Action 2- Rapport de stage - METEO
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Action 2- Rapport de stage - METEO
Système Caribéen d’Information Environnementale : du satellite à l’acteur Action N° 2 Type Note technique Provisoire Titre Bibliographie et inventaire des sécheresses en Martinique Partenaire Météo-France Auteur Date Jean-Ronald Gourer - Jean-Louis Maridet Décembre 2010 1/12 Tuteur organisme: Jean-Louis MARIDET PREAMBULE L'objectif de cette note de synthèse est de faire un état des lieux autour du thème de la sécheresse et de sa caractérisation. Les documents observés abordent le thème sur des angles différents afin de scinder l'ensemble des perspectives d'étude. Ainsi l'étude favorise la compréhension du phénomène "sécheresse" à des échelles multiples. Tout d'abord, au travers du travail effectué à Météo-France CNRM par Fionna HAHNE, la sécheresse est considérée comme une anomalie climatique mondiale. Bien que chaque région en fonction de son climat, ses sols, son orographie et sa société a une vision particulière de la sécheresse, les experts tentent de la normaliser au travers d'indices à portée internationale tels le SPI ou le RDI. Le rapport ORSTOM sur "la variabilité des pluies et cycles climatiques en Guadeloupe" et l’étude Météo-France sur "L’utilisation des prévisions saisonnières en Nouvelle-Calédonie" nous montre l'influence climatique sur des espaces insulaires différents. Le premier au travers de l'action orogaphique, soit des paramètres locaux et le second vis-à-vis de l'impact de l'ENSO, un phénomène régional voire mondial. Les deux autres documents étudiés, les"Formations et paysages secs. Le cas de la Martinique" de Philippe Joseph "la gestion de l'eau agricole dans le Sud-Est Martiniquais et “L'exemple de la sécheresse 2000-2001" sont des documents issus de la bibliothèque universitaire de Schoelcher. Ces documents ne s'intéressent qu'à l'étude du cas de la Martinique, l'un au travers des particularités climatiques de l'île et l'autre vis-à-vis de l'étude concrète d'un cas de sécheresse. Nous conclurons cette note de synthèse par un tableau des épisodes de sécheresse en Martinique, réalisé à partir de recherches auprès de sources multiples dont celles citées précédemment. 2/12 SOMMAIRE 1. Sécheresses (généralités et universalité) et indices (document CNRM) 2. La sécheresse en milieu insulaire: Causes locales et régionales a. L'influence orographique et continentale en Guadeloupe b. L'impact de l'ENSO en Nouvelle-Calédonie 3. La sécheresse en Martinique : Causes et effets a. La dichotomie Nord/Sud b. Les effets de la sécheresse dans le Sud-Est de la Martinique. 4. Les épisodes de sécheresse à la Martinique a. Episodes recensés : sources et recherches b. Tableau des épisodes de sécheresse 3/12 1. Sécheresses (généralités et universalité) et indices (document CNRM) Dans le cadre de cette note de synthèse, destinée à recenser les documents bibliographiques nécessaires à l'interprétation du phénomène « sécheresse », ce travail de Fionna HANNE occupe une place centrale. Plusieurs aspects y sont abordés: - Tout d'abord, la définition du terme sécheresse : la sécheresse est la conséquence d'un déficit hydrique et s'articule autour du triptyque : intensité,durée et espace. - Ensuite, elle détermine plusieurs types de sécheresse : • La sécheresse météorologique déficit hydrique sur une période donnée comparativement à la normale (moyenne sur à peu près 50 ans). • La sécheresse agricole ou le manque d'eau agit sur le rendement des plantes. • La sécheresse hydrologique lorsque les réserves hydrologiques perdent de leur volume ou sont asséchées. • La sécheresse géotechnique lorsqu'il y a un véritable impact sur la structure édaphique voire pédologique