges à répartir (75 % du CA) entre les membres transite par FTGI. Par ailleurs, FTGI passe à un paiement trimestriel de ses charges. Ces modifications ont eu des incidences, notamment sur le besoin en fond de roulement. FTS a pu rembourser, par conséquent, certains dépôts et cautionnements versés par les membres. Enfin, une politique de réduction des factures a été mise en œuvre entre France 3 et FTS. Ainsi, depuis le 1er octobre 2004, une procédure (facturation par relevés) permet de réduire le nombre de factures émises par FTS d’environ 1 400 factures par an, faisant passer le total des factures émises par France 3 de 2 200 à 800. de plus cette procédure simplifie le traitement des éventuelles erreurs d’affectations comptables. e. France Télévisions Gestion Immobilière (FTGI) 6. Arte France Les comptes de l’exercice 2004 de la société France Télévisions Gestion Immobilière se traduisent par un bénéfice de 15 K€. Depuis la modification des statuts de la société, en 2003, FTGI a, dans un cadre contractuel, et avec des moyens limités, pris position dans les quatre secteurs d’activité qui relèvent du domaine de la fonction immobilière : - dans le domaine de la gérance immobilière, FTGI a pris en charge la gestion des implantations communes de la région parisienne, ce qui représente près de 56 000 m2 de locaux, dont 50 000 m2 pour la Maison de France Télévisions ; soulignons en outre que FTGI a mis en place, fin 2004, un contrat de gestion mutualisé de locaux avec France Télévisions, France 2, France 3, France 5 et France Télévisions publicité concernant l’exploitation de près de 1 900 m2; - en matière de gestion des actifs et des structures immobilières, elle a contribué, en développant le projet Valin, à valoriser les actifs des associés de la SCI France Télévision, et, en plus de la gestion de cette dernière société, assurera la gérance de la SCI Valin, SCI chargée de porter ce projet immobilier ; - en matière de gestion de projets, outre le projet Valin, dont elle assurera la maîtrise d’ouvrage délégué, ou l’assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO), FTGI intervient auprès de RFO en qualité d’AMO, pour le développement des projets de la Réunion et de la Martinique. Elle suit enfin, les projets Marseille et Ajaccio de France 3 ; - enfin, dans le domaine des services immobiliers, elle travaille avec FTS pour mettre en place des contrats de gestion opérationnelle et de règlements généraux immeubles ou de locaux comme cela a été le cas en 2004 pour la Maison de France Télévision. ARTE a mis en œuvre début 2004 une nouvelle grille de programmes, accompagnée d’un nouvel habillage et d’une nouvelle création publicitaire (Vivons Curieux). Ce renouvellement a permis d’améliorer sensiblement les résultats d’audience de la chaîne : la part de marché sur les 15 ans et plus s’établit à 3,8 % (contre 3,5 % en 2003 et 3,2 % en 2002). Chaque semaine, ce sont plus de 14 millions de téléspectateurs qui regardent la chaîne en France et en Allemagne. La politique de soutien à la création et à la production audiovisuelle et cinématographique a été maintenue avec plus de 86 M€ investis dans les programmes, en privilégiant les œuvres audiovisuelles (fictions, documentaires, spectacles). Les équilibres financiers ont été maîtrisés, les économies réalisées permettant de renforcer le budget de programmes et de limiter le prélèvement sur le fonds de roulement prévu dans le budget initial. La fin de l’exercice 2004 et le début de 2005 sont consacrés en concertation avec le partenaire allemand à la préparation d’une grille de journée élargie, en particulier dans le cadre du démarrage de la TNT en France. Dès avril, les programmes d’après-midi, aujourd’hui disponibles seulement sur le câble et le satellite seront enfin diffusés sur le terrestre, et ARTE proposera une offre nouvelle le week-end en matinée, à partir de 8 heures. En septembre prochain, ARTE ouvrira son antenne du lundi au vendredi, de 12 heures à 14 heures avec des programmes nouveaux. Le résultat net 2004 est de 1,2 M€, contre 0,9 M€ sur l’exercice précédent. c. Médiamétrie Le chiffre d’affaires 2004 de Médiamétrie s’élève à 38,1 K€ contre 37,1 M€ l’année précédente. Le résultat net après impôt atteint 1,7 M€. L’exercice 2004 a été marqué par la mise en chantier de la nouvelle chaîne de traitement de Médiamat, son service de mesure de l’audience de la télévision. d. Société Civile Immobilière France Télévisions (SCI) III. Événements postérieurs à la clôture de l’exercice A. La chaîne française d’information internationale (CFII) Ayant l’intention de s’associer pour créer une chaîne française d’information internationale (CFII), France Télévisions et TF1 ont remis au gouvernement en décembre 2003 une étude détaillée analysant la faisabilité du projet dans les domaines éditoriaux, techniques, administratifs, juridiques et financiers, ainsi que du point de vue de la distribution. La CFII, qui sera détenue à parité par les groupes France Télévisions et TF1, produira un programme continu d’information en langue française, avec un module en langue anglaise de 4 heures par jour. La chaîne sera diffusée à l’étranger par satellite, câble et ADSL, en privilégiant, dans une première phase de déploiement, une diffusion en Europe, Afrique, Proche et Moyen-Orient. Il est prévu qu’un module en langue arabe soit lancé dans une seconde phase de déploiement de la chaîne. Le projet CFII vise à offrir au public étranger “ le regard d’une rédaction française sur l’actualité internationale ”, ainsi qu’une ouverture sur la culture et l’identité françaises. L’adossement aux rédactions de France 2, France 3, TF1 et LCI - ainsi que les partenariats privilégiés avec l’AFP, RFI, EuroNews, TV5 et les chaînes parlementaires - viendront renforcer l’ambition éditoriale et l’attractivité commerciale de la chaîne. Les grandes lignes du projet CFII ont été présentées au Conseil d’administration de France Télévisions du 28 janvier 2004, qui a donné mandat au Président de France Télévisions de “ poursuivre toutes les discussions et d’instruire toutes les questions utiles en vue de parvenir au plus vite à la réalisation du projet et notamment à la création de la société et au lancement de sa diffusion ”. Les discussions menées en 2004 avec la direction du développe• rapport financier 2004 • 25 Rapport de gestion Comptes consolidés du groupe France Télévisions IV. Evolution prévisible du groupe ment des médias (DDM) ont abouti à la décision du gouvernement d’allouer en 2005 au déploiement du projet un budget de 30 M€ (investissement et fonctionnement). Ces discussions devraient conduire à la signature avec l’Etat de la convention de subvention, qui définit le montant de la subvention attribuée à la chaîne et précise les conditions dans lesquelles elle sera utilisée. Il est prévu que le déploiement opérationnel du projet - qui durera environ 12 mois - démarre après la réalisation de certaines conditions suspensives comme l’autorisation du financement de la chaîne par la Commission Européenne (au regard de la réglementation en vigueur sur les aides d’Etat), la création de la société et la signature d’une convention avec le Conseil supérieur de l’audiovisuel. Le lancement de la chaîne pourrait, dans cette optique, être envisagé dès 2006, sur la base d’un budget de référence en année pleine de 70 M€. Le plan d’affaires du projet prévoit une montée en puissance du budget de la chaîne pour accompagner son développement : extension de ses zones de diffusion, mise en place du module en langue arabe, renforcement de la production propre et du réseau de correspondants etc. Le projet CFII constitue une réelle opportunité de développement pour le groupe France Télévisions, qui vise à accroître son offre d’information et à renforcer sa présence à l’international. Il lui permettra ainsi d’offrir une réelle visibilité internationale au travail de ses journalistes, de renforcer l’efficacité de son réseau de correspondants, d’offrir de nouveaux débouchés à ses filiales et de présenter à ses collaborateurs de nouvelles perspectives en matière d’évolution de carrière. B. La régie publicitaire RFO Depuis l’intégration de RFO dans France Télévisions, France Télévisions Publicité s’est investie dans une mission d’analyse des performances commerciales de RFO et s’apprête, au courant du 2e trimestre 2005, à reprendre le contrôle de la collecte de la publicité sur les antennes de RFO. Dans ce contexte, FTP est en cours de négociation avec la société Média Overseas (ex Havas Dom) pour reprendre l’ensemble des activités de la régie, que ce soit dans le Bassin Caraïbien, l’Océan Indien ou la Nouvelle Calédonie. Dès la prise de contrôle effective, un plan d’actions publicitaires sera mis en place en liaison avec les antennes de RFO. Les ambitions 2005 en terme de recettes publicitaires nécessitent en tout premier lieu, une meilleure structuration de l’offre publicitaire sur les antennes, et une dynamique de communication et de promotion des programmes permettant aux annonceurs d’intégrer RFO dans leur analyse de définition des plans média. A. Budget 2005 de la société consolidante en millions d’euros Il n’est pas prévu, en 2005, de faire évoluer la nature de l’activité de la société holding ni de modifier les principes de fonctionnement arrêtés, dès l’origine, avec les filiales. Le budget tient cependant compte de l’évolution du périmètre de contrôle avec l’intégration opérationnelle de RFO et de France 4. Dans ce cadre et malgré les nouveaux enjeux stratégiques liés au démarrage de la TNT, le taux de redevance de gestion est maintenu à 0,72 % du chiffre d’affaires des 7 principales filiales (contrôlées à 100 % et/ou bénéficiant de la redevance). L’application de cette règle est adaptée pour les deux nouvelles sociétés concernées pour tenir compte d’un processus progressif d’intégration. Les ressources couvrant les fonctions “holding” devraient ainsi s’élever à 17,4 M€. Les dépenses correspondant aux directions communes de France 2, France 3, France 5 et RFO s’élèveront 6,6 M€ ce qui, prenant en compte le nouvel apport de moyens en provenance de RFO, correspond à une stabilisation. Dans ces conditions, les dépenses de fonctionnement de la holding devraient croître moins vite que les ressources globales du groupe. Redevance Publicité et parrainage Autres Chiffre d’affaires Chiffre d’affaires constaté d’avance Chiffre d’affaires net Autres produits d’exploitation PRODUITS D’EXPLOITATION Coûts des programmes achetés Autres achats et charges externes Impôts et taxes Charges de personnel Dotations aux amortissements Dotations aux provisions Autres charges d’exploitation CHARGES D’EXPLOITATION notes n° 3.1.1. & 3.3.1. 3.1.2. 2004 2003 1 632,7 784,3 250,4 2 667,4 66,7 2 734,1 49,1 2 783,2 1 499,5 710,5 162,0 2 372,0 -10,6 2 361,4 45,8 2 407,2 683,3 891,8 181,8 728,2 111,7 25,2 115,4 2 737,4 615,8 743,4 167,6 612,6 99,3 22,9 105,3 2 366,9 B. Budget 2005 des principales filiales L’année 2005 sera marquée par le lancement de la télévision numérique de terre avec une nouvelle grille pour France 4, le passage à 24h de France 5 et la montée de France 2 et France 3 sur le multiplexe public. Le total des dépenses affectées à la TNT en 2005 sera de l’ordre de 35 M€. Elle sera également marquée par un soutien accru à la création audiovisuelle française et au cinéma, le renforcement de l’offre de culture et de connaissance, les efforts en faveur du public sourd et malentendant. France Télévisions s’emploiera à renforcer la diversité, la spécificité et la qualité éditoriale de ses contenus en soutenant toutes les formes de la création, notamment dans les domaines du spectacle vivant, des arts, de la musique, du patrimoine et du cinéma, ainsi que la production outremer, au sein de RFO. Les principaux éléments du cadrage financier 2005 sont les suivants: - pour les cinq chaînes, les recettes nettes augmenteraient d’environ 2,2 % par rapport à l’estimé 2004 : redevance : + 3,2 % et publicité et parrainage : + 0,7 % (+ 3 % hors évènements exceptionnels par rapport à l’estimé 2004) ; - le coût de grille de l’ensemble du groupe connaîtrait une augmentation globale de 4,4 % par rapport à l’estimé 2004, soit une progression significativement supérieure à celle des ressources ; - les résultats du groupe resteraient positifs pour la 6e année consécutive : le résultat d’exploitation serait d’environ 18 M€, le résultat net avant impôt de 2,9 M€, et le résultat net après impôt de 1,5 M€. Montant en M€ France 2 (social) France 3 (social) France 4 (social) France 5 (social) Chiffre d’affaires Coût de grille (hors prise en compte des droits sportifs) Coût de grille (après prise en compte des droits sportifs) Résultat net 1 075,9 743,7 765,6 1,2 1 151,5 737,0 750,8 0,1 14,2 10,7 10,7 - 2,5 180,7 102,7 102,7 0,0 26 • rapport financier 2004 • Compte de résultat consolidé RFO France Télévisions (social) (Consolidé) 234,1 150,5 150,4 0,0 RESULTAT D’EXPLOITATION 3.3.4. 45,8 40,3 RESULTAT FINANCIER 3.1.3. -7,6 -10,9 38,2 29,4 RESULTAT COURANT RESULTAT EXCEPTIONNEL 3.1.4. -0,9 -5,7 PART DES SOCIETES MISES EN EQUIVALENCE 3.1.5. 1,3 0,4 38,6 24,1 -13,6 0,6 -10,0 25,6 14,1 0,2 -0,1 25,4 14,2 12 958 173 1,96 12 958 173 1,09 RESULTAT AVANT IMPOT IMPOTS SUR LES RESULTATS Amortissement du goodwill et reprise de badwill 3.1.6. RESULTAT NET AVANT MINORITAIRES Part des minoritaires RESULTAT NET PART DU GROUPE Nombre d’actions composant le capital Résultat par action en euros 3.1.7. 2 719,2 1 752,0 1 787,8 1,5 • rapport financier 2004 • 27 Comptes consolidés Bilan consolidé Actif Passif en millions d’euros notes n° Brut Immobilisations incorporelles Productions et coproductions Autres immobilisations incorporelles 3.2.1. 502,5 390,3 112,2 Immobilisations corporelles Terrains & constructions Autres immobilisations corporelles 3.2.1 959,0 409,1 549,9 Exercice clos au 31/12/2004 Amort & Prov Net 31/12/03 Net -398,0 -329,5 -68,5 104,5 60,8 43,7 195,1 59,3 135,8 Capital social Réserves Résultat de l’exercice-part du groupe -542,9 -127,8 -415,1 416,1 281,3 134,8 347,4 241,5 105,9 Capitaux propres du groupe en millions d’euros note n° 3.2.5. Intérêts minoritaires Immobilisations financières Titres des sociétés mises en équivalence Titres de participation Autres immobilisations financières ACTIF IMMOBILISE 3.2.1. 