Revue de presse Octobre - Décembre 2015

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Revue de presse Octobre - Décembre 2015
Revue de presse Octobre - Décembre 2015
Articles sur la Mission Locale des Ulis
-
Actions Orientation/ Formation :
Garantie Jeunes
Semaine de l’Emploi
Job Dating ARML
Service Militaire Volontaire
Parcours d’Orientation Professionnelle
-
Actions Emploi :
Visite d’entreprise EDF Porcheville
Recrutement Carrefour
Visite d’entreprise : La Poste, centre de tri
Speed Networking
-
Actions santé :
Atelier contraception
Journée de lutte contre le Sida
-
Actions Mobilité / Citoyenneté:
Opération Bouchons
Stage « Jeunes et Femmes »
Stage « Egaux »
Actions Orientation/ Formation :
- Garantie Jeunes
Article de l’UNML
05.11.16
Réaliser un « blason » : un moyen de favoriser
l’échange et la cohésion de groupe
La réalisation d’un blason est un moyen pédagogique pour susciter la dynamique
collective, la participation et les échanges au sein d’un groupe. Dans le cadre de la
Garantie Jeunes, plus particulièrement, il s’agit d’un des outils souvent mobilisé
dès les premiers jours de l’accompagnement. Jeunes et professionnels des Missions
Locales des Ulis (91) et de la Métropole de Montpellier Méditerranée Métropole
(34) reviennent sur l’intérêt de réaliser ce blason, sur la manière dont celui-ci
contribue aux échanges entre les jeunes et favorise la cohésion au sein du groupe.
En quoi consiste la réalisation d’un blason ?
Katiane Reffier et Faïda Souabni, conseillères à la Mission Locale des Ulis : C’est
une action que l’on propose à chaque groupe dès les premiers jours où ils intègrent
le collectif.
On leur demande de réfléchir ensemble à ce qui les fédère et d’illustrer cela à partir
des moyens qu’ils souhaitent : rédaction, dessins, coloriage, peinture… autour d’un
blason, qui sera leur identité de groupe.
L’enjeu est que chaque jeune se reconnaisse à travers le blason choisi.
Marc Sery, conseiller à la Mission Locale de Montpellier Méditerranée Métropole
(MLJ3M) : La réalisation du blason est un outil parmi d’autres que l’on utilise au
même titre que l’outil « regards croisés » ou le « photo langage » pour que les
jeunes fassent connaissance entre eux, se découvrent.
Au cours de la première semaine où ils sont accueillis sur la Garantie Jeunes, ils
vont aussi participer à des activités ensemble : rencontre d’un parrain et de son
entreprise, sortie culturelle ou sportive, etc.
Le blason est souvent le résultat de ce mélange entre leurs traits de personnalité,
individuels, et ces premières expériences qu’ils ont vécues ensemble.
Que représente ce blason, réalisé par la deuxième promotion du groupe
Garantie Jeunes de la Mission Locale des Ulis ?
Giovanni Harkeans, jeune accompagné en Garantie Jeunes : C’est un arbre, avec
l’idée qu’on est tous des graines, en devenir, et qui évoluent vers autre chose avec
la Garantie Jeunes. Les feuilles représentent les qualités de chaque jeune.
Le premier jour où on s’est rencontré avec les autres jeunes, on s’est présenté en
essayant de présenter nos qualités, ce qui fait notre particularité.
On a accompagné le blason d’un slam, qui selon nous, nous définit et reflète notre
détermination, notre motivation.
Qu’exprime le blason réalisé par la deuxième promotion du groupe
Garantie Jeunes de la Mission Locale de la Métropole de Montpellier ?
Marc Sery : Le style du blason d’abord : c’est un clin d’œil à l’exposition « Above
and Below » du street artiste new-yorkais JONONE. C’est une exposition que l’on
a visitée avec les jeunes, au carré Sainte-Anne de Montpellier, pendant la première
semaine.
Les chevaux font référence au centre équestre que tient le parrain de la promotion
des jeunes. Nous avons un parrain pour chaque groupe, qui vient échanger avec les
jeunes et propose souvent une visite de son entreprise.
Tous les jeunes ont été d’accord pour que le blason représente des chevaux, même
si derrière cet animal, tous les jeunes n’y mettent pas le même message : pour
certains jeunes, le cheval c’est la liberté, l’énergie, le côté indomptable, mais ça
peut avoir une autre signification pour d'autres jeunes.
Ensuite on a fait un brainstorming avec les jeunes pour décider de la devise, du mot
qui les caractériserait. Certains jeunes ont proposé « déterminés », ce qui ne
convenait pas non plus à tous au départ, mais ils se sont accordés sur le diminutif,
les « DETER ».
