Gros coup de colère improvisé lundi en fin de journée sur la RN 141
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Gros coup de colère improvisé lundi en fin de journée sur la RN 141
Gros coup de colère improvisé lundi en fin de journée sur la RN 141. De 17h30 à 18h20, à Malvieille, à hauteur du carrefour de la route menant de Rouillac à Vibrac et de la RN 141 Angoulême-Cognac, la circulation a été fortement ralentie par la présence de pas loin de 200 habitants de Moulidars postés avec pancartes et gilets jaunes. Le maire Martial Desport et de nombreux élus accompagnaient les manifestants du jour. A l’ordre du jour de la manifestation, qui a provoqué un bouchon de près de 3km: la sécurité dans ce hameau, une semaine après un carambolage de bon matin qui n’a fait que des blessés léger, un mois après un violent face-à-face qui, lui, avait grièvement blessé deux femmes. Cette manifestation quasi spontanée en a surpris plus d’un par son envergure puisque toutes les personnes présentes habitent Moulidars, 750 habitants, prévenus samedi par une petite information glissée dans les boîtes aux lettres. Nombre d’entre-eux ont pris soin de réaliser des pancartes: «A quand la déviation? », «Ralentissez!», «Nous voulons la sécurité pour tous!», «Y en a marre des accidents». «Cinq accidents en moins de 2 mois, ça suffit , tonne Martial Desport. On attend quoi, un mort comme à Hiersac, pour se remuer?». Malvieille est le seul village traversé par la RN 141 à la circulation de plus en plus importante entre Angoulême et Cognac. De plus, le maire Martial Desport n’est pas sorti serein d’un entretien avec le président du Département lui déclarant être dans l’impossibilité de s’engager sur une date de travaux L’accident de trop est dans toutes les têtes. Dans le hameau, les habitants tremblent au moindre bruit de freinage. Le bus scolaire coupe ce carrefour et le bus départemental s’arrête en bordure de route pour déposer des écoliers. Les accidents se répercutent automatiquement sur la sécurité des petites voies communales servant au délestage; les retards sont multiples pour les scolaires et les usagers. Le maire martèle: «Dans un premier temps, on veut manifester notre mécontentement. Nous, on veut de la sécurité pour tous. La vitesse n’étant pas une cause majeure des accidents sur ce secteur particulièrement accidentogène! Ce n’est pas à nous de proposer des solutions mais aux professionnels de répondre à que faire et quand!». A la fin de la manifestation, il a lancé un «on se reverra!», qui laisse augurer de nouvelles actions. Nombreuses étaient les personnes à discuter sur une phrase grinçante lue dans le courrier internet de CL: «Il ne faut pas s’aimer pour traverser ce carrefour soir ou matin!».