3.1.5. 3.2.3. 3.2.3. 35,3 23,5 0,3 11,5 3.2.2. & 3.3.1. Stocks de programmes Autres stocks Clients Autres débiteurs Trésorerie -0,2 -3,1 32,0 23,5 0,1 8,4 25,2 18,9 0,2 6,1 1 496,8 -944,2 552,6 567,7 681,7 4,3 423,9 171,4 255,9 -41,0 -2,0 -21,1 -3,3 -1,5 640,7 2,3 402,8 168,1 254,4 614,9 1,9 326,9 158,7 248,3 -68,9 1 468,3 1 350,7 48,8 2,8 40,0 3,3 2 069,7 1 958,4 ACTIF CIRCULANT 3.2.4. 1 537,2 Comptes de régularisation dt impôts différés 3.2.9. 48,8 2,8 TOTAL ACTIF 28 • rapport financier 2004 • 3 082,8 -3,3 -1 013,1 31/12/04 31/12/03 197,5 148,3 25,4 197,5 134,1 14,2 371,2 345,8 0,9 1,4 Fonds propres de l’ensemble 3.2.5. 372,1 347,2 Provisions pour risques et charges 3.2.6. 142,0 98,7 Dettes financières Dettes fournisseurs Autres créditeurs 3.2.7. 3.2.8. 3.2.8. 396,1 534,6 526,3 360,1 566,8 461,8 1 457,0 1 388,7 98,6 36,1 123,8 24,7 2 069,7 1 958,4 Dettes Comptes de régularisation dont impôts différés TOTAL PASSIF 3.2.9. • rapport financier 2004 • 29 Comptes consolidés Tableau de flux de trésorerie consolidé en millions d’euros Résultat net de l’exercice Quote part dans le résultat des sociétés mises en équivalence Annexe aux comptes consolidés 31/12/04 25,6 -1,3 31/12/03 14,1 0,4 Eléments non monétaires sans incidence sur la trésorerie Amortissements et provisions Plus values et moins values sur cessions d’actifs Impots différés Subventions d’équipement Autres 116,0 -0,8 12,2 -15,1 -0,4 113,1 -11,0 15,5 -14,7 -0,4 Capacité d’autofinancement 136,2 117,0 Variation des stocks programme Variation des stocks marchandise, des créances et dettes -22,0 -42,8 -13,8 -33,3 Variation du Besoin en Fonds de Roulement -64,8 -47,1 FLUX DE TRESORERIE LIES A L’ACTIVITE 71,4 69,9 Acquisition d’immobilisations incorporelles Acquisition d’immobilisations corporelles Acquisition d’immobilisations financières Cessions d’immobilisations incorporelles et corporelles Cessions d’immobilisations financières -27,1 -82,0 -3,9 11,5 2,9 0,0 -32,2 -67,4 -2,5 12,7 3,2 9,8 FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS D’INVESTISSEMENT -98,6 -76,4 Le groupe France Télévisions Faits caractéristiques de l’exercice 2004 La loi sur l’audiovisuel n°2000-719 du 1er août 2000 vise notamment à renforcer la place du secteur public de l’audiovisuel en France. Le groupe a commencé la préparation de la diffusion de ses chaînes sur le réseau de la Télévision Numérique Terrestre. Cette préparation s’est en particulier traduite par l’augmentation de la participation dans France Téléfilms qui a diffusé sur l’exercice ses programmes sous le nom de Festival sur les réseaux câblé et satellitaire pour que cette structure devienne, sous le nom de France 4, le symbole de la diversité de l’offre du groupe France Télévisions sur le nouveau réseau. Pour cela, elle a créé la société holding France Télévisions qui regroupe France 2, France 3, France 5 (anciennement dénommée La Cinquième), et RFO depuis le 1er juillet 2004, ainsi que toutes les filiales auparavant rattachées aux sociétés nationales de programmes. Elle donne également à France Télévisions la possibilité de créer des filiales ayant pour objet d’éditer des services de télévision numérique offerts gratuitement aux téléspectateurs. France Télévisions est une société anonyme détenue à 100 % par l’Etat. Ce dernier a apporté à la société holding en septembre 2000 l’intégralité des titres des sociétés France 2, France 3 et France 5. La société holding a pour mission, aux termes de la loi du 1er août 2000, “ de définir les orientations stratégiques, de coordonner et de promouvoir les politiques de programmes et l’offre de services, de conduire les actions de développement en veillant à intégrer les nouvelles techniques de diffusion et de production et de gérer les affaires communes des sociétés suivantes, dont elle détient la totalité du capital ” : France 2, France 3, France 5 et RFO ainsi que les futures filiales numériques. Chargée de coordonner les activités des chaînes, France Télévisions SA a en particulier pour mission de répartir les ressources publiques entre les sociétés du groupe, ainsi que de conclure avec l’Etat un contrat d’objectifs et de moyens (signé en décembre 2001). Les premiers comptes consolidés du groupe France Télévisions ont été ceux de l’exercice 2000. L’exercice 2004 constitue le quatrième exercice complet de consolidation. Parallèlement, France 5 a préparé l’adaptation de sa grille pour une diffusion 24h/24h sur ce même réseau. L’Etat actionnaire a apporté au groupe France Télévisions la société Réseau France Outre Mer et ses filiales. Modifications du périmètre des sociétés du groupe en 2004 a) Entrée de trois sociétés au 1er juillet 2004 : - Réseau France Outre-Mer, est détenue à 100 % par France Télévisions SA. Cette société est consolidée pour la première fois par intégration globale dans les comptes du groupe France Télévisions depuis le 1er juillet 2004. - Régie Inter Océan est détenue à 100 % par RFO. Cette société est consolidée pour la première fois par intégration globale dans les comptes du groupe France Télévisions depuis le 1er juillet 2004. - International Création Vidéo est détenue à 42,56 % par France Télévisions SA. Cette société est consolidée pour la première fois par mise en équivalence dans les comptes du groupe France Télévisions depuis le 1er juillet 2004. L’ensemble de ces trois sociétés forme ce qui sera appelé “ Groupe RFO ” dans le reste de l’annexe. b) Evolution du pourcentage de détention Dividendes mis en paiement Augmentation des capitaux propres Augmentation des dettes financières Remboursement des dettes financières -0,1 0,0 14,3 -23,2 -0,1 22,1 5,1 -12,5 -9,0 14,6 VARIATION GLOBALE DE LA TRESORERIE NETTE -36,2 8,1 TRESORERIE NETTE A L’OUVERTURE Incidence des variations de périmètre 114,8 12,9 106,7 VARIATION DE TRESORERIE -36,2 8,1 91,5 114,8 FLUX DE TRESORERIE LIES AUX OPERATIONS DE FINANCEMENT TRESORERIE NETTE A LA CLOTURE 30 • rapport financier 2004 • • La société Réseau France Outre-Mer possédant 4 % du capital de la société TV5 Monde, son entrée dans le périmètre de consolidation augmente le pourcentage de contrôle du groupe France Télévisions chez TV5 monde pour l’amener à 51,5 %. TV5 Monde est donc intégrée globalement sur l’exercice. • La société France Télévisions SA a acquis 20 % du capital de Mezzo suite au rachat des titres de Mezzo détenus par Wanadoo France, complétant ainsi sa participation qui s’élève maintenant à 40 %. • La participation de France Télévisions SA dans la société France Télé Films de 56 % au 31/12/2003 est portée au 18/06/2004 à 89 %. • La participation de France Télévisions dans la filiale Secemie concomitamment à l’augmentation de capital réservée à un actionnaire extérieur a été diluée, et représente maintenant une participation de 24 %. • rapport financier 2004 • 31 Comptes consolidés 1. Informations relatives aux principes comptables, aux modalités de consolidation, aux méthodes d’évaluation et à la comparabilité des comptes comptables du groupe France Télévisions. La rémunération des apports a été faite par l’émission d’actions France Télévisions SA, détenues à 100 % par l’Etat, conformément à la loi n°2000-719 du 1er août 2000. 1.1 Principes comptables Les comptes consolidés du groupe France Télévisions sont établis en conformité avec les dispositions légales et réglementaires actuellement en vigueur en France et notamment avec le règlement n° 99-02 du Comité de la Réglementation Comptable. 1.2 Principes de consolidation 1.2.1. Méthodes de consolidation Toutes les sociétés significatives dans lesquelles France Télévisions SA exerce, directement ou indirectement, un contrôle exclusif sont consolidées par intégration globale. Les sociétés significatives dans lesquelles le groupe exerce une influence notable et dont le niveau de participation est inférieur ou égal à 45 % des droits de vote et supérieur à 20 % sont consolidées par mise en équivalence. Cette méthode consiste à retenir dans les comptes consolidés la part de capitaux propres et de résultat correspondant au pourcentage d’intérêt direct ou indirect détenu par la société mère. 1.2.2 Information sur les méthodes de conversion Au 31 décembre 2004, il n’existe pas de filiales étrangères dans le périmètre du groupe France Télévisions. Les états financiers des filiales et les comptes consolidés sont présentés en euros. 1.2.3 Date d’arrêté comptable La date de clôture des exercices des sociétés consolidées coïncide avec celle de la société mère France Télévisions. Les comptes sociaux et consolidés sont clos le 31 décembre. 1.3 Méthodes et règles d’évaluation 1.3.1. Généralités La règle groupe est que les actifs, les passifs, les charges et les produits des entreprises consolidées sont évalués et présentés selon des méthodes homogènes. En conséquence, des reclassements sont opérés préalablement à la consolidation dès lors que des divergences existent entre les méthodes comptables et les modalités d’application retenues pour les comptes individuels des entreprises incluses dans le périmètre de consolidation et celles retenues pour les comptes consolidés. 1.3.2. Première consolidation de France 2, France 3 et France 5 (exercice 2000) Le groupe France Télévisions a appliqué la méthode dérogatoire de la mise en commun d’intérêts prévue à l’article 215 du règlement 99-02 du C.R.C. concernant l’intégration de France 2, France 3 et France 5, sociétés filiales à 100 % de France Télévisions SA selon les dispositions de l’article 6 de la loi n°2000-719 du 1er août 2000. Au coût d’apport des titres de ces trois sociétés a été substituée la valeur des actifs et passifs constitutifs des capitaux propres de celles-ci, telle qu’elle ressortait, à la date de transfert par l’Etat des titres de ces sociétés, de leurs comptes retraités aux normes 32 • rapport financier 2004 • 1.3.3. Immobilisations incorporelles a) Productions et coproductions Elles regroupent essentiellement les coproductions cinématographiques des filiales France 2 Cinéma et France 3 Cinéma et France Télévisions Distribution. Leur valeur d’entrée est égale au montant total du contrat de coproduction. Elles sont immobilisées dès la fin du tournage. Leur durée normale d’amortissement est de 8 ans. Les immobilisations incorporelles comprennent également les droits vidéo et musicaux. Ces éléments sont amortis sur des durées comprises entre 1 et 8 ans. b) Logiciels informatiques Ils sont évalués à leur coût d’acquisition. Les amortissements sont calculés suivant le mode linéaire ou dégressif appliqué aux durées d’utilisation en usage dans la profession (3 ans à 5 ans). c) Droits sportifs Les droits de retransmission d’événements sportifs majeurs correspondent à des coûts très significatifs qui ne peuvent être couverts, compte tenu notamment de leur mécanisme d’attribution, par les ressources de l’exercice pendant lequel a lieu l’événement. Pour tenir compte de cette situation particulière, le groupe France Télévisions a décidé de: - porter en immobilisations incorporelles, quatre ans avant l’évènement, la valeur d’acquisition de ces droits, en contrepartie d’une dette fournisseur sur laquelle viennent s’imputer jusqu’à extinction de cette dette les paiements successifs effectués ; - différer chaque année, sur une durée correspondant à la périodicité des événements, le montant des produits permettant de couvrir le coût du droit de retransmission à la date de son utilisation, par une incrémentation linéaire sur trois ans des produits constatés d’avance, le montant ainsi différé étant soldé sur l’exercice de survenance de l’événement. d) Frais de Recherche et Développement Les frais de recherche et de développement sont pris en charge au cours de l’exercice. 1.3.4. Immobilisations corporelles Elles sont évaluées à leur coût d’acquisition. Les amortissements des immobilisations corporelles sont calculés suivant le mode linéaire et/ou dégressif. Les durées d’utilisation estimées sont les suivantes : Constructions 20 à 30 ans Installations 10 à 15 ans Matériels et mobilier 3 à 10 ans Agencements 3 à 8 ans 1.3.5. Contrats de crédit-bail Les immobilisations financées en crédit-bail sont comptabilisées à l’actif pour la valeur du bien à la date de conclusion du contrat et amorties selon le mode linéaire ou dégressif sur la durée d’utilisation des immobilisations concernées. La dette correspondante est enregistrée au passif dans les dettes financières ; son montant est progressivement diminué de la fraction des amortissements financiers incluse dans les loyers. 1.3.6. Immobilisations financières La rubrique “ Titres de participation ” correspond au prix d’acquisition des titres de sociétés non consolidées. Les titres de participation font l’objet d’une provision si leur valeur d’usage s’avère inférieure à leur valeur comptable. La valeur d’usage s’apprécie en fonction de la quote-part des capitaux propres détenue, de l’intérêt que ces sociétés représentent pour le groupe, des plus-values éventuelles, ainsi que de leurs perspectives de développement et de résultats. 