Dieu envoie des plaies sur l`Égypte

Dieu envoie des
plaies sur l’Égypte
Dieu envoie des plaies
sur l’Égypte
Exode 7 - 10
Objectif de la leçon
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Les enfants adoreront Dieu et lui feront confiance à cause de sa toute puissance.
Vérités bibliques
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Réciter la liste des neuf fléaux.
Décrire les réponses du pharaon aux fléaux.
Expliquer le but des fléaux.
Verset clé
« Mais voici pourquoi je t’ai laissé en vie : c’est pour te faire voir ma puissance et
pour que ma renommée se répande par toute la terre » (Exode 3.7).
Application
•
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N’endurcis pas ton cœur. Soumets-toi à la grande puissance de Dieu.
Aie confiance dans la sagesse des plans de Dieu.
Parle aux autres de la grandeur de Dieu.
La semaine prochaine
•
•
Dieu instaure la Pâque
Lisez Exode 12 – 13
Citations bibliques extraites de la Bible du Semeur. Texte copyright © 2000, Société Biblique Internationale.
Contenu de la leçon © 2006 Grace Community Church.
Première Année des 11 à 13 ans : Leçon 19
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Dieu envoie des
plaies sur l’Égypte
Se préparer à l’enseignement
« Gravez donc bien ces ordres que je vous donne dans votre cœur et au tréfonds
de votre être, qu’ils soient attachés comme un signe sur vos mains, et comme une
marque sur votre front. Vous les enseignerez à vos enfants et vous leur en parlerez »
(Deutéronome 11.18-19a).
S’il vous plaît, prenez le temps de préparer votre esprit et votre cœur en vous accrochant scrupuleusement aux vérités contenues dans la Parole de Dieu (2Ti 2.15).
Lisez ce qui concerne le contexte du passage biblique et étudiez les enseignements
contenus dans cette leçon. Des informations essentielles concernant le contexte
vous y sont données afin de vous aider à mieux comprendre les Écritures.
Contexte biblique
Quatre cents ans avant le retour de Moïse en Égypte, Dieu a révélé à Abraham
qu’Israël serait délivré du pays de son affliction (Ge 15.14). Dieu a planifié l’exode
des Israélites afin que le moment soit propice à leur libération et en même temps
propice au jugement de l’Égypte. Israël ne doit en aucun cas sa délivrance à sa justice. Ézéchiel 20 7-8 nous révèle qu’Israël était imprégné de l’idolâtrie égyptienne.
Les Israélites, tout comme les Égyptiens, se rendaient coupables d’abominations en
rendant des cultes idolâtres au soleil, à la lune, aux rivières, aux chats, aux taureaux
et même aux insectes. La bonne question est : pourquoi Dieu juge-t-il l’Égypte et
non Israël ? Israël n’avait rien qui puisse le rendre agréable à Dieu. Dieu délivra
Israël à cause de la promesse qu’il avait faite à Abraham, à Isaac et à Jacob (De
4.37). Moïse et Aaron ont été secoués après leur première entrevue avec Pharaon.
Ils ont proclamé l’ordre de Dieu ; Pharaon devait laisser partir Israël dans le désert
pendant trois jours afin qu’il puisse offrir des sacrifices à Dieu (Ex 5.1-3). Pharaon
répondit indignement ; non seulement il refusa, mais il augmenta la souffrance des
Israélites (Ex 5.4-19). Après avoir essuyé les reproches de son peuple et entendu
leurs doutes sur son autorité, Moïse se tourna vers le Seigneur pour lui demander
pourquoi il les avait envoyés (Ex 5.22-23). Le Seigneur lui répéta patiemment son
plan de libération d’Israël (Ex 6.1-9). Dieu endurcit le cœur de Pharaon pour que les
plaies s’abattent sur l’Égypte. Les 10 plaies révèlent la suprématie du Dieu d’Israël,
le danger qu’il y a à s’opposer à Dieu et la bénédiction qui repose sur ceux que Dieu
choisit.
