La folle journée de l`UDF et de l`UMP
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La folle journée de l`UDF et de l`UMP
NOIR CYAN MAGENTA JAUNE BP PAGE : 21 EDITION : 00 Elections MARDI 23 MARS 2004 2004 Régionales La folle journée de l’UDF et de l’UMP Après le bon score de François Patriat, la fusion entre l’UMP et l’UDF semblait devoir s’imposer d’elle-même. C’était sans compter sur l’achoppement des négociations entre François Sauvadet et JeanPierre Soisson, le premier demandant que le second se retire… Jusque tard dans la soirée, les négociations étaient dans l’impasse. Page 24 • Recul de l’abstention en Bourgogne Page 24 • Le vote des Côted’Oriens : Pari réussi pour François Sauvadet Page 25 • Le vote à Dijon : François Patriat partout en tête Une affaire de François La gauche, toutes chapelles confondues, traumatisée par l’échec à l’élection présidentielle d’avril 2002, puis aux législatives qui ont suivi, s’est refait une santé électorale ce dimanche après l’excellent score (36,01 %) obtenu par François Patriat, bien placé pour succéder à Jean-Pierre Soisson à la tête de la région. Cette gauche revigorée est certes loin d’avoir conquis le cœur des Bourguignons mais elle a réussi, comme par un coup de baguette magique, un tour de force hier encore inespéré : elle s’est d’abord imposée à elle-même. Et cela, elle le doit incontestablement à deux de ses leaders : François Patriat, bien sûr, mais aussi François Rebsamen, omniprésent dans cette campagne. Pour comprendre cette alchimie, il faut reprendre un à un ses multiples ingrédients et d’abord le contexte. Un contexte national qui favorise les socialistes et leurs amis dans quasiment toutes les régions françaises. La démarche politique ensuite qui montre que le thème de la mobilisation de la gauche militante, syndicale et associative reste une valeur sûre dans ce pays. En Bourgogne, François Patriat a fait dans la simplicité. Il n’a pas cherché à butiner sur les terres de l’UDF. En attaquant aussi bien François Sauvadet que Jean-Pierre Soisson, François Patriat a affiché la volonté de réactiver le clivage gauche-droite et de redonner à l’électeur le goût de la différence. Et quand on sait que l’équation personnelle des candidats peut aussi séduire les électeurs les moins bien ancrés dans un camp ou dans l’autre, on est tenté d’imaginer que le capital sympathie de l’ancien ministre de Lionel Jospin a affecté le compteur de l’UMP. Et puis n’oublions pas François Rebsamen dont l’engagement derrière François Patriat aura été particulièrement soutenu. Le maire de Dijon avait besoin de résultats visibles avant 2007 depuis son revers, en juin 2002, aux élections législatives sur la première circonscription face à Berrnard Depierre. C’est la raison pour laquelle il a engagé sur le pont du navire Patriat pas moins de sept de ses adjoints et conseillers municipaux. Mais attention politique ne rime pas forcément avec pronostics. Sachant que c’est lorsque le bateau prend l’eau que l’orchestre joue le mieux, UMP et UDF sont capables de faire entendre une autre musique à la veille du second tour. Le prochain scrutin nous dira, dimanche soir, qui a bu la tasse… Jean-Louis PIERRE Page 25 Cantonales En France • La droite pourrait perdre plusieurs régions • Le sort de Raffarin en suspens Page 22 La Côte-d’Or ancrée à droite • Les résultats complets canton par canton Pages 28, 29, 30, 31 Même si l’issue de certains duels, à Auxonne, à Nuits-SaintGeorges et à Is-sur-Tille, reste très incertaine, la droite semble bien partie pour conserver la majorité au Département. Le président du conseil général, Louis de Broissia, également patron de l’UMP en Côte-d’Or, a d’ailleurs été élu dès le 1er tour. • 2e tour Treize duels et une triangulaire Page 31 Page 32 @NOIR CYAN MAGENTA JAUNE BP PAGE : 22 EDITION : 00 Mardi 23 mars 2004 2 Elections Nouveau coup dur pour Jacques Chirac Jacques Chirac est confronté à un nouveau coup dur avec le revers électoral de Jean-Pierre Raffarin et de la droite, dimanche, et va devoir donner un nouveau souffle à l’action gouvernementale pour ne pas handicaper la fin de son deuxième mandat. Les régionales, couplées avec les cantonales dans la moitié des cantons français, sonnent comme un désaveu pour la majorité et le gouvernement. Mais si cette sanction s’adresse en premier lieu au Premier ministre, elle n’épargne pas le président de la République, deux ans après sa réélection. Interrogé hier au cours d’un point de presse à l’Elysée, Jacques Chirac n’a pas commenté les résultats de la veille ni souhaité dire quelles conclusions il tirerait si le deuxième tour, dimanche prochain, confirmait le désaveu du premier. « La France a voté hier, elle revotera dimanche », at-il dit, comme pour signifier qu’il est urgent d’attendre le résultat final avant toute décision politique. Isolement Le coup de semonce des régionales vient s’ajouter au problème, très douloureux pour Jacques Chirac, de la succession à la tête de l’UMP d’Alain Juppé dont la condamnation a mis en lumière l’isolement du chef de l’Etat. Créé sur la lancée de la présidentielle, le grand parti du président, réunissant gaullistes, centristes et libéraux, se voulait une machine à gagner. Mais pour son premier vrai rendez-vous électoral, l’UMP, handicapée par l’éloignement d’Alain Juppé, ne transforme pas l’essai des législatives de 2002 et subit même un sérieux revers. Réélu en mai 2002 avec un score atypique de plus de 82 % face au leader du FN Jean-Marie Le Pen, Jacques Chirac avait chargé Jean-Pierre Raffarin de former « un gouvernement de mission » afin de répondre aux inquiétudes exprimées par les Français le 21 avril. Visiblement, les électeurs n’ont pas été convaincus par la politique menée depuis deux ans par ce gouvernement. Chercheurs, enseignants, intermittents du spectacle, chômeurs en fin de droit, buralistes, personnels hospitaliers : les mécontentements se sont multipliés, alors que la gauche, requinquée, dénonçait « une politique de régression sociale ». A droite, beaucoup souhaitent désormais que le chef de l’Etat réoriente la politique en mettant l’accent sur la cohésion sociale et non plus sur le redressement économique et la sécurité. De là à penser que l’heure est venue de nommer un nouveau Premier ministre, il n’y a qu’un pas que beaucoup franchissent, notamment les partisans du populaire ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy. Le FN consolide sa forte implantation électorale Le Front national a consolidé sa forte implantation électorale au premier tour des régionales en obtenant 14,79 % des suffrages malgré la concurrence du MNR, d’Alsace d’abord ou de certaines listes populistes, contre 15,27 % en 1998 avant la division de l’extrême droite. Le total des suffrages d’extrême droite, 16,26 %, est en hausse d’un point par rapport à 1998. Le FN n’est pas en position de remporter une présidence mais il s’est qualifié pour participer au deuxième tour dans 17 régions sur 22, et il progresse par rapport à 1998 dans quatorze d’entre-elles en dépit de la présence de listes concurrentes. La plus forte progression du vote d’extrême droite a eu lieu en Alsace, avec un total de 28 %, le score d’Alsace d’abord, un mouvement régionaliste identitaire issu du MNR – 9,42 % – s’ajoutant à celui de Patrick Binder — 18,58 % — pour le FN. En revanche le FN stagne ou diminue dans huit régions, parmi lesquelles l’Ile-de-France (12,26 % contre 16,31 %) et Provence-Alpes-Côte-d’Azur (22,95 % contre 26,52 %). En outre, il a réalisé presque partout des chiffres inférieurs à ceux de Jean-Marie Le Pen au premier tour de la présidentielle de 2002, sauf en Picardie où il progresse avec 22,94 % contre 20,26 %. La droite au pouvoir, qui avait imputé aux socialistes les bons résultats de Jean-Marie Le Pen (16,8 %) à la présidentielle de 2002, n’a pas réussi à faire reculer le FN malgré les annonces de Nicolas Sarkozy sur la baisse de la délinquance ou ses appels du pied à l’électorat lepéniste. Etiquette En outre, le FN réalise des scores élevés, supérieurs à 15 %, même dans des régions où il n’était pas représenté par des personnalités médiatiques. Si Guy Macary a obtenu 22,95 % en PACA (meilleur score FN de France) en remplaçant Jean-Marie Le Pen qui n’avait pas pu produire de domiciliation valide, Michel Guiniot, qui n’a pas bénéficié de la même médiatisation, fait 22,94 % en Picardie. De même Bruno Subtil recueille 19,72 % en Champagne-Ardenne, Thierry Gourlot 17,58 % en Lorraine, Alain Jamet 17,17 % en Languedoc-Roussillon, Sophie Montel 18,68 % en Franche-Comté et Jean Verdon 17,52 % dans le Centre. A la différence de la « vague » d’avril 2002, la personnalité médiatique de Jean-Marie Le Pen, 75 ans, qui a consacré toute son énergie à la Provence-AlpesCôte-d’Azur où il n’était pas lui-même candidat, ne suffit plus à expliquer les bons scores des autres candidats FN. FRANCE LA DROITE POURRAIT PERDRE SIX RÉGIONS DIMANCHE Le gouvernement essuie un revers Au lendemain du vote-sanction au premier tour des régionales contre la droite et le gouvernement Raffarin, qui a permis aux socialistes et à leurs alliés de rebondir après l’échec d’avril 2002, les regards se sont tournés vers Matignon, mais surtout vers l’Elysée. L A diagnostic du 21 mars est clair : si le coup de semonce est confirmé di- manche, la gauche gouvernera la majorité des régions françaises. Au lendemain du premier tour, le président Jacques Chirac s’est contenté d’appeler à la mobilisation des électeurs, sans évoquer le brutal revers enregistré par son Premier ministre et l’UMP, le parti qu’il avait bâti de toutes pièces en 2002 pour tenter d’assurer les succès de la droite aux futures échéances victoires. Ceux qui à l’UDF avaient refusé de se fondre dans la formation chiraquienne ironisaient en se demandant si cette « machine à gagner ne s’est pas transformée en machine à perdre ». Dès hier, Jean-Pierre Raffarin est reparti en campagne en Poitou-Charentes. Mais 22 mois après son arrivée à Matignon la question est désormais posée de savoir quelle ampleur pourrait prendre le prochain remaniement ministériel. Certains se demandent même si, l’échec une fois confirmé au second tour, les jours de M. Raffarin à Matignon ne seraient pas comptés. Des résultats spectaculaires ont en effet été enregistrés dimanche par la gauche. Dix-sept triangulaires La socialiste Ségolène Royal a réalisé le meilleur score de la gauche dans la région du Premier ministre, le Poitou-Charentes, et devrait aisément être victorieuse dimanche. D’autres régions pourraient tomber dans l’escarcelle de la gauche : de la Bretagne au LanguedocRoussillon en passant par la Bourgogne et pourquoi pas la région Rhône-Alpes ou la Picardie. La gauche, avec 40 % des suffrages, a fait un bond en avant dans plusieurs régions qu’elle présidait déjà, notamment Midi-Pyrénées et PACA (Provence-AlpesCôte-d’Azur). Dans le Nord- Pas-de-Calais, le ministre de la Fonction publique Jean-Paul Delevoye est relégué en troisième position derrière le PS et le FN. Mais la gauche risque de perdre une région symbole, l’Ilede-France, où Jean-François Copé, porte-parole du gouvernement, peut ravir la région au socialiste JeanPaul Huchon. Quant au FN, désormais enraciné dans le paysage politique, il sera présent dans 17 triangulaires, compliquant d’autant la tâche de la droite. Les fusions des listes UMP et UDF s’annoncent délicates Les fusions de listes entre l’UMP et UDF pour le second tour des régionales s’annoncent délicates, l’UDF exigeant un accord partout alors que certains UMP refusent toute alliance avec les amis de François Bayrou. Les négociations concernent les 15 régions où l’UDF a présenté des listes autonomes, la Corse constituant un cas très particulier. Leur issue est décisive pour une victoire de l’UMP en Ile-deFrance, mais aussi pour garder les Pays-de-Loire, la Champagne-Ardenne et la Basse-Normandie. Il est d’ores et déjà acquis que, du fait de l’UDF, il n’y aura pas de liste d’union en Languedoc-Roussillon, où l’UMP Jacques Blanc avait été réélu en 1998 grâce au Front national. Une fusion avec l’UDF (5,7%) n’aurait toutefois pas réussi à sauver M. Blanc distancé de 12 points par le PS. Dans la soirée, un accord pour le second tour entre les deux formations de la majorité était annoncé tant en Bretagne que dans le Nord-Pasde-Calais. En Aquitaine, l’UMP s’est dite prête à céder à l’UDF deux têtes de liste départementale. « Amicales pressions » L’UDF a posé deux conditions à un accord pour des fusions, rappelées hier par François Bayrou. Il doit « être loyal, c’est-à-dire partout à la proportionnelle, et général, c’est-à-dire sans exception », a indiqué Marielle de Sarnez, chargée de ces élections à l’UDF. Or en Haute comme en Basse Normandie, les têtes de liste UMP Antoine Rufenacht et René Garrec ont in- François Bayrou, candidat UDF en Aquitaine, quitte un hôtel bordelais après un entretien avec Xavier Darcos, candidat UMP diqué qu’ils refusaient une fusion avec les listes UDF. En Bourgogne, l’UDF pose en préalable le retrait de la tête de liste UMP, Jean-Pierre Soisson, réélu en 1998 avec l’appui du FN. Jean-Claude Gaudin, co-président de la commission des investitures de l’UMP, a rappelé hier après-midi que ce parti souhaitait un accord rapide, et qu’il avait donné son accord dès vendredi à une fusion sur la base de la « proportionnelle arithmétique » souhaitée par l’UDF. Il a précisé que l’UMP exerçait d’« amicales pressions » sur MM. Rufenacht et Garrec pour qu’ils suivent la consigne nationale. Ces démarches n’ont pas semblé donner de résultat hier. En fin d’après-midi, M. Garrec a refusé toute fusion avec la liste UDF de Philippe Augier. . Des négociations étaient cependant engagées dans la grande majorité des régions, mais leur conclusion est conditionnée à un accord national, a insisté Mme de Sarnez. Si les fusions parviennent à se faire, il faudra encore que les reports de voix soient bons, ce qui peut poser problème dans certaines régions où les attaques ont été vives entre UMP et UDF avant le premier tour. C’est notamment le cas de l’Aquitaine, où M. Bayrou a d’ores et déjà déclaré forfait pour le second tour. Un « accord général » pour des fusions au second tour des régionales entre l’UDF et l’UMP était « en bonne voie » hier. Cet accord entre l’UDF, qui a recueilli 11,9% des voix dans les 15 régions où elle présentait des listes autonomes (hors la Corse) contre 23,3% à l’UMP, se fera « sur la base des scores respectifs de chaque liste, à la proportionnelle » comme l’avait demandé l’UDF, a précisé Marielle de Sarnez, chargée de ces élections à l’UDF. A gauche, les tractations s’annonçaient sous de meilleurs auspices, le PS ambitionnant de boucler dix nouvelles fusions sur la base de la proportionnelle. Il négociait dans quatre régions avec le PCF et dans huit avec les Verts (il discute avec les deux en Auvergne et dans le NordPas-de-Calais). Un accord a ainsi été conclu en RhôneAlpes entre Jean-Jack Queyranne (PS) et les Verts. A Paris, Jean-Paul Huchon (PS) a réservé 22 sièges au PCF. Le sort de J.