Epicentre n°102
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Epicentre n°102
L E SU JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 EN M GRATUIT Vendôme L’ÉCONOMIE•LES ENTREPRISES•LE LOIR-ET-CHER BLOIS 41 Romorantin Lanthenay © Nicolas Derré www.epicentre-web.fr • Tél. 02 54 56 87 88 Le nouveau modèle économique et social pour nos entreprises p.5 Et si la réforme des retraites concernait surtout le secteur privé ? © Nicolas Derré p.11 Gilles Clément, président de la Communauté de communes du Grand Chambord p.13 © Nicolas Derré « Crise ou mutation ? » conférence de Luc Ferry Le tourisme est une compétence associée au développement économique avec ses corollaires qui touchent à l’environnement et à l’amélioration du cadre de vie (pages 16-17). Compétition de L’Épicentre le 12 juillet au golf de Cheverny p.23 2 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 PÔLE EMPLOI Tous les médias parlent des emplois d’avenir, savez-vous ce qu’il en est ? Entreprises, quel que soit votre secteur d’activité, vous pouvez embaucher un jeune de moins de 26 ans peu qualifié qui souhaite entrer dans la vie active ! d’aide à l’emploi d’avenir et un document de suivi et d’engagement. Cette demande devra être signée par le jeune, la mission locale ou Cap emploi, et par vous-même. 4 • Vous signez alors le contrat de travail avec le jeune (CDI ou CDD). Un emploi d’avenir peut être conclu en CDI ou en CDD pour une durée de 1 à 3 ans. La prise en charge par l’État s’élève à 35 % du SMIC brut. Des aides supplémentaires pourront être sollicitées auprès de l’AGEFIPH pour les personnes handicapées de moins de 30 ans, dans le cadre de la prise en charge du salaire et de la formation. Comment ça marche ? 1 • Vous contactez l’agence Pôle emploi, la mission locale ou le Cap emploi (pour les travailleurs handicapés) de votre bassin. Romorantin Vendôme Blois (Racine) Blois (Lyautey) 5 • Votre mission locale ou Cap emploi vous accompagnera pour définir le plan de formation et solliciter les financeurs. Vous souhaitez en savoir plus ? Renseignez-vous auprès des prescripteurs suivants : Votre Pôle emploi Votre mission locale Votre Cap emploi 02 54 95 36 62 02 54 77 35 38 02 54 55 43 02 02 54 55 72 01 02 54 76 23 22 02 54 77 14 87 02 54 52 40 40 02 54 57 21 50 02 54 57 21 50 02 54 57 21 50 2 • Un conseiller vous aidera à définir la mission et vous proposera des candidats. 3 • Quand vous avez choisi un candidat, remplissez une demande LES CHIFFRES DE: :L’URSSAF Leschiffres chiffres del’Urssaf l’Urssaf Les de Les chiffres de l’Urssaf Les chiffres l’Urssaf :: ledans Conjoncture desde embauches dans Loir-et-Cher mai 2013 Conjoncture des embauches dans Loir&en &Cher Cher enmai mai2013 2013 Conjoncture des embauches leleLoir en Conjoncturedes desembauches embauchesdans dansleleLoir Loir&&Cher Cheren enmai mai2013 2013 Conjoncture Déclarations d’embauches mensuelles Déclarations d’embauches mensuelles Déclarations d’embauches mensuelles hors intérim hors intérim hors intérim Déclarations d’embauches mensuelles Déclarations d’embauches mensuelles hors intérim hors intérim Tendance depuis le début de l’année Tendance depuis le début de l’année (janvier à mai) Tendance depuis le début de l’année (janvier à mai) (janvier à mai) Tendance depuis le début de l’année Tendance depuis le début de l’année (janvier à mai) (janvier à mai) 2013 2013 2013 2013 2012 2012 2012 2012 2011 2011 2011 2011 Évolution2013 2013 28946 946 Évolution 28 Évolution 2013 Évolution 2013 28 946 28 946 ParParrapport rapport àà 27008 008 l’année 27 l’année n -1 7,2% n -1 Parrapport rapportàà ++7,2% Par 27008 008 Par 27 l’année n -1 + 7,2% l’année n -1 + 7,2% Par rapport à rapport à 28748 748 l’année 28 l’année 0,7% nn -2-2àà ++0,7% Par rapport Par rapport 28748 748 l’année 28 l’annéenn-2-2 ++0,7% 0,7% mars13-mai 13-mai1313 mars mars13-mai 13-mai13 13 mars mars12-mai 12-mai1212 mars mars12-mai 12-mai12 12 mars mars11-mai 11-mai1111 mars mars11-mai 11-mai11 11 mars Évolution mars - mai mars 1313 - mai 1313 18711 711 Évolution 18 Évolution mars 13 - mai 13 Évolution mars 18711 711 Par 18 Par rapport rapport à à 13 - mai 13 17069 069 l’année 17 l’année n -1 9,6% n -1 + Parrapport rapportàà +9,6% Par 17069 069 Par 17 l’année 9,6% l’année nn-1-1à à ++9,6% Par rapport rapport 18318 318 l’année 18 l’année n -2 + 2,1% n -2 + 2,1% Parrapport rapportàà 18318 318 Par 18 l’annéenn-2-2 ++2,1% 2,1% l’année Tendance des 3 derniers mois Tendance des 3 derniers mois Tendance des trois derniers mois Tendance des 3 derniers mois Tendance des 3 derniers mois Déclarations d’embauches mensuelles Déclarations d’embauches mensuelles Déclarations d’embauches mensuelles en intérim intérim intérim Déclarations d’embauches mensuelles Déclarations d’embauches mensuelles intérim intérim Tendance depuis le début de l’année Tendance depuis le début de l’année (janvier à mai) Tendance depuis le début de l’année (janvier à mai) (janvier à mai) Tendance depuis le début de l’année Tendance depuis le début de l’année (janvier à mai) (janvier à mai) 2013 2013 2013 2013 2012 2012 2012 2012 2011 2011 2011 2011 603 4040603 40 603 40 603 556 4040556 40556 556 40 212 4545212 45 212 45 212 Évolution2013 2013 Évolution Évolution 2013 Évolution 2013 Par rapport Par rapport àà l’année n -1 0,1% l’année n -1 Parrapport rapportàà ++0,1% Par l’année n -1 + 0,1% l’année n -1 + 0,1% Par rapport à Par rapport à l’année 10,2% l’année nn -2-2àà- -10,2% Par rapport Par rapport l’annéenn-2-2 --10,2% 10,2% l’année Tendance des 3 derniers mois Tendance des 3 derniers mois Tendance des trois derniers mois Tendance des 3 derniers mois Tendance des 3 derniers mois mars13-mai 13-mai1313 mars mars13-mai 13-mai13 13 mars mars12-mai 12-mai1212 mars mars12-mai 12-mai12 12 mars mars11-mai 11-mai1111 mars mars11-mai 11-mai11 11 mars Évolution mars - mai mars 1313 - mai 1313 26543 543 Évolution 26 Évolution mars 13 - mai 13 Évolution mars 26543 543 Par 26 Par rapport rapport à à 13 - mai 13 25437 437 l’année 25 l’année n -1 4,3% n -1 + Parrapport rapportàà +4,3% Par 25437 437 Par 25 l’année 4,3% l’année nn-1-1à à ++4,3% Par rapport rapport 28960 960 l’année 28 l’année n -2 8,3% n -2 8,3% Parrapport rapportàà 28960 960 Par 28 l’annéenn-2-2 --8,3% 8,3% l’année regaind’d’ embauchesdirectes directesobservé observédepuis depuislelemois moisdedefévrier févriersemble semblesesemaintenir. maintenir.On Onnote, note,pour pour LeLeregain embauches Le regain d’embauches directes observé depuis le mois Deuxième mois consécutif avec une nette amélioration Le regain d’eembauches mbauches directes observé depuis mois del’intérim février semble sesoit maintenir. On note, pour Le regain d’ directes observé depuis lele mois de février semble se maintenir. On pour cedébut débutd’année, d’année, unvolume volume supérieur de 7,2 aux premiers mois 2012, soitun volume similaire ce supérieur de 7,2 %% aux 5 5premiers mois 2012, volume similaire de février semble seun maintenir. On note, pour ce début pour comparativement àun 2012. Lenote, cumul des 3 d’année, un volume supérieur de 7,2 % aux 5 premiers derniers mois enregistre une hausse de 4,3 % par rapport ce début d’année, un volume supérieur de 7,2 % aux 5 premiers mois 2012, soit un volume similaire ce début d’année, un volume supérieur de 7,2 % aux 5 premiers mois 2012, soit un volume similaire à 2011. Avec 128,6, le cumul des 12 derniers mois (base 100) affiche la meilleure performance à 2011. Avec 128,6, le cumul des 12 derniers mois (base 100) affiche la meilleure performance mois 2012, soit un volume similaire à 2011. Avec 128,6, le à 2012, mais reste inférieur de 8,3 % par rapport à 2011. 2011. Avec 128,6, cumul desaffiche 12derniers derniers mois(base (base 100) affiche meilleure performance ààdepuis 2011. Avec 128,6, lelecumul des 12 mois 100) affiche lalameilleure performance 2006. depuis 2006. cumul des 12 derniers mois (base 100) la meilleure Le cumul des 12 derniers mois poursuit sa légère reprise. depuis 2006. performance depuis 2006. depuis 2006. Deuxième moisconsécutif consécutifavec avecune unenette netteamélioration améliorationpour pourl’intérim l’intérimcomparativement comparativementà à2012. 2012.LeLe Deuxième mois Deuxième mois consécutif avec unenette nette amélioration pour l’intérim comparativement 2012.Le Le Deuxième consécutif avec une amélioration pour l’intérim ààinférieur 2012. cumuldes des3mois 3derniers derniers moisenregistre enregistre unehausse haussedede4,3 4,3% %par par rapportàcomparativement à2012, 2012,mais maisreste resteinférieur cumul mois une rapport dede cumul desrapport 3derniers derniers moisLe enregistre une hausse demois 4,3 parrapport rapport à2012, 2012, maisreste resteinférieur inférieurde de cumul des 3rapport mois enregistre une hausse de 4,3 %%poursuit par àlégère mais 8,3%%par par 2011. Le cumuldes des derniers mois poursuit reprise. 8,3 à à2011. cumul 1212 derniers sasalégère reprise. 8,3%% par parrapport rapportàà2011. 2011.Le Lecumul cumuldes des12 12derniers derniersmois moispoursuit poursuitsa salégère légèrereprise. reprise. 