Les Israélites tout comme les Égyptiens étaient, par naissance, « destinés à subir la
colère de Dieu » et réservés pour le jugement. Dieu aurait été juste s’il avait puni
tous les hommes mais il choisit de faire grâce aux Israélites. Il est juste et il a le droit
de gracier qui il veut selon son désir ; « Ainsi donc, Dieu fait grâce à qui il veut et
il endurcit qui il veut » (Ro 9.18). Aucun homme ne peut accuser Dieu parce qu’il
lui revient de droit de faire tout ce qu’il veut avec les hommes. Une froide application de sa justice provoquerait la mort instantanée de toute l’humanité. Mais Dieu
désire révéler sa colère et faire connaître sa puissance en ne détruisant pas immédiatement « les objets de sa colère, tout prêts pour la destruction ». Dieu laisse vivre
ceux qu’il n’a pas choisis pour que ses attributs puissent être révélés.
Quelquefois Dieu endurcit les hommes pour que sa puissance, sa colère et sa miséricorde soient mises en pleine lumière. Dieu retire sa grâce et permet que le cœur
de l’homme exprime, avec encore plus de force, sa nature pécheresse. Israël, par
exemple, n’a pas accepté Jésus comme le Messie, même lorsque les innombrables
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miracles qu’il faisait criaient cette vérité. Les Israélites ne se sont pas repentis parce
que « Dieu les a aveuglés, il les a rendus insensibles afin que leurs yeux ne voient
pas » (Je 12.37-40). Ils auraient pu se contenter de rejeter Christ en l’ignorant, mais
ils ont choisi de le tuer. De même, Pharaon aurait pu montrer assez de sagesse pour
laisser partir Israël. Le bon sens aurait voulu qu’il accède à la requête de Moïse pour
éviter d’ajouter aux souffrances de l’Égypte et sauver ce qui en restait. Mais Dieu
voulait le jugement de ce peuple (Ex 7.4) pour révéler sa puissance illimitée, pour
que son nom soit connu sur toute la terre (Ex 9.16), et pour montrer son engagement envers le peuple d’Israël (Ex 8.22). Dieu choisit, dans sa souveraineté, de ne
pas permettre à Pharaon de se repentir. Au contraire, il endurcit son cœur – déjà
bien dur – afin qu’il puisse se glorifier, lui.
La première fois que Moïse rencontra Pharaon, aucun signe ne fut manifesté. La seconde fois, Pharaon lui demanda un signe qui prouverait son autorité pour demander la libération d’Israël. Aaron jeta son bâton qui devint serpent. Mais les magiciens
de Pharaon « accomplirent le même miracle par leurs sortilèges » (Ex 7.11). Leurs
bâtons devinrent serpents, mais le Seigneur n’était pas en reste et le bâton d’Aaron
avala les leurs (7.12). Tout comme le Seigneur l’avait annoncé, le cœur de Pharaon
s’endurcit encore (7.13). La suprématie du Dieu de Moïse était évidente, mais Pharaon refusait de s’y soumettre. Les plaies qui suivirent montrèrent la domination de
Dieu sur la création et l’insignifiance des dieux égyptiens.
1e L’eau se change en sang (Ex 7.14-25)
Dans la première plaie, l’eau – que ce soit celle des rivières, des torrents, des citernes
ou celle des baquets et des pichets – se changea en sang. Les poissons moururent
dans les rivières et une odeur épouvantable se répandit ; l’eau devint imbuvable.
La situation dura sept jours. La seule eau potable se trouvait dans les trous creusés
sur les berges des rivières. Cela dut terriblement frapper l’esprit des Égyptiens. En
effet, le fleuve du Nil était indissociable de beaucoup de divinités égyptiennes et
les poissons étaient censés être sous leurs protections. Montrant la dureté de son
cœur, Pharaon demanda aux magiciens d’accomplir le même exploit. Tout ce qu’ils
pouvaient faire, c’était singer l’œuvre de Dieu mais ils ne purent rien faire pour
annuler cette plaie.
