COMMISSION TOURISME - Parc naturel régional du Haut-Jura

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COMMISSION TOURISME - Parc naturel régional du Haut-Jura
COMMISSION TOURISME – PARC DU HAUT-JURA – 21 octobre 2014 – RAVILLOLES
PRÉSENTS :
Emmanuel REDOUTEY, AMM
Evelyne FOUCAULT, PDIPR CDT39
Nicolas GOTORBE, ENJ
Thierry DELORME, Commissariat de Massif Haut-Jura
Jean-Yves COMBY, Commission Tourisme Parc
J.C. HUMBERT, Commission Tourisme Parc
MC LACROIX, Commission Tourisme
Nathalie CLABAUT, Commission Tourisme Parc, Déléguée de Cuttura
Nicolas GOTORBE, Espace Nordique Jurassien
Séverine DUSSOUILLEZ, Communauté de Communes Haut-Jura Saint-Claude
Anaïs MOTTET, Groupe Tétras Jura
Jessica TARQUINIO, Déléguée suppléante Saint-Claude
Virginie FAYET, Professeur de français Collège des Rousses
René MARGUET, Vaux-lès-Saint-Claude
Sébastien LAPERRIERE, Atelier des Savoir-Faire, Communauté de Communes Haut-Jura Saint-Claude
Jean-François BOUVERET, Artisan Ferronnier d’Art
Martial VALLET, Maire Le Frasnois
Christian BULLE, Président Association Forestiers Privés
Jacques LANCON, Délégué Lavans
David OLIVIER, Communauté de Communes Jura-Sud
Marilyn FRATTER, Office de tourisme Haut-Bugey
Diana CAILLET, Office de Tourisme Haut-Jura Grandvaux
Laurent CHATEAU, Office de Tourisme Haut-Jura Saint-Claude
Philippe THIREAU, Délégué Choux
Laure-Anne CERMAN, Conseil Général du Jura
Morgan GRIVAUD, Chargé de projet ENS, Conseil Général du Jura
Sylvia GROS, Déléguée Villard-sur-Bienne
Christelle PIPARI, Déléguée Suppléante Villard-sur-Bienne
Jean-Gabriel ROBEZ-MASSON, Délégué Communauté de Communes ARCADE Haut-Jura
Nicole LANÇON, Directrice CPIE Haut-Jura
Commission placée sous la Présidence de M. Bernard VUAILLAT, Vice-Président du Bureau du Parc et de
M. Olivier BROCARD, membre du Bureau du Parc.
Techniciens du Parc :
Claire Bonneville, chargée de mission communication pour les Grandes Traversées du Jura
Gilles PROST, chargé de mission activités de pleine nature
Florian MARGUET, chargé de mission tourisme
EXCUSÉS :
Olivier ERARD, Directeur Syndicat Mixte du Mont d’Or
Alain LYAUDET, CRPF Rhône-Alpes
Philippe LEBUGLE, Directeur Doubs Tourisme
Marc BECHET, Directeur Général de RA Tourisme
Jean-Sébastien LACROIX, SOGESTAR
Thierry VIDAILLET, Délégué Commune de Lavans-lès-St-Claude
Vincent ALLARD, Communauté de Communes Haut-Bugey
Claire CRETIN, Communauté de Communes Les Rousses
Jean-Pascal CHOPARD, Directeur CDT 39 sera représenté par Evelyne FOUCAULT
Jean-Jacques MICOUD, Directeur CRT FC
Claude RAVIER, SET CG 25
Sébastien MESLIN, CG 25
Bernard MAMET, Président de la Communauté de Communes de la Station des Rousses
Laurent RICHARD, Directeur de la Communauté de Communes de la Station des Rousses
Hubert MERCIER, DRAC FC
Philippe ROUGET, Directeur CCI du Jura
Hubert MERCIER
Isabelle BRASIER
Gontran BENIER
Rappel de l’ordre du jour :
- Visite du nouveau sentier des savoir-faire autour de l’Atelier des savoir-faire à Ravilloles
- Rôle et fonctionnement de la commission, attentes de ses membres
- Politique d’intervention du Parc en matière d’aménagement de sites et de sentiers en milieu naturel
(synthèse de l’étude et débat)
- Actions en cours et programmation 2015 Tourisme du Parc
- Points divers : (thèmes principaux des prochaines commissions…)
Introduction à la commission
Le Parc relance le travail des commissions en 2014 pour partager et mener des réflexions communes avec les
acteurs du territoire. 90 personnes ont été invitées pour cette nouvelle commission tourisme dont le rôle et le
fonctionnement fait l’objet du premier point à l’ordre du jour.
