L`occasion de voir les nouveaux…

Transcription

L`occasion de voir les nouveaux…
Sports
Ouest-France
Vendredi 9 septembre 2016
Football
L’arbitrage a-t-il été défavorable au Stade Rennais ?
Ligue 1. En trois matches, trois actions ont soulevé des critiques dans le vestiaire
rennais. L’ancien arbitre Bruno Derrien analyse les situations en question.
Le but de Yoann Gourcuff à Nice
était-il valable ? Oui F Non G
« Pour apprécier l’action, il faut s’appuyer sur la circulaire 11.04 de la Direction technique de l’arbitrage, en
rappelant deux cas de figure : « Le
défenseur a cherché à toucher le ballon mais, compte tenu de la position
du ballon et de sa vitesse, il n’a pu,
finalement, que provoquer une déviation de la trajectoire du ballon : l’attaquant qui récupère le ballon sera
sanctionné pour hors-jeu » ou « Le
défenseur a manqué un geste technique par sa propre maladresse sans
que cela ne soit dû à la position du
ballon, ni à sa vitesse et sans que
cela ne soit dû à la présence d’un
adversaire : l’attaquant ne sera pas
sanctionné pour hors-jeu. » Selon
mon interprétation, le geste de Jean
Michaël Seri relève du second cas de
figure. Il n’y avait donc pas hors-jeu
de Yoann Gourcuff. Mais un autre arbitre peut avoir une interprétation différente de cette situation de jeu. Moi,
j’ai visionné plusieurs fois le ralenti.
L’arbitre assistant ne voit pas l’identité du joueur qui touche le ballon et
je pense que depuis sa position, il
est persuadé que c’est une passe de
Wesley Saïd. L’arbitre principal est,
lui, mieux placé. »
Y avait-il penalty sur Lenjani
à Montpellier ? Oui F Non G
« Le défenseur montpelliérain tape
dans le pied d’Ermir Lenjani au moment où celui-ci frappe dans le ballon pour tirer au but. L’arbitre a mal
interprété l’action ou il n’a pas vu la
situation. S’il avait eu un bon champ
de vision, il aurait sifflé. Il est pourtant
tout près de la situation de jeu. On
voit bien sur le ralenti que Morgan
Sanson met son pied droit pour déstabiliser Ermir Lenjani alors que ce
dernier arme sa frappe du gauche. Il
y a penalty, c’est clair. »
L’arbitre a-t-il eu tort de siffler
la fin en plein contre rennais
à Montpellier ? Oui F Non G
« Il est toujours gênant de siffler une
fin de rencontre sur une phase offensive. Alors évidemment, l’arbitre
en a le droit puisque le règlement
le lui permet. Le chronométrage
est un pouvoir discrétionnaire, mais
en même temps sur une phase offensive, on ne siffle pas une fin de
match. C’est toujours mal interprété
par les joueurs. On voit d’ailleurs sur
les images que les Rennais vont immédiatement se plaindre. Une fin de
match se siffle quand le ballon sort
en touche ou quand le ballon est
dans une zone neutre. Je le répète :
l’arbitre peut cependant siffler quand
il veut. Mais il y a le règlement et il y
a l’esprit de compréhension du jeu et
l’intelligence du jeu. »
Le Stade Rennais peut-il
s’estimer lésé ? Oui G Non F
« Avec les images, c’est plus facile à
apprécier. On peut analyser ces situations avec recul. Il n’y a d’ailleurs que
la troisième situation pour laquelle il
n’y a pas besoin des images. Le sentiment de cumul d’erreurs est assez
classique chez les joueurs et dirigeants. Mais il n’y a pas de cabale organisée contre un club, c’est simplement un concours de circonstances.
Il y a eu deux décisions contraires,
certes, à Nice et Montpellier. Après, à
la Mosson, s’il y avait bien penalty, on
ne saura jamais s’il aurait été transformé. Et concernant le contre avorté, il
est impossible de savoir comment il
aurait terminé. »
Recueilli par
Benjamin IDRAC.