2e Les grenouilles (Ex 8.1-11)
La plaie des grenouilles visait aussi directement le cœur du système religieux égyptien. La grenouille était un animal sacré, symbole de la bénédiction accordée par
le Nil, et voilà que la « bénédiction » se changeait en malédiction. Les grenouilles
envahirent les chambres et les cuisines, les lits et les fourneaux, chez les petites
gens comme chez leurs chefs. Dans leur folie, les magiciens de Pharaon ajoutèrent
encore plus de grenouilles au déferlement initial. Pharaon voulut bien laisser partir Israël pour qu’il aille sacrifier comme Moïse l’avait demandé, à condition qu’il
demande à Dieu d’enlever les grenouilles. Mais dès que Moïse eut prié le Seigneur
en ce qui concerne les grenouilles, le cœur de Pharaon s’endurcit et il refusa de
laisser partir Israël.
3e Les moustiques (Ex 8.12-15)
Dans la troisième plaie, Dieu transforma toute la poussière des champs en « moustiques ». Les magiciens tout occupés à démontrer leur pouvoir, et sans se soucier
de savoir s’ils n’augmenteraient pas la misère du peuple, essayèrent de faire de ces
petits insectes. Mais ils ne le purent pas. Les magiciens admirent devant Pharaon
que c’était le « doigt de Dieu » qui avait fait cela. Mais, parce que Dieu avait endurci
le cœur de Pharaon, il ne se repentit pas. Il persista dans son entêtement bien que
son peuple en souffrit les conséquences.
4e Les mouches (Ex 8.16-28)
La plaie suivante fut pire. Les maisons et le sol se couvrirent de mouches (peutêtre des taons ou des ichneumons qui déposent leurs œufs dans toutes les chairs
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vivantes pour que leurs larves puissent se nourrir sur leur hôte). Cette fois Dieu
sépara les Israélites des Égyptiens afin qu’ils reconnaissent que le Seigneur est véritablement le Dieu d’Israël. Israël ne fut pas attaqué par les mouches. Pharaon tenta
un compromis en acceptant de laisser Israël partir pour faire ses sacrifices, mais en
exigeant qu’il reste dans les frontières égyptiennes. Sa manœuvre ayant échoué, il
promit de les laisser partir dans le désert. Alors Moïse implora de nouveau le Seigneur, mais dès que les mouches furent parties, Pharaon changea d’avis. En dépit
de sa promesse, son cœur s’endurcit et il continua de refuser de se soumettre à
Dieu.
5e L’épidémie parmi le bétail (Ex 9.1-7)
Les plaies augmentèrent en sévérité. Une sorte de peste, non identifiée, tua le
bétail des Égyptiens. (Ils possèdent encore du bétail dans Ex 9.19 ; la cinquième
plaie n’affecta que le bétail dans les champs). La mort du bétail dut faire forte impression sur les Égyptiens qui considéraient le taureau comme un animal sacré.
Dieu se présenta encore comme le Dieu d’Israël ; aucun animal appartenant aux
Israélites ne mourut. Mais le cœur de Pharaon était toujours dur.
6e Les ulcères (Ex 9.8-12)
Pour la première fois, la santé des humains était directement touchée. Des plaies,
provoquées par des ulcères, déchiraient les corps des hommes comme ceux des
animaux dans tout le pays d’Égypte. Les magiciens, apparemment toujours en
présence de Pharaon en dépit de leurs échecs, n’osaient plus se montrer à Moïse
(9.11). Dieu humiliait l’Égypte en effritant leurs croyances, en leur causant des douleurs physiques et en détruisant leurs troupeaux. Mais le Seigneur continua à endurcir le cœur de Pharaon et il ne se repentit pas.
7e La grêle (Ex 9.13-33)
Avant d’envoyer la grêle, le Seigneur révéla que le but des plaies qui s’abattaient sur
l’Égypte et sur Pharaon était d’enseigner. Dieu enorgueillit Pharaon pour que toute
la terre puisse voir que le Dieu d’Israël est l’unique et qu’elle puisse voir l’étendue
de sa puissance. Mais le Seigneur dit aussi à Pharaon que, s’il l’avait voulu, la peste
aurait déjà anéanti toute l’Égypte (Ex 9.15). Jonas 4.2 dit : « Dieu plein de grâce
et de compassion, lent à te mettre en colère et riche en amour […] tu renonces
volontiers aux menaces que tu profères ». Avec l’Égypte, Dieu se montrait lent à la
colère. Il lui accorda du temps pour qu’elle se repente. Avant la septième plaie, Dieu
avertit les Égyptiens de rester à l’intérieur des maisons car toute vie qui serait dans
les champs mourrait. Certains Égyptiens avaient appris à craindre Dieu et ils lui
obéirent (Ex 9.20). La grêle et les éclairs qui tombèrent du ciel ravagèrent le pays.