entraînant des fissures dans le bâti. - Avant de faire un état des lieux des indices normalisés ou standardisés à travers le monde en fonction du type de sécheresse qu'ils définissent comme précédemment expliqué. L'avantage de la normalisation et de la standardisation est qu'elle permet d'obtenir des valeurs de l'indice valable universellement et comparable entre les différentes stations d'un espace. Elles éliminent notamment les différences orographiques ayant une incidence sur les totaux pluviométriques. De par l'ensemble de ces indices, deux d’entre eux nous intéressent principalement, le SPI (Standard Precipitation Index) et le RDI (Reconnaissance Drought Index), des indices qui ont pour objectif de caractériser une sécheresse météorologique. Ces indices sont reconnus à l'échelle internationale. Bien que beaucoup utilisés en milieu tempéré et notamment dans le pourtour méditerranéen, ils le sont moins dans la zone subtropicale. Il est donc utile de vérifier leur applicabilité en Martinique. Le SPI et le RDI ont des points en commun, ils utilisent la même table de valeurs ou l'indicateur 0 est la bascule entre une pénurie (valeurs négatives) ou un excès (valeurs positives) d'eau par rapport à la normale. En deçà de -0,99, on parle de période sèche et d'extrême sécheresse en deçà de -2,00. Cependant, le RDI en est encore à son stade expérimental contrairement au SPI qui a déjà fait ses preuves sur le plan international. L'avantage du RDI est qu'il se calcule de trois façons alors que le SPI n'utilise que le calcul par 4/12 standardisation. De plus, il intègre un paramètre climatique supplémentaire, l'évapotranspiration potentielle alors que le SPI n'utilise que les données de précipitations. Ces deux indices peuvent être comparé lorsque le RDI est utilisé sous sa forme standardisée, ils se calculent sur plusieurs périodes 1, 3, 6, 9, 12 mois et plus. On peut donc déterminer une corrélation entre les deux indices qui est très révélatrice. En effet, plus la corrélation entre les deux séries de données est forte et se rapproche donc de la valeur 1, plus l'impact de l'évapotranspiration est faible sur l'espace considéré. Autrement, plus elle s'en éloigne et plus elle donne du crédit à l'usage du RDI comme indice révélateur. Le type de climat est également déterminant dans le rôle de l'évapotranspiration un climat semi-aride avec des pluies éparses comme le climat méditerranéen diminue l'impact de l'ETP, puisque l'évapotranspiration est beaucoup plus régulière si l'on considère sa moyenne mensuel voir annuel. Alors que pour un climat humide l'évapotranspiration fréquente à laquelle s'ajoute les précipitations et la température lui octroie beaucoup plus de valeur. La variabilité des indices augmente lorsque l'on travaille sur des périodes plus courtes, elles permettent de détecter des situations hydriques courtes responsable parfois des grands épisodes de sécheresse recensés. Pour exemple, une étude sur un SPI 1 mois va révéler davantage de stress hydrique que sur 12 mois sans pour autant qu'il ne s'agisse véritablement d' épisodes de sécheresse importants. Le travail de Fionna HAHNE nous renvoie à un indice complexe prenant en compte beaucoup plus de paramètres, le PDSI. Cet outil prend en compte les réserves hydrologiques, un paramètre qu'il ne faudrait sûrement pas prendre à la légère dans l'application des indices sur notre territoire tant nos réserves insulaires sont défaillantes lors d'épisodes de sécheresse marqués. Cependant, pour des raisons de simplicité de calcul, nous concentrerons nos travaux sur la validation du SPI pour la Martinique. 