1.3.7. Stocks de programmes et en-cours Ce poste retrace l’ensemble des droits de diffusion, qu’ils soient produits par le groupe, coproduits, produits par des tiers ou achetés. Ils sont comptabilisés à leur coût de revient, c’est-à-dire au coût de production ou au prix d’achat. Les programmes sont pris en charge lors de leur diffusion. Les programmes co-produits par les chaînes figurent au bilan sous deux rubriques : part antenne et part co-production. La part antenne correspond à l’achat, ou la valorisation du droit de diffusion de l’œuvre co-produite. La part co-production correspond à une quote-part de financement de la création de l’œuvre. Cette part de co-production donne droit à recette en cas de diffusion - ou de vente - de l’œuvre par ou à un tiers. La répartition entre ces deux rubriques résulte de la négociation du contrat entre les producteurs. A titre conservatoire, la part antenne et la part co-production sont amortis dans les comptes consolidés au même rythme. Pour les 3 chaînes hertziennes France 2, France 3 et France 5 (84 % du CA groupe), les achats de droits de long métrage pour deux diffusions sont consommés lors de chaque diffusion à 50 % de leur valeur d’entrée. Les autres programmes acquis pour plusieurs diffusions sont amortis sur deux diffusions aux taux suivants: 1ère diffusion : 80 %, 2e diffusion : 20 %. Les autres chaînes ont une politique d’amortissement qui dépend des spécificités de leur activité. En application des décrets relatifs à la production, les options levées pour des diffusions ultérieures sont dépréciées à 100 % dès la diffusion du programme concerné. En fin d’exercice, une commission détermine les émissions considérées comme non diffusables dont les chaînes détiennent toujours les droits. En application de cette décision, tout événement de nature à réduire la valeur de l’actif donne lieu à constitution d’une provision. Enfin, les sorties de stocks concernent les programmes non diffusés dont les droits sont échus et les programmes transférés à l’INA. 1.3.8. Créances et dettes Les créances sont valorisées à leur valeur nominale. Elles font, le cas échéant, l’objet d’une provision pour dépréciation, déterminée cas par cas. 1.3.9. Valeurs mobilières de placement Les valeurs mobilières de placement sont évaluées à leur coût d’acquisition, ou leur valeur de marché si celle-ci est inférieure. 1.3.10. Conversion des dettes et créances en devises Les écarts de conversion des actifs et passifs monétaires libellés en devises sont enregistrés en résultat au cours de la période à laquelle ils se rapportent. Les dettes nées de la conclusion des événements sportifs majeurs qui ont fait l’objet d’une couverture de change prise par France Télévisions SA sont valorisées au cours de couverture. Les autres créances et dettes sont valorisées au taux de clôture. 1.3.11. Subventions d’investissement En dehors des subventions du CNC accordées aux filiales de production France 2 cinéma et France 3 cinéma qui sont considérées comme des subventions d’exploitation, les subventions d’investissement sont comptabilisées en exceptionnel dans le compte de résultat et en produit constaté d’avance dans le bilan consolidé. 1.3.12. Provisions pour risques et charges Le montant de ces provisions est calculé en fonction de l’appréciation des risques existant à la clôture. 1.3.13. Indemnités de fin de carrière Les engagements en matière d’indemnités de fin de carrière sont comptabilisés en charges de personnel. Ils sont provisionnés pour l’ensemble du personnel permanent, et estimés selon la méthode des unités de crédit projetées par application d’une formule actuarielle. La base de calcul correspond aux droits acquis par les salariés selon les dispositions des conventions collectives ou les accords d’entreprise dont ils relèvent. Les paramètres suivants sont pris en compte : • probabilité de verser les droits, qui est liée d’une part à l’espérance de vie jusqu’à 65 ans (en référence à des tables de mortalité) et d’autre part au taux de rotation des personnels (spécifique à chaque entreprise) ; • progression des salaires (évaluée en moyenne par taux de glissement et en fonction du vieillissement de la masse salariale des 3 dernières années) ; • les montants sont actualisés en utilisant le taux de rendement des bons du trésor à 5 ans - soit 3,05 % en 2004 ; • la provision a été calculée hors charges sociales pour les départs à 65 ans. Une hypothèse de départs volontaires entre 60 et 65 ans a été retenue, société par société, conduisant à la prise en compte des charges sociales correspondantes. Cette méthode fera l’objet d’une revue complète à l’occasion des comptes semestriels. A la clôture de l’exercice, suivant la recommandation du CNC n°2003-r01.C du 1er avril 2003 qui a explicitement placé les médailles du travail dans le champ d’application du règlement n°2000-06 sur les passifs pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2004, le groupe France Télévisions a constaté une provision pour médaille du travail s’élevant à 2 388K€. Le taux d’actualisation utilisé est identique à celui de la provision indemnité de départ à la retraite. 1.3.14. Echanges sur les espaces publicitaires Les échanges sur espaces publicitaires ne sont reconnus en produits que lorsqu’ils sont, opération par opération, équilibrés. 1.3.15. Impôts sur les résultats La charge d’impôt sur les résultats correspond d’une part à l’impôt courant exigible de chaque entité fiscale consolidée et d’autre part aux impôts différés de la période. Le groupe France Télévisions s’est placé à compter du 1er janvier 2001 sous le régime de l’intégration fiscale. • rapport financier 2004 • 33 Comptes consolidés Le poste d’impôts différés enregistre au dernier taux connu les effets, en matière d’impôt, des différences temporaires entre la valeur comptable des actifs et passifs et leur valeur fiscale. La méthode retenue est celle du report variable, le taux d’impôt retenu pour la constatation des impôts différés est de 33,83 % au 31/12/2004. L’incidence éventuelle de l’évolution des taux d’impôt sur les sociétés est prise en compte en résultat de l’exercice. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entreprise pourra les récupérer grâce à l’existence d’un bénéfice imposable attendu au cours des exercices futurs. Les actifs et passifs d’impôts différés, quelle que soit leur échéance, sont compensés lorsqu’ils concernent une même entité fiscale. 1.3.16. Comparabilité des états financiers Le changement de périmètre est considéré comme insuffisamment significatif pour nécessiter la présentation de comptes pro forma complets (Bull COB n°341, déc. 1999). L’impact de l’intégration globale de Réseau France Outre-Mer et ses filiales au 01/07/2004 et de TV5 Monde au 01/01/2004 : en millions d’euros 2004 2004 Ecart Hors Groupe RFO Compte de résultat Chiffre d’affaires 2667,4 Autres produits d’exploitation 115,8 Produits d’exploitation 2783,2 Coûts des programmes achetés 683,3 Autres achats et charges externes 891,9 Impôts et taxes 181,8 Charges de personnel 728,2 Dotations aux amortissements 111,7 Dotations aux provisions 25,2 Autres charges d’exploitation 115,4 Charges d’exploitation 2737,4 Résultat d’exploitation 45,8 Résultat financier -7,6 Résultat exceptionnel -0,9 Résultat net 25,6 Bilan Actif Immobilisé Actif Circulant Trésorerie Total Actif Capitaux Propres Intérêts minoritaires Provisions pour R&C Dettes financières Autres Passif Total Passif 552,6 1262,8 254,3 2069,7 371,2 0,9 142,0 396,1 1159,6 2069,7 et TV5 Monde (1) 2467,9 111,7 2579,6 672,3 807,0 177,4 636,7 104,7 21,3 107,0 2526,4 53,2 -7,6 -0,7 32,7 199,5 471,2 1224,5 236,9 1932,6 378,5 0,3 111,6 380,3 1061,9 1932,6 203,6 11,0 84,9 91,5 8,4 211,0 -7,4 0,0 -0,2 -7,1 81,4 38,3 17,4 137,1 -7,3 0,6 30,4 15,7 97,7 137,1 (1) Impact de l’entrée de périmètre du Groupe RFO et de la modification de la méthode de consolidation de TV5 Monde. Les titres RFO ont été acquis pour 15,24 euros. L’écart de première consolidation est de - 687K€. Cet écart a été comptabilisé en produit en 2004. La modification de la méthode de consolidation de TV5 Monde entraîne la comptabilisation d’un goodwill de 78K€ qui a été comptabilisé en charges en 2004. 2. Périmètre de consolidation Forme sociale Société mère France Télévisions Sociétés intégrées globalement France 2 France 3 France 5* SA SA SA SA Réseau France Outre-Mer SA Régie Inter Océans SA France 2 Cinéma SA France 3 Cinéma SA Canal France International SA Adresse % Contrôle 2004 31/12/2002 % intérêts 31/12/2003 31/12/2004 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris Cedex 15 Sociétés intégrées globalement MFP SA France Télévisions Publicité SA Espace 3 SA France Télévisions Publicité Grand Est France Télévisions Publicité Grand Ouest France Télévisions Publicité Nord Pas de Calais Picardie France Télévisions Publicité Paris Ile de France Centre France Télévisions Publicité Sud Est France Télévisions Publicité Grand Sud France Télévisions Distribution TVRS 2003 7, esplanade Henri de France 75907 Paris Cedex 15 7, esplanade Henri de France 75907 Paris Cedex 15 10, rue Horace Vernet 92785 Issy les Moulineaux 35-37, rue Danton 92240 Malakoff 35-37, rue Danton 92240 Malakoff 31, place de la Madeleine 75008 Paris 7, esplanade Henri de France 75907 Paris Cedex 15 19, rue Cognac Jay 75007 Paris Adresse 23, rue Linois 75015 Paris 7, esplanade Henri de France 75907 Paris Cedex 15 7, esplanade Henri de France 75907 Paris Cedex 15 14, rue de Mirecourt 54042 Nancy Cedex 9, avenue Janvier 35031 Rennes Cedex 36, boulevard de la Liberté 59040 Lille 7, Esplanade Henri de France 75907 Paris Cedex 15 41, bd Edouard Herriot 13008 Marseille 136, rue Ernest Renan 33075 Bordeaux 1, bd Victor – Immeuble Barjac 75015 Paris 7, Esplanade Henri de France 75907 Paris Cedex 15 7, Esplanade Henri de France 75907 Paris Cedex 15 7, Esplanade Henri de France 75907 Paris Cedex 15 23, rue Linois 75015 Paris 7, Esplanade Henri de France 75907 Paris Cedex 15 7, Esplanade Henri de France 75907 Paris Cedex 15 1, bd Victor – Immeuble Barjac 75015 Paris 7, Esplanade Henri de France 75907 Paris Cedex 15 7, Esplanade Henri de France 75907 Paris Cedex 15 19, rue Cognacq Jay 75007 Paris 7, Esplanade Henri de France 75907 Paris Cedex 15 19, rue Cognacq-Jay 75007 Paris 49, bd du Général Martial Vallin 75015 Paris SCS SCS SCS SCS SCS SCS SA SAS France Espace Développement SA Média Exchange SA Web Sat Pub SA Société Civile Immobilière SCI France Télévisions France Télévisions Gestion Immobilière SA France Télévisions Interactive GIE Music 3 GIE France Télévision Numérique SAS SA France Télévisions Systèmes d’informations TV5 Monde SAS France Télémusique SAS SA % Contrôle 2004 31/12/2002 % intérêts 31/12/2003 31/12/2004 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 67,86 67,86 67,86 67,86 69,88 69,88 69,88 69,88 67,92 67,92 67,92 67,92 67,92 67,92 67,92 67,92 67,92 67,92 67,92 67,92 75,92 75,92 75,92 75,92 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 89 60,95 60,95 93,95 100 N/A N/A 100 51,50** 53,12** 53,12** 57,12 90 94,5 94,5 94,5 31/12/2002 % intérêts 31/12/2003 31/12/2004 45 45,00 45,00 45,00 24,05 28,13 28,13 24,05 22,8 22,8 22,8 22,8 40 18,9 18,9 38,9 34 34 34 34 42,56 N/A N/A 42,56 41,99 60,9 60,9 60,9 **Mise en équivalence au 31/12/2002 et au 31/12/2003 Noms Forme sociale 100 100 100 100 100 100 100 100 Sociétés mises en équivalence ARTE France SA 100 100 100 100 SECEMIE SA 100 Médiamétrie SA Mezzo SA Planète Thalassa SA International Création Vidéo SA Holding Histoire SA 100 99,40 100 100 74,95 N/A N/A 99,96 100 N/A N/A N/A 100 100 86,19 99,40 100 100 86,19 *(Ex La Cinquième) 34 • rapport financier 2004 • Forme sociale France Télé Films (Festival) 2.1 Liste des sociétés consolidées Noms Noms Adresse 8, rue Marceau 92785 Issy les Moulineaux 58, Chemin des Mouilles 69131 Ecully Cedex 55/63, rue Anatole France 92532 Levallois Perret 49, bd du Général Martial Vallin 75015 Paris 48, Quai du Point du Jour 92100 Boulogne 8/16, rue Paul Vaillant Couturier 92240 Malakoff 19, rue du Bac 75007 Paris % Contrôle 2004 • rapport financier 2004 • 35 Comptes consolidés 2.2 Variations du périmètre de consolidation Au 31 décembre 2001, la société France Télévisions Distribution a absorbé la société La Cinquième Développement et la société Mezzo a absorbé la société Muzzik ; après cette opération, le groupe France Télévisions contrôle 18,9 % de l’ensemble fusionné. Au 31 décembre 2002 : 1) entrée des sociétés : Planète Thalassa et TVRS 2003, 2) sortie du périmètre : France Télévision Entreprise. Au 31 décembre 2003 : 1) entrée de la société : Canal France International, 2) transmissions universelles de patrimoine entre Président Films et France Télévisions Distribution d’une part et entre Régions et France 3 d’autre part. Au 31 décembre 2004, comme indiqué dans le paragraphe “ faits significatifs de l’exercice ” : 1) entrée du Groupe RFO au 1er juillet 2004. 2) TV5 Monde est depuis le 1er juillet 2004 en intégration globale alors que cette société était, auparavant, consolidée par mise en équivalence. 3) Augmentation de la participation de France Télévisions SA dans la société France Télé Films et dans la société Mezzo. 4) Dilution de la participation de France Télévisions SA dans la filiale Secemie. 3. Notes sur le compte de résultat et le bilan Les chiffres sont exprimés en millions d’euros. 3.1 Compte de Résultat 3.1.1. Chiffre d’affaires Le chiffre d’affaires du groupe France Télévisions augmente de 4,0 % à périmètre comparable. A périmètre comparable, les ressources publiques représentent 63,1 % du chiffre d’affaires, la publicité 30,7 % et les autres recettes 6,2 %. en M€ 2004 dont RFO et TV5 Redevance 1 632,7 Publicité 697,7 Parrainage 72,9 Recettes affectées (échanges) 13,7 Subvention Ministère des Affaires étrangères 83,3 Autre Chiffre d’affaires 167,1 Chiffre d’affaires 2 667,4 Chiffre d’affaires constaté d’avance 66,7 Chiffre d’affaires net 2 734,1 2004 Périmètre constant 2003 1 535,3 1 499,5 674,5 625,9 70,7 71,5 13,7 13,1 22,4 9,6 151,3 152,4 2 467,9 2 372,0 66,7 -10,6 2 534,6 2 361,4 3.1.2. Charges de personnel et effectif Hors impact variation de périmètre, les charges de personnel ont augmenté de 3,9 % après PIDR et intéressement (ce dernier a crû de 48 %). 