Actualités des Parcs : On compte désormais 50 Parcs naturels régionaux en France, avec la création du Parc
d’Armorique, ce qui porte à 15 % du territoire français labellisé Parc naturel régional.
1- Rôle et fonctionnement de la commission tourisme, attentes des membres
Son rôle :
La commission tourisme est une des sept commissions du Parc du Haut-Jura, aux côtés de : l’agriculture ; la
biodiversité et les milieux naturels ; l’éducation au territoire et l’action culturelle ; le patrimoine bâti,
l’architecture durable, la performance énergétique des bâtiments ; la filière bois-forêt ; l’aménagement :
urbanisme-paysage-mobilité ; la communication.
Composée de délégués des communes et des communautés de communes, de représentants des acteurs du
tourisme du territoire du Parc, et des institutionnels, la commission se veut être un espace de consultation
ouvert aux acteurs du territoire. Elle peut être force de proposition, mais aussi lieu d’expertise et de partage
d’expériences, et de débats… Elle fait travailler ensemble sur des enjeux communs, pour les inscrire dans le
projet de territoire et mettre en œuvre la charte du Parc 2010 – 2022.
Elle n’est, ni une chambre d’enregistrement de projets, ni un organe de décisions.
Son fonctionnement :
Présidé par des représentants du Bureau du Parc, il est prévu qu’elle se réunisse au moins deux fois par an. Au
printemps, en amont de la conférence des financeurs, pour débattre en autre des projets d’investissements du
Parc (sa programmation) pour l’année suivante, et en fin d’automne pour rendre compte de la programmation
retenue par le Comité Syndical du Parc et ses financeurs.
Il est proposé que chaque commission soit aussi un moment de partage et d’échanges autour d’un thème
principal, à l’image de cette première réunion consacrée principalement à l’étude « Schéma des sites naturels
aménagés dans le Parc du Haut-Jura ».
Les attentes des membres :
Cette proposition recueille un avis favorable des membres présents. Les thématiques à traiter seront débattues
en fin de réunion.
2- Politique d’intervention du Parc en matière d’aménagement de sites et de sentiers en milieu
naturel (synthèse de l’étude et débat) :
A l’aube de sa nouvelle charte, 2010 – 2022, et s’étant agrandi d’une dizaine de communes, le Parc a souhaité
faire un état des lieux précis des sites bénéficiant d’un équipement d’interprétation en milieu naturel et des
différents projets d’équipements sur son territoire. Par-là, le Parc entend, à terme, définir une politique
d’intervention dans le cadre d’un schéma des sites interprétés qui fixera en quantité et en qualité les
aménagements à proposer aux différents publics.
Ce travail d’inventaire a été confié aux CPIE du Haut-Jura et du Haut-Doubs en 2011 pour une réalisation en
2012.
A-
Synthèse de l’état des lieux (voir présentation sur www.parc-haut-jura.fr, boite à outil du délégué –
activité des commissions)
Après un premier inventaire auprès du Parc et des collectivités, 42 sentiers et 38 sites ont été retenus pour être
analysés. Cette première partie du travail a montré que l’existence de certains équipements était plus ou moins
bien connue par les collectivités en charge du tourisme. Cela s’explique par la diversité des maîtrises
d’ouvrage et la faible notoriété et fréquentation de plusieurs sites.
N’ont pas été retenus les sites et sentiers en milieu urbanisé (ex : circuit de l’émail à Morez), ceux ne
bénéficiant que d’un équipement de sécurité, et ceux bénéficiant d’un seul équipement dématérialisé, pour
smartphone par exemple, sans panneaux ou médias concentrant les piétinements et les risques d’érosion du
sol.