8,3 EL SU EN M GRATUIT Vendôme L’ÉCONOMIE•LES ENTREPRISES•LE LOIR-ET-CHER BLOIS 41 Romorantin Lanthenay www.epicentre-web.fr • Tél. 02 54 56 87 88 16, rue de la Vallée Maillard 41000 Blois - 02 54 56 87 88 www.epicentre-web.fr Mensuel gratuit n°102 juillet-août 2013 • Directeur de publication Jean-Pierre Terrien • Rédaction Sylviane Sworowski - 06 86 70 03 85 [email protected] • Impression Imprimerie Baugé, Descartes • Graphisme DCO’M - Sabine Virault 06 83 05 56 51 10311080 • Photos Nicolas Derré 06 31 29 68 35 LES ÉDITIONS DE L’ÉPI - S.A.S. Au capital de 10 000 euros - Siret 53804876000010 - Dépôt légal à parution - ISSN 2110-7831 - Toute reproduction complète ou partielle du contenu de ce journal est interdite sauf accord préalable de la direction. 3 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 OBSERVATOIRE 41 L’activité a nettement fléchi au 1er trimestre 2013 La conjoncture du début de l’année 2013 est à l’image du temps : maussade. Poursuivant sur la tendance baissière de la fin 2012, l’activité départementale a fléchi au 1er trimestre, davantage que précédemment. En attestent des chiffres d’affaires se situant plus de 3 % en-dessous de leur niveau du 1er trimestre 2012. Le retournement est brutal dans le Centre (- 6,7 %) et en France (- 5,5 %) ; au trimestre précédent, en effet, ces territoires affichaient une très légère augmentation, alors que le repli était déjà amorcé en Loir-et-Cher. Le ralentissement est général : baisse des flux du commerce extérieur, recul persistant du recours à l’intérim, faible étendue des nouvelles surfaces de locaux d’activités mises en chantier. Même la création d’entreprises montre des signes de faiblesse, limités cependant. Un des moteurs de la croissance des années 2000 dans notre département, le logement, est grippé. Les réalisations des trois premiers mois n’ont pas été à la hauteur des espoirs laissés par les permis délivrés fin 2012. Les programmes de logements collectifs sont très clairsemés, malgré les rénovations urbaines en cours, et la maison individuelle recule avec le moral des ménages. Dans ce contexte, le volume des investissements représente une bonne surprise. Il est évidemment moins élevé qu’au 1er trimestre 2012 (un record), mais se situe audessus de la moyenne trimestrielle des six dernières années. Il convient de noter également que le recours au chômage partiel est finalement assez réduit et que la part des cotisations Urssaf non recouvrées à l’échéance est stable à un faible niveau depuis près de 2 ans. Les répercussions sont de plus en plus lourdes sur le marché du travail. En 2012, le Loir-et-Cher a perdu 1 900 emplois salariés, plus mauvais bilan de la région, dont plus de 500 rien qu’au dernier trimestre. L’intérim est de loin le plus affecté, ayant vu disparaître un cinquième de ses effectifs. Le nombre des demandeurs d’emploi ne cesse d’enfler, moins du fait des arrivées sur le marché (elles se tasseraient plutôt) que du manque de débouchés. En Loir-et-Cher, le rythme annuel de croissance du chômage a dépassé les 15 % en mars ; il demeure supérieur à celui de la région et du pays. Signe patent d’un marché bloqué, on constate une forte augmentation du nombre de ceux qui sont inscrits depuis plus d’un an. Autre conséquence, le nombre des bénéficiaires du RSA croît à une cadence qui s’accélère elle aussi, notamment pour ceux qui n’ont aucune activité salariée. En revanche, les dossiers de surendettement tendent à diminuer. On peut émettre l’hypothèse que cette évolution résulte en partie d’une moindre consommation des ménages, qui font preuve d’une prudence accrue. Retrouvez toute l’actualité conjoncturelle sur www.pilote41.fr - rubrique observatoire de la conjoncture Alain Quillout EXPLOITATIONS AGRICOLES La transmission, une étape clé La transmission en agriculture constitue un moment important dans la vie de l’exploitant. Elle fait intervenir des dimensions diverses, administratives, juridiques, financières, mais également affectives qu’il serait imprudent de méconnaître. Pour cela, les Chambres d’agriculture proposent des outils d’anticipation, intégrés dans le cadre d’une mission de service public. individuellement. Les entretiens permettent ensuite d’aborder plusieurs sujets : droits liés à la retraite, modes de cession, aides au cédant et aux repreneurs, TVA, fiscalité, stock, salariés, transfert d’engagement, valeur d’exploitation... © DR Une valeur patrimoniale forte Repérer et rencontrer Une première démarche dans le cadre de cette mission consiste à établir la liste des exploitants âgés de plus de 50 ans, à identifier leurs projets et à connaître les exploitations sans repreneur, afin d’encourager le renouvellement des générations en les accompagnant de production dans les meilleures conditions. Anticiper favorise aussi l’appropriation du projet de cession par le futur cédant. » Un tiers des transmissions s’effectuant hors du cadre familial, on mesure l’importance de l’accompagnement des Chambres d’agriculture. Rapprocher l’offre et la demande Que transmettre et comment l’évaluer ? La valeur de l’exploitation est estimée en fonction de deux éléments : la valeur du patrimoine (photographie à un moment donné de l’état du patrimoine) et la valeur de rentabilité (estimation de l’outil de production à partir des résultats qu’il permet de dégager). Mais il faudra quand même prendre en compte la capacité financière du repreneur. Dans le cadre du « Répertoire départ installation » (RDI), les conseillers des Chambres d’agriculture mettent en relation les offres et les demandes qui correspondent aux attentes des cédants et des candidats repreneurs. Ils accompagnent et suivent les mises en relation, afin de faciliter les échanges et de permettre la concrétisation des projets. Anticiper Chiffres en Loir-et-Cher Pour Gaëlle De Magalhaes, conseillère transmission à la Chambre d’agriculture de Loir-et-Cher, l’anticipation est garante de la réussite de la démarche. « Anticiper favorise la transmission des savoir-faire, l’insertion professionnelle des repreneurs et la transmission de l’outil 2 582 exploitants, dont 479 ont moins de 40 ans, 802 ont entre 40 et 50 ans, 1 027 ont entre 50 et 60 ans 274 ont plus de 60 ans. JCD 4 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 ÉTUDES SUPÉRIEURES L’ECSVL vainqueur du challenge national Groupama L’ECSVL- Banque-assurance, à Blois, école de la CCI de Loir-et-Cher, a remporté la finale du challenge national Groupama, où elle était en compétition contre l’EST’M de Besançon (Doubs). Baptiste Delplanque, tous les trois étudiants de la filière Banque-assurance de l’ESCVL. Chacun s’est vu remettre un ordinateur portable par Groupama. Très fair-play, ils ont félicité l’équipe de Besançon. Le mot de la fin a été pour Jean-Baptiste : « C’est aujourd’hui qu’il faut agir pour son avenir », une phrase reprise de son entretien de vente. À droite, Odile Besnard, responsable pédagogique de l’ECSVL. Le Challenge GROUPAMA, sous la forme d’un jeu-concours, est ouvert étudiants de niveau BTS ou licence. avait pour sujet : « Dans un contexte économique et financier incertain, quels arguments mettre en avant pour convaincre un client de souscrire un contrat d’assurance-vie ? » La finale s’est déroulée le 23 mai dernier au siège de Groupama, Boulevard Malesherbes, à Paris, après une demi-finale à Blois le 29 mars. Elle consistait en une recherche d’argumentaires de vente, puis en une simulation d’un entretien commercial sur le sujet, devant un jury composé de responsables commerciaux, RH et marketing de Groupama. L’équipe blésoise, dénommée « DREAMTEAM », était composée de Rémi Girault, Maxime Potel et Jean- Les félicitations de la CCI vont aux étudiants qui se sont montrés brillants, ainsi qu’à l’équipe pédagogique de l’ECSVL, sur laquelle repose la réussite de l’École de commerce et services de Loir-et-Cher : 98% des étudiants ECSVL ont un emploi à l’issue de leur année de professionnalisation. L’ESCVL propose également une formation spécialisée Bac+3 en Tourisme-loisirs. Réunions d’information ECSVL Les jeudis 11 juillet et 5 septembre à 14 h Au Campus de la CCI 6, rue Anne-de-Bretagne à Blois Sur inscription au 02 54 57 25 25 www.ecsvl.com L’École de commerce et services du Val de Loire (ECSVL) est accessible aux titulaires d’un bac + 2 souhaitant se professionnaliser en un an dans l’une des deux filières : Banque-assurance et Tourisme-loisirs. La formation comprend une mission rémunérée en entreprise, équivalente à six mois. Elle est sanctionnée, selon les filières, par deux diplômes de Niveau II (bac+3) inscrits au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) • Gestionnaire opérationnel de produits banque-assurance • Chargé de gestion de produits tourisme-loisirs L’alternance école-entreprise s’effectue en statut de stagiaire ou en contrat de professionnalisation. Dans les deux cas, elle est conditionnée par les pré-recrutements, que réalisent les entreprises partenaires. À l’ECSVL, pas de concours, pas d’examen d’entrée, mais un entretien professionnel pour faire valoir ses motivations et ses aptitudes, comme pour une embauche ! CCI Assemblée générale Lundi 24 juin, Yvan Saumet présidait l’assemblée générale de la CCI à la Maison des entreprises, à Blois. Pour cette AG, dont l’ordre du jour statutaire était notamment consacré au budget et à l’approbation des comptes, Yvan Saumet avait invité Denys Robiliard, député de Loir-et-Cher, ainsi que le colonel Jean-François Valynseele (gendarmerie) et Franck Perrault (police nationale). 