Le cadeau de Bonne année de L`Economiste et Mehdi Qotbi

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VEND. 30, SAM. 31 DECEMBRE
& DIM. 1er JANVIER 2012
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PUBLICATION: ABDELMOUNAIM DILAMI
NUMERO 3689 - PRIX MAROC: 4 DH - FRANCE: 1 € - DEPOT LEGAL: 100/1991 - DIRECTEUR DE
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LE PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU MAROC
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Editorial
Exceptionnel!
Bonne année…
quand même!
Le cadeau de
Bonne année de
L’Economiste et
Mehdi Qotbi
C’
ÉTAIT limite, mais même la
Corée du Nord a réussi à se
caser dans cette année de bouleversements qu’a été 2011!
Il y a eu tant de changements, et rarement pour le mieux, qu’on se surprend
détaché devant ce qui autrefois aurait fait
bondir de joie ou d’indignation. La répétition des chocs est si puissante, qu’on
a abandonné les bonnes vieilles recettes
dont on se servait pour évacuer les soucis
politiques. Plus personne n’ose dire «Y a
qu’à…» ou «si on avait…» puisqu’on ne
peut même plus faire semblant de croire
aux formules toutes faites et aux recettes
magiques.
Est-ce à dire que de nouvelles formes
de responsabilisations vont naître? En
principe, ce serait la logique des choses.
Mais en pratique, sur le terrain, dans la
réalité quotidienne… qui peut le savoir?
Au-delà de toutes les formes de crises
qu’on a vues et parfois vécues cette année, que retenir?
On sent que les sociétés, où qu’elles
se trouvent sur la planète, ont envie de
répondre aux incertitudes en déchargeant
leurs soucis et leur responsabilité sur une
«république romaine» avec ses empereurs élus. Que l’empereur, en l’occurrence, soit une personne en chair et en
os ou une idéologie fascisante ou encore
les deux à la fois. L’Histoire dit que cette
configuration, après une phase de calme,
débouche sur des guerres.
Espérons donc que 2012 et les suivantes feront mentir l’Histoire.
Bonne année quand même.o
Nadia SALAH
sec
ou
sse
Voir page 2
La Bourse sous l’effet
des «window dressing»
D
ANS un marché résolument baissier, on assiste depuis le début du
mois de décembre à un fort dynamisme de la Bourse. En seulement trois semaines, le volume du marché a dépassé 16
milliards de DH contre à peine 4 milliards
de DH en novembre. Les traditionnelles
opérations de «window dressing», commu-
nément appelées les allers-retours, en sont la
principale raison. Généralement pratiquées
par les institutionnels (assurances, caisse
de retraites…), elles servent à constater des
plus-values qui couvrent les réserves techniques ou des moins-values qui seront déduites fiscalement.o
Voir Analyse pages 4 & 5
■ Emprunt obligataire:
Label'Vie veut lever 400
millions de DH
■ Parlement: La composition
du nouveau bureau
Voir De Bonnes Sources
■ Gouvernement: Rude
épreuve pour l’Istiqlal
Voir page 24
Dossier de presse: 19/91 - L’ECONOMISTE 70, Bd Massira Khadra - Casablanca - Tél. : 05.22.95.36.00 (LG) - Fax: Rédaction 05.22.39.35.44 - 05.22.36.59.26 - Commercial 05.22.36.46.32 - www.leconomiste.com - [email protected]