61à75 - Le Savoir-Fer

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61à75 - Le Savoir-Fer
Association Le Savoir ... Fer
7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGE
tél.: 03 82 58 03 71
courriel: [email protected]
site: http://savoir.fer.free.fr/
Département 61-1
1
61 - Orne
Le Département dans ...
1 - ... la France d’auj.
2 - ... les Provinces du 18ème s..
3 - ... la région Basse-Normandie
de 1970
4 - ... la région Normandie de 2016.
4
3
Dans
2
les Provinces du
18qme s.
Ce département a été traîté par
J. C. (= Frères BOURGIN [11]),
mais ne l’a pas été par G.-D. H.
...
Le Département ...
ORNE (61) : ¶ "Département de la région Basse-Normandie --- 295.000 hab. Ch.-l. ALENÇON ---. --- de vieilles
traditions industrielles -textile, Métallurgie- ---." [206]
-Voir, à Meuse, la cit. [724] p.73.
•• GÉNÉRALITÉS ...
-Voir, à Bas-Maine, l’art. intitulé: La Sidérurgie antique
dans le Bas-Maine.
. Le nom des ‘Grosses Forges’ du Bocage: BAGNOLES, BOUCE, CARROUGES, CHAMP-de-la-Pierre,
CHAMPSECRET, COSSE, DOMPIERRE, FORGENEUVE (DOMFRONT), HALOUZE, LARCHAMP,
MOULIN-ROUGE (LE ChÂTELLIER), PUTANGES,
RÂNES, ROCHE (La), St-DENIS-s/Sarthon, SAUVAGÈRE (La), SEPT-FORGES, TROCHERIE -Le Sillet(LA COULONCHE), VARENNE, d’après [3163] p.20.
. Plusieurs localités rappellent par leurs noms
l'existence de ces anc. foyers de l'Industrie métallurgique. Ces villages sont généralement situés
aux environs des Mines actuelles, mais non à leur
voisinage immédiat ... LA FERRIÈRE-au-Doyen
61380, LA FERRIÈRE-aux-Étangs 61450, LA SELLE-laForge 61100, SEPT-FORGES 61330, St-BOMER-lesForges 61700, LA FERRIÈRE-Bochard 61420,
FERRIÈRES-la-Verrerie 61390, FORGES ???..., GLOS-laFerrière 61550, MARNEFER 61550(1).
(1) selon extrait du guide de la MAIF, Normandie -1966,
p.64, d'après [4051] <bernard.langellier.pagespersoorange.fr/fer/dermin.html> -Août 2011.
•• QUELQUES REPÈRES DATÉS ...
• En 1819, il y avait 21 H.Fx, d'après [138] vol.5 -
1819, p.50.
• En 1825, 12 H.Fx au Charbon de bois produisent
au total 3.554 Tf, d’après [3821] p.89.
© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
• En 1835, 10 H.Fx sont en activité et 3 en
1869, d’après [3821] p.111.
• ”En 1896, 13 petites Us. faisaient de la Fonte
Moulée en Deuxième fusion: 4.690 t. LONGNY possède un H.F..” [4210]
•• SUR LES SITES ...
NOTE LIMINAIRE ... Pour les consistances des sites relevés, in [11], nous avons retenu des symboles simples
pour désigner les principaux Ateliers: a = Affinerie; c
= Chaufferie; f = Forge; ff = Feu de Forge; fe = Fenderie; fo = Fourneau.
• AUBE (61270) ...
--Voir: Normandie / • Histoire générale, in [143] et
[3582].
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 H.F., 2 a, 1 c, 1 fe.” [11]
p.337.
. Belle installation métallurgique ayant
conservé une grande partie de son originalité
... La commune est sise à 40 km à l’est d’ARGENTAN (61200), sur la Risle, rivière dont l’eau servit
de force motrice aux Us. du Pays d’Ouche;
1428 hab. (les Albins) ... La Grosse Forge fut
construite vers 1540 ... Un H.F. y fut établi,
puis abandonné au milieu du 17ème s. -la découverte de Laitiers atteste sa présence-. La Fonte
produite était transformée en Fer à la Forge.
Après l’arrêt du H.F., la Fonte vint du H.F.
voisin de St-PIERRE-des-Loges (61370). Une Fenderie fut établie à AUBE vers 1635. Il y fut fabriqué des Fers ronds, carrés et plats, réputés
pour leur beau poli, fournissant les Tréfileries
de la région. Le Fer servait aussi à la confection d’Essieux, de Chaînes et de Bandages de
roues. La Forge fut reconstruite en partie au
début du 18ème s.. Vers la fin de ce siècle
commença le déclin de l’activité sidérurgique
d’AUBE, concurrencée par les fabrications du
Berry, du Maine et de la Bretagne. // En 1819,
les installations furent acquises par Martin
DUVAL, fondateur de Stés métallurgiques. Les Fers
qui furent fabriqués ensuite n’étaient pas de
bonne Qualité, et la Production ne fut plus
rentable. En 1850, la Forge fut rachetée; elle est progressivement reconvertie pour le travail du Cuivre, mais sans
altérer les constructions originales. Elle passa au ‘tout cuivre’ jusqu’en 1939. En 1947, c’est la fermeture définitive des installations, propriété de TRÉFIMÉTAUX, avec l’idée de créer un Musée
métallurgique dans cette Forge en excellent état
... Elle est achetée par la commune d’AUBE en
1980 ... Elle a été classée M. H. en 1982. Elle
abrite un Musée consacré à l’histoire de la Métallurgie en Pays d’Ouche, qui a ouvert ses portes en 1988. Une campagne de fouilles (1983-88)
a permis la découverte de l’activité sidérurgique
du 16ème s., d’après [2964] <patrimoine-defrance.org> et
<culture.gouv.fr/mpe/carto/
fiches/263.htm> -Janv. 2011.
• AUTHEUIL (61150) ... Anc. commune devenue le
01.01.2016 une commune déléguée au sein de la commune
nouvelle de TOUROUVRE-au-Perche (61190) (-voir cette
commune, ci-après) ... 140 hab. (les Autoliens) ... Son
bourg est à 2,5 km au S.-E. de TOUROUVRE.
• BAGNOLES-de-l’Orne (61140) ... BAGNOLES-del’Orne et TESSÉ-la-Madeleine 61140 ont fusionné en 2000 en
une seule commune: BAGNOLES-de-l’Orne 61140 ...
. La Forge de Bagnoles (Baignolles, Bagnolles, Bagnols,
Cassini écrit ‘Bognoles’) a été créée en 1611, sur un Étang
formé avec la Vée, affluent de la Mayenne, au lieu-dit ‘La
Fosse-Noire’, sur l’ex-commune de TESSÉ-la-Madeleine ...
En 1667, entretenue avec les deniers de l’État, la Forge appartenait au roi LOUIS XIV ... En 1703, elle fut vendue à M.
LE DÉBOTTÉ DES JUGERIES, puis passa ensuite en diverses mains(BG1).
. 5 1772 ... Productions: — Fonte: 3 à 400.000 livres par
an. — Fer = 200 à 250.000 livres/an, d’après [60] p.34.
. 5 1789 ... “— Consistance: f, fo, 2 a, 1 c, 1 fe.” [11]
p.343, réf. qui situe encore BAGNOL(l)ES dans la commune de TESSÉ-la-Madeleine.
. Vers la fin du 18ème s., elle appartenait à M. DE REDERN,
seigneur prussien naturalisé français, qui l’arrêta en 1811 ...
La source thermale (27 °C) et la source Ferrugineuse froide (Fer sulfaté) de BAGNOLES-de-l’Orne sont connues depuis fort longtemps (troubles veineux, anémie, phlébites,
rhumatismes...) ... À noter que BAGNOLES et ses sources
étaient autrefois un hameau appartenant à TESSÉ-laMadeleine(BG1).
(BG1) ... d’après [259] t.1, p.146; [2964] <label-nature.net/
Département 61-2
bagnoles_de_l’orne.htm>, <bmlisieux.com/normandie/
bagnoles.htm>, avec doc. sur Bagnoles, numérisé.
• BONSMOULINS (61380) ... 257 hab., sur les
bords de l’Iton (affl. de l’Eure), à 14 km au S.-S.-O. de
L’AIGLE (31300) et à 14 km au N. de MORTAGNE-auPerche (61400) ... Il est très vraisemblable, comme le
suggère G.-D. HENGEL -Oct. 2016, après recherches
fouillées sur les appellations locales de la région, que
c’est sur ce ban communal que s’élevait la Forge Bon
Moulin du 18ème s., qui lui aurait d’ailleurs donné son
nom d’auj..
— Forge Bon Moulin
. “— Cons.: un Martinet. Sit.: La paroisse de Bon
Moulin--- sur la petite riv. d’Iton. — Fer: Fil de Fer, 5
1.200 douzaines, la douzaine pesant 12 livres poids de
Marc, ce qui fait144 Quintaux. — Propr.: Le sieur
Magné DE LA LONDE.” [60] p. 22.
• BOUCÉ (61570) ...
. 5 1772 ... — Cons.: Forge, Fourneau et Fenderie. —
Sit.: Forge et Fourneau sont sur la même chaussée. —
Fonte : # 400.000 livres/an. —Fer : 260.000 livres/an.
— Fer doux et pliant, d’après [60] p.31.
. 5 1789 ... “— Consistance: f; 1 fo, 2 a, 1 c, 1 fe.” [11]
p.337.
• CARROUGES (61320) ... St-Martin-l’Aiguillon
...
. 5
1772 ... — Fonte: 300.000 livres/an. — Fer:
240.000 livres/an, d’après [60] p.30.
— I ... “— Consistance: 1 H.F..” [11] p.338.
— II ... “— Consistance: 3 ff.” [11] p.338.
• CHAMPSECRET (61700) ...
— Champsecret, in [60] ... Champ Segré, in [11]
...
. 5 1772 ... — Fonte: 3 à 400.000 livres/an. — Fer =
150 à 200.000 livres/an. Mauvais cours d'eau, d’après
[60] p.34.
. 5 1789 ... “— Consistance: f et fe.” [11] p.339.
— Varennes ...
-Voir: Normandie / • Histoire générale, in [3582].
. 5 1789 ... “— Consistance: f et fe; travaille 6 mois (/
an) ... En 1789, 124 Ouvriers, 1.1912 Quintaux de Minerai -de LA FERRIÈRE-aux Étangs ---, 8.000 Cordes de
Charbon, 6.000 Quintaux de Fonte en Gueuse, 400 de
Fer en Barres, 3.600 de Fer de Fenderie, 150 d’autres
espèces.” [11] p.339, texte et note 3.
• COUVAINS-SOCCANE-MARNEFER (61550)
...
— Marnefer ... Ce lieu fait partie d’un ens. de 3
petits villages réunis en 2002.
. Anc. Mines de Fer de Surface Exploitées pour la fabrication du Fer avec Bas-Fourneaux depuis l’époque
gallo-romaine. Arrêt des Exploitations à cause de
l’épuisement du Gisement et du déboisement ... Traces
des anc. Exploitations, par la présence de Scories,
d’après
[2964]
<bernard.langelier.pagepersoorange.fr> -Août 2011.
• DOMFRONT (61700) ...
— Forge-Neuve de l’ex-commune de St-FRONTde-Collière, rattachée à DOMFRONT en 1863 ... Une
Forge y fonctionna du 17ème s. à 5 1700, dirigée vers
1650 par Louis BERRYER, propr. des Forges de VARENNE à CHAMPSECRET (61700) et de HALOUZE à
St-CLAIR-de-Halouze (61940). L’énergie motrice était
fournie par l’Étang des Landes ... On y trouve les
lieux-dits: ‘La Cloutière’, ‘La Forge-Neuve’,
‘L’Usine’, et ‘Rue du Patouillet’, d’après [2964]
<cartocassini.org (cartes de Cassini)>, <wikipedia.org/
wiki/Domfront>, <gabriel.bougrain.free.fr> -Août
2011, et [11] p.337, à ... La Forgeneuve-en-St-Front.
• DOMPIERRE (61700) ...
-Voir: Savoir et le Fer (Le).
. H.F. avec Bocambre, attesté en 1614, au lieu-dit ‘Le
Moulin-Neuf’. L’Énergie est fournie par l’Étang du
Vieux Fourneau, retenue d’eau sur un affluent de la
Varenne. Le H.F. dépendait de la Baronnie de
FERRIÈRES. Il utilisait le Minerai de Fer de LAFERRIÈRE-aux-Étangs (61450), à quelques km de l’Us.,
et produisait des Gueuses de Fonte de 750 kg pour alimenter l’Affinerie de Varenne à CHAMPSECRET
(61700). Arrêt vers 1770 ... Site réoccupé par une minoterie de 1803 à 1870 ... Pas de vestiges des installations du H.F., mais présence de Laitiers sur le site,
d’après
[2964]
<patrimoine-de-france.org>,
<sgmb.univ-rennes1.fr/DOSSIERS/patrimoine/
LAFERRIEREfeuille.htm> -Août 2011, et [11], p.337.
• FERRIÈRES-la-Verrerie (61390) ...
-Voir: Normandie / • Histoire générale, in [143].
. Le Minerai de Fer en Affleurements fut utilisé dès
l’époque celtique pour les Bas-Fourneaux. Cette industrie s’arrêta à la fin du Moyen-Âge, avec l’épuisement
des Filons et le manque de bois, d’après [2964]
<bernard.langelier.pagesperso-orange.fr>
et
<sgbm.univ.rennes1.fr/DOSSIERS/patrimoine/
LAFERRIEREfeuille.htm> -Août 2011.
• GLOS-la-Ferrière (61550)...
. Fabrication du Fer dès l’époque gallo-romaine, par le
Procédé direct. Les Ferrons de GLOS étaient réputés
pour leur Fer d’excellente Qualité. Les soldats de
GUILLAUME Le Conquérant furent armés avec des
‘Piques de GLOS’, dont le Fer était réputé pour sa résistance au combat. Les Ferrons de GLOS élisaient un
président, le Juge des Ferrons (-voir cette exp.) ...
GLOS fut un centre métallurgique important à l’époque
des Bas-Fourneaux et des Forges à bras. D’énormes tas
de Scories restèrent après l’arrêt de ces Exploitations
qui ne furent pas suivies par des Forges hydrauliques,
par manque de rivière à proximité. Au début du 20ème
s., un industriel all. acheta ces Scories riches en Fer par
milliers de tonnes pour ses H.Fx ... L’Industrie du Fer Tréfileries- se déplaça à L’AIGLE ( 61300) et à RUGLES
(27250), d’après [2964] <fr.wikipedia.org/wiki/Glos-laFerrière> -Août 2011.
• LA COULONCHE (61220) ...
— Trocherie (Le Silet) ... Une Forge a fonctionné
jusqu’au 18ème s. sur la Vée, affluent de la Mayenne,
d’après [2964] <cartocassini.org> -Août 2011, et [11]
p.337, à ... Les-Ventes-Trocheries.
• LA FERRIÈRE-au-Doyen (61380) ...
. Exploitation du Minerai de Fer avec Réduction directe, reconnue dès l’époque gallo-romaine. Cette industrie s’est arrêtée avant l’ère des Forges hydrauliques,
d’après
[2964]
<bernard.langelier.pagepersoorange.fr> -Août 2011.
• LA FERRIÈRE-aux-Étangs (61450) ...
-Voir: Normandie / • Histoire générale, in [143]
. Commune minière de Fer, d’après liste A.CO.M. -Mai
2014.
. "... le Fer fut Exploité dans la région à l'époque préromaine. Les Gaulois étaient d'habiles Forgerons et fabriquaient des épées renommées et de solides socs de
charrue. Les abondantes Scories servirent aux occupants romains pour faire le soubassement de leurs routes. Le Minerai était alors Extrait à Ciel ouvert le long
de l'Affleurement orienté N.N.O.-S.S.E., dans ce qu'on
appelle encore les Minières." [368]
. “LA FERRIÈRE-aux-Étangs est proche de DOMFRONT.
L’épopée qui s’est déroulée en cet endroit à partir du
Moyen-Âge, puis entre 1901 et 1970, avec des investissements de DENAIN-ANZIN, est très similaire à celle
des Mines de Fer du massif du Canigou. On y trouve
trace, comme à LA PINOUSE, de travailleurs chinois
durant la guerre de (19)14-18. Forges, Fours et Grillage du Minerai, Galeries, Voie Ferrée, se retrouvent
d’une façon très semblable et à l’échelle humaine des
villages d’autrefois. Toutefois, l’aspect poignant des
Mines isolées en altitude ne se retrouve pas. Mentionnons l’existence d’un ouvrage très complet, riche en
photographies d’époque: LA FERRIÈRE-aux-Étangs; il
retrace l’histoire de ces Mines de Fer ---.” [3806] p.36,
à ... FERRIÈRE.
• LA FERRIÈRE-Bochard (61420) ...
. Gisement de Minerai de Fer de l’ère secondaire,
formé dans le Grès ferrugineux du crétacécénomanien. Il alimenta le H.F. de St-DENIS-s/Sarthon
(61420) qui a fonctionné à partir de 1698, reconstruit en
1856 et Arrêté en 1870 ... Au 19ème s., Exploitation
par Puits verticaux (une trentaine recensés), d’après
[2964] <bernard.langelier.pageperso-orange.fr> -Août
2011.
— La Blardière ...
. 5 1772 ... Un Cinglard construit sur une anc. Forge ...
Production de 15.000 Poêles à frire/an, d’après [60]
p.13.
• LAIGLE, auj. L’AIGLE (61300) ... -Voir ce
nom de commune.
. • LA MADELEINE-BOUVET (61110) ...
— Le Moulin-Renault ...
. 5 1772 ... Production de Fonte: 300.000 livres/an,
pour Poterie et Fonte en Gueuses, d’après [60] p.24.
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 H.F.. — Historique: Antérieur à 1789.” [11] p.339/40.
. “Le Moulin Renaud ... H.F. Situé sur la paroisse de
lA MAGDELEINE BOUVET, aujourd'hui (fin 19ème s.)
abandonné, mais qui eut au siècle dernier et dans la
première moitié du nôtre, une importance telle qu'il
employa plus de 200 ouvriers.” [5410] p.20, note 2.
• LARCHAMP (61800) ...
— SITE MINIER(la) ...
. Mine de Fer ... Ens. d’Extraction et de Traitement du
Minerai de Fer opérationnel en 1910, sur une Concession de 440 ha comportant 3 Puits à Chevalement, installations de Manutention, 12 Fours de Grillage (ou de
Calcination) et Transporteur aérien vers la gare de LE
CHÂTELLIER (61450), pour expédition du Minerai
Grillé aux Aciéries du Nord, BASSE-INDRE (TRIGNAC
44570) et étranger. Le Minerai carbonaté titrait, après
Grillage, 49 % de Fer et 14 % de Silice, pour une Teneur en Phosphore de 0,75 %. En 1910 furent Extraites
150.000 t de Minerai. L’Extraction s’arrêta en 1932.
La Mine de LARCHAMP constituait une entité, avec,
en dehors des lieux de travail, ses cités minières du
type ‘Corons’, son école, sa cantine et sa coopérative
de consommation. Il ne reste plus que quelques vesti-
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ges des Puits et la Cité minière au lieu-dit ‘Vieux-Fourneau’.
— SIDÉRURGIE(la) ...
. Haut-Fourneau et Affinerie ... Étab. attesté en 1566, propriété du
Baron DE LARCHAMP, sur la Halouze, au lieu-dit ‘La Forge’, actuellement ‘Le Moulin de LARCHAMP’ ... Exploitation conjointe
avec l’Affinerie de St-CLAIR-de-Halouze 61490 (-voir ce site, cidessus), à partir du 17ème s.. Arrêt en 1680, remplacé par un
moulin à farine arrêté en 1890.
. Fenderie ... Attestée en 1608 au lieu dit ‘La Fenderie’, elle dépendait de l’Affinerie et H.F. de LARCHAMP, et travaillait
conjointement avec St-CLAIR-de-Halouze 61490 (-voir ce site, cidessus). Elle s’Arrête en 1806. Actuellement lieu-dit: ‘Le Moulin
de LARCHAMP’.
— LIEUX-DITS REPÉRÉS(la) ... ‘La Fenderie’, ‘Les Forgettes’, ‘La
Forge’, ‘La Forgetière’, ‘Cités du Vieux Fourneau’, ‘Le Four à
Chaux’, ‘Le Gros Four’.
(la) d’après [2964] <patrimoine-de-france.org>, pour le site de
LARCHAMP, Us. et Mine, <cartocassini.org>, pour situer les
inst. de Production de Fer, et <normannia.info>, site présentant
les variétés de Minerais de Fer normand -Août 2011.
• LA ROCHE-MABILE ... -Voir: LIVAIE, ci-après.
• LA SAUVAGÈRE (61800) ... “— Consistance: f et fe.” [11]
p.343.
• LA SELLE-la-Forge (61100) ... Village à proximité et au S.E. de FLERS (61100).
. Gisement de Minerai de Fer de Surface, aujourd’hui épuisé; il
fut autrefois Exploité pour la Métallurgie gallo-romaine. Traces
des anc. Exploitations, sous forme de Scories, d’après [2964]
<bernard.langelier.pageperso-orange.fr> -Août 2011.
• LE CHAMP-de-la-Pierre (61320) ... “— Consistance: 1
H.F., 2 ff. — Historique: Date de plus de 200 ans.” [11] p.338.
• LE CHÂTELLIER (61450) ...
— Moulin Rouge, sur la Halouze, affluent de la Varenne ...
Forge aux 17/18èmes s., active en 1680 ... Minoterie installée en
1806 ... On y trouve les lieux-dits: ‘Moulin-Rouge’, ‘La Fonte,
d’après [2964] <patrimoine-de-france.org >, avec recherche de
localisation parmi une cinquantaine de communes de l’Orne avec
‘Moulin’, <cartocassini.org>, avec recherche sur carte de CASSINI pour situation du ‘Moulin-Rouge’ -Août 2011, et [11] p.337, à
... Le Moulin-Rouge.
• LIVAIE 61420 ...
— La Roche-Mabile ...
. 5 1772 ... “Forge des plus anciennes de la province, construite
pour consommer les bois du roi qui restaient invendus ---. Ladite
Forge consistait ci-devant en deux Fourneaux; il n'y en a plus
qu'un, un Bocambre, deux Affineries, une Chaufferie, un Harnois
de Marteau, ce qui fait huit Roues tournantes ---. Fonte: point
pesée ---. Fer: suivant la Fonte qu'on a.” [60] p.16/17.
. 5 1789 ... I ... “— Consistance: 1 H.F..” [11] p.341.
. H.F. de LA ROCHE, attesté en 1608, propriétaire le Baron DE
LA ROCHE-MABILE. Énergie hydraulique fournie par le Sarthon.
Le H.F. alimentait en Fonte l’Affinerie et la Forge de lLA ROCHE
à LIVAIE, à 2 km. H.F. double attesté en 1710. En 1772, un seul
H.F. est en service. Vendu comme bien d’immigré au citoyen
MAUNOURY en 1797. En 1817, le H.F. et son Bocambre sont à
l’Arrêt. Le H.F. est restauré par une Sté de Maîtres de Forges et
remis en marche en 1826. Arrêt définitif en 1831. Vestiges au
lieu-dit ‘Le Fourneau’: Parements et Creuset(Li) ...
— Livaie ...
. 5 1789 ... II ... “— Consistance: 2 ff.” [11] p.341.
. Affinerie et Forge de LA ROCHE, attestée en 1608, propriétaire
le Baron DE LA ROCHE-MABILE, sur le Sarthon. Étab. associé au
H.F. de LA ROCHE. Vendue au citoyen MAUNOURY en 1797.
Revendue en 1817 à Louis-François GUÉRIN-BEAUPRÉ, Maître de
Forges, l’Us. comprend 1 affinerie et 1 Forge, avec 2 Halles, 1
Magasin, 1 demeure patronale et des logements ouvriers. Arrêt en
1821, puis transformation en moulin à blé arrêté en 1850. Vestiges des installations et logements habités(Li) ...
... (Li) [2964] <patrimoine-de-france.org> & <cartocassini.org> Août 2011.
• LONGNY-au-Perche (61290) ... Depuis le 1er janv. 2016,
cette (anc.) commune est intégrée à la nouvelle commune LONGNY-les-Villages ... Le bourg -1.445 hab.-, est traversé par la
Jambée qui se jette dans l’Huisne (affl. de la Sarthe); il est situé à
15 km à l’E. de MORTAGNE-au-Perche (61400) et à 45 km à l’E.
d’ALENÇON (61000)(LG1) ... On ne compte pas moins de 5 sites sidérurgiques qui font l’objet d’une carte de situation, p.61•2.
— I - Forge de Beaumont ... in [11] p.339.
. Affinerie, dite Forge de Beaumont, lieu-dit actuel La Forge: site
de l’Affinerie située à 1 km au S. du bourg, sur une retenue d’eau
de la Jambée ... Forge attestée en 1482, propriété du Baron de
LONGNY. Devenue Affinerie, elle utilisa la Fonte du H.F. de
Rainville dès sa mise en route. .. Inactive après 1664, elle est reconstruite en 1717 par Nicolas LE REDDE, en même temps que le
H.F. de Ranville ... En 1764, production de 630 à 640 Milliers de
Fer(LG1).
. 5 1772 ... Production: Forge, Fer = 500.000 livres/an, d’après
[60] p.23.
. Emploi de 22 Ouvriers en 1789 et de 12 Ouvriers en 1860 ...
Cessation d’activité 5 1870. Il en reste l’Étang de retenue et le
Canal, ainsi que le logement patronal et des bâtiments à usage
agricole(LG1).
— II La Fonderie (il faut sans doute lire ‘La Fenderie’) ...
in [11] p.339.
. La Fenderie, lieu-dit actuel, situé à 0,5 km au S. du bourg, sur la
Jambée ... Us. établie à cet endroit en 1730, et remplaçant celle
existant au Moulin de Vaugelay (lieu-dit actuel La Givardière à la
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7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGE
tél.: 03 82 58 03 71
courriel: [email protected]
site: http://savoir.fer.free.fr/
périphérie E. du bourg) et utilisant les Fers produits par
la Forge de Beaumont (-voir ci-dessus) ... Équipée de 2
Roues hydrauliques et d’un Four à réverbère ... Étab.
Exploité de 1817 à son arrêt 5 1870 par MM GOUPIL et
GUILLIN ... L’Atelier de fabrication, la Maréchalerie et
la Halle à Charbon sont devenus des bâtiments à usage
agricole(LG1).
— III La Poëlerie ... in [11] p.339.
. La Poëlerie était une Affinerie avec Marteau, mue par
une
Roue
hydraulique,
d’après
[2964]
<lemoulinderainille.com/lieux-de-forge.html>
-Oct.
2016.
— IV Rainville ... Le site du H.F. -lieu-dit actuel
Rainville- se situait à 1.500 m au N.-N.-E. du bourg, sur
une retenue d’eau de la Jambée(LG1).
. Propriété du Baron de LONGNY, le H.F. est attesté
avant 1550. Il alimentait en Gueuses la Forge de Beaumont (ci-dessus). Inactif à la fin du 17ème s., le H.F.
est reconstruit en 1717 par Nicolas LE REDDE. Production de 800 milliers de Fonte en 1771(LG1).
. 5 1772 ... Le Fourneau produit 800.000 livres/an de
Fonte, d’après [60] p.22 ... “Le Fer de LONGNY est de
bonne Qualité.” [60] p.23.
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 H.F., 2 a 1 c. — Historique: Antérieur à 1789.” [11] p.339.
. En 1817, le site comporte 2 Roues hydrauliques, le
H.F., 1 Bocard et 1 Lavoir à minerai, 2 Halles à Charbon et des logements pour le Personnel ... En 1826 le
site occupe 20 Ouvriers. 5 1840, installation d’une Machine à Vapeur de 10 CV; le site n’emploie plus que 12
Ouvriers. Cessation d’activité 5 1870. Il reste des vestiges du H.F. (partie de la Cuve) et les logements rénovés à la fin du 19ème s.(LG1).
. Il y avait une Fonderie attenante au H.F. de Rainville
... Peu avant 1870, elle a coulé 4 statues d’anges -de
grande taille- placées dans 4 niches sises au sommet
d’une tour octogonale jouxtant l’église de MALÉTABLE (61290), la construction de l’ens. datant de 1865/71;
seules 3 des statues sont encore visibles, un violent orage
(avant 1900) ayant détruit la 4ème, ... d’après [2964]
<lemoulinderainville.com/lieux-de-forge.html>;
<saineanneduperche.com/Eglise-de-Malétable>;
<culture.gouv.fr/public/mistral/merimee.fr ==> base
Mistral-Mérimée> -Oct. 2016.
— Brochard ...
. Tréfilerie dite Tréfilerie de Brochard, lieu-dit actuel
Les Larry: l’emplacement des restes de cette Tréfilerie
est sur le territoire de la commune de LONGNY-AUPERCHE (61290) alors que le lieu-dit actuel Brochard
est sur le territoire de la commune de St-VICTOR-deReno (61290) ... Cette Tréfilerie a été établie par les
Chartreux du Valdieu (commune de FEINGS 61400), 5
1680, à l’emplacement d’un moulin à grains, avec Roue
hydraulique et Martinet(LG1).
. 5 1772 ... “— Cons.: Martinet et Tréfilerie. Sit.: Paroisses de LONGNY et VICTOR-de-Renö, à 2 lieues de
MORTAGNE, 1 lieue de LONGNY (61290), 12 de
CHARTRES (28000) et 30 d’ORLÉANS (45000). — Fil
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me pdition - J. C.
Département 61-3
de Fer: consomment 100 Milliers de Fer qu’ils prennent aux Forges voisines.” [60] p.25.
. Production de 50 à 60 Milliers de Fers en 1794. Cessation d’activité en 1847 et transformation en scierie en
1854 par M. CANTREL, laquelle s’arrêta en 1894 ... Il reste
le bâtiment du moulin et le Canal de la Roue(LG1).
(LG1)
... d’après [2964] <culture.gouv.fr/culture/
inventai/patrimoine ==> Base Mistral-Mérimée>;
<lemoulinderainville.com/lieux-de-forge.html>; Cartes
IGN, selon <geoportail.gouv.fr> -Oct. 2016.
• MARNEFER ... -Voir: COUVAINS-SOCCANEMARNEFER (61550), ci-dessus.
• NORMANDEL (61190) ... 16 km N.-E. de MORTAGNE-au-Perche (61400) et et à 50 km à l’E.-N.-E.
d’ALENÇON (61000) ... Le Ruisseau de Ste-Nicole -qui
traverse le village- alimente plusieurs étangs dont
l’Étang de la Motte Rouge sur lequel fonctionna un
H.F.. Géographiquement, seul le côté ‘digue’ où se
trouvait le H.F. de la Motte Rouge est sur le territoire
de la commune de NORMANDEL (61190), d’après
[2964]
<culture.gouv.fr/culture/inventai/patrimoine
==> Base Mistral-Mérimée> et cartes IGN, selon
<geoportail.gouv.fr> -Oct. 2016.
-Voir, ci-après, à LONGNY-les-Villages / St-VICTOR-deReno (61290), la cit. [60] p.23.
. Le H.F. de la Motte Rouge, sur l’Étang de la Motte
Rouge, fut installé après 1674, sur l’emplacement d’un
moulin à blé, par le seigneur de LA FRETTE. Reconstruit en 1748 par LERICHE DE CHEVIGNÉ. H.F. exploité en 1760 avec la Forge de LA FRETTE à St-VICTOR-de-Réno (61290) par Jean-Jacques HÉRAUD.
Reconstruction du H.F. en 1782. Après son Arrêt au
début du 19ème s., il fut reconverti en moulin à blé en
1843 ... On y trouve les lieux-dits: ‘La Motte-Rouge’,
‘La Martellerie’, ‘La Moulinerie’, ... d’après [2964]
<patrimoine-de-france.org> & <cartocassini.org> Août 2011.
• ORVILLLE 61120 ... 25 km N. d’ARGNENTAN
(61200).
. H.F. ayant fonctionné du 16ème s. à 1775. Énergie
hydraulique fournie par le Touques (fleuve se jetant
dans la Manche à DEAUVILLE 14800). Remplacé par
un moulin à farine ... Lieu-dit actuel: ‘Le Moulin du
Fourneau’ et, d’après CASSINI: ‘La Fendrie’, d’après
[2964]
<patrimoine-de-france.org>
&
<cartocassini.org> -Août 2011.
. 5 1772 ... “En chômage depuis plusieurs années.” [60]
p.29 ... Ceci est en contradiction avec l’information de
[2964].
• PONTCHARDON 61120 ... 4 km N. d’ORVILLE.
. H.F. et Fonderie de St-GEORGES, sur le Touques: Us.
fondée en 1838 par MAILLARD, sur le site d’un moulin
à papier. Énergie du Touques fournie par 2 Roues hydrauliques. En 1845, production d’articles de ménage
divers, de pièces mécaniques et tuyaux en Fonte. À
partir de 1860, production de bâtis de Machines à coudre ‘Singer’. Après arrêt du H.F. vers 1865, la Fonderie utilise de la Fonte extérieure. Agrandissement des
installations début 20ème s.. L’Us. est acquise en 1961
par les Fonderie de RANDONNAI (64190) et agrandie. Us. reprise en 1980 par la Sté PAMCO-FOCAST. La Fonderie produit alors 1.150 à 1.200 t/mois de Tuyauterie en Fonte, principalement pour ‘La Lyonnaise des Eaux’, avec 3.000 t/mois
de Fonte lorraine, et de la Ferraille des environs. Production
de blocs en Fonte pour moteurs. La Fonderie produit aussi
des pièces en bronze. De nombreuses difficultés amènent au
dépôt de bilan et arrêt en 2009, avec suppression de 217 emplois. Il reste actuellement (2011) 23 personnes qui assurent
les finitions de Pièces coulées dans d’autres fonderies,
d’après [2964] <patrimoine-de-france.org< & <ouestfrance.fr = journal du 06-06-2011> -Août 2011.
• PUTANGES-Pont-Écrepin (61210) ... Sidérurgie ...
. 5 1772 ... “Forge et Fourneau. Fonte: 150.000 livres/an. Fer:
100.000 livres/an.” [60] p.30.
• RANDONNAI (61190) ...
-Voir: Normandie / • Histoire générale, in [143].
. 5 1772 ... “Forges de Gaillon et de Randonnai, Fourneaux de
Gaillon et de La Fonte. Les Forges de Gaillon et Randonnai
sont situées esdits lieux paroisse de Randonnai ---. Le Fourneau de Gaillon est situé province de Normandie, paroisse
d'IRAY (IRAI, 61190), il fabrique de la Poterie. Celui de La
Fonte est situé dans le Perche, paroisse de TOUROUVRE
(61190) (-voir cette commune, ci-après) et ne fabrique que
des Gueuses. Fonte: 500.000 livres/an. Fer: 300.000 livres/
an.” [60] p.24.
— I Gaillon ...
. 5 1772 ... Au 18ème s., le Fourneau de Gaillon était implanté sur la commune d’IRAY, (IRAI 61190, auj.), d’après [60]
p.24.
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 H.F..” [11] p.340.
— II ... 5 1789 ... “— Consistance: 1 a, 1 c. — Historique: En 1486, René D’ALENÇON, comte de Perche, accorde
au sieur DU TREMBLAY la permission de faire construire un
H.F. et de Grosses Forges; la construction provoque un
conflit entre le sieur DU TREMBLAY et les religieux de la
Trappe, terminé par une transaction à l’échiquier d’ALENÇON.” [11] p.340.
. C’est dans une Fonderie de cette commune qu’a été tourné
le film Pour mémoire (La Forge) ... Voici quelques renseignements sur les activités métallurgiques de cette commune,
d’après [636] p.294 et [2964] <patrimoine-de-france.org/
oeuvres/richesses->,
<culture.gouv.fr/documentation/
merimee/accueil.htm>
— La FONDERIE, dite Sté des FONDERIES et ATELIERS
DE RANDONNAI: Année de construction: 1876, par Auguste
GAUSSELIN. // Spécialisation: montage à la main de pièces
détachées pour Charrues, rouleaux; Fontes mécaniques; Poteries. // En 1918, 700 Tf ont été traitées. // Personnel: 1913, 40
Ouvriers; 1918, 20 Ouvriers (suite guerre); 1975, 690 Employés. // Mise en dépôt de bilan en 1979, elle fut reprise en
1980 par CFFC PAMCO INDUSTRIES, puis cessa
toute activité en 1983. // Suivant l'inventaire général de 1987,
les installations restantes, désaffectées, ne sont pas protégées
(bureau, atelier, hangar, conciergerie).
.. et suiv. la base Mérimée du Ministère de la Culture ...
— Fenderie, établie dans la première moitié du 17ème s.
sur le site d'un H.F. de 1511; arrêt en 1850.
— Affinerie qui fonctionna de 1487 à 1850.
— Affinerie-tréfilerie qui
fut en activité de 1474 à
1860. De 1855 à 1860, Tréfilerie de cuivre.
. Au début du 19ème s., “il y
a dans cet endroit plusieurs
Forges en Fer et Fontes, où
l'on fabrique des Chaudières
depuis 1 jusqu'à 150 Points
(-voir ce mot de la Fonderie), des Marmites, des gros
poids à peser, des Clous en
fonte dits normands.” [4859]
à ... REMDENNAY.
• RÂNES (61150) ...
. 5 1772 ... Productions:
Fonte: 300.000 livres/an; Fer
= 200.000 livres/an, d’après
[60] p.30.
. 5 1789 ... “— Consistance:
1 H.F., 2 ff. — Historique:
‘Le titre original de permission a été brûlé en 1789,
avec les titres et patentes du
chartrier de RASNES; mais
son
existence
remonte,
d’après la tradition du pays,
à un temps immémorial, et,
dès le 15ème s., il y a eu des
marchés avec l’administration de la guerre pour des
fournitures de service’.” in
[11] p.340.
• St-BOMER-les-Forges
61700 ...
. Des Ateliers de fabrication
mécanique ont pris le relais
d’une anc. Manufacture
d’Outils, située au lieu-dit
Département 61-4
‘Les Forges’ ... Gare d’expédition du Minerai de Fer
Calciné de LA-FERRIÈRE-aux-Étangs (61450), vers DENAIN-ANZIN (59220), de 1903 à 1970, d’après [2964]
<bernard.langelier.pageperso-orange.fr>
et
<ulture.gouv.fr> -Août 2011.
t
• S -CÉNERI-le-Gerei (61250) ...
. Au 18ème s., la Forge est signalée comme détruite, in
[60] p.21.
. G.-D. HENGEL, toujours à l'affût des curiosités locales, relève, à propos de ce village, implanté au bord de
la Sarthe, à 6 ou 7 km à l'ouest d'ALENÇON: “... au
long des ruelles s'étagent les échoppes des sabotiers ou
de fileurs de chanvre d'autrefois, et les logements des
Ouvriers de la Forge voisine. Mais le Bas-Fourneau est
aujourd'hui Éteint ---.” [868] p.57.
• St-CLAIR-de-Halouze (61490) ...
— SITE MINIER(sc) ...
. Us. d’Extraction de Minerai de Fer ... Mine avec Puits
démarrée en 1905. Elle fut équipée de 6 Fours de
Grillage, avec Parc de refroidissement et Accumulateurs pour le Minerai. Le Minerai partait vers le Nord
et l’Est de la France et était exporté. La Mine subit des
aléas de Production au fil des années. Après la Seconde Guerre Mondiale où elle subit des dégâts dus à la
Campagne de Normandie de Juin-Juil. 1944, elle fut
remise en état. En 1958, Extraction de 421.000 t de
Minerai. En 1962, elle est équipée de 10 Fours de
grillage. En 1964, la Mine produit 398.878 t envoyées
vers la France, la Belgique et l’Allemagne. En 1973,
Extraction de 500.000 t de Minerai cru (avec 185 employés) qui, Calciné, donna 420.000 t de Minerai marchand, qui furent expédiées vers l’Allemagne et la Belgique. Les installations s’arrêtent en 1980. Le Minerai
stocké au lieu-dit ‘La Bocagerie’ sera Exploité
jusqu’en 1989 ... Il subsiste les Fours de Grillage (ou
de Calcination) à ‘La Bocagerie’, le Chevalement du
Puits d’Extraction (Puits 1bis) dit ‘Mine de HALOUZE’
et 2 cités ouvrières.
— SIDÉRURGIE(sc) ...
. Affinerie ... Construite vers 1530 par Nicolas DE
GROSPARMY, comte DE FLERS. En 1648, Louis BERRYER, Maître de Forges, reconstruit la retenue d’eau
et y ajoute une Chaussée. Restauration de l’Étab. en
1772 qui sera fermé en 1806. Logements et Halle à
Charbon reconvertis en 1840 en filature, détruite par
un incendie en 1897.
. 5 1789 ... “— Consistance: Grosse f, f et fe.” [11]
p.341.
(sc) [2964] <patrimoine-de-france.org> -Août 2011,
pour Affinerie et Mine de fer, et [11] p.341, pour l’Affinerie.
• St-DENIS-s/Sarthon (61420) ...
. 5 1772 ... “Composée de la Forge complète, Fourneau
à Fonte, Fenderie, Bocard et Patouillet. Ce dernier est
une machine curieuse et précieuse, nouvellement inventée par les sieurs RUEL DE BELLISLE (propriétaires) pour Laver et nettoyer les Mines ---. Fonte: on ne
pèse pas régulièrement le Produit du fourneau en
Fonte, tout s'y Convertit en fer. Fer: 250 à 300.000/an
en Barres propres à faire des Bandages pour les roues,
Essieux et Plaques à charrue.” [60] p.13/14.
. 5 1789 ... ““— Consistance: 1 H.F., 3 ff.” [11] p.342.
• St-ÉVROULT-N.D.-du-Bois (61550) ... “—
Consistance: 1 f, 1 H.F., 1 fe.” [11] p.342.
• St-PATRICE-du-Désert (61600) ...
— Cossé ...
. 5 1789 ... “— Consistance: f.” [11] p.342.
— La Motte-Fouquet ...
. 5 1772 ... — Cons.: Forge et fourneau. — Fonte =
400.000 livres/an. — Fer = 260.000 livres/an, d’après
[60] p.30.
• St-PIERRE-des-Loges (6137•0) ...
— Logeard ... “— Consistance: 1 H.F.. — Historique: Établi à une époque reculée.” [11] p.343.
• St-SULPICE-s/Risle (61300) ...
— Us. ‘BOHIN’ ... Banlieue N.-N.-E. de L’AIGLE ...
. Après avoir démarré en 1833 une fabrique d’objets
divers en bois, de jouets et bibelots, Benjamin BOHIN
crée, en 1868, par regroupement de plusieurs Ateliers
artisanaux d’Aiguilleries et d’Épingleries installés au
bord de la Risle, une Us. avec Énergie hydraulique. En
1889, BOHIN fut le seul représentant franç. des fabricants d’Aiguilles à l’Exposition Universelle de PARIS.
L’Us. n’a jamais cessé de produire, malgré la Concurrence étrangère. En 1952, BOHIN, seul fabricant franç.
d’Aiguilles à coudre, déclarées en ‘acier suédois’ produit 65 types d’Aiguilles. En 1997, l’entreprise devient
‘BOHIN-FRANCE’. En 2009, l’Us. a mis en scène toute
son histoire, au travers d’une Exposition présentée à la
Grande Halle de la Villette à PARIS, au Salon de l’Aiguille en Fête. En juin 2011, la Sté BOHIN-FRANCE et
ses partenaires ont présenté leur projet de ‘Centre d’Interprétation de l’Aiguille’ qui verra le jour en 2012,
dans l’enceinte de l’Us.. Sur 400 m2 seront présentes
l’histoire de l’Aiguille et le Patrimoine sidérurgique régional, en même temps que le travail de fabrication
des Aiguilles. Le visiteur pourra ainsi suivre l’histori-
que des Métiers du Fer et assister à l’élaboration de ces
objets indispensables à toutes les personnes pratiquant
la couture, ... d’après [2964] <bohin.fr> et <bassenormandie.france3.fr> -Août 2011.
• St-VICTOR-de-Reno (61290) ... Depuis le 1er
janv. 2016, cette (anc.) commune est intégrée à la nouvelle commune LONGNY-les-Villages ... Village traversé par la Commeauche riv. se jetant dans l’Huisne
(affl. de la Sarthe), et situé à 10 km à l’E. de MORTAGNE-au-Perche (61400) et à 40 km à l’E. d’ALENÇON
(SV2).
— La Forge ou La Frette(SV2) ...
. H.F. et Affinerie de la Forge, Force motrice fournie
par la Commeauche. Us. construite par Jacques LE ROY
... En 1717, l’Étab. comprenait 1 H.F., 1 Affinerie, 1
Halle à Charbon et 1 Magasin à Fer. En 1771, Production de 300 Tf et de 200 t de Fer écoulées dans le Perche, le Maine, en Normandie et en Pays Chartrain(SV1).
. 5 1772 ... “— Cons.: Forge et Fourneau de La Frette
et Fourneau de la Motte Rouge. — Sit.: Cette Forge et
son Fourneau sont situés au lieu de la Frette, paroisse
de VICTOR-de-Renö, à 1 lieue de LONGNY. Le Fourneau de la Motte-Rouge, paroisse de NORMANDEL
(61190), à 1 lieue de la forêt de Perche, 3 de LAIGLE, 4
de MORTAGNE et de la ville de VERNEUIL. — Fonte:
600 à 700.000 livres/an. — Fer = 400.000 livres/an.”
[60] p.23.
. Arrêt de la Sidérurgie en 1782, puis installation d’un
moulin à papier qui fonctionna jusqu’en 1916 ... Lieuxdits: ‘La Forge’, ‘Mont Ferré’(SV1).
(SV1) ... d’après [2964] <patrimoine-de-france.org> &
<cartocassini.org> -Août 2011.
(SV2)
... d’après [2964] <culture.gouv.fr/culture/
inventai/patrimoine ==> Base Mistral-Mérimée>; Cartes IGN, selon <geoportail.gouv.fr> -Oct. 2016.
— Brochard ...
. “— Cons.: Martinet et Tréfilerie. Sit.: Paroisses de
LONGNY et VICTOR-de-Renö, à 2 lieues de MORTAGNE, 1 lieue de LONGNY (61290), 12 de CHARTRES
(28000) et 30 d’ORLÉANS (45000). — Fil de Fer:
consomment 100 Milliers de Fer qu’ils prennent aux
Forges voisines.” [60] p.25.
• Ste-MARGUERITE-de-Carrouges 61320 ... 22
km N.-O. d’ALENÇON 61000).
. H.F. installé en 1540 par les VENEUR, seigneurs de
CARROUGES (61320), sur un Étang alimenté par un affluent de l’Udon. H.F. reconstruit vers 1571. Il alimentait en Fonte la Forge de CARROUGES, sise à St-MARTIN-L’AIGUILLON (61320) (-voir [11], p. 338) ... En
1787, Reconstruction du H.F., avec Halle. En 1837,
restauration du site, suivi de l’Arrêt du H.F., déclaré
ruiné en 1854. Achat du site en 1855 par Jules ROUSSEL, Maître de Forge de La Gaudinière à SOUGÉ-leGanelon (72130). Il y installe une Fonderie de seconde
fusion avec Bocard à 10 Pilons. Arrêt en 1870. Vestiges et logements divers occupés ... Lieu-dit: ‘Le Fourneau’, ... d’après [2964] <patrimoine-de-france.org> &
<cartocassini.org> -Août 2011.
• SEPT-FORGES (61330) ...
. Au lieu dit ‘La Forge’, sur l’anc. village d’ÉTRIGÉE
rattaché en 1832 à SEPT-FORGES, traces d’une antique
Métallurgie du Fer par Voie directe, d’après [2964]
<bernard.langelier.pageperso-orange.fr>
et
<r.wikipedia.org/wiki/Sept-Forges> -Août 2011.
• TESSÉ-la-Madeleine (61140) ... -Voir: BAGNOLES-de-l’Orne.
• TOUROUVRE-au-Perche (61190) ...
— La Fonte ... Haut Fourneau, Moulin à Blé
... H.F. attesté en 1491, propriété du seigneur DE MALÉTABLE. Inactif à la fin du 16ème s.. Reconstruit en
1656 par Jacques DE LA VOVE, seigneur de TOUROUVRE, avec logements et étables à chevaux. Fournissait
en 1780 des Gueuses aux Forges de GAILLON (27600)
et RANDONNAI (61190). Production de Fonte pour les
arches du Pont des Arts (PARIS) en 1803. Transformé
en moulin à farine après 1827 ... Halle à Charbon du
H.F. aujourd'hui à usage de remise, d’après [3539]
<actuacity.com/tourouvre_61190/monument>
-Juin
2011.
¶ ”Fleuve de Normandie, •••
¶ ”Affluent de la Moselle, •••
••••••••••
Les Villes
Association Le Savoir ... Fer
7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGE
tél.: 03 82 58 03 71
courriel: [email protected]
site: http://savoir.fer.free.fr/
de la Risle, dont l’eau avait la réputation de donner une bonne
Trempe aux objets façonnés et faisant de L’AIGLE le centre franç.
de fabrication d’Aiguilles, supplantant le monopole ang.. Les Ateliers artisanaux s’arrêtèrent après que des Us. plus importantes se
furent installées. On a donc bien eu une Production en Fer et acier,
selon note de G.-D. HENGEL.
. 5 1834 ... Cette commune -écrite ‘LAIGLE’- abrite l’une des
principales Fabriques d’Aiguilles à coudre de France, d’après
[5651] p.108; elle partage avec RUGLES, la quasi totalité de la fabrication, selon [5651] p.112 ... Elle est également réputée pour sa
Clouterie, d’après [5651] p.110 ... En outre, s’y trouve(nt) une
(des) Fonderie(s) de Métaux, d’après [5651] p.114 ... Enfin, cette
commune est renommée pour la fabrication de Quincaillerie en
tous genres, d’après [5651] p.122/23.
— Manufacture d’Épingles ... “— Consistance: ‘Il y a à LAIGLE,
dans le Perche, une Fabrique d’Épingles qui occupe les gens de la campagne à 4 lieues à la ronde ---. Il se consomme chaque année pour cette Manufacture15 à 16.000 Bottes de fil de laiton que l’on Tire de Suède ---. —
Historique: Protestation des Épingliers de LAIGLE, RUGLES et autres
lieux de la Généralité d’ALENÇON, contre la cherté du fil de laiton ---.”
[11] p.343 à 345.
— Tréfileries ... “— Consistance: ‘L’on ne craint point d’avancer,
ici, que la Tirerie de MORVILARD (MORVILLARS 90120) était la
seule, en France dans son espèce, malgré que M. DUHAMEL (DU MONCEAU) ait parlé dans un de ses ouvrages des Tréfileries de la Normandie,
parce que celles-ci sont de peu de peu de conséquence et n’ont pas
l’ombre de ressemblance avec celle d’Allemagne ni celle de l’auteur de
ce Mémoire, qui a visité les unes et les autres’.” [11] p.260.
. “M. MOUCHEL fils, fabricant de Fil-de-Fer, d'Acier, de Cuivre à
L'AIGLE. La Tréfilerie de France doit beaucoup à ce Manufactu-
rier.” [2499] -1820, p.120.
•• SUR LES SITES ...
• Fabrique d’Aiguilles ‘CADOU’ ...
. En 1835, cette Fabrique remplace une filature détruite par un incendie. Eugène CADO crée une Fabrique d’Aiguilles, agrandie en
1863. Arrêt en 1876. Bâtiments restaurés en bureaux, ... d’après
[2964] <culture.gouv.fr> (base Mérimée) -Août 2011.
• Bellegarde ...
. 5 1772 ... “— Cons.: Tréfilerie et Martinet. — Sit.: Paroisses de
TOUROUVRE et AUTHEUIL. — Fil de Fer: Consomment 100
Milliers de Fer qui'ls prennent aux Forges voisines.” [60] p.25.
• Us. ‘HAIES’ ... À l’O. de LAIGLE, au lieu-dit: ‘Haies’ ...
. Us. construite en 1830 par Julien TURQUET sur un moulin à farine, mue par 2 Roues verticales. En 1841, Production de 240 t de
Fil de Fer étiré avec 12 bobines et 200 t de Pointes et de Clous en
Fer. En 1850, les Machines tournent avec 3 Roues hydrauliques.
En 1869 l’Us. est équipée de 24 meules à Clous. Elle a produit
aussi des Chevilles en laiton et en Acier, des Pointes en Zinc, du
fil et des planches en laiton en 1907. Pendant la Guerre 1914-18,
production de Boucles et Ferrures. Démolition partielle en 1944
(Campagne de Normandie). Il en reste un bureau, ... d’après
[2964] <patrimoine-de-france.org> -Août 2011.
• Fonderie ‘LANDOU’ ...
. Établie en 1854 par Alexandre LANDOU, pour remplacer son Atelier du Hameau de LA HURLIÈRE (61300), devenu trop petit. Fonderie de type ‘WILKINSON’, agrandie en 1862 et en 1871. Arrêt
en 1888. Il reste un Atelier et le logement patronal, ... d’après
[2964] <culture.gouv.fr> (base Mérimée) -Août 2011.
• Us. ‘MÉROUVEL’ ... Au lieu-dit ‘Mérouvel’: construite en
1819 par Pierre ADAM sur l’emplacement d’un moulin à farine.
Fabrication d’Épingles et d’Aiguilles. Us. agrandie en1836 et
1861. En 1830, Victor VENTILLARD fit bâtir un Atelier, dont l’architecture respecte celle de la Révolution Industrielle (Atelier
avec sheds et structures portantes en Fonte). On y a fabrique des
Aiguille à coudre et à tricoter, des Fils divers et Pointes en Acier.
En 1861, la Vapeur remplace l’Énergie hydraulique. Arrêt avant
1939. Us. transformée en 1946 en moulerie pour matières plastiques, arrêtée en 1952. Inscription aux M.H. en 1987, ... d’après [2964]
<patrimoine-de-france.org> -Août 2011.
• Us. du ‘Pont du Moulin’ ... À l’O. de LAIGLE ...
. En 1834, Belhomme DE CAUDECOSTE installe une Us. de Quincaillerie qui sera reconstruite en 1858. Fours à recuire en 1861. En
1897, production de Pointes, Rivets et Crampons en Fer, laiton et
Cuivre rouge. Fabrication de Boucles, Étriers et Mors et Garnitures de harnais en Acier. En 1912, production de 1.200 t de Pointes, Chevilles et Rivets. En 1925, nouvelle Pointerie et agrandissement en 1934. Arrêt en 1960, ... d’après [2964] <patrimoine-defrance.org> -Août 2011.
• Us. ‘TAILFER’ ... À l’O. de LAIGLE ...
. Établie en 1854 par Alfred et Alexandre TAILFER. Tréfilage et
Pointerie. Acquise en 1868 par Benjamin BOHIN, fondateur des
Étab. BOHIN à St-SULPICE-s/Risle (61300). Arrêt en 1880, Bâtiments détruits en partie en 1944 lors de la Campagne de Normandie, ... d’après [2964] <patrimoine-de-france.org> -Août 2011.
••••••••••
Les renvois
L'AIGLE (61300) : ¶ Commune de l’Orne; orth. anc.:
LAIGLE ... “Chef-lieu de canton sur la Risle. Métallurgie, Tréfilerie.” [308] ... “Non loin du port de ROUEN
qui recevait le Fil de Fer fin de Suède, prospéraient les
Manufactures d'Épingles de LAIGLE.” [4842] p.408.
•• GÉNÉRALITÉS ...
. Au cours des 18/19èmes s., des Tréfileries, Clouteries, Empointeries et Aiguilleries s’installèrent le long
••••••••••
© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
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Département 62-1
1
62 - Pas-de-Calais
Le Département dans ...
1 - ... la France d’auj.
2 - ... les Provinces du 18ème s..
3 - ... la région Nord-Pas-de-Calais de 1970
4 - ... la région Hauts-de-France de 2016.
3
4
Dans
2
les Provinces du
18qme s.
Ce département a été traîté
par J. C. (= Frères BOURGIN [11]), mais ne l’a pas été
par G.-D. H. ...
Le Département ...
PAS-DE-CALAIS : ¶ “Département de la région
Nord-Pas-de-Calais; 6.672 km2; 1.412.413 hab Ch.-l.
ARRAS ---.” [206]
•• GÉNÉRALITÉS ...
• Le début du Charbon ...
. “C'est en 1692 que paraît avoir commencé,
dans le département, l'Exploitation des Mines
de Houille, qui y a été, en général, mal dirigée.” [4836] p.22.
• Le Charbon vers 1890 ...
. En 1893, le Pas-de-Calais a produit 9 Mt de
Charbon, d’après [4210] p.323, à ... HOUILLE.
. ”Le Bassin comprend 470 km2 d’étendue superficielle partagés entre 17 Concessions.
L’Extraction totale de la Houille atteignait en
1896, 1.187.0661 t; c’est près des 3/7èmes de
la Production totale de la France.” [4210]
• La Sidérurgie vers 1890 ...
. En 1891, c’est le quatrième département
pour la production de Fonte, avec 82382 t,
d’après [4210] à ... FONTE.
. ”Le département possède 2 H.Fx en activité;
celui d’ISBERGUES surtout est important. En
1896, le Pas-de-Calais a produit 72.954 Tf
brute ou Moulée de Première fusion, provenant des Minerais espagnols; 17 Us. ont produit 10.390 Tf Moulée en Deuxième fusion.”
[4210]
• En 1912, le département a produit 247.249
Tf, avec 9 H.Fx à feu, d’après [4441] p.306 et
316.
•• SUR LES SITES ...
© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
• ABLAIN-St-Nazaire (62153) ... Commune minière
de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014 ... En
fait, le territoire de la commune a fait l’objet d’une
Concession minière -Concession ABLAIN-St-Nazairequi n’a jamais été Exploitée; la Renonciation à Concession a eu lieu en 1999, d’après note de L. DEVOS A.CO.M. -Déc. 2015.
• AIX-NOULETTE (62160) ... Commune (de Cité)
minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• ANGRES (62143) ... Commune sur laquelle se trouvait le Siège n°6 de la Cie des Mines de LIÉVIN(1).
• ANNAY-s/s-Lens (62880) ... Commune minière de
Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• AUCHY-les-Mines (62138) ... Commune minière
de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• AVION (62210) ... Commune minière de Charbon,
d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• BARLIN (62620) ... Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• BÉTHUNE (62400) ... Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• BILLY-BERCLAU (62138) ... Commune minière
de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• BILLY-MONTIGNY (62420) ... Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• BLENDECQUES (62570) ...
-Voir: Moulin au Fer-blanc, dont l’histoire est décrite
in [1598].
. 5 1789 ... “— Consistance: Manufacture de Fersblancs et Cuivres laminés. — Historique: ... La manufacture de Fers-blancs, autorisée par arrêt du Conseil
de 1777, n’est pas établie aussitôt, faute d’autorisation
des exemptions demandées. le 12 Mai 1780, NECKER
lui accorde pour 15 ans exemption de droits sur les
Fers-blancs dans les 5 grosses fermes et dans les provinces réputées étrangères. En 1782, elle a 3 propriétaires) --- qui tombent en faillite, à la suite des armements
de corsaires pour le guerre d’Indépendance des ÉtatsUnis. (En 1786, elle est la propriété pour 1/3 du gouvernement et pour 2/3 de M. DE CALONNE).” [11]
p.347/48.
• BOUVIGNY-BOYEFFLES (62172) ... Commune
minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• BRUAY-la-Buissière (62700) ... Commune minière
de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
-Voir, à Hommage aux Mineurs lorrains, la note de M.
GANGLOFF -Mai 2014.
-Voir, à Mouvement de terrain / •• Sur les sites / •
BRUAY, la cit. [5322] -Mars 2015, p.12.
. “La cité minière Bienvenue chez les Ch'tis' va être réhabilitée, selon 20 minutes -5 Oct. 2015 ... La Cité des
Electriciens de BRUAY-la-B., qui avait connu son heure
de gloire dans le film Bienvenue chez les Ch'tis, est en
cours de réhabilitation ---. // La fin du chantier est estimé à 15 M€ est prévue pour fin 2016 ---. // Érigée en
briques au milieu du 19ème s., cette Cité minière est
l'une des plus anc. en France. Elle fait partie des sites
emblématiques du Bassin minier dans le cadre du label
UNESCO reconnu en 2012. Son architecture est caractéristique des Corons, ces habitations exiguës et individuelles, équipées d'un petit jardin pour des travailleurs
issus, la plupart du temps, de la campagne ---. // La cité
tient son nom des rues baptisées en référence aux pionniers de l'électricité comme FARADAY, FRANKLIN ou
AMPÈRE.” [5322] -Oct. 2015, p.29.
. “Dernière ligne droite avant l’ouverture de la Cité des
électriciens, LA VOIX DU NORD – 21 janv. 2016 ...
C’est pour Sept.. Si le chantier avance sans trop de
mauvaises surprises, la Cité des électriciens pourra ouvrir sous sa forme de centre d’interprétation du paysage et de l’habitat minier au public avant la fin de
l’année. Les entreprises s’attaquent aux toitures, dernière étape du gros œuvre.” [5322] -Janv. 2016, p.37.
• BULLY-les-Mines (62160) ... Commune minière
de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• BURBURE (62151) ... Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• CALAIS (62100) ...
. “L’Us. de CALAIS, construite de 1909 à 1911 est mise en marche en 1911 ---. Elle comprend 2 Fourneaux
de 100 T(f/j) et des Fours à Coke avec récupération de
Sous-Produits ---. Sa Production totale en 1913 a été
de 56.468 Tf.” [2835] p.250.
. S’appuyant sur la littérature et le NET, G.-D. HENGEL
rappelle et précise que:
— en 1909, les H.Fx furent mis en construction;
— en Mars 1911, la Cokerie de 28 Fours fut mise en
production;
— en Avr. 1911, le premier H.F. produisit de la
Fonte;
— en Nov. 1912, le deuxième H.F. et la deuxième
batterie de Fours à Coke furent mis en service.
• CALONNE-RICOUART (62470) ... 5.528 hab.
(les Calonnois), à 15 km au S.-O. de BÉTHUNE (62400).
. Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M.
Département 62-2
-Mai 2014.
