Concours national d`aide à la création d`entreprises de technologies
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Concours national d`aide à la création d`entreprises de technologies
8ème édition du concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes… Plus de femmes et de projets issus de la recherche publique Cérémonie de remise des prix – Mardi 20 juin 2006 Contacts presse : EURO RSCG C&O David MOLINS / Clémence BECHU [email protected] / [email protected] 01 58 47 81 35 / 01 58 47 95 62 Sommaire p. 3. Communiqué de presse Plus de femmes et de projets issus de la recherche publique p. 5. Prix Spéciaux 2006 p. 7. Profil des lauréats 2006 : toujours plus de femmes ! p. 8. En 8 ans près de 800 entreprises créées et 4750 nouveaux emplois p. 13. Dispositif du concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes p. 14. Le jury 2006 p. 16. Les fiches partenaires Communiqué de presse Edition 2006 du concours d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes… plus de femmes et de projets issus de la recherche publique François Goulard, Ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, a remis, mardi 20 juin 2006, les prix du 8ème concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes, en présence de Dominique Costantini, Présidente du jury national et PDG de BioAlliance Pharma. Lancé en 1999, ce concours est devenu au fil du temps un élément majeur du dispositif de soutien mis en place par le Ministère chargé de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur pour aider les créateurs de projets de technologies innovantes. L’objectif de ce concours est de détecter, faire émerger et développer des projets de création d’entreprises de technologies innovantes par un soutien financier et un accompagnement adapté, en partenariat avec OSEO, l’Agence nationale de la Recherche, le Fonds social européen et la Caisse des Dépôts et Consignations. Pour François Goulard, le soutien à la création d’entreprises innovantes est une priorité. Grâce aux emplois qu’elles créeront et aux nouveaux services qu’elles apporteront, les entreprises innovantes sont des acteurs majeurs de la compétitivité économique de notre pays. « C’est pourquoi je veux encourager toutes celles et tous ceux qui s’engagent dans la grande aventure que représente la création d’une entreprise innovante. » a-t-il déclaré. 166 lauréats nationaux et 5 prix spéciaux Pour l’édition 2006, le jury national a sélectionné166 lauréats répartis sur l’ensemble du territoire et met à l’honneur 5 d’entre-eux pour des prix spéciaux pour la qualité de leur projet et de l’équipe de recherche, avec notamment le prix « Jeune diplômé » et le prix du « jury ». ▪ 1er prix : Réda Hadj-Slimane, VisoTACT, création-développement dans le secteur médical ( Paris ) ▪ 2ième prix : Kamel Ounadjela, SpinRoc, création-développement dans le secteur de l’électronique ( Bouc Bel Air – Bouches-du-Rhône) ▪ 3ième prix : Bernard Frédéric, Fred de Paris, catégorie émergence dans le secteur des arts graphiques (Sommières – Gard) ▪ Prix “Jeune diplômé” : Héléna Morgadinho et Séverine Vienney, Erdil, créationdéveloppement dans le secteur des services professionnels ( Besançon – Doux) ▪ Prix spécial du jury national : Eric Magré, projet Aéroptère, création développement dans le domaine du transport ( Pélissanne – Bouches-du-Rhône) Sur les 166 lauréats nationaux, 77 sont des lauréats « création-développement » - sur le point de créer leur entreprise – ils recevront après la création de celle-ci, une subvention d’un montant pouvant s’élever jusqu’à 450 000 € destinée à financer jusqu’à 50 % de leur programme d’innovation ; 89 sont des lauréats « en émergence » - dont le projet nécessite encore des phases de maturation et de validation - qui recevront, à titre personnel, une subvention d’un montant maximum de 45 000 € pour financer jusqu’à 70 % des prestations nécessaires à la maturation de leur projet. 