2. La sécheresse en milieu insulaire: Causes locales et régionales a. L'influence orographique et continentale en Guadeloupe Le rapport scientifique de Dominique ROSSIGNOL, a pour but de mettre en évidence le caractère hétérogène des régimes pluviographiques en Guadeloupe. Il fait tout d'abord une analyse en fonction de la position orographique des stations. Ainsi, il détermine trois types d'espaces sur le territoire guadeloupéen pouvant servir de modèle à la description du comportement pluviométrique. • Le premier espace que nous considérerons est la plaine: 5/12 De part les calculs liés à la distribution de l'intensité des pluies(méthode qui l'emploiera pour les trois types d'espace), la plaine correspond à une phase intermédiaire puisqu' elle possèdent une contribution des fortes intensités et des faibles intensités comprise entre celle des postes de crêtes et celle des postes de montagnes.Ces postes subissent à la fois l'influence océanique et l'influence continentale lorsque les masses d'air se réchauffent en pénétrant les terres. • Le second espace correspond aux postes relatifs aux zones pentues: On y observe une contribution des fortes intensités importantes (les intensités supérieures à 50 mm/h y représentent 30% du cumul total au lieu de 20% dans le cas des postes de crête).Cela est du principalement à l'élévation rapide des masses d'air sur les pentes et donc aux pluies par ascendance orographique. Et d'autre part, même si la classe prépondérante reste celle de moins de 1mm/h, sa contribution est relativement faible, moins de 6% du cumul total. • Le dernier espace, les postes de crête: Cet espace met en exergue les pluies peu intense mais fréquente. A cet étage, le phénomène d'élévation orographique s'estompe et c'est davantage la logique du nez dans les nuages, soit d'une zone constamment humide qui resurgit. En effet, ces postes situés à plus de 1000m d'altitude dépasse fréquemment les 10% uniquement pour la classe de 1mm/h. Et comme précédemment expliqué la contribution des pluies intenses est beaucoup moins marquée. L'intensité maximale selon Dominique ROSSIGNOL ne semble pas directement lié aux caractéristiques orographiques. Il s'intéresse également aux variations nocturnes et diurnes sur les précipitations en fonction de la localité observé. Il dénote que "l'accroissement nocturne des précipitations signifie que le réfroidissement des sommets nuageux pendant la nuit, est plus efficient que le réchauffement diurne pour produire l'instabilité orographique à l'origine des précipitations". De même, il analyse le maximum diurne, entre 12h et 17h, du Nord de la Basse-Terre comme la résultante d'un effet continental lié au déplacement des masses d'air en provenance de l'Est . Celle-ci s'étant réchauffés en traversant la Grande-Terre. D'autre part la forte nébulosité au Sud de la Basse-Terre est selon lui sans équivoque d'origine orographique. Le phénomène de la sécheresse en elle-même n'est pas abordé dans ce document, cependant Dominique ROSSIGNOL au travers du document sur les isohyètes inter-annuelles exprime bien la réalité du territoire. Il existe une double dichotomie, la première entre la Grande-Terre et la Basse-Terre, respectivement avec des isohyètes ne dépassant que rarement les 1,5 mètre 6/12 annuel de précipitations alors que l'on atteint par endroit les 4,5 mètres en Basse-Terre. La seconde en Basse-Terre, entre la côte au Vent et la Côte sous le vent qui affiche le minimum pluviométrique annuel (1,2 m/an). b. L'impact de l'ENSO en Nouvelle-Calédonie Les climatologues de Nouvelle-Calédonie, comme on le voit au travers de ce chapitre, tentent de comprendre l'influence probable d'un phénomène tel celui de l'ENSO sur les manifestations météorologiques de son territoire ainsi que de son environnement proche. Pour ce faire, ils font appel à un raisonnement scientifique, basé sur le calcul