SCENARIO DU FILM_RUMI

Transcription

SCENARIO DU FILM_RUMI
1/7
SCENARIO DU FILM
Le chemin à l’université
Projet RUMI
Un film documentaire de Mme Rachida El Garani, étudiante de RITS,
Ecole Supérieure Erasmus Bruxelles, Partenaire au projet RUMI
Coordinateur Pédagogique du projet RUMI : Prof. Youbi Idrissi, Université de Tétouan
1. PITCH
La réalisation d’un film documentaire pour une sensibilisation sociale qui fait comprendre au
grand public le problème de l’inclusion et de l’égalité des chances aux universités marocaines.
Ceci sera facilité par la distribution du film sur les chaînes de télévision et par la projection
pendant de multiples rencontres de sensibilisation.
Le durée du film sera maximum 27 minutes.
2. MOTIVATION
Le projet RUMI a l’ambition de créer un Réseau des Universités Marocaines pour
l’enseignement Inclusif - RUMI, qui sera appelé à défendre le bien-fondé de l’enseignement
2/7
inclusif. Il veillera à créer les conditions favorables pour faciliter l’accès à l’université selon les
normes universelles de démocratie, d’équité, de tolérance.
Ce réseau se focalise sur 4 groupes cibles souffrant des difficultés d’intégration au sein des
universités marocaines, et de là les risques qu’ils encourent en termes d’échec, voire
d’abandon des études ou d’intégration dans le marché du travail.
Les 4 groupes cibles:
ÉTUDIANT(E) S SOUFFRANT DE LA PRÉCARITÉ SOCIO-ÉCONOMIQUE
Étudiant(e)s soumis(es) à des contraintes de pauvreté et de précarité socio-économique:
l’origine rurale et la fragilité familiale qui causent l’abandon des études.
ÉTUDIANT(E) S EN SITUATION D’HANDCIAP
Étudiant(e)s en situation d'handicap : 5% des marocains ont un handicap et uniquement 0,11%
accèdent à l’université; parmi eux, très peu décrochent un diplôme.
ÉTUDIANT(E) S ÉTRANGER(E) S
Étudiant(e)s étranger(e)s provenant des pays différents: 65 nationalités sont présentes dans
les universités marocaines; les problèmes se basent ici sur la diversité culturelle, les difficultés
linguistiques et les problèmes d'intégration dans la société marocaine.
APPRÉCIATION PAR APPROCHE "GENRE"
Étudiantes soumises à l’inégalité des chances suite à des préjugés et stéréotypes véhiculés
dans le monde universitaire en particulier; et dans la société marocaine en général
(appréciation par approche genre)
3. PERSONNAGES
Les personnages seront à rechercher ou confirmer par les responsables des universités
Marocaines qui participent dans le projet RUMI. Ce sont eux qui prennent contact et qui font
un premier triage.
3/7
Comme vous voyez, pour certains groupes on a déjà sélectionné un candidat.
1. Groupe cible étranger: sera représenté par Mr. Djadi Jil Chaktral, 28 ans, il a la nationalité
Centre Africaine et poursuit une licence professionnel à l’université UAE à Tétouan.
2. Groupe cible situation handicap: Mr. Yassin Saqam. Il est étudiant dans sa première année
de Langue Française à Ibn Zohr à Agadir
3. Groupe cible précarité socio-économique: Une étudiante de l’Université Moulay Ismaïl
(Meknès) traduira les efforts consentis par une fille du monde rurale pour arriver à l’université
et relever le défi de poursuivre ses études supérieures malgré les nombreuses difficultés à
surmonter.
4. Groupe cible genre: Mme. Rachida Khandou, étudiante Master Media à l’Université Ibn Zohr
à Agadir
4. SYNOPSIS
Le film se compose de quelques portraits documentaires. Chaque portrait concerne un(e)
étudiant(e) de ces quatre groupes cibles.
Dans ce film la parole est principalement donnée aux étudiants, qui vivent leur réalité à
l’université comme à la maison.
Tout cela sera encadré par des éléments informatifs ainsi que des séquences poétiques.
Le résultat final sera un message d’espoir qui peut aider à changer les esprits, mentalités et
attitudes des spectateurs.
5. SCENARIO INDICATIF
Ce documentaire commence avec un passage de la Constitution Marocaine sur l’égalité des
chances. (Passage à préciser avec Youbi Idrissi (Tétouan), le coordinateur pédagogique du
projet RUMI.)
Ceci est le cadre officiel dans lequel le film se déroulera.
On voit des images de paysages rurales.
4/7
On entend la voix du poète Rumi (texte à préciser)
La caméra s’arrête à la maison d’une jeune étudiante qui se prépare pour partir à l’université.
Elle a passé quelques jours chez ses parents qui vivent dans une ferme très modeste. Ils sont
heureux que leur fille puisse faire des études, malgré le coût induit… Avec son diplôme en
main, elle aura sans doute une vie plus facile que celle de ses parents. La fille prend le bus
vers l’université de Beni Mellal.
On la suit dans sa vie à l’université et à son logement qui n’est pas ‘grand luxe’, mais c’est
nettement plus confortable que chez elle à la maison.
Ce premier témoignage aboutit dans une explication du rôle du comité IDMAJE et les
perspectives de l’officialisation de l’Association RUMI (Mr Youbi Idrissi).