. On y trouvait la Fosse n°6 (3 Puits), dépendant de la
Cie des Mines de MARLES (MARLES-les-Mines 62540 )
fondée en 1862 et nationalisée en 1946; celle-ci Exploitait le Charbon dans les communes de MARLESles-Mines, AUCHEL (62260) et CALONNE-RICOUART
(62470), à l’O. du Bassin Minier du N.-P.-C.. Le premier Puits de la Fosse n°6 a commencé à être Foncé
par Congélation en Avr. 1907 pour être mis en service
en Sept. 1908. Il avait une profondeur de 461 m. La
Fosse n°6 fonctionnait en liaison avec la Fosse n°5
d’AUCHEL. Par la suite furent foncés les Puits n°6bis et
n°6ter entre 1908 et 1912. L’Exploitation de la Fosse
n°6 s’arrêta en 1966 et le Puits fut Remblayé. Après
une remise en état du site, un stade a été installé sur les
lieux,
d’après
[2964]
<fr.wikipedia.org/wiki/
Compagnie_des_mines_de_Marles>
&
<fr.wikipedia.org/wiki/
Fosse_n°_6_des_mines_de_Marles> -Oct. 2015.
. En 1975, il y eut l’Explosion du Terril ... -Voir, à Explosion / Sur un Terril, la cit. [5322] -Juil./Août 2015,
p.25.
• CARVIN (62220) ... Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• CAUCHY-à-la-Tour (62260) ... Commune minière
de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• COURCELLES-les-Lens (62970) ... Commune
minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• COURRIÈRES (62710) ... -Voir ce nom de
commune.
• DIVION (62750) ...
-Voir, à Gaz de Mine / Du Gaz de Mine converti en
électricité, l’extrait de [5322] -Janv. 2014, p.4.
• DOURGES (62119) ... Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
-Voir: Exposition / •• Thématiques / • LEWARDE - Le Bassin minier en 1918, un paysage anéanti.
• DROCOURT (62320) ... -Voir ce nom de
commune.
• ELEU-dit-Leauwette (62300) ... Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• ÉVIN-MALMAISON (62141) ... Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• FOUQUEREUIL (62232) ... Commune minière de
Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• FOUQUIÈRES-lez-Lens (62740) ... Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• GOSNAY (62199) ... Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• GRENAY (62160) ... Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• HAILLICOURT (62940) ... Commune minière de
Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• HAISNES (62138) ... Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
. “... POURRA-T-ON SAUVER LA FOSSE 6 DES BULLDOZERS ?,
(in) LA VOIX DU NORD (du) 12.01.2015 ... Des années
que --- la ville d’HAISNES tente de récupérer le site de
la Fosse 6 pour le restaurer et en faire un lieu de mémoire. Des années qu’elle se heurte à un propriétaire
peu coopératif. Et pendant ce temps-là, les installations
minières, classées à l’UNESCO, se dégradent. // Ce qui
rend le site d’HAISNES exceptionnel, c’est notamment
son Chevalet en béton. Et puis c’est un site complet
avec tous ses bâtiments. Si bien qu’il est depuis 2004
inscrit aux M. H., classé au Patrimoine mondial de
l’humanité par l’UNESCO aussi ---. // AVANT LA FOSSE 6
C’ÉTAIT ÇA ! S’il y en a un qui connaît l’histoire de ce
site, c’est lui: Guy DUBOIS, poète patoisant, fondateur
de la maison des parlaches à HAISNES ---. C’est lui
qui nous a raconté le passé de la Fosse 6. Situé en bordure de la route de LENS, la Fosse 6 est le Site minier
entier le plus ancien du Bassin minier du N.-P.-C..
L’exploitation y a démarré en 1861, par la Cie des
Mines de DOUVAIN. À la suite des difficultés financières, elle a été rachetée par la Cie des Mines de
LENS, en 1880. // À l’époque on y Descendait les Mineurs accroupis a quatre ou cinq dans les Berlines. Des
Enfants de 10 à 12 ans y travaillent pour pousser au
fond les Barrous -Berlines vides- ou les Balles Berlines pleines-. Pendant la Première Guerre mondiale, la Fosse Alfred-DESCAMPS, comme on l’appelle à
l’époque, est entièrement détruite. Les bâtiments et le
Chevalet actuels datent donc des années 1920/25.
L’Extraction à la Fosse 6 reconstruite reprend jusqu’en
1936. À partir de cette date, elle ne sert plus qu’à l’Aérage. Deux énormes Ventilateurs aspirent l’air vicié de
la fosse 13 d’HULLUCH (62410) et de la Fosse 7 de
WINGLES (62410). Elle cesse toute activité en 1955. Le
Puits profond de 240 m est remblayé en 1959, date à
laquelle les installations sont rachetées aux Houillères
par un particulier. La suite, on la connaît. // Sur le registre d’état civil de la mairie, on relève les noms des
29 Mineurs de HAISNES et des environs tués au Fond
de la Fosse pendant son exploitation, dont un enfant de
15 ans.” [5322] -Janv. 2015, p.18/19.
• HÉNIN-BEAUMONT (62110) ... Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• HERSIN-COUPIGNY (62530) ... Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• HULLUCH (62410) ... Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• ISBERGUES (62230) ...
-Voir, à Gard / Us. de BEAUCAIRE, la cit. [2835] p.251.
. “La Sté des Aciéries de France, créée en 1881, --- décida, dès sa fondation de construire à ISBERGUES ---,
une Us. de fabrication de Rails par le Procédé BESSEMER. // 2 Fourneaux de 100 à 120 T(f/j) furent commencés aussitôt et Mis en Marche en 1883 en même
temps que les Fours à Coke ---. Les Minerais provenaient à peu près entièrement d’Espagne et surtout du
Bassin de BILBAO, les Fines à Coke et le complément
de Coke nécessaire, des Houillères du Pas-de-Calais.
Toute la Fonte obtenue était au début convertie en
acier BESSEMER et en Rails dont la production atteignait 73.400 t, en 1885 ---. // En 1900, la Production de
Fonte (grâce à d’autres débouchés, la demande de
Rails ayant chuté), s’élevait à 91.930 t ---. // La Sté se
décida à adopter le procédé THOMAS en 1905 ---. //
Elle mettait à feu un 3ème H.F. de 120 à 130 t, en 1906
et un 4ème de 220 à 230 t en 1911 ---, et acquérait, en
1913, les 2 H.Fx établis par la Sté de Sambre et Meuse
à CALAIS, où elle pouvait dès lors concentrer sa fabrication de Fontes fines, pour produire à ISBERGUES
plus spécialement des Fontes THOMAS & CLEVELAND
---. // La Production a été la suiv., en 1910: 129.581 Tf
et en 1913: 182.511 Tf ---. // Un nouveau Fourneau, de
250 Tf/j a été Allumé en Juin 1914; un autre est en préparation.” [2835] p.257 à 259.
. En 1889, les deux H.Fx ont chacun, Ht = 20 m; Øv =
6 m; Øg = 4,5 m ; Øc = 2,25 m; Vt = 350 m3; le Vent
est chauffé par 12 WHITWELL de 12 m de haut et 7 m
de Ø, d'après [5439] du 13.10.1889, p.5.
• LABOURSE (62113) ... Commune minière de
Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• LEFOREST (62790) ... Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• LENS (62300) ... -Voir ce nom de commune.
• LIÉVIN (62800) ... Commune minière de Charbon,
d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
. Une Catastrophe minière a eu lieu à la Fosse St-AMÉ
de LIÉVIN où 42 Mineurs avaient trouvé la mort le 27
Déc. 1974 ... -Voir: Accident / ••• À la Mine / •• À la
Mine de Charbon; Marcophilie / Mine de Charbon /
LIÉVIN.
. “La Ste-BARBE pour ranimer la flamme des Mineurs,
in LA VOIX DU NORD – 4 déc. 2015 ... Comme tous les
ans, la Ste-BARBE, la Patronne des Mineurs, a été dignement célébrée à l’église St-Aimé de LIÉVIN. L’occasion de se souvenir des 42 Mineurs qui ont trouvé la
mort dans la catastrophe du 27 Déc. 1974.” [5322] Déc. 2015, p.23.
. “LIÉVIN: le 27 Déc. 1974, 140 enfants ont attendu
leur père en vain, in LA VOIX DU NORD – 27 déc. 2015
... Ce dimanche matin a été commémorée le Catastrophe minière ---, dans laquelle avait péri 42 personnes en 1974.” [5322] -Déc. 2015, p.27.
• LOISON-s/s-Lens (62218) ... Commune minière de
Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• LOOS-en-Gohelle (62750) ... Commune minière de
Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• MAISNIL-les-Ruitz (62620) ... Commune minière
de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• MARCK (62730) ...
— Phare à la pointe de Walde ... -Voir, à Phare /
Sur les Sites, une description détaillée de ce ‘monument’.
• MARLES-les-Mines (62540) ... Commune minière
de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• MARQUISE (62250) ...
. “Les 2 Us. contiguës de MARQUISE-s/Bouquinghem et
de MARQUISE-s/Slacque auprès de BOULOGNE, furent
créées, la 1ère en 1838 par MM PINART & Cie, la seconde en 1839 par la Sté anglaise d’HERWOOD, en
vue de la fabrication de Fonte au Coke, au moyen de
Minerais récemment découverts du Boulonnais. 2
Fourneaux furent Construits et Allumés avant 1843
dans chacun des Établissements qui fusionnèrent ensuite ---, pour former l’Us. unique de MARQUISE. En
1867, elle comprenait 5 Fourneaux de 15 à 20 t produisant de la Fonte de Moulage, des Fours à Coke APPOLT alimentés en Fines anglaises et une Fonderie --surtout spécialisée dans la fabrication de Tuyaux de
conduite. Les Minerais pauvres du pays étaient mélangés dans les Fourneaux à une proportion de plus en
plus forte de Minerais de BILBAO pour enrichir le Lit
de Fusion. La Production journalière réalisée de Pièces
Moulées atteignait parfois 150 t. // Les années suiv. furent très prospères jusqu’à la création, vers 1872, de
Fonderies de Tuyaux de M.-&-M.. La baisse de prix qui
en résulta fut si importante --- (qu’il fallût) procéder en
1876 à la liquidation de l’Us. --- (cédée) à la Sté des
Forges et Fonderies du Littoral --- (qui ne garda) que
2 Fourneaux ---. // Elle dut à son tour céder la main à
MM. LE B. & G. --- qui, après une nouvelle tentative de
maintenir les Fourneaux En feu, les Éteignirent vers
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1884, pour ne conserver qu’une Fonderie de 2ème Fusion alimentée avec des Fontes achetées au dehors ---.”
[2835] p.243/44.
. Au début des années 1880 ...
- n°1: 1 H.F. à Fonte de Moulage au Coke: Ht =
13,09 m; 2 Tuyères; 13 Tf/j, d’après [4873] p.138/39.
- n°2: 1 H.F. à Fonte de Moulage au Coke: Ht =
13,902 m; 2 Tuyères; 10 Tf/j, d’après [4873] p.138/39.
- n°3: 1 H.F. à Fonte de Moulage au Coke: Ht =
12,55 m; 2 Tuyères; 12 Tf/j, d’après [4873] p.138/39.
- n°4 et n°5 - Usine n°2: 2 H.Fx à Fonte de Moulage
au Coke: Ht = 14,95 m; 2 Tuyères; 12 à 13 Tf/j,
d’après [4873] p.138/39, avec l’observation suiv.: 'Ces
deux H.Fx appartiennent à un même Mmassif. Ils ont
été Construits en même temps par THOMAS & LAURENS'.
• MAZINGARBE (62670) ... Commune minière de
Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• MÉRICOURT (62680) ... Commune minière de
Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• MEURCHIN (62410) ... Commune minière de
Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• MONTIGNY-en-Gohelle (62640) ... Commune
minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• NOYELLES-les-Vermelles (62980) ... Commune
minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• NOYELLES-s/s-Lens (62221) ... Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• OIGNIES (62590) ...
-Voir: Ange gardien de la Mine.
. Commune minière de Fer, d’après liste A.CO.M. -Mai
2014.
. On a “‘fermé la Fosse d'OIGNIES’ le 21 Déc. 1990.
Une photo de la dernière Berline ayant remonté du
Charbon, mettant fin à trois siècles d'Exploitation dans
le Bassin minier ---.” [21] du Vend. 28.02.2014, p.2.
• OUTREAU (62230) ...
. “La Sté des Forges de MONTATAIRE --- (pour assurer
elle-même) l’alimentation en Fonte de ses Fours à
Puddler de MONTATAIRE --- décida de construire 2
H.Fx et des Fours à Coke à OUTREAU près de BOULOGNE. Le 1er H.F. fut Mis à feu en 1857, et le second bientôt après ---, (où elle) fabriqua dès lors --toute sa Fonte d’Affinage et en outre de la Fonte de
Moulage pour la vente. // L’Us. traitait le Minerai local
très siliceux et très argileux -35 % de Fer, 35 % d’Insolubles- qu’elle Débourbait dans un appareil spécial --. Les Fourneaux très perfectionnés pour l’époque
donnaient chacun 35 à 40 Tf/j. En 1866, la Production
totale s’élevait à 28.300 Tf. D’après les indications de
M. JORDAN dans son ouvrage Revue de l’Industrie du
Fer en 1867, la consommation de Coke par Tf n’aurait
été que de 1.080 kg ---. // (Différents événements)
amenèrent la Sté à arrêter les Fourneaux d’OUTREAU
en 1888, et en 1897 à les vendre à la Sté Métallurgique
d’OUTREAU qui les céda peu de temps après à la Sté
des Aciéries ROBERT --- qui remit en Marche l’un des
Fourneaux pour produire de la Fonte Fine nécessaire à
ses exploitations ---. // Elle vendit en 1902 ses Us.
d’OUTREAU et de PARIS à la Sté des Aciéries de PARIS & d’OUTREAU ---. // Les anciennes installations
furent peu à peu remises en état et remaniées. // En
1906, la Sté racheta --- les procédés de fabrication de
Ferro-manganèse et même une partie du matériel des
Fourneaux de St-LOUIS arrêtés depuis peu de temps.
L’Us. d’OUTREAU fabriqua ainsi, dès 1906, des Spiegels et des Ferro-manganèses en même temps qu’elle
continuait la fabrication des Fontes hématites fines. //
Entre temps, elle développait son matériel qui comprend actuellement (1914) 4 H.Fx dont 1 de rechange,
des Fours à Coke ---. // La Production de l’Us. d’OUTREAU a été en 1913 de 22.500 Tf et 22.000 t de Ferro-manganèse.” [2835] p.245/46 ... Cette cit., note M.
BURTEAUX, est ambiguë car elle laisse à penser
qu'après le Débourbage des insolubles, il ne restait
plus dans le Minerai, que du Fer (évidemment Oxydé).
Il est vraisemblable que les 35 % d'insolubles représentent la Gangue restant liée au Fer dans le Minerai
après Débourbage: le terme insolubles désignerait
alors, lors de l'analyse, ce qui reste du Minerai après
mise en solution du Fer.
• PONT-à-Vendin (62880) ... Commune minière de
Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• SAILLY-LABOURSE (62113) ... Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• SAINS-en-Gohelle (62114) ... Commune minière
de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• SALLAUMINES (62430) ... Commune minière de
Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• SOUCHEZ (62153) ... Commune minière à proximité du Puits n°6 d’ANGRES(1).
• VENDIN-le-Vieil (62880) ... Commune minière de
Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• VENDIN-lez-Béthune (62221) ... Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• VERMELLES (62980) ... Commune minière de
Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• VIMY (62580) ...
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-Voir: DROCOURT.
. Sté de VIMY & DROCOURT ... Sur la commune de
VIMY, au S. de la Concession des Mines de LIÉVIN, au
début du 20ème s., a aussi été Foncé un Puits de 1.000
m de profondeur, traversant la grande Faille du Midi,
qui délimite au S., le Bassin du N.P.d.C., puis le
Houiller renversé avant d’atteindre la Houille en place.
Il n’a jamais été Exploité, mais il fut question de l’utiliser comme Puits d’Entrée d’air pour le dernier Étage
du Siège 7 de LIÉVIN, à ’-990 m’, avant que l’on renonce à Exploiter le S. de cette Concession, au Gisement haché et extrêmement grisouteux, selon note de
J.-P. LARREUR -Déc. 2012.
• WINGLES (62410) ... Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
(1) selon propos de J.-P. LARREUR, PARIS, le 16.11.2015.
••••••••••
Les Villes
COURRIÈRES (62710) : ¶ "Comm. du Pas-deCalais --- dans le Bassin houiller --- sur la Deule ---.
En 1906, une terrible catastrophe fit 1.100 victimes
parmi les Mineurs." [1] ... “Le terme de catastrophe de COURRIÈRES est inapproprié. Il
s'agit en fait, non de la commune de COURRIÈRES, mais de la Cie des Mines de COURRIÈRES ---.” [398] p.13 & 14.
-Voir: Cartophilie, Cocotte de COURRIÈRES,
Rescapé.
-Voir: Exposition / •• Thématiques / • LEWARDE - Le Bassin minier en 1918, un paysage anéanti.
-Voir, in [398], Appareil à Oxygène, Coupe,
Gaz méphitique, Goutte de lait, Lampe de Sûreté, Lampe WOLF, Plancher serrant, Poussières de Charbon, Sécurité (dans les Mines),
Serrement.
• ... sur le plan social ...
. C’est dans la Cie de COURRIÈRES, pourtant
grand prix international de la Sécurité, qu’un
Coup de Grisou(*) fait 1.099 morts, en 1906
(!).” [2114] p.36 ... (*) En fait, il s’agit d’un
Coup de Poussières, rappelle J.-P. LARREUR.
. Le journal Le Réveil du Nord, organe du
Syndicat des Mineurs va mener une campagne vigoureuse contre les dirigeants de la
Compagnie des Mines de COURRIÈRES, allant
jusqu'à les affubler de l'exp.: Les vautours de
COURRIÈRES, d'après [398] p.22.
. “Le 13 mars, à BILLY-MONTIGNY, lors des
funérailles solennelles qui se déroulaient le
même jour dans plusieurs communes, des cris
de colère ont commencé à se faire entendre:
‘À bas les assassins’. Le lendemain, la Grève
se déclarait dans les Cies de COURRIÈRES,
DOURGES & OSTRICOURT, avant de gagner
progressivement l’ensemble du Bassin à l’exception de la Cie de BRUAY. Dans nombre de
Cies, elle durera jusqu’au 7 Mai et jusqu’au 15
Mai à DROCOURT.” [21] du Dim. 10.03.
1996, p.23.
. “Les cérémonies (des obsèques) à peine terminées, le Personnel de la Cie de COURRIÈRES se met en Grève, rejoint peu à peu par
l’ensemble du Bassin. Entre les Grévistes
naissent alors des divergences, selon qu’ils
appartiennent au vieux ou au jeune Syndicat,
les seconds sur l’air de la révolte, se montrant
beaucoup plus virulents que les premiers.
mais au fur et à mesure qu’un climat insurrectionnel se développe -sabotages, intervention
de la troupe- le vieux Syndicat durcit ses positions. D’autant que le 14 Avr. (1906), le rapport rendu par la commission d’enquête présidée par le Dr de l’École des Mines absout les
Ingénieurs. Du 14 au 20 Avr, les incidents redoublent d’intensité, la maison du Dr de la Cie
de LENS étant assiégée puis détruite par les
Mineurs. Le 22 Avr, l’armée contrôle le Bassin, des négociations Cie par Cie s’engagent,
qui se traduiront par un certain nombre de
concessions, salariales notamment de la part
du Patronat. Le 7 Mai, la reprise du travail est
quasiment générale, il faudra attendre 1 an
avant le dernier règlement de justice, qui
© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
Département 62-3
conclut sur un non-lieu en faveur de la Cie de
COURRIÈRES. celle-ci n’est donc pas jugée
responsable de la Catastrophe, un arrêt confirmé par la cour d’appel puis par la cour de cassation.” [946] n°(H.S.)9.610 -Oct. 1996, p.87.
. “Il y a 100 ans... à la S.S.V.P. (= Sté de la Conférence de
St-Vincent-de-Paul) ... Drame de la Mine de COURRIÈRES en 1906... un événement survenu il y a 100 ans
nous rappelle que la S.S.V.P. venait déjà en aide auprès
de ceux qui voyaient leurs conditions de vie bouleversées du jour au lendemain. // Le 10 mars 1906 , une
Explosion ---. // Ce Coup de Grisou, dans le Bassin minier de COURRIÈRES, reste gravé dans la mémoire collective des hab. du N.-P.-de-C.. // Une souscription d’urgence lancée auprès de toutes les Conférences de StVINCENT de-Paul permit de rassembler la somme de
50.000 frs de l’époque soit près de 164.000 € actuels.
Ce fonds sera dédié aux foyers les plus défavorisés.
Ainsi bien avant le tsunami (catastrophe naturelle de
Noël 2004 (?)), les Conférences S.S.V.P. apportaient
déjà leur soutien aux victimes des catastrophes naturelles...” [3903] n°183/1-2006, p.24.
• ... les retombées ...
. "En dehors des retombées immédiates ---, la
catastrophe de COURRIÈRES aura une influence, malgré tout bénéfique, à plus long terme.
Dès 1906, la législation évolue: un Arrêté
préfectoral interdit, dans toutes les Mines de
Combustibles, les Goyots d'Aérage, les Lampes à feu nu et l'emploi d'Explosifs, autres
que ceux de Sûreté. En 1907, se crée à l'initiative du Comité Central des Houillères, la Station d'Essais, ancêtre du Centre d'Études et de
Recherche CERCHAR, destiné, en particulier, à
étudier le phénomène de l'inflammation des
Poussières, sans doute cause de la catastrophe
---." [398] p.41. De même a été mis sur pied,
à cette occasion, le Poste Central de Secours
de LIÉVIN (-voir cette exp.), destiné à l'entraînement des Sauveteurs.
• ... la Mémoire ...
. L'Association du Centre Historique et Minier de LEWARDE (59) a édité en 1986 une
plaquette (biblio [398]) remémorant cette catastrophe, et dont l'exploitation a permis un
certain nombre d'entrées dans ce Glossaire.
On relève dans le "Rapport de l'Ingénieur en
Chef des Mines sur la situation de l'Industrie
minérale dans le Département du Pas-de-Calais pendant l'année 1906 ---: 'La catastrophe
a ravagé les Fosses 2, 3 et 4-11 de COURRIÈRES ... . Dans les Travaux qu'elle a touchés, travaillaient 1.425 Ouvriers dont 1.099
ont trouvé la mort ---. Un fait demeure cependant certain ..., c'est que la généralisation de
la catastrophe a été due aux Poussières de
Charbon'." [398] p.9 & 10.
. Jules MOUSSERON a écrit, dans Au Pays des Corons,
sur la catastrophe des Mines de COURRIÈRES, le 10
mars 1906, in [319] p.91.
“Salut ! ô martyrs ed Courrières,
Brav's carbonniers nés pou l' douleur !
Ô pauvers gins ! oh ! mes pauv's frères,
Combin nous pleurons vos malheurs ! ---.”
. “La Catastrophe de COURRIÈRES à jamais gravée
dans la mémoire collective. -LA VOIX DU NORD- 10
mars 2015- ... Samedi 10 mars 1906. Une date que l'on
ne peut oublier: la plus grande Catastrophe minière au
monde, dans le registre de celle de BENXIHU, en
Chine, le 26 avril 1942, qui a fait 1.549 victimes. //
Mardi matin, au moment de se recueillir devant le monument situé face à l'hôtel de ville de SALLAUMINES
(62430), Christian PEDOWSKI, le maire, a rappelé: ‘Ce
jour-là, 1.664 hommes prennent leur travail à la Fosse
3 de MÉRICOURT (62680), à la Fosse 2 de BILLYMONTIGNY (62420) et à la fosse 4 de SALLAUMINES.
A 280 m sous terre, dans la Veine CÉCILE, certains
Mineurs sont déjà inquiets à 5h30. Une heure un quart
plus tard, un grondement sourd envahit la moitié des
200 km de Galeries, secouées par un gigantesque Coup
de poussière ...’. // On a peine encore aujourd'hui à
imaginer l'ampleur du drame qui aura enlevé la vie à
1.099 hommes, dont un tiers d'adolescents, puis à 50
Sauveteurs ---.” [5322] -Mars 2015, p.26.
. “Vacance du pouvoir et maladresses ... Au moment
où se produit la Catastrophe, il y a vacance du pouvoir.
Le cabinet ROUVIER a été renversé le 8 mars ; le 11, le
ministre des travaux publics, Jean-Baptiste DUBIEF, et
le ministre de l’intérieur, Armand GAUTHIER, démissionnaires, se rendent néanmoins sur les lieux et visitent même les Galeries. Mais ce n’est que le 15, quand
arrive au pouvoir le président du conseil Jean SARRIEN, avec au ministère de l’intérieur Georges CLE-
MENCEAU, que le gouvernement sera en mesure
d’avoir une action cohérente face au drame. // CLEMENCEAU prend tout de suite l’affaire en main. Dès le
17, devant les accusations de plus en plus graves portées sur la Cie par les Mineurs, les syndicats et les partis de gauche, il fait demander, par l’intermédiaire du
garde des sceaux, au procureur général de DOUAI qui
est chargé de l’instruction judiciaire, la saisie du Registre sur lequel les Délégués Mineurs de COURRIÈRES inscrivent leurs observations afin de couvrir
les Cies et de faire croire à la thèse de l’Accident imprévisible. // Le deuxième crime de la Cie sera, aux
yeux des Mineurs, d’avoir fait stopper les Secours trop
rapidement. Au moment où Frédéric DELAFOND fait
cesser les recherches, Simon PIERRE raconte aux journalistes qu’il est persuadé que des survivants sont encore au Fond puisque, le jour même de la Catastrophe,
dans la Fosse confiée à sa surveillance, il a réussi à ramener 17 survivants. Mais, le lendemain, cette Galerie
a été murée. Le 1er avril, au cours d’une tournée, il découvre des cadavres de Mineurs décédés récemment.
Pour les Délégués Mineurs, 800 hommes de plus auraient été sauvés, même une semaine après le drame. //
Pour quelles raisons la Cie décide-t-elle de ne pas poursuivre les recherches ? C’est afin de remettre en Exploitation, le plus rapidement possible, les Veines qui
n’étaient pas trop touchées. // La Grève qui éclate ça et
là spontanément et se répand comme une traînée de
poudre à travers tout le Bassin, pour contaminer ensuite les autres régions minières du pays, est un mouvement d’origine plus sentimental qu’économique. Les
syndicats lui donneront un contenu revendicatif qui en
canalisera la violence. // Devant la gravité de la situation –50 000 Grévistes, l’arrêt total de la Production de
Houille, les risques de débordement– Georges CLEMENCEAU se rend, le 17, à LENS où il demande à voir
le comité de la Grève. C’est dans une salle où sont rassemblés 2.000 grévistes que pénètre le ministre de l’intérieur; après avoir assuré les travailleurs que le droit
de Grève serait respecté si le calme persistait, il explique que les troupes seront cantonnées sur le Carreau
des mines afin de défendre la liberté du travail, ‘mais,
ajouta-t-il, vous ne verrez pas de soldats dans la rue’.
Il quitte la réunion sous les applaudissements enthousiastes de l’assistance. Dès le 18, des représentants des
Ouvriers et des Cies se rencontrent à PARIS, au ministère des travaux publics. Les Cies accordent un certain
nombre de concessions minimes sur lesquelles elles ne
reviendront pas tout au long du conflit, qui durera
jusqu’au début du mois de Mai, et qui ne satisfont nullement les Mineurs. Dans le Bassin, la situation des familles ouvrières, déjà atteintes pour beaucoup par la
perte d’un ou plusieurs de leurs membres, devient de
jour en jour plus difficile. L’argent ne rentrant plus, la
misère, la faim et le froid s’installent dans les foyers.
Dans plusieurs communes, des distributions de vivres
sont organisées grâce aux nombreux dons en espèces
et en nature qui affluent de toutes parts.” [357] LES ARCHIVES ‘LE MONDE 2', des 29.02 & 01.03.2004, p.84/
85.
• Cinéma ...
. “Les vivants et les morts ... Le réalisateur Th. BINISTI
revient sur la Catastrophe de «Courrières 1906» -titre
du téléfilm- ... Une reconstitution poignante. // Synopsis Pour la 1ère fois, Louis 12 ans, descend à la Mine.
Fils de CARON, l’Ingénieur en chef des Mines de C.,
son ami Charles l’attend. Mais Louis ne remonte pas:
dans les Galeries un Coup d e Grisou vient de décimer
les Mineurs. Pour satisfaire la direction et par souci
purement économique, son père décide de fermer les
Puits d’où auraient pu s’échapper d’éventuels Rescapés. Commence alors une terrible attente et un difficile
affrontement entre CARON et son petit garçon Charles.
// Scénario: N. LERMITE. // Distribution P. ELSO, M.
SARPAUX, A. VAUGHAM-WHITEHEAD, C. MASIERO.
// Chaîne: France 3. // Durée: 90 min.” [1275] n°1050,
Prog. du 20 au 26.05.2007, p.16.
DROCOURT (62320) : ¶ Commune du Pas-deCalais, à 10 km ---de LENS. 3.458 hab. Cokerie. Chimie.” [206]
-Voir: Biere et Guérite de conciergerie.
• Mines de Charbon de la Cie DROCOURT ...
-Voir: Pas-de-Calais / •• Sur les sites / VIMY.
. La Sté de Recherches de VIMY et du MIDI COURRIÈRES était constituée par des industriels, en majorité
belges. Elle a réalisé des Sondages de reconnaissance à
MÉRICOURT et à DROCOURT. Dès 1877, ceux-ci sont
avérés positifs ... La Sté de VIMY, devenue Cie de DROCOURT a reçu une Concession de 2.544 ha par le décret du 22 Juillet 1878, puis par celui du 21 août 1880
... Le 1er Puits fut commencé en 1878 ... La Cie de
DROCOURT Exploitera 5 Sièges d’Extraction, 1 Lavoir, 1 Centrale Thermique, une Cokerie et une Unité
de traitement des sous produits de la Cokerie: — la
Fosse 1, la PARISIENNE à HÉNIN-BEAUMONT; — la
Fosse 2, NOUMÉA à ROUVROY; — la Fosse 3,
CONGO à ROUVROY; — la Fosse 4/5 à MÉRICOURT;
— la Fosse 6/7 à HÉNIN-BEAUMONT ... La Fosse 1
est encore en activité en 1949, d’après [3310]
<cokesdedrocourt.canalblog.com/archives/
Département 62-4
equipement_de_la_cokerie/index.html> -Juin 2011.
• La Cokerie ...
. La première mention de la cokerie est faite en 1901,
elle se composait de 50 Fours à récupération de type
SOLVAY. Les Fours à Coke ont étés détruits en 1918.
En 1924, elle comportait une Batterie de 25 Fours à
Coke avec générateurs et production de Sulfates d’ammonium et de Benzols. Elle produisait du Coke tout venant, cassé et Calibré de 40 à 60 mm, de 25 à 40 mm et
de 12 à 25 mm, pour les malteries, les cimenteries et
les foyers domestiques ... Entre 1928 et 1938, la Production annuelle atteint 319.383 t de Cokes (en 1931),
14.314 t de Goudrons et Bières (non, erreur typographique, pour ‘Brais’) (en 1931), 3 459 t de Benzol (en
1931), 4.636 t de Sulfates et de Gaz en 1930 ... En
1926, une Batterie de 25 Fours est ajoutée et l’Us. à
Sous-produits est agrandie ... En 1929, 14 Fours supplémentaires sont mis en service ... En 1930, les Goudrons de DROCOURT allaient vers H.G.D. à VENDIN
(62880) et à NOEUX (62290) ... En 1934, une station
d’émission de gaz de ville était mise en service ... Les
Batteries de Fours sont rénovées entre 1933/34 ... En
1935, un Atelier de séchage et de pulvérisation du
Poussier de coke est mis en service. Ce Poussier sera
incorporé à la Pâte à Coke ... En 1938, une 4ème Batterie de Fours est ajoutée ... Nationalisée en 1945, la Cokerie est rapidement modernisée grâce à sa position géographique et à ses possibilités d'extension ... En 1949,
construction des Batteries 10 et 11; trois Batteries supplémentaires de 24 Fours en Briques de Silice étaient
en cours de réalisation (21 à 23) ... 4 Batteries sont en
activité, numérotées 3, 4, 10 et 11: les Batteries 3 et 4
comportent chacune 25 Fours du type BECKER à régénération de chaleur et les Batteries 10 et 11 sont récentes. Les installations de récupération des sous-produits
sont de type DISTICOKE classique ... L'anc. Tour à
Charbon construite par la Cie des Mines de VND (VICOIGNE, NOEUX, DROCOURT) est conservée, cette
Tour est le principal axe d'approvisionnement en Charbon de la Cokerie, le Charbon arrive du Lavoir ... À
partir de 1956, la Production était portée à 2.000 t/j; de
1957 à 1959, elle était portée à 3.400 t/j pour être à
5.050 t/j en 1969. Pour cela la Cokerie a été agrandie,
plusieurs séries de Fours à Coke ont été construites Batteries n°1, 2, 13, 24, 31, 32, 33, 34), soit en 1969,
16 Batteries totalisant 407 Fours. Ce sera la période de
gloire de la Cokerie, Ses proportions en font la plus
grande Cokerie d'Europe ... Un ralentissement des activités se fera sentir à partir des années (19)80. Toutes
les Cokeries du Bassin ferment peu à peu, WAZIERS,
VENDIN, LOURCHES, MAZINGARBE s'arrêtent. La
Cokerie de DROCOURT est la dernière du Bassin en
1984 ... En 1988, la Cokerie ne produisait plus que du
Coke de Fonderie (1.700 t/j). Tous les Fours produisant
du Coke sidérurgique sont alors arrêtés et non démantelées. L’Us. à Sous-produits est modernisée, le Désessenciement et Débenzolage sont arrêtés ... En 1990, la
Cokerie a obtenu un statut d’autonomie. Une nouvelle
Sté COKES DE DROCOURT SA est créée pour pérenni-
ser l'activité ‘Carbonisation’ des HBNPC. La Sté dépend de FILIANOR, du Groupe C.d.F.. Cette Sté gère
toutes les activités des Houillères encore exploitées
après dissolution des HBNPC, Us. à Boulets d'OIGNIES, GMT, Briquetterie d'HULLUCH ... La Sté est
violemment touchée par la crise de 1993 ... En 1995,
Une réduction des coûts devient impérative pour faire
face à la crise. Les Batteries 1, 2, 3 et 4 sont stoppées
et démantelées en 1999 ... En 2001, la Cokerie est
mise en vente par C.d.F.. En l'absence de repreneur,
C.d.F. décide de lancer le plan social, prélude à la Fermeture, prévue, au plus tard, pour fin 2001 ... Un important mouvement de Grève se met en place sous
l'impulsion de l'intersyndicale de la Cokerie. Le Personnel souhaite de meilleures conditions de départ ...
En juin 2001, la ligne 1 cesse sa production. La 2ème
ligne verra son activité prolongée jusqu'au 25 mars
2002, la cokerie cesse définitivement toute production
avec l'arrêt de la 2ème ligne ... La démolition commence en Juil. 2002 par le dynamitage de la Cheminée
21/22, le Mer. 31 Juil., à 14.30 h et de la tour d'extinction 21/24 vers 15.30 h ... En Déc. 2003, le terrain de
la Cokerie est complètement libre de toutes ses installations. Seul subsiste aujourd'hui le Château, les anc.
bureaux de la présidence, transformés en logements,
d’après [3310] <cokesdedrocourt.canalblog.com/
archives/equipement_de_la_cokerie/index.html> -Juin
2011.
. “DROCOURT, une des plus grandes Cokeries indépendantes d’Europe, qui compta jusqu’à 407 Fours à
Coke dont certains allumés depuis 1930, a cessé de
Produire fin Mars 2002.” [21] du Jeu. 31.10.2002,
p.30 ... “... Sur le plan économique, les gestionnaires
ont accéléré sa fermeture suite à l’arrivée massive du
Coke chinois bon marché et du renchérissement du
prix des matières premières. // Il ne subsiste actuellement de l’Us. que des amas de Briques et de béton ---.
Celle qui fut une des plus importantes Cokeries d’Europe avec 407 Fours a produit jusqu’à 5.000 t de Coke
par jour en 1960, dont 3.000 pour la Sidérurgie et
2.000 pour la Fonderie. En Mars 2002, la Production
était tombée à 1.000 t de Coke de Fonderie. // C.d. F. a
confié la Déconstruction à DG CONSTRUCTION, une
entreprise des environs de LENS ---. Dans les points
sensibles du chantier figure l’Inertage de la zone de
stockage du Gaz nécessitant l’apport de 180.000 m3
d’Azote. Et puis la Déconstruction des Cellules de
Fours où seront extraites 50 t d’Amiante. Les bâtiments détruits représentent 400.000 t de gravats. Autre
démantèlement à effectuer: la ligne de Chemin de Fer
-60 km- qui représente 4.000 t de traverses de bois à
récupérer. // 2 années seront nécessaires pour Dépolluer les 22.000 m3 de terre, principalement issues des
zones de Traitement des Gaz et de Manutention des
Goudrons. Une partie des terres contaminées par des
Ferrocyanures sera évacuée au centre de traitement de
classe I, et l’autre polluée aux H.A.P. subira un traitement de biodégradation ---.” [2651] -Janv. 2003, p.18.
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LENS (62300) : ¶ Chef-lieu d’arrondissement du
dép. du Pas-de-Calais, à 20 km au N.-N.-E. d’ARRAS
(62000), sur la rivière Souchez devenue Canal de la
Deûle; 34.190 hab., (p.m., pop. en 1846: 2.807 hab) ...
La ville fut l’un des principaux centres urbains du Bassin Minier du NORD-PAS-DE-CALAIS. En 1849, MM
CASTELEYN, TILLOY et SCRIVE découvrent du Charbon à 151 m de profondeur dans la Forêt de LENS. La
Concession est attribuée en 1853 à la Cie des Mines de
LENS. L’essor des Mines de Charbon provoque l’accroissement progressif de la population qui atteint
5.700 hab. en 1866, puis dépasse les 27.000 au début
du 20ème s., pour atteindre son point culminant en
1962 avec 42.590 hab. C’était la ville principale de
l’Ouest du Bassin Minier du N.P.C.. En 1911, on bâtit
la Maison Syndicale des Mineurs. En 1929, construction de Grands Bureaux de la Sté des Mines de LENS.
En 1927, inauguration de la nouvelle gare de LENS,
due à l’architecte Urbain CASSAN, et dont la forme générale rappelle celle d’une Locomotive à Vapeur.
Après la nationalisation des anc. Cies minières en 1944,
LENS profite encore du Charbon avec la carbochimie
jusqu’en 1990, année d’arrêt des Extractions. Ensuite,
la ville se reconvertit progressivement et parfois difficilement. LENS est devenue une ville universitaire,
avec pôles sciences et technologie, École d’Ingénieurs,
Institut de Génie Informatique et Industriel et plusieurs
IUT. La Faculté Jean PERRIN est installée dans les anc.
Bureaux des Mines de LENS depuis 1990. Le Musée
du LOUVRE-LENS a été ouvert en Déc. 2012 ... En
1984, la gare est classée M. H.. La Maison Syndicale
des Mineurs a été partiellement classée en 1996 ...,
d’après [2961] <fr.wikipedia.org/wiki/Lens_(Pas-deCalais)> -Déc. 2014.
-Voir: Cinéma / • Mineurs du monde.
-Voir: Exposition / •• Thématiques / • LEWARDE - Le Bassin minier en 1918, un paysage anéanti.
• Mine de LENS ...
. “La Concession des Mines de Houille de
LENS (62300) a été instituée le 15.01.1850,
avec une étendue de 6.031 ha. La Concession
de LENS, jointe à celle de DOUVRIN (62138),
Exploite des Charbons qui contiennent de 10
jusqu'à 40 % de Matières volatiles, et qui, forment 56 Veines d'une épaisseur de 40 cm à
2,5 m.” [4210] à ... LENS.
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Les renvois
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Département 63-1
1
63 - Puy-de-Dôme
Le Département dans ...
1 - ... la France d’auj.
2 - ... les Provinces du 18ème s..
3 - ... la région Auvergne de 1970
4 - ... la région Auvergne-RhôneAlpes de 2016.
3
4
Dans
2
les Provinces du
18qme s.
Ce département a été traîté
par J. C. (= Frères BOURGIN [11]), mais ne l’a pas été
par G.-D. H. ...
Le Département ...
PUY-DE-DÔME : ¶ Département de la région Auvergne; 7.955 km2; 594.385 hab. Ch.-l. CLERMONTFERRAND ---. // L’est, autrefois 1ère contrée industrielle -Coutellerie de THIERS, papeterie- a perdu de
son importance malgré des activités diverses ---. La population et l’industrie --- (arrivent sur) les plateaux de
l’ouest -aciéries des ANCIZES- où la reconversion des
Bassins Houillers a été un échec ---.” [206]
•• SUR LES SITES ...
• AUZAT-la-Combelle (63570) ... Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• BRASSAC-les-Mines (63570) ...
-Voir: Mines de Charbon du Massif Central.
• MESSEIX (63750) ...
-Voir: Mines de Charbon du Massif Central.
. Commune minière de Fer, d’après liste A.CO.M. -Mai
2014.
• St-ÉLOY-les-Mines (63700) ...
-Voir: Mines de Charbon du Massif Central.
. Commune minière de Fer, d’après liste A.CO.M. -Mai
2014.
• SAUXILLANGES (63490) ...
. 5 1834 ... Cette commune est connue pour sa fabrication de Faux, d’après [5651] p.112.
• THIERS (63300) ... “Ch.-l. d’arrond.du Puy-deDôme, aux confins de la Limagne et du Forez ---. //
Principal centre franç. de la Coutellerie -qui utilise ou
utilisait les eaux de la Durolle- avec industries annexes
-platerie, orfèvrerie-. Constructions mécaniques.
Musée -Coutellerie, folklore, etc.- ---.” [206]
-Voir: Couteau/À la Coutellerie, Creux de l’Enfer (Le).
. “Un centre de travail du Fer, fixé loin de la matière
première, s'était développé à THIERS; dans les villes et
les villages des environs une vingtaine de milliers de
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me pdition - J. C.
personnes fabriquaient Couteaux, Cuillers, Fourchettes, Ciseaux, Rasoirs. Le métal venait du Berry, du Nivernais et du Dauphiné.” [4842]
p.408/09.
• 5 1789 “— Consistance: La Coutellerie est la principale industrie de
THIERS et de ses environs. Elle est
répandue dans tous les villages et hameaux à 2 lieues à la ronde. ‘Presque
tous les paysans sont Ouvriers.” [11] p.349.
. 5 1834 ... Cette commune est réputée pour
sa Coutellerie et occupe au moins 6.000 Ouvriers avec les communes avoisinantes, le
long de la Durolle, où l’on fabrique des Couteaux, des canifs et des Rasoirs; ‘la ville de
THIERS a établi une division de travail tellement exacte, que les divers objets qui sortent
de ses ateliers pour le service du peuple sont
livrés à des prix si bas, qu’aucune fabrique
étrangère ne peut lutter avec elle’, d’après
[5651] p.110 ... Cette commune est également
renommée pour la fabrication de Quincaillerie en tous genres, d’après [5651] p.122/23.
fig.444, sur la-
. Sur le plan Marcophilie, voir la
quelle trône un Couteau LAGUIOLE.
fig.446
. Sur le plan Philatélie, voir la
, le timbre
émis par les P.T.T. en 1979 avec l'émission d'un timbre,
sur lequel, note G.-D. HENGEL, on reconnaît bien la
Vallée des Rouets, nom donné à la vallée encaissée de
la Durolle, rivière qui entraînait les roues des Coutelleries.
• YOUX (63700) ... Commune minière de Charbon,
d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
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Les Villes
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Les renvois
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Département 64-1
1
64 - PyrénéesAtlantiques
Le Département dans ...
1 - ... la France d’auj.
2 - ... les Provinces du 18ème s..
3 - ... la région Limousin de 1970
4 - ... la région Nouvelle-Aquitaine
de 2016.
3
Dans
2
les Provinces du
4
Ce département a été traîté
par J. C. (= Frères BOURGIN [11]), mais ne l’a pas été
par G.-D. H. ...
Le Département ...
PYRÉNÉES-ATLANTIQUES (64) : ¶ “Département de la région Aquitaine; 7.629 km2; 555.696
hab Ch.-l. PAU ---.” [206] ... Anc. dénomination: Bas-
ses-Pyrénées.
-Voir: Fer de Baigory., Pays Basque.
•• VALLÉES MINIÈRES ...
... Nous allons suivre ici le travail de l'Abbé
PALASSOU, rassemblé dans son Essai sur la
Minéralogie des Monts-Pyrénées, écrit en
1784.
• Vallée de BAÏGORRY ... "On trouve au nord
du château d'ÉCHAUX de la Mine de Fer spathique Minera ferri alba spathiformis. Cette
Mine est convertie en Fer dans une Forge qui
appartient à M. le Vicomte D'ÉCHAUX." [358]
p.13.
• Pays de Soule ...
-Voir, ci-après: •• Sur les sites / ETCHABAR.
• Vallée d'Aspe ... “La Mine de Cuivre grise
donne par quintal --- 25 livres de Soufre, 3 l
d'arsenic, 36 l de Fer, 33 l de Cuivre, et 1 marc
et 2 onces d'argent ---.” [358] p.75 ... -Voir:
Magasin.
• Vallée d'Ossau ... “La nature a répandu dans
presque tous les quartiers des montagnes qui
s'élèvent autour de la vallée d'Ossau, des substances métalliques; mais cette dispersion même semble avoir nui à la richesse de chaque
Filon; les Mines que l'on a ouvertes ont été
Exploitées sans succès, et même celles de
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me pdition - J. C.
Fer; il faut cependant excepter de ce nombre
la Minière de LOUBIE --- dans laquelle on travaille depuis très-long-temps.” [358] p.103. Voir: Pierre d'Acier, Mine de Fer en Chaux,
Mine de Fer spathique, Mine de Fer limoneuse, Ocre martiale.
• Vallée de l’Ouzom ...
-Voir, ci-après: •• Sur les sites / LOUVIESOUBIRON.
•• SUR LES SITES ...
NOTE LIMINAIRE ... Pour les consistances des sites relevés, in [11], nous avons retenu des symboles simples
pour désigner les principaux Ateliers: a = Affinerie; ai
= Aiguiserie; c = Chaufferie; cl = Clouterie; f = Forge;
ff = Feu de Forge; fe = Fenderie; fi = Filerie; fo =
Fourneau; fon = Fonderie; m = Martinet; mai = Moulins à Aiguiser; mfb = Manufacture de Fer-blanc; pl =
Platinerie; po = Polissoir; r = Renardière; s = Sablerie;
t = Tirerie; ta= Taillanderie.
-Voir, à Sud-Ouest (Grand), la cit. [2835]
p.280 à 282.
• ASSON (64800) ...
— St-Paul-d’Asson, Artès d’A., Arthez d’A., Arthès d’A ... 1 ff à la catalane, in [11] p.350.
• ASTÉ-BÉON (64260) ...
— Béon ... 1 f catalane, in [11] p.350.
• BANCA (64430) ...
-Voir: Centre d’interprétation des Mines de BANCA
‘OLHABERRI’
. ”Mine de Fer de Banca (64430). Éléments protégés
M.H. : H.F.... RICQBOUR fait bâtir une usine sidérurgi-
que dont le H.F. est encore en place.” [4204]
. “L'activité minière et métallurgique a été fondamentale dans l'histoire du village. En 1756, près de 400
personnes y travaillaient. Elle reposait principalement
sur l'Extraction de Minerai de cuivre dont le sous sol
regorgeait mais aussi sur la Fonte de Minerai de Fer
provenant des villages avoisinants et qui était acheminé jusqu'au H.F. construit en 1823 ---. BANCA devint
une commune à part entière en 1793 et prit son nom
actuel en 1874, en rappel aux ‘Bancs de Mines'.”
[2643] <garazibaigori.com/fr/le-territoire/banca> 2012.
• BOUCAU (Le) (64340) ...
-Voir, à Gard / Us. de BEAUCAIRE, la cit. [2835] p.251.
18qme s.
. La mise en service de l'Usine du BOUCAU en
1882, avec 1.700 Ouvriers sonna le glas de la
Sidérurgie landaise à l'ancienne.
Cette région eut encore un peu de travail pendant la Guerre de 1914/18, en s'obstinant de
faire de la Fonte au Bois.
. “En 1882, l’Us. moderne du BOUCAU était
fondée: 2 H.Fx à Coke, 2 convertisseurs
BESSMER, 80 Fours à Coke, 2 Trains de Laminoirs. Expérience précoce de Métallurgie
sur l’eau. Établissement surimposé qui n’a de
landais qu’une partie de sa main-d’œuvre.
Les Houilles anglaises, le Minerai d’Algérie
et de BILBAO assurent son indépendance géographique. Des 5 H.Fx qui subsistent encore
en 1900, le dernier s’éteindra en 1927.”
[1842] p.187.
. “La création de l’Us. du BOUCAU à l’embouchure de
l’Adour fut décidée en 1880 par la Cie des Forges et
Aciéries de la Marine et des Chemins de Fer, qui est
devenue ensuite la Cie des Forges et Aciéries de la
Marine et d’HOMÉCOURT ---. // Le programme comportait d’abord la construction de Fours à Coke pour
Carboniser les Fines anglaises, de 2 Fourneaux de 70
T(f/j) ---. Mise en marche en 1883, l’Us. produisait
déjà, en 1885, 41.400 Tf & 26.850 t de Rails. // 2 ans
après, elle mettait en service, un 3ème H.F. ---. Ensuite, elle installa un 4ème H.F.. Elle entreprit la fabrication du Ferro-manganèse et mit au point un procédé
d’obtention du Ferro-chrome qui consistait à mélanger,
de façon intime, après Broyage, des Charbons riches
en Hydrocarbures et du minerai de chrome. Ce mélange, passé dans les Fours à Coke donnait un Coke bien
aggloméré qui était traité dans un Cubilot spécial à plusieurs rangs de Tuyères, soufflé avec de l’Air très
chaud. Le Cubilot, conduit comme un H.F., produisait
normalement du Ferro-chrome tenant 60 à 70 % de
chrome, Alliage qui fut très vite apprécié et employé
dans la fabrication des blindages, des Canons et des
projectiles, non seulement en France, mais aussi en
Amérique, en Angleterre, en Allemagne, en Russie. //
Le tableau suiv. donne la Production du BOUCAU (en
t.), en ...
1910
1913
.......................................1900
Fonte BESSEMER ......60.328 43.368 45.684
Fonte de Moulage ........2.420 16.410 22.448
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Département 64-2
9.422
9.417
Fontes spéciales .........12.036
Total ..........................74.784 69.200 77.279
---. // La Fonte de Moulage et les Fontes spéciales, qui
consistent surtout en Ferro-manganèse à 80 % et Ferrosilicium à 10/12 % sont vendues en majeure partie. La
Fonte BESSEMER est transformée en Rails et autres
produits marchands.” [2835] p.256/57.
• CAMBO-les-Bains (64250) ...
-Voir: Ferronnier/ière / •• Des noms en Fer / VIAN Henri.
• ETCHABAR (64470) ...
. “Les montagnes qui entourent la vallée de
Soule renferment des Minières ---; les Mines
de Fer sont les seules que l'on persiste à travailler ---. On trouve dans la paroisse d'ETCHABAR (64470) de la Mine de Fer en Chaux
(-voir cette exp., ainsi que Grillage et Méthode de la Navarre espagnole, in [358] p.45 &
46 respectivement).” [358] p.45.
• LARRAU (64560) ... À 22 km S.-S.-O. de MAULÉON-LICHARRE (64130).
-Voir: Maître de Forge(s) / ••• Quelques personnalités /
Franç.: J.-B. D’UHART et /All.: F. ABEL.
— Laraux ... 5 1789 ... 1 f catalane, in [11]
p.351.
• LICQ-ATHÉREY (64560) ... À 16 km au S. de
MAULÉON-LICHARRE (64130).
— Licq ... Présence d’une Forge, d’après texte
MONTORY / Mines de Fer.
• LOUVIE-SOUBIRON (64440) ...
-Voir, ci-dessus: •• Vallées minières / Vallée
d’Ossau.
- La Mine de BABURET ...
. C’est une Mine de Fer située dans la vallée
de l'Ouzom sic, (autrefois Louzon ?), dans les
Pyrénées. Elle est située sur le territoire de
64440 LOUVIE-SOUBIRON (P.-A.), près de 65560
FERRIÈRES (Htes-P.). Elle fut Exploitée depuis
une ‘date inconnue’ et alimenta les Forges de
la vallée de l'Ouzom, jusqu'à leur fermeture
définitive en 1866. Elle fut exploitée de nouveau entre 1923 et 1962, d’après [3539]
<Wikipedia> -Avr. 2008 ... DE DIETRICH
parle en détail de cette Mine de Fer, in [35]
p.388 à p.390 ... -Voir aussi: Corbeilleur, Hématite figurée, sous cette même réf..
. Le Minerai de Baburet forme un Gisement
de type ‘Amas’ -ou Lentille-, inclus dans des
calcaires dévoniens -350 M d'années-. La
quantité extraite au cours des périodes d'Exploitation est estimée à environ 1 Mt sur 2 Mt
d'estimation du Gisement ... C’est un Minerai
de bonne Qualité titrant 52 % de Fer, pratiquement sans Soufre, ni Phosphore ... La
Perte au feu par Grillage est de l’ordre de 25
%,
d'après
[2964]
<feretsavoirfaire.org> Avr. 2008 ... La
fig.642
représente une
action au porteur de 100 frs,
d’après
[3539]
<scriptonet.com>
10.03.2013.
- Ensemble des Forges ...
. Le Baron DE DIETRICH a
-
visité ces lieux, vers 1780
... “Les Forges d’ASSON
ou de LOUBIE appartiennent aujourd’hui à M. le
Marquis D’ANGOS. Il y a
2 Grosses Forges, savoir celle de St-PAUL construite sur la rivière de Louzon- et celle de
NOUGAROT ---. // Il y a un Martinet attenant à
la Forge de St-PAUL, où l’on fait de la Rondine ou Verge ronde ---. La Trompe de la Forge
de St-PAUL est en pierre ... La Forge de NOUGAROT est bâtie sur la même rivière ---: sa
Trompe est en bois ---. // Chaque Forge fait
dans les 24 h. ses 4 Massés du poids d’environ 315 livres chacun; de manière qu’on peut
évaluer ces 4 Massés à 12 Quintaux et demi.
On compte 9 Quintaux de Mine Grillée par
Massé ---. // On peut évaluer la fabrication
des 2 Forges d’Asson à 4.400 Quintaux, ou
environ 1.400 Massés ---. // La Mine se tire
toute de la montagne de LOUBIE, à 5.000 toises au sud de St-PAUL, au-dessus de la rive
gauche de Louzon ---.” [35] p.384 à 389 ... -
Voir également: Décliner, Trompe, sous la
même réf..
. Voilà comment les frères BOURGIN décrivent la situation, en 1789, concernant cette
commune située sur le gave d’Ossau, arrondissement
d’OLORON, dont ils disent : ‘L. S., c. des B. P., appelée également LOUVIE-JUZON’, in [11] p.493, ce qui
est curieux, car il s’agit de 2 communes distinctes sur
les cartes d’aujourd’hui.
- LOUBIE ... — Consistance. Un feu de Forge à la
catalane. — Historique. Établissement Exploité depuis
plusieurs siècles. — Regime. Propriétaire: le Marquis
d’ANGOSSE.
- NOUGAROT D’ASSON ou NOGAROT ... —
Consistance. Une Forge catalane. — Historique. Établie il y a 7 ou 8 ans. Requête du Marquis DE LOUVIE
pour établir une nouvelle Forge à L. S., 1772. Lettre de
Débonnaire de Forges (?) à l’intendant DE LA BOULLAYE, pour demander d’établir une Forge dans sa
terre de L. S., 1779. — Production. Fer: 2.200 Quintaux. Fer, 1ère Qualité: 250 Q. M.; 2ème Qualité: 250
Q. M.; 3ème Qualité: 500 Q. M.. — Combustible: 42
Q. M. de Charbon de bois pour un Millier métrique de
Fer. — Main-d’œuvre. 350 Ouvriers -Internes et Externes-. — Regime. Propriétaire: le Marquis D’ANGOSSE., d’après [11] p.351, texte et note 3, p.352, texte et
note1 ... L. S. = LOUVIE-SOUBIRON / Q. M. = Quintal
Métrique.
• MONTORY (64470) ... À 20 km S.-O. d’OLORONSte-Marie (64470).
— Mines de Fer ... Les premières Mines de Fer
auraient été exploitées à MONTORY vers le 16ème s. ...
Jusqu'en 1638, les habitants de MONTORY pouvaient
extraire collectivement le Minerai de Fer pour le
Comte DE GRAMONT ... Vers le milieu du 19ème s.,
les Mines de Fer de BÉGOUSSE(1) furent concédées au
sieur DAVANTÈS ... Une Forge aurait fonctionné à
MONTORY au début du 17ème s. ... Puis, le Minerai
fut transporté à dos de Mulets à la Forge de LARRAU
(64560), puis vers 1860, à celle de LICQ(2). Quelques
entrées de Galeries situées sur le flanc Est de BÉGOUSSE, vers 500 m à 600 m d'altitude, entre les fermes Sahores(3) et Larrey(3), sont encore visibles. D'autres ont
été obstruées par mesure de Sécurité. Un chemin, appelé Chemin de la Minère -plutôt Chemin de la Minière(3), part de la place de la Fontaine en direction de la
ferme Larrey. En 1870, ce fut la fin de la Sidérurgie en
Hte-Soule mais le Minerai de cette région a été transporté vers LE BOUCAU jusque vers la fin du 19e s., ...
d’après [3740] <commune-montory.fr/index.html> Avr. 2013 ... (1) Colline de MONTORY(4) ... (2) Hameau
de LICQ-ATHÉREY (64560)(4) ... (3) Commune de de
MONTORY(4) ... (4) selon précisions de localisation de
G.-D. HENGEL -Avr. 2013.
• St-ÉTIENNE-de-Baïgorry (64430) ...
-Voir: Fer de Baigory.
— Échaux ... f, in [11] p.352.
• URDOS (64490),
. Ici, existent "les Forges du sieur ABEL (près
d'une anc. Exploitation
minière). Ces Forges
Fondaient le Fer à partir
d'un Minerai de Peyranère -le nom signifie:
'pierre noire'- ---. Une
première Exploitation -- dès le 18ème s. ---; un
raid espagnol la ruina --; reprise sous la Restauration par un allemand de STUTTGART,
ABEL dont elles portèrent désormais le nom;
la raréfaction tant du
Minerai que du Bois fit
abandonner l'exploitation avant la fin du siècle." [944] p.384.
. ‘La gare est La gare Les Forges d'Abel ... Friedrich
Konrad von ABEL, ou Frédéric D'ABEL (1780-1855), Ingénieur et Maître de Forges all., avait prospecté les Mines espagnoles et béarnaises. Il
installa d'abord un H.F. à LARRAU (64560),
puis vint à URDOS (64720) reprendre une Forge
inactive depuis 1803. Il y Mit en Marche un
H.F. qui fonctionna de 1828 à 1850. Fabrication de Fer selon la Méthode comtoise et
Fournitures pour l'Artillerie. Il ne reste plus rien
de visible de ces installations. La seule mémoire du
lieu est la gare désaffectée d'URDOS, appelée "Les Forges d'Abel’, d’après [2964] <wikipedia.org/wiki/
Frédéric_d'Abel> -Mars 2010.
••••••••••
Les Villes
••••••••••
Les renvois
CENTRE D’INTERPRÉTATION DES
MINES DE BANCA ‘OLHABERRI’ : ¶
Structure implantée sur un anc. site industriel pour y
conserver la mémoire des activités minières et métallurgiques passées, à l'usage des chercheurs comme du
grand public, note J.-P. LARREUR -mai 2015, comparant ce lieu au Centre Historique minier de 59287 LE-
... Espace mémoire créé par la Communauté de Communes ‘Garazi-Baigorri’
dont BANCA (64430) fait partie et ouvert au public depuis Juil. 2014 ... Sous la forme d’un
centre d’évocation et d’interprétation du patrimoine minier et métallurgique de BANCA et
des vallées des Aldudes et de Baigorri, il permet aux visiteurs de faire connaissance avec
la grande aventure humaine des Mines et de
la Métallurgie locale ... En dehors des locaux techWARDE
niques et de service, le bâtiment se compose de:
1) une salle de présentation des vallées des Aldudes
et de Baigorri;
2) une salle d’interprétation présentant:
2.1) une maquette animée du site de la Fonderie et
de la Forge;
2.2) une coupe ‘relief’ animée du H.F.;
2.3) une coupe ‘relief’ du site des Mines sur le territoire communal;
3) une salle de présentations audio-visuelles;
4) un café-restaurant avec ventes de produits régionaux, et permettant des rencontres entre les gens de la
commune et les visiteurs;
5) un belvédère d’observation du site de BANCA.
Pour l’année 2015, le Centre est ouvert tous les jours
sauf le mercredi, du 1er Janv. au 31 Déc. ... Animateur-guide: Gilles PARENT, Comité Izpegi, Eusko Arkeologia, ... d’après [2964] <ohlaberri.com>;
<kanaldude.tv/Banka-herri-barneabizkortzen_v3092.html>;
Courriel
du
centre:
<[email protected]>; tél.: 05 59 37 71 10, -Avr.
2015.
. “Pyrénées-Atlantiques - BANCA (64430): Un Centre
d'interprétation des Mines pour faire revivre la commune -LA SEMAINE DU PAYS BASQUE -28 août 2014 ...
(C’)est un projet lancé par Michel OÇAFRAIN et son
équipe, un peu après leur arrivée à la mairie en 2008.
Une équipe nouvelle, sans expérience, mais avec des
certitudes qui s'appuient sur l'histoire de la commune. /
/ BANCA est un petit village de 330 hab. qui se situe au
cœur de la Vallée des Aldudes en Basse-Navarre, l'une
des trois provinces du Pays Basque nord ---. // Le
bourg s'est développé au-dessus des bâtiments miniers
et a porté le nom de ‘la Fonderie’, l'un des quartiers de
St-ETIENNE-de-Baïgorry (64430) jusqu'en 1873. La commune, nommée BANCA par la suite, a employé jusqu'à
400 Ouvriers au summum de son activité minière. //
‘La première exploitation est celle du cuivre à l'époque
romaine entre le 1er et le 4ème s.. Puis il y eut de longues années sans exploitation. En 1730, sous l'impulsion de BEUGNIÈRE DE LA TOUR, l'exploitation du
cuivre reprend, avec une apogée en 1750 et qui prend
fin en 1793. À partir de 1825, il y a une reprise de l'activité avec l'Exploitation du Fer, suivie d'une lente dépression’ conte M. O.. // De l'Us. du 19ème s., il ne
reste que le H.F. de 1825 et un bâtiment d'Us. laissé à
l'abandon. ‘Le H.F. s'est construit à cette époque afin
d'Extraire le Fer. L'année 1861 marque la fin de toute
activité. Le site a été laissé à l'abandon jusqu'en 1865.