2006, une année marquée par les femmes Cette année est marquée par l’émergence des projets menés par des femmes, en progression de près de 50%. Autre tendance majeure, plus de 49% des projets lauréats valorisent des travaux issus de la recherche publique contre 39% en 2004 et 44 % en 2005. Enfin, deux régions se distinguent par le nombre de lauréats, la région Languedoc-Roussillon (13 lauréats) et la région Bretagne (12 lauréats). Pour Mme Dominique Costantini, Présidente du jury 2006 et PDG de BioAlliance Pharma : « la création d’entreprise doit être favorisée et le parcours du créateur d’entreprise facilité, le concours est en cela un élément important de sécurisation des investisseurs ». 786 entreprises créées depuis l’origine soit environ 4750 nouveaux emplois Les résultats sont là : en huit ans, plus de 10 625 porteurs de projets ont présenté leur candidature à ce concours. Fin 2005, 786 entreprises avaient pu voir le jour et créer près de 4750 emplois. De surcroît, 68 % des entreprises créées sont encore en activité 5 années plus tard. Ce taux est largement supérieur à la moyenne nationale qui est d’une entreprise sur deux. Par sa notoriété, sa sélectivité et la qualité de son expertise, le concours apporte un précieux label à ces futurs entrepreneurs en rendant crédible leur projet aux yeux de financeurs potentiels. Le professeur Zemmouri Jaouad, lauréat du concours 2002, à la tête de l’entreprise Osyris, spécialisée dans les lasers médicaux, industriels et scientifiques, la recherche et le développement, témoigne : “Sans le concours, Osyris n’existerait pas. Cela a permis la mise en route et la concrétisation du projet. Aujourd’hui, Osyris, c’est 21 personnes avec un projet de vente à l’international”. Prix Spéciaux 2006 Quelques 1150 candidats ont participé à l’édition 2006 du concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes. Après une sélection effectuée par des jurys régionaux, 325 projets sont restés en lice. C’est parmi eux que le jury national présidé par Dominique Costantini a sélectionné les 166 lauréats nationaux dont cinq reçoivent un prix spécial. Les coups de cœur du jury A chaque édition du concours, le jury national désigne des prix spéciaux parmi les lauréats sélectionnés, mettant ainsi en évidence ses “coups de cœur”. Ils sont fondés sur la qualité des projets ainsi que sur le profil du porteur de projet et de son équipe. Les catégories distinguées sont donc variables d’une année à l’autre. Cette année, le jury a choisi de porter sur le devant de la scène les 5 projets suivants : 1er prix : Réda Hadj-Slimane, VisoTACT, création-développement dans le secteur médical La société VisioTACT, basée à Paris, développe, fabrique et commercialise des dispositifs médicaux innovants permettant une autonomie totale de déplacements aux personnes souffrant de déficits visuels. Le fonctionnement de ces appareils appelés “orthèses visuelles électroniques” est fondé sur la détection à trois dimensions des profils, réflectivités et mouvements d‘obstacles avec communication instantanée de l’information par tactilokinésie. Trois appareils sont aujourd’hui prêts à être industrialisés. 2ième prix : Kamel Ounadjela, SpinRoc, création-développement dans le secteur de l’électronique L’entreprise SpinRoc, basée à Bouc Bel Air (Bouches du Rhône) va fournir la prochaine génération de puces sans fil. Avec sa technologie de rupture utilisant des oscillateurs RF dans un domaine de fréquence variant de moins de 1 GHz à 100 GHz, SpinRoc fournit des solutions révolutionnaires à la technologie RF de pointe. Le marché est estimé à plus de 30 milliards de dollars. 3ième prix : Bernard Frédéric, Fred de Paris, catégorie émergence dans le secteur des arts graphiques Bernard Frédéric, installé à Sommières, a pour ambition la création d’une entreprise de soustraitance de l’industrie mondiale du luxe pour l’habillage et la stratification de meubles ou autres type de support par les collections haute couture de tissus utilisés par les grandes maisons. Les maisons de haute couture pourraient donc créer du mobilier habillé à leur image grâce à une technique d’infusion/stratification sur formes complexes et tissus non techniques. Il apparaît également possible d’appliquer cette innovation à l’automobile, le nautisme, l’aéronautique ... Prix “Jeune diplômé” : Héléna Morgadinho et Séverine Vienney, Erdil, créationdéveloppement dans le secteur des services professionnels ERDIL est le projet de création d’une société éditrice de logiciels de text mining principalement destinés aux marchés de la gestion de la relation client et de