Tout homme et tout animal restés dehors périrent. Les arbres furent cassés et la
plus grande partie des récoltes détruite. (Dieu, dans sa grâce, en sauva une partie).
La repentance de Pharaon disparut avec la grêle et les éclairs et seule la dureté de
son cœur persista. (Israël fut encore épargné par cette plaie).
8e Les sauterelles (Ex 10.1-20)
Le Seigneur dit à Moïse que si le cœur de Pharaon s’est tant endurci, c’est « afin que
tu racontes à tes enfants et à tes petits-enfants comment j’ai traité les Égyptiens et
quels signes miraculeux j’ai accomplis au milieu d’eux. Ainsi vous saurez que je suis
l’Eternel » (Ex 10.2). La signe puissant envoyé ensuite par le Seigneur, ce sont les
sauterelles ; des sauterelles si nombreuses que le ciel en était noir et que les maisons en étaient pleines. Elles étaient si affamées que rien de ce qui avait échappé
à la grêle ne subsista. Les serviteurs de Pharaon plaidèrent pour qu’il écoute les
avertissements de Moïse. L’Égypte était d’ores et déjà détruite. Pharaon essaya de
marchander avec Moïse et de restreindre sa demande. Mais finalement, il fit venir
Moïse et Aaron en sa présence et implora leur pardon. Cependant, dès que Dieu
répondit à sa supplication, le cœur de Pharaon s’endurcit encore une fois et il refusa de libérer Israël.
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plaies sur l’Égypte
9e Les ténèbres (Ex 10.21-29)
Pendant trois jours, il y eut des ténèbres sur l’Égypte, des ténèbres palpables. Dans
toute l’Égypte, il n’y avait plus aucune lumière sinon sur les contrées où vivaient
les enfants d’Israël. Il est impossible de savoir exactement la nature de ces ténèbres, mais la peur ressentie par les Égyptiens fut terrible. Depuis la création, le soleil
s’est toujours levé, alors imaginez la terreur des Égyptiens quand ils virent que leur
grand dieu soleil, Ra, était totalement impuissant. Pharaon essaya de convaincre
Moïse sans se soumettre complètement à la demande du Seigneur. Il ne s’humiliait
toujours pas devant Dieu et son offre était inacceptable. En réponse à sa dureté,
Dieu enverrait le dernier fléau, la pire de toutes les plaies, la mort des premiers-nés.
Dieu enorgueillit Pharaon et endurcit son cœur afin que sa suprématie se révèle au
travers des plaies. Elles montrent la toute puissance de Dieu sur toute sa création
et son excellence, à mille lieux de tous ces dieux nés de l’imagination humaine. Les
Israélites ont reçu l’ordre d’enseigner à leurs enfants la puissance du Dieu qu’ils servent. Les plaies seront toujours présentes à leur esprit pour leur rappeler le pouvoir
absolu du seul vrai Dieu.
Pharaon est lui-même une leçon vivante pour Israël ; Dieu choisit de se glorifier à
travers la dureté de son cœur : « Dieu a voulu montrer sa colère et faire connaître
sa puissance en supportant avec une immense patience ceux qui étaient les objets de sa colère, tout prêts pour la destruction » (Ro 9.22). Pharaon manifesta des
signes de repentance ; il reconnut qu’il avait péché ; il confessa la justice de Dieu et
il promit de lui obéir. Quand les plaies devenaient trop gênantes, il suppliait Moïse
de prier pour qu’il en soit délivré, mais Pharaon restait un vase de colère. Israël, de
même, va encore et encore ignorer la puissance du seul vrai Dieu. Il va oublier la
grâce dont il a fait preuve. Les Israélites piétineront la patience de Dieu en en faisant une licence pour pécher et parfois Dieu se glorifiera en punissant Israël pour
sa dureté. Tous ceux qui se disent chrétiens devraient aussi examiner leur propre
coeur pour regarder s’ils n’y trouvent pas de la dureté. Se pourrait-il que, comme
Pharaon, nous ayons promis obéissance, puis rapidement suivi nos propres chemins dès qu’une difficulté se présentait ? Nous est-il arrivé de confesser nos péchés, puis ensuite d’ignorer les règles de la justice de Dieu ?