d'indices multiples ainsi qu’à des relevés homogénéisés. Une famille d’indice a pour objectif d'estimer les différentes phases de l'ENSO. Le SOI, le BEST, le NINO 3.4, le MEI en sont quelques exemples. Le BEST, un indice qui prend à la fois en compte l'aspect océanique et atmosphérique octroie en Nouvelle-Calédonie les corrélations les plus fortes avec les relevés pluviométriques (nombre de jours de pluie NBJRR , les totaux pluviométriques mensuels RR) ainsi que les minimas de température (TN). La phase de l’ENSO (El Nino, oscillations australe) et le passage de la Nina à el Nino peut se définir selon des seuils ou par le biais d'une discrétisation. Le BEST, un indice pour lequel, il n'existe pas de seuils définis, utilisent des quintiles pour définir les deux phénomènes marquant de l'oscillation australe que sont el Nino et la Nina. En sachant que le premier quintile pour lequel les valeurs sont positives correspond au phénomène el Nino et le dernier quintile à la Nina ( valeurs négatives). Au-delà de l'observation du comportement des indices vis-à-vis des précipitations. Il existe d'autres analyses corrélatives cherchant à mettre en évidence l'impact de l'ENSO sur les perturbations atmosphériques. La corrélation peut être immédiate, soit pour une période identique l'observation corrélée du comportement des précipitations et des indices, soit au travers d'un décalage temporaire que l'on parte sur des plages de donées mensuelles ou annuelles. En effet, les perturbations atmosphérique pourraient être la conséquence d'un Nino qui se serait manifesté quelques mois (ou quelques années) auparavant ou au contraire être « précurseurs » d'un futur Nino. Les avancées à propos de cette analyse concernant la Zone de la Nouvelle-Calédonie, montre que le déphasage met en évidence des corrélations fortes notamment dans le Nord de l'île entre des RR, des NBJRR avec l'indice BEST. Pour un déphasage négatif, soit un phénomène ENSO responsable des taux de pluviométrie et d'un nombre de jours de pluie important. A noter concernant les températures qu'il s'agirait davantage d'un paramètre climatique précurseur de l'ENSO. Les experts malgré ces corrélations démontrés préfèrent pour certains s'appuyer sur des calculs de probabilité plutôt que des calculs déterministes. 7/12 3. La sécheresse en Martinique : Causes et effets a. La dichotomie Nord/Sud a. La dichotomie Nord/Sud Le mémoire de Philippe Joseph se défini comme un ouvrage de base pour la connaissance de la géographie de la Martinique. Plusieurs points essentiels y sont abordés afin de pouvoir cerner les interactions des différentes composantes de l'écosystème martiniquais. L'interaction atmosphère, lithosphère voire topographique qui permettent de comprendre pour quoi il y a une dichotomie entre le Nord (Humide) et le Sud (Sec), ou encore l'effet de foehn qui rend la côte Nord Caraïbe plus sèche que celle du Nord Atlantique. Il permet de comprendre le fonctionnement hydrologique de l'île et bien entendu sa composition floristique. Ils déterminent également l'action anthropique sur le milieu entraînant parfois des dégâts irréversibles et la formation de micro paysages secs. La richesse du mémoire s'affirme vis-à-vis du nombre important de documents graphiques insérés en annexe qui révèle les périodes de sécheresse en Martinique. b. Les effets de la sécheresse dans le Sud-Est de la Martinique. Dans ce mémoire de maîtrise, plusieurs aspects de la gestion de l'eau sont clairement explicités. Tout d'abord, l'organisation du territoire vis-à vis de ces ressources en eau. Une dichotomie évidente entre le Nord et le Sud de l'île avec respectivement des précipitations avoisinant les 3 à 4000 mm par an contre une pluviométrie ne dépassant que rarement les 