Malca le phénomène pop à la touche marocaine.

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Malca le phénomène pop à la touche marocaine.
Malca le phénomène pop à la touche marocaine.
Malca fut la découverte de l’année précédente avec son tube « She Gets Too High ». Ainsi, la
chanson a-t-elle été qualifiée de « tube de l’été 2015 »
.
Une année après, le jeune et énigmatique chanteur sort un nouveau titre « Ya Layli
». Dévoilé, il y a quelques semaines de cela à la presse française, le morceau électro-pop est
un clin d'œil à la musique arabe classique en y introduisant une chanson de Warda, le tout
illustré par un clip à forte tendance pop art marocaine.
Casablanca, sa muse.
Malca, jeune chanteur parisien d’origine marocaine, pioche dans tous les genres et fusionne
ses multiples influences pour créer des compositions entre de la pop, funk et électro. Né à
Paris, Malca a passé son enfance puis son adolescence à Casablanca. Il garde pour la ville
blanche un intérêt particulier qu’il transmet dans ses clips. Dans le dernier, il n’a pas hésité à
ajouter un petite touche casablancaise en incluant le logo de son équipe favorite le « Wydad
de Casablanca
». Selon lui,
«par certains côtés, Casablanca ressemble à Los Angeles. Il y a les palmiers, les grandes
villas, de la richesse, puis, quelques rues plus loin, des bidonvilles qui ressemblent à des
ghettos. Une vraie dualité ! ».
Après avoir décroché son bac au Lycée Lyautey, le chanteur repart en France où il développe
son art. Ce jeune homme marocain d’origine, parisien de naissance, qui chante dans la langue
de Shakespeare a voulu puiser dans sa propre diversité pour créer ses compositions. Dans une
entrevue au magazine français « Les Inrocks
», il se présente de la sorte :
«je suis Marocain et j’ai grandi à Casablanca jusqu’à mes 18 ans. J’ai commencé très jeune la
musique au Maroc. Cela partait d’une volonté de m’épanouir socialement, de rencontrer des
gens. Et aussi de m’exprimer concrètement dans une ville où il est très difficile de se valoriser à
travers la musique. Mais j’ai eu beaucoup de chance de grandir à Casablanca et d’y apprendre
la musique; ça m’a donné l’envie de briser les codes de la musique marocaine».
Il rajoute que de Casablanca est sa source d’inspiration, tout comme la musique chaâbi qui
s’écoute dans les cafés, les marchés et les quartiers populaires : «
J’essaie toujours de retrouver l’authenticité de cette ville, qu’elle perd petit à petit avec tous ces
nouveaux bâtiments ultramodernes. Je suis un grand nostalgique. J’essaie donc – et cela se
verra dans mes prochains titres – de parler de tout ça, de créer une sorte de monde parallèle,
un monde qui relie à la fois l’Orient et l’Occident, l’Amérique et le monde arabe. Je voulais faire
une musique avec toute cette mixité qu’offre Casablanca».
Interrogé sur son nom de scène, il explique que c’est en réalité son vrai nom de famille, « Malc
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Malca le phénomène pop à la touche marocaine.
a, c’est moi, c’est mon nom de famille, mais Malca c’est aussi une bande de copains et une
équipe avec qui je travaille et je collabore, mon manager et deux musiciens. Malca, c’était enfin
la volonté d’assumer mon nom, qui est aussi un symbole puisqu’il signifie "la royauté". On
voulait revendiquer cela. ».
Avec son nouveau clip
« Ya Layli »
, le jeune chanteur est sur sa lancée pour devenir une vraie signature de la musique
pop-électronique au même titre que ses prédécesseurs français
« Daft Punk » et « Breakbot ».
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