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BELFORT
le magazine de la ville de Belfort
www.mairie-belfort.fr
La musique dans
tous ses états
> Urbanisme
Un projet
projet d’envergure
d’envergure
Un
pour les
les Glacis
Glacis
pour
> Jumelliades 2007
Un
Un moment
moment de
de partage
partage
et
et d’échange
d’échange
Mai 2007
numéro 180 / 0,76 euro
Mai 2007 / n°180
L’édito du Maire
Mes Chères Concitoyennes,
Mes Chers Concitoyens,
D
imanche 6 mai, la
première victoire
est celle de la démocratie. A Belfort,
plus de 81 % des électeurs se
sont rendus aux urnes pour
ce deuxième tour de l’élection présidentielle.
Au terme d’une campagne courageuse, Ségolène
ROYAL rassemble 47 % des
suffrages, près de dix sept
millions de Français. Dans
notre ville, elle frôle de peu
la majorité puisqu’elle n’est
devancée que de 483 voix
par le candidat de l’UMP.
Je constate d’ailleurs que
dans le grand Est, Belfort est
l’une des villes qui résiste le
mieux.
Visite de l’Alstom avec Ségolène Royal
le vendredi 13 avril
Belfort Magazine : Mairie - place d’Armes - 90 000 Belfort.
Tél. 03 84 54 24 24. Rédaction : Tél. 03 84 22 39 79.
Courrier électronique : [email protected]
Directeur de la Publication : Jean-Pierre Chevènement
Directeur de la Communication, Rédacteur en Chef : Robert
Cerles
Editeur : Mairie de Belfort - place d’Armes - 90 000 Belfort /
Rédaction : Julien Nayener, Pol Robert /
Mise en page : Christophe Patrix /
Photos : Régis Antoine, Claude Bailly, Robert Cerles, C. Patrix /
Dépot légal : Mai 2007 / Impression : Imp. Schraag - Valdoie.
Tirage : 29 000 ex. / Couverture : D.R.
Aussi, je veux rendre hommage au civisme des Belfortaines et des Belfortains
et remercier toutes celles et
ceux qui ont soutenu, comme
je l‘ai fait moi-même, les
orientations portées par la
candidate pendant la campagne présidentielle.
Vous le savez, je n’ai pas
ménagé mes forces pour
la soutenir. Je l’ai fait sur la
base des valeurs auxquelles
je crois profondément : celles de la République, liberté,
laïcité, refus des communautarismes, mais aussi travail,
mérite, effort, civisme, indissociable du patriotisme républicain que la droite cherche à
confisquer abusivement. J’ai
apporté mon soutien sur une
base politique pour affirmer la
nécessité d’une réorientation
sociale de la construction
européenne, d’une refondation républicaine et d’une
voix forte et indépendante de
la France dans le monde. J’ai
insisté aussi sur les questions
de sécurité et d’éducation :
il n’y a pas de société sûre
sans civisme.
Maintenant le suffrage universel s’est exprimé. Je m’incline bien évidemment comme
républicain devant le verdict
des urnes. C’est sur ses actes que le nouveau Président
de la République devra être
jugé. J’espère pour ma part
qu’il saura s’élever au-dessus
des considérations partisanes pour servir les intérêts
profonds du pays. Avec les
moyens que vous me donnerez, je m’efforcerai de rester
vigilant, dans le respect des
valeurs qui fondent le pacte
républicain.
Je veux aussi rappeler aux
impatients que ce que les
urnes ont fait, elles peuvent
également le défaire. Chacun
doit montrer calme et sang
froid. Ce sont les vertus qui
fondent la démocratie.
L’enjeu des élections législatives de juin sera la constitution d’un pôle d’équilibre
dans le pays. Celui-ci en a
besoin, car tous les pouvoirs politique, économique,
médiatique, ne peuvent être
concentrés dans les mêmes
mains.
Ce qui est vrai au niveau
national, l’est aussi dans le
Territoire de Belfort. Celuici a besoin d’être défendu
et porté en avant dans tous
les domaines, comme je
l’ai fait continûment depuis
longtemps, qu’il s’agisse
des entreprises et de la diversification économique, du
désenclavement ferroviaire
(TGV) ou autoroutier, de la
rénovation urbaine, du développement universitaire, des
services sociaux, de l’hôpital
médian ou de l’essor culturel
et sportif, etc…
C’était le rôle, dans la Rome
antique, du «Tribun de la
plèbe». Le peuple a toujours
besoin de défenseurs. Il a
aussi besoin d’être, en permanence, invité à se projeter
dans l’avenir. C’est ce que
j’ai toujours essayé de faire
avec vous.
Passées les échéances, présidentielle puis législatives, il
y aura du pain sur la planche
pour revaloriser le travail,
pour redresser l’école publique, pour assurer la sécurité
de chacune et de chacun,
pour défendre le service public contre tous les bradages,
pour éviter que les retraites
ne soient sacrifiées, pour que
l’Europe, enfin, soit mise au
service de la croissance et de
l’emploi et de la lutte contre
les délocalisations.
A Belfort, ville de résistance,
nous devons nous battre
tous ensemble, pour l’emploi,
pour le progrès social, pour
la démocratie. Ces valeurs
ne sont pas désuètes. Ces
combats sont plus actuels
que jamais. Notre département doit pouvoir poursuivre
sa marche en avant.
Pour ma part, j’y consacrerai
toutes mes forces. Je veillerai au rassemblement et au
renouvellement nécessaires
dans notre Ville et notre département, au service de l’intérêt général que j’ai toujours
servi. Je sais, croyez-le bien,
que ma force – pour ce faire
- ne peut être que celle de
votre confiance.
page 2
Election Présidentielle
Les résultats de Belfort
TOTAUX :
Inscrits : 26 821
Votants : 21 824
Nuls : 275
Exprimés : 21 549
Besancenot : 1 067 voix 4,95 %
Buffet : 326 voix 1,51 %
Schivardi : 82 voix 0,38 %
Bayrou : 3 348 voix 15,53 %
Bové : 356 voix 1,65 %
Voynet : 405 voix 1,87 %
De Villiers : 383 voix 1,77 %
Royal : 6 051 voix 28,08 %
Nihous : 78 voix 0,36 %
Le Pen : 2 719 voix 12,61 %
Laguiller : 322 voix 1,49 %
Sarkozy : 6 412 voix 29,75 %
1er tour les résultats
par bureau de vote
A01- Hôtel de Ville
Inscrits : 850
Votants : 658
Nuls : 4
Exprimés : 654
Olivier Besancenot : 13
Marie-George Buffet : 5
Gérard Schivardi : 1
François Bayrou : 137
José Bové : 6
Dominique Voynet : 11
Philippe de Villiers : 11
Ségolène Royal : 169
Frédéric Nihous : 2
Jean-Marie Le Pen : 61
Arlette Laguiller : 9
Nicolas Sarkozy : 229
A02 - Salle des Fêtes
Inscrits : 962
Votants : 811
Nuls : 8
Exprimés : 803
José Bové : 18
B01 - Gr. Scol. V. Hugo
Inscrits : 1086
Votants : 912
Nuls : 9
Exprimés : 903
page 3
José Bové : 12
B02 – Gr. Scol. V; Hugo
Inscrits : 1010
Votants : 865
Nuls : 7
Exprimés : 858
José Bové : 10
M01 – Ec. Mat. P. Langevin
Inscrits : 1310
Votants : 993
Nuls : 6
Exprimés : 987
José Bové : 15
N01- Ec. P. Kergomard
Inscrits : 1245
Votants : 1037
Nuls : 13
Exprimés : 1024
José Bové : 13
N02 - IDEE
Inscrits : 887
Votants : 750
Nuls : 7
Exprimés : 743
José Bové : 10
C01 - Ec. V. Schoelcher
Inscrits : 1243
Votants : 1050
Nuls : 10
Exprimés : 1040
José Bové : 17
C02 – Maison du Peuple
Inscrits : 810
Votants : 670
Nuls : 7
Exprimés : 663
José Bové : 7
C03 - Maison du Peuple
Inscrits : 845
Votants : 713
Nuls : 5
Exprimés : 708
José Bové : 9
D01 - Gr. Scol. Châteaudun
Inscrits : 1040
Votants : 863
Nuls : 9
Exprimés : 854
José Bové : 10
D02 – Gr. Scol. Châteaudun
Inscrits : 912
Votants : 750
Nuls : 8
Exprimés : 742
José Bové : 11
Belfort Mag Mai 2007 n°180
Elections
Inscrits : 930
Votants : 767
Nuls : 9
Exprimés : 758
José Bové : 10
F01 - Maison de l’Enfant
Inscrits : 842
Votants : 705
Nuls : 15
Exprimés : 690
José Bové : 10
E01 - Gr. Scol. R. Aubert
Inscrits : 1194
Votants : 953
Nuls : 15
Exprimés : 938
José Bové : 14
F02 -Gr. Scol. E. Géhant
Inscrits : 576
Votants : 457
Nuls : 7
Exprimés : 450
José Bové : 8
Inscrits : 1262
Votants : 1024
Nuls : 18
Exprimés : 1006
José Bové : 18
G01 - Gr. Scol. H. Metzger
Inscrits : 677
Votants : 576
Nuls : 3
Exprimés : 573
José Bové : 11
Inscrits : 1090
Votants : 865
Nuls : 8
Exprimés : 857
José Bové : 14
Inscrits : 802
Votants : 646
Nuls : 10
Exprimés : 636
José Bové : 7
H01- Ec. De la 2e Chance
Inscrits : 1096
Votants : 869
Nuls : 17
Exprimés : 852
José Bové : 19
K01 Gr. Scol. L. Pergaud
Inscrits : 942
Votants : 730
Nuls : 8
Exprimés : 722
José Bové : 10
J01 - Gr. Scol. René Rucklin
Inscrits : 671
Votants : 495
Nuls : 9
Exprimés : 486
José Bové : 8
K02 - Gr. Scol. L. Pergaud
Inscrits : 754
Votants : 586
Nuls : 8
Exprimés : 578
José Bové : 13
J02 - Gr. Scol. R. Rucklin
Inscrits : 870
Votants : 682
Nuls : 19
Exprimés : 663
José Bové : 30
L01 - Les Barres - Maternelle
Inscrits : 1216
Votants : 1019
Nuls : 12
Exprimés : 1007
José Bové : 15
J03 - Gr. Scol. R. Rucklin
Inscrits : 519
Votants : 379
Nuls : 5
Exprimés : 374
José Bové : 13
L02 - Les Barres - Primaire
Inscrits : 1180
Votants : 999
Nuls : 19
Exprimés : 980
José Bové : 18
page 4
Résultats du 2e tour
par bureau de vote
TOTAUX
Inscrits : 26822
Votants : 22096
Nuls : 995
Exprimés : 21101
Ségolène Royal : 10309 - 48,86 %
Nicolas Sarkozy : 10792 - 51,14 %
A01- Hôtel de Ville
Inscrits : 850
Votants : 665
Nuls : 19
Exprimés : 646
A02 - Salle des Fêtes
Inscrits : 962
Votants : 829
Nuls : 30
Exprimés : 799
Inscrits : 1086
Votants : 912
Nuls : 33
Exprimés : 879
Inscrits : 1011
Votants : 881
Nuls :26
Exprimés : 855
M01 - Ec. Mat. P. Langevin
Inscrits : 1310
Votants : 1004
Nuls : 31
Exprimés : 973
N01 - Ec. P. Kergomard
Inscrits : 1245
Votants : 1061
Nuls : 55
Exprimés : 1006
N02 - IDEE
Inscrits : 887
Votants : 759
Nuls : 38
Exprimés : 721
TOTAL CANTON EST
Inscrits : 7351
Votants : 6111
Nuls : 232
Exprimés : 5879
page 5
C01 – Ec. V. Schoelcher
Inscrits : 1244
Votants : 1057
Nuls : 36
Exprimés : 1021
Inscrits : 810
Votants : 676
Nuls : 35
Exprimés : 641
Inscrits : 845
Votants : 709
Nuls : 29
Exprimés : 680
D01- Gr. Scol. Châteaudun
Inscrits : 1040
Votants : 864
Nuls : 51
Exprimés : 813
Inscrits : 912
Votants : 746
Nuls : 40
Exprimés : 706
Inscrits : 929
Votants : 775
Nuls : 37
Exprimés : 738
TOTAL CANTON CENTRE
Inscrits : 5780
Votants : 4827
Nuls : 228
Exprimés : 4599
E01- Gr. Scol. Raymond Aubert
Inscrits : 1194
Votants : 981
Nuls : 52
Exprimés : 929
E02 – Gr. Scol. R. Aubert
Inscrits : 1262
Votants : 1025
Nuls : 35
Exprimés : 990
E03 – Gr. Scol. R. Aubert
Inscrits : 1089
Votants : 900
Nuls : 43
Exprimés : 857
F01 – Maison de l’Enfant
Inscrits : 842
Votants : 709
Nuls : 31
Exprimés : 678
F02 - Gr. Scol. E. Géhant
Inscrits : 576
Votants : 455
Nuls : 28
Exprimés : 427
TOTAL CANTON NORD
Inscrits : 4963
Votants : 4070
Nuls : 189
Exprimés : 3881
Inscrits : 677
Votants : 582
Nuls : 45
Exprimés : 537
Inscrits : 802
Votants : 665
Nuls : 44
Exprimés : 621
H01- Ec. De la 2e Chance
Inscrits : 1096
Votants : 887
Nuls : 39
Exprimés : 848
J03 – Gr. Scol. R. Rucklin
Inscrits : 520
Votants : 393
Nuls : 17
Exprimés : 376
TOTAL CANTON SUD
Inscrits : 4636
Votants : 3713
Nuls : 199
Exprimés : 3514
K01 - Gr. Scol. L. Pergaud
Inscrits : 942
Votants : 743
Nuls : 15
Exprimés : 728
K02 - Gr. Scol. Louis Pergaud
Inscrits : 754
Votants : 597
Nuls : 25
Exprimés : 572
L01- Les Barres - Maternelle
Inscrits : 1215
Votants : 1022
Nuls : 47
Exprimés : 975
L02 - Les Barres - Primaire
Inscrits : 1181
Votants : 1013
Nuls : 60
Exprimés : 953
TOTAL CANTON OUEST
Inscrits : 4092
Votants : 3375
Nuls : 147Exprimés : 3228
Inscrits : 671
Votants : 494
Nuls : 18
Exprimés : 476
Inscrits : 870
Votants : 692
Nuls : 36
Exprimés : 656
Urbanisme
Education
Un projet d’envergure
Une approche globale et échelonnée
Le quartier des Glacis fait depuis longtemps l’objet
d’opérations visant à le rendre plus attractif. Avec
le projet de rénovation urbaine qui a été lancé,
l’histoire va s’accélérer.
L’opération du 4-10
rue Parant
Les abords de l’immeuble du 4-10
rue Parant, propriété de Territoire
Habitat, vont être entièrement
recomposés réaménagés par la
Ville de Belfort. Cette opération,
menée en lien direct avec le projet
d’aménagement des espaces
extérieurs, est destinée à mieux
délimiter les espaces publics,
privatifs et semi-privatifs, à
rendre les lieux plus fonctionnels
(en terme de stationnement et de
flux de personnes notamment)
mais aussi plus esthétiques avec
une refonte paysagère. Ce projet,
dont la maîtrise d’œuvre a été
confiée au le maître d’œuvre est
le cabinet d’études « Bureau du
paysage », est la résultante d’une
concertation engagée avec la
Ville de Belfort, Territoire Habitat
et les habitants de l’immeuble.
A
vec la rénovation du centre commercial qui est
actuellement en cours
et l’aménagement des
espaces extérieurs qui débutera
l’automne prochain, les travaux
dans le quartier des Glacis passent à la vitesse supérieure. Leur
ampleur est considérable et dès
les prochains mois, le cadre de vie
va amorcer un profond changement. Cette évolution a toujours
été ardemment souhaitée par la
municipalité qui, depuis une quinzaine d’années, a mené plusieurs
opérations d’envergure aux Glacis :
l’implantation du siège social de
Territoire Habitat, la rénovation de
la Maison de Quartier, la création du
stade M-T. Rambur et d’un terrain
multisports, la création de la rue du
Général Haxo ainsi que la réhabilitation de logements représentent
autant d’interventions visant à
redonner souffle et dynamisme au
quartier. L’engagement de la mu-
nicipalité ne date donc pas d’hier.
