Louise Latraverse - La Gazette de la Mauricie

Transcription

Louise Latraverse - La Gazette de la Mauricie
Mensuel gratuit - 28e année - numéro 4 - Mai 2012 - JOURNAL INDÉPENDANT 100 % MAURICIEN
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LE RÉSEAU QUÉBÉCOIS DE L’ASSOCIATION
CANADIENNE POUR LA SANTÉ MENTALE
Se sentir écouté, c’est
s’écouter à l’intérieur
CRÉDIT PHOTO : DOMINIQUE MALATERRE
Louise Latraverse :
Saguenay
Côte-Nord
Lac-Saint-Jean
Québec
Bas-du-Fleuve
Montréal
Chaudière-Appalaches
Rive-Sud de Montréal
Sorel/Saint-Joseph/Tracy
Haut-Richelieu
Semaine nationale de la
santé mentale
du 7 au 13 mai 2012
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2
- LA GAZET TE DE LA MAURICIE - MAI 2012
Les vacances en VR
SANTÉ
Louise Latraverse : s’écouter pour garder la santé
AIDE-TOI ET LES AUTRES
T’AIDERONT
Une fois le signal de détresse entendu,
encore faut-il accepter d’aller chercher
de l’aide, une démarche qu’encore trop
de gens hésitent à faire. «On juge très
Matthieu Max-Gessler
sévèrement la maladie mentale, déplore
la comédienne. Ce n’est pas pris au sérieux
Mieux vaut prévenir que guérir: c’est le mot
et ce, même si on en parle de plus en plus,
que tente de faire passer Louise Latraverse
même si les troubles anxieux augmentent
en tant que porte-parole de la Semaine
d’année en année. La notion de maladie
nationale de la santé mentale. «On court,
mentale est insupportable et les gens ont
on est toujours après la performance et
peur de ça, on ne veut pas voir la vérité en
le succès, on veut tout avoir: on se dirige
face.» Pourtant, Louise Latraverse n’aurait
tous dans le
«Ce
n’est
pas
épouvantable
de ne pas peut-être pas
mur, avertit-elle.
pu surmonter
Moi, je me suis
se sentir bien. Ça arrive chez les êtres sa dépression si
retrouvé à 50
humains, on a tous des moments où
elle n’était pas
ans en dépresallée chercher
on
n’est
pas
bien,
on
a
des
diffi
cultés
sion parce que
l’aide nécesj’en faisais trop.
dans la vie. Tout n’est pas toujours
saire. La coméJ’étais à bout,
parfait et merveilleux. Il faut tendre
dienne a concomme beausulté médecins,
l’oreille,
s’ouvrir
le
coeur
et
écouter.»
coup de gens.»
psychologues
et groupes
Mais pour éviter le crash, il faut d’abord
d’entraide, une démarche qui l’a conduite
être conscient que l’on dérape. Un autoà réévaluer ses priorités. «Je me suis arrêtée,
diagnostic que trop peu de gens prennent
j’ai regardé ma vie et j’ai mis de l’ordre dans
le temps de faire. «On a tous une petite
tout ça. La dépression nous met devant
voix à l’intérieur qui nous prévient quand
nos limites et nous permet de changer des
on est trop fatigué, qu’on vit une situation
choses dans notre vie.»
désagréable ou quand on est avec
quelqu’un et qu’on ne se sent pas bien,
OUVRIR SON COEUR ET
explique Mme Latraverse. On a tous une
TENDRE L’OREILLE
petite sonnette d’alarme quand on est à
Le message que tente de diffuser Louise
bout, mais on ne l’écoute pas!»
Latraverse ne s’adresse pas uniquement aux
personnes aux prises avec des problèmes
de santé mentale, mais également à leur
CRÉDIT PHOTO : PIERRE DURY
Maladie mentale. Un terme qui fait peur, un jugement implacable que personne ne
souhaite subir. Pourtant, nul n’est infaillible. Cette morale, Louise Latraverse l’a apprise
à ses dépends. Et pour une troisième année consécutive, elle tente de faire comprendre
aux gens l’importance de s’écouter et d’aller chercher de l’aide pour éviter le naufrage
lorsque tout va mal.
La comédienne Louise Latraverse a ellemême vécu une dépression à 50 ans.
entourage
entourage. Mais finalement
finalement, il s’applique
à tout le monde. «La santé mentale, c’est
s’aider soi mais aussi aider les autres, explique-t-elle. Quand les autres nous disent
qu’ils ne se sentent pas bien, il ne faut pas
leur dire: ben non, fais un petit effort, ça va
aller bien! Ça n’aide pas, ça. Il faut écouter
ce qu’ils ont à dire.»
Un cri du coeur qui se fait de plus en plus
pressant: d’ici 2030, la dépression sera la
seconde cause de mortalité en importance
dans les pays à revenus moyens, selon
l’Organisation mondiale de la santé. Un fu-
neste avenir qui pourrait toutefois ne jamais
se réaliser si nous prenons davantage soin
les uns des autres. «C’est quelque chose
qui touche tout le monde, affirme Louise
Latraverse. En essayant de mieux vivre entre
nous, on peut peut-être améliorer la qualité
de notre vie et de notre santé mentale.»
La Semaine nationale de la santé mentale
se déroulera du 7 au 13 main prochain, sous
le thème «À l’intérieur comme à l’extérieur,
se sentir bien, c’est important!» Pour connaître la programmation de la Semaine,
rendez-vous au www.acsm.qc.ca .
L’apport des bénévoles à la société québécoise
est inestimable. Je veux saluer leur contribution
au mieux-être de leur communauté; par leurs
actions, ils rendent notre monde meilleur.
Je suis fière que notre gouvernement les honore
et soutienne leur engagement exceptionnel
notamment en remettant les prix Hommage
bénévolat-Québec.
Je tiens à dire « merci ! » à chacune et chacun des
bénévoles du Québec, et plus particulièrement
aux lauréates et aux lauréats des prix Hommage
bénévolat-Québec 2012 qui ont su se démarquer
par leurs actions citoyennes remarquables.
Julie Boulet
Ministre de l’Emploi
et de la Solidarité sociale
Ministre responsable
de la région de la Mauricie
BÉNÉVOLE
Prix Claude-Masson
Mme Karine Brouillette
Mme Mélanie Thiffeault
Mme Johane Germain
Saint-Stanislas
Saint-Tite
Saint-Adelphe
En collaboration avec :
CATÉGORIE
CATÉGORIE
JEUNE BÉNÉVOLE
ORGANISME
Centre d’organisation mauricien de
services et d’éducation populaire
(C.O.M.S.E.P)
Trois-Rivières
Moisson Mauricie /
Centre-du-Québec
Trois-Rivières
MAI 2012 - LA GAZET TE DE LA MAURICIE - 3
CATÉGORIE
Les lauréates et les lauréats de la région de la Mauricie
ÉDITORIAL
L’Écol’Hôtel K : Ça vaut le coup!
Sommaire
Plusieurs organisations régionales endossent ce projet, notamment le Conseil
d’administration de la CRÉ et la Direction
de la santé publique de la Mauricie et du
Centre-du-Québec. Elles le font pour de
multiples raisons.
SANTÉ
p. 3, 6 à 11
ST-ÉLIE-DE-CAXTON
Réal Boisvert
p. 12
Quand le développement s’en remet aux
seules lois du marché, les entreprises assument des risques, récoltent des profits
ou endossent des pertes. Dans tous les
cas, elles externalisent une certaine partie
des coûts de production. C’est en effet la
société toute entière qui assure la formation de la main d’œuvre, qui finance les
infrastructures reliées au transport, qui
paie pour les impacts altérant la qualité
de l’eau, de l’air et du sol, qui règle la
note pour les soins de santé… et ainsi
de suite. Serait-il possible de procéder
autrement ? Se peut-il qu’une entreprise
soit à valeur ajoutée au regard de la qualité
de l’environnement, de la création de
nouveaux savoirs, du développement de
la formation, de l’essor artistique, de la
participation citoyenne, de la protection
du patrimoine et de la revitalisation d’un
quartier ?
ENJEUX ET SOCIÉTÉ
p. 13 à 16
ENTREPRENERIAT
p. 17
Suivez nous au
www.mauricieplus.com
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ainsi que sur les
réseau sociaux
C’est à ce défi que se sont attaqué les
promoteurs du premier projet d’écohôtel-école à voir le jour au pays. Bien attachés à la deuxième Charette de Design
intégré pour l’aménagement de l’édifice
Ameau du centre-ville de Trois-Rivières, ils
ont réuni de nombreux experts comme
des architectes, des gens de métier, des
gestionnaires, des intellectuels et autres
citoyens intéressés par la qualité de leur
environnement. Ces derniers ont planché
sur la façon d’allier tourisme et écologie,
construction et aménagements viables,
développement durable et prospérité des
communautés. De là, mais aussi à partir
de la tête et du cœur des concepteurs de
la première heure, est né l’Écol’Hôtel K de
Vire-vert.
Concours Beauté
La Gagnante du
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notre édition d’avril est :
Madame Micheline Cossette de Trois-Rivières,
elle se mérite un certificat-cadeau de
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Fax : 819 375-9670
Courriel : [email protected]
Site web : www.lagazette.ca
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Directeur général
Mario St-Pierre
Rédactrice en chef
Valérie Lupien
Journaliste
Matthieu Max-Gessler
Yannick Faucher
Distribution certifiée :
Infographie
Dany Girard
Nathalie Ouellette
(stagiaire)
Comptabilité
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Publicité
Mario St-Pierre
Lyne Poisson
Christiane Dion
4
- LA GAZET TE DE LA MAURICIE - MAI 2012
La Gazette de la Mauricie est publiée par une corporation sans but lucratif
soucieuse de produire une information de qualité faisant la promotion du
développement intégral des personnes et de leurs collectivités. La Gazette de
la Mauricie n’est reliée à aucun groupe ou parti politique.