2000 mm. Ainsi, la gestion de l'eau par les acteurs publiques et privés à une importance colossale dans le maintien de la ressource mère de la population civile mais aussi du corpus agricole en cas de déficit hydrique. L'auteur nous explique bien que le ruissellement faible dans le Sud nécessite une irrigation optimale d'où la création du P.I.S.E (Périmètre d'Irrigation du Sud-est) et de digues de retenues ( barrage de la Manzo, retenue d'eau de Belle-Etoile, le réservoir d'eau à partir de pompages souterrains à RivièrePilote). L'épisode de sécheresse exceptionnel de 2001, n'ayant pas été vu comme une conséquence directe du phénomène El Nino, a fait réagir les acteurs de l'eau SME, DAF, Comité de bassin (Conseil Régional), sur la problématique de l'eau et les solutions possibles qui permettrait de pallier à ces fortes sécheresses. La Martinique et les petits planteurs restent donc soumis à l'aide que leurs 8/12 octroie les collectivités régionales, les coopératives et syndicats agricoles d'autant plus que les petits agriculteurs non irrigués sont nombreux. Ainsi qu'à l'aide de l'État en cas de déclaration de « calamité agricole ». En 2010, aucune solution nouvelle n' a permis d'améliorer les infrastructures de stockage de l'eau. Il est donc clair que ce document met en évidence des problèmes récurrents que nous constatons encore aujourd'hui vis-à vis de la gestion de l'eau agricole quelle soit superficielle ou souterraine. Malgré les sécheresses successives de 2003, 2007 ou encore 2010. 4. Les épisodes de sécheresse à la Martinique a. Episodes recensés : sources et recherches Le travail, concernant la recherche des évènements de sécheresse a été orienté dans un premier temps sur les sources provenant d'organisme: − La DAF, en charge de mener les expertises sécheresse et de déterminer « une calamité agricole » a été approchée. La difficulté s'est observée autour de l'obtention de fichiers numérisés (propos DAF). De plus, les fichiers mal classés seraient donc difficile à retrouver. − La DIREN, cet organisme ne mène des expertises sécheresses que depuis 2 ou 3ans. Et donc n'est pas capable de nous renseigner sur les épisodes plus lointains que nous recherchons. − L'ODE, le CTCS, la Chambre d'agriculture n'ont pas d'informations archivées sur le sujet. − La Préfecture a tout comme la DAF, des informations sur le sujet sur support papier. Du coup, les recherches se sont orientés vers d'autres sources, et notamment nos archives à METEO-FRANCE. Les épisodes sécheresses y sont recensés depuis le début des années 90. De plus, on y retrouve un dossier « DIREN » de relevés des stations qui met en exergue les plus faibles précipitations depuis les années 50, sur quelques uns de leurs postes limnimétriques. Autrement, d'autres sources furent explorés, mais tout aussi valables : − Les sites internet avec pour site référence, celui de FranceAntilles,mais la jeunesse du site ne nous permis de remonter qu'en 2006. − Les documents de bibliothèques consultés comme ceux de Philippe Joseph et de Dominique STANISLAS. 9/12 b. Tableau des épisodes de sécheresse (page suivante) 10/12 Episode de sécheresse GLOSSAIRE Arrêté sécheresse Source de (communes l'information concernées) Sévérité météorologique Conséquences recensées Régions/Communes Période 1950 SA Sainte Anne VA Vauclin TR Trinité N-C Nord Caraïbe LA Lamentin SM Sainte Marie 1958 1971-1976 FSD Fond SaintDenis S Sud N-A Nord Atlantique Des pertes importantes dans le monde agricole et des retombées économiques et 823 mm à S-A, 600 mm au VA sociales critiques. 1973 Sécheresse carême Sécheresse post carême (avril-juillet),déficit pluviométrique exceptionnelle (avec une durée de retour des étiages: 1975 de 40 à 60 ans (ORSTOM). Asséchement des cours d'eau N-C Nord Caraïbe Dossier sécheresse "expertise DIREN" Dossier sécheresse "expertise DIREN" Dominique Stanislas. 