Et puis ils ont choisi le chiffre 18, qui inclut les 16 jeunes ainsi que Lisa et moi, qui
sommes leurs conseillers référents. C’était spontané de leur part, ce qui est aussi un
indicateur sur la manière dont ils conçoivent le groupe.
Qu’est-ce qui vous semble particulièrement intéressant avec ce type
d’outils ?
Marc Sery : C’est un moyen, avec les autres outils et l’accompagnement Garantie
Jeunes en général, qui permet aux jeunes de s’exprimer, de partager avec d’autres
leurs avis, leurs points de vue. Ca c’est un élément fort.
Certains jeunes ont pu exprimer leur talent, parce qu’ils dessinent très bien par
exemple. Deux des jeunes qui ont participé à la réalisation de ce blason dessinent
extrêmement bien et l’un d’entre eux a travaillé le graphisme sur son temps
personnel.
Pour en savoir plus :
Partager les réalisations des jeunes avec les autres Missions Locales sur le
forum PEPS, dans la discussion ouverte à ce sujet.
Dernière minute : Pour les Missions Locales qui souhaitent participer au
tirage au sort du blason qui sera mis en avant sur la carte de vœux de
Madame la Ministre du Travail, Myriam El Khomri, rendez-vous sur le site
de l'UNML pour en savoir plus et envoyer vos blasons avant le 13 novembre
2015.
- Semaine de l’Emploi
- Job Dating ARML
- Service Militaire Volontaire
Brétigny-sur-Orge (91220)
Ces jeunes vont tester le nouveau service militaire à
Brétigny
Laurent Degradi | 03 Nov. 2015, 17h36 | MAJ : 03 Nov. 2015, 17h364
Montlhéry, mardi 3 novembre
2015. Les volontaires de la première promotion du centre du service militaire
volontaire (SMV) de Brétigny retirent leur paquetage à la base militaire voisine de
Montlhéry. (LP/L.D.)
Une centaine de jeunes ont intégré ce mardi matin la première promotion du
nouveau centre du service militaire volontaire (SMV) de Brétigny, le seul en Ile-deFrance. Nous les avons suivis lors de cette journée d’incorporation.
8 heures. Arrivée des premiers volontaires.
Sac de sport sur l’épaule ou valise à roulettes à bout de bras, les candidats au SMV
se présentent par petits groupes, un peu et anxieux et perdus, devant l’entrée
principale de l’ex-base aérienne de Brétigny. « Ceux-là sont arrivés par voitures
particulières mais la plupart viennent par le RER, signale un officier. Un bus les
attend en gare de Brétigny pour les conduire jusqu’au centre. »
Brétigny, 3 novembre 2015. Les jeunes déposent leurs bagages avant d’assister à la
cérémonie de bienvenue. (LP/L.D.)
Si la majorité de la centaine de jeunes qui compose cette première promotion est
issue d’Ile-de-France, 20 % d’entre eux arrivent de province. « Le centre de Brétigny
compte 34 % de filles. C’est un chiffre très satisfaisant », sourit le lieutenant
Soumaré, officier de communication.
9 heures. Discours de bienvenue du chef de centre.
Acheminés par bus jusqu’aux installations du centre SMV, les volontaires sont répartis
par sections d’une vingtaine d’individus. Une fois, leurs bagages entreposés, tous se
retrouvent pour le discours de bienvenue du chef de centre, le lieutenant-colonel
Laurent Gueguen. Jus de fruits et viennoiseries rendent moins palpable le stress
ambiant. « La première impression est plutôt positive, glisse Mel, 19 ans, originaire
de Créteil (Val-de-Marne). Les possibilités d’avoir une formation, de passer son
permis de conduire et l’expérience de la vie militaire m’ont plu dans ce projet. » Dans
quelques jours, il participera aux célébrations du 11 novembre avec ses compagnons.
D’abord, il faudra apprendre à marcher au pas, porter l’uniforme et chanter La
Marseillaise.
Brétigny-sur-Orge, 3 novembre 2015. Discours de bienvenue du lieutenant-colonel
Gueguen, chef du centre SMV, aux volontaires. (LP/L.D.)
9 h 45. Signature des premiers contrats.
Par petits groupes, les volontaires traversent la cour. Direction, le bâtiment
administratif pour la signature des contrats d’engagement.
Brétigny, 3 novembre 2015. Les
volontaires ont signé leur contrat
d’engagement. (LP/L.D.)
Devant un rétroprojecteur, un officier présente en détail les termes aux stagiaires. «
Vous disposez d’une période probatoire de deux mois, rappelle ce capitaine. En cas
de problème, adressez-vous à votre officier référent. Il est à votre écoute. Rien n’est
insurmontable. » Ceux qui ont été briefés sont accueillis un par un dans le bureau
des officiers pour signer officiellement leur engagement de 6 ou 12 mois.
10 h 15. Installations dans les chambres.