La Gazette de la Mauricie reconnaît le soutien que lui offre le ministère de la
Culture et des Communications du Québec via son programme de soutien aux
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sympathisant :
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(reçus d’impôts disponibles pour les dons de 20$ et
plus). Libellez votre chèque à l’ordre de :
“Fonds de charité / Gazette”
1610, Bellefeuille, bureau 01
Trois-Rivières (Québec) G9A 6H7
Ce projet estimé à 10 millions $ comporte
de nombreux avantages. Louise Plante en
reprenait quelques-uns dans une livraison
récente du Nouvelliste. Je la cite : « création d’une cinquantaine d’emplois, mise
sur pied d’un fonds issu des surplus pour
des projets de développement durable de
notre communauté, mise en place d’une
plateforme de vente pour les artistes de la
région, lieu de pratique supervisé pour des
étudiants dans différents secteurs, notamment en hôtellerie, certification LEED,
donc moins de gaz à effet de serre, moins
de déchets, moins d’eau gaspillée ».
J’en ajoute une. L’Éco’Hôtel K comporte
une dimension communautaire qui
n’est pas banale. Voilà un projet issu de
la communauté pour la communauté. Il
participe à une démarche de revitalisation
qui offre, entr’autres, une solution crédible
à l’épineuse question de la gentrification,
un phénomène en émergence dans notre
région mais plus répandu ailleurs au Québec et dans le monde.
La gentrification se produit quand des
acheteurs, attirés par les bas-prix des
logements et la situation stratégique
des premiers quartiers des grandes
villes, achètent massivement, rénovent à
grands frais et poussent ainsi à la hausse
les valeurs immobilières. Ceci a pour
conséquences bien sûr d’obliger plusieurs
personnes défavorisées à déménager vers
des quartiers moins en demande. Une
façon de marginaliser toujours davantage
la pauvreté. Mais la gentrification n’est pas
une fatalité. Un heureux équilibre entre les
forces du marché, les pouvoirs publics et
le développement communautaire peut
en contrer les effets.
Ce à quoi s’appliquent les promoteurs
de l’Éco’Hôtel K. Ils prônent notamment
l’embauche des résidents qui habitent
dans les environs de l’hôtel. Ils s’engagent
même à faire des efforts particuliers en
matière de formation pour s’assurer qu’un
nombre significatif d’entre eux puissent
appliquer sur les postes qui seront offerts,
en dépit de certaines carences de départ.
Au surplus, l’Éco’Hôtel, en mettant l’accent
sur des plats préparés localement et en
vendant des œuvres et des meubles de
différents artistes d’ici, donnera un coup
de pouce à des petites entreprises et à des
commerces locaux, procurant du travail à
d’autres résidents des premiers quartiers
et incitant plusieurs autres à se regrouper, à mettre sur pied des coopératives
ou à développer divers types de projets.
C’est ainsi, petit à petit, qu’on en vient à
améliorer les conditions de vie de toute
une population locale et à favoriser de
surcroît une plus grande mixité urbaine.
Ce qui s’appelle lutter contre la pauvreté
plutôt que de repousser les pauvres à la
périphérie.
Vo i l à d e q u o i i n s p i r e r d ’ a u t r e s
développeurs partout en Mauricie !
Comprendre et agir peut changer le monde!
Par Marie Andrée Gauthier
SHELL DOIT ADMETTRE SES
RESPONSABILITÉS, LES ASSUMER
ET NETTOYER!
Il y a maintenant quatre ans, la compagnie pétrolière Shell était ciblée
pour avoir effectué un déversement
de pétrole dans l’État de Rivers, au sud
du Nigéria. L’entreprise n’a pas encore
nettoyé son dégât et le peuple Ogoni
en paie cher les conséquences! Des
problèmes de santé causés par un
environnement souillé. Les pêcheurs
ne peuvent plus accomplir leur tâche
quotidienne - la faune étant complètement abîmée - et nourrir leurs familles.
Shell doit se rendre responsable de ses
actes pour que les citoyens du delta du
Niger retrouvent des conditions saines
de vie, car nous parlons maintenant,
plus que jamais, d’une population des
plus appauvrie et affamée. Pour signer
la pétition d’Amnistie Internationale,
www.amnesty.org
HAUSSE DES FRAIS DE SCOLARITÉ
Porteuse d’une dimension philosophique et sociale, l’éducation doit être
perçue autrement qu’avec des lentilles
économiques. Depuis 2007, annuellement, les frais de scolarité augmentent. L’endettement étudiant est rendu
un fléau. On oublie trop rapidement
qu’une fois diplômé-es, ces étudiantes
et ces étudiants contribueront au
développement économique du
Québec. Le Québec est l’un des signataires du Pacte international relatif aux
droits économiques, sociaux et culturels qui stipule que «l’enseignement
secondaire, sous ses différentes formes,
y compris l’enseignement secondaire
technique et professionnel, doit être
généralisé et rendu accessible à tous par
tous les moyens appropriés et notamment par l’instauration progressive de
la gratuité». De plus, «l’enseignement
supérieur doit être rendu accessible
à tous en pleine égalité, en fonction
des capacités de chacun, par tous les
moyens appropriés et notamment par
l’instauration progressive de la gratuité».
Pour faire savoir au gouvernement votre
souhait de revoir l’augmentation de
1625$, www.assnat.qc.ca
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MAI 2012 - LA GAZET TE DE LA MAURICIE - 5
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Chronique de
Guylaine Ricard
SANTÉ
Le SIT, 200 emplois plus tard!
Depuis 15 ans, un organisme trifluvien se consacre aux personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale en leur offrant un
emploi. Une initiative qui s’est répandue partout à travers la Mauricie. Bienvenue au Service d’intégration au travail!
forces et mettre de l’avant mes aptitudes
intellectuelles.»
Guylaine Ricard
denturoligiste
REBASAGE OU REGARNISSAGE
Il existe deux méthodes de correction
pour adapter les prothèses dentaires
aux tissus buccaux et favoriser ainsi
une meilleure succion : le rebasage et
le regarnissage. Lors du rebasage, tout
l’acrylique rose est changé, on ne garde
que les dents. Par contre lorsqu’on
procède à un regarnissage, on ne fait
que remplir l’acrylique pour combler la
perte de tissus et ainsi la rapetisser.
On peut regarnir votre prothèse dentaire dans un délai d’une heure grâce à
une acrylique autopolymérisante, c’està-dire qui cuit directement en bouche
en quelques minutes. Cette technique
de regarnissage n’est vraiment efficace
qu’en petite quantité. Si votre prothèse
est beaucoup trop grande ou que votre
gencive est vraiment petite, il vaut
mieux faire un regarnissage avec prise
d’empreinte à l’aide d’un matériau précis pour ensuite faire un ajout acrylique
qui nécessite une cuisson complète.
Cette méthode requiert un minimum
de 24 heures.
Un processus de vieillissement normal
fait que la gencive diminue avec les
ans, surtout en bas. Il peut être nécessaire de procéder à un regarnissage
de vos prothèses environ 1 fois dans
les 5 à 6 ans de vie de celles-ci. Cela
vous permettra de vous redonner une
bonne hauteur de bouche et d’offrir à
nouveau un bon support de vos lèvre,
évitant ainsi la formation de rides prématurés, tout en vous redonnant la
succion voulue.
André Lamy s’occupe quand à lui des matériaux inutilisables pour les démanteler.
Malgré son diagnostic de schyzophrénie, le doyen des travailleurs du SIT a
développé sa propre expertise dans le
démontage des appareils et le tri des métaux: un simple coup d’oeil et une pesée
– à la main! - lui suffisent à les différencier.
Son emploi lui a également permis de
cheminer en dépit son diagnostic. «Ma
famille s’est très mal occupée de moi et
j’ai été maltraité à l’école, raconte-t-il. Le
SIT m’a beaucoup aidé: je me suis sorti
de mes problèmes, j’ai une blonde et je
forme des gens.»
Matthieu Max-Gessler
L’idée du Service d’intégration au travail (SIT ) a germé dans la tête d’Alain
Levasseur il y a 15 ans, alors qu’il travaillait au Centre Le Havre, qui héberge et
vient en aide aux personnes en situation
d’itinérance. En tentant de comprendre
pourquoi nombre de gens fréquentaient
plusieurs fois par année le Centre, M.
Levasseur réalise que ceux-ci étaient
pour la plupart au prise avec de graves
problèmes de santé mentale. «Ces
gens n’arrivaient pas à créer des liens
en dehors du Havre, explique-t-il. Une
des raisons était qu’ils n’arrivaient pas à
se trouver un emploi. Or, un emploi, ça
te permet de trouver ton identité, tu te
définis dans ce que tu fais.»
Alain Levasseur met donc sur pied, en
partenariat avec le Centre Le Havre et
l’Hôpital Sainte-Thérèse, le premier atelier du SIT. Ses employés emballent des
sacs de poubelles, créent des vitraux et
ensachent les pilules d’iode destinées aux
voisins de la centrale nucléaire Gentilly-2.
Une douzaine d’entreprises leur confient
des contrats régulièrement. Mais le volet
dont Alain Levasseur est le plus fier est
manifestement celui des télécommunications, développé grâce à une entente
avec Vidéotron, qui envoie ses équipements désuets au centre trifluvien.
UNE EXPERTISE RECONNUE
C ’est là qu’entre en scène André
Beaudoin, travailleur au SIT depuis une
dizaine d’années. Depuis le début du
projet, il s’occupe de tester les équipements et de séparer ceux hors d’usage de
Toute bonne chose a des limites
Il est entendu que le rebasage et
le regarnissage sont des méthodes
correctives qui vous permettent de
jouir au maximum de vos prothèses.
Cependant, ces procédés ne font que
réadapter et stabiliser vos prothèses
que temporairement. Ils ne corrigent pas l’occlusion (fermeture de la
bouche) et l’usure des dents, donc
si vous portez les mêmes prothèses
depuis longtemps, il sera sûrement
plus opportun de les renouveler que
de les corriger.
Autodidacte depuis son enfance,
André Beaudoin a développé
une expertise dans les
télécommunications. À l’arrière
plan : Alain Levasseur, fondateur
du SIT.
ceux encore utilisables. «Le projet a commencé avec le recyclage de métaux, mais
on a vite vu que les appareils pouvaient
être réutilisés, raconte-t-il. J’ai commencé
à étudier le fonctionnement du réseau
de câblodistribution et chaque fois
que des équipements arrivaient, je les
analysais.»