C’est un travail de longue haleine,
qui va se prolonger et s’accélérer
dans la prochaine décennie avec la
réalisation du projet de rénovation
urbaine piloté par la Communauté
de l’Agglomération Belfortaine, en
relation avec les autres partenaires
institutionnels, et au premier rang
l’Etat, au travers de l’Agence Nationale de Rénovation urbaine.
Trois objectifs majeurs
L’amélioration du cadre de vie est
un tout et nécessite la conjugaison
de plusieurs éléments. La politique de rénovation urbaine dans
le quartier des Glacis rassemble
ainsi trois objectifs majeurs : le
premier consiste à désenclaver le
quartier et à l’ouvrir sur la ville, le
second vise à diversifier l’habitat
et à développer les équipements,
le troisième comprend la mise en
valeur des espaces extérieurs.
Le logement, une des priorités
le domaine de l’habitat. Dans le
quartier des Glacis, 114 logements
seront démolis et autant reconstruits hors sites. 12 logements
locatifs privés seront également
construits.
Le parc de logements fera enfin
l’objet de réhabilitations : 286
appartements sont concernés
par cette revalorisation destinée à
rendre les lieux plus confortables.
A l’horizon 2011, l’ensemble de
ces opérations aboutira à une plus
grande diversification des statuts
de l’habitat et de qualité de l’offre
de logements.
25 millions d’euros
L’enveloppe globale consacrée à
la rénovation urbaine sur le quartier des Glacis représente un peu
plus de 25 millions d’euros, dont
près de 11 millions à la charge des
collectivités et de l’ANRU. Une
grande partie de cette somme est
consacrée au logement (plus de
18 millions). L’aménagement des
espaces extérieurs se chiffre à
environ 1,5 millions d’euros.
La rénovation urbaine est inconcevable sans un effort particulier dans
page 6
pour les Glacis
Un quartier ouvert sur la ville
Le réaménagement des espaces extérieurs va modifier en profondeur le cadre de vie du quartier.
L’approche se veut à la fois humaine, moderne et écologique.
D
Stéphane Curie, concepteur du projet
page 7
es espaces plus vastes,
fonctionnels et conviviaux. Des «connexions»
développées avec les autres
quartiers de Belfort. Un environnement de qualité, où cohabitent harmonieusement nature et
constructions.
Voici, en résumé, l’esprit du projet
de réaménagement des espaces
extérieurs du quartier des Glacis
conduit par la Ville de Belfort.
Cette opération de grande ampleur, qui fait partie intégrante
du projet de rénovation urbaine
conduit par l’ANRU (*), va modifier en profondeur le cadre de
vie des habitants, comme ceux-ci
ont pu s’en rendre compte lors du
conseil de quartier du 27 février
dernier. De manière globale, c’est
une nouvelle page importante de
l’histoire urbanistique belfortaine
qui va s’écrire dans un avenir
proche et plus lointain.
Urbanisme
La physionomie des lieux va en
effet connaître des bouleversements sensibles. Pour autant, il
ne s’agit pas de faire table rase
de l’existant, mais de le mettre en
valeur. Car le quartier des Glacis
possède d’indéniables atouts
qu’il convient de faire apparaître
en pleine lumière.
C’est ce à quoi s’est attaché
Stéphane Curie, du bureau d’études Gallois Curie, concepteur
du projet : «L’idée directrice est
d’ouvrir le quartier sur la ville,
de le désenclaver. Il y a peu de
perméabilité, peu d’interactions
entre les différents espaces. La
qualité paysagère du parc des
Glacis est par exemple peu mise
en valeur. Il en est de même du
bois Bauer. Notre but est de faire
sauter tous ces verrous et de
rendre accessibles et visibles ces
espaces». Les travaux emprunteront trois axes, indissociables l’un
de l’autre : un square sera créé
à l’arrière du centre commercial
rénové, ainsi qu’une « dorsale »
piétons-cycles, tandis que le
parc central sera entièrement
réaménagé. Toutes ces opérations s’inscrivent dans un projet
global, qui inclut évidemment la
vaste restructuration immobilière
dont le quartier va faire l’objet à
court et plus long terme. Vous
trouverez le détail des travaux
ci-dessous.
(*) : ANRU : Agence Nationale de Rénovation Urbaine
Une dimension environnementale affirmée
Le projet de réaménagement des espaces extérieurs du quartier des
Glacis comporte une dimension environnementale affirmée. Une attention
particulière a ainsi été portée sur le choix des matériaux utilisés pour les
travaux. Un exemple : l’enrobé du parvis du square sera constitué à partir
d’éléments végétaux. Par ailleurs, l’eau de pluie sera récupérée au maximum pour arroser les espaces verts sur le site. Les essences des arbres
qui seront replantés ont également été soigneusement choisies, dans un
souci d’équilibre naturel sans sacrifier à l’esthétisme des lieux.
Le détail des travaux
La création d’un square public
Ce nouveau square public visera à
relier le quartier et le centre commercial. Actuellement, les deux
espaces sont côte à côte sans qu’il
n’existe de véritable continuité
entre eux. Devant la complexité
des lieux, un parvis sera aménagé
entre le supermarché et la Maison
de quartier. Les différences de
niveau seront gommées au maximum. «Des escaliers seront créés,
ainsi que des rampes permettant
l’accès aux personnes handicapées», explique Stéphane Curie.
Des structures métalliques (gardecorps…) fabriquées avec des
matériaux pérennes et de qualité
seront également installées. Aire
de jeux, espaces verts et plantations viendront enfin agrémenter
le square.
Une «dorsale» plus large et
sécurisée
Le désenclavement est un enjeu
majeur du projet, c’est pourquoi
le réseau de communications sera
remodelé. Ainsi, la « dorsale » qui
traverse le quartier du Nord au
Sud sera élargie et passera de
3 m à plus de 6 m. Cyclistes et
piétons auront chacun leur voie
de circulation propre. Les accès
aux équipements publics et commerciaux seront facilités. Diverses
plantations viendront délimiter les
différentes voies de circulation.
Les jonctions de la dorsale, notamment au nord avec l’avenue de
la Laurencie et au Sud avec la rue
Haxo, feront l’objet d’une attention
particulière. Aucun espace ne doit
être isolé. Cela vaut pour le Parc
des Glacis, le bois Bauer et dans le
prolongement, la Vieille Ville.
Le parc central et ses jardins à thèmes
La qualité paysagère de l’actuel parc des Glacis n’est pas exploitée à sa juste
valeur. «On y trouve pourtant des arbres remarquables», explique Stéphane
Curie, «Non par leur rareté, mais plutôt par leur taille». Leur existence reste malheureusement méconnue, car le site demeure peu ouvert vers l’extérieur.
Réserve foncière importante, qui s’étend de la dorsale jusqu’au bois Bauer, le
parc va donc faire l’objet d’un profond réaménagement. L’objectif est clair : il
s’agit de faire respirer les lieux, sans les dénaturer. Le respect de la configuration du site est une priorité. «Très peu d’arbres seront abattus», note Stéphane
Curie. «Au contraire, une bonne cinquantaine vont être replantés».
Des jardins à thèmes jalonneront le site. Ces «sous-espaces», comme on les
appelle, auront chacun des fonctions différentes. Les enfants y trouveront
de magnifiques terrains de jeux, on pourra s’y réunir pour y pique-niquer par
exemple ou encore en d’autres endroits profiter du calme et de la verdure.
C’est donc un grand parc contemporain qui va voir le jour et qui va se prolonger jusqu’au bois Bauer, lequel sera nettoyé. Une opération à la fois utile
et esthétique.
page 8
Patrimoine
Vauban avait laissé ses
consignes
Le célèbre ingénieur avait signalé que les remparts de la citadelle
devaient faire l’objet d’un soin particulier. Actuellement, une partie de
la muraille est en train d’être rénovée. Petite visite sur le chantier.
V
auban avait donc
tout prévu : «Sur un
document que nous
possédons aux archives
municipales, il insiste sur la
nécessité d’entretenir les
remparts de la citadelle», explique
Christophe Cousin, conservateur
du musée de Belfort. Ainsi, le
célèbre ingénieur préconise
notamment d’enlever la mousse
des murs, de refaire les joints
entre les pierres ou encore
d’assainir le pied des courtines
pour éviter que les fondations
pourrissent.
Sous des dehors monumentaux,
les remparts n’en demeurent
pas moins fragiles et nullement
page 9
à l’abri de l’usure du temps.
Au fil des saisons, l’eau, le
gel, la végétation, le soleil
accomplissent tour à tour leur
œuvre destructrice. Pour en
atténuer les effets et redonner
consistance à l’édifice, des
travaux de rénovation sont
régulièrement menés suivant
un programme échelonné sur
plusieurs années.
Actuellement, c’est le secteur
situé entre les bastions 20 et
21 qui est l’objet de toutes les
attentions. Depuis février dernier,
l’entreprise Scherberich, basée
à Colmar et spécialisée dans
la rénovation de monuments
en grès, y a installé ses
échafaudages. Il faudra plusieurs
mois - jusqu’à l’automne en fait
- pour mener à bien un travail
colossal.
Des pierres de 500 kg !
Au total, une cinquantaine de
mètres cubes de pierres sera
en effet traitée. L’opération est
difficile, car certaines pierres
comme les «Boudins de sa
Majesté» (celles qui protègent le
dessus des murs) pèsent jusqu’à
500 kg. On imagine combien il est
difficile de les déplacer, a fortiori
à mains nues ! «Nous sortons les
pierres de leur emplacement,
un peu comme on ouvre un
tiroir», explique pourtant le plus
simplement du monde Didier
Peverelli, le chef de chantier.
Les blocs en mauvais état seront
évidemment changés, alors que
d’autres, moins abîmés, seront
refaçonnés.
Il s’agira ensuite de s’occuper
des joints qui solidarisent les
pierres entre elles, mais qui
sont souvent détériorés par la
végétation. Celle-ci se niche
en effet partout. Surtout en
haut des murs, où arbres, lierre
et mauvaises herbes en tous
genres prolifèrent. «Une fois les
espaces nettoyés, les joints sont
exécutés à la chaux», explique
Christophe Cousin, «et non pas
au ciment qui retient l’humidité»,
ce qui peut causer les dégâts
qu’on imagine en cas de gel.
Du haut de son échafaudage,
l’œil sur les imperfections de
la paroi, Didier Peverelli prête
justement un œil attentif à la
météo. Il en va de l’efficacité
du travail : «Le beau temps est
nécessaire pour que le chantier
se déroule dans de bonnes
conditions». En avril, les cieux
l’ont entendu.
Les «signatures» des tailleurs
de pierre
Ce sont des inscriptions
sculptées sur des blocs de
pierre. Des initiales, peut-être.
Des signes distinctifs, en tout
cas, qui constituent de précieux
témoignages historiques. On les
appelle des tacherons. «Ce sont
en quelque sorte les signatures
des tailleurs de pierre», explique
Christophe Cousin. «Grâce à elles,
ceux-ci pouvaient se faire payer.
Cela permettait de comptabiliser
le nombre de pierres taillées par
chacun». Jusqu’à présent, une
trentaine de tailleurs de pierre
différents ont été identifiés et
auraient donc participé à la
construction de ce secteur, mais
il est probable qu’ils aient été bien
davantage.
la musique
2 500 musiciens, plus de 130 formations, une trentaine de
pays représentés… Toute l’ampleur et toute la diversité
du FIMU tiennent dans ces quelques chiffres. Pour sa 21e
édition, qui se déroulera les 26, 27 et 28 mai, le festival nous
emmènera une fois encore à travers le monde. Un voyage
éclectique, au gré des cultures et des genres musicaux,
auquel chacun est invité. La Ville de Belfort tient à cette
«exception culturelle», qui fait du FIMU un événement gratuit,
à la portée de tous. Présentation.
page 10
«S’ouvrir à l’autre grâce à la musique»
Olivier Prévôt, adjoint à la culture, souligne le succès grandissant du FIMU, théâtre de rencontres et d’échanges.
Belfort Mag : Que représente le
FIMU pour Belfort ?
Olivier Prévôt : Année après
année, je remarque que le succès
du FIMU ne se dément pas, bien
au contraire. Depuis le début de
l’actuel mandat (en 2001), le festival a régulièrement accueilli plus
de 40 000 personnes ; près de 70
000 l’an dernier ! La renommée
de l’événement va bien au-delà
des frontières régionales, elle dépasse également celles du Grand
Est. Le succès du FIMU atteste
de l’attractivité de Belfort, met en
valeur le patrimoine de la ville et
sa politique culturelle.
• B. M. : Justement, rares sont
les événements qui concentrent
une telle diversité culturelle ?
• O. P. : Le festival accueille des
artistes issus de plusieurs continents et représentant une trentaine de pays. C’est un moment
de convivialité et de rencontre, un
événement qui permet à chacun
de s’ouvrir à l’autre grâce à la
musique. Le FIMU permet aussi
de se confronter à des genres
musicaux très différents. Je
pense par exemple aux plus jeunes qui ont parfois une image un
peu poussiéreuse et désagréable
de la musique classique ; après
avoir assisté à un concert, leur
opinion n’est souvent plus tout à
fait la même.
B. M. : La gratuité totale du
festival fait aussi figure d’exception…
O. P. : Existe-t-il beaucoup
d’événements culturels dans ce
cas ? Evidemment non. Chacun
peut aller où il le désire, en toute
liberté. La gratuité contribue au
succès du FIMU, où il règne
toujours une ambiance familiale
à laquelle nous sommes très attachés.
«Un clin d’œil au 700e»
B.M. : Le FIMU a également
connu un certain nombre de nouveautés ces dernières années ?
O. P. : Oui. Je dirais qu’il a
su évoluer sans s’éloigner des
fondamentaux. Quatre scènes
supplémentaires ont par exemple
été ouvertes lors des dernières
éditions : celle du Rosemont,
celle du parc Milo Gehant, celle
de l’Ecole Nationale de Musique
ou encore la scène fermée du
théâtre Granit. L’accueil du public
en a naturellement été amélioré. Il
en est de même de la qualité de
l’écoute des concerts.
B. M. : Belfort fête cette année son 700e anniversaire. Le
FIMU fera-t-il aussi vivre l’événement ?
• O. P. : Oui. Nous ferons un clin
d’œil au 700e anniversaire de la
ville, notamment grâce au luth, qui
sera l’instrument vedette de cette
édition 2007. Après la cornemuse
l’an dernier, nous avons choisi
cette fois de mettre en valeur
cet instrument peu connu, dont
on jouait beaucoup au Moyen
Age et qui est très présent dans
d’autres cultures, en Europe de
l’Est et au Maghreb par exemple.
Concerts, exposition, initiation
sont prévus pour faire découvrir
ou redécouvrir le luth.
B. M. : Un mot également du
«Fimu des enfants» ?
O. P. : Cette année encore, les
enfants pourront être accueillis
à l’école Jules Heidet, où se
tiendra un atelier d’éveil musical
qui durera une heure. Pendant
ce temps, leurs parents bénéficieront de quelques moments de
tranquillité. Comme je le mentionnais tout à l’heure, le FIMU est
un événement où l’on vient en
famille. C’est l’esprit du «festival
des enfants».
dans tous ses états
> Découverte
«Unam Choir», ambassadrice de la Namibie
W
«
indhoek ». Tout juste
prononc é, le mot
évoque de lointaines
contrées. Résonne
comme une invitation au voyage. Nul
besoin, pourtant, de prendre immédiatement un billet d’avion pour vous
rendre dans la capitale de la Namibie,
qui répond donc au doux nom de
«Windhoek» : elle viendra directement
à vous lors de ce FIMU 2007 !