l’intelligence économique. Contrairement aux logiciels existants fondés sur une analyse par mots-clés et/ou statistiques mathématiques, ERDIL utilise un procédé totalement innovant déjà testé et validé par une multinationale. Héléna Morgadinho et Séverine Vienney sont installées à Besançon. Prix spécial du jury national : Eric Magré, projet Aéroptère, création développement dans le domaine du transport Eric Magré, installé à Pélissanne dans les Bouches du Rhône, a pour objectif le développement et la production de véhicules marins à effet de sol. Il souhaite ainsi apporter une réponse à la saturation des autoroutes de la mer ou du transport logistique. Avec une vitesse accrue, une consommation, un niveau de bruit et une pollution très faibles, cette technologie intéresse aussi bien les marchés militaires que civils. Profil des lauréats 2006 : toujours plus de femmes ! En 2006, l’innovation technologique concerne tous les secteurs, avec une répartition des lauréats par secteur équilibrée. On constate cependant un léger fléchissement du nombre de lauréats issus du secteur informatique au profit des secteurs plus traditionnels : le domaine « Génie des procédés » et « Energie et environnement » représentant 3 % des projets lauréats en 1999 atteint les 9 % en 2005, la priorité donnée au développement durable et à la protection de l’environnement pouvant en partie expliquer cette hausse. Domaine technologique 1999 2000 2001 2002 2003 2004 Services informatiques et autres 30 % 36 % 28 % 22,8 % 26,9 % 26% 2005 27% Biotechnologies, santé 26 % 20 % 24 % 25,4 % 22,30% 24% 24% Electronique, télécommunications 17 % 19 % 20 % 20 % 18,7 % 20% 19% Mécanique, chimie et matériaux 21 % 15% 17% 22,7 % 23,3 % 21% 21% Génie de procédés/ Energie et environnement 3% 9% 11 % 8,9 % 8,8 % 9% 9% En 2006, le nombre de femmes lauréates a atteint presque 15 %. Un chiffre en hausse très sensible : elles “pesaient” 10% en 2005, une proportion rarement dépassée depuis la création du concours. De plus, 49,4% des lauréats sont issus de la recherche publique. Cette proportion n’a jamais été aussi élevée depuis l’origine du concours. Valorisation de la recherche publique 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Projets issus de la recherche publique 38 % 37 % 35 % 47 % 43 % 39 % 44 % Il faut également souligner le maintien du niveau de formation élevé des lauréats : 43,4% sont docteurs, 34,30% ingénieurs, tandis que 9,6% sont titulaires d’un DESS ou d’un DEA, 5,4% d’une licence ou d’une maîtrise, 3,6% d’un BTS ou d’un DUT. Par ailleurs, le nombre de projets portés par des demandeurs d’emploi a doublé en six ans. La création d’entreprises innovantes est donc un débouché non négligeable pour les docteurs mais aussi un moyen de rebondir pour les chômeurs. Niveau de formation 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Docteurs 42 % 40 % 48,7 % 52,8 % 49,2 % 39 % 50 % Ingénieurs 18 % 14 % 21,5 % 17 % 25,9 % 32 % 34 % En recherche d'emplois 20 % 19 % 18,5 % 20,5 % 30,6 % 40 % 39 % Autre constat significatif : 53 lauréats « Création-Développement » (soit 68,8%) sont des lauréats “En émergence” des années précédentes dont les projets ont mûri. En 8 ans près de 800 entreprises créées et 4750 nouveaux emplois (*) Fin 2005, 786 entreprises ont été créées, directement issues de l’ensemble des projets lauréats des 7 dernières éditions. D’après une enquête menée auprès des lauréats, la moyenne du nombre d’emplois est voisine de 6 par entreprise. On peut donc estimer à environ 4750 le nombre d’emplois créés par ces entrepreneurs à fin 2005. A noter que les femmes représentent presque 30% des effectifs déclarés, la moitié occupant des postes de cadres. Effectif Entreprises Pourcentage Effectif correspondant 147 61 333 2,3 5 à 10 personnes 66 27,5 438 6,6 11 à 15 personnes 15 6,2 196 13 16 à 50 personnes 12 4,9 299 25 1à 4 personnes Plus de 50 personnes TOTAL Moyenne par tranche 1 0,4 62 62 241 100 1328 5,5 Source : bureau DTC2 Malgré la baisse amorcée en 2002, les services informatiques sont toujours en tête des secteurs les plus dynamiques avec 33,3% des créations d’entreprises. Ils sont suivis par les secteurs biotechnologies et pharmacie (20,2%), électronique et télécommunications (18,8%). Les autres secteurs - génie