Si l’expertise d’André Beaudoin profite
au SIT, l’inverse est aussi vraie. «J’ai un
diagnostic de phobie sociale avec des
troubles d’anxiété, explique-t-il. Quand
je suis arrivé au Cégep, ç’a été tellement
difficile que je me suis retrouvé à la rue.
Mais grâce au SIT, j’ai pu découvrir mes
… Vivre avec une personne
atteinte de problèmes en
santé mentale présente
d’énormes défis, d’autant
plus lorsqu’on est enfant.
6
- LA GAZET TE DE LA MAURICIE - MAI 2012
Consultation gratuite
• Réparation en 30 min
• Palais transparent
(la fine pointe de l’esthétique)
• Base molle
André Lamy travaille au SIT
depuis sa création, il y a 15
ans. Ferblantier de formation,
il est passé maître dans l’art de
trier les différents métaux.
DES INTERVENANTS POLYVALENTS
En plus d’un emploi qui leur permet de
se valoriser et de se trouver une identité,
les travailleurs du SIT peuvent également
compter sur le soutien d’une quinzaine
d’intervenants répartis entre les différents
ateliers de la Mauricie. «Les intervenants
sont là pour soutenir les gens, les encadrer, leur donner de l’écoute s’ils ont des
problèmes, explique Geneviève Provost,
directrice du SIT Trois-Rivières. Leur
second mandat est de s’assurer que les
contrats sont faits selon les critères et les
demandes du clients.»
15 ans plus tard et avec 200 employés
en Mauricie, Alain Levasseur est fier du
chemin parcouru. Mais son travail n’est
pas encore terminé pour autant. «J’ai
toujours dit que je voulais monter à
1 000 emplois, affirme le fondateur du SIT.
Je veux en créer, mais aussi en maintenir.
C’est ça, l’économie sociale!»
LES ATELIERS ANNA
Pr ogr a m m e é d u c a t if pou r l e s 8 - 1 2 a n s a y a n t u n m e m b r e
d e l a f a m il l e t ou c h é pa r l a m a l a d ie m e n t a l e , a v e c ou s a n s
t r ou b l e s c on c om it a n t s .
Une initiat ive de l’Associat ion Anna et la mer
(petit coussin pour la
prothèse du bas)
• Regarnissage en 24 h
Un programme
qui démystifie
Un programme
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la maladie
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maladie
mentale
mentale et
troubles
concomitants :
santé mentale / dépendances
Un programme pour outiller les enfants
Un programme pour outiller les enfants
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Trois-Rivières (secteur Cap)
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directrice du SIT TroisRivières.
SANTÉ
Stéphane Laporte, «À part entière» pour la
participation sociale des personnes handicapées
Remis tous les deux ans, les prix À part entière visent à souligner l’implication des personnes et des organismes qui encouragent par leurs actions la participation sociale des personnes
handicapées. Cette année, le porte-parole est Stéphane Laporte, scénariste, chroniqueur et directeur artistique, lui même handicapé. La Gazette de la Mauricie s’est entretenue avec
lui pour connaître le message qu’il souhaite livrer en prenant la parole pour les personnes qui, trop souvent, ne l’ont pas.
nous, compter dans la vie. Alors à tous
ceux qui aident à leur faire sentir qu’ils
comptent, je veux les féliciter et leur dire
que je les admire beaucoup.
Matthieu Max-Gessler
QU’EST-CE QUI VOUS A DONNÉ ENVIE
D’ÊTRE PORTE-PAROLE DES PRIX
À PART ENTIÈRE?
Les gens qui font des efforts et ont du
cœur sont souvent eux-mêmes des personnes handicapées. Je pense que ça va
donner le goût aux gens de s’impliquer
davantage et faire connaître tous les
organismes qui font déjà de gros efforts
pour encourager les personnes handicapées à s’impliquer dans la société.
Je pense que ça leur fait du bien d’avoir
une reconnaissance et ça sert d’exemple.
Ça peut convaincre d’autres personnes de
les imiter et de s’impliquer pour aider les
autres. Les personnes handicapées veulent la même chose que chacun d’entre
PUBLI-REPORTAGE
d’égalité. Par exemple, 73% des Québécois
ont un emploi alors que seulement 45%
des personnes des personnes handicapées en ont un. Il faut s’ouvrir davantage,
laisser tomber les préjugés et de réaliser
que les personnes handicapées peuvent
contribuer à la société. Mais pour que
les gens les considèrent égaux, il faut en
parler beaucoup.
ÊTES-VOUS SATISFAIT DU NOMBRE
DE PERSONNES ET D’ORGANISMES
QUI POUSSENT LES PERSONNES
HANDICAPÉES À S’IMPLIQUER?
Il y en a déjà beaucoup. Je vois passer tous
les dossiers de candidature et ça m’épate
de voir tout ce qui se fait: des pièces de
théâtre pour les aphasiques, du transport
adapté, des milliers de personnes handicapées qui se dépassent pour le sport, ça
me fascine de voir qu’il y en a autant. Mais
c’est sûr qu’il pourrait y en avoir plus.
QUEL MESSAGE SOUHAITEZ-VOUS
ADRESSER À LA POPULATION POUR
LA SEMAINE QUÉBÉCOISE DES
PERSONNES HANDICAPÉES?
Il faut que tout le monde réalise que tu
as beau être en fauteuil roulant ou avoir
un handicap physique, on est tous égaux
et qu’il faut nous traiter sur le même pied
Stéphane Laporte
est le porte-parole
des prix À part
entière édition
2012
Un projet novateur pour l’accessibilité des
personnes handicapées
Le Service externe de main-d’œuvre
de la Mauricie (SEMO Mauricie) est un
organisme à but non lucratif qui aide
les personnes ayant des limitations à
développer leur employabilité. Annuellement, plus de trois cents personnes ayant
des limitations bénéficient des services
du SEMO Mauricie.
SEMO Mauricie a entrepris un important
projet visant à mieux connaître les facteurs d’influence concernant l’embauche
et le maintien en emploi des personnes
Le projet veut mettre en lumière les
différentes raisons qui influencent
les employeurs dans leur décision
d’embaucher ou non une personne qui,
tout en ayant des limitations, possède
des capacités pour le travail. Scruter ces
raisons devrait nous donner des informations utiles pour aider et mieux outiller les
employeurs pour faire appel à des
personnes sous-représentées dans le
marché de l’emploi.
En partenariat avec la Direction régionale d’Emploi-Québec Mauricie, la Conférence régionale des élus de la Mauricie
et le Conseil des partenaires du marché
du travail, un mandat a été confié à des
spécialistes en gestion des ressources
humaines afin d’identifier les facteurs
de réussite et d’échec représentant la
dynamique du marché du travail en Mauricie pour ce groupe de main-d’œuvre.
MM. Bruno Fabi et Richard Lacoursière de
l’Université du Québec à Trois-Rivières,
des spécialistes ayant développé au
cours des dernières années une expertise en attraction et fidélisation de la
main-d’œuvre, rencontreront l’automne
prochain des employeurs intéressés à
prendre part au projet. Pour ce faire, des
groupes de discussion auront lieu ainsi
que des visites d’entreprises. L’équipe du
projet vise à rencontrer des employeurs
satisfaits ou insatisfaits d’avoir embauché
des travailleurs handicapés ou n’ayant
jamais embauché des personnes handicapées. Pour participer, il n’est pas nécessaire que les employeurs aient des liens
présents ou passés avec le SEMO. Des
groupes de discussion sont également
prévus pour des travailleuses et des travailleurs ayant des limitations.
Les groupes de discussion seront d’une
durée approximative de 2 heures 30
minutes. Des disponibilités d’horaire
prévoient la tenue des discussions soit
en avant-midi, soit en après-midi ou en
soirée à la fin de septembre et au début
d’octobre.
Nous vous invitons à participer aux
groupes de discussion en contactant
la coordonnatrice du projet, madame
Denise Veillet, au 819 379-8242. Le
projet s’adresse à tous les employeurs
de la Mauricie. Les coordonnées pour
la tenue des activités seront précisées à
l’automne.
MAI 2012 - LA GAZET TE DE LA MAURICIE - 7
L’organisme transige actuellement
avec tout près de 140 employeurs qui
embauchent près de 200 personnes.
Ces travailleuses et travailleurs ont une
déficience intellectuelle, des problèmes
de santé mentale, des limitations auditives ou visuelles, des déficiences
cognitives ou des troubles envahissants
du développement (TED). Ils occupent
des emplois rémunérés dans des entreprises de différents secteurs d’activités
économiques tels que commerces de
détail, fabrication, services publics, soins
de santé, services sociaux et autres. Ces
personnes répondent à de multiples
besoins du marché du travail.
handicapées. L’objectif est d’améliorer
l’accessibilité à l’emploi pour toutes
ces personnes qui veulent travailler et
également soutenir le développement
des compétences des employeurs pour
réussir l’intégration et le maintien en
emploi de ces personnes.
SANTÉ
Retrouver le plaisir en famille
La Semaine Québécoise des familles est une bonne occasion de renouer les liens en famille
et de partager ses bons coups avec les autres. Du 14 au 20 mai, les familles du Québec sont
invitées à promouvoir l’importance du lien familial. Alors que les parents et les enfants
sont souvent déconnectés les uns des autres, le Réseau pour un Québec famille propose
des outils pour retrouver le plaisir en famille.
Yannick Faucher
Selon Richard Martin, directeur général
du Réseau pour un Québec famille «Nos
sociétés sont en train de s’adapter aux
nouvelles relations hommes-femmes».
Les parents ont des journées chargées.
Concilier travail-famille est donc un grand
défi. Les parents doivent gérer leur temps
et parfois, malheureusement, c’est la famille
qui écope. Les périodes pour passer des moments de qualité entre parents sont parfois
négligées.