3.1.3. Résultat financier Le résultat financier se monte à -7,6 M€ et se décompose en 16,2 M€ de charges et 8,6 M€ de produits. en M€ en M€ 2004 dont RFO et TV5 Salaires et traitements Charges sociales sous-total Intéressement Variation nette de la PIDR Total des charges de personnel en M€ 498,5 216,1 714,6 4,9 8,7 728,2 2004 Périmètre constant 2003 433,4 192,0 625,4 4,9 6,5 636,8 419,2 184,0 603,2 3,2 6,2 612,6 2004 dont RFO et TV5 2004 Périmètre constant 2003 Cadres 3461 Techniciens & Agents de maîtrise 2482 Employés - Ouvriers 266 Journalistes 2412 Effectif total 8 621 3 048 1 927 195 1 951 7 121 2 729 2 066 260 1 842 6 897 (1) hors effectifs des sociétés mises en équivalence Les effectifs non permanents (en équivalent temps plein) sont passés de 2 256 à 2 166 entre 2003 et 2004, soit une diminution de 4 %. Cette diminution correspond à une politique volontariste de permanentisation et de limitation du recours aux non permanents. En particulier, le ratio de l’emploi intermittent par rapport à l’offre globale d’emploi 2004 a diminué de 4,23 % à fin 2004 pour France 2 et France 3 (hors activité de sa filière production) et de 3,88 % pour l’ensemble du groupe, c’est-à-dire en intégrant RFO et TV5 Monde. Cette tendance s’est même accélérée au second semestre 2004 (baisse de 7 % du ratio par rapport au second semestre 2003 pour France 2 et France 3). On constate une augmentation de l’encadrement, notamment liée à la mise en place de filières d’expertise en position de cadre, et une diminution corrélative des techniciens et agents de maîtrise ainsi que des employés ouvriers. La loi n°2004-391 du 4 mai 2004 relative à la formation professionnelle tout au long de la vie et au dialogue social modifiant les articles L933-1 à L933-6 du code du travail, ouvre pour les salariés bénéficiant d’un contrat de travail à durée indéterminé de droit privé, un droit individuel à la formation d’une durée de 20 heures minimum par an, cumulable sur une période de six ans (plafonné à 120 heures). Les actions de formation du Groupe n’ayant pas en 2004 donné lieu à un accord préalable entre l’entreprise et les salariés, l’ensemble des droits individuels à la formation restent ouverts au 31 décembre 2004, ces heures n’ayant pas donné lieu à demande. Produits de participations Produits nets de cession de titres de placement Intérêts s/actif circulant Intérêts s/dettes financières et découvert bancaire dont liés à l’immobilier Intérêts s/comptes courants et autres dettes Provisions financières nettes (2) Gain de change net Autres charges liées au financement de l’immobilier (1) Résultat Financier 2004 2003 0,3 4,2 0,5 3,1 -9,8 -9,1 -0,1 1,4 1,7 -10,1 -9,9 -0,1 0,4 4,4 -5,3 -7,6 -9,1 -10,9 (1) Cette ligne contient essentiellement le coût du swap de taux sur le crédit bail de la Maison de France Télévisions. (2) Les reprises de provisions financières sont relatives à France Télévisions S.A. (sur la situation de la participation Secemie pour 0,7 M€), France Télémusique (sur la situation de la participation Mezzo pour 0,4 M€) et France Télévisions Publicité (reprise provision FTP Belgium pour 0,3 M€). 3.1.4. Résultat exceptionnel Le résultat exceptionnel se monte à -0,9 M€ et se décompose en 18,5 M€ de charges et 17,6 M€ de produits. Au 31 décembre 2004, le résultat exceptionnel comprend en particulier des dotations pour risques sur des litiges potentiels. Au 31 décembre 2003, le résultat exceptionnel était essentiellement composé de plus values sur cessions de titres et d’un immeuble situé à Marseille. La ligne autres charges exceptionnelles retraçait pour 13 M€ la soulte payée dans le cadre du rachat partiel du swap de taux contracté sur le crédit bail de la Maison de France Télévisions. en M€ 2004 2003 Plus et moins values de cession 0,9 Provisions nettes pour litiges / pénalités / amendes -1,5 Autres charges exceptionnelles nettes -0,3 Résultat Exceptionnel -0,9 8,7 -14,4 -5,7 3.1.6. Impôts sur les résultats La charge de 16,4 M€ d’impôts différés se compose principalement de l’utilisation de déficits antérieurement activés pour 12,4 M€ et de la reprise de provisions pour risques non déductibles pour 3,8 M€. Cette charge est compensée par un produit d’impôts différés de 4,1 M€ dont 2,2 M€ sur les provisions réglementées et 1,9 M€ sur la PIDR et la participation. VENTILATION DE LA CHARGE D’IMPOT en M€ Impôt exigible Impôt différé Report variable Total de la charge (-) ou produit (+) d’impôt ECART TAUX D’IMPOSITION REEL / EFFECTIF en M€ Résultat net Impôts différés Impôts courants QP résultat MEE Base imposable Impôt théorique Différences permanentes Déficits de l’exercice non activés Déficits antérieurs utilisés Variation de périmètre Intégration fiscale Retenue à la source Crédit impôt recherche / IFA Autres (1) Impôt effectif 2004 2003 -1,5 -12,3 0,2 -13,6 5,5 -15,5 -10,0 31/12/04 31/12/03 25,6 -12,1 -1,5 1,3 37,9 -13,0 -0,4 -2,7 0,2 -0,3 3,9 0,0 -0,2 -1,1 -13,6 14,0 -15,5 5,5 1,1 22,9 -7,9 -0,6 -8,2 1,4 2,2 3,6 -0,2 0,8 -1,1 -10,0 (1) En 2004, les impôts différés comprennent une charge sur la plus value future du terrain de la SCI FTV pour 0,7 M€ et sur les provisions internes déductibles retraités en consolidation pour 0,4 M€. En 2003, les impôts différés comprenaient une charge de 1,1 M€ relative à l’opération TPS (0,5 M€ sur la valorisation de la provision Direction de la Législation Fiscale et 0,6 M€ d’utilisation d’amortissements réputés différés activés). ANALYSE DES IMPÔTS DIFFÉRÉS AU BILAN en M€ Différences temporaires à l’actif Différences temporaires au passif Différences temporaires Un an De deux à cinq ans Plus de cinq ans TOTAL (1) 2004 2003 2,8 36,0 -33,3 -11,5 -44,6 22,8 -33,3 3,3 24,7 -21,4 -4,8 -37,7 21,1 -21,4 (1) Les impôts différés sont comptabilisés dans les comptes de régularisation voir note 3.2.9. 3.1.5. Quote-part des sociétés mises en équivalence Les résultats des sociétés mises en équivalence reflètent la quote part du résultat retraité du Groupe conformément aux méthodes comptables indiquées en §.1. en M€ ARTE France Planète Thalassa Médiamétrie SECEMIE TV5 Monde (1) Autres (2) ICV (2) Mezzo Holding Histoire Totaux Les différences temporaires au passif sont, compte tenu de l’intégration fiscale, présentées nettes de l’effet de reports fiscaux activés au niveau des filiales et générant des impôts différés à hauteur de 10,6 M€ en 2004 et 13,9 M€ en 2003. Valeur des titres mis en équivalence 31/12/04 31/12/03 17,8 0,0 2,2 0,6 2,9 1,0 1,0 0,9 23,5 16,6 0,0 1,9 -0,2 0,4 0,2 0,1 0,2 18,9 Résultat des sociétés mises en équivalence 31/12/04 31/12/03 -0,7 0,0 0,4 0,6 1,0 0,0 0,6 0,4 1,3 1,6 -0,1 0,2 -1,0 0,1 -0,4 0,0 -0,4 0,4 (1) TV5 Monde a été consolidée selon la méthode de l’intégration globale au 31 décembre 2004. (2) Inclut Holding Histoire, qui a réalisé en 2004 la cession des titres de la société Histoire. 36 • rapport financier 2004 • • rapport financier 2004 • 37 Comptes consolidés 3.1.7. Intérêts minoritaires en M€ 3.2.2. Variation de l’actif immobilisé Intérêts des minoritaires dans le résultat 31/12/04 31/12/03 France Télé Films (Festival) France Télémusique Mezzo (1) Régies Publicitaires Canal France International Total -0,1 0,0 0,0 0,1 0,0 -0,1 Intérêts des minoritaires dans les réserves 31/12/04 31/12/03 -0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 -0,1 0,1 -0,1 -0,3 0,3 0,2 0,2 1,3 -0,1 -0,3 0,2 0,2 1,3 (1) Quote-part de mise en équivalence de Mezzo revenant aux minoritaires de France Télémusique La variation des intérêts minoritaires sur France Téléfilms “ Festival ” est liée à l’augmentation de la participation du Groupe France Télévisions (confère Introduction, “ Variation de périmètre ”). 3.2 Commentaires sur les variations des principaux postes de bilan 3.2.1. Détail de l’actif immobilisé en M€ Brut 31/12/04 Amort. Net 31/12/03 Net Logiciels Productions déléguées part coproduction PAD Autres programmes (1) Autres immobilisations incorporelles Total immobilisations incorporelles 65,4 330,9 73,8 32,4 502,5 54,7 287,6 48,4 7,3 398,0 10,7 43,3 25,4 25,1 104,5 11,1 59,3 115,8 8,9 195,1 Terrains dont crédit-bail Bâtiments et constructions dont crédit-bail Inst. techniques, mat. et outillage dont crédit-bail Matériel de transport Autres Immobilisations Corporelles dont crédit-bail Total immobilisations corporelles 105,3 93,3 303,8 141,5 393,2 47,0 17,0 139,7 12,2 959,0 0,0 0,0 127,8 46,2 316,2 34,9 14,0 84,9 3,9 542,9 105,3 93,3 176,0 95,3 77,0 12,1 3,0 54,8 8,3 416,1 98,7 93,3 142,8 96,9 62,2 10,3 1,9 41,9 2,2 347,4 Titres mis en équivalence Prêts Autres immobilisations financières Total immobilisations financières 23,5 8,2 3,4 35,1 0,0 2,3 0,9 3,1 23,5 6,0 2,6 32,0 18,9 3,2 3,2 25,2 en M€ Valeur brute au 31 décembre 2003 Acquisitions Variation de Périmêtre (1) Variation nette des prêts/dépôts Titres des sociétés mises en équivalence Cessions Sortie d’immobilisations Valeur brute au 31 décembre 2004 Dépréciation au 31 décembre 2003 Variation de Périmêtre (1) Dotations aux amortissements Dotations aux provisions Diminution des amortissements Reprises des provisions Dépréciation au 31 décembre 2004 Total des actifs immobilisés nets au 31 décembre 2004 dont crédit-bail (2) 1 496,6 944,0 552,6 567,7 294,0 85,0 209,0 202,7 (1) En 2004, la diminution des droits sportifs pluriannuels concerne essentiellement les J.O. d’Athènes et l’Eurofoot. (2) L’immeuble de la Maison de France Télévisions est financé en crédit-bail par la SCI France Télévisions. Le montant immobilisé brut s’élève à 202 M€ et la dette de crédit-bail à 178 M€ au 31/12/2004. L’impact de ce retraitement sur le résultat avant impôt est de -0,24 M€ au 31/12/2004 (contre -1,01 M€ au 31/12/2003 et -1,7 M€ au 31/12/2002). L’immeuble de France Télévisions Publicité sis à Boulogne est financé en crédit-bail. Le montant immobilisé brut s’élève à 28,6 M€ (6,3 M€ en droit au bail, 7,3 M€ en terrains et 15 M€ en constructions) et la dette de crédit-bail à 20,7 M€ au 31/12/2004. L’impact de 38 • rapport financier 2004 • Actif Immobilisé Incorporelles autres Corporelles Financières Total 0,0 -9,8 -36,1 959,0 28,0 0,0 3,8 2,7 6,1 -2,1 -3,4 35,1 1345,0 109,1 186,4 2,7 6,1 -14,4 -138,4 1496,6 -87,1 -6,7 -26,1 -1,2 8,8 1,2 -111,1 -421,7 -93,4 -64,5 0,0 36,7 0,0 -542,9 -2,7 -0,4 0,0 -0,2 0,0 0,2 -3,1 -777,3 -100,5 -111,7 -1,4 45,5 1,4 -944,0 62,7 416,1 32,0 552,6 306,7 25,5 0,0 241,3 22,0 8,4 769,1 61,6 174,2 0,0 0,0 -3,5 328,7 0,0 -2,5 -95,4 173,8 -265,8 0,0 -21,1 0,0 0,0 0,0 -286,9 41,8 (1) Impact de l’entrée du Groupe RFO et de TV5 Monde. 3.2.3.Titres non consolidés et créances rattachées en M€ Total de l’actif immobilisé Parts de coproduction Valeur brute 31/12/2004 Dépréciation 2004 Valeur nette 31/12/2004 Valeur nette 31/12/2003 0,3 0,1 0,4 0,0 0,6 1,1 1,4 -0,2 -0,1 -0,4 0,0 0,0 -0,5 -0,7 0,1 0,0 0,0 0,0 0,6 0,6 0,7 0,1 0,0 0,0 0,0 0,7 0,7 0,8 Titres de participation non consolidés Holding Histoire FMI Mediamétrie FTS Créances rattachées à des participations Total 3.2.4. Actif circulant en M€ Valeur brute Stocks de programmes Autres stocks Créances Valeurs mobilières de placement Disponibilités Actif circulant 681,7 4,3 596,2 167,7 88,2 1 537,1 31/12/2004 Amts / Prov. -41,0 -1,9 -24,4 -1,6 0,0 -68,9 Valeur Nette 31/12/2003 Valeur Nette 640,7 2,4 570,8 166,1 88,2 1 468,2 614,9 1,9 485,6 149,6 98,7 1 350,7 ce retraitement sur le résultat avant impôt est non significatif, au 31/12/2004 comme pour les années antérieures. L’impact de RFO et de TV5 Monde sur l’actif immobilisé est de 82,5 M€. • rapport financier 2004 • 39 Comptes consolidés Les “disponibilités et les valeurs mobilières de placement ” comprennent des devises (dollars et livres sterling) destinées à assurer le règlement de dettes dans les mêmes monnaies. La trésorerie nette se décompose ainsi : L’échéancier des actifs circulants s’établit comme suit : en M€ Stocks de programmes Autres stocks Créances Total 31/12/04 31/12/03 Valeur Amts Valeur Valeur brute / Prov. Nette Nette Disponibilités 88,2 Valeurs mobilières de placement 167,7 Concours Bancaires Courants -162,9 Trésorerie Nette 93,0 0,0 88,2 1,6 166,2 0,0 -162,9 1,6 91,5 98,7 149,6 -135,6 112,6 3.2.7. Emprunts et dettes financières en M€ Echéancier (en M€) Inférieures à 1 an Supérieures à 1 an Total 100,9 3,8 570,8 675,5 580,8 0,5 24,4 605,7 681,7 4,3 595,2 1 281,2 31/12/2004 Dettes financières dont Concours bancaires courants Dettes de crédit-bail (1) - Immobilier - Mobilier Total des emprunts et dettes financières 3.2.5. Tableau de variation des capitaux propres Capitaux propres au 31/12/2002 variations distributions de dividendes autres sous-total résultat au 31/12/2003 Capitaux propres au 31/12/2003 variations distributions de dividendes autres sous-total résultat au 31/12/2004 Capitaux propres au 31/12/2004 31/12/2003 168,6 162,9 227,5 198,7 28,8 396,1 142,6 135,6 217,5 205,4 12,1 360,1 Le changement du périmètre de consolidation a entraîné une augmentation des dettes financières de 15,7 M€ et une augmentation des dettes de crédit bail de 13,1 M€. Echéancier en M€ 3.2.9. Comptes de régularisation Inférieures à 1 an Total Groupe Minoritaires 328,9 331,5 -2,6 0,0 4,2 4,2 14,0 347,2 0,0 0,1 0,1 14,2 345,8 Dettes financières Concours bancaires courants Dettes de crédit-bail - Immobilier - Mobilier Total 4,1 4,1 -0,1 1,4 3.2.8. Autres dettes 0,0 -0,7 -0,7 25,6 372,1 0,0 0,0 0,0 25,4 371,2 0,0 -0,7 -0,7 0,2 0,9 3.2.6. Provisions pour risques et charges en M€ 31/12/04 31/12/03 Provisions pour indemnités de départ en retraite Provisions pour litiges - exploitation Autres provisions pour risques et charges - exploitation Sous-total Provisions pour risques et charges - exploitation Autres provisions pour risques et charges - financier Sous-total Provisions pour risques et charges - financier Provisions pour litiges - exceptionnel Autres provisions pour risques et charges - exceptionnel Sous-total Provisions pour risques et charges - exceptionnel 78,6 42,6 13,9 135,1 0,0 0,0 6,3 0,6 6,9 61,5 26,7 5,5 93,7 1,3 1,3 2,9 0,8 3,7 Total des provisions pour risques et charges 142,0 98,7 De 1 an Supérieures à 5 ans à 5 ans 168,6 162,9 16,5 6,9 9,6 185,1 61,7 42,5 19,2 61,7 149,3 149,3 0 149,3 Total 168,6 162,9 227,5 198,7 28,8 396,1 Charges à répartir Impôt différé actif Charges constatées d’avance Compte de régularisation actif Impôt différé passif Produits constatés d’avance Compte de régularisation passif 31/12/04 Dettes fournisseurs et comptes rattachés Autres créditeurs Dont dettes fiscales et sociales Dont autres dettes Total autres dettes 1 31/12/03 534,6 526,3 221,8 304,5 060,9 566,8 461,8 190,7 271,1 1 028,6 Les principales dettes libellées en devises concernent les achats de droits sportifs. Au 31 décembre 2004, la dette en dollar US s’élève à 10,67 MUSD TTC. Confère note 3.4.1 Toutes les autres dettes sont inférieures à 1 an : Inférieures à 1 an Dettes fournisseurs et comptes rattachés Dettes fiscales et sociales Autres dettes Total 1 Variation périmètre Dotation Provisions utilisées Provisions reprises Autres mouvts 31/12/2004 Provisions pour indemnités départ en retraite (1) 61,5 Provisions pour litiges - exploitation (2) 26,7 Autres provisions pour risques et charges - exploitation (2) (3) 5,5 Sous-total Provisions pour risques et charges - exploitation 93,7 Autres provisions pour risques et charges - financier 1,3 Sous-total Provisions pour risques et charges - financier 1,3 Provisions pour litiges - exceptionnel 2,9 Autres provisions pour risques et charges - exceptionnel 0,8 Sous-total Provisions pour risques et charges - exceptionnel 3,7 Total des provisions pour risques et charges 98,7 8,5 15,2 2,1 25,8 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 25,8 10,9 8,2 9,7 28,8 0,0 0,0 4,3 0,0 4,3 33,1 0,0 -0,6 -1,2 -1,8 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 -1,8 -2,3 -6,2 -2,2 -10,7 -1,3 -1,3 -1,6 -0,2 -1,8 -13,8 0,0 -0,7 0,0 -0,7 0,0 0,0 0,7 0,0 0,7 0,0 78,6 42,6 13,9 135,1 0,0 0,0 6,3 0,6 6,9 142,0 (1) L’évaluation des provisions pour retraite est détaillée paragraphe 1.3.13. (2) Les provisions pour litiges font l’objet d’un calcul au cas par cas. (3) La ligne “ autres provisions ” intègre la provision pour médailles du travail, d’un montant de 2,4 M€. 