des procédés, mécanique, travail des métaux - n’atteignent pas tout à fait 10% tandis que la progression du secteur chimie et matériaux se poursuit (11,3%). fin 2001 fin 2002 fin 2003 fin 2004 fin 2005 Services informatiques et autres 39,3 % 36,1 % 35,4 % 34,6 % 33 ,3 % Biotechnologies et pharmacie 19,8 % 19,7 % 20,2 % 20,4 % 20,2 % Electronique, signal et télécommunications 17,8 % 17,8 % 18,5 % 19,1 % 18,8 % Chimie et matériaux 9,4 % 9, 0 % 9,9 % 10,6 % 11,3 % Génie des procédés 7,4 % 8,4 % 8,3 % 7,8 % 8,5 % Mécanique et travail des métaux 6,4 % 7,3 % 7,7 % 7,5 % 7,6 % Domaine technologique Indéterminé 1,7 % 0,3 % Le taux global de création d’entreprises* est actuellement de 59,5%. Ce taux est de 88,5% pour les lauréats “création-développement”, de 27,3% pour les lauréats “en émergence” et de 90,2% pour les lauréats ayant été successivement “en émergence” puis en “création-développement”. Au cours des sept premières éditions, 233 lauréats “en émergence” sont devenus lauréats “création-développement”. Autrement dit, 34% des lauréats “création-développement” sont d’anciens lauréats “en émergence”. (*) Les données de cette fiche sont issus d’une enquête menée chaque année auprès des lauréats avec l’aide d’OSEO anvar. En 2005, le protocole d’enquête a été refondu de manière à mettre en place un observatoire de la création des entreprises à potentiel de R&D. Il repose sur 2 questionnaires, l’un à destination des entreprises en « émergence », le second à l’attention des entreprises créées par des lauréats et toujours en activité. Les chiffres de ce document sont issus de 305 entreprises soit 49,3% des entreprises créées. Un taux de survie à 5 ans de 68% Sur les 786 entreprises créées, grâce au concours, depuis 1999, 666 (84,7%) sont encore en activité. Plus de 68% des entreprises créées en 2000 ont franchi le cap des cinq ans d’existence et 82% de celles créées en 2001 celui des quatre années. En comparaison, une entreprise créée sans ce soutien sur deux disparaît dans les cinq ans suivant sa création. Année de création Nombre d'entreprises créées Nombre d'entreprises disparues (Liquidation, arrêt, rachat…) Taux de survie (en %) Source : bureau DTC2 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 total 69 163 134 123 125 108 64 786 27 52 24 10 6 1 0 120 60,8 68,1 82,1 91,9 95,2 99,1 100 84,7 La majorité des défaillances sont enregistrées dans le domaine de l’informatique (taux de survie : 58,3%) alors que celles du secteur des biotechnologies, réputé difficile, se maintiennent pour 80,8% d’entre elles. Le taux de survie est de 93,3% dans le Génie des procédés, 90,8% pour le secteur de la chimie et des matériaux ainsi que pour celui de la mécanique et du travail des métaux, 85,8% pour l’électronique, signal et télécommunications. Domaine technologique Taux de survie (en %) Services informatiques et autres 58,3 Biotechnologies et pharmacie 80,8 Electronique, signal et télécommunications 85,8 Chimie et matériaux 90,8 Génie des procédés 93,3 Mécanique et travail des métaux Source : bureau DTC2 90,8 Le financement : une préoccupation qui reste majeure malgré la progression des investisseurs Le financement est la préoccupation majeure de ces jeunes entreprises dont 70% déclarent encore rencontrer des difficultés de recherche. Le capital social est détenu en intégralité par les seuls fondateurs pour 52,6% des entreprises tandis que 47,4% ont des investisseurs autres contre 37,1% en 2004, ce qui montre une légère amélioration des financements extérieurs. Ceux-ci proviennent encore en grande partie des Business Angels, tandis que les fonds d’amorçage confirment cette année leur implication. Les Business Angels financent en moyenne 18% du capital des entreprises dans lesquelles ils investissent, les fonds d’amorçage près de 20% ; le capital risque investit en moyenne à hauteur de 36,5% du capital tandis que les filiales de valorisation des établissements publics financent en moyenne près de 8% du capital. Type d'investisseurs Entreprises Pourcentages d'entreprises ayant eu recours à ce type d'investisseurs Filiale de valorisation 12 4,8 Fonds d’amorçage 26 10,4 Business Angels 53 21,3 Capital-risque 39 15,7 Banques 4 1,6 Entreprises 23 9,2 Autres sources (*) Source : bureau DTC2 36 14,5 (*) Les autres sources identifiées concernent pour 41% le « love money », pour 27 % des salariés de l’entreprise et pour 23 % des associés. La propriété intellectuelle est également une étape ressentie comme difficile par près de 30%. En revanche, le recrutement s’améliore chaque année puisque 78% des réponses montrent que cette étape n’a posé que peu ou pas du tout de problème. Malgré les difficultés inhérentes à la création d’entreprises, la plupart des chefs d’entreprises sont confiants en l’avenir de leur entreprise, plus de 70% considérant avoir atteint, voire dépassé leurs objectifs. Incubateurs et accompagnement Si les différentes mesures en faveur de la création d’entreprises innovantes agissent en complémentarité, la synergie est particulièrement nette entre les incubateurs et le concours. Ainsi, depuis deux ou trois ans, on constate même qu’une proportion croissante des projets lauréats du concours provient des incubateurs (les projets incubés représentent 57 % des projets lauréats en 2005). De plus, le taux de survie passe de 68% à 76% pour les entreprises ayant bénéficié du concours et du soutien d’un incubateur. Ces éléments confirment la pertinence et la complémentarité des dispositifs d’aide aux entreprises innovantes. De créateur à chef d’entreprise Marie-Bégona Lebrun, Phasics Evry, CA : 452 379 € , effectifs : 5 Lauréate « création-développement » du concours 2003 Phasics est une société créée en 2003 dans l’incubateur de l’École Polytechnique à Palaiseau . Elle propose une technologie jamais commercialisée - l’interférométrie à décalage multilatéral et vient concurrencer des systèmes d’analyse de front d’onde, qui depuis trente ans repose sur le même principe optique. L’onde incidente, traverse un réseau de phase et est décomposée en 4 faisceaux qui se propagent suivant quatre vecteurs d’onde différents. Ces ondes répliquées interfèrent entre elles et génèrent un interférogramme. Une caméra CCD couplée à un logiciel de traitement d’images restitue alors le champ de la phase de l’onde incidente. Les deux gammes de produits proposées par PHASICS, ont pour objet : - les boucles d’optique adaptative : l’analyse et la correction du front d’onde des faisceaux lumineux pour augmenter la reproductibilité des expériences d’interaction laser-matière en améliorant la qualité des faisceaux ; - les analyseurs de front d’onde : la caractérisation de la qualité spatiale des faisceaux laser et l’amélioration des techniques de contrôle industriel : contrôle optique, qualité de surface de pièces usinées, caractérisation d’objets en micro gravure... Depuis la mise sur le marché des premiers analyseurs de front d'onde en 2004, Phasics affiche déjà un palmarès international regroupant plusieurs des plus prestigieux laboratoires et entreprises. Bruno Bergé, Varioptic Lyon, CA : 400Keuros, effectifs : 60 Lauréat « en émergence » du concours 2001 et lauréat « création-développement » du concours 2002. La société VARIOPTIC a été créée en avril 2002 par des chercheurs issus de l'Université Joseph Fourier de Grenoble et de l'Ecole Normale Supérieure de Lyon. grâce à sa technologie basée sur le principe de l'Electromouillage, Varioptic a ouvert la voie à une nouvelle génération d'Auto Focus et de Zooms ne comportant aucune pièce mobile. Les produits issus de cette technologie présentent des avantages fondamentaux par rapport aux produits d'anciennes générations, notamment en termes de coûts, de dimension, de consommation d'énergie et de rapidité. Varioptic maintient son avance technologique grâce à d'importants investissements en R&D. Basée à Lyon (France), Varioptic est dirigée par Etienne Paillard, son CEO et par Bruno Berge, son CTO, inventeur de la technologie et fondateur de la société. Christophe Bureau , Alchimer Massy, CA : 400Keuros, effectifs : 20 Lauréat « création-développement » et 1er prix spécial du concours 2001. Alchimer, créée en août 2001, est un essaimage du laboratoire de chimie des surfaces et des interfaces du CEA. La société est spécialisée dans le dépôt de films de faible ou très faible épaisseur (jusqu’à quelques nanomètres) pour la micro-électronique de production de la nouvelle génération de micro-processeur (technologie 65 nm) et la bio-médecine. Jaoud Zemmouri, Osyris