doc de presse c2 l art insolite insolent - Louisa Raddatz

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doc de presse c2 l art insolite insolent - Louisa Raddatz
document de presse
chapelle Saint-Sulpice
lieu de diffusion des pratiques artistiques actuelles
programmation 2O15
C2L ’art !…insolite,insolent
ANTONIO ALMODOVAR/peinture
SEBASTIEN FAU/ Film d ’animation
ERIC GIORDANO / dessin
MAÏLYS GIRODON/ peinture
LOUISA RADDATZ/ installation
vernissage mercredi 11 février à 18h30
exposition du 11 février au 4 mars 2015
Une rencontre pour présenter cette année des artistes “ insolitesinsolents ” qui s’inscrivent dans la mouvance de l’art singulier de plus en
plus présent aujourd’hui dans les Salons grâce aux organisateurs et
artistes qui y croient.
Si ces œuvres d’artistes se veulent “ étrangères ” aux codes, règles et
canons artistiques, à l’évolution du marché de l’art, mais alors qui en
sont réellement ces acteurs ? inconvenants pour certains, “ courageux ”
pour d’autres et souvent prompts à provoquer des “ chocs visuels ” par
leur interprétation inhabituelle du monde et du genre humain.
Ces “ preneurs de risques ” avec leurs œuvres “ marginales ” et parfois
provocatrices, s’autorisent tout simplement une grande liberté
d’expression pour un art affranchi et spontané. Avec ou sans intention, ils
participent activement à la “ désacralisation ” de l’art contemporain pour
une vision des choses plus “ brute ” de l’humanité, des sentiments et de
la société de consommation. C’est un art transgressif et libéré de tout
tabou et jugement. Parfois ironique ou emprunt de dérision, s’il s’exprime
souvent avec la brutalité des émotions, il ne sera jamais vulgaire et
insultant, toujours sincère, il cherchera à être au plus prés de la vérité.
Pas d’art “ abracadabrant ”, vulgaire ou incohérent ici, mais plutôt
inaccoutumé, original, rare ou excentrique et décalé, propre à ouvrir nos
esprits et nos cœurs sur le partage et la différence. sv
ANTONIO ALMODOVAR
artiste peintre
vit à Vayrac (région du Lot)
Techniques mixtes sur cartons et toiles
production 2013/2015
07 81 50 24 34
[email protected]
« Almodovar, le re-faiseur de tronches »
« L'insolence, c 'est la rencontre d une pratique et d ’un
rapport contemporains à l'art et une estimation de l ’histoire de l art
qui se mêlent et fusionnent et se rencontrent enfin ... L'insolence
naît petit à petit et va crescendo, tantôt les uns sont gênés par un
écorché, par un geste dégradant de l'histoire des arts, tantôt les
autres rejettent la maîtrise du trait et de la couleur ...l 'insolence ,
fine lame qui sectionne l'approbation et attire l'attention !!
Almodovar est un « faiseur de Portraits », pas du mot "portrait",
faiseur de cartons-papiers arrachés, vite collés : portraits borgnes,
déformés, portraits craquelés à partir de classiques, portraits issus
de la Renaissance, de photos de groupes punk, de publicité et de
magazines féminins ...
Rupture et adhésion, main dans la main autour du concept " sacré"
qui accompagne une vague esthétique classique du traitement
pde l 'image du portrait : perversion, manipulation, syndrome de
Stockholm, dépersonnalisation, déformation, appropriation,
abandon pour constituer le langage pictural d ’Almodovar.
Le portrait devient alors prétexte pour traiter le temps, le
souvenir, l'amour, le cinéma, l'altérité
avec un faux-air d'accès aisé à tout spectateur.
L' image-surface est parapet, mirage, leurre, piège « à œil ».
L'image est "stéréotype" riche d ' acceptions, la polysémie évite la
clarté !... la clarté contient la confusion ».
SEBASTIEN FAU
Réalisateur, plasticien, décorateur
vit à Rochefort du Gard
Film d ‘ animation - Installation
Clip « Look up » tiré de « Tilt »
le peuple de l‘ herbe
production 2009
06 62 05 02 86
[email protected]
Réalisateur et plasticien, Sébastien FAU, formé aux Arts
Décoratifs, se spécialise dans le film d'animation.
Parallèlement à un travail de sculpture,
il livre depuis 2013, de nombreux clips
pour le groupe musical “ le Peuple de l'Herbe ”.
Avec le titre “ Look Up ”, présenté ici, il anime des graffitis
en utilisant la technique du “ stop motion ”.
de l’image, usant du loufoque et de l’absurde pour une
oeuvre à la fois provocatrice et alternative.
Réalisations
Films
Films d ’animation, films d ’entreprise,
films institutionnels, films publicitaires, reportages...
En animation
Animation en volume, animation plastiline, animation en
extérieur...