40 • rapport financier 2004 • 0,1 3,3 36,6 40,0 24,7 99,1 123,8 Les produits constatés d’avance comprennent des subventions d’investissement pour un montant de 36,8 M€ en 2004 et de 19,1 M€ en 2003. Le solde correspond principalement aux produits encaissés destinés à couvrir les droits de retransmission d’évènements sportifs majeurs. Ceux-ci ont diminué de 66,7 M€ sur l’exercice. 534,6 221,8 304,5 060,9 De 1 an à 5 ans Supérieures à 5 ans Total 534,6 221,8 304,5 0,0 1 060,9 0,0 3.3.1. Chiffre d’affaires Le chiffre d’affaires du groupe est principalement réalisé en France. en M€ 31/12/04 31/12/03 - France 2 - France 3 - France 5 - RFO - TV5 Monde - autres Chiffre d’affaires “diffuseur” - Télévision - Cinéma Chiffre d’affaires “producteur” - France Télévisions Distribution - France Télévisions Publicité et régies - autres Chiffre d’affaires “autres activités” Total du chiffre d’affaires 1 033,8 1 051,6 167,1 104,5 84,8 28,5 2 470,3 41,2 9,3 50,4 42,1 81,7 22,8 146,7 2 667,4 999,6 1 023,9 159,8 31/12/2004 31/12/2003 31/12/03 0,0 2,8 46,1 48,9 36,1 62,5 98,6 17,8 2 201,1 35,1 8,4 43,5 46,8 61,8 18,3 126,9 2 371,5 3.3.2. Immobilisations en M¤ en M€ 31/12/04 3.3 Informations sectorielles en M€ Echéancier en M€ Parts de coproduction - France 2 - France 3 - France 5 - RFO Actif immobilisé “diffuseur” - Télévision - Cinéma Actif immobilisé “producteur” - France Télévisions Distribution - RFO (radio) - autres Actif immobilisé “autres activités” Actif immobilisé non réparti (1) Total de l’actif immobilisé Autres immos incorporelles 0,0 0,1 43,0 43,1 0,0 0,0 43,1 31/12/2003 Immos Immos corporelles financières Total 14,4 14,1 1,1 0,8 30,5 0,2 1,3 1,5 17,6 20,4 118,6 9,1 74,3 222,4 0,1 0,0 0,1 0,2 0,7 3,3 0,1 3,4 7,6 0,0 0,0 0,0 0,0 35,5 136,1 10,4 78,5 260,5 0,4 44,3 44,7 17,8 11,7 29,2 0,0 61,3 10,2 10,4 183,2 416,1 24,4 24,4 0,0 32,0 46,3 64,0 183,3 552,6 Parts Autres Immos Immos de immos corporelles financières coproduction incorporelles 0,0 0,1 40,9 41,0 0,0 0,0 41,0 Total 63,4 60,4 1,0 22,7 115,0 10,2 0,9 3,9 0,1 87,0 179,3 11,3 124,8 0,1 1,1 1,2 18,4 147,9 0,1 0,0 0,1 0,2 4,9 0,0 0,0 0,0 0,0 277,6 0,3 42,0 42,3 18,6 9,7 28,1 0,0 154,1 2,5 2,7 196,7 347,4 20,3 20,3 0,0 25,2 32,5 51,1 196,7 567,7 (1) correspond essentiellement aux crédits baux immobiliers • rapport financier 2004 • 41 Comptes consolidés 3.3.3. Effectifs Total personnel permanent et non permanent en équivalent temps plein. en ETP - France 2 - France 3 - France 5 - RFO - autres Effectifs “diffuseur” - Télévision - Cinéma Effectifs “producteur” - France Télévisions Distribution - France Télévisions Publicité et régies - autres Effectifs “autres activités” Total des effectifs (Hors RFO) Total des effectifs (avec RFO) 31/12/04 31/12/03 2 215 5 521 256 1 975 14 9 981 774 12 786 65 208 218 491 9 283 11 258 2 275 5 381 252 8 7 916 740 12 752 71 206 208 485 9 153 L’évolution des effectifs est, à périmètre constant (hors RFO), de 1,4 % en 2004 (contre +3.6 % en 2003). L’activité producteur a fortement augmenté (surtout la Filière Production de France 3) ce qui explique l’évolution des effectifs sur ce secteur (globalement +4,5 %). - France 2 - France 3 - France 5 - RFO - autres (1) Résultat d’exploitation “diffuseur” - Télévision - Cinéma Résultat d’exploitation “producteur” - France Télévisions Distribution - France Télévisions Publicité et régies - autres Résultat d’exploitation “autres activités” Total du résultat d’exploitation 31/12/04 31/12/03 34,0 7,1 3,0 -6,1 -0,9 37,1 -1,5 2,2 0,7 0,8 6,5 0,7 8,0 45,8 23,4 9,7 4,8 -3,6 34,3 -1,3 1,8 0,5 2,0 6,7 -3,2 5,5 40,3 Au 31 décembre 2004, les positions de change se résument comme suit : 3.4.1. Instruments financiers Devises Engagements sur les taux d’intérêt L’endettement net du groupe France Télévisions provient des financements par crédits-baux mobiliers et immobiliers. La construction de la Maison de France Télévisions a été financée par un crédit-bail d’une durée de 20 ans porté par la SCI France Télévisions. L’essentiel du risque de taux réside dans ce crédit-bail. A l’origine, la SCI a contracté un swap de taux d’intérêt, à échéance 2008, qui a eu pour effet de fixer le taux d’intérêt à 7,27 % (contre Euribor 6 mois). En 2003, le groupe a décidé de modifier sa politique de taux d’intérêt en annulant partiellement le swap initial sur les quatre années résiduelles. Depuis 2003, France Télévisions a pris à son compte la gestion du risque de taux né de cette annulation partielle. Dans le cadre de cette gestion, les instruments de couverture de taux mis en place par le groupe France Télévisions se répartissent entre des opérations fermes et optionnelles. La position ouverte fait l’objet d’un suivi permanent et donne lieu à de nouvelles couvertures en fonction de l’évolution des marchés. Au cours de l’année, de nouvelles couvertures ont ainsi pu être contractées afin de profiter des mouvements favorables des marchés. Au 31 décembre 2004, la position de taux d’intérêt liée au créditbail de la SCI France Télévisions ressort, en moyenne annuelle, comme détaillée ci-dessous. 3.3.4. Résultat d’exploitation en M€ 3.4 Instruments financiers et engagements hors bilan en M€ 2005 2006 2007 2008 2009* Dette à taux variable 181,98 174,97 167,04 158,11 148,13 Couverture à 7,27% 92,64 89,11 85,10 7,00 0,00 Autres couvertures 61,64 59,24 51,63 3,32 0,00 Position ouverte 27,69 26,62 30,32 147,79 148,13 USD CHF GBP Total Engagements 58,2 58,2 Contrats pluriannuels Couvertures Fermes Optionnelles 24,1 24,1 6,7 6,7 Les engagements sont convertis en € au taux garanti par la Holding aux filiales. Les couvertures sont couvertes en € au taux de chaque couverture. Au 31 décembre 2004, les positions ouvertes (dettes non couvertes) valorisées au cours de clôture, ainsi que les positions couvertes valorisées au cours de couverture, dégagent un gain latent de 3,5 M€ qui a été constaté en résultat financier (confère note 3.1.3). dont ech>1an Budget 15,9 15,9 26,3 12,1 0,9 39,3 Autres Couvertures Fermes optionnelles 7,2 0,7 0,3 8,2 3,7 1,0 4,7 dont ech>1an 5,3 5,3 Certains contrats de droits sportifs pluriannuels portant sur des périodes plus éloignées ressortent à ce jour comme des positions hors bilan gérées et couvertes à hauteur de 25,51 M€ par des instruments fermes et optionnels. 3.4.2. Engagements hors bilan (donnés et reçus) en M€ ENGAGEMENTS DONNES Avals, cautions et garanties Programmes Droits sportifs SOFICA Autres Total des engagements donnés ENGAGEMENTS RECUS Avals, cautions et garanties Autres Total des engagements reçus dont engagement < à 1 an Groupe FTV dont engagement > à 1 an Total 31/12/03 Total 0,0 469,0 76,2 0,0 4,2 549,4 0,2 177,8 274,7 5,5 36,1 494,3 0,2 646,9 350,9 5,5 40,2 1 043,7 0,2 607,7 253,8 2,6 52,1 916,4 1,0 1,9 2,9 20,3 1,2 21,5 21,3 3,1 24,4 4,0 30,1 34,1 * L’échéance finale de la dette est le 30 janvier 2018 Au 31 décembre 2004, il n’existe aucune couverture au-delà du 30 janvier 2008. Instruments et couverture de change Les achats de droits sportifs et de programmes annuels et pluriannuels ainsi que certaines dépenses courantes moins significatives libellés en devises exposent le groupe aux variations défavorables du dollar américain (USD), du franc suisse (CHF) et de la livre sterling (GBP). France Télévisions se prémunit contre le risque de change pour le compte de ses filiales et s’engage à leur garantir le cours d’achat des devises qui leur seront livrées pour respecter leurs échéances de paiement. Ces couvertures sont contractées par France Télévisions en vue d’une livraison future des devises aux filiales, dans le cadre des engagements de garantie de cours pris par France Télévisions. Elles sont réalisées aux seules fins de protéger le groupe des variations défavorables des devises et non à des fins spéculatives. L’ANFR, l’Agence Nationale des Fréquences, a été créée par le décret 2003-620 du 4 juillet 2003 pour financer le réaménagement des fréquences et pour désigner les bénéficiaires des fréquences numériques terrestres. Les bénéficiaires désignés par l’ANFR s’engagent à assumer financièrement les coûts de réalisation de ce projet. Quatre chaînes seront bénéficiaires des fréquences susvisées au sein du groupe France Télévisions. Le montant, non chiffrable à ce jour, ne fait pas partie du tableau cidessus. L’augmentation des droits sportifs est principalement liée aux droits de diffusion pour les prochains Jeux Olympiques (2004 à 2008). 3.5. Rémunération des dirigeants Le montant des rémunérations brutes annuelles allouées aux 13 membres du comité de direction générale du groupe France Télévisions s’élève à 2,2 M€ en 2004 (2 M€ en 2003 pour 12 membres, 1,8 M€ en 2002 pour 12 membres). 3.6. Faits exceptionnels et litiges Il n’existe pas de litige qui ne serait pas provisionné et qui aurait une incidence significative sur les comptes consolidés. 3.7. Evénements Postérieurs à la clôture Il n’existe pas d’évènements postérieurs qui auraient une incidence sur les comptes consolidés. Pour couvrir l’exposition au risque de change, France Télévisions SA utilise des instruments financiers fermes (74 %) et optionnels (26 %), conclus avec des contreparties de premier rang. 42 • rapport financier 2004 • • rapport financier 2004 • 43 Comptes consolidés Lettre d’affirmation adressée aux commissaires aux comptes du groupe France Télévisions Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Paris, le 17 mai 2005 Exercice clos le 31 décembre 2004 Monsieur, Dans le cadre de votre mission, et à l’occasion de la certification des comptes de France Télévision SA (la « société ») et des comptes consolidés de France Télévisions et de ses filiales (le « groupe ») au 31 décembre 2004, vous nous avez demandé, conformément à vos normes professionnelles, si nous avions connaissance de faits susceptibles d’être portés à votre attention et qui ne seraient pas traduits dans les comptes que vous avez examinés et qui pourraient en modifier de manière significative l’interprétation. En tant que responsables de l’établissement des comptes, de la conception et de la mise en œuvre des systèmes comptables et de contrôle interne destinés notamment à prévenir et détecter les fraudes et erreurs, nous vous confirmons, au mieux de notre connaissance et de notre bonne foi, les déclarations suivantes. 1- Nous considérons que les comptes et les notes annexes, soumis à votre examen, reflètent sincèrement et régulièrement la situation active et passive de la société mère et du groupe au 31 décembre 2004 et le résultat de leurs opérations pour l’exercice clos à cette date. 2- Tous les documents comptables et financiers dont vous avez souhaité prendre connaissance ont été mis à votre disposition. Nous vous confirmons que nous avons porté à votre connaissance tous les faits dont nous avons été informés et qui sont susceptibles d’avoir une incidence significative sur les comptes. 3- Nous vous avons communiqué, au cours de notre réunion de lancement de votre mission, notre appréciation sur le risque que les comptes puissent comporter des anomalies significatives résultant de fraudes. 4- Nous n’avons connaissance d’aucune irrégularité commise au sein de notre groupe par un membre de la direction ou d’autres employés et pouvant avoir une incidence significative sur la présentation de nos comptes. 5- La société et (ou) le groupe n’ont pas engagé leur responsabilité vis-à-vis de tiers, notamment clients, fournisseurs, intermédiaires financiers, pour des opérations autres que celles mentionnées dans les comptes, dont font partie les engagements hors bilan. Ainsi, les contrats et accords intervenus avec les tiers, de même que les décisions prises par la direction du groupe à la date d’arrêté des comptes et pouvant avoir une incidence significative sur les comptes ont été portés à votre connaissance. 6- Notre société avait à la date de clôture des titres de propriétés valables pour tous ses actifs et n’avait pas d’actifs gagés, hypothéqués ou nantis (autres que ceux mentionnés dans l’annexe). 7- Nous n’avons connaissance : • d’aucune violation ou infraction aux lois, décrets ou règlements, d’aucun avertissement, notification ou mise en demeure d’organismes officiels dont l’incidence pour notre société et (ou) le groupe serait telle que ces faits devraient être mentionnés dans une note annexée aux comptes ou le cas échéant, faire l’objet d’une provision pour risques (autres que les faits pour lesquels une provision a été déjà enregistrée dans les comptes au 31 décembre 2004) ; • d’aucune irrégularité ou malversation commise au sein de la société et (ou) du groupe et pouvant avoir une incidence significative sur les comptes ou leur présentation. 