C’est la chorale Unam Choir qui sera
en quelque sorte « l’ambassadrice »
d’une ville et plus généralement de ce
pays d’Afrique australe qui, de mémoire de festivalier, n’avait jusqu’alors
jamais été à l’honneur à Belfort. Cela
fait partie intégrante de la magie du
FIMU, capable de vous transporter
aux quatre coins de la planète, à la
page 11
découverte de cultures ignorées ou
méconnues.
Si la venue d’Unam Choir représente
une «première» pour le festival, la
chorale namibienne vivra elle-même un
événement particulier dans la cité du
Lion. Depuis sa création, en 1992, cette
formation ne s’est en effet encore jamais produite en France ; ses voyages
en Europe demeurent également très
rares, la carte de visite d’Unam Choir
faisant simplement état de concerts en
Allemagne et en Ecosse.
La raison en est simple : pour la chorale, dont la réputation n’est plus à
faire en Namibie, il est compliqué de
trouver les financements nécessaires.
Tout concert hors du pays est difficile
à organiser pour cette formation qui
comptera 35 choristes au FIMU.
La cathédrale SaintChristophe résonnera
de leurs chants. Dans
leurs habits traditionnels rouges, il interpréteront notamment
un drame musical intitulé «Oshinyandwa»,
très connu en Namibie. Mais c’est plus
largement à un voyage
musical à travers tout
le pays que nous convie d’abord « Unam
Choir». Dans un style
assez dépouillé - chant a capella avec
quelques percussions – la chorale nous
emmènera à la découverte des régions
et des nombreux groupes ethniques de
la Namibie.
La seconde partie du concert sera tout
autre, puisqu’elle se déroulera sous des
airs de jazz et de country. Des sonorités
différentes mais un plaisir sans doute
identique pour tous ceux qui ont envie
de venir voir Unam Choir.
> Dossier
Dans les coulisses du festival
Le directeur de
la cellule des
festivals, Richard
Gorrieri, explique
les grands axes de
la préparation du
FIMU. Décryptage
express.
Quelques chiffres
21 : comme le nombre de bougies
soufflées cette année par le FIMU,
créé en 1986.
2 500 : comme le nombre de musiciens qui prendront part à cette
21e édition.
250 : comme le nombre de concerts qui jalonneront ce week-end
de la Pentecôte.
4 : comme le nombre de continents représentés. Présente lors
de certaines éditions, l’Océanie
est la seule absente de cette
édition 2007.
1 : comme le nombre de participation de la Namibie au FIMU. La
chorale « Unam Choir » aura l’honneur d’être la première formation
namibienne à se produire dans le
cadre du festival belfortain.
> La cellule des festivals
«Dès qu’un FIMU se termine, on
pense déjà au prochain». Les
mots sont de Richard Gorrieri, le
directeur de la cellule des festivals.
Ils résument à eux seuls la longue
route qui mène jusqu’au weekend du FIMU. Si le débriefing qui
suit chaque édition constitue bien
sûr un moment important et pose
les bases de l’avenir, le véritable
travail de préparation commence
plusieurs mois avant le début du
festival. Généralement en janvier,
en fait, lorsque toutes les inscriptions des groupes sont parvenues
à la cellule des festivals. La montée
en puissance s’opère ensuite au
fil des semaines jusqu’au «sprint
final». «Cinq personnes travaillent
en permanence à la cellule», explique Richard Gorrieri. «Cet effectif
est renforcé à l’approche de l’événement : il passe à dix personnes
dans les semaines qui précèdent
le FIMU, avec le précieux soutien
des étudiants de la fédération
Com’Et».
> Le secret de la réussite
La réussite du FIMU dépend de la
conjugaison de plusieurs facteurs.
«Il faut être performant sur tous
les aspects de la préparation et
n’en négliger aucun», souligne
Richard Gorrieri. «Il y a le volet
purement artistique qui consiste à
sélectionner les groupes qui vont
jouer ; il y a l’aspect technique
qui comprend l’organisation des
concerts et toute la logistique avec
l’hébergement des artistes… Et
puis, bien sûr, la communication
autour de l’événement, qui revêt
une grande importance». Tous
les paramètres sont évidemment
étroitement liés, il faut dès lors
traquer tout grain de sable qui
pourrait enrayer la machine. «La
collaboration entre les différents
”services” ou intervenants est essentielle», glisse Richard Gorrieri.
«Par exemple, l’aspect logistique
ne peut être abordé sans que l’on
ait pris en compte le volet artistique
et vice-versa. Cela exige de mettre
en commun les informations et de
beaucoup échanger».
20 groupes rock
> La sélection, un moment clef
C’est une étape cruciale, dans la
mesure où la sélection pose en
quelque sorte les fondations du
futur festival. En 2006, près de 130
formations avaient été retenues
pour participer au FIMU, mais la
cellule des festivals avait reçu trois
fois plus de demandes de groupes.
Les chiffres sont comparables
cette année, ce qui rend, on l’imagine, les choix parfois difficiles…
Mais la ligne de conduite est claire.
Elle consiste à varier les genres
musicaux représentés. «Cette
année, nous avons 42 formations
de musique classique, 35 en musiques du monde, 25 en musique
actuelle, 14 groupes répertoriés
divers et chansons, et 13 pour ce
qui est du jazz», énumère Richard
Gorrieri. La liste bat au passage
en brèche certaines idées reçues,
comme celle qui attribue une
« tendance » de plus en plus rock
au festival : «Il n’y a en effet que
20 groupes rock sur un total de
130 formations», remarque ainsi
Richard Gorrieri.
> Les scènes
Depuis l’édition 2006, le FIMU se
déroule sur quinze scènes, ce qui
constitue un atout non négligeable,
tant pour le public que pour la
variété des conditions d’écoute.
Bien sûr, la cellule des festivals
doit tenir compte des particularités des scènes, notamment au
niveau de l’acoustique. «La scène
de l’Arsenal n’est évidemment pas
comparable avec celle du théâtre»,
souligne Richard Gorrieri. «Il y a
certains genres musicaux qui ne
peuvent être joués que dans des
lieux bien spécifiques». Toutes ces
contingences sont évidemment à
prendre en compte à l’heure d’effectuer la programmation.
page 12
Un FIMU pour tous
L’accessibilité du festival aux personnes en situation de handicap est une
préoccupation majeure pour l’organisation du FIMU. En lien direct avec la
cellule des festivals, l’Association des
Paralysés de France (APF) a donc
travaillé cette année encore pour que
ce grand événement musical puisse
être suivi par tous. Autour de JeanPierre Appellis, chargé d’accessibilité
dans le Territoire de Belfort, et du délégué départemental de l’association
Etienne Kauffmann, l’APF a cherché à
développer l’accessibilité du festival.
Plusieurs scènes ont ainsi fait l’objet
d’aménagements ; des cheminements « alternatifs », permettant de
mieux circuler au cœur d’une foule
toujours dense, ont été réalisés. Parkings et toilettes adaptés ont été
inclus dans ce dispositif, qui inclut
aussi le prêt de fauteuils roulants. En
parallèle à ce volet logistique, des
efforts particuliers ont été menés
pour améliorer la qualité de l’accueil
et de la signalétique. Près de 2 500
plaquettes contenant de nombreuses
informations pratiques ont aussi été
préparées à l’attention des personnes en situation de handicap.
L’Institut d’Education Motrice d’Etueffont (IEM) s’est par ailleurs associé au
FIMU : 15 personnes de l’IEM vont
ainsi devenir bénévoles du festival.
*Pour tout renseignement :
06 83 29 22 21.
Com’Et, l’indispensable
A
u fil des éditions, la machine est désormais bien
rôdée. Voilà dix-sept ans
déjà que Com’Et prend
une part active à l’organisation du
FIMU. «La fédération a été créée
en 1990 pour que les étudiants de
l’Aire Urbaine puissent s’investir
dans le festival et pour faire face
à son expansion», explique Christophe Chevillard, le président. «Le
besoin en bénévoles est toujours
important».
Cette année encore, d’ailleurs, avis
aux amateurs ! Au début de ce
mois, il manquait en effet une cinquantaine d’étudiants pour boucler
l’important dispositif mis en place le
week-end du FIMU. «Nous avons
besoin de 250 à 300 étudiants»,
poursuit Christophe Chevillard.
Des tâches diverses et variées les
attendent. L’accueil du public par
exemple ; l’accueil des musiciens
aussi, qu’il s’agira de guider durant
un week-end dans la ville ; certains
étudiants deviendront également
régisseurs de scène en quelque
sorte, puisqu’ils veilleront au bon
déroulement des concerts. Une
découverte forcément passionnante de l’envers du décor. «La
cellule des festivals est évidemment
là pour nous guider et nous épauler dans ces différentes missions»,
précise le président de Com’Et.
Mais au-delà de ces aspects, c’est
une véritable aventure humaine
qui se présente pour tous ceux
qui veulent devenir bénévoles du
festival. «C’est un moment assez
magique», souligne encore Christophe Chevillard. «Avoir la possibilité
de rencontrer des jeunes venant
d’autres pays, de découvrir des cultures différentes est évidemment
rare et très enrichissant». Une opportunité à ne pas laisser échapper,
réalisable à la seule condition d’être
motivé et enthousiaste.
Pourquoi hésiter, alors ?
*Pour tout renseignement :
Com’Et au 03 84 26 48 01
Une ouverture universelle
A l’initiative de l’Ecole Nationale de Musique, 70 jeunes Belfortains et Roumains seront
réunis pour donner le premier concert de l’édition 2007.
A
l’Atria, ce vendredi 25
mai en soirée, ils seront
environ soixante-dix sur
scène. L’estomac peutêtre un peu noué, avant que les
premiers chants ne les libèrent.
Quoi de plus normal, après tout…
D’autres, même plus expérimentés,
auraient aussi le trac à leur place.
Car ce n’est pas tous les jours
que ces 70 adolescents auront
l’honneur de donner le concert
d’ouverture d’un événement musical comme le FIMU.
Le moment sera sans doute inoubliable pour tous ces jeunes, réunis
autour de leurs passions communes : la musique et le chant. Il y a
quelque temps, pourtant, ils ne se
connaissaient pas. Ne s’étaient
jamais rencontrés. Ignoraient sans
doute tout ou presque de leurs
existences respectives.
Mais la magie du FIMU les a
rapprochés. 35 jeunes Belfortains, scolarisés principalement en
classes de 5e et de 4e au collège
Rimbaud, et 35 jeunes Roumains,
originaires de la
ville de Deva
dans l’Ouest
du pays, chanteront d’une
seule voix pour
ce concert
d’ouverture.
L’initiative est
belle. «Les Belfortains suivent
tous une « spécialité musique» à l’Ecole
Nationale de
Musique», explique Blandine
Lochmann, professeur à l’ENM
et qui conduit l’opération avec
sa collègue Anne-Catherine Carega. « Leurs camarades roumains
sont dans le même cas dans leur
pays ».
Si elle est connue pour adoucir
les mœurs, la musique est universelle. Le concert sera porteur de
ce message d’amitié et de respect
entre les peuples, de cette joie
de chanter ensemble par-delà les
différences. Comme un symbole,
Belfortains et Roumains interpréteront ensemble la « Cantate de
la paix », pièce écrite par Michel
Cazeaux, un compositeur originaire
d’Héricourt.
Au préalable, ils auront chanté séparément. « Les élèves du collège
Rimbaud vont notamment interpréter une chanson populaire roumaine intitulée «Ah ce bucurie» (Ah,
quelle joie)», explique Blandine
Lochmann. «Les Roumains feront
de même avec un texte français».
Des répétitions auront lieu durant
la semaine précédent le FIMU pour
que tout le monde puisse prendre
ses marques.
Une semaine durant laquelle
les élèves de Deva
seront logés dans les
familles belfortaines. Rencontre de deux cultures.
Une belle aventure humaine pour tout le monde.
Chacun souhaite d’ailleurs
qu’elle ne reste pas
sans lendemain. «Nous
espérons
pouvoir nous
rendre à
notre
tour en
Roumanie au
printemps
prochain»,
explique
Blandine Lochmann.
Au fait, comment
dit-on «bonjour»
à Deva ? «Buna
Ziva» !
Anne-Catherine Carega et Blandine Lochmann professeurs à l’ENM
page 13
> Dossier
Surtitre : A l’honneur
Titre : Le luth en vedette
> Environnement
Les enfants ont leur FIMU
Texte : Après la cornemuse, au tour du luth ! Comme lors de l’édition 2006, le FIMU mettra sous les feux des proC’est devenu une habitude depuis quelques années.
jecteurs un instrument à travers des concerts, des ateliers d’initiation et une exposition retraçant son histoire, sa
Le « FIMU des enfants » sera une fois encore d’actuafabrication et ses mutations au fil du temps.
lité pour cette édition 2007. Le principe de l’opération
En cette année de célébration du 700e anniversaire de la ville deest
Belfort,
doncune
le luth,
instrument
médiéval
par
simplec’est
: durant
heure,
les bambins
pourront
excellence, qui aura les honneurs. Apparu sous sa forme caractéristique
XIVe
siècle,
doté de
7, 13que
ou leurs
21 cordes
participerau
à un
atelier
musical,
tandis
papincées, il jouira d’une grande popularité jusqu’au XVIIIe siècle. rents pourront au même moment aller de concert en
Son origine est toutefois bien plus ancienne puisqu’il descend du
« ouden» toute
(« Al Oud
» signifie « le bois » en arabe),
concert
tranquillité.
dont le berceau est Babylone. On a aussi retrouvé sa trace en Egypte
dès 1500
avant
La formule,
gratuite,
qui J-C.
s’adresse à des enfants âgés
Aujourd’hui, le luth demeure du reste encore très présent dans les
du ans,
Maghreb
en particulier.
Le directeur
de la
depays
5 à 10
est appréciée
et a fait
ses preuves.
cellule des festivals Richard Gorrieri s’est intéressé à cet aspect C’est
et a obtenu
venue
à Belfort
pourVille,
le FIMU
de celui
l’école la
Jules
Heidet,
en Vieille
qui ouvrira
comme
ses
de 14 h
qui est probablement le principal joueur et compositeur marocain
de cetd’habitude
instrument
: ilportes
s’agit les
de après-midi
Saïd Chraïbi.
à 18 h. Ultimesans
précision
: lespour
inscriptions
ontinfl
lieu
une
L’artiste a bâti son œuvre dans l’esprit de la grande tradition arabo-andalouse,
négliger
autant les
uences
demi-heure
avant le voix
débutdudemonde
chaquearabe,
atelier.de Amina
musicales de tout le bassin méditerranéen. Il a aussi accompagné
les plus grandes
Alaoui à Mahmoud El Idrissi.
Lors du FIMU, Saïd Chraïbi sera notamment présent lors des ateliers de découverte du luth, instrument « pluriel ». Car
ses dérivés sont très nombreux (luth turc, baroque…) et constituent chacun des témoignages du long itinéraire qu’il a
parcouru à travers le monde. De la Méditerranée à l’Asie, l’instrument a en effet beaucoup voyagé : la mandoline en
Enviro-Sciences»
(GES) enlepartenariat
Outre
cette animation,
GESena Russie
prévu defigurent ainsi parmi ses descendants.
Italie, le saz en Turquie,
biwa au Japon
ou encore
la balalaïka
avec
la CAB,méconnu,
cherchera au
à convaincre
le mettre en
un stand
où auront
Instrument
son si caractéristique
et place
à l’histoire
complexe,
le lieu
luth se dévoilera donc à ceux qui le désirent
plus
nombre
du bien-fondé
de ne des jeux éducatifs pour les enfants et
lors grand
de cette
édition
2007.
pas jeter ses déchets n’importe où.
où seront installés des panneaux infor«Notre but est que tout le monde matifs destinés à expliquer comment le
prenne en compte ces enjeux envi- tri des déchets doit s’opérer. Particulièronnementaux», explique Aline Brand, rement visé, le verre, qui jonche encore
membre active de GES avec ses trop souvent certains lieux de concerts
camarades Amélie Kondratieff et Anne- comme la place de l’Arsenal. Alors,
Lise Tavares. «Pour cela, il faut que le après avoir terminé votre bouteille,
message passe et la fanfare de l’école pensez à vous diriger vers le container
d’art nous y aidera».
le plus proche !