-P. Raffarin en suspens Jean-Pierre Raffarin, après le sévère avertissement adressé au premier tour des régionales, risque de voir réduites ses marges de manœuvre, notamment pour poursuivre les réformes engagées, tandis que les interrogations sur son maintien à Matignon sont relancées. Si la situation s’annonce nettement moins défavorable aux cantonales, le gouvernement ne devrait cependant pas pouvoir, sauf retournement de tendance, s’appuyer sur ce scrutin pour compenser ses pertes prévisibles aux régionales. Via leur bulletin de vote, plus de la moitié des Français ont désavoué la politique du Premier ministre et la plu- part des 19 ministres en lice aux régionales risquent de sortir battus du second tour. Défaite personnelle Deux critères qui donnent une dimension de test national à ce revers électoral de la droite. Arithmétiquement, en raison notamment de la présence du FN dans 17 régions, la gauche paraît en mesure, si elle transforme l’essai, de maintenir ses positions dimanche et de ravir une demidouzaine de régions, à commencer par le Poitou-Charentes, fief du Premier ministre où l’élection revêt une forte charge symbolique. Alors qu’il a présidé cette région pendant 14 ans, M. Raffarin y essuie une défaite personnelle, son héritière Elisabeth Morin, y étant largement distancée par la socialiste Ségolène Royal (46 %). Si le Premier ministre peut encore espérer limiter les dégâts si Jean-François Copé l’emporte en Ile-deFrance, contre le président PS sortant Jean-Paul Huchon, il se trouve néanmoins fragilisé, deux ans après sa nomination à Matignon. Sa cote de popularité plafonne aux alentours de 35 %, les mouvements sociaux se multiplient (chercheurs, professions de santé, enseignement…) et, bien qu’annoncée par le gouvernement, la reprise de la croissance, avec en corollaire une décrue du chômage, tarde à se faire sentir. Dans ce contexte, M. Raffarin pourrait être contraint à une plus grande prudence dans la conduite des réformes, en particulier pour celle, périlleuse, de l’assurance maladie. Dès dimanche soir, le président de l’UMP Alain Juppé l’a d’ailleurs exhorté à améliorer « la concertation, le dialogue, l’écoute, l’explication des réformes » et « la prise en considération » des « plus fragiles ». M. Raffarin, qui s’est employé tout au long de la campagne à ne voir dans ces élections qu’un enjeu « régional », s’est pour l’instant borné à affirmer avoir en- tendu « les messages » des Français.Mais, avant tout, il appartient à Jacques Chirac de décider de lui renouveler ou pas sa confiance. En fin de semaine, un proche du Premier ministre envisageait que M. Raffarin puisse remettre sa démission au soir du second tour, dans l’espoir de se voir aussitôt reconduit à son poste et de former un nouveau gouvernement pour donner le « nouvel élan » auquel il aspire. M. Raffarin n’a pas caché récemment sa volonté de former une nouvelle équipe en avril, mais ce remaniement devient désormais davantage un impératif politique que technique, puisque peu de ses ministres seront élus. Chez les barons de l’ex-RPR, le désaveu de M. Raffarin pourrait aiguiser les appétits. Michèle Alliot-Marie a mis en exergue hier « l’avertissement » du premier tour et souligné que « les Français attendent davantage en matière de cohésion sociale ». Le président de l’Assemblée Jean-Louis Debré, après avoir accusé M. Raffarin de gérer la France en « boutiquier », estimait dès mercredi qu’il faudrait, quelle que soit l’issue du scrutin, « travailler à la définition d’une ambition française ». « Si Royal avait été élue au premier tour, Raffarin pouvait déjà préparer ses valises », affirmait hier une source gouvernementale. NOIR CYAN MAGENTA JAUNE BP PAGE : 23 EDITION : 00 Mardi 23 mars 2004 3 Elections FRANCE ELLE NE PARAÎT PAS EN POSITION DE RÉDUIRE SES PERTES DE 1998 Cantonales : La droite en mauvaise position La stabilité du rapport de forces gauche/droite à l’issue de la maigre moisson d’élus dimanche au premier tour des cantonales ne paraît pas pouvoir combler l’espoir de la droite de reprendre à la gauche nombre de cantons qu’elle lui avait cédés en 1998. L A gauche, qui semblait menacée dans une poignée de départements, a plutôt bien résisté et pourrait même en ravir de nouveaux à la droite, comme la LoireAtlantique et la Seine-Maritime. Seuls 517 cantons sur les 2034 renouvelables, soit exactement un quart (contre 33 % en 1998), ont été pourvus dès le premier tour. Parmi eux, un tout petit nombre – 20 – a basculé, dont 12 sont passés de droite à gauche et 8 ont fait le chemin inverse. La progression du taux d’abstention a été contenue. Ce taux s’est établi à 36 %, contre 34,5 % en 2001 et 39,5 % en 1998. Habituellement, la participation aux cantonales baisse de façon substantielle au second tour. Aujourd’hui, 59 départements sont dirigés par la droite et 41 par la gauche. Pour la gauche, la situation s’annonçait serrée en Ardèche, Eure, Meurthe-etMoselle et, dans une moindre mesure, dans le Finistère, le Vaucluse et l’Isère. En Ardèche, elle a perdu effectivement un canton mais le jeu semble encore ouvert. Dans le Vaucluse, Guy Macary (FN) talonne la gauche à 0,16 point à Carpentras-Nord. En revanche, en Isère, la gauche serait en position de gagner cinq sièges, sans en perdre aucun. De même, dans l’Eure, la majorité de gauche, qui ne tient qu’à un siège, s’est renforcée au premier tour par le gain d’un canton et pourrait être consolidée au second par la victoire dans deux cantons supplémentaires. Trois ministres élus Dans le Finistère, la majorité sortante socialiste maintient ses positions et peut même espérer les améliorer. En Meurthe-et-Moselle, elle pourrait tirer profit des divisions à droite. De son côté, la droite n’est pas certaine de conserver la Loire-Atlantique car quatre de ses 13 cantons renouvelables pourraient basculer, dans un département où elle ne détient la majorité qu’avec deux sièges d’avance. Le PS et ses alliés, majoritaires à Nantes et Saint-Nazaire, ont progressé d’un ou plusieurs sièges à chaque cantonale depuis 1985. Parmi les ministres qui se présentaient, trois ont été élus dimanche : le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy dans les Hauts-deSeine, avec près de 80 % des La progression du taux d’abstention a été contenue pour ces cantonales (photo Philippe Maupetit) suffrages, son collègue de la Justice, Dominique Perben, dans un canton de Lyon, et Dominique Bussereau, secrétaire d’Etat aux Transports, en CharenteMaritime. Mais trois autres ministres sont en ballottage : le ministre délégué au Budget Alain Lambert (Orne), le ministre délégué aux Libertés locales Patrick Devedjian (Hauts-de-Seine) et le secrétaire d’Etat à la Réforme de l’Etat Henri Plagnol (Valde-Marne). Quelques personnalités de gauche ont manqué de justesse leur réélection au premier tour comme Jean-Michel Baylet (PRG) dans le Tarn-et-Garonne. Le patron de Chasse, pêche, nature, traditions Jean Saint-Josse est aussi en ballottage dans les Pyrénées-Atlantiques. Le jeu reste ouvert en Ile-de-France Le jeu reste ouvert en Ilede-France où le président PS sortant Jean-Paul Huchon, arrivé en tête, affrontera le 28 mars l’UMP Jean-François Copé, qui a distancé son rival UDF André Santini, tandis que le FN, en dessous de son niveau national, peut cependant se maintenir. En additionnant les voix du PCF, qui a franchi aisément la barre fatidique des 5 %, M. Huchon, qui a engrangé 31,95 %, regarde l’avenir avec optimisme, en escomptant un mauvais report à droite le 28 mars. L’addition de sa liste avec le PCF donne 39,17 %, celle de l’UMP-UDF 40,91 %. Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF a réussi son pari audacieux, puisqu’elle avait pris le risque que son parti n’ait aucun élu dans une région comptant deux de ses bastions historiques, Seine- Saint-Denis et Val-deMarne. Elle engrange 7,22 % des voix. A Paris, les communistes, à 5,63 %, réussissent leur meilleur score depuis trente ans. L’alliance LOLCR, pourtant conduite par leurs deux vedettes, Arlette Laguiller, conseillère régionale sortante, et Olivier Besancenot, reste loin des 5 % (3,99 %). Soulagement dans le clan Copé M. Huchon espère aussi « récupérer une bonne partie des voix des listes d’extrême gauche et Oxygène ». M. Huchon comme l’UMP Jean-François Copé ont engagé hier avec leurs partenaires respectifs PCF et UDF des discussions cruciales pour leurs chances d’emporter l’Ile-de-France au second tour des régionales. Jean-François Copé et André Santini étaient ensemble hier dans un hôtel parisien « Le vote-sanction s’est exercé en IDF où quatre ministres étaient en première ligne » et ne réalisent que 24,79 %, affirme M. Huchon. Selon lui, par ailleurs, le score d’André Santini démontre que « la troisième voie n’existe pas ». La liste de gauche menée en Ile-de- France par Jean-Paul Huchon réservera 22 sièges pour le parti communiste au second tour des régionales, a affirmé hier Jean-Paul Huchon. « Il y a de l’ordre de 22 sièges pour le Parti communiste », a affirmé sur LCI Jean-Paul Huchon, le prési- dent sortant du conseil régional. « Le programme, ça marche, la répartition du nombre, ça marche », a-t-il détaillé, avant de préciser que les deux listes négociaient en fin d’après-midi sur la répartition des candidatures dans les huit départements franciliens. M. Santini, député-maire d’Issy-les-Moulineaux, peut se targuer d’avoir donné à son parti un score sans précédent en Ile-de-France avec 16,12 %. Cependant, donné dans plusieurs sondages gagnant de son duel avec Copé, il rend plus de 8 points au porte-parole du gouvernement. M. Santini a réalisé son meilleur résultat dans son département des Hauts-deSeine, avec 23,79 % mais même là, M. Copé, qui se prévalait sans relâche du soutien de Nicolas Sarkozy, l’emporte avec trois points d’avance. Enorme soulagement donc dans le clan Copé, même si l’ex-maire de Meaux n’a pas réussi à avoir le dessus dans son départemnt de Seine-etMarne où avec 26,64 %, il est devancé de près de 4 points par la liste Huchon. Crédité de 16,3 % en 1998, le FN a fondu à 12,26 %, bien que conduit à la bataille par Marine Le Pen, fille du fondateur. C’est en Seine-et-Marne que le Front national réussit son meilleur score, à 16,8 %. Mais c’est quand même 3 points de moins qu’en 1998. Le MNR (1,18 %) n’aura aucun élu, alors qu’il en avait 10 dans le conseil sortant. L’assemblage Oxygène (GE, fédéralistes, démocrates handicapés…) a tenu sa petite partition, avec 2,51 %. PACA : Cinglant revers pour l’UMP La région Provence-AlpesCôte d’Azur a offert au Front national son meilleur score en France au 1er tour des élections régionales, marqué par l’avance inattendue de la gauche unie emmenée par le président sortant Michel Vauzelle (PS), qui inflige un cinglant revers à son challenger Renaud Muselier (UMP). Une triangulaire opposera la gauche unie (35 %), l’UMPUDF (26,10 %) et le FN (22,95 %) dimanche, avec des reports de voix de quelques points en perspective pour chacune des trois listes rescapées sur douze. Confortant encore l’im- plantation du FN en PACA (talonné par la Picardie avec 22,94 %), la liste de Guy Macary n’a pas semblé pâtir de l’inéligibilité de Jean-Marie Le Pen. Elle se situe même en deuxième position, devant l’UMP-UDF, dans le Vaucluse (28,49 %), obtenant 40 % dans le fief frontiste d’Orange. Le résultat du FN est très légèrement inférieur à celui enregistré au soir du 21 avril 2002 (23,35 %). « C’est un score structuré désormais », constate Patrick Mennucci, directeur de campagne de M. Vauzelle. Avec l’apport du MNR (2,94 %), l’extrême droite se rapproche sensi- blement de son score aux régionales de 1998 (26,52 %) et se voit en mesure de menacer la liste UMP-UDF au second tour. « Je pense que nous plaquerons au second tour Renaud Muselier et peut-être Michel Vauzelle », a commenté Jean-Marie Le Pen. M. Vauzelle, qui jouait sa survie politique en misant sur sa réélection, peut désormais espérer diriger avec la majorité absolue une région qu’il n’a gouvernée ces six dernières années qu’avec une majorité relative. Les sondages le donnaient au coude à coude avec l’UMP-UDF. Il apparaît dé- sormais en mesure de bénéficier au second tour de la prime de 25 % des sièges à la liste arrivée en tête, grâce à la réforme du mode de scrutin. « Vigilance » L’ancien garde des Sceaux, qui a mobilisé sur le thème de « la facture sociale » contre la politique « ultra-libérale » du gouvernement, a obtenu des résultats inattendus dans des fiefs de la droite, notamment dans le Var (30,14 %), les Alpes-Maritimes (30,94 %) et surtout, fait jamais vu depuis la Libération, à Nice (32,41 %). Satisfait de ces « taux magnifiques », il a cependant appelé les électeurs à « une grande vigilance » car « rien ne serait pire qu’une démobilisation ». Renaud Muselier, qui voit son avenir politique s’assombrir avec un retard de neuf points sur la gauche unie, a appelé l’électorat de droite à un « sursaut ». Face à un vote sanction à l’égard de la majorité présidentielle, le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères a aussi insisté sur l’enjeu « régional » de ce scrutin après avoir fait défiler en PACA les poidslourds du gouvernement, au premier rang desquels le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Les efforts pour séduire l’électorat frontiste déployés par Nicolas Sarkozy, attendu mardi à Nice après Orange et Toulon, sont pour l’instant restés vains. Renaud Muselier espère mobiliser les abstentionnistes de droite. « J’ai plus d’une dizaine de points qui traînent dans la nature. La réalité, c’est que nous sommes maintenant dans un débat droite-gauche, le troisième étant hors-jeu », a déclaré le candidat UMP. L’abstention a cependant diminué dimanche de plus de trois points, avec 38,69 % contre 42,21 % en 1998. Rhône-Alpes : La gauche devant La gauche a distancé la droite au premier tour des élections régionales en Rhône-Alpes, recueillant 32,19 % des voix, tandis que les Verts gagnaient deux points à 10,09 % et que le FN, avec 18,21 %, pouvait se maintenir au second tour. C’est « un résultat très encourageant », a déclaré le socialiste Jean-Jack Queyranne, tête de liste de la gauche. « J’ai proposé aux Verts de nous rejoindre », en vue de constituer une nouvelle majorité, a-t-il ajouté. Les discussions sur une liste commune au second tour sont bien avancées, a confirmé le tête de liste des Verts, Gérard Leras. La gauche dispose en principe d’une réserve potentielle supplémentaire de voix auprès de ceux qui ont voté pour la liste LCR/LO au premier tour (4,47 %). « Les électeurs d’extrême gauche ne peuvent pas se désintéresser du second tour », a lancé M. Queyranne. « Rien n’est acquis, rien n’est gagné », a-t-il averti. La liste commune UDF-UMP a reçu 31,22 % des voix au premier tour. Anne-Marie Comparini, la présidente sortante (UDF) de la région, a estimé que l’accord UDF-UMP avait permis à la droite de mieux résister que dans d’autres régions. « Avec nos colistiers nous allons utiliser la semaine qui vient pour mobiliser tous ceux qui n’ont pas voté et pour leur dire l’importance de nos régions pour leur vie quotidienne », a-t-elle ajouté. Le ministre de la Justice Dominique Perben (UMP), élu au premier tour aux cantonales dans le sixième canton de Lyon, traditionnellement acquis à la droite, relève que « le deuxième tour (des régionales) sera serré ». « Il nous faudra mobiliser, (mais) les choses sont tout à fait jouables », a-t-il assuré. Le tête de liste du FN, Bruno Gollnisch, qui a recueilli 18,21 % des voix et qui peut espérer reprendre les 1,65 % engrangés par le MNR, a dit espérer « transformer l’essai au deuxième tour », ne laissant guère planer de doute sur sa volonté de se maintenir. Alsace : Un record qui cache une division L’extrême droite a enregistré en Alsace avec 28 % des suffrages son meilleur score en France mais ce record masque un tassement du Front National au profit de ses frères ennemis du mouvement régionaliste Alsace d’abord. Avec 18,58 % des voix dimanche contre 20,58 % aux régionales de 1998, le Front national, dont la liste était emmenée par Patrick Binder, a pour la première fois légèrement souffert électoralement de la présence d’Alsace d’abord et de son leader historique Robert Spieler. « Il y a eu un petit transfert électoral du FN vers Alsace d’abord », qui est passé de 6,16 % à 9,42 %, a constaté hier Bernard Schwengler, spécialiste du vote FN en Alsace. « Une des explications possibles est qu’Alsace d’abord a bénéficié d’un petit effet d’implantation locale de ses membres », a-t-il analysé. Le mouvement régionaliste créé en 1989 a en effet pu ressusciter en novembre 2002 grâce à l’arrivée de nombreux anciens cadres du FN, dont sept conseillers régionaux sortants. Mais, malgré une présence militante assidue sur le terrain, Alsace d’abord n’a pas réussi la percée ambitionnée et sera absent du second tour. « Bien qu’on ait eu cette concurrence sur notre droite, nous nous retrouvons en troisième position », a de son côté commenté M. Binder, arrivé dimanche derrière la liste UMP-UDF (34,06 %) et la liste PS-Verts (20,12 %). « Trahir » Avec 