A-a. Etat des lieux, sites par site, sentier par sentier :
La visite de terrain de chaque site retenu a permis de dresser une fiche d’identité précise comportant sa
dénomination, sa localisation, sa cartographie, sa date de création, son maître d’ouvrage, ses financeurs, son
zonage environnemental, et le ou les thèmes interprétés. Un état des lieux, du parking aux sites par le chemin
d’accès, relève l’accessibilité aux Personnes à Mobilité Réduite, le nombre de places, l’état de la signalétique
d’accueil, de cheminement, de l’interprétation, les dégradations, les points noirs (sécurité, disparité des
équipements…). Sont précisés le niveau d’interprétation, les thématiques principales et secondaires, le public
visé, la traduction…le type de médiation (didactique, inter-actif, scientifique…), les supports (matériau, état,
cohérence…), le ressenti général, l’intérêt du site, l’existence ou non de documents (appel,
accompagnement…) et enfin des propositions et des pistes d’amélioration.
A-b. Les thématiques développées sur les sites ponctuels
Plus de la moitié (57%), traite d’une particularité forte du territoire (patrimoine bâti, cascade, site sonore,
moulin…). 15% montre à voir un paysage régional (une vallée) et 30 % offre une perception en balcon sur le
très lointain, souvent panoramique et extra territoriale, avec comme super star le Mont Blanc.
A-c. Les thématiques développées sur les sentiers
Les activités humaines, l’histoire, le bâti sont les plus développés (43%), dont 2 sentiers alpages, 2 sur la
sylviculture, 4 sur l’hydraulique, 3 sur l’histoire et témoignent d’une certaine nostalgie d’un temps passé, un
peu idéalisé d’une harmonie homme – nature.
Les sources, rivières, cascades (28 %) sont les milieux naturels les plus équipés, souvent en site naturels
inscrits ou classés.
Trois tourbières et 2 zones humides sont équipées, soit 12% des équipements, et présentent des messages de
sensibilisation de la fragilité de ces milieux.
Les thématiques « faune et flore », 10 %, ne sont souvent traitées que de façon didactique (plaque
d’identification de l’espèce).
Enfin, deux sentiers seulement présentent la géologie du Jura, malgré sa spécificité reconnue « jurassique,
karstique… ».
A-d. La maîtrise d’ouvrage
Si la moitié des équipements relève du Parc, d’une communauté de communes ou d’un établissement public
(ONF, Réserve Naturelle), l’autre moitié a été portée par une multitude d’acteurs (Communes, syndicat
d’initiative, associations patrimoine, de randonneurs…)
A-e. Principaux constats positifs
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Le Haut-Jura est propice à sa valorisation par l’interprétation (diversité des patrimoines, accessibilité,
volontés d’équiper…). Un tiers des équipements régionaux (Franche Comté) est développé sur le
Parc.
Cette offre en grande majorité « hors neige » (seuls 3 sentier raquettes thématisés), traduit bien la
volonté d’un développement quatre saisons du tourisme.
Une volonté d’ouverture du patrimoine mais aussi de gestion des flux et de protection (gérer pour
protéger).
Une réponse à l’attente des publics en général.
En l’absence de comptage, donc au marques d’érosion et aux personnes croisées lors des visites de
terrain, 30 % sont jugés très fréquentés voir à très forte fréquentation (12 sentiers et 13 sites). Il s’agit
de ceux qui bénéficient, soit d’une forte population locale proche (Canal de Crans à Divonne) mais
surtout de ceux qui constituent une attractivité naturelle souvent bien antérieure à l’équipement
(Chapeau de gendarme, Source du Doubs, Mont d’Or, Gorges de la Langouette, Pertes de la
Valserine, Petit Montrond, Borne au Lion, Lac de Lamoura…)
A-f. Principaux constats négatifs
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Une multiplicité d’équipements qui se sont additionnés depuis 30 ans sans concertation entre les
maîtres d’ouvrages. 37 maîtres d’ouvrage différents dont 26 % sont des communes ou des
associations pour les équipements les plus anciens en général. Le reste, 80%, étant sous la
responsabilité des communautés de communes (ou groupement antérieur au CC) à 47 % et le Parc à
23 %.