La «brigade du tri» encore mobilisée
En passant d’un concert à l’autre,
vous croiserez peut-être une fanfare
un peu bizarroïde. Des musiciens
peu conventionnels avec leurs
coiffes hérissées de bouteilles en
plastique et leurs drôles d’instruments… Ces élèves de l’école d’art
Gérard Jacot ont décidé de s’unir à
la cause défendue par la «brigade
du tri». Cette année encore, cette
brigade un peu particulière, mise en
place par l’association «Génération
> A l’honneur
Le luth en vedette
Après la cornemuse, au
tour du luth ! Comme
lors de l’édition 2006, le
FIMU mettra sous les
feux des projecteurs un
instrument à travers des
concerts, des ateliers
d’initiation et une
exposition retraçant son
histoire, sa fabrication et
ses mutations
au fil du
temps.
E
n cette année de célébration du 700e anniversaire
de la ville de Belfort, c’est
donc le luth, instrument
médiéval par excellence, qui
aura les honneurs. Apparu sous
sa forme caractéristique au XIVe
siècle, doté de 7, 13 ou 21 cordes
pincées, il jouira d’une grande popularité jusqu’au XVIIIe siècle.
Son origine est toutefois bien
plus ancienne puisqu’il descend
du «oud» («Al Oud» signifie «le
bois» en arabe), dont le berceau
est Babylone. On
a aussi retrouvé
sa trace en
Egypte dès 1500 avant J-C.
Aujourd’hui, le luth demeure du
reste encore très présent dans les
pays du Maghreb en particulier. Le
directeur de la cellule des festivals
Richard Gorrieri s’est intéressé à
cet aspect et a obtenu la venue
à Belfort pour le FIMU de celui
qui est probablement le principal
joueur et compositeur marocain
de cet instrument : il s’agit de
Saïd Chraïbi.
L’artiste a bâti son œuvre dans
l’esprit de la grande tradition
arabo-andalouse, sans négliger
pour autant les influences musicales
de tout le bassin
méditerranéen. Il a
aussi accompagné
les plus grandes
voix du monde
arabe, de Amina
Alaoui à Mahmoud
El Idrissi.
Lors du FIMU, Saïd
Chraïbi sera notamment présent
lors des ateliers de
découverte du luth,
instrument «pluriel». Car ses
dérivés sont
très nom-
breux (luth turc, baroque…) et
constituent chacun des témoignages du long itinéraire qu’il a
parcouru à travers le monde. De la
Méditerranée à l’Asie, l’instrument
a en effet beaucoup voyagé : la
mandoline en Italie, le saz en Turquie, le biwa au Japon ou encore
la balalaïka en Russie figurent
ainsi parmi ses descendants.
Instrument méconnu, au son si
caractéristique et à l’histoire complexe, le luth se dévoilera donc à
ceux qui le désirent lors de cette
édition 2007.
page 14
Actualité
> En bref
Forum des jobs saisonniers :
les bons plans de l’été
Ils s’appellent
Guillaume, Imen ou
Linda. Comme près
de 850 autres jeunes,
venus de Belfort, de
tout le Territoire mais
aussi pour certains
des départements
limitrophes, ils ont
poussé les portes du
Bureau Information
Jeunesse (BIJ) le 5 avril
dernier pour visiter
le Forum des jobs
saisonniers.
page 19
D
écrocher une embauche pour l’été n’est
pas forcément chose
facile ; les barrières
peuvent être nombreuses et de
diverses natures. En la matière,
mieux vaut savoir anticiper. Se
«réveiller» en juin, c’est souvent
déjà trop tard !
Programmé début avril, le Forum
des jobs saisonniers permet de
ne pas agir dans la précipitation
et de multiplier les chances de
réussite avec, atout non négligeable, les conseils éclairés de
professionnels. Ce rendez-vous,
désormais devenu traditionnel le
printemps venu, est appréciable
et apprécié.
Organisé conjointement par
le BIJ et l’ANPE, avec notamment l’appui de la Mission de
l’information sur la formation et
l’emploi (MIFE) sans oublier la
présence d’autres partenaires
comme Jeunesse et Sports, le
Forum des jobs saisonniers proposait cette année 1 823 postes
à pourvoir : à Belfort et dans le
Territoire en majorité, mais aussi
plus largement en France voire
même à l’étranger.
Tourisme, animation, gardiennage, vente… de très nombreux
métiers ou secteurs d’activité
recrutent pour la période estivale. La Mairie de Belfort et la
CAB ne sont d’ailleurs pas en
reste puisque 151 postes sont à
pourvoir l’été prochain.
CV et entretiens
Surveillant en collège, Guillaume
est venu au Forum pour consulter
toutes ces offres. L’une d’elles a
retenu son attention. «C’est pour
être agent de location VTT. Payé
au SMIC. Ça m’intéresserait, mais
c’est un contrat de cinq mois
et c’est trop long», explique le
jeune homme. CV en poche, il ne
désespère pas de dénicher l’offre
qui fait «tilt». S’il déniche la perle
rare, c’est sûr, «l’employeur aura
(s)on CV dans la journée», dit-il.
S’agissant de CV justement,
la MIFE s’occupait de tout ou
presque lors du Forum ! Liliane
et Elise, conseillères à la Mission
locale, avaient notamment pour
mission de guider les jeunes dans
la rédaction de ce document
si important dans une quête
d’emploi. «La plupart des jeunes
savent globalement comment s’y
prendre», expliquent-elles. «Mais
un CV peut toujours être amélioré.
Surtout, on doit pouvoir l’adapter
en fonction de l’offre d’emploi à
laquelle on répond».
CV, mais aussi préparation d’entretiens… mille questions ont pu
être abordées par les jeunes lors
d’un Forum dont l’utilité n’est
plus à démontrer.
Cinq visites du patrimoine
historique belfortain
L’association des guides du château de Belfort organise, au mois
de juin, cinq visites du patrimoine
historique belfortain. Elles sont
toutes gratuites. Pour de plus
amples renseignements, vous
pouvez vous adresser au Musée
d’Art et d’Histoire de Belfort au
03.84.54.25.51.
• Dimanche 3 juin : visite exceptionnelle du Château : Elle retrace
l’évolution des fortifications de la
citadelle, du Moyen Age au XIXe siècle. Départ à 14h30, cour d’honneur
du Château.
• Dimanche 10 juin : «Belfort sur
les chemins de la Liberté» : L’histoire de la cité du Lion se confond
avec le thème de la liberté : au cours
d’un parcours en vieille ville et au
Château, cette visite se propose de
suivre les traces des libertés acquises et défendues. Départ à 14h30,
cour d’honneur du Château.
• Dimanche 17 juin : visite « Sur les
traces de Vauban » : Grâce à Vauban, Belfort devient une véritable
place forte. Cette visite propose de
découvrir les aspects techniques
et historiques de la fortification.
Départ à 14h30, cour d’honneur
du Château.
• Dimanche 24 juin : visite du fort
de la Miotte : Le XIXe siècle marque
l’extension du périmètre défensif de
la trouée belfortaine, notamment
grâce à la construction du Fort de
la Miotte. Cette visite retrace la vie
de garnison des forts verrouillant la
Porte du Vallon, mais aussi l’histoire
de la Tour de la Miotte. Départ à
14h30, parking de la Miotte.
Samedi 30 juin : visite nocturne
«Contes et légendes du Moyen
Age» : A la lueur des flambeaux,
dans les fossés du Château, se
racontent d’étranges contes et
légendes du Moyen Age …En
partenariat avec l’Association de
conteurs ”Souffleurs d’images”,
cette visite nocturne propose de découvrir l’univers du conte au cours
d’un parcours insolite dans les
fossés du Château. Départ à 22h,
Cour d’Honneur du Château.
Inscrivez-vous pour
le banquet des Aînés
Le traditionnel banquet des Aînés,
organisé par la Ville de Belfort, se
déroulera le samedi 30 juin prochain à partir de 12h au centre de
Congrès Atria. L’animation sera
assurée par Jean Muller.
Si vous ou votre conjoint résidez
à Belfort et êtes âgés de 60 ans et
plus, vous pouvez vous y inscrire.
Les réservations sont à effectuer
à la Maison des Aînés (Place de
la Commune) de 14h à 17h sur
présentation d’une pièce d’identité. Elles sont ouvertes jusqu’au
vendredi 22 juin, date de clôture
impérative des inscriptions, qui
sont obligatoires. Pour toute
information complémentaire,
contacter le service Fêtes et Cérémonies au 03 84 54 25 21.
Jumelliades 2007
Un moment de partage
et d’échange
U
Tous les deux ans,
à l’occasion des
Jumelliades, la Cité
du Lion réunit les
villes avec lesquelles
elle est jumelée.
Les 23 et 24 juin
prochains, Leonberg,
Delémont, Stafford
et Tanghin-Dassouri
viendront participer
à cet événement à la
fois culturel et festif.
Présentation.
ne petite question pour
commencer : quel est
le point commun entre
Stafford, Delémont et
Leonberg ? Question piège. Vous
ne voyez pas… Eh bien ces trois
villes jumelées avec la Cité du Lion
ont toutes plusieurs centaines
d’années d’existence. Le constat représente bien plus qu’une
anecdote à l’heure où Belfort
célèbre son 700e anniversaire :
Il constituera l’un des thèmes
majeurs de la quatrième édition
des Jumelliades, organisées par
la municipalité belfortaine autour
d’Isabelle Lopez, adjointe chargée
de l’état civil et des jumelages.
L’histoire sera donc au cœur
de l’événement, dont l’objectif
demeure d’approfondir, le temps
d’un week-end, les relations
d’amitié et la collaboration entretenue tout au long de l’année entre
les villes jumelles. Durant deux
jours, Stafford l’Anglaise, Delémont, la Suissesse, et Leonberg,
Jean-Pierre Chevènement au côté d’Isabelle Lopez lors de la visite de collégiens de Leonberg
page 20
Informations
et exposition
l’Allemande évoqueront donc leur
passé, plus ou moins récent.
Tables rondes et théâtre
Evidemment, Tanghin-Dassouri
ne demeurera pas en marge de
ces 4e Jumelliades. La ville du
Burkina Faso, dont le jumelage
avec Belfort sera officialisé (voir
par ailleurs), a vécu il y a peu un
tournant de son histoire : elle s’est
en effet dotée en 2006 d’un conseil municipal qui cohabite avec
les traditionnelles chefferies.
Cette profonde mutation administrative sera notamment au cœur
des débats le samedi 23 juin, au fil
d’une journée qui connaîtra deux
temps forts :
• Le premier aura lieu de 10h30
à 13h au Centre de congrès Atria
et prendra la forme d’une table
ronde, réunissant les maires et
les spécialistes de l’histoire de
chacune des quatre villes. En
présence de Jean-Pierre Chevènement, il sera notamment
question de la naissance, de
l’évolution et des apports de
l’institution communale. Pour
permettre de suivre les débats
dans les meilleures conditions,
une traduction simultanée en anglais et en allemand sera assurée
auprès des intervenants et du
public, invité à venir nombreux.
La Salle des Fêtes servira
de lieu d’accueil aux Jumelliades durant deux jours. Le
public pourra tout d’abord
obtenir des informations sur
les manifestations du weekend, sur les villes jumelles et
Belfort et, sur les activités
et échanges liés aux jumelages notamment ceux conduits avec Stafford (stand de
l’association « Les Amis de
Stafford ») et Tanghin-Dassouri (stand du Comité de
Jumelage Territoire de Belfort
/ Burkina Faso).
Les visiteurs pourront également découvrir une exposition présentant des documents historiques de Belfort
et des villes jumelles et des
photos des multi-centenaires célébrés par les villes
jumelles.
Belfort-Leonberg, trente ans d’amitié
En prélude aux Jumelliades, Belfort et Leonberg célébreront vendredi 22 juin le trentième anniversaire de
leur jumelage. Réception en mairie et inauguration du Jardin des Oranges Amères, au square… Leonberg
bien sûr, agrémenteront cette journée.
La Cité du Lion et son homologue allemande entretiennent depuis longtemps d’excellentes relations,
notamment dans les domaines de la culture et de l’Education, comme l’attestent les échanges scolaires
réguliers entre les établissements des deux villes. Une collaboration appelée à perdurer et pourquoi pas
à prendre de nouvelles formes à l’avenir.
• Le deuxième grand moment de
la journée se déroulera de 15h à
17h à la salle des Fêtes. Il y sera
question de théâtre, puisque les
villes jumelles présenteront chacune quatre saynètes inspirées
de leur histoire. Des troupes de
Stafford, Leonberg, Delémont
et Tanghin-Dassouri monteront
donc sur scène et permettront
au public de s’immiscer davantage encore dans leur culture.
A noter qu’une trame sera dis-
tribuée aux spectateurs afin de
faciliter la compréhension des
différentes saynètes.
Enfin, le dimanche 24 juin sera
consacré à des visites culturelles et historiques de Belfort
(en matinée) et les délégations
étrangères assisteront à partir de
16h30 au concert de clôture du
Printemps musical du 700e «Liberté, je te chante», à la Maison
du Peuple.
Belfort – Tanghin-Dassouri : le jumelage va être officialisé
Les échanges entre les deux villes ne datent pas d’hier : Belfort entretient des liens privilégiés avec Tanghin-Dassouri
depuis le début des années 80. Mais la situation politique au Burkina Faso - et notamment l’absence de représentants
locaux - n’avait pas permis jusqu’à présent de donner un caractère officiel à ces excellentes relations.
La tenue d’élections municipales en 2006 est venue changer la donne. Cet événement historique vécu par le pays
tout entier va désormais permettre à Belfort et Tanghin-Dassouri d’officialiser leur jumelage. « Une charte va être
signée entre les deux parties à l’occasion des Jumelliades », précise ainsi Isabelle Lopez. « Nous allons axer notre
travail sur l’état civil, qui demeure un enjeu important au Burkina, et évidemment sur la question capitale de l’accès
à l’eau potable. Nous voulons apporter un diagnostic et nos compétences pour faire avancer les choses sur place.
Il ne s’agit pas de nous substituer à la commune de Tanghin-Dassouri mais de l’aider à résoudre les problèmes
cruciaux auxquels elle est confrontée».
Après Stafford, Delémont et Leonberg, Belfort s’ouvre donc sur un autre continent. Le jumelage qui va naître témoigne
de la volonté de la cité du Lion de découvrir d’autres cultures et d’apporter son soutien aux pays du sud.
page 21
Découverte
Evénement
Tout Belfort fête l’enfance
Prévue le 2 juin
prochain, la Fête de
l’Enfance proposera une
fois encore une pléiade
d’activités pour nos
chers bambins. Toutes
les familles belfortaines
sont conviées à ce
rendez-vous annuel
placé sous le signe
de la détente et de la
convivialité.
L
e rendez-vous est devenu
incontournable et particulièrement apprécié des
familles belfortaines. La
Fête de l’Enfance, dont ce sera la
17e édition cette année, se déroulera le samedi 2 juin prochain au
Parc François-Mitterrand.
Parents, enfants, mais aussi les
différentes structures d’accueil
(crèches, Francas, centres culturels…) de tous les quartiers de
Belfort seront réunis pour un aprèsmidi convivial, festif et entièrement
gratuit.
Les bambins pourront s’en donner
à cœur joie autour de la pléiade
d’animations et de jeux prévus
cette année. En plein air ou sous
des chapiteaux installés sur les pelouses du parc, les activités raviront
le plus grand nombre. Il y en aura
en effet pour tous les goûts ! Des
petits spectacles de danse, hip-hop
et chant auront par exemple lieu sur
la scène couverte tout au long de
l’après-midi. Nouveauté pour cette
édition 2007, des associations
des Arts de la Rue avec artistes et
jongleurs assureront quant à elles
l’animation sur l’espace central,
entouré des chapiteaux.
Bien plus qu’un vaste terrain
de jeux
Et si une envie d’évasion vous
saisit soudainement ? Pas de panique : des promenades à poney,
organisées par le centre équestre
du Chênois, et des balades en
calèche, mises en place par les
attelages du Lion, sont inscrites
au programme. L’occasion de
prendre un grand bol d’air en
compagnie de «la plus noble
conquête de l’homme».