8- A notre connaissance, la société et (ou) le groupe n’ont pas d’affaire contentieuse importante en cours ou de litige significatif pour lesquels 44 • rapport financier 2004 • nos conseils juridiques et avocats nous ont informés qu’une action légale ou judiciaire pourrait nous être intentée et entraîner éventuellement des conséquences financières importantes (autres que celles reflétées dans les comptes au 31 décembre 2004 ou celles mentionnées dans les notes annexes). 9- A notre avis, les provisions nécessaires pour ramener, au cas où cela serait justifié, les valeurs d’actifs à leur valeur probable de réalisation, ont été constituées. Il en est de même pour les charges et les risques de toutes autres natures dont nous avons eu connaissance et qui présenteraient une probabilité suffisante de réalisation. Sans qu’il nous soit évidemment possible de le certifier, compte tenu du caractère prévisionnel de diverses hypothèses, la couverture des risques et charges connus ou normalement prévisibles est à notre avis globalement satisfaisante. 10- L’information fournie sur l’identification des parties liées correspond à l’ensemble des éléments reçus. L’information sur les entités liées donnée en annexe, conformément aux prescriptions réglementaires, est pertinente. 11- Nous n’avons aucun plan de restructuration ou de réorganisation en cours ou prévu qui pourrait affecter la valeur ou la classification des actifs et des passifs tels qu’ils figurent à notre bilan ou nécessiter une information dans l’annexe. 12- A notre connaissance, depuis le 31 décembre 2004, il n’est survenu aucun événement susceptible de remettre en cause la sincérité et la régularité des comptes au 31 décembre 2004 ou qui, le cas échéant, devrait être mentionné dans les notes qui leur sont jointes et ou dans le rapport de gestion. 13- Les informations prévisionnelles que nous avons fournies dans le cadre de l’évaluation des actifs reflètent la situation future que nous avons estimée la plus probable et les décisions prises ou engagées à ce jour ne contredisent pas les hypothèses retenues. 14- Toutes les informations comptables et financières adressées ou mises à la disposition de l’actionnaire au cours de l’exercice vous ont été communiquées, conformément au code de commerce. 15- Toutes les informations entrant dans le champ d’application des conventions réglementées vous ont été communiquées, conformément au code de commerce et à la loi n° 2000-719 du 1er août 2000. 16- Nous avons pris connaissance des ajustements que vous avez relevés dans le cadre de votre audit. Ces éléments d’appréciation portent selon nous sur des montants ne présentant pas un caractère significatif et, à ce titre, ne nécessitent pas que les comptes annuels et consolidés soient ajustés. En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos statuts, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la société France Télévisions relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2004, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. I. Opinion sur les comptes consolidés Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation. En application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants: La note 1.3.7 de l’annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux stocks de programmes. Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre groupe, nous avons vérifié le caractère approprié de ces méthodes comptables et des informations fournies en annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion, exprimée dans la première partie de ce rapport. III. Vérification spécifique Par ailleurs, nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le point exposé dans l’annexe concernant la provision pour médailles du travail comptabilisée par application de la réglementation pour la première fois en 2004. Neuilly-sur-Seine, le 20 mai 2005 Les Commissaires aux Comptes Nous vous prions d’agréer, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées. Marc TESSIER Président Directeur Général Il. Justification des appréciations DELOITTE TOUCHE TOHMATSU 185, avenue Charles-de-Gaulle 92200 Neuilly-sur-Seine BARBIER FRINAULT & ASSOCIES ERNST & YOUNG 41, rue Ybry 92200 Neuilly-sur-Seine Jean-Luc Normand François Rochmann Marc SCHWARTZ Directeur général adjoint Philippe NICOLAS Directeur financier • rapport financier 2004 • 45 Comptes sociaux de France Télévisions SA France Télévisions est une société anonyme soumise à la législation sur les sociétés anonymes sous réserve des lois spécifiques la régissant. La société a été immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés le 6 septembre 2000. La société France Télévisions définit les orientations stratégiques, coordonne et promeut les politiques de programmes et l’offre de services, conduit les actions de développement et gère les affaires communes de ses filiales, notamment des sociétés France 2, France 3 et France 5. Elle est soumise au contrôle économique et financier de l’Etat. Elle a conclu au cours de l’exercice 2001 avec l’Etat, un contrat d’objectifs et de moyens pluriannuel. Compte de résultat (en milliers d’euros) 2004 pro forma avant fusion-abs. et changement comptable 2004 2003 Chiffre d’affaires net Autres produits 26 847,2 4 971,0 26 847,2 4 971,0 24 993,3 2 020,9 Produits d’exploitation 31 818,2 31 818,2 27 014,2 Services extérieurs et autres charges Frais de personnel Amortissements et provisions nettes de reprises 16 546,0 11 879,1 2 799,6 16 546,0 11 879,1 2 799,6 13 756,1 10 022,9 1 318,2 Charges d’exploitation Résultat d’exploitation 31 224,7 593,5 31 224,7 593,5 25 097,2 1 917,0 Bénéfices ou pertes transférés Produits de participations Produits nets de trésorerie Mouvement net des provisions financières -19,1 3 531,8 2 220,1 716,2 -19,1 3 531,8 2 220,1 716,2 0,0 2 293,2 -204,0 -924,1 Résultat financier Résultat courant avant impôt 6 468,1 7 042,5 6 468,1 7 042,5 1 165,1 3 082,1 Produits exceptionnels Impact de la transmission universelle de patrimoine de RFO - Participation Charges exceptionnelles 9,2 2 001,6 9,2 -10 000,0 2 001,6 311,9 2 777,1 -1 992,4 -11 992,4 -2 465,2 Impôt sur les bénéfices de France Télévision SA Produit net d’intégration fiscale Dotation aux provisions sur intégration fiscale 0,0 3 832,6 - 0,0 3 832,6 -18 000,0 0,0 9 148,2 - Produit net d’impôt sur les bénéfices Résultat net 3 832,6 8 882,7 -14 167,4 -19 117,3 9 148,2 9 765,1 Résultat exceptionnel 46 • rapport financier 2004 • • rapport financier 2004 • 47 Comptes sociaux de France Télévisions SA Bilan au 31 décembre 2004 Tableau de flux de trésorerie Actif (en milliers d’euros) Montant brut 2004 Amort. et provisions Montant net 31/12/2003 Montant net Immobilisations incorporelles 1 671,8 1 101,0 570,8 926,2 Materiel technique Agencements et installations Materiel de transport Matériel de transport Materiel de bureau 130,3 204,7 0,0 3,2 71,3 87,5 58,5 0,0 3,0 9,0 42,8 146,2 0,0 0,2 62,3 84,8 118,8 0,0 1,3 34,6 Immobilisations corporelles 409,5 158,0 251,5 239,5 Immobilisation en cours Titres de participations Créances rattachées à des participations Prêts rattachés à des participations Autres immobilisations financières 0,0 214 646,2 1 645,6 25 288,2 380,2 Immobilisations financières 241 960,2 Actif immobilisé Créances Valeurs mobilières de placement Disponibilités 244 27 137 12 Actif circulant 176 885,3 176 885,3 170 788,6 67,2 67,2 4,5 Comptes de régularisation 041,5 157,7 674,8 052,8 (en milliers d’euros) 31/12/04 31/12/03 -19 117 21 640 10 000 0 12 523 9 765 2 298 2 591 14 654 Variation des créances et dettes -5 008 659 Variation du besoin en fonds de roulement -5 008 659 7 515 15 313 EXPLOITATION Résultat net Dépréciation etprovisions nettes Impact de la fusion-absorption de RFO Participation Plus ou moins-values de cessions d’actifs immobilisés Capacité d’autofinancement 0,0 214 615,7 60,7 25 288,2 380,2 0,0 194 567,0 60,6 19 700,0 474,6 1 615,4 240 344,8 214 802,2 INVESTISSEMENT 2 874,4 241 27 137 12 215 13 131 26 Acquisition d’immobilisations incorporelles et corporelles Acquisition d’immobilisations financières Cession d’immobilisations financières -96 -2 087 95 -100 -1 155 9 Flux de trésorerie liés aux investissements -2 088 -1 246 Emission ou souscription de dettes financières Intercompanies -6 088 -3 700 Flux de trésorerie liés aux opérations de financement -6 088 -3 700 -661 10 367 Trésorerie à l’ouverture de l’exercice 21 287 10 920 TRESORERIE A LA CLOTURE DE L’EXERCICE 20 626 21 287 30,5 1 584,9 167,1 157,7 674,8 052,8 967,9 704,2 050,8 033,6 Flux de trésorerie liés à l’activité FINANCEMENT Ecart de conversion actif TOTAL 420 994,0 2 874,4 418 119,6 0,0 386 761,0 Passif (en milliers d’euros) 2004 2003 Capital Réserves Report à nouveau Résultat de l’exercice 197 33 9 -19 540,0 180,3 836,8 117,3 197 540,0 5 852,4 559,9 9 765,2 Capitaux propres 221 439,8 213 717,5 Provisions pour risques et charges 26 775,2 4 782,2 Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit Emprunts et dettes financières divers 73 251,2 72 150,0 80 647,7 71 450,0 145 401,2 152 097,7 Dettes financières Dettes fournisseurs Dettes fiscales et sociales Autres dettes Autres dettes Ecart de conversion passif TOTAL 48 • rapport financier 2004 • 10 6 7 24 490,5 831,1 181,8 503,4 0,0 418 119,6 7 4 3 16 Variation nette de la trésorerie 875,0 566,0 722,6 163,6 0,0 386 761,0 • rapport financier 2004 • 49 Comptes sociaux de France Télévisions SA Annexes aux comptes sociaux Evénement significatif de l’exercice 1 - La loi du 9 juillet 2004 a fait de France Télévisions, à compter du 1er juillet, l’actionnaire unique de RFO, devenue “ RFO Participations ”. Le processus d’intégration au sein de France Télévisions, au cours du second semestre, a comporté deux étapes : a. Apport partiel d’actifs de RFO Participations à RFO S.A. Société nouvellement créée : L’opération, rétroactive au 1er janvier, a transféré tous les actifs de RFO Participations vers RFO SA à l’exception de quelques éléments, en particulier ses participations dans les filiales TV5 et ICV, qui demeureront rattachées directement à France Télévisions, et la dotation octroyée par l’Etat d’un montant de 10 M€. Ce transfert s’est effectué aux valeurs nettes comptables, conformément aux normes en vigueur s’agissant d’une restructuration interne, et conformément aux méthodes utilisées en 2000 au moment de la constitution du groupe. b. Fusion- absorption de RFO Participations par France Télévisions : France Télévisions, détentrice de 100 % des titres de RFO Participations, a procédé à une fusion- absorption de sa filiale sous forme de transmission universelle de patrimoine. Cette opération a pris en compte en particulier les titres détenus par RFO Participations dans RFO S.A., ainsi que les 10 M€ de dotation versée par l’Etat. Cette dotation a ensuite été transférée à RFO SA sous forme de subvention, ce qui a généré chez RFO Participations une perte de 10 M€. Conformément au calendrier imposé par la loi, l’ensemble de ces opérations a été mené avant le 31 décembre 2004. Les comptes consolidés 2004 du groupe France Télévisions ont neutralisé la perte comptable de 10 M€ de RFO Participations, transmise à France Télévisions SA via la transmission universelle de patrimoine, et le profit de même montant enregistré au niveau de RFO S.A. L’opération de transmission universelle de patrimoine a pour conséquence de faire apparaître la perte de 10 M€ de RFO Participations au niveau du compte de résultat de France Télévisions S.A. 2 - L’avis N° 2005 - B du Comité d’urgence du CNC, publié le 16 mars, d’application à la fois impérative et rétroactive oblige la société à constater une charge d’un montant de 18 M€. En effet, “ la société mère qui comptabilise en résultat, en application de la convention d’intégration fiscale, l’économie d’impôts résultant de l’utilisation au niveau du groupe intégré des déficits fiscaux des filiales, doit constater une provision à concurrence du passif correspondant à la consommation des déficits par les filiales qu’elle devra restituer. Cette provision doit être constituée quelle que soit la situation fiscale de ces filiales et celle du groupe intégré ”. Comme il s’agit d’un passif non certain et dont l’échéance n’est pas fixée d’une manière précise, la contrepartie de la charge figure en provision pour risques et charges. Afin de permettre une information comparative des exercices 2003 et 2004, le résultat 2004 est présenté dans un compte pro forma avant l’opération de transmission universelle de patrimoine, et avant le changement comptable résultant de l’avis N° 2005 - B du CNC. 50 • rapport financier 2004 • De par l’effet de ces deux opérations, le résultat net est donc ramené de +8,9 M€ à -1,1 M€, du fait de la transmission universelle de patrimoine, puis à - 19,1 M€ du fait du changement comptable résultant de l’avis N° 2005 - B du CNC. Les dividendes provenant des titres de participation sont enregistrés dans l’exercice au cours duquel la décision de distribution est intervenue. Cette recette s’analyse comme la contrepartie des prestations fournies aux chaînes dans les domaines tels que les affaires juridiques, le développement international, les études ou la médiation pour les programmes. c) Valeurs mobilières de placement Principes comptables Les comptes ont été établis conformément aux principes comptables et méthodes d’évaluation applicables en France. La présentation a été réalisée en privilégiant la mise en évidence des informations importantes. Les principes comptables utilisés sont les suivants : a) Immobilisations incorporelles et corporelles Les immobilisations incorporelles et corporelles sont enregistrées à leur coût d’acquisition. L’amortissement pour dépréciation est calculé suivant le mode linéaire permettant de prendre en compte la dépréciation économique des immobilisations en fonction des durées d’utilisation suivantes : - Matériel informatique et logiciels : 2 ans et/ou 3 ans - Matériel technique : 2 ans - Agencements et installations : 6 ans - Mobilier et Matériel de bureau : 10 ans Les valeurs mobilières de placement sont évaluées au plus bas de leur coût d’acquisition ou de leur valeur de réalisation (cours coté moyen du dernier mois ou valeur liquidative de fin d’exercice). d) Opérations en devises Les charges et les produits en devises sont enregistrés pour leur contre-valeur à la date d’opération. Les dettes, créances, disponibilités en monnaies étrangères figurent au bilan pour leur contrevaleur au cours de fin d’exercice. La différence résultant de la valorisation à ce dernier cours des dettes et créances en devises qui leur sont associés est enregistrée en résultat. Les pertes latentes de change qui ne sont pas compensées font l’objet d’une provision pour risques, sauf lorsque les instruments financiers en cause, entrant dans le cadre d’une stratégie identifiée de couverture, sont tels qu’aucune perte ne pourra être globalement constatée lors de leurs échéances. Compte de résultat b) Titres de participation L’effectif au 31/12/04 est de 124 permanents, auxquels s’ajoutent 11 non permanents, qui sont essentiellement des remplaçants pour congés maladie ou maternité. La réalisation d’un chiffre d’affaires légèrement supérieur au montant prévu a permis de dégager un résultat d’exploitation en excédent de 0,6 M€. 