Glory - Théâtre du Passage

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Glory - Théâtre du Passage
31 octobre · 1er novembre 2012
© Mikki Kunttu
mercredi · jeudi | 20h
Glory
par le Ballet du Grand Théâtre de Genève
chorégraphie Andonis Foniadakis
Saison 2012-2013 | Dossier de presse
Benoît Frachebourg · chargé de communication | [email protected] | +41 (0)32 717 82 05
Théâtre du Passage | 4, passage Maximilien-de-Meuron · CP 3172 · 2000 Neuchâtel | www.theatredupassage.ch
Glory
Création mondiale
avec le soutien de JTI
Ballet du Grand Théâtre de Genève
Musique de Georg Friedrich Haendel
Chorégraphie et scénographie
Assistant chorégraphe
Composition,
arrangement musical et
assistant scénographe
Costumes
Lumières
Andonis Foniadakis
Omar Gordon
Julien Tarride
Tassos Sofroniou
Mikki Kunttu
Durée approximative du spectacle : 67 minutes (sans entracte)
Glory
Andonis Foniadakis a donné au Ballet du Grand Théâtre l'une de ses pièces de répertoire les plus
aimées et acclamées lors de ses tournées à travers le monde. Selon désir a prouvé les affinités
particulières de Foniadakis avec la musique baroque: les accents dramatiques bouleversants des
Passions de Bach fournissent à sa danse une pulsation urgente et audacieuse. Le Grand Théâtre
lui donne maintenant carte blanche pour une soirée entière de danse pour laquelle il a choisi les
architectures sonores rutilantes d'un autre maître incontesté du baroque: Georg Friedrich
Händel. Le titre de ce programme, Glory, annonce déjà des échos dignes de celui qui donna à la
couronne britannique sa plus splendide musique de circonstance.
Andonis Foniadakis est l'un des chorégraphes que le Ballet du Grand Théâtre affectionne
particulièrement puisque c'est la troisième fois qu'il est invité à créer dans nos murs. Cette foisci, l'enjeu est de taille puisque carte blanche lui est donnée pour cette soirée qui lui est
consacrée. Sa danse se caractérise par une virtuosité décomplexée, un sens aigu de la
composition et une approche musicale rigoureuse et respectueuse mais néanmoins sensible,
délicate et sophistiquée. Pour cette création, Andonis Foniadakis a choisi de travailler sur la
musique de Haendel, compositeur qu'il chérit depuis de longues années tant son goût pour la
musique baroque l'habite et le nourrit. Son savoir-faire avait fait sensation lors de sa première
création à Genève en 2004. Depuis, Selon désir a enchanté un public nombreux à travers le monde.
Aujourd’hui, place à Glory qui verra les corps des danseurs s'entremêler en une symbiose parfois
fluide, parfois tendue, parfois extravertie, parfois minimaliste, mais toujours avec cette notion
de « l'entre deux » qui donne au mouvement sa qualité et sa maîtrise. L'une des qualités rares du
chorégraphe, c'est sa capacité à donner du sens à ces mouvements qui précèdent l'élan et qui
font que sa danse reste organique. Andonis Foniadakis a l'art de solliciter chez le danseur une
présence intense et sans pathos, lui permettant d'être dans l'instant, énigmatique, audacieux,
imaginatif et profondément humain.
Andonis Foniadakis, entretien avec Christopher Park
Depuis la création en 2004 de la pièce brève pour petit ensemble de danseurs Selon désir,
devenue l’un des fleurons du répertoire de reprises et de tournée du Ballet du Grand Théâtre,
Andonis Foniadakis n’est revenu qu’une seule fois au Grand Théâtre. En 2007, il a réalisé la
deuxième partie d’une soirée Stravinski, un Sacre du printemps mémorable, pour danseuse
soliste et coryphée de neuf danseuses.