4 000 E pour l’organisation de l’édition 2013 des Rendez-vous de l’Histoire sur le thème de la guerre. En contrepartie, les Rendez-vous de l’Histoire organiseront une conférence sur les enjeux de la guerre économique. © Nicolas Derré Les invités De g. à d. Yvan Saumet, Jean-Pierre Foulon et Denys Robiliard. L’aspect statutaire Les comptes du budget 2012 exécuté ont été adoptés par l’assemblée et quitus a été donné au trésorier. Le résultat de fonctionnement pour cette année 2012 est légèrement bénéficiaire de 61 190,98 E (avec des charges de fonctionnement pour 10 213 443,37 E et des produits s’élevant à 10 274 634,35 E). Trois autres décisions ont été prises : • Subvention de 3 000 E à la MAJO de Romorantin-Lanthenay, dont les activités logement et restauration participent à l’activité économique ; • Renouvellement des conventions de partenariat avec le Medef et la CGPME ; • Attribution d’une subvention de Denys Robiliard a évoqué le PLU (Plan local d’urbanisme) de la ville de Blois. Rappelant qu’il convient de se projeter à l’échéance de 15 ans, il a analysé l’aspect démographique en terme d’habitat (la population diminue et il conviendrait, dans un premier temps, de la stabiliser). Les réserves foncières exploitables se situent aujourd’hui à l’ouest (sans toucher au secteur des Grouets), et au nord-ouest. Là, il existe actuellement 59 hectares de terres agricoles avec une coulée verte jusqu’à l’avenue de l’Europe (susceptible d’être utilisée comme pénétrante si le second échangeur d’autoroute se réalise). Le choix a été fait de réserver le secteur nord (avenue de Châteaudun – magasin Leclerc) à l’industrie et à la production, à l’exclusion de toute activité commerciale (hors cas LeroyMerlin). Des conseils de sécurité Jean-François Valynseele et Franck Perrault sont intervenus sur la lutte contre les atteintes aux biens dans les locaux industriels et commerciaux. Ils ont l’un et l’autre dressé un état de la délinquance dans leurs secteurs et rappelé les actions menées par leurs services. Ils ont notamment conseillé d’adhérer aux systèmes d’alerte mis en place, de faire procéder à un audit de sûreté (utile et gratuit, par la gendarmerie), de bien protéger son informatique (auto-test par la DIRECCT) et, en amont, de bien connaître son stock. Pour clôturer, Yvan Saumet a donné la parole à Isabelle Épaillart-Patriat, directrice de cabinet du préfet, qui le représentait en son absence, et dont c’était la première intervention devant la Chambre consulaire. F. P. 5 du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ 1, rue Paul-Renouard 41000 Blois Tél. 02 54 56 06 06 http://www.cgpme-centre.fr Ce mot a été employé par un député conservateur anglais pour parler de son beau pays, l’Angleterre. Le Président de la CGPME 41 vous laisse à vos méditations et souhaite que nous ne soyons pas contaminé par les Anglais… Trop tard ! nous apprenons à l’instant par la Cour des Comptes que le virus a envahi la France. « Inaptocratie : un système de gouvernement où les moins capables de gouverner sont élus par les moins capables de produire et où les autres membres de la société les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sont récompensés par des biens et des services qui ont été payés par la confiscation de la richesse et du travail d’un nombre de producteurs en diminution continuelle. » Deux principes empiriques régissant les organisations humaines et donc la politique, les principes de Peter et de Dilbert, peuvent expliquer l’évolution des gouvernants vers l’inaptocratie : principe de Peter : « tout employé tend à s’élever à son niveau d’incompétence » (et donc, « avec le temps, tout poste sera occupé par un incompétent incapable d’en assumer la responsabilité ») ; principe de Dilbert (plus pessimiste) : « les gens les moins compétents sont systématiquement affectés aux postes où ils risquent de causer le moins de dégâts : l’encadrement ». Patrice Duceau Le nouveau modèle économique et social pour nos entreprises et nos salariés Geneviève Roy, vice-présidente de la CGPME nationale en charge des affaires sociales, était l’invitée de la CGPME 41 ce lundi 3 juin, dans les locaux de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI). Elle anima avec brio une conférencedébat face aux chefs d’entreprises locaux. © In-Médias Le mot du jour : INAPTOCRATIE Geneviève Roy et Patrice Duceau, président régional de la CGPME. La CGPME a signé l’Accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier 2013 sur la sécurisation de l’emploi. En effet, cet accord contenait plusieurs dispositions en faveur des entreprises TPE/PME, « inspirées » par la CGPME, susceptibles notamment de favoriser l’emploi en leur sein. Ces dispositions, reprises à l’identique ou légèrement modifiées, figurent bien dans le texte de loi : • création pour l’employeur d’un délai d’un an « pour se conformer aux obligations récurrentes d’information et de consultation du comité d’entreprise » et allongement de 45 à 90 jours du délai maximum pour la tenue du 1er tour des élections des délégués du personnel et du comité d’entreprise une fois, les effectifs requis atteints en application des dispositions du Code du travail ; • recours direct, c’est-à-dire sans obligation d’accord de branche étendu ou d’entreprise, au contrat de travail intermittent pour les entreprises de moins de 50 salariés de certaines branches professionnelles (fixées par arrêté) ; • en cas de litige sur la régularité du licenciement, pos- sibilité lors de la phase de conciliation (devant la juridiction prud’homale) de prévoir, en cas d’accord entre l’employeur et le salarié, le versement d’une indemnité forfaitaire dont le montant est déterminé en fonction d’un barème fixé par décret, tenant compte de l’ancienneté du salarié ; • réduction des délais de prescription accordés à un salarié lorsqu’il engage une action en justice portant sur l’exécution ou la rupture du contrat de travail (délai limité à 24 mois) ou les salaires (délai limité à 36 mois); • grâce à la possibilité de minorer (ou de majorer) les taux de contribution en fonction de la nature du contrat de travail, de sa durée, de l’âge du salarié ou de la taille de l’entreprise, suppression totale des cotisations d’assurance chômage pendant 4 mois dans les entreprises de moins de 50 salariés (3 mois pour les autres entreprises) en cas d’embauche d’un jeune de moins de 26 ans en CDI, dès lors que le contrat se poursuit au-delà de la période d’essai. La CGPME déplore néanmoins la façon dont a été transcrit ou transformé l’ANI sur d’autres points du texte de loi, en particulier : il est créé une information-consultation du comité d’entreprise (donc à partir de 50 salariés) sur « l’utilisation par l’entreprise du crédit d’impôt compétitivité emploi » ; les sommes reçues par l’entreprise au titre de ce crédit d’impôt étant « retracées » dans la nouvelle base de données économiques et sociales. De plus, une procédure très lourde est prévue (possibilité de demande d’explication à l’employeur, établissement, en fonction de la réponse, d’un rapport, possibilité de saisir le conseil d’administration ou de surveillance lorsqu’ils existent…). Il est aussi prévu la création, dans les entreprises de moins de 50 salariés, d’une information-consultation des délégués du personnel (donc à partir de 11 salariés) sur « l’utilisation du crédit d’impôt compétitivité emploi ». Or, ces mécanismes d’information-consultation, qui ne figuraient aucunement dans l’ANI, accroissent la charge administrative pesant sur les entreprises, notamment les PME. En particulier, le seuil « social » de 50 salariés est encore alourdi alors qu’il représente déjà un seuil « anti-emploi ». © In-Médias Planète PME 2013 Jean François Roubaud, président national de la CGPME lors de la séance plénière. Planète PME, le rendez-vous annuel organisé le 18 juin par la CGPME nationale au Palais des Congrès (Porte Maillot à Paris) est l’occasion, pour les forces vives de l’économie et tous les partenaires qui interviennent dans l’écosystème des PME, de se rencontrer pour dialoguer. Plus d’une centaine d’exposants et 200 experts mobilisés ont accueilli cette année 10 300 visiteurs et une dizaine de ministres ont fait acte de présence. Les CGPME régionales étaient aussi représentées dont, évidemment, la CGPME région Centre. Jean-François Roubaud, président de la CGPME nationale, a débattu avec les dirigeants syndicaux et a émis des propositions qui n’ont pas fini de faire débat : • accroître le nombre de CDD sur une durée maximale de 18 mois ; • assouplir le seuil des Instances représentatives du personnel (IRP) pour les entreprises au-delà de 49 salariés ; • pourvoir les 250 000 emplois vacants dans les PME en créant les formations adaptées. Par ailleurs, Jean-François Roubaud a rappelé son souhait de voir converger les retraites publiques et privées. 