2) Le résultat financier - Les produits de participations représentent les dividendes de France Télévisions Publicité (1,5 M€), France 5 (2 M€), Médiamétrie (0,03 M€). - Les produits nets de placement de trésorerie s’élèvent à 2,2 M€ sur la période. - Mouvement net des provisions financières (voir note 3). 3) Le résultat exceptionnel Avant fusion absorption, la perte exceptionnelle s’établit à - 2 M€, et s’explique principalement par la constitution d’une dotation pour risque SOFICA de 2 M€. L’impact de la fusion absorption de la société RFO Participations est une perte de 10 M€. Note 1 : Analyse de la formation du résultat L’Etat a apporté à France Télévisions l’intégralité des titres des sociétés France 2, France 3 et France 5 par effet de la loi n°2000-719 du 1er août 2000 pour le montant des capitaux propres de ces sociétés au 31/12/1999. Ces dernières ont transféré à France Télévisions les participations qu’elles détenaient, à la valeur nette comptable dans leurs livres au 31/12/1999. Ces transferts d’actifs ont été approuvés par l’arrêté interministériel du 29 décembre 2000, publié au Journal Officiel du 30 décembre 2000. Les titres Holding Histoire ont été transférés le 13 mars 2001 par France 2 et par France 3. Au cours des exercices suivants la création de la société les titres acquis ont été comptabilisés à leur coût d’achat, hors frais accessoires. Lorsque la valeur d’inventaire des titres est inférieure à la valeur brute, une provision pour dépréciation est constituée du montant de la différence. La valeur d’inventaire est appréciée : • pour les sociétés contrôlées et les participations faisant partie d’une stratégie durable de la société, d’après la valeur d’usage, cette dernière étant déterminée en fonction d’une analyse multicritères tenant compte notamment de la valeur de rendement, de l’actif réestimé, de la valeur probable de négociation et pour les sociétés consolidées, de la quote-part détenue dans les capitaux propres consolidés ; • pour les participations susceptibles d’être vendues en fonction d’opportunités de marché, d’après leur valeur probable de négociation. Le cas échéant, lorsque la valeur d’inventaire est négative, une provision pour risques est constituée. Les plus et moins-values de cessions sont calculées selon la méthode dite du “ coût moyen pondéré ”. La formation du résultat est la suivante : (en M€) 2004 (1) 2003 Résultat d’exploitation +0,6 Résultat financier 6,4 Résultat courant avant impôt 7,0 Résultat exceptionnel -1,9 Impôt “ social ” 0 Reprise IS 2002 Intégration Fiscale Charges Intégration Fiscale Produits 3,8 Résultat net avant fusion absorption 8,8 1,9 1,2 3,1 -2,5 0 5,6 3,6 9,8 (1)- Compte de résultat pro-forma avant la fusion absorption de RFOParticipations, et le changement comptable imposé par le CNC. 4) L’impôt Il représente un produit net d’intégration fiscale de 3,8 M€, et une provision de 18 M€, comme décrit en “ événements significatifs de l’exercice ”. Note 2 : Produits des participations (en M€) Filiales France Télévisions Publicité Espace 3 France 5 Participations Médiamétrie Total 2004 2003 1,5 1,8 0,45 2,00 0,03 3,53 0,03 2,28 Le résultat net 2004 est ensuite impacté par la fusion absorption de RFO-Participations (impact de -10 M€), et le changement comptable imposé par le CNC (impact de -18 M€). Il ressort donc à -19,1 M€. Note 3 : Mouvements nets des provisions financières 1) Le résultat d’exploitation Les produits sont constitués par des redevances de gestion qui rémunèrent le rôle de pilotage du groupe joué par France Télévisions SA, et par des contributions au fonctionnement des directions communes. Les redevances de gestion qui couvrent des missions caractéristiques d’une société tête de groupe (opérations financières, communication, développement, relations institutionnelles, stratégie des programmes) ont représenté 16,9 M€. (en M€) 2004 Dotations Reprises Provisions pour dépréciation des participations Provisions pour risques financiers FTM Provision perte GIE FTVI (1) Total 2003 Dotations Reprises 0 0,72 0 2,3 0 0,08 0,08 0 0,08 0,80 3,13 0,08 3,21 0 2,30 (1) La société France Télévisions SA est membre du GIE FTVI depuis le 1er janvier 2003 à hauteur de 1,25%. Les directions et opérations communes ont été facturées au coût de revient à France 2, France 3 et France 5 pour un total de 6,15 M€. • rapport financier 2004 • 51 Comptes sociaux de France Télévisions SA Note 4 : Impôt 1) Intégration fiscale a) Le nombre de sociétés intégrées fiscalement est de 19. b) Le principe de l’intégration fiscale consiste à faire reprendre par la société tête du groupe fiscal France Télévisions SA, les produits et les charges d’impôt transférés par les filiales intégrées. 2) Ventilation de l’impôt La ventilation de l’impôt entre les soldes intermédiaires de gestion est la suivante : (en M€) Résultat avant impôt Résultat pro-forma avant impôt 2004 Impôt propre à la société Résultat avant impôt 2003 Résultat avant impôt 0,6 6,4 7,0 -12,0 -4,9 0,6 6,4 7,0 -2,0 5,1 0 0 0 0 0 1,9 1,2 3,1 -2,5 0,6 0 0 0 0 0 Résultat d’exploitation Résultat financier Résultat courant avant impôt Résultat exceptionnel Résultat net avant impôt Pour couvrir ses expositions aux risques de change la société France Télévisions utilise des instruments financiers (fermes et optionnels) conclus avec des contreparties de premier rang. La politique du groupe est de n’opérer sur les marchés financiers qu’à des fins de couverture d’engagements liés à son activité et non à des fins spéculatives. Ces couvertures ont été contractées en vue d’une livraison future des devises aux filiales dans le cadre des engagements de garanties de cours pris par France Télévision SA envers sa filiale. Au 31 décembre 2004, les instruments de couverture s’établissent comme suit : Devise USD (1) -Résultat pro- forma avant la fusion absorption de la société RFO-Participations, et l’écart comptable résultant de l’avis N° 2005 - B du CNC. CHF Bilan et financement Le total du bilan passe de 386,8 M€ à fin 2003 à 418,1 M€ à fin 2004. Les analyses des principaux postes de 2004 sont indiquées ci-après. Note 7 : Trésorerie Note 5 : Titres de participations (en M€) (en M€) Valeurs Provisions brutes 31 décembre 2003 Filiales Participations Total Augmentation du portefeuille (1) Diminution du portefeuille Dotations/reprises de provisions 31 décembre 2004 Filiales Participations Total Valeurs nettes 190,9 4,3 195,2 19,32 -0,7 -0,7 190,2 4,3 194,5 +0,67 207,88 6,77 214,65 -0,03 207,85 6,77 -0,03 214,62 (1) les principales prises de participation en 2004 concernent : - 9 700 titres de RFO pour 16 344 842 euros représentant 100 % du capital ; - 30 000 titres MEZZO pour 800 000 euros représentant 20 % du capital ; - 177 991 titres de France Télé Films pour 1 250 000 euros représentant 88,99 % du capital ; - 17 388 titres de ICV pour 386 036 euros représentant 31,46 % du capital. Note 6 : Créances rattachées à des participations GBP Les postes de trésorerie à fin 2004 s’établissent comme suit : Prêts court terme aux filiales Disponibilités Valeurs mobilières de placement Découverts bancaires Emprunts aux filiales Total 2004 2003 1,3 12,0 137,6 -73,3 -57,1 20,5 1,3 26,0 131,0 -80,6 -56,4 21,3 La trésorerie de France Télévisions SA reflète le volume important d’opérations réalisées par la société mère pour le compte de ses filiales : elle joue son rôle de pivot du fait de la centralisation de la trésorerie effective depuis le 01/07/2001. Les volumes des opérations financières transitant sur les comptes de la holding sont la résultante des flux enregistrés par la trésorerie des filiales ; à ce titre les frais financiers générés par les découverts bancaires sont compensés par les produits des placements réalisés en contrepartie. Note 8 : Risques de marché France Télévisions assume et gère seule les risques de marché du groupe et exerce ainsi son rôle de gestionnaire unique de la trésorerie du groupe en initiant des opérations pour couvrir les risques financiers (change, taux) résultant de l’activité de ses filiales. Les mouvements de l’exercice se détaillent comme suit : (en M€) Provisions Valeurs nettes 21,3 8,0 2,4 26,9 -1,6 0 0 -1,6 19,7 8,0 2,4 25,3 L’augmentation des créances sur l’exercice 2004 représente un prêt à long terme accordé à France 3 pour 8 M€. 52 • rapport financier 2004 • Montant (K devises) Ech < 1an Ech > 1an Fermes Optionnelles Total Fermes Optionnelles Total Fermes Optionnelles Total 36,95 12,05 49,00 1,00 1,50 2,50 0,20 0,20 13,60 11,05 24,65 1,00 1,50 2,50 0,20 0,20 23,35 1,00 24,35 - Risque de taux : Depuis 2003, France Télévisions a pris à son compte la gestion du risque de taux né de l’opération d’annulation partielle du swap qui couvrait le risque de taux lié au crédit-bail porté par la SCI ; La politique de gestion dynamique du risque de taux vise à garantir au groupe un taux d’intérêt maximum de 4 % en moyenne sur les années 2004 à 2008 sur la partie du crédit-bail exposée au taux variable. Dans cette perspective, France Télévisions a mis en place des couvertures de taux qui se répartissent entre opérations fermes (swaps de taux) et optionnelles (achats de caps, vente de floors). La partie non couverte fait l’objet d’un suivi permanent et pourra donner lieu à de nouvelles couvertures en fonction de l’évolution des marchés. Note 9 : Capital social Le capital social de France Télévisions SA s’élève à 197,54 M€ à fin 2004, se répartissant en 12 958 173 actions. Le capital social en montant et en nombre d’actions est identique à celui du 31/12/2003. En K€ 2003 Dotations Provision pour indemnités de départ à la retraite 1 103 Euronews 144 Risque SOFICA (1) FTM 3 126 Risques sociaux 410 Risque sur litiges (2) Risque intégration fiscale (3) Total 4 783 Reprises 94 2004 1 197 144 2 000 3 126 410 330 1 979 18 000 410 26 776 2 000 330 1 979 18 000 22 403 (1) Voir commentaires dans la note 15 “ Engagements financiers et divers ” “ France Télévisions Image 2 ”. (2) Ces litiges trouveront vraisemblablement un dénouement au cours de l’année 2005. (3) voir “ évènements significatifs de l’exercice ”. Note 12 : Etat des échéances des dettes et créances à la clôture de l’exercice (en millions d’euros) Montant au 31/12/2004 Moins d’un an De un an à cinq ans Dettes financières 145,3 -Autres emprunts obligataires 0 -Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit 73,2 -Emprunts et dettes financières divers 72,1 Dettes fournisseurs et comptes rattachés 10,5 Dettes fiscales et sociales 6,8 Autres dettes (après répartition) 7,2 Total dettes 169,8 130,3 0 15,0 (en M€) Montant au 31/12/2004 Moins d’un an 25,6 27,2 54,1 27,2 27,2 Créances rattachées à des participations Créances d’exploitation Total créances 73,2 57,1 15,0 10,5 6,8 7,2 154,8 15,0 Plus d’un an 25,6 26,9 (1)- Créances rattachées à des participations hors prêts aux filiales de 1,3 M€. Note 10 : Capitaux propres L’évolution des capitaux propres a été la suivante : Valeurs brutes 31 décembre 2003 Nouvelles créances Remboursements 31 décembre 2004 Couvertures Note 11 : Provisions pour risques et charges Risque de change : Les sociétés du groupe sont exposées au risque de change essentiellement pour leurs achats de droit sportifs. Ces achats se font par contrats dont les échéances de paiement s’étalent sur plusieurs années. La politique de gestion du risque de change vise à garantir aux filiales le cours des devises qui lui seront livrées pour l’ensemble de ses échéances. La gestion conduite par France Télévisions consiste à couvrir l’exposition des sociétés en tenant compte des échéances futures de ces contrats, principalement libellées dans trois devises (USD, CHF, GBP). (en M€) Situation au 31 décembre 2003 - Prime de fusion -Résultat net au 31/12/2004 Situation au 31 décembre 2004 213,7 26,8 -19,1 221,4 • rapport financier 2004 • 53 Comptes sociaux de France Télévisions SA Note 13 : Informations concernant les entreprises liées (en M€) Montant net au bilan Dont entreprises liées Immobilisations financières 240,20 Titres de participation 214,6 Créances rattachées à des participations 25,3 Autres immobilisations financières 0,3 Autres titres immobilisés 0 Créances de l’actif circulant 27,2 Emprunts et dettes financières divers 72,1 240,0 214,6 25,3 0,1 0 7,2 72,1 (en M€) Produits et charges financiers Produits de participation Intérêts et produits assimilés Intérêts et charges assimilés Autres Montant net en résultat Dont entreprises liées 6,5 3,5 2,4 -5,8 6,4 0,7 3,5 2,4 -5,8 0,6 Note 14 : Indemnités de départ en retraite Les indemnités de départ en retraite s’élèvent à 1 197 k€ au 31/12/2004. Elles sont provisionnées en risque d’exploitation. La base de calcul correspond aux droits acquis par les salariés selon les dispositions de l’accord- entreprise dont la société relève. Les paramètres suivants sont pris en compte : • probabilité de verser les droits qui est liée d’une part à l’espérance de vie jusqu’à 65 ans (en référence à des tables de mortalité) et d’autre part au taux de rotation des personnels ; • progression des salariés (évaluée en moyenne