Les enfants seront évidemment
les grands acteurs de cet aprèsmidi. Mais il faut aussi associer
l’ensemble des familles, elles aussi conviées à participer à l’événement. Le travail et les obligations
du quotidien ne permettent pas
toujours, en effet, de goûter à ces
moments privilégiés de détente
et de partage que la Fête de
l’Enfance propose de vivre.
«L’un des buts de cet aprèsmidi», souligne ainsi Corinne
Vasener-Schaeffer, adjointe
chargée de la petite enfance,
«est de permettre aux parents
de participer aux activités de
leur(s) enfant(s)».
Par le biais de ce rendezvous annuel, les familles
pourront aussi mieux découvrir les différentes
structures belfortaines
dédiées à nos chers
bambins. Source de
rencontres, de discussions et d’échanges,
la « Fête de l’enfance »
représente en effet bien
davantage qu’un vaste
terrain de jeux. Même si le
2 juin prochain, le Parc FrançoisMitterrand aura de petits airs de
cour de récréation !
• Fête de l’Enfance :
samedi 2 juin de 14h à 17h30.
• Gratuité des activités, des animations,
des transports, des goûters et
rafraîchissements.
• Gratuit par les lignes CTRB. Il suffira
de présenter les plaquettes de la Fête
de l’Enfance.
page 22
Récompense
C
omme chaque été, la
Mairie de Belfort organise
des séjours de vacances,
à la mer ou à la montagne,
en France ou à l’étranger, pour les
enfants âgés de 4 à 12 ans.
Les tarifs pratiqués en fonction
des revenus de la famille,
permettent d’accueillir des
enfants de tous les milieux et qui
proviennent de tous les quartiers
de la Ville.
Inscriptions pour
les séjours de vacances
Les effectifs limités, la variété des
destinations, la durée des séjours
adaptée à l’âge et l’éventail des
activités pratiquées en toute
sécurité avec un encadrement
de qualité permettent à chaque
enfant de choisir en fonction
de ses goûts, de s’enrichir
en découvrant de nouveaux
paysages et des modes de vie
différents de la maison, enfin
de grandir ensemble, avec de
nouveaux copains et copines.
LES TARIFS :
Séjours de 15 jours
Pour enfants de 7 à 12
ans
Séjours de 6 jours
à Vescemont pour
enfants de 4 à 6 ans
QF1 Belfortain
73 €
34,50 €
QF2 Belfortain
117 €
56 €
Belfortains sans
285 €
bons CAF
136 €
Non belfortains 740 €
337 €
LES DESTINATIONS :
LES INSCRIPTIONS :
Les dossiers sont à retirer à
l’accueil de la Mairie AnnexeDirection de l’Education depuis
le 2 mai 2007. Les inscriptions
seront prises à la Mairie Annexe
du mercredi 23 au vendredi 25
mai de 9h à 17h sans interruption
et le samedi 26 mai de 9h à 11h.
Après le 27 mai, inscriptions
sur rendez-vous au 03 84 54
25 14 en fonction des places
disponibles.
VESCEMONT
(Château Georges Leguillon)
Séjours du lundi au samedi entre le
16 juillet et le 4 août 2007
Enfants de 4 à 6 ans
Inscriptions pour 1 ou 2 semaines
CAORLE (Italie)
du 7 au 22 juillet 2007
ABRIES en QUEYRAS
(Hautes Alpes)
du 2 au 17 août 2007
S A I N T- R E M Y D E S L A N D E S
(Manche)
du 14 au 14 août 2007
LE GRAU DU ROI (Gard)
du 13 et 31 juillet 2007
> Conférence
Vauban et ses «Oisivetés»
D
ans l’imaginaire collectif,
Vauban se présente
avant tout comme
ce génial ingénieur
militaire, bâtisseur de forteresses
imprenables. On sait moins, en
revanche, qu’il rédigea également
un ouvrage intitulé la « dîme
royale », dans lequel il évoque
en quelque sorte «l’ancêtre» de
l’impôt sur le revenu.
Ces deux facettes du personnage
ont été évoquées récemment
lors de deux conférences, une
troisième va être étudiée le 31 mai
prochain. C’est sans doute la plus
méconnue. Le célèbre commissaire
général des fortifications de Louis
XIV était en effet un observateur
page 23
attentif de la vie quotidienne dans
le royaume de France. Au fil de ses
voyages, guidé par une curiosité
acérée, Vauban s’est en effet
forgé une opinion sur des sujets
très divers : niveau des prix et des
revenus, coutumes, récoltes…
L’architecte n’est pas resté de
marbre devant les injustices et les
malheurs qu’il a pu constater. Il
a ainsi multiplié les écrits, lettres
et mémoires pour faire part de
sa pensée au roi et à une élite
éclairée. De ces réflexions, Vauban
a composé un recueil, dit de ses
«Oisivetés».
Impossible donc de faire rentrer un
personnage aussi multiple dans un
carcan ; l’ingénieur militaire est ainsi
devenu peu à peu un défenseur
du bien public, un humaniste
que Michèle Virol, docteur en
histoire, maître de conférences
des universités à Paris, vous fera
donc découvrir le 31 mai prochain.
Ainsi se refermera ce cycle de
trois conférences consacrées à
Vauban, et organisées par la Ville
de Belfort pour célébrer le 300e
anniversaire de sa mort.
A noter par ailleurs que
l’exposition, intitulée
« Va u b a n , l e s e c o n d
système fortifié,
l’exemplarité de
Belfort», se tient à la
Tour 46 jusqu’au 10
juin prochain.
* Vauban, du devoir aux
«Oisivetés», jeudi 31
mai à 20h30, Salle
d’honneur de
la mairie de
Belfort.
S
Vie sportive
> Sportif du mois
La polyvalence à l’honneur
Athlète, joueuse de tennis et archers ont été récompensés en janvier et février.
Preuve que tous les sports s’épanouissent à Belfort.
> En bref
Cyclisme : Les
passionnés gâtés
en mai
A Belfort, les amateurs de
cyclisme seront gâtés en ce
mois de mai. La Cité du Lion
accueillera en effet le départ
des deux premières étapes du
Tour de Franche-Comté. Le 24
mai, les coureurs partiront en
direction du Ballon d’Alsace,
tandis que le lendemain, il s’agira
pour le peloton de rallier Salinsles-Bains.
En marge de cette compétition,
dont le plateau est toujours
très relevé, l’association du
Tour de Franche-Comt é et
son président Jean Guenal ont
décidé d’organiser une épreuve
de masse. Elle aura lieu le 20 mai
et permettra à tout un chacun de
se mesurer au Ballon d’Alsace au
départ de Belfort (54 km).
L
eurs performances ne
passent pas inaperçues.
Les athlètes belfortains
sont régulièrement
récompensés par le titre de «Sportif
du Mois». Fadil Bellabouss, l’un des
grands espoirs français sur 400
mètres, a par exemple déjà reçu
cette distinction, au même titre que
le sprinter Frédéric Mignot.
Avant le début de cette année, on
connaissait moins Jonathan Rivoal.
Le cadet de Montbéliard-Belfort
Athlétisme est pourtant apparu en
pleine lumière aux «Pré-France»
des épreuves combinées, qui se
sont déroulés il y a peu à Vittel.
Sa remarquable deuxième place
lors de l’heptathlon lui permet de
décrocher le titre de sportif du
mois de janvier et d’imiter ainsi
Fadil et Frédéric, ses prestigieux
devanciers. On devrait reparler de
sa polyvalence à l’avenir.
Lors de la remise des prix, le
maire de Belfort Jean-Pierre
Chevènement a salué le brillant
parcours de Jonathan Rivoal,
comme il a mis en exergue celui
d’Aléna Macharova. A onze ans, la
petite joueuse de l’ASMB, élève en
classe de CM2 à l’institution SainteMarie, fait preuve d’un talent et
d’une détermination qui autorisent
les plus grands espoirs. Victorieuse
de la finale du tournoi belfortain des
«Petits Lions» catégorie moins de
12 ans, elle mérite amplement le
prix de l’OMS « encouragements »,
récompensant les poussins et
benjamins qui se mettent en
évidence.
Après les lauréats du mois de
janvier, passons le plus logiquement
à ceux de… février. Une fois n’est
pas coutume, ils sont deux à
être récompensés. Deux archers
des Sports Réunis Belfortains
à avoir mis leur flèche dans le
mille ! Honneur à Melissa Weiss,
championne de Franche-Comté
en arc classique, dans la catégorie
vétéran femmes. La Belfortaine
ne se contente d’ailleurs pas de
viser juste face à la cible. Elle est
aussi très impliquée dans son
sport et est une dirigeante très
active, puisqu’elle est trésorière du
comité départemental de tir à l’arc
et membre du comité directeur de
la Ligue de Franche-Comté.
Lui aussi licencié aux SRB, Patrice
Murer méritait également ce titre de
sportif du mois de février. Récent
champion de Ligue en salle, il a
connu une progression fulgurante.
Imaginez un peu qu’il ignorait
encore tout du tir à l’arc en janvier
2006… A ce rythme-là, nul ne sait
où il s’arrêtera !
> Vie sportive
A la découverte de Cluj
Un an après avoir accueilli leurs camarades roumains, des jeunes handballeurs du Belfort AUHB sont partis passer
une dizaine de jours dans la ville de Cluj-Napoca. Au menu du séjour, sport, mais aussi visites culturelles.
I
ls ont pris la route dès potronminet en ce lundi 16 avril,
premier jour des vacances
de Pâques. En avant pour un
voyage que ces vingt-six jeunes
handballeurs du Belfort AUHB
ne sont sans doute pas prêts
d’oublier ! Ils sont en effet partis
passer une dizaine de jours en
Roumanie, dans la ville de ClujNapoca précisément.
Là-bas, ils ont été accueillis
dans des familles roumaines.
L’année dernière, le voyage
s’était opéré dans l’autre sens.
« De jeunes Roumains étaient
venus à Belfort », rappelle Maria
Stan, qui a accompagné toute la
troupe belfortaine, avec un «staff»
complet : entraîneurs, infirmières
et même un prof de langues.
A Cluj, importante ville située non
loin de la frontière hongroise, les
jeunes Belfortains ont pu découvrir
le fonctionnement d’un grand
club de handball du pays. Avec
ses règles, sa rigueur dans le
travail et des infrastructures qui,
bien qu’en progrès, demeurent
moins développées que les
enceintes sportives d’Europe de
l’ouest.
Si le séjour était évidemment axé
sur la pratique du handball, il
revêtait également une dimension
culturelle. Cluj, c’est en effet un
grand centre universitaire, «où
l’on parle plusieurs langues»,
dixit Maria Stan, qui ajoute :
«Visite de musées, théâtre, et
bien d’autres choses figuraient
au programme».
Dans ses bagages, la petite
délégation belfortaine a pris
soin d’emmener une missive du
maire Jean-Pierre Chevènement
à transmettre à son homologue
roumain. La Ville de Belfort, avec
l’adjoint aux sports Jean-Louis
Wolff, s’est en effet associée
à cet échange et y a participé
activement, tout comme les deux
entreprises que sont la SODEB et
General Electric.
Il y a quelque temps, les
jeunes Belfortains avaient euxmêmes pris leur destin en main
en organisant une vente de
gâteaux. Au retour de Cluj, ils ne
le regrettent sûrement pas.
page 24
Sortir à BELFORT...
Le Granit
> Théatre/création
«La Maison aux Chats»
De Elsa Hourcade
Lundi 21 mai à 20h30 (supplémentaire),
mardi 22 à 20h30, mercredi 23 à 20h30,
jeudi 24 mai à 19h30 à la Coopérative
«L
a maison aux chats »
n’existe pas, c’est la fine
pellicule de fiction qui
protège mon histoire. J’ai grandi dans
un F5 de type HLM, saturé d’objets
que personne ne pouvait se décider à
jeter, et où les animaux de compagnie
remplaçaient progressivement les
hommes. Il y a un an j’ai décidé de
raconter cette étrange cohabitation
en esquissant le portrait des deux
figures prééminentes de mon enfance
et de mon adolescence : ma mère et
ma grand-mère».
Elsa Hourcade.
…
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> Exposition
«Travelling Donkeys, l’Ane voyageur à
Belfort et dans le Territoire»
De Stephen Wilks
Du 13 mai au 17 juin (vernissage,
samedi 12 mai à 18 h à la Galerie du
Granit en présence de l’artiste).
D
ans la veine d’autres artistes
contemporains, Stephen Wilks
arpente les espaces urbains pour
mieux s’approprier le réel. Après avoir
usé de la photographie pour inventorier
les traces de ses déambulations,
Stephen Wilks «ne se sépare plus de
«On peut prendre du plaisir au théâtre»
Le 1er juin prochain, Benoît Lambert,
metteur en scène et artiste associé
au Granit, animera une discussion
publique sur un thème un brin provocateur : «Faut-il rendre le théâtre
obligatoire ?».
« Faut-il rendre le théâtre obligatoire ? ». La question peut surprendre,
avouez-le…
Oui. Mais c’est pourtant comme
ça que certaines personnes voient
le théâtre. Ils ne comprennent pas
l’intérêt que peut avoir ce «truc»
anachronique dans le paysage.
Bien entendu, notre but est plutôt de rendre le théâtre désirable
qu’obligatoire ! Mais on ne peut
pas se mettre à la place des gens :
venir voir une pièce suppose juste
un peu de bonne volonté de la part
de chacun.
Mais toutes les excuses semblent
bonnes pour ne pas se rendre au
théâtre…
C’est trop loin, trop tard ou trop
cher… Et j’en passe. Pourtant, on
s’aperçoit très souvent que toutes
ces excuses ne tiennent pas. Je
prends un exemple : avec les systèmes d’abonnement et autres tarifs
réduits, on peut se rendre au théâtre
pour un coût très raisonnable. La
difficulté, au fond, tient davantage
à ceci : assister à une pièce est
page 25
une convocation un peu particulière,
avec des contraintes que les gens
acceptent de moins en moins. Ça me
fait penser à un écran d’ordinateur sur
lequel on peut ouvrir plusieurs fenêtres. Et zapper d’une page à l’autre
d’un simple clic. Aujourd’hui, avec
Internet notamment, on commence
à s’habituer à l’ubiquité, on veut vivre
dans plusieurs mondes à la fois. Le
théâtre, c’est justement le contraire
de tout ça.
«Un peu comme un rapport
amoureux»
Rien à voir non plus avec le cinéma…
Au cinéma, à la limite, il n’y a que des
fantômes sur l’écran. La salle entière
peut dormir, cela ne va rien changer
au film. Au théâtre, c’est tout le contraire. Les acteurs et le public vivent
des moments en commun. Lorsque
l’on est sur scène, on sent d’ailleurs si
le courant passe, si quelque chose se
crée. C’est un peu comme un rapport
amoureux, en fait. Il y a une mise en
jeu de soi.
Que diriez-vous à quelqu’un qui
n’a jamais franchi la porte d’un
théâtre ?
Je lui expliquerais qu’il y a une expérience à faire, qui n’engage à rien.
C’est un peu comme la première fois
qu’on se retrouve devant un plateau
d’huîtres. On ne peut pas savoir quel
goût ça a si on essaie pas d’en manger. Attention : on n’est pas obligé
d’aimer, mais au moins, on peut
essayer d’en avoir le cœur net. J’ai
une expérience qui me revient en mémoire : un jour, dans une salle, j’étais
devant deux ados avant le début d’un
spectacle : ils me semblaient assez
nerveux, comme s’ils avaient peur de
s’ennuyer. Je leur ai dit : « Attendez
que la pièce commence, simplement
pour voir ». Il y a des préjugés qui ont
la vie dure.