En décors
Maquettes, décors à l'échelle 1, personnages...
Photos de tournage
Actimel (Sorcier/Danone 2009-2010), Trouble-fête
(Virgil Malara, 2005), Films d'entreprise...
Prestations diverses
story- boarding, montage, étalonnage, infographie, effets spéciaux,
musique, mixage audio...
ERIC GIORDANO
artiste peintre, dessinateur
vit à Marseille
06 14 79 25 60
atelierderic@free .fr
Dessins en techniques mixtes sur papier
production 2014
Série « Le sexe, c ’est pas le
pieds, c ’est les chaussures »
« Des jambes nues et des chaussures,
une interrogation sur le langage,
l‘absence de désir et d ’affect
des images érotiques ».
Peintre autodidacte, Eric Giordano se qualifie de “ figuratif
animé par l’amour du trait ”. Son œuvre à la fois précise,
précieuse et audacieuse pour cette série, questionne le corps et
son langage, ainsi que sa perception codifiée ou stéréotypée
perçue habituellement. Le corps, à la fois structure et
“ destructure ” de l’être qui y cache son âme et ses pensées les
plus secrètes, devient sous la main experte de l’artiste le véhicule
à la fois des apparences et de la transgression. Au-delà de cet
érotisme direct, c’est “ être humain ” dont il est question. Par une
savante alchimie des médiums, les effets de matières rendent
aussi compte de la dualité entre la rudesse des matières, des
émotions et la légèreté exquise des couleurs.
Travaux et recherches
« Le corps animal »2014
Recherche sur l’expressivité du corps animal et le rapport à
la terre ou la
confrontation entre l’homme et l’animal et à travers lui à son
environnement.
« Fragments érotiques » 2012
Le corps tronçonné, sans visage ni âme est-il encore érotique ?
« Les baigneuses » 2012
Cette série est née de l’observation des
baigneuses à la plage.
Mise en scène et regards portés sur le corps.
MAÏLYS GIRODON
artiste plasticienne
vit à Marseille
Installations ACTE 31/ ACTE 3
06 88 46 06 50
[email protected]
« De la difficulté
d ’être un homme au féminin »
« Dans mon travail, l'intuition et le lâcher-prise coexistent avec le temps du faire et de la
réflexion. Grâce à un langage sensible, je retranscris certains phénomènes perçus
quotidiennement, le système *somesthésique devient la base du travail réalisé
au moyen de la sculpture et de la photographie mais en privilégiant aussi la peinture.
Depuis 2009, avec les « actes » j’aborde la plasticité de la peinture acrylique en relation avec le
corps. C’est ainsi que je me suis demandée pourquoi et comment laisser une trace ?
En quoi l’acte de peindre avec son corps engage la question de la trace à la fois peinture,
dessin et action performative intime ?….
Des artistes comme ceux du courant Supports/Surfaces m’ont beaucoup inspirée, ainsi que des
artistes comme Christian Jaccard, Patrick Saytour ou Claude Viallat
et plus encore Louise Bourgeois… »
« Mon travail se veut être un territoire qui réunit ces idéologies différentes.
Dans « les Actes », le processus de travail est important; à l’image du mythe de Pénélope,
il inscrit une temporalité confuse.
Sur une toile de lin ou de tissus usagés et à usage domestique,
je viens inscrire aléatoirement de la peinture acrylique noire à l’aide du corps et plus
principalement de mon bassin, utilisé comme outil.
Les teintes que je choisis sont la plupart du temps naturelles et neutres ...
Les pièces que je réalise gravitent autour de la notion de genre ou plus
particulièrement « de la difficulté d'être un homme au féminin », et font preuve d’une vivacité
rageuse, d’une énergie emportée qui témoigne de la violence d’un geste primitif : celui de
confronter son corps couvert de peinture à la toile, à son tour réceptacle d’agressions.
Je ne cherche pas à représenter le corps mais plutot à me le réapproprier. Il est pour moi
matière et processus constitutif de l’art lui-même. Dans sa fonction transitive, la peau garantit
la mise en contact de l’intérieur et de l’extérieur. Il s’agit d’une prise de parole par le corps,
transmettant un langage propre. L’esthétique ainsi créée est non figurative, articulant l’absence
et la présence de l’objet dans le signe... »
« ...A ce langage du corps, j'ajoute parfois des fils cousus et des perles
qui viennent structurer la peinture, comme une projection mentale de cartes,
de topographies et de territoires.
Les perles sont suspendues aux fils, fins ou épais, et pendent, de façon à faire apparaître
la pesanteur, la gravité nous tenant au monde ou le sentiment de verticalité.