Une tentative de reprise de l'exploitation du cuivre,
avec un commerce vers le Pays-de-Galles jusqu'en
1894, n'a pas été concluante. Les Mines de BANCA ont
cessé définitivement leur activité à cette date’ ---. // Un
atout touristique auquel de nombreux volontaires ont
contribué: ‘Des bénévoles effectuent des recherches
depuis 30 ans. C'est grâce au travail de ces passionnés
que nous avons pu avoir autant d'éléments afin d'enrichir le Centre d'interprétation’, dit-il reconnaissant.”
[5322] -Juil.-Août 2014, p.15/16.
••••••••••
ESTRÉES(1) : Sautée à la béarnaise ? Michel LACLOS ...
Il s’agit de Gabrielle d’ESTRÉES, maîtresse d’HENRI IV,
le Béarnais !
(1)
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courriel: [email protected]
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Département 65-1
1
65 - Hautes-Pyrénées
Le Département dans ...
1 - ... la France d’auj.
2 - ... les Provinces du 18ème s..
3 - ... la région Midi-Pyrénées de 1970
4 - ... la région Occitanie de 2016.
4
3
Dans
2
les Provinces du
•
18qme s.
Ce département n’est pas évoqué par les Frères BOURGIN [11] ... Il n’a pas encore
été traîté par G.-D. H. ...
Le Département ...
HAUTES-PYRÉNÉES : ¶ “-65-, dép. de la région
Midi-Pyrénées; 4.507 km2; 227.922 hab. Ch.-l. TARBES.” [206]
-Voir, à Tède, la cit. [2956] n°102 -Juin/Juil. 2003,
p.22 à 24.
•• ... SITES MINIERS ...
. Dans les Htes-Pyrénées, il existe un village
de FERRIÈRES (65560) -non loin du col d'Aubisque- où l'on trouve de nombreuses Mines de
Fer d'Exploitation ancienne, d'après [949]
p.237. "L'ancien nom gascon était HERRÈRE;
sa francisation en FERRIÈRES indique déjà
l'importance qu'avaient les Mines de Fer de la
localité ---. On trouve --- à 10 ou 15 km de là,
un Chemin des Forges." [944] p.4117.
• Nous allons suivre ici le travail de l'Abbé PALASSOU, rassemblé dans son Essai sur la Minéralogie des Monts-Pyrénées, écrit en 1784.
© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
- Vallée d'Asson: "Nous n'avons qu'un petit
nombre de Mines à décrire; mais la riche Minière de Fer de LOUBIE (déjà rencontrée dans
la vallée d'Ossau) dédommage amplement de
cette disette ---. Près de HAUGARON, est la
Mine de Fer en Chaux brune et solide de Loubie que l'on Convertit en Fer dans les Forges
de NOGAROT et de St-PAUL ---. La beauté des
Galeries et le genre de travail que M. MOISSET
a remarqué dans la Mine de LOUBIE, lui ont
fait soupçonner que cette Mine de Fer a été
Exploitée par les Romains ---." [358] p.123 ...
-Voir: Mine de Fer micacée.
- Vallée de CAMPAN (65710) jusqu'au village
de BIELFA: "... le marbre vert de CAMPAN est
une pierre mixte: un composé enfin de terre
calcaire et de Schiste ---; que le Schiste contient --- une quantité remarquable de terre alumineuse et de Fer ; que c'est au Fer minéralisé
avec le Schiste qu'est due la couleur verte de
ce marbre. Quant aux portions de marbre rouge qui se rencontrent dans le marbre vert, M.
BAYEN s'étant assuré qu'elles devoient leur
couleur à un Safran de Mars, dispersé sous
forme d'une poudre fine entre toutes les parties de la terre calcaire, a conclu que le Fer
qui est uni au marbre de CAMPAN s'y trouve
dans deux états différens; dans le marbre vert,
il est minéralisé avec le Schiste de manière
qu'il a conservé la propriété d'être entièrement
dissous par les acides, sans en excepter même
celui du nitre, qui, comme on sait, n'a pas
d'action sur le Fer déphlogistiqué; dans le
marbre rouge au contraire, ce Métal est dans
un état de Safran de Mars, ou de Chaux martiale ---; ce Safran de Mars n'est pas soluble
dans l'acide nitreux ---." [358] p.207. -Voir:
Mine de Fer spathique.
•• ... FORGE CATALANE ...
-Voir: Piquadon, Pique-Mine.
LOURDES : LA FACTURE des dégâts causés par les inondations qui ont sinistré le S.-O. en Juin 2013, sera financièrement très LOURDE. J. BERNARD, in [3859] -2014, n°86, p.5.
••••••••••
Les Villes
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Les renvois
••••••••••
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Département 66-1
66 - Pyrénées-Orientales
1
Le Département
dans ...
1 - ... la France d’auj.
2 - ... les Provinces
du 18ème s..
3 - ... la région Languedoc-Roussillon de
1970
4 - ... la région Occitanie de 2016.
4
3
Dans
2
les Provinces du
18qme s.
. “Quoique le Roussillon soit la seule partie voisine
Ce département a été traîté
par J. C. (= Frères BOURGIN [11]), mais ne l’a pas été
par G.-D. H. ...
Le Département ...
PYRÉNÉES-ORIENTALES (66) : ¶ “dép. de
la Région Languedoc-Roussillon; 4.086 km2; 334.557
hab. Ch.l. PERPIGNAN.” [206]
-Voir: Musée/Musée du Fer d’ARLES-s/Tech,
Route du Fer, Vallespir.
-Voir, à Pyrénées, d’autres réf. liées à ce département.
-Voir: Piquadon, Pique-Mine.
-Voir, à Place charbonnière, la cit. [2031]
H.S. -Mai/Juin 1997, p.60/61.
-Voir, à Sud-Ouest (Grand), la cit. [2835]
p.280 à 282.
•• GÉNÉRALITÉS ...
• Antiquité ... Dans les ”Pyrénées Orientales,
la Métallurgie du Fer est, à cette époque, développée sur plusieurs oppida indigènes:
RODÈS -en Conflent, 66320-, BÉLESTA -haute
vallée de l’Hers, 66720-, ELNE -sur l’oppidum
pré-romain d’Illibéris, 66200-, notamment.
Quinze sites d’époque romaine ont été répertoriés, auxquels s’ajoute le Ferrier et la Forge
antique de St-ANDRÉ de BAILLESTAVY
(66320), d’époque augustéenne.” [4405]
• Le Roussillon, vers la fin du 18ème s. ...
© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
des Pyrénées où le baron DE DIETRICH n'ait point encore fait de tournées, il connaît cependant la fabrication moyenne des Forges catalanes et de leurs Martinets. On peut porter l'une dans l'autre les 18 Forges qui
se trouvent dans les deux vigueries de cette province à
1.800 Quintaux de fabrication annuelle chacune, ce qui
donne une quantité de 3.240 Milliers pour toutes. Cette
évaluation est très faible si les cours d'eau y sont constants. // VIGUERIE DE ROUSSILLON ET VALLESPIR - Ces forges sont très anc., la plupart datent des 15ème et
16ème s., avant la réunion du Roussillon à la couronne
de France. Nous ne connaissons point de Lettres patentes qui les aient établies ou confirmées. Elles servent à
approvisionner le Roussillon de toute sorte de Fers
qu'ou peut y employer; elles fournissent même à
l'étranger. Elles sont alimentées avec du Charbon de
bois qu'on ne faisait anciennement que de Chêne et de
Chêne vert; ce bois devenant rare, on a essayé le mélange du Châtaigner (sic) avec le Chêne, ce qui a parfaitement, réussi. Par ce moyen, on peut s'attendre à ne
pas manquer de bois de longtemps, soit parce que le
Châtaigner en taillis est beaucoup plus hâtif que le
Chêne, soit parce qu'on multiplie de tous les côtés, sur
les montagnes les plantations de Châtaigners ---. //
Avant la Révolution, il y a dans le canton d'ARLES 5
Forges: CAVALLER, à ARLES; COSTE SERRADELL, à
CORSAVY; LE PONT-NEUF, à ARLES-les-Bains; LAZÉMAS, à PALAUDA ---. // Il y a, comme on le voit, dans
la VIGUERIE DE CONFLENT ET CAPSIR, 7 Forges à Fer et 3
Martinets établis, consommant (du) Charbon de bois. Il
n'est pas douteux que tant de Bouches à feu dans un si
petit canton ne soient nuisibles à des forêts déjà dévastées par des défrichements anc. et par toute sorte de
désordres, et que bientôt il ne doive résulter une Disette générale si ces Us. continuent à s'alimenter de ces
forêts, sans que d'un côté ou diminue le nombre de celles-là et qu'on s'occupe d'autre part de l'aménagement
des bois par des visites et des récolements fréquents,
uniquement propres à constater la manière dont les
coupes sont exploitées et l'usance observée. Les Forges de MANTET, de NYER, de THUÈS et de VALMANYA doivent être nécessairement nourries des bois de
la province même et leur consommation habituelle doit
opérer indispensablement la rareté de ceux-ci, déjà trop
sensible dans presque toutes les parties par l'embarras
qu'éprouvent les Maréchaux Ferrants et autres Ouvriers, de même que les particuliers, dans l'achat des
Charbons et des bois, dont les prix sont extrêmement
accrus. // La Forge rétablie depuis peu à THUÈS et le
Martinet de VALMANYA heurtent de front les dispositions textuelles des art. 41 et 42 de la Déclaration du
roi du 17 juin 1759 et de l'art. 4 des Lettres patentes du
2 mai 1782 données pour cette province; et, en réprimant ces deux contraventions à des lois aussi sages et
y ajoutant la suppression de celle du CAPSIR, que les
habitants dudit pays désirent et sollicitent auprès du
ministre, il en résulterait une diminution favorable
dans le.nombre de Bouches à feu de la viguerie de
Conflent et Capsir, de beaucoup au-dessus des besoins
de ce département, et un ménagement pour ses ressources en bois, présentement très médiocres, qui lui laissent entrevoir avec inquiétude, sur ce dernier point,
l'apparence d'une Disette prochaine.” [11] p.360/61.
• Au début du 19ème s., il y a 21 Forges catala-
nes, d’après [4792] t.1 p.410.
. “Il existait autrefois, dans le département
des P.-O., 4 H.Fx Marchant au Bois:
- 1 à VILLEFRANCHE,
- 1 à St-MICHEL-de-Cuxa -près TAURINYA-,
- 1 à PRADES et ...
- 1 à RIA; ce dernier est le seul à être en Marche en 1914 ---. // Le H.F. de RIA, le 1er cons-
truit, a 10 m de hauteur, 4,50 m de Ø à sa partie la plus large et 1,20 m au Gueulard; une
Chute d’eau de 10 m de hauteur met en mouvement une Turbine de 250 CV qui actionne
directement 2 Souffleries: la 1ère fournit le
Vent aux 3 Tuyères du H.F. et la 2ème fournit
le Vent aux 2 Fours de Grillage des Minerais.
Les Charges du H.F. sont de:
- 375 kg de Minerai carbonaté Grillé,
- 20 kg de Castine,
Département 66-2
- 150 kg de Charbon de Bois.
La Production est de 15Tf/24 h ---. // Le Personnel employé est de 14 hommes ---. // La
durée du H.F. est de 18 mois à 2 ans ---. //
L’Us. de RIA fabriquait de la Fonte grise expédiée à RUELLE. Depuis longtemps cette Us.
n’en prend plus et l’on ne Coule plus que de
la Fonte blanche destinée à UNIEUX -(sachant
que) MM HOLTZER, DORIAN et Cie, à UNIEUX
(sont les) propriétaires du H.F.-.” [2835]
p.542/43.
• Vers 1890, ”trois Us. produisent, par Affinage au Charbon de bois avec Foyers catalans
114 t/an de Fer ouvré, et par réchauffage de
Massiaux au bois, 45 t/an.” [4210]
• En 1918, les Établissements Jacob HOLTZER
comprenaient ‘Aciéries et Forges à UNIEUX Loire- où était implantée la Direction Générale' et,
depuis 1859, les ‘H.Fx au Bois et Mines de
Fer à RIA -Pyr.-Or.-', d’après [[3385] p.1 & 5.
• À propos d’orthographe ...
. D. BEL écrit: “Dans le massif du Canigou, les lieux
possèdent aussi une dénomination en catalan. Il y a
donc deux appellations et au moins deux orthographes
différentes. Parfois, cela va encore plus loin, avec des
lieux-dits ou une dénomination provenant d’autres
mots. BATÈRE vient de Batera ou pin, LA PINOUSE
vient de la Pinosa ou la pinède. L’ex. du site minier de
ROQUE JALÈRE est intéressant. Nous trouvons : Roc
Jalère, Roca Gelera, Rocagelera, Rocagelere. Il faut
juste savoir faire les rapprochements. Sur les cartes les
noms peuvent varier, cela n’est pas toujours aussi simple que FORMENTÈRE ou Formentera.” [3806] p.57, à
... ORTHOGRAPHE.
•• ... À PROPOS DES MINES DE FER ...
-Voir: Bassin Ferrifère des Pyrénées, Chemins
de Fer (Les).
-Voir, à Gruyère, la cit. [2643] <Lieux-insolites.fr> 15.12.2005.
. "Autour du Canigou (Pyrénées), les Minerais de Fer des environs de PRADES (66500) se
rencontrent dans les assises calcaires du terrain de transition. Ce sont de gros Amas de
Fer lenticulaire spathique en profondeur, de
Fer Oxydé et d'Hématite brune à la surface,
ces derniers résultant de la décomposition du
Carbonate." [205] p.64.
. “On peut affirmer que les sites de Production du Fer, tels que les Mines de BATÈRE,
existaient dès le 2ème s. av. J.-C.. C’est du
12ème s. que datent les 1ers écrits retraçant
l’activité minière en Vallespir, ceux du monastère d’ARLES-(s/Tech) en particulier.” [3312]
fiche n°1, verso.
. “Il existait des villages miniers. En des endroits
comme: BATÈRE, LA PINOUSE, ROQUE JALÈRE,
FORMENTÈRE, LES MENEROTS, ils existaient des habitations, une cantine, des bureaux, des ateliers et des
habitations. Parfois, des familles entières y vivaient.
On parlait alors de Cité. En des endroits comme
BATÈRE et la Mine d’altitude de PORTÉ PUYMORENS, la Mine disposait d’une école. On parlait alors
comme pour BATÈRE de l’existence d’une Cité. Dans
les Mines de Charbon, cela désigne les parties ou quartier de village destinées aux habitations des Mineurs,
construites en alignement.” [3806] p.24, à ... CITÉ /
CITÉ DE BATÈRE.
• Nous allons suivre ici le travail de l'Abbé
PALASSOU, rassemblé dans son Essai sur la
Minéralogie des Monts-Pyrénées, écrit en
1784.
. “On trouve à FILLOLS (66820) --- de la Mine
de Fer spathique. Le territoire d'ESCARO fournit aussi des Mines de Fer ---. On Tire des
montagnes du Canigou de la Mine de Fer spathique, d'un jaune faux, et de l'Hématite noire
mamelonnée; on mêle ces deux espèces de
Mines aux Forges d'ARLES pour en Extraire
le Fer. M. DE LA PEYROUSE a remarqué dans
les Mines de Fer du Canigou plusieurs sortes
de Manganèse." [358] p.300.
• “En 1913, en matière d’Extraction de Minerai de Fer, le département se place au deuxième rang national derrière la Meurthe-et-Moselle; le record est atteint en 1917 avec une
production de 447.000 t.” [4363]
• Transport par Chemin de Fer ...
. “La ligne (de Chemin de Fer) RAPALOUM FORMENTERE -MONTBOLO, TAULIS, St-MARSAL, LA BASTIDE, VALMANYA- ... Cette ancienne Voie de Chemin
de Fer minier, étroite, construite à la fin du 19ème s.,
constituait l’épine dorsale d’un système complexe associant Téléphériques, Plans inclinés, Ascenseurs hydrauliques, Trémies de stockage. Elle a fonctionné une
trentaine d’années durant, celui de l’âge d’or du Fer
des Pyrénées ---. // Elle Transportait alors le Minerai
des Mines de LA PINOSA, de RAPALOUM et des MÉNEROTS ---. // D’une longueur de 12 km, elle présente
un grand intérêt touristique.” [3312] fiche n°4, recto.
• Transport par bateaux ...
. “Des galères grecques partaient de COLLIOURE PORT VENDRES- chargées de Minerai de Fer. Cela
permet de situer les premières Exploitations de type industriel, vers le 8ème s. av. J.-C.. Les Romains avaient
mis en place un important trafic maritime sur tout le
pourtour de la méditerranée. MARSEILLE et NARBONNE étaient deux ports importants. Certains historiens
attribuent à NARBONNE du commerce de Fer. Les
Mines concernées peuvent être celles de la Montagne
noire, de l’Aude et du Canigou. En fait rien de concret
ne vient étayer ces propos.” [3806] p.24, à ... COLLIOURE.
•• SUR LES SITES ...
NOTE LIMINAIRE ... Pour les consistances des sites relevés, in [11], nous avons retenus des symboles simples
pour désigner les principaux Ateliers: a = Affinerie; ai
= Aiguiserie; c = Chaufferie; cl = Clouterie; f = Forge;
ff = Feu de Forge; fe = Fenderie; fi = Filerie; fo =
Fourneau; fon = Fonderie; m = Martinet; mai = Moulins à Aiguiser; mfb = Manufacture de Fer-blanc; pl =
Platinerie; po = Polissoir; r = Renardière; s = Sablerie;
t = Tirerie; ta= Taillanderie.
• ANGLES (Les) (66210) ...
— Angles-en-Capair, Balcere ... f à Fer, in [11]
p.354.
• ARLES-s/Tech (66150) ...
— ... ... f+m, in [11] p.355 ... f, in [11] p.355.
— Bains d’Arles ... f, in [11] p.355.
— ... ... 1 m à Allonger le Fer et où on fait des
Clous, in [11] p.359.
• BAILLESTAVY (66320) ... — SITE MINIER DE
...
. “Le site a été fréquenté depuis l’Antiquité et l’on
FER
Fondait du Fer au 1er s. av. J.-C. ---. // 5 Sites miniers
sont dispersés dans la montagne: CAPALLET, RABOLLEDES, PENYA BLANCA, MAS MORER et LA COMA -- dernier site Exploité -1967-.” [3312] fiche n°7,
recto-verso.
• BATÈRE ... Site minier; -voir: CORVASY
(66150).
• CORNEILLA-de-Conflent (66820) ... — SITE DE
TRAITEMENT DU MINERAI DE FER ...
. “C••• fait aussi partie de la Route du Fer, même s’il
n’y a jamais eu d’Exploitation sur la commune. En
effet, le site était uniquement consacré au Traitement et
au Transport du Minerai ---. // Face au village se trouvent les Fours à Griller, complexe unique, parfaitement
intégré au système Ferré. Il y avait une Voie haute venant de VERNET & SAHORRE apportant le Minerai
brut: on déversait les Berlines dans les Trémies qui
étaient en position d’alimenter directement, par en dessus, les Fours et, après Grillage, les Produits étaient
vidés dans d’autres Berlines en attente sur la Voie
basse pour être expédiés vers RIA ---. // À partir de
1900, la Voie Ferrée du Cady collectait le produits extraits de V••• & S••• et les conduisait, après Grillage
dans les Fours de C•••, aux H.Fx de RIA. // La Voie du
Cady --- endommagée par la crue --- de 1940, a repris
du service en 1942 pour fonctionner jusqu’en 1964,
descendant un Fer épuré et montant le Charbon nécessaire au Grillage.” [3312] fiche n°10, recto-verso.
• CORVASY (66150) ... Sise au pied du Mont Canigou, cette commune est très près de la Mine de Fer de
BATÈRE. La Forge catalane, dont il subsiste des ruines,
s’est éteinte vers 1880; elle se trouvait au bord du torrent de la Fou, affluent du Riouferrer qui se jette dans
le Tech, d’après [2964] <cortsavisempre.free.fr/
mine.html> -Mars 2011.
— Batère ... — SITE MINIER DE FER ...
-Voir: Bassin Ferrifère des Pyrénées.
. “Les Mines de BATÈRE ont été florissantes au
Moyen-Âge. L’Exploitation s’effectuait alors en Surface d’où les vestiges d’anciennes Découvertes ---. Puis
les Groupes sidérurgiques du Nord de la France ont acquis des Concessions et ont pu développer des Méthodes d’Extraction modernes avec longues Galeries et
Engins appropriés. C’est la Sté Anonyme de B••• qui a
Exploité les Gîtes les plus importants. // La Mine de
B••• devint progressivement le site le plus productif du
massif du Canigou. L’âge d’or de l’Extraction fut la
période 1870/1923 avec une reprise conjoncturelle de
1940 à 1980. B••• fut la dernière Mine de Fer Exploitée
dans le massif du Canigou -1994- ---. // À partir de
1900, le Minerai Extrait fut expédié par Téléphérique
vers les installations d’ARLES-s/Tech d’où il repartait
après Grillage, vers les H.Fx et aciéries du Tarn ou de
la Loire ---. // B••• a été l’une des plus anciennes
Association Le Savoir ... Fer
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Mines de Fer de France et c’est aussi la dernière a être
restée en activité (non, c’est la Mine de TRESSANGE,
en Lorraine). // Les Réserves de Minerai connues à ce
jour sont de l’ordre de 1.200.000 t. La cessation de
l’Exploitation est intervenue non parce que la Mine
n’était pas rentable, mais parce que la Sté mère de DECAZEVILLE a été reconvertie en Us. de traitement de
Ferraille” [3312] fiche n°2, recto-verso.
— SIDÉRURGIE ...
. 5 1789 ... f, in [11] p.355.
• ESCARO (66360) ... — SITE MINIER DE FER ...
. “À partir du 19ème s., se créent les 1ères Concessions minières du Bassin du Canigou ---. // À ESCARO, il s’en crée 4: AYTUA, ESCARO-SUD, Mines d’ESCOUMS, ESCARO-NORD. // Ces Concessions vont peu
à peu changer comme par ex. le regroupement des
Mines d’E.-S. avec celles de VERNET-les-Bains, SAHORRE et THORRENT. // C’est une Ordonnance royale
de 1830 qui établit la Concession minière d’ESCAROSUD, qui s’arrêtera en 1954. // De 1938 à 1954, cette
Sté minière a Exploité 1.333.229 t de Minerai.” [3311]
p.3 ... Et un peu plus loin, sont évoqués les modes de
Transport du Minerai.: “Il faut savoir qu’au MoyenÂge, le Bas-Fourneau le plus proche d’ESCARO était
situé à MANTET, près d’une Forge et qu’on y transportait le Minerai à dos de Mulet ou à dos d’homme. //
Vers 1850, on descendait le Minerai d’AYTUA en
Char à Bœufs vers la gare de RIA. En 1906, on modernise en construisant une Voie Ferrée de 5 kms de long,
suivie de Plans inclinés jusqu’à SERDINYA. On transborde le Minerai sur des Wagons de marchandises du
Train jaune (-voir cette exp.). À noter que les Wagonnets remontaient rarement à vide: on les utilisait pour
remonter du Bois de Boisage ---. // Le Minerai d’ESCARO-NORD, lui, descendait par Wagonnet aérien
jusqu’à SERDINYA ---. On chargeait alors des Charrettes vers le H.F. de RIA. Plus tard ces Charrettes seront
remplacées par un petit Train à Vapeur. En 1910, à la
mise en service du petit Train jaune, le Minerai sera
Transporté par celui-ci ---. Vers la fin de l’Exploitation, on est passé au Transport par camion jusqu’à
BOHÈRE, près de VILLEFRANCHE. // Pour la Mine
d’ESCOUMS, on construit entre 1906 et 1909, un
Câble aérien d’une longueur de plus de 3.000 m qui
descend le Minerai à JONCET et de là, en Train Jaune
vers RIA. // Sur le site même, des Mulets pouvaient
tirer des petits Trains jusqu’à 10 t. Mais il existait
aussi des Plans inclinés sur lesquels des Wagonnets
avançaient, tirés par Câble, avec comme Contrepoids
une charge d’eau. // Pour les Mines du Têt, le Transport du Minerai s’effectuait par une ligne avec une Locomotive à essence ou à Air comprimé jusqu’au col
d’Ayroles, puis jusqu’en gare de JONCET par un Plan
incliné. Après un accident dû à une rupture de câble,
on est passé au Transport par camion.” [3311] p.6/7.
. “E••• fut sans doute l’un des villages les plus marqués par l’activité minière. En effet, si l’Exploitation
du Fer cesse dans les années 1950/60, elle est relayée
au même moment par une Exploitation de Spath fluor
qui va durer jusqu’en 1994. // Pour ce qui concerne le
Minerai de Fer, il était acheminé par Téléphérique vers
la vallée du Têt -JONCET, OLETTE-, ou vers NYER -où
existaient dès le 18ème s., 2 Forges renommées-, ou
par Voie étroite -LA VISTA, Col d’Ayrolles- grâce à un
Train de Wagons via JONCET & SERDINYA. // L’Extraction du Fer s’est poursuivie jusque dans les années
(19)60 ---. // L’Exploitation du Spath fluor prit alors la
relève à Ciel ouvert.” [3312] fiche n°12, recto.
• FILLOLS (66820) ...— SITE MINIER DE FER ...
. “Son Gîte a été Exploité dès la plus haute antiquité
puisque la découverte sur le site d’objets romains et de
Scories permet de situer l’Extraction de ce Fer riche en
Manganèse, dès le 2ème & 3ème s. av. J.-C.. // C’est
en 1930 que la Sté des Mines de F••• a abandonné le
Transport du Minerai par Charrettes tirées par des
Bœufs à destination de TAURINYA, en construisant un
Câble aérien long de 6 km reliant le Puits à la Gare de
RIA-SIRACH à destination du Centre et Nord de la
France ---. // 1957: fermeture définitive de la Mine.”
[3312] fiche n°9, recto.
• LA BASTIDE (66110) ...
— Les Ménerots ... — SITE MINIER DE FER ...
. “Ce site --- comprend une Mine à Ciel ouvert, un
Four à Grille, un Plan incliné, des Trémies de chargement ---. // Une bâtisse en ruine se dresse, c’est la
‘casa del Rey’, autrefois la maison du C.M. de la Mine.
Plus loin un immense Pierrier de Minerai ---.” [3312]
fiche n°5, recto.
• MANTET (66360) ... 1 ff à la catalane, in [11]
p.355.
• MÉNEROTS (Les) ... Site minier; -voir: LA
BASTIDE (66110).
• MOSSET (66500) ...
— Forge-Basse ... & — Forge-Haute ... 2 f+ 1
m, in [11] p.356.
— ... ... m,, in [11] p.359.
• NYER (66360) ... f, in [11] p.357.
— ... ... m,, in [11] p.359.
© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
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• ORATORI ... Ce lieu est intéressant. Des
quantités énormes de Scories ont été trouvées
à cet endroit. Une Voie, intitulée la Route des
Romains, relie plusieurs endroits considérés
comme des lieux d’Exploitation de Minerai
de Fer. La présence de Scories, comme pour
la Forge préhistorique et médiévale de
BAILLESTAVY, témoigne d’une forte activité
en ce lieu. Forges ou Bas Fourneaux, devaient
Produire du Fer en quantité. Les historiens
pensent à des Fours en Argile et surtout à la
présence en cet endroit de milliers de travailleurs; les quantités de Scories sont énormes et s’étagent sur plusieurs terrasses. L’inondation de 1940 a permis de vérifier les
traces d’un passage fréquent de chars romains. Cela se situe entre la tour de BATÈRE
et St-MARSAL. On parle de la route des Romains.” [3806] p.57, à ... ORATORI.
• PALAU(-de-Cerdagne) (66340) ... f, in [11] p.357
... La Forge a dû s’éteindre vers la fin du 19ème s.
• PORT-VENDRES (66660) ...
— Phare de PORT-VENDRES ... -Voir, à Phare /
Sur les Sites, une description détaillée de ce ‘monument’.
• PRADES (66500) ... Au moment de son arrêt
en 1883, le H.F. de PRADES avait les caracté-
ristiques suivantes : Ht = 11 m. Ø creuset :
0,9 m. Ø ventre : 2,2 m. Øg = 1,2 m. Vt = 5
29 m3. Tuyères à Vent = 3. Soufflante à Vapeur de 40 CV (29,4 kW). Combustible =
Charbon de bois. Production = 12 à 14 Tf/j,
d'après [4700].
• PY (66360) ... f, in [11] p.357.
• REYNÈS (66400) ... forge catalane, in [11] p.357.
• RIA(-SIRACH) (66500) ... -Voir le nom de
cette commune.
• SAHORRE-THORRENT (66360) ... “Facilement
accessible, le cimetière des Forgeurs --- La tradition
voulait que les Forgeurs Forgent eux-mêmes la croix
que leurs proches plaçaient ensuite sur leur tombe sur
lesquelles on relève épitaphes et figurines Forgées -par
ex.un oiseau qui stylisé est devenu l’emblème de la
Route du Fer-. À voir notamment la tombe de J. BERNADAC, l’un des grands Maîtres de Forge, mort en
1821. // Le Tambour dit la Bobine de SAHORRE (-voir
cette exp., est un) vestige minier restauré ---. Il s’agit
d’un bâtiment muni d’un cylindre de bois de Ø 1,80 m
qui, actionné par un système hydraulique complexe,
faisait office de Treuil. Par cette Bobine, le Minerai
était acheminé vers le hameau de THORRENT où bureaux, Forges et Écuries étaient installés. Soumis à la
concurrence, ce site a cessé toute Exploitation en 1932.
// Le site du CARREC a fonctionné plus tard, jusqu’en
1963 ---.” [3312] fiche n°11, recto-verso.
. 5 1834 ... Cette commune abrite une fabrique de
Limes, d’après [5651] p.118.
• St-LAURENT-de-Cerdans (66260) ...
— ... ... 1 f avec m, in [11] p.358 ... f, in [11]
p.358 ... f, in [11] p.358.
© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
Département 66-3
— Abaill, Avail, Availl ... 1 ff à la catalane, in
[11] p.358.
— ... ... m, in [11] p.359.
• St-MARSAL (66110) ...— SITE MINIER DE FER ...
. “Le début de l’Exploitation et particulièrement le traitement du Minerai de Fer à St-M••• date du 2ème s. av.
J.-C.. Il y a eu ensuite une période forte au début du
20ème s. // La 1ère période concernait les Romains qui
Exploitaient le Minerai de Fer à Ciel ouvert entre
BATÈRE et le puig de l’Estelle ---. // Le Minerai Extrait était concentré dans des Fours construits en terre --. // On retrouve 6 sites métallurgiques sur la commune dont le plus important se situe à SANTA CREU --où l’on peut voir des blocs impressionnants de Scories
---. // La 2ème période d’Exploitation du Fer a commencé en 1905 avec la construction d’une Voie étroite
--- qui de FORMENTERE reliait les Mines des MÉNEROTS, de ROQUE JALÈRE et LA PINOSA.” [3312]
fiche n°3, recto-verso.
• SERRALONGUE (66230) ... f, in [11] p.358.
• SORÈDE (66690) ... 1f, in [11] p.358.
• TAURINYA (66500) ...— SITE MINIER DE FER ...
. “... le site minier (a été) abandonné en Août 1963.
Selon les archéologues qui confirment en 1964 l’importance du site, les Ibères et les Romains y Exploitaient 2000 ans plus tôt les Gisements d’Hématite ---. //
Au Moyen-Âge se sont des particuliers qui Exploitaient les Boules d’Hématite affleurant en surface
contre une redevance à l’Abbaye de St-MICHEL-deCuxà. On trouve dans un texte daté de 1280 la 1ère
mention des Mines de T•••. // Plus tard, on construit --un Four à Griller le Minerai ---. // 1892, édification du
Plan incliné destiné au Transport du Minerai à PRADES, et pour Griler le Minerai carbonaté, du plus étonnant des Fours du massif du Canigou, le Four ‘cerclé’ --. // (Lors de la randonnée de la Route du Fer du Canigou, passage près de) vieilles Trémies en bois et Mine
à Ciel ouvert. Prêt à l’acheminement, un tas de Carrals
-résidus de Minerais- est resté en place ---.” [3312]
fiche n°8, recto-verso.
• THUÈS(-entre-Walls) (66360) ...
— Thuès, Thuez ... f, in [11] p.358.
• VALMANYA (66320) ... Commune sise au pied du
Mont Canigou; elle fut un haut-lieu de la Résistance
franç. durant la seconde guerre mondiale ... Il y a un
Musée des Forges ...
— SITE MINIER DE FER ...
. “Les Mines de LA PINOSA --- ont été Exploitées
jusqu’à la disparition des Forges catalanes à la fin du
19ème s.. // C’est à partir de 1904 que les frères VALENTIN industriels Alsaciens ont Exploité les Mines.
Pour rentabiliser l’Exploitation, ils eurent à réaliser de
nombreux travaux: une Galerie d’Exploitation de 500
m; une mini-centrale hydro-électrique ---; un système
de Transport aérien et Chemin de Fer de 12 km; de
nombreux bâtiments. // Cette Exploitation avait une
Production annuelle de 30.000 t d’Hématite, Minerai
très riche en Fer ---. // La France récupérant l’Alsace et
la Lorraine après la guerre de 1914, le Fer de Lorraine
bien plus économique a supplanté le Fer du Canigou --.” [3312] fiche n°6, recto-verso.
— SIDÉRURGIE ...
. f, in [11] p.359 ... m à Clous, in [11] p.359 ... La
Forge catalane a été fermée en 1880, d’après [2964]
<sentierdufer.fr> & <histoireduroussillon.free.fr> Mars 2011.
••••••••••
Les Villes
RIA(-SIRACH) (66500) : ¶ Village des Pyrénées-Orientales, 66500.
. “Pour obtenir des Fontes exemptes de Soufre, on emploie le Charbon de bois; les H.Fx
de RIA -P.-O.- ont alors 7 à 8 m de hauteur, 29
m3 de capacité intérieure et produisent 12 Tf/j
à partir de Minerais très purs.” [3482] p.174.
. Au 19ème s., ”l’Us. de RIA est située sur la
rive droite du fleuve Têt, en amont du village
---. En 1859, l’accord se fait sur la construction d’un second Fourneau (le premier H.F. a
été autorisé le 07.12.1858), puis sur un troisième. Le quatrième demeure à l’état de projet. L’ens. des H.Fx promus par JACOMY est
conçu sur le même modèle: hauteur de 10 m,
capacité de 29 m3, Production journalière de
9 à 12 Tf en 3 puis 4 coulées ---. On écrit vers
1900: ’L’Us. de Ria produit de la Fonte au
bois de Qualité supérieure, comparable aux
Fontes de Suède, en partant des excellents
Minerais fournis par les Mines de SAHORRE,
THORRENT et ESCARO-SUD (qui) comportent
une surface totale, concédée, de 540 ha environ et produisent des Minerais manganésés --. Ce Minerai est Grillé dans 2 Fours à CORNEILLA, propriété de l’Us. de RIA, et dans 5
Fours installés dans cette Us. même’. Généralement un seul H.F. est en activité, consommant par jour environ 20 t de Minerai et 10 t
de Charbon de bois en provenance des Landes et du Gard, pour produire 12 t par jour --. L’aventure industrielle se clôt par l’arrêt définitif de la Production de Fonte en 1949.”
[4363]
. 5 1834 ... Cette commune abrite l’une des principales
Fabriques d’Acier de France, d’après [5651] p.108 ...,
ainsi qu’une fabrique de Limes, d’après [5651] p.118.
••••••••••
Les renvois
••••••••••
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Département 67-1
67 - Bas-Rhin
Le Département dans ...
1 - ... la France d’auj.
2 - ... les Provinces du 18ème s..
3 - ... la région Alsace de 1970
4 - ... la région Grand-Est de 2016.
1
4
3
Ce département a été traîté
par J. C. (= Frères BOURGIN [11]), mais ne l’a pas été
par G.-D. H. ...
Le Département ...
BAS-RHIN (67) : ¶ “Dép. de la région Alsace:
4.787 km2, 915.676 hab., Ch.-l. STRASBOURG ---.”
[206]
-Voir, à Brancquart à mener la Myne, la cit.
[4600] p.376.
•• GÉNÉRALITÉS ...
• Au début du 19ème s. ...
. Il y a 3 H.Fx, d’après [4792] t.1, p.410.
•• SUR LES SITES ...
NOTE LIMINAIRE ... Pour les consistances des sites relevés, in [11], nous avons retenu des symboles simples
pour désigner les principaux Ateliers: a = Affinerie; ai
= Aiguiserie; f = Forge; ff = Feu de Forge; fo = Fourneau; fon = Fonderie; m = Martinet.
• ANDLAU (67140) ... m, in [11] p.366.
• BARR (67140) ... ai, in [11] p.366.
• BOERSCH (67530) ...
— Klingenthal ...
. 5 1789 ... Manufacture d’Armes, in [11] p.366.
. 5 1834 ... Cette commune fabrique des Armes blanches, d’après [5651] p.108.
• CHATENOIS (67730) ... 1 fo, in [11] p.362.
• FROHMÜHL (67290) ... 1 fon, in [11] p.362.
• GRAND-FONTAINE (67130) ... -Voir ce nom de
commune.
• GRENDELBRUCH (67190) ... 1 a+ 1 Feu de m. /
1 f, in [11] p.362.
• ILLKIRCH(-GRAFFENSTADEN) (67400) ...
— Graffenstaden ... Manufacture de Fer étamé. /
Fabrique de Fer d’Archal et d’Ustensiles en Fer battu
sans Soudure, 3 Feux, in [11] p.366.
. 5 1834 ... Cette commune abrite l’une des principales
Fabriques d’Acier de France, d’après [5651] p.108 ...,
ainsi qu’une fabrique de Limes, d’après [5651] p.118.
• JÆGERTHAL: -voir, ci-après, NIEDERBRONN-lesBains.
• KLINGENTHAL, in BOERSCH (67530) ...
. “Vallée des Lames ... L'Us. de KLINGENTHAL a
fermé ses portes en 1962 mais une association pour la
sauvegarde du KLINGENTHAL s'est créée en 1991.
Elle permet aujourd'hui au public de découvrir ses métiers à la Maison de la Manufacture d'Armes Blanches,
2, rue de l'Ecole, 67530 KLINGENTHAL. Les demandes
d'identification.d'Armes blanches, photos à l'appui,
peuvent être faites par courrier ou par le biais de son
site internet <klingenthal.fr>. // Le 1er février 180l,
Jacques COULAUX reprit par adjudication cette Manufacture d'armes fondée en 1730. Jusqu'alors, la monarchie française s'adressait essentiellement à la Manufac© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
ture de SOLINGEN en Rhénanie. Quand l'Alsace devint
française en 1643, le Roi décida qu’une Manufacture
d'Armes blanches serait établie dans le pays, près de la
nouvelle frontière, afin que les Armes soient à la portée des troupes en cas de besoin. // En 1803, après un
important contrat passé avec le ministère de la Guerre,
Jacques COULAUX en laissa la direction à son frère Julien et installa ses Ateliers d'Arquebusier dans les dépendances du château des princes évêques de ROHAN
à MUTZIG (67180), propriété qu'il acheta en 1804. L'entreprise s'agrandit encore en 1806 avec l'installation
d'une Aiguiserie à MOLSHEIM (67120). // En 1825, 'le
ministre de la Guerre confia à la Manufacture de KLINGENTHAL la fabrication exclusive des, Cuirasses et
Armures de tranchées. La maison COULAUX avait en
effet trouvé le métal adéquat résistant aux Balles des
nouveaux fusils. De 1830 à 1850, la Manufacture, forte
de 600 Ouvriers, produisait environ 3.300 armes par an
-Sabres-Baïonnettes et Sabres de cavalerie- mais aussi
des Cuirasses de cavalerie. // Charles-Louis COULAUX,
qui reprit l'entreprise,,après 1840, ajouta une production d'Armes d'escrime. Parallèlement. il développa la
fabrication de petit Outillage et notamment celle des
Faux Forgées. La marque ‘Au Coq’ poinçonnée sur
l'Outillage fit prime en France et à l'étranger jusqu'en
1940. Pendant l'Annexion, la Sté resta française et les
fabrications continuèrent: pour les Armes blanches,
c'était la petite aciérie de BAERENTHAL en Moselle
qui fournissait l'acier spécial. // Au fil des ans, la société familiale COULAUX devint la S.A. COULAUX et
Cie avec quatre Us. de production. // Après 1950, ce
fut le déclin: l'Us. de KLINGENTHAL travaillait encore
mais de façon artisanale et en 1955, elle ne comptait
plus qu'une dizaine d'ouvriers. Après la fermeture de
KLINGENTHAL en 1962, les autres Us. continuèrent à
produire des Scies circulaires jusqu'en 1968. // La famille COULAUX fut qualifiée de ‘Dynastie des Fourbisseurs’ par les historiens.” [21] du Vend. 26.11.2010,
p.16.
• MOLSHEIM (67120) ...
. 5 1834 ... Cette commune est connue pour sa fabrication de Faux, d’après [5651] p.112 ... Elle est aussi renommée pour la fabrication de Quincaillerie en tous
genres, d’après [5651] p.122/23.
• MONSWILLER (67700) ... Comm. de 2.118 hab.,
limitrophe de SAVERNE (67700) au N.-N.-E., sur la
Zorn, sous-affl. du Rhin par la Moder.
— Manufacture d’Outils GOLDENBERG, au
lieu-dit Zornhof, à 3 km au S.-O. de SAVERNE ...
. En 1822, création d’une Manufacture de Grosse
Quincaillerie par le Baron CHOUARD; Énergie hydraulique fournie par la Zorn, Énergie calorifique par le
Charbon des Mines de Moselle et de Sarre. En 1837,
en pleine révolution industrielle, Gustave GOLDENBERG, industriel venu de Prusse Rhénane, fonde une
Us. d’Outillage qui prend le nom de Sté GOLDENBERG,
à la place de la Manufacture de Quincaillerie. GOLDENBERG prit ensuite de l’extension, provoquant un
accroissement du village de MONSWILLER. Au cours
du 19ème s., l’Us. employa jusqu’à 1.100 personnes
avec construction d’une cité ouvrière, d’une église et
d’une école (instituteurs payés par l’Us.) vers 1870. La
famille GOLDENBERG mit ainsi en œuvre une véritable politique sociale avec mise en place d’une Caisse
de secours pour les malades, veuves et orphelins, alimentée par les cotisations des Ouvriers. Des médecins
Dans
2
les Provinces du
18qme s.
rémunérés par l’Us. furent embauchés pour les soins
du Personnel. Ce Personnel, issu de grands centres
d’industrie, était hautement spécialisé et l’Outillage
produit avait une renommée internationale. Les jeunes
gens n’étaient embauchés qu’à partir de 14 ans, après
l’école et à condition d’avoir fait communion solennelle et confirmation. À la veille de la Guerre 1914-18,
GOLDENBERG employait 1.500 personnes. Cependant,
après le Guerre 1939-45, l’entreprise subit le contrecoup de la forte concurrence dans le domaine très diversifié des Outils. L’Us. passa en 1970 sous le contrôle de PEUGEOT, Sté spécialisée entre autres dans
l’Outillage à main de qualité, puis fut rachetée en 1986
par le groupe américain STANLEY, renommé aussi
pour toutes sortes d’outils. STANLEY automatisa une
partie des installations. Malgré tout, en Déc. 1996, fut
annoncé l’arrêt de la fabrique qui ferma ses portes en
Juil. 1997. Le site est occupé (2015) par diverses entreprises locales, d’après [2964] selon la Base Mérimée:
<culture.gouv.fr>; <notice-patrimoine.regionalsace.eu/noticespdf/ia00055765.pdf>; <cc-saverne.fr/
commune/monswiller/articles.php?Ing=fr&pg=9>;
<lesechos.fr/02/12/96/LesEchos/17284-083ECH_alsace—stanley-ferme-son-usine-demonswiller.htm> -Mai 2015.
• MUTZIG (67190) ...
. 5 1834 ... Cette commune abrite une Manufacture
royale rénommée pour la fabrication des Armes à feu
de luxe ou de guerre, d’après [5651] p.108.
• NIEDERBRONN(-les-Bains) (67110) ...
. 5 1834 ... Cette commune accueille une des plus importantes Us. à Fer de France, d’après [5651] p.117.
. À l’Exposition du Crystal Palace (LONDRES) de
1851, “DIETRICH -Mme et fils --- (présente): Fonte de
Fer -Plaque de Fonte de 7 pieds sur 2 et sur 1/2 inch
d’épaisseur- Échantillons de Moulage. Statue du
CHRIST sur croix et Fonte d’ornement ---.” [1178]
n°90 -Sept. 2013, p.18.
. Au début des années 1880, 1 H.F. à Fonte de Moulage au Charbon de bois: Ht = 10,00 m; 2 Tuyères; 4 Tf/
j, d’après [4873] p.138/39.
— Jaegerthal ...
. LOCALISATION ... Ce hameau, où se trouvent les vestiges de l’anc. Forge de JÆGERTHAL, est divisé en deux
par le ruisseau le Schwartzbach; la rive droite du ruisseau est sur le territoire de la commune de NIEDERBRONN-les Bains, tandis que la rive gauche est sur le
territoire de la commune de WINDSTEIN 67110 ... La
Département 67-2
Forge de JÆGERTHAL (1602-1890) est située ‘rive
droite’, donc sur la commune de NIEDERBRONN-les
Bains ... Ces vestiges industriels -parmi les plus beaux
d’Alsace- sont classés M. H., d’après [2964]
<fr.wikipedia.fr/wiki/Windstein>
&
<crdpstrasbourg.fr> -Mars 2011.
. “1 H.F.+5 ff ---. En 1788, en activité: le H.F., 5 Feux
d’Affinerie, 2 Gros Marteaux et 2 Feux de Martinet --.” [11] p.363.
. “... En 1602, Adam JÆGER (qui a donné son nom au
site) --- monta une Industrie sidérurgique ---. Pendant
la Guerre de 30 ans, la Forge fut détruite ---. En 1672 --, reconstruction (et fondation de ) la Sté des Forges et
Mines de JÆGERTHAL ---. En (1685), Jean DIETRICH -- (devint) Propriétaire des Forges de JÆGERTHAL. Le
6 avril 1685, fut Allumé, pour la première fois, le H.F.
qui ne devait s'Éteindre que deux siècles plus tard, le
19.12.1885. // Ajoutons encore que Jean -III- DE DIETRICH fit construire, en 1767, un H.F. à la SCHMELZ
(ce mot signifiant ‘Fonderie’, en allemand), à un kilomètre en aval de REICHSHOFFEN --- et qu'en 1804,
(ce) H.F. --- fut transféré à NIEDERBRONN. Également
en 1767, il établit les Forges à RAUSCHENDWASSER
(ce mot signifiant ‘eau vive’, en allemand) --- destinées
à travailler les Fontes brutes provenant de REICHSHOFFEN; peu après 1800, ces Forges furent complétées d'un Laminoir pour la fabrication de la Tôle, le
premier alors existant en France, qui cessa d'être Exploité en 1890." [506] p.217/18.
— Rauschendwasser: -voir, ci-après, REICHSOFFEN.
• OBERNAI (67210) ... 1 m à Acier, in [11] p.367.
• REICHSHOFFEN (67110) ...
-Voir: Musée / Sidérurgie.
— Rauschendwasser ... 1 ff, in [11] p.364.
. La Forge se situait à la cascade ‘Rauschendwasser’,
sur le cours du Schwartzbach, territoire de la commune
de REICHSOFFEN ... Un Martinet y fut implanté en
1767 par le Baron Philippe-Frédéric DE DIETRICH ... Elle
dépendait de la Forge de JAEGERTHAL ... On y Affinait la Fonte. En 1863 furent installés deux Feux d’Affinerie ... La Soufflerie qui alimentait ces feux était
mise en mouvement par une Turbine et les Marteaux
par une Roue hydraulique ... Arrêt vers 1890, d’après
[2964] <reichshoffen.free.fr> -Mars 2011.
• REINHARDSMUNSTER (67440) ... 1 m, in [11]
p.367.
• ROTHAU (67570) ... Cette ville qui faisait autrefois partie de la seigneurie du Ban de la Roche, appartenait avant 1871 au département des Vosges. Le Traité de Francfort de 1871 la rattacha à l’Alsace, annexée
par l’Allemagne. En 1918, l’Alsace-Lorraine est rendue à la France, mais ROTHAU resta définitivement
dans le département du Bas-Rhin.
. Pour d’éventuels compléments sur les H.Fx de cette
commune, consulter la SAGA DES H.FX DE LORRAINE.
. Mines de Fer et Forges: le Minerai de Fer était Extrait en Surface et en Galeries depuis la fin du 16ème s.
Dès 1584, le comte Georges-Jean DE VELDENZ faisait
Tourner H.F. et Forges à ROTHAU, relayé plus tard par
son fils Georges-Gustave qui agrandit l’Us. avec Martinet et Platinerie. L’industrie était florissante grâce à
des hommes de Métiers venus de l’étranger, et les Fers
de Qualité partaient vers la Lorraine et vers STRASBOURG. Puis, la Guerre de Trente Ans (1618-1648) fit
d’énormes dégâts dans la région, avec la destruction
des Forges de ROTHAU. En 1626, Mines et Us. étaient
fermées. Le comte Léopold-Louis, fils du précédent,
reconstitua l’Industrie du Fer. À la suite de la mauvaise
Conduite des Forges et d’une administration médiocre,
H.F. et Ateliers fermèrent en 1700. En 1724, par autorisation de LOUIS XV, les Forges de ROTHAU furent
rouvertes. En 1711, le Baron Jean DE DIETRICH acheta
la seigneurie et développa la fabrication du Fer, avec
de nouvelles Mines et de nouveaux Ateliers. Le Fer
sortant des Platineries de ROTHAU eut un grand
renom, concurrençant les Forges de FRAMONTGRANDFONTAINE (à l’époque dans les Vosges, auj.
67130). En 1785, l’Us. comprenait 1 H.F., 1 Grande
Forge, 1 Bocard, 1 Martinet, 1 Platinerie, 1 Aiguiserie
et 1 Entrepôt. En 1788, LOUIS XVI accorda un décret
de garantie sur les produits de ROTHAU qui furent
marqués d’un ‘R’ surmontant un cor de chasse. Grande
activité en 1789(2) pour alimenter les Manufactures
d’armes de la République. Les Ateliers eurent même
des ‘Embusqués’, Ouvriers spécialisés qui, par ordre
du gouvernement, devaient rester à la disposition des
Forges, afin que le travail ne subisse aucun arrêt. En
1792, les Forges furent mises sous séquestre et exploitées au profit de l’État. Elles comptaient alors 1 H.F., 2
Forges à 2 Feux et Marteaux,1 Martinet, 2 Fenderies, 1
Maréchalerie, 2 Aiguiseries, 1 Bocard et 5 Halles à
Charbon. On y trouvait aussi un Entrepôt à Fer, 1 Atelier de charpenterie et une scierie. En 1795, les fils du
Baron DE DIETRICH rentrèrent en possession des
Mines et des Forges. L’Us. connut ensuite de grosses
difficultés et fut vendue en 1799 à Louis CHAMPY, propriétaire de FRAMONT-GRANDFONTAINE. Le nouveau propriétaire arrêta le H.F. en 1820. On continua à
Extraire du Minerai pour le H.F. de FRAMONT
jusqu’en 1850. L’industrie textile prit le relais avec la
fin qu’on lui connaît, d’après [2964] <fr.wikipedia.org/
wiki/Ban_de_la_Roche>,
<ledig.perso.neuf.fr/ban/
rothau.htm> et <rothau.fr/tourisme/histoire.php> -Juin
(2)
2011 ... 5 1789: Rothau, Roteau, Rotteau, Rottau
... “f. 1 H.F., 1 f, 1 m, 1 Maréchalerie, 2 ai, 1 fe.” [11]
p.455.
• SAVERNE (67700) ... Comm. de 11.730 hab., sur
la Zorn, sous-affl. du Rhin par la Moder, à 30 km O.N.-O. de STRASBOURG (67000).
— Fonderie VOGÉSIA, au lieu-dit Stambach, à 3
km au S.-O. de SAVERNE ...
-Voir: Fourneau / ** Divers / Fourneau en Fonte, type
Kort.
. La Fonderie a été fondée en 1895. En 1920, elle prit
le nom de FONDERIES et ATELIERS de CONSTRUCTION
VOGÉSIA, avec son siège à SAVERNE. Elle était spécialisée dans toutes sortes de Pièces de Fonte dont certaines pouvaient atteindre 5.000 kg. En Sept. 1944, elle
fut bombardée par l’aviation alliée car ses ateliers réparaient des véhicule militaires all. et abritaient des obus
et munitions. Reconstruite après la guerre 1939-45, elle
prit le nom de VOGÉSIA. La Fonderie se spécialisa
alors dans la fabrication d’appareils de chauffage et de
cuisine domestique en Fonte jusque vers les années
1980 ... Par suite de difficultés diverses, elle fut mise
en règlement judiciaire en Sept. 1984. Les bâtiments
sont actuellement (2015) à l’abandon et dans un triste
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état, d’après [5560] p.34/34a, [5561] p.27; [2964]
<notice-patrimoine.region-alsace.eu/noticespdf/
ia00055795_1.pdf>; <thierry.heitmann.free.fr/saverne/
gruss3.htm>; <delcampe.net> à travers CP de 1926
illustrant la production de grosses pièces chez VOGÉSIA -Mai 2015.
• STEIGE (67220) ... Plusieurs Tournants à Aiguiser,
in [11] p.367.
• STRASBOURG (67000) ...
. 5 1834 ... Dans cette commune, existent des Fonderies de Canons, d’après [5651] p.114 ... En outre, cette
commune est renommée pour la fabrication de Quincaillerie en tous genres, d’après [5651] p.122/23.
• TIEFFENBACH (67290) ... 1 f, in [11] p.365.
• TRIEMBACH(-au-Val) (67220) ... 1 Tournant à
Aiguiser in [11] p.367.
• WISSEMBOURG (67160) ... 1 f, in [11] p.365.
• ZINSWILLER (67110), un temps -du 1er Fév. 1974
au 31 déc. 1992, rattachée à OBERBRONN (67110), sous
forme de fusion-association, avec le nom de ‘OBERBRONN-ZINSWILLER’ (67110)-(1).
. 1 H.F.+4 ff / 1 f+ 2 grands et 2 petits m, in [11]
p.365.
. L'Us. “fut fondée dans les dernières décades du
16ème s. ---. En 1601, l'Usine était en bonne voie
d'Exploitation; mais dans le courant du 17ème s, elle
dut plusieurs fois fermer ses portes, pendant et après la
Guerre de 30 ans ---. Dans les années (1760), l'Usine
fut achetée par le Baron Jean DE DIETRICH, déjà Maître de Forges à JÆGERTHAL ---." [506] p.217/18.
. “... Le village totalement dévasté par la Guerre de 30
ans a été repeuplé par des immigrants venus du Tyrol
et de l’Ardèche. Les Forges remontent certainement à
la seconde moitié du 16ème s.. Elles sont rachetées en
1766 par Jean DE DIETRICH et la nouvelle exploitation
commence en 1769. Les hab. de ZINSWILLER sont
surnommés les Stoltzi Krotte -crapauds orgueilleuxou les Shlackeköepf -Têtes de Scories- ou Isehafekrätzer -récureurs de marmites- à cause des Fonderies.”
[21] supp Les Lorrains en Balade, n°94 du Vend.
28.03. 1997, p.1.
. L’industrie actuelle est sous forme d’ateliers de mécanique et de traitement de surface DE DIETRICHGLASS-LINING ZINSWILLER(1).
(1) d’après [2964] <fr.wikipedia.org/wiki/Zinswiller>
& <reichshoffen.free.fr> -Mars 2011.
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Les Villes
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Les renvois
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Département 68-1
68 - Haut-Rhin
Le Département dans ...
1 - ... la France d’auj.
2 - ... les Provinces du 18ème s..
3 - ... la région Alsace de 1970
4 - ... la région Grand-Est de 2016.
1
4
3
Ce département a été traîté
par J. C. (= Frères BOURGIN [11]), mais ne l’a pas été
par G.-D. H. ...
Le Département ...
HAUT-RHIN : ¶ “Dép. de la région Alsace; 3.523
km2; 650.372 hab.; Ch.-l.: COLMAR ---.” [206]
•• GÉNÉRALITÉS HISTORIQUES ...
• Au début du 19ème s., il y a 6 H.Fx, d’après
[4792] t.1, p.410.
•• SUR LES SITES ...
NOTE LIMINAIRE ... Pour les consistances des sites relevés, in [11], nous avons retenu des symboles simples
pour désigner les principaux Ateliers: a = Affinerie; ai
= Aiguiserie; c = Chaufferie; cl = Clouterie; f = Forge;
ff = Feu de Forge; fe = Fenderie; fi = Filerie; fo =
Fourneau; fon = Fonderie; m = Martinet; mai = Moulins à Aiguiser; mfb = Manufacture de Fer-blanc; pl =
Platinerie; po = Polissoir; r = Renardière; s = Sablerie;
t = Tirerie; ta= Taillanderie.
• BEAUCOURT ... Cette commune a appartenu au
département du Ht-Rhin de 1801 à 1871; à partir de
cette date, elle est rattachée au Territoire de BELFORT
(90), -voir ce Département.
• BITSCHWILLER (68620) ... fon+m+fo+r, in [11]
p.369.
• BOURBACH-le-Bas (68290) ...
-Voir: Armoiries pour ce département.
. Cette commune fit partie de MASEVAUX (68290),
duché d’Alsace, jusqu’à la Révolution. Mine de fer exploitée jusqu’à la fin du 19ème s., d’après [2964]
<fr.wikipedia.org> -Mars 2010.
. BOURBACH-le-Bas (Ht-Rhin) et les Mines de Fer des
Vosges du Sud par Bernard BOHLY & Michel EHRET ...
‘Histoire des mines de cette région ... Plusieurs indices
suggèrent une grande ancienneté de l’Exploitation: tumulus protohistorique à proximité immédiate des
Mines et mention d'une Exploitation minière au BUCHBERG en 1439, mais l'âge d'or de l'Exploitation du Fer
dans la région est compris dans la période de 1750 à
1850, selon notes transmises par M. MALEVIALLE Avr. 2007.
. ‘... Après la guerre de Trente ans qui y fit des ravages, BOURBACH-le-Bas ne comptait plus que 29 âmes
en 1652. Grâce à une petite colonie d'Ouvriers Mineurs, pour la plupart d'origine suisse, qui s'établit à la
fin du 17ème s., au lieu-dit Knapphütte pour Extraire le
Minerai de Fer qui fournit la Matière première au H.F.
installé à (68290) MASEVAUX, le village se repeupla et
retrouva vie. La Mine sera Exploitée jusqu'à la fin du
19ème s.. Une petite Mine de Charbon y fut Exploitée
au 19ème s. ...’, d’après [2964] <www.genealogiethann.
org/armorial/bourbach%20bas.htm> -Avr. 2007.
• BREITENBACH (68380) ... 2 mai, in [11] p.374.
• COLMAR (68000) ... m+ai, in [11] p.374.
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• GREISBACH(-au-Val) ou CRESBACH (68140)
... fo, in [11] p.369.
• GUEBWILLER (68500) ... ai, in [11] p.374.
• ISSENHEIM (68500) ...
-Voir: Armoiries pour ce département.
• KAYSERSBERG (68240) ... m, in [11] p.375.
• KIRCHBERG (68290) ... 2 ta, in [11] p.375.
• LANDAU (Petit) (68490) ... fo, in [11] p.370.
• LAUTENBACH (68610) ... ta + 2 ai, in [11] p.375.
• LUCELLE (68480) ... Village du Ht-Rhin, frontalier avec la Suisse, sur les bords de la Lucelle (rivière
franco-suisse), sous-affluent du Rhin, situé à 30 km à
Dans
2
les Provinces du
18qme s.
l’Est de MONTBÉLIARD (25200) et à 30 km au S.-O. de
BÂLE (CH) ... Il a été fondé en 1804 et construit sur les
ruines de l’abbaye éponyme détruite à la Révolution ...
Pop.: 39 hab. ...
-Voir, à H.F. pour la fabrication du Fer, la cit. [5524]
t.12 -1835, p.380.
. L’Abbaye cistercienne de LUCELLE fut fondée en
1123 par les comtes Hugues, Amédée et Richard DE
MONTFAUCON ... L’abbaye fut reconstruite au 14ème
s. après destruction par un tremblement de terre. Pour
utiliser le bois de ses forêts, les Moines décident de
mettre en valeur le Minerai de Fer à disposition sur ses
terres. En 1680, le roi de France LOUIS XIV autorise
l’Abbaye à Exploiter des Mines et à construire des Forges. En 1681, construction d’un H.F. et d’une Forge ...
Le H.F. est installé sur la r. g. de la Lucelle, en aval de
l’Abbaye, avec un peu plus loin, les Forges, Affinerie
et Martinet sur le hameau de St-PIERRE (en 2015, StPIERRE-de-Lucelle, 68480 LUCELLE) ... L’Énergie hydraulique était fournie par la Lucelle, avec Étangs de
retenue ... En 1724, un Incendie détruit le H.F. qui
n’est pas reconstruit; seule subsiste la Forge de SaintPierre-de-Lucelle(Luc) ...
. En 1789, la consistance est: fo+m, d’après [11]
p.370.