6 du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ BÂTIMENT La Fédération Française du Bâtiment demande une pause fiscale, sociale et de la réglementation © In-Médias La Fédération française du bâtiment (FFB) de Loir-et-Cher a tenu son assemblée générale le 21 juin à Cap Ciné devant 170 professionnels. Henri Lasnier, président de la FFB 41. Après avoir créé dans le département 1 700 emplois nets de 1997 à 2008, la profession subit la « crise » en profondeur et a perdu plus de 1 000 emplois de fin 2008 à fin 2012. D’après les prévisions nationales, l’activité du bâtiment devrait reculer de 3,5 % en 2013, ce qui se traduira par la suppression de 40 000 emplois en France. Le contexte économique, pour le moins morose, est aggravé par une augmentation de la fiscalité, des charges sociales et de la réglementation. La baisse d’activité entraîne mécaniquement un effondrement des prix. Il dépend des pouvoirs publics de garantir les conditions d’une concurrence loyale : • en réformant le statut d’autoentrepreneur ; • en enrayant « l’explosion » de la concurrence venue de nos voisins européens qui proposent une main-d’œuvre de 15 à 17 euros/ heure quand nous sommes à 34 euros. « Le combat que nous menons vise en premier lieu à maintenir l’emploi en conservant nos salariés. Le bâtiment véhicule des valeurs fortes qui continuent d’attirer les jeunes : 200 000 d’entre eux se forment chaque année dans nos métiers. Notre CFA départemental forme 700 jeunes par an, ce qui constitue un formidable atout pour faire face aux enjeux à venir. Rappelons que peu de secteurs ont autant innové au cours des dernières années. Il faudra bien répondre aux attentes de nos concitoyens en matière de logements moins gourmands en énergie, plus fonctionnels et plus accessibles. Un saut qualitatif qui drainera des profils hautement qualifiés. C’est une des raisons d’en- visager l’avenir avec confiance, mais à condition que le quotidien des entreprises le permette. » 7 du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE À Vineuil, Daudin Services affiche ses ambitions L’entreprise de 40 salariés, spécialisée dans le stockage, la logistique et la distribution de livres, notamment sur le secteur du e-commerce, va s’agrandir. Le développement envisagé devrait permettre le recrutement de 35 personnes supplémentaires d’ici 2016. Le 6 juin, Christophe Degruelle, accompagné d’élus d’Agglopolys, et Christian Mary, maire de Vineuil, ont visité les locaux, guidé par Philippe Daudin. Environ 12 500 m² au lieu des 8 500 m² actuels. C’est l’extension prévue par le PDG Philippe Daudin. La société familiale qui, en 1892, s’appelait Frutex et s’occupait de la distribution de fruits frais et de légumes, a bien changé et évolué. « Nous sommes à l’étroit. Nous traitons environ 800 000 commandes par an et nos clients sont des éditeurs et des libraires. Nous fournissons des géants du Web comme Amazon et la Fnac, ou encore des sites touristiques tels que le château de Versailles et le mu- sée Rodin. Nous expédions dans le monde entier divers objets, de la couette ‘‘L’Amour est dans le pré’’ aux livres, en passant par des boucles d’oreilles et même un spa, notre article le plus lourd ! » Le coût de l’agrandissement, chiffré à 5,3 ME, s’accompagne de plus de 800 000 E d’investissements matériels (convoyeurs, racks, chariots de préparation, etc.). La communauté d’agglomération Agglopolys, dans le cadre de sa politique de développement économique, a accordé une aide de 50 000 E au titre du Fidel (Fonds pour l’initiative et le développement des entreprises dans le Loir-et-Cher). « Nous gérons des flux physiques et également des flux dits marketing, c’est-à-dire prévenir un client d’une promotion par exemple. Nous souhaitons améliorer nos performances et dépasser le million de commandes. Ce qui coûte le plus cher, c’est le transport. Chez nous, soixante semi-remor- ques vont et viennent chaque jour. À Vineuil, nous sommes idéalement placés, géographiquement parlant, bien desservis et centrés. Mais si nos plans sont exacts, le site sera à nouveau saturé, une fois le nombre de commandes espéré atteint. Il faudra alors songer à ce moment-là à se déplacer ailleurs, à Mer ou à Romorantin ! » É. R. RECYCLAGE Valcompost inauguré © Nicolas Derré Normes BBC C’est en présence de nombreux élus locaux que François-Michel Gest, président de Val-Éco a inauguré le 19 juin Valcompost. Cette nouvelle plate-forme de compostage est située sur le site de l’ancienne carrière de Fossé, au lieu-dit « Bel Air ». Elle est destinée à recueillir les déchets verts que les habitants du Blaisois auront déposés au préalable dans l’une des quatorze déchetteries de Val-Éco et d’Agglopolys. Objectif ? Les valori- ser en les transformant en compost (amendement organique naturel répondant aux normes les plus strictes – NFU 44-051). Le compost est utilisé pour aérer le sol, retenir l’eau ainsi que les fertilisants, et apporter les éléments organiques nécessaires à un bon développement des plantes. Valcompost peut traiter annuellement jusqu’à 15 000 tonnes de déchets verts et produire entre 6 000 et 7 000 tonnes de compost par an. Le site, qui s’étend sur plus de deux hectares, est une installation classée pour la protection de l’environnement. Le bâtiment d’exploitation est aux normes « BBC » (basse consommation). Il comprend notamment une salle de réunion/projection, une salle de supervision du process de compostage, un atelier, des vestiaires et un abri pour le matériel. L’exploitation est assurée par un responsable et deux opérateurs. Au cours de son intervention, Christophe Degruelle, président d’Agglopolys, a rappelé les enjeux financiers très importants, citant l’exemple de la ville de Capannori en Italie (comparable à Blois en population). Celle-ci a adhéré à un programme international « zéro déchet (ou presque) », qui a abouti à une diminution de 65 à 18 % du poids des déchets résiduels. Si l’investissement est important, l’enjeu l’est aussi (4 ME pour Val-Éco moins une subvention de l’Ademe de 600 000 E). Pour le président, la démarche revêt trois dimensions : • mettre en place des circuits courts (moins de 30 km) ; • la tonne de compost ne coûte que 1 E! elle est revendue 25 E pour un coût de production de 26 E ; • il existe une complémentarité avec le compostage individuel, avec l’accueil du public et des scolaires en particulier : le site, équipé d’un jardin didactique que complète la salle de projection permettra, en effet, de sensibiliser les visiteurs à l’utilisation du compost vert. Les missions de Val-Éco Syndicat mixte de collecte et de traitement des déchets du Blaisois, cet Établissement public de coopération intercommunale remplit, depuis 1994, trois grandes missions : • La collecte des déchets ménagers sur 11 communes ; • Le traitement des déchets (compostage, recyclage, incinération) pour 58 communes (les 11 communes précédentes ajoutées aux 47 communes formant Agglopolys), ce qui représente près de 120 000 habitants. • La sensibilisation des scolaires et du grand public pour ces 58 communes (animation sur le tri des déchets, le recyclage et le compostage). Pour plus d’informations : www.valeco41.fr F. P. 8 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 MUTUALISATION © Nicolas Derré La 1re assemblée interdépartementale a délibéré Maurice Leroy, Eric Doligé et Albéric de Montgolfier mutualisent leurs forces. Alors que l’Acte III de la décentralisation s’esquisse et que la situation économique des territoires semble se contracter de plus en plus, le Loiret-Cher, l’Eure-et-Loir et le Loiret se mobilisent et s’unissent afin de mieux servir leurs administrés. Cette initiative, l’une des premières de la sorte en France, traduit une démarche ambi- tieuse et innovante, devant permettre aux territoires et à leurs habitants d’affronter les évolutions sociétales et économiques à venir, tout en conservant les cultures et particularités de chaque département. Lundi 3 juin, Éric Doligé, président du Conseil général du Loiret, accueille les conseillers généraux de son département ainsi que ceux de l’Eure-et-Loir et du Loir-et-Cher. « Nous sommes ici pour travailler et progresser ensemble en mutualisant nos moyens, afin de limiter la dépense publique et de la rendre plus efficiente. » Appréciée par l’ensemble des composantes politiques, la démarche est saluée jusqu’en dehors du périmètre concerné. On peut citer Jean-François Bonneau, président de la Région Centre ou Alain Raffestin, président du Conseil général du Cher. La ruralité, atout majeur Pour Maurice Leroy, qui représente le Loir-et-Cher, il s’agit de fédérer des compétences et de partager des missions. Pour l’ancien ministre de la Ville, « le fait urbain existe, il n’est pas contestable, mais la ruralité est bien pour nos départements un atout majeur d’avenir. C’est par un travail sur nos territoires que nous nous en sortirons. Notre démarche est observée. C’est ainsi que le Nord et le Pas-de- Calais s’engagent aujourd’hui dans une démarche identique. » Premiers rapports adoptés Lors de cette première séance historique, les élus ont adoptés quatre rapports opérationnels, relatifs à la création d’un établissement foncier interdépartemental, à l’insertion par l’économique, à la valorisation des ressources humaines et à la mise en place d’une centrale d’achat commune. Faire gagner les territoires Parmi les nombreux projets partenariaux, certains sont déjà lancés dans plusieurs secteurs : le haut débit, les transports (côté réseau ferré et grands axes routiers), le développement économique (plate-forme de ferroutage, développement des zones d’activités interdépartementales comme Artenay-Poupry et Épiedsen-Beauce). JCD AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE Selles-sur-Cher a son pôle santé Le magasin compte aujourd’hui 75 employés sur une surface de vente de 2 700 m2 et 3 000 m2 de réserves. © Nicolas Derré Un bel outil de travail Les élus avaient le sourire lors de l’inauguration du pôle santé. Vendredi 21 juin, le public s’était déplacé nombreux à Selles-sur-Cher pour assister à la présentation du pôle santé Val-de-cher et des nouveaux aménagements de l’entrée nord de la ville. Pour l’occasion, étaient également présents Maurice Leroy, ancien ministre, député de Loir-etCher, président du Conseil général, Jean-Marie Janssens, vice-président du Conseil général, Alain Gueydan, sous-préfet de Romorantin-Lanthenay, Patrice Martin-Lalande, député et Joël Graslin, maire de Selles. C’est Jérôme Bry, directeur de Super U, qui a guidé les élus pour la visite. Celleci a débuté par la nouvelle stationservice, implantée au rond-point de l’entrée nord de Selles-sur-Cher, puis, à proximité du magasin, dans le parc d’activité Cher-Sologne, par celle du « drive ». Construit à l’emplacement de l’ancienne station, cette implantation, pour un investissement de 1 ME, a libéré 75 places de parking. Elle permet au magasin Super U d’offrir à ses clients, un service « drive » et un nouveau laboratoire de pâtisserie. Une centaine de mètres plus loin, le docteur Jean-Paul Pinon, viceprésident du Conseil général, chargé de la démographie médicale et maire adjoint de Selles-sur-Cher, a ensuite emmené les visiteurs découvrir les nouveaux bâtiments du pôle santé Val-de-Cher. Cet ensemble de trois bâtiments élégants, bien agencés et intégrés dans leur environnement, abrite trois médecins (bientôt quatre), trois infirmières, trois kinésithérapeutes (dont un ostéopathe), un chirurgien-dentiste et une pharmacie. Comme l’a souligné JeanPaul Pinon, si certaines communes de Loir-et-Cher connaissent (ou connaîtront à terme) des problèmes de démographie médicale, « pour Selles, c’est réglé pour quelques décennies ». En présentant l’équipe du pôle santé réunie autour de lui, Jean-Paul Pinon a rappelé que c’est grâce à un investissement de près de 2,5 ME apportés par les professionnels, à proportion de leur capacité et de leurs besoins, qu’avait pu être réalisée cette « maison de santé plu- ridisciplinaire » : un ensemble cohérent à même de répondre aux besoins de la population de Selles, et même au-delà, d’une partie de la vallée du Cher. « Cela n’a pu se réaliser que grâce à la volonté de toute une équipe, à notre envie de travailler ensemble, à une considérable prise de risques pour ceux et celles qui ont mis leurs économies et bien plus encore dans ce bel outil de travail. » C’est dans la bonne humeur et non sans fierté que les protagonistes et les officiels ont coupé le ruban (blanc pour l’occasion) avant le cocktail d’usage préparé par Jérôme Bry et son personnel. F. P. 9 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 MAISON DE L’EMPLOI « Les métiers saisonniers réunis », un projet qui avance Initié par la Maison de l’emploi du Blaisois, Agglopolys et le Grand Chambord, le projet Trans Valoire vise à sécuriser et à valoriser le parcours des emplois saisonniers, tout en contribuant à l’économie locale dans les domaines du tourisme, hôtellerie, restauration et de l’agriculture. saisonniers. Cela doit devenir une aubaine pour nos demandeurs d’emploi en période hivernale. Mais l’aura de notre région porte aussi ses fruits et nombre de saisonniers seraient prêts à satisfaire des métiers en tension dans nos établissements durant l’été. » © Nicolas Derré Une enquête auprès des entreprises Hervé Jouanneau et Louis Buteau, signataires de la convention Pôle-Emploi-MdEB Des contradictions à résoudre Environ 4 000 emplois saisonniers existent au pays des châteaux dans ces secteurs économiques et bon nombre d’entre eux ne sont pas pourvus par une population locale. Les offres d’emploi sont peu lisibles et les postulants potentiels sont peu mobiles. Trans Valoire vise donc à harmoniser l’offre et la demande en travaillant sur les deux entités, entreprises et demandeurs d’emploi. Des objectifs multiples Auprès du public, il convient de faire connaître les offres et de favoriser les conditions d’hébergement et de transport, tout en développant la polyvalence qui permet le passage d’une activité à une autre au sein d’une ou de plusieurs entreprises. Auprès des employeurs, il s’agit de renforcer les bonnes pratiques de recrutement, de développer les liens avec les ressources locales et de structurer les complémentarités interrégionales. Des liens forts avec la vallée de Belleville en Savoie Sylvia Sanchez s’est récemment rendue en Savoie accompagnée de partenaires du tourisme. « Des chefs d’entreprises et des travailleurs saisonniers ont montré un vif intérêt pour le projet Trans Valoire. Nous avons souhaité installer une passerelle entre nos territoires. Le secteur savoyard procède annuellement à plus de 5 000 recrutements Sur 242 entreprises ayant répondu au questionnaire de la MdEB, 45 d’entre elles recrutent par relation. Ces offres ne font donc pas l’objet de publicité. Le plus grand nombre a recours à l’intérim ou à des organismes spécialisés et de plus en plus à de la main d’œuvre étrangère. 8 entreprises sur 10 n’ont pas d’équipes de saisonniers constituées. Pourtant il serait important de mieux anticiper car 110 postes différents de saisonniers ont été recensés et regroupés en 54 métiers. De plus il existe un grand contraste entre le nombre de postes de travail qui ne demandent pas une qualification particulière et d’autre qualification qui exige expérience et maitrise de 2 ou 3 langues. Une convention entre la Maison de l’emploi du Blaisois et Pôle emploi Afin de situer les emplois saisonniers dans le champ de Pôle emploi, le président, Louis Buteau et Hervé Jouanneau, directeur territorial du Loir-et-Cher, ont scellé leur collaboration en signant une convention de partenariat. Désormais, le site internet de Pôle emploi est porteur du bandeau Trans Valoire et permet ainsi au plus grand nombre l’accès aux offres saisonnières. Simultanément, les employeurs peuvent y déposer leurs offres et les demandeurs d’emploi présenter leurs candidatures. La plateforme informative, qui sera accessible sur le net et les smartphones à compter du mois d’août, permettra de disposer de l’offre d’emploi, de formation ainsi que toutes les informations pratiques. BOIS ET FORÊT EN LOIR-ET-CHER L’emploi dans la filière bois Le 12 juin, Pierre Maino, président de la Chambre de métiers et de l’artisanat, accueillait professionnels, élus et experts pour dessiner les perspectives d’emploi dans la filière bois à l’horizon 2020. « Cette étude est le fruit d’une coopération étroite et fructueuse entre institutions et territoires, la Maison de l’emploi du Blaisois, les communautés de communes Beauce et Forêt et du Grand Chambord. La CMA a piloté cette action à travers son programme ‘‘Mozart’’, qui vise à fédérer les actions. » © Nicolas Derré L’état des lieux d’Arbocentre Éric de la Rochère, délégué général d’Arbocentre, a fait partager les travaux de son association. Objectif ? Faire un état des lieux de la filière sur le Loir-et-Cher et des prospectives pour les entreprises et les emplois. Une autre mission de cette étude consistait à observer les adaptations nécessaires et, en particulier, la préparation des entrants dans la profession : apprentis, demandeurs d’emploi ou reconversions Des évolutions marquantes Les évolutions dans le domaine de la construction et de l’énergie impacteront durablement le secteur de la production et de l’exploitation du bois. L’analyse des faits et la prospective indiquent une progression allant de 50 à 100 % chez les gestionnaires de forêts, les pépiniéristes et les ouvriers forestiers. Le Loir-etCher rassemble aujourd’hui près de 500 exploitants forestiers et 2 000 salariés. On prévoit d’atteindre 3 000 emplois en 2020. Le dynamisme de l’écoconstruction et la recherche d’énergies nouvelles dans le secteur du chauffage constituent les sources majeures de cette évolution. Du bois local Utiliser du bois issu d’une forêt de la région est un atout écologique et économique. Il ne voyage pas sur de longues distances, ce qui limite son impact sur l’environnement. De plus, son exploitation et sa transformation sont aussi locales, un plus pour l’activité des entreprises de la région. JCD 10 du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ CMA Développer ses compétences, un atout pour l’entreprise ! !.#$1," :2";2$"#<'= :266'.>,"# ?,*,.$7 8'6,"3'5.)3+'6&*2$ FORMATIONS 2e semestre 2013 !"#$%$&'()*+,-'"$.)/ !"#$%&''$()#&*)+&,'"-$.+$* 0'1#$2")3+'"#.'&.$1' 4-2*5#$2")3'1)67#$'.1 87-'*2&&'6'"# 9'.12""'* Transmission MEtiers ent Perfectionnem ation Stage Form Avenir ir Se reconvert Etences REussite Comp Formez-vous avec la Chambre de métiers et de l’artisanat de Loir-et-Cher avec des modules d’une à deux journées. La plaquette du 2e semestre vient de sortir ! Consultez-la sur internet www. cma-41.fr Comptabilité : Atelier de comptabilité niveau 1 • 23, 30/9 et 7/10 Atelier de comptabilité niveau 2 • 22, 29/10 et 5/11 La paye et l’actualité sociale • 14 et 15/11 Atelier EBP Comptabilité • 21 et 22/11 Atelier EBP devis facturation • 19 et 20/09 Atelier EBP Paye • 16 et 17/12 aine Ressource hum ent DEveloppem Fiscalité d’entreprise et cotisations sociales Nouvelles technologies : Créer facilement un site avec Google • 3 et 15/10 Réseaux sociaux • 19/11 Créer des montages vidéo Informatique : •Tableaux de bord •Excel niveau 1 •Excel perfectionnement •Réaliser une publicité à moindre coût avec Publisher Communication : • Anglais niveau 1 et niveau 2 • Valoriser et optimiser votre point de vente – vitrine de Noël © In-Médias Stars & Métiers Les deux entreprises qui ont reçu le prix départemental « Stars & Métiers ». 