L’eau, les grenouilles, les mouches, les moustiques, les sauterelles, la grêle, tous
sont soumis à Dieu, seul l’homme est rebelle. Mais, l’Exode enseigne clairement
que la dureté de Pharaon relève d’une décision de Dieu. Dieu se glorifie lui-même
dans tout homme, qu’il soit soumis ou qu’il soit dur de cœur.
Préparation à la leçon
« Mon peuple, écoute mon enseignement ! Sois attentif à ce que je vais te dire »
(Psaumes 78.1).
Cette section comprend une révision de la leçon de la semaine précédente et des
idées pour préparer les enfants à celle du jour. Choisissez parmi ces idées celles qui
vous aideront le mieux à amener les enfants aux enseignements de cette leçon.
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Dieu envoie des
plaies sur l’Égypte
Questions de révision
Comment Dieu a-t-il attiré l’attention de Moïse qui était en train de faire paître son troupeau ?
Il l’a appelé depuis un buisson en flammes qui ne se consumait pas.
Comment les Israélites ont-ils obtenu l’attention de Dieu lorsqu’ils étaient esclaves en Egypte ?
Les Israélites ont gémi et crié et leur appel est parvenu jusqu’à Dieu (Ex 2.23).
Dieu savait-il que les Hébreux se trouvaient en difficulté ?
Oui, mais il attendait qu’ils fassent appel à lui.
Sous quel nom Dieu se révèla-t-il à Moïse et aux Israélites ? Quelle est la signification de ce nom ?
Ce nom est « Je suis ». Il est important parce qu’il veut dire que Dieu a toujours
existé et qu’il existera toujours. C’est aussi sous ce nom que Dieu s’est présenté à
Abraham.
Quels sont les trois signes que Dieu a donnés à Moïse pour lui permettre de
convaincre les anciens des Israélites que c’était bien lui qui l’envoyait ?
Son bâton de Moïse se transformerait en serpent ; sa main deviendrait lépreuse ;
l’eau se changerait en sang.
Egyptologue
Apportez des journaux, des livres, des documents trouvés sur internet avec des
illustrations de l’ancienne Egypte (pharaon, idoles, hiéroglyphes, pyramides, Nil,
sphinx, etc.). Moïse a connu tout cela. Parlez de quelques idoles – dont le pharaon
– adorées par les Egyptiens. Aujourd’hui, nous allons voir que Dieu prouve que
toutes ces idoles ne sont rien que des faux dieux.
Cœur dur
Apportez un caillou, une éponge sèche et un récipient d’eau. Faites tâter le caillou et l’éponge aux enfants. Demandez-leur lequel est le plus dur. Plongez ensuite
le caillou et l’éponge dans l’eau. Sortez l’éponge et pressez-la. Sortez le caillou et
faites de même. Laissez quelques enfants venir comparer les deux et demandez lequel est le plus tendre. Le caillou est toujours aussi dur ; même si vous le laissiez des
heures dans l’eau, il ne s’attendrirait pas. Si une personne entend la Parole de Dieu,
voit sa puissance, mais ne l’écoute pas et ne lui obéit pas, c’est qu’elle a un cœur
dur. Est-il possible d’endurcir son cœur contre Dieu et contre les autres ? De quelle
manière ? Est-il possible au contraire de garder un cœur tendre ? Parmi nos actions,
lesquelles révèlent que nos cœurs sont parfois durs et que nous disons « non » à
Dieu, comme le pharaon ? Lorsqu’une personne est prête à écouter la Parole de
Dieu et à lui obéir, elle s’imprègne de Dieu comme l’éponge s’imprègne d’eau ; son
cœur devient toujours plus tendre et réceptif. Montrez l’éponge et le caillou. Dans
l’histoire que nous allons lire, nous allons voir que le pharaon qui a déjà un cœur
dur ne cesse de s’endurcir contre Dieu.