27,18 % des voix dans le canton de Saint-Amarin ou 29,01 % à Mulhouse-nord, le FN a enregistré de meilleurs résultats dans le Haut-Rhin, où son score global est resté stable par rapport à 1998 (20,50 % contre 20,40 %). Un certain recul apparaît en revanche dans le Bas-Rhin, où il a totalisé 17,22 % des voix contre 20,70 % en 1998. « C’est quand même un succès pour le Front national », a estimé M. Schwengler, notant par ailleurs que, si les 28 % de l’extrême droite représentaient un record en France pour ce premier tour, ce total n’était pas beaucoup plus élevé qu’en 1998 (26,74 % pour les deux partis) ou qu’en 2002 au premier tour de l’élection présidentielle (27,78 % pour Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret). « Le score de l’extrême droite en Alsace n’est pas une surprise, elle fait de très bons scores depuis 1984 », a ajouté la sociologue Nonna Mayer, spécialiste du FN, rappelant que ces résultats étaient liés au vote des banlieues des grandes villes et à celui des ouvriers des zones rurales. L’extrême droite a par exemple obtenu des scores très importants dans les cantons ruraux du nord de l’Alsace, avec notamment 48,56 % (34,54 % pour le FN et 14,05 % pour Alsace d’abord) à Kindwiller (Bas-Rhin). Seul à être qualifié pour le deuxième tour, le FN compte désormais sur le report des voix d’Alsace d’abord pour devenir le deuxième groupe du conseil régional promis à la liste UMP-UDF d’Adrien Zeller. Mais, pour atteindre cet objectif, Patrick Binder ne pourra pas compter sur le soutien de son rival, qui a refusé tout rapprochement avec son ancien parti. « Une fusion en échange de quelques mandats n’aurait pas de sens. Ce serait trahir nos électeurs », a insisté hier M. Spieler, qui n’a pas non plus donné de consignes de vote. NOIR CYAN MAGENTA JAUNE BP PAGE : 24 EDITION : 00 Mardi 23 mars 2004 4 Elections RECUL DE L’ABSTENTION RÉGIONALES LES NÉGOCIATIONS ENTRE L’UMP ET L’UDF DANS L’IMPASSE La Bourgogne se remobilise Plus de 50, 60 %… Alors que les pourcentages de l’abstention étaient régulièrement brandis à l’issue des derniers scrutins pour témoigner du désintérêt des Français pour les urnes, ce sont cette fois les taux de participation qui sont repris dans tous les commentaires. Simple gymnastique inverse. Parce que ces chiffres sont plus évocateurs. Pour la première fois dans le cadre d’élections régionales, ils enregistrent une progression qui stoppe nette la tendance à la baisse enregistrée depuis 1986. Meilleure connaissance des compétences de la Région ? Impact des attentats de Madrid ? Effets secondaires de l’onde de choc du 21 avril 2002 ? Vote-sanction ? Chacun y va de son analyse. La Bourgogne n’échappe pas à ce « sursaut civique ». Avec un taux de participation de 62,03 %, elle fait légèrement moins bien que la moyenne nationale (62,10 %). Faites la soustraction : de l’Yonne à la Saône-et-Loire, en passant par la Nièvre et la Côte-d’Or, les abstentionnistes pèsent à hauteur de 37,97 %. Dans le département, la palme du civisme revient aux habitants du canton de Grancey-le-Château-Neuvelle, où plus de 80 % des inscrits sont passés dans l’isoloir pour les régionales. À l’inverse, le canton de Châtillon-sur-Seine affiche la plus faible participation, avec seulement 55,49 % des électeurs mobilisés. Pas de leçon à tirer de la comparaison villes-campagnes : dans l’ensemble, les zones urbaines n’ont pas moins voté que les zones rurales. Exemple : dans sept des huit cantons dijonnais, le taux de participation dépasse les 60 %. Et au total, 29 des 43 cantons de Côte-d’Or affichent un taux de participation supérieur à la moyenne régionale. L. V. D’UNE ÉLECTION L’AUTRE Un François peut en cacher un autre Une fois passé le dépouillement, chaque élection modifie, à l’aube des scrutins à venir, les rapports de force. Chacun compte ses voix, estime ses réserves, regarde là où il pourra recruter de nouveaux électeurs en vue des prochaines batailles électorales. Comparaisons, mises en perspectives, mettent au jour des tendances. Ce premier tour des élections régionales, version 2004, n’échappe pas à la règle. En Côted’Or, que nous enseigne-t-il ? Quels impacts ce scrutin régional a-t-il ou aura-t-il sur l’avenir politique du département ? Derrière l’implantation du Front national aux régionales – en deuxième position sur la troisième circonscription –, deux grandes tendances se dégagent : l’une rurale, l’autre urbaine. Avec, à chaque fois, un François qui sort du bois. Sauvadet pour la campagne et Rebsamen pour la ville. Première « surprise » – même si notre sondage avait laissé augurer d’un tel résultat –, les scores obtenus par François Sauvadet dans le département, notamment dans sa circonscription – la quatrième – où, il arrive en tête dans 10 cantons sur 17. Sur la première circonscription, il devance l’UMP dans un seul canton sans jamais être véritablement distancé. Des résultats qui pourraient donner des idées au maire de Vitteaux. Sur la deuxième, le porte-parole de l’UDF est devant la liste du président régional sortant, Jean-Pierre Soisson, sur un seul canton – Dijon IV – et dépasse l’UMP, dans la cinquième circonscription, dans trois cantons sur six, le socialiste François Patriat réalisant un carton plein… Toutefois, il serait dangereux de plaquer directement les résultats d’une élection sur l’autre. A Vitteaux, par exemple, où François Sauvadet se présentait sous la bannière de l’union départementale, il récolte 60, 05 % des voix contre 44,47 % aux régionales… De même, il arrive dans le scrutin régional régulièrement derrière le candidat à l’élection départementale de sa majorité, même s’il devance Jean-Pierre Soisson : Henri Julien obtient, par exemple, 53,49 % des voix sur Aignay-le-Duc et François Sauvadet 47,90 %. L’ancrage local demeure donc, en zone rurale, un facteur important de l’élection cantonale. Une tendance qui existe aussi en zone urbaine et en particulier à Dijon où les candidats soutenus par le maire de Dijon progressent tous de plusieurs points. Sur ses terres, tout d’abord, François Rebsamen progresse fortement sur Dijon V et fait plus que François Patriat aux élections régionales de près de 5 points. Sur Dijon VI, l’UMP François-Xavier Dugourd fait presque le plein des voix de droite aux élections régionales (UDF + UMP) tandis que sa concurrente perd 3 points par rapport à François Patriat (36,53 % contre 33,23 %) mais progresse par rapport à la candidature PS de 1998. Sur Dijon VII, en 2007, la partie pourrait s’annoncer, une nouvelle fois, serrée, si la tendance se confirme, pour la réélection du député et conseiller général Bernard Depierre. La gauche progresse de près de 7 points. La donne ne change pas sur Dijon I dont Ludovic Rochette (UMP) est l’actuel conseiller général. Ce qui n’est pas le cas sur Dijon III détenu par Colette Popard (PS), une autre adjointe au maire, où François Patriat ajoute 5 points de plus au compteur. En revanche, le docteur André Jacquey (UMP) pourrait se retrouver – bien entendu si la tendance se confirmait – en danger sur Dijon VIII où la gauche prend encore 4 points. Nul doute que le président du conseil général et patron départemental de l’UMP tiendra tendance de cette nouvelle donne pour composer son bureau et aborder les prochaines échéances. En trois ans, le champs de l’action politique peut se modifier… Francis ZIEGELMEYER La folle journée de la droite en Bourgogne Hier soir, tardivement, François Sauvadet exigeant encore le retrait de JeanPierre Soisson, les négociations entre l’UMP et l’UDF étaient toujours dans l’impasse. Chronique d’une folle journée… T OUT, évidemment, a débuté dimanche soir dès que furent connus les résultats du 1er tour des régionales. En Bourgogne, comme dans nombre d’autres régions de l’Hexagone, la gauche a bénéficié du vote sanction contre la politique gouvernementale de l’UMP. A chaque élection, sa vague, serait-on amené à dire, et celle du 21 mars 2004 a porté François Patriat, tête de liste du PS, du PRG, des Verts et du PCF, à hauteur de 36,01 % dans la région, enregistrant, pour la gauche, plus de 31 000 voix supplémentaires par rapport au scrutin de 1998. Ainsi, l’ancien ministre de l’Agriculture socialiste a récolté un premier succès, devançant largement un autre ancien ministre, le candidat UMP Jean-Pierre Soisson. Le président du conseil régional sortant ne fut crédité, en effet, que de 21,78 %, ce qui, mathématiquement, augure d’un retard de plus de 14 points, dont une grande partie s’est naturellement reportée sur le porte-parole national centriste qui a fait entendre la voix de la différence à droite. Alors qu’il était également élu dès le 1er tour sur ses terres à Vitteaux, le député UDF François Sauvadet fut crédité, aux régionales, de 12,98 %. Un score qui lui permettait de disposer de nombreuses cartes pour négocier avec l’UMP dès hier… Pris en tenaille entre la gauche rassemblée, en pleine dynamique de victoire, et le Front national, qui, derrière Pierre Jaboulet-Vercherre, a largement franchi la barre fati- Le 28 mars, François Patriat devrait à nouveau retrouver Jean-Pierre Soisson pour le deuxième tour des régionales dique des 10 % des suffrages exprimés (15,76 %), synonyme de maintien, tout portait à croire que la droite allait faire corps entre les deux tours. Un bras de fer Eh bien, hier soir, rien n’était fait… Bien au contraire ! Compte rendu d’une folle journée, aux multiples rebondissements. A l’heure du déjeuner, pendant que François Patriat retrouvait le maire socialiste de Dijon (où il a obtenu pas moins de 41,41 %), François Rebsamen, pour arrêter sa stratégie pour les jours à venir, de l’autre côté de l’échiquier politique, l’UDF engageait un bras de fer avec l’UMP. Et ce bras de fer fut musclé… et n’avait pas encore trouvé de solution à l’heure (tardive) où nous écrivions ces lignes. Ainsi, durant de nombreuses heures, ce sont les négociations ou plutôt l’absence de négociations qui ont occupé le haut de l’affiche régionale. Dans le bureau de Jean-Pierre Soisson, au conseil régional, où étaient notamment présents le président du conseil général de Côte-d’Or, Louis de Broissia, le député Jean-Paul Anciaux, tête de liste en Saône-et-Loire mais aussi Daniel Juban, directeur de campagne, les responsables de l’UMP attendaient de savoir si l’UDF allait accepter de fusionner. Dans le même temps, de son côté, François Sauvadet envoyait le communiqué suivant aux rédactions : « Les électeurs ont exprimé dans leur majorité une volonté de renouvellement et de changement. Compte tenu de la faible mobilisation des électeurs sur le nom du président sortant, il apparaît clairement que pour éviter en Bourgogne le retour de la gauche Tout portait à croire, hier soir tardivement, que les électeurs ne pourront pas se prononcer, dimanche, pour une liste UMP-UDF, les négociations entre ces deux partis achoppant en Bourgogne (photos Philippe Maupetit) plurielle un changement de chef de file régional de la liste UMP s’impose pour créer une dynamique de victoire. Dès lors, l’union que nous souhaitons pourra s’établir sur la base d’une juste représentation ». Dans le même temps, Julien Gonzalez, tête de liste du Mouvement écologiste indépendant, qui avait franchi la barre des 5 %, annonçait, dans un communiqué, « avoir trouvé un accord programmatique avec l’UDF plus complet que celui discuté avec l’UMP ». La problématique des bulletins Don’t acte, l’UDF, dont Julien Gonzalez se rapprochait, imposait le retrait de JeanPierre Soisson avant toute discussion… Ce que le candidat de l’UMP n’a, en au- « Les écologistes de Bourgogne » prêts à fusionner Dans un communiqué signé de Julien Gonzales et Guy Lefebvre, la liste « Les écologistes de Bourgogne» annonce qu’elle a « rencontré l’UDF en la personne de François Sauvadet. Nous avons trouvé un accord pragmatique plus complet que celui discuté avec l’UMP prenant en particulier en compte la mise à l’étude de solutions alternatives aux projets de TGv Rhin-Rhône et liaison autoroutière Bourges-Troyes, la gratuité des livres scolaires, la reconversion de la technopole de Magny-Cours, l’aide régionale à l’agriculture bio- logique. Nous sommes prêts à fusionner avec l’UMP et l’UDF sur la base d’un accord programmatique, écrit, signé et publiable ». Par ailleurs, les écologistes de Bourgogne « déplorent l’absence de contact avec M. Patriat alors que M. Montebourg a pris contact avec nous pour obtenir notre soutien pour les cantonales de Beaurepaire et Cuiseaux où nous avons obtenu 6,5 % des voix aux régionales. Un tel soutien ne peut être conditionné que par la reprise des discussions avec M. Patriat. » cun cas, accepté. Contactée par téléphone, Danielle Juban, tête de liste de l’UMP dans le département, confirmait cette information : « Jean-Pierre Soisson et sa liste sur les quatre départements se maintiennent au second tour ». Si bien qu’hier soir, les négociations entre l’UDF et l’UMP étaient dans une impasse totale. Et l’impression des bulletins de vote pour le 2e tour qui doivent être livrés demain, ce qui signifie, de facto, qu’ils devaient être, au plus tard, ce matin très tôt chez l’imprimeur, devenait plus que problématique. Quant au dépôts des listes pour le 2e tour, il doit être fait avant ce soir 18 heures. Quelques instants plus tard, François Sauvadet devait expliquer : « Si l’UMP n’accepte pas d’entendre le message de renouvellement lancé par les électeurs, elle assumera seule la responsabilité de ne pas avoir voulu le rassemblement. Si JeanPierre Soisson reste sur ses positions, nous retirons la liste UDF ». Telle était la situation à l’heure du bouclage de notre quotidien. Certes, cela pouvait encore évoluer dans la nuit, mais tout laissait à penser que l’UMP retournera seule, dimanche prochain, devant les électeurs. Fusillant la position de François Sauvadet, les proches de Jean-Pierre Soisson lui incombaient déjà le basculement possible de la région. Pendant ce temps-là, François Patriat continuait, quant à lui, sa campagne à Migennes devant 200 personnes… à la tête d’une gauche rassemblée. Xavier GRIZOT NOIR CYAN MAGENTA JAUNE BP PAGE : 25 EDITION : 00 Mardi 23 mars 2004 5 Elections RÉGIONALES LE VOTE DES CÔTE-D’ORIENS LE VOTE PAR CIRCONSCRIPTIONS Première : François Patriat en tête Pari réussi pour François Sauvadet Le député-maire de Vitteaux, tête de liste UDF, est en Côte-d’Or le grand vainqueur de ce premier tour des régionales… sur le plan politique. Mais c’est François Patriat qui vire en tête… en nombre de voix. F RANÇOIS SAUVADET devant Jean-Pierre Soisson en Côte-d’Or, qui l’eut cru ? Et pourtant, avec 19,48 % des suffrages exprimés, le porteparole de l’UDF domine de plus de 3 % son rival de la liste Indépendance et Action de Jean Perrin (2,43 %). Sans rival sur ses terres, le député-maire de Vitteaux réalise dans la quasi totalité des cantons de la Haute Côte-d’Or des scores qui laminent Jean-Pierre Soisson. Celui-ci enregistre par exemple son plus mauvais score à Montbard avec un ridicule 5,85 %. A l’inverse, François Sauvadet ne descend dans aucun canton sous la barre des 10 %. La Gauche en progrès François Sauvadet a voté à Vitteaux. La liste qu’il a conduite a obtenu 19,48 % des voix en Côte-d’Or (photo Philippe Dorland) droite, président sortant du conseil régional et tête de liste UMP. Si l’on cumule leurs scores, les deux listes de droite atteignent donc 35,9 % des voix. Un résultat global légèrement en recul (- 0,41 %) par rapport aux 36,31 % réalisés aux élections régionales de 1998 par la liste d’union UAB (RPR-UDF) conduite par Jean-François Bazin. Il est vrai que l’ancien président du conseil régional avait dû composer sur sa droite avec SAÔNE-ET-LOIRE Et la gauche ? Ça va bien pour elle, merci. Avec 37,88 % des suffrages exprimés, François Patriat, tête de liste de la Gauche plurielle, fait progresser de 3,15 % le score global réalisé en 1998 par la liste Gauche plurielle conduite par Michel Neugnot (28,89 %) et la liste Renouveau socialiste de Marie-Thérèse Mutin (5,84 %), soit 34,73 %. Sans surprise, c’est sur ses terres de l’Auxois que l’ancien ministre