Hellemmes ( Nord-Pas-de Calais), Optique, CA : 883Keuros, effectifs : 17 Lauréat « en émergence » du concours 2001 et « création-développement » du concours 2002. OSYRIS est une société créée en août 2002, et spécialisée dans la conception, la fabrication et la distribution d'une gamme de lasers médicaux et d'accessoires pour le traitement de différents types de pathologies. Parallèlement OSYRIS se positionne sur le marché de la prestation de services de recherche et développement auprès des Pme de divers domaines d'activité (prestataire accrédité CIR). L'entreprise est également positionnée sur la commercialisation de produits lasers industriels en propre comme en négoce. Roméo Cecchelli, Cellial Technologies Lens, Procédés pharmaceutiques, CA : 400 Keuros, effectifs : 7,5 Lauréat « en émergence » du concours 1999. La société Cellial Technologies a été créée en janvier 2001 pour l’exploitation des résultats de recherche du Professeur Roméo Cecchelli. Il a développé au sein de l’Institut Pasteur et de l’Université d’Artois un modèle in vitro de barrière hémato encéphalique (BHE). Cette technique permet de valider l’aptitude des candidats médicaments à passer cette barrière protectrice du cerveau. Dispositif du concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes Le concours a été créé en 1999 par le Ministère chargé de la Recherche qui en assure le pilotage depuis. La sélection des lauréats est organisée à deux niveaux : après dépôt des candidatures auprès des directions régionales d’OSEO et de l’Anvar, une pré-sélection des dossiers est effectuée par les jurys régionaux nommés par les Préfets de Région. Les quelque 20% de candidatures sélectionnés alors sont soumis à l’examen du jury national. A l’issue de ses délibérations, le nom des lauréats nationaux est annoncé au cours d’une cérémonie présidée par le Ministre chargé de la Recherche. La dotation globale des huit premières éditions s’élève à 220 M€. Elle provient en grande partie du Ministère chargé de la Recherche, puis de l’ANR (Agence Nationale de la Recherche) qui a pris le relais du Ministère depuis cette année. OSEO y participe à hauteur de 5M€ pour chaque édition et, depuis 2000, le FSE (Fonds social européen) est également impliqué dans ce financement. Catégorie « Création développement » Le prix par lauréat peut aller jusqu’à 450 000 €. Cette année, 3 des 77 lauréats de cette catégorie bénéficient de ce montant maximum. Depuis 1999, le montant moyen des subventions accordées par projet est de 272 345€. Catégorie « En émergence » 15 lauréats sur les 89 sélectionnés recevront une subvention de 45 000 € montant maximum pour cette catégorie. Depuis l’origine, le montant moyen des subventions accordées aux lauréats de la catégorie “en émergence” s’élève à 38 114€. 594 lauréats “en émergence” ont obtenu une subvention dont le montant est compris entre 30 000 et 45 000 euros. Une forte sélectivité des projets Le taux de sélection globale du concours (nombre de lauréats/nombre de candidats) est proche de 15%. Le taux de sélection des jurys régionaux est de 20 à 23% selon les années et celui du jury national varie entre 60 et 78%. La sélectivité du jury national se renforce au fil des ans afin de récompenser les projets qui présentent le plus de potentiel de réussite et de développement. Le jury 2006 Le jury du concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes est composé d’une trentaine de personnalités du monde industriel, de la recherche et de la finance, choisies pour leur connaissance et leur expérience de la création d’entreprise. Pour la première fois, François Goulard, Ministre délégué à l’Enseignement Supérieur et à la Recherche, a choisi un créateur d’entreprise pour présider le jury 2006. Présidente : Dominique Costantini, présidente-directrice générale de BioAlliance Pharma, entreprise pharmaceutique spécialisée dans le développement de nouveaux produits destinés à maîtriser la résistance aux médicaments, notamment en facilitant leur prise par le patient. Vice-présidence : Edwige Avice, ancienne Ministre Autres membres : Alain BOISSIER, Gérant OPTINNOVA Emmanuel CANET, Directeur R & D SERVIER Philippe CAPDEVIELLE, Président du Directoire EMERTEC GESTION Nicolas CARBONI, Directeur de ULP-Industrie, Université