Promotion de la chasse aux phoques chez les Inuits : renforcement
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Promotion de la chasse aux phoques chez les Inuits : renforcement
ÉTUDIANTS POUR LE NORD CANADIEN (ÉNC) Promotion de la chasse aux phoques chez les Inuits : renforcement des compétences en matière de défense de leurs intérêts Iqaluit, Nunavut Participants Résultats du projet •Anna Logie (étudiante de l’Université d’Ottawa) •Pakak Picco (jeune Inuit) •Conseil circumpolaire inuit du Canada •Aaju Peter (Inuit Sila Canada) •Andrew Nunez (Centre pour les jeunes de Makkuttukuvik) •Les 15 ateliers ont réuni de cinq à dix participants chacun, notamment des jeunes, des Aînés, des chasseurs et des membres des communautés inuites et non inuites. •Les membres de la communauté, jeunes et membres du personnel du Centre pour jeunes ont exprimé leur appréciation relativement à ce projet. •Les jeunes ont beaucoup aimé la sortie de chasse aux phoques en bateau. •Le public pourra consulter le site Web d’Inuit Sila Canada à l’adresse suivante : http://inuitsilacanada.org/ •Le film éducatif sera affiché sur le site Web d’Inuit Sila Canada. Durée du projet Mai à août 2016 Leçons retenues Contexte •Les résidents de la communauté et les personnes de l’extérieur peuvent travailler en partenariat pour apporter des changements positifs et renforcer la capacité de la •Le projet est né à la suite d’une conversation entre Aaju Peter, une défenseure de la communauté. chasse aux phoques chez les Inuits, et Anna Logie, tenue au cours de recherches •Les jeunes d’Iqaluit aiment beaucoup les possibilités d’interagir avec les Aînés, de faire juridiques sur l’incidence de l’interdiction de la peau de phoque imposée par l’Union des sorties sur le terrain et d’en apprendre davantage sur la culture inuite. Ils apprennent européenne aux communautés inuites. vite et souhaitent fortement acquérir de nouvelles compétences, comme la réalisation de •Le point de vue des Inuits relativement à la chasse aux phoques commerciale devait être films et l’édition de vidéos. plus présent dans le débat public. Les défenseurs de la chasse aux phoques disposaient •Il est essentiel de faire preuve de souplesse. Les personnes chargées de mettre en de peu de ressources. œuvre le projet ont dû s’adapter aux changements de personnel et aux reports de sorties •Les jeunes du Centre pour jeunes de Makkuttukkuvik demandaient que l’on intègre plus des jeunes en raison des conditions météorologiques difficiles. Les jeunes se sont sentis de contenu culturel inuit dans les programmes du centre. engagés dans le projet, car les personnes chargées de le mettre en œuvre ont donné suite à leurs commentaires. Par exemple, l’horaire du projet a été modifié en réponse à Objectifs du projet la demande d’un atelier pratique sur le dépeçage de phoque et de deux ateliers sur la •Améliorer les compétences en défense des jeunes d’Iqaluit et des membres de la réalisation de films plutôt que d’un seul. communauté, en particulier pour ce qui a trait à la promotion de la chasse aux phoques •Le soutien du Centre pour jeunes a été important. Plus particulièrement, le coordonnateur par les Inuits. auprès des jeunes, Andrew Nunez, a grandement contribué à faire participer les jeunes à •Offrir des activités parascolaires positives aux jeunes, leur permettant de promouvoir la l’atelier. compréhension de leur culture et de leur système alimentaire. •Pakak et Aaju ont fait fonction de modèles pour les jeunes. Les filles ont particulièrement •Diffuser de l’information au sujet d’Inuit Sila Canada, une ONG originaire du Groenland aimé entendre Aaju raconter ses expériences et ses connaissances traditionnelles, et les visant à redynamiser l’industrie de la chasse aux phoques par les Inuits. garçons ont aimé entendre Pakak raconter ses histoires de chasse. •Pakak et Aaju ont joué un rôle essentiel au moyen de conseils pour mettre en œuvre Méthode •Organiser une série d’ateliers destinés aux jeunes et aux membres de la communauté en le projet en tenant compte des sensibilités culturelles. Aaju a facilité le contact avec les Aînés de la communauté et Pakak a joué un rôle clé concernant le recrutement de vue de favoriser l’acquisition de connaissances sur la chasse aux phoques traditionnelle chasseurs locaux et la coordination de la sortie de chasse aux phoques en bateau. et sur sa défense. •Organiser une sortie de chasse aux phoques en bateau pour les jeunes en difficulté. •Créer un site Web d’Inuit Sila Canada et un film servant à diffuser de l’information sur Possibilités et difficultés pour l’étudiante l’importance socio-économique de la chasse aux phoques par les Inuits. Possibilités • En apprendre davantage sur la culture des Inuits, leur langue et leur savoir-faire traditionnel • Se faire de nouveaux amis et collaborer avec des jeunes • Participer à un projet visant à accroître la capacité locale et à aider les résidents à améliorer leurs compétences en défense de la chasse aux phoques. Difficultés • Être nouvelle au sein de la communauté et y vivre pendant seulement quatre mois; il faut investir du temps et fournir des efforts soutenus pour établir des liens avec les Aînés, les chasseurs et les jeunes. • Vivre dans une communauté où le taux de problèmes sociaux est élevé. Iqaluit, Nunavut « Ce projet m’a donné la chance de travailler en étroite collaboration avec des Aînés, des chasseurs, des militants et de jeunes inuits. » -Anna Logie, étudiante, Université d’Ottawa • Population : Environ 6700 habitants • Pourcentage de la population inuite : 60 % • Principaux secteurs économiques : gouvernement, chasse et économie traditionnelle, construction, tourisme, arts et artisanat • Le saviez-vous? En 1987, les résidents ont décidé de changer le nom de leur ville, Frobisher Bay, pour Iqaluit, et ainsi revenir au nom d’origine en inuktitut, qui signifie « lieu de nombreux poissons ».