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Dieu envoie des
plaies sur l’Égypte
Enseignement de la Parole
« Nous n’allons pas le cacher à nos fils. Nous redirons à tous ceux qui nous suivent, les
œuvres glorieuses de l’Eternel, et sa puissance et ses nombreux prodiges » (Psaumes
78.4).
Cette section comprend la leçon biblique, des questions sur la leçon et des idées
pour la louange et l’adoration ; y sont incluses des idées de chants pour le moment
de louange. Utilisez les questions pour voir si les enfants ont bien compris la leçon.
Cette section comprend aussi différentes manières de présenter l’enseignement.
Lisez le passage biblique plusieurs fois avant de continuer à lire ces pages. Tout
enseignement devrait provenir directement de la Bible.
Leçon biblique
Le livre de l’Exode parle de la rédemption d’un peuple par Dieu. Dieu veut un peuple qui le serve et qui l’adore ; il a choisi Israël. Pour racheter Israël, Dieu doit le délivrer. Les fléaux ou plaies d’Egypte sont ses instruments pour délivrer son peuple.
Après tant d’années d’esclavage, l’Eternel envoie ces fléaux pour juger le pharaon
et le convaincre de laisser partir son peuple. Il veut qu’Israël et le monde entier
connaisse sa puissance. Un jour, lorsque les Israélites penseront aux fléaux, ils se
souviendront de l’amour de Dieu et de sa puissance époustouflante. Regardons
maintenant comment Dieu montre aux hommes l’étendue de sa force.
Lecture du texte : les passages d’Exode 7 – 10
Des questions pour s’interroger sur le texte
Qu’est-ce que Dieu s’apprête à faire aux Egyptiens ?
Il s’apprête à leur envoyer son jugement.
Pourquoi Dieu envoie-t-il des fléaux sur l’Egypte ?
Parce que le pharaon ne veut pas laisser partir Israël. Dieu veut montrer sa puissance aux Israélites, aux Egyptiens et au monde entier.
Quel est le premier fléau ?
Dans le premier fléau, l’eau des rivières, des torrents, des lacs et même des pichets
et des bassines devient imbuvable. Cette situation dure pendant sept jours. Pour
trouver de l’eau potable, les Egyptiens sont obligés de creuser le long des rivières.
Pourtant le pharaon n’écoute pas Dieu.
Quel est le second fléau ?
Les grenouilles. Le fléau des grenouilles s’attaque au cœur du système religieux
égyptien. En effet, la grenouille est pour eux un animal sacré, symbole de la bénédiction du Nil qu’ils adorent comme un dieu. Dieu a déjà montré par le premier
fléau la vanité de considérer le Nil comme un dieu et maintenant, il tourne sa soidisant bénédiction en malédiction. Les grenouilles envahissent les chambres, les
cuisines, les fours, les gens du peuple et leurs dirigeants.
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Dieu envoie des
plaies sur l’Égypte
Que font les magiciens du pharaon ?
Les magiciens insensés font apparaître encore plus de grenouilles ! Le pharaon accepte de laisser partir le peuple pour qu’il aille offrir des sacrifices, comme Moïse
l’avait demandé, à condition qu’il demande à Dieu de faire partir les grenouilles.
Mais lorsque Moïse prie Dieu et que les grenouilles disparaissent, le pharaon se
rétracte et endurcit son cœur.
Quel est le troisième fléau ?
Dieu transforme la poussière de la terre en moustiques ; toute la poussière se transforme en nuées d’agaçants insectes qui ne demandent qu’à piquer.
Comment le pharaon et ses magiciens réagissent-ils ?