. En 1789, l’abbaye et ses possessions sont vendues
comme biens nationaux par les révolutionnaires et la
communauté dispersée en 1792 ... Les bâtiments non
démolis sont rachetés par des Maîtres de Forges
francs-comtois en 1801 et le gouvernement franç. autorise la Construction d’un H.F.. L’anc. abbaye redevient
ainsi un site industriel. Le Minerai de Fer en Grains est
importé de DELÉMONT (CH) jusqu’en 1814. Après le
changement de frontière (1814), il est Extrait des
Mines de WINKEL (68480), COURTAVON (68480), KIFFIS (68480) et LIGSDORF (68480). Mais en 1817, couverts de dettes, les Exploitants cèdent leurs installations à la famille PARAVICINI, originaire de BÂLE
(CH). En 1824 est fondée la Sté des Us. de LUCELLE &
BELLEFONTAINE. Un second H.F. est Construit sur le
site de St-PIERRE-de-Lucelle (68480 LUCELLE). Pour
pallier la pauvreté des Mines locales, on importe du
Minerai riche de DELÉMONT (CH), METTEMBERG
(CH) et PLEIGNE (CH). Vers 1840, les Us. PARAVICINI comptent 2 H.Fx avec Fonderie, 2 Affineries avec
Martinets, 2 Scieries, 1 Tréfilerie, des Ateliers et des
dépôts. Les Poêles, Monuments funéraires et Mobilier
religieux en Fonte de LUCELLE sont réputés. Les Us.
ont employé jusqu’à 320 personnes. Cependant, de
nombreux problèmes financiers dans la Métallurgie locale provoquent l’Arrêt des H.Fx en 1870. Après l’annexion de l’Alsace par l’Allemagne (1871), la famille
PARAVICINI continue une activité de Forge et de Fon-
derie jusqu’en 1882 et, en 1883, toute activité métallurgique cessera. De ces installations, il reste un bâtiment
de la Fonderie transformé en chapelle en 1970 et la retenue d’eau sur la Lucelle située en territoire suiss(Luc)
...
(Luc) = d’après [2964] <cgaeb-jura.ch/fer/sOt10.html>;
<winkel.fr/Winkel/Leglise.html>; <chronologiejurassienne.ch/fr/002-LIEUX/LUCELLE/Forges.html> Avr. 2015, et la Base Mérimée ==> <culture.gouv.fr >
-Avr. 2015.
• MASEVAUX (68290) ...
- Massevaux ... fo, in [11] p.370.
. "En 1409, il y avait un H.F. dans la vallée de
MASSEVAUX (plutôt MASEVAUX 68290, où il y
avait encore un H.F. au 19ème s. d’après
[2270])." [3551]
• METZERAL (68380) ... m+mai, in [11] p.376.
• MÜHLBACH (68380) ... m, in [11] p.376.
• MUNSTER (68140) ... 6 m, in [11] p.376/77.
• OBERBRÜCK (68290) ... 1 H.F.+2 ff, in [11]
p.372.
-Voir: Armoiries pour ce département.
• RIBEAUVILLÉ (68150) ... po, in [11] p.382.
• RODERN (68590) ... -Voir: St-HYPPOLYTE, à propos de la Mine de Houille.
• St-AMARIN (68550) ... 3 ff, in [11] p.373.
• Ste-MARIE-aux Mines (68180) ...
. À propos de ce site minier, on relève: “C’est
ici en effet qu’on verra apparaître, en 1500,
les premiers Wagonnets de Mine, le travail en
trois huit en 1510, le système de protection
sociale en 1520. En 1525, des Pompes hydrauliques remontent l’Eau sur 300 m, les Galeries avancent au rythme de 3 cm/j. C’est ici
encore, mais plus tard en 1610, qu'on inaugure le travail minier à l’Explosif.” [1478] n°69
-Hiver 1983, p.16.
- En 1789 ... 2 m+po, in [11] p.377.
• St-HYPPOLYTE (68590) ...
— Mines de Houille de RODERN···St-HIPPOLYTE:
situées au flanc du Kochersberg culminant à une alt. de
549 m, à 2,5 km O. de St-HIPPOLYTE, dans la forêt de
RODERN. Actuellement, les vestiges (anc. Galeries en
partie bouchées) sont interdits d’accès pour cause de
risque d’effondrement. On peut apercevoir, au travers
Département 68-2
des broussailles, un monticule (Terril) et des pans de
mur, ruines des maisons de Mineurs. Pas d’accès avec
véhicule ... Historique: depuis le début du 18ème s.,
les hab. de St-H... Extrayaient eux-même, à Ciel ouvert,
le Charbon des flancs du Kochersberg pour le chauffage de leurs maisons. Voyant cela, les propriétaires des
terrains souhaitèrent tirer profit de ce Combustible. Ils
négocièrent avec des industriels et, en 1775, la Sté de
St-H...-R... fut créée, devenant l’un des plus puissants
Concessionnaires régionaux de Houille. Elle prospecta
jusqu’à proximité de THANNENKIRCH, à 3,5 km O. de
St-H.... Deux Veines furent mises en Exploitation. Le
site fut décrit par LAVOISIER et GUETTARD en 1777
et visité par le Baron DE DIETRICH en 1785. Pendant
cette période, on a extrait 500 à 1.000 t/an, avec du
Personnel composé d’adultes et d’enfants. L’eau des
Mines était puisée à bras avec des seaux puis versée
dans un bassin. Elle était ensuite pompée (Pompe à
mains) vers la Surface et s’évacuait dans les prés. Par
la suite, l’Extraction s’amplifia et, au début du 19ème
s., les 2 Veines produisaient 2.000 à 2.500 t/an de
Charbon de très bonne Qualité, avec une centaine de
personnes dont une bonne partie était logée sur place.
Le Combustible, pris et payé au moment du Chargement, et dont une grande partie se consommait à COLMAR (68000) et SÉLESTAT (67600), était Transporté sur
des Charrettes tirées par des bœufs. Il y avait un passage obligatoire, avec versement d’une taxe (pour entretien des voies) par la Porte du Haut à St-H.... Vers
1820, la quantité de Charbon Extrait diminua par épuisement des Veines. L’Extraction s’arrêta vers 1850.
Les hab. de R... et St-H... continuèrent à ‘glaner’ de la
Houille aux abords des Mines, jusqu’au début du
20ème s.. Pendant la guerre 1939-45, certains hab. osèrent, au mépris de l’occupant, aller à la recherche d’un
peu de ce précieux Combustible en fouillant sur le site,
selon rédaction par G.-D. HENGEL -Sept. 2011,
d’après À NOUS SEIZE, bin d’information des seize
communes de la Communauté de Communes du Pays
de RIBEAUVILLÉ (68150) -C.C.P.R., n° 21 -Déc. 2008,
p.10, art. Les Mines de Charbon à RODERN, et [2964]
<fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Hippolyte_(Haut-Rhin)>
-Sept. 2011.
• SEPPOIS-le-Bas (68580) ... 2 fo+m, in [11] p.373.
• SEPPOIS-le-Haut (68580) ... m, in [11] p.373.
• SONDERNACH (68380) ... m + 1 ai, in [11]
p.377.
• STOFFWIHR (68140) ... 2 ai, in [11] p.382.
• THANN (68800) ... f, in [11] p.382 et 2 mai, in [11]
p.378.
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• WATTWILLER (68700) ... ai in [11] p.378.
• WEGSCHEID (68290) ... mfb et 1 m pour le Ferblanc, in [11] p.378 à p.380.
• WINTZENHEIM (68920) ... à l’O. de la commune
se trouve un écart appelé LA FORGE ... La Forge (ou
Hammerschmiede) fut créée en 1842/43 par J. BICKING de Munster (68140) pour y installer une taillanderie. Cette Us. ferma en 1854 et fut remplacée par une
filature de coton fermée en 1930. Les bâtiments sont actuellement occupés par un Institut Médico-Pédagogique. L’éta-
blissement ne pouvait donc pas figurer dans [11],
d’après [2964] <ville-wintzenheim.fr> -Mars 2011.
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Les Villes
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Les renvois
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Département 69-1
69 - Rhône
Le Département dans ...
1 - ... la France d’auj.
2 - ... les Provinces du 18ème s..
3 - ... la région Rhône-Alpes de 1970
4 - ... la région Auvergne-Rhône-Alpes de 2016.
1
3
Ce département a été traîté
par J. C. (= Frères BOURGIN [11]), mais ne l’a pas été
par G.-D. H. ...
Le Département ...
RHÔNE : ¶ “Dép. de la région Rhône-Alpes; 3.215
km2; 1.455.208 hab.; ch.-l. LYON ---.” [206]
•• GÉNÉRALITÉS ...
• Histoires ... de métal ... Titre d’un petit opuscule
{réf. biblio [2707]}, de 1999, présentant un certain
nombre de sites d’intérêt parmi lesquels, on peut retenir ...
. p.39, n°54, à AMPLEPUIS, ‘Du bois ... au Métal:
les ingénieuses trouvailles des techniciens’.
. p.40, n°56, à CAILLOUX-s/Fontaine, un Atelier de
Ferronnerie d’art.
. p.42, n°58, à LYON 1er ... D.R.A.C. Rhône-Alpes ...
- Ferronnerie d’art.
. p.43 & 45, n°60, à LYON 5ème ...
- visite insolite de la charpente métallique de
Fourvière.
- savoir-Fer.
. p.45, n°61, à LYON 6ème, balade métallique.
. p.46, n°62, à LYON, métaux ouvragés et paysage
urbain.
. ”Pour la Fonte d’Affinage, il y avait, en 1897,
5 Us. à Fer en activité, donnant une Production totale de 11449 t. Pour la Fonte Moulée
en Première fusion, la Production était de
4.461 t, en Deuxième fusion de 9.110 t.”
[4210]
• En 1912, le département a produit 23.245 Tf,
d’après [4441] p.306.
•• SUR LES SITES ...
• GIVORS (69700) ... -Voir le nom de cette
commune.
• LYON (69000) ...
. En 1789 ... “— Consistance: Fonderies. — Historique: L’arrêt du Conseil du 8 août1786 accorde à Jean
GAY et Antoine BADIN, maîtres-Fondeurs (d’or), la
permission de Fondre, Forger, Tourner et Fabriquer
conjointement ou séparément les Filières en Acier
Fondu et les autres Outils nécessaires à l’exercice du
métier de fileur d’or ---.” [11] p.381.
. LYON, VILLE INVENTIVE ... “Le physicien AMPÈRE y créa
l’électrodynamisme, J.-M. JACQUARD construisit là son
1er métier à tisser, THIMONNIER inventa la machine à coudre et les frères LUMIÈRE le cinéma. Marc SEGUIN, Claude BERNARD, MONTGOLFIER, VERGUIN, AUDIN, Gabriel VOISIN sont aussi de LYON où le bisontin Jouffroy
D’ABBANS devait expérimenter et mettre au point son pyroscaphe, ancêtre du bateau à Vapeur. C’est près de La Mulatière qu’un chercheur amateur inventa le camping-gaz, dans
un modeste atelier de la Croix-Rousse, qu’un artisan, TEPPAZ, fabriqua en 1950 le 1er électrophone portatif.” [1019]
n°57 -Nov. 1983, p.89.
© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
4
GIVORS (69700 : ¶ Ville du département du
Rhône, au confluent du Gier et du Rhône (r. dr. du
Rhône), à 25 km au sud de LYON (69000). 18.352 hab.
[PLI] -2010, p. 1355. Avec l'industrie sidérurgique et
minière, GIVORS passa de 3.235 hab. en 1800, à
12.132 hab. en 1901, soit un accroissement de 275 %
en 1 siècle(1).
-Voir: Brique tuyau, Gaz traction, Monte-Charge vertical horizontal / Sur les sites.
• Les Us. au fil du temps ...
. Dans une étude consacrée à ce site, on relève: Les
origines de la Métallurgie à GIVORS semblent remonter aux Gaulois ... En réalité, il faut attendre la fin du
18ème s. et surtout le début du 19ème pour voir apparaître le véritable développement industriel de la région. Il est dû en grande partie aux importants travaux
qui furent alors entrepris(1) ...
— En 1780, c'est l'achèvement du canal reliant GIVORS à RIVE-de-Gier permettant l'acheminement du
Charbon par voie d'eau ... GIVORS devient ainsi le
pourvoyeur de la région lyonnaise pour le transport du
Charbon ... Plus tard, l'ing. Marc SEGUIN (1786-1875)
installa une Voie Ferrée deRIVE-de-Gier à GIVORS.
La traction hippomobile des Wagons se fit ensuite avec
Locos à Vapeur surnommées les ‘Juments noires’. La
création d'une “Gare d'eau” à GIVORS associa utilement Chemin de Fer et navigation fluviale ... L'importance de ce double moyen (Fer et eau) de ravitaillement et d'expédition n'échappe point à Eustache
PRÉNAT (1803-1866)(1).
— En 1839, il achète des terrains au nord-du bassin de
GIVORS et y installe une Fonderie de Fonte avec Ateliers de Forge, ajustage et menuiserie. // Devant l'accroissement de la demande de Pièces en Fonte moulée,
il doit même faire appel à l'aide de la Fonderie de
VIENNE appartenant à M. GENISSIEU(1).
— Le 1er juillet 1841, Victorin GENISSIEU et Eustache
PRÉNAT forment à GIVORS la Sté V. GENISSIEU &
PRÉNAT. Trois mois plus tard, avec le concours de Fd
DE LA ROCHETTE, la Sté entreprend la Construction de
2 H.Fx: le premier est Mis à feu en avril 1843(2); le second en mars 1847(3). Le Personnel s'accroît alors de
spécialistes de Fonderie venant de la région d'ALTKIRCH en Alsace(1).
— En 1853(71), la construction de 6 Fours à Coke est
entreprise et les Concessions pour l'Extraction de la
Houille de la Mine des GRANGES et de celle de ROCHETAILLÉE près de St-ÉTIENNE sont obtenues(1).
— En 1859, la Concession de la Mine de Fer de
SERRIÈRES de BRIORD est accordée(1).
— 1860 à 1869(4).
. Vers 1865, la Cie dont MM. PETIN & GAUDET sont
les fondateurs et les Directeurs gérants, possède une
Us. à GIVORS) dont la consistance est: “3 H.Fx au
Coke; 1 Mazerie; 1 Forge anglaise comprenant 3
Trains de Laminoirs; 12 Fours à Puddler et 3 Fours à
Réchauffer.” [1050] p.195.
— 1870(6), un 3ème H.F. est Allumé pour répondre
aux besoins de la Défense Nationale. Les 3 H.Fx Marcheront ens. jusqu'en 1881(1).
— En 1872 et 1873, une entente est conclue par DE
LA ROCHETTE, Pt à cette époque, des Syndicats des
Maîtres de Forges du Bassin du Rhône, pour l'alimentation des H.Fx en Minerai de MOKTA et de l'île
Dans
2
les Provinces du
18qme s.
d'Elbe(1).
— L'année 1881 voit apparaître les débuts de l'approvisionnement en Minerai des Pyrénées(1).
— Elle (la Sté) achète en 1897 les Mines de LA CAUNETTE de moitié avec la Cie des Forges de PONTÉVÊQUE à VIENNE(1).
— De 1900 à 1910, d'importantes améliorations sont
apportées: ---, installation de Presses pour l'Agglomération des Pyrites, agrandissement de la fonderie et de
l'atelier de Construction(1).
— 1907(5).
— En juin 1913, devant la nécessité de donner à nouveau un grand essor à l'Us., lui permettre de défendre
la région contre l'encombrement des produits de l'Est,
et de rivaliser avec les Us. régionales qui ont fait des
efforts de modernisation considérables, la Sté est transformée en Sté Anonyme sous la dénomination ‘Cie des
H.Fx et Fonderies de GIVORS - Ets PRENAT’. L'importante Cie des Aciéries de LA MARINE & d'HOMÉCOURT entre dans le Conseil d'Administration ... Une
transformation générale est décidée par la Construction
de H.Fx modernes avec Appareils de Manutention mécanique, Centrale électrique avec Moteurs à Gaz, Fours
à Coke à Récupération des Sous-produits. Mais la
guerre de 1914 surprend l'Us. dans son développement
... C'est en pleine guerre; tout en continuant d'assurer
avec les anc. installations une production maximum,
une Batterie de Fours à Coke est construite en 1915, un
1er H.F. moderne -JOFFRE (-voir ce mot)- est Allumé
en 1918 ... Devant le manque de Personnel en 1917, la
Sté doit faire appel à la main-d'oeuvre étrangère et c'est
l'entrée à l'Us. des premiers Ouvriers espagnols et portugais dont certains se fixeront définitivement à GIVORS ... Le 2ème H.F. moderne -FRANCE (-voir ce
mot)- est Allumé le 23 Janv. 1922 ... Le 17 janvier
1922, la Sté acquiert une participation majoritaire dans
la Sté des Mines d'AYTUA qui possède des Gisements
de Fer dans les Pyrénées-Orientales et demeurera un
des principaux fournisseurs de ses H.Fx(1).
— 1922(8).
— En juillet 1924, un très grave Accident (-voir ce
mot / À la Fonderie)(1).
— En 1928, c'est la construction du grand Four tunnel
SCHAEFER de l'Agglomération des Pyrites ... La même
année, la Sté prend une participation aux Aciéries du
Rhône, monsieur Louis PRÉNAT ayant vu dans ces
aciéries un prolongement naturel et intéressant de l'ens.
industriel des H.Fx de GIVORS(1).
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Département 69-2
— 1930 voit la crise ouverte: un H.F. doit être Arrêté(1).
— En 1935 , Louis PRENAT offre une participation aux
Éts SCHNEIDER du CREUSOT, les H.Fx du CREUSOT
sont Arrêtés tandis que ceux de GIVORS assurent l'approvisionnement en Fonte brute de ces importants Éts
(1).
— 1936 - Le H.F. ‘FRANCE’ est Mis à feu pour la
3ème fois(1).
— 1938 voit l'installation d'un appareil pour le
Concassage et le Criblage du Coke. Un Casse-Fontes
de 30 m de hauteur est aménagé(1).
— Puis, c'est septembre 1939, l'Us. ... reprend pour la
3ème fois des fabrications de guerre. 1er juin 1940 une
escadrille ennemie la (l’Us.) bombarde: 16 morts ---,
20 (blessés) doivent être hospitalisés ---, une grande
partie de la Fonderie est démolie ---. // L'Us. est provisoirement arrêtée le 8 juin à l'exception des feux continus. Le 20 juin, les Allemands entrent à GIVORS et les
Givordins devront attendre jusqu'au 2 septembre 1944
pour voir revenir victorieusement les troupes françaises
... Durant cette période, l'Us. s'organise: le bâtiment du
magasin des Fontes, des Modèles et d'une partie des
bureaux est reconstruit en 1942 ... Le début de 1944
voit apparaître l'aurore de la Libération. Malheureusement elle ne se fait pas sans blessures ... Le 23 août, les
H.Fx et la Cokerie doivent être arrêtés ... Enfin, le 2
septembre, les troupes françaises rentrent dans la ville
... En février 1945, le H.F. ‘FRANCE’ est Réallumé(1).
— L'Atelier de l'Agglomération des Pyrites est reconstruit en 1947 ... Pour répondre aux besoins de l'aprèsguerre et lui permettre de lutter efficacement contre la
concurrence, Edouard PRENAT met à l'étude dès 1946
un vaste programme de modernisation totale de la Fonderie (mis en œuvre en 1948 et 1949 ... Par ailleurs,
l’Us. produit des Fontes de Moulage hématites et semihématites, des Fontes d'affinage et des Spiegels(1).
— Après 1956, année-record de production (-voir
infra: ‘Quelques chiffres’), la conjoncture devient défavorable, avec de nombreuses difficultés ... L'Us. ferme
en Mai 1960(1).
• Compléments / Précisions ...
. GIVORS fut l'une des premières Us. en Fran-
ce à consommer d'importantes quantités de résidus de Grillage des Pyrites (-voir ce mot /
Sur les Sites / GIVORS).
. Les premières Soufflantes, n°1 et 2, fournies
par la maison BIETRIX, sont horizontales. Une
troisième machine, du type vertical, est livrée
par LE CREUSOT en 1875, une quatrième par
L'HORME en 1900, semblable à la troisième.
Par un système complexe de balanciers, elles
actionnent les Pompes de la Station de Puisage(1).
. Le Vent est réchauffé ---(par) des Appareils
du type CALDER (-voir cette exp.). // En 1877,
ces Appareils sont abandonnés, et quatre
COWPERS, qui portent le Vent à 700 °C sont
construits à leur place(1).
. Depuis la création de l'Us., et jusqu'en fin
1912, nous assistons au développement et à
l'amélioration progressifs des installations
anc.. La capacité des H.Fx est portée à 1.200
Tf/mois, mais c'est là un maximum ... Pour
lutter contre la concurrence sans cesse croissante, un effort considérable est devenu indis-
pensable ... Presque simultanément s'élèvent
la Centrale électrique, les Fours à Coke avec
leurs Ateliers de Sous-Produits, les ponts sur
le Garon et les Accumulateurs à Minerais et à
Charbons, l'Épuration des Gaz(1).
. Quelques chiffres ...
— Les H.Fx de 1843 et 1847 avaient un
Øc de 1,60 m; ils produisaient 5 Tf/j, pour un
total mensuel de 250 Tf avec une ‰ Coke de
1.800 kg/Tf ... En 1863, ils produisaient 600
Tf/mois et 800 Tf en 1868.
— Production de Fonte annuelle à partir de
1900, en 103 Tf, d’après[122] p.95 ...
1900
30
1913
26
1929
45
1952
62
1954
31
1956
73
1960
13
d’après [3310] <ville-givors.fr/download/
centenaire—prenat.pdf> -Août 2007, p.7 à 16
et [2964] <yves.c.free.fr/prenat.html> -Déc.
2010.
(2) Le H.F. n°l est Allumé en Avr. 1843 et
Produit, de Mai à Déc., 1.291 Tf, soit environ
5 Tf/j, dont 203 sous forme de Moulages. La
Mise au mille de Coke est de 1.800 kg, le
Rendement du Lit de fusion atteint à peine 30
%. Les Minerais utilisés proviennent de
VILLEBOIS, LA VERPILLIÈRE, BEAUJEU, LA
VOULTE.
(3) Le H.F. n°2 est Mis à feu quatre ans plus
tard, en Mars 1847. La Production de chacun
des deux Fourneaux est alors de 250 Tf/mois.
En dehors des Fontes grises pour Moulage,
ils fabriquent des Fontes blanches, lamelleuses, rayonnées ou truitées, réputées d'excellente Qualité pour le Puddlage.
(4) En 1860, (recherche d’Approvisionnements pour la production de Fontes BESSEMER (-voir cette exp.)) ... À ce moment, les
deux H.Fx, semblables comme profil, ont une
hauteur d'environ 17 m ---. La Production
mensuelle passe de 600 Tf en 1863 à 800 Tf
en 1868. Le H.F. est enchâssé dans une vaste
Tour en Maçonnerie, de section carrée à la
base, percée d'Embrasures voûtées. Le Chargement s'effectue par Monte-Charges à Balance d'eau. Les diverses Matières composant
la Charge, amenées par Tombereaux sur une
aire proche du Fourneau, sont Chargées à la
Pelle dans les Wagonnets à fond ouvrant
poussés à bras sur un réseau à Voie étroite.
En raison du grand Ø du Gueulard, et pour
assurer une répartition meilleure de la Charge
--- (montage d’)un Appareil de fermeture et
de Chargement --- PERCY --- (après) 1865 ---.
Les Fontes sont Coulées en Sable dans une
Halle couverte, les Laitiers en Cuves tronconiques qu'un cheval tire vers le Crassier.
(5) En 1907, la Granulation des Laitiers --- est
(1)
appliquée. Un Sécheur vertical permet de livrer du Sable sec ensaché. Les Gaz du Gueulard sont récupérés et alimentent huit Chaudières. À l'origine non Épurés, ils passent
plus tard dans une Tour à chicanes, qui assure
une Épuration grossière.
(6) Les besoins de Fonte s'accroissant, un troisième H.F., monté sur colonnes, est Mis à feu
en Mai 1870. Il sera arrêté définitivement, en
1881.
(7) Dès 1853, des Fours à Coke vinrent s'adjoindre aux H.Fx (-voir cette exp. /Sur les
Sites / GIVORS).
(8) En 1922, l'Usine, moderne, a pris, avec une
configuration très différente, l'aspect qu'elle
présente encore aujourd'hui ... En 1949, 2
H.Fx produisent, par unité et par jour, 120 Tf
environ de Fontes hématites, ordinaires ou
spéciales, en particulier des Fontes pour lingotières ou malléables, des Spiegels. Les
Fontes sont Coulées en Halles couvertes, et
Manutentionnées par Ponts roulants à électroaimant. Le Laitier est granulé en totalité dans
des Bassins profonds. Il est utilisé par la Sté
des agglomérés de GIVORS, ou vendu à diverses cimenteries de la région Sud-Est ... Le
Gaz est Épuré dans des Bouteilles de forte
section, puis dans une Épuration type HALBERG-BETH, où il doit filtrer à travers des
Sacs en coton. Des Ventilateurs puissants
l'envoient sous pression dans le Gazomètre à
sec de 10.000 m3 ... Les COWPERS sont au
nombre de sept. Le Chauffage est accéléré,
l’Air de combustion étant soufflé à la base du
Puits par un Ventilateur spécial ... Les deux
Monte-Charges (sont alimentés par des) Tracteurs électriques (-voir cette exp.) ... Les Pyrites {(-voir ce mot sous la présente réf.) continuent à être consommées} ... Un Pont-roulant
à Électro-aimant dessert un Parc à Fontes et
Ferrailles; sur le Crassier, une Grue derrick,
dont la flèche atteint 30 m. de hauteur, est utilisée comme Casse-Fontes(1).
••••••••••
Les Villes
••••••••••
Les renvois
••••••••••
© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
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Département 70-1
1
70 -Haute-Saône
Le Département dans ...
1 - ... la France d’auj.
2 - ... les Provinces du 18ème s..
3 - ... la région Franche-Comté de 1970
4 - ... la région Bourgogne-FrancheComté de 2016.
4
Dans
2
les Provinces du
3
Le Département ...
HAUTE-SAÔNE (70) : ¶ "Département de la région Franche-Comté --- 232.000 hab. Ch.-l. VESOUL
---." [206]
-Voir: Noir de Fonte.
-Voir, à Meuse, la cit. [724] p.73.
•• GÉNÉRALITÉS ...
• “... au début du 19ème s., elle (la Hte-Saône) fait
partie des 10 départements de France les plus industrialisés. // De nombreux Établissements, appartenant
maintenant au Patrimoine historique, témoignent encore de ce passé dynamique: les Forges de BEAUJEU, de
PESMES dont les H.Fx subsistent en partie; et le site industriel de BAIGNES dont les caractéristiques architecturales du 18ème s. méritent le détour ---. // La HteSaône, durant la 1ère moitié du 19ème s., était constituée d’un ens. de nébuleuses métallurgiques, couvrant
des paysages vallonnés et montagneux, caractéristiques
de la première industrialisation franç.. Et le territoire
du val de Saône fort d’un potentiel d’Énergie hydraulique et de ressources naturelles forestières et minières a
favorisé, dès le Moyen-Âge, l’implantation et le développement de nombreux H.Fx et de Forges fonctionnant au Charbon de Bois ---. // Mais suite à la période
faste de la fin du 17ème s. jusqu’au milieu du 19ème,
l’ens. des sites cesse progressivement ses activités --faute de n’avoir pas su s’adapter à une nouvelle production qui s’appuierait sur la Houille, le bois étant
moins rentable et la Production coûteuse.” [21] supp. 7
HEBDO, du Dim. 29.04.2001, p.8.
. En 1819, il y avait 38 H.Fx, d'après [138]
vol.5 -1819, p.50.
. ”La Production du département en Combustibles minéraux -Houille et Anthracite- était
en 1898 de 21.6941 t ---. La Production de la
Fonte Moulée en Première fusion était, en
1898, de 205 t. La Fonte Moulée en Deuxième fusion occupait 20 Us. qui ont produit en
1898, 8.160 t.” [4210] à ... SAÔNE (Haute).
•• SUR LES SITES ...
NOTE LIMINAIRE ... Pour les consistances des sites relevés, in [11], nous avons retenu des symboles simples
pour désigner les principaux Ateliers: a = Affinerie; ai
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me pdition - J. C.
18qme s.
= Aiguiserie; c = Chaufferie; cl = Clouterie; f = Forge;
ff = Feu de Forge; fe = Fenderie; fi = Filerie; fo =
Fourneau; fon = Fonderie; m = Martinet; mai = Moulins à Aiguiser; mfb = Manufacture de Fer-blanc; pl =
Platinerie; po = Polissoir; r = Renardière; s = Sablerie;
t = Tirerie; ta= Taillanderie.
• ACHEY (70180) ... ff, in [11] p.382.
• AILLEVILLERS-&-LYAUMONT (70800) ...
- La Branleur ... f, in [11] p.382.
- La Chaudeau ...
. 5 1789 ... f+m+mfb, in [11] p.382.
. 5 1834 ... Cette commune est connue pour sa fabrication de Fer-blanc, d’après [5651] p.112.
• AMBIÉVILLERS (70210) ...
- Bas du Mont de Gruey ... f à Fer, in [11] p.387.
• ARC(-les-Gray) (70100) ... Bourgade limitrophe
avec GRAY (70100) dont elle est séparée par la Saône
... 2.516 hab..
. Une parution de 1827 signale une autorisation au
Sieur SACQUIN d’établir sur le Ruisseau des Égoulettes (sic), à ARC, section de la ville de GRAY, un Patouillet à Roue pour le Lavage du Minerai de Fer,
d’après [138], s.2, v.3 -1828, p.184/85, consultable in
[2964] <book.google.fr> -Août 2016.
. 5 1834 ... Cette commune abrite l’une des principales
Fabriques d’Acier de France, d’après [5651] p.108
. En 1834, ARC possède des Manufactures de Limes,
Scies, Aiguilles, etc. et Forges, d’après [5657] t.1,
p.66.
. En Avr. 1838, une ordonnance du roi (LOUISPHILIPPE 1er) autorise MM. ACCARIER et DUFOURNEL à établir près du Moulin dit ‘Du Bas’, sur le Ruisseau des Écoulottes, dans la commune d’ARC une
Usine à Fer qui sera composée d’un H.F. pour la fusion
du Minerai de Fer, d’un Patouillet et de six Lavoirs à
bras pour le Lavage du Minerai, et d’un Bocard à Crasse, d’après [5658] 9ème s., règne de LOUIS-PHILIPPE
1er, roi des Français, Partie supp., t.13ème, 1er semestre 1838, n° 338 à 376, p.746.
. Une 1ère Fonderie de Seconde fusion avec Machine à
Vapeur, est établie par Benoît MILLOT suivant ordonnance royale du 22.05.1843 (LOUIS-PHILIPPE 1er). En
1856, Charles MILLOT établit à GRAY une Us. de matériel agricole alimentée en Châssis de Fonte par la fonderie d’ARC-lès-Gray(ARC) ... En 1893, la Fonderie
d’ARC emploie 30 hommes et 3 enfants. En 1900,
l’Étab. comportait 2 Cubilots avec Machine à Vapeur,
1 Four à Creuset, 1 Moulin, 1 Magasin à Sable, 1 Menuiserie et 1 Magasin à Modèles. Arrêt au début du
20ème s., l’activité de Fonderie étant reprise par l’Us.
de GRAY(ARC).
. Un décret impérial (NAPOLÉON III) du 25.07.1860, les
sieurs BOISSAUX et Cie sont autorisés à établir une Us.
à Fer sur le territoire des communes d’ARC et de
GRAY (Hte-Saône). L’Us. comprendra 2 H.Fx pour la
fusion du Minerai de Fer au moyen du Charbon de bois
et les Appareils de Souffleries à Moteur à Vapeur nécessaires au fonctionnement de l’Us., d’après [138] s.5,
vol.9 -1860, p.313, in [2964] <books.google.fr> -Août
2016.
. En 1889, Alphonse DAGOT crée une 2ème Fonderie de
Fonte, avec un Cubilot et une Machine à Vapeur. Elle
produit des Pièces mécaniques sur modèles et sur plan,
brutes ou usinées, pour Machines-Outils et Machines
agricoles. En 1893, la Fonderie emploie 12 hommes et
9 enfants. Reprise en 1911 par les fils DAGOT, la Fonderie traite le Fer, le Cuivre et le bronze. Fabrication
de Cuisinières en Fonte, de Pompes et de Fontes d’ornement, puis d’Obus pendant la Guerre 1914-18. En
1918, elle emploie 60 personnes. En 1934, ajout d’un
atelier de construction de machines diverses (agriculture, distillerie, mécanique générale, etc...). En 1954,
fondation de la S.A.R.L. des Ateliers DAGOT, et puis,
... cessation totale d’activité en 1971(ARC).
(ARC) ... d’après [2964] <culture.gouv.fr> ===> Base
Mérimée, dép. Hte-Saône -Août 2016.
• ATHESANS (70110) ... C’est ATHESANSÉTROITEFONTAINE (les 2 communes ont fusionné le 3112-1972); 564 hab.; canton de VILLERSEXXEL (70110), arrond. de LURE (70200); est située à 25 km ONO de MONTBÉLIARD (25200), d’après (gdh).
- St-Georges ... f+fo+fe+s; 3 Feux et 1 Chaufferie,
in [11] p.383 ... La Sidérurgie y fut active de 1648 à
1865, d’après (gdh).
• AUBERTANS (70190) ... ff, in [11] p.388.
• AUTREY (70••• ???) ...
. Commune minière où fut Exploité du Minerai de Fer,
d’après [4105] p.40.
• AUTREY-lès-Gray (70100) ...
. 5 1789 ... 1 H.F., in [11] p.388.
. H.F. construit en 1685. En 1760, le site comprend un
H.F. avec Halle à Charbon, maison de Commis et
d’Ouvriers, et le logis seigneurial de Louis FABRY DE
MONTCAULT. Prod. de 450 Tf en 1772 et 400 Tf en
1788, envoyée aux Forges voisines, à BAINS-les-Bains
Département 70-2
(88240), dans le Dauphiné et en Lorraine. Mises sous
séquestre à la Révolution, les Forges seront louées à
des Maitres de forge en 1800. Elles changent de propriétaires en 1815 (Famille Grimod D’ORSAY), puis en
1820 (Guignet DE BUGNÈRES). Us. restaurée en 183940, puis en 1857 par le Maitre de Forge HUOT: nouveau H.F., 2 Chaudières, 2 Machines à Vapeur, Soufflerie à Pistons. En 1859, le H.F. est considéré comme
le plus grand de la Hte-Saône et produit de la Fonte
d’excellente Qualité (400 à 500 Tf/an). Agrandissement du H.F. en 1873 avec Monte-Charges mécanisé,
par le Maitre de forge GANDENET mais, en 1878, le
H.F. cesse son activité. Détruit en 1881-82, d’après
[2964] <culture.gouv.fr< & <fr.wikipedia.org/wiki/
Autray-les-Gray> -Avr. 2011.
• AUVET-&-la-CHAPELOTTE (70100) ...
- (Forge de) Bley ... 1789: ‘1 H.F.’, in [11] p.388.
. Cette Forge citée en 1454 comme possession de
l’Abbaye de THEULEY. En 1530 la Forge comprend 1
H.F., 1 Affinerie, 1 Chaufferie et 1 Marteau. En 1562
on y trouve 1 Renardière. Abandonnée en 1580, elle
est affermée et redressée par Odot NOIROT de GRAY.
Détruite pendant la Guerre de Dix Ans (FrancheComté 1635-1644), elle est reconstruite en 1655 par
Jean JURET: reconstruction du H.F., Allumage d’un
2ème H.F. en 1661 abandonné en 1677. En 1740,
Prod. de 250 à 300 Tf/an, expédiée vers la Lorraine.
En 1772, Prod. de 500 Tf. L’Us. est confisquée à la
Révolution et vendue en 1795 à ACCARIER et PETIGUYOT. En 1835, Prod. de 800 Tf, avec 48.000 m3 de
Charbon de bois. En 1839 et 1840, restructuration
complète avec déplacement du H.F. et local indépendant pour Soufflerie à pistons (Roue hydraulique). En
1856, une Chaudière utilisant le Gaz du Gueulard du
H.F. fournit de la Vapeur pour une Soufflante entrainée par une Machine à Vapeur de 25 CV. Le H.F. est
Soufflé avec deux Tuyères. En 1859, Prod. de 1.900
Tf. Le H.F. est Arrêté définitivement en 1865. Fonderie de seconde fusion après 1870, agrandie en 1889. Se
spécialise dans la fabrication de chaudières, pièce mécaniques, etc... Arrêt total en 1930. Les bâtiments du
H.F. et de la Soufflerie sont conservés en bon état par
leur propriétaire (domaine privé), d’après [2964]
<auvet.e-monsite.com/rubrique,fourneau-debley,722521.html> & <fr.wikipedia.org/wiki/Auvet-etla-Chapelotte> -Avr. 2011.
• BAIGNES (70000) ... -Voir ce nom de com-
mune.
• BEAUJEU(x) (70110) ... C’est BEAUJEU-St VALLIER-PIERREJUX-et-QUITTEUR (BEAUJEU a absorbé
PIERREJUX en 1807 puis St-VALLIER en 1808 et enfin
QUITTEUR en 1972; Canton de FRESNE-St-Mamès, arrond. de VESOUL (70000); est située à 10 km au NE de
GRAY (70100) ... Pour la petite histoire, signalons que la
mairie du bourg est un bâtiment anc., surplombant le lavoir
municipal, ce qui fait dire aux langues bien pendues que les
membres du conseil municipal n’ont qu’à descendre d’un
étage pour laver leur linge sale !, d’après (gdh).
. Consistance sidérurgique, lors de la Révolution
franç.: 1 H.F.+ 2 ff, in [11] p.390.
. Forge de BEAUJEU(x) fondée en 1679 par le Maitre
de Forge François MONNOIS, devenue propriété des
HENNEZEL en 1707. Établissement affermé à la Révolution à Joseph et Claude FALATIEU, propriétaires de la
Manufacture de BAINS-LES-BAINS, puis achetée
comme bien national par Joseph FALATIEU en 1798.
Les Fontes partaient en Lorraine et les Fers sur LYON.
La Forge est ensuite supprimée, et le H.F. fonctionnera
encore jusqu’en 1879. Transformation en moulin à
fèves, puis, en 1923, en centrale électrique. De cette
Us. située au bord de la Saône, il reste le bâtiment abritant le H.F. subsistant, daté de 1812, une grande Halle,
un moulin, la maison du Régisseur et des habitats ouvriers. Le tout, propriété privée, est classé M.H. depuis
1998, d’après [2964] <fr.wikipedia.org/wiki/BeaujeuSaint-Vallier-Pierrejux-et-Quitteur> et <patrimoinede-france.org> -Avr. 2011.
• BEAUMOTTE-lès-Montbozon (70190) ... C’est
BEAUMOTTE-AUBERTANS; 467 hab. BEAUMOTTEAUBERTANS est née en 1973 de la fusion des villages de
BEAUMOTTE-les-MONTBOZON et d’AUBERTANS. Le
nom
de
BEAUMOTTE-les-MONTBOZON-etAUBERTANS resta jusqu’en 1976, année où le village pris
le nom actuel; canton de MONTBOZON (70230): arrond. de
VESOUL (70000); est située à20 km au sude de VESOUL
(70000), d’après (gdh).
. Consistance sidérurgique, lors de la Révolution
franç.: t+m, in [11] p.390 ... Petite sidérurgie jusqu’en
1860, d’après (gdh).
• BOUHANS-les-Gray (70••• ???) ...
. Commune minière où fut Exploité du Minerai de Fer,
d’après [4105] p.40.
• BUTHIERS (70190) ... f à 1 Feu, in [11] p.391.
• CENDRECOURT (70500) ... 1 H.F., in [11] p.391.
. Un H.F., propriété de l’Abbaye de CHERLIEU, fut
Mis en service en 1730 à TARTÉCOURT (70500), puis
déplacé en 1781 à BÉTAUCOURT, hameau de la commune de CENDRECOURT (70500). Le H.F. fut ensuite
Exploité par M. DE BROUVILLE. La Fonte produite
était très bonne grâce à un Minerai de Fer de Qualité.
La Fonte était utilisée pour le Moulage de Marmites et
de Fourneaux. En 1838, Production de 48 à 58 Tf/
mois. il fut arrêté vers le milieu du 19ème s. et démoli.
Seuls, quelques tas de Scories rappellent l’activité sidérurgique locale, d’après [2964] <encyclo.voila.fr/wiki/
Tartécourt>, <fr.wikipedia.org/wiki/Bétaucourt> -Avr.
2011.
• CHAGEY (70400) ...
-Voir: Armoiries pour ce département.
. ‘fo+2a+c+m à 2 Marteaux’, in [11] p.391.
. En 1586, établissement d’un H.F. et d’une Forge sur
les bords de la Lizaine (terres du duc DE WÜRTEMBERG), par des vosgiens, Nicolas et Joseph MORELOT.
Ils en deviennent propriétaires au début du 17ème s.,
puis ce sera le Prince DE MONTBÉLIARD jusqu’à la
Révolution française. Production: 150 Tf en 1755 et
300 Tf en 1772. La Forge de trois Feux et un Martinet
est à 1 km du H.F.. Elle a produit 450 t de Fer en 1788,
avant son arrêt et son démantèlement. Il n’en reste que
l’Étang de retenue. Le H.F. est acquis comme bien national par J.-Fr. ROCHET, qui le cède ensuite à un groupe de Maitres de Forge associés, dont F.-P. GAST (Forges d’AUDINCOURT 25400) et M.-J.-F. SAGLIO. En
1812, Prod. de 350 Tf, avec 15.000 Stères de bois, 400
m3 de Mines en Grains d’HÉRICOURT (70400) et 150
m3 de Mine en roche de SAULNOT (70400). Entre 1853
et 1857, faibles résultats de Marche à cause de la mauvaise Qualité du Minerai du PONT-NEUF (bords de la
Lizaine). En 1854, installation d’une Soufflante de 12
CV, mue par la Vapeur d’une Chaudière chauffée au
Gaz de H.F.. En 1883, Arrêt et démolition du H.F.,
alors qu’il employait 19 personnes. Il reste de cet Établissement la Halle à charbon, un logement patronal et
des habitations ouvrières. Propriété privée, d’après
[2964] <culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr>,
<wikipedia.org/wiki/Chagey> -Avr. 2011.
• CHAMPLITTE (70600) ...
- La Barbe ... Forge sise sur l’anc. commune de
MARGILLEY, qui s’est intégrée, en 1972, dans la présente commune de CHAMPLITTE ... Vers 1789, 1
H.F.+ 1 f, in [11] p.397.
• CONFLANDEY (70170) ... 1 H.F.+2 ff+1 m
+1 fe, in [11] p.392.
. H.F. établi en 1686 par Madeleine DE MONTAIGU,
comtesse DE GRAMMONT, complété ensuite d’une
Forge. H.F. reconstruit en 1723 par le Maître de Forge
Jean-Pierre PRIQUELER. Fenderie ajoutée en 1740. Une
partie de la Fonte donne 150 t de Fer/an et le reste est
Converti en Bombes et Boulets. En 1772, Prod. de 450
Tf et 250 t de Fer. Us. achetée en 1781 par le Maître de
Forge Pierre-Aimable GUY. en 1790, on y trouve 1 H.F.,
3 Feux de Forges,1 Martinet et 1 Fenderie. Mise en
service du Procédé comtois d’Affinage. En 1831, Claude-François GUY (fils du précédent) restructure l’Établissement qui comprendra: 1 H.F., 3 Feux d’Affinerie,
1 Feu de Martinet, 1 Fenderie, 1 Laminoir avec Four à
réverbère, 1 Patouillet et des Machines Soufflantes.
Consommations annuelles de 15.000 Stères de bois,et
700 à 800 m3 de Minerai, ce qui donne une Production
de 2.250 à 2.500 Tf en Gueuses. La Fonte produite
donne 1.000 à 1.250 t de Fer en Barres, 250 à 300 t de
Fer Martiné et 600 750 t de Fer Fondu ou Laminé. En
1835, affermage de l’Us. au Maître de Forge Laurent
BOISSON. Arrêt total de l’Établissement en 1858. De
1870 à 1897, le site est occupé par une fabrique de papier. Les sieurs Motteaux et Baillet acquéreur du site y
implante une Tréfilerie comprenant Laminoir, Pointerie, Galvanisation, Étamerie et Fours à recuire. Au
cours du 20ème s., l’Us. sera constamment améliorée et
agrandie pour passée de 3.000 t de Fil de Fer en 1918 à
32.000 t en 1970. La Tréfilerie à été reprise en 2006 par
SAARSTAHL (CONFLANDEY INDUSTRIES), avec modernisation du processus permettant la fabrication, en 2008,
de 64.000 t de Fil de Ø 0,4 à 1,8 mm, à partir de bobines de
Ø 5,5 mm, avec 173 personnes, d’après [2964]
<culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr>
&
<fr.wikipedia.org/wiki/Conflandey> -Avr. 2011.
• DAMPIERRE-lès-Conflans (70800) ...
- Varigny ... 1 H.F., in [11] p.393.
. Forge de VARIGNEY: un Fourneau, propriété de l’Abbaye de CLAIREFONTAINE (POLAINCOURT-ETCLAIREFONTAINE 70210), a fonctionné au début
17ème s. à VARIGNEY, hameau de la commune ... Site
amodié en 1719 à Jean-Baptiste PERREUR, d’ÉPINAL
(88000) qui y construit un H.F. en 1728. En 1786, Prod.
de 300 Tf, dont 200 t sont convertis en produits Moulés. Vendu en 1790 à Claude-Antoine VUILLEY, le H.F.
est loué à Pierre-François GALAIRE, Maître de Forge,
qui s’associe avec Jean-Baptiste PATRET. En 1827, Jérôme-Auguste PATRET succède à son père et fait édifier
un Atelier de Seconde fusion en 1834. En 1834-35, installation d’un Récupérateur de chaleur sur le Gueulard
du H.F. et d’un Four à la WILKINSON. Le Minerai de
Fer provient de CONFLANS-s/-Lanterne (70800) et de
BRIAUCOURT (70800). En 1845, l’Établissement comporte 1 H.F. avec Machines Soufflantes, 1 Bocard, 1
Patouillet, 1 Atelier de ‘Tours et d’Ajustage’ et 1 scierie. Le gendre de J.-A. PATRET, Albert RICOT, lui succède en 1862 et recentre l’activité vers la Fonderie de
Seconde fusion pour les Cies de Chemin de Fer et les
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Ponts et Chaussées. en 1863, prod. de 420 Tf brute et
530 Tf Moulée. Nouvel Atelier de Fonderie en 1862,
avec embranchement Ferroviaire. En 1866, l’Us. comporte 1 H.F., 1 Machine Soufflante, 2 Cubilots, 2 Machines hydrauliques de 13 CV et 1 Machine à Vapeur
de 6 CV. Ensuite, réduction de l’activité du H.F.,
Éteint en 1870. La Fonderie de Seconde fusion se développe (Fontes de l’extérieur), avec une Production
très variée, jusqu’à la Guerre 1914-18. Ensuite, modernisation pour émaillage des Fontes. Après la Guerre
1939-45, l’activité de Fonderie reprend difficilement et
l’Us. ferme ses portes en 1955. Du H.F. il subsiste une
partie de la Halle datée de 1834. Atelier de fabrication
rasé en 1982. Une Chapelle dédiée à St-ÉLOI, élevée
en 1874-75 par Albert RICOT, a été inscrite à l’inventaire des M.H. en 1994, d’après [2964]
<culture.gouv.fr/public/mistral/merimée_fr>
&
<wikipedia.org/wiki/Dampierre-les-Conflans> -Avr.
2011.
. Au début des années 1880, 1 H.F. à Fonte de Moulage au Charbon de bois: Ht = 9,95 m; 2 Tuyères; 3,2 Tf/
j, d’après [4873] p.138/39.
• DAMPIERRE-s/Salon (70180) ... 1 H.F., in [11]
p.393.
. Établissement qui aurait été fondé en 1420, signalé
en 1556 comme ‘Moulin de la Forge’. H.F. mentionné
en 1661. Vers 1750, il produit 250 à 300 tTf/an. De
1770 à 1789, le H.F. est exploité par Claude-François
ROCHET et produit 450 Tf en 1788. En 1804, Us. acquise par le Maître de Forge Claude-Pierre DORNIER.
En 1838, Production de 350 Tf en Gueuses, avec une
consommation de 2.000 Stères de bois convertis en
Charbon, et 2.000 m3 de Minerai de Fer. En 1842,
l’Us. a 1 H.F. et 2 Patouillets. Acheté vers 1850 par la
Sté DUFOURNEL & Cie, le H.F. est Éteint en 1862 et
détruit avant 1889. Antoine WALTEFAUGLE achète le
site en 1881 et y implante une Fabrique de Quincaillerie qui s’orientera en 1920 vers la construction métallique (hangars agricoles et industriels) ... Modernisée au
fil des années et toujours en activité au début du
21ème s., l’Us. de 200 personnes livre annuellement
700 à 800 bâtiments agricoles et industriels, d’après
[2964] <culture.gouv.fr/public/mistral/merimee.fr> &
<fr.wikipedia.org/wiki/Dampierre-sur-Salon>
-Avr.
2011.
• ESSERTENNE-&-Cecey (70100) ...
- É(Es)challonge ... 1 H.F., in [11] p.393.
. Forge d’ÉCHALONGE (lieu-dit avec Étang de retenue): Fourneau et moulin construits en 1544 par Claude
AGNUS DE GRAY. Ruinée en 1595 par les soldats
d’HENRI IV, lors de la tentative d’annexion de la Franche-Comté, l’installation est rétablie peu après. Vers
1600, une Forge est annexée au H.F.. site détruit au
cours de la Guerre de Dix Ans (Franche-Comté 16351644). H.F. et moulin rétablis en 1651 par Jean CHIRARD Maître de Forge. La Forge n’est pas reconstruite. Us. endommagée en 1668 par les troupes de LOUIS
XIV lors de la première conquête de la province. En
1687, Louis FABRY DE MONTCAULT, propriétaire du
H.F. d’AUTREY (70100) et de la Forge de LŒUILLEY
(70100) acquiert le H.F. d’ÉCHALONGE. Après 1750,
la Production annuelle de Fonte varie de 500 à 800 t.
En 1831, le H.F. est acheté par Jean-Baptiste JOBARD
qui l’équipera en 1834 d’une Machine à Vapeur utilisant la Chaleur perdue du Gueulard. Il s’agit d’un procédé mis au point par DUFOURNEL, LAURENT et
THOMAS, Ingénieurs civils centraliens. Deux Chaudières, chauffées par la Chaleur perdue du Gueulard, alimentent une Machine à Vapeur de 8 CV. Celle-ci sert
de moteur auxiliaire à la Roue hydraulique qui actionne la Soufflerie du H.F.. Ce procédé est progressivement adopté par les H.Fx de la vallée de la Saône. En
1834, JOBART fait des Essais concluants pour substituer du Bois desséché au Charbon de bois utilisé au
H.F.. Extinction du H.F. en 1877, suivie de sa destruction. Il subsiste de cette Us. une Halle à Charbon du
18ème s, la maison du Maître de Forge, des logements
ouvriers, le réseau hydraulique, ainsi que l’Étang devenu zone de loisirs. Propriété privée, inscrite partiellement aux M.H., d’après [2964] <culture.gouv.fr/public/
mistral/merimee.fr<
&
<r.wikipedia.org/wiki/
Essertenne-et-Cecey> -Avr. 2011.
• FALLON (70110) ... 1 H.F., in [11] p.393.
. Us. fondée fin 17ème s. et début 18ème s. Déclarée
‘Forge Militaire’ par Lettres patentes du 15 juin 1692.
Attesté en 1734, le H.F. est acquis par le famille DE
RAINCOURT en 1757. En 1772 et 1788, le H.F. Produit 500 Tf convertie en Poteries, Bombes et Boulets.
Achetée par le Maître de Forge ROCHET en 1796,
l’Us. produit 680 Tf en 1810. En 1811, l’Us. se tourne
vers la Fonte Moulée pour Appareils de chauffage,
Tuyaux, Grilles, Fontaines, etc., grâce à l’utilisation
d’un Four de Seconde fusion ‘à la WILKINSON’. En
1835, le H.F. utilise les Minerais de MARCHAUX
(25640) et VILERS-GRÈLOT (25640). En 1842, Prosper
DE RAINCOURT obtient une Concession pour l’Exploitation de la Houille à FALLON (70110) et à MÉLECEY (70110), et une autre pour une Mine de Fer à Ciel
ouvert à BOURNOIS (25250). La Production annuelle
de Fonte est de 700 t. Entre 1840 et 1860, divers bre© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
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vets sont déposés pour la création et l’amélioration
d’Appareils de chauffage et de cuisson domestiques.
En 1859 installation d’une Machine à Vapeur de 15
CV pour alimenter les Soufflantes du H.F.. En 1869,
l’Établissement compte 1 H.F., 2 Cubilots, 1 Ventilateur, 2 Machines Soufflantes à Vapeur et 2 Roues hydrauliques. Le H.F. est Éteint en 1877 et l’Us. est
convertie en Fonderie de Seconde fusion pour fabrication d’Appareils de chauffage à bois et au Charbon et
Ustensiles ménagers divers. En 1893, mise en service
d’un Four à émailler. Cessation d’activité en 1939.
Après 1955, le site sera occupé par un sous-traitant automobile (pièces coulées), puis par une Sté coulant sous pression
des pièces en aluminium jusqu’en 1990. Depuis, le site est
occupé par une entreprise de travaux forestiers. La quasi-
totalité des bâtiments a été détruite après 1950, à l’exception de l’Atelier de Fonderie, d’une salle des Machines et d’un Atelier ... Propriété privée, en contrebas
de l’Étang de retenue de FALLON, d’après [2964]
<culture.gouv.fr/public/mistral/merimee.fr>
&
<fr.wikipedia.org/wiki/Fallon> -Avr. 2011.
• GRANDVELLE-&-Le-Perrenot (70180) ... f, in
[11] p.394.
• GRAY (70100) ...
. 1 H.F. et 1 Forge sont signalés, in [2] p.137.
. En 1856, Charles MILLOT établit à GRAY une Us. de
matériel agricole alimentée en Châssis de Fonte par la
fonderie d’ARC-lès-Gray(ARC).
• GREUCOURT (70130) ...
- É(Es)travaux ... 1 H.F., in [11] p.395.
. Us. métallurgique dite Forge d'Estravaux ... Vers
1470, les religieux de l'abbaye de LA CHARITÉ (70) afferment le moulin d'Estravaux afin d'y établir une
Forge. Un H.F. est attesté sur le lieux en 1529. Le site
périclite à la fin du 16ème ou au début du 17ème s.. Il
est relevé vers 1620 par Samson GAUMICHON et comprend, outre le H.F., des ‘Affineries et papeteries de la
Forge’. Vers 1730, l'Étab. comprend 1 H.F. et 1 Forge
à 2 Feux qui produit 450 Milliers de Fer. Le H.F. produit 1.200 Milliers de Fonte en 1772 et 1788. Supprimée vers 1760, la Forge est rétablie à la Révolution
française. L'Us., qui comprend également 1 Martinet et
1 moulin, est vendue en 1794 à Pierre-Joseph ACCARIER, Maître de Forges à CHASSEY-lès-Montbozon ...
La Forge est définitivement supprimée vers 1840. En
1847, le H.F. est équipé d'une Machine Soufflante à
deux Cylindres mue par une Roue hydraulique de 6,20
m de Ø; il produit 1.050 Tf, dont un tiers est destiné à
l'Affinage et le reste converti en Moulages. À cette
date, l’Us. métallurgique emploie 170 Ouvriers internes et externes ... L’Us. est acquise par le Maître de
Forges DE BUYER vers 1855; l'arrêté préfectoral du 6
Fév. 1857 l’autorise à faire usage d'une chaudière
CHEVALIER (LYON) et d'une Machine à Vapeur de 15
ch pour servir de moteur auxiliaire à la Roue hydraulique ... L’Us. ferme ses portes en 1864; le H.F. est détruit peu après(4).
• HAUTEVELLE (70800) ...
- Beuchot ... 1 H.F., in [11] p.395.
. Us. métallurgique dite Forge du Beuchot ... Un acte
de vente mentionne l'existence du ‘Moulin et Battant
d'HAUTEVELLE’ en 1539. Un H.F. est établi à la fin
du 16ème ou au 17ème s.. Le pignon d'un bâtiment,
devenu par la suite Atelier de réparation, porte une
pierre frappée d'une croix de Lorraine et du millésime
1715, attestant une reconstruction (ou un agrandissement) à cette date. Le Fourneau est Exploité à partir de
1739, puis acquis en 1745, par les sieurs GOUX et DEMANDRE. Il produit 75 Tf en 1790, mais cesse de
Rouler en 1795. L'Étab. est alors converti en Forge, et
augmenté de 2 Feux d'Affinerie. Un linteau de l'Atelier
de réparation est gravé de la date 1826. En 1866, l'Us.
se compose ‘de 2 Foyers d'Affinerie, de 2 Marteaux à
queue, d'un Martinet, de 2 Fours à réchauffer, d'une
Machine Soufflante et de 3 Machines hydrauliques de
la force de 24 ch’. La Forge et sa scierie sont réglementées par arrêté préfectoral le 22 Nov. 1873, faisant
suite à une réglementation de 1836. L'Étab. se spécialise vers 1880 dans l'activité de Tréfilage. La Forge emploie 12 Personnes en interne et 25 en externe en 1816,
une vingtaine en 1847, et 12 hommes et 3 enfants en
1875(4).
• LARIANS (70230) ... 1 H.F., in [11] p.395.
. Le H.F. est autorisé par un arrêt du Conseil d'État du
20 Août 1737, qui accorde une Concession pour l'Exploitation commune de Mines en roche des Fourneaux
de LARIANS et de LOULANS. En 1920, un courrier de
la Sté DEROSNE précise que ‘la date 1656 est gravée
au fronton de notre bâtiment principal’ ... Le Fourneau
est exploité dans la seconde moitié du 18ème s. par la
famille BOUCHET, et produit principalement des Projectiles (Bombes et Boulets). En 1788, il produit 1.000
Milliers de Fonte, convertis en 400 Quintaux métriques de Bombes et Boulets ... Propriété de Nicolas DAMOTTE en 1811, le H.F. ne produit cette année que 80
Tf. Il est acquis vers 1820 par François-Bernard DEROSNE, Maître de Forges à LA GRÂCE-DIEU (25), et Exploité conjointement avec le Fourneau voisin de LOULANS. En 1835, la Production atteint 746 Tf (contre
758 Tf à LOULANS). L'Us. est Exploitée sous la raison
© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
Département 70-3
sociale DEROSNE, ANGAR ET Cie vers 1835, puis
THIERRY, VIOTTE ET Cie vers 1860, puis THIERRY,
VIOTTE & DEROSNE à la fin du 19ème s.. Sous la direction de Justin DEROSNE ... L'Étab. métallurgique
s'oriente progressivement dans le second quart du
19ème s. vers la Production de Fonte de Seconde fusion (Calorifères, Poêles, Bornes-fontaines, Marmites,
Vases, etc.) ... Au moment de l'Extinction du H.F. en
1862 ou 1863, la Fonderie est équipée de 2 Cubilots.
En 1867, les Us. métallurgiques de LARIANS et de
LOULANS sont Exploitées par une Sté regroupant Charles THIERRY, Adolphe VIOTTE et Charles DEROSNE.
L'Atelier de Fonderie, dit Sablerie, est reconstruit vers
1888, au moment où disparaissent les vestiges du H.F.
... En 1918, la Fonderie produit un tonnage annuel de
1.200 t (appareils de chauffage, Fontes de fumisterie et
pièces mécaniques diverses). L'entreprise est cédée en
1959 au sieur DARTEVELLE, auquel succède peu après
la Sté GIRARDET-DARTEVELLE. Celle-ci abandonne la
fabrication des appareils de chauffage au profit de pièces détachées en Fonte grise. L'Us. est reprise en 1991
par la Sté des Fonderies de TREVERAY (55), appartenant au groupe HACHETTE-DRIOUT, qui consent d'importants investissements pour moderniser l'appareil de
production ... La Fonderie fabrique aujourd'hui, grâce à
quatre fours électriques, environ 100 t par mois de pièces en Fonte d'alliage, destinées aux installations hydrauliques (pompes, corps de vanne, etc.) ... La Fonderie emploie 82 ouvriers en 1847, 72 en 1893, 100 en
1918 et une soixantaine vers 1960. Les effectifs sont
d'une trentaine de personnes en 1991 et 2008(4).
• LE-PONT-de-Planches (70130) ... 169 hab; s’appelait autrefois PLANCHES: le nom vient d’un pont
de bois jeté sur la rivière ‘La Romaine’; est située à 18
km au S.-O. de VESOUL (70000).
- La Romaine ... sur la Romaine, affl. r. g. de la
Saône.
. En 1310, les moines cisterciens de l’Abbaye de LA
CHARITÉ (à 2 km S.-E. de PONT-de-Planches) établissent un Fourneau sur la Romaine en utilisant le Minerai de fer local ... En 1327, le seigneur Guillaume D’ARGUEL leur donne l’autorisation d’Extraire le Minerai
de Fer pisolithique dans le Bois de Bellevaivre, commune de FRÉTIGNEY(-ET-VELLOREILLE 70130)
... En 1333, l’Étab. est signalé en pleine activité, puis
s’arrête. On peut encore voir des restes des Lavoirs à
Minerai.
. En 1562, un H.F. est signalé lors d’une enquête sur la
Métallurgie. Acquis par le seigneur GUYOT à la fin du
17ème s., il reste entre les mains de cette famille
jusqu’à la Révolution Française ... En 1700, l’Étab.
comprend une Forge qui disparut en 1760 ... En 1772,
le H.F. produit 800 Milliers de Fonte (5 400 Tf) ... 5
1789 ... 1 H.F. ... À partir de 1808, divers Maîtres de
Forges exploitent l’Us..
. Dans les années 1830, installation d’un Appareil pour
la Dessiccation du bois, chauffé avec la Chaleur perdue
du Gueulard. Cinq Séchoirs à bois permettent de
consommer 50 % de Bois desséché et 50 % de Charbon de bois.
. À partir de 1830, deux Cubilots WILKINSON seront
installés, permettant de fabriquer des fontes de moulage pour Boulets et Bombes ... En 1831, production de
300 t de Fonte de Moulage ... En 1839, production de
700 t de fonte en gueuses ... En 1843, production de
350 t de fonte de moulage ... L’arrêté du 17 avril 1848
autorise le maintien en activité de l’Us. à Fer du Vicomte DU TAILLIS.
. En 1863, Production de 630 Tf, dont 200 t de Seconde fusion ... En 1869 est installée une Machine à Vapeur utilisant les Gaz du Gueulard.