Comme celui qui consiste à penser
qu’assister à une pièce suppose
d’avoir un certain niveau intellectuel…
Malheureusement, on a parfois cette
idée fausse du théâtre. Lorsqu’on prépare une pièce, n’a-t-on pas le souci
de parler aux gens, de s’adresser au
plus grand nombre..? C’est ma vision
des choses. Après, chacun ressent un
spectacle comme il l’entend ! Il n’y a
pas de concours à la sortie, on ne demande pas à chacun de rédiger une
dissertation en trois parties. La seule
nécessité avant d’aller assister à une
pièce, c’est d’être capable de se dire
qu’on peut y prendre du plaisir. Il faut
simplement être disponible pour que
quelque chose se passe.
son compagnon l’ «âne de Troie». De la
même manière que le cheval géant en
bois permet aux grecs de prendre Troie,
l’animal factice de Wilks autorise l’artiste
à s’immiscer partout, sa présence lui
servant de prétexte à l’exploration de la
ville sous toutes ses coutures.
Le Granit invite cette saison l’artiste
anglais et un de ses ânes voyageurs
choisi pour Belfort : l’âne noir. En
novembre 2006, à l’issue d’une marche
publique dans la ville, l’âne a entamé son
périple chez les habitants mais aussi
dans diverses structures ( hôpitaux,
écoles, associations…) à Belfort et
dans les communes du Territoire et le
poursuit jusqu’à ce mois de mai 2007.
A chacune de ses étapes, l’âne de tissu
est hébergé pour une courte durée d’un
ou deux jours et repart alors le ventre
empli par les différents témoignages
qui lui auront été laissés : souvent
curieux de son aspect insolite, peut-être
moins de sa fonction « politique », des
habitants ont donc choisi de devenir les
hôtes de l’âne en lui faisant une place
chez eux et en lui faisant partager des
moments de leur quotidien. En atteste
la diversité des éléments qui l’ont nourri
: tantôt lettres au parfum de confidence,
tantôt textes, photos et images où
se partagent des fragments de vie,
intenses, légers, drôles, ou graves.
Giromagny, Etueffont, Petitmagny,
Mandrevillars, Beaucourt… sont parmi
les villes traversées, sans oublier Belfort.
Mémoire de son itinérance, l’exposition à
la Galerie du Granit dévoilera cette riche
palette de contributions en parallèle à un
autre aspect important de la pratique de
l’artiste : son travail de dessin mettant
l’âne en scène dans des saynètes drôles
et acides.
Sortir à BELFORT...
aüm des morts»
Cafa«Larnmastication
De Patrick Kermann
Code Bar Théâtre / Mise en scène : Manuelle Lotz
Les 30, 31 mai, 1er et 2 juin à 20h30
«L
a mastication des morts» se compose d’épitaphes comportant le
nom, le prénom, les années de naissance et de décès et une histoire,
une anecdote, une pensée, une réflexion. Les morts commencent
à mastiquer, les morts commencent à dialoguer ! En toute simplicité et générosité, ils s’adressent aux vivants et leur livrent obsessions, regrets, amours
et secrets. Une polyphonie de l’au-delà, un texte jubilatoire pour ceux qui
aiment rire de tout et de tous !
Cafarnaum
6, avenue des Usines - 90000 Belfort
Tél.03 84 22 04 38
Cafarnaüm, c’est aussi…
Une autre façon de faire du théâtre
Inventé en Amérique du Sud, le théâtre forum rencontre depuis quelques années un vif succès auprès du
public, qui n’est plus seulement spectateur, mais devient acteur.
Chacun peut en effet s’il le désire monter sur scène exprimer son point de vue.
I
l y a seulement cinq
ans, Cafarnaüm ignorait tout ou presque du
théâtre forum. Aujourd’hui,
cette pratique théâtrale,
qui repose sur la participation active de la salle,
est pourtant devenue un
axe majeur du travail de
la compagnie. « Cette saison, nous avons préparé
une quinzaine de théâtres
forums », explique ainsi
Manuelle Lotz. Preuve
manifeste que le public
adhère à ce concept, né
dans les favelas de Sao
Paulo grâce à la géniale
inspiration du metteur en
scène brésilien Augusto
Boal.
Le théâtre forum présente
une particularité : à tout
moment, on peut devenir acteur du spectacle
auquel on assiste. S’inviter dans le débat. Faire
avancer les choses. C’est
parfois mieux que de rester le séant
sur son siège, à subir les événements.
A rester prisonnier de ce qui se joue
sur scène.
La formule permet justement de se
libérer de ces chaînes. De s’affranchir
des limites du théâtre «traditionnel».
Ainsi, les barrières s’effacent. Et ça
marche, à en juger par le succès
rencontré par le théâtre forum, en
particulier dans les établissements
scolaires. « Nous avons fait de nombreux théâtres forums dans des
lycées professionnels par exemple,
auprès d’un public qui n’aurait pas
forcément adhéré à une approche
et qualités d’improvisation recommandées ! Bien sûr, il ne s’agit pas
ici d’empêcher les interventions du
public, mais de les recadrer si nécessaire. «Parce qu’elles sont souvent
nombreuses», souligne Manuelle
Lotz. «On s’aperçoit que les gens ont
souvent des choses à dire, qu’ils n’ont
pas peur de monter sur scène. Ils ont
envie de prendre la parole ; il faut
simplement leur donner la possibilité
de le faire».
Avec le théâtre forum,
on débat de tout
plus classique », explique Manuelle
Lotz. « Or, les élèves ont participé,
ils ont joué le jeu, et souvent avec un
grand enthousiasme ».
Pas de cacophonie !
La participation du public. Voilà donc
le moteur du théâtre forum. Manuelle
Lotz en détaille le fonctionnement :
«Après avoir défini le thème du débat,
nous sommes chargés d’écrire de
petites scènes. Celles-ci se terminent
toutes par un conflit auquel il faudra
tenter d’apporter des réponses. Les
scènes sont d’abord toutes jouées
par les comédiens une première fois
pour avoir une vision d’ensemble.
Puis une seconde : chacun dans le
public peut alors interrompre à tout
moment les comédiens et monter sur
scène pour apporter sa contribution.
Chacun est donc invité à se mettre à
la place d’un personnage. Au final, le
but est que tous les comédiens aient
été remplacés par des personnes du
public».
Forcément, le scénario initial évolue
considérablement. Un animateur de
la compagnie reste toutefois présent
sur scène afin d’éviter que le débat
ne vire à la cacophonie. Réactivité
C’est une initiative originale. Avec
l’aide de la compagnie Cafarnaüm,
trois étudiantes à l’IUT Carrières
Sociales ont préparé, dans le
cadre de leur cursus, un théâtre
forum qui s’est déroulé début mai
au CCSRB.
Virginie, Marine et Claire ont ainsi
écrit cinq saynètes avant de les
interpréter sur scène. «On a choisi
des thèmes censés toucher les jeunes», explique Virginie : « L’entretien
d’embauche, la contrebande, les
mères adolescentes, les addictions
liées à l’alcool et la drogue et les
relations parents-enfants ».
Les étudiantes ont été séduites par
le principe du théâtre forum, qui
donne souvent corps au(x) débat(s).
«La saynète permet d’avoir une
base pour engager la réflexion»,
note Virginie. «On part d’une situation précise, cela cadre bien les
choses. Mais par la suite, rien n’empêche de sortir du carcan initial».
C’est l’un des intérêts, et pas des
moindres, du théâtre forum.
page 26
Tréteaux 90
Théâtre Michel Dèque
2, rue James Long
90000 BELFORT
Tel : 03.84.22.66.76
www.treteaux90.asso.fr
Bientôt les
«36e Nuits d’Eté»
A
près les auteurs compositeurs québécois en 2006, place cette année…
aux prénoms ! La compagnie Tréteaux 90 a choisi le thème de la prochaine
édition des «Nuits d’été». 36e du nom, elles auront lieu du 9 juin au 14 juillet
prochains, tous les mardis, vendredis et samedis sous la forme habituelle d’un
spectacle cabaret. Rendez-vous au restaurant inter-entreprises (ex-Bull) sur le
site Technopole.
Les locations sont à effectuer au Théâtre Michel Dèque à partir du 26 mai, tous
les mercredis et jeudis de 16h à 18h30 et les samedis de 9h à 12h. Location
également possible par téléphone (répondeur) au 03 84 22 66 76 ou par mail à
[email protected].
Théatre du pilier
6, rue Metz-Juteau – BP 30144
90003 Belfort Cedex
Tél/fax : 03 84 28 39 42
«Le secret du monstre»
De Etoundi Zeyang
C
oproduction Théâtre du Chocolat de Yaoundé (Cameroun) et
Tréteaux de Haute-Alsace.
Mise en scène Cathy Aulard, François Ebouele, Désiré Omgba
Tout public à partir de 6 ans.
Le mercredi 16 mai à 15 h - Théâtre des Deux Sapins à Giromagny.
C’est une histoire, une histoire d’eau. Celle qu’on raconte à nos enfants
ici, celle que l’on vit là-bas en Afrique et dont on meurt parfois.
La Poudrière
Pôle des musiques actuelles
7, avenue du général Sarrail
BP 324 - 90006 Belfort Cedex
Plasticines (rock/Fr)
+ Nelson (rock et pop /FR)
+ Klanguage (electro pop / Fr)
Le 16 mai à 20h30
Tarifs : 10, 13 et 15 euros
lles sont jeunes, elles sont jolies, mais ce n’est pas
(que) pour cela qu’il faut retenir les Plasticines.
Elles enchaînent les compos avec brio, à classer
entre
Blondie
et les Strokes…
Plasticines
Elles partageront la scène avec les Nelson, quatre parisiens qui maltraitent leur guitares pour en sortir des titres rock puissants et
tout en tensions, pour captiver le spectateur.
Les Rémois de Klanguage se chargeront quant à eux de vous faire bouger aux
rythmes d’une electro pop entêtante. Alors, tout le monde sur la piste !
E
Dagoba (metal/Fr)
+ X-Vision (metal/Fr)
+ Human Fear (death metal hardcore/Montbéliard)
Le 18 mai à 20h30
Dagoba
Tarifs : 9, 12 et 15 euros
près avoir fait l’ouverture
pour Korn en 2005, tourné
dans plusieurs pays d’Europe, et sorti un disque à travers
45 pays dans le monde, on pourrait
croire que Dagoba a tout vécu. Et
pourtant non ! Les musiciens se
donnent toujours 100% en live,
fidèles à ceux qui les ont influencé :
Panthera, Machine Head ou encore
Fear Factory. X-Vision, puis Human
Fear, les nouveaux venus sur la scène metal de l’aire urbaine, auront la charge
d’ouvrir le bal, si l’on peut dire.
A
Run of Lava
(power violence metal hardcore/Besançon)
+ Stellardrive (ambient post rock/Besançon)
+ Sleazy View (metal/Hérimoncourt)
Le 1er juin à 20h30
Tarif : gratuit
n ne présente plus les Sleazy View... Le
groupe de metal d’Hérimoncourt continue son ascension sonore pour le plus
grand plaisir des adeptes du genre. Composé
principalement d’ex-Munkyposse, Run of Lava
joue un métal où s’entremêlent les influences.
Les Stellardrive officient dans un autre style musical. Leur post rock instrumental en a déjà séduit plus d’un : preuve en est, ils représenteront
la Franche-Comté aux Eurockéennes 2007.
Trois groupes de qualité donc, pour cette soirée mise en place avec Hiero
Hot-Saône, en préambule à l’édition Belfort des Barathon 2007 qui aura lieu
samedi 2 juin.
O
page 27
état civil
Naissances
22/03/2007
Landeline
DEMEUSY
De Raymond
DEMEUSY
et Amandine
LUDWICZAK
FRAHIER-ETCHATEBIER (70)
Enzo PARIS
De Johan PARIS et
Elise MITTON
GIROMANGY (90)
23/03/2007
Mathéo DEGOUT
De Jérôme DEGOUT
et Mandy VON
AESCH
12, rue Gambiez
Capucine FESSLER
De Christophe
FESSLER et MarieStéphane THIEBAUD
2, rue Alphonse de
Lamartine
24/03/2007
Alexandre CHARLE
De Christian
CHARLE et Sandrine
MARTIN
PETITEFONTAINE
(90)
Camille
DONTENVILLE
De Sylvain
DONTENVILLE et
Patricia FLEUROT
CHATENOIS-LESFORGES (90)
Chloé HENRY
De Emmanuelle
HENRY
GIROMAGNY (90)
Sohane
HERBRECHT
De Michaël
HERBRECHT et
Cindy THOMAS
BAVILLIERS (90)
Lucie MAGNIN
De Guillaume
MAGNIN et Magali
TORNATO
GRANDVILLARS (90)
Peyton VIAN
De Michaël VIAN et
Allison JARDOT
25/03/2007
Ambre ABRY
De Patrick ABRY et
Nathalie MORLOT
CHENEBIER (70)
Enzo BOUTENZER
De Jean-Pierre
BOUTENZER et
Martine LAVALETTE
BESSONCOURT (90)
Noéline GOY
De Stéphane GOY et
Stéphanie ROZE
ROUGEGOUTTE (90)
Doryann GRAS
De Cyrille GRAS et
Céline GUCCIARDI
FONTENELLE (90)
Léa LAVIGNE
De Grégory LAVIGNE
et Sandrine MILLET
BAVILLIERS (90)
Alexis LE VAN BAY
De Johann LE VAN
BAY et Priscilla GAY
VALDOIE (90)
Milan TERECEK
De Sandor TERECEK
et Rachel ROBERT
FRAHIER-ETCHATEBIER (70)
Alyson VITTMER
De Frédéric
VITTMER et
Frédérique OBRY
MEZIRE (90)
Ipek YILDIZ
De Ilyas YILDIZ et
Hilal OZDEMIR
9, rue de Verdun
26/03/2007
Mageda BENZIADI
De Hachemi
BENZIADI et Ghenia
MIMOUNE
OFFEMONT (90)
Kenza CHAOUI
De Mohamed
CHAOUI et Nassima
CHAOUI
MAICHE (25)
Lola CRELIER
De Aurélien
CRELIER et Vanessa
MASREF
BADEVEL (25)
Attilio DEL FABBRO
De Daniel DEL
FABBRO et Deasy
POUTHIER
6 bis, quai Emile
Keller
27/03/2007
Rémi AUBRY
De Emmanuel
AUBRY et Sandra
BOLE
AUTECHAUX-ROIDE
(25)
Juline CHAILLANBOUQUET
De Pascal
BOUQUET et Lucie
CHAILLAN
FOUSSEMAGNE (90)
Ela HUKANOVIC
De Elijan
HUKANOVIC et
Latifa ELEZOVIC
BETHONCOURT (25)
Mélanie LE
GOURD’HIER
De Thierry LE
GOURD’HIER et
Irène GUYON
CHARMOIS (90)
Morgane LEMOINE
De Stéphane
LEMOINE et Sandra
COURBEY
DANJOUTIN (90)
Dorian PICARD
De Sébastien
PICARD e Sophie
MOUREAUX
TAILLECOURT (25)
Gaëtan ROFFI
De Jérôme ROFFI et
Grillon Lucile
VALDOIE (90)
Anaïs SCHNEIDER
De Jean-Paul
SCHNEIDER et
Christelle GILARDOT
CRAVANCHE (90)
28/03/2007
Arda-Furkan AVCI
De Osman AVCI et
Cahide UZUNAY
13, rue de Verdun
Lucie DAUBAS
De Bruno DAUBAS
et Fatma ADALI
4, rue du Haut-Rhin
Kevin FAURE
De Cédric FAURE et
Mélanie ISRAEL
32, Boulevard
Renaud de
Bourgogne
Arthur BARVIDAT