de l’Agriculture réalise ses plus beaux « cartons : 51,68 % dans le canton de Pouilly-enAuxois, 50,87 % dans celui de Bligny-sur-Ouche etc. Son plus mauvais score, il l’enregistre à Aignay-le-Duc avec tout de même 18,24 % des voix. Mauvaise opération que ces régionales en Côte-d’Or pour LO et la LCR. L’union n’a pas payé, les deux partis ne réalisant que 3,09 % des suffrages exprimés alors qu’en ordre dispersé, ils cumulaient 4,47 % aux dernières élections de 1998. Mauvais score également pour la liste MRC de Joël Mekhantar qui ne réalise que 2,08 % des voix. Le Front en recul Quant à l’extrême droite, elle récolte en Côte-d’Or son plus mauvais score des quatre départements de YONNE Bourgogne avec 16,24 % des voix, dont 15,08 % pour la liste Front national de Pierre Jaboulet-Vercherre, pourtant du cru, et 1,16 % pour la liste MNR conduite par Claude Moreau. Même s’il fait quelques éclats dans des cantons tels que FontaineFrançaise (27,20 %) ou Saint-Jean-de-Losne (25,65 %), le parti de Jean-Marie Le Pen est globalement en recul par rapport aux élections de 1998 où il avait totalisé 17,58 % des suffrages des électeurs côte-d’oriens. C’est à Dijon, dans le canton de Dijon 6 qu’il réalise son plus mauvais score avec 9,50 % des suffrages exprimés. Enfin, le MEI de Julien Gonzales ne confirme pas en Côte-d’Or son score régional (5,21 %) puisqu’il n’atteint que 4,81 % des voix, en léger recul par rapport aux dernières élections régionales (4,49 % pour la liste de S. Jurado). La Gauche assure son leadership Avec 36,92 % des suffrages, François Patriat a viré en tête, dimanche soir en Saône-et-Loire, rééditant quasiment à l’identique le score atteint par la liste de la gauche plurielle en 1998 (36,83 %). Loin derrière, Jean-Pierre Soisson et sa liste UMP ne totalisent que 22,79 % des voix, leur deuxième meilleur score dans les quatre départements de Bourgogne, tandis que la liste UDF de François Sauvadet récolte 11,33 %. Réunie, la droite dite classique aurait donc pu bénéficier de 34,12 % des suffrages, soit très légèrement mieux (+ 0,33 %) que le score de la liste UAB aux régionales de 1998 (33,81 %). Pratiquement pas de changement donc dans le rapport de force entre les deux grandes factions politiques, gauche et droite ayant, en six ans, gardé le même équilibre. Pas de changement non plus à l’extrême gauche où la tête de liste LO-LCR, Jacqueline Lambert, reconduit avec 4,16 % le score de 1998 (4,77 %). Par contre, en l’absence d’une liste CPNT qui avait raflé 8,79 % des voix aux dernières élections, l’extrême droite progresse, passant en six ans de 11,90 % à 16,83 %, si on cumule le résultat des deux listes Front national (14,85 %) et MNR (1,98 %). Quant à Julien Gonzales, tête de liste du MEI, il confirme une fois de plus la progression de la sensibilité écologiste en Bourgogne en atteignant 5,10 % des suffrages et en améliorant du même coup le score réalisé par Bourgogne Ecologie en 1998 : 3,89 %. Logique respectée dans l’Yonne avec l’arrivée en tête, sur ses terres, du président sortant, Jean-Pierre Soisson, crédité de 29,48 % des voix. Son meilleur score parmi les quatre départements de Bourgogne. Mais avec 28,59 % des voix, son challenger socialiste, François Patriat, le talonne de très près et se paie même le luxe d’améliorer de presque 2 % le score de la liste Gauche Plurielle aux régionales de 1998. Avec 8,99 % des voix, François Sauvadet réalise de son côté son plus mauvais score bourguignon, les électeurs icaunais lui faisant sans doute payer son opposition à leur leader historique. Dans ce département, la surprise vient incontestablement de l’extrême droite qui confirme sa progression en atteignant globalement la barre des 21 %. Aux dernières élections régionales, la liste Front national de Pierre Jaboulet-Vercherre avait totalisé 17,92 % des voix : elle recueille cette fois 18,85 % tandis que la liste MNR menée par Claude Moreau récolte 2,15 %. Ainsi, l’Yonne où, rappelons-le tout de même, Jean-Marie Le Pen avait viré en tête, devant Jacques Chirac et Lionel Jospin aux dernières présidentielles, confirme sa dérive vers l’extrême droite. Pas de surprise notable chez les autres candidats : la liste LO-LCR ne totalise que 3,75 % des voix et le chevènementiste Joël Mekhantar plafonne à 2,49 %. Seul l’écologiste du MEI, Julien Gonzales, tire son épingle du jeu en dépassant les 5 % (5,71 %). Terre de gauche des plus traditionnelles, la Nièvre n’a pas failli à sa réputation dimanche, plaçant largement en tête de ce premier tour, avec 40,45 % des voix, la liste de Gauche plurielle conduite par le socialiste François Patriat. On ne manquera pas toutefois de voir dans ce résultat un tassement du vote de gauche : en 1998, la liste PS-PC avait obtenu 42,48 % des voix et les Verts 4,48 %, soit un total de 47,1 %. Unie cette fois, ces formations perdent donc près de 7 %, un paradoxe alors que la gauche progresse globalement un peu partout en France. Mais le score n’aurait-il pas été différent dans ce département si le socialiste nivernais Christian Paul avait été tête de liste ? Bien loin derrière, dans les profondeurs du classement, la liste UMP conduite par Jean-Pierre Soisson ne dépasse pas la barre des 20 % (19,64 %), tandis que l’UDF François Sauvadet récolte 9,03 %. Réunies, les deux listes de droite auraient donc logiquement pu tabler sur 28,67 %, soit le même score que celui de la liste UAB (RPR-UDF) en 1998 (28,63 %). Où donc sont passées les voix qui manquent à gauche ? Alors que le chevènementiste Joël Mekhantar rafle 3,10 % des suffrages, le MEI atteint 5,61 % (la liste Bourgogne Écologie ne pouvait se prévaloir que de 3,05 % des suffrages en 1998). Quant à l’extrême droite, elle passe en six ans de 11,92 % à 16,84 %, en l’absence il est vrai cette fois de liste CPNT (4,48 % en 1998). F. M. F. M. F. M. ANALYSE QUARTIER PAR QUARTIER Le vote à Dijon : F. Patriat partout en tête sure sur Dijon VI (36,53 %), là même où la liste « 100 % Bourgogne » affiche son plus beau pourcentage en ralliant un peu plus de 24 % des suffrages. En revanche, c’est sur Dijon IV (et donc sans compter la ville de Chenôve) que le président sortant de la Région mobilise le moins : pas même 13 % des électeurs ont glissé dans l’urne, un bulletin à son nom. Plus de 15 % François Sauvadet impose aussi sa loi dans la capitale régionale. Bien loin de son fief de Vitteaux, dans six des huit grands quartiers qui quadrillent Dijon, le député a séduit plus de 15 % des électeurs. Le chef de file de l’UDF qui, sur deux quartiers (Dijon IV et Dijon V), devance même légèrement Jean-Pierre Soisson, réalise lui aussi son meilleur score dans le secteur de Dijon VI (20,22 %) et, comme le candidat de l’UMP, son moins bon sur Dijon IV (14, 43 %). Ce quartier plutôt populaire et ouvrier du sud de la ville fait la part belle au Front national. Avec 15, 49 % des suffrages, c’est ici que Pierre Jaboulet-Vercherre séduit le plus. Plus que chaque représentant de la droite classique… Sur Dijon VIII, il tire également son épingle du jeu avec un résultat supérieur à 15 %. Dans les autres quartiers, le représentant du Front national s’attire entre 9,5 % et un peu plus des 13 % des suffrages. C’est dans les rues de Dijon VI qu’il glane le moins grand nombre de voix. Sur Dijon I, le FN ne dépasse pas non plus le cap des 10 %. MNR, LO-LCR… Claude Moreau joue dans une autre cour. La « vraie droite en Bourgogne » du MNR a vraiment du mal à convaincre et passe péniblement les 1 % dans trois secteurs dijonnais (IV, VII et VIII). La liste Lutte ouvrièreLigue communiste révolutionnaire, portée par Jacque- Avec 36,46 % des suffrages exprimés (13 091 voix), la liste d’union de gauche conduite par l’ancien Ministre François Patriat arrive en tête dans la circonscription du député UMP Jean-Marc Nudant. Comme dans la 1re circonscription, les listes de droite suivent en tir groupé, avec celle du président sortant UMP JeanPierre Soisson, député de l’Yonne et ancien ministre (21,28 % ; 7 639 voix), puis celle du porte-parole national de l’UDF François Sauvadet (15,11 %, 5 425 voix). Dans un mouchoir de poche, le Front national se positionne presque à égalité (15,02, 5 393 voix). Viennent ensuite par ordre dégressif la liste du Mouvement écologiste indépendant (1 909 voix, 5,32 %), l’alliance Lutte Ouvrière/Ligue communiste révolutionnaire (1 114 voix, 3,10 %), le Mouvement républicain et citoyen (893 voix, 2,49 %), puis le Mouvement national républicain (438 voix, 1,22 %). Troisième : L’ancrage à gauche NIÈVRE Jean-Pierre Soisson maître chez lui résultats des cantons apporte la preuve de la solide avance de la liste pour « la Bourgogne ensemble, la Bourgogne en mieux », l’analyse par quartiers de Dijon extraits de chacun de ces cantons est tout aussi évocatrice. Passant allégrement la barre des 40 % dans cinq des huit secteurs qui découpent la cité des Ducs, François Patriat est résolument bien noté dans la ville de son soutien. Partout, il devance JeanPierre Soisson. C’est sur les secteurs de Dijon V et Dijon III qu’il enregistre ses meilleurs scores (44,72 % et 44,51 %), quand sa moins bonne performance se me- Deuxième : L’Union de la gauche devant F. M. Le Front national en progression « Le vote à Dijon prouve la reconnaissance du travail effectué par l’équipe municipale. La gauche est en progression dans tous les cantons. Sur six des huit cantons dijonnais, droite et extrême-droite n’atteignent pas les scores de François Patriat. Ces résultats sont un bel encouragement à poursuivre nos efforts ». Hier, François Rebsamen ne cachait pas sa satisfaction. Sur ses terres dijonnaises, l’ancien ministre socialiste de l’agriculture a fait une récolte exceptionnelle. Une assise confortable pour voir se dessiner sereinement les perspectives du second tour. Si l’examen à la loupe des Avec 15 511 voix et 38, 66 % des suffrages exprimés, la liste du Rassemblement de la gauche conduite par François Patriat arrive largement en tête du premier tour, dans la circonscription du député UMP Bernard Depierre. Derrière, la droite forme un tir groupé : la liste UMP du président du conseil régional JeanPierre Soisson réunit presque moitié moins de suffrages, avec 8 091 voix (20,17 %). Elle est talonnée de près, à 650 voix, par l’équipe UDF du député-maire de Vitteaux François Sauvadet, atteignant 18,54 % (7 440). Le Front national, emmené par Pierre JabouletVercherre, se situe à un non négligeable 11,60 % (4 653 électeurs). Derrière, Julien Gonzalez et les Écologistes de Bourgogne réunissent 2 108 voix (5, 25 %). En queue de peloton, Lutte Ouvrière et La Ligue communiste révolutionnaire (992 voix, 2, 47 %), le Mouvement républicain et citoyen (927 voix, 2,31 %), le Mouvement national républicain (397 voix, 0, 99 %). line Lambert, se classe un cran au-dessus et parvient à obtenir un peu plus de 3 % des suffrages dans les quartiers de Dijon II, III et IV. La « nouvelle Bourgogne » de Joël Mekhantar repart avec un carnet de notes comparables. Piètres notes pour le mouvement républicain et citoyen dont le score sur Dijon varie entre 1,89 % et 3,74 %. Quant à Julien Gonzalez pour les écologistes, aux quatre coins de Dijon, il flirte avec les 5 %, dépassant ce score sur les seuls territoires de Dijon III et Dijon IV. Un quartier résolument atypique. Lauranne VOIRON Dans la circonscription détenue par la députée PS Claude Darciaux, la liste d’union de la gauche François Patriat trône en pole position, avec 42,27 % des suffrages exprimés (15 742 voix). Loin derrière, la liste du Front National, conduite par le conseiller régional beaunois Pierre Jaboulet-Vercherre arrive en tête (6 169 voix, 16,56 %). Suivent dans un mouchoir de poche la liste du président UMP Jean-Pierre Soisson, député de l’Yonne (5 318 voix, 14,28 %), puis celle du député côte-d’orien UDF François Sauvadet (4 957 voix, 13,31 %). Nettement derrière, mais tout de même avec un bon score, la liste des Ecologistes de Bourgogne, conduite par le Nivernais Julien Gonzalez (1 982, 5, 32 %), puis l’alliance LO-LCR emmenée par l’ouvrière retraitée Jacqueline Lambert, (1347 voix, 3, 62 %), la liste de Joël Mekhtar « La Nouvelle Bourgogne à Gauche » (1 180 voix, 3,17 %), et en lanterne rouge, « La vraie droite en Bourgogne » du conseiller régional Claude Moreau (549 voix, 1,47 %). Quatrième : F. Sauvadet en tête sur ses terres Avec sa réélection dès le premier tour, avec plus de 60 % des suffrages exprimés comme conseiller général du canton de Vitteaux, le député-maire François Sauvadet a fait la démonstration de l’estime que lui portent ses administrés. Il n’est donc pas surprenant qu’il se taille la part du lion, sur sa propre circonscription, lors de ce premier tour des élections régionales. Sa liste emporte 33,53 % des voix (14 374). A plus d’un millier de voix d’écart, la liste d’union de la gauche de François Patriat suit avec 30,98 % (13 280). Quant au président sortant du Conseil régional Jean-Pierre Soisson, il fait un tout petit 10,23 % (4 386 voix), et se trouve largement devancé par le Front National conduit par Pierre Jaboulet-Vercherre qui s’adjuge 15,38 % (6 592 voix). Les autres scores sont inférieurs à 5 % : MEI (1 770 voix ; 4,13 %), LO/LCR (1 486 voix ; 3,47 %), MRC (553 voix ; 1,29 %), et MNR (430 voix ; 1 %). Cinquième : François Patriat loin devant Avec 41, 15 % des suffrages exprimés (19 224 voix), l’ancien ministre François Patriat, conseiller général du canton de Pouilly, arrive largement en tête du premier tour, dans la circonscription du député-maire UMP de Beaune, Alain Suguenot. L’union de la gauche (PS/PC/Verts/PRG) dépasse même les 50 % dans les cantons de Bligny et Pouilly ; et les 40 % dans ceux d’Arnay, Beaune-Sud, Liernais, et Nuits. Loin derrière, trois listes sont quasiment au coude à coude ; à commencer par celle du président UMP sortant Jean-Pierre Soisson qui fait un petit 16,86 % (7 875 voix). Il est suivi par la liste FN de l’ancien conseiller municipal de Beaune, et conseiller régional, Pierre Jaboulet-Vercherre à 16,65 % (7 777), puis par celle de l’UDF François Sauvadet à 15,68 % (7 326). Les autres listes se situent en dessous de la barre des 5 % : MEI (1979 voix ; 4,24 %), LO-LCR (1326 voix ; 2,84 %), MRC (666 voix, 1,43 %), MNR (544 voix, 1,16 %). NOIR CYAN MAGENTA JAUNE BP PAGE : 26 EDITION : 00 Mardi 23 mars 2004 6 Elections RÉGIONALES Le vote UMP LES PLUS Le moins que l’on puisse dire, c’est que les scores n’ont pas flambé pour l’UMP lors du premier tour des régionales 2004 : la liste de Jean-Pierre Soisson ne dépasse les 20 % que dans huit cantons : Seurre, Beaune-Nord, Dijon VI (où elle réalise son meilleur score départemental avec 24,07 %), Fontaine-lès-Dijon, Auxonne, Dijon I, Mirebeau-sur-Bèze et Pontailler-sur-Saône. Et encore, ces chiffres sont à pondérer : dans le traditionnellement à droite canton de Dijon VI, par exemple, là même où elle réalise son résultat le plus élevé (et là où J.F. Bazin, aux régionales de 1998, avait frisé les 47 %), la liste UMP arrive encore derrière la liste de François Patriat, qui dispose de plus de 1 000 voix d’avance. Même chose dans le canton de Fontainelès-Dijon : avec 21,65 %, la liste de Jean- LES MOINS Pierre Soisson se trouve à plus de treize points derrière celle du PS, un point seulement devant celle de François Sauvadet. Pour ce qui est du positionnement, la liste UMP n’arrive en tête dans aucun des 43 cantons. Et elle n’arrive en seconde position que dans quinze cantons. En outre, nulle part elle ne dépasse la liste de François Patriat. Enfin, la liste menée par Jean-Pierre Soisson arrive en tête dans 24 communes sur les 707 de la Côte-d’Or. Parmi ces communes, Pommard, Meursault, Auxey-Duresses, Saint-Aubin, Darois, Leuglay, Athée, Brognon, Arceau, Bèze, Blagny, Jancigny, Verrey-sous-Drée… Bref, aucun chef-lieu de canton. G. D. Il fallait s’y attendre : c’est dans la 4e circonscription, celle de… François Sauvadet, que la liste de Jean-Pierre Soisson réalise ses moins bons résultats. Les sept cantons dans lesquels elle n’atteint pas 10 % se trouvent sur les terres du député UDF : Châtillon-sur-Seine, Laignes, Précy-sous-Thil, Montbard (avec le résultat le plus faible : 5, 85 %), Sombernon, Venarey-Les Laumes et… Vitteaux. Semur-en-Auxois n’est pas loin, avec seulement 10,08 % des voix pour l’UMP. Par ailleurs, dans les huit cantons de Montigny-sur-Aube, Is-sur-Tille, Baigneux-les-Juifs, Dijon IV, Saint-Seinel’Abbaye, Pouilly-en-Auxois, Liernais, Bligny-sur-Ouche, les scores de la liste de Jean-Pierre Soisson n’atteignent pas 13 %. Dans seize cantons sur quarante-trois, la liste UMP, devancée par les listes de François Patriat, François Sauvadet, mais aussi du Front national Pierre JabouletVercherre, se trouve reléguée en 4e position, et elle arrive en 3e position dans 11 cantons. Dans quelques localités, la liste de JeanPierre Soisson ne recueille aucune voix : Panges, Jeux-lès-Bard, Juilly, Villeneuvesous-Charigny, Champrenault et Villeferry. Enfin, on notera pour l’anecdote quelques égalités absolues : à Messignyet-Vantoux avec la liste UDF (163 voix chacune), à Orain avec la liste Front national (12 voix chacune), et à Pouilly-surVingeanne avec celle de François Patriat (24 voix chacune). G. D. Jean-Pierre Soisson : 21,78 % Le vote PS, PRG, vert et PCF LES MOINS LES PLUS 31 050… Tel est le nombre de voix supplémentaires enregistrées en Bourgogne par la liste de l’union de la gauche ce dimanche par rapport au scrutin de 1998. Une augmentation de taille ! Ce qui explique, notamment, les 36,01 % impressionnants récoltés par François Patriat sur l’ensemble de la Bourgogne, le plaçant, tout de même, plus de 14 points devant Jean-Pierre Soisson. Le vote de la Côte-d’Or (+ 19 749 par rapport à il y a six ans) a participé largement à cette croissance. L’ancien ministre de l’Agriculture socialiste a certes brillé dans nombre de zones rurales, notamment dans la 5e circonscription qu’il a perdue en juin 2002. Ainsi, sur ses terres de Pouilly-en-Auxois, il a enregistré pas moins de 51,68 % et 50,87 % sur le canton de Bligny-surOuche. Dans la ville de Beaune, détenue pourtant par son éternel adversaire UMP Alain Suguenot, il a récolté quelque 2 847 voix, alors que Jean-Pierre Soisson, soutenu tout de même par le député-maire, n’y a été crédité que de 1 519 voix. L’ancien Monsieur Chasse du gouvernement Jospin a surtout enregistré un score sans précédent pour la gauche aux régionales à Dijon : pas moins de 41,41 % des suffrages dans les murs de la capitale régionale ! La présence du numéro 3 national du PS, François Rebsamen, qui est, également, directeur national de campagne du PS pour les régionales, à l’hôtel de ville de Dijon depuis 2001 n’est, bien évidemment, pas étrangère à ce score fleuve. Une déferlante nommée, dimanche 21 mars, François Patriat ! Xavier GRIZOT Naturellement, tout n’a pas été rose, dimanche soir, pour la liste du rassemblement de la gauche. Ainsi, en Côted’Or, sur la 2e circonscription placée sous l’égide du député UMP Jean-Marc Nudant, à l’exception des cantons dijonnais, les autres secteurs ont résisté à la vague PS/PRG/Verts et PCF. Sur les cantons d’Auxonne et de Fontaine-Française, la liste pilotée par François Patriat est restée sous la barre des 30 %. Mais ce fut principalement sur la 4e circonscription que la gauche a obtenu ses plus mauvais scores : ainsi, les cantons d’Aignayle-Duc (18,24 %), de Baigneux-Les-Juifs (20,33 %), de Montigny-sur-Aube (20,01 %), de Recey-sur-Ouce (22,04 %) ou encore de Saint-Seine-L’Abbaye (23,78 %) n’ont pas déroulé le tapis rose à François Patriat. Sur Vitteaux, il a réussi tout de même à obtenir 492 voix, soit 26,05 %. Cette circonscription étant celle du député UDF François Sauvadet et celui-ci ayant particulièrement brillé sur ses terres, dimanche soir, il n’y a rien d’étonnant à ces faibles scores de la gauche. En Bourgogne, la gauche a progressé partout… à l’exception de la Nièvre. Cela peut paraître étonnant mais c’est bel et bien dans le département dit « de gauche » de Christian Paul, que la liste de François Patriat a perdu 2 892 voix par rapport au scrutin de 1998. Aussi, il ne serait pas étonnant que le candidat socialiste mette la pression sur son ancien adversaire lors de la primaire interne au PS pour que cette situation s’inverse entre les deux tours… X. G. François Patriat : 36,01 % Le vote UDF LES MOINS LES PLUS La liste de François Sauvadet réalise son meilleur score à Baigneux-les-Juifs, avec un imposant 51,06 %. Et elle dépasse les 20 % dans 18 cantons sur les 43 que compte la Côte-d’Or. Dans quatre cantons, tous situés dans la circonscription du député tête de liste UDF, elle est au-dessus de 40 % : Aignayle-Duc (47,90 %), Saint-Seine-l’Abbaye (44,66 %), Vitteaux (44,47 %), et Montigny-sur-Aube (40,24 %). Châtillon-sur-Seine, Montbard, Receysur-Ource, Laignes, Selongey, Précy-sousThil et Venarey-Les Laumes ont par ailleurs offert plus de 30 % à la liste de l’UDF. En terme de positionnement, la liste de François Sauvadet passe en tête le premier tour dans 10 cantons, là encore tous situés uniquement sur ses terres de la quatrième circonscription (qui compte 17 cantons) : Châtillon-sur-Seine, Baigneux-les-Juifs, Grancey-le-Château-Neuvelle, Laignes, Montigny-sur-Aube, Précysous-Thil, Recey-sur-Ource, Saint-Seine-l’Abbaye, Selongey et Vitteaux. Elle arrive en seconde position à quatorze reprises. Par ailleurs, la liste UDF arrive en tête dans 213 communes sur les 707 que compte la Côte-d’Or, presque exclusivement situées, là encore, sur le territoire de la 4e circonscription. On notera tout de même que Chambolle-Musigny, dans le canton de Gevrey-Chambertin, et Volnay, dans le canton de Beaune-Nord, ont placé François Sauvadet en tête au premier tour… Gilles DUPONT Force est de constater que la liste de UDF a beaucoup de mal à percer en milieu urbain en Côte-d’Or. Et ses scores ne sont réellement bons que sur la 4e circonscription, la plus rurale du département, qui est aussi celle de la tête de liste François Sauvadet. Nulle part en ville, si l’on excepte le très à droite canton Dijon VI (20,22 %), où elle est bien implantée, et le canton de Fontaine (20,39 %), dans lequel elle vit une vieille histoire, l’UDF n’atteint les 20 %. Dans toutes les zones urbaines, les listes UMP et PS sont devant celle de François Sauvadet. Ses moins bons scores se situent cependant dans le canton de Seurre (11,23 %), à 25 points de la liste de François Patriat, et à une dizaine de points derrière le FN et l’UMP, dans le canton de Fontaine-Française (11,74 %), à 17 points de la liste PS, 15 points de la liste FN et 8 points de la liste UMP. A Saint-Jean non plus, la liste de François Sauvadet n’atteint pas les 12 %. En termes de positionnement, l’UDF arrive en quatrième position dans 12 cantons sur les 43 que compte la Côte-d’Or, et en troisième position dans 7 cantons. Tous situés, bien entendu, hors de la quatrième circonscription, qui pèse d’un poids énorme sur les résultats obtenus par François Sauvadet au premier tour. On notera enfin, de façon anecdotique, que l’UDF fait score totalement égal (24 voix chacun) avec le PS à Gomméville et Massingy, qu’il fait égalité (22 voix partout) avec le FN à Nicey, et que l’UDF, le PS et l’UMP ont recueilli chacun une voix à Chaugey. G. D. François Sauvadet : 12,98 % Le vote Front national LES PLUS Le Front national réalise ses meilleurs scores aux élections régionales dans l’Yonne où il occupe la troisième marche du podium avec 18,85 % des voix. Si l’on ajoute à ce score les voix du MNR Claude Moreau, l’extrême-droite totalise, dans ce département, 21 % ! En Côte-d’Or, toujours aux élections régionales, le Front national réalise un excellent score sur le canton de FontaineFrançaise. La tête de liste frontiste empoche 27,20 % des suffrages et se retrouve en tête sur les communes de Bourberain, Fontaine-Française et Montigny-Villeneuvesur-Vingeanne-Mornay. Une première place qu’il conserve dans ces villages si l’on additionne les voix de l’UDF et de l’UMP ou celle du PS au MRC… Au final, le porteétendard de l’extrême droite bourguignonne Pierre Jaboulet-Vercherre : 15,75 % LES MOINS occupe la deuxième position sur ce canton à deux points derrière François Patriat. Aux élections cantonales – FontaineFrançaise n’étant pas renouvelable – le FN réussi à placer un seul candidat au second tour : Pierre Jaboulet-Vercherre à SaintJean-de-Losne. Un parachutage réussi sur un canton qui s’était déjà « distingué » lors des élections présidentielles puisque JeanMarie Le Pen avait obtenu 26,61 % des voix soit 10 points de plus que Jacques Chirac et 13 que Lionel Jospin. Dans ce canton, le leader du parti d’extrême droite se paie le luxe d’être en tête dans six communes : Brazey-en-Plaine, Charrey-sur-Saône, Losne, Saint-Jean-deLosne, Saint-Symphorien sur Saône et Trouhans… F. Z. Hormis l’Yonne, le Front national réalise des scores homogènes dans les trois autres départements. C’est en Saône-et-Loire que la liste emmenée par Pierre Jaboulet-Vercherre affiche, lors de ce premier tour des élections régionales, son plus mauvais résultat : 14,85 %. En Côte-d’Or, il baisse même par rapport à 1998, où, uni, il avait obtenu 17,58 % des suffrages. Dans ce département, l’extrême droite obtient 16,24 contre 17,58 en 1998… En Côte-d’Or, aux élections cantonales, le plus mauvais résultat revient à une novice venue de Dijon : Angélique Vachet qui obtient 4,86 % des voix sur le canton de Grancey-le-Château-Neuvelle. Aux élections régionales, c’est le canton de Dijon 6 qui accorde le moins de suffrages à la liste d’extrême-droite : 9,50 % en baisse de 4,14 points par rapport à 1998. Certaines communes ont même boycotté le vote frontiste aux cantonales : Aucune voix pour le candidat du Front national à Origny, les Goulles, Champagny, Boussey et Chaudenay-la-Ville. Pour les élections régionales, la donne change quelque peu. Les électeurs des communes de Vannaire (une voix pour le MNR), de Semond, de Les Goulles, de Champagny, de Boussey (une voix pour le MNR), de Charny n’apportent par leurs suffrages à la liste conduite par le Côted’Orien Pierre Jaboulet-Vercherre. F. Z. NOIR CYAN MAGENTA JAUNE BP PAGE : 27 EDITION : 00 Mardi 23 mars 2004 7 Elections RÉGIONALES Le vote des autres listes Louis de Broissia LES MOINS LES PLUS Désolé pour eux, mais c’est sous l’appellation très générique « les autres listes » que se retrouvent dans ces analyses du premier tour des cantonales en Côte-d’Or, les partis qui n’occupent pas, ou plus, le haut du pavé politique. À tout seigneur, tout honneur, commençons par le Parti communiste. C’est dans le canton de Montbard, ville longtemps gouvernée par un ancien métallo, devenu maire PCF, que le parti réalise son plus beau score avec 11,66 % des suffrages exprimés. Suit le canton de Selongey (11,52 %), puis celui d’Aignay-le-Duc (10,04 %). Pas de quoi pavoiser, mais de jolis restes tout de même… Tradition ouvrière oblige, c’est encore dans le canton de Montbard que la candidate du Parti des travailleurs recueille Les réactions… 2,89 % des voix. Du côté de Lutte ouvrière, c’est dans le canton de Bligny qu’il faut se rendre pour trouver un score de 5,24 %, puis à Nuits-Saint-Georges (3,70 %). Les candidats du mouvement écologiste indépendant MEI, étaient présents dans cinq cantons seulement. C’est à Mirebeau-sur-Bèze qu’un des leurs atteint 4,69 % des suffrages exprimés. Quant aux Verts, ils « cartonnent » véritablement à Montbard où Bruno Diano réalise un étonnant score de 10,54 %. Il faut ensuite aller dans le canton de Gevrey pour trouver le 2e meilleur score du mouvement écologiste (7,42 %) puis à Fontaine-lès-Dijon (6,66 %) et à Auxonne (6,48 %). F. M. Qu’y a-t-il de commun entre le très résidentiel canton de Dijon V et celui, très rural, de Grancey-le-Chateau-Neuvelle ? C’est dans ces deux secteurs que le Parti communiste réalise, en Côte-d’Or, ses plus mauvais scores avec 1,75 % seulement des suffrages. Pas d’atomes crochus non plus entre les électeurs du canton de Saint-Jean-de-Losne et le Parti des Travailleurs dont le candidat ne recueille que 1,01 % des voix. Les électeurs ruraux se soucieraient-ils moins d’environnement que les urbains ? Toujours est-il que c’est à Montigny-surAube, bien loin de Dijon que le MEI réalise son plus mauvais résultat avec 1,78 % des voix. Adjoint au maire de Dijon, le Vert JeanPatrick Masson doit un peu enrager : c’est lui qui réalise le 2e plus mauvais score des candidats Verts à ces cantonales. Avec 4,95 % des voix dans le canton de Dijon VI, il devance juste le candidat de Selongey (4,86 %). Mauvais résultat aussi pour Jacqueline Lambert. La tête de liste LO-LCR aux régionales ne recueille que 2,15 % des voix dans le canton de Dijon V au nom de Lutte Ouvrière, même si c’est à Selongey que le candidat de LO fait le plus petit score avec 1,43 %. Enfin, mention spéciale à Pierre Pertus, malheureux candidat de l’Association pour la gauche républicaine (AGR). Conseiller général sortant de Dijon IV, où il avait été élu au second tour en 1998 avec 66,72 % des voix, il n’atteint cette fois que 12,96 %. F. M. Louis de Broissia, sénateur et président UMP du conseil général, après avoir adressé ses remerciements aux électeurs du canton de Mirebeau qui lui ont apporté leur confiance, ajoute : « En m’accordant massivement vos suffrages, vous avez voulu exprimer, je crois, votre volonté de poursuivre dans la voie qui est la nôtre. Loin des considérations politiciennes vers lesquelles nous adversaires souhaitaient nous entraîner, nous avons pour notre part affiché d’abord un bilan mais aussi et surtout une ambition. Celle de poursuivre le développement de notre canton de la Côte-d’Or, en travaillant avec confiance avec les membres de la majorité départementale. C’est la raison pour laquelle j’appelle les électeurs qui se prononceront dimanche prochain à se mobiliser avec la même énergie que celle qui est apparue lors de ce premier tour. Plus que jamais, face à certaines menaces hélas bien réelles, la Côted’Or de l’équilibre urbain/rural a besoin de toutes nos voix. Plus que jamais, il convient de soutenir les candidats de la majorité départementale ». Bernard Depierre Bernard Depierre, député UMP de la première circonscription, après s’être réjoui que l’abstention soit en recul, mais sans oublier qu’un Français sur trois ne s’est pas déplacé : « Le premier tour des cantonales confirme la majorité départementale qui voit cinq de ses conseillers généraux sortants élus dès le premier tour. Je me félicite de la réussite de notre président sortant Louis de Broissia et je salue la victoire dès ce premier tour de Christian Myon, Alain Houpert, Henri Julien et François Sauvadet. La gauche, pour sa part, ne compte que deux élus au premier tour. Sur la première circonscription de Côte-d’Or dont je suis l’élu, à Dijon 5, le maire de Dijon, pourtant numéro 3 du PS, est conduit au ballottage par Kathie Williams, candidate UMP ; à Dijon 6, François-Xavier Dugourd est en ballottage très favorable ; à Fontaine-lès-Dijon, la division a malheureusement perturbé le jeu électoral. Mais l’adversaire reste la gauche et le candidat socialiste. Les électeurs attachés à nos valeurs doivent se réunir autour du candidat divers droite. Pour les régionales, les Bourguignons auront le choix dans quelques jours entre une union de droite composite et une gauche qui a délibérément « nationalisé » le débat, appelant au « vote-sanction ». Ces élections ont conduit la gauche, qui progresse temporairement, à récupérer les mouvements contestataires et à critiquer systématiquement le gouvernement, rendant ainsi difficilement « audible » pour les électeurs l’enjeu pourtant très local des élections régionales dont dépendent l’avenir et le développement de notre territoire. Nous avons entendu les électeurs. Nous saurons prendre en compte les messages donnés et agir en conséquence. J’en appelle à nouveau à la mobilisation de chacun et de chacune. Puisse l’intérêt des citoyens pour ces élections être encore plus fort qu’au premier tour. Puissent les Bourguignons faire le meilleur choix pour l’avenir de la Bourgogne ». Les verts de Côte-d’Or Philippe Schmitt, secrétaire