Monsieur Martin croit qu’il faut conserver les
liens familiaux pour «ne pas perdre le fil de
qui on est». Il faut «aller plus loin», comme
l’indique le slogan. Plus loin que la simple
célébration de la famille, c’est aussi de trouver des initiatives pour aider les familles à
se rapprocher. Il invite le public à consulter
la liste des initiatives «coups de cœur» de
familles sur le site du Réseau et de s’en
inspirer. «Aujourd’hui, nous avons du soutien
directement des familles, quelque chose
que nous n’avions pas autrefois», mentionne
M. Martin. N’hésitons donc pas à l’utiliser!
8
- LA GAZET TE DE LA MAURICIE - MAI 2012
UNE SEMAINE POUR SE RAPPROCHER
Durant cette Semaine québécoise des
familles et tout au long de l’année, «les enfants doivent sentir l’amour de leurs parents,
insiste M. Martin. Ils doivent être au centre de
leurs préoccupations.» Il souhaite aussi que
les jeunes puissent «trouver leur identité»,
se découvrir, développer leurs intérêts et
connaître leurs objectifs de vie. Monsieur
Martin croit aussi qu’il faut rétablir des liens
affectifs en famille en préparant des soupers,
organiser des soirées et des activités.
Besoin d’idées pour vous reconnecter avec
vos proches? La Semaine propose une multitude d’activités à faire dans la région de la
Mauricie. La liste sur le site internet (www.
quebecfamille.org, section «Activités de la
SQF») est mise à jour régulièrement. Vous
pouvez aussi inscrire votre initiative pour la
semaine, qui pourrait être retenue comme
«coup de cœur» dans le cadre du concours
annuel du Réseau. Le public est ensuite invité à voter pour son initiative favorite et les
gagnants se mériteront un voyage familial
aux Îles-de-la-Madeleine d’une valeur de
8,000$.
NCE
TITE ENFA
DE LA PE
T
-VOLAN
LE CERF
CENTRE
LES ENTREPRISES ET LES
ÉCOLES ONT LEUR RÔLE À JOUER
Nouveauté de cette année, on encourage
les entreprises à afficher la vignette «Ici on a
l’esprit de famille» de la Semaine québécoise
des familles dans leur vitrine. Le volet «saine
alimentation» encourage les organisations
et les familles à promouvoir la cuisine en
famille en mettant «la main à la pâte», car
les enfants peuvent aussi aider pour la préparation des repas et passer un moment de
plaisir en famille. Pour les activités qui reviennent, on encourage les écoles du Québec à
participer au «congé de devoir bien pensé»
pour permettre aux jeunes de consacrer du
temps à leur famille.
L’édition 2012 de la Semaine Québécoise
des familles se déroulera du 14 au 20 mai
sous le thème «Avec vous, on va plus
loin... Pour un Québec Famille!» Martin
Laroque est le porte-parole de la Semaine
pour une quatrième année consécutive.
Pour visionner ses messages, les vidéos
«coups de coeur 2011» et pour connaître
la programmation complète de la Semaine
québécoise des familles, consultez le
www.quebecfamille.org.
L’ARBRE ENCHANTÉ
455, rue Des Vétérans
Trois-Rivières, Qc
G8T 2W8
819 379-5182
LA CLÉ DES CHAMPS
385, St-Zéphirin
La Tuque, Qc
G9X 1X7
819 523-7322
CERF - VOLANT
925, rue Tousignant
Trois-Rivières, Qc
G8V 2R7
819 379-1797
LA MAISONNÉE
1800, rue Saint-Paul
Trois-Rivières, Qc
G9A 1J7
819-373-1541
MAMUSE ET MÉDUQUE
2855, rue Monseigneur Saint-Arnaud
CP 486 parc Pie X11 Trois-Rivières, Qc
G9A 5H5
819 379-6778
LA MAISON DES AMIS
821, 5e Avenue
Grand-Mère, QC
G9T 2M9
819 533-2771
CARMEL LA SAUTERELLE
4021, rue de l’Église
Notre-Dame-du-Mont-Carmel, Qc
200, St-Honoré, St-Étienne-des-Grès, Qc
www.enfancefamille.org
L’ÎLE DES MOUSSAILLONS
700 rue Lorraine,
Trois-Rivières, Qc
G8W 1E3
819 693-6359
LE PIPANDOR
90, 119e rue
Shawinigan-Sud, Qc
G9P 4E6
819 537-0404
ENTRE DEUX NUAGES
928, rue Guilbert
Trois-Rivières, Qc
G8T 5V7
819 374-0401
FLOCONS DE RÊVE
1875, Notre-Dame
St-Maurice, Qc
G0X 2X0
819 374-5151
GRIPETTE
355, rue Monseigneur-Signay
Nicolet, Qc
J3T 1E1
819 293-2706
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Shawinigan-Sud
819 536-3773
TROUVEZ-NOUS
SUR
SANTÉ
La communauté trifluvienne enrichie
par la diversité de nos familles!
40 690 est le nombre de familles avec enfants à la maison que l’on comptabilisait en Mauricie
en 2012. Ce nombre est supérieur aux années précédentes. Dans le cadre de la Semaine Québécoise des familles se déroulant du 14 au 20 mai 2011, j’ai eu le plaisir de discuter avec trois
responsables d’organismes familles : Marthe Tétreault du Centre Ressources Naissance (CRN),
Nadine Verreault de la Maison des familles du Rivage et Jocelyne Bastien de la Ressource FAIRE
(Familles d’Appui et Intervention pour un Réseau d’entraide).
Christine Douville
CORPORATION DE DÉVELOPPEMENT
COMMUNAUTAIRE DE TROIS-RIVIÈRES
Des centaines de familles de toutes
formes fréquentent les trois organismes
annuellement. On retrouve des familles
biparentales, monoparentales ou recomposées. Des familles de tous les milieux
sociaux-économiques, de jeunes et
moins jeunes parents et des familles de
nouveaux arrivants. Le portrait est très diversifié et représentatif de la communauté trifluvienne. Qu’en est-il des différences
entres les familles d’hier et d’aujourd’hui?
Les trois travailleuses s’entendent pour
dire que les pères sont plus présents dans
leur organisme comparativement aux années antérieures. Ils désirent s’impliquer
davantage dans l’éducation de leurs
enfants. Il n’est pas rare maintenant
de voir un papa participer au cours de
cardio poussette offert au CRN! Notons
également comme autre changement la
décision des jeunes parents de reprendre
leurs études dans l’espoir d’améliorer la
qualité de vie de leur famille. Les familles
sont ouvertes, posent des questions et
s’affichent fièrement!
Plusieurs services particuliers répondant à divers besoins distinguent les
trois organismes. Au CRN le support à
l’allaitement est présent depuis la création de l’organisme. Les futures mamans
désirant en bénéficier peuvent contacter
une des 25 marraines d’allaitement. Comme autres activités nous retrouvons le
yoga prénatal, les lignes info allaitement
et info développement et bien d’autres.
À la Maison des familles du Rivage, le
service «Mère visiteuse» offert en collaboration avec le CSSS-TR est une réussite.
Une maman fait une visite à domicile à
des familles en situation de vulnérabilité
pour offrir support et conseils. L’activité
mensuelle «Nos plaisirs en familles» offre aux gens la possibilité de partager
et de briser l’isolement en faisant une
activité spéciale. À la Ressource FAIRE,
trois activités sont synonymes de réus-
site : la friperie, qui est une belle porte
d’entrée pour les familles, les déjeuners
rencontres, qui sont gratuits, et les ateliers culinaires permettant aux familles à
faible revenu de cuisiner collectivement
pour peu de coûts!
Vivre en famille en 2012 amène des
périodes de bonheur, mais aussi des
obstacles. Les familles font face à une
pression sociale occasionnant, parfois,
une remise en question de leurs com-
pétences parentales. Les parents sont
souvent inquiets de ne pas faire la bonne
chose. Notre société de consommation
est aussi un obstacle pour les familles
qui peuvent avoir l’impression de devoir
acheter, par exemple, tels vêtements
ou tels jouets, pour que leurs enfants
s’épanouissent. Les travailleuses conseillent aux parents de se faire davantage
confiance. Ils demeurent les mieux placés
pour répondre aux besoins de leurs enfants. La vie familiale est très bénéfique
et ce, malgré les difficultés vécues. Pour
les aider à s’épanouir, les portes des
organismes familles restent toujours
grandes ouvertes.
De gauche à droite: Marthe Tétreault
du Centre de Ressources Naissance,
Nadine Verreault de la Maison des
familles du Rivage et Jocelyne
Bastien de la Ressource FAIRE.
PUBLI-REPORTAGE
L E C E N T R E D E L A P E T I T E E N FA N C E L E
P I PA N D O R , D E S C A M P S D E J O U R O R I G I N AU X
E T I N S T R U C T I F S P O U R T O U T L’ É T É !
Les Libellules / Le Club des Explorateurs
Le CPE Le Pipandor offre aux enfants âgés de 6 à 12 ans la possibilité de fréquenter pendant tout l’été ses deux camps de jour soit : «Les Libellules» de Shawinigan-Sud (depuis
16 ans) ou «Le Club des Explorateurs» de St-Boniface (depuis 6 ans).
DES JOURNÉES THÉMATIQUES
POUR TOUS LES GOÛTS
Tant chez Les Libellules qu’au Club
des Explorateurs, nos jeunes participants auront un calendrier bien rempli:
journées thématiques (ex.: journée des
grands peintres, journée toucher pour
voir, journée des agents secrets, etc.),
sorties (ex.: Cité de l’Énergie, Musée
Québécois de culture populaire de TroisRivières, Parc National de la Mauricie,
Île St-Quentin, etc.), baignade, activités
scientifiques, jeux sportifs (ex.: soccer,
basket-ball, olympiades, etc.), autant
d’activités toutes aussi intéressantes les
unes que les autres. La programmation
se veut ludique et éducative.
DE LA NOURRITURE DE QUALITÉ
Au camp de jour «Les Libellules» et à celui
du «Club des Explorateurs», pas de boîtes
à lunch à emporter car, selon le guide
alimentaire canadien, les responsables
UN APPRENTISSAGE
PERSONNEL POUR L’ENFANT
Aux camps de jour du CPE Le Pipandor,
les enfants apprennent tout en s’amusant.
Respecter, coopérer, s’entraider, socialiser:
voilà autant de valeurs acquises au cours
de l’été. Aux Libellules, comme au Club
des Explorateurs, on exerce sa débrouillardise, son autonomie en effectuant de
petites tâches telles mettre la table, laver
et essuyer la vaisselle, passer le balai.
En conclusion, les camps de jour «Les
Libellules» et «Le Club des explorateurs»
reflètent bien la mission que s’est donnée
le CPE Le Pipandor, pour ses camps de
jour, soit de favoriser le développement
global des enfants dans le plaisir, tout en
assurant leur sécurité et répondre aux
besoins des parents.
Tant pour le professionnalisme de son
équipe, que par l’originalité et la qualité
des activités offertes, les enfants ont de
quoi s’instruire, bouger et s’amuser aux
quatre vents…
POUR INFORMATIONS OU
INSCRIPTIONS :
Camp de jour «Les Libellules»
Mme Claudette Blais, dir. adj.
Tél. : 819 537-0404 poste 223
Camp de jour «Club des Explorateurs»
Mme Nicole Lessard, dir. adj.
Tél. : 819 535-5550 poste 222
Les camps de jour du CPE
Le Pipandor
du 25 juin au 17 août 2012
Offert aux enfants de 6 à 12 ans
Un personnel qualifié, dynamique et multidisciplinaire
accueille vos enfants chaque jour.
Les camps de jour du CPE Le Pipandor
pour une programmation variée, divertissante et éducative.
Déjeuner nutritif
Dîner (repas chaud et équilibré)
collation santé
MAI 2012 - LA GAZET TE DE LA MAURICIE - 9
UNE ÉQUIPE DE CONFIANCE
Un personnel qualifié, dynamique et multidisciplinaire accueille et assure chaque
jour la sécurité des enfants. De plus, les
camps de jour du CPE Le Pipandor offrent
à leur clientèle un ratio d’une éducatrice
pour quinze enfants, la plupart des
camps de jour proposant un accompagnateur pour vingt enfants. Un point
à considérer selon Mme Josette Allard
Gignac, directrice générale du Pipandor
«Le service est beaucoup plus personnalisé», soutient-elle. Ce qui permet
de créer, plus facilement, des liens de
confiance avec les enfants. Les parents
peuvent vaquer à leurs occupations en
toute quiétude, la sécurité des enfants
est assurée.
en alimentation du CPE préparent un
déjeuner nutritif, un dîner chaud et équilibré et une collation santé. Les parents
n’ont aucune préoccupation à penser,
tout est prévu en fonction d’alléger les
tâches familiales.
SANTÉ
PUBLI-REPORTAGE
Les sages-femmes du Québec,
un modèle d’excellence
Si le rôle des sages-femmes a toujours été exercé, la profession est beaucoup plus récente. En effet, celle-ci était illégale jusqu’au début des années 90. D’abord encadrées par un
projet-pilote, les sages-femmes sont, depuis 1999, reconnues comme des professionnelles de la santé qui offrent des services de première ligne, une grande victoire, selon Marie-Ève
St-Laurent, présidente de l’Ordre des sages-femmes du Québec. «Le Québec a choisi d’accorder une place très importante aux sages-femmes: une place professionnelle avec son
champ de pratique bien défini qui est le suivi de la grossesse et de l’accouchement normaux. Comparée avec la sage-femme européenne, la sage-femme québécoise a une pleine
autonomie.» Unique au Canada, le modèle de pratique des sages-femmes du Québec fait l’envie de plusieurs équipes de sages-femmes ailleurs dans le monde.
La pratique des
sages-femmes est
axée sur une approche globale de
la naissance. Pré natalité, accouchement et post-natalité
ont donc
la même
importance
dans le
travail de
ces professionnelles. «La sage-femme
rencontre la future mère au tout début du
processus pour l’informer sur le déroulement de l’accouchement. Les femmes
ont souvent des peurs face aux changements que la grossesse et l’accouchement
amènent et les sages-femmes sont là pour
répondre à toutes leurs questions et pour
les rassurer. C’est important que les futures
mères se sentent bien soutenues par une
équipe, cette relation de confiance est
primordiale.» Les mères ne sont pas les
seules à profiter de ces conseils: les conjoints peuvent aussi être mieux préparés
à l’accouchement grâce au travail des
sages-femmes.
DU SOUTIEN EN TOUT TEMPS
Après l’accouchement, la sage-femme
reste disponible en tout temps pour
répondre aux questions de la nouvelle
mère et la rassurer. «La sage-femme est
responsable du suivi pendant encore six
semaines après l’accouchement,» ce qui
veut dire qu’il y a toujours quelqu’un au
bout du fil, garantit Mme St-Laurent. Elle
fait trois visites à domicile au courant de la
première semaine qui suit la naissance et
rencontre la nouvelle famille à la maison
de naissance à la deuxième et la sixième
semaine. Des visites s’ajoutent selon le
besoin de la mère et du nouveau-né.
En accompagnant la femme dans un
accouchement naturel, c’est-à-dire sans
analgésiques, la pratique sage-femme
permet de réduire les interventions obstétricales comme la césarienne. Elle réduit
aussi la prématurité et diminue le stress ou
la dépression pré ou postpartum qu’une
mère peut vivre. D’ailleurs, de plus en plus
d’études démontrent qu’il est plus sécuritaire d’accoucher à l’extérieur de l’hôpital
pour un accouchement spontané. Les
femmes sont toutefois entièrement libres
de choisir le lieu où elles souhaitent accoucher: à domicile, dans une maison de
naissance ou à l’hôpital.
ment augmenter, selon Mme St-Laurent.
«Ce sont des endroits où les étudiantes en
pratique sage-femme de l’UQTR doivent
faire leur stage. Or, il n’y en a pas assez,
ce qui limite le nombre d’étudiantes que
l’on peut former, puisque le programme
est très axé sur les stages. Si on veut
augmenter le nombre de naissances naturelles pratiquées par les sages-femmes,
il faut bien sûr avoir plus de professionnelles. Mais pour ça, ça prend des lieux
de stage.» La présidente de l’Ordre des
sages-femmes du Québec rappelle que
seulement 2% des accouchements et
des suivis de grossesse sont faits par des
sages-femmes, alors que la Politique de
périnatalité 2008-2018 du gouvernement
du Québec vise un objectif de 10%.
Marie-Ève
St-Laurent,
présidente de
l ’O rd re d e s
sages-femmes
du Québec
MAISONS DE NAISSANCE: ENCORE
PEU D’INFRASTRUCTURES
Il existe neuf maisons de naissance au
Québec, un nombre qui doit impérative-
Les Parents Partenaires inc.
Association de parents d’enfants
et d’adolescents vivant
TROIS-RIVIÈRES
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LA GAZET TE DE LA MAURICIE - MAI 2012
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SANTÉ
PUBLI-REPORTAGE
Pratique sage-femme : un
programme exclusif à l’UQTR
Créé en 1999, le baccalauréat en pratique sage-femme de l’Université du
Québec à Trois-Rivières (UQTR) est le seul
programme au Québec qui permet de
pratiquer cette profession. «Chaque année, une vingtaine d’étudiantes sont admises au programme, précise Raymonde
Gagnon, directrice du baccalauréat. La
formation de quatre ans est axée sur
la pratique : chaque étudiante a droit à
2 300 heures de stage et d’internat et ce,
sous la supervision d’une sage-femme.»
Raymode Gagnon,
directrice du
programme de
p ra t i q u e s a g e femme de L’UQTR.
L’étudiante
Mylène
Picard apprécie ce contact précoce avec
la profession : «Dès la première année, on
a un stage à temps plein avec une sagefemme. Pouvoir être dans le quotidien de
la vie des familles et les voir cheminer à
travers l’expérience de devenir parents,
c’est le côté de ma profession je préfère!»
Les étudiantes font leur stage en centre
hospitalier ainsi que leurs certifications
en réanimation néonatale et en urgence
obstétricale – des certifications qui
devront être mises à jour fréquemment
tout au long de la pratique – durant leur
troisième année. «L’année suivante, elles
sont fin prêtes pour leur internat. Elles
assument alors entièrement les consultations, les accouchements et le suivi postnatal; la sage-femme qui les supervise
est là pour s’assurer que tout va bien»,
explique Raymonde Gagnon.
Parallèlement aux stages, les étudiantes
acquièrent les connaissances et habiletés requises en pratique sage-femme
grâce à des cours touchant aux sciences
de la santé : anatomie, pharmacologie,
biochimie, et plusieurs autres. Mais leur
formation ne serait pas complète sans
des cours issus
de disciplines
relevant des
sciences humaines et so ciales. Le cursus
du baccalauréat
comprend donc
des cours sur
l’histoire de la
périnatalité au
Québec, le droit
et l’éthique; les
étudiantes ont
également un
cours d’initiation
à la recherche afin
de les amener à
établir des liens
entre la littérature scientifique
et la pratique
professionnelle.
Enfin, deux cours
du programme
visent spécifiquement le
développement
des habiletés de
communication, primordiales à leur
pratique.
«Les futures sages-femmes sont formées
selon une approche globale de la santé
de la mère et de son enfant, spécifie
Mme Gagnon. Nous tenons compte
des aspects médicaux, mais aussi des
besoins psychologiques et sociaux de
la cliente. De fait, nous sommes là pour
soutenir et guider la femme et sa famille
durant la période périnatale.» Au terme
de leur formation, les étudiantes sont
des sages-femmes compétentes et autonomes, expertes de la grossesse et de
Cette même année, le baccalauréat en
pratique sage-femme de l’UQTR a ouvert
ses portes à sa première cohorte; jusqu’à
ce moment, celles qui aspiraient à la
profession devaient se rendre à l’étranger
pour avoir accès à une formation.
l’accouchement normal.
Rappelons que les sages-femmes ont vu
leur statut être légalisé en 1999 grâce à
la Loi sur les sages-femmes; elles sont
depuis lors reconnues comme des professionnelles de première ligne dans le
réseau de la santé et des services sociaux.
MAI 2012 - LA GAZET TE DE LA MAURICIE - 11
ST-ÉLIE-DE-CAXTON
L’effet Pellerin
Il y a encore dix dans, Saint-Élie-de-Caxton était à peu près inconnu du grand public.
Désormais, le village jouit d’une visibilité et d’une notoriété inespérées grâce à son
«conteux», Fred Pellerin, qui a révélé sa communauté en contes plus fantastiques les uns
que les autres. Un «effet Pellerin» qui a attiré nombre d’artistes et transformé à tout jamais
le visage de Saint-Élie. Coup d’oeil sur une communauté artistique en pleine expansion,
au cœur de la Mauricie.
Matthieu Max-Gessler
Mémoire de Pellerin, les artistes n’ont jamais
manqué à Saint-Élie-de-Caxton. «Sur la rue
St-Pierre où mes parents habitaient quand
j’étais jeune, on était quatre musiciens, se
rappelle Nicolas, frère de Fred Pellerin et
musicien accompli. J’ai beaucoup d’amis
d’enfance qui, comme moi, sont partis du
village pour étudier et se faire un réseau de
contacts, puis sont revenus.»
Ce n’est pas l’«effet Pellerin» qui a poussé
Judith Picard à s’établir dans le village à la
traverse de lutins, mais la beauté de son
paysage. «Je me suis installée là il y a huit
ans, quand Saint-Élie n’était pas encore sur
la mappe, explique la joaillère. C’est vraiment
pour la villégiature que j’ai choisi le village, je
voulais vivre ailleurs qu’en ville.»
UNE COMMUNAUTÉ
SOLIDAIRE ET OUVERTE
Depuis que l’«effet Pellerin» a pris son envol, nombre d’artistes de l’extérieur se sont
établis à Saint-Élie. C’est le cas de Carl
Chevarie, peintre trifluvien, qui y a élu domicile avec son frère il y a un peu plus de deux
ans. «C’est sûr qu’un artiste va rechercher un
endroit avec de l’achalandage touristique
pour avoir plus de visibilité, explique-t-il. Fred
a réussi à créer une frénésie dans le village et
c’est ça qui m’a attiré.»
Les commerces et les lieux de rencontre n’ont
pas tardé à pousser eux aussi. Du Rond Coin,
où Carl Chevarie fait de la peinture en direct
pendant la période hivernale, au Cafécito,
en passant par Le Lutin Marmiton, tous ces
points de rassemblement ont également
soudé une communauté d’artistes auparavant plus individualiste. «C’est une communauté de trippeux, reconnaît Nicolas Pellerin.
Des peintres, des écrivains, des musiciens: il
y a de tout! En faisant connaître le village,
Fred a amené une ouverture de la part
des artistes. Avant,
chacun faisait ses affaires dans son coin,
mais aujourd’hui, il y
a beaucoup de lieux
de rencontre.»
Coffret-compilation – 3e édition
35 000 copies vendues
Voici, voilà, pour vous…
Mes trois premiers spectacles
livrés dans un “cartron”
Comme une première escale
à Saint-Élie-de-Caxton.
Bon voyage !
Fred
12 -
LA GAZET TE DE LA MAURICIE - MAI 2012
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de tout le monde, dit-il. Il y en a toujours, de
la place!»
Nicolas Pellerin est fier du développement
qui s’est fait à Saint-Élie-de-Caxton. Un
modèle qui pourrait inspirer d’autres villages,
selon le musicien. «Ça leur montre qu’on
peut tout faire avec presque rien, exprime-til. C’est à partir des histoires que Fred a bâti la
réputation du village, rien d’autre. Ça prouve
qu’on peut rester dans son village et en faire
un endroit dynamique.»
Cette effervescence
a également profité
à Judith Picard, qui
a déménagé son
CRÉDIT PHOTO : CRÉATIONS CHEVARIE
atelier au centre du
village, au-dessus
de la boulangerie
Chevarie, artiste peintre
Carl Chevarie
artisanale, il y a bientôt trois ans. Une façon
établi depuis quelques années à
d’être plus près de la clientèle touristique,
Saint-Élie-de-Caxton, s’est chargé
mais également des habitants de Saint-Élie.
de peindre la façade du Garage de
«C’est une manière différente de travailler, je
la culture.
reçois les gens directement dans
mon atelier», explique-t-elle. La
joaillère a elle aussi remarqué la
solidarité qui s’est développée
entre artistes, artisans et commerçants du coin, qui n’hésitent pas à
s’envoyer mutuellement des visiteurs. «Il n’y a pas de compétition,
tout le monde fait son possible
pour qu’il y ait une belle ambiance
au village. J’envoie régulièrement
des gens au Rond Coin ou au
CRÉDIT PHOTO : JEAN-FRANÇOIS GRATTON
Garage de la culture.»
i s’il
’il
Même constat de la part de Carl Chevarie:
y a de plus en plus d’artistes à Saint-Élie, ils ne
se marchent pas pour autant sur les pieds.
Le peintre envisage même d’agrandir son
propre atelier pour y inviter d’autres artistes.
«Il y a une belle ouverture d’esprit de la part
Nicolas Pellerin et les Grands
Hurleurs, Simon Lepage et
Simon Marion. Leur second
album, Petit grain d’or, est paru
le 1er novembre dernier.
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ENJEUX DE SOCIÉTÉ
Trois-Rivières, bientôt très équitable?
Depuis plus d’un an, les membres du comité jeunesse du Comité de solidarité/Trois-Rivières (CS/TR) font des pieds et des mains pour sensibiliser la population et les commerçants
trifluviens aux retombées positives du commerce équitable. Le but de cette opération de taille? Faire de Trois-Rivières une «ville équitable».
Matthieu Max-Gessler
Un an après le début des démarches
en vue de l’obtention de la certification
de Trois-Rivières «ville équitable» par
Transfair Canada, une bonne partie du
chemin est faite. Deux des six conditions
ont été remplies et la troisième est en
voie de l’être. Ainsi, le comité jeunesse
est en communication avec la Ville de
Trois-Rivières, qui devrait adopter sous
peu une résolution en appui au projet
de certification. «Cette résolution est à
l’ordre du jour, elle devait être déposée
en avril, assure Anick Michaud, agente de
développement au CS/TR. On s’attend à
ce que ce soit fait et reçu positivement
d’ici le mois de mai.» La Ville devrait aussi
vraisemblablement rendre disponibles
des produits équitables dans sa salle des
conseillers.
Mission accomplie aussi du côté des
commerces qui vendent équitable: 31
marchés et 13 cafés trifluviens offrent
deux produits ou plus, ce qui répond
à la deuxième condition de la certification. «L’objectif est atteint, mais l’idée
est de continuer à travailler avec les
commerçants pour les sensibiliser à
faire toujours davantage, poursuit Anick
Michaud. On aimerait faire un formulaire
d’engagement avec eux. C’est un objectif à long terme.» Ce recensement sert
également d’outil de promotion au comité, qui peut informer la population sur
les commerces où acheter équitable.
UNE RECONNAISSANCE «EN OR»
Une des principales raisons qui ont
poussé le comité jeunesse du CS/TR à se
lancer dans l’aventure de «Trois-Rivières
ville équitable» est l’occasion de promouvoir l’engagement citoyen, notamment
chez les jeunes. De plus, le comité soutient que «ce serait une occasion en or
pour Trois-Rivières de se faire reconnaître
et de se positionner au moment où tout
le Québec adopte un «virage vert».
Anick et son équipe de bénévoles en
sont à présent à rallier à leur cause écoles,
institutions religieuses et milieux de
travail. Un travail qui va bon train, assuret-elle. «Avec le Réseau InTerre Actif, nous
faisons beaucoup de sensibilisation dans
le milieu scolaire. On a aussi développé
un album pédagogique sur le commerce
équitable.» En ce qui concerne les communautés religieuses, le comité est en
contact avec le Diocèse de Trois-Rivières.
Six de ses membres partiront prochainement en Haïti constater les retombées
du commerce équitable et iront les
présenter aux communautés religieuses
trifluviennes par la suite.
Le comité jeunesse du CS/TR profitera
d’ailleurs de la deuxième édition de la
«Quinzaine du commerce équitable»
pour poursuivre sa mission de sensibilisation. «On va continuer à faire connaître
le commerce équitable à la population, comme l’an dernier, résume Anick
Michaud. Mais on va mettre l’accent aussi
sur la recherche de collaborateurs.»
Si le café et le chocolat sont
les plus connus, les produits
équitables sont de plus en
plus diversifiés.
Où trouver les produits
équitables à Trois-Rivières
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MAI 2012- LA GAZET TE DE LA MAURICIE - 13
Nous profitonss
de l'occasion
pour remercier
notre fidèle
clientèle.
MACHINES
ENJEUX DE SOCIÉTÉ
Un 1er mai dans la solidarité
Les derniers mois furent prolifiques en luttes sociales et syndicales: mouvement des indignés, opposition au budget 2011, création de la Commission Charbonneau, sans parler
du mouvement de grève étudiante qui dure depuis déjà plus de deux mois. En prévision de
la Journée internationale des travailleurs, le 1er mai, La Gazette de la Mauricie a rencontré
trois représentants syndicaux de la région pour mieux connaître quelles luttes et sujets
ont retenu leur attention au cours de la dernière année et à quoi s’attendre pour 2012.
qu’il y a dans le milieu, on ne veut surtout
pas ça. C’est un enjeu majeur pour nous
et on a poursuivi la lutte cette année.»
Matthieu Max-Gessler
14 - LA GAZET TE DE LA MAURICIE - MAI 2012
La lutte de longue haleine – d’ailleurs
toujours à l’ordre du jour - pour préserver
les services et programmes sociaux est
sans doute aucun celle qui aura le plus
mobilisé les efforts des syndicats, de la
Mauricie comme du Québec au courant
de la dernière année. «On craint que la
perte de financement dans le système
public fasse en sorte qu’on se retrouve
avec des coupures de services, notamment dans le réseau de l’éducation,
explique Sylvie Théberge, présidente du
Syndicat de l’enseignement des VieillesForges (SEVF). Considérant les besoins
Un enjeu qui va toutefois au-delà du
maintien des services. Pour Loraine
Dugas, Première vice-présidente du
conseil central du Coeur-du-Québec de
la Confédération des syndicats nationaux
(CSN), les derniers budgets du gouvernement du Québec attaquent directement
la classe moyenne. «Celle-ci croule sous
le fardeau fiscal, le meilleur exemple est
la taxe santé de 200$ que le ministre des
Finances, Raymond Bachand, a imposé aux Québécois, affirme-t-elle. C’est
une taxe régressive, qui ne tient pas
compte des écarts de revenu dans la
population.»
DEUX LOIS À REVOIR
Par ailleurs, malgré la résolution du lock-
out au Journal de Montréal
Montréal, qui aura duré
plus de deux ans, le cœur du problème
n’a pas été réglé, selon Mme Dugas. «Il
est urgent d’actualiser la loi contre les
briseurs de grève, car elle ne représente
plus le cadre de travail du 21e siècle. De
nos jours, avec le télétravail, il est très
facile de la contourner.» Le dernier exem-
ple dans la région est celui des employés
de la Société d’aide au développement
commercial (SADC) de Victoriaville, qui
vient de prendre fin après une durée de
presque sept mois. Au moment d’écrire
ces lignes, les employés devaient reprendre le travail le 30 avril.
suite à la page 15
ENJEUX DE SOCIÉTÉ
L’avenir de la presse indépendante,
vu par Bernard Derome
Les 2 et 3 avril derniers, l’ancien présentateur du Téléjournal de Radio-Canada, Bernard
Derome, était de passage à Trois-Rivières et Shawinigan pour présenter sa vision des crises
financières et boursières par un bref historique du 18e siècle à aujourd’hui, à l’invitation
du Groupe Investors. L’ancien chef d’antenne a accepté de répondre aux questions de La
Gazette de la Mauricie sur l’avenir de la presse indépendante.
Matthieu Max-Gessler
LES MÉDIAS ÉCRITS INDÉPENDANTS
ONT-ILS ENCORE LEUR
PLACE EN 2012?
Ils n’ont peut-être pas autant de place
mais il en faut, c’est important. Les journaux communautaires ont une importance extraordinaire dans les régions,
surtout à l’heure où il y a beaucoup de
cynisme.
Il y a un ménage à faire dans la presse traditionnelle. La concentration de la presse,
la multiplication des plate-formes et les
monopoles, ce sont des choses qui sont
terribles pour la circulation des idées.
RISQUENT-ILS DE DISPARAÎTRE DANS
LA GUERRE QUE SE MÈNENT LES
GRANDS GROUPES DE PRESSE POUR
LE CONTRÔLE DE L’INFORMATION EN
RÉGION?
Il ne faut pas baisser les bras. Il y a de
l’espoir mais il faut se tenir debout, se
battre. Et surtout, se distinguer par rapport aux autres, être différents. C’est la
seule façon d’attirer l’attention. Il faut se
distinguer, notamment du sensationnalisme. Selon moi, ces médias font aussi
partie du service public.
COMMENT SE DISTINGUER?
Il faut se distinguer dans le propos, dans
ce qu’on offre. Il ne faut pas seulement
miser sur ce qui est à la saveur du jour.
Souvent, ce qui est publié n’est pas forcément pertinent et je pense qu’il faut
éviter de tomber dans la facilité: je ne suis
pas certain que sur une longue période
ce soit rentable.
portant. Il faut garder cette
forme d’indépendance face
au pouvoir. Mais il y a déjà
eu des compressions dans le
passé et ça va encore arriver.
Je pense qu’il faut revenir
à l’essentiel de ce que doit
être l’information. Mais il ne
faut pas que les journalistes
perdent leur habilité à rapporter l’information. Dans les
régions, il faut être là.
Bernard Derome
AVEC L’ÉVOLUTION D’INTERNET ET
LE DÉVELOPPEMENT DES JOURNAUX
DISPONIBLES SUR INTERNET, LE
PAPIER A-T-IL ENCORE SA PLACE OU
EST-IL VOUÉ À DISPARAÎTRE?
Du papier, ça m’en prend. Je ne peux pas
rester rivé sur un écran toute la journée
et ce n’est pas vrai que je vais commencer à lire mes romans sur un iPad.
Bien sûr, Internet est important, mais il y
a certains journaux que j’ai envie de lire
en version papier. Pour l’instant, ce n’est
pas disparu.
RADIO-CANADA A RÉCEMMENT
SUBI DE LOURDES COMPRESSIONS
BUDGÉTAIRES. EST-IL CORRECT
QUE L’ÉTAT SE DÉSENGAGE
FINANCIÈREMENT DU DOMAINE DE
L’INFORMATION?
Radio-Canada, c’est un service public,
alors oui, le soutien de l’État est im-
suite de la page 14
Pour Michel Dupont, conseiller régional
de la Fédération des travailleurs Mauricie/
Centre-du-Québec, un dossier qui n’a pas
été clos en 2011 est celui de la loi éliminant
le placement syndical, qui met l’affectation
des travailleurs de la construction entre les
mains de la Commission de la construction
du Québec (CCQ). Une grave erreur, selon M.
Dupont. «Les syndicats sont les mieux placés
pour répartir les travailleurs, ils connaissent
l’expertise de ces derniers. Ce que met le
gouvernement en place ne fonctionnera
pas et ça risque d’être au détriment de tout
le monde.»
APPEL À LA SOLIDARITÉ
Si la tâche est d’ampleur, il y a toutefois de
l’espoir, croit Sylvie Théberge, du SEVF. «Il y a
un recul de la droite partout dans le monde,
les gens sont souvent dans la rue. De plus en
plus de personnes questionnent les valeurs
défendues par la classe politique et croient
qu’il est possible de donner du travail sans
abîmer l’environnement, par exemple.»
«Quand on voit les travailleurs d’Alma se
battre contre le géant qu’est Rio Tinto Alcan
pour conserver leurs droits, ou ceux d’Avéos
à Montréal, oui, la solidarité a toujours sa
place en 2012 pour lutter contre les multinationales qui en veulent toujours plus pour
leurs actionnaires», défend Michel Dupont,
de la FTQ. Une solidarité qui continuera
d’ailleurs à s’exprimer dans les rues, croit
Loraine Dugas de la CSN. «Ça fait un an qu’on
voit des manifestations. Celle du 22 mars
dernier était historique: 200 000 personnes
dans les rues, c’est une première au Canada.
Mais il y a trop d’acquis qu’on est en train de
perdre pour qu’on ne se lève pas.»
Le printemps québécois risque donc de
se prolonger sous le soleil de plomb des
prochains mois.
Un mouvement syndical engagé dans l'amélioration
de l'accessibilité aux études supérieures.
MAI 2012- LA GAZET TE DE LA MAURICIE - 15
Syndicat des professeur-e-s
du Cégep de Trois-Rivières
ENJEUX DE SOCIÉTÉ
Faut que les étudiants paient
leur INJUSTE part…
Chronique de
la députée de
Champlain
En faisant la file au guichet l’autre jour, je n’ai pu m’empêcher d’écouter deux étudiants qui discutaient des droits de scolarité et des
choix parfois curieux des gouvernements. Cet échange m’a inspiré un petit dialogue fictif entre deux jeunes étudiants. Mais attention,
si le dialogue que je vous présente est fictif, il s’inspire tout de même de faits ou d’opinons réelles.
Pierre Lavergne
[email protected]
«-Je trouve qu’on a bien fait de retourner
suivre nos cours avant de perdre notre
session…
-Peut-être, mais je ne comprends pas le
gouvernement là-dedans. Ils n’arrêtent
pas de baisser les impôts pour les entreprises et pour les gens plus fortunés.
Ils se privent eux-mêmes de plusieurs
milliards de dollars de revenus et après,
ils se plaignent qu’ils n’ont plus d’argent
et nous disent qu’il faut qu’on fasse notre
juste part.
-Oui, mais les baisses d’impôt ça aide à la
création d’emplois!
-Oui, mais pourquoi le chômage ne
baisse pas alors?
-À cause de la crise, j’imagine…
-Ça n’a rien à voir avec la crise. La raison
c’est que l’argent accumulé grâce aux
baisses d’impôts de Harper et Charest
sert à 85% à spéculer à la bourse sans
créer de jobs…
-Il reste que c’est quand même au
Québec que ça coûte le moins cher pour
étudier!
-Oui, si tu compares aux autres provinces
ou aux États-Unis. Mais si tu regardes ail-
Noëlla Champagne
leurs, comme
en Europe, il
y a plein de
pays où c’est
moins cher
et même gratuit. Même
à Cuba, un
pays pas mal
plus pauvre
que le Québec, c’est gratuit!
JE SERAI DE RETOUR !
Après mûres réflexions et plus de dix ans
de travail dans les dossiers du comté de
Champlain, j’ai décidé, appuyée par
mon exécutif de comté, de demander
à la population un renouvellement de
mandat.
-Oui, mais
à Cuba les
salaires sont
tellement
bas!
-C’est pas un problème de salaires c’est
un problème de choix de société, si le
gouvernement choisit d’acheter des
avions de guerre F-35 pour aller tuer des
gens à l’autre bout du monde, ce sont
des dizaines de milliards de dollars que
tu n’as pas pour l’éducation ou pour la
santé ici!
-Un instant, l’armée c’est de compétence
fédérale et l’éducation ça relève du Québec quand même…
-Il vient d’où, l’argent du fédéral, tu
penses? C’est une partie de l’impôt des
Québécois qui sert aux expéditions militaires pour défendre les intérêts des multinationales qui siphonnent les richesses
d’autres pays.
-Tu mélanges tout, on n’arrivera jamais
à s’entendre!
C’est le temps…
de parler de sécurité.
16 - LA GAZET TE DE LA MAURICIE - MAI 2012
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-Écoute, regarde ce qui se passe en Grèce.
Au fil des ans, le gouvernement a pratiquement éliminé les impôts des entreprises et, par la porte d’en arrière, acheté
des équipements militaires tout en
s’endettant de plus en plus. Ici, Stephen
Harper baisse les impôts des grandes entreprises et augmente le budget militaire
de près de 50% en 6 ans. Il est maintenant rendu à 24 milliards$ par année. Il
coupe l’aide aux pays pauvres, coupe
Radio-Canada et beaucoup d’autres
programmes et organismes, il diminue
les transferts aux provinces, endette le
pays en plus d’endetter les ménages!
Tu ne trouves pas que ça commence à
ressembler pas mal à la Grèce?
- C ’e s t q u o i l e r a p p o r t a v e c l e s
étudiants?
-Le rapport, c’est les choix faits par les
gouvernements. Ou ils aident les riches
à s’enrichir encore plus, ou ils s’organisent
pour mieux répartir la richesse.»
On pourrait évidemment continuer
ce dialogue longtemps, car il est indéniable que le débat actuel sur les droits
de scolarité ouvre toutes grandes les
portes à d’autres débats de société plus
larges. Pour des raisons de finances
publiques, le gouvernement Charest
instaure une assurance médicaments de
500$, puis une autre taxe santé de 200$
pour chaque citoyen, peu importe qu’il
gagne dix millions ou 15 000 dollars par
année. Parallèlement, il nous propose un
Plan Nord qui va rapporter des milliards
aux compagnies minières en ne laissant
que des miettes aux Québécois et trouve
facilement 200 millions pour
l’amphithéâtre de Québec. Mais curieusement, impossible pour son gouvernement d’investir 200 millions$ pour les
étudiants! Il faut qu’ils paient leur injuste
part.
Si M. Charest travaillait vraiment pour les
Québécois, il pourrait par exemple instaurer une taxe sur la surexploitation de
l’eau faite par les grandes entreprises qui
rapporterait 775 millions et il resterait plus
de 500 millions pour la santé, l’éducation.
En 2011, les profits des institutions financières ont été de 25,5 milliards au Canada
et la taxe sur le capital qu’elles payaient
a été abolie! Selon Québec Solidaire, la
gratuité scolaire serait atteinte si une
taxe de 0,8% sur le capital des entreprises
financières était instaurée.
Malheureusement, M. Charest choisit
d’aider plutôt les dirigeants et actionnaires des grandes entreprises, qui
reçoivent pourtant déjà des milliards de
dollars en subventions de toutes sortes
chaque année!
Marque de commerce de Société financière IGM Inc., utilisée sous licence par ses filiales.
Les Fonds de placement garanti du Groupe Investors sont des polices de fonds distinctes
émises par La Great-West, compagnie d'assurance-vie.
Services d’Assurance I.G. Inc.
Le Québec fait face à de nombreux
défis et je veux faire partie de ceux
et celles qui, je l’espère, feront la
différence. Je travaille avec une équipe
aguerrie et prête à relever ces défis!
L’expérience acquise pendant toutes
ces années, que ce soit dans les dossiers
municipaux, scolaires ou citoyens, me
poussent et m’incitent à continuer à
œuvrer auprès d’une population qui
mérite d’être défendue à Québec.
L’occupation dynamique du territoire, la
décentralisation des pouvoirs dans les
régions et les municipalités, la protection
de notre ruralité, voilà trois grands
défis qu’un prochain gouvernement
devra relever. Le Québec a besoin
d’un grand coup de barre et d’une
gouvernance partagée équitablement
et différemment. Cette vision d’avenir
pour un Québec souverain devra
guider nos actions.
La population doit demeurer vigilante
et se préparer à faire un choix quant
à un ou une députée qui va les
représenter à l’Assemblée nationale.
Il faut non seulement que la franchise
soit au rendez-vous, mais il faut
également posséder un grand sens des
responsabilités animé par une capacité
d’écoute des véritables attentes des
citoyens et citoyennes.
Soyons des citoyens et citoyennes
éclairés, une élection est si vite
arrivée !
Députée de Champlain
Porte parole en matière de ruralité
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ENTREPRENEURIAT
EMA, expérience positive
pour les métiers d’art
Depuis décembre dernier, les artisans de la Mauricie bénéficient d’un espace où présenter
leur travail au grand public. Une initiative qui a pris la forme d’une entreprise d’économie
sociale : Expérience métiers d’art!
(MMG) Trois-Rivières avait besoin d’un
espace réservé aux artisans. Lors du dernier
Salon des métiers d’art, fin novembre
dernier, la population trifluvienne en voulait
manifestement davantage, avec une hausse
de 30% de l’achalandage et de 20% des
ventes. «Avoir un lieu de diffusion faisait
partie de notre plan de développement,
précise Sylvie Leblanc, présidente du Regroupement des métiers d’art de la Mauricie.
C’était une demande de nos membres, mais
aussi du public. La population ne savait pas
où trouver nos produits une fois le Salon
terminé. Ça permet aussi de voir le travail
des artisans mauriciens qui ne peuvent y
avoir un kiosque.»
Le Regroupement lançait donc, de concert
avec Culture Mauricie, Expérience métiers
d’arts (EMA) quatre jours plus tard, sous
forme d’entreprise d’économie sociale. «Le
but d’EMA n’est pas de faire du profit mais
d’aider les artisans à vivre de leur art, explique Mme Leblanc. Chaque artisan fait une
journée de garde par mois bénévolement,
comme ça nous n’avons pas à embaucher
d’employés.»
ADIEU COMPÉTITION,
BONJOUR DIVERSITÉ!
Une trentaine d’artisans ont désormais une
vitrine sur la rue des Ursulines, au centre-ville
de Trois-Rivières. Une dizaine d’artistes de
l’extérieur de la région y sont également exposés. Bois, bijoux, verre, métaux, céramique
et textile: presque toutes les familles des métiers d’art se retrouvent sous le même toit,
se targue Sylvie Leblanc. «Il nous manque
seulement des artisans dans le cuir et le
papier. On aimerait également avoir plus
de produits pour les hommes.» Cet objectif
de diversité permet également d’éviter que
plusieurs artisans qui travaillent les mêmes
matériaux entrent en compétition. Chaque
exposant doit être approuvé par un comité
de sélection avant d’être exposé pour une
période d’un an.
EMA offre en outre des ateliers d’initiation
au travail de certains matériaux ouverts au
grand public et aux artisans qui souhaitent
perfectionner leur technique. Les prochains
ateliers, «Création en bouteille : sable coloré»
et «Réalisation d’une oeuvre mosaïque»,
auront lieu respectivement le 12 et le 26 mai.
Une partie du premier étage est réservée à
des expositions d’une durée de deux mois
et demi chacune. Jusqu’au 12 juin, c’est
l’artisanat attikamekw de la Coopérative
des arts Nehirowisiw, de La Tuque, qui y
trônera.
UN AVENIR... AVENANT
Après un mois de décembre «complètement fou», pour employer les mots de Sylvie
Leblanc, les artisans d’EMA ont pu souffler de
janvier à mars, période plus tranquille... pour
mieux se préparer à l’été. «On compte sur la
clientèle touristique de la période estivale,
explique Mme Leblanc. On est aussi directement à l’entrée du Festivoix.» Elle préfère ne
pas voir trop grand pour l’instant, malgré le
succès étonnant de l’entreprise d’économie
sociale nouvelle-née. «Notre but est de se
positionner, montrer qu’on est présent et
là pour rester, explique la présidente du
Regroupement des métiers d’art. Mais on a
déjà dû agrandir: le volet animation devait
se faire au premier étage mais nous avons eu
le droit de le déménager au deuxième pour
avoir plus de place pour les exposants.»
EMA est située au 802, rue des Ursulines, à TroisRivières. La boutique multifonctions est ouverte
tous les jours de 12h à 17h et à partir de 10h le
samedi. Dès le 28 juin, elle gardera ses portes
ouvertes aux visiteurs jusqu’à 21h les jeudi et
vendredi. Pour connaître les expositions et les
ateliers à venir, composez le 819 840-7890 ou
visitez le www.emametiersdart.ca
Sylvie Leblanc, présidente du
Regroupement des métiers
d’art de la Mauricie, devant ses
oeuvres exposées à EMA.
L’équilibre en affaires
Pour certaines personnes, équilibre et affaires sont antonymes. Pourtant, atteindre
l’équilibre en affaires est nécessaire pour s’épanouir pleinement au sein de nos entreprises.
Nous ne choisissons pas la carrière d’entrepreneur pour aggraver notre sort. Au-delà des
revenus, on devient entrepreneur principalement pour la liberté que ça nous procure. Il
ne faut donc pas tomber dans le piège de créer notre propre prison. Tout est question de
priorités.
à apprivoiser car il peut facilement venir
gruger près du quart de votre journée s’il
est mal utilisé. Dans sa conférence À défaut
de pouvoir contrôler le temps, Nathalie Bureau
recommande aussi de regrouper les activités similaires, par exemple, les appels. Selon
Eric L’Abbée
madame Bureau, en regroupant vos tâches
Collaboration spéciale
similaires, vous économiserez jusqu’à 30%
de votre temps maîtrisable. Pour optimiser
On ne peut parler d’équilibre sans parler votre temps, vous aurez aussi des choix à
d’optimisation du temps. Le temps est la faire.
seule ressource qui nous est distribuée
également dès notre naissance. Peu importe En affaires, il se présente un tas d’opportunités,
notre situation ou notre condition, nous d’occasions uniques. Mais sont-elles toutes
avons tous, sans exception, 24 heures dans excellentes? Elles sont certainement toutes
une journée. Ce qui fait la différence, c’est bonnes, mais sont-elles excellentes? Gérer
ce que nous faisons de ce précieux temps. ses priorités, c’est comme être invité à un
D’abord, si votre planification est imprécise, immense buffet gastronomique. Tout a l’air
vous manquerez nécessairement de temps. bon! Par contre, il est impossible de goûter
Il est donc primordial de planifier le plus à tout au cours d’un seul repas car ce sera
précisément possible ce que vous ferez de l’indigestion assurée. Donc, malgré que tout
vos journées. L’ordinateur est aussi une bête semble délicieux, il faut faire des choix. Ces
choix seront certainement vos mets préférés
n’est-ce pas? Vous choisirez donc seulement
ce qui est excellent même si tout à l’air bon.
Pourquoi ne pas faire la même chose avec
les opportunités qui se présentent? Ne
choisir que les occasions qui sont significatives pour l’avenir de votre entreprise vous
permettra de libérer du temps et de l’énergie
pour les autres sphères de votre vie.
Il est effectivement nécessaire parfois
d’investir 50, 60 voire même 80 heures par
semaine dans nos entreprises. Mais ces
situations doivent être temporaires et exceptionnelles au moment où ça compte le plus.
Si vous investissez autant de votre temps
personnel dans votre entreprise depuis
plusieurs années, il y a forcément quelque
chose que vous faites de la mauvaise façon.
Mes clients en coaching qui performent le
plus ne sont pas nécessairement ceux qui
font le plus grand nombre d’heures chaque
semaine, ce sont ceux et celles qui sont efficaces. Alors, apprendre à devenir efficace,
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pourrait connaître une fin abrupte si vous
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