1er prix : Ets Laurence et 2e prix : Boulangerie Marlau. Jeudi 13 juin, dans les locaux de la Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA), les artisans qui ont témoigné, ont parlé de leur métier, de leur itinéraire, de leurs difficultés, de leur vocation et de leur passion, face à un public concerné venu en nombre et attentif : • Patrice Piron, (LuxBag), une entreprise labellisée « Patrimoine vivant » à Monthou-sur-Cher (3 salariés). L’entreprise conçoit et réalise des étuis pour instruments de musique ou matériels divers (médical par exemple). L’image de l’entreprise se développe autour d’un savoir-faire plus que vers • Faciliter la prise de parole en public • Construire et manager une équipe • Comment parler avec son banquier • Accueil physique et téléphonique Commercial : • Atelier transmission : comment vendre son entreprise ? • Améliorer la rentabilité de son entreprise Renseignements et inscriptions : Isabelle Richard - 02 54 56 64 12 [email protected] Ou Francisca Seguido 02 54 56 64 19 [email protected] des produits ; • Alain Baumont et Hervé Gayral : fabricants de machines agricoles et matériels pour la recherche agronomique. L’entreprise, créée en 1993 et implantée à Champigny-en-Beauce, exporte à 50 % sa production (30 salariés) ; • Marion Blondelle (Les Montils), crée des vêtements « libres sur mesure » depuis avril 2013. Une formation à la CCI lui a donné confiance en son projet. Elle expose à la Maison des artisans d’art ; • Jean-Michel Hérault, maître d’apprentissage en mécanique auto. Il a formé une quinzaine d’apprentis depuis ses débuts en 1991. L’apprenti qu’il forme actuellement prépare un bac pro (il a formé aussi des BEP). Le CAP est devenu un peu juste depuis l’arrivée de l’électronique. Les réunions de maîtres d’apprentissage sont très utiles : « On sait ce qu’on sait, mais on ne sait pas ce que l’apprenti ne sait pas. » ; • Marcel Plau-Aubry, président de l’association « L’outil en main » (Marolles), retraité (mécanique agricole), initie les jeunes aux métiers manuels avec 19 artisans bénévoles (retraités) qui possèdent les outils et les ateliers adaptés : « On ne va pas vers les métiers manuels au travers d’un échec scolaire. » Le prix départemental « Stars & Métiers » a été décerné par Stéphane Pigelet (Banque populaire) en présence de Pierre Maino, président de la CMA, à deux chefs d’entreprises dans la catégorie « dynamique de gestion des ressources humaines » : • 2e prix : La boulangerie Marla (Chailles), ouverte depuis 2006 dans un superbe décor en trompe l’œil des années 30 ; • 1er prix : Ets Laurence, charpentecouverture (Cour-Cheverny). Une entreprise familiale que Stéphane Laurence a reprise avec son frère et qu’il gère seul depuis 2004. JPT 11 du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ RETRAITES Et si la réforme des retraites concernait surtout le secteur privé ? Courage, M. le premier ministre, car si les régimes spéciaux, bastions de la CGT, et ceux de la fonction publique ne se rapprochent pas des régimes généraux, il vous faudra redéfinir le sens que vous donnez aux mots « justice et équité ». Comme le disait Coluche : « Certains sont plus égaux que d’autres »... Peut-on encore se permettre ce luxe (ces lâchetés !) dans la situation actuelle de notre pays ? Le discours Annoncer un retour à la retraite à 60 ans est « un enfumage » dans la mesure où l’on allonge progressivement la durée de cotisations pour bénéficier d’une retraite à taux plein. Plus longues seront les études et plus tard arrivera l’âge de la retraite. Est-ce le moyen de décourager notre jeunesse de poursuivre des études longues ? Mesure-t-on bien les conséquences des choix actuels ? La France distribue chaque année 280 milliards d’euros pour les retraites. Déficit 2011 : 13 milliards d’euros Déficit 2014 : 18 milliards d’euros (prévision) Déficit 2017 : 20 milliards d’euros (prévision) L’histoire de nos retraites • 1987 : calcul basé sur les prix et non sur le salaire des actifs. • 1993 : les salaires du privé voient leur base de calcul passer des 10 aux 25 meilleures années. Pour obtenir sa retraite à taux plein, on passe de 37,5 à 40 années de cotisations. Depuis 1993, les retraites sont indexées sur l’inflation et non sur le coût de la vie. D’où un risque de décrochage des retraités par rapport aux actifs. Une base de calcul injuste qui profite aux salariés qui ont eu une forte protection salariale à l’inverse des autres. Les cadres à la retraite ne touchent que 56 % de leur salaire contre 75 % pour les ouvriers (taux de remplacement). • 1995 : réformes avortées des régimes spéciaux et du rapprochement progressif du système de retraite de la fonction publique sur le régime général. Une réforme pourtant votée par le parlement, qui a été annulée face à des mouvements de grèves d’une ampleur dont on se souvient encore. Une démonstration de force d’organisations qui ont montré leur redoutable pouvoir de nuisance et leur mépris de l’intérêt général. • 1996 : les caisses de retraite complémentaire réduisent tous les ans le nombre de points accordés. • 2003 : la fonction publique passe aussi à 40 années de cotisations. • 2008 : les régimes spéciaux des entreprises publiques passent eux aussi à 40 années de cotisations. • 2009 : l’âge minimum de départ à la retraite est porté à 62 ans. Le taux plein passe de 65 à 67 ans. Le calcul des retraites à ce jour • 2012 : la durée de cotisation pour une retraite à taux plein passe de 40 à 41 ans. • Secteur privé : 50 % des meilleures années de salaires ; taux plein en ayant cotisé 166 trimestres pour un départ à 62 ans. Si le nombre de trimestres n’est pas atteint, on applique une décote de 1,25 % par trimestre manquant. La retraite complémentaire (Agirc ou Arrco) : c’est un calcul par points qui sont acquis tout au long de la carrière. Au total, en cumulant la retraite de base et la retraite complémentaire, on peut espérer toucher 75 % du salaire moyen des 25 meilleures années. Avec 38 régimes obligatoires, c’est encore et toujours le mille-feuille Pourquoi ne pas créer un système unique ? Chaque salarié accumulerait tout au long de sa carrière des points sur un compte individuel. Ils seraient revalorisés en fonction de la croissance de sa carrière et de son salaire. À l’issue de sa vie professionnelle, il toucherait sa pension mensuelle selon deux critères : • l’âge auquel il fait valoir ses droits à la retraite ; • son espérance de vie. C’est le régime par répartition. Les cotisations des salariés financeraient les pensions courantes. En plus de justice et d’équité, nous avons besoin de clarté et de transparence pour le calcul des cotisations et des droits. On n’en est pas là ! Vous avez dit juste et équitable, M. le premier ministre ? La folie des régimes spéciaux Les cheminots SNCF, les électriciens EDF, les ouvriers d’État RATP, les clercs de notaires : une retraite calculée sur les six derniers mois. Un départ à 55,1 ans en moyenne (50 ans pour les conducteurs de trains) à comparer avec les 62,2 ans du régime général. Les régimes spéciaux sont très largement en déficit. Ils sont « rééquilibrés » par nos impôts à hauteur de 3 milliards d’euros/an. Comme si ce n’était pas suffisant, nous venons récemment d’être taxés sur nos factures d’électricité de 1,1 milliard d’euros : une nouvelle taxe appelée CTA, « Contribution tarifaire d’acheminement » qui va directement dans les caisses d’EDF-GDF. Les salariés du privé subventionnent donc les bénéficiaires des régimes spéciaux en leur permettant de partir à la retraite jusqu’à dix ans avant les salariés du régime général, pour une pension largement plus généreuse : • pension moyenne d’un retraité SNCF ou de la fonction publique : 23 000 euros/an ; • pension moyenne d’un cadre du secteur privé : 20 000 euros/an (avec la complémentaire) ; • pension moyenne d’un non-cadre du secteur privé : 10 756 euros/an. (Source COR : Conseil d’orientation des retraites). Mauvaise pente La rédaction 12 du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ TRANSITION ÉNERGÉTIQUE ERDF rencontre les élus thermiques ou biogaz, barrages hydrauliques, éoliennes et panneaux solaires, nous voyons le défi auquel notre entreprise est confrontée : la gestion du continu et du discontinu. » Les missions d’ERDF Gérer le réseau de distribution d’électricité, exploiter, entretenir et développer les ouvrages. Garantir l’accès au réseau de distribution d’électricité à tous les utilisateurs. Agir en acteur de proximité et contribuer au développement des territoires. Les véhicules électriques arrivent en Loir-et-Cher En toile de fond, la conférence environnementale de septembre 2012 La stratégie de la transition s’appuie sur deux principes : l’efficacité et la sobriété énergétique d’une part, et la