Crétois d’origine, Andonis Foniadakis a com- mencé la danse à l’âge de dix-huit ans à l’Ecole
nationale de danse d’Athènes, pour ensuite passer à l’Ecole Rudra Béjart de Lausanne, après
quoi il est engagé dans les Ballets Béjart. Il intègre ensuite le Ballet de l’Opéra de Lyon, ensuite
dan- sera dans la compagnie de Saburo Teshigawara. Depuis, il est interprète-chorégraphe avec
sa propre structure de création, Apotosoma (« Du corps », en grec), basée en France. Glory, qui
débutera le 4 février 2012 au BFM Salle Théodore- Turettini, est un travail pour la compagnie
entière, un effectif de 21 personnes. C’est la première fois qu’Andonis Foniadakis est invité au
Grand Théâtre par Philippe Cohen, directeur du Ballet, pour réaliser le programme complet
d’une soirée de danse. Au moment où la première phase de répétitions tire à sa fin, nous l’avons
rencontré pour offrir aux lecteurs d’Act- O, un avant-goût du programme qui nimbera la scène
du BFM d’une gloire toute particulière: celle du « Divin Saxon », Georg Friedrich Haendel.
ChP Andonis Foniadakis, pouvez-vous nous décrire, dans les grandes lignes, votre projet pour
Glory?
AF C’est un projet assez important et ambitieux. Je viens avec l’esprit de faire une oeuvre assez
construite, assez virtuose, et avec le but général de mettre en valeur le potentiel des interprètes
de la compagnie. Dans les collaborations pas- sées avec le Ballet de Genève, la chorégraphie
prenait déjà une place importante. Avec ce nouveau projet, j’ai l’inten- tion d’aller beaucoup
plus loin. Ce ne sera pas seulement au niveau de l’effectif, puisque maintenant je travaille avec
la compagnie au complet, ou de la durée, environ une heure de danse, mais aussi dans
l’acheminement de l’écriture de la pièce qui aura une forte exigence technique. Cela représente
un travail beaucoup plus abouti qu’une pièce démonstrative de 21 minutes.
C h P En effet, dans ce que nous avons pu voir des répé- titions que vous conduisez, la
performance physique que vous exigez des danseurs est impressionnante. Y a-t-il un lien entre
cet engagement total des corps et le choix de l’accompagnement musical que vous avez fait pour
Glory ?
AF Mais bien sûr. La musique de Haendel est tellement solide et bien construite. Et tous mes
choix musicaux dans Glory seront des pièces qui démontrent une énorme capa- cité de virtuosité
technique à l’interprétation. Les œuvres chorales de Haendel sont connues pour leur volume et
leur architecture sublimes, mais même des passages plus simples en apparence, comme
certains duos pour voix de femme que j’envisage d’utiliser, requièrent une technique sans faille,
présente dans la virtuosité vocale même si elle n’est pas au premier plan. Mon but est de réaliser
une partition parallèle à la partition musicale, sans chercher à rivaliser avec elle, mais à
l’accompagner en suscitant le même enthousiasme qu’elle. Dans la musique de Haendel, on
entend une architecture complexe, techniquement exigeante pour les interprètes, mais qui
néanmoins caresse l’oreille et fait planer l’imagina- tion. Je voudrais dessiner de la même
manière que Haendel dans l’espace et le temps avec les corps des danseurs, avec la même
vivacité et intelligence d’interaction. Je dispose, avec la compagnie de ballet du Grand Théâtre,
d’un outil qui me permet d’exiger un profond travail technique. Le temps à dis- position pour la
création est toujours trop bref, mais la volon- té et l’intelligence des danseurs me permettent
d’inventer le temps dont je ne dispose pas.
ChP Vous insistez beaucoup en répétition sur l’impor- tance du travail technique, n’y a-t-il
justement pas un risque, à force d’insister sur la perfection technique, de compromettre
l’expressivité des interprètes ?
AF Ce que je cherche à faire, c’est construire dès le départ un défi technique, de pleine exigence,
qui se serve de toute les aptitudes des danseurs, qui les pousse à être non seulement maîtres de
leurs corps, mais aussi de leur sens de la musi- calité, de leur expressivité. L’expressivité est
quelque chose qui doit émerger de la perfection technique. Je vous donne un exemple:
aujourd’hui, en répétition, j’ai demandé à deux danseurs d’arrêter d’écouter la musique en
exécutant leur figure. Cela peut paraître contraire à une logique qui voudrait que l’appréhension
de la musique par l’écoute soit nécessaire à l’expressivité de la danse. Mais lorsque je dis aux
danseurs d’arrêter d’écouter la musique, c’est parce que, dans ce cas particulier – un passage à
tempo modéré –, il peut s’instal- ler une sorte de confort à l’écoute, on se laisse bercer par la
beauté de la musique. Et moi je tiens absolument à mainte- nir l’allure, même dans les passages
les plus doux et les plus lents, sans jamais lâcher la fluidité et la présence du mouve- ment,
mais sans non plus en faire trop. Cette présence exige une force énorme et si on relâche
l’attention en écoutant la musique, il y a une perte d’énergie. C’est pour cela que je leur dis : «
N’écoutez pas, continuez à suivre le rythme interne de la construction, continuez la
dynamique. » En effaçant ainsi tout le stress extérieur, il reste quelque chose de pur, de léger à
voir. À ce stade, les corps des danseurs luttent encore entre la légèreté et la lourdeur, ils ne
maîtrisent pas encore la struc- ture musicale autant que j’espère qu’ils pourront le faire en
représentation.