Sans se soucier des souffrances qu’ils occasionnent, les magiciens cherchent à faire
une démonstration de leurs pouvoirs en produisant encore plus d’insectes. Mais ils
n’y arrivent pas ! Ils doivent admettre devant le pharaon que « c’est le doigt de Dieu »
qui a fait ça. Mais parce que Dieu a endurci le cœur du pharaon, celui-ci ne se repent
pas ; il continue avec entêtement à lui résister en dépit des souffrances de son peuple.
Quel est le quatrième fléau ?
Les mouches piquantes. Les maisons, le sol, tout est recouvert de ces mouches qui
piquent pour déposer leurs œufs dans la chair de toute les créatures vivantes afin
que leurs larves s’en nourrissent.
Quel est le cinquième fléau ?
Une épidémie parmi le bétail. La sévérité des fléaux va en croissant. Un mal non
identifié tue le bétail des Egyptiens (dans Exode 9.19 on peut lire que les Egyptiens
possèdent encore du bétail, ce fléau semble n’avoir touché que le bétail qui se
trouvait dans les champs). La mort du bétail fait une forte impression sur les Egyptiens pour qui le taureau est un animal particulièrement sacré. Dieu se fait encore
connaître en tant que Dieu des Israélites puisque pas un de leurs animaux n’est
touché par le fléau. Le cœur du pharaon est toujours aussi dur.
Quel est le sixième fléau ?
Les ulcères. Pour la première fois la santé des hommes est directement visée par le
fléau. Les ulcères provoquent d’insupportables sensations de brûlure à la fois chez
les hommes et chez les animaux à travers tout le pays d’Egypte. Les magiciens qui,
apparemment, sont restés près du pharaon en dépit de leurs échecs ne peuvent
plus se tenir en présence de Moïse (Ex 9.11). Dieu humilie l’Egypte en sapant à la
base leurs croyances et leurs divinités, en leur causant des douleurs physiques et
en tuant leur bétail. L’Eternel continue à endurcir le cœur du pharaon qui ne se
repent toujours pas.
Quel est le septième fléau ?
La grêle. La grêle et le feu du ciel dévaste les cultures des Egyptiens (Israël a aussi
été épargné par ce fléau). Tout homme et tout animal qui reste à l’extérieur est tué
par la violence de la grêle. Les arbres cassent et les récoltes sont en grande partie
détruites (dans sa grâce Dieu ne détruit pas tout). Une fois encore le pharaon commence par se repentir et par admettre que l’Eternel est juste, mais dès que le feu et
la grêle s’arrêtent, son cœur s’endurcit à nouveau.
Quel est le huitième fléau ?
Les sauterelles. Le ciel se couvre de nuages de sauterelles, nuages si épais qu’ils
obscurcissent le ciel. Elles dévorent tout ce qu’elles trouvent, y compris dans les
maisons, et donc les récoltes épargnées par la grêle. Les serviteurs du pharaon le
supplient de céder aux requêtes de Moïse car ils voient bien que les sauterelles
achèvent de détruire et de ruiner tout ce qui leur reste. Le pharaon implore le pardon de Moïse, mais lorsque Dieu fait cesser ce fléau, il endurcit encore son cœur et
refuse de libérer Israël.
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Dieu envoie des
plaies sur l’Égypte
Quel est le neuvième fléau ?
Les ténèbres. Pendant trois jours, les ténèbres sont si épaisses sur l’Egypte qu’on a
l’impression de pouvoir les toucher. La lumière ne brille plus que sur les maisons
des Israélites. Le pharaon essaie de persuader Moïse d’intervenir, mais sa soumission à l’Eternel est incomplète ; il ne s’humilie toujours pas et son offre est inacceptable. En réponse à son entêtement, Dieu va envoyer le dernier et le pire des fléaux,
la mort des premiers-nés.
Résumé
Dans Exode 7 – 10, Dieu envoie neuf sortes de fléaux sur l’Egypte. Grenouilles,
moustiques et autres rendent la vie des Egyptiens insupportable. Tout au long de
son jugement, Dieu endurcit le cœur du pharaon, c’est-à-dire qu’il ne lui donne
pas la grâce de se repentir. Le pharaon ne se repent qu’en apparence et uniquement pour être débarrassé de ses problèmes. L’Eternel agit ainsi pour montrer son
caractère : par des signes et des prodiges de plus en plus grands, il fait connaître à
tous les peuples de la terre le Dieu tout-puissant. Peu de chapitres de la Bible font
autant étalage de la puissance infinie de Dieu.