. À partir de 1871, l’Us. ‘Sté DU TAILLIS et Cie’ devient la ‘Sté HÉZARD et Cie’ ... La Fonderie de Seconde
fusion prospère et s’agrandit ... Construction d’un magasin vers 1882.
. En 1887, le H.F. qui produisait 5 400 Tf/an) est Arrêté et la Fonte de Seconde fusion est amenée de Lorraine.
. En 1899, installation d’une Émaillerie et édification
d’une Cheminée de 18 m.
. En 1900, l’Us. produit pour 600.000 francs de Pièces
diverses: art. de chauffage (Fourneaux, Cuisinières,
Marmites) et Mobilier monumental (Auges, Bassins,
Abreuvoirs, Bornes-fontaines, Poteaux indicateurs).
. En 1918, le tonnage annuel est de 700 t. Atelier de
Nickelage en 1921.
. Fermeture de la Fonderie en 1936.
. Le personnel évolua au fil des années ... De 12 Mouleurs en 1831, on passe à 28 en 1833. en 1835, la Fonderie emploie environ 40 personnes ... En 1893, on y
trouve 54 hommes et 14 enfants. De 65 personnes en
1900, on passe à 80 en 1914 ... À la fermeture en 1936,
l’Us. employait encore 54 personnes.
. Les bâtiments industriels ont été rasés au cours des
années et la halle à charbon détruite par incendie en
2004. Propriété privée.
... d’après [11] p. 400, [2964] <culture.gouv.fr/public/
mistral/mersri_fr>, <fr.wikipedia.org/wiki/Le_Pont-dePlanches>, <books.google.fr, in [138] t.XIII, 3ème s. -
1838, numérisé, p.226>, Archives Nationales, Ministère des Travaux Publics, Dossiers d’Usines Métallurgiques 1790-1867, par A. IMBERT -1976, Répertoire numérique des demandes d’établissement et de maintien
des usines, en application de la loi du 21 avril 1810.
Dép.
de
la
Haute-Saône,
<archivesnationales.culture.gouv.fr>, ainsi que [3491]
<culture.gouv.fr/.../merimee_fr?...> -Juil. 2011.
• LŒUILLEY (70100) ... f à 2 Feux., in [11] p.396.
. Un H.F. est mentionné à LOEUILLEY en 1570. À sa
construction en 1563, la Forge comprend 1 Chaufferie,
des Affineries et Halles, et 10 logements pour les Ouvriers ... Il est peut-être reconstruit entre 1610 et 1618
par Jacques DE LA RAMISSE, marchand à AUXONNE
(21). Après la guerre de Dix Ans, le site est Affermé en
1653 à Claude BAUDIN le Vieil et Claude BAUDIN le
Jeune afin qu'ils y établissent une Forge à proximité de
l'anc. Fourneau. Celui-ci n'est plus mentionné par la
suite, vraisemblablement remplacé par le H.F. établi à
AUTREY en 1685. Ce dernier fournit l'essentiel des
Fontes de la Forge de LOEUILLEY. La terre d'AUTREY, comprenant ces 2 Us. métallurgiques, est acquise en 1686 par Louis Fabry DE MONTCAULT, qui achète l'année suivante le H.F. d'ÉCHALONGE . Ces trois
sites conserveront le même propriétaire jusqu'au début
du 19ème s. et fonctionneront de concert. Dans la seconde moitié du 18ème s., la Production annuelle est
évaluée à 250 t de Fer, expédié dans le lyonnais ... La
Forge cesse son activité vers 1848; elle est démolie en
1870(4).
• LOULANS (70230) ... f+fo, in [11] p.396.
. Us. métallurgique dite Forge de LOULANS, Propriété
de la famille MONTMARTIN, seigneurs de LOULANS,
l'Étab. métallurgique se compose en 1562 d'un Fourneau et d'une Forge de type wallon (2 Feux d'Affinerie
et 1 Chaufferie). Vers 1585, la Production annuelle du
Fourneau est évaluée à 251 Milliers de Fonte (122
Tf), Convertis en 167 Milliers de Fer (81 t). Le Fourneau est autorisé par arrêt du Conseil d'Etat du 20
Août 1737, lequel accorde une Concession pour l'Exploitation commune de Mines en roche des Fourneaux
de LOULANS et de LARIANS ... En 1825, le Fourneau
‘Roule en Moulage’: une Fonderie de Seconde fusion
convertit les Gueuses en objets de Fonte moulée
(Tuyaux, Marmites, Fourneaux, Bornes-fontaines,
Fontes d'ornement, etc.). En 1828, l'Us. comprend 1
Fourneau, 2 Feux de Forge et 1 Feu de Martinet. En
1835, le Fourneau produit 758 Tf brute. Un Fourneau à
la WILKINSON est installé entre 1837 et 1840. En
1855, la Sté ANGAR & Cie demande l'autorisation d'utiliser une Chaudière et une Machine à Vapeur horizontale de 10 ch pour la mise en jeu du Ventilateur du Cubilot. Trois Cubilots, dont un inactif, sont attestés en
1865. La Fonderie se spécialise, dans le 3ème quart du
19ème s. dans la fabrication des Poêles, Cuisinières et
Fourneaux, notamment les appareils de chauffage pour
gros volumes (églises). Le H.F. est éteint en 1870, puis
démantelé. L'activité de Fonderie se poursuit jusqu'à la
fermeture de l'Us. en 1888(4).
• MAGNY-VERNOIS (70200) ... f+fo, in [11]
p.396.
. Us. métallurgique dite Forges de BAIGNES, puis Fonderie TIQUET ... L'existence des Forges est attestée en
1549, date à laquelle elles sont Exploitées par Jean et
François VATELIN. À la fin du 17ème s., l'Étab. comprend un H.F. et un moulin, situés à la source de la
Baignotte, et une Forge située 500 m en aval au lieudit PETIT BAIGNES. Gédéon ROCHET acquiert le H.F.
en 1700, et ses héritiers achètent la Forge en 1733. En
1744, l'Us. se compose d'un H.F., d'une Forge et d'une
Fenderie, laquelle disparaît avant 1772. En 1757, l'Us.
produit 150 Milliers de Fers, expédiés dans les salines
(SALINS, MONTMOROT), et de la Fonte convertie en
Bombes et Boulets. Lorsque Jean-François ROCHET en
devient propriétaire en 1774, l'Étab. métallurgique produit 500 Milliers de Fonte et 150 Milliers de Fer. Entre
1795 et 1807 environ, le site est complètement remanié par Claude-François ROCHET, fils de Jean-François
... En 1814, l'Us. passe aux mains du Maître de Forges
Isaac BLUM, qui entreprend en 1818 la reconstruction
de la tour du H.F. ... Vers 1834, le H.F. produit annuellement 800 Tf en Gueuses (contre 450 Tf en 1788), envoyées et Affinées aux Forges de BONNAL et VILLERSEXEL (70). L'ordonnance royale du 23 juin 1835
autorise Louis DE POURTALÈS à maintenir en activité
son Us. à Fer. Même si le Feu d'Affinerie est encore
mentionné dans cette ordonnance, il semble que la
Forge de PETIT BAIGNES soit arrêtée au cours des années 1820, faute de bois et d'eau. Suite à la faillite de
GAUTHIER en 1840, le H.F. est repris en 1841 par
Pierre TIQUET et Gustave ROBINET. Le régime des
eaux est réglementé par un arrêté du 21 août 1848, tandis que des travaux menés en 1847 sur le H.F. attestent
sa possible reconstruction. Acquis en 1857 par Pierre
TIQUET et J.-A. PERGAUD, il est éteint en 1869, puis
détruit. Resté seul propriétaire, Pierre TIQUET implante
une Fonderie de seconde fusion ... En 1825, MM.
BLUM Père et Fils demandent l'autorisation d'établir
une Machine à Vapeur de 12 CV, construite par RISLER ET DIXON à CERNAY (68), destinée à mouvoir la
Département 70-4
Soufflerie du H.F.. Il s'agit d'un des premiers du département à être équipé d'un Moteur auxiliaire à Vapeur.
Installation vers 1835 d'une Soufflerie à Air chaud et
de Fours pour la Dessiccation du bois (utilisé comme
Combustible) ... En 1893, la Fonderie TIQUET Fils exploite un Cubilot ... La Fonderie possède une Machine
à Mouler en 1920. Une nouvelle Turbine de 12 ch, des
Ets GOULUT-BORNE (LUXEUIL, 70), est mise en
place en 1931. Il subsiste en 2008 deux Cubilots en
place, en très mauvais état, et des éléments de transmission dans la Salle des Machines. L'Us. emploie 123
Ouvriers en 1789. En 1893, la Fonderie emploie 51
personnes, et la Scierie qui lui est annexée en embauche 7. Les effectifs sont de 80 Ouvriers vers 1914, et
32 salariés en 1957(4).
• MAILLERONCOURT-CHARETTE (70240) ...
sur le Durgeon, , à 12 km N. de VESOUL (70000) et à
12 km S.-O. de LUXEUIL (70300).
. 5 1789 ... 1 H.F., in [11] p.397.
. En 1694, la famille TERRIER DE SANTANS est autorisée à établir une Forge et un H.F. sur le Durgeon. Il
semble que la Forge cesse son activité dès le début du
18ème s.. La Fonte, dont la Production annuelle atteint
400 à 500 Milliers dans la seconde moitié du 18ème s.,
est transformée sur place en produits de Moulage
(Boulets, Bombes, Marmites, Fourneaux). En 1751, le
H.F. est amodié au Maître de Forges Edme ROCHET ...
Vendue comme bien national le 22 germinal an V, l'Us
métallurgique est cédée vers 1808 à une association de
Maîtres de Forges ... Les installations du H.F. sont
vraisemblablement reconstruites dans les années 1820,
et la Production annuelle oscille de 300 à 550 Tf dans
les décennies suivantes. La forte demande favorise le
développement de l'Atelier de Moulage, et la Fonte est
convertie en Tuyaux, Fourneaux, Chaudières, Bornesfontaines, Platines, Casseroles et Grilles, écoulées en
Alsace, Lorraine, Franche-Comté et dans le Lyonnais.
En 1856/57, Jérôme-Auguste PATRET fait édifier un second H.F. au bois, muni d'une Machine à Vapeur de 15
CV, dont les 2 Chaudières sont chauffées par les Gaz
du Gueulard. Il remplace vraisemblablement le premier H.F. qui, d'après un rapport de l'ingénieur des
Mines, ne fonctionnait plus depuis 1855. Malgré une
Production annuelle de 840 Tf, le nouveau Fourneau
ne fonctionne qu'épisodiquement, et cesse de Rouler
vers 1863. Les installations sont démantelées et transférées aux Forges de VARIGNEY. En 1834, l'Us. comprend 1 H.F. au Charbon de bois, 1 Fourneau de Seconde fusion à la WILKINSON (installé en 1832), 1
Atelier de Moulage, 1 Patouillet et 1 Bocard. L'Us.
compte 8 Mouleurs en 1817 et 30 en 1835(4).
• MAILLERONCOURT-St-PANCRAS (70210) ...
à 20 km O.-N.-O. de LUXEUIL (70300).
- Frélans (devenu Freland) ...
. 5 1789 ... 2 ff+m, in [11] p.397.
. Us. de transformation des métaux dite Forge de FRELAND est attestée au début du 18ème s.. En 1734, le
sieur D'ESTAN demande l'autorisation d'établir ‘1 Feu
et 1 Martinet’ dans sa Forge de ‘Ferlan’. Un plan de
1758 mentionne la présence de 2 Martinets, d'une
Forge à 2 Feux et d'un Moulin, mis en jeu par 5 Roues
hydrauliques. En 1788, l'Étab. métallurgique produit
400 Milliers de Fer. Il est acquis en 1806 par Joseph
FALATIEU, Propriétaire de la Ferblanterie de BAINSles-Bains (88), qui l'échange à Claude-Pierre DORNIER
contre le H.F. de LA BARBE (commune de MARGILLEY, 70). Les 2 Feux de Forge et le Martinet, mentionnés en 1788, sont remplacés par 2 Trains de Laminoirs avant 1811, augmentés peu après de 4 Fours à
réverbère ... En 1863, la Production - principalement
des Tôles - approche les 1.800 Quintaux métriques.
Les matrices cadastrales signalent en 1874 la destruction de la Forge et du Laminoir, et la construction
d'une Clouterie, achevée en 1876. L'Us., réglementée
par arrêté préfectoral le 17 juin 1893, est alors dirigée
par Paul CHAVANNE, propriétaire de la manufacture
de BAINS-les-Bains; elle est spécialisée dans la fabrication de Clous pour chevaux ... Elle aurait cessé son activité en 1895 (transfert à BAINS-les-Bains. La Forge
emploie 14 Ouvriers en 1788, 21 en 1816 et 27 en
1847. La Clouterie embauche 20 personnes en 1876, et
22 hommes et 4 enfants en 1893(4).
• MAIZIÈRES (70190) ...
. 5 1789 ... f, in [11] p.397.
. Au début des années 1880, 1 H.F. à Fonte de Moulage au Charbon de bois: Ht = 13,70 m; 2 Tuyères; 9 à
10 Tf/j, d’après [4873] p.138/39, avec l’observation
suiv.: 'Marche du mélange 2/3 Charbon et 1/3 Coke'.
• MARGILLEY... Ce village fait, depuis 1972, partie de la commune de CHAMPLITTE (70600) (-voir ce
ban communal), par réunion de plusieurs bourgades.
• MONTARLOT-lès-Champlitte (70600) ... 1 ff + 1
t, in [11] p.398.
• MONT-le-Frânois (70600) ...
- Le Crochot ... 1 H.F., in [11] p.398.
. En Oct. 1679, le Maître de Forges François MONNOIS obtient du marquis D'HYENNE l'autorisation
d'établir une Forge et un H.F. sur la rive gauche de la
Saône. Les Fers, réputés de bonne Qualité, sont en-
voyés à l'arsenal de TOULON pour servir à la construction des vaisseaux et galères du roi. La seigneurie est
achetée en 1707 par la famille D'HENNEZEL. En 1772,
l'Us. produit 1.000 Milliers de Fonte et 400 Milliers de
Fer. Exploité en 1789 par Claude THOMAS et Joseph
FALATIEU, propriétaires de la Manufacture de Ferblanc de BAINS-les-Bains (88), l'Étab. métallurgique est
acquis par ce dernier en 1798. La Forge est abandonnée à cette époque. Le H.F. passe entre les mains du
comte D'HENNEZEL en 1807 ... Le site est fortement
remanié peu après: la Forge disparaît, et le H.F., portant la date 1812, et un moulin à farine daté 1813, sont
reconstruits ... Repris par le sieur RICHARD en 1852, le
site est finalement acquis en 1857 par le Maître de Forges Alphonse-Adéodat DUFOURNEL, au sein de la Sté
DUFOURNEL et Cie, créée cette même année. Elle
prend pour nom Cie des H.Fx DE CROCHOT ET BEAUJEU en 1874. Sa dissolution cinq ans plus tard marque
la fin de l'activité métallurgique du H.F. de BEAUJEU
... Le bâtiment du H.F. conserve toujours sa tour en
maçonnerie, datée 1812, ce qui lui a valu une Inscription à l'Inventaire supplémentaire des M.H., en 1998(4).
• MONTUREUX-&-PRANTIGNY (70100) ... à 42
km O.-S.-O. de VESOUL (70000) ... La commune s’appelait
MONTUREUX-Les-Gray avant fondation de l’usine par M.
DE MONTUREUX.
— Montureux ...
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 H.F.. — Historique: Le
propriétaire de cette Us. prétend qu’elle est établie depuis 1710, en vertu de Lettres patentes.” [11] p.399.
. Le H.F. dit ‘de Montureux’, était sis au lieu-dit actuel
‘Quartier du H.F.’”, sur ‘Le Ruisseau de la Raie du
Fourneau’, cours d’eau ayant servi de Force motrice ...
L’Étab., créé en 1682 par M. JOBELOT DE MONTUREUX, fut vendu en 1769 au Maître de Forges Jérôme
COUBALDOZ, puis comme bien national en 1798 à la
famille FALATIEU qui s’en sert pour approvisionner en
Fonte son Us. de Fer-blanc de BAINS-les-Bains (88240).
Reconstruit après 1830, le H.F. est équipé d’une Récupération du Gaz au Gueulard, permettant d’actionner
une Machine à Vapeur d’appoint de 6 CV, avec deux
Chaudières qui seront remplacées en 1844. Le H.F.
s’arrête définitivement en 1860 ... Production: 300 Tf
en 1731, 600 Tf en 1772, 400 Tf en 1788, puis chute à
300 Tf en 1811 ... Des vestiges du H.F., envahis par la
végétation, subsistent, d’après [2964] <culture.gouv.fr
(base Mérimée)> Août 2011.
• PASSAVANT-&-La-ROCHÈRE (70210) ... à 39
km légèrement N.-N.-O. de VESOUL (70000).
. 2 Étab., espacés de quelques centaines de mètres y
ont fonctionné, Énergie hydraulique fournie par le
Ruisseau de Passavant, affluent du Côney(p) ...
— La Forge-en-Haut ... H.F. ayant fonctionné de
1772 à 1810, utilisation jusqu’à épuisement du Minerai
de Fer local, en Filon dans le Grès ferrugineux(p).
. 5 1789 ... “— Consistance: H.F. et f. Le H.F. chôme
depuis 5 8 ans.” [11] p.399.
— La Forge-en-Bas ... Forge ayant fonctionné de
1630 à 1835(p).
(p) [2964] <la-haute-saone.com> et <saone-coney.fr> Aoûrt 2011.
• PESMES (70140) ... 1 H.F. + 4 ff, in [11] p.3998.
. Us. métallurgique dite Forge de PESMES ... Par Lettres patentes du 31 Janv. 1660, PHILIPPE IV d'Espagne
autorise Charles DE LA BAUME, marquis de StMARTIN, à établir 1 Fourneau et 1 Forge pour la fabrication d'Armes (Bombes, Grenades et Balles). Réputé,
le Fer de PESMES fournit les arsenaux de TOULON et
ROCHEFORT, la Manufacture d'Armes de St-ÉTIENNE
et la région lyonnaise ... La Production de Fonte atteint
500 t en 1772, contre 650 t en 1788, et celle de Fer
passe de 300 t en 1755, à 350 t en 1772 ... ... Un second H.F. est édifié, conformément à l'ordonnance
royale du 16 Sept. 1831 autorisant son établissement
... En 1840, l'usine se compose de 2 H.Fx et de 4 Feux
d'Affinerie -et emploie 66 personnes-, contre 2 H.Fx, 2
Feux d'Affinerie et 1 Feu de Martinet en 1851 ...
... Un Fourneau est supprimé en 1870, le second l'est
en 1874. Après l'extinction de 2 Feux de Forge -avant
1869-, l'Us. métallurgique ferme ses portes vers 1875.
Les tours des H.Fx sont démantelées vers 1883 (mais
les bâtiments les contenant sont conservés) ... L'affaire
est reprise en 1930 par René AMSTUTZ; il fabrique du
petit Outillage (Tenailles, Cisailles, Burins, Marteaux
divers, Tournevis, Pinces coupantes)(4).
• PLANCHER-les-Mines (70290) ... m, in [11]
p.404.
• PONT-du-Bois (70210) ...
- La Forge ...
. Us. de petite Métallurgie dite Forge de PONT-du-Bois;
elle est mentionnée en 1562. Les Fers qui y sont produits sont autorisés à transiter à GRAY à la fin du
16ème s. -ces fers ne servent pas encore à fabriquer les
“Poutrelles GREY” ! , note notre cyber-limier humoriste- ...
En 1747, la Production annuelle atteint 400 Milliers de
Fer. En 1749, le propriétaire, le Mal DE CLERMONTTONNERRE, demande et obtient l'autorisation de rétablir un Fourneau préexistant, alimenté par le Minerai
en provenance de JUSSEY (70500). L'Étab. métallurgi-
Association Le Savoir ... Fer
7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGE
tél.: 03 82 58 03 71
courriel: [email protected]
site: http://savoir.fer.free.fr/
que est exploité en 1768 par Georges LAMBERT, puis en 1772 par
Claude-Thomas FALATIEU, futur propriétaire de la Ferblanterie de
BAINS-les-Bains (88240). En 1788, l'Us. comprend 1 H.F., 3 Feux
de Forge et 1 Martinet, qui produisent respectivement 1.200
Milliers de Fonte (600 Tf) et 800 Milliers de Fer (400 t de Fer),
pour une consommation de 4.000 Cordes de bois(1)(4).
. 5 1789, 1 H.F.+3 ff+1 m, in [11] p.400.
. Elle est vendue en 1806 à Joseph FALATIEU, propriétaire de la
Ferblanterie de BAINS-les-B.. Le H.F. est démantelé à cette période. En 1811, 2.500 t de Fer sont produites, avec Fonte extérieure.
La fabrication d'Acier est attestée en 1825 ... Un logement ouvrier collectif, construit sur la rive droite du Coney, porte la date
1832 et les initiales AN, ainsi qu'un linteau de remploi, peut-être
issu du site, daté 1835. Le logement patronal, vraisemblablement
édifié dans la seconde moitié du 19ème s., a été fortement modifié suite à un incendie, mais conserve sur un cartouche de la façade antérieure la devise latine Fabricando fabri fimus (= la pratique fait l'ouvrier) ... En 1833, installation d’un Four à réverbère
chauffé par la Chaleur perdue des Feux d’Affinerie. Tôlerie mentionnée en 1840 ... En 1865, l'Étab. se compose de 4 Feux d'Affinerie (dont un pour l'Acier), 2 Martinets, 1 Train de Laminoir, 5
Fours à réchauffer (dont 2 pour l'Acier), 1 Foyer d'Affinerie et 3
Fours de Cémentation. L'Us. comprend en 1875 1 Forge, 1 Clouterie ... De 1875 à son Arrêt définitif vers 1900, l’Us. a une Forge,
une Clouterie et une Taillanderie ... En 1907, transformation en centrale hydro-électrique. Rachetée et modernisée par un particulier, la centrale fournit, depuis 2006, 500 MWh/an (2 turb. KAPLAN). Les logements ouvriers et patronal ont été vendus à des particuliers ... L'Us.
emploie 36 Ouvriers en 1788, et 20 Ouvriers en interne et 60 en
externe en 1816. En 1875, 36 hommes et 2 Enfants travaillent à la
Forge, et 15 hommes et 1 Enfant à la Taillanderie. L'effectif global est de 34 hommes et 7 Enfants en 1893(1)(4).
(1) ... d’après [2964] <wikipedia.org/wiki/Pont-du-Bois> et
<culture.gouv.fr, in Base Mérimée, H.F. de PONT-du-Bois> -Mai
2011.
• PORT-s/Saône (70170) ...
- Magny-Port ... Industrie du Fer locale depuis le 16ème s..
Forge de MAGNY-PORT (actuellement -2011, ‘LE MAGNY’) fondée en 1670 par le Prieuré de St-ÉTIENNE et modernisée au cours
du 18ème s.. En 1790, le Maitre de Forge Pierre-François GALAIRE qui loue le H.F. de VARIGNEY (-voir: DAMPIERRE-LesConflans 70800) est propriétaire de l’Étab. comportant un Feu de
Forge et un Martinet. Forge toujours en service en 1820 mais qui
n’est plus répertoriée en 1831 ... En toponymie, rien ne semble
rappeler l’existence de la Forge, d’après [2964] <ccsaonejolie.com>, <wikipedia.org/wiki/Port-sur-Saone> -Mai
2011, [11] p.401, [4859] p.326, [4860] p.641, [4861] p.116 à 118.
• RENAUCOURT (70120) ...
. 5 1789, la consistance est: 1 H.F., d’après [11] p.4030.
. En août 1767, le marquis DE VILLERVAUDEY est autorisé à
établir un H.F. dans sa seigneurie de RENAUCOURT. Le devis est
fourni par l'architecte vésulien Claude-Etienne CHOGNARD en
1775, et le H.F. est construit l'année suivante sur la Gourgeonne,
à l'emplacement d'un anc. moulin seigneurial. Le fief et le H.F.
sont acquis en 1779 par Richard MONGENET pour 140.000 livres.
Affermé par le Maître de Forges Claude-Pierre DORNIER, l'Établissement produit 900 Milliers de Fonte en 1788. Acquis par ce
dernier, il est loué en 1809 par sa veuve Catherine ROCHET à la
famille POCHET. Construit à l'ouest du H.F., le Logement patronal conserve une Plaque de cheminée datée 1793. Une pierre de
taille, gravée d'un cartouche, est placée sur le mur nord de la
Halle à Charbon. Partiellement bûché(3), elle conserve toutefois
l'inscription ‘posée le 1er Nov. 1822'. L'ordonnance royale du 14
avril 1843 autorise le maintien de l'Us. à Fer, consistant en un
H.F. et deux Patouillets. Un bâtiment servant de grange, écurie et
remise est construit au milieu du 19ème s. à l'est, sur la commune
de Mt-St-LÉGER. Acquise en 1859 par le Maître de forges César
DUFOURNEL, l'Us. ferme ses portes en 1867 ... En 1833, la Soufflerie à Pistons du H.F. est mue par une Roue hydraulique. L'Us.
consomme 1.480 m3 de Mines claires, 5.300 m3 de Charbon et
produit 700 à 800 Tf/an. En 1852, DUFOURNEL et de TRICORNOT demandent l'autorisation d'utiliser une Chaudière à Vapeur
et une Machine de 16 ch. Deux Turbines à axe vertical sont en
place en 2008 ... En 1839, la Marche du H.F. requiert 8 Ouvriers,
1 Femme et 2 Enfants en interne, 40 Ouvriers pour la fabrication
et l'approvisionnement en Charbon de bois, et 30 pour l'Extraction et le Lavage du Minerai, d’après [3310] <culture.gouv.fr/
public/mistral/merimee_fr> -avril 2011 ... (3) Bûcher = v. Abattre les
saillies d’une maçonnerie, les reliefs d’un bloc sculpté, d’après [3310]
<larousse.fr/dictionnaires/francais/bûcher/11592> -Juin 2011.
• St-ANDOCHE, in FOUVENT-St-ANDOCHE (70600) ...
- Trécourt ... 5 1789, 1 H.F., in [11] p.404.
. H.F. de TRÉCOURT ... Forges signalées au 15ème s., disparues
avant 1788. Fin 18ème s., il reste le H.F. et le Lavoir à Minerai.
En 1804, le H.F. est en marche. En 1827, il fonctionnait avec un
mélange de 60 % de Charbon de bois et 40 % de Bois desséché et
utilisait du Minerai en Grains local à raison de 3,5 t par Tf produite. Le Vent soufflé était chauffé. La Production de Fonte, tributaire du niveau d’eau de la rivière Vannon, variait de 50 à 70 t/
mois. En 1835, propriété du Marquis DE LA TOUR DU PIN, puis
de sa fille Mme DE CHABRILLAND, l’installation se composait
d’un H.F. et d’un Patouillet pour Lavage du Minerai. Le H.F. fut
Arrêté en 1860. Il n’en reste que des ruines, d’après [2964]
<wikipedia.org/wiki/Fouvent-Saint-Andoche>,
<communautedecommunesdes4rivieres.pagesperso.orange.fr> et
[138] 3ème s., t.XIII -1838, p. 231 à 235, Le Haut-Fourneau de
Trécourt -Mai 2011.
• St-LOUP-NANTOUARD (70100) ...
. En 1685, érection d’un H.F. par le Marquis D’YENNE, sur le
ruisseau de la Morthe, dans sa Seigneurie de St-LOUP. Faute de
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7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGE
tél.: 03 82 58 03 71
courriel: [email protected]
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Minerai, le H.F. s’arrête avant 1754, remplacé par un
moulin à farine. En 1823, le Baron DE KLINGLIN, Propriétaire, demande le rétablissement du H.F. qui est
édifié en 1825-1826. Logements ouvriers et patronal
construits à la même époque. En 1848, utilisation
d’une Chaudière chauffée par les Gaz du Gueulard et
d’une Machine à Vapeur de 12 CV, utilisée comme
moteur auxiliaire de la Roue hydraulique. Le H.F. qui
fonctionnait à l’Air chaud, est Arrêté définitivement
vers 1865, remplacé plus tard par une scierie en 1899,
fermée en 1995, restituant l’intégrité du bâtiment du
H.F.. Actuellement (2011), le H.F. est encore en place,
encadré par des constructions. L’ens. a été vendu aux
enchères en juin 2010 (pour 12.000 € ) à un habitant
de SAUVIGNEY (70100) qui veut en faire des habitations, d’après [2964] <wikipedia.org/wiki/Saint-LoupNantouard>, <culture.gouv.fr (site de la Base Mérimée)>, <blog.france3.fr site de France 3 région Franche-Comté, infos du 09.06.2010> & ‘Vente aux enchères du H.F. de St-LOUP-NANTOUARD’ -Mai 2011.
• St-LOUP-s/Semouse (70800) ... La Vallée de la Semouse (à cheval sur départts 70 -Hte-Saône- et 88 Vosges-) a été surnommée: ‘La Vallée des Forges’, à
cause des nombreux Étabts sidérurgiques jalonnant son
parcours. La bourgade est appelée St-LOUP-lès-Luxeuil
sur la carte de CASSINI, où plusieurs Forges sont indiquées. Clouteries et Pointeries y fonctionnaient au
17ème s. Elles utilisaient le Fer de MAGNONCOURT,
écart de St-LOUP, aujourd’hui commune (70800) et
d’AILLEVILLERS à 5 km au N.-E. (auj. AILLEVILLERS-ET-LYAUMONT 70320). Un H.F. y est signalé au 17ème s., rétabli en 1737. Propriété de la famille
DE BOULY en 1775 puis de M. LARMEY en 1785, le
H.F. appartient en 1789 à Mme DE LORGES, épouse
du Maréchal DE LORGES. Il fit l’objet d’une demande
de maintien en 1822. Forges et H.F. signalés en 1831
mais n’apparaissant plus en 1836. Vers 1850, ce fut le
déclin de la Sidérurgie locale, remplacée vers 1860 par
l’industrie du bois ... En toponymie, nous avons la
‘Rue de la Forge’, impasse allant vers des ruines d’Us.
au bord de la Semouse, suivant vue aérienne dans Google ... À noter que ‘notre’ H.F. est signalé sur la carte,
in [892] p.143, mais il ne figure pas sur la carte, in [2]
p.136, qui fait état des H.Fx en 1836, ce qui semble cohérent avec les dates récupérées lors de ce ‘travail de
fourmi’ de notre cyber-limier, d’après [2964] <saintloup.chez-alice.fr>,
<tresordesregions.mgm.fr>,
<saint-loup.eu> -Mai 2011, [892] p.143 -numérisé en
partie, selon [2964] <books.google.fr> avec carte présentant les Forges et HFx de Franche-Comté, [2]
p.136, [11] p.404, [4860] p.216, [4861] p.116à 118
• SCEY-s/Saône (70360) ...
. 5 1789, la consistance est: 1 H.F.+f+fe, in [11] p.404.
. Le H.F. est établi en 1686 par Mme DE MONTAIGU,
comtesse DE GRAMMONT, rapidement complété d'une
Forge. Il est reconstruit en 1723 par Pierre PLEYONNET et Antoine GEORGES, maîtres tailleurs de pierres
et entrepreneurs à SCEY-s/Saône, pour le compte du
Maître de Forges Jean-Pierre PRIQUELER. Une Fenderie est ajoutée vers 1740. À cette époque, la Production
annuelle est estimée à 300 Milliers de Fer, le surplus
de Fonte étant converti sur place en Bombes et Boulets. En 1772, la Production atteint 900 Milliers de
Fonte et 500 milliers de Fer. En 1781, la seigneurie est
achetée par le Maître de Forges Pierre-Amable GUY.
Durant cette décennie, un bâtiment appelé ‘Affinerie
neuve du haut’ est aménagé, traduisant le passage au
Procédé comtois d'Affinage. Quand P.-A. GUY reprend
l'Us.en main, en 1790, elle comprend 1 H.F., 3 Feux de
Forge (dont un inutilisé), 1 Martinet et 1 Fenderie. En
1831, Claude-François GUY souhaite restructurer son
Us., comprenant 1 H.F., 3 Feux d'Affinerie, 1 Feu de
Martinet, 1 Fenderie, 1 Laminoir avec Four à réverbère, 1 Patouillet, des Machines Soufflantes, des Moulins
et une Scierie. La consommation s'élève à environ
15.000 Stères de bois et 700 à 800 m3 de Minerai, pour
une production de 4.500 à 5.000 quintaux de Fonte en
Gueuses, 2.000 à 2.500 quintaux de Fer en Barres, 500
à 600 de Fer Martiné et 1.200 à 1.500 de Fer fondu ou
Laminé. L'ordonnance royale du 23 janvier 1835 autorise le maintien de l'Usine à Fer. Affermé au Maître de
Forges Laurent BOISSON, l'Établissement ferme ses
portes en 1858. En 1870, Charles BOISSEAUX acquiert
le site et y établit une Us. de papeterie, d’après [3310]
<culture.gouv.fr/public/mistral/mistral/mersri_fr>
avril 2011.
• SEVEUX (70130) ...
. 5 1789, l1 H.F.+3 ff, in [11] p.405.
. L'emplacement a peut-être été occupé dès le 15ème
s., par une Forge et un H.F. ... L'Us. métallurgique est
construite en vertu de Lettres patentes accordées à
François-René DE MARMIER, le 23 août 1683; elle se
compose d'un H.F. et d'une Forge, avec Halle à Charbon, Magasin, logements et Moulin ... En 1788, l'Us.
produit 1.000 Milliers de Fonte et 700 Milliers de Fer.
La famille DE MARMIER reste propriétaire de la Forge
après la Révolution française. Elle demande en 1830
un titre légal pour son Us., en prévision d’agrandissements. L'Établissement comprend à cette date un H.F. qui produit 900 Tf/an, une Forge composée de trois
Feux d'Affinerie produisant annuellement 500 t de Fer,
© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
Département 70-5
deux Gros Marteaux, un Feu de Martinet et un petit
Marteau, une Soufflerie pour les Feux et le Martinet, et
deux Patouillets (Lavoirs à Charbon). Le projet d'ajouter ‘trois Fours à réverbère dits à Puddler, deux gros
Marteaux pour Forger le Fer et une Soufflerie auxiliaire’ n'aboutit pas. L'Us. reste sans activité entre 1839 et
1849. L'ordonnance royale du 8 février 1850 autorise
le marquis DE MARMIER à maintenir en activité son
Us. à Fer composée d'un H.F., de deux Patouillets et
d'un Moulin. En 1859, l'Us. produit, à partir des 280
Tf du H.F., 215 t de ‘Fers fins de Comté’ et consomme
1.500 m3 de Charbon de bois. Le H.F. cesse son activité vers 1875, d’après [3310] <culture.gouv.fr/public/
mistral/merimee_fr> -Avr 2011.
• SORANS-lès-Breurey (70190) ...
- Breurey-lès-Sorans ... f+fe, in [11] p.406.
• VALAY (70140) ...
. 5 1789, l1 H.F., in [11] p.406.
. Le H.F. est construit en vertu de Lettres patentes accordées à Joseph-François PÉTREMAND DE VALAY, le
22 Nov. 1689. Au 18ème s., les Fontes, réputées de
bonne Qualité, sont écoulées dans les Forges de MONCLEY, SCEY-en-Varais (25), PESMES et MONTRAMBERT (39). À partir de 1778, la famille ROSSIGNEUX,
Maître de Forges à PESMES, exploite le H.F., qui produit annuellement 500 Tf. Par manque d'eau pour alimenter les Soufflets, l'Us. Chôme six mois en 1798.
Les PÉTREMAND DE VALAY restent propriétaires
jusqu'au milieu du 19ème s., le H.F. étant régulièrement loué ... Lorsque Gustave ROBINET acquiert l'Us.
vers 1854, elle est affermée depuis (au moins) 1834
aux frères MÉNANS, lesquels entreprennent en 1855 la
construction de H.Fx. dans le même village. L'Établissement métallurgique ferme ses portes en 1875. L'Us.,
dite en chômage, est réglementée par arrêté préfectoral
du 2 mars 1886 ... Sur le plan technique: En 1783,
deux Roues hydrauliques actionnent les Soufflets du
H.F. et un Patouillet. Peu avant 1825, ce H.F. est un
des premiers du département à être équipé d'une Machine à Vapeur (6 ch) pour actionner la Machine soufflante. Celle-ci a remplacé des Soufflets, encore mentionnés en 1812. Chauffée au bois, la Chaudière à
Vapeur est remplacée en 1834 par deux générateurs et
une nouvelle Machine. En 1844, Joseph MÉNANS demande l'autorisation de placer ces Chaudières au sommet du H.F., afin qu'elles soient chauffées par les Gaz
du Gueulard, et d'en installer une troisième. Présence
en 1859, d'une Machine à Vapeur DE WOOLF de 10 ch
et d'une Chaudière à un bouilleur ..., d’après [3310]
<culture.gouv.fr/public/mistral_fr> -Avr. 2011.
• VARIGN(e)Y ... Lieu-dit ===> DAMPIERRE-lèsConflans (70800).
• VAUCONCOURT (70120) ...
. En 1789, 1 H.F., in [11] p.406.
. En 1673, Victor DE CLERMONT
D'AMBOISE, marquis DE St-GEORGES, est autorisé par CHARLES II
d'Espagne à construire une Forge et un H.F. sur sa terre
de RUPT. Cet Étab. remplace deux anc. Fourneaux,
construits aux 15ème ou au 16ème s. sur les territoires
de VAUCONCOURT et de NERVEZAIN. Il semble
qu’un seul H.F. soit construit, puisque qu'une Forge à
deux Feux est mentionnée au début du 18ème s.. Elle
disparaît avant 1750 ... La terre de RUPT, comprenant,
entre autres, le H.F., est vendue en 1758 au comte Grimod D'ORSAY. Vers 1770, il produit un million de livres de Fonte par an, en partie converties en Fer à la
Forge de VY-le-Rupt, et en partie exportées dans la province, et en Alsace et en Lorraine. En 1798, l'Étab. est
vendu comme bien national à Claude-Pierre DORNIER,
puis loué par sa veuve Catherine ROCHET à la famille
POCHET dans le premier quart du 19ème s.. L'ordonnance royale du 31 Déc. 1834 autorise le maintien de
l'Us. à Fer, composée d'un H.F. et de deux Patouillets.
La modernisation de la Soufflerie laisse espérer une
augmentation annuelle de la Production de 5.400 à
6.300 Quintaux métriques de Fonte. Racheté au milieu
du 19ème s. par la Sté DUFOURNEL et Cie, le H.F. est
éteint en 1860, d’après [3310] <culture.gouv.fr./public/
mistral/merimee_fr> -Avr. 2011.
• VELLEXON-QUEUTREY-&-VAUDREY (70130) ...
. En 1789, 1 H.F., in [11] p.407.
. Un site métallurgique est attesté à VELLEXON en
1502, mais semble avoir eu une existence éphémère.
En 1666, Claude Louis D'ANDELOT obtient l'autorisation de rétablir une Forge et un H.F., mais seul ce dernier est construit, et Mis à feu en Déc. 1669. Exploité
par le Maître de Forges Jean NOIRPOUDRE en 1731,
l'Étab. ne fonctionne plus au milieu du 18ème s., faute
de Combustible. Affermé au Maître de Forges JeanFrançois ROCHET, il produit 600 Milliers de Fonte en
1771, contre 500 t en 1788, et rentre dans la propriété
de la famille DE MARMIER au début du 19ème s.. En
1849, le H.F. est équipé d'une Machine Soufflante mue
par une Roue hydraulique, et sa Production atteint 800
Quintaux métriques de Fonte. Par arrêté préfectoral du
9 Déc. 1856, DE MARMIER et Cie est autorisé à établir
une Chaudière GUILLEMIN (BESANÇON, Doubs),
chauffée par les Gaz du Gueulard et actionnant une
Machine à Vapeur de 15 Ch placée dans le Moulin, sur
la rive droite du Bief. En 1862, les deux Roues hydrau-
liques sont remplacées par une Turbine, utilisée comme
moteur auxiliaire de la Machine à Vapeur pour actionner
la Soufflerie. Le H.F. est définitivement arrêté en 1864,
d’après
[3310]
<culture.gouv.fr/public/mistral/
merimee_fr> -Avr 2011.
• VILLERSEXEL (70110) ... fo+f+fe, in [11] p.407.
• VY-le-Ferroux (70130) ... -Voir le nom de cette commune.
• VY-lès-Lure (70200) ... f, in [11] p.4084.
... d’après (gdh) = d’après [2964] <fr.wikipedia.org> pour
la commune -Fév. 2011.
(2) de Guy-Daniel HENGEL.
(4) d’après [3491] <culture.gouv.fr/.../merimee_fr?...> Juil. 2011.
GÉANTE : Femme de la haute société. Michel LACLOS.
••••••••••
Les Villes
BAIGNES (70000) : ¶ Commune de Hte-Saône.
. 1789 ... ‘1 H.F.+ 1 Forge à feu’, in [11] p.389.
. “Le réveil des Forges de BAIGNES ... Témoin de l’activité industrielle du 18ème s., le site de BAIGNES, à 10 km.
de VESOUL, est à l’aube d’une fantastique réhabilitation ...
(Ce) petit bijou architectural --- tire l’origine de son nom
d’anc. bains dont on a découvert les vestiges il y a quelques années ---. // Les Forges de BAIGNES ont fonctionné
de 1545 à 1963 ! Un record de longévité, comparé à d’autres Fonderies installées sur ce territoire riche autrefois de
Minerais de Fer. Le Fer et le Fonte de BAIGNES étaient
jadis expédiés vers LYON par la Saône. En 1840, BAIGNES possédait un H.F. produisant 800.000 kg de Fonte
brute. Pendant la guerre de 14-18, sa Fonderie a livré au
service des Forges de l’Artillerie 140.000 obus de 95, 120
et 155 en Fonte Aciérée. Mais ce qui fut la marque de fabrique de la Fonderie, ce sont les Cuisinières et les Fourneaux, produits en grande quantité et dont quelques foyers
haut-saônois sont encore dotés. Puis les affaires allant en
s’amenuisant -le nombre d’Ouvriers aussi-, les Forges durent fermer leurs portes. Ce fut à midi, un 20 avril 1963.
L’horloge fixée au-dessus du bâtiment le plus exceptionnel marque à jamais ce triste moment. Le village où tous
travaillaient à la Forge s’est alors assoupi. (Après cette fermeture) reste --- un ens. architectural de toute beauté, une
structure parfaite née de l’imagination prolifique de l’architecte de LOUIS XVI, Cl.-N. LEDOUX ---. // (En projet)
un secteur artisanal lié à l’activité métallurgique ---. // Le
département vient d’inscrire le projet de réhabilitation du
site de BAIGNES au contrat de plan État-Région 20002006. Son ens. en calcaire bosselé, son bâtiment curviligne, abriteront donc un Musée de l’Histoire du Fer, musée
servant de support à des activités telles qu’un centre de
formation à la Ferronnerie d’art, un atelier de Sculpture,
un lieu de fabrication de pièces anciennes pour voitures de
collection, des studios de tournage de cinéma ou de télévision, etc.. Un projet chiffré à 20 MF auquel s’associe
l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse pour qui
l’intérêt hydraulique de la résurgence canalisée donnant
naissance au ruisseau n’est pas négligeable.” [21] supp. 7
HEBDO, du Dim. 29.04.2001, p.8.
. Les Fourneaux, objets et Ustensiles de cuisine -de couleur noire- en Fonte étaient une spécialité des Fonderies de
Hte-Saône, dont l'Us. de 70000 BAIGNES fut le dernier site
de production; elle a été fermée en 1961, selon note de G.D. HENGEL -Sept. 2008.
. Forge attestée en 1549, propriét. J. & F. VATELIN. Interruption pendant la Guerre de Trente Ans (1618-48). Vers
1700, elle compte un H.F. et une Affinerie, propriét. Gédéon ROCHET. En 1744 il y a un H.F., une Affinerie, une
Fenderie. Au milieu du 18ème s., Production de Fer pour
BAINS-LES-BAINS (88240) et MONTMOROT (39570). Une
partie de la Fonte est utilisée pour Bombes et Boulets. En
1774, prod. de 250 Tf et 75 t de fer, puis 450 Tf en 1788.
Entre 1795 et 1807, remodelage complet de la Forge par
l’architecte Claude-Nicolas LEDOUX sous les ordres de
Claude-François ROCHET, Maitre de Forge. En 1818, Isaac
BLUM, Maitre de Forge, reconstruit le H.F.. En 1834,
prod. de 800 Tf dont une partie part à VILLERSEXEL
(70110). Arrêt en 1820 (manque de bois et d’eau), puis rachat en 1841 par TIQUET et ROBINET. Travaux sur le H.F.
en 1847, install. d’une Soufflante à Vapeur et 1859, puis
Arrêt définitif et démolition du H.F. en 1869. Transf. de
l’Us. en Fonderie de seconde fusion avec cubilots (fabr. de
Poêles, Cuisinières, Fers à repasser, mat. agricole, etc.).
Modernisée entre 1907 et 1913, la Fonderie produisit des
Obus pendant la Guerre 1914-18, puis reprit son activité
normale. Après 1945, déclin de la Production et arrêt des
Cubilots en 1961. Fermeture définitive en 1963. Une partie des bâtiments est rasée en 1997. Le reste de l’Us., dont
2 cubilots en partie ruinés, est classé M.H. depuis 2007 et
propriété du Conseil Général, d’après [2964]
<culture.gouv.fr/merimee.fr/Baignes>,
<wikipedia.org/
wiki/Baignes> -Avr. 2011.
¶ “n. pr & sm Archéo. Fourneau en Fonte fabriqué en
Hte-Saône, à BAIGNES , arr. de VESOUL -Savoie-.”
[1551] n°25 -Juil./Août 1998, p.27.
... et suite, non imprimée
Association Le Savoir ... Fer
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tél.: 03 82 58 03 71
courriel: [email protected]
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Département 71-1
1
71 - Saône-&Loire
Le Département dans ...
1 - ... la France d’auj.
2 - ... les Provinces du 18ème s..
3 - ... la région Franche-Comté de 1970
4 - ... la région Bourgogne-Franche-Comté de 2016.
3
4
Dans
2
les Provinces du
18qme s.
Ce département a été traîté
par J. C. (= Frères BOURGIN [11]), mais ne l’a pas été
par G.-D. H. ...
Le Département ...
SAÔNE-ET-LOIRE : ¶ ”Département formé
d'une partie de la Bourgogne. Préfecture MÂCON
(71000). Houille. Métallurgie et Forges.” [308]
-Voir: Bassin de BLANZY, Bassin de BLANZYMONTCEAU,
CREUSOT (Le), Méthode de
BLANZY, MONTCEAU-les-Mines et MONTCENIS.
. En 1819, le département possède 9 H.Fx,
d'après [4718] p.50.
. En 1891, c'est le troisième département pour
la Production de Fonte, avec 87.158 t, d'après
[4210] à ... FONTE.
. En 1893, le département a produit 1,5 Mt de
Charbon, d'après [4210] à ... HOUILLE, p.323.
. “La Production du département en Combustibles minéraux -Houille et Anthracite- était
en 1898 de 2.096.000 t ---. La Production de
la Fonte Moulée en Première fusion était de
105.671 t. La Fonte Moulée en Deuxième fusion occupait 11 Us. ayant produit en 1898,
13.752 t.” [4210]
. En 1912, le département a produit 115.174
Tf, avec 3 H.Fx à feu, d'après [4441] p.306 et
316.
• Colloque 2010 ...
. À 17400 AUTUN, s’est déroulé, les 16 et 17 Avr.
2010, un colloque, au cœur d’une région minière, le
Bassin de Bourgogne-Nivernais - Deux siècles de législation minière en France - La loi du 21 Avr. 1810,
ses prolongements, ses modifications et son adaptation
aux évolutions de l’Exploitation des ressources minérales ... Ce colloque était organisé par le Muséum d’Hist.
Nat. d’AUTUN, le CH2ST(1) de l’Univ. PARIS 1 Panthéon-Sorbonne et la Sté de l’Industrie minérale; il a en
© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
outre reçu de nombreux soutiens des Stés savantes locales ... Une excursion -les routes de l’Énergie- a conduit
les congressistes à la découverte du patrimoine géologique et minier de l’Autunois-Morvan, à savoir les
Mines d’ÉPINAC et le Puits HOTTINGER, la Mine-Us.
des TÉLOTS, d’après [300] SAÔNE-&-LOIRE / Colloque 2010 ... (1) Centre d’Histoire des Sciences et d’Histoire des Techniques.
•• SUR LES SITES ...
• ANTULLY (71400) ...
— Forges et Fourneaux de Baume, Forge de
Beaumes ... “— Consistance: ‘Cette Us. pourrait faire
500 Milliers de Fers par an ---. Depuis 30 ans environ,
cette Us. n’a pas été en mouvement plus de 2 ans, raison pour croire qu’elle ne peut être Exploitée utilement, car depuis 3 sans surtout que les Fers ont augmenté de valeur, elle n’a point été mise en activité’.”
[11] p.410.
• AUTUN (71400) ... “— Consistance: 1 Feu de
Forge.” [11] p.410.
• BLANZY (71450) ... -Voir ce nom de commu-
ne.
• CHAROLLES (71120) ...
— Pretin ... “— Historique: Lettres patentes
1732.” [11] p.411.
• CIRY-le-Noble (71420) ... Commune minière de
Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• ÉCUISSES (71210) ... Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• GÉNELARD (71420) ... Commune minière de
Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• GUEUGNON (71130) ... “— Consistance: Forge et
Fourneau — 1 H.F., 2 Feux de Forge. — Historique:
Date de 1720. L’Étab. a été autorisé par arrêt de
Conseil du 16 mai 1724; Lettres patentes du 29 mai
1724 en faveur du marquis DE LATOUR-MAUBOURG
pour 1 H.F., 1 Forge, 1 Fenderie.” [11] p.416.
• HURIGNY (71870) ...
. Lieu-dit LES PRÉS DU MÂCHEFER, à 3 km N.-N.-O. de
MÂCON (71000) ... Vers 1920, on découvrit, sur le territoire de la commune, des Scories métallifères qui furent datées de la période gallo-romaine. L’endroit fut
alors appelé ‘Les Prés du Mâchefer’, tout près d’un
autre lieu-dit ‘Les Fargettes’. La construction d’un lotissement à cet endroit fit réapparaître ces vestiges métallurgiques. Leur analyse établit qu’ils provenaient de
la Fonte du Minerai de Fer de Surface, trouvé sur
place. Le lieu-dit ‘Les Fargettes’ rappelle qu’il y avait
des Ateliers de Forges et de travail du Fer au temps des
Éduens et des Gallo-Romains. Une Ass. de sauvegarde
du Patrimoine de la commune a mis en valeur ces souvenirs
métallurgiques,
d’après
[2964]
<gueulatis.blog.lemonde.fr> -Mars 2012.
• LE-BREUIL (71670) ... Commune minière de
Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• LE CREUSOT (71200) ... -Voir: CREUSOT (Le).
— Montcenis, Le Creusot ... Les notes consacrées à ce site, qu’évoquent les frères BOURGIN, sont intégrées à ‘CREUSOT (Le)‘.
• LES-BIZOTS (71710) ... Commune minière de
Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• MARLY-s/s-Issy (71760) ...
— Pont de Vaux ... “— Consistance: Forge. —
Historique: Lettres patentes que l’on croit être de
1764.” [11] p.417.
• MARTIGNY--le-Comte (71220) ...
— Le Verderat ... “— Consistance: Forge et
Fourneau. // 1 H.F. et 2 Feux de Forges. — Historique:
‘On assure qu’elle existe depuis l’année 1700'.” [11]
p.417.
• MONTCEAUX-LES-MINES (71300) ... -Voir
ce nom de commune.
. Dans l’ouvrage Le dire pour le fer, on relève, à propos de MONTCEAU-les-Mines (71300): “
Ville située dans le département de Saône-etLoire, dépositaire d’une tradition minière
vieille d’un centaine d’années, et dont les
Mines souterraines ont fermé en 1992, et les
Mines à Ciel ouvert en 2000.” [4649] p.125,
note15.
• MONTCENIS (71710) ... -Voir ce nom de
commune.
• MONTCHANIN (71210) ... Commune minière de
Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• NEUVY-Grandchamp (71130) ...
— Beauchamp ... “— Consistance: Forge et Fourneau. // 1 H.F., 2 Feux de Forge. — Historique: L’Us.
existe depuis plus de 2 siècles ---.” [11] p.418.
• PALINGES (71430) ...
— Le Montet ... “— Consistance: ‘Cette Us.
consiste seulement en 2 Fourneaux de fusion de Mine
de Fer’. — Historique: ‘On prétend que l’Us. dont il
Département 71-2
s’agit a paru pour la 1ère fois en l’année 1700, à l’ex.
de celles de VERDERAT et de PERRECY, auxquelles
elle a débité pendant longtemps ses Fontes’.” in [11]
p.418.
• PERRECY-les-Forges (71420) ...
. Commune minière de Fer, d’après liste A.CO.M. -Mai
2014.
. “— Consistance: Forge et Fourneau. // 1 H.F., 2
Feux de Forge. — Historique: Existe depuis 1700.”
[11] p.419.
• POUILLOUX (71230) ... Commune minière de
Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• St-BÉRAIN-s/s-Sanvignes (71300) ... Commune
minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• St-EUSÈBE (71210) ... Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• St-LÉGER-s/s-Beuvray (71990) ... Musée de BIBRACTE - Mont Beuvray: -voir, à TÈNE (La), la fig.491.
• St-SERAIN-du-Plain (71510) ...
— Mesvrin ... “— Consistance: 2 Affineries. —
Historique: Autorisé par arrêt du Conseil du 3 Janv.
1764; acte d’association du 23 Oct. 1774 pour l’Exploitation des ‘Forges et Fourneauxde MESVRIN’, ou
‘entreprise des Forges et Fourneaux de MESVRIN’; ‘le
sieur ROETTIERS apporta dans ladite sté, entre autre
sobjets, la propriété et jouissance de la Forge de MESVRIN, du Fourneau de BOUVIER, avec leurs appartenances et dépendances’.” [11] p.419/20.
— Bouvier ... “— Consistance: 1 H.F..” [11]
p.420.
• St-SERNIN-du-Bois (71200) ... Commune minière
de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• St-VALLIER (71230) ... Commune minière de
Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
. Le territoire de la commune faisait l’objet d’une
Concession minière -la Concession MONTCEAUBLANZY ... Les travaux miniers ont été arrêtés en
2000, d’après note de L. DEVOS - A.CO.M. -Déc. 2015.
. La Cité des Gautherets est une cité ouvrière construite -1921/26, puis 1938/51- à proximité du puits StAMÉDÉE pour accueillir une main-d'oeuvre immigrée
essentiellement polonaise ... Cette cité est située en
partie sur la commune de SANVIGNES-les-Mines
(71410) ... C’est la plus autonome des cités ouvrières
du
Bassin
minier,
d’après
[4051]
<sitesminiersremarquables.com/fr_FR/
ficheimprimable/99> -Janv. 2016.
. Le Château de Galuzot, logement patronal construit 1859/63- à l'emplacement de l'anc. Siège et port de la
Cie des Mines de LA THEURÉE-MAILLOT et des PORROTS, rachetée en 1841 ... Après la transformation en
Sté anonyme de la Cie des Mines de BLANZY, les directeurs résident à Montceau-les-Mines ... Le château racheté par la commune de MONTCEAU-les-Mines
(71300) et converti à partir de 1913 en hospice puis en
hôpital
municipal,
d’après
[4051]
<sitesminiersremarquables.com/fr_FR/
ficheimprimable/100> -Janv. 2016.
• SANVIGNES-les-Mines (71410) ... Commune minière de Charbon, d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
• TORCY (71210) ... Commune minière de Charbon,
d’après liste A.CO.M. -Mai 2014.
••••••••••
Les Villes
BLANZY (71450) : ¶ “Comm. de Saône-&Loire, dans la dépression du CREUSOT, près de
MONTCEAU-les-Mines; 6.960 hab. -Blanzynois-.
Houille, pneumatiques, constructions mécaniques.”
[206] ... “Sur le canal du Centre. Importantes Mines de
Houille.” [308]
-Voir: Bassin de BLANZY, Bassin de BLANZY-MONTCEAU, Méthode BLANZY, Méthode
de BLANZY, Méthode dite (de) BLANZY.
. Commune minière de Fer, d’après liste A.CO.M. -Mai
2014.
• “Les Mineurs de BLANZY dans la Grande Guerre -LE
JOURNAL DE SAÔNE ET LOIRE -26 Oct. 2014 ... En
1913, la France ne produisait que la moitié de sa
consommation en Charbon. Elle devait importer d'Allemagne, de Belgique et d'Angleterre. Après Août
1914, l'Allemagne et la Belgique ne fournissaient plus
et la Bassin minier du N.-P.-de-C. est occupé. Il faut
donc trouver des solutions pour éviter une baisse de
Production du Charbon nécessaire aux industries de
guerre. // Entre 1914 et 1919, plus de 14.000 Mineurs
sont embauchés et 2.500 Prisonniers de guerre travailleront aux Houillères pour pallier les 13.000 départs au Front. L'âge minimum d'embauche est avancé
à 14 ans et l'âge maximum reculé à 45 ans. On prospecte dans toute la France pour trouver des Ouvriers.
On fait venir de nombreux contingents étrangers, on
embauche réfugiés et déplacés et l'armée territoriale
reste mobilisée pour travailler. // Dans un premier
temps, des baraquements rudimentaires sortent de terre
pour loger le surplus de mains d'œuvre. Les cités sont
agrandies et on en construit des nouvelles. L’approvisionnement est difficile, les denrées sont rares et chères
et les Houillères mettent souvent la main à la poche
pour financer les coopératives ---.” [5322] -Oct. 2014,
p.28.
CREUSOT (Le) (71200) : ¶ “Ch.-l. de cant. de
Saône-&-Loire -Creusotins-. La ville naît sur un Gisement de Charbon ---. Une Fonderie de Canons est installée et LE CREUSOT se développe autour de cette activité métallurgique ---.” [206]
-Voir: Armoiries pour ce département, Château / Divers / Château de LA VERRERIE, Oille, Patronage,
Royaume du Fer, SCHNEIDER, SCHNEIDERVILLE.
-Voir, à Cité du Fer et du Feu, ce surnom
donné à la ville, Ville de flamme et de Fer.
-Voir, à Détrôner le Fer, la cit. [4351] p.8+9/18.
-Voir, à FRITZ, la cit. [1318] du 30.03.1901,
p.203.
-Voir, à Intégration verticale, la cit. [4351]
p.1+2/18.
••• LA VILLE ...
• Coup d’œil sur la ville ...
. “En 1781, ‘LE CROZOT’ n’était qu’un lieu-dit situé
dans la vallée de la Charbonnière, au nord-est du bourg
de MONTCENIS, près d’AUTUN, en Bourgogne. Dans
cette vallée isolée où depuis longtemps on Jardinait le
Charbon, on construit en 1782 et 1785 la plus moderne
Usine sidérurgique d’Europe continentale, puis on y
transfère la manufacture ‘des cristaux de la Reine’ jusque là établie à SÈVRES.” [1431] p.18.
. Vers 1834: “Je connais peu de spectacles plus curieux
que celui de cet Établissement vu le soir ---. On
n’aperçoit LE CREUSOT que lorsqu’on en est très près.
Alors on est frappé tout d’un coup des flammes de diverses couleurs qui s’élèvent en ondoyant, et sont en
quelque sorte multipliées par les nappes d’eau qui les
reflètent ---. À mesure qu’on approche, on voit l’ensemble s’animer: le Marteau résonne sur l’Enclume;
les Machines à Vapeur font entendre un bruit cadencé;
le Feu siffle sous l’action de puissants Soufflets;
d’énormes Chariots circulent sur des Voies de Fer; la
cloche appelle les Ouvriers au travail ---. Mais il faut
avouer que le jour enlève une grande partie de la poésie de ce tableau. Tous ces Foyers qu’on a vu la veille
répandre une lumière ardente, ne jettent que des torrents d’une fumée noire et épaisse; le sol est couvert de
Charbon réduit en poudre fine et pénétrante que le vent
le plus léger soulève ---. Les prairies, qui avoisinent
encore LE CREUSOT, sont journellement envahies par
des monceaux de Scories et de Cendres. Enfin on est
moins disposé à admirer l’activité et
l’énergie de cette population de Mineurs et de Forgerons, lorsqu’on voit
de près les hommes qui la composent vêtus d’habits sales et déchirés,
couverts de poussière et de sueur,
subissant, en un mot, les conséquences des travaux rudes et souvent
dangereux auxquels ils se livrent
journellement.” [1256] -1834, p.227.
. 5 1834 ... Dans cette commune écrite ‘LE CREUZOT’-, existent des
Fonderies de Canons, d’après [5651]
p.114 ... En outre, “l'Étab. du CREUZOT, dont les travaux sont momentanément suspendus, se compose de
4 H.Fx, 18 Fours à Puddler, 6 Fours
à Réchauffer, 2 Fours à Mazer et 6
Fours à balai. Les H.Fx sont mus par
une Machine à Vapeur de la force de
100 chevaux, les Forges par une
de 75, et une autre de 16 chevaux. Une douzaine de Machines
à Vapeur sont en outre employées
à Extraire la Houille et il tirer
l'eau.” [5651] p.117.
. Sous la plume de D. MÉREUZE,
on relève : “Capitale des SCHNEIDER, pendant 150 ans, la ville de
Saône-&-Loire
vécut
dans
l’ombre d’une célèbre dynastie:
celle des Maîtres de Forges ...