priorité donnée aux énergies renouvelables d’autre part. Le président de la République a fixé le cap d’évolution du nucléaire dans la production d’électricité dans notre pays de 75 % à 50 % en 2025. Dans ce cadre, la centrale de Fessenheim sera fermée à la fin de 2016, dans des conditions qui garantiront la sécurité des approvisionnements de cette région, la reconversion du site et la préservation de tous les emplois. Le 6 juin, à La Chaussée-Saint-Victor, ERDF recevait les élus d’Agglopolys et du Grand Chambord pour faire le point sur son activité et apporter des conseils pratiques aux collectivités locales. Après une présentation du véhicule ERDF qui sillonne les routes de notre département depuis plusieurs semaines à la rencontre du public, c’est Gilles Pucheral, directeur territorial, qui lançait la réflexion. « Notre démarche s’inscrit aujourd’hui dans ce cadre du grand débat national sur la transition énergétique. Comment devons nous aller vers l’efficacité énergétique dans une perspective de sobriété ? En observant les sources de production, centrales NOTAIRES LA SCPI de la « pierre au papier » Qu’est-ce qu’une SCPI ? Les sociétés civiles de placement immobilier, ou SCPI, détiennent un patrimoine immobilier mis en location (bureaux, commerce, logement, etc.). En achetant une part de SCPI, vous devenez associé de la société, qui vous versera en contrepartie une quote-part des loyers reçus, après déduction des charges (frais de gestion, travaux sur les immeubles etc.). Tous les ans, la valeur des immeubles est expertisée, ce qui conditionne la valeur des parts, et vous percevez « les loyers » déclarés au titre des revenus fonciers. L’investissement est ainsi possible sans qu’il y ait à financer une acquisition complète, même si le minimum de souscription obligatoire dans ce type de société oscille entre 20 000 E et 30 000 E. Cet investissement doit cependant être considéré comme un investissement à long terme. Les frais de souscription (souvent plus élevés que pour des investissements financiers classiques), la durée d’exonération des plus- Depuis une vingtaine d’années, la question était posée. On lisait déjà en 1991 : « la voiture du futur sera électrique ». Plusieurs initiatives ont été lancées à cette fin. Dans le cadre de sa démarche Loir-et-Cher 2020, Le Conseil général a initié un laboratoire de réflexion sur la mobilité électrique avec pour pilote ERDF. Le SIDELC, MATRA MS, EIFFAGE, RENAULT Blois Warsemann Automobiles y sont également associés. Le véhicule électrique présente des avantages considérables pour l’environnement : absence de pollution atmosphérique, utilisation d’une énergie décarbonnée (à + de 90%), possibilité de rouler avec une énergie intégralement renouvelable… Tout montre que le véhicule électrivalues (30 ans actuellement, mais cela peut évoluer avec les lois de finances futures) et le caractère moins liquide en cas de vente des titres, obligent à cette considération à long terme. En ce qui concerne le rendement, c’est ici que l’on pourra trouver avantage. Plus favorable que les revenus des loyers (en direct), notamment par l’accès aux loyers du secteur tertiaire (bureaux, entreprise) plus rémunérateurs que l’habitation. La SCPI est donc un placement financier attrayant qui peut être financé (comme l’immeuble) à crédit. On pourra y trouver des placements qui donneront accès aux avantages fiscaux des acquisitions immobilières classiques (Scellier, Duflot, etc.). La SCPI ne génère pas de soucis de gestion, vous n’avez plus rien que a atteint une crédibilité technico-économique suffisante pour que les grands constructeurs s’engagent dans un véritable développement industriel. Objectifs : • Anticiper et optimiser la gestion du réseau de distribution d’électricité pour satisfaire les besoins des utilisateurs de véhicules électriques tout en préservant l’environnement. • Mise en place progressive d’infrastructures dédiées à la mobilité électrique dans le département (implanter des bornes de recharge et des réseaux de manière cohérente sur le territoire pour faciliter le recours aux véhicules électriques). • Être le département à la pointe de l’innovation technologique et sociale en fédérant les entreprises et les acteurs institutionnels. Résultats : • Sensibilisation des collectivités territoriales sur la mise en place progressive des bornes de recharge publiques. • Accord de principe de plusieurs entreprises pour l’utilisation par leurs collaborateurs des dispositifs de recharge d’entreprise. Parallèlement, la CGPME et le Medef se sont associés à une négociation pour l’aide à l’installation de recharges dans les entreprises, qui pourraient être mise à la disposition de leurs collaborateurs. JCD à faire. Le gérant de la SCPI achète, loue et vous verse les revenus nets, les risques locatifs (impayés, vacance des locaux). Pour choisir la SCPI, il conviendra comme pour un investissement classique, de vérifier la composition du patrimoine de la SCPI, la localisation des immeubles, l’état des bâtiments (travaux éventuels qui viendraient grever les revenus), les performances enregistrées sur les années précédentes. Parlez-en avec votre notaire lors d’un prochain rendez-vous. Si vous n’avez pas de notaire, consultez www.notaires.fr pour trouver les coordonnées de celui qui est le plus proche de chez vous. Article rédigé par le Comité de rédaction de la Compagnie des Notaires de Loir-et-Cher, sous la direction de Me Cédric Asselin. Chambre des notaires de Loir&Cher : 12, place Jean-Jaurès 41043 BLOIS Tél. : 02 54 78 13 16 Fax : 02 54 78 96 02 Email : [email protected] 13 du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ EXPERTS-COMPTABLES Premier Salon régional Christophe Priem, président régional de l’Ordre des experts-comptables, a présenté ce premier salon organisé par la profession en direction des dirigeants d’entreprises. Le programme de cette journée du 13 juin s’est déroulé à la Halle aux Grains de Blois. Christophe Priem : « La journée a été ponctuée d’échanges et de conférences sous forme : © Nicolas Derré L’Épicentre : « Christophe Priem, quelles nécessités vous ont conduit à organiser ce premier rendez-vous entre les experts-comptables et les chefs d’entreprises ? » Christophe Priem, président régional de l’Ordre des experts-compatbles. Christophe Priem : « Les expertscomptables ont le souci d’accroître leur action en matière de formation. Face à la diversité des services et des missions que les cabinets doivent assurer pour le compte de leurs clients, dans un contexte mouvant, ils doivent porter une attention particulière à la qualité, l’efficacité et la performance des collaborations qu’ils engagent avec leurs prestataires ou partenaires. » L’Épicentre : « Concrètement, quelle a été l’articulation de cette journée et quels ont été les principaux thèmes abordés ? » • d’ateliers-partenaires d’une durée de « 30 minutes pour convaincre ». Les visiteurs ont pu échanger avec les intervenants, partenaires stratégiques de l’entreprise ; • de trois ateliers-conférences de deux heures sur la fiscalité, le social et la gestion de patrimoine : 1 • Les crédits et réductions d’impôt en faveur des entreprises. Tour d’horizon des principaux crédits et réductions d’impôts qui existent en faveur des entreprises, notamment la mise en place du nouveau crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). Mais aussi le crédit d’impôt recherche, le crédit d’impôt apprentissage, le crédit d’impôt métiers d’art, le crédit d’impôt intéressement, le crédit d’impôt famille, ou encore la réduction d’impôt mécénat... L’objectif est de rappeler les principes généraux applicables et de mettre l’accent sur des points de vigilance spécifiques. 2 • Le statut du dirigeant. Il nécessite une profonde réflexion au regard des implications qui en découlent (optimisation de la rémunération, protection sociale, etc.), en particulier suite aux réformes de 2013. 