des Verts Côte-d’Or : « De scrutin en scrutin, l’Écologie politique progresse ; elle s’affirme comme une réponse pertinente aux préoccupations quotidiennes des Côte-d’Oriens. Aux élections régionales, les Verts Bourgogne Écologie ont voulu une stratégie de rassemblement de la gauche dès le 1er tour afin d’enclencher une dynamique forte de victoire dans notre région. C’est ce qui s’est produit dimanche et nous nous en félicitons. Mais nous appelons l’ensemble des Bourguignons à rester mobilisés jusqu’à la victoire, voire à se mobiliser encore plus face à un sursaut probable de la droite au deuxième tour. Les urgences sociales, économiques, culturelles et environnementales dans notre région, comme ailleurs en France, l’exigent. Aux élections cantonales, partout où ils se sont présentés, les candidats de I’Ecologie ont obtenu des résultats en progression ou en très forte progression. La préservation de nos ressources en eau, de la qualité de l’air, des sols, de nos forêts, la promotion d’une agriculture respectueuse de l’environnement, la mise en place d’une vraie politique de gestion des déchets préoccupent les Côte-d’Oriens. Pour que ce souci écologique soit pris en compte, les Verts de Côte-d’Or appellent les électeurs à porter leur suffrage en faveur du candidat de la gauche le mieux placé dans leur canton. » Le Parti communiste « En Bourgogne et en Côte-d’Or, les électeurs ont, par leur vote, exprimé leur désaveu de la politique du gouvernement menée depuis deux ans : ils refusent cette politique de casse, de mépris et d’arrogance. Nous nous félicitons par ailleurs du recul de l’abstention. Nous remercions les électeurs et les électrices qui ont apporté leurs suffrages aux candidats et candidates présentés ou soutenus par le PCF aux cantonales. Dans des conditions difficiles, ceux-ci ont dans leur campagne, dans leurs rencontres avec les Côte-d’Oriens, porté un projet pour le département, de justice sociale, de démocratie participative, de défense et de promotion des services publics, de développement de l’emploi. Sur ces questions, les communistes continueront, en Côte-d’Or, à construire et à porter des propositions alternatives, répondant aux exigences sociales et citoyennes. En Côte-d’Or, la gauche peut conserver et conquérir des cantons ; la campagne des communistes y a contribué, et nous allons participer à la dynamique de rassemblement de la gauche pour battre la droite et l’extrême-droite dimanche. Nous appelons les électeurs et électrices qui ont porté leurs voix sur les candidat(e)s du PCF à poursuivre ce mouvement de sanction de la droite en votant pour les candidats les mieux placés à gauche. Aux élections régionales, nous appelons les électeurs communistes à poursuivre la mobilisation, dans notre département, pour infliger à la droite et l’extrêmedroite un cinglant désaveu, et pour que la liste de rassemblement de la gauche, à laquelle les communistes participent, soit victorieuse le 28 mars ». NOIR CYAN MAGENTA JAUNE BP PAGE : 28 EDITION : 00 Mardi 23 mars 2004 8 Elections CANTONALES 129 2 570 52 129 50 50 47 184 3 211 26,15 61 1 387 8 76 34 32 18 137 1 753 14,27 169 4 903 26 291 95 53 54 318 5 909 48,11 8 211 0 12 8 1 5 19 264 2,15 Résultats cantonales 98 1er tour : Inscrits: 16251, Votants: 8640, Exprimés: 8370, P. BARBIER (RPR/UACO) 3031, 36,21 %; F. REBSAMEN (PS/MDC) 2683, 32,05 %; F. GAILLARD (FN) 1371, 16,37 %; J.-J. BERNARD (VRT) 478, 5,71 %; A. GERVAIS (PCF) 343, 4,09 %; F. CARROUE (RS) 154, 1,83 %; D. LOISEL (IND) 138, 1,64 %; P. CAMPAGNAC (LCR) 117, 1,39 %; G. TERRASSE (IND) 55, 0,65 %. Résultats cantonales 98 2e tour : Votants: 7761 ; Exprimés: 7409; F. REBSAMEN (PS/MDC) : 3817 (51,51%), élu; P. BARBIER (RPR/UACO) : 3592 (48,48%). Nicole PIERRE (MEI) Xavier BALLAND (PS) Danielle GIETZEN (PC) Exprimés Votants Marie-Claude TURNEL (LO) 8 3 4 18 9 1 3 2 5 1 1 2 3 15 2 1 12 0 1 3 2 96 2,53 23 4 10 4 9 5 7 2 6 4 1 13 2 9 3 6 7 10 2 127 3,63 Sylvain DUJEANCOURT (LO) Patrick MULLER (MEI) Huguette LOURY (PC) 5 6 4 1 2 5 13 0 6 2 9 14 1 3 0 4 3 5 8 91 2,60 François VUILLIEN (DVD) Michel VASQUEZ (AGR) Jean-Luc BOULEGUE (PC) Antoine SANZ (DVG) Claude LAPOSTOLLE (UMP) François HELIE (DVD) David TRECA (FN) Catherine HERVIEU (VERTS) 9 136 15 27 2 10 20 15 6 22 2 27 12 4 29 4 340 6,48 9 211 2 13 7 11 12 21 1 5 0 10 11 0 13 4 330 6,29 3e CIRCONSCRIPTION 3 700 9 978 13 678 194 1 013 1 207 16,24 287 873 1 160 15,61 36 88 124 1,67 60 171 231 3,11 91 229 320 4,31 809 2 026 2 835 38,15 74 381 455 6,12 263 700 963 12,96 Marie-Paule GROS (MNR) Pierre PERTUS (AGR) 1 845 5 586 7 431 97,05 Christine DURNERIN (VEC) 1 895 5 762 7 657 55,98 Roland PONSAA (PS) Communes Isabelle GRAPTIN (PC) CANTON DE DIJON 4 31 105 136 1,83 11 4 1 5 2 7 7 0 4 2 4 6 1 6 3 9 1 7 4 84 2,40 Résultats cantonales 98 1er tour : Inscrits : 5280, Votants: 3707, Exprimés: 3592, J. ABBEY (DVD/UACO) 1241, 34,54 %; A. PETITJEAN (RPR/UACO) 678, 18,87 %; J.-M. MAURICE (PS) 564, 15,70 %; Ch. GIN (DVG) 455, 12,66 %; E. TALLEC (FN) 368, 10,24 %; D. MAUREILLE (MDC) 119, 3,31 %; J.-B. VIALLON (RS) 84, 2,33 %; D. GIETZEN (PCF) 83, 2,31 %. Résultats cantonales 98 2e tour : Votants: 3342; Exprimés: 3108; J. ABBEY (DVD/UACO) : 2027 (65,21 %) élu; J.-M. MAURICE (PS/MDC) : 1081 (34,78%). 4e CIRCONSCRIPTION CANTON DE SELONGEY Communes Boussenois Chazeuil Foncegrive Orville Sacquenay SELONGEY Vernois-lès-Vesvres Véronnes TOTAUX Pourcentages 121 166 131 141 223 1 587 135 298 2 802 79 114 100 109 153 1 078 99 213 1 945 69,41 77 109 100 108 149 1 052 96 202 1 893 97,33 11 14 5 11 14 62 4 19 140 7,40 2 9 0 1 2 6 0 12 32 1,69 35 42 36 38 63 371 68 88 741 39,14 6 29 21 28 29 315 14 26 468 24,72 5 1 0 4 2 10 1 4 27 1,43 8 8 13 16 7 144 5 17 218 11,52 6 4 12 6 15 108 3 21 175 9,24 Sébastien APPERT (VERTS) 50 10 7 9 17 20 85 1 10 12 37 73 18 18 30 45 15 41 18 516 14,76 14 215 8 32 6 12 9 19 14 18 3 17 39 9 29 3 447 8,52 Michel VERNEY (DVG) 69 15 25 13 19 39 330 14 35 25 62 119 16 31 26 50 12 53 49 1 002 28,67 Eric TALLEC (FN) Alain BRANCOURT (PS) Joël ABBEY (UMP) 126 30 32 34 75 98 162 13 71 19 177 383 39 39 70 103 20 111 73 1 675 47,93 7 56 5 11 1 11 8 10 2 4 0 14 15 6 32 2 184 3,51 Daniel SALAVILLE (PC) 284 69 79 66 124 174 604 30 132 64 290 608 77 106 132 217 58 227 154 3 495 96,73 66 711 11 42 12 33 28 28 15 44 0 15 57 16 132 14 1 224 23,32 Patrick BERTHELOT (LO) 295 76 83 70 130 176 621 31 137 66 304 623 77 110 134 232 58 232 158 3 613 65,62 Exprimés Votants Inscrits 447 111 134 112 200 262 956 46 215 133 445 923 125 161 198 387 102 324 225 5 506 49 659 16 46 28 42 49 68 11 46 19 31 50 22 62 21 1 219 23,23 Eric LAGENESTE (DVD) Binges Cirey-lès-Pontailler Cléry Drambon Etevaux Heuilley-sur-Saône Lamarche-sur-Saône Marandeuil Maxilly-sur-Saône Montmançon Perrigny-sur-l'Ognon PONTAILLER-SUR-SAÔNE Saint-Léger-Triey Saint-Sauveur Soisson-sur-Nacey Talmay Tellecey Vielverge Vonges TOTAUX Pourcentages 12 4 23 26 14 1 6 9 6 2 1 4 7 25 2 4 11 6 5 6 4 178 4,69 Résultats cantonales 98 1er tour : Inscrits : 11131, Votants : 3039, Exprimés : 2971, P. PERTUS (MDC/PS/PRG) : 1442 (48,54%); J. PERRIN (CNI/RPR/DL/DLC/UDF): 558 (18,78%); C. CAVIN (FN) : 421 (14,17%); I. GRAPTIN (PCF) : 243 (8,18%); F. THIERIOT (MNR) : 180 (6,06%); E. MANUELIAN (SOL 21/LCR) : 127 (4,27%). Résultats cantonales 98 2e tour : Votants : 3125; Exprimés : 3008; P. PERTUS (MDC) : 2007 (66,72 %), élu; J. PERRIN (CNI): 1001 (33,28%). CANTON DE PONTAILLER-SUR-SAÔNE Communes 63 22 72 190 98 28 7 41 9 6 7 8 22 197 33 22 69 16 28 26 23 987 26,02 Résultats cantonales 98 1er tour : Inscrits : 8456, Votants : 5088, Exprimés : 4890, C. DESCHAMPS (RPR/UACO) 2078, 42,49 % ; L. FLOIRAS (FN) 760, 15,54 % ; M. VASQUEZ (MDC/PS) 726, 14,84 % ; J. PASCAL (DVG) 632, 12,92 % ; Ph. COLAS (FBR) 375, 7,66 % ; J.-F. BATHELIER (RS) 166, 3,39 % ; J.-L. BOULEGUE (PCF) 153, 3,12 %. Résultats cantonales 98 2e tour : Votants : 4721 ; Exprimés : 4050 ; C. DESCHAMPS : (RPR/UACO) : 2998 (74,02 %) élu ; L. FLOIRAS (FN) : 1052 (25,97 %). Chenôve DIJON 4 TOTAUX Pourcentages CIRCONSCRIPTION 27 172 13 21 8 15 21 31 8 12 11 18 28 26 28 11 450 8,57 Paul TAILLANDIER (UMP) 2 6 2 3 19 7 0 1 2 1 1 2 2 3 11 4 1 7 5 2 1 1 81 2,14 Monique NIANG (LO) 45 29 33 113 13 5 211 46 38 31 67 30 312 973 6,66 Résultats cantonales 98 1er tour : Inscrits: 22058, Votants: 12740, Exprimés: 12235, H. REVOL (UDF/UACO) 5193, 42,44 %; J. FOUILLOT (PS/MDC) 3398, 27,77 %; P. BEAUDREY (FN) 1878, 15,34 %; Ch. BAUR (VRT) 985, 8,05 %; M.-L. YANELLI (PCF) 455, 3,71 %; J.-C. CINQUIN (LCR) 326, 2,66 %. Résultats cantonales 98 2e tour : Votants: 10723 ; Exprimés: 10196; H. REVOL (UDF/UACO) : 5593 (54,85 %) élu; J. FOUILLOT (PS/MDC) : 4603 (45,14%). e 45 12 32 83 43 11 15 17 8 9 15 7 33 80 26 14 27 10 20 12 30 549 14,47 Marie-France VILLAUME (PT) 25 27 13 30 3 6 115 16 20 14 21 8 92 390 2,67 43 399 21 40 19 25 17 66 16 32 16 25 44 19 88 8 878 16,73 Charles CAVIN (FN) 18 6 4 8 9 3 124 3 11 10 26 5 103 330 2,26 Philippe HERVIEU (VERTS) Roland ESSAYAN (MEI) Michel JULIEN (PC) Francine FILLOZ (PT) 11 5 3 6 4 0 39 7 4 8 16 3 47 153 1,05 7 78 4 11 0 8 7 9 6 9 3 7 7 0 17 3 176 3,35 Jean-Louis COMPARON (DVD) 12 5 5 12 2 1 54 5 5 6 22 10 66 205 1,40 231 2 637 95 243 83 167 171 267 79 192 54 164 263 102 430 70 5 248 96,42 Sophie BATIER (FN) 97 82 83 149 59 31 653 116 227 59 171 94 1 787 3 608 24,69 244 2 713 103 250 86 170 179 286 80 198 56 174 277 106 450 71 5 443 59,40 Exprimés 171 88 137 203 30 23 948 124 147 106 387 115 1 525 4 004 27,40 Jacqueline GARRETRICHARD (PRG) 68 57 44 60 24 11 353 47 67 38 191 52 490 1 502 10,28 Gilbert MENUT (UMP) Annie ROBERT (FN) 123 85 100 124 59 37 1 663 83 125 80 107 68 520 3 174 21,72 10 12 5 1 3 4 55 14 11 3 41 8 109 276 1,89 Stéphane WOYNAROSKI (PS) Patrick CHAPUIS (UMP) 957 616 580 653 412 396 623 442 427 147 749 706 312 211 206 211 136 121 276 4 357 4 215 768 474 461 984 680 655 587 378 355 633 1 049 1 049 620 414 393 903 5 162 5 051 674 15 080 14 615 66,51 96,92 Christian COSTE (LO) Votants Inscrits Ahuy Asnières-lès-Dijon Bellefond Daix 1 Darois Etaules FONTAINE-LES-DIJON 6 Hauteville-lès-Dijon Messigny-et-Vantoux Norges-la-Ville Plombières-lès-Dijon 1 Savigny-le-Sec Talant 7 TOTAUX 22 Pourcentages Exprimés CANTON DE FONTAINE-LES-DIJON Athée AUXONNE Billey Champdôtre Flagey-lès-Auxonne Flammerans Labergement-lès-Aux. Les Maillys Magny-Montarlot Poncey-lès-Athée Pont Soirans-Fouffrans Tillenay Tréclun Villers-les-Pots Villers-Rotin TOTAUX Pourcentages Pierre JACOB (UMP) Résultats cantonales 98 1er tour : Inscrits: 13731, Votants: 7617, Exprimés : 7394, J. GUERRIN (RPR/UACO) 3482, 47,09 %; Ch. SEVA (PS) 1429, 19,32 %; M.-A. SONRIER (FN) 1061, 14,34 %; Ch. DURNERIN (VRT) 477, 6,45 %; D. MARTIN (PRG/MDC) 413, 5,58 %; C. MORIZOT (RS) 220, 2,97 %; J. MANGENEY (PCF) 171, 2,31 %; A.-G. KAMP (LCR) 141, 1,90 %. Résultats cantonales 98 2e tour : Votants: 6296; Exprimés: 6027; J. GUERRIN (RPR/UACO) : 3640 (60,39%); Ch. SEVA (PS/PCF) : 2387 (39,60%). Communes 422 4 689 148 418 124 292 271 564 129 312 77 304 415 170 727 102 9 164 78 78 0,97 Simone PALLANT (LO) Frédéric GALLE (DVD) Communes Exprimés 302 302 3,77 Exprimés 161 161 2,01 Votants 214 214 2,67 Sylvie BLANDIN (MEI) Françoise PETET (LO) André GERVAIS (PC) 397 397 4,95 Votants 774 774 9,65 160 57 159 303 184 37 43 78 37 35 29 40 60 328 51 22 95 35 65 33 51 1 902 50,15 CANTON D'AUXONNE Votants 2 665 2 665 33,23 294 100 293 639 355 78 75 149 66 54 55 63 128 656 118 64 221 72 121 81 111 3 793 96,44 Inscrits 3 428 3 428 42,75 Jean-Patrick MASSON (VEC) 8 019 8 019 97,84 Catherine LAMAILLE (FN) 8 196 8 196 63,17 12 974 12 974 Françoise TENENBAUM (PS) Exprimés François-Xavier DUGOURD (UMP) Votants Inscrits DIJON 6 TOTAUX Pourcentages 305 111 302 657 374 84 84 152 67 57 56 65 131 670 120 66 236 75 126 82 113 3 933 68,48 Résultats cantonales 98 1er tour : Inscrits : 5579, Votants : 3587, Exprimés : 3448, L. DE BROISSIA (RPR/UACO) 1658, 48,08 % ; J.-P. VIGNIER (PS) 838, 24,30 % ; A.-L. THEURIET (FN) 491, 14,24 % ; P.-A. BAROT (MDC) 308, 8,93 % ; N. GOBY (PCF) 153, 4,43 %. Résultats cantonales 98 2e tour : Votants : 3359, Exprimés : 3162 ; L. DE BROISSIA (RPR/UACO) : 1873, 59,23 %, élu ; J.-P. VIGNIER (PS/MDC) : 1289, 40,76 %. CANTON DE DIJON 6 Communes Louis DE BROISSIA (UMP) Jacqueline LAMBERT (LO) 1 178 0 17 6 0 1 12 215 1,75 479 154 450 971 512 118 114 242 101 77 82 89 202 1 022 146 96 322 114 172 110 170 5 743 Inscrits 22 574 2 29 26 1 20 53 727 5,92 Arceau Beaumont-sur-Vingeanne Beire-le-Châtel Belleneuve Bèze Bézouotte Blagny-sur-Vingeanne Champagne-sur-Vingeanne Charmes Cheuge Cuiserey Jancigny Magny-Saint-Médard MIREBEAU-SUR-BÈZE Noiron-sur-Bèze Oisilly Renève Savolles Tanay Trochères Viévigne TOTAUX Pourcentages Inscrits 2 159 1 10 4 3 8 15 202 1,64 Jérôme DUPIN (PC) 392 9 982 89 564 223 140 153 738 12 281 97,35 François REBSAMEN (PS) 406 10 246 92 587 232 142 158 752 12 615 65,71 Franck GAILLARD (FN) 574 15 699 128 874 338 209 262 1 113 19 197 Katherine WILLIAMS (UMP) Nicolas GUILLEMET (VEC) Exprimés Annie DAUDON (PT) Votants Corcelles-les-Monts DIJON 5 Flavignerot Fleurey-sur-Ouche Lantenay Pasques Prenois Velars-sur-Ouche TOTAUX Pourcentages Inscrits Communes Inscrits Communes CANTON DE DIJON 5 Anne-Lyse THEURIET (FN) CANTON DE MIREBEAU-SUR-BÈZE 1 re C I R C O N S C R I P T I O N 4 2 13 4 17 36 1 15 92 4,86 Résultats cantonales 98 1er tour : Inscrits: 2674, Votants: 1937, Exprimés: 1897, P. TAILLANDIER (UDF/UACO ) 819, 43,17 %; D. DUCHAMP (PS/MDC ) 617, 32,52 %; Ch. POUPON (DVG ) 191, 10,06 %; Ch. ALBERT (PCF ) 162, 8,53 %; S. AMELINE (FN ) 108, 5,69 %. Résultats cantonales 98 2e tour : Votants: 1980 ; Exprimés: 1933 ; P. TAILLANDIER (UDF/UACO) : 990 (51,21 %), élu; D. DUCHAMP (PS/MDC/PCF) : 943 (48,78%). NOIR CYAN MAGENTA JAUNE BP PAGE : 29 EDITION : 00 Mardi 23 mars 2004 9 Elections CANTONALES 203 25 15 58 51 34 52 99 52 27 158 34 31 70 36 54 999 70,15 192 25 15 56 50 30 49 91 50 26 152 29 27 65 36 53 946 94,69 64 7 8 38 22 22 28 39 30 21 110 11 26 43 13 24 506 53,49 Bernard BONNUIT (DIV) Georges VAYROU (PC) Xavier DEMARS (LO) Henri JULIEN (UMP) 17 2 3 7 5 4 5 11 7 3 7 5 0 4 1 5 86 9,09 5 0 0 1 0 0 0 0 2 0 1 2 0 0 3 3 17 1,80 11 8 1 8 2 3 5 13 5 0 6 1 1 13 11 7 95 10,04 95 8 3 2 21 1 11 28 6 2 28 10 0 5 8 14 242 25,58 12 21 6 7 18 23 7 24 9 0 8 8 27 6 3 27 206 14,10 39 54 34 20 29 46 59 38 24 8 14 45 137 28 18 46 639 43,74 9 10 8 15 12 10 14 13 4 1 5 7 12 6 2 8 136 9,31 1 4 1 2 5 1 0 5 2 0 0 1 1 0 0 2 25 1,71 17 49 16 9 60 15 12 30 33 1 3 22 30 17 22 53 389 26,63 4 3 0 1 2 0 8 7 6 0 0 0 5 3 0 1 40 2,74 Marcel LOMBARD (MEI) Georges MORIN (DVD) 83 142 66 54 130 98 102 118 84 10 33 84 213 60 45 139 1 461 97,46 Marthe GRILLET (LO) 85 147 68 56 135 100 106 122 85 10 33 84 216 62 46 144 1 499 70,44 Frédéric MARTIN (PS) 119 234 118 68 187 137 147 190 115 11 50 113 289 82 65 203 2 128 Philippe CHARDON (DVD) Exprimés 294 40 25 76 64 47 81 141 67 40 218 53 40 107 47 84 1 424 Autricourt Belan-sur-Ource Bissey-la-Côte Boudreville Brion-sur-Ource Courban Gevrolles Grancey-sur-Ource La Chaume Les Goulles Lignerolles Louesmes MONTIGNY-SUR-AUBE Riel-les-Eaux Thoires Veuxhaulles-sur-Aube TOTAUX Pourcentages Votants AIGNAY-LE-DUC Beaulieu Beaunotte Bellenod-sur-Seine Busseaut Duesme Echalot Etalente Mauvilly Meulson Minot Moitron Origny Quemigny-sur-Seine Rochefort St-Germain-le-Rocheux TOTAUX Pourcentages Exprimés Votants Inscrits Communes Laëtitia ANDREY (FN) CANTON D'AIGNAY-LE-DUC Inscrits Communes Marie-Claude LECONTE (FN) (SUITE) Pierre LEFEVRE (PC) CANTON DE MONTIGNY-SUR-AUBE 4e CIRCONSCRIPTION 1 1 1 0 4 3 2 1 6 0 3 1 1 0 0 2 26 1,78 Résultats cantonales 98 1er tour : Inscrits : 2153, Votants : 1449, Exprimés : 1396, P. CHARDON (UDF/UACO) 685, 49,06 % ; G. MORIN (DVD) 386, 27,65 % ; M.-C. LECONTE (FN) 166, 11,89 % ; P. RENARD (MDC) 109, 7,80 % ; P. JIMENEZ (PCF) 50, 3,58 %. Résultats cantonales 98 2e tour : Votants : 1386 ; Exprimés : 1266 ; P. CHARDON (UDF/UACO) : 763, 60,26 %, élu ; G. MORIN (DVD) : 503, 39,73 %. Résultats cantonales 98 1er tour : Inscrits : 1491 , Votants : 1038, Exprimés : 971, H. JULIEN (RPR/UACO) : 649 (66,83 %) élu ; H. GOREICHY (MDC/PS) : 158 (16,27 %) ; A.