AFP
« Ça manque de constance mais sur
l’ensemble, on a été supérieurs à
nos adversaires. Les matches sont
différents, mais on aurait pu tous
les remporter. Avec un arbitrage
un peu plus favorable, on pourrait
avoir plusieurs points en plus. »
À l’heure de la première analyse
après 180 minutes de jeu (une victoire, un nul et une défaite), Yoann
Gourcuff a verbalisé cette semaine
le sentiment présent chez plusieurs
joueurs, dirigeants et supporters rennais : depuis la reprise, l’arbitrage serait défavorable aux Rouge et Noir.
L’ancien arbitre international Bruno Derrien a accepté de visionner les
images des actions concernées pour
livrer son opinion.
Benoit Millot a commis deux erreurs durant Montpellier - Rennes (1-1), dont un penalty non sifflé pour une faute claire.
Stade Rennais express
Basket-ball
Clément Chantôme indisponible deux mois minimum
L’occasion de voir les nouveaux…
Luxation de l’épaule
et opération en vue
Marqué par la douleur après le
contact, Chantôme a vu ses partenaires venir immédiatement auprès
de lui, la scène ne laissant que peu
de doutes sur la gravité de la blessure. Des examens passés hier
après-midi ont ensuite été sans appel : le numéro 8 rennais souffre
d’une nouvelle luxation, avec une durée d’indisponibilité évaluée à deux
Ramy Bensebaini a fait son retour,
hier. Ménagé mercredi (il avait reçu
un coup sur le pied vendredi dernier
qui l’avait obligé à quitter ses partenaires), il ressentait encore une gêne
mais sans que cela ne remette en
cause sa participation à la séance
collective.
Programme. Une séance d’entraînement, aujourd’hui, à 10 h.
Arbitre. Amaury Delerue dirigera la
rencontre dimanche.
Rolland Courbis au Roazhon Park.
L’ancien entraîneur rennais sera présent dimanche au Roazhon Park.
D’abord attendu pour la réception de
Nancy, le 20 août (2-0), il avait dû reporter sa venue en raison d’une fracture de la clavicule. Ni le technicien
marseillais (toujours sous contrat), ni
le Stade Rennais n’ont pour l’instant
communiqué sur la nature de cette
visite en Bretagne, mais elle ressemble fortement à un au revoir.
Chantôme, ici en match amical contre Guingamp, s’est blessé à l’épaule, hier.
Caen : Delaplace forfait… Touché à
la cuisse et victime d’une légère élongation, le milieu caennais est forfait.
Un coup dur pour Malherbe, vu l’état
de forme du joueur depuis le début
de saison.
… et Seube bon pour le service.
Touché au ménisque, Nicolas Seube
a repris l’entraînement collectif mer-
credi et ne ressent plus de douleurs.
Il est apte pour le déplacement à
Rennes. Imorou l’est également,
mais pourrait reprendre du rythme
en réserve. Par ailleurs, les internationaux (Diomandé, Ben Youssef,
Adéoti) ont réintégré le groupe mercredi. Dabo (claquage), Reulet et
Louis sont indisponibles.
L’US Châteaugiron, l’appréhension de l’altitude
Gouffre, abysse, fossé. Les images
ne manquent pas pour qualifier la
différence de niveau dans cette rencontre aux reflets clairement déséquilibrés.
Un grand écart vertigineux entre
une équipe de Promotion d’honneur et une équipe habituée aux exigences du championnat de France
amateur et récente trente-deuxième
de finaliste de la précédente édition.
Une donnée non négligeable offrant encore un peu plus de relief
tout en augmentant cette notion de
vertige. « On a pris la plus grosse
équipe possible, constate Stéphane
Gambert. La TA Rennes c’est le
club formateur par excellence et
cela reste un exemple à suivre.