Une hétérogénéité dans la répartition géographique, même pour des secteurs touristiquement
comparables (Ex : Malvaux et Hautes Combes)
Trop de sites peu fréquentés et peu connus (21 %, 10 sentiers et 7 sites). La maîtrise d’ouvrage de
certains reste floue et leur promotion inexistante.
Des thématiques redondantes, autour des rivières (patrimoine hydraulique et naturelle), et qui peut
s’expliquer par l’attractivité exercée par ces milieux animés (cascades, gorges, résurgence,
marmites…), et d’autres très peu traitées. La forêt haut-jurassienne couvre 70% du territoire et ne
compte que 2 sentiers qui lui sont dédiés, ainsi qu’un sentier flore obsolète. La géologie, autre
particularité identitaire du Massif du Jura n’est le thème principal que de deux sentiers aussi.
Des équipements et des médias souvent vieillissants et peu entretenus. (les plus anciens ont près de 50
ans)
Des dysfonctionnements sur certains sites qui se traduisent par :
o une disparité des équipements (matériau, graphisme, thèmes…), qui s’ajoutent à quelques
mètres les uns des autres.
o Un manque d’entretien et un manque d’intérêt de maître d’ouvrage qui ont quelquefois
disparu (associations notamment), ou délégué leur compétence (communes aux communautés
de communes).
Très peu de sites accessibles aux Personnes à Mobilité Réduite. Un seul sentier partiellement, et 4
sites.
B- Proposition de classement des sites par l’étude après analyse qualitative
En s’appuyant sur les principaux critères suivants : état général, points noirs, état des équipements, démarche
pédagogique, attractivité naturelle et fréquentation, l’étude propose de classer les sites en trois catégories :
1 : les sites vitrines (forte attractivité naturelle, bonne à forte fréquentation…), bref les
incontournables, les plus spectaculaires. Leur renommée dépasse souvent le Haut-Jura. Ils font souvent partie
de la promesse de découverte « touristique » promue jusqu’au niveau régional. Certains sont vraiment à
améliorer ou à requalifier (Ex : Mont d’Or)
2 : les sites à conserver, assez fréquentés, d’audience plus local, souvent à améliorer aussi
3 : Les sites à repenser ou à abandonner (démontage) très vite, car contreproductif pour l’image
touristique
Le classement proposé par site et sentier :
Sentiers vitrines
La source du Doubs
La source de la Saine
Les gorges de la Langouette
Le tour des 4 Lacs
Le bout du lac des Rousses
Le lac de Lamoura
La tourbière du Nanchez
Les pertes de la Valserine
Les gorges de l’Abîme
Sites vitrines
Mont d’Or
Belvédère des deux Lacs
Pic de l’Aigle
Sentiers à conserver
Au Fil de l’eau (Le Brey)
Sentiers des vies (Combes
Derniers)
L’Homme et la forêt (Chaux du
Dombief)
Du Pré Poncet à la Maison
Michaud
Les Champs Nouveaux (Chapelle
des Bois)
Les sources de l’Héria)
Le parfum d’Estrella (Jeurre)
Mont Mourex
Borne au Lion
Gorges du Flumen (Cernaise,
Chapeau de Gendarme, Saut du
Chien)
La Norbière (Chapelle des Bois)
Le Bayard
Le Bief de la ruine
La Tram’jurassienne (Foncine à
Champagnole)
La ronde des belvédères (Chaux
des Crotenay)
Interprétation de Lajoux - Estive
Interprétation de Lajoux - Histoire
Interprétation de Lajoux –
Combe de Leschéres (site sonore)
Chapelle Saint-Romain de Roche
Belvédère Sous la Roche et Sur la
Roche (Chancia)
Au Fil du temps (Leaz)
Au Fil de l’alpage (Confort)
La roche Giron/Fauconnière
La sorcière attendrie (Vaux les St
Claude)
Les lézards savants (Lect)
Les lutins enrhumés (Les Crozets)
Le lac envolé (Crenans)
La sirène égarée (Maisod)
Arthur dans les nuages (Etival)
Architecture
Au Fil du bois (Gex)
Sites à conserver
Roche Champion
Le Bulay
La Roche Fendue