-M. CAVIN (FN) : 139 (14,31 %) ; G. VAYROU (PCF) : 25 (2,57 %). 30 223 86 91 130 98 126 67 303 1 636 208 609 171 346 115 120 35 123 148 101 369 50 136 139 5 460 97,17 10 57 18 25 32 45 35 18 118 697 58 239 69 118 40 37 4 48 43 23 140 13 52 57 1 996 36,56 16 87 33 39 70 25 60 26 103 648 80 207 64 112 35 51 22 50 64 47 141 21 42 49 2 092 38,32 1 18 11 0 8 7 11 6 13 47 13 25 5 29 7 11 4 3 12 8 25 3 7 5 279 5,11 0 11 1 3 1 3 2 2 15 40 4 21 8 5 6 1 0 1 2 6 10 5 2 1 150 2,75 0 12 0 1 2 3 3 3 9 31 4 30 11 15 5 7 0 3 3 6 10 3 3 6 170 3,11 Bligny-le-Sec Champagny Chanceaux Curtil-Saint-Seine Francheville Frénois Lamargelle Léry Panges Pellerey Poiseul-la-Grange Poncey-sur-l'Ignon Saint-Martin-du-Mont ST-SEINE-L'ABBAYE Saussy Trouhaut Turcey Val-Suzon Vaux-Saules Villotte-Saint-Seine TOTAUX Pourcentages 1 0 13 2 12 2 9 7 4 10 6 5 23 11 7 8 23 18 4 7 172 10,23 3 0 2 2 1 0 2 0 1 0 0 1 4 1 2 0 1 2 3 2 27 1,61 2 0 2 1 6 3 16 56 3 2 5 4 8 13 0 5 2 2 11 1 142 8,45 2 0 2 1 2 0 2 1 2 0 0 1 3 3 5 0 4 2 0 1 31 1,84 39 18 52 9 74 25 47 17 14 51 21 33 146 116 23 66 62 72 41 18 944 56,16 3 2 8 6 5 0 2 1 2 1 1 5 20 6 0 3 5 3 0 1 74 4,40 Nicolas BESOZZI (PS) Louis LAURENT (PC) 78 22 95 46 122 40 94 87 37 69 37 62 226 185 47 87 110 128 70 39 1 681 96,11 Christian MYON (UMP) 85 22 99 48 128 41 99 89 40 72 37 64 230 198 48 88 115 131 74 41 1 749 70,02 Daniel PAUPERT (LO) 114 30 150 75 177 59 138 167 65 86 71 81 311 256 72 128 168 182 108 60 2 498 Alain BURILLE (DVD) Robert NESELHAUF (PT) Nicole LE BREUIL (FN) Laura SABATIER (DVD) Christophe SPRINGAUX (LO) Philippe SCHMITT (VERTS) Henri CONSTANT (UMP) Michel MAILLOT (PS) 3 38 23 23 17 15 15 12 45 173 49 87 14 67 22 13 5 18 24 11 43 5 30 21 773 14,16 Exprimés 30 228 87 92 134 100 134 70 317 1 672 218 625 182 353 116 124 35 127 152 103 379 52 144 145 5 619 66,88 Communes Votants 41 334 118 133 183 146 189 115 555 2 448 383 1 049 254 480 179 179 55 167 208 138 557 70 191 230 8 402 CANTON DE SAINT-SEINE-L'ABBAYE Inscrits Avelanges Chaignay Courtivron Crécey-sur-Tille Diénay Echevannes Epagny Flacey Gemeaux IS-SUR-TILLE Lux Marcilly-sur-Tille Marey-sur-Tille Marsannay-le-Bois Moloy Pichanges Poiseul-lès-Saulx Saulx-le-Duc Spoy Tarsul Til-Châtel Vernot Villecomte Villey-sur-Tille TOTAUX Pourcentages Exprimés Votants Inscrits Communes Christophe GEORGY (FN) CANTON D'IS-SUR-TILLE 28 2 16 25 22 10 16 5 11 5 4 13 22 35 10 5 13 29 11 9 291 17,31 Résultats cantonales 98 1er tour : Inscrits : 2532, Votants : 1662, Exprimés : 1585, Ch. MYON (RPR/UACO) : 1029 (64,92 %), élu; Ch. BONNEFOY (FN) : 211 (13,31 %), L. LAURENT (PCF/MDC): 176 (11,10%); G. BOUDIER (VRT/PS) : 169 (10,66%). Résultats cantonales 98 1er tour : Inscrits : 7955, Votants : 4889, Exprimés : 4710, H. CONSTANT (RPR/UACO) 2083, 44,22 % ; M. MAILLOT (PS/MDC) 1218, 25,85 % ; G. BAUDRAND (FN) 765, 16,24 % ; A. BOLLET (PCF) 344, 7,30 % ; J.-P. MASSON (Verts) 300, 6,36 %. Résultats cantonales 98 2e tour : Votants : 4563 ; Exprimés : 4327 ; H. CONSTANT (RPR/UACO) : 2473, 57,15 %, élu ; M. MAILLOT (PS/PCF) : 1854, 42,84 %. 1 8 4 0 10 4 2 6 0 9 5 14 10 7 389 10 3 9 1 22 4 2 43 9 11 10 4 11 608 11,66 5 26 18 13 18 16 18 20 11 37 18 20 23 40 406 33 66 32 10 32 27 20 73 26 11 38 11 45 1 113 21,34 6 10 11 4 7 4 7 99 1 10 5 2 9 8 228 15 2 5 7 9 12 4 34 10 8 20 4 9 550 10,54 Résultats cantonales 98 1er tour : Inscrits : 8527, Votants : 5106, Exprimés : 4829, J.-M. BALET (UDF/UACO) 1588, 32,88 % ; R. GRIMPRET (PRG/PS/MDC) 888, 18,38 % ; R. FOURGEUX (PCF) 880, 18,22 % ; G. LUYT (FN) 638, 13,21 % ; A DIANO. (IND) 416, 8,61 % ; A. PRIETO (Verts) 348, 7,20 % ; TH. DESANTI (LCR) 71, 1,47 %. Résultats cantonales 98 2e tour : Votants : 4933 ; Exprimés : 4596 ; R. GRIMPRET (PRG/PCF) 2402, 52,26 %, élu ; J.-M. BALET (UDF/UACO) : 2194, 47,73 % Arnay-sous-Vitteaux Avosnes Beurizot Boussey Brain Champrenault Charny Chevannay Dampierre-en-Montagne Gissey-le-Vieil Marcellois Marcilly-lès-Vitteaux Massingy-lès-Vitteaux Posanges Saffres Sainte-Colombe Saint-Hélier Saint-Mesmin Saint-Thibault Soussey-sur-Brionne Thorey-sous-Charny Uncey-le-Franc Velogny Vesvres VIlleberny Villeferry Villy-en-Auxois VITTEAUX TOTAUX Pourcentages 142 79 95 35 33 44 42 44 58 72 31 77 85 44 111 58 35 103 111 126 162 61 37 33 98 42 215 776 2 849 88 59 67 28 24 38 29 35 46 54 28 59 54 39 83 44 31 73 89 97 112 46 26 23 72 33 115 523 2 015 70,73 86 56 62 25 20 35 29 33 44 52 26 58 52 34 80 44 25 70 76 92 105 42 26 21 70 33 111 498 1 905 94,54 1 1 0 0 0 2 1 0 2 0 2 1 1 0 0 1 1 2 2 5 1 0 0 0 0 0 4 9 36 1,89 8 9 9 0 2 8 1 5 9 11 1 5 6 6 7 9 1 8 17 17 15 4 2 3 5 6 14 63 251 13,18 2 0 2 2 0 0 0 1 1 0 0 0 3 3 1 1 1 2 2 1 6 6 1 1 4 0 1 26 67 3,52 17 10 11 4 6 5 6 8 5 8 7 4 6 3 9 2 5 26 4 23 26 8 1 1 11 0 16 76 308 16,17 57 35 35 19 12 18 20 18 26 32 16 44 33 21 42 31 16 28 51 46 52 22 21 16 39 27 69 298 1 144 60,05 Alain MORIZOT (PC) Didier AUBERT (DVG) Exprimés Votants Inscrits Bruno DIANO (VEC) Robert GRIMPRET (PRG) Jean-Michel BALET (DVD) 8 16 9 7 7 9 7 16 9 26 24 26 13 16 348 45 5 7 5 18 10 12 41 3 16 28 8 9 748 14,34 François SAUVADET (UDF) 1 4 1 1 3 2 2 4 1 5 0 3 1 2 84 4 3 5 2 3 5 0 13 2 1 8 2 2 164 3,14 Robert FOURGEUX (PC) Michel DENIZOT (LO) Denis ECARD (FN) 3 23 5 7 15 5 4 21 2 17 9 11 11 14 319 16 14 5 5 12 14 8 65 13 19 36 20 11 704 13,50 Jean-Claude DENIZOT (LO) 1 2 0 1 14 3 1 1 3 3 3 3 1 2 51 7 1 3 1 7 15 2 9 2 2 6 3 4 151 2,89 Communes Gérard DEMARTINI (FN) 12 17 10 14 15 8 6 21 13 38 22 23 23 46 554 43 25 29 8 23 11 14 77 16 19 52 26 13 1 178 22,58 Edith DANRY (PT) 37 106 58 47 89 51 47 188 40 145 86 102 91 135 2 379 173 119 95 39 126 98 62 355 81 87 198 78 104 5 216 95,85 Michel PROTTE (UMP) 38 112 60 47 90 52 51 202 40 151 90 103 95 141 2 459 180 121 98 40 129 110 65 373 86 90 219 83 117 5 442 65,58 CANTON DE VITTEAUX Dominique GROS (PT) 59 149 83 71 161 70 75 271 60 233 120 140 157 233 3 951 252 160 147 55 172 152 88 591 125 131 319 122 151 8 298 Exprimés Arrans Asnières-en-Montagne Athie Benoisey Buffon Champ-d'Oiseau Courcelles-lès-Montbard Crépand Eringes Fain-lès-Montbard Fain-lès-Moutiers Fresnes Lucenay-le-Duc Marmagne MONTBARD Montigny-Montfort Moutiers-Saint-Jean Nogent-les-Montbard Quincerot Quincy-le-Vicomte Rougemont Saint-Germain-lès-Senailly Saint-Rémy Seigny Senailly Touillon Villaines-les-Prévôtes Viserny TOTAUX Pourcentages Votants Communes Inscrits CANTON DE MONTBARD 1 1 5 0 0 2 1 1 1 1 0 4 3 1 21 0 1 4 0 0 5 2 1 0 11 0 7 26 99 5,20 Résultats cantonales 98 1er tour : Inscrits : 2892, Votants : 2006, Exprimés : 1942, F. SAUVADET (UDF/UACO) : 984 (50,66%) élu, P. THIVET (IND) : 530 (27,29%), R. THIBAUT (PS/MDC) : 218 (11,22%), M. BERGER (FN) : 111 (5,71%), A. MORIZOT (PCF) : 62 (3,19%); J.-P. BARON (IND) : 37 (1,90 %) NOIR CYAN MAGENTA JAUNE BP PAGE : 30 EDITION : 00 Mardi 23 mars 2004 10 Elections CANTONALES Avot Barjon Busserotte-et-Montenaille Bussières Courlon Cussey-les-Forges Fraignot-et-Vesvrotte GRANCEY-LE-CHAT.-NEUV. Le Meix Salives TOTAUX Pourcentages 141 38 27 54 67 111 65 255 39 175 972 125 32 21 42 47 95 54 191 29 146 782 80,45 117 32 19 38 46 84 52 182 29 142 741 94,76 6 2 2 1 2 3 2 7 3 8 36 4,86 56 20 17 35 18 65 33 97 25 121 487 65,72 4 0 0 0 1 1 1 6 0 3 16 2,16 Joël LEROY (DVG) Jean-Claude TRUAISCH (PC) Régine VINDARDROTHON (LO) Alain HOUPERT (DVD) Exprimés Votants Inscrits Communes Angélique VACHET (FN) 0 0 0 0 0 3 1 7 0 2 13 1,75 51 10 0 2 25 12 15 65 1 8 189 25,51 Résultats cantonales 98 1er tour : Inscrits : 954 ; Votants : 773 ; Exprimés : 737 ; A. HOUPERT (DVD/UACO) : 406 (55,08 %), élu ; M. BIDAUT (MDC/PS) : 182 (24,69 %), A DECOUESSIN (FN) : 33 (4,47 %) ; J ;-Y. ROBBE (PCF) 10 (1,35 %) ; M. ROUSSEL (RPR) : 106 (14,38 %) Antheuil Aubaine Auxant Bessey-en-Chaume Bessey-la-Cour BLIGNY-SUR-OUCHE Chaudenay-la-Ville Chaudenay-le-Château Colombier Crugey Cussy-la-Colonne Ecutigny La Bussière-sur-Ouche Lusigny-sur-Ouche Montceau-et-Echarnant Painblanc Saussey Thomirey Thorey-sur-Ouche Veilly Veuvey-sur-Ouche Vic-des-Prés TOTAUX Pourcentages 80 77 46 85 68 585 28 33 65 149 45 63 167 104 130 125 72 59 132 43 157 74 2 387 63 68 40 63 62 382 21 28 38 86 34 38 106 68 92 82 52 39 90 32 110 56 1 650 69,12 61 62 37 61 49 357 20 28 35 84 32 35 97 61 88 82 51 39 81 27 108 51 1 546 93,70 8 5 3 11 6 47 0 2 6 12 4 5 12 6 7 14 6 2 6 4 23 8 197 12,74 4 3 2 1 1 15 2 0 1 6 0 2 12 8 3 7 0 1 3 1 6 3 81 5,24 Barthélémy VANNONI (UMP) Gabriel MOULIN (DVG) CANTON DE GRANCEY-LE-CHATEAU-NEUVELLE Marie-Odile DEMANGELLE (LO) jean-Pierre LEDOUX (FN) Exprimés Votants Communes Inscrits (SUITE) Jean-Louis GIRODOLLE (PT) CANTON DE BLIGNY-SUR-OUCHE 4e CIRCONSCRIPTION 1 2 0 2 0 13 0 0 1 4 1 0 2 4 3 4 3 3 1 0 3 2 49 3,17 33 50 25 40 34 244 15 23 22 55 27 25 50 38 68 50 31 23 53 17 62 31 1 016 65,72 15 2 7 7 8 38 3 3 5 7 0 3 21 5 7 7 11 10 18 5 14 7 203 13,13 Résultats cantonales 98 1er tour : Inscrits : 2349, Votants : 1558, Exprimés : 1505, G. MOULIN (DVG/PS/M) : 846 (56,21 %), élu ; J. BAZEROLLE (RPR/UACO) : 529 (35,14 %) ; B. JEANNIARD (FN) : 91 (6,04 %) ; J. DUPIN (PCF) : 39 (2,59 %). Allerey Antigny-la-Ville ARNAY-LE-DUC Champignolles Clomot Culêtre Cussy-le-Châtel Foissy Jouey Lacanche Le Fête Longecourt-lès-Culêtre Magnien Maligny Mimeure Musigny Saint-Pierre-en-Vaux Saint-Prix-lès-Arnay Viévy Voudenay TOTAUX Pourcentages 205 80 1 114 75 114 63 107 111 179 456 59 65 282 188 184 73 113 236 313 206 4 223 120 60 688 61 82 47 66 76 130 297 40 44 192 116 119 56 80 177 201 164 2 816 66,68 111 58 666 58 79 45 66 76 126 290 40 44 184 112 113 56 76 170 196 158 2 724 96,73 35 5 164 26 12 2 15 24 39 39 6 9 47 13 31 12 13 111 37 27 667 24,49 7 0 19 0 1 0 2 3 1 5 3 1 8 1 4 2 8 5 2 6 78 2,86 Pierre GOBBO (DVG) Jean-Claude LARGY (FN) Jocelyne PUGET (LO) Exprimés Votants Inscrits Communes Alain BELORGEY (DVD) CANTON D'ARNAY-LE-DUC 12 2 81 3 7 9 9 4 16 21 1 5 26 28 10 22 5 10 31 39 341 12,52 57 51 402 29 59 34 40 45 70 225 30 29 103 70 68 20 50 44 126 86 1 638 60,13 Barges Bévy Brochon Broindon Chamboeuf Chambolle-Musigny Chevannes Clémencey Collonges-lès-Bévy Corcelles-lès-Cîteaux Couchey Curley Curtil-Vergy Détain-et-Bruant Epernay-sous-Gevrey Fénay Fixin GEVREY-CHAMBERTIN L'Etang-Vergy Messanges Morey-Saint-Denis Noiron-sous-Gevrey Quemigny-Poisot Reulle-Vergy Saint-Philibert Saulon-la-Chapelle Saulon-la-Rue Savouges Segrois Semezanges Ternant Urcy TOTAUX Pourcentages 280 74 490 64 203 236 116 87 72 493 913 74 85 88 123 1 042 652 2 267 122 151 502 471 138 79 300 674 382 160 52 89 72 104 10 655 216 57 343 39 142 154 71 68 45 335 666 64 58 59 95 729 412 1 419 95 106 309 314 94 59 184 411 245 120 37 63 43 78 7 130 66,92 208 51 334 38 137 150 68 61 44 327 644 64 56 56 92 697 402 1 371 94 98 298 295 92 53 179 398 231 115 37 62 43 75 6 870 96,35 35 9 30 4 18 25 10 8 11 59 77 11 1 8 15 107 39 154 15 20 51 37 13 5 40 48 39 14 2 2 7 7 921 13,41 44 9 107 10 34 58 20 6 11 108 194 14 23 12 27 217 143 321 26 17 97 100 25 9 49 129 59 64 5 16 8 12 1 974 28,73 17 3 30 2 19 11 11 8 1 25 40 8 5 7 8 47 28 79 3 12 26 19 9 7 8 29 14 4 8 11 3 8 510 7,42 4 5 10 0 4 2 3 0 1 3 25 1 0 2 2 12 5 31 2 2 5 10 0 1 2 3 9 1 1 0 1 3 150 2,18 9 1 8 3 5 5 3 3 3 9 6 1 0 0 2 15 4 41 4 6 6 8 3 1 4 11 7 3 2 0 1 4 178 2,59 Jean-Claude ROBERT (PS) Stéphane POURNIN (LO) Philippe BOULY (PC) Christian GERMAIN (VEC) Pierre DAMY (DVD) Cyril CARCANO (FN) CIRCONSCRIPTION Exprimés 5 Votants Communes e Inscrits CANTON DE GEVREY-CHAMBERTIN 99 24 149 19 57 49 21 36 17 123 302 29 27 27 38 299 183 745 44 41 113 121 42 30 76 178 103 29 19 33 23 41 3 137 45,66 Résultats cantonales 98 1er tour : Inscrits : 10406 ; Votants : 6149, Exprimés : 5944, J.-C. ROBERT (PS/MDC) 2490, 41,89 % ; J. LE GRAND (RPR/UACO) 1330, 22,37 % ; P. JABOULET-VERCHERRE (FN) 976, 16,41 % ; F.-A ALLAERT. (UDF/UACO) 576, 9,69 % ; P. SAUNIÉ (Verts) 324, 5,45 % ; F. MANGIONE (PCF) 248, 4,17 %. Résultats cantonales 98 2e tour : Votants 5742 ; Exprimés : 5434 ; J.-C. ROBERT (PS/MDC) : 3029 (55,74 %), élu ; J. LE GRAND (RPR/UACO) : 2405 (44,25 %) Résultats cantonales 98 1er tour : Inscrits : 4343, Votants : 2833, Exprimés : 2736, P. GOBBO (DVG/PS/M) : 1492 (54,53 %), élu ; A. MICHOT (RPR/UACO) : 974 (35,59 %) ; F. RUDDOFF (FN) : 186 (6,79 %) ; M. VIEILLARD (PCF) : 84 (3,07 %). 126 286 6 276 139 221 243 115 261 1 198 155 132 254 436 1 052 269 11 163 16 24 800 33 42 48 21 43 93 14 22 45 44 146 26 1 417 21,63 4 8 355 12 14 12 3 15 33 7 13 21 12 34 5 548 8,36 1 6 319 3 8 6 6 8 13 6 5 9 23 23 9 445 6,79 14 61 680 10 26 36 17 30 396 26 25 37 59 113 44 1 574 24,02 8 23 512 15 26 13 18 22 91 14 19 15 50 97 36 959 14,64 19 16 553 7 12 6 4 11 42 4 3 16 21 62 14 790 12,06 19 60 161 10 20 14 10 34 44 11 9 19 34 217 33 695 10,61 Hasan AKBAY (LO) Jean-Michel MAURICE (DVD) Annie ROUSSEAU (DVD) Nicole JABOULETVERCHERRE (FN) Denis THOMAS (UMP) Frédéric BOBARD (DVD) 82 201 3 449 93 153 139 79 164 733 83 98 166 245 699 168 6 552 96,59 Jacques THOMAS (ARV) 85 211 3 564 96 157 149 87 170 752 86 101 175 257 719 174 6 783 60,76 Martin MEUNIER (PS) Exprimés Aloxe-Corton Auxey-Duresses BEAUNE Bouilland Bouze-lès-Beaune Echevronne Mavilly-Mandelot Meloisey Meursault Monthelie Nantoux Pernand-Vergelesses Pommard Savigny-lès-Beaune Volnay TOTAUX Pourcentages Votants Communes Inscrits 1 3 69 3 5 4 0 1 21 1 2 4 2 7 1 124 1,89 Résultats cantonales 98 1er tour : Inscrits: 10999, Votants: 6009, Exprimés: 5711, L. JACOB (RPR/UACO) 2819, 49,36 %; L. PIERRE (PS/MDC) 1147, 20,08 %; N. JABOULET-VERCHERRE (FN) 1011, 17,70 %; J. THOMAS (AREV/VRT) 357, 6,25 %; G. CORCIN (PCF) 208, 3,64 %; O. ARPIN (MDC) 102, 1,78 %; G. AGUEIRO (DVD) 67, 1,17 %. Résultats cantonales 98 2e tour : Votants: 5074, Exprimés: 4836; L. JACOB (RPR/UACO) : 3196 (66,08%), élu; L. PIERRE (PS/MDC) : 1640 (33,91 %). Agencourt Arcenant Argilly Boncourt-le-Bois Chaux Comblanchien Corgoloin Flagey-Echézeaux Fussey Gerland Gilly-lès-Cîteaux Magny-lès-Villers Marey-lès-Fussey Meuilley NUITS-ST-GEORGES Premeaux-Prissey Quincey Saint-Bernard St-Nicolas-lès-Cîteaux Villars-Fontaine Villebichot Villers-la-Faye Villy-le-Moutier Vosne-Romanée Vougeot TOTAUX Pourcentages 264 364 344 191 310 412 691 385 90 276 437 203 63 353 3 544 248 289 200 341 121 258 316 207 338 146 10 391 201 222 173 132 203 287 428 245 59 184 285 132 48 230 2 304 188 176 154 232 92 178 241 141 204 99 6 838 65,81 191 209 162 128 199 278 412 229 56 175 268 130 43 217 2 222 184 163 146 221 86 172 233 126 191 94 6 535 95,57 26 23 34 19 16 38 78 41 8 44 32 28 5 38 212 35 23 33 22 6 15 31 30 28 8 873 13,36 84 58 56 37 69 101 129 103 8 69 110 27 19 64 1 141 95 76 48 81 29 57 31 44 104 46 2 686 41,10 12 16 13 4 8 6 26 12 1 7 9 5 1 13 64 2 3 8 14 1 5 1 3 6 2 242 3,70 53 97 49 53 95 109 155 64 37 39 99 66 18 92 632 42 52 50 76 43 88 165 42 39 32 2 287 35,00 Max CHAUDRON (DVG) Pierre-Alexandre PRIVOLT (DVG) Odile KOLLER (LO) Xavier DUFOULEUR (DVD) CANTON DE BEAUNE-NORD François-Xavier RUDLOFF (FN) Exprimés Votants Communes Inscrits CANTON DE NUITS-SAINT-GEORGES 16 15 10 15 11 24 24 9 2 16 18 4 0 10 173 10 9 7 28 7 7 5 7 14 6 447 6,84 Résultats cantonales 98 1er tour : Inscrits : 10048, Votants : 5551, Exprimés : 5331, J. CLERC (DVD/UACO) 2126, 39,87 %; M. LEROY (PS) 1283, 24,06 %; S. PIRAT (FN) 661, 12,39 %; T. PACQUENTIN (DVG) 556, 10,42 %; M. PAUSET (MDC) 279, 5,23 %; M. BAUDRAND (PCF) 240, 4,50 %; M. CHAUDRON (VRT) 186, 3,48 %. Résultats cantonales 98 2e tour : Votants : 5311 ; Exprimés : 5090 ; J. CLERC (DVD/UACO) 2557 (50,23 %) élu; M. LEROY (PS/PCF) : 2533 (49,76%). NOIR CYAN MAGENTA JAUNE BP PAGE : 31 EDITION : 00 Mardi 23 mars 2004 11 Elections CANTONALES 5e CIRCONSCRIPTION MALGRÉ QUELQUES INCERTITUDES (SUITE) 23 249 39 64 53 35 33 182 19 3 13 113 22 47 112 10 74 1 091 25,69 15 116 10 33 123 24 24 118 28 7 14 84 15 16 58 11 35 731 17,21 2 11 1 0 1 4 2 6 0 0 0 6 2 2 2 0 4 43 1,01 36 193 23 34 43 41 32 100 42 25 19 85 26 38 34 18 42 831 19,57 46 222 21 112 74 43 36 146 15 7 31 80 21 26 229 13 60 1 182 27,83 5 20 1 7 7 8 4 22 0 0 0 4 4 6 24 8 4 124 2,92 4 33 5 5 5 3 7 11 4 1 4 8 7 8 6 5 9 125 2,94 Michel-Pierre MONOT (DIV) Johanne MOREL (LO) Jean GUERRET (PC) Daniel GANÉE (PS) Daniel DENNINGER (UMP) 134 867 106 259 311 165 