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Le Groupe Vendéen d'Études
Préhistoriques est une association loi 1901,
créée en 1978, qui s'est donnée comme
but la difusion des informations
concernant l'archéologie préhistorique
locale, nationale, voire internationale.
Les conférences ont lieu à l'adresse
suivante :
Lycée Jean De Lattre de Tassigny
165, rue Hubert Cailler
85000 La Roche sur Yon
Pour cela, le GVEP organise des
conférences, des sorties et édite un
bulletin annuel (qui paraît en février-mars)
ainsi que des ouvrages thématiques.
L’adhésion au GVEP donne droit à recevoir
tous les renseignements et notamment le
bulletin annuel.
Pour toute demande, écrire au :
GVEP
9, impasse Callot
85000 LA ROCHE SUR YON
Groupe Vendéen
d'Études
Préhistoriques
CONFÉRENCES DE
PRÉHISTOIRE ET
D'ARCHÉOLOGIE
Entre 20h30 et 22h, dans l’amphithéâtre
du lycée (150 places).
ou laisser un message au répondeur au :
06-12-10-08-74
Courriel : [email protected]
Site internet : gvep.fr/
Le Conseil d’administration se réunit une
fois par mois (hors vacances scolaires), le
2e samedi, au Pôle associatif, boulevard
Aristide Briand à La Roche-sur-Yon.
 Elles sont gratuites et ouvertes à
tous.
 Elles sont destinées à un public
adolescent / adulte intéressé par
l'archéologie mais sans
connaissance particulière du sujet.
 Elles sont assurées par des
professionnels de l'archéologie ou
des spécialistes reconnus par la
communauté scientifque.
Des volcans, de la colle
et des Gaulois
MARDI 8 NOVEMBRE 2016
DU MASSIF CENTRAL À LA COLLE
NÉOLITHIQUE...
Par Pierre GIBAUD
(Professeur de Physique-Chimie)
Du 5 au 8 mai 2016, le GVEP a organisé un
voyage dans le sud de la France pour visiter en
particulier la grotte du Pont d’Arc (copie de la grotte
Chauvet). Nous avons traversé le Massif Central et
ses m ultiples paysa ges volca niques. Des
explications illustrées étaient prévues dans le car
pour commenter les paysages. Hélas il a été
impossible de visualiser les images. Un diaporama
commenté va présenter les paysages
caractéristiques, les types de volcans et enfn, les
causes du volcanisme.
Depuis quelques temps déjà, le GVEP
recherchait des informations sur la colle de
bouleau.
Des images extraites d’un flm vont
montrer la fabrication de cette colle ancienne et ses
propriétés. Le 19 juin, nous avons visité le Cairn à St
Hilaire-la-Forêt. L’animateur a fabriqué devant nous
une colle à trois composants pour assembler
pointes de fèches et lames en silex sur leur support
en bois. Un diaporama montre comment les
réactions chimiques entre les divers ingrédients
aboutissent à une colle très solide et durable qui
relève de la grande chimie !
MARDI 6 DÉCEMBRE 2016
GAULOIS DES CHAMPS,
GAULOIS DES PLAGES…
LE SECOND ÂGE DU FER DANS L’OUEST DES PAYS DE
LA LOIRE AU REGARD DES DÉCOUVERTES RÉCENTES.
Par Axel LEVILLAYER
(Archéologue – Grand Patrimoine LoireAtlantique )
Longtemps réduits à illustrer les rares textes
antiques disponibles à leur sujet, les Gaulois ont été
l’objet de bien des fantasmes. N’ayant pas laissé les
ruines et monuments des siècles postérieurs, c’est
principalement à l’archéologie préventive et à ses
investigations systématiques, qu’on doit le
renouveau des études sur l’âge du Fer à l’œuvre
depuis une trentaine d’années en France et en
Europe. Notre région a connu une situation
contrastée avec quelques secteurs bien explorés, et
d’autres encore largement sous-documentés.
Heureusement, depuis une dizaine d’années, les
opérations se sont multipliées, qui permettent de
dresser un premier panorama des cinq derniers
siècles avant notre ère, loin des images d’Épinal de
« nos ancêtres les Gaulois ».
Après un rappel historiographique, cette
communication portera principalement sur la LoireAtlantique et la Vendée, en nous autorisant
quelques détours dans les départements voisins, et
abordera, par la présentation de sites et d’éléments
de synthèse, les sociétés gauloises de la région au
travers de leur structuration, des formes d’habitat,
des productions et des échanges.
MARDI 7 FÉVRIER 2017
LA PARURE DE L'ÂGE DU BRONZE :
UN SUPPORT DE CHOIX POUR L'ÉTUDE
DES SOCIÉTÉS PROTOHISTORIQUES
Par Marilou NORDEZ
(Archéologue – UMR Toulouse)
La parure constitue un champ d’étude
particulier du fait de sa fonction, qui touche
davantage aux domaines du symbolique et de
l’esthétique que du purement utilitaire. Cette
dimension singulière implique de s’interroger sur la
place et l’emploi des bijoux et ornements corporels
au sein des sociétés de l’âge du Bronze. Les
motivations de la production de parures sont
multiples dans les sociétés actuelles comme
passées : objets du quotidien ou de cérémonie,
porteurs de valeurs rituelles ou votives, esthétisme,
mob il ie r d ’a cc om pa gne me nt d es d éfun ts,
marqueurs sociaux ou ethniques exhibant une
appartenance à une tribu, un groupe de sexe ou
d’âge, une position hiérarchique, une situation de
vie, etc. Un simple objet peut donc être doté de
signifcations sociales et symboliques fortes, qui
sont propres au groupe qui le produit et l’utilise.
Notre objectif sera de présenter les
diférentes formes de parures efectives au cours de
l’âge du Bronze, ainsi que l’ensemble des
informations qu’elles apportent à notre
connaissance des sociétés qui les produisaient et
les portaient. Il sera donc à la fois question
d’artisanat, de réseaux d’échanges, de pratiques
sociales et symboliques, ainsi que d’identité
culturelle. À travers l’analyse des contextes de
découverte, de la morphologie et de
l’ornementation des bijoux de l’âge du Bronze, à
laquelle s’ajoute l’étude des traces de fabrication,
c’est tout un pan des sociétés protohistoriques que
nous tenterons de revisiter lors de cette
présentation.
MARDI 4 AVRIL 2017
VILLES GAULOISES DES RÉGIONS
ATLANTIQUES
DU NORD-OUEST DE LA GAULE
Par Elven LE GOFF
(Archéologue – INRAP)
Si l’étude du phénomène urbain à la
période laténienne est une thématique abordée
depuis de nombreuses décennies par les
cherc heurs, not am m ent à pa rtir d e si tes
emblématiques européens, l’Ouest de la Gaule est
longtemps resté en marge des débats par manque
de références. Au cours de ces quinze dernières
années, plusieurs fouilles de grande ampleur ont
été réalisées sur des sites majeurs et les
découvertes archéologiques devenues importantes
sont venues pallier le défcit d’information. Elles
permettent d’aborder la question des villes dans
l e u r r é a l i t é m u l t i p l e (petites bourga des
commerçantes, en lien ou non à un habitat fortifé,
capitales de cités…), traduisant pour l’époque
gauloise des approches diférentes de
l’agglomération au sein d’un territoire politique et
économique.