Louis-Pasteur, Strasbourg Michel CARTON, département Marketing et Veille Technologique, CETIM Caroline COMBE, représentant le Réseau CURIE, ARTURUS GROUP Daniel DUPRET, Président-Directeur Général, PROTEUS Aurélia DUBS, responsable du service Valorisation INPL Jean-Marc DURAND Jean-Marc, Directeur du Développement et de l’Evaluation OSEO/BDPME Gilles GRANIER, Administrateur de start up – ancien DG INTEL France Françoise FABRE, Directrice-adjointe de la Valorisation, CEA Frédéric ISELIN, Directeur HEC-Start-up Gérard JACQUIN, Directeur de l’Innovation et des Systèmes d’Information INRA, Président INRA TRANSFERT Jeanne JORDANOV, chargée de mission auprès du Directeur Général CNRS, Présidente Grenoble Alpes Incubation (GRAIN) Laurent KOTT Délégué général au Transfert Technologique INRIA I-SOURCE Chahra LOUAFI , CDC Entreprises, département capital risque et amorçage Emilie LESAGE Chef de service chimie/biotechnologie, INPI Thierry LETAILLEUR, Président du Directoire, ACE Management Daniel LOUPPE Jean-Marc MERILLOT, chef du service de la Programmation de la Recherche, ADEME Françoise MOISAND, chargée de mission Valorisation auprès du Directeur, INSERM Jean NUNEZ, Directeur Études Amont SFR Réseau et Services Laure REINHART, THALES Recherche & Développement, direction des Coopérations France et de la Communication Technique Chantal VERNIS, Responsable du pôle « Création d'entreprises », CNRS Patrick TRICOLI Responsable du département Valorisation et Innovation, SANOFI AVENTIS Claude WARTELLE, Responsable Schéma - directeur de la Conception, Agence de Programme CETIM OSEO OSEO est né, en 2005, du rapprochement des compétences et des savoir-faire de l’Anvar, de la BDPME (et de sa filiale Sofaris), et du GIE Agence des PME, devenus respectivement : OSEO anvar, OSEO bdpme, et sa filiale OSEO sofaris, et OSEO services. Son action est tournée vers les PME : soutien à l’innovation, financement, garantie, information. La création du groupe OSEO s’inscrit dans le cadre de la politique du Gouvernement en faveur des PME. OSEO aspire à devenir un acteur de référence, pleinement au service des entreprises et de leurs partenaires dans les phases les plus risquées de leur cycle de vie : la création, l’innovation, la transmission, mais aussi les étapes charnières de leur développement (y compris à l’international). OSEO travaille en réseau avec l’ensemble des acteurs publics et privés qui accompagnent le développement des PME et de l’innovation, tout particulièrement avec les collectivités territoriales, au premier rang desquelles les Régions. L’action du groupe s’articule autour de trois axes principaux : • • • accompagner les risques pris par les entrepreneurs dans leurs projets en leur facilitant l’accès aux financements, mettre les PME au cœur d’un réseau : il existe en effet une grande diversité de sources d’aides aux PME, qui leur rend plus difficile l’accès à l’information, être présent tout au long de la vie de l’entreprise, en particulier dans les moments les plus délicats Le groupe OSEO couvre quatre métiers : • • • • le soutien à l’innovation et au transfert de technologies : financement et accompagnement des projets ; par OSEO anvar le financement en partenariat avec les établissements bancaires et financiers (court, moyen et long terme) ; par OSEO bdpme la garantie des financements bancaires et des interventions en fonds propres ; par OSEO sofaris les études de l’Observatoire des PME et les services en ligne dédiés aux PME ; par OSEO services Outre le financement proprement dit, OSEO apporte des services d’ingénierie, tant à l’intention des entrepreneurs, que des partenaires et acteurs du développement. OSEO est placé sous tutelle du ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, ainsi que du ministère délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche. ANR Une structure de financement sur projets au service de la recherche Créée en février 2005 pour amplifier le financement sur projets de la recherche, l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) s’adresse à la fois aux établissements publics de recherche, aux universités et aux entreprises, avec une double mission : favoriser la production de connaissances par des projets de haut niveau émanant de