Dans la plaine des Riau, c’est là
que LE CREUSOT est né, à la fin
du 18ème s., avec l'installation
d'une Fonderie de Canons pour la
Marine. C'est là qu'Eugène et Adolphe SCHNEIDER, reprenant le site
en 1836, installèrent leurs Us. et
H.Fx dans le vacarme des ‘Machines qui tournent, tombent, remontent, se croisent, s'agitent,
ronflent, sifflent, grincent, crient
Association Le Savoir ... Fer
7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGE
tél.: 03 82 58 03 71
courriel: [email protected]
site: http://savoir.fer.free.fr/
!’, écrira MAUPASSANT ---. // ‘La singularité du
CREUSOT, explique l'adjoint au maire, est de n'avoir
jamais eu de centre. Les SCHNEIDER n'en voulaient
pas. Ils préféraient diviser la ville en quartiers. Ils
achetaient les terrains pour les revendre à leurs employés, fournissaient le permis de construire, les plans,
les matériaux, les crédits. Tout leur appartenait, ils
possédaient leurs écoles, leur hôpital, ils étaient les
maîtres’ ---. // Il a fallu attendre les années 1990 pour
que le triptyque ‘Liberté-Égalité-Fraternité’ soit inscrit
à son fronton et qu'une Marianne y trône: ‘Les Schneider n'étaient pas très Républicains’ ---. // L'arrière de la
mairie donne sur le boulevard Paul-Henri-SCHNEIDER,
artère cossue et ombragée. Fermée d'un côté par le bâtiment faussement 18ème (s.) du siège SCHNEIDER aujourd'hui celui d'INDUSTEEL ARCELOR- elle bute,
de l'autre, sur le laboratoire de Métallurgie et la statue
d'Eugène II SCHNEIDER, décédé en 1942. Petit-fils
d'Eugène 1er et fils d'Henri -représenté à sa demande
en St ÉLOI sur un vitrail de l'église St-HENRI !- il est
immortalisé dans son uniforme de membre de l'Institut, un plan de la ville à la main ---. // Une rue --- héberge ---, au 42, une étonnante façade rococo avec frises en céramiques, balcon en Fer Forgé et colonnes
grecques. Ce sont les Galeries ouvrières, anc. coopérative créée par les SCHNEIDER pour leurs employés. Le
nom de cette rue: Jules-GUESDE --- ‘La rue JulesGUESDE monte au Château’. // Le ‘Château’, c'est
celui de la Verrerie, anc. Manufacture élevée au 18ème
s. pour recevoir la cristallerie de la reine, placée sous
le patronage de MARIE-ANTOINETTE. Les SCHNEIDER en avaient fait leur palais, allant jusqu’à y transformer deux Fours désaffectés en une chapelle et un
petit théâtre, inspiré du Trianon. Reconverti en Écomusée, le Château de la Verrerie est à présent ouvert au
public, de même que l’immense parc de 28 ha qui
s’étend à ses pieds, avec sa serre, son étang, ses animaux ... // Quelques repères: • Les statues des SCHNEIDER ... • Le Marteau-Pilon ... • L’Écomusée de la
Communauté LE CREUSOT-MONTCEAU-les-Mines ...”
[1055] des Sam. 25 & Dim. 26.02.2006, p.15.
• La ville vue par un penseur ...
. “Le nom du CREUSOT passe dans le journal de Paul
CLAUDEL, au mois de Déc. 1916. Il ne fait que passer
---. Au CREUSOT le voyant CLAUDEL n'a rien vu ---. /
/ L'âme métallique du CREUSOT déchire tous les
beaux habits qu'on veut lui mettre. Même ce qu'on appelle le ‘Château de la Verrerie’ ressemble plus à une
Manufacture qu'à un château. Les cristaux qui y furent
produits pour la reine MARIE-ANTOINETTE ont une
apparence brute, comme s'ils annonçaient les Locomotives et les Canons qui sortiraient des Us., un siècle
plus tard. Plongé dans l'atmosphère de cette ville, le
cristal devient aussi pesant que de l'acier. C'est dans
cette atmosphère que j'ai cherché un sens à la fuite des
jours, blotti sous un manteau de rudesse dont je découvrais peu à peu la doublure de grâce.” [3909] p.8 ... Et
un peu plus loin: “En revenant du parc de la Verrerie
et en passant sous les fenêtres du
château qui a si longtemps été la demeure des Princes de la Métallurgie,
j'ai entendu un moineau pépier.”
[3909] p.11 ... Puis: “A qui vient du
dehors, LE CREUSOT présente son
visage de brute: un Marteau-Pilon à
Vapeur, comme le presse-papiers
d'un géant oublié là, à l'entrée sud
fig.461
de la ville (-voir la
). Il
servait jadis à Forger des Blindages
pour la marine. Sa puissance était
doublée par le velours d'une extrême délicatesse: ce Marteau qui aplatissait l'acier le plus dur pouvait
aussi bien fendre une coquille de
noix sans en écraser le fruit. Personne n'est aussi délicat qu'un ogre.
C'est dans cette ville qui a choisi
pour emblème un Marteau-pilon de
cent tonnes que m'a été révélée
l'existence d'une chose incroyablement légère et silencieuse, arrivant du fond du temps vers
nous, portée par des ailes d'une
aveuglante blancheur. // J’ai
grandi dans une ville où, pendant
deux siècles, pour gagner son
pain, il fallait aller le chercher
dans la gueule rougeoyante des
H.Fx. L'Us. recouvrait tout.
Même les moineaux étaient aux
couleurs des SCHNEIDER.”
[3909] p.19/20 ... Et encore: “On
ne trouvera pas LE CREUSOT
dont je parle sur une carte — seulement dans l’invisible où je vis.”
[3909] p.38.
• Armoiries ...
. Figurées sur la
fig.363
,
elles se déclinent de la façon
© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
Association Le Savoir ... Fer
7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGE
tél.: 03 82 58 03 71
courriel: [email protected]
site: http://savoir.fer.free.fr/
suiv.: “Au chef de gueules chargé d'une Ancre d'argent
accosté de deux fleurs de lys d'or. D'azur au MarteauPilon d'argent posé sur une terrasse d'or, l'Enclume
sommée d'un lingot de gueules, accosté en chef de
deux Lampes anc. de Mineur, d'or allumées de gueules. // Écu timbré d'une couronne murale d'or à quatre
tours et soutenu à dextre d'une branche de chêne fruitée
et à senestre d'une palme le tout d'or, passées en pointe
en sautoir, et retenant un listel de parchemin chargé de
la devise en lettres romaines de sable: FAC FERRUM,
FER SPEM (= travaille le Fer, porte l'espoir). // La
Croix de Guerre 1939-1945 appendue à la pointe de
l'écu brochant sur le listel; l'industrie lourde métallurgique est concrétisée par une silhouette stylisée du premier Marteau-Pilon inventé en 1840. Le Marteau-Pilon
est l'instrument et le symbole de la puissance du CREUSOT. // L'Ancre de marine était autrefois l'emblème de
la corporation des Maîtres-Fondeurs-Forgerons. Elle
rappelle également la Fonderie Royale de la Marine,
créée en 1786. // Les fleurs de lys ont figuré jadis sur
toutes les pièces officielles du CREUSOT: sceau de la
Fonderie Royale de 1786, sceaux et jetons des Mines
de MONTCENIS, etc.. // Les anc..Lampes de Mineur
rappellent que LE CREUSOT doit son existence à la
Houille de première Qualité, extraite depuis la fin du
15ème s.. // La devise ‘FAC FERRUM , FER SPEM’ résume le passé et engage l'avenir ---.” [2964]
<www.creusot.net/histoire/armoiries/blason.htm>
••• MATIÈRES PREMIÈRES ...
•• EXPLOITATION DU CHARBON ...
-Voir: Culte du Fer, du Feu et de la Mine, et
Ramasser.
-Voir, à Charbon de terre, les cit. [1431] p.22.
-Voir, à Oille, la cit. [1241] Mars 1982, p.2.
. Commune minière de Fer, d’après liste A.CO.M. -Mai
2014.
• Usage(s) du Charbon ...
-Voir, à Charbon de terre, la cit. [1171] p.49.
•• COKE ...
• Fabrication du Coke ... -Voir, à Coak, la cit.
[711] p.19/20.
•• MINERAI ...
• Minerais enfournés au 19ème s. ...
. En 1829, les Minerais Enfournés au CREUSOT
(71200) proviennent essentiellement des Mines
de: — CHALANCEY (commune de COUCHES
71490) -soit Mine en Roche qu’on ne Lave
pas, soit Mine fine qui a besoin d'être lavée-,
— Mines de REMIGNY (71150) et ALUZE (71510)
-les mines de REMIGNY entrent· pour une trèsfaible proportion dans la consommation actuelle des H.Fx, — COLLONGE (COLLONGEen-Charollais 71460), près de MONTCHANIN
(71210)(LC1) ... En dehors de CHALANCEY qui
fut la principale source de Minerai jusque vers
1850, LE CREUSOT utilisait différentes sources
de Minerai. Après les Gisements proches, LE
CREUSOT a en recours à des Gisements plus
éloignés tels que ceux du Berry ou de la Franche-Comté. Il n’est pas possible de donner le
chargement des H.Fx du CREUSOT, essentiellement variable dans le temps pour des raisons d’approvisionnement, mais aussi parce
que la Qualité des produits à obtenir intervenait dans le choix des Matières premières ...
LE CREUSOT a Exploité le Minerai de REMIGNY à 2,5 km de CHAGNY (71150). Nous ne
savons pas pendant combien de temps, ni en
quelle quantité. Ce Minerai servait de Fondant au Minerai de CHALANCEY calcaire.
Nous n’avons pas de renseignements sur les
autres Minerais d’origine voisine ... À partir de
1862 le Creusot a exploité l’important Gisement de MAZENAY (écart de la commune de StSERNIN-du-Plain 71510) et CHANGE (21340, bien
que commune du dépt 71) en le reliant par Chemin de Fer à l’Us.. Cette exploitation pris fin
vers 1910, moment où DROITAUMONT (54800)
vint prendre le relais ... En 1862 LE CREUSOT
produisait 6 Fontes différentes; suivant les
produits à obtenir, on utilisait en moyenne
70 % de MAZENAY et des Minerais de différentes sources (Elbe, Berry, Génelard, Afrique, Comté, AIGUEBELLE (73220) et Espagne,
divers), selon note de synthèse d’A. DE BADEREAU -Fév. 2012 ... (LC1) d’après extrait d’un
rapport de la Sté anonyme des Mines, Forges
et Fonderies du CREUSOT (MANBY & WILSON)
de 1829.
. "Le même soin de la vie des hommes se re© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
Département 71-3
trouve à MAZENAY, peu distant du CREUSOT
et d'où s'Extrait le Minerai de Fer ---. Partout
à MAZENAY, les surfaces du sol portent les indices du travail qui se fait dans ses entrailles.
Ce sont des Cantines et des logements d'Ouvriers ---; ou bien des charpentes qui couvrent
l'orifice des Puits ou servent d'auvent aux Galeries, enfin un Chemin de Fer dont les Embranchements circulent dans toutes les parties
de la Concession, de manière à ce que la Benne verse directement dans le Wagon de Minerai qu'elle vient d'Extraire. Ces Gîtes de MAZENAY, voisins si précieux pour le CREUSOT,
sont à peu près inépuisables. La Couche dépasse 2 mètres et à mesure qu'on la découvre
gagne en étendue. C'est une immense Nappe
de Fer qui ne descend pas plus bas que 40 m
et qu'on Exploite en coupe réglée. Le Minerai, couleur de Rouille passant quelquefois au
brun, se compose de Grains agglutinés, semblables à des œufs de poisson, avec un mélange de coquilles qui probablement plongeaient,
au moment du Dépôt, dans un bain métallique. La Teneur moyenne du Minerai est de 28
%; son Extraction --- s'élève à 300.000 t. Entre MAZENAY et Le CREUSOT, les distances
sont pour ainsi dire nulles. Deux heures après
l'Abattage, le Minerai peut-être jeté dans le
Four ou déposé sur la Plate-forme pour les
Mélanges. // Cette Plate-forme est le premier
laboratoire du traitement du Fer; il s'agit d'y
combiner les Matières qui formeront la Charge du H.F.. Pour cela ni MAZENAY, ni Le
CREUSOT n'auraient suffi. Outre son Charbon,
l'Usine en brûle une quantité à peu près égale
empruntée à BLANZY, à MONTCHANIN, ou à
St-ÉTIENNE; outre son Minerai, elle emploie
en Mélange plusieurs Minerais des environs,
celui de CHIZEUIL entre autres, qui est un Fer
peroxydé, l'Hématite, facile à reconnaître à sa
couleur rougeâtre; ceux du Berri également
qui ressemblent à des pois fossiles, et qui, du
temps même de CÉSAR, avaient la réputation
de produire du bon Fer. Mais ce ne sont là
que les moindres auxiliaires; l'aide vraiment
utile vient de plus loin, un peu de l'Île d'Elbe,
beaucoup de nos possessions d'Afrique. Dans
ces pays seulement se rencontre l'équivalent
du Minerai de Suède, un Minerai magnétique
dur, massif, de couleur grise, rendant 70 % de
Fer. Ces Minerais d'Afrique, nouveaux dans
notre Métallurgie, semblent y agir comme un
sang généreux introduit dans les veines appauvries; il en sort du Fer qui graduellement
se rapproche des meilleurs Fers au Bois. C'est
à l'aide de ces Alliages énergiques que LE
CREUSOT est arrivé à obtenir des résultats rigoureusement fixés dans une échelle de Qualités et de Prix qui va du numéro 1 au numéro
7. Une étude du problème des débouchés devait conduire à cette détermination de leur
donner une meilleure assiette." [772] p.41/42.
••• L’USINE ...
•• GÉNÉRALITÉS ...
• “1782 ... Fondation de la Sté des Forges du
CREUSOT ---. // 1788 … La crise financière
amène LE CREUSOT à se transformer en Manufacture royale, dont LOUIS XVI est actionnaire.” [1742] fiche H, 78-5.205.
• Au fil des mots ...
-Voir: Affinerie de Forge, À la Tôle finie, À
l'entreprise, Appareil de Chargement, Appareil d'Essai des Fontes, Appareil du CREUSOT,
Atelier d'Agglomération de Minerai, Bâche,
Basculeur, Bas (du Fourneau), Batte mécanique, Briquette(s), Aérien, Caisse circulaire,
Calciner, Caleur, Campagne, Campanile,
Canon, Carreau, Caserne, Cendres (des Gaz
de H.F.), Chambre à Gaz (du Gueulard),
Champ de Coulée, Charbon de terre, Chargeur, Chariot, Chaudière à Vapeur, Chauffer,
Chemin de la plate-forme, Cité du Fer et du
feu, Coack, Coak, Coke, Colonnade, Combe
des Mineurs, Couler, Couvercle à tabatière,
CREUZOT (Le), Crosot, Crot, Cuillère de dra-
gage, Cup and cone, Cuvelage, Dallage (de
Fonte), Déchargeur de Fonte, Déflogistiquer,
Dégorgement, Dégriller, Dégrossisseur trijumeau, Dénaturation (Us. de), Déphlogistiquer, Désoufrer (Se), Dessoufrement, Dessoufrer, Écomusée, Empire du Fer,
Empirisme, Entrepreneur, Étranger, Femmes
(Travail des) •• AU H.F., Fer hydroxydé, Fers
bruts (classification des), Fer spathique,
Flammes perdues (Utilisation des), Fonderie,
Fonte supérieure, Forerie, Forge à main,
Forge anglaise, Forge des grosses oeuvres,
Forgeron d'Entretien, Four à Coke, Four à
Coke en cirque, Four à coupole, Four APPOLT, Four à Puddler à courants d'air et d'eau,
Four découvert, Four du CREUSOT, Four du
CREUZOT, Fourneau à Désoufrer, Fourneau
de Forge, Fritz, Gare, Granit(e), Granulation,
Grès, Grue de dragage, Halle de la Fonderie,
Halle de Laminage, H.F., H.F. au Coke, H.F.
demi-adossé, H.Fx (Différents types de), Hérault, Homme rouge (L'), Houille machine,
Kish, Lambourde, Leveur de Fonte, Limerie,
Machine à feu, Machine à Redresser, Machine à rotation, Machine Soufflante, Machine
Soufflante verticale, Maître de Forges(s) ••
Quelques Personnalités // • SCHNEIDER, Maître entrepreneur, Manoeuvrage, Marqueur aux Balances, Marteau à la manière anglaise, Marteau anglais, Marteau-pilon, Modiste, MonteCharges hydraulique, Monte-Charge mécanique, Moulin à Vapeur, Nappe (de Fer), Noria,
Ouvrier irrégulier, Parquet du Gueulard, Pelle
à grille, Pilon à Vapeur, Planchette, Plate-forme, Plate-forme de Dessoufrement, Poche
roulante, Porte-Vent à rotule et (à) Vanne,
Porte-Vent télescopique à genou, Précaire,
Première Voie Ferrée, Procédé CABROL, Procédé LEMUT & DUMÉRY, Puddlage, Puits
d'épuisement, Rail, Ramasser, Releveur de
Fonte, Résidu de Pyrite, Respirer, Roi du Fer,
Rouleur de Charbon, Rouleur de Fonte, Route des Forges et des Mines en Bourgogne,
Ruisseau, Saturation castineuse, Sidérurgie,
Soufflerie à Pistons, Soufflet (à Vent), Surveillant général, Système (de) WATT, Traité,
Treuil de Défournement, Tube de Sûreté,
Tuyère à Laitier, Vêtements de Sécurité, Volume
total,
Wagon-bascule-automoteur,
Wagon circulaire, WILKINSON.
-Voir, à Coak, les cit. [1051] & [1431] p.17.
-Voir, à Four à coupole, la cit. [1303] p.14.
-Voir, à WILKINSON, la cit. [1431] p.18/19.
• Au fil du temps ...
— D’UNE FAÇON GÉNÉRALE ...
. “En 1764, l’abbé DE FÉNELON fera construire une
Forge pour procurer du travail à ses fidèles; il deviendra ainsi le premier Maître de Forges (du CREUSOT) --. La 1ère Coulée des H.Fx est faite le 11 Déc. 1785 --. En 1790, en récompense de son activité minière en
pleine expansion, le hameau du CREUZOT (ce n’est
déjà plus CROSOT) est promu au rang de commune, au
sein du nouveau département ’Maconnais-Charolais’,
qui vient d’être créé ---. (Mais) la Production du Charbon et du Fer diminue d’année en année ... Et en 1836,
les Établissements de l’ancienne Fonderie royale du
CREUSOT sont --- vendus --- à 2 jeunes Maîtres de
Forge, Adolphe et Eugène SCHNEIDER. Alors LE CREUSOT renaît une nouvelle fois ---. 1839: le Maire du
CREUSOT, M. POGNON préside à l’inauguration de la
1ère ligne de Chemin de Fer entre LE CREUSOT et le
canal du Centre. M. POGNON est aussi le chef-comptable caissier des Usines du CREUSOT et distribue luimême sa paye à chaque Ouvrier. Depuis le terme de
pognon est passé dans la langue française. 1841: Un
Ingénieur du CREUSOT, François BOURDON, invente
et réalise le 1er Marteau Pilon à Vapeur, ancêtre de celui qui en 1877, avec ses 100 t de masse mobile, constituera alors l’engin le plus puissant du monde ---.
1867: le Grand Duc CONSTANTIN de Russie Allume
au CREUSOT un nouveau H.F. et au nom du Tsar passe
commande --- de 200 locomotives ---. L’année 1870
voit surgir les premières Grèves: Grèves pour exiger,
non pas que les salaires soient augmentés, mais que les
Ouvriers eux-mêmes puissent gérer leur Caisse de secours et de prévoyance. C’est à cette occasion que certains Ouvriers en désaccord avec les grévistes, se concertant dans un café local à la devanture peinte en
jaune, sont surnommés par leurs adversaires les Jaunes(5), mot qui caractérisera désormais les briseurs de
grève ---. 1875: En Nov. de cette année, à sa mort, Eu-
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Département 71-4
gène SCHNEIDER, l’Homme rouge’, surnommé ainsi
par ses Ouvriers est inhumé à l’église St-Charles du
CREUSOT ---. 1879: LE CREUSOT reçoit la visite du
‘Grand Français’ Ferdinand DE LESSEPS; il préside à
l’inauguration de la statue en bronze d’Eugène SCHNEIDER et Allume un nouveau H.F. qui, curieusement,
aura une durée de vie plus longue qu’aucun autre: 17
ans & 7 mois ---. En 1943, le dernier Puits de Houille
du CREUSOT cesse de fonctionner. La Masse de Charbon découverte 3,5 s. plus tôt, qui atteignait par endroits une hauteur de 25 m, s’est peu à peu épuisée ---.
Il est bien loin le temps où SULLY PRUDHOMME -1er
prix NOBEL de Littérature en 1901- parlant du CREUSOT, où il commença une carrière professionnelle,
écrivait:
Tout hurle et dans cet antre où les jours sont des soirs
Et les nuits, des midis d’une rougeur ardente,
On croit voir se lever la figure de DANTE
Qui passe interrogeant d’éternels désespoirs
---.” [1241] Mars 1982, p.2 & 3 ... (5) Comme
le fait remarquer L. BASTARD, la date de 1875 semble
erronée, la plupart des auteurs s’accordant pour situer
la naissance du terme ‘Jaunes’ entre 1899 & 1900, voir: Jaunes (Syndicats).
— 18ÈME SIÈCLE ...
. “En France, grâce aux efforts de Gabriel JARS
-1732/65-, le nouveau procédé (remplacement
du Charbon de Bois par le Coke, dans le
H.F.) peut être mis en application, en 1782, au
CREUSOT. // Dès sa fondation, la Compagnie
du CREUSOT représenta, de par l’importance
des moyens mis en œuvre et des résultats obtenus, une entreprise d’un type vraiment nouveau. // Dans un mémoire remontant à 1787,
on lit: 'On peut Couler au CREUSOT dans les 4
H.Fx -de 13 m de hauteur- 10 millions de livres de Fonte par an, à raison de 2.500.000 livres par H.F. -soit à peu près 3 Tf/j-; ainsi, le
département de la Marine pourrait, dans le
cas où les besoins l’exigeraient, tirer de
MONTCENIS, 2.000 pièces de Canon en une
année ...’. // La grande Industrie était donc
née avant la chute de l’ancien régime. Et s’il
fallait préciser une date de naissance, on choisirait le 11 Déc. 1785, date de la 1ère Coulée
de Fonte au CREUSOT. Mais à côté de cette
grande industrie, subsistera encore longtemps
la ‘petite Industrie’ d’autrefois. C'est ainsi
qu'en marge de la Cie du CREUSOT -et de sa
voisine, la Fonderie d’INDRET-, des Forges
rudimentaires occupant seulement quelques
Ouvriers continueront à fonctionner -comme
ces Forges utilisent toujours le Bois, on n’est
pas surpris de les trouver disséminées dans
toutes les régions forestières du pays-.”
[1781] p.121.
. Dans une étude sur MONGE, on relève: "...
Vers le milieu de Sept. 1787, un groupe de savants quitta Paris pour une mission spéciale --: étudier la situation de la Fonderie royale du
CREUSOT ---; parmi eux, BERTHOLLET, LAVOISIER et les mathématiciens VANDERMONDE, CONDORCET, LAGRANGE, LAPLACE et
MONGE. C' était une sorte d'enquête à conduire sur l'état de la fabrication de la Fonte, du
Fer et de l’Acier dans le plus grand Établissement métallurgique de l'époque, que dirigeait
M. DE WENDEL, anc. capitaine au corps royal
d’Artillerie ---. Le séjour fut employé à visiter les Fonderies, à assister à des Coulées de
Fonte, à des expériences d’Affinage du Fer
de fusion et de combinaisons des métaux ---.
MONGE et VANDERMONDE s'occupèrent de
toutes les opérations sur les transformations
du Fer ---.” [3922] p.52.
. Vers 1789 ... MONTCENIS, LE CREUSOT ... “—
Consistance: Forerie, Forges et Fourneaux. ‘L’Étab. de
MONTCENIS est composé de 4 H.Fx, de 2 Grosses
Forges, de Fours à réverbère, Foreries et Ateliers pour
la fabrication des Machines à feu, d’une verrerie ---.
L’Exploitation de la Fonderie d’INDRET est réunie à
cet Étab.. — Historique: Construction commencée en
1781 ---. ‘Journal de la Mise à feu de la Fonderie royale du CREUSOT’, le 11 Déc. 1785: 2 H.Fx achevés en
Nov. 1784, Mis à feu en 1785. ‘J’ai trouvé les Ateliers
garnis de toutes les nouvelles inventions propres à
abréger les opérations des arts. La Fonderie provisoire
--- est très bien montée’ -M. AMELOT, intendant, au
Contrôleur général, 25 Nov. 1785-. ‘Au mois d’Oct.
dernier, on posait la Machine Soufflante des H.Fx et
l’on construisait les Forges. Depuis cette époque on a
Mis le feu à 2 H.Fx, qui ont déjà produit un million de
Fonte; on a coulé des Tuyaux pour la Cie des Eaux de
Chaillot ---; les Forges sont achevées, on pose les Machines qui doivent Souffler les Affineries et faire mouvoir les Marteaux. On m’a assuré que ces Us. marcheraient au mois de Janv. prochain ... Enfin, Monsieur, il
m’a paru que les travaux de cet Étab., dirigés avec autant d’activité que d’intelligence et d’économie, méritent à tous égards la protection spéciale du gouvernement, et que l’on ne peut rien ajouter aux efforts qu’a
fait M. le chevalier DE WINDEL -sic- pour en rendre
les résultats utiles au pays et à la nation’ -M. AMELOT
au Contrôleur général, 25 août 1786-.” [11] p.411/12.
— 19ÈME SIÈCLE ...
. Au début du 19ème s. ... "On connaît trop LE
CREUSOT pour en parler: il est pour les Maîtres de Forge ce que LA MECQUE est pour les
Mahométans. Il faut en faire au moins une
fois le voyage." [1495] p.231.
. Vers 1834 ... “Le CREUSOT se compose de 6
Établissements distincts:
- la manufacture de cristaux, qui n’est plus
en activité depuis 2 ans;
- les Mines;
- les H.Fx et les Mazeries;
- la Forge anglaise;
- la Fonderie;
- l’Atelier des Machines.” [1256] -1834,
p.227.
. Vers 1839 ... Sur une plaque de laiton trouvée
dans l’Usine, on relève qu’un H.F. marchait
suivant le Procédé CABROL et qu’on utilisait
un procédé d’Affinage dit au Four bouillant
au lieu et place des Mazeries, in [1051],
d’après note de L. GEINDRE.
. Lors de la visite du CREUSOT, TURGAN écrit:
"Aujourd'hui, sauf quelques arrangements intérieurs, le magnifique ensemble que constitue l'Usine est achevé; en 1865 on peut répéter
ce que DAUBENTON écrivait en 1783: 'cet établissement, est l'une des merveilles du monde'
et constater ainsi que LE CREUSOT n'a cessé
depuis sa fondation de marcher à la tête du
progrès industriel dans notre pays." [1051]
p.1.
. Années 1860 ... “L'on compte 16 Fourneaux
dont 14 en marche.” [2224] t.III, p.553.
. Vers 1870, "l'ens. des Établissements comprend: 1° 2 Concessions de Minerais à MAZENET et à CHANGE, de 15 km2, Exploitées par
6 Machines à Vapeur d'une force totale de 90
chevaux (66,2 kW); 2° la Houillère du CREUSOT, d'une étendue de 64 km2, desservie par
16 Machines représentant ensemble 400 chevaux (294,4 kW) et par 2 pompes dont 1 de
400 chevaux; 3° 15 H.Fx, 160 Fours à Coke 150 horizontaux et 10 Fours APPOLT-, 7 Machines Soufflantes de 1.350 chevaux (993,6
kW), 10 machines diverses de 150 chevaux
(110,4 kW); 4° la Forge réunissant 150 Fours
à Puddler, 85 Fours de réchauffage, 41 Trains
complets de Laminoirs, 30 Marteaux-Pilons
et 85 Machines à Vapeur, de la force, ensemble, de 6.500 chevaux (4.784 kW); 5° enfin
des Ateliers de construction occupant une
force de 700 chevaux (515,2 kW) et renfermant 26 Marteaux-Pilons et 650 machinesOutils. Le Personnel employé journellement
aux divers services forme un total de 9.950
Ouvriers. Par une coïncidence particulière,
c'est précisément le nombre de chevauxvapeur utilisés dans l'Usine: 1 cheval-vapeur
par homme ---. Voici maintenant les chiffres
de Production annuelle ---: 300.000 t de Minerai ---, 250.000 t (de Houille) ---, 130.000
Tf ---, 110.000 t de Fers et de Tôles de tous
Échantillons et de toutes Qualités." [372]
. Fin des années 1880 ... “On peut résumer la situation du CREUSOT: presque plus de H.Fx un seul- ni de Mine de Houille -un seul Puits
dit-on sur 8 extrayant de l'Anthracite-.”
[5439] du 19.06.1887, p.761.
. Quelques impressions de Guy DE MAUPASSANT, in Au Soleil (1884): "Un bruit sourd et
continu fait trembler la terre, un bruit fait de
mille bruits, que coupe d'instant en instant un
coup formidable, un choc ébranlant la ville
entière ... Quelle féérie ! C'est le Royaume du
Fer où règne Sa Majesté le Feu ! Du Feu, on
en voit partout ---. Ici des brasiers, là des jets
de flamme; plus loin, des blocs de Fer ardent
vont, viennent, sortent des Fours, entrent dans
les engrenages, en ressortent, y entrent cent
fois, changent de forme, toujours rouges. Les
machines voraces mangent ce Feu, ce Fer
éclatant, le broient, le scient, l'aplatissent, le
filent, le tordent, en font des Locomotives,
des navires, des Canons, mille choses diverses, fines comme des ciselures d'artistes,
monstrueuses comme des oeuvres de géants,
et compliquées, délicates, brutales, puissantes
... // Nous entrons à droite sous une vaste galerie où fonctionnent quatre énormes Machines. Elles vont avec lenteur, remuant leurs
roues, leurs pistons, leurs tiges. Que fontelles ? Pas autre chose que de Souffler de l'air
aux H.Fx où Bout le Métal en Fusion. Elles
sont les Poumons monstrueux des cornues colossales que nous allons voir. Elles Respirent,
rien de plus: elles font vivre et digérer les
monstres ---. // Voici deux Tours de Briques,
en plein air, trop hautes pour tenir sous un
toit. Une chaleur insoutenable s'en dégage.
Un homme, armé d'un levier de Fer, les frappe au pied, fait tomber une sorte d'enduit,
creuse plus profondément. Et bientôt apparaît
une lueur, un point clair. Deux coups encore,
et un Ruisseau, un torrent de Feu s'élance,
suit des Canaux creusés dans la terre, va,
vient, Coule toujours. C'est la Fonte, la Fonte
brute en Fusion. On suffoque devant ce Feu
effrayant, on fuit ---. // Nous sortons enfin,
noirs nous-mêmes comme des Chauffeurs,
épuisés, la vue éteinte. Et sur nos têtes s'allonge le nuage épais de Charbon et de Fumée
qui s'élève jusqu'aux hauteurs du ciel. // Oh !
Quelques fleurs, une prairie, un ruisseau et de
l'herbe où se coucher sans pensée et sans
autre bruit autour de soi que le glissement de
l'eau ou le chant du coq au loin !" [411]
p.105/06.
. Fin du 19ème s. ... “La grande Us. du CREUSOT occupe 4 H.Fx (installés), 38 Fours à
Puddler, 47 Fours à réchauffer, 2 foyers BESSEMER, 7 fours SIEMENS-MARTIN, 28 fours de chauffe-
rie pour l'Acier.” [5534] p.229.
— 20ÈME SIÈCLE ...
. Au début du 20ème s. ... L. BARZINI a écrit:
"La nuit, LE CREUSOT, vu d'un aéroplane pa-
raîtrait un incendie. Quand les Fours à Coke
s'ouvrent, ce sont des avalanches de Feu qui
descendent sur les Plans inclinés ---. Et le ciel
et la campagne s'embrasent encore, la nuit,
quand les Pics des Fondeurs ouvrent les veines du H.F. et que la splendeur du Feu liquéfié jaillit et Coule comme du sang. quatre
cents tonnes de Fonte sortent chaque jour des
Fours démesurés, hauts comme des Tours,
Cerclés de Fer, réunis par des passerelles et
des ponts en Acier, formant une Bastille
étrange, imposante et noire. La nuit, les sommets des H.Fx se perdent, illimités, dans une
clarté lunaire de lampes électriques.” [1100]
p.167.
. La fig.469 donne une idée de l’ampleur des Us.
du CREUSOT dans les années 1920.
•• PRODUCTIONS ...
• Au 19ème s., en 103 t, d’après [4210] sauf (1)
et (2) ...
Période Houille
1837/38
60
1847/48
100
1857/58
145
1867/68
230
1877/78
550
1887/88
579
Fonte
5
18
45
133
(1)155
173
Fer
2,5
16
38
99
(2)63
(3)-
acier
(2)62
(3)145
(1) avec 13 H.Fx, d’après [4087] p.373: c’est
le maximum; en 1891 il n’y a plus que 3
H.Fx à feu qui produisent 80.000 Tf, d’après
[4210].
(2) d’après [4087] p.373.
(3) somme ‘Fer + acier’
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Département 71-5
. ”La grande Halle du CREUSOT -1867- longue
d’environ 450 m et large de 100 m fut présentée
dès sa construction par la revue Le Propagateur
des travaux en Fer, comme un modèle pour les
gares, docks et ateliers industriels.” [2994] n°13,
p.15.
•• H.Fx PROPREMENT DITS ...
-Voir: Coack.
-Voir, à Femmes (Travail des), le texte
d'un délégué syndical.
-Voir, à Fonderie de Canons, la cit.
[737] n°2.067 du 10.02.1990, p.13.
-Voir, à GLEIWITZ, une comparaison
entre les premiers H.Fx au Coke européens.
-Voir, à H.F. demi-adossé, la cit. [180] p.11.
-Voir, à Machine à Feu, la cit. [1256] -1834,
p.228.
-Voir, à Soufflet ... par Mach. à Vapeur ... à Piston en Fonte ..., la cit. [1215] p.50.
• Dès 1782(4), au CREUSOT, avait été installé un
H.F. fonctionnant au Coke jusque vers 1880 --." [289] p.29 ... (4) N’est-ce pas plutôt 1785 ?
• “1785: Mise à feu du premier H.F. ... 1935:
Arrêt du dernier H.F..” [3836] p.23.
• "LE CREUSOT, créé dans la deuxième moitié
du 18ème s., est né de l'Industrie. Ce fut en
France la première Forge au Coak, procédé
issu des techniques anglaises ---. LE CREUSOT
--- comptait déjà plus de 2.000 (habitants) en
1793 ---. Mines, H.Fx, Fonderies et Forges en
faisaient sa réputation et déjà il livrait de
nombreux Canons aux Armées de la République après avoir fourni celles des dernières années du règne de LOUIS XVI, la première Coulée ayant eu lieu en 1786." [396] n°554 -Sept.
1986, p.49.
• “Les H.Fx sont achevés en 1784, et la Première Coulée a lieu le 11.12.1785 ---. Plus
tard, 2 autres H.Fx sont construits, et même
un 5ème quelque temps après. Ces Fourneaux
étaient parmi les plus importants de l’époque.
Alors que les Fourneaux ordinaires mesuraient environ 18 à 20 pieds de hauteur, ceuxci ne comptaient pas moins de 39 pieds et
plus de 10 pieds de diamètre. Ils pouvaient
Couler 100 Tf/mois ---. Quant à la Production, ces usines laissaient loin derrière elles
tous les autres Établissements français et
même tous ceux de l’Europe -à l’exception
toutefois de l’Angleterre-. Les H.Fx et les
Ateliers pouvaient produire annuellement
5.000 Tf et 3.000 pièces de Canons de 120
mm et 1.800 de 155 mm.” [1405] p.88/89.
• Le premier H.F. à Coke du CREUSOT a été
Mis à Feu en septembre 1796, d'après [363]
p.94 ... Cette information est manifestement
erronée; en effet, comme le fait remarquer M.
BURTEAUX, d'après [97] p.207 à 209, la Construction des 2 premiers H.Fx du CREUSOT
était achevée en Nov. 1784; le Séchage a duré
jusqu'en Oct. 1785, le premier H.F. a été
Chargé le 05.12.1785 et Mis à feu le soir
même.
• Au début des années 1880, 1 H.F. à Fonte de Moulage au Coke: Ht = 16,35 m; 3 Tuyères; 25 Tf/j,
d’après [4873] p.138/39.
• Vers 1900 ... "Le Service H.Fx --- comprend
actuellement:
- 5 H.Fx,
- 20 Appareils COWPER,
- 30 Chaudières tubulaires à Gaz,
- 6 Machines Soufflantes horizontales,
- une Batterie de 155 Fours horizontaux ---,
- 12 Chaudières tubulaires pour l'utilisation
des flammes perdues des Fours à Coke,
- 2 Ateliers d'Agglomération de Minerais ---."
[779] p.24.
•• AUTRES ATELIERS ...
• À la Fonderie ... de Canons ...
-Voir, à Canon, la cit. [396] n°554 -Sept.
1986, p.48.
© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
-Voir, à RUELLE, la cit. [243] p.58.
• À la Forge ...
-Voir, à Forgeage, la cit. [1180] p.11.
. En 1917, pour satisfaire à l’effort de guerre, “un industriel ingénieux fit sa première presse à emboutir
avec un vieux fût de Canon qu'il s'était fait céder par
un arsenal au prix de la vieille Ferraille. Au CREUSOT
même, le vieux Marteau-Pilon de 100 t, que connaissent tous les écoliers de France pour en avoir vu dans
leurs livres de Leçons de choses la description et
l'image et qui, populaire dans le monde entier, n'avait
échappé à la démolition qu'en raison de sa gloire
même, dut sortir de son inaction ---. // Le Pilon luimême reprend parfois son va-et-vient, puissant et brutal. Ces jours-là, plusieurs heures d'avance, on entasse
à ses pieds et on allume des sarments et de longues bûches dont la chaleur assouplira la masse métallique;
c'est ce qu'on appelle dégourdir l'ancêtre. Et ce sont de
nouveau les heures de gloire, où tout le vaste hall retentit d'un Martèlement furieux dont l'ample tapage
écrase tous les bruits; on croirait qu'il veut prendre une
revanche sonore sur les Presses, ses rivales plus puissantes qui, sous des milliers de tonnes, broient et modèlent, presque en silence, les métaux les plus résistants, d'une étreinte lente et tenace.” [1318] n°3.864,
du 24 Mars 1917, p.251/52.
•• DIVERS ...
• À travers le roman ...
. Dans Le tour de France par deux enfants de BRUNO
(réf. biblio [805]), on relève : “La beauté du Fer pur ...
DES BRASIERS DANS LA NUIT. // Monsieur GERTAL qui accompagne les enfants vient de leur expliquer que les
hautes tours de quinze à vingt mètres qu’ils aperçoivent sont des Hauts-Fourneaux qui brillent dans la nuit
comme des brasiers. Il leur précise qu’il y en a une
quinzaine au CREUSOT et qu’une fois Allumées, on y
entretient nuit et jour ‘un feu d’enfer’. L’un des enfants
pose alors la question: ‘— Mais pourquoi a-t-on besoin
d’un si ardent brasier ?’. M. GERTAL lui répond: ‘–
C’est pour Fondre le Minerai de Fer. Quand le Fer
vient d’être retiré de la terre par les Mineurs, il renferme de la Rouille (!, non de l’Oxyde de Fer) et une
foule de choses, de la pierre, de la terre: pour séparer
tout cela et avoir le Fer le plus pur, il faut bien faire
fondre le Minerai. Mais songe quelle chaleur il faut
pour le faire Fondre et le rendre fluide comme de
l’huile ! À cette chaleur énorme, le Fer et les pierres
deviennent liquides, mais le Fer qui est plus lourd, se
sépare des pierres et tombe dans un réservoir situé au
bas du H.F.. Les H.Fx du CREUSOT produisent ainsi
chaque jour plus de 500.000 kilogrammes de Fer ou de
Fonte’. // FONTE ET FER PUR ... Ce rappel fait, la leçon se
poursuit. Et pour que l’attention de ses jeunes lecteurs
soit maintenue en éveil, Mme BRUNO change de rythme et passe au dialogue: ‘– Regarde ! Regarde ! s’écria
André; on ouvre en ce moment le réservoir du H.F..
Voilà le Fer fondu qui Coule dans des Rigoles pratiquées sur le sol. // — Oh fit Julien en frappant dans ses
mains d’admiration, on dirait un Ruisseau de feu qui
Coule. Oh ! Oh ! Comme il y en a ! Quel brasier !
Quand je pense que c’est là du Fer ! // — Ce n’est pas
du Fer pur, Julien, dit M. GERTAL; c’est du Fer encore
mêlé de Charbon et qu’on appelle la Fonte. Tu en as vu
bien souvent : rappelle-toi les Poêles de Fonte et les
Marmites. // — Qui se brisent quand on les laisse tomber, interrompit le petit Julien; je ne le sais que trop ! //
— C’est là justement le défaut de la Fonte: elle se brise
trop aisément et n’a pas la solidité du Fer pur. Pour
changer cette Fonte que tu vois en un Fer pur, il faudra
la remettre dans d’autres Fourneaux puis la Marteler.
Mais on peut employer de la Fonte, telle que tu la vois
ici, à la fabrication d’autres objets pour lesquels elle
suffit. // Nos trois amis continuèrent leur promenade à
travers la Fonderie. Partout la Fonte en fusion Coulait
dans les Rigoles ou tombait dans de grands Vases (Poches à Fonte) et des Ouvriers la versaient ensuite dans
des Moules: en se refroidissant, elle prenait la forme
qu’on voulait lui donner: ici on Fondait des Marmites,
des Chenets, des Plaques pour l’âtre des cheminées; là
des corps de Pompe, ailleurs des Balustrades et des
Grilles. // — C’est d’une façon semblable, dit M.
GERTAL, mais avec un mélange ou Alliage qu’on
Fond les Canons, les cloches d’airain, les statues
de bronze. // — Que je suis content, dit Julien, de
savoir comment se fabriquent toutes ces choses et
d’en avoir vu faire sous mes yeux ! Mais, ajouta-til en soupirant, que de peine tout cela coûte ! Quel
mal pour avoir seulement un pauvre morceau de
Fer ! Quand je pense que les petits Clous qui sont
sous la semelle de mes souliers ont été tirés
d’abord de la terre, puis fondus dans les H.Fx,
puis Martelés et Façonnés !” [3539] <lejdsl.com>
-03.03.2012.
• En Peinture/Dessin ...
. Les Usines du CREUSOT représentées par Fçois
BONHOMMÉ, en 1855, aquarelle, d'après [2048],
p.124, n°111.
. LE CREUSOT représenté par Fçois BONHOMMÉ, en
1855, lithographie, d'après [2048], p.125, n°112.
MONTCEAU-LES-MINES : ¶ ”71 300. Cheflieu de canton de Saône-et-Loire, sur la Bourbince.
23.308 hab.” [PLI] -2000.
-Voir: Bassin de BLANZY, Bassin de BLANZYMONTCEAU.
. Commune minière de Fer, d’après liste A.CO.M. -Mai
2014.
. ”Ville centre du Bassin minier, MONTCEAU,
créée en 1856 au moment de l'essor de l'Extraction de la Houille, s’est développée en limite des premiers sites d'Exploitation, pour
lesquels le canal du Centre assurait le Transport du Charbon ---. Le site du Lavoir, situé
au sud de la ville, accueillait une Us. de préparation de produit minéral -tri et concentration du Charbon-. Construit entre 1923 et
1927, il présente un intérêt majeur sur le plan
de l'histoire industrielle et technique, en particulier par un bâtiment gigantesque de 8.000
m2 au sol. Ce site pouvait traiter 1.000 t de
Charbon par heure. Il est ainsi exceptionnel
par son gigantisme -32 ha-, mais aussi par la
durée de son activité -76 ans-, son matériel Locomotives, Tracteurs, Wagons-, et par son
réseau de voies de communication -Chemin
de Fer, port débouchant sur le canal du Centre-. Entièrement automatisé en 1989, le Lavoir a été fermé fin 1999, suite à l’arrêt de
l'Exploitation du Bassin minier. Ce site est inscrit depuis Oct. 2000 à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques.” [2643]
Communauté CREUSOT-MONTCEAU.
MONTCENIS (71710) : ¶ "Ch.-l. de canton de
Saône-et-Loire; 2.359 hab." [PLI] - 1999 ... "Mines
de Fer et de Charbon." [308]
-Voir: Coak, Houille désoufrée, Manière anglaise (à la), Us. à feu.
. Commune minière de Fer, d’après liste A.CO.M. -Mai
2014.
. Au 18ème s., la nouvelle Us. du CREUSOT
était parfois appelée MONT-CENIS ... -Voir en
particulier, à Coak, la cit. [35] p.XVI.
. En 1789, les frères BOURGIN notent : “Subdélégation
de MONTCENIS —'Depuis des siècles les forêts ont été
si négligées et si irrégulièrement exploitées --- que l’on
a longtemps désiré des Us. pour en faire la consommation. On en a établi sur presque tous les cours d’eau qui
avoisinent les bois, ensuite on en détruit par les défrichements une si grande partie de ces mêmes bois que
depuis 30 à 40 ans, ils ont pris une valeur graduelle
considérable et la plupart des Us. sont tombées faute
d’aliments ---. Les grands avantages que le gouvernement doit se promettre des Étab. que l’on fait valoir par
le Charbon de terre etc. -sic-, il y aurait non seulement
de l’inconvénient à autoriser de nouveaux Étab. de la
nature de ceux dont on parle ici, mais encore à conserver ceux qui ne seraient point revêtus de Lettres patentes’ F12 680 -DIJON-.” in [11] p.420/21.
••••••••••
Les renvois
••••••••••
Association Le Savoir ... Fer
7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGE
tél.: 03 82 58 03 71
courriel: [email protected]
site: http://savoir.fer.free.fr/
Département 72-1
1
72 - Sarthe
Le Département dans ...
1 - ... la France d’auj.
2 - ... les Provinces du 18ème s..
3 - ... la région Pays-de-Loire de 1970
4 - ... la région Pays-de-Loire, identique de 2016.
Quel choix
A
B
•
3
C
???
•
Dans
2
les Pro-
4
vinces du
18qme s.
3
Le Département ...
SARTHE : ¶ “Dép. de la région des Pays de la
Loire; 6.3206 km2; 504.768 hab. -Sarthois-. Ch.l. LE
MANS ---.” [206]
-Voir, à Bas-Maine, l’art. intitulé: La Sidérurgie antique dans le Bas-Maine.
-Voir, à Champ de Fer, la cit. [812] n°608] Oct. 1997, p.12.
-Voir, à Four -Four du Procédé direct-, la cit.
[162] du Jeudi. 14.08. 1997, p.13.
. “Les 5 Forges: ANTHOIGNY(1), CHEMIRÉ(2), LA
CONNÈRE(3), MONCORS(4), ORTHE(4) sont très anc..
On croit qu’elles n’ont été établies qu’en vertu de Lettres patentes, mais la date en est ignorée. Leur situation
dans les cantons très garnis de bois, et dont le débouché serait difficile, en favorise la consommation; elles
procurent la subsistance à un nombre infini de malheureux que l’agriculture ne pourrait employer; enfin elles
forment une branche de commerce importante avec les
ports de Normandie et de Bretagne, et sont, sous tous
les rapports, très avantageuses à la province du
Maine’.” [11] p.425.
(1): -Voir, ci-après • Ste-JAMME-s/Sarthe ... (2!: • CHEMIRÉ-en-Charnie ... (3): • ÉTIVAL-lès-le-Mans ... (4): Dépt
de la Mayenne, -voir, à cette entrée, les communes de
CHAMMES et St-MARTIN-de-Connée, respectivement..
• Des Mines de Fer de l'Âge du Fer, sous la future
ligne T.G.V. ...
. Nous sommes sur le site des Rochardières {sur la
commune de LA MILESSE (72650)}, au N. du MANS
(72000). De 500 av. J.-C. jusqu'au 16ème s., le Minerai
de Fer a été Exploité ici. Les scientifiques se régalent. /
/ Le 15 mai 2017, le T.G.V. pourra aller à pleine vitesse
entre LE MANS et RENNES (35000). Les travaux, commencés cet été, seront achevés à l'automne 2016. Les
grands aménagements sont toujours une aubaine pour
les archéologues. Dans le cadre de la loi sur l'Archéologie préventive, c'est l'aménageur (en l'occurrence
EIFFAGE RAIL EXPRESS), qui paie pour les fouilles.
Facture : 25 M€ ---. // Dès 2009, l'I.N.R.A.P. -Institut
National de Recherches Archéologiques Préventives- a réalisé des diagnostics sur les lieux les plus prometteurs, en
réalisant des tranchées à coups de pelleteuses. Au total,
sur les 180 km du tracé, une quarantaine de sites seront
© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
fouillés -vingt-cinq l'ont déjà été-. Une dizaine témoignent de l'intense activité métallurgique en Sarthe, tout
particulièrement au nord du MANS. Les travaux de
l'A11 et l'A28 avaient déjà fourni des indices. Ils se
confirment. // Sur la Mine des Rochardières, ‘l'Argile
permettait de Creuser des Galeries non Étayées. Elles
n'étaient pas très profondes, jusqu'à 4 m maximum’. Les Galeries faisaient de 6 à 8 m de long, 1 m
de hauteur. Conditions de travail pas vraiment confortables. Pour l'heure, aucun système d'éclairage et aucun
Outil n'a été trouvé. En Fouillant plus précisément certaines Galeries, les archéologues espèrent en dénicher
ou, tout au moins, mieux connaître l'organisation du
travail. // Qui étaient les Mineurs des premiers temps ?
Des esclaves ou des paysans, comme plus tard ? Triaiton le Minerai au Fond ou à l'air libre ? // Nolwenn
ZAOUR, spécialiste de Paléométallurgie -la Métallurgie du passé-, a étudié les différents types de Fours retrouvés sur les sites d'AIGNÉ (72650), NEUVILLE-s/
Sarthe (72190), LA GROIRIE(5) ou LA MILESSE. 'Des
Bas-Fourneaux, utilisés du premier Âge du Fer --500
ans av. J.-C.- jusqu'au Moyen-Âge. Certains étaient à
usage unique, d'autres réutilisables. Les cheminées, s'il
y en a, faisaient environ 1,10 m de haut, construites
avec des petites Briques d'Argile modelées à la main,
et légèrement séchées. La Loupe de Fer était sortie du
Four puis Martelée. Mais il ne fallait pas qu'elle soit
trop grosse. Au-delà de 10 cm d'arête, impossible de la
travailler à la main’. Le plus gros objet à réaliser à
l'époque était ... le Marteau de Forgeron -5 2,8 kg de
Métal-. 'On peut penser que la Métallurgie était le
socle de l'économie locale’,conclut Jean-Yves LANGLOIS. // Aux Rochardières, --- doit être construit un
‘saut-de-mouton’ destiné à raccorder la L.G.V. à la
ligne ordinaire, ... d’après [3539] <ouest-france.fr> le
01/08/2012> -Août 2012 ... (5) LA GROIRIE est un écart
de la commune de TRANGÉ (72650), à 6 km O. de LE
MANS (72000) ... Il y a des traces d’anc. Mines de Fer
gallo-romaines ... Étym.: cette exp. signifie ‘demeure
du gruyer’. La région,rappelle son passé métallurgique
par plusieurs hameaux et écarts : ‘La Forge’, ‘Les Forges’, ‘La Ferrière’, ‘Chaufour’, etc., d’après [2964]
<unesarthoise.blog50.com> et cartes IGN, -Sept. 2012.
. Un millier de Fosses d'Extraction de Minerai ont été
mises au jour sur le site des Rochardières ... Ce terreau
d'histoire est décapé avec méthode, par étages. Des recherches sont menées sur sept autres sites, dans des
communes à proximité. Des diagnostics y ont révélé la
présence de Mines de fer, d'Ateliers complexes ou de
Fours isolés. Ils témoignent d'une activité depuis 500
av. J.-C., à l'Âge du Fer, jusqu'au Moyen-Âge et même
au delà -La région du MANS est très riche en Minerai
de Fer. La fabrication de Métal s'est poursuivie
jusqu'au 19ème s. et de façon très artisanale entre les
deux guerres- ... Selon la nature du sol, la Cueillette
s'est faite à Ciel ouvert ou en Creusant des Puits et des
Galeries jusqu'à 4 m de profondeur. ‘À l'époque galloromaine, on Étaye, mais au 17ème (s.) on cherche la
rentabilité en Extrayant le plus vite possible’, précise
J.-Y. L. ..., [4051] <cholet.maville.com/actu/actudet_Des-mines-de-l-age-du-fer-sous-la-future-ligneTGV_fil-2174913_actu.Htm> -Aoùt 2012.
• En 1825, 5 H.Fx au Charbon de bois produi-
sent en tout 2.150 Tf, d’après [3821] p.89.
• En 1835, 5 H.Fx sont en activité, et un seul
en 1869, d’après [3821] p.111.
• Vers 1890, ”L'industrie métallurgique n'est
représentée que par une Us. à Fer -CHEMINÉ-.
La Fonte Moulée en Deuxième fusion occupait 10 Us. produisant en 1898, 20.594 t.”
[4210]
• Au début du 19ème s., il y a 3 H.Fx, d'après
[4792] t.1, p.410.
•• SUR LES SITES ...
• CHAMPROND (72320) ... retenue d’eau sur la
Braye, affl. du Loir, à 36 km E. de LE MANS (72100).
. Des Forges y sont signalées en 1549.
— Forges de Cormorin ou Forges de Vibraye ...
. Ces Forges appartenaient au Marquis DE VIBRAYE,
propriétaire de la grande forêt proche de VIBRAYE
(72320); celle-ci fournissait bois et Minerai Extrait à
Ciel ouvert. Installées en 1653, et dirigées par le Maître de Forges Julien DESPORTES, elles comprenaient 1
H.F. avec Halle à Charbon, Bocard et Lavoir à Minerai, 2 Affineries, 1 Chaufferie et 1 Gros Marteau (Procédé Wallon), fournissant un Fer de bonne Qualité.
Énergie fournie par 4 Roues hydrauliques. En 1725,
production de Fers en Barres, en carrés et en Plaques.
En 1756, organisation des coupes de bois de la forêt,
afin d’en pérenniser l’exploitation. Une Fenderie utilisant les Fers de CORMORIN fut installée dans la Forêt
de Vibraye, sur l'actuel Étang de la Fenderie. Vers
1760, l’Étab. produit des objets ménagers et agricoles
en Fonte moulée, en même temps que les Fers, grâce à
une forte demande de Métal(CHA).
. 1789 ... “— Consistance: 1 Fourneau pour la Fonte
de la Mine, 2 autres Fourneaux pour l’Affinage, le
Département 72-2
Chauffage et pour la Conversion de la Fonte en Fer. —
Historique: L’Étab. appartient depuis des siècles à la
famille DE VIBRAYE’. ‘La Forge de CHAMPROND
doit son Étab. qui remonte à 1653 au seigneur DE VIBRAYE. Cet Étab., lorsqu’il fut formé, n’était point autorisé par Lettres patentes, mais depuis les seigneurs
DE VIBRAYE ont acquitté un droit de confirmation de
l’édit du 27 Sept.1723, et de l’arrêt du Conseil du 25
Juin 1725'.” [11] p.422.
. À la Révolution, en 1793, le Marquis DE VIBRAYE
est dépossédé de ses Forges qu’il récupère en 1827 en
y installant un Maître de Forges. Les Ouvriers sont
logés sur place et le Directeur a sa demeure, ainsi que
le Maréchal des Forges. L’Us. repartit avec une nouvelle Affinerie à 2 Roues hydrauliques avec ajout d’un
Étang de retenue, installée dans l’Étab.; elle remplaçait
-vers 1830- l’anc. Affinerie de la forêt, peu pratique et
coûteuse. Nouveau H.F. en 1833 avec Soufflerie modernisée. En 1850, installation d’un Four à Puddler. En
1857, une Machine à Vapeur entraîne la Soufflerie du
H.F.. La vogue du Moulage de Fonte battant son plein
et la concurrence de la Méthode anglaise très forte, un
Cubilot au Coke est installé en 1859 et le H.F. définitivement Arrêté en 1860 et détruit. L’Étab, transformé
en Fonderie de Seconde fusion, produit, avec 180 personnes, du matériel agricole et de charronnage, des objets domestiques, Tuyaux et Plaques d’égout, le tout
vendu dans la région. Malgré les efforts de modernisation de la fin du 19ème s, le site, trop éloigné des centres de production de Fonte de Seconde fusion, la vétusté de l’équipement et le coût de la main d’œuvre
trop élevé entraînent la faillite et la fermeture de
l’Étab. en 1912. De cette belle Us., il reste la grande
Halle de la Fenderie avec Outillage divers et sa Roue à
Aubes à rayons en Fonte, un bâtiment reconverti en
École des Métiers de la Forêt et la Halle à Charbon.
Une maison ouvrière sert de mairie et la maison du
Maître de Forges abrite la Communauté de Communes
du Val de Braye et l’École de Musique. Le site, où on
peut admirer une très belle Maquette des Forges réalisée par les prof. et élèves de la Maison Familiale de
CHAMPROND, fait l’objet de visites guidées payantes
(CHA).
(CHA) ... d’après [2964] <musee.monsmirabilis.org/
Forges/index_Forges.htm>,
<perche-sarthois.fr/
LVC_CHAMPROND.pdf> pour l’historique, et
<ggvibraye.chez-alice.fr/pageleve/champron.htm>
pour la présentation de la maquette des Forges -Avril
2012; .[5030] t.2, p.99/100.
• CHEMIRÉ-en-Charnie (72540) ... sur le ruisseau
Le Palais, s/s-affl. de la Sarthe, à 28 km O. de LE
MANS (72100).
— Forges de Chemiré ...
. En 1494, R. et G. VERDIER y installent une Forge à
Fer, sur un Étang (Étang de CHEMIRÉ) creusé dans le
lit du Palais. En 1529, René DU PARC reconstruit la
Forge avec H.F. et Affinerie, reprise par J. VERDIER
en 1532. En 1542, le H.F. est à l’abandon. En 1643,
l’ens. est vendu à Louis-François DU BOUCHET qui
remet les Forges en état, puis les loue à un Maître de
Forges. Le H.F. fonctionne avec du Minerai de CHEMIRÉ (72540) et d’ÉTIVAL-en-Charnie (72540). On y
trouve du Minerai en roc et du Minerai en terre dit
‘pourri’ ou ‘échauffant’ servant de Fondant. Fenderie
construite en 1643. À partir de 1698, sous la direction
de Claude HUBERT, la Forge produit du Fer à Clous.
En 1746, Forge dirigée par la Vve HUBERT et fournissant un Fer apprécié par les Cloutiers angevins. Fin
18ème s., dirigée par Pierre PROVOST-DUGUÉ, l’Us. a
1 H.F. avec Halle à Charbon, 1 Bocambre et 1 Lavoir
à Minerai, 1 Forge et des logements pour le Personnel,
ainsi que le logis du Maître de Forges(CHE).
. 1789 ... “— Consistance: 1 H.F., 2 Affineries, 1
Chaufferie, 1 Fenderie. // 1 H.F., 3 Feux de Forge.”
[11] p.423.
. En 1815, les Forges prirent de l’importance, dirigées
par Alexandre BOURDON-DUROCHER. Elles comprenaient 1 H.F. à feu 4 à 6 mois/an et Produisant 250 Tf,
1 Lavoir à bras et 1 Bocard à Crasses, 1 Chaufferie, 2
Affineries et 1 Fenderie avec Marteau produisant 160
t/an de Fer. Personnel interne de 35 Ouvriers encadrés
par 5 Commis, avec 150 à 200 personnes en externe
(Mineurs, Bûcherons, Voituriers). En 1854, reprise par
Louis CORNU, l’Us. fournissait des Fers pour Bandages de roues, des Fers droits et cintrés et des Fers fendus. La Qualité de la Production fut primée à l’exposition de LE MANS (72100) en 1847. En 1859,
installation d’une Chaudière alimentée par les Gaz du
Gueulard, et d’une Machine à Vapeur. Arrêt de la Fenderie en 1867, puis du H.F. en 1870. Rallumage éphémère du H.F. en 1873, suivi de l’Arrêt définitif, puis
démolition des installations vers 1877. L’Étang de
CHEMIRÉ a été transformé en prairie et les installations ont disparu. Il reste la maison du Maître de Forge
et ses dépendances (propr. privée)(CHE).
(CHE) ... d’après [2964] <ateliersdelacharnie.fr> et
<fr.groups.yahoo.com> -Avril 2012, pour les historiques des Forges; .[5030] t.2, p.5.
— Forge du Lessivet à Étival-en-Charnie ... Hameau rattaché à CHEMIRÉ-en-Charnie (72540) en 1809
... Une abbaye de femmes, Notre-Dame d’ÉTIVAL-enCharnie y fut fondée en 1109.
. En 1651, l’abbesse Claire NAU fait installer la Forge
du LESSIVET avec H.F. et Four à Chaux, au lieu-dit actuel ‘La Cosnuère’, à 1km S. de l’abbaye, sur le ruisseau Le Palais, s/s-affl. de la Sarthe. Le ruisseau alimentait l’Étang de l’Abbaye, source d’Énergie
hydraulique de la Forge. L’abbaye souvent en procès
avec les patrons de Forges toutes proches de CHEMIRÉ, et l’Us. peu rentable provoquent l’arrêt de celle-ci
en 1789. La Révolution expulse les religieuses et l’abbaye est vendue, puis tombe progressivement en ruine,
les pierres étant utilisées pour d’autres constructions. Il
ne reste plus rien des Forges. L’Étang de l’Abbaye appartient à la Fédération Sarthoise de Pêche. L’anc. chapelle de l’abbaye sert pour le culte, d’après [2964]
<etival-en-charnie.org/le-patrimoine-de-labbaye/ledomaine-fermes-etang-Forges>,
<fr.wikipedia.org/
wiki/Abbaye_d’Étival-en-Charnie> -Avril 2012.
— Moncor ...
. Dans les années 1770/80, cette commune -du Maineabrite une Forge de la Généralité de Tours, appartenant
au marquis DE SOURCHES; elle produit annuellement
2.500 quintaux de Fonte et 1.500 quintaux de Fer,
d’après [5666] p.168.
• ÉTIVAL-lès-le-Mans (72700) ... à 8 km S.-O. de LE
MANS (72100) ... La Sarthe a produit du Fer de l’Antiquité à l’époque Gallo-Romaine ... Au cours du 19ème
s., on découvrit des Amas de Scories, issues de la
Fonte de Minerai de Fer, sur le lieu-dit La Ferrière,
banlieue nord d’ÉTIVAL. Les Scories de Fer, issues de
Bas-Fourneaux, ont été datées pour une période allant
du 5ème s. avant notre ère jusqu’au Haut Moyen-Âge,
après la découverte de plusieurs Fours en 1973. En
1994, des fouilles approfondies ont livré quelques vestiges en Fer: Lingots de Fer, Fers de Lance, une Armature et un centre de Bouclier, une anse de Chaudron et
divers morceaux de fer, d’après [2964] <canton-lasuze-sur-sarthe.over-blog.com> -Avr.2012.