Maintenant, la prendre au troisième
tour, c’est un peu tôt mais c’est toujours intéressant d’affronter ce type
d’équipe. »
À Châteaugiron, la peur du vide on
a appris à vivre avec. La saison dernière déjà avait offert aux Castelgi-
Frédéric Annin
Coupe de France (3e tour). Châteaugiron (PH) - TA Rennes (CFA2), dimanche. Habitués aux
affiches de haut standing, les hommes de Stéphane Gambert ont retenu les leçons du passé.
Stéphane Gambert et les Castelgironnais s’attaquent à une nouvelle montagne.
ronnais un match de haute altitude
face à la formation malouine dirigée
par Pierre-Yves David (CFA). Une rencontre sans cordages (0-6) mais qui
avait eu le mérite de faire grandir une
génération à l’envie d’apprendre.
« Le match avait été télévisé et
Eurosport nous avait donné les
images, rappelle comme anecdote,
l’entraîneur de l’US Châteaugiron
avant d’en tirer quelques bénéfices.
Il y a plusieurs choses qui étaient
ressorties. Par exemple, on s’était
rendu compte qu’il fallait plus de
solidarité défensive ou une couverture mutuelle face à des joueurs de
ce niveau. On a vu aussi qu’offensivement, notre attaquant s’était souvent retrouvé seul devant. Et trop
rapidement dans le match, on avait
joué trop bas. »
Mieux harnachés pour défier les
lois de l’apesanteur, les partenaires
d’Alan Denis ont retenu certains
principes. « Il faut un bloc haut,
compact et plus ambitieux. Contre
Saint-Malo, on avait été trop timoré même si la différence était réelle
mais on pouvait mieux faire avec le
ballon », appuie Gambert.
Face au nouveau mur qui se dresse
devant eux, les Castelgironnais ne
comptent pas modifier la position
des mains sur la paroi. « On ne va
pas changer de système parce que
l’on joue la TA Rennes. Il va falloir
être patient et travailler mais je
pense que l’on a clairement quelques armes à faire valoir. On a un
groupe un peu plus étoffé que la
saison dernière. Eux ont de la qualité, nous, on en a aussi. Si l’on arrive
à être efficace dans leur zone, je ne
serai pas surpris qu’on leur marque
au moins un but. » Un premier pas
vers le sommet.
Montgermont accueille ce week-end
trois rencontres qui vont régaler le
public rennais. Samedi à 20 h, deux
équipes locales s’affronteront dans le
cadre de la coupe de France. Pacé et
le Rennes PA, qui seront également
adversaires cette saison en Nationale
3, tenteront de passer ce premier
tour. Dimanche, c’est un match amical qui sera proposé avec une opposition entre le Pays de Fougères et le
Pays des Olonnes deux équipes de
Nationale 2.
Et pour ouvrir le bal l’Union Rennes
Basket 35, promue en Nationale 1,
joue ce soir contre le Pays de Fougères. L’occasion pour le public de
découvrir les deux nouveaux joueurs
de la capitale bretonne : le meneur
Johann Rathieuville et l’intérieur américain Anthony Hill.
L’URB 35, qui vient de boucler son
recrutement avec la signature de Daviin Davis un ancien pensionnaire de
Pro B, se présentera avec une équipe
quasiment au complet. À une semaine de la reprise du championnat,
les Rennais auront pour objectif de
Archives
Gala à Montgermont. Trois matches en trois jours, des recrues…
Voilà de quoi avoir une bonne vue d’ensemble des nationaux.
mois. Et aucune garantie de ne pas
subir une nouvelle rechute, lorsqu’il
reprendra l’entraînement. Le joueur
réfléchit donc à l’option de se faire
opérer, avec dans cette hypothèse
trois mois d’indisponibilité, mais plus
de certitudes sur ses aptitudes physiques ensuite. En cas d’opération, il
pourrait être absent jusqu’à la trêve.
Philippe Chérel
Alors que Clément Chantôme avait
renoué avec les séances collectives
depuis le début de la semaine, le milieu de terrain défensif a été contraint
de quitter ses partenaires prématurément, hier matin, à la Piverdière.
Touché dans un contact, il est resté
longuement au sol, se tenant l’épaule
droite. Cette même épaule qui avait
subi une luxation en mai dernier alors
qu’il évoluait avec Bordeaux. Un kiné,
puis le médecin l’ont pris en charge,
le soutenant jusqu’à sa sortie du terrain. Un nouveau coup dur pour le
joueur qui, après avoir été touché à
la cuisse le 14 août lors du premier
match de la saison à Nice (0-1), n’a
pas encore porté le maillot rouge et
noir au Roazhon Park, et aurait pu le
faire dimanche contre Caen (17 h), le
jour même de ses 29 ans.
Johann Rathieuville (ici avec Brissac)
jouera avec l’URB 35, ce soir.
poursuivre un travail collectif nécessaire pour attaquer la saison dans de
bonnes conditions.
Le programme. Ce soir (19 h 30) :
Union Rennes Basket 35 (N1) - Pays
de Fougères Basket (N2). Samedi
(20 h), coupe de France : Pacé CO
- Rennes PA. Dimanche à (16 h 30) :
Pays de Fougères Basket (N2) - Pays
des Olonnes Basket (N2).
Fougères (N2) : Monroe s’en va, Stanley arrive
Mercredi, Fougères s’est séparé de
sa recrue américaine Justin Dante
Monroe. « Depuis son arrivée, il
avait beaucoup de mal à s’intégrer
et cela perturbait un peu la préparation du groupe de Christophe Evano qui doit commencer sa saison le
17 septembre » commente Hubert
Pohtier, dirigeant du PFB. Il est vrai
qu’arrivé de Singapour, où il évoluait
la saison dernière, la découverte de
Fougères et de la Bretagne n’était
pas une chose aisée pour lui. Pour
le remplacer, le PFB a misé sur la
qualité et l’expérience avec la signature du Franco-Américain Tony Stanley, 38 ans, (1,92 m, ailier). Il connaît
très bien la France pour avoir évolué
pendant 8 ans en Pro A à Cholet, Le
Havre, Gravelines, ainsi qu’en Pro B à
Orchies et depuis trois saisons en N1
à l’UB Chartres.
Texto
Handball
Cesson-Rennes au tournoi de Poitiers
Les Cessonnais participent à partir
de ce vendredi à un nouveau venu
dans le paysage des tournois de début de saison : le Mignal’Hand qui
accueille, à Poitiers, quatre équipes
de LNH. Les Cessonnais retrouve-
Cyclisme
Trophée Mozaic juniors : Quentin
Roupsard (VC Saint-Malo), 4e. Le
champion de Bretagne échoue au
pied du podium du classement général établi sur 6 épreuves (Penn Ar
Bed, Missiriac, Ergué-Gabéric, Messac-Guipry, Tour du Coglais et Tour
du Morbihan). Victoire finale d’Erwann Guenneugués (UC Alréenne),
ront les têtes connues de Nîmes, du
HBC Nantes et de Sélestat.
Le programme. Vendredi (18 h 30) :
Nîmes - Nantes ; 21 h, Sélestat - Cesson. Samedi : 16 h, finale pour la troisième place ; 18 h 30, finale.
M. Dransart (Dinan) est 2e, A. Benoist (Loudéac) 3e. Citons, les places
d’honneur de F. Lecamus-Lambert
(Saint-Broladre), 7e, M. Pasturel (EC
Rennaise) 9e, A. Le Berre (Saint-Malo) 13e. Par équipes, succès du VC
Pays de Loudéac qui s’impose sur
le fil face aux Malouins d’Yves Leutelllier.