Deux lits, des rangements, une salle d’eau. Les volontaires prennent possession de
leur chambre. « Ça va, c’est très correct », glisse Vincent, un grand gaillard originaire
de Guadeloupe. Au deuxième étage, celui des filles, de petits groupes se forment
déjà. La vie en collectivité démarre.
11 heures. Remise du paquetage à la base de Montlhéry.
Après vingt minutes de transfert en bus jusqu’à la base de Montlhéry, les stagiaires
attaquant l’ultime étape de leur journée d’incorporation. La plus symbolique : celle de
la remise du paquetage au magasin. En file indienne, les jeunes poussent leur petit
chariot. A l’intérieur : rangers, treillis, calot et tenue de sport. La formation peut
commencer.
Une formation complète ouverte aux jeunes de 18 à 25 ans
A qui s’adresse le Service militaire volontaire ?
Il concerne les filles et garçons âgés de 18 à 25 ans, de nationalité française et vivant
en métropole. Le SMV est lancé à titre expérimental pour deux ans dans trois centres
en France (à Brétigny pour Ile-de-France mais aussi en Lorraine et en PoitouCharentes).
Ces jeunes sont-ils formés pour devenir militaires ?
Non. Si ces volontaires reçoivent bien une formation militaire, celle-ci exclut
l’entraînement au combat et au tir. Les jeunes sont formés à la vie collective dans un
cadre militaire, avec port du treillis notamment, et se voient dispenser un
enseignement professionnel. Ils choisissent un métier en rapport avec les partenaires
de chaque centre, tels que la SNCF et Euro Disney pour celui de Brétigny.
Quels sont les autres volets de cette formation ?
Elle prévoit un aspect civique, sanctionné par une attestation de formation citoyenne
(AFC), une formation au permis de conduire automobile et au secourisme débouchant
sur l’attribution d’un diplôme de premiers secours.
Les stagiaires sont-ils rémunérés ?
Oui. La solde perçue dépend du contrat signé. Le volontaire stagiaire, peu ou pas
diplômé, perçoit 313 € nets par mois. Son engagement est de 6 à 12 mois. Le
volontaire technicien détient un diplôme. Il touche 675 € nets par mois et s’engage
pour un an renouvelable.
L.D.
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- Speed Networking
COMMUNIQUE DE PRESSE
LE VENDREDI 04 DECEMBRE 2015
1er SPEED NETWORKING A LA MISSION LOCALE DES ULIS
Ce jeudi 3 décembre à 17h, la Mission Locale des Ulis, en partenariat avec le Pôle Emploi des Ulis, a réuni des
jeunes diplômés et des professionnels pour son premier Speed Networking au sein de ses locaux.
L’idée du Speed Networking : favoriser les échanges entre jeunes et entreprises
Le Conseil d’Administration et le Président de la Mission Locale, M Babacar FALL, ont toujours été
sensibles à l’accompagnement des jeunes diplômés. L’Espace Emploi de la Mission Locale des Ulis,
créé en 2010 et dédié à la relation entreprise, favorise ces échanges en répondant aux besoins locaux
des entreprises et des jeunes du territoire. L’Espace Emploi s’est inspiré d’une pratique en vogue et à
la portée de tous : Le Networking où « mise en réseau rapide » pour rassembler les entreprises
partenaires et les diplômés le temps d’une soirée.
L’objectif du Networking : développer son réseau et bénéficier de conseils de pros
Pendant environ une heure, nos 10 candidats et nos 11 professionnels ont échangé en face à face, pour
un entretien chronométré de 5min. Les objectifs sont multiples : développer ses relations, échanger les
cartes de visite et bénéficier de conseils de professionnels.
Cet exercice auquel se sont prêtés les jeunes, préparés en amont lors d’un atelier, et les professionnels,
a ensuite été prolongé d’un cocktail afin d'approfondir les contacts crées durant les entretiens.
Un bilan positif : jeunes diplômés et professionnels satisfaits
Virginie FOURMOND, chargée du Service Emploi-Entreprises de la CAPS : « Une bonne organisation,
des échanges intéressants avec des jeunes entraînés. »
Eléna VISSAC, jeune diplômée : « Dès le lendemain du Networking, j’ai été recontacté par un des
professionnels pour l’accompagner à une conférence sur l’entrepreneuriat, mon projet professionnel.
Comme quoi, le réseau ça marche ! »
A propos de la Mission Locale des Ulis :
La Mission Locale accompagne les jeunes dans leur recherche d’emploi, de formation et plus largement dans
leur insertion dans la vie. Elle intervient auprès des jeunes de 16 à 25 ans, déscolarisés, résidant sur une de
ses 12 communes partenaires.
Pour en savoir plus : www.facebook.com/mlulis
Communication Mission Locale des Ulis : Emilie FABUREL / [email protected] / 01 69 18 78 97
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