par taux de glissement et en fonction du vieillissement de la masse salariale des trois dernières années). • Les montants ci-dessus sont actualisés en utilisant le taux de placement en bons du trésor à 5 ans. (3,05 % en 2004). Note 15 : Engagements financiers et divers Convention signée avec l’ANGOA et l’AGICOA En 2001, une convention a été signée avec l’ANGOA (Association nationale de gestion des œuvres audiovisuelles) et l’AGICOA (Association de gestion internationale collective des œuvres audiovisuelles) en vue d’autoriser la retransmission simultanée par tout bouquet satellite en mode numérique crypté par abonnement à destination de l’Afrique, du Proche Orient et du Moyen Orient des œuvres audiovisuelles produites par des tiers et contenues dans les programmes des chaînes France 2, France 3 et France 5. Cette convention, mise en œuvre dés 2002 avec la diffusion de France 2 et France 5 s’est poursuivie en 2004 avec en complément la diffusion de France 3. Le volume des diffusions ayant de loin dépassé les estimations initiales, il a été jugé prudent de provisionner sur l’exercice un risque complémentaire de revendications pécuniaires liées à la diffusion d’œuvres audiovisuelles. Afin de faire face à cet appel en garantie que l’évolution de la SOFICA rend très probable, une provision de 2 M€ a été constituée sur l’exercice. Retour à meilleure fortune des créances Holding histoire France 2 et France 3 ont transféré à France Télévisions SA au cours de la période la clause de retour à meilleure fortune sur les créances qu’elles détenaient sur la société Holding histoire. Vente de devise à cours garanti (M¤) < 1an > 1an Total France 2 : France 3 : Total : 14,6 7,4 22,0 16,2 3,1 19,2 30,8 10,4 41,20 Garanties de cours de change et de taux : Conformément aux politiques de gestion des risques de change et de taux mises en place au cours de l’année 2003, France Télévisions a émis en faveur de ses filiales des garanties de cours de change (pour France 2 et France 3) ainsi qu’une garantie de taux (pour la SCI). Engagements sur les devises France Télévisions Images 2 Le 24 janvier 2001, la société France Télévisions a conclu une promesse d’achat auprès de la banque OBC - ODIER BUNGENER COURVOISIER de 3 500 actions de la SOFICA France Télévision Images 2 d’une valeur nominale de 1 524,5 €, contre une garantie de rachat au prix de 1 295,8 € par action. Cette garantie pourra être mise en œuvre à partir du 1er janvier 2009 pendant une période de six mois, soit jusqu’au 30 juin 2009. Les montants en devises sont convertis au cours garantis par la holding à ses filiales. Engagements sur les taux d’intérêt : Suite à l’annulation partielle du swap de taux fin 2003, la SCI s’est trouvée en situation de risque face à l’évolution des taux d’intérêts. La holding, prenant à sa charge la gestion de ce risque a donc délivré à la SCI une garantie de taux pour chacune des échéances et pour l’encours exact de la partie du swap ayant fait l’objet d’une annulation. Note 16 : Renseignements concernant les filiales et participations (en M€) Renseignements détaillés concernant les filiales et participations dont la valeur d’inventaire excède 1 % du capital de France Télévision SA AFiliales (50 % au moins du capital détenu par France Télévisions SA) France 2 France 3 France 5 Réseau France Outre Mer BParticipations (10 % à 50 % du capital détenu par France Télévisions SA) ARTE-France Renseignements concernant les autres filiales et participations AFiliales (50 % au moins du capital détenu par France Télévisions SA) France Télévisions Publicité France Télévisions Distribution Espace 3 France Télémusique France Téléfilms Canal France International France Télévisions Gestion Immobilière B- Participations (10 % à 50 % du capital détenu par France Télévisions SA) Holding Histoire TV5 Monde Médiamétrie Secemie Planète Thalassa International Création Vidéo Mezzo 54 • rapport financier 2004 • Capital à Capitaux propres Quote-part du Valeur nette Prêts et avances Montant des Chiffre la clôture autres que capital détenue comptable des consentis et non cautions et d’affaires du bilan le capital par FTV (en %) titres détenus remboursés avals fournis 40,7 20,8 14,8 0,97 164,4 85,4 29,0 16,63 % % % % 55,0 90,9 42,3 16,3 0,0 13,7 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 1081,9 1135,7 173,8 106,9 37,1 5,6 2,8 0,6 0,0 0,0 2,0 0,0 9,1 89,6 45,0 % 4,1 0,0 0,0 120,6 1,2 0,0 ns 2,0 0,3 ns 3,0 0,3 ns 4,5 0,3 0,2 -5,2 -1,1 0,9 ns 100,0 100,0 100,0 90,0 89,0 75,0 99,4 % % % % % % % 1,5 1,2 0,5 0,0 1,2 0,0 0,0 0,0 0,5 0,0 1,6 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 778,2 43,8 0,5 0,0 5,2 23,9 0,3 1,9 0,5 0,0 -0,5 -1,3 0,0 0,0 1,5 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,5 0,1 0,9 3,8 ns 0,8 2,3 1,5 1,6 8,6 -1,3 ns 1,5 4,3 42,0 51,5 22,8 24,0 34,0 31,4 40,0 % % % % % % % 0,0 0,1 0,1 0,0 0,0 0,3 0,8 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 86,5 38,1 11,6 3,9 0,0 7,8 1,7 0,1 1,7 1,6 0,3 0,0 0,7 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 100,0 100,0 100,0 100,0 hors taxes Bénéfice ou perte (5) Dividendes encaissés en 2004 par FTV (5) • rapport financier 2004 • 55 Comptes sociaux de France Télévisions SA Rapport général des commissaires aux comptes Résultats et autres éléments caractéristiques de la société relatifs aux quatre dernières années Exercice clos le 31 décembre 2004 Nature des indications 2004 2003 2002 2001 Capital en fin d’exercice a) Capital social (en milliers d’euros) b) Nombre d’actions 197 540 12 958 173 197 540 12 958 173 197 540 12 958 173 197 540 12 958 173 3 531,8 2 306,6 4 507,8 3 040,6 -866,6 -3 832,6 0,0 2 325,1 -9 148,2 0,0 2 636,2 -2 025,7 0,0 5 037,6 -2 646,9 0,0 -19 117,4 0,0 9 765,2 0,0 2 694,4 0,0 3 711,7 0,0 0,9 0,9 0,37 0,59 -1,48 0,75 0,21 0,29 En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos statuts, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2004, sur : - le contrôle des comptes annuels de la société France Télévisions, tels qu’ils sont joints au présent rapport, - la justification de nos appréciations, - les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi. Opérations et résultats en fin d’exercice (en milliers d’euros) a) Revenus du portefeuille b) Résultat avant impôt et charges calculées (amortissements et provisions) c) Impôt sur les bénéfices d) Participation / intéressement aux résultats de l’entreprise e) Résultat après impôt et charges calculées (amortissements et provisions) f) Résultat distribué (dont précompte) Résultat par action (en euros) a) Résultat après impôt mais avant charges calculées (amortissements et provisions) b) Résultat après impôt et charges calculées (amortissements et provisions) Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. I. Opinion sur les comptes annuels Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après. Personnel a) Effectif moyen des salariés employés pendant l’exercice b) Montant de la masse salariale (en milliers d’euros) c) Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux de l’exercice (en milliers d’euros) 123 7 977,2 112 6 609,9 56 3 243,60 0 0 3 717,6 3 302,5 1 538,70 0 Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. Il. Justification des appréciations En application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants: La note b des « Principes comptables » page 3 de l’annexe expose les règles et méthodes relatives aux titres de participation. La note 2 des « Evénements significatifs » de l’annexe expose les modalités d’application de l’avis N° 2005-B du Comité d’urgence du CNC concernant la comptabilisation des engagements nés en application de la convention d’intégration fiscale, relatifs à l’utilisation des déficits fiscaux des filiales. Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables visées ci-dessus et des informations fournies en annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion, exprimée dans la première partie de ce rapport. III. Vérifications et informations spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés à l’actionnaire sur la situation financière et les comptes annuels. En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Neuilly-sur-Seine, le 20 mai 2004 Les Commissaires aux Comptes 56 • rapport financier 2004 • DELOITTE TOUCHE TOHMATSU 185, avenue Charles-de-Gaulle 92200 Neuilly-sur-Seine BARBIER FRINAULT & ASSOCIES ERNST & YOUNG 41, rue Ybry 92200 Neuilly-sur-Seine Jean-Luc Normand François Rochmann • rapport financier 2004 • 57 Comptes sociaux de France Télévisions SA Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions reglementées Exercice clos le 31 décembre 2004 En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions relevant d’une part de l’article 47-6 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 et, d’autre part, des articles L.225-38 et suivants du code de commerce. 1. Conventions relevant de l’article 47-6 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention nouvelle conclue au cours de l’exercice. Par ailleurs, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes s’est poursuivie au cours du dernier exercice. Avec l’ETAT Le contrat d’objectif et de moyens signé avec l’Etat le 20 décembre 2001, est venu compléter le dispositif prévu par la loi du 1er août 2000 pour fixer un cadre pérenne au développement de la télévision publique. Il clarifie les relations entre FranceTélévisions et son actionnaire, sur plusieurs points : • Il énonce une exigence éditoriale forte pour les chaînes du groupe en réaffirmant les missions imparties à la télévision publique. • Il fixe le cadre du développement du groupe pour la période 20012005 : déploiement de l’offre publique sur le réseau numérique hertzien, diversification en matière de chaînes thématiques et de gestion des droits, développement des services interactifs. • Il prévoit un financement cohérent de ce développement qui sera assuré : - de la part de l’Etat, par une progression annuelle des ressources publiques selon la formule suivante : progression garantie de 3,1 % par an et part variable additionnelle comprise entre 0,4 % et 0,6 % (liée à la réalisation des objectifs du contrat), ainsi que par l’attribution d’une dotation en capital de 152,2 M¤ destinée à financer le démarrage des chaînes numériques hertziennes avec un premier versement de 53,4 M¤ ; - de la part de FranceTélévisions, par un autofinancement provenant d’une bonne.gestion de ses ressources grâce à un plan de redéploiement et de synergies, au.service des programmes et du développement du groupe. Avec France 2, France 3, France 5 et RFO • Conventions d’intégration fiscale Ces conventions disposent des règles de transfert de la charge ou du produit d’impôt sur les sociétés France 2, France 3, France 5 et RFO vers France Télévisions, désignée comme tête du groupe fiscal intégré. France 2, France 3, France 5 et RFO continuent à calculer l’impôt sur les sociétés comme si elles n’étaient pas devenues membres du groupe fiscal intégré. Aucun produit ou charge d’impôt n’a été transféré par France 2, France 3 et RFO au titre de l’exercice 2004. La charge d’impôt transférée par France 5 au titre de l’exercice 2004 s’est élevée à 1.538.657 ¤. • Conventions autorisées au cours de l’exercice. Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention conclue au cours de l’exercice et visée à l’article L.22538 du code de commerce. • Conventions de gestion Les statuts de FranceTélévisions prévoient que des conventions de gestion sont conclues entre FranceTélévisions et chacune de ses filiales afin de fixer les conditions dans lesquelles certains services sont gérés en commun. Ainsi, le taux de redevance de gestion est fixé annuellement à l’occasion de l’approbation des budgets. Au titre de l’année 2004, le taux approuvé dans les budgets de France 2, France 3 et France 5 est de 0,72 % du chiffre d’affaires, extérieur au groupe et hors recettes publicitaires. Les montants hors taxes facturés à ces filiales au cours de l’exercice 2004 se sont élevés à 4.495.729 ¤ pour France 2, 5.889.669 ¤ pour France 3 et 1.027.418 ¤ pour France 5. • Conventions d’intégration fiscale Les charges d’impôt transférées par les filiales concernées au titre de l’exercice 2004 se sont élevées à : 1 198 k¤ pour France Télévisions Publicité, 331 k¤ pour France Télévisions Numérique, 4 k¤ pour France 2 Cinéma, Aucun produit ou charge d’impôt n’a été transféré par France 3 Cinéma et la Société Civile Immobilière France Télévisions. 2. Conventions relevant des articles L.225-38 et suivants du code de commerce Il ne nous appartient pas de rechercher l’existence éventuelle de conventions mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l’article 92 du décret du 23 mars 1967, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. • Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs dont l‘exécution s’est poursuivie durant l’exercice Par ailleurs, en application, du décret du 23 mars 1967, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, approuvées au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours du dernier exercice. • Convention de gestion avec France Télévisions Publicité Cette convention stipule que le taux de redevance de gestion est fixé annuellement à l’occasion de l’approbation du budget. Au titre de l’année 2004, le taux approuvé dans le budget de France Télévisions Publicité est de 0,72 % de son chiffre d’affaires, extérieur au groupe. Les montants hors taxes facturés à ce titre se sont élevés au cours de l’exercice 2004 à 5.161.460 ¤. Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. Neuilly-sur-Seine, le 20 mai 2004 Les Commissaires aux Comptes • Enfin, en se fondant sur un principe de responsabilité mutuelle, il visera à moderniser le mode de contrôle de l’Etat actionnaire sur la gestion du groupe. 58 • rapport financier 2004 • DELOITTE TOUCHE TOHMATSU 185, avenue Charles-de-Gaulle 92200 Neuilly-sur-Seine BARBIER FRINAULT & ASSOCIES ERNST & YOUNG 41, rue Ybry 92200 Neuilly-sur-Seine Jean-Luc Normand François Rochmann • rapport financier 2004 • 59 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 tél. + 33(0)1 56 22 60 00