3 • Stratégie patrimoniale et transmission. Préparation à la transmission de l’entreprise, transition pré/ post cession, organisation et gestion du patrimoine financier issu de la cession... » L’Épicentre : « Le rôle des cabinets d’expertise comptable n’est-il pas aussi d’éviter aux entrepreneurs de faire certains mauvais choix en les informant des pièges à éviter ? » Christophe Priem : « Bien sûr, et dans cet esprit l’Ordre des expertscomptables lance un plan de prévention et de lutte de grande envergure en région pour sensibiliser les entreprises sur un fléau grandissant : l’exercice illégal de la profession d’expert-comptable, facilité par la dématérialisation des outils (internet). Depuis deux ans, pas moins d’une cinquantaine d’offres de services illégaux ont été recensées dans la région. Les entreprises qui font appel à ces illégaux mettent en danger leur activité. » « Crise ou mutation ? » une conférence de Luc Ferry, invité par l’Ordre des experts-comptables Luc Ferry : « Le regard que l’on porte aux choses à l’instant présent est fondamental pour le temps à venir. Y voir une crise est anxiogène, y voir une mutation est nettement plus optimiste. Dans un cas, on est en défense, dans l’autre en situation d’attaque. » © Nicolas Derré Les thèmes développés Luc Ferry. Luc Ferry, agrégé de philosophie et de sciences politiques, ancien ministre de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche, était invité à conclure cette journée en apportant son éclairage sur l’évolution de notre société. La crise est par définition éphémère. Or, nous vivons une mutation technologique « multi-usages » qui n’en est qu’à son commencement. Les nanotechnologies qui se profilent auront des effets peut-être de l’ordre de « internet multiplié par dix » (on n’en a aucune idée !). Les grandes mutations produisent : - du chômage, avec la disparition de « vieux métiers » ; - des inégalités : posséder un diplôme devient discriminant. On a de plus en plus besoin de formations de haut niveau ; - de la décroissance (dans un premier temps) : adapter l’entreprise demande du temps et de l’argent avant d’en récolter les fruits. La peur et l’indignation animent le débat public La peur a changé de statut. Elle n’est plus perçue négativement, mais comme un premier pas vers la sagesse. Ce qui a malheureusement conduit à inscrire dans la Constitution le « principe de précaution », qui paralyse tant l’initiative. L’indignation est chaque jour à la une des médias, face au comportement de certains de nos dirigeants et responsables. L’interprétation de la « crise » par nos dirigeants Deux visions contradictoires : 1 • Nous nous sommes endettés de façon absurde et avons creusé un déficit public qui nous décrédibilise face aux marchés financiers. Il faut réduire la dette qui fait de grands dégâts auprès des particuliers et des entreprises. 2 • Heureusement qu’on s’est endetté pour maintenir la vivacité de l’économie et nourrir des services publics garants du maintien du tissu social. La mondialisation Elle crée des concurrences déséquilibrées face à une zone Euro de 17 pays avec 17 niveaux d’endettement différents et aucune harmonisation fiscale, économique et sociale. On a besoin d’une vraie politique monétaire fédérale. La compétition n’est pas qu’économique, elle est aussi culturelle, ce qui change notre rapport avec l’Histoire, la morale et la politique. Donner du sens Si on n’innove pas, on tombe, à l’image du cycliste qui cesse de pédaler. La course à la performance sans visibilité nous pousse à avancer par obligation et non tirés par un projet. Nous avons besoin de comprendre pourquoi et vers quoi on avance. Comment reprendre la main ? La puissance nationale retrouvée passera nécessairement par davantage d’Europe. 14 du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ Quelle culture en 2020 ? Le Conseil général accueillait récemment Philippe Rouillac et Élisabeth Latrémolière pour évoquer leur vision de la culture à l’horizon 2020. © Nicolas Derré Un homme engagé Philippe Rouillac commisseur priseur. Philippe Rouillac est commissairepriseur. Signe de ses compétences attestées, de sa hauteur de vue et de sa fougue, les petites jalousies « entre amis » qu’il ne manque pas d’éveiller. « Nous nous en sortirons par la culture. Notre département ne mesure pas ses atouts, historiques, patrimoniaux, territoriaux, humains. Notre sol attire, la culture habite le Loir-et-Cher. » L’homme érudit cite Ronsard, Vinci, Goudji, Irène Frain. Il évoque les pandas et la salamandre. Le public est conquis et a compris. Il faut compter avec Philippe Rouillac qui ose Kantor : « La culture, c’est bien connu, c’est comme l’amour, ça ne sert à rien. » C’est incontournable et c’est économiquement raisonnable. S’il s’insurge contre le musée fourre-tout de sa ville, il voit aussi « Orsay » à Vendôme. « Les cultures sont multiples, les vecteurs sont multiples. Il y a les lieux faits pour ça, mais il y a aussi les espaces culturels de nos hypermarchés. Il y a le rap et la musique électronique. Les cultures ne sont pas opposables, elles sont juxtaposables. » Une femme passionnée Élisabeth Latrémolière est aussi une femme de culture, passionnée et exigeante. Avec exactitude et finesse, elle trace les pistes de demain sur les fondements de l’Histoire et des traditions. « Nous avons à réinventer notre rapport aux lieux de culture pour qu’autour de l’art, nous partagions de l’émotion. C’est là l’essentiel. » Puis, la directrice du château de Blois dessine les tendances actuelles à travers les formes de présentation (les écrans, les expositions et leur spectacularisation), mais en abordant aussi la gratuité de la culture ou « le musée pour tous ». Les deux invités auraient pu captiver encore longtemps leur public en affirmant leur plein accord sur les fondamentaux de la culture : apporter du sens, privilégier l’émotion et être vecteur d’éducation. Le club « Loir-et-Cher 2020 » Le club « Loir-et-Cher 2020 », comité d’acteurs du territoire, volontaires pour réfléchir à son avenir, s’est réuni tous les mois depuis le lancement de la démarche prospective afin d’impulser de nouvelles idées pour le Loir-et-Cher. À partir de cinq thèmes clés, les participants doivent maintenant étudier les projets recensés, véritables leviers pour l’avenir. pharmaciens, infirmières de façon expérimentale. © Nicolas Derré Emploi et formation : rapprocher l’offre et la demande Certaines entreprises peinent à recruter dans des métiers de technicien ou d’encadrement. L’apprentissage progresse mais reste limité. Son extension et le renforcement des liens écoles, collèges, lycées et entreprises sont des leviers à développer. Une vraie industrie touristique De g. à dr. Maurice Leroy et Michel Godet. L’accès a la santé L’accès à la santé est l’objet des plus grandes préoccupations communes des Loir-et-Chériens. Un nombre important de projets évoquent la création de maisons médicales. Dans l’attente d’évolution des politiques nationales, le Loir-et-Cher est confrontés à un besoin de 150 géné- ralistes en moins de 10 ans. Un chiffre qui ne sera pas atteint et impose une révision conséquente de l’aspect organisationnel. Les acteurs concernés mentionnent donc le renforcement des actions en faveur de l’installation des étudiants en médecine sur le département, le développement de véhicules de santé ou les délégations de compétences entre médecins, Le tourisme est un vecteur majeur de l’économie du Loir-et-Cher. Il renforce d’autres activités : bâtiment, artisanat et commerce, loisirs et culture, valorisation des produits locaux. Une stratégie d’accompagnement se met en place : création de cluster des châteaux et grands sites, produits touristiques combinés… et mutation des institutions. Mobilité et accès aux territoires L’accessibilité est une clé pour l’attractivité, le rayonnement et la qualité de vie au quotidien. Les membres du club proposent de poursuivre la réflexion dans deux domaines : l’accès à la mobilité individuelle en milieu rural pour les populations fragiles, âgées et les jeunes ; la question des déplacements sur l’axe ligérien et l’axe « en devenir » nord-sud. Fédérer les forces territoriales Il faut faire juste (efficience et pertinence), mieux et à un moindre coût. Des engagements se font jour : la coopération interdépartementale ; le projet de création d’une agence technique pour la voierie et l’aménagement ; la mise en réseau des développeurs et la mise en place d’une « université » des développeurs économiques. Trois axes de vision Les travaux menés depuis un an font clairement apparaître trois axes de vision, le savoir bien-vivre, renouveler les savoir-faire pour préparer l’économie de demain, savoir accompagner et donner à chacun sa chance. JCD 15 du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ LES JEUDIS DU FUTUR S2E2 et ERDF font la pédagogie de Smart Grids en Loir-et-Cher Nous serons demain davantage acteurs dans nos choix énergétiques. L’avènement des énergies renouvelables (éolien, solaire, biogaz…) nous amènera à être simultanément producteur, consommateur et régulateur. L’émergence de ces nouveaux réseaux ne se résumera pas à des aspects technologiques, mais devra être accompagné de changements de nos comportements. © Nicolas Derré ERDF prépare ses mutations Que sera la 3e révolution industrielle ? Thierry Allard et Bogdan Rosinski appartiennent au pôle de compétitivité S2E2*. L’association qui compte aujourd’hui 120 adhérents (entreprises, écoles et chercheurs) a pour mission de soutenir la compétitivité des entreprises par l’innovation, notamment technologique, et d’œuvrer ainsi au développement du territoire. S2E2 favorise le partage des compétences technologiques et contribue à la formation en anticipant sur les besoins nouveaux. Gilles Pucheral est directeur territorial ERDF pour le Loir-et-Cher. « Le nouveau compteur intelligent Linky présente de nombreux avantages pour le client. À commencer par une facture qui pourra être calculée sur la base de la consommation réelle, des interventions réalisées à distance (donc sans contrainte de rendezvous) et dans des délais beaucoup plus courts. 250 000 compteurs ont ainsi été déployés de 2009 à 2011 sur un territoire rural (Indre-et-Loire) et un territoire urbain (Lyon). Cette expérimentation a répondu aux objectifs fixés. ERDF a prouvé sa maîtrise des processus de déploiement (efficacité, sécurité, satisfaction client), construit le système d’information final, validé les hypothèses économiques. Les pouvoirs publics ont ainsi décidé le 28 septembre 2011 de généraliser le projet : 35 millions de compteurs Linky devraient être installés sur tout le territoire d’ici 2020. » