Décembre 2007 Un site Spécial Municipales

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Décembre 2007 Un site Spécial Municipales
FRANCE
Municipales. La parole
aux web-citoyens
L’élection présidentielle a marqué l’avènement d’internet
et du débat participatif comme outils essentiels du combat politique et des stratégies électorales. Nul doute que
ce phénomène ne fera que s’amplifier pour les prochaines
élections municipales. Les blogs se multiplient, les candidatures se déclarent en vidéo, les forums de discussion
fleurissent…
Le Télégramme ouvre un site dédié à ce grand rendezvous de l’information et du débat local, pour suivre en
quelques clics, jusque dans la moindre commune, toute
l’actualité des municipales 2008.
l Sur http://municipales2008.letelegramme.com, découvrez les enjeux de
votre commune pour les prochaines municipales.
http://municipales2008.
letelegramme.com, c’est quoi ?
Le nouveau paysage politique local
sortira des urnes les 9 et 16 mars prochains. Pour faire le bon choix : une
seule
adresse,
http://municipales2008.letelegramme.com. Le site réunit en temps réel
tous les éléments d’informations utiles à l’exercice du droit de vote et
vous permet d’interpeller les candidats.
Pour mieux choisir. Le site vous
apporte toutes les clés pour devenir
un citoyen éclairé. Les dossiers retracent l’histoire des élections et du droit
de vote en France, expliquent le « jargon » propre au monde communal
(Pos, EPCI, Plu…), décrivent le rôle du
maire et délivrent des modes d’emploi : comment devient-on candidat ?
Comment s’inscrit-on sur une liste
électorale ?
Les enjeux locaux. Les 37.962 communes de France ont des défis communs à relever : le logement, l’environnement, l’accès à l’éducation et la
culture, l’intégration de tous par le
cadre de vie et le travail. Mais Brest,
Quimper, Vannes, Rosporden, Erquy
ou Saint-Brieuc poursuivent aussi des
projets particuliers. Ces enjeux locaux
sont essentiels dans la vie de tous les
jours. Découvrez-les en activant le
moteur de recherche. Tapez le nom de
votre commune, vous accédez à l’en-
semble des articles parus depuis cet
automne sur les municipales.
Des femmes, des hommes, des
listes. Qui est votre maire ? Repart-il
au combat en mars prochain ? Quels
sont ses challengers ? Le métier de
maire est difficile, pourtant des candidats revendiquent cette fonction. Qui
sont-ils, quels sont leurs programmes,
comment composent-ils leurs équipes ? Chaque jour, le site vous présente en photos et en vidéos les dernières annonces de candidatures. Portraits, profils, projets : les prochains
maires vous seront tous présentés.
Un espace de débat. Partis, candidats et élus disposent de plusieurs
espaces de libre expression. Plougastel-Daoulas, Riec-sur-Bélon, SainteAnne-d’Auray, Brest ou Roscoff ont
déjà créé leurs blogs. Les forums et
les commentaires permettent à chacun de réagir, d’exprimer son avis,
d’apporter la contradiction dans le respect des idées et des hommes.
Des résultats en direct. Les 9 et
16 mars, le verdict des urnes tombera. Vous pouvez recevoir le résultat de
votre commune par SMS directement
sur votre portable, et vous pourrez
consulter l’intégralité des résultats
dès 20 heures et au fil de la soirée
sur le site.
S’INSCRIRE SUR LES LISTES
ÉLECTORALES. AVANT LE
31 DÉCEMBRE. Pour participer
aux scrutins électoraux des 9 et
16 mars, municipales et, le cas
échéant, cantonales, il faut s’inscrire sur les listes électorales. Les jeunes ayant atteint l’âge de 18 ans
entre le 1er mars 2007 et le
29 février 2008, sont inscrits d’office. Tous les autres - s’ils ne sont
pas déjà inscrits - doivent en faire
une demande volontaire. Pour s’inscrire, il suffit de s’adresser à la mairie de la commune de son domicile
avant le 31 décembre prochain.
(Photo Le Télégramme)
Pour tout contact:
[email protected]
L’école primaire menacée de fermeture, le projet pharaonique de
salle polyvalente, les impôts
locaux qui s’envolent… Aux élections municipales, c’est la
« vraie » vie de tous les jours qui
attend les candidats au coin de
l’isoloir et qui passionne les électeurs.
À trois mois de l’échéance, Le Télégramme ouvre un site internet
entièrement dédié à ce grand et
bel exercice de démocratie locale
(lire ci-contre). Pourquoi ? Parce
que le web est un formidable
moyen de communication qui
offre au citoyen la possibilité inédite de s’informer et de s’exprimer,
bien au-delà de son clocher et
bien avant de mettre son bulletin
dans l’urne.
En 2001, lors des dernières municipales, aucun candidat d’une petite
commune rurale de Bretagne
n’aurait imaginé faire campagne
sur un blog ou diffuser sa profession de foi en vidéo. Et les
citoyens devaient se satisfaire,
dans le meilleur des cas, d’une ou
deux réunions publiques en guise
de forums de discussion.
En sept ans, internet est entré
dans presque tous les foyers et
tous les acteurs du débat politique
s’en sont emparés.
Un site interactif
L’ambition de ce site est d’abord
de prolonger l’information du Télégramme en faisant sauter les barrières géographiques. En quelques
clics, il est possible de balayer l’actualité politique nationale comme
celle des communes bretonnes de
son choix.
On y trouve le trombinoscope des
candidats, les blogs politiques, les
vidéos, les dernières candidatures
déclarées, la composition des listes. Des données statistiques sur
les précédents rendez-vous électoraux, des dossiers thématiques et
tous les sujets « chauds » du débat
local traités et développés par la
rédaction du Télégramme viendront enrichir la réflexion des
citoyens.
Ce site est très interactif. Il a été
l Le site du Télégramme dédié aux municipales sera un outil de débat : les électeurs peuvent y laisser des commentaires.
C’est aussi un moyen de comprendre les enjeux de ce scrutin, grâce aux dossiers mis en ligne. (Photo Claude Prigent)
conçu pour que la parole des électeurs y prenne une place majeure,
sans précédent. Chaque article
peut être commenté et servir de
point de départ à une discussion.
Chacun peut y mettre son grain de
sel moyennant, bien sûr, le respect
des règles élémentaires de la courtoisie : pas d’insultes, pas de propos diffamatoires. Une série de
questions permettra aussi à l’internaute de donner son appréciation
sur la gestion de sa commune.
Même si elles n’ont pas valeur de
sondage, ces mini-consultations
pimenteront le débat et donneront
sûrement la « température» de
l’électorat sur certains aspects de
la vie locale.
Un « répondeur
des électeurs »
Une grande nouveauté sera le
« répondeur des électeurs » (*).
Depuis un téléphone, fixe ou portable, chacun pourra se connecter à
une boîte vocale et, sur le sujet de
son choix, déposer un message : point de vue, proposition, critique ou coup de gueule. Là encore
tout est permis tant qu’on reste
poli !
À côté de l’information pure et
dure, qui connaîtra son apogée les
9 et 16 mars 2008 avec la mise
en ligne de tous les résultats, commune par commune, au fil de la
soirée, il serait dommage de ne
pas participer au jeu « quiz » doté
de nombreux cadeaux.
Une façon simple de tester sa
culture politique et de s’informer
sérieusement… sans se prendre
au sérieux.
(*) Au 08.92.69.05.29, puis entrez
le code postal de votre commune
(0,34 ¤ TTC/minute).
Les candidats investissent la toile
Acteur incontournable des
dernières campagnes électorales, le web tiendra sa place dans le débat des municipales. Une première pour
nombre de candidats qui,
selon la taille de leur commune, ne pourront faire fi de la
« netcampagne ».
Espace de discussion, laboratoire
d’idées et baromètre pour prendre le
pouls des électeurs… Les candidats,
et les citoyens, n’y couperont pas : il
faudra faire avec internet. L’éclosion
de toute une portée de blogs à l’approche de l’échéance 2008 prouve
que l’élément a bien été pris en
compte.
« Le pli est pris »
« Grâce à mon blog, j’ai déjà beaucoup de retour. Internet me permet
de toucher une large partie de la
population, explique Henri Chemin,
qui se présente sans étiquette à Sainte-Anne d’Auray (56). C’est intéressant de constater que les gens osent
poser des questions et dire des choses qui pourraient être plus difficiles
à exprimer en public. Beaucoup de
Sur l’échiquier politique en ligne, le
PS présente une blogosphère très
riche, comme le confirme Tugdual
Gauter : « Il y a eu un gros développement depuis deux ans. L’UMP
avait mis en place avant la présidentielle une stratégie assez agressive
avec des mots-clés qui renvoyaient
directement sur son site. Le Parti
socialiste était un peu à la traîne et
a voulu occuper l’espace en invitant
ses militants à développer leur blog,
qui peuvent d’ailleurs être accueillis
sur une plate-forme estampillée PS.
Aujourd’hui, le pli est pris ».
l Henri Chemin, candidat sans
étiquette à Sainte-Anne-d’Auray, a
déjà son blog. (Photo archives
Yannick Le Goueff)
lecteurs sont d’ailleurs anonymes ».
« L’effet internet était plus évident
sur la présidentielle, mais on a pu
constater qu’à l’approche des municipales, ça se développait bien sur les
grandes villes, assure pour sa part
Tugdual Gauter, permanent de la
fédération PS du Morbihan. Le site
Vannes 2008 a été mis en place et le
blog de Norbert Métairie à Lorient
doit être lancé ces jours-ci ».
Pas de campagne
sans internet
S’il y a un sujet sur lequel droite et
gauche se rejoignent, c’est bien la
nécessité de mettre en place une
stratégie internet. « On ne peut plus
faire une campagne, même au
niveau local, sans passer par le net,
complète François Danchaud, chargé
de mission à la section UMP Bretagne. On a développé un site régional
un peu interactif qui a déjà enregistré 10.500 visiteurs. C’est un espace
de dialogue, comme les blogs des
militants. Les gens nous écrivent,
parfois pour nous encourager, parfois pour nous engueuler. On a
notamment eu beaucoup de réactions après la Breizh Touch pour
laquelle on demandait un bilan financier ou, récemment, pour notre prise
de position sur le Teknival en marge
des Transmusicales ».
Ne pas oublier le terrain
Avec 100 % des 50.000 adhérents
du MoDem ayant adhéré via internet, le parti de François Bayrou tisse
lui aussi sur la toile. « Nos adhérents
sont très branchés internet, c’est une
génération portée sur le blog »,
annonce Dominique Le Pennec, du
groupe UDF Bretagne. « Je ne vois
pas un candidat dans une ville
moyenne échapper au phénomène », assure-t-il avant de tempérer :
« Le danger serait plutôt que certains candidats, trop attirés par l’internet, oublient ceux qui n’en ont
pas l’usage ».
Une limite relevée également par le
PS (« Une large partie de la population n’est pas connectée ») et l’UMP
(« Le contact du terrain restera
essentiel »). Là-dessus au moins, il
n’y aura pas débat.
TOUTES • Mardi 11 décembre 2007 • Le Télégramme
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