144 595 110 46 89 393 104 147 470 67 240 4 247 96,74 Robert BUSSY (PT) 137 908 110 269 315 172 148 611 112 51 95 399 105 159 479 71 249 4 390 58,76 MIchel MOUTRILLE (DIV) 222 1 759 198 467 491 305 263 987 146 90 174 733 172 222 728 128 386 7 471 Pierre JABOULETVERCHERRE (FN) Exprimés Aubigny-en-Plaine Brazey-en-Plaine Charrey-sur-Saône Echenon Esbarres Franxault Laperrière-sur-Saône Losne Magny-lès-Aubigny Montagny-lès-Seurre Montot ST-JEAN-DE-LOSNE Saint-Seine-en-Bâche St-Symphorien-sur-Saône Saint-Usage Samerey Trouhans Totaux Pourcentages Votants Communes Inscrits CANTON DE SAINT-JEAN-DE-LOSNE 3 23 6 4 5 7 6 10 2 3 8 13 7 4 5 2 12 120 2,83 Résultats cantonales 98 1er tour : Inscrits : 7404, Votants : 4353, Exprimés: 4173, D. FREITAG (PS/MDC) 1782, 42,70 %; M. BALME (RPR/UACO) 1139, 27,29 %; G. CHAPUIS (FN) 963, 23,07 %; Ph. BOULY (PCF) 189, 4,52 %; L. GUTIEREZ (LCR) 100, 2,39 %. Résultats cantonales 98 2e tour : Votants: 4258 ; Exprimés:4137 ; D. FREITAG (PS/MDC) : 2137 (51,65 %), élu; M. BALME (RPR/UACO) : 1162 (28,08%); G. CHAPUIS (FN) : 838 (20,25%). SAINT-JEAN-DE-LOSNE Triangulaire et Front national au deuxième tour Ce canton avait placé Jean-Marie Le Pen en tête à l’issue du premier tour des élections présidentielles de 1998 avec 26,61 % des voix, distançant de 10 points Jacques Chirac et de 13 points Lionel Jospin. Le leader régional du parti d’extrême droite espérait réaliser le même score. Le parachutage s’est bien déroulé pour Pierre Jaboulet-Vercherre même s’il n’a pas atteint l’objectif qu’il s’était fixé : il récolte 25,69 % des voix et prend la deuxième place qualificative pour le second tour, devancé par le socialiste Roger Ganée, maire de Saint-Usage. Le candidat UMP, Daniel Denninger, maire de Magny-les-Aubigny, se qualifie, lui aussi, à l’arrachée pour le deuxième tour en dépassant le seuil de 10 % des inscrits. Une donnée mathématique qui avait échappé, semble-t-il, à l’ancien négociant beaunois qui se voyait déjà en haut de l’affiche… Ils sont donc trois, prêts à en découdre pour ce second tour. Pour autant, il semble que ce soit un quatrième homme, du moins ses électeurs, qui détienne les clefs du résultat. Candidat sans étiquette – mais adjoint de Daniel Freitag, le conseiller général sortant pendant plu- sieurs années – Michel Moutrille manque, avec 731 bulletins, le deuxième tour de 17 petites voix… Contacté, ce dernier nous a déclaré qu’il « restait dans sa logique sans étiquette » : « Il serait bizarre, après une campagne où je m’affirme comme sans étiquette, que je soutienne l’un ou l’autre des candidats. J’ai travaillé à améliorer la participation des électeurs dans ce canton. Je reste fidèle à moimême en rappelant, simplement, que je ne suis pas attiré par les extrêmes. C’est une question de logique. Quant au fait que j’ai été adjoint de Daniel Freitag, on le rappelle souvent sans pour autant expliquer pourquoi je ne le suis pas resté… », ajoute-t-il, « fidèle à sa campagne ». Reste à savoir maintenant ce que décideront les électeurs. Si l’on additionne les voix de gauche et d’extrême gauche, on obtient 1 474 voix contre 951 à droite (UMP + divers droite) et 1091 pour le Front national. Pour que ce canton échappe à la gauche, il faudrait que les voix de Michel Moutrille se reportent massivement sur l’un ou l’autre des candidats…. Francis ZIEGELMEYER IS-SUR-TILLE Précision Si l’issue du scrutin de dimanche s’annonce serrée, si les deux candidats sont très proches, en revanche, ils ne se présentent pas, dans la dernière ligne droite, comme nous vous l’avions annoncé hier matin. C’est Henri Constant, conseiller général sortant (UMP), qui vire en tête (avec 96 voix d’avance soit 38,32 % des suffrages) à l’approche du sprint final avec dans sa roue le socialiste et maire du chef lieu de canton Michel Maillot (36,56 % des voix). La Côte-d’Or ancrée à droite… Même si l’issue des duels à Auxonne, à Nuits-SaintGeorge et à Issur-Tille reste très incertaine, la droite devrait conserver la majorité au Département… E T si, après ces élections, le Département de la Côte-d’Or devenait la citadelle de droite assiégée, à sa gauche, et par la mairie de Dijon et par le conseil régional ? Eu égard aux résultats de dimanche soir et à la déferlante Patriat aux régionales, d’aucuns s’interrogent aujourd’hui sur cette perspective… Ce qui, au demeurant, inverserait totalement la donne, puisque, actuellement, c’est la mairie PS de Dijon qui est prise en sandwich entre la région et le département. Une chose est sûre : aucun des états majors politiques n’envisageait, hier, que le conseil général de la Côte-d’Or ne bascule dimanche prochain. Certes, la gauche espère pouvoir réduire l’écart qui la sépare de la majorité et qui n’est pas bénin (pas moins de cinq sièges) mais de là à ce que le département quitte le giron de la droite, il y a un monde… Le vote sanction contre la politique gouvernementale constatée à l’échelle régionale ne fut pas au rendez-vous lors des cantonales. Pour preuve : le sénateur-président du conseil général, Louis de Broissia, se présentait pour la première fois comme patron de l’UMP devant ses électeurs de Mirebeau-surBèze… et il fut élu dès le 1er tour avec 50,15 % des suffrages et avec 915 voix d’avance sur le socialiste Xavier Balland. En outre, quatre des membres de sa majorité ont FONTAINE-LÈS-DIJON électeurs le soin de juger sur qui ils devront reporter leurs voix dimanche prochain. Mais pouvait-on en demander plus au maire de Fontaine-lès-Dijon, qui a dû avaler bien des couleuvres, avant de finalement s’effacer au lendemain de ce premier round ravageur… Investi par la fédération de Côte-d’Or de l’UMP, donc adoubé par Louis de Broissia qui la préside, il a eu notamment la mauvaise surprise de voir Jean-Pierre Soisson, tête de liste UMP aux régionales, soutenir son adversaire. Arrivé dimanche soir en 3e position avec 21,72 % des voix, derrière le socialiste Stéphane Woynaroski (27,40 %) et Gilbert Menut (24,69 %), il peut désormais méditer sur les surprises que réserve parfois la politique. Fut-ce à ceux qui la serve avec fidélité et discipline. Une consolation tout de même, il améliore dans son fief de Fontaine-lès-Dijon son score des dernières élections municipales. Mais il est des défaites qui en cachent d’autres. Ainsi, cet échec de Patrick Chapuis apparaît aussi, par contrecoup, comme l’échec de Bernard Depierre. Parce que le député UMP de la 1re circonscription a mouillé sa chemise dans la campagne du maire de Fontaine, parce qu’il s’est impliqué person- Nuits… indécis En outre, au sein des membres de la majorité, Philippe Chardon (DVD), qui a réalisé 43,74 %, est en bonne voie pour récupérer son siège devant Georges Morin (26,63 %), également DVD, qu’il avait déjà affronté en 1998. A Pontaillersur-Saône, Joël Abbey (47,83 %) devrait également couler des jours heureux après le 2e tour, son adversaire PS, Alain Brancourt, n’étant crédité que de 28,67 %. Sur le canton viticole de Beaune Nord, où la gauche n’a jamais réussi à prendre racine, le candidat choisi par l’UMP, Denis Thomas (24,02 %), devrait faire une bonne récolte électorale lors du 2e tour malgré le bon score du jeune PS Martin Meunier (21,63 %). La succession à droite d’Henri Revol sur le canton de Fontaine-lès-Dijon s’est, quant à elle, soldée par un premier succès de Gilbert Menut, face au candidat investi par l’UMP Patrick Chapuis. Ce dernier s’étant retiré et le canton ayant depuis sa création fait la part belle à la droite, Gilbert Menut (24,69 %) devrait venir gonfler les rangs de la majorité départementale, s’il s’impose, naturellement, contre le socialiste Stéphane Woynaroski (27,40 %). A Nuits-Saint-Georges, le maire DVD Xavier Dufouleur (41,10 %) est également arrivé en tête mais son duel avec le candidat DVG Pierre-Alexandre Privolt (35 %) est encore annoncé comme « chaud ». En ballottage favorable sur Selongey face à son ancien « poulain » divers droite, Eric Lageneste (24,72 %), Paul Taillandier (UMP), qui a obtenu 39,14 %, est également en situation pour retrouver son bien. Sur l’ancien canton de Robert Poujade, Dijon VI, François-Xavier Dugourd, conseiller municipal UMP n’entend pas laisser échapper ses chances de succéder à Jacques Guerrin. Il faut dire qu’il est sorti à hauteur de 42,75 % et que son adversaire PS, Françoise Tenenbaum, a récolté 33,23 %. Sur Is-sur-Tille, comme en 1998, la bataille entre le conseiller général sortant Henri Constant (UMP) et le maire d’Is, le socialiste Michel Maillot, qui, au 1er tour, n’a eu que 96 voix de retard, est incertaine. Il en va de même à Auxonne où Claude Lapostolle (UMP) a marqué de près (5 voix) le candidat DVG Antoine Sanz, ce qui augure d’une finale très serrée. François Rebsamen près de la victoire… La gauche s’est, quant à elle, rassurée après les résultats à Montbard, où le maire UMP Michel Protte (22,58 %) n’est pas en meilleure position pour ravir le canton au PRG Robert Grimpret (21,34 %) qui devrait disposer des réservoirs de voix des Verts et du PCF. A Gevrey-Chambertin, le porte-parole de l’opposition, Jean-Claude Robert (45,66 %), est en ballottage plus que favorable face à l’UMP Pierre Damy (28,73 %). Les sortants DVG Gabriel Moulin (65,72 %) et Pierre Gobbo (60,13 %) ont été, quant à eux, reconduits dès le 1 er tour à Bligny-surOuche et à Arnay-le-Duc. Il s’en est fallu aussi d’un cheveu pour que le maire PS de Dijon François Rebsamen (48,11 %), qui a largement coiffé Katherine Williams (26,15 %), s’impose dès ce 1er dimanche sur Dijon V. Quant à Dijon IV, il devrait également rester sous l’égide de la gauche… mais devrait changer de main, puisque le PS Roland Ponsaâ (38,15 %), qui a sévèrement battu Pierre Pertus (12,96 %), retrouvera dimanche l’UMP Pierre Jacob (16,24 %). Naturellement, les regards seront braqués au 2e tour sur le canton de SaintJean-de-Losne où se déroulera la seule triangulaire du département. Le leader du FN Pierre Jaboulet-Vercherre a évité que son parti soit aux abonnés absents et arbitrera le match entre Roger Ganée (PS) et Daniel Denninger (UMP). Ainsi, tout porte à croire que le Département restera, dimanche soir prochain, ancré à droite… Mais la gauche entend bien se placer dans les meilleures conditions pour 2007. Ceci est une autre histoire ! Xavier GRIZOT SELONGEY Patrick Chapuis s’efface… avec amertume « J’ai conduit dans la clarté une campagne de proximité portant sur les vrais enjeux du canton, rejetant l’ambiguïté et la confusion entretenues par d’autres. Le résultat de ces efforts n’est toutefois pas suffisant pour être en tête des candidats se réclamant de la majorité départementale. Aussi, j’ai décidé de retirer ma candidature ». Meurtri, amer, Patrick Chapuis a donc décidé hier de laisser la place à Gilbert Menut, vainqueur de la primaire qui a opposé les deux candidats UMP. En choisissant toutefois le style lapidaire et en évitant d’appeler à l’union pour le second tour, il laisse à ses également retrouvé leurs sièges sans avoir à passer une deuxième fois devant les urnes : Alain Houpert (65,72 %) à Grancey-le-Château, Christian Myon (56,16 %) à Saint-SeineL’Abbaye, Henri Julien (53,49 %) à Aignay-le-Duc. Sans oublier le député UDF, François Sauvadet, qui jouait sa propre carte aux régionales mais défendait l’union aux cantonales et qui a brillé sur ses terres de Vitteaux à hauteur de 60,05 %. nellement sur le terrain à son côté avec la pugnacité qu’on lui connaît, il ne peut vivre, lui aussi, le mauvais score du maire de Fontainelès-Dijon qu’avec amertume. « La division a malheureusement perturbé le jeu électoral », reconnaissait-il hier. « Mais l’adversaire reste la gauche et le candidat socialiste. Les électeurs attachés à nos valeurs doivent se réunir autour du candidat divers droite », ajoutait-il. Gilbert Menut, membre dimanche prochain de la majorité départementale ? C’est plus que probable. F.M. Paul Taillandier contre Eric Lageneste : Duel à droite La politique est, bien souvent, un théâtre qui balance entre la comédie et la tragédie. A Selongey, les deux candidats en lice pour le deuxième tour se préparent à jouer une scène classique. Une scène où le fils veut, politiquement s’entend, tuer le père. Dans le rôle du père, Paul Taillandier, conseiller général UMP sortant et ancien maire de Selongey. Dans le rôle du fils, Eric Lageneste, actuel maire de Selongey, installé sur le siège de premier magistrat de la commune, suite à l’affaire Gammaster, par… Paul Taillandier. La scène aurait pu être classique entre un candidat de droite et un candidat de gauche et la primaire assassine. Il n’en sera rien. En 1998, Dominique Duchamp, candidat associatif, soutenu par la gauche, avait échoué de 47 voix. Cette fois, il ne pouvait remonter sur la scène politique pour « raison professionnelles ». Ce fut le premier rebondissement de cette campagne. Sa doublure, le communiste Daniel Salaville, n’a pu réunir sur son nom que 11,52 % des voix, victime de la candidature du divers gauche Michel Verney qui rassemble 9,24 % des suffrages. Un résultat insuffisant pour monter sur les planches du deuxième tour. Pour la scène finale, il ne reste donc plus que Paul Taillandier face à Eric Lageneste. Fort de son expérience, le premier a récolté 39,14 % des voix, le second 24,72 %. A Selongey, Paul Taillandier devance son adversaire de 56 voix. Il pointe en tête dans chacune des communes du canton. L’ancien maire de Selongey bénéficie d’une avance confortable de 14,42 %. Reste à savoir, désormais, si les électeurs de gauche se comporteront comme des spectateurs ou des acteurs de ce deuxième tour… Car en fonction du résultat, l’affrontement pourrait se transformer en film à épisodes, voire en film d’action. Le décor changerait, passant de l’hôtel du Département au conseil municipal. En effet, lors d’un communiqué, presque tous les élus de la majorité municipale avaient rappelé leur soutien au conseiller général sortant, condamnant de fait l’attitude du jeune maire. Résultat de ce duel à droite dimanche. F. Z. NOIR CYAN MAGENTA JAUNE BP PAGE : 32 EDITION : 00 Mardi 23 mars 2004 12 Elections Sept élus au premier tour Aignay-le-Duc CANTONALES Côte-d’Or : Treize duels au second tour… AUXONNE BEAUNE NORD DIJON IV DIJON V Henri Julien (UMP) : 53,49 % Arnay-le-Duc Pierre Gobbo (Divers gauche) : 60,13 % Claude Lapostolle (UMP) Antoine Sanz (Divers Gauche) Denis Thomas (UMP) Martin Meunier (PS) Roland Ponsaâ (PS) Pierre Jacob (UMP) François Rebsamen (PS) Katherine Williams (UMP) Premier tour : 23,23 % Premier tour : 23,32 % Premier tour : 24,02 % Premier tour : 21,63 % Premier tour : 38,15 % Premier tour : 16,24 % Premier tour : 48,11 % Premier tour : 26,15 % DIJON VI FONTAINE-LÈS-DIJON GEVREY-CHAMBERTIN IS-SUR-TILLE Blignysur-Ouche Gabriel Moulin (Div. gauche) : 65,72 % Granceyle-Château François-Xavier Dugourd (UMP) Françoise Tenenbaum (PS) Gilbert Menut (Divers droite) Stéphane Woynaroski (PS) Jean-Claude Robert (PS) Pierre Damy (UMP) Michel Maillot (PS) Henri Constant (UMP) Premier tour : 42,75 % Premier tour : 33,23 % Premier tour : 24,69 % Premier tour : 27,40 % Premier tour : 45,66 % Premier tour : 28,73 % Premier tour : 38,56 % Premier tour : 38,32 % MONTBARD MONTIGNY-SUR-AUBE NUITS-SAINT-GEORGES PONTAILLER-SUR-SAÔNE Alain Houpert (Div. droite) : 65,72 % Mirebeausur-bèze Louis de Broissia (UMP) : 50,15 % Saint-Seinel’Abbaye Michel Protte (UMP) Robert Grimpet (PRG) Georges Morin (Divers droite) Philippe Chardon (Divers droite) Xavier Dufouleur (Divers droite) Premier tour : 22,58 % Premier tour : 21,34 % Premier tour : 26,63 % Premier tour : 43,74 % Premier tour : 41,10 % SELONGEY Christian Myon (UMP) : 56,16 % Vitteaux François Sauvadet (UDF) : 60,05 % Eric Lageneste (Divers droite) Premier tour : 39,14 % Premier tour : 24,72 % Premier tour : 35 % Et une triangulaire SAINT-JEAN-DE-LOSNE Paul Taillandier (UMP) Pierre-Alexandre Privolt (div. gauche) Roger Ganée (PS) Daniel Denninger (UMP) Pierre JabouletVercherre (FN) Premier tour : 27,83 % Premier tour : 19,57 % Premier tour : 25,69 % Joël Abbey (UMP) Alain Brancourt (PS) Premier tour : 47,93 % Premier tour : 28,67 %