— La Connère ... “— Consistance: 3 Bouches à
feu.” [11] p.423 ... Cette information des frères BOURGIN est fortement mise en doute par G.-D. HENGEL: ‘Il
existe bien un lieu-dit La Cornuère, à 1 km N.-N.-E.
d’ÉTIVAL-Lès-le-Mans, qui pourrait phonétiquement se
rapprocher de ‘La Connère’ notée, in [11], p.423; mais
dans le lieu de cette commune, il n’y a jamais eu de
Forges, mais seulement un château démoli en 1715;
peut-être (?) y a eu confusion avec la commune d’ÉTIVAL-en-Charnie (72540)'.
• LA GUERCHE (72380) ...
. 5 1834 ... Cette commune accueille une des plus importantes Us. à Fer de France, d’après [5651] p.117.
• LA MILESSE (72650) ... -Voir, ci-dessus / •• Généralités, l’art consacré aux Mines de Fer sises à l’emplacement de la future ligne L.G.V..
• MONTREUIL-le-Chétif (72130) ... à 20 km S.-O.
de LE MANS (72100).
. Des Forges y sont signalées au Moyen-Âge.
— Forge de l’Aune ... retenue d’eau avec Étang
sur l’Orthe.
. Cette Forge a été fondée en 1530. Le H.F. était alimenté par des Mines à Ciel ouvert situées non loin de
la Forge. Charbon de bois de la Forêt de SILLÉ-leGuillaume (72140). Évolution au cours du 17ème s.,
puis, installation d’une Poêlerie en 1729. En 1755 une
Fenderie est en fonctionnement et une Platinerie en
1781. En 1789 propriété de la Duchesse DE
CHÂTILLON. Le Fer est expédié vers LE HAVRE
(76600), CAEN (14000) et CHERBOURG (50100)(MO).
. 1789 ... ““— Consistance: 1 Fourneau, 2 Affineries,
1 Fenderie.” in [11] p.423.
. En 1804, l’Us. a 1 H.F., 2 Forges avec Affinerie, 1
Fenderie et 1 Platinerie. En 1817, l’Us. est dirigée par
le Maître de Forges LHERMENAULT. Ensuite, déclin
de la Production de Fer et arrêt en 1840. Il reste
l’Étang, la maison du Maître de Forges et quelques bâtiments transformés en entreprise agricole(MO).
(MO) ... d’après [2964] <geocaching.com> et <ot-alpesmancelles.com> -Avril 2012.
• Mt-St-JEAN (72140) ... sur l’Orthe, affl. de la Sarthe, à 20 km S.-O. de LE MANS (72100).
— H.F. de Cordé ... retenue d’eau avec Étang, sur
le Ruisseau de la Deffa, affl. de l’Orthe.
. H.F. construit à feu vers 1640, remplaçant un H.F.
plus anc.. Propriété de Marie DE COSSÉ, il fut loué à 2
Maîtres de Forges champenois, Mathieu et Henri GOHY
qui agrandirent l’établissement.Le minerai de fer provenait de la proche Lande des Bercons et le charbon de
bois de la Forêt de Silllé (SILLÉ-LE-GUILLAUME
72140). H.F. et Fonderie produisaient de la Poterie:
Galletoires, Chaudrons et Marmites, d’un poids de 0,9
à 9 kg. En 1789, la Forge, appartenant aux héritiers de
la Duchesse DE CHÂTILLON, fut vendue à J.-B.-L.
LHERMENAULT, Maître de Forges à MONTREUIL-leChétif (72130) et à CHAMPROND (72320). Au début du
19ème s., consommation de 800 t/an de Minerai, pour
produire 220 Tf converties en éléments et ornements
d’architecture. Arrêt du H.F. en 1881. À l’endroit où se
Association Le Savoir ... Fer
7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGE
tél.: 03 82 58 03 71
courriel: [email protected]
site: http://savoir.fer.free.fr/
trouvait le H.F. est une installation fermière, d’après
<sarthegw.fr/FAQAD72.php>
et
<fr.groups.yahoo.com/group/AD-72> -Avr. 2012.
• SABLÉ-s/Sarthe (73200) ... sur la Sarthe, à 40 km
au S.-O. de LE MANS (72100).
. En 1809, la découverte d’un petit Gisement d’Anthracite permit la construction d’un Four à Chaux utilisant le calcaire local. Restes visibles.
— Les Forges ...
. Un H.F. y fut installé au 17ème s., sur une retenue
d’eau de l’Erve, affl. de la Sarthe ... Au 18ème s., on y
Coulait de la Fonte de Poterie. Après les difficultés
dues à la Révolution, le H.F. s’arrêta au début du
19ème s. et fut démoli. Il en reste les lieux-dits: Les
Forges, Le Fourneau. La tradition de la Fonderie se
perpétue avec les Fonderies WINTENBERGER qui vinrent s’installer en 1918 ayant quitté l’est de la France
et produisant de petites Pièces de Fonte sur modèles
dont les Palets pour le jeu breton du palet sur planche,
après avoir produit autrefois entre autres, des Fers à repasser et des Poids à peser en Fonte ... Les Fonderies
GRANDRY (fondées dans les Ardennes en 1848) produisent de grosses Pièces pour engins de travaux publics, d’après [2964] <lafonderiepiwi.blogspot.fr> et
<actuacity.com/sablé-sur-sarthe_73200> -Avr. 2012.
• St-DENIS-d’Orques (72350) ...
— La Connerre ...
. Dans les années 1770/80, cette commune -du Maineabrite une Forge de la Généralité de Tours, appartenant
à l’Abesse d’ÉTIVAL(-lès-le-Mans 72700 ?); elle produit
annuellement 3.000 quintaux de Fonte et 2.000 quintaux de Fer, d’après [5666] p.168.
• Ste-JAMME-s/Sarthe (72380), et non St-JAMMES-s/Sarthe, comme noté, in [11] ... sur la Sarthe, à
12 km nord de LE MANS (72100).
. Le tracé de l’autoroute A28-E402, mise en service en
2005, a fait découvrir des Ferriers avec Bas-Fourneaux
datés depuis le 7ème s. avant notre ère.
— Forges d’Anthoigny ou d’Anthoigné ... sur
une dérivation de la Sarthe, avec Barrage de retenue.
. Fondées en 1618 par les BEAUMANOIR de LAVARDIN (72240), elles étaient Exploitées par Raoul DE LA
ROYRIE et comportaient 1 H.F. et 2 Feux d’Affinerie.
Minerai de surface en Grains et Castine sont Extraits
non loin du H.F.. Les Forges, menées par des Maîtres
de Forges, resteront aux mains des BEAUMANOIR
jusqu’à leur mise sous séquestre en 1791. En 1748,
l’Étab. produisait de la Fonte Moulée sous forme de
Poterie (Marmites, Crêpières, Chaudrons et Poêlons)
et pour le chauffage (Taques et Contre-cœurs de cheminée, Poêles et Fourneaux divers), ainsi que du Fer
de bonne réputation(JAS).
. Dans les années 1770/80, cette commune -du Maineabrite une Forge de la Généralité de Tours, appartenant
au comte DE TESSÉ; elle est sise sur la paroisse SteJAMES-s/Sarthe; elle produit annuellement 3.000 quintaux de Fonte et 2.000 quintaux de Fer, d’après [5666]
p.168.
. En 1789, propriété du Comte DE TESSÉ de BEAUMANOIR(JA) ... ““— Consistance: 1 H.F., 2 Feux d’Affinerie, 1 Feu de Chaufferie.” [11] p.423.
. En 1798, les Forges furent vendues à Augustin HÉBERT DE HAUTECLERC qui bailla l’Étab. à un Maître
de Forges. Le début du 19ème s. s’avéra difficile, à
cause de la Concurrence des Fers du Berry et du Nivernais, malgré des améliorations. En 1820, l’Us. avait
1 H.F. avec Four à Chaux installé au Gueulard et 1 Lavoir à bras pour Minerai, 2 Affineries et 1 Chaufferie,
1 Fenderie avec 1 Marteau et 1 Bocard à Crasses, avec
Production de Fonte de Moulage et de Fers de bonne
Qualité. elle s’Arrêta en 1822, puis fut reprise ne 1827
par Charles DROUET, naturaliste régional célèbre et
fortuné. Reprenant l’affaire en main, il Remit le H.F.
en route et diversifia la Production en Fonte d’architecture et d’ornement, très prisée à l’époque. Puis l’Us.
fut louée à Isidore BUON qui fit faillite en 1848. En
1854, Reconstruction du H.F. par Victor DORÉ et Joseph CHEVÉ. De 1855 à 1859, le H.F. Coule de la
Fonte pour les besoins de Chemins de fer. Après son
Arrêt, le site d’ANTOIGNÉ est converti en Fonderie à
Cubilot de Seconde fusion. En 1864, l’Us. DORÉ produit 24 Tf de Moulage/jour, avec de la Fonte ang., et
emploie 240 personnes. À partir de 1875, Armand
CHAPPÉE, anc. comptable de l’Us., va faire prospérer
l’Étab., profitant de la conjoncture favorable; il met en
œuvre une sorte de Paternalisme (maisons ouvrières,
Sté de secours, Sté sportive, Sté de musique, etc.). En
1897, fabrication en série de Radiateurs en Fonte.
Grosse fabrication d’Obus ente 1914 et 1918. Le décès
d’Armand CHAPPÉE en 1922 amène à des querelles intestines entre ses fils et petits-fils, alors que ‘CHAPPÉE’ est devenu une réf. industrielle et domestique. En
1928, la Fonderie est cédée à Jean RATY, de SAULNES
(54650), qui crée la Sté Gle de Fonderie. Après la Guerre 1939-45, l’Us., spécialisée dans tout matériel de
chauffage, grandit; elle emploie 1.900 personnes en
1960. Par la suite, l’entreprise s’endette par rachat
d’Us. tous azimuts. La crise de 1974 et l’arrivée de
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nouveaux moyens de chauffage économiques provoquent le déclin d’ANTOIGNÉ, qui s’arrête définitivement en 1984, n’employant plus que 600 personnes.
Sur le site, il subsiste encore quelques halles et bâtiments divers, ainsi que le Barrage de l’anc. Forge(JA).
(JA) ... d’après [2964] <fr.wikipedia.org/wiki/sainteJamme-sur-Sarthe: site présentant l’histoire complète
des Forges d’ANTOIGNÉ>, <books.google.google.fr> Avr. 2012, et [5030] t.1, p.18/19.
• SOUGÉ-le-Ganelon (72130) ... sur la Sarthe, à 15
km S.-O. d’ALENÇON (61000).
— Forge de la Gaudinière ... sur une dérivation
de la Sarthe, avec retenue d’eau.
. Forges avec H.F. et Affinerie créées sur le lieu-dit
GUÉ-ORY (3 km O.-S.-O. de SOUGÉ) en 1527 par Samson FOUQUÉ, maître de Forges à MONNAIE (37380).
Minerai de Fer, Castine et bois se trouvent en abondance autour de SOUGÉ-le-Ganelon. Vers 1600, le Fer
produit est commercialisé à DOMFRONT (61700),
CAEN (14000), ANGERS (49000) et NANTES (44000).
Peu après 1638, la Fenderie de St-LÉONARD-des-Bois
(72130) est transférée aux Forges de LA GAUDINIÈRE.
Les Baguettes de Fer produites sont transformées en
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Département 72-3
Clous et Pointes. Au 18ème s., l’Étab. a 1 H.F., 2 Affineries, 1 Chaufferie et 1 Fenderie(SO).
. Dans les années 1770/80, cette commune -du Maineabrite une Forge de la Généralité de Tours, appartenant
au marquis DE BÉTHOMAS; elle produit annuellement
3.000 quintaux de Fonte et 2.000 quintaux de Fer,
d’après [5666] p.168.
. En 1789, l’Us. est la propriété de la famille DE BETHOUART(SO) ... ““— Consistance: 1 Fourneau à
Fonte, 2 Affineries, 1 Chaufferie, 1 Fenderie. // 1 H.F.,
3 Feux de Forge. — Historique: Étab. anc.” [11] p.423.
. Après la Révolution, les Forges sont exploitées par
GUÉRIN, puis par les frères BUON. Vers 1820, elles
sont équipées avec 1 H.F. et 1 Lavoir à bras, 2 Affineries, 1 Chaufferie, 1 Fenderie avec Marteau et 1 Bocard
à Crasses. Le H.F. est équipé d’un petit Four à Chaux
au Gueulard et produit 250 Tf/an donnant un Fer estimé pour la Clouterie et la Taillanderie. Après 1860, la
fabrication de Fonte s’arrête, concurrencée par le Nord
et l’Est. L’Us. est transformée en laminerie et tréfilerie
de Cuivre qui s’arrêteront en 1914. Le site, sur lequel
subsistent la Prise d’eau et les ruines des Forges, est
occupée actuellement par la Sté HUTCHINSON, spécia-
liste de l’étanchéité automobile(SO).
(SO) ... d’après [2964] <sougeleganelon.fr/un-siteindustriel-historique>, <fr.wikipedia.org/wiki/Sougéle-Ganelon> -Avr. 2012, et [5030] t.2, p.504.
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Les Villes
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Les renvois
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Département 73-1
1
73 - Savoie
Le Département dans ...
1 - ... la France d’auj.
2 - ... les Provinces du 18ème s..
3 - ... la région Rhône-Alpes de 1970
4 - ... la région Auvergne-Rhône-Alpes de 2016.
Dans
2
les Provinces du
3
Le Département ...
SAVOIE : ¶ Anc. province française dont
sont issus les départements de la HauteSavoie et de la Savoie.
¶ “Département de la région Rhône-Alpes; 6.028 km2;
323.675 hab. Ch.-l. CHAMBÉRY ---.” [206] ... Ce département est l’un des deux héritages, avec la HauteSavoie de l’anc. province de Savoie ... Il a été "acquis
(à la France) en 1860." [378] p.223.
-Voir: Dauphiné et Savoie.
-Voir, à Cuir, la cit. [760] p.29.
-Voir, Feu mort, la cit. [760] p.29.
-Voir, à Martinet, la cit. [760] p.30.
-Voir, à Dauphiné & Savoie, extrait de [52]
p.81, la fig.586, donnant les différentes Mines
de Fer spathique relevées dans ces deux provinces.
•• GÉNÉRALITÉS HISTORIQUES ...
• “Au Moyen-Âge puis aux temps modernes, l'Industrie savoyarde se caractérise par sa diversité avec des
Produits Miniers, des Fonderies, Forges et Martinets,
des Clouteries et des Taillanderies, des salines, des papeteries, de l'horlogerie, des Industries du cuir et des
textiles, des produits alimentaires que nous retrouvons
dans les statistiques du début du 19ème s.. Il faut remarquer que les Installations Métallurgiques disséminées en nombre sur le territoire en fonction des ressources auront tendance à diminuer dans la première
moitié du 19ème s. pour des raisons douanières et de
gains de Productivité. A partir de 1860, l'économie savoyarde est confrontée à la Révolution industrielle, à la
compétitivité du libre-échange, à l'introduction de capitaux et au développement du Chemin de Fer lors de
son intégration dans l'espace économique français. De
1873 à 1896, une crise structurelle marque le déclin
des petits Établissements et des productions traditionnelles.” [3542] n°18 -déc. 2006, p.8.
• “Les Filons métallifères sont nombreux
dans les terrains anciens. Il existe de nombreux Filons de Sidérose exploités dans toute
la chaîne de Belledonne, et des Filons de
Chalcopyrite dans les Grandes Rousses ---.
© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
4
Au 01.01. 1899, il y avait 45 Mines de Combustibles minéraux et 17 Mines de Minerai de
Fer. La Production du département en Combustibles minéraux -Anthracite- était en 1898
de 10.582 t.” [4210]
• En Genevois, "le H.F. de GYEZ a été construit
--- en suite d'un décret impérial d'autorisation
du 17 mars 1812 --- permettant de fabriquer
de la Fonte brute et de la Fonte Moulée --- au
moyen d'un H.F., d'un Four à réverbère et
d'un Fourneau à Vent dit Cubilot ---. // Les
Us. de VILLARET(SA1) --- consistaient (en
1812) en un Feu de Grosse Forge, un Feu de
Martinet et une Platinerie. Le sieur DOUCET y
avait encore fait établir un H.F. ---. // Les Usines établies --- à CRAN --- sont destinées à la
Réduction de la Fonte en Fer et à la fabrication de la Tôle et du Fer blanc ---. Elles consistaient en une Grosse Forge à la Comtoise et
trois petits Feux de Martinets avec deux Batteries et deux Maillots chaque, alimentés en
Charbon de Bois; deux Fours à réverbère
chauffés à la Houille pour la fabrication de la
Tôle et un autre Four pour son décapage avec
les Laminoirs y relatifs; en un autre Four pour
l'Étamage de la Tôle noire et sa conversion en
Fer blanc. On y a construit en outre un Four à
puddling pour y Réduire la Fonte à la Méthode Anglaise, alimenté avec de la Houille ---. //
Les Usines de TAMIÉ(SA2) ont été construites
depuis plus de deux siècles par les Pères de
cette Abbaye sur le territoire de la Commune
de SEYTHENEX(SA2) et se composent d'un
H.F. pour obtenir la Fonte, 2 Grosses Forges
pour la Réduire en Fer et 2 petits Feux de
Martinets ---. // Le H.F. et les Forges de SEYTHENEX (74210 Hte-Savoie) vont passer sous le
contrôle des FRÈREJEAN --- (qui) obtiennent
la permission de transporter le H.F. à CRAN, le
31.10.1838. Jusque là, à CRAN, on ne faisait
qu'Affiner et travailler la Fonte provenant du
H.F. de GYEZ ---, de celui d'ÉPIERRE, en Mau-
18qme s.
rienne --- et de celui de SEYTHENEX. Une
grande partie de la Fonte produite à GYEZ
était cependant Moulée sur place ---. À CRAN
aussi, on Moulait toutes sortes de pièces en
Fonte ---. Outre les 550 Tf Moulées par années, les Usines de CRAN qui employaient,
vers 1840, 250 Ouvriers, produisaient 1.200 t
de Tôles et Fers finis de formes diverses. //
En face de cette entreprise d'une réelle importance, on ne peut signaler, en Faucigny, que 2
modestes Us. à SIXT et à SAMOËNS: 'L'Établissement de SIXT --- se compose (1824) --- d'un
H.F., de Grosses Forges d'Affinage et de Petites Forges pour Étirer le Fer, le Réduire en Fil
de Vis à bois ---'. Le H.F. (en 1830) --- n'a
fait que deux Fontes, en 1821 & 1826. La dernière a été d'un très faible Rendement de 27,5
%, la Fonte produite étant par ailleurs de
mauvaise Qualité, donnant du Fer cassant, ce
qui oblige de la mélanger avec des Ferrailles
achetées à GENÈVE ---. L'Usine --- de SAMOËNS, d'abord simple Martinet fut transformée, en 1828, en Grosse Forge bergamasque
pour traiter des rublons (faut-il lire Riblons ?)
achetés à GENÈVE '... uniquement pour le service de la petite Forge où l'on fait de la
Taillanderie, Pelles, pioches, etc.' ---. // Le
Faucigny compte le plus grand nombre de petits Établissements (nommés Martinets), 39
dont 7 à St-GERVAIS, 5 à SAMOËNS, 4 à CHAMONIX. Le Génevois en a 19 dont 3 à
THÔNES; le Chablais 9 dont 3 à MORZINE, et la
province de CAROUGES seulement 2 ---. // Le
Faucigny compte une quinzaine de Clouteries, et le Genevois une douzaine ---. ANNECY
possède 4 Clouteries en 1840, utilisant le
Charbon de terre --- et produisant annuellement 140 Quintaux métriques de Clous, taches et crosses ---." [760] p.26 à 32.
. Vers les années 1810, “dans le Royaume de
Sardaigne, on doit remarquer les Mines de
Fer de Savoie et celle du Piémont. En Savoie,
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Département 73-2
on Exploite des Filons et des Bancs de Fer
spathique. Les Mines les plus importantes
sont celles de St-GEORGES-de-Huretière qui sont
en activité constante depuis plus de 3 siècles.
Les habitants de la commune les Exploitent
pour leur compte sans aucune règle; ils y ont
Creusé une foule de Travaux mal ordonnés,
et des Excavations très-dangereuses par leur
grandeur. Celle dite la Grande Fosse, se prolonge sans Pilier ni Étais, sur une hauteur
(largeur ?) de 120 m, sur 200 m de longueur,
et sur toute l’épaisseur du Filon qui est, à cet
endroit, de 8 à 12 m; de sorte qu’elle présente
un vide de 240.000 m3 ---. Les Mines occupent 400 Ouvriers pendant l’hiver, et seulement 150 pendant l’été ---. 12 H.Fx dont le
plus grand nombre ne va que quelques mois,
tous les 2 à 3 ans, obtiennent des Minières de
St-GEORGES, de LA PRAT et des FOURNEAUX,
environ 12.000 Q.M. de Fonte, dont une partie est importée en France aux Aciéries de
RIVES.” [1637] p.63/64, à ... MINE.
• Sur les rives du Chéran(1) ... (1) “C’est le principal
cours d'eau traversant le massif des Bauges, il est un
affluent du Fier en rive gauche, donc un sous-affluent
du Rhône.” [4051] <Wikipedia> Déc. 2014.
. “Artifices liés à la Métallurgie -Forges, Martinets,
Clouteries- ... Une quarantaine de sites a été repérée.
Le travail du Métal, qui a contribué à la renommée des
Bauges, perdure jusqu'au milieu du 19ème s. avant de
décliner. Actuellement, les éléments hydrauliques liés
à cette tradition métallurgique sont assez rares. On relève notamment la trace de sites dépendant d'établissements religieux. C'est le cas du site du Martinet à
AILLON-le-Jeune (73340) qui fut exploité par les Chartreux ou encore des forges d'ÉCOLE (73630) qui dépendaient de l'abbaye de BELLEVAUX. Mais ce sont paradoxalement les Clouteries, l'une des spécialités les plus
renommées des Bauges, dont il reste le moins de vestiges. Ces Bâtiments sommaires équipés de petites
Roues hydrauliques animant un Soufflet ont presque
disparu du paysage. On retrouve parfois le tracé d'un
Bief ou quelques pierres ... Des vestiges assez significatifs sont visibles au CROZET -commune de LESCHERAINES (73340)- : on parvient encore à distinguer les
contours du Bâtiment qui avait la particularité de former un demi-cercle. // Concernant l'hydroélectricité,
plusieurs sites ont été équipés de Turbines et de Dynamos. Toutefois ces installations sont réservées à
l'usage privé ---.” [3542] n°32 -Déc. 2013, p.21.
• H.Fx de la Maurienne ...
. “Les H.Fx de la Maurienne ... Vers 1800, on
comptait dans le département du Mont-Blanc,
12 H.Fx qui Fondaient tous les deux ou trois
ans. Leur production annuelle moyenne s'élevait au chiffre de 1.200 Tf; celle-ci se vendait
sur les lieux de fabrication 28,50 à 32 fr les
100 kg. On en exportait, pour les aciéries de
RIVES, environ 475 t valant 144,654 fr. Ce débouché n'était ouvert que depuis la réunion de
la Savoie à la France. En 1789, le chiffre de
la Production des H.Fx ne dépassait pas 900
t. // Les principales Us. à Fonte de cette époque étaient constituées par les H.Fx au bois
de la Maurienne, construits sur la rive droite.de l'Arc, dans le voisinage des Gisements
de. St-Georges. // Le premier H.F. que l'on
rencontrait en remontant la vallée de l'Arc,
était celui de RANDENS, établi sur l'emplacement d'une anc. Us. à Cuivre. Non loin de là,
se dressaient les H.Fx d'ARGENTINE et
d'ÉPIERRE -1842, ce H.F. était alimenté par
un mélange de bois vert et de Charbon de
bois-. // Il existait aussi, au hameau du BOURGET-en-Hulle situé sur le chemin qui va d'ARVILLARD à AIGUEBELLE, par le col de Montgilbert, un Fourneau à Fonte. // F. Pison DU
GALLAND en fait mention dans le récit de son
Voyage dans la Tarentaise, en Savoie, etc., en
1788 ... on arrive ainsi, dit-il, au BOURGET,
autre village paroisse, où est établi un Grand
Fourneau de Coulée de Fer. La quantité d'eau
venant d'un marais adjacent est médiocre,
quelquefois très faible, ce qui rend les Coulées intermittentes, surtout dans les étés secs.
On voit tout près du fourneau, un Boccard ou
Pile-loupe de nouvelle et bonne construction.
// Les Marchands de Mine vendaient aux
Fondeurs la Mine Grillée de St-GEORGES, par
Bennes (contenant 60 à 70 libres de Mine ---.
// Plus riches en Manganèse que ceux d’ALLEVARD, les Minerais de St-GEORGES étaient
plus aptes à la production de Fontes spéculaires et rubannées; mais, nous l’avons dit, ces
Fontes étaient parfois un peu cuivreuses. Les
H.Fx de la Maurienne sont aujourd’hui
(1898) éteints; quelques uns d’entre eux
étaient encore en activité vers 1865.” [52]
p.77/78, texte et notes 1 à 3.
• Histoires ... de métal ... Titre d’un petit opuscule
{réf. biblio [2707]}, de 1999, présentant un certain
nombre de sites d’intérêt parmi lesquels, on peut retenir ...
. p.47, n°64, à AIGUEBELLE, une ancienne Fonderie de Fer et de Cuivre.
. p.48 à 50, n°66, à CHAMBÉRY ...
- visite des Ferronneries de CHAMBÉRY.
- visite ludique et Atelier de Ferronnerie d’art.
- Atelier Fer et chocolat.
- La Ferronnerie à CHAMBÉRY.
- Les civilisations métallurgiques de l’âge du
bronze et du Fer.
. p.51, n°67, à MARTHOD, démonstration de la fabrication d’un Outil.
. p.52, n°61, à MOÛTIERS, Métal et Métallurgie en
Tarentaise à travers les âges.
. p.52, n°70, à St-JEAN-de-Maurienne, Forgeage de
Lames de Couteaux à l’ancienne.
. p.53, n°71, à St-GEORGES-D’Hurtières (sic), Réduction de Minerai de Fer.
(SA1) Les Us. du VILLARET, après avoir fait
partie du Royaume de Sardaigne, se retrouvèrent sur le territoire de FAVERGES (74210), département de Hte-Savoie, à partir de 1860 ... Voir: Hte-Savoie / •• Sur les sites, à FAVERGES (74210).
(SA2) Les Us. de TAMIÉ, après avoir fait partie
de la commune de SEYTHENEX (74210) -ou
SETTENEX-, dans le Royaume de Sardaigne,
se retrouvèrent sur le territoire de PLANCHERINE (73200), département de Savoie, à partir
de 1860 ... -Voir ci-après: •• Sur les sites, à
PLANCHERINE (73200).
•• SUR LES SITES ...
NOTE LIMINAIRE ... Pour les consistances des sites relevés, in [11], nous avons retenu des symboles simples
pour désigner les principaux Ateliers: cl = Clouterie; f
= Forge; ff = Feu de Forge; fon = Fonderie; m = Martinet; ta= Taillanderie.
• AIGUEBELLE (73220) ...
-Voir, ci-après RANDENS (73220).
-Voir, au § ci-dessus Histoires ... de Métal, l’existence
de ce site, in [2707] p.47, n°64.
• AILLON-le-Jeune (73340) ... à 15 km E.-N.-E. de
CHAMBÉRY (73000) ... C’est l’un des deux villages,
avec AILLON-le-Vieux, créé en 1863 à partir de la commune d’AILLON.
-Voir ci-dessus: •• Généralités historiques / • Sur les
rives du Chéran.
. La Chartreuse d’AILLON dans la Combe de Lourdens
fut construite à partir de 1180 par les Moines qui y développèrent de nombreuses activités. Une Forge fut installée, mue par le ruisseau de la Fullie. Détruites par
un incendie en 1582, elle furent reconstruites par les
Chartreux dont certains Moines devinrent PèresForgerons. Les installations se composaient de: 1 H.F.,
2 Affineries ou Feux de Forge, 1 Martinette et1
Taillanderie à 2 Marteaux. Le Minerai provenait de la
Basse-Maurienne. Il était extrait aux Mines de StGEORGES-des-Hurtières (73220), était grillé à ARGENTINE (73220), puis acheminé à dos de mulet vers
AILLON. La production de Fonte (80 t/an) était transformée en Fer dans les 2 Affineries, puis en Fer à
Verge et en Clous de charpente dans la Taillanderie,
occupant 100 personnes(AI).
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 H.F., 1 ff, 1 Martinette
‘pour Réduite le Fer en Verge pour le livrer à la Clouterie’.” [11] p.426.
. À la Révolution, en 1793, le H.F. s’arrêta et les Moines furent chassés, puis le domaine fut vendu à des particuliers qui en firent une carrière de pierres. En 1853, le
reste de la chartreuse fut transformée en ferme. Actuellement, il ne reste plus du monastère que le bâtiment de façade,
remis en valeur par une Ass., avec l’aide de la Communauté
de Communes et le Parc Naturel Régional du Massif des
Bauges. Le bâtiment abrite maintenant la Maison du Patrimoine, thématique culturelle et historique du Parc Naturel régional des Bauges(AI) ... Cet unique et imposant bâtiment abrite la Maison du Patrimoine BAUJU, laquelle
permet la découverte de l’identité du Massif des Bauges, à travers une thématique culturelle et historique. À
l’aide de maquettes, bornes interactives et films en projections, les visiteurs découvrent l’histoire des implantations humaines sur le Massif avec, entre autres,
L’Épopée du Fer monastique et régionale. Le lieu-dit
‘Le Martinet’ se trouve entre la chartreuse et le bourg
d’AILLON, devenu de nos jours station de ski(AI1).
... d’après [2964] <cg73.fr>, <lesaillons.com> &
<moulinafer.free.fr> -Mars 2013.
(AI1) ... d’après [2964] <lesaillons.com/la-chartreuse-daillon-maison-du-patrimoine-bauju.html> -Déc. 2014.
• ARGENTINE (73220) ... À 30 km E.-S.-E. de
CHAMBÉRY (73000), sur l’Arc, affl. de l’Isère ... Le
nom de la commune provient des Mines de plomb argentifère exploitées au Moyen-Âge.
-Voir ci-dessus, à Généralités historiques / H.Fx de la
Maurienne, la cit. [52] p.77/78, texte et notes 1 à 3.
. Du Minerai provenant de St-GEORGES-des-Hurtières
(73220), à destination de l’Us d’AILLON (73220), était
Grillé dans cette commune.
. L’Industrie du Fer s’installa vers 1550, avec l’arrivée
d’Antoine CASTAGNERI qui exploite le Minerai spathique des HURTIÈRES (St-GEORGES-des-Hurtières 73220)
... À la fin du 16me s., Pierre-Antoine CASTAGNERI,
originaire du Piémont(I), donna de l’importance aux
Forges qui comportaient 1 H.F., 2 Feux de Forge et 1
Martinet. Elles fabriquaient des Outils et Ouvrages
Forgés (Grilles, candélabres), ainsi que des Faux et des
Épées. Le Fer d’excellente Qualité, était renommé
dans toute la Savoie. Au 17ème s., une Fonderie utilisait une partie de la Fonte pour Moulages. On peut
citer: l’encadrement en Fonte du portail de l’église
d’ARGENTINE, daté de 1636, offert par les CASTAGNERI et portant leurs armes, classé M.H. en 1952,
ainsi que la Dalle funéraire en Fonte de la tombe familiale(AR).
. Vers 1789: “— Consistance: 1 H.F., 2 ff. - 1 fon, 2
m, 1 Martinette, 1 cl. 1 Bocard à Scories — Historique: Acensé en 1758 aux srs CLERC & Cie.” [11]
p.426/27.
. En 1800, le H.F. produit 1,5 Tf./j, ce qui, compte
tenu des périodes d’Arrêt pour manque d’eau, donne
500 Tf/an ... Vers 1860, propriété de John TÉRISSE et
Cie; le H.F. Marche pendant 10 mois/an et produit 4,5
Tf/j en 4 Coulées, avec 8,0 t de Minerai des HURTIÈRES
et d’Espagne + Fondant et 3 à 4 t de Charbon de bois.
Le Charbon de bois est dosé en fonction de la Qualité
de Fonte à fabriquer. Le Minerai Rend 40 à 45 %. La
Fonte est transformée en Fers pour Taillanderie, Clouterie et Quincaillerie. Arrêt de l’Us. en 1886. Des petites centrales électriques remplacèrent la Sidérurgie(AR).
(AR) ... d’après [2964] <cg73.fr> & <moulinafer.fer.fr>
-Mars 2013; [2543] t.42 -1862, chap. La Savoie depuis
l’Annexion de la France, par HUDRY-MENOS, p. 402
et 414, numérisé in [2964] <fr.wikisource.org/wiki/
Revue_des_deux_Mondes/1865-1873> -Mars 2013.
• ARVILLARD (73110) ... -Voir ce nom de
(AI)
commune.
• BOURGET-EN-HUILE (73110) ...À 24 km E.-S.E. de CHAMBÉRY (73000), sur le Gelon, sous-affl. du
Rhône par l’Isère(BO).
-Voir la cit. [52] p.77/78, texte et notes 1 à 3.
. Trace de Sidérurgie anc. ... En 1560, le génois Antoine CASTAGNERI, Maître de Forges à ARGENTINE
(73220) depuis 1550, installe un H.F. le long du Chéran, lieu-dit actuel ‘Les Marais’. Minerai des Hurtières
(St-GEORGES-des-Hurtières 73220) et d’ALLEVARD
(38580). Bois des forêts locales. Le manque d’eau fréquent, surtout en été, provoque de nombreux Arrêts.
Par la suite, on utilisa un Minerai spathique brun local
(Mine de LA RICHESSE, sur ce ban communal), de très
mauvaise Qualité car il contenait du Cuivre et du
plomb, et le H.F. s’en ressentit. En 1788, le H.F. Coule
en Gueuses pour les autres Us. avec installation d’un
Pile-Loupe servant à séparer la Fonte du Laitier. À la
Révolution, Arrêt des installations, suivi de leur destruction en 1797. Il n’en subsiste rien(BO).
(BO)
... d’après [2964] -Mars 2013, in: 1)
<moulinafer.free.fr>; 2) La région du Gelon (Savoie),
par Charles CARCEL, p.299/300 de la Revue de Géographie Alpine -1936, vol. 24, n°24-2 (p.261 à 313),
numérisé par <books.google.fr>; 3) Statistique générale de la France, département du Mont-Blanc, p.216/17
& 488, par M. DE VERNEILH -1807, imp. Testu à
PARIS, numérisé par <books.google.fr> -Mars 2013.
• CHAMBÉRY (73000) ...
-Voir: OPINEL.
-Voir, au § ci-dessus Histoires ... de Métal, l’existence
de ce site, in [2707] p.48 à 50, n°66.
• CHÂTELARD (73630) ...
. Existence d’une Clouterie ... -Voir: ÉCOLE (73630)
ci-après.
• ÉCOLE (73630) ... À 20 km E.-N.-E. de CHAMBÉRY (73000), sur le Chéran, sous-affl. du Rhône par le
Fier(ÉC).
-Voir ci-dessus: •• Généralités historiques / • Sur les
rives du Chéran.
— Forges de Bellevaux, dans le vallon éponyme
...
. En 1654, le piémontais Louis TURINAZ, créateur des
(ÉC)
Clouteries savoyardes, implante une Fabrique de Fer
dans le Vallon de Bellevaux, sur autorisation des Moines du prieuré local. Force motrice fournie par le Ché© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
Association Le Savoir ... Fer
7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGE
tél.: 03 82 58 03 71
courriel: [email protected]
site: http://savoir.fer.free.fr/
ran. Avec 1 H.F., 1 Affinerie, 1 Martinet et 1 Martinette; il emploie 100 personnes. Le Minerai provient des
Hurtières (St-GEORGES-des-Hurtières 73220), acheminé
par Charrettes et Mulets, et le Charbon des forêts locales. Les Clouteries utilisant le Fer de BELLEVAUX
sont installées au CHÂTELARD (73630), à LA MOTTE
(73350) et à LESCHERAINES (73340). Louis meurt en
1676, laissant l’affaire à sa veuve sans enfant. En
1677, un neveu, Sébastien TURINAZ relance l’Us. qui
périclitait puis, en 1692, la revend à Jean GERRY de
MONTMÉLIAN (73800) qui ajoute un Atelier avec Martinet. Revendues en 1707 à Philippe ROSSET, les Forges vont de plus en plus mal au cours du temps. Risquant la liquidation judiciaire, ROSSET revend les
installations aux Moines de BELLEVAUX en 1729 qui
continuent l’Exploitation en gardant le personnel et
pratiquant la Ferronnerie (telle la ‘table de communion’ en Fer Forgé, 18ème s., Église d’ÉCOLE). L’Us.
subit la concurrence des Forges d’AILLON-le-Jeune
(73440) et autres Étab. régionaux(ÉC).
. Vers 1789: “— Consistance: 1 H.F., 1 ff, 1 petite f
‘pour Réduire le Fer en Verge’.” [11] p.427.
. À la Révolution, les Moines quittent la vallée et, en
1796, l’Us. est vendue comme bien national à Gaspard
PLATTET, Maître de Forge expérimenté. Reconstruites, les Forges ont 1 H.F. produisant 90 à 100 Tf/an, 2
Grosses Forges d’Affinage, 1 petite Forge avec Martinet et Taillanderie et 1 Marteau à Piler les Crasses.
PLATTET construit aussi une demeure qu’il orne de
Ferronneries. Après 23 ans de bonne activité de l’Us.,
Gaspard meurt en 1819, laissant l’affaire à son fils Joseph-Marie. En 1829, celui-ci décède et les Forges
vieillissantes sont laissées à l’abandon. En 1860, location des lieux à Joseph LOYE, Maître de Forges de JOUGNE (25370) qui rénove et modernise l’Us.. Il trouve
une clientèle nouvelle pour les Clouteries et diversifie
sa production dans les Outils d’agriculture et la Ferronnerie d’art. LOYE rachète aussi la maison de maître
des PLATTET et la transforme. En 1866, Arrêt du H.F.
et des Forges. Le fils, Léon PLATTET, se lance dans le
négoce du Fer et des Clous, tandis qu’un Atelier de
Clouterie continuera à fonctionner jusqu’en 1914. De
nos jours (2013), il ne reste que quelques ruines au
lieu-dit ‘Le Martinet’. La maison de maître a été rachetée en 1963 par la famille BELLETTRE et restaurée(ÉC).
(ÉC) ... d’après [2964] -Mars 2013, in: 1) <cg73.fr>; 2)
<moulinafer.free.fr>; 3) <123savoie.com>; 4) La
Clouterie en Bauges, par François GEX, p.177 de la
Revue de Géographie Alpine -1933, t.21, n°1 (p.175 à
220), numérisé par <books.persee.fr>.
• ÉPIERRE (73220) ... À 30 km E.-S.-E. de CHAMBÉRY (73000), sur l’Arc, sous-affl. du Rhône par
l’Isère(ÉP).
-Voir la cit. [52] p.77/78, texte et notes 1 à 3.
— Le Fourneau, sur le Torrent du Plan, affl. de
l’Arc lui-même sous affl. du Rhône par l’Isère(ÉP) ...
. Petite Sidérurgie signalée au 11ème s. ... H.F. au
16ème s., appartenant au Baron D’ÉPIERRE. En 1676,
la commune rachète l’Étab.. Le H.F. ne fonctionne que
5 mois/an avec peu de main-d’œuvre interne, mais employant 100 Bûcherons en Externes pour le Bois et le
Charbon de bois. La Fonte alimente l’Affinerie qui
fournit le Fer aux Forges, Clouteries, Taillanderies et
Armureries. Au 18ème s., le bois commence à manquer ... Entre 1725 et 1750, installation d’Us. de transformation du Fer à St-RÉMY (act. St-RÉMY-deMaurienne 73660), à 8 km au sud d’ÉPIERRE, pour préserver le bois du H.F. d’ÉPIERRE. L’Étab. comprend
alors 1 H.F. produisant 180 à 190 Tf/an, 1 Grosse
Forge d’Affinerie, 1 petite Forge et 1 Marteau à Piler
les Crasses. La Fonte non Affinée est vendue aux Forges de l’Isère. Arrêt du H.F. en 1787 après une période
de marche irrégulière(ÉP).
. Vers 1789: “— Consistance: 1 H.F.. ‘Il n’y a pas
d’activité depuis1787. La Cie qui faisait Exploiter les
Us. d’ÉPIERRE faisait Travailler le Fer à St-RÉMY(-deMaurienne 73660), distant de 2 lieues de l’Us, pour
épargner les bois à sa portée; elle y entretenait 2 ff qui
fournissaient 560 Quintaux métriques de Fer’.” [11]
p.427.
. Au début du 19ème s., rachat de l’Us. par Antoine
BALMAIN, administrateur de la commune d’ÉPIERRE
et Benoit FRÈREJEAN, Maître de H.Fx (famille des
FRÈREJEAN). Le Minerai de Fer est fourni par la mine
d’HURTIÈRES (St-GEORGES-des-Hurtières 73220). Le
H.F. fonctionne au Bois vert et au Charbon de bois.
Une partie de la Fonte produite va aux Forges de LA
ROCHETTE (73110). De 1852 à 1859, ÉPIERRE fournira de la Fonte aux Étab. d’ARVILLARD (73110). Puis la
Production diminue et le H.F. s’arrête en 1875. L’activité métallurgique ne reprendra qu’en 1898, avec l’installation d’une Centrale hydro-électrique par les frères LAUZIÈRE ..., mais il s’agit dorénavant d’activités
extra glossairiennes ... Des installations sidérurgiques,
il reste un lieu-dit: les Vieux Fourneaux, et quelques
traces au bord du Torrent du Plan(ÉP).
(ÉP) ... d’après [2964] -Mars 2013, in: 1) <decouvrez.fr/
a11.epierre.html>; 2) <moulinafer.free.f>; 3)
<memoireetactualite.org; 4) < article de [792], du 2201-2013 dans [2964] http://www.ledauphine.fr; 5) Ré© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
Département 73-3
partition de l’Industrie du Fer en France en 1789, par
Albert DEMANGEON, p.406 des Annales de Géographie -1921, t.30, n°68 (p.401 à 415), numérisé par
<books.persee.fr>; 6) [1980] p.359.
• FOURNEAUX (73500) ... à 26 km E.-S.-E. de StJEAN-de-Maurienne (73300), sur l’Arc, affl. de l’Isère.
-Voir la cit. [1637] p.63/64, ci-dessus.
. Us. à Fer établie en 1647 par Gaspard GRANERI, avec
1 H.F. ‘dauphinois’ ou ‘bergamasque’ et 2 Affineries.
Le Minerai de Fer spathique était extrait de la montagne surplombant FOURNEAUX, altitude 2.200 m à
3.000 m, et le bois venait des forêts locales. Les Mines
étaient exploitées à la poudre et le Minerai, sorti à dos
d’homme, était descendu dans des sacs de 115 kg glissant sur des peaux de mouton au hameau de LA PRAZ
–ou LAPRAT, voire LA PRAT- (act. LA PRAZ 73500) où
il était Grillé. Le Fer servait aux Taillanderies pour Outils et Armes. Au cours du 18ème s., les débouchés
étaient faibles car le prix du Fer se ressentait de l’Exploitation difficile des Mines. De 1792 à 1815, la région subit l’occupation franç.. L’activité de l’Us. prit
de l’ampleur, afin de travailler pour les armées franç..
En 1810, l’Étab., qui appartenait au sieur TOURNUS,
comprenait 1 H.F. ‘dauphinois’ Soufflé par un jeu de
‘Trompes dauphinoises’ et produisant 60 Tf/an transformées en Fer dans 2 Forges à Convertir (Affineries),
1 petite Forge à Martinet de Taillanderie et 1 Marteau
à Piler les Crasses (récupération de la Fonte mélangée
avec le Laitier). Plusieurs sortes de Minerai furent utilisées. Le Minerai de Fer spathique manganésé, mais
contenant un peu de Pyrite cuivreuse, provenait des
Mine de BISSORTE et des SARRAZINS (ORELLE
73140). Le Minerai de PLAN RAPHIN (FOURNEAUX
73300) était constitué de Sidérose et Dolomie Ferrifère
avec Rendement en Fonte de 32 %. Par la suite, on utilisa aussi les Minerais des Mines des CÔTES et des
Mines des HERBIERS (MODANE 73500). À partir de
1816, la Concurrence sidérurgique des autre régions,
dont la Lorraine, porta un coup dur à la Savoie. FOURNEAUX, avec son Prix de revient élevé dû au coût prohibitif du Minerai d’altitude et sa grande consommation de bois eut du mal à suivre, malgré la
transformation du H.F. en H.F. ‘à la comtoise’ en 1830
et l’installation de Fours à Puddler à la Houille en
1840. En 1858, l’Us. déclarée en faillite, est mise en liquidation judiciaire. Les installations ont disparu, ...
d’après [5217], chap. sur les Mines, p.151; [5218]
p.64; [1421] p.61/62; [2964) <fr.wikipedia.org/wiki/
Fourneaux_Savoie>; <moulinafer.free.fr> -Mars 2013.
• FRENEY (73500) ...
. La Mine du FRENEY alimentait l’Us. de LA PRAZ
(73500).
• LA BRIDOIRE (73350) ... à 12 km au S.-O. de
CHAMBÉRY (73000), sur le Tier (Thiers ou Tiers),
sous-affl. du Rhône par le Guiers.
— Taillanderie BARRAL ... Une déviation du Tier
lui a fourni la Force motrice ...
. Elle a été créée vers 1850 par Vincent BARRAL, au
lieu-dit ‘Les Envers’. On y fabriquait des Outils pour
l’agriculture locale et des Ustensiles de ménage. Cette
petite industrie tertiaire, obsolète au début du 20ème s.,
s’arrêta peu avant 1914. Le bâtiment assez bien conservé mais non protégé par les M. H., subsiste toujours.
Une mesure de protection a cependant été envisagée en
2010, d’après: Commune de LA BRIDOIRE, Révision du
P.L.U.(TB) -2010,
p.21, numérisé in [2964]
<ccvalguiers.fr>
-Mars
2013;
et
[2964]
<sdx.rhonealpes.fr> -Mars 2013 ... (TB) Plan Local d’Urbanisme.
.
— Taillanderie AGERON ...
Eugène AGERON créa cette Taillanderie en 1895 sur
l’emplacement d’un ancien moulin, au lieu-dit ‘Les
Mollières’. Force motrice fournie par le Tier. En 1897,
la ‘Sté AGERON Frères’ était dotée d’un Pilon, d’un
Marteau, de Tours divers ainsi que de 4 Fours de traitement et de finition. On y fabriquait du matériel d’agriculture dont les Louchets (sorte de Bèche dont la Lame
est prolongée par un manchon évitant le contact du
manche avec la terre). Environ 300 sortes d’Outils
étaient produits. En 1914-18, les Ateliers fabriquèrent
des charriots d’Artillerie, participant ainsi à l’effort de
guerre. Après 1918, la Taillanderie, dirigée par Joseph
AGERON, s’avéra obsolète par non renouvellement des
Outils de fabrication. Elle ferma en 1936. Une partie
rénovée des ateliers est actuellement (2013) occupée
par la Sté AGRATI (fabr. boulonnerie, visserie, etc...).
L’anc. bâtiment qui abritait le mécanisme hydraulique
n’est pas protégé par les M.H., d’après [2964]
<sdx.rhonealpes.fr>; <agrati.com> -Mars 2013.
• LA BRIDOIRE (73350) ... à 12 km au S.-O. de
CHAMBÉRY (73000), sur le Tier (Thiers ou Tiers),
sous-affl. du Rhône par le Guiers.
— Taillanderie BARRAL ... Une déviation du Tier
lui a fourni la Force motrice ...
. Elle a été créée vers 1850 par Vincent BARRAL, au
lieu-dit ‘Les Envers’. On y fabriquait des Outils pour
l’agriculture locale et des Ustensiles de ménage. Cette
petite industrie tertiaire, obsolète au début du 20ème s.,
s’arrêta peu avant 1914. Le bâtiment assez bien conservé mais non protégé par les M. H., subsiste toujours.
Une mesure de protection a cependant été envisagée
en 2010, d’après: Commune de LA BRIDOIRE, Révision
du P.L.U.(TB) -2010, p.21, numérisé in [2964]
<ccvalguiers.fr>
-Mars
2013;
et
[2964]
<sdx.rhonealpes.fr> -Mars 2013 ... (TB) Plan Local d’Urbanisme.
.
— Taillanderie AGERON ...
Eugène AGERON créa cette Taillanderie en 1895 sur
l’emplacement d’un ancien moulin, au lieu-dit ‘Les
Mollières’. Force motrice fournie par le Tier. En 1897,
la ‘Sté AGERON Frères’ était dotée d’un Pilon, d’un
Marteau, de Tours divers ainsi que de 4 Fours de traitement et de finition. On y fabriquait du matériel
d’agriculture dont les Louchets (sorte de Bèche dont la
Lame est prolongée par un manchon évitant le contact
du manche avec la terre). Environ 300 sortes d’Outils
étaient produits. En 1914-18, les Ateliers fabriquèrent
des charriots d’Artillerie, participant ainsi à l’effort de
guerre. Après 1918, la Taillanderie, dirigée par Joseph
AGERON, s’avéra obsolète par non renouvellement des
Outils de fabrication. Elle ferma en 1936. Une partie
rénovée des ateliers est actuellement (2013) occupée
par la Sté AGRATI (fabr. boulonnerie, visserie, etc...).
L’anc. bâtiment qui abritait le mécanisme hydraulique
n’est pas protégé par les M.H., d’après [2964]
<sdx.rhonealpes.fr>; <agrati.com> -Mars 2013.
• LA MOTTE (73350) ...
. Existence d’une Clouterie ... -Voir: ÉCOLE (73630)
ci-devant.
• LA PRAZ (73500) (anciennt LA PRAT ou LAPRAT) ... à 24 km E.-S.-E. de St-JEAN-de-Maurienne
(73300), sur l’Arc, affl. de l’Isère.
-Voir la cit. [1637] p.63/64, ci-dessus.
. Us. à Fer établie vers 1650 avec 1 H.F. ‘bergamasque’ et Forge d’Affinerie. Le Minerai de Fer spathique
brun, Grillé à l’arrivée sur le site, provient des Mines
de BISSORTE et du FILON NEUF (ORELLE 73140) ainsi
que de la Mine du FRENEY (FRENEY 73500), rendant
en général 40 % de Fonte après Grillage ... Au cours
du 19ème s., l’Us. ne marche que quelques mois par
an. Toute la Fonte était Affinée et le Fer produit alimentait les Taillanderies de la région. En 1789, l’Étab.
comprenait 1 H.F. (bergamasque), 2 Affineries et 2
Martinets. À partir de 1792, la Production de Fer servit
uniquement pour les armées. En 1807, Us. attribuée au
sieur DONNATI, propriétaire de la Forge de St-ANDRÉ
(73500) qui les installations. On y trouve le H.F. bergamasque produisant 55 à 60 Tf/an Affinées en totalité, 2
Grandes Forges d’Affinerie, 4 petites Forges de
Taillanderie et de Quincaillerie avec Marteaux hydrauliques. En 1830, transformation du H.F. bergamasque
en H.F. comtois, avec Trompes dauphinoises. Vers
1840, l’Us., concurrencée par des installations plus
performantes et moins coûteuses, périclite et s’arrête
en 1858. Les installations ont disparu, ... d’après
[5219]
p.488;
[5220]
p.129/30;
[2964]
<moulinafer.free.fr> -Mars 2013.
• LES CHAPELLES (73700) ... 540 hab. (les Chapelains, aines), sur la r. dr. de l’Isère affl. du Rhône, à
4 km au S.-O. de BOURG-St-Maurice (73700), fait partie
de la nouvelle région ‘Auvergne-Rhône-Alpes’ (2016)
... Son nom est dû à la présence de 2 chapelles sur une
hauteur la surplombant ... La commune a plusieurs hameaux, dont celui de MONTGIROD.
— Mine d’Anthracite des CHAPELLESMONTGIROD ...
. Le Charbon de type Anthracite affleurant à la surface
des pentes de la montagne, son Exploitation commença en 1907. L’Anthracite extrait était emmené par voitures hippomobiles vers BOURG-St-Maurice et sa région, pour les besoins domestiques. À partir de 1916/
17, l’Exploitation s’amplifia avec Creusement dans les
Veines de charbon. Des prisonniers all. y étaient employés. En 1920, une entreprise belge, la Sté des Mines
de MONTGIROD, dont le siège est à PARIS, lance une
véritable Extraction industrielle. Des Travers-bancs furent Creusés à différents niveaux, de 1.111 m à 1.240
m d’altitude, traversant 17 Veines subverticales de
Charbon. Un Transporteur aérien par Wagonnets fut
installé pour descendre le Charbon vers le lieu-dit LA
BALLASTIÈRE, d’ou 50 à 60 t/j partaient en Wagons
ou en camion vers les utilisateurs. Construction de bâtiments et logements. La Production était bonne, avec
80 à 100 Mineurs, puis 130 par la suite, dont des Polonais, des Italiens et des Tchécoslovaques conjointement aux mineurs originaires de la région. En 1927, la
Sté des Mines de MONTGIROD fit faillite. Un de ses
créancier reprit l’affaire et créa la Sté anonyme des Mines
de MONTGIROD, filiale des Ciments de la Porte de
France à GRENOBLE (38000). Il resta 70 Mineurs mais
la Sté garda une bonne part du marché régional. En
1945, ouverture du Travers banc de PARCHET, à 1.068
m d’altitude, avec constructions de nouveaux bâtiments et logements. La Production alla bon train à 60
t/j. jusqu’à l’arrivée des produits pétroliers pour le
chauffage en 1955. En 1956, une Grève des Mineurs
leur permit d’obtenir diverses indemnités. Malheureusement la Mine fut déclarée non rentable à partir de
1960 et il s’ensuivit de nouvelles Grèves.Malgré tout,
le 1er juillet 1962 l’Exploitation fut arrêtée après avoir
Département 73-4
produit 600.000 t d’Anthracite pendant 55 ans, laissant
55 Mineurs sans travail ... Depuis, la vallée et ses versants se sont tournés vers le tourisme estival et les
sports d’hiver, d’après [2964] <les-chapelles.net/lamine-de-montgirod>; <infohautetarentaise.blogspot.fr/
2015/11/de-la-mine-danthracite-des-chapelles.html> Fév. 2016, & [3542] n°36 -Déc. 2015, p. 35.
• LESCHERAINES (73340) ...
-Voir ci-dessus: •• Généralités historiques / • Sur les
rives du Chéran.
. Existence d’une Clouterie ... -Voir: ÉCOLE (73630)
ci-devant.
• MARTHOD (73400) ... à 8 km au N. d’ALBERTVILLE (73200), sur l’Arly, affl. de l’Isère.
-Voir, au § ci-dessus Histoires ... de Métal, l’existence
de ce site, in [2707] p.51, n°57.
— Taillanderie de l’ÉPIGNIER, puis BUSILLET ...
. Sise sur le lieu-dit ÉPIGNIER et mue par le Nant du
Creux se jetant dans l’Arly, elle existait déjà en 1835.
On y fabriquait des Outils utilisés en exploitation forestière (Haches, Pics, Harpons et Crampons) et aussi
des Outils pour Maréchaux-Ferrants. Le Fer était travaillé avec 2 Martinets, mus par une roue de Ø 2,60 m.
En 1874, l’Atelier fut repris par la famille BUSILLET,
prenant le nom de Taillanderie BUSILLET. La production se vendait bien au delà de la Savoie, en Italie et
dans les Pyrénées. En 1987, la Taillanderie s’arrêta,
lorsque Gaston BUSILLET prit sa retraite, laissant l’ens.
en état de marche. En 1994, la Forge fut rachetée par la
commune qui y installa un Maître-Forgeron afin de
faire découvrir au public cette activité traditionnelle du
Val d’Arly. De belle facture, avec sa Roue en Fer entièrement Rivetée et ses deux Martinets, la Taillanderie
est partiellement inscrite à l’inventaire supplémentaire
des M. H.. Les démonstrations de Forgeage et l’exposition d’Outils divers et de photographies représentent
une page de l’histoire du Fer et de la vie des familles
de Forgerons de la vallée de l’Arly, notamment de la
Famille BUSILLET. L’ens. est entretenu par des bénévoles, d’après [2964] <cg73.fr>; <culture.gouv.fr:
base Mérimée>; <savoie-mont-blanc.com/TaillanderieBusillet> - Mars 2013.
• MODANE (73500) ...
. Les Mines des CÔTES et des HERBIERS (MODANE
73500) alimentaient l’Us. de FOURNEAUX (73500).
• MOÛTIERS (73600) ...
-Voir, au § ci-dessus Histoires ... de Métal, l’existence
de ce site, in [2707] p.52, n°61.
• ORELLE (73350) ...
. Les Mines de BISSORTE et des SARRAZINS alimentaient l’Us. de FOURNEAUX (73500) et les Mines de
BISSORTE et du FILON NEUF (ORELLE 73140) fournissaient l’Us. de LA PRAZ(73500).
• PLANCHERINE (73200) ...
— Forges de Tamié ... à 30 km E.-N.-E. de CHAMBÉRY (73000)(PL).
. L’Abbaye de TAMIÉ est fondée en 1132 par des Moines cisterciens-trappistes. Il y établissent des Forges le
long du Ruisseau de Tamié, signalées au 15ème s. En
1560, H.F. et Forges sont en activité 6 ou 7 mois tous
les deux ans pour préserver le bois. En 1680, les Forges ont 1 H.F. à Gueuses qui sert aussi à Couler des
objets en Fonte, 2 Grosses Forges d’Affinerie, 2 Forges à Martinet pour traiter le Fer et 1 Pilon pour récupérer la Fonte des Laitiers. Le Minerai provient de la
montagne proche surplombant l’abbaye. C’était du Minerai de Fer hydraté extrait des Mines de LA BOUCHASSE et de SAMBUY, à 1.800-2.050 m d’altitude
(PLANCHERINE 73200). Les religieux faisaient aussi
revenir du Minerai des HURTIÈRES de St-GEORGESdes-Hurtières (73220). Le Charbon de bois provenait des
forêt de l’abbaye et d’achats de bois communaux. Au
cours du 18ème s., les Maîtres de Forges de l’abbaye
nomment un responsable chargé du contrôle de la qualité des minerais et de leur grillage(PL).
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 H.F., 1 ff. — Historique: ‘En 1789, les Us. de TAMIÉ étaient administrées
par les religieux de ce nom -Cisterciens-, qui en étaient
propriétaires; mais à cette époque, les Forges et Fourneaux étaient en plaine activité, il avaient les bois nécessaires pour la faire Rouler à perpétuité, qui dépendaient de leurs maisons’.” [11] p.428.
. En 1789, les Forges produisent du Fer en Barres pour
Clouteries et Taillanderies. Mais peu après, les Moines
seront chassés par la Révolution. L’Abbaye et les Forges restant à l’abandon seront vandalisées et en partie
détruites ... En 1792, l’ens. des Forges est vendu
comme bien national au sieur CLET qui répare et relance le H.F.. Le nouveau Maître de Forges découvre un
deuxième Gisement de Minerai à SAMBUY, appelé actuellement ‘Faille de la Mine de Fer’ ... En 1838, Benoît FRÈREJEAN, qui a pris la succession de CLET, Arrête les Forges, Démantèle le H.F. qu’il transporte à
CRAN (CRAN-GEVRIER 74960), sur la rive droite du
Thiou, et redémarre en 1839. L’Abbaye de TAMIÉ sera
restaurée à partir de 1827, puis réoccupée par les Moines
trappistes dés 1861. Actuellement (2013), les moines se sont
recyclés dans la fabrication du fromage (le ‘Tamié’, 400 kg/
jour) et produisent du biogaz (Méthane) avec les déchets de
fabrication. En 1906, l’Abbaye de TAMIÉ vit la création de la
Manécanterie des Petits Chanteurs à la croix de Bois(PL).
... d’après [5221] p.28/29 & 36/37; [2964]
<fr.wikipedia.org/wiki/
Abbaye_Notre_Dame_de_Tamié>; <moulinafer.fr>;
<geoalp.com/bauges/_lieux/Sambuy.html>
-Mars
2013.
• RANDENS (73220) ... à 30 km à l’Est de CHAMBÉRY (73000), sur l’Arc, affl. de l’Isère, lieu-dit La Fabrique(RA).
-Voir la cit. [52] p.77/78, texte et notes 1 à 3.
. En 1779, un H.F. avec Affinerie et Martinet, utilisant
le Minerai (Sidérite) grillé des HURTIÈRES de StGEORGES-des-Hurtières (73220) et le bois local, est
animé par les eaux du Nant Brun, affl. de l’Arc. À proximité est installée une Fonderie de cuivre. En 1789,
l’Étab. emploie 80 personnes(RA).
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 H.F..” [11] p.428.
. En 1802, le Maître de Forges François GRANGE acquiert le H.F. et les droits d’Exploitation des Mines de
Fer des HURTIÈRES, en essayant d’en conserver le monopole. En même temps, il se fait construire une résidence à proximité des installation, au lieu-dit ‘La Fabrique’. L’Us. à Fer a une marche discontinue, par
manque d’eau et de bois, mais élabore des produits appréciés en France (Forges de l’Isère) et en Italie ...
Vers 1830, le H.F. consomme 8 t/24h de Minerai, auquel on ajoute du Fondant. La consommation journalière de Charbon de bois varie de 3 à 4 t en fonction de
la Fonte élaborée. Production de 3,5 à 4,0 Tf/24 h. La
Production atteint son apogée vers 1850, alors que
l’Us. emploie 200 personnes, sous la direction d’Humbert GRANGE, fils du précédent. En 1877, la Concession des Mines de Fer des HURTIÈRES passe aux
mains des SCHNEIDER-le CREUSOT, puis c’est l’arrêt
du H.F. de RANDENS. Au lieu-dit ‘La Fabrique’, il
reste la belle maison de maître bien entretenue et des
vestiges des installations de Production(RA).