De Stéphane
BARVIDAT et Aurélie
FABRI
VETRIGNE (90)
Romane CHEIKH
BEN KADDOUR
De Audrey CHEIKH
BEN KADDOUR
DANJOUTIN (90)
Maxence
DARGELOSSE
De Sylvain
DARGELOSSE et
Sara BRINGARD
RONCHAMP (70)
29/03/2007
Stéphane
BENSELIGHI
De Michel
BENSELIGHI et
Nathalie DURAND
MANSPACH (68)
Léopoldine
BODOIGNET
De Stéphane
BODOIGNET et
Marion FISSIER
PLANCHER-LESMINES (70)
Enguerand
BOICHOT
De Sébastien
BOICHOT et
Nathalie GRILLOT
COUTHENANS (70)
Clovis CASSARD
De Vincent
CASSARD et Isabelle
BILLON
DAMBELIN (25)
Aurélia DIETRICH
De Sébastien
DIETRICH et Aurore
STINGL
13, rue du Lavoir
Bastien DROUSIE
De Arnaud
DROUSIE et Virginie
BANDELIER
CHEVREMONT (90)
Aubin
LEVAVASSEUR
De Ludwig
LEVAVASSEUR et
Lise-Margot SALIN
BAVILLIERS (90)
30/03/2007
Quentin BURCEZ
De Nicolas
BURCEZ et Roxane
HERBRECHT
BUC (90)
Cléophée CHAN
WING YEN
De Fabien CHAN
WING YEN
et Gwenaëlle
PUNTOUS
2, avenue Charles
Bohn
Mathieu DIETRE
De Alexandre
DIETRE et Valérie
DIETLIN
DANJOUTIN (90)
Louna FROISSARTMASSON
De Mathieu
FROISSART et
Ludivine MASSON
LURE (70)
Antoine MORELLI
De Emeric MORELLI
et Hélène GARRET
CHEVREMONT (90)
Marion SAADCRAMATTE
De Jérôme SAAD et
Nadège CRAMATTE
MORVILLARS (90)
31/03/2007
Bryan BITTIGER
De Anthony
BITTIGER et Carole
JULLIARD
20 Boulevard
Anatole France
Louise
FEUERMANN
De Nicolas
FEUERMANN et
Virginie PERRIN
26, rue du Cardinal
Mercier
Adam LAYAFI
De Mohamed LAYAFI
et Myriam SALAMA
ANDELMANS (90)
Blanche LEVACHER
De Louis-Marie
LEVACHER et
Florence LE CONTE
9, rue de l’Ancien
Théâtre
Yann MEUZIAU
De Hervé MEUZIAU
et Danielle JOBIN
GRANDVILLARS (90)
Amélie ORCEL
De Olivier ORCEL et
Lydie COPIN
10, rue du Docteur
Duvernoy
Guillaume PERIATDE-GUISTI
De Eric PERIAT et
Céline DE GUISTI
ANGEOT (90)
Jeanne VUILLEMEY
De Julien
VUILLEMEY et
Isabelle TRESSE
FILAIN (02)
01/04/2007
Ilhan BOUGARD
De Déborah
BOUGARD
4, rue Paul Eluard
Anna MOUGIN
De Jean-François
MOUGIN et
Stéphanie QUENOT
2, rue du Magasin
Giovanna PRINA
De Sonia PRINA
VEZELOIS (90)
Laël SONET
De Fabrice SONET
et Florence DI
MEGLIO
29, rue de la Croix
du Tilleul
02/04/2007
Julia CAYOT
De Johann CAYOT
et Elodie NAEGEL
DANNEMARIE (68)
Juliette DALVAL
De Jean DALVAL et
Alexandra MONTES
LA LANTERNE (70)
Ely GENEY
De Gérôme GENEY
et Gaëlle HERZOG
CHENEBIER (70)
Adam MACHKOUR
De Abdelhak
MACHKOUR et El
RHAZI
DANJOUTIN (90)
Clara MOREL
De Sébastien
MOREL et Sophie
GEORGE
FRESSE (70)
Lurenty SAUTRON
De Frédéric
SAUTRON et Lucile
DROIT
CHAVANNES-LESGRANDS (90)
03/04/2007
Arthur
BOISAUBERT
Jérôme BOISAUBERT
et Hélène MARTIN
Mathilde
BRETONNEAU
De Christophe
BRETONNEAU
ET Marie-Céline
LARDENOIS
ECHAVANNE (70)
Antonin MANN
De Cédric MANN et
Virginie LACOMBE
HERICOURT (70)
Kylian MARTIN
De David MARTIN et
Sandra LATEUR
25, rue Jean de la
Fontaine
Flora WILLAUME
De Alexandre
WILLAUME
et Déborah
BOUTILLOT
9, avenue de
l’Espèrance
04/04/2005
Alicia GALLET
De Laurent GALLET
et Aline BOUDOT
HERICOURT (70)
Alizée MEYER
De Frédéric MEYER
et Christelle
SARRAZIN
FRESSE (70)
Jayson
BOURQUARD
De Martin
BOURQUARD
DANJOUTIN (90)
Ludovic CHAGNOT
De Louis-Emmanuel
CHAGNOT et Aurore
DORMOY
CHAMPAGNEY (70)
Naël MEBARKI
De Bouzid MABARDI
et Ouarda NAÏLI
BESSONCOURT (90)
Tom PAYET
De Eric PAYET et
Maud DUTRIEUX
SAINT MAURICE
COLOMBIER (25)
05/04/2007
Lune BOUCLANS
De Grégoire
BOUCLANS et
Agathe BIENFAIT
7, rue Alexandre
Ribot
Théo CHAN WING
YEN et Marilyn
GRESSOT
FREDERICFONTAINE (70)
Enes YILDIZ
De Ibrahim YILDIZ et
Gülten TEK
33 boulevard John
Kennedy
06/04/2007
Lola BESSON
De William
BESSON et Laétitia
SCHOEFFTER
PEROUSE (90)
Vénusia
CHARPENTIER
De Sébastien
CHARPENTIER et
Fabienne BOFFY
COUTHENANS (70)
Natacha DANGEL
De Sébastien
DANGEL et
Carolina JERALDO
HERNANDEZ
LACHAPELLE SOUS
CHAUX (90)
Pierre FRIES
De Pascal FRIES et
Valérie MONTILLOT
SELONCOURT (25)
Quentin HERBACH
De Franck
HERBACH et
Maryline BRIOT
LEPUIX (90)
Allan LOUYSDUCRET
De Christophe
LOUYS et Magali
DUCRET
BAVILLIERS (90)
Bérénice MILLOT
De Vincent MILLOT
et Agnès JORY
39 rue Charles
Steiner
Camille MUNOZ
De Laurent
MUNOZ et Nathalie
BODOIGNET
PLANCHER-BAS
(70)
07/04/2007
Charlotte GREFFOZ
De Anthony
GREFFOZ et Lydie
ALLIMANT
OFFEMONT (90)
Tanguy JOUGUET
De Arnaud
JOUGUET et
Nathalie ROSSE
Eryk MATHIEU
De Christophe
MATHIEU et Ewa
SZEMIK
12, rue Rostand
Charlotte MENARD
De David MENARD
et Magali CARDOT
HERICOURT (70)
Océane
MILJANOVIC
De Michel
MILJANOVIC et
Emmanuelle FARINE
JONCHEREY (90)
Emma VIENOT
De Jean-Rémy
VIENOT et Claire
RUEST
CHALONVILLARS
(70)
Pierrick WANTZ
De Didier WANTZ
et Marie-Hélène
CLAUDEL
45, rue Auguste
BUSSIERE
08/04/2007
Romane JANSSEN
De Laurent
JANSSEN et Audrey
ROFFIDAL
BUSSUREL (70)
Coralie LEMERCIER
De Régis
LEMERCIER
et Sophie
DARRIGRAND
BETHONVILLIERS
(90)
09/04/2007
Neïra HUSEJNOVIC
De Mirsad
HUSEJNOVIC
et Enisa
HADZIAGANOVIC
31, Bd Kennedy
Baptiste MOINEAU
page 28
De Stéphan
MOINEAU et Aurélie
LEROY
34, avenue Jean
Jaurès
Nicolas OUENNE
De Wilfrid OUENNE
et Sandrine
LINDERME
GRANDVILLARS (90)
Sullivan ROBLET
De Julien ROBLET et
Lyana POCHOT
HERICOURT (70)
Océane
ROUSSELOT
De Cyril
ROUSSELOT
et Anne-Aurore
GRANDGIRARD
GRANDVILLARS (90)
10/04/2007
Fadi BURNET
De Lionel BURNET
et Salima JENNANE
ETUEFFONT (90)
Nesrine DAASSA
De Abdelhamid
DAASSA et Samia
HARRAGA
30, rue André Parant
Alycia
JEANMOUGIN
De Stéphane
JEANMOUGIN et
Edwige SEGUIN
HERICOURT (70)
Lila-Rose MARTIN
De François MARTIN
et Séverine MARTIN
GEMONVAL (25)
11/04/2007
Ethan DELHIER
De Sébastien
DELHIER et Aude
GALIZOT
CHAMPAGNEY (70)
Yanis HAMOUDI
De Miloud HAMOUDI
et Houria BOUTEBA
DELLE (90)
Kahina BOUTEBA
De Ahmed
BOUTEBA et Martine
PARRET
DELLE (90)
Evan CERF
De Aurélien CERF et
Amandine BECHIR
FRESSE (70)
Léna DUBAU
De Elodie DUBAU
VALDOIE (90)
Antoine JECKER
De Bruno
JECKER et Céline
MOUILLESEAUX
BESSONCOURT (90)
Antonin PERNIN-CUSEY
De Olivier PERNIN et
Frédérique CUSEY
2, rue Emile Zola
12/04/2007
Nathan DEGOUT
De Yannick
DEGOUT et Virginie
MANARANCHE
page 29
GIROMAGNY (90)
13/04/2007
Alexi BORGES
FIGUEIREDO
De Antonio BORGES
FIGUEIREDO et
Marielle CHASSARD
LACHAPELLESOUSROUGEMONT (90)
Léna CHARPIOT
De Ricardo
CHARPIOT et
Patricia NELSON
CUNELIERES (90)
Marine KUENY
De Yannick KUENY
et Amandine CANAL
VESCEMONT (90)
Manelle LAOUAR
De Abderrahim
LAOUAR et Teffaha
BOUTAGUERMOUCHET
OFFEMONT (90)
Maëlys SEMAL
De Corine SEMAL
HERICOURT (70)
14/04/2007
Anisse CHAKHECH
De Ismail
CHAKHECH et
Rachida ERRAJI
29, rue Barcot
Lizzie CORDIER
De Christophe
CORDIER et Nathalie
EGLOFF
ROPPE (90)
Mohammad
KATTAN
De Ali KATTAN et
Ayeh ALDARIS
22, bd Renaud de
Bourgogne
15/04/2007
Yoni AIROUD
De Chouaib AIROUD
et Olfa MAJDOUB
ELOIE (90)
Lucie MAYEUR
De Jean-Philippe
MAYEUR et Jenny
MELEY
LURE (70)
16/04/2007
Mehdi DJAÏD
De Farid DJAÏD et
Clémentine NARDIN
BUSSUREL (70)
Anna DUCOTEY
De Dominique
DUCOTEY et
Elisabeth NARDIN
SAINT-GERMAINLE-CHATELET (90)
Nina JACQUOT--DE
MURCIA
De Hugues
JACQUOT et Marion
DE MURCIA
21, rue Albert Thomas
Maynard VALOT
De Joël VALOT et
Aude GIROL
FESCHES-LECHATEL (25)
Kentin WAGON
De Grégory WAGON
et Anne-Sophie
DROUART
34, bd de Bourgogne
17/04/2007
Maxime CONTE
De Cyril CONTE et
Mélanie CATTIN
ESSERT (90)
Thomas
DIEFFENBACHER
De Cyril
DIEFFENBACHER et
Virginie PETIT
CHAVANNES-SURL’ETANG (68)
Méïssa GOULFAOUI
De Abdelaziz
GOULFAOUI
et Mariama
GOULFAOUI
7, rue Baumann
Nathan MARTIN
De Mathieu MARTIN
et Elodie LE BOT
LANTENOT (70)
Kélyan PETER
De André PETER et
Sarah DIESEL
EVETTE-SALBERT
(90)
Lubin PRASSEL
De Frédéric
PRASSEL et Karine
DUBOIS
BAVILLIERS (90)
18/04/2007
Louis et Marylou
TUAILLON
De David TUAILLON
et Janny MERAT
4, rue Salengro
Rosina HUMBERT
De Jean-Christophe
HUMBERT
et Vanessa
JEANNOUTOT
GRANDVILLARS (90)
Clément MORIN
De David MORIN et
Fabienne DESSAUX
FESCHES-LECHATEL (25)
Kelig SQUIBAN
De Gaël SQUIBAN et
Svetlana JOLIVET
12, rue du Général
Chappuis
19/04/2007
Katherinne
D’ANDRIA-COLLINO
De Johan D’ANDRIA
et Déborah
COLLINO
4, rue Parant
Maloé FERNANDEZ
De Jean-Marie
FERNANDEZ
et Aurélie
KERBITCHIAN
Anaé LEBOEUF
De Mathieu
LEBOEUF et Sandra
GODOT
19, rue d’Alger
Nino REBISCHUNG
De David
REBISCHUNG
et Véronique
MONGENET
DENNEY (90)
Chiara SAHRAOUI-PEPE
De Malik SAHRAOUI
et Ingrid PEPE
17 bis, rue de
Mulhouse
20/04/2007
Yanis BENDRISS
De Abdelhakim
BENDRISS et Nawal
TRABELSI
ROPPE (90)
21/04/2007
Noa GERARD
De Roland
GERARD et Peggy
MENNESSIEZ
PETIT-CROIX (90)
Yann LE DREFF
De David LE DREFF
et Florinda E
CONCEICAO
19, rue Jules Ferry
Léana NIEDZIELSKI-CHOUFFOT
De François
NIEDZIELSKI et
Marie CHOUFFOT
GIROMAGNY (90)
Célia QUIRICO
De Cédric QUIRICO
et Aurélie BRUDER
FOUSSEMAGNE (90)
22/04/2007
Lola GRUMBLATT
De Geoffroy
GRUMBLATT et
Pauline ZAUGG
FAVEROIS (90)
Lisa RIETH
De Gilles RIETH et
Corinne DUPRAT
ROUGEMONT-LECHATEAU (90)
Fanny ROUSSEL
De Sacha ROUSSEL
et Angélique
BARCELO
VALENTIGNEY (25)
24/04/2007
Alexandre GUYON
De Jérôme GUYON
et Angélique BRUNO
CHAVANNES-LESGRANDS (90)
Jules JEANNEY
De Clément
JEANNEY et Audrey
MAURICE
LONGEVELLE (70)
Maureen JEANNOT-LOBMEYER
De Eric JEANNOT et
Fanny LOBMEYER
DELLE (90)
Evan NIEDERGANG
De Séverine
NIEDERGANG
2, rue Allende
Kélya PRIMO
De Fabian PRIMO et
Aurélia COCHETEUX
ESSERT (90)
Oumaïama RAHAL
De Azziz RAHAL et
Nabila BOUZIANE
2, rue Saussot
Enzo REINHARDT
De Cyrille
REINHARDT et
Graziella MUSACCO
Lina RIGAL-FEDDERSEN
De Pascal RIGAL et
Gunda FEDDERSEN
28, Grande Rue
Jimmy SAUVAGEOT
De Xavier
SAUVAGEOT et
Nathalie HOSOTTE
MENONCOURT (90)
Zoé SIFFERMANN
De Christophe
SIFFERMANN et
Patricia SCHIELIN
CHEVREMONT (90)
Nathéo TUAILLON
De Frédéric
TUAILLON et Aurore
DUCHANOY
CLAIREGOUTTE (70)
25/04/2007
Cemal-Alp ARSLAN
De Ferhat ARSLAN
et Yurdagul ARSLAN
MEZIRE (90)
Noor BOUDOUYA
De Lahouari
BOUDOUYA et
Maud NICOLE
20, rue du Lavoir
Okan DASTAN
De Cem DASTAN et
Deniz TASDAN
OFFEMONT (90)
Alexis GALLIOT
De Ghislain
GALLIOT et Aurore
TOULOUSE
BAVILLIERS (90)
Mariages
24/03/2007
Yannick CZICH et
Nadège FARINE
131, avenue Jean
Jaurès
Nicolas GORRIERI
et Christine
GRANDFERRY
56, rue de la 1ère
Armée Française
07/04/2007
Salim AOUADI et
Rabiha JABAL
David SARMIENTO
et Audrey PEREZ
11, Bd Kennedy
14/04/2007
Anthony BARKAT et
Loubna SANNAH
14B, rue du Four à
Chaux
Salim
BOULEDJOUIDJA
et Amal DJIAR
21/04/2007
Guillaume
LOUARN et Nadine
VAUGIER
7, rue Flora Tristan
Décès
22/03/2007
Elda DALLA CORTE
veuve BAINIER
96 ans, retraitée
24/03/2007
Natascha BARKOWA
veuve FISCHER
81 ans, retraitée
Roger LECOMTE
74 ans, retraité
26/03/2007
Marie GENEY
veuve BOHÊME
85 ans, retraitée
Josiane
TRAUTMANN
épouse CHIPAUX
72 ans, retraitée
27/03/2007
Gabriel
GROSMAIRE
75 ans, commerçant
Jean PELLEGRINI
69 ans, retraité
Anne URMES
89 ans, sans
profession
29/03/2007
Claude METENIER
52 ans, agent
administratif
30/03/2007
Raymond
WERMELINGER
74 ans, retraité
31/03/2007
Jeannine ENDERLIN
épouse LEFEVRE
80 ans, sans
profession
01/04/2007
Paul ALVAIN
81 ans, retraité
Pierre
ANDREOLETTI
66 ans, retraité
Victor PICARD
85 ans, retraité
Frédéric
ROHRBACH
86 ans, retraité
02/04/2007
Anne LEMOINE
épouse HANZO
94 ans, retraitée
05/04/2007
Gilbert GEHIN
86 ans, retraité
06/04/2007
Jackie ARNOUX
65 ans, retraité
Rosa SENSI, veuve
SCHIAVI
93 ans, retraitée
Robert
THIMOTHEE
85 ans, retraité
07/04/2007
Colette FAUDOT,
veuve JENN
64 ans, sans
profession
André VUILLAUME
65 ans, retraité
08/04/2007
Charlotte
MARCHAL, veuve
LIEBENGUTH
98 ans, retraitée
Gustave POIREY
63 ans, retraité
10/04/2007
Liliane
BOURQUENEZ,
veuve MOIRANDAT
73 ans, retraitée
11/04/2007
Renée BERNARD,
veuve KOUSAL
92 ans, retraitée
14/04/2007
Marie COUCHOT,
épouse KIEFFER
88 ans, retraitée
Suzanne FLEURY,
épouse BESANCON
85 ans, sans
profession
15/04/2007
Jacqueline
DUVERNOY,
épouse FILBERT
84 ans, directrice
d’école
Madeleine WICHT
62 ans, sans
profession
19/04/2007
Jacques
DUMORTIER
52 ans, agent de
recouvrement
Pierre GUYON
99 ans, retraité
20/04/2007
Robert BRINGARD
72 ans, retraité
Marcelle DIDIER,
veuve NEYER
100 ans, retraitée
Georges MERAT
83 ans, retraité
22/04/2007
Louise LABIGAND,
veuve BINDA
97 ans, retraitée
23/04/2007
Georges
SCHOULER
100 ans, retraité
25/04/2007
Liliane COLARD
71 ans, retraitée
Janine
MONTAGNON,
épouse GRETCHKO
68 ans, retraitée
Divers
Restauration d’avril
> Resto scolaire
Lundi 14 Mai
Salade verte
Cordon bleu de dinde
Jardinière de légumes
Yaourt aromatisé
Mardi 15 Mai
Rosette et cornichon
Filet de cabillaud à l’aneth
Chou fleur persillé
Brioche
Jeudi 17 Mai
Férié
> En bref
Jeudi 24 Mai
Salade de carottes
Sauté de veau
Riz / Ratatouille
Saint-Moret
Fraises
La Cram lance
un appel à projets
Vendredi 25 Mai
Salade de concombre à la feta
Poulet aux herbes
Petits pois à la Française
Forêt noire
Lundi 28 Mai
Férié
Vendredi 18 Mai
Salade de tomate
Couscous garni
Ile flottante
Mardi 29 Mai
Menu suprise
Lundi 21 Mai
Taboulé
Bœuf bourguignon
Jeunes carottes
Tome
Melon
Mardi 22 Mai
e
Journée du 700 anniversaire
Jeudi 31 Mai
Terrine de poisson
Sauté de veau marengo
Brocolis
Rondelé
Abricots au sirop
Le bœuf, le veau, le porc et les steaks
hachés sont d’origine Française et
l’agneau d’origine Européenne.