Un quota du Ministère de l’Enseignement ou du Ministre de l’Education Nationale confirme le
discours précédent.
Images de la ville d’Agadir. On voit des étudiant(e)s à l’université Ibn Zohr. On se retrouve
avec Yassin Saqam. Il est étudiant dans sa première année de Langue Française. Il a un
problème avec ses pieds. Se déplacer est devenu difficile pour lui.
Mais Il se débrouille bien à l’université. Il habite dans un appartement avec d’autres étudiants,
dont certains ont aussi un handicap. L’atmosphère est agréable et amical.
Des initiatives pour mieux intégrer les étudiants en situation d’Handicap prennent forme. Ceci
est expliqué par quelqu’un de l’université de Tétouan (à voir). On voit le nouveau centre des
besoins spécifiques avec des matériaux à l’aide aux étudiant(e)s à besoins spécifiques. Les
étudiants sont heureux.
La caméra reste dans le site universitaire de Tétouan. On y trouve Djadi Jil Chaktral, 28 ans,
Il a la nationalité Centre Africaine et poursuit une licence professionnelle à l’université UAE à
Tétouan. Faire des études en Maroc n’est pas toujours facile, mais sa formation lui donnera
beaucoup plus de chances dans sa vie professionnelle.
A la fin de ce troisième portrait, la caméra s’éloigne de nouveaux et on voit des paysages
Marocaines. Le poète Rumi intervient et les images nous emportent de nouveau vers
5/7
l’université d’Agadir. Là on trouve Rachida Khandou, étudiante dans le Master Media. Elle est
mariée et elle a des enfants. On la filme à l’université ainsi que pendant qu’elle est en train de
faire son travail de ménage à la maison. Son mari explique pourquoi il supporte les efforts de
sa femme.
Le représentant du bureau TEMPUS au Maroc explique ensuite le lien de l’initiative RUMI à la
stratégie de l’UE. Ceci est confirmé de nouveau par un passage du Ministre de
L’Enseignement Supérieure ou du Ministre de l’Education Nationale.
Le poète Rumi peut terminer avec un passage philosophique accompagné par des belles
images avant de donner la parole au Vice-Président Hassan ( ?) qui conclut le film.
6. PRATIQUE
Deux séances de tournages de plus sont prévues :
- De 1 à 07 mai 2015: tournage à Beni Mellal et à Agadir (8-15 Mai)
- Octobre/ novembre 2015– dernier tournage à Tétouan
Entre les deux tournages une réunion sur le film sera organisée en septembre 2015, de
préférence à Bruxelles afin de limiter les frais de voyage.
Ce qui reste à organiser d’urgence pour le tournage du 1er mai au 15 mai.
Compte tenu du délai de 7 jours afin d’obtenir le permis du CCM, on devrait connaître et remplir
les noms des personnages suivantes avant le 23 avril !!
-à Beni Mellal : Rechercher et confirmer quelques personnages dans le groupe des étudiants
‘précarité socioéconomique’. De préférence une (des) jeune(s) étudiante(s) provenant d’une
6/7
région rurale. Ils doivent se mettre d’accord de se laisser filmer dans leur contexte familial.
Ceci doit être réglé par une personne dans lequel les étudiantes font confiance.
-à Agadir IBN ZOHR: un premier tournage a eu lieu, mais il faut y retourner encore une fois
pour compléter l’histoire de Yassin Saqam dans son logement, en ville et à l’université en toute
tranquillité. Période : 8-17 mai 2015
Pour le groupe cible ‘Genre’ on aimerait y filmer Rachida Khandou (Master Media) pendant
une journée. On doit être sûr de son engagement en tant de filmer chez elle à sa maison avec
sa famille. De nouveau, cela sera nécessaire de laisser régler sa par quelqu’un qui connaît
bien l’étudiante.
Sinon, un certain Abdellah Rhalimi qui est aussi déjà interviewée la première fois pourrait être
une remplaçante.
Pour les deux régions on aura aussi besoin d’une autorisation du CCM pour pouvoir filmer les
images au village de la fille du groupe socio-économique qui part à l’université, mais aussi
pour les paysages et les prises de vue des autres étudiant(e)s dans la ville et à l’université.
- Pour le tournage d’octobre ;
- UAE, Tétouan – (handicap et étrangers) le premier tournage a eu lieu. On doit y aller une
deuxième fois pour filmer le groupe des étrangers ainsi que les centres pour les étudiants aux
besoins spécifiques équipés de nouveaux matériels.
7. CREW
Promotor/Professeur RITS:
Superviseur dept. Documentaire RITS:
Adviseur International EHB
Fabio Wuytack
Tom Van herzele
Hilde Van Lindt
Camera:
HDV/DSLR
Format:
16:9
Durée:
27 minutes maximum
Réalisatrice:
Rachida El Garani
Directeur Photo:
Kris Van Den Bulk
7/7
Ingénieur de son:
Zineb El Ouarzazi – (ecole cinéma
Marrakech)
Montage:
Wanda Chmielinska
Sound design:
Encore à décider.
Langue
Marocain/Français
Français.
Site WEB:
http://www.rumi-project.org/
avec
sous-titrage
http://www.unica-network.eu/project/ruminetwork-of-morrocan-universities-forinclusive-education