(RA) ... d’après [2543] t.42 -1862, p.414; [2964]
<savoie-archives.fr/>;
<randens.com/
patrimoine.htm>; <moulinafer.free.fr>;
<fr.wikipedia.org/wiki/Humbert_Grange> -Mars 2013.
• Ste-HÉLÈNE-s/Isère (73460), depuis 1888; anct SteHÉLÈNE-des-MIllières ... à 32 km E. de CHAMBÉRY
(73000), sur l’Isère. Lieu-dit La Léchère(SH).
. Les comtes de La Val d’Isère, seigneurs de SteHÉLÈNE-des-MIllières et de BONVILLARD (73460)
étaient, depuis le 16ème s., propriétaires de Forges animées par le Nant Bruyant, affl. de l’Isère(SH).
. 5 1789 ... “— Consistance: 1 H.F., 1 ff.” [11] p.428.
. En 1789, le H.F. produit 90 à 100 Tf/an donnant 50 à
55 t de Fer, avec 55 personnes Internes et Externes. Le
Minerai provenait de 4 Filons des HURTIÈRES de StGEORGES-des-Hurtières (73220). Charbon de bois de la
Forêt de BONVILLARD. En 1801, J.-B. PORTIER rachète les installations. L’Us. comprend alors 1 H.F. produisant 100 Tf/an, 1 Grosse Forge d’Affinerie, 1 petite
Forge de Taillanderie avec Marteau, 1 Bocard à Scorie
pour récupération de la Fonte. Une partie de la Fonte
était convertie sur place, et le reste dans les Forges des
environs. Une Roue à Palettes à grande vitesse animait
le Marteau de la Taillanderie. En 1807, l’Us. est signalée à l’Arrêt et ne fut plus remise en route. Par la suite,
l’ens. comprenant les 4 Filons de Mine, le H.F., la
Forge et les bâtiments de service fut vendu aux enchères en 1860. La Léchère est devenue un hameau dépendant de BONVILLARD (73460)(SH).
(SH)
... d’après [5222] p.151/52/53; [2964]
<moulinafer.free.fr>;
<memoireetactualite.org/73/
GAZETTE-1860> -Mars 2013.
• St-GEORGES-des-Hurtières (73220) ...
-Voir la cit. [1637] p.63/64, ci-dessus.
-Voir, au § ci-dessus Histoires ... de Métal, l’existence
de ce site, in [2707] p.53, n°71
. Parmi les Us. clientes de ses Mines, -voir: AILLONle-Jeune (73340), ARGENTINE (73220), BOURGET-enHuile (73110), ÉCOLE (73630), ÉPIERRE (73220), PLANCHERINE (73200), RANDENS (73220), Ste-HÉLÈNE-s/
Isère (73460) ... ci-devant.
— La Chaîne des Hurtières(HU) ...
. Située dans le dép. de Savoie, au nord du Massif de
Belledonne, elle a fourni, au 19ème s., du Minerai de
Fer spathique contenant du Manganèse, entre autres
pour les H.Fx du CREUSOT, d’après [1421]-1918,
5ème s., t.XIV, p. 54.
(HU) Quelques var. orth.: L'HURTIÈRE, LA HURTIÈRE,
LES HURTIÈRES, St-GEORGES-DES-HURTIÈRES, qui
est la véritable appellation.
• St-JEAN-de-Maurienne (73300) ...
-Voir: OPINEL.
-Voir, au § ci-dessus Histoires ... de Métal, l’existence
de ce site, in [2707] p.52, n°70
• St-PAUL-s/Yenne(73170) ...
. UNE TAILLANDERIE ... Une Taillanderie hydraulique
est signalée en 1832 ... Dans les années 1895, Claude
MICOUD connaissant déjà le métier, loue la Forge et
l’Atelier puis en devient propriétaire, en 1901. Plusieurs générations se succèdent pour cette activité de
renom qui se décline en plusieurs métiers: Artisan(PL)
Association Le Savoir ... Fer
7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGE
tél.: 03 82 58 03 71
courriel: [email protected]
site: http://savoir.fer.free.fr/
Taillandier, réparateur, commerçant-forain. La vente
se fait sans intermédiaire à l’Atelier ou bien à YENNE
(73170), à BELLEY (01300), à NOVALAISE (73470) ...
En 1966, le dernier MICOUD meurt et la Forge s’arrête
définitivement ... Maintenant l’ens. est une propriété
privée, selon note de Marie-Thérèse DUPERCHY d’après
le témoignage d’une descendante de la famille -Sept.
2012.
• St-PIERRE-d’Entremont (73670) ... Commune de
l’Isère (-voir ce département/ •• Sur les sites), bien
qu’elle soit dotée d’un code postal de Savoie !
• St-RÉMY-de-Maurienne (73660) ...
. Vers 1730, installation d’une Us. de Transformation
... -Voir: ÉPIERRE (73220) ci-devant.
••••••••••
Les Villes
••••••••••
Les renvois
••••••••••
© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
Association Le Savoir ... Fer
7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGE
tél.: 03 82 58 03 71
courriel: [email protected]
site: http://savoir.fer.free.fr/
Département 74-1
1
74 - Haute-Savoie
Le Département dans ...
1 - ... la France d’auj.
2 - ... les Provinces du 18ème s..
3 - ... la région Rhône-Alpes de 1970
4 - ... la région Auvergne-Rhône-Alpes de 2016.
Dans
2
les Provinces du
3
Le Département ...
HAUTE-SAVOIE : ¶ “Département -74- de la région Rhône-Alpes; 4.388 km2; 494.505 hab. Ch.-l.:
ANNECY---.” [206] ... Ce département est l’un des
deux héritages, avec la Savoie de l’anc. province de
Savoie.
-Voir: Mont Blanc (anc. département).
• Histoire ... La présence de Minerai semble
connue très tôt puisqu’en 1321 ‘HUGUES, Seigneur de FAUCIGNY, accorde à l’Abbaye de
SIXT le Privilège d’Exploiter les Mines de Fer
et autres métaux qui pourraient se rencontrer’
dans la vallée, mais il faut attendre le 17ème
s. pour assister à la 1ère tentative d’Exploitation ---. // Nous ne savons pas combien de
temps a duré cette entreprise qui commença
le 13 Juin 1655 ---. // En 1713, (débute) une
nouvelle tentative qui ne devait durer que 5
ans ---. C’est sans doute de cette époque, qui
s’acheva en 1718, que daterait la Construction du H.F. de MOLLIET et le Martinet qui a
laissé son nom à l’emplacement de la fruitière
du Fer-à-cheval.” [2011] p.3 ... “L’âge d’or
de l'Exploitation de la Mine de Fer se situe au
19ème s.. On doit ce regain d'intérêt à A.
BEAUMONT --- (qui) obtint ---, en 1807, l’autorisation de faire des Recherches de Minerais
---, (puis) une Concession d’Exploitation ---,
et installa, (à l’emplacement de l’ancienne
Abbaye de SIXT), ses bureaux, les logements
de ses Ouvriers et les dépôts de Combustibles
constitués de Charbons de bois locaux, ainsi
que ceux de Minerais venant du Boray et de
la Joux. Sa Fonderie, comprenant HautFourneaux, Martinets et Forges, il s’installe
sur un terrain où se trouvent aujourd’hui la
mairie et l’avenue de la gare ---. Mais (il
meurt en 1811 et) il n’eut même pas le temps
de faire de Fonte ---. L’entreprise (connaît des
© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
4
hauts et des bas; elle échoit,) en 1845, à un
Anglais --- (qui) connut des difficultés avec
les communiers de SIXT qui n’acceptaient pas
que l’on précipita le Minerai du haut du rocher, occasionnant des dégâts au sentier du
Pas de Boray. // Le Conseil municipal interdisant à Phelps PRIOR (l’Anglais) d’utiliser le
couloir supérieur, ce fut le début de la fin du
rêve minier. // En 1853, Exploitation et Fonderie étant abandonnées, l’ancien couvent des
Chanoines de St-Augustin de SIXT est, une
fois encore, vendu aux enchères.” [2011] p.4
à 6.
• Histoires ... de métal ... Titre d’un petit opuscule
{réf. biblio [2707]}, de 1999, présentant un certain
nombre de sites d’intérêt parmi lesquels, on peut retenir ...
. p.53, n°72, à ANNECY, Histoires ... de métaux: de
la découverte au recyclage.
. p.54, n°73, à CLUSES, Usinage, Tournage, Taillage, Perçage & Limage.
. p.55, n°74, à CRAN-Gevrier, L’eau et le Fer, de la
Mine à l’Outil.
•• SUR LES SITES ...
• ANNECY (74000) ...
-Voir, à Savoie, la cit. [760] p.26 à 32.
• CHAMONIX (74400) ...
-Voir, à Savoie, la cit. [760] p.26 à 32.
• CRAN-GEVRIER (74960) ... La commune regroupe depuis 1902 les deux villages de CRAN (anct
CRANS -banlieue O. d’ANNECY (74000)-) et GÉVRIER(CG).
-Voir, à Savoie, la cit. [760] p.26 à 32.
. Les Forges de CRAN(s) se trouvaient sur une chute du
Thiou (autref. Thioux) -en contrebas du Pont de CRAN
(auj. Pont St-Joseph)- qui traverse la commune; c’est
un émissaire (ou un exutoire) du Lac d’Annecy (long.
3,5 km), se jetant dans le Fier, un affluent R.G du
Rhône. Le dénivelé important (30 m) du Thiou permettait des Chutes d’eau utilisées comme Force motrice
pour les Martinets(CG).
. M. CABARD établit et Exploite une Forge avec Affinerie, fournissant le Fer aux Taillanderies de la région.
En 1765, création de la Manufacture Royale de CRANS
qui produit des Outils agricoles et des Armes de guerre. En 1793 est créée la Sté des Fonderies et Forges de
18qme s.
CRANS et produit, entre autres, des Ustensiles de cuisi-
ne. Le bois manque parfois et l’Us. ne fonctionne que
7 mois en 1795(CG).
. En 1817, l’industriel Louis FRÈREJEAN achète et développe l’Us. qui devient Manufacture Royale de la
Tôle et du Fer Blanc établie au hameau de CransCG) ...
C’est en fait une modeste Forge avec seulement 3 Ouvriers et des Artifices alimentée par une Chute d'eau
d'une dizaine de mètres, sur le Thiou, déversoir du Lac,
selon note de M. SCHMAL, d’après Bin mensuel de
l'Académie Delphinale, n° 9 (Nov./Déc. 2010), art. de
Pierre BURGUBURU.
. En 1826, adoption de l’Affinage de la Fonte par
Puddlage et mise en service des premiers Laminoirs à
Tôle. La Fonte provenait des H.Fx de TAMIÉ (PLANCHERINE 73200) et de GIEZ (74210) ... Après l’Arrêt
des H.Fx de GIEZ (mauvais Rendement) et de TAMIÉ,
Louis-Marie FRÉREJEAN, fils de Louis décédé en 1832,
démantèle et déplace le H.F. de TAMIÉ vers CRANS en
1838, le remontant sur la r. dr. du Thiou. Un canal est
aménagé pour alimenter la Soufflerie par l’intermédiaire d’une Roue hydraulique. Le H.F., situé sur un promontoire, surplombe le site de l’Us. à Fer situé r. g..
L’ens. constitue alors le premier centre métallurgique
du Royaume de Sardaigne. Les Minerais carbonatés siliceux proviennent de LATHUILE (74210), SEVRIER
(74320), CUVAT (74350) et les Minerais calcaires sont
Extraits à DUINGT (74410) et à CRUSEILLES (74350).
Le H.F. est équipé de Réchauffeurs d’air WASSERALFINGEN (-voir ce mot). La Fonte produite est Moulée
ou Puddlée en mélange avec des Fontes étrangères à
l’Étab.. Le Puddlage s’effectue d’abord à la Houille de
la Loire, remplacée pour des raisons de coût par le Lignite d’ENTREVERNES (74410). Le Réchauffage du
Métal à traiter se fait à la Tourbe. Louis-Marie décéda
en 1846, laissant l’Étab. à son frère Benoît
FRÈREJEAN. Vers 1850, l’Us. comprend le H.F., 1
Four à Puddler, 1 Grosse Forge, 3 Feux de Martinets
alimentés au Charbon de bois, 2 Fours à réverbère
chauffés à la Houille et servant à la fabrication de la
Tôle, 1 Four de décapage, des Laminoirs à Tôles et 1
Four pour l’Étamage de la Tôle noire et sa conversion
en Fer blanc. Les Forges fournissent aussi les Clouteries régionales. Après la réunion de la Savoie à la France en 1860, l’Us. se voit concurrencée par d’autres
sites plus performants. En 1863, elle prend le nom de
Sté FRÈREJEAN, ROUX et Cie. Par suite du manque de
débouchés, le Personnel se verra réduit de 30 %(CG) ...
En 1867, les Forges de CRAN -propriété des
FRÈREJEAN (-voir ce nom)- exposaient, à l'Expo Uni-
Département 74-2
verselle de PARIS, leurs Fers au magnésium, d’après
[4348] <fr.wikipedia .org/wiki/Famille Frerejean> Sept. 2011.
. Vers 1890, “l'Industrie métallurgique compte une Us.
à Fer -CRAN (74960 CRAN-GEVRIER)-. La Fonte Moulée en Deuxième fusion occupait 3 Us. ayant produit
375 t.” [4210] à ... SAVOIE (Haute).
. Devenu peu rentable, le H.F. est Arrêté en 1894 et
démonté, et les Mines de Fer abandonnées. Les Forges
utilisent de la Fonte d’autres Us., après modernisation
des barrages et utilisation de conduites forcées animant
les Ateliers, avec suppression des Roues à Aubes externes. En 1906, l’Étab. se transforme en Us. électrométallurgique pour l’aluminium, et crée, entre autres,
l’alliage ALPAX ©. Elle reste toujours en service en
2013, sous le nom d’Alpine d’Aluminium. Les anc. bâtiments ont été transformés en Casernes ouvrières (disparues en 1970), et l’emplacement du H.F. en jardins
ouvriers. Les abords accessibles du Thiou ont été
transformés en lieux de promenade(CG).
(CG) ... [1421] p.49 et p.64; [1980] p.257 et p.287;
[5228] p.35/36; [2964] <sdx.rhonealpes.fr: Patrimoine
architectural de l’industrie hydraulique des Pays de Savoie, base Mérimée>; <alpinealuminium.com/
historique.htm>; <savoie-mont-blanc.com/forges-decrans> -Avr. 2013.
• ENTREVERNES (74410) ...
— La Mine de Lignite ... “Au bout du lac
d’ANNECY, à ENTREVERNES, le Charbon était
Exploité jusqu’en 1941. Il s’agissait de Lignite, moins riche en Carbone que la Houille mais avec
davantage de matières goudronneuses et de Gaz que
l’Anthracite. Le 1er Affleurement fut découvert
en 1794, et 2 ans plus tard une Concession
d’Exploitation était ouverte ---. // Le chemin
zigzague juste avant d’arriver à la Mine -1.000 m- ---.
Il reste peu de vestiges: quelques ruines de bâtiments,
l’amorce de Galeries éboulées ou de l’ancien Puits inondé et partiellement obstrué ---. // Le Puits des-
cendait jusqu’à 55 m de profondeur et les Galeries adjacentes mesuraient entre 500 &
1.000 m. Au 18ème s., la Mine produisait 500
t de Lignite par an et employait 40 Ouvriers.
la Production atteignait 30.000 t avant la fermeture. Le Charbon était embarqué au bout du lac et
acheminé par bateau jusqu’à ANNECY.” [2276]
H.S. -été 1997, p.50.
• FAVERGES (74210) ... à 22 km S.-S.-E. d’ANNECY (74000); bourg traversé par le Torrent de St-Ruph(*)
qui se jette dans le Lac d’Annecy; son nom -dérivé du
latin faber- tient aux anc. Forges locales ... (*) La
‘Forge de VULCAIN’ est le nom donné à une grotte
creusée autrefois par les eaux du Torrent, dans sa descente vers FAVERGES(FA).
. Forges existant au 12ème s. ... Au Moyen-Âge, travail du Cuivre et du Fer ... Au 17ème s., plusieurs
Martinets et Taillanderies fabriquant des Outils aratoires, des Clouteries et Coutelleries sont en activité sur
le territoire de la commune(FA).
— VILLARET (Le) ...
. Vers 1790, un H.F. avec Forge et Martinet sont installés dans le hameau du VILLARET, sous la direction
de M. DE VILLETTE, notable de GIEZ (74210). Le Minerai de Fer hydraté provient de Mines exploitées dans
la Montagne de la Sambuy (SEYTHENEX 74210) et le
Charbon des bois avoisinants. Le Rendement de
l’Étab. est faible. Le H.F. ne Fond que 3 ou 4 mois/an,
avec Production de 15 à 20 Tf/j. Le Martinet fonctionne 4 ou 5 mois/an(FA).
. En 1812, 1 Feu de Grosse Forge, 1 Feu de Martinet
et 1 Platinerie, selon [760] p.26 à 32.
. Au début du 19ème s., l’Us. est vendue à Louis
FRÈREJEAN. Le H.F. est Arrêté en 1815 puis démoli,
et la Production de Fonte transférée sur le H.F. de
GIEZ (74210). De cette Sidérurgie, il ne reste que des
rues ou lieux-dits: ‘Chemin de la Forge’, ‘Chemin du
Four’, ‘La Charbonnière’, ‘Le Martinet’. Deux lieuxdits ‘Grotte du Mineur’et ‘Faille de la Mine de Fer’
sont situés à une alt. de 2.000 m, au niveau des anc.
Mines de Fer de la Sambuy(FA).
(FA) ... d’après [5217] p.151 à 157; [5219] p.487;
[2964] <savoie.org/ffav2.html>; <faverges.fr>; <geolalp.com> -Avr. 2013.
• GIEZ (74210) (anciennt GYEZ) ... à 19 km S.-S.E. d’ANNECY (74000); bourg traversé par le Torrent de
Rovagny.
-Voir, à Savoie, la cit. [760] p.26 à 32.
. Forges existant depuis le 15ème s. ... Au cours du
17ème s., la famille CHEVRON-VILLETTE, propriétaire du Château de GYE (GIEZ 74210) depuis 1430, rachète le Martinet abandonné et le relance pour la fabrication d’Outils agricoles jusqu’à la Révolution. En
1808, une nouvelle Taillanderie avec Four à réverbère
est construite sous la direction de François CHEVRONVILLETTE, militaire devenu Maître de forges. Une
conduite de 3 km capte les eaux des torrents avoisi-
nants, afin de fournir la Force motrice à l’Us.. Le Charbon de bois est fourni par les ‘Forgalus’, BûcheronsCharbonniers des forêts avoisinantes(GI).
. En 1812, 1 Four à réverbère, 1 Cubilot, selon [760]
p.26 à 32 ... À cette même date, CHEVRONVILLETTE est autorisé à construire un ‘HautFourneau à Fondre le Minerai de Fer’ sur sa propriété
de GIEZ. Une mauvaise direction des travaux et le
manque d’Ouvriers qualifiés retardent l’édification du
H.F.. En 1816, CHEVRON-VILLETTE loue le H.F. à
Louis FRÈREJEAN qui termine les travaux et démarre la
Production de Fonte en 1817, en même temps qu’il se
rend acquéreur des Forges de CRAN (CRAN-GEVRIER
74960). Une partie de la Fonte produite part vers les
Forges de CRAN et le reste est Moulé en Marmites,
Poêles, etc. ... Le H.F., mal conçu, n’a pas une bonne
rentabilité et consomme énormément de Combustible.
Il est Arrêté lors de la Mise en route du H.F. de CRAN
en 1838 (-voir ci-dessus: CRAN-GEVRIER). L’Us., inactive, est revendue en 1866 et transformée en Us. de
taffetas fermée en 1880. Le grand bâtiment de la
Taillanderie, bien conservé car il servit de scierie puis
de ferme, est transformé en 1991 en ‘club-house’ desservant le Golf de GIEZ. Le Four à réverbère, bien
conservé, est visible à côté du parking du golf. Le château, toujours propriété des CHEVRON-VILLETTE, a
été rénové entre 2005 et 2011. Les ‘Chemin du four’ et
‘Chemin de la Taillanderie’ et le lieu-dit ‘Le Ferrage’
rappellent l’activité métallurgique de GIEZ(GI).
(GI) ... d’après [138] vol. 31 -1er sem. 1812, p.468;
[1980] p.238, 244 et 253; [2964] <comeloi.com/
rivages_fichiers/giez.html>;
<giez-annecy.fr/Giez/
Petite_histoire_de_Giez.html>;
<pays-defaverges.com> -Avr. 2013.
• MORZINE (74110) ...
-Voir, à Savoie, la cit. [760] p.26 à 32.
• SAMOËNS (74340) ...
-Voir, à Savoie, la cit. [760] p.26 à 32.
• SERVOZ (74310) ... -Voir: SERVOZ (Mines
de).
• SEYTHENEX (74340) ...
-Voir, à Savoie, la cit. [760] p.26 à 32.
• SIXT-FER-À-CHEVAL (74740) ... -Voir le
nom de cette commune.
• THORENS-GLIÈRES (74570) ... À 10 km au N.E. d’ANNECY (74000), sur la Fillière, affl. du Fier.
— Martinet BÉVILLARD ... Atelier signalé au
début du 17ème s. ... Une Taillanderie existait avant
1730. En 1813., Claude-Louis BÉVILLARD obtient l’autorisation d’agrandir sa Taillanderie et y adjoint une
3ème Roue hydraulique. Par la suite, l’installation
d’une conduite forcée métallique améliora le rendement mécanique des Martinets. On y fabriquait des instruments aratoires et des objets pour la maison. La famille BÉVILLARD dirigera et administrera les Ateliers
ainsi qu’un moulin à farine et une scierie, tout au long
du 19ème s. Les installations fermeront au début du
20ème s. ... Un canal, des prises d’eaux et les bâtiments transformés sont, en 2013, les éléments visibles
restants de cette Taillanderie(TH).
— Forge ou Martinet d’USILLON ou Forge
CROZET ... Par arrêté de mai 1865, Jean-Baptiste CROZET, de THORENS (74570), est autorisé à établir un barrage au lieu-dit USILLON, sur le Nant de Bauloz affl.
de la Fillière, afin d’y installer un Martinet. L’eau
consommée sera contrôlée par un système de Vannage.
Tout au long du 19ème s., la Forge connait un accroissement considérable avec agrandissement des bâtiments industriels. On y produit toutes sortes d’Outils
aratoires et forestiers, ainsi que des instruments domestiques. CROZET transforme alors l’anc. Atelier en maison d’habitation. Par la suite, Maurice CROZET arrête la
fabrication d’Outils et transforme le Martinet en scierie. Après arrêt des activités au cours du 20ème s., les
propriétaires détruisent ce qui reste de la Forge en
1960, et construisent une maison d’habitation, faisant
ainsi disparaître une tranche d’histoire locale(TH).
(TH) ... [2964] <sdx.rhonealpes.fr> -Mai 2013.
• THÔNES (74230) ...
-Voir, à Savoie, la cit. [760] p.26 à 32.
SAVOIE •••
¶ “Département de la région Rhône-Alpes •••
•• GÉNÉRALITÉS HISTORIQUES ...
• “Au Moyen-Âge •••
• “Les Filons métallifères •••
• En Genevois, "le H.F. de GYEZ a été construit
--- en suite d'un décret impérial d'autorisation
du 17 mars 1812 --- permettant de fabriquer
de la Fonte brute et de la Fonte Moulée --- au
moyen d'un H.F., d'un Four à réverbère et
d'un Fourneau à Vent dit Cubilot ---. // Les
Us. de VILLARET(SA1) --- consistaient (en
1812) en un Feu de Grosse Forge, un Feu de
Martinet et une Platinerie. Le sieur DOUCET y
avait encore fait établir un H.F. ---. // Les Usi-
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nes établies --- à CRAN --- sont destinées à la
Réduction de la Fonte en Fer et à la fabrication de la Tôle et du Fer blanc ---. Elles consistaient en une Grosse Forge à la Comtoise
et trois petits Feux de Martinets avec deux
Batteries et deux Maillots chaque, alimentés
en Charbon de Bois; deux Fours à réverbère
chauffés à la Houille pour la fabrication de la
Tôle et un autre Four pour son décapage avec
les Laminoirs y relatifs; en un autre Four
pour l'Étamage de la Tôle noire et sa conversion en Fer blanc. On y a construit en outre
un Four à puddling pour y Réduire la Fonte à
la Méthode Anglaise, alimenté avec de la
Houille ---. // Les Usines de TAMIÉ(SA2) ont
été construites depuis plus de deux siècles par
les Pères de cette Abbaye sur le territoire de
la Commune de SEYTHENEX(SA2) et se composent d'un H.F. pour obtenir la Fonte, 2
Grosses Forges pour la Réduire en Fer et 2
petits Feux de Martinets ---. // Le H.F. et les
Forges de SEYTHENEX (74210 Hte-Savoie) vont
passer sous le contrôle des FRÈREJEAN --(qui) obtiennent la permission de transporter
le H.F. à CRAN, le 31.10.1838. Jusque là, à
CRAN, on ne faisait qu'Affiner et travailler la
Fonte provenant du H.F. de GYEZ ---, de celui
d'ÉPIERRE, en Maurienne --- et de celui de
SEYTHENEX. Une grande partie de la Fonte
produite à GYEZ était cependant Moulée sur
place ---. À CRAN aussi, on Moulait toutes
sortes de pièces en Fonte ---. Outre les 550 Tf
Moulées par années, les Usines de CRAN qui
employaient, vers 1840, 250 Ouvriers, produisaient 1.200 t de Tôles et Fers finis de formes diverses. // En face de cette entreprise
d'une réelle importance, on ne peut signaler,
en Faucigny, que 2 modestes Us. à SIXT et à
SAMOËNS: 'L'Établissement de SIXT --- se
compose (1824) --- d'un H.F., de Grosses
Forges d'Affinage et de Petites Forges pour
Étirer le Fer, le Réduire en Fil de Vis à bois --'. Le H.F. (en 1830) --- n'a fait que deux Fontes, en 1821 & 1826. La dernière a été d'un
très faible Rendement de 27,5 %, la Fonte
produite étant par ailleurs de mauvaise Qualité, donnant du Fer cassant, ce qui oblige de la
mélanger avec des Ferrailles achetées à
GENÈVE ---. L'Usine --- de SAMOËNS, d'abord
simple Martinet fut transformée, en 1828, en
Grosse Forge bergamasque pour traiter des
rublons (faut-il lire Riblons ?) achetés à
GENÈVE '... uniquement pour le service de la
petite Forge où l'on fait de la Taillanderie,
Pelles, pioches, etc.' ---. // Le Faucigny compte le plus grand nombre de petits Établissements (nommés Martinets), 39 dont 7 à StGERVAIS, 5 à SAMOËNS, 4 à CHAMONIX. Le
Génevois en a 19 dont 3 à THÔNES; le Chablais 9 dont 3 à MORZINE, et la province de
CAROUGES seulement 2 ---. // Le Faucigny
compte une quinzaine de Clouteries, et le Genevois une douzaine ---. ANNECY possède 4
Clouteries en 1840, utilisant le Charbon de
terre --- et produisant annuellement 140
Quintaux métriques de Clous, taches et crosses ---." [760] p.26 à 32.
SERVOZ (Mines de) : ¶ Mines Exploitées
sur le ban communal de SERVOZ (74310) ...
Elles étaient situées dans la Montagne de/du
Fer, -voir cette exp.- et ne produisaient, sans
doute, que peu de Minerai de Fer.
. Deux illustrations cependant ... "L'Exploitation des Mines fut reprise à différentes époques par le Chapitre de SALLANCHES ---. En
1742, nouvelle concession à Jean BOCCARD
(avec deux 'c') ---." [55] p.182, ... le bien nommé
pour une telle mission ! ... L'Exploitation des
Mines entraîna la construction vers 1782 de
(nouveaux) bâtiments au pied de la Montagne
de Fer; le Directeur fut un certain "GOBLET
de Bouchain --- qui administra avec beaucoup d'intelligence la nouvelle société ---; il
eut bien vite trouvé des Ouvriers --- mais
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(tous) n'étaient pas du pays ---; pour éviter les
rivalités ---, GOBLET les divisa en diverses catégories, d'après leur pays d'origine et leur aptitude: ceux du pays avaient des emplois de la
maison et le charriage des Matériaux, ceux de
la Tarentaise: l'Extraction et le Lavage des
Matériaux, ceux du Tyrol et de la Suisse:
l'Approvisionnement (du Bois), ceux de l'Alsace: les Forges et la Fonte du Minerai." [55]
p.184/85.
SIXT-FER-À-CHEVAL (74740) : ¶ Commune de Hte-Savoie, à 18 km N.-N.-O. de CHAMONIX
(74400) et 15 km à l’Est de CLUSES (74300). Bourg traversé par le Giffre, affl. de l’Arve qui se jette dans le
Rhône ...
-Voir, à Savoie, la cit. [760] p.26 à 32.
• Généralités sur les Mines et Usines ...
. “La présence de Minerai semble connue très tôt puisqu’en 1321, le Seigneur DU FAUCIGNY, accorde à
l’Abbaye de SIXT le privilège d‘Exploiter les Mines de
Fer et autres métaux qui pourraient se rencontrer dans
la vallée, mais il faut attendre le 17ème s. pour assister
à la 1ère tentative d’Exploitation. Celle-ci est l’œuvre,
en 1655, d’un chanoine de St-PIERRE de GENÈVE,
prieur de St-PAUL: le chanoine CASTAGNIÈRE qui fait
venir de Maurienne 2 spécialistes Claude CARAZ et
Pierre ARNAUD à qui il confie l’entreprise ---. // En
1713, (a lieu) une nouvelle tentative qui ne devait
durer que 5 ans ---. C’est sans doute de cette époque,
qui s’acheva en 1715, que daterait la Construction du
H.F. du MOLLIET et le Martinet qui a laissé son nom à
l’emplacement de la fruitière du Fer-à-Cheval.” [3571]
p.3 ... “L’Âge d’or de l’Exploitation de la Mine de Fer
se situe au 19ème s.. On doit ce regain d’intérêt à Albanis BEAUMONT ---. L’année suiv. (1808), il sollicite
une Concession d’Exploitation dont les limites renferment les communes de SAMOËNS, SIXT & MORILLON. Concession qu’il obtient par ‘rescrit de NAPOLÉON 1er’ en 1809. Alors, il rachète les bâtiments
de l’anc. Abbaye de SIXT ---. Il y installe ses bureaux,
les logements de ses Ouvriers et les dépôts de Combustible constitués de Charbon de bois locaux ainsi que
ceux de Minerai venant du BORAY et de LA JOUX. Sa
Fonderie, comprenant H.Fx, Martinets et Forges, il
l’installe sur un terrain où se trouvent aujourd’hui la
mairie et l’avenue de la gare. Il songeait même à disséminer des Forges à SAMOËNS mais sa mort survenue
en 1811 ne lui en laissera pas le temps. D’ailleurs, il
n’eut même pas le temps de faire de la Fonte. L’entreprise passe alors successivement (entre différentes
mains) et en 1853, Exploitation (du Minerai) et Fonderie (sont) abandonnées.” [3571] p.5 & 6.
• Mines et Minerais ...
— Généralités ...
. Cirque du Fer-à-Cheval : amphithéâtre calcaire en
forme de Fer-à-cheval, sur un développement de 4-5
km et 700 à 800 m de hauteur. Les lieux furent autrefois le siège de plusieurs Sites d’Extraction de Minerai
de Fer. SIXT-Fer-à-Cheval fut autrefois le siège de deux
Exploitations du Minerai de Fer avec H.F.(SI).
. “Il y a, près de BORAY, au fond de la combe de SIXT
(Hte-Savoie), un Gisement ferrugineux exploitable,
haut perché (dès 1655) ---. La qualité du Minerai était
exceptionnelle ---. Malheureusement, il fallait transporter le Minerai à dos d'homme jusqu'au village ce
qui --- alourdissait le coût. En 1845, le propriétaire crut
simplifier la besogne en faisant précipiter le Minerai
du haut du passage de BORAY au fond de la combe: il
se trouva en litige avec les alpagistes qui craignaient la
détérioration des pâturages. Bientôt l'affaire fut abandonnée.” [56] p.556/57, ... curieuse façon de simplifier
les transports !
— Composition des Minerais ...
. “Bien qu’il y ait des traces de Minerai de Fer dans la
vallée des Fonds, c’est celle de La Combe qui, du hameau de NAMBRIDE jusqu’au sommet du Tenneverge,- laisse apparaître des Couches étagées à des altitudes différentes dont l’épaisseur varie de 30 cm à 1,10
m. // Comme lieux, la tradition a surtout retenu les
noms de LA JOUX ---, LA COMBE ---, LE BORAY --et LA VOGEALLE ---. // Le Filon de TENNEVERGE,
uni à de la plombagine, titre 55 % de Fer, mais il est inexploitable. Celui de SALPARAVA, très compact, pesant, bleu foncé, contient de petites pointes brillantes
de Cuivre. Celui du BORAY également très dense recèle quelques traces d’argent unies à un Sulfure de Fer. Il
titre 35 %. Mais écoutons l’avis d’Albanis BEAUMONT: ‘-ceux- du Mt SALVADOR -SALVADON- et de
LAJOU (sic) paraissent être les meilleurs et les plus riches en Fer, quoique légèrement arsenicales; d’après 2
Essais faits par Lavoir humide et le feu, j’ai trouvé que
cette Mine rendait environ 40 %(,) Fondant facilement
même sans être Grillée et donnant un Bouton de Fer
qui paraît d’excellente Qualité: elle est facile à Extraire
et dans un endroit d’un abord assez commode, quoique
un peu élevé; comme elle contient assez de matière calcaire, elle se Réduira sans autre Fondant et même sans
© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
Département 74-3
être Grillée’. // En 1875, V. BARBIER dans son livre La
Savoie Industrielle mentionne comme exception, le Fer
aluminaté de SIXT qui n’entre pas dans les 4 catégories
de son classement. // En 1925, de ces Filons composés
de Bauxite -mélange de Fer et d’Alumine-, Léon
MORET, publiant un résumé des travaux de MM
CAYEUX & COLLE qui les ont étudié, écrira dans Études critiques sur les ressources minérales de la Savoie:
‘Les Minerais se présentent en petits Bancs intercalés
dans des Schistes; ils donnent 35 % de Fonte ... Ces Filons ont été mis en place par les eaux, durant la longue
période où nos montagnes se sont constituées au fond
de la mer par apports successifs. Ils se prolongent bien
au-delà du Mt Ruan, et réapparaissent en Valais, sur la
rive droite du Rhône où leur structure est la même qu’à
SIXT’.” [3571] p.2, repris, in [2011] p.2.
— Exploitation des Minerais ...
. Le fond de la combe, extrémité est de la vallée de
SIXT, possédait plusieurs Filons de Minerai de Fer de
Qualités différentes qui, mélangés dans le H.F., devaient donner une Fonte grise de bonne Qualité et se
travaillant bien. Les Minerais Extraits étaient descendus par ‘éboulement’ ou par ‘coulis’, puis emmenés
vers les installations. Le Filon de LA VOGELAZ (ou LA
VOGEALLE) était constitué d’Hématite riche (70 %
Fe) rouge-brune, en Amas dans des Failles ou Puits naturels, à 2.000 m d’alt.; il était utilisable au H.F. sans
Grillage préalable. Les Filons de LAJOUX (ou LA
JOUX, ou PRORION) et du BORAY (ou BORET) étaient
des Minerais en Couche de Puissance env. 1 m, à léger
pendage (20 à 30 degrés), non sulfureux et contenant
38 à 40 % de Fer sous forme de Grains d’Oxyde de Fer
(Ø d’une tête d’Épingle) contenus dans une Gangue
gris foncé silico-calcaire. Ce Minerai Extrait directement sans Galeries, était Grillé avant Enfournement(SI).
• Us. avec H.F. ...
— Haut-fourneau du Molliet (ou du Fontany) ...
Dans le hameau éponyme.
. Dés le 14ème s., les religieux de l’Abbaye de SIXT,
fondée au 12ème s., Exploitèrent le minerai de Fer de
NANT-BRIDE (en 2013 NAMBRIDE 74740), hameau proche du MOLLIET, pour en Tirer le Fer nécessaire au
Forgeage d’Outils divers. En 1601, un éboulement de
rochers détruisit le hameau et la Forge. En 1655,
Guillaume-François DE CASTAGNÉRI, gentilhomme piémontais Concessionnaire de Mines dans le Bassin des
HURTIÈRES (73220), reprit l’Exploitation des Minières
avec installation d’un H.F. bergamasque, utilisant l’eau
du Fontany, torrent affl. du Giffre, et le bois des forêts
locales. Le Minerai du fond de la combe était transporté à dos d’homme et de Mulet. Le fonctionnement du
H.F. n’étant pas à la hauteur de ses prévisions, il le
céda en 1663 à une Sté d’hab. de SIXT, dirigée par la
famille ROUGE. Peu rentable, mal dirigé et sans Ouvriers valables, les installations ne fonctionnaient
qu’épisodiquement, fournissant des Taques et Grilles
pour Portails. Après une relance en 1713, avec nouveau H.F. et Martinet, l’installation s’arrêta définitivement lors de l’invasion espagnole en Savoie, pendant
la Guerre de Succession d’Autriche (1740-1748). Le
site fut abandonné. Il n’en reste plus de traces visibles,
des chalets montagnards ayant été construits le long du
torrent(SI).
— Us. Albanis BEAUMONT ... Au bord du Giffre,
dans le bourg.
. Albanis BEAUMONT (1753-1811), ingénieur, naturaliste et géologue, ayant connaissance des Gisements de
Fer de SIXT-Fer-à-Cheval, demande et obtient le 4
juin 1809 le droit d’Exploiter les Mines de Fer sur le
territoire de la commune. Il reçut ensuite par décret impérial du 28 Fév. 1810 l’autorisation d’établir 1 H.F. et
2 Forges dans la commune. BEAUMONT acheta une
partie de l’anc. Abbaye de SIXT et y installa ses bureaux (siège administratif), les logements des Ouvriers
et les Halles pour le Charbon de bois. Il installa son
Us. sur la rive gauche du Giffre, sur un terrain où sont
actuellement (2013) la mairie et l’anc. gare. L’eau (le
Giffre ne gelait pas en hiver) et le bois étaient en abondance(SI).
. Le H.F., haut de 8 m, construit en pierres locales devait produire 2, 4 à 2,5 Tf/j, en consommant 5 à 7 t/j de
Minerai.. BEAUMONT décéda en 1811, sans avoir vu
fonctionner ses installations. Par la suite, l’Us., peu
rentable en quantité et Qualité, devint successivement
la propriété de diverses Stés en leur occasionnant de sérieuses pertes. En 1829, Jacques DEJEAN, Exploitant,
ajouta un Atelier de fabrication de Fils de Fer et de Vis
à bois. À la suite de résultats déficitaires, DEJEAN vendit son Us. à une Sté ang. PRIOR, PAAR and GLOVER, à
qui le gouvernement concéda en Juil. 1837 la privilège
de l’Exploitation. Cette Sté essaya de relancer le H.F. et
l’Extraction du Minerai. Cependant, ne bénéficiant pas
d’avances suffisantes, elle ne put payer entièrement le
vendeur, ainsi que ses ouvriers. En 1841, la Sté abandonne son privilège d’Exploitation et c’est Phelps
PRIOR qui reprends l’affaire en 1845. Cependant, les
alpagistes ayant réagi avec vigueur contre la méthode
de précipitation du minerai (par ‘éboulement’ ou par
‘coulis’) en bas de pente avant transfert vers l’Us., laquelle endommageait les alpages et les chemins, le
conseil municipal interdit cette pratique. En 1853, ce
fut la fin des Forges et Mines de SIXT, fin d’un ‘Rêve
Minier’ du début du 19ème s. La flambée immobilière
de SIXT, lieu réputé de séjours alpins, a fait disparaître
les restes des installations de Production(SI).
(SI) ... d’après [2011], p. 4 a 6; [5245] p.152 à 154;
[5246] p.6 à 14;[2964] <ancovart.fr/sites/images/
documents/evt/2011/11-05Samoens.pdf>,
<sixtferacheval.com> -Mai 2011.
••••••••••
Les Villes
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Les renvois
••••••••••
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Département 75-1
1
75 - Paris
Le Département dans ...
1 - ... la France d’auj.
2 - ... les Provinces du 18ème s..
3 - ... la région Île-de-France de 1970
4 - ... la région Île-de-France,
identique de 2016.
Dans
2
les Provinces du
3
18qme s.
4
Ce département a été traîté
par J. C. (= Frères BOURGIN [11]), mais ne l’a pas été
par G.-D. H. ...
Le Département ...
SEINE (75) : ¶ À la fin du 19ème s. ”Département
formé d'une partie du Parisis. Préfecture PARIS. Souspréfectures: St-DENIS et SCEAUX.” [308]
. ”L'Industrie métallurgique est active. La
Fonte Moulée en Deuxième fusion occupait
21 Us. qui ont produit en 1898, 11.697 t. La
Production totale de Fer était de 33.897 t,
celle d'acier de 2.285 t.” [4210]
•• SUR LES SITES ...
• PARIS 75000 ... -Voir ce nom de ville.
••••••••••
La Ville
PARIS : ¶ “Capitale de la France, ch.-l. de la région
Île-de-France, sur la Seine ---; 2.176.243 hab.. La ville
qui couvre 105 km2, constitue aussi un département ---,
divisé en 20 cantons correspondant aux 20 arrondissements traditionnels ---.” [206]
•• GÉNÉRALITÉS ...
-Voir: Ouvrages en Fer / ••• Réalisations / •• Des lieux.
-Voir, à Architecture (Du Fer et de l’acier, En), la cit.
[3539] <cndp.fr> -Fév. 2013.
-Voir, à Fer apparent, la cit. 4707] n°44 -Nov. 2012,
point 3.
. 5 1834 ... Cette commune abrite: une fabrique de
Limes, d’après [5651] p.118, et l’une des principales
Fabriques d’Aiguilles à coudre de France, d’après
[5651] p.108 ... Elle est également réputée pour sa
© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.
Clouterie, d’après [5651] p.110, et pour sa Coutellerie
-en particulier la Coutellerie fine-, d’après [5651]
p.110 ... En outre, s’y trouve(nt) une(des) Fonderie(s)
de Métaux, d’après [5651] p.114 ... Enfin, “PARIS est -- renommé pour la Quincaillerie fine.” [5651] p.123.
•• SITES DE PRODUCTION ...
• Fonderie de Chaillot(CH1) des frères PÉRIER ...
. La Fonderie de Chaillot a été fondée en 1778 par les
Frères Jacques-Constantin PÉRIER (1742-1818) et Auguste-Charles PÉRIER (?-?) sur le Quai de Chaillot (Avenue
de New-York-16ème arr.- en 2016) ... Jusqu’en 1788,
la Fonderie, équipée de 4 Fourneaux à réverbère,
Coule et fabrique des Pièces et Machines pour les Industries du Fer, du plomb, du papier, du tissage, etc. ...
En 1781, les PÉRIER commandent 2 Machines à Vapeur à James WATT (ingénieur écossais 1736-1819),
dont l’une pour animer leur Fonderie et l’autre pour
alimenter PARIS en eau {la Pompe à Feu (-voir cette
exp.) de Chaillot} ... Dès la Révolution et pendant le
Directoire, la Fonderie de Chaillot sert d’Us. pour fabriquer des armes pour les guerres ... En 1793, l’Us. est
équipé d’une Fonderie de Canons, avec Forerie simultanée de 4 Canons. En 1802, Chaillot équipe les Mines
de Charbon d’ANZIN (59410) en Machines à vapeur de
Watt. En 1803, la Fonderie de Chaillot fabrique la Machine à Vapeur à double effet qui anima le bateau à vapeur de Robert FULTON (ingénieur et inventeur américain 1765-1815) ... En 1804, l'Us. compte 300 Ouvriers
... Puis, les fabrications pour les besoins des guerres
napoléoniennes sont importantes. Cependant, après la
fin du Premier Empire, les frères PÉRIER connaissent
une période de difficultés financières et, en 1818, vendent la Fonderie à Scipion PÉRIER, un financier, qui
nomme Humphrey EDWARDS un constructeur de machine ang., directeur de l’Us. ... En 1829, l’Étab. fabrique des moteurs et mouvements hydrauliques, des manèges, des Laminoirs, du matériel pour les sucreries,
des moulins à blé et à huile et d’autres machines diverses(CH2).
. 5 1834 ... Dans cet endroit, se trouve(nt) une(des)
Fonderie(s) de Métaux, d’après [5651] p.114.
. En 1840, les ateliers de la Fonderie de Chaillot construisent et essayent, sous la direction de l’ingénieur
français Antoine ANDRAUD (1795-1859), une des premières Locomotives à air comprimé. Les activités du
site s’arrêtent avant la Guerre 1870-71(CH2).
(CH1) ... Anc. fbg de PARIS, intégré à la capitale française en 1860. CHAILLOT est devenu le 64ème quartier
administratif de PARIS; il est situé dans le 16ème ar-
rond., sur la Colline de Chaillot (cp 75016)(CH2).
(CH2) = ... d’après [1684] n°57 -Déc. 2010; [5125]
p.150 à 152; [5669] p.265; [2964] <gatsbyonline.com/
main.aspx?page=text&id=413&cat=auto>;
<universalis.frencyclopedie/robert-fulton;
<fr.wikipedia.org/wiki/Quartier_de_Chaillot>;
<fr.wikipedia.org/wiki/Pompe_a_feu_de_Chaillot> Sept 2016.
• Fonderies, Forges et Aciéries de Paris et de la
Seine ... Sté au capital Social de 7.500.000 frs, Siège
Social: 45 Rue de Rome, Paris, ayant émis des Actions
de Cent Francs au Porteur ... D'après le BOTTIN de
1913, l'entreprise est installée au 45, rue de Paris à
NOISY-le-Sec (Seine). En 1918 elle apparaît avec son
siège social au 45, rue de Rome à Paris avec la mention: ‘Spécialité de cylindres automobiles et accessoires, moteurs à gaz, Machines à Vapeur, Fontes spéciales’. Son usine de NOISY-le-Sec porte le nom d'Us. de
la Madeleine. En 1933, son siège passe du 45 de la rue
de Rome au 148, Boulevard Haussmann à PARIS,
selon recherches d’A. FIERRO et M. MALEVIALLE.
• Les Forges belges à PARIS ... “Je visitai l'autre jour
les deux Forges DESMONS et DORLOTOT ---. C'est par
l'organisation du travail en équipe qu'est venu ce tour
de force métallurgique qui consiste à faire Paqueter (on
travaille de Vieux Fers) par quelques hommes une production de 70 à 80 t/j, à faire couper cette masse de
Poutrelles, à faire chauffer en une seule Chaude, passer
au Laminoir, peser et charger sur des camions.” [5439]
du 29.03.1885, p.164.
• “— Consistance: Manufacture d’Acier fin et de
Quincaillerie fine à l’instar de l’Angleterre(1). — Historique: Établie aux Quinze-Vingy depuis le 21 Fév.
1786. D’abord à CLIGNANCOURT. Obtint le titre de
Manufacture royale pour éviter le débauchage de ses
Ouvriers par les Allemands et par les fabricants de LA
CHARITÉ-s/Loire (58400) — Main d’œuvre: 70 Ouvriers et 12 Élèves.” [11] p.429/30 ... (1) F12 1316
contient un Mémoire du sieur JACQUES -1786-, qui a établi
une Manufacture de Limes, la seule de ce genre, à PARIS,
après gratification de CALONNE. --- examen par VANDERMONDE, 12 Juil. 1786, des Limes fines fabriquées par
JACQUES. — Un arrêt du Conseil, du 19 Oct. 1784, autorisait le sieur GOULARD DE SAUDRAI à établir à PARIS,
avec un Privilège de 15 ans, une Manufacture de Quincaillerie avec Machines à l’imitation de celle de BIRMINGHAM
pour le Laminage et le Polissage de l’Acier. Cet Étab. avait
été autorisé en 1778 à FALAISE. Nous ignorons s’il a fonctionné.” [11] p.429/30, note 1.
• “— Consistance: Manufacture de Quincaillerie et
Département 75-2
bijouterie. — Historique: M. DE TOLOZAN a exposé
que, par arrêt du Conseil du 12 Juil. 1785, il a été permis aux sieurs TUGOT & DAUMY d’établir à PARIS
une Manufacture de Quincaillerie et de bijouterie en
plaqué et doublé d’or et d’argent sur tous métaux --(refus de la Cour des monnaies pour les objets ‘propres
aux comestibles’ ... Les intéressés font ‘appel’). Délibéré de rendre un arrêt qui, sans s’arrêter à la modification mise par la Cour des monnaies ---, ordonne que
l’arrêt du Conseil et les Lettres patentes obtenues par
les ssrs TUGOT & DAUMY seront exécutées, et en
conséqquence leur permet S. M. de doubler et de plaquer les vases et ustensiles de Cuivre et de similor propres aux comestibles’.” [11] p.429.
• Manufacture Royale d’Orléans (5ème Arrondt) ...
Cette appellation, dans la capitale, désigne un magasin
de vente, le siège de l’Étab. étant présenté à: Loiret / •
ORLÉANS.
. À la fin du 18ème s., “... à l’extrémité du Fbg St- Honoré, avant la barrière des Ternes, environ l’actuel site
de l’Av. Hoche, s’étend l’Us. de Bernard CANLERS;
elle prépare des ‘Fers préparés à l’abri de la Rouille’ et
s'est spécialisée en ‘Fers en Lames pour toitures, faîtages, gouttières, réservoirs, cuvettes, tuyaux’. L’Us.
CANLERS est toute voisine de la Fonderie du HAUTROULE où a été Moulée la statue de LOUIS XV par
BOUCHARDON et où sera préparée la Colonne de
Juillet. On a peine à imaginer ces Forges et ces Fours à
la place des luxueux immeubles du quartier actuel qui
a chassé le prolétariat bien loin. Depuis 1793, on peut
rencontrer rue Thévenot, actuellement rue Réaumur,
une autre Us. à Fer dont les cheminées crachent des
étincelles, car on y chauffe le Métal jusqu’à l'incandescence pour l'Étamage à Couches épaisses sur Cuivre et
Fer. La grosse Métallurgie ne dépasse pas ce stade sur
les rives de la Seine ---.” [2444] p.192/93.
• Travail du Fer à Passy(1) (Le) ...
. Sous la plume de Hubert DEMORY, on relève: “...
Georges THOMAS, fils d'un notaire du MESNIL-StDenis, naquit le 4 août 1843. En 1864, il entre à l'École
impériale des Arts et manufactures (future École Centrale) d'où il sortira 10ème en 1867 ---. // Il entre dans la
maison de Construction métallique de MM BAUDET et
DENON ---, (puis) en 1875, il --- entre chez PRÉAULT
Frères, Serrurerie et Constructions en Fer ---. Fortune
faite, les frères PRÉAULT vendent leur affaire à Georges THOMAS, associé à M. BARBOT. // Concurrente de
Gustave EIFFEL, la Sté BARBOT & THOMAS, spécialisée dans la Construction métallique, s'occupe principalement d'édifices importants. Citons notamment: la
gare St-Lazare, l'hôtel Terminus, la restauration de
l'Hôtel de Ville de PARIS qui avait été incendié par la
Commune le 24 mai 1871, la Sté Marseillaise de Crédit
---, le Palais du mobilier pour l'exposition universelle
de 1900 aux Invalides -détruit après-, la gare des Invalides, des travaux à la Sorbonne et le pont ferroviaire
de COUTRAS près de LIBOURNE en Oct. 1910. // C'est
en 1909 que la Sté est reprise entièrement par Georges
THOMAS et devient la Sté Georges THOMAS & Fils ---.
// Avant l'installation de cette Sté à Passy, il y avait déjà
une autre entreprise travaillant le Fer que décrit l'Annuaire de Passy de 1858: celle de M. TRONCHON, qui
peut être considéré comme le père de la Serrurerie artistique. // Ces ateliers sont installés au 9 avenue de
Saint-Cloud -av. Victor-Hugo-. On y fabrique ‘ces jolis
chaises et fauteuils qui remplacent ces misérables chaises de paille que la pluie et le temps rendaient, peu de
temps après, impossibles’. La gamme de produits est
beaucoup plus large puisqu'elle comprend: jardinières,
bancs, chaises, gondoles, fauteuils, canapés, pavillons,
marquises, serres, passerelles, volières et même faisanderies, Serrurerie artistique, grosse Serrurerie et Grillages mécaniques.” [3539] <mapage.noos.fr> 16.10.2010 ... (1) Passy est une anc. commune de la Seine,
rattachée à PARIS le 1er janvier 1860. Avec l'anc. commune
d'AUTEUIL, elles constituent depuis cette date le 16ème arrondissement de PARIS, selon note de M. MALEVIALLE Oct. 2010.
• Vitrine parisienne du VAL d’Osne ... “L’activité
économique à la fin du 19ème s. ... Malgré une baisse
sensible du nombre des Établissements industriels, la
Métallurgie et la mécanique demeurent la principale
activité du 11ème arrondissement. En 1900, les Établissements sont importants et diversifiés: 5 Fonderies,
dont la Fonderie du VAL d’Osne, bld VOLTAIRE, 5
Chaudronneries-Serrureries, 3 fabriques de boutons en
métal ---.” [2711] p.72 ... “La galerie d’exposition de
la Sté des H.Fx du VAL d’Osne, 58 bld VOLTAIRE, en
1874. Cet Étab. était réputé pour sa production d’objets
décoratifs en Fonte: balcons, grilles, bancs, fontaines,
statues.” [2711] p.73, lég. d’illustration.
• Sites divers ...
. “M. POLI et Cie, à Grenelle fabrique des Fers de Ferrailles (-voir cette exp.) en opérant une classification
de matières qui lui permet d'obtenir une quantité assez
considérable de Fers de Qualité supérieure.” [3845] t.1,
p.721.
. “Addition de bobines à l’Us. de Fil de Fer de LAPALUE, au chemin de Pantin à PARIS. 1842-1844.”
[4592] p.71, dossier 2.
. “Ordonnance du 30.05.1846 portant que le sieur JACQUART est autorisé à établir au lieu-dit Le Buisson,
commune de LA VILLETTE -Seine- une Us. à Fer mise
en mouvement par une Machine à Vapeur. La consistance de cette Us. est fixée comme suit: 6 Fours à
Puddler, 3 Fours à réverbère de Chaufferie, les Machines de compression nécessaires à l’Étirage du Fer.”
[138] s.4, t.IX -1846, p.1657.
. “Maintenue en activité par Ernest GOUIN et Cie de
Foyers métallurgiques d’une Us. à Fer, avenue de Clichy à PARIS -1863.” [4592] p.71, dossier 10.
•• SITES DE RÉALISATION ...
-Voir: Ouvrages en Fonte / •• Ouvrages d’art.
• La revue FONTES [1178] n°13 -Mai 1994, a consacré une grande partie de ce numéro, à une découverte
de PARIS sous l’angle des productions d’œuvres en
Fonte de Moulage, issues, pour la plupart, de HteMarne ... (Les extraits de textes ci-après seront simplement paginés) ...
. “Pour les Fondeurs, c’est l’âge d’or (période des
grands travaux lancés par le Baron HAUSSMANN): il faut installer l’eau, le tout-à-l’égout ---,
équiper les hôtels ---, agrémenter les squares, les places publiques de fontaines, de statues, de bancs, de toutes les commodités de la civilisation en quelque sorte. /
/ Ce n’est pas sans raison que ce milieu de siècle voit
s’épanouir la Fonte d’art qui avait fait son apparition
en 1839 à l’Exposition Nationale avec ANDRÉ -VAL
d’Osne-, CALLA -PARIS-, DUCEL -à POCÉ dans le Pasde-Calais-, DURENNE -SOMMEVOIRE-, MUEL TUSEY- pour ne citer que les Fontes d’ornement ---. La
seconde période forte sera celle des Expositions Universelles --- -métro, grands magasins- ---. Cet âge faste
s’éteindra avec la guerre. les Fondeurs font (alors) des
monuments aux morts.” p.6/7.
. “Le mobilier urbain est dû à G. DAVIOUD, architecte ---. Candélabres au gaz -arrivés en 1830-, colonnes
MORRIS pour l’affichage, vespasiennes, fontaines, statues, bancs, kiosques, guérites de gardien de square ...,
tout est pensé. La nature envahit le décor: fleurs, feuilles, lianes ---: on a donc créé une végétation de Fonte.
De même l’exotisme ---, l’érotisme discret --- -galerie
de Vestales- (sont présents) ---. Partout la femme est
utilisée comme décor ---. Le second (après EIFFEL) qui
innova sera GUIMARD --- (qui) revient à la liane ---.
Le PARIS de Fonte se construit au rythme des Expositions Universelles ---. 1900 ---. Le pont ALEXANDRE
III, premier pont métallique d’une seule arche --- (est)
en acier et en Fonte ---; il est orné et tous les grands
Fondeurs ont apporté leurs compétences ---.” p.8/9.
. “En flânant, les fontaines WALLACE ---. La Fonte se
décline également dans les jardins (publics) ---. La
Fonte c’est également la plupart des candélabres de
l’éclairage de la ville, le mobilier urbain ---. Enfin
PARIS ne serait pas authentique sans les bouches de
métro signées GUIMARD et fondues au VAL d’Osne --(et) nombre de grilles d’arbres, de balcons de Fonte
(également) ---. Pour terminer dans le contemporain,
rappelons que les sanisettes DECAUX utilisent de la
Fonte haut-marnaise: contre le vandalisme, la Fonte
reste irremplaçable (!).” p.10/11.
. Ici et là, p.12 à 21 ...
- Musée d’ORSAY: sur le côté, 4 des 6 continents
sont signés DURENNE & DENONVILLIERS -Fonderie
de SERMAIZE-les-Bains. L’éléphant par FRÉMIET, le
Cheval par ROUILLARD sont des Fontes DURENNE SOMMEVOIRE. L’Amérique du Nord par HIOLE,
l’Afrique par DELAPLANCHE sont également de DURENNE. L’Asie par FALGUIÈRE; l’Amérique du Sud
par MILLET sont de DENONVILLIERS. Rappelons que
toutes ces Sculptures ornaient les jardins entre le Trocadéro et la Seine jusqu’à l’Exposition de 1937.
- Place de la Concorde: les lampadaires sont de
SOMMEVOIRE. Les deux grandes fontaines ont été
Coulées à TUSEY; les 2 statues de DE BAY, l’Océan
et la Méditerranée ont été réalisées par le VAL D’Osne.
- Grand Palais: Les deux groupes équestres sont signés PETER; l’un signé CAPITAIN provient du RONGEANT près de JOINVILLE, l’autre signé SALIN,
d’ÉCUREY -Meuse-.
- Pont ALEXANDRE III: Œuvre métallique de 115
m de portée. Ce fut l’un des premiers ponts préfabriqués du monde.
- Pont BIR HAKEIM: Ce pont-viaduc est orné de 4
groupes de Fonte du Sculpteur G. MICHEL: les Forgerons et les Nautes ont été Coulés aux Fonderies de
RONGEANT. Quant aux éléments du viaduc, ils sont signés SOMMEVOIRE.
- Architecture GUIMARD: Un certain nombre
d’immeubles des arrondissements résidentiels portent
la marque de GUIMARD: Castel Béranger, Immeuble
Jassedé, Hôtel Déron-Levent, Hôtel GUIMARD, Immeuble Trémois, Immeuble Agar, Hôtel Mezzara, Synagogue.
- Entrées de métro GUIMARD: Stations suivantes:
Abbesses, Blanche, Richard-Lenoir, Hôtel de Ville, Palais-Royal, Réaumur, Monceau, Dauphine, Châteaud’Eau, Cité, St-Michel, Cadet, Gare de Lyon, Place
d'Italie, Pasteur ... Les plus originales étant Abbesses
avec son auvent qui a donné le nom de ‘libellule’ à
l’édicule et Dauphine.
Association Le Savoir ... Fer
7, rue du Parc, 57290 SERÉMANGE
tél.: 03 82 58 03 71
courriel: [email protected]
site: http://savoir.fer.free.fr/
- VERSAILLES: Le palais du roi soleil renferme
plusieurs centaines de Taques de cheminées Coulées à
l’Usine de TEMPILLON -RACHECOURT-s/Blaise, au
17ème s..
• Une fourniture anglaise ... “À partir de 1778, John
WILKINSON exécuta une commande pour 65,7 km de
Tuyaux en Fonte pour le réseau d’eau de PARIS, et
fournit aussi en France des pièces de Machine à Vapeur. Beaucoup de ces Ouvrages furent faits à NEW
WILLEY (Shropshire) et transportés par le fleuve Severn
---. (Les Tuyaux) avaient 304,2 et 355,6 mm (de) Ø,
en sections pesant chacune 254 kg. Ce commerce était
légal à l’époque, mais il causa à WILKINSON, ‘beaucoup d’ennuis pour peu de profit’.” [5027]
•• PARIS DE/EN FER ET/OU FONTE ...
. À l’Exposition du Crystal Palace (LONDRES) de
1851, d’après [1178] n°90 -Sept. 2013, p.18 ...
— “AUBANEL, 43, rue de Trévise --- (présente): ---,
Portes en Fonte, en Fer et bois doré et sculpté.”
— “DELACOUR -L.-F.-, 20 rue-aux-Fers --- (présente): Épées et Sabres de divers pays, objets en Fonte et
bronze de Fer, Candélabres, Chenets, Galeries, etc. ---.”
— “DUCEL -J.-J.-, 26 Fbg Poissonnière --- (présente):
Statues avec leur socle, animaux, cases et parties de
Balustrades avec leurs encadrements, Modèles pour
jardins, Fontaines, Églises et Tombes, Statues en Fonte
d’après l’antique, Coulée d’un seul tenant ---.”
— “DUPONT -A.-, 3 & 5 rue Neuve-St-Augustin --(présente): Lits en Fer plein et en Fonte ornée, matelas
---.”
— “FRATIN, -Sculpteur- 43, rue de Trévise --- (présente): groupes d’animaux en bronze et Fonte de Fer,
Candélabres, Flambeaux ---.”
• Un destin potentiel funeste ... “Il fut un temps --où l'on voulait faire de PARIS une ville industrielle,
ornée de H.Fx et de longues Cheminées, rivale de BIRMINGHAM et de MANCHESTER.” [5478] t.12 -1853,
p.150.
••••••••••
Les renvois
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© LE SAVOIR ... FER Glossaire du H.F. 55ème
me pdition - J. C.

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