Application
Demandons à Dieu de nous changer de l’intérieur et d’attendrir nos cœurs. Celui dont le cœur est tendre est prompt à lui obéir et à confesser ses péchés.
N’endurcissons pas nos cœurs contre Dieu. Dieu désire que nous parlions aux autres de sa grande puissance. Racontez à vos amis ce que Dieu a fait et ce qu’il fait
encore aujourd’hui. Le plus grand souhait de Dieu est de faire connaître sa gloire à
toutes les nations.
Idées de présentation de la leçon
Utiliser un livre ou des images
Flanellographe
Utilisez les pièces appropriées pour la leçon.
Imaginez les fléaux
Apportez des livres des agrandissements de grenouilles, de moustiques, de sauterelles. Montrez-les et demandez aux enfants comment ils se sentiraient si le sol
de la salle était couvert de milliers de bestioles. Expliquez que, lors des neuf fléaux
envoyés par Dieu sur l’Egypte, ce genre de bêtes recouvrait tout le pays, même le
sol et les murs des maisons.
Prière et louange
Prenons le temps de prier et de chanter avec les enfants. La prière et la louange
enrichissent et participent à fixer durablement dans l’esprit des enfants les bienfaits de ce précieux mouvement d’approche et de rencontre avec Dieu, d’écoute,
d’étude, de mémorisation, d’intégration et d’application de sa Parole. Une sélection d’idées de chants classées alphabétiquement et par thème, ainsi que des liens
dirigeant vers certaines ressources extérieures au site, sont proposés dans la rubrique « Chants » qui se trouve avant le premier cours de chaque année.
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Dieu envoie des
plaies sur l’Égypte
Application pratique
« et il a ordonné à nos ancêtres d’enseigner tout cela à leurs enfants, […] afin qu’ils
placent leur confiance en Dieu, qu’ils n’oublient pas les hauts faits du Dieu fort et qu’ils
observent ses commandements » (Psaume 78.5b-7).
Choisissez des idées dans cette section pour faire réviser et appliquer les enseignements qui se trouvent dans la leçon biblique.
Racontez-le à toutes les nations
La raison pour laquelle Dieu a fait ces grands miracles en Égypte, c’est qu’il voulait faire connaître sa puissance sur toute la terre. C’est aussi ce que font les missionnaires ; ils vont là où les gens ne connaissent pas Jésus-Christ et sa formidable
puissance sur le péché. Cherchez avec les enfants à qui ils pourraient parler de
l’extraordinaire puissance de Dieu. Encouragez-les à en parler à leurs amis, à leurs
familles et à leurs voisins.
« Dieu envoie dix fléaux sur l’Egypte »
Faites une copie par enfant de la page (en annexe). Cette page de révision peut soit
servir pendant la réunion (seul ou par deux ou trois), soit permettre aux enfants de
réviser en famille.
Page de mon journal : « Cœur endurci ou cœur disponible ? »
Distribuez une copie des deux demi-pages du journal (en annexe), pour que les
enfants poursuivent leur journal (cf. leçon 1). Ils peuvent remplir les pages individuellement, à plusieurs, ou chez eux.
Verset à mémoriser
« Tu n’utiliseras pas le nom de l’Eternel ton Dieu pour tromper » (Exode 20.7).
Le premier commandement
Si vous avez choisi d’afficher les dix commandements au fur et à mesure que vous
les apprenez, affichez le troisième puis aidez les enfants à le mémoriser. Prendre le
nom de Dieu pour tromper, c’est parler d’une façon qui déshonore Dieu. Certaines
personnes utilisent le nom de Dieu comme gros mot. Nous ne devons pas utiliser le
nom de Dieu comme ça car cela revient à faire de Dieu quelqu’un d’ordinaire, une
chose sans importance. Le Seigneur est tout sauf ordinaire. Pourquoi Dieu a-t-il
donné ce commandement ? Dieu n’est ni ordinaire ni petit.
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