Ces travaux déploient différents types de géographies : intimes, psychiques,
fantasmagoriques, symboliques ou physiques. En tant que construction instinctive,
entendement inconscient, elles sont une trace de l’organisme dans le monde extérieur, qui
assimile, transforme et façonne ; c’est une manière de se rendre, soi-même, extérieur à soi… »
« L’art est un vecteur de communication où chacun intervient avec son expérience
vécue. Il est un espace de rencontre, une arène où agir. Questionner, perturber le
spectateur, tel est mon but ; il y a dans ma démarche une dimension spirituelle où
chacun peut trouver la strate, l’endroit qui lui correspond ou dont il a besoin. »
* domaine de la sensibilité qui concerne la perception consciente de toutes les modifications intéressant le
revêtement cutanéo-muqueux les viscères le système musculaire et ostéo-articulaire.
LOUISA RADDATZ
artiste plasticienne
vit à Labenne- Ocean (Sud Ouest)
06 84 06 21 16/
[email protected]
Installation in situ “ Cheveux-Crins ” / 2015
Une archéologie obsessionnelle et familiale
2010/2014
Son travail est essentiellement basé sur la mémoire intime, son
histoire familiale et s’appuie sur des traces, des archives et des documents. Il interroge
la matière, l’espace et le temps (présent/passé). L‘artiste essaie de réanimer un passé
pour ne pas le perdre, en l’accumulant.
C’est une connexion entre le présent et le passé, insaisissable:
son œuvre est un « passage », un moyen de vivre sans décalage, une « sur-vie ».
La série « Atlas», en référence à l ’œuvre « l’atlas Mynomsyne » de l ’historien d’art Aby
Warburg (1866-1929) est un puzzle de « constellations » à l’origine d’un héritage familial
issu de son espace intime, documents et archives formant une collection.
Sorte d’auto-reportage son travail autobiographique se situe
entre fiction et réalité, laissant quelques doutes aux visiteurs.
Un second travail, appelé
« ses environnements » est pour l‘artiste comme une propre extension d’elle-même,
une prolongation de son intime vers son espace vital, en manipulant la matière et en
travaillant sur le vivant. Ces installations se construisent à partir des matériaux délaissés
ou de restes (déchets organiques, chutes) qui sont réanimés ( on/off) sous une
nouvelle transformation- renaissance.
Recherchant à reconstituer un passé éteint , elle puise en partant
d’une quantité connue, des fragments de souvenirs,
pour pouvoir y revenir, avec l ‘ idée d ’une conservation.. peut être pour l’éternité (?)
On trouve aussi dans son travail, comme une impression que tout est figé, malgré une
recherche constante de mouvement, cet état de chose contribue à accentuer le coté
morbide ou mortifère de cet entre-deux - la dualité vivant/mort,
présent dans son œuvre.
Ainsi, on assiste à l‘inscription récurrente dans son œuvre d’ une forme
d’ archéologie obsessionnelle et familiale au processus identique, partant et reposant
sur un « rituel » basé sur le tri, le classement, l’assemblage, l’ajout, de l’accumulation,
l’envahissement, la répétition, l’unification et enfin, le vécu.
Dans le cadre du programme municipal de sensibilisation
à la création contemporaine,
la chapelle Saint-Sulpice haut - lieu du patrimoine roman,
propose tout au long de l ‘ année,
des expositions et des évènements artistiques,
invitant artistes émergents et confirmés à croiser leurs pratiques respectives
et à rencontrer les publics : monographies, installations,
collectifs et ateliers artistiques visent au rapprochement
et à la désacralisation de l'art contemporain
dans le plus grand respect du lieu d'accueil.
A cette orientation contemporaine,
des « parenthèses » patrimoniales et amateurs
sont aussi l ’occasion de satisfaire
tous les publics
.
ACCUEIL DES PUBLICS
& INSCRIPTIONS AUX ACTIONS ARTISTIQUES
horaires:
du lundi au dimanche
de 9 h30 à 12 h30 et
de 14h30 à 18h30
( fermé les jours fériés
et en montage d ’exposition)
DIRECT CHAPELLE 04 42 55 50 83
VISITES COMMENTEES DE L’ EXPOSITION SANS RDV*
par Yaguel
pour une meilleure compréhension des expositions
le matin 10H00/12H00
•DU 17 AU 20 FEVRIER
•LE 23/02
•LE 25/02
l ’après-midi 15H00/17H00
LE 12 ET 13 /02
DU 23 AU 27/02
EN WEEK END
21/22 FEVRIER
* attention ! pour des visites de groupes
merci de contacter préalablement le 06 33 41 44 61
vous informer des contenus sur www.istres.fr rubrique culture
puis médiation culturelle
chapelle Saint-Sulpice
Route de Tivoli - étang de l Olivier
parking MARIE MAURON / ESPLANADE BERNARDIN LAUGIER
CONTACT SYLVIE VILETTE
Chef de projets Culturels
Responsable de la chapelle Saint-Sulpice
Médiation Culturelle des arts visuels - Direction des Evènenents
06 33 41 44 61
[email protected]