2002.La gestion de l'eau agricole dans le sud-est martiniquais : l'exemple de la sécheresse 20002001. Dominique Stanislas. p.160. S(Vauclin SainteAnne) Frédéric MONIOD.1975.Cart e des ressources en eau de surface de la Martinique. S Frédéric MONIOD.1975.Cart e des ressources en eau de surface de la Martinique. autres éléments Le débit des cours d'eau s'est annulé S déficit par rapport à la normale 1977 /n zone géographique concernée 1980 33%/n sur l'île,54%/n sur TR; période marquée par la Dossier sécheresse "expertise DIREN" Dossier sécheresse expertise DIREN " METEO FRANCE" Dossier sécheresse 91 "METEO FRANCE N-A 1991 sécheresse de Juin à Août 91. 07 MAI 1998, la Martinique a été déclaré "zone sinistrée" et les entrepreneurs touchés Banane: perte d'environ 13% ; Canne forte ont pu bénéficier "de Décembre 97,à VA 89%/n; dans la moitié sud de l'île, la concentration en sucre mais faiblesse du prêts bonifiés" et de tonnage, diminution du rendement de 10 à mesures indemnitaires pluviométrie a parfois été 25 %. L'élevage a été sévèrement touchés ( "la calamité Dossier sécheresse inférieure de 50% à la agricole_Fonds de 98 " METEO S plus affecté ; tout moyenne mensuelle de également. Les pertes totales s'élèvent à Secours"). FRANCE" l'île est concernée. Février à Mai 98. 242,2MF. 97-98 -Arrêté préfectoral du 31 Mars 2001, la Martinique est placé en "zone d'alerte"; Deux arrêtés préfectoral du 4 avril concernant tout d'abord la restriction de l'usage de l'eau" et en second lieu une restriction des prélèvements d'eau à usage agricole sur les bassins versants des rivières. 2000-2001 CP,VA:30%/n, début des /n à partir de l'hivernage 2000, sécheresse exceptionelle 60%/n, le mois le plus sec depuis une cinquantaine d'années Dommage important sur les exploitations agricoles. 2002-2003 25 à 30%/n ; 30%/n en Mars 2003, 12 mois de déficit pluviométrique consécutifs sur la station du LA. LA: le bilan hydrique signale que la rétention d'eau est en deçà de la capacité de survie ; Une situation critique sur l'ensemble du littoral martiniquais. dossier sécheresse 2003 " METEO FRANCE" N-C; C MAI 20O7: 80%/n à FSD, sur quelques stations MF moins 26.04.2007, un arrêté préfectoral a été pris Débit des cours d'eau extrêmement faible, afin de restreindre mesure de restriction d'usage d'eau. l'usage de l'eau. http://www.newme diafr.info/ixm_ixpnew s.php? file=article&story_i S ; N-C d=22023 2007 de 30%/n. 23.02.2010, un arrêté préfectoral a été pris pour interdire les usages superflus d'arrosage des pelouses, de vidange Sur les quatre points en rivière étroitement et remplissage des 50%/n en Août, 30%/n depuis surveillés en période de sécheresse par la piscines et de lavage des voitures hors des octobre 2009, février 16mm à DIREN et le Conseil général, trois ont 11/12 Dossier sécheresse 2001 " METEO FRANCE"; FRANCE ANTILLES S; N-A http://www.martini que.franceantilles. fr/.../secheressereduire-sa-douchede-trois-minutes23-02-2010- Références: − HAHNE,Fionna, Les indices de sécheresse en FRANCE, CNRM, 2008 − JOSEPH,Philippe, Formations et Paysages Secs. Le cas de la Martinique,Mémoire de Recherche,1993. − STANISLAS,Dominique, la gestion de l'eau dans le Sud-Est, Martiniquais.L'exemple de la sécheresse 2000-2001,Mémoire de Recherche,2002. − Utilisation de la prévision saisonnière en Nouvelle Calédonie (Anne Leroy) Météo-France − Dominique ROSSIGNOL, Relation entre la variabilité des pluies et les cycles climatiques en Guadeloupe,ORSTOM,1990 − Archives METEO FRANCE. − MONOD Frédéric. Carte des ressources en eau de surface de la Martinique. Sites internet: − France-Antilles − New Media 12/12