ChP Le hasard a voulu qu’en observant votre travail dans le studio Balanchine cette semaine,
nous ayons entendu des extraits du psaume choral Dixit Dominus, l’une des oeuvres du jeune
Haendel. Pouvez-vous nous en dire plus sur le programme musical qui accompa- gnera Glory?
A F À ce moment des répétitions, les choix musicaux ne sont pas complètement arrêtés. La
plupart des extraits provien- dront de pièces religieuses, peut-être aussi lyriques, où les voix
sont à l’honneur, mais il y aura aussi des passages ins- trumentaux. Les choix musicaux devront
épouser les choix chorégraphiques: je prévois pour Glory autant des grands ensembles que des
passages pour des effectifs plus réduits, voire des solos. Je vais explorer toutes les variantes,
mais je compte bien utiliser l’effectif complet de la compagnie car j’aime bien les grands
ensembles. Le choeur Hallelujah, ex- trait bien connue du Messie de Haendel, figure parmi les
ex- traits que je prévois utiliser pour les grands ensembles. Hors contexte, cette pièce est très
référentielle, avec une forte connotation religieuse, faisant même preuve d’un certain kitsch
dans un sens. Mais lorsque la composition se déploie, le kitsch de la religiosité s’efface et on est
en présence d’une palette de son pur, qui est ce que je recherche, au-delà du référentiel, pour
ma composition.
ChP Andonis Foniadakis, il peut sembler présomp- tueux d’avoir choisi le seul mot de Glory
comme titre de votre création. Pouvez-vous nous expliquer ce choix, y a-t-il une référence, une
intention particulière der- rière ce mot qui sonne comme un appel de trompette ?
AF Le titre du spectacle est choisi consciemment. La «gloire», y compris dans les évocations
esthétiques d’une musique religieuse, est cet état extrême, suprême, absolu, l’état de la
maîtrise parfaite des choses. C’est l’aboutisse- ment total, il n’y a pas plus haut que ça. Mon
travail choré- graphique est une ode à la musique de Haendel, que je trouve glorieuse. Cela
m’intéresse peu d’utiliser les danseurs pour leurs qualités humaines, pour faire de la dansethéâtre ; pour moi, ils sont les éléments d’une partition très complexe. J’ai choisi une approche
qui refuse de laisser filer le temps en se promenant sur scène. Pour moi, en tant que danseur et
chorégraphe, l’exigence d’une perfection, d’une dévotion totale, devient une raison d’être
glorifié, comme si l’on avait gagné une bataille. Je ne cherche pas à illustrer ce mot de «Glory» et
je n’ai, à vrai dire, aucun attachement particulier au contexte histo- rique ou religieux de ces
oeuvres. La gloire peut très bien se retrouver dans une attitude, dans un geste, dans le mouvement d’un ensemble, dans un paysage: c’est le point ultime de notre sens esthétique. J’aimerais
que la «gloire» dans ma pièce puisse être lisible sur autant de facettes. Certes, si j’ai choisi cette
musique si fortement évocatrice de l’esthé- tique baroque, qui force le spectateur vers le céleste,
vers le sublime, avec ses grands ensembles et ses exigences tech- niques, c’est pour que le public
de ma pièce puisse participer à une dynamique similaire. C’est assez simple, en fait, et peutêtre un brin sarcastique, car nous pouvons aussi nous demander ce qui est glorieux de notre
époque, ou si notre époque aurait besoin de gloire.
Biographies
Andonis Foniadakis
Chorégraphie et scénographie
Andonis Foniadakis étudie à l’Ecole de danse nationale de Grèce de 1988 à 1990, puis à l’Ecole
Rudra à Lausanne de 1990 à 1992. Il danse au Béjart Ballet Lausanne (1994- 1996) avant d’entrer
au Ballet de l’Opéra national de Lyon dirigé par Yorgos Loukos (1996 -2002), puis au
Teshigawara/Karas (2004) ainsi que dans sa propre compagnie. Durant sa carrière de danseur, il
sert les chorégraphies de Maguy Marin, Jiri Kylian, William Forsythe, Dominique Boivin,
Nacho Duato, Mats Ek, Maurice Béjart, Ohad Naharin, Frederic Flamand, Bill T. Jones, Hervé
Robbe, Tero Saarinen, Lionel Hoche, Joachim Schlömer, Saburo Teshigawara et John Jasperse,
entre autres. Après quelques commandes chorégraphiques pour le Béjart Ballet Lausanne,
l’Opéra de Lyon et CNSMD de Lyon, il crée pour sa propre compagnie « Apostosoma », basée à
Lyon dès 2003. Parmi ses chorégraphies citons notamment All things are quite silent (Maison de la
danse à Lyon en 2009), Le Sacre du printemps (créé au Grand Théâtre de Genève et présenté ensuite
au Joyce SOHO de New York, The Place à Londres, au Festival international de danse de Kalamata
et Ettelbruck au Luxembourg), Use (créé à la Biennale de la danse à Lyon en 2004, puis en tournée
au Rialto Theatre Lemesos à Chypre et au Festival international de danse d’Athènes), Sensitive
Screens Skins Intervals (création pour le Festival de Kalamata en 2003 et présenté aux Subsistances à
Lyon). En tant que chorégraphe indépendant, il est invité par le Ballet de l’Opéra de Lyon, du
Rhin, la Compagnie nationale de danse du Pays de Galles, le Ballet de Berne, la Cia Sociedade
Masculina-Brazil, le Ballet d’Helsinki, le Ballet national de Grèce, la Benjamin Millepied Dance
Company, le Washington Ballet, le Béjart Ballet, le Ballet Junior de Genève, le CNSMD de Lyon
et le Festival international de danse de Copenhague. Il est aussi engagé pour la chorégraphie de
deux opéras : Les Boréades de Rameau à l’Opéra national du Rhin et Il Canto della pelle de Claudio
Ambrosini au GRAME à Lyon. Andonis Foniadakis donne aussi des séminaires basés sur sa
propre technique de danse notamment en Grèce, à Berlin et à Lyon. Récemment, il est invité par
le Ballet de l'Opéra du Rhin pour Immanence, l'Apostosoma Dance Company pour All things are quite
silent, le théâtre national de Grèce du nord pour Roméo et Juliette, la National Dance Company of
Wales pour Veil of Stars et le Ballet Junior de Genève pour Do Us Apart. En 2011, il est engagé au
Maggio Danza Teatro Fiorentino pour Selon désir, au Stadttheater Bern Ballett pour Entering, au
Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon pour Vertraumen, au Balé da
Cidade São Paulo pour Paradise Lost et au Dansgroep Amsterdam pour Le Sacre du printemps.
Au Grand Théâtre de Genève : Selon désir 03-04, Le Sacre du printemps 07-08.
Julien Tarride
Composition, arrangement musical et assistant scénographe
Issu d’une formation musicale classique, Julien Tarride s’est dirigé vers le jazz puis vers la
composition électroacoustique au conservatoire de Lyon. Parallèlement à ses études musicales,
il entre à l’école des Beaux-Arts de Lyon pour un cursus de cinq années, puis effectue un postdiplôme au Studio national des Arts contemporains du Fresnoy à Tourcoing. Il compose un opéra
technologique intitulé Je chante le corps électrique. Il travaille comme compositeur ou scénographe
depuis 2003 pour le chorégraphe Andonis Foniadakis, notamment pour Sensitives Screens-Skin
Intervals au Festival international de danse de Kalamata (Grèce), USE à la Biennale de la danse de
Lyon, Phrase Now avec le New York City Ballet et Benjamin Millepied, When the Doves Cry à l’opéra
d’Athènes, Apospasmata a u Thé â t r e n at i o n a l à H e l s i n k i e t Mistify a u Théâtre royal de
Thessalonique, Palpable à São Paulo, Immanence au Ballet national du Rhin, All things are quite silent à
l'Apostoma Dance Company, Veils of Stars à la National Dance Company of Wales et Roméo et Juliette
au théâtre royal de Thessalonique. Récemment, il collabore aussi avec Davy Brun pour Contredanse et Benjamin Millepied pour Danse concertante au Festival de Cannes 2009, ainsi que l'écrivain
Michel Thion pour pour Le récit du monde présenté au Festival du Centre Pompidou en 2009.