toutes les communautés de recherche - encourager les transferts de connaissance entre laboratoires publics et laboratoires d’entreprises, par le développement de projets en partenariats. Les projets sélectionnés par l’ANR sont évalués sur dossier, dans le cadre d’appels à projets (AAP). Les instances de sélection sont ouvertes à des experts étrangers et s’appuient sur des critères de qualité scientifique, et de pertinence économique, pour les projets en partenariat. - Principales modalités d’action : 2 catégories d’AAP pour 2 missions :(production de connaissances et transfert de connaissances)- AAP ouverts (production de connaissances) et AAP partenariaux (transfert public-privé). Evaluation indépendante par des comités d’experts scientifiques Gestion scientifique, administrative et financière confiée, pour la plupart des AAP, à des établissements « supports » La composition des comités d’évaluation scientifique et les procédures de sélection garantissent l’excellence des projets retenus. Elle est publique et reflète à la fois l’exigence d’expertise de haut niveau et la diversité des acteurs de la recherche. Les financements alloués aux projets sélectionnés couvrent une période de réalisation pouvant aller jusqu’à 4 ans. Ils sont affectés de façon flexible à des dépenses d’investissement, de fonctionnement ou de personnel contractuel. L’ANR a par ailleurs repris à son actif, à la suite de la disparition des fonds incitatifs du ministère chargé de la recherche, le financement de plusieurs actions de développement des partenariats entreprises-recherche et de la compétitivité, telles le concours de création d’entreprises de technologies innovantes ou Eurêka, et financera les instituts Carnot. L’ANR contribue également à la réalisation de certaines infrastructures de recherche. Ces actions mobilisent environ 20% du budget de l’ANR. Le Fond Social Européen Intervention du fonds social européen dans le financement du concours création de technologies innovantes Avec le fonds social européen, dans le cadre du programme Objectif 3, l’Union européenne soutient financièrement les porteurs de projets pour développer des actions en faveur de l’emploi, de l’insertion et de la formation professionnelle, ainsi que l’égalité entre les hommes et les femmes. Le FSE , comme les autres fonds structurels intervient toujours en accompagnement des politiques menées en France et de financements qui sont dédiées à ces acteurs. Sans contrepartie nationale, le FSE ne peut être engagé. Le programme objectif 3 recouvre six domaines d’intervention, appelés »axes », répartis en 11 mesures. En France, le ministère en charge de l’Emploi est l’autorité de gestion de l’objectif 3. Il est responsable vis-àvis de la Commission européenne Le ministère chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche est bénéficiaire d'un concours du Fonds social européen dans le cadre de l'objectif n°3 "Moderniser les politiques d'éducation, de formation et d'emploi" au titre de l'axe 4 "Adaptation des travailleurs, esprit d'entreprises, recherche, innovation, technologie", mesure 7 "Développer l'esprit d'entreprises et favoriser la création d'activités et l'innovation. Sur cet axe, le FSE soutient le développement de la pleine exploitation du potentiel d’emplois dans les PME, en favorisant la création d’entreprises, en créant des fonctions de recherche, développement et international… La radio BFM Depuis deux ans, BFM a conforté sa position de leader en tant que radio de l’info Éco en donnant la parole à tous les acteurs de la vie économique. A l’antenne, cela se traduit chaque semaine par plus de 150 interviews réparties dans les différentes émissions de la grille. En semaine, Dés 6 heures, Stéphane Soumier et son équipe décortiquent les nouvelles économiques dans « Good Morning Business ». A 10h, Philippe Bloch, Philippe Méchet, Noëlle Lenoir, Vincent Giret ou Philippe Manière soulèvent les points forts de l’actualité dans « Les Grands débats ». A partir de midi , Hedwige Chevrillon reçoit ses invités politiques et économiques dans le « 12-15 ». Enfin Fabrice Lundy présente le premier quotidien permanent du soir de 17h à 23h : "le grand journal". Retrouvez BFM à Paris sur 96.4 FM et toutes les autres stations sur radiobfm.com