Belvédère des Quatre Lacs
La Roche au Dade
Sentiers à repenser
L’histoire de la Jougnena
Le chemin du fer (Les
Longevilles)
Sites à repenser
Le Petit Montrond
Belvédère de Narderans
Crêt de la Goutte
Le Cuchet
Le Crêt Pourri
Belvédère Sur la Côte
Belvédère de la Sourde
Belvédère de Chanon
Belvédère des trois Escaliers
Belvédère du Regardoir
Belvédère de Coyron
Belvédère du Mont Pelan
La Grotte de la Pontoise
Le lac de Remoray et Fourpéret
L’étang de la Bucle
Les moulins piquants
Interprétation de la Bienne
(Jeurre)
Le canal de Crans
Les sources de l’Allondon
Les Combes de Cinquétral
Belvédère de la Scia
Belvédère du relais Télévision
(Chancia)
Haut de la combe du Nanchez
C- Proposition d’intervention du Parc
Afin d’organiser un schéma des sites interprétés pour le valoriser, le Parc propose de compléter en 2015
l’étude des sites interprétés en :
- intégrant les sites urbains et les sites réalisés depuis 2012 dont certains pourraient être considérés
comme « vitrine »
-
finalisant une grille d’analyse pour juger la pertinence des «projets»
identifiant les sites naturels qui n’ont pas pour vocation à être équipés et promus
En termes d’intervention, le Parc propose d’intervenir prioritairement sur les sites et sentiers vitrines à
améliorer selon leur situation et leur contexte, et le type d’amélioration ou de requalification, avec une
attention pour leur accessibilité tout public et à la qualité de l’interprétation.
Enfin, cette étude sera également présentée à la commission Biodiversité et milieux naturels du Parc pour
recueillir son avis.
D- Proposition de la commission tourisme
La commission souhaite que les communautés de communes soient saisies de cet état des lieux pour recueillir
leur avis et notamment leur position et leur volonté concernant les sites à repenser et à améliorer, avant que le
Parc, via son bureau et/ou le comité syndical, n’arrête une position, concernant le classement des sites et
sentiers et sa politique d’intervention prioritaire.
3- Présentation de la programmation du Parc 2015 (présentation disponible sur www.parc-hautjura.fr, boite à outil du délégué – activité des commissions) :
-
Offre 4 saisons et conciliation des usages
Eco-mobilité et transports publics
Promotion de la destination Parc du Haut-Jura
Professionnalisation des acteurs
Partenariat avec les Grandes Traversées du Jura (GTJ)
Interventions des participants :
Sur le fonctionnement de la commission
-
l’intérêt des commissions est souligné notamment dans le cadre d’un rapprochement entre le Parc et
les différents acteurs de terrain.
Sur l’étude
-
elle apporte une lisibilité globale, le Parc contribuant ainsi à la rationalisation de l’offre.
Questions sur l’analyse du mode de gestion des sites et la mesure de leur fréquentation
Réponses :
- la fréquentation est évaluée sur la base d’un « ressenti » (à noter que de nombreux sentiers sont oubliés par
les communes alors qu’elles ont été à leur origine).
- la fréquentation des sites est possible grâce aux éco-compteurs, que plusieurs acteurs comme GTJ en
utilisent et qu’ils pourraient faire l’objet d’une mutualisation. Ils sont utiles notamment à l’occasion de la
sortie d’un topo-guide pour mesurer son impact sur la fréquentation.
Q / articulation entre cette étude et le PDIPR ?
Réponses : D’une façon générale, hors milieu urbain, les sentiers de découverte sont inscrits au PDIPR. Dans
les aménagements récents ou en cours (Lac de l’Abbaye, Cascade des Bouchoux…), lorsque des portions
privées font l’objet, soit d’aménagement conséquent, soit d’équipement comme des médias, un bail
emphytéotique lie le propriétaire à la collectivité.