Roquette au chèvre et pines de pin
Pavé de saumon au safran
Espinoche en cresme et muscade
Gâteau aux pommes et à la cannelle
> En bref
La Cram Bourgogne et Franche-Comté lance un
appel à projets pour l’adaptation, la diversification
et la qualité de l’offre de service aux retraités. Il
s’adresse à toutes les structures des deux régions
dès lors qu’elles ont obtenu les autorisations ou
agréments requis par les autorités compétentes.
Concrètement, plusieurs nouveaux services à
domicile doivent se mettre en place (visite, aide
ponctuelle, aide aux courses, petits travaux,
portage de repas…), tandis que d’autres services seront destinés à l’amélioration de la vie
sociale (transport accompagné, organisation
d’activités culturelles ou sociales pérennes…).
L’aide de la caisse est attribuée sous forme de
subvention. Son montant est déterminé après
examen du projet et de son plan de financement
auquel il est souhaitable que les collectivités
territoriales soient associées. La subvention ne
peut pas être supérieure à 50 % du budget global
de l’opération. Elle peut permettre de prendre
en charge des frais inhérents au démarrage du
projet (acquisition de matériel…). Les promoteurs
ont jusqu’au 31 mai pour déposer un dossier, la
Cram faisant connaître sa décision avant le 31
octobre prochain.
Pour tout renseignement : Cram Bourgogne et
Franche-Comté ; ZAE Capnord - 38 rue de Cracovie - 21044 DIJON CEDEX. Tél : 03 80 70 50 50.
www.cram-bfc.fr
Participez au 2 e Marathon photo numérique de
la Fnac…
La Ville de Belfort et la Fnac vous invitent
samedi 9 juin à participer à son 2e Marathon
photo numérique, une façon de redécouvrir
la ville et le plaisir de la photo ! Le principe
de cet événement est simple : par équipe
de deux et muni de votre propre équipement
photo numérique (2 millions de pixels minimum), vous parcourez la ville à la recherche
du cliché original sur des thèmes révélés au
cours de la journée. A l’issue de cette journée,
vous transmettez aux équipiers Fnac du point
d’accueil vos deux meilleures prises de vues.
Cette compétition ludique, originale et créative
est aussi une épreuve de rapidité puisque tout
devra se jouer en 8 h !
Dès 9 h, rendez-vous au kiosque, place d’Armes
(face à la mairie) pour la remise du kit marathon.
Le programme détaillé de la journée et les thèmes à photographier vous seront alors transmis.
Le marathon débute à 10 h et se termine à 18
h, il sera suivi d’un apéritif.
Un jury choisira 21clichés qui seront exposés
dans la ville et les 3 meilleures équipes se verront
récompensées : appareils photo numériques,
imprimantes… Une proclamation officielle des
lauréats avec une remise de prix par le jury aura
lieu à la mairie de Belfort.
*Inscription jusqu’au 2 juin (50 équipes maximum) ; Informations à la Fnac : e-mail : Resp.
[email protected]
> Rubrique échecs
> SPA
L’attaque à la découverte
Position 664
Position 665
Position 666
Les Blancs jouent et
gagnent
gagnent
gagnent
torieusement leur attaque si les
Noirs veulent sauver la Dame.
Où s’initier et jouer aux échecs
à Belfort ? Au 2, rue Marcel Paul,
tous les jours de 14h à 19h (sauf le
dimanche et le lundi) et le vendredi
soir de 21h à minuit. Cours d’initiation (enfants, adultes) et de perfectionnement (5 niveaux), loisirs et
compétitions. Renseignements :
03 84 21 52 80 (tous les après-midi
de 14h à 19h du mardi au samedi).
Cette rubrique est assurée par
Régis Desle, Conseiller Technique
et Pédagogique du jeu d’Echecs
pour le Territoire de Belfort.
Position 664 : 1.Th5 Dxd7 2.Cg5+ Rh8
3.Txh6 mat.
Position 665 : 1.Dh4 Fd7 2.Txf6 Dxf6
3.d6+ gagne la Dame noire.
Position 666 : 1.Fxg7 Txd2 2.Fe5+ Rf7
3.Dh5+ Rg8 4.Dg5+ Rf7 5.Df6+ Rg8
6.Dh8+ Rf7 7.Dxh7+ Fg7 8.Dxg7 mat.
L
’attaque à la découverte
est une forme d’attaque
double où l’une des
deux attaques se fait en
«découvrant» le champ d’action
d’une pièce. La position 664
montre un classique mat ou
gain de la Dame. La position
665 propose le gain raffiné d’une
pièce ou de la Dame si les Noirs
insistent. Enfin dans la position
666, les Blancs concluent vic-
Adoptez-moi !
> Aristide
Je suis un mâle de trois ans
et demi, de genre griffon. Très
vif, il m’arrive de temps en
temps de m’autoriser quelques facéties. Mais je suis
gentil et obéissant pour peu
que l’on m’explique ce que
j’ai le droit de faire.
page 30
Tribunes libres
Groupe Belfort Démocratie
Groupe d’opposition
sous groupe «Un nouveau souffle pour Belfort»
Un nouveau souffle
pour l’économie
Nous jugerons aux actes !
007 est une année électorale. Avec
elle, des hommes politiques vont
vous jurer le cœur sur la main qu’ils
ont fait leur travail, et qu’ils ont un
excellent bilan à vous présenter.
Il n’y a pourtant pas de quoi fanfaronner. Il
suffit de regarder les statistiques du chômage dans le Département pour se rendre
compte que les élus n’ont pas fait leur travail : il y avait 3654 demandeurs d’emplois
dans le Territoire de Belfort en juillet 2001, il
y en a 6074 en janvier 2007 ! En mars 2001,
notre taux de chômage était de 6,4% - bien
inférieur à la moyenne nationale. En janvier
2007, il était de 10.5% - bien supérieur à la
moyenne nationale (8.6%).
’avenir de l’industrie automobile
intéresse le pays
tout entier et, en
particulier, le Territoire de
Belfort dont elle reste le
premier employeur.
2
L’échec de la zone franche
Oui, bien sûr, ce ne sont pas les élus qui
créent les emplois. Mais la première de
leur mission est de tout mettre en œuvre
pour que les entreprises, et les habitants, y
créent des emplois. Ils doivent être comme
des jardiniers étalant un terreau fertile pour
permettre aux entreprises de grandir, et
de donner du travail. Ils doivent créer des
conditions favorables, mais aussi user de
leur carnet d’adresses pour faire venir de
nouvelles entreprises.
Malgré quelques éclaircies sur le Technopôle et le site Alstom, nous ne prenons
pas le chemin du développement. La zone
franche urbaine, qui devait faire embaucher
des jeunes issus de quartiers à fort taux de
chômage, est un cuisant échec comparé à
d’autres régions : sur les terrains destinés à
accueillir des entreprises, la Ville de Belfort
a préféré empiler les programmes immobiliers. A coup de millions d’euros, on nous
promet maintenant la Lune avec le projet
Techn’hom : aujourd’hui, il s’apparente à
une coquille vide.
L’obstination de Chevènement
Les idées ne manquent pas pour se
redévelopper. L’essentiel est de le vouloir. J’ai déjà eu l’occasion de proposer
l’installation d’une vaste plateforme de
ferroutage (pour charger les camions sur
les trains notamment) sur les 40 hectares
de terrain libérés par la SNCF entre Belfort
et Danjoutin. Nous pouvons aussi créer des
zones d’activités thématiques, autour de
thèmes nouveaux qui diversifieront notre
économie. Nous devons faire du site Alstom une zone d’excellence mondiale dans
le domaine de l’énergie et des transports.
Le tourisme est aussi un fort vecteur de
développement : nous pouvons y arriver
avec l’aide de l’Europe, à défaut du label
Unesco perdu par l’obstination de JeanPierre Chevènement.
Avec ces importantes créations d’emploi,
c’est le commerce et l’artisanat qui se
développeront ensuite.
Oui, nous appelons de nos vœux un nouveau souffle économique pour Belfort.
Christophe GRUDLER
Nb : j’écris ces lignes à l’ultime délai fixé par la Ville de Belfort,
deux jours avant le second tour de l’élection présidentielle qui
oppose Nicolas Sarkozy à Ségolène Royal. Nous ne pouvons
donc pas commenter le résultat. Seul le maire s’en réserve le
privilège dans les premières pages de ce Belfort Mag. Ainsi va
la démocratie à Belfort…
sous-groupe UMP
Proposition de «grâce présidentielle»
C
Je vous en souhaite à tous bonne lecture :
« vous connaissez les raisons d’une telle
situation, perte d’emploi, chômage qui
perdure, situation familiale qui se dégrade,
etc ».Malgré le remarquable travail du Ministre jean Louis Borloo dans ce sens et en
parallèle avec le décret du 24 février 2004,
vous pourriez proposer une « grâce » présidentielle qui annulerait ou réduirait les
dettes sur une durée étudiée en fonction
de chaque situation individuelle…
Emmanuelle TROVA-LACORRE,
Conseillère Municipale, suppléante du Député Michel Zumkeller,
Conseillère à la Communauté d’Agglomération Belfortaine.
ourant février, j’ai soumis une
proposition concernant les
nombreux dossiers de surendettement qui touchent le
Territoire de Belfort, sous forme de lettre
ouverte à tous les candidats à l’élection
présidentielle…la place qui m’est impartie
dans le Belfort-Mag me permet de transmettre aux Belfortaines et Belfortains le
sujet essentiel ainsi que la réponse du
candidat Nicolas Sarkozy.
page 31
L
Pour la première fois, les
constructeurs français Renault et PSA ont assemblé
plus de voitures à l’étranger
en 2006 que dans leurs usines historiques installées
sur le territoire national.
Cette tendance pourrait
s’accélérer au cours des
prochaines années avec en
perspective de nouvelles
réductions d’effectifs. PSA
est déjà à pied d’œuvre.
L’entreprise poursuit son
plan de 10 000 suppressions d’emplois en Europe,
tandis qu’en France la société s’est déjà séparée de
5 000 intérimaires.
Ce bouleversement touche
de plein fouet les soustraitants. Plusieurs de ces
sociétés, situées dans le
Territoire de Belfort, ont
engagé des plans de réduction de leurs effectifs :
Visteon à Rougegoutte (70 personnes), Rencast à
Delle (- 20 %). La société
Carcoustic à Fontaine a
annoncé sa fermeture et le
licenciement de 50 personnes à la fin de cette année.
Quant à la société Wagon
Automotive, implantée en
2002 sur l’Aéroparc de Belfort-Fontaine, qui comptait
près de 500 salariés, elle
n’en emploie plus que 180
et s’apprêterait à supprimer
encore 60 emplois. Dans le
Pays de Montbéliard également, les entreprises de
sous-traitance automobile
sont en grande difficulté
comme Delphi qui entend
fermer son usine d’Etupes
dès l’été prochain et licencier ses 107 salariés.
Notre pays a besoin d’une
véritable politique industrielle luttant contre les
délocalisations soutenant
les PME, privilégiant l’investissement des entreprises, augmentant le budget de l’université et de
la recherche. De même
devons-nous, pour préparer l’avenir, promouvoir
une Europe qui protège,
redressée sur le plan économique et social à travers
un gouvernement économique de la zone euro et
le soutien par la banque
centrale européenne de la
croissance et de l’emploi.
Enfin, faudra-t-il introduire
dans le commerce mondial
de nouvelles règles pour
tenir compte des écarts
salariaux et sociaux exorbitants.
Evidemment le choix que
vient de faire le pays pèsera
lourd sur ces orientations
et sur l’avenir de l’industrie
automobile française. Le
nouveau Président de la
République a prôné l’instauration d’une préférence
communautaire, un euro
faible et donc plus compétitif, et enfin une action
résolue contre les délocalisations.
Nous le jugerons à ses
actes !
Maurice SCHWARTZ
Adjoint au maire MRC

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