Au Grand Théâtre de Genève : création musicale et scénographie de Selon désir (03-04),
scénographie du Sacre du printemps (07-08)
Tassos Sofroniou
Costumes
Photographe et styliste de mode, Tassos Sofroniou commence une carrière prometteuse à l'âge
de 14 ans, tout en finissant ses études et participant à des championnats de natation. En Grèce,
Tassos Sofroniou est aussi engagé à la rédaction de magazines de mode et à l'élaboration de
campagnes publicitaires. Il s'installe ensuite à Londres où il collabore avec Isabella Blow
(notamment pour la semaine internationale de la mode avec des créateurs comme Alexander
McQueen, Julien McDonald, Hussein Chalayan, Jeremy Scott) et oeuvre à des publications
comme Visionaire, Vogue (Italie, USA, Grande-Bretagne), British GQ, Scene, Exit, Interview,
The Face, Surface et Sunday Times Style. Il collabore aussi avec la maison Chloé, les
photographes David La Chapelle et Mariano Vivanco. En 2010, il crée sa propre marque de
vêtements pour homme « Conquistador ». La création des costumes de Glory est sa première
expérience dans le domaine de la danse.
Débuts au Grand Théâtre de Genève.
Mikki Kunttu
Lumières
Mikki Kunttu travaille avec la Compagnie Tero Saarinen dès ses débuts, sur toutes les
productions. Il collabore aussi avec des chorégraphes comme Jorma Uotinen, Carolyn Carlson,
Jirí Kylián, Akram Khan et Sidi Larbi Cherkaoui. Il est aussi engagé par l'opéra et ballet royal de
Finlande, le ballet national de Norvège, le ballet royal du Danemark et le Boston Ballet. Il
travaille tant dans les domaines de la musique, de l'opéra, du design que pour la télévision.
Parmi ses dernières réalisations figurent la création des lumières de l'ouverture de l'opéra d'Oslo
en 2008, de la Season of Light à Helsinki (dès 2009), de La Belle au bois dormant au Boston Ballet, de
PlayMe au Svenska Teatern et de Napoli au ballet royal du Danemark en 2009. Il est engagé par le
ballet national de Finlande en 2010 pour Le Lac des cygnes et en 2011 pour Robin des bois, ainsi qu'en
2011 par le ballet royal du Danemark pour Un conte populaire. Il travaille aussi fréquemment pour
des émissions télévisées produites à Helsinki (lumière et décors d'émissions de galas, de
concerts et lors du concours de l'Eurovision en 2007). Il participe aussi aux tournées de concerts
de Kimmo Pohjonen, Apocalyptica, Paula Koivuniemi, Hanoi Rocks, Ismo Alanko, Von Hertzen
Brothers et Michael Monroe. En 2005, Mikki Kunttu reçoit une bourse de cinq ans de la
commission des arts finlandaise, le Bessie Award à New York en 2006 (pour ses créations de
lumières pour Tero Saarinen et Akram Khan), le prix « Säde » de l'association des éclairagistes
finlandais et le prix « Koura » (pour l'Eurovision).
Au Grand Théâtre de Genève : décors et lumières de Frail Line (chorégraphie de Tero Saarinen
avec le Nederlands Dans Theater) 05-06.
Danseuses et danseurs du Ballet du Grand Théâtre de Genève
Danseuses
Fernanda Barbosa, Hélène Bourbeillon, Gabriela Gomez, Virginie Nopper, Yu Otagaki, Isabelle
Schramm, Sara Shigenari, Sarawanee Tanatanit, Madeline Wong, Daniela Zaghini.
Danseurs
Joseph Aitken, Damiano Artale, Loris Bonani, Pierre-Antoine Brunet, Grégory Deltenre,
Aurélien Dougé, Paul Girard, Armando Gonzalez, Vladimir Ippolitov, Nathanaël Marie.
Danseuse supplémentaire : Christine Ceconello