Q / rôle du Parc notamment par rapport aux sites « à abandonner » ? rôle de médiation avec communes ?
Réponses : L’étude fera l’objet d’une présentation à la commission environnement, avant d’être restituée au
Bureau du Parc qui en validera les résultats et les propositions.
Il est également proposé que l’étude soit adressée aux communautés de communes, pour les informer de son
contenu, de ses résultats et pour recueillir leur position concernant les propositions d’amélioration et
d’abandon.
Q/ utilisation des nouvelles technologies pour embarquer les contenus (smartphone, tablettes…) en alternative
aux panneaux classiques, ou aux livrets ?
R : Pour un usage en pleine nature, ces outils peuvent venir en complément d’autres médias et doivent encore
être utilisés avec modération, pour deux raisons principales :
-
Une partie du public n’est pas équipée (fracture numérique)
la couverture réseau du territoire n’est pas complète
Q / Comment les résultats de l’étude seront pris en compte dans la valorisation touristique du Parc ?
R : Le Parc fera le tri entre les sites et sentiers avant d’axer sa communication sur une sélection des sites,
(sous forme de livret, internet…). Sur la carte de randonnées du Parc en cours de réédition, les sites et sentiers
jugés à abandonner ne seront pas valorisés.
Le rendu final de l’étude est envisagé au premier semestre 2015.
Programmation Gilles :
Les points abordés :
Q/ Le problème du débardage et de la remise en état des chemins, particulièrement problématique au niveau
du Crêt de Chalam, est évoqué.
R / une solution est à l’étude par la communauté de communes du Pays de Bellegarde qui prenne en compte
les spécificités du site (fragilité des sols, fréquentation, site majeur et sensibilité environnementale).
Marque Parc :
Remarques sur le retard pris dans le Haut-Jura par rapport à la mise en place de la marque (en comparaison
avec les Alpes) et proposition de créer un groupe de travail spécifique sur la marque ou d’en faire le thème
central lors d’une prochaine commission.
Q / aux conditions d’agréments et à l’ambition du Parc en la matière (cas d’un AEM en attente de marquage)
R : dans le cadre de projet « maraudage », il est prévu de procéder à l’agrément d’accompagnateurs en
montagne partenaires du dispositif. Concernant les hébergements et les restaurants la marque est relancée
depuis cet automne avec l’agrément de 4 établissements, l’idée étant à terme de créer un réseau transversal sur
différents domaines : hébergement/restauration/artisanat/prestations accompagnées/produits agricoles. Si
historiquement le Parc n’a pas pleinement investi le potentiel offert par le territoire c’est notamment en raison
du flou juridique autour de cette marque, qui sans entrer dans les détails, permet d’un côté aux Parcs
d’attribuer la marque mais qui de l’autre, n’encourage pas voire limite fortement la promotion des
bénéficiaires. Face à ce problème le PNRHJ a tout de même avancé mais en limitant le volume de ces
bénéficiaires et en faisant une promotion « discrète » conformément aux directives de la Fédération des Parcs.
A ce jour, le flou juridique qui pèse fortement sur le dynamisme de la marque n’est toujours pas levé (une
étude qui est sensée trancher définitivement la question est en cours). Les Parcs ont des attentes fortes à ce
niveau-là pour pouvoir enfin agir sans craindre des poursuites en justice.
Points divers : thèmes principaux des prochaines commissions
-
Trois sujets retiennent l’attention des participants :
o La marque Parc
o la question du rôle et des compétences de chacun en termes d’organisation, d’intervention et
de stratégie touristique (Etat, Région, Département, Parc, Communauté de Communes). Ce
second sujet, pour être traité à sa juste valeur, nécessite de recueillir le souhait de chacun
d’intervenir.
o stratégie de mise en œuvre du volet touristique de la charte du Parc, avec en préalable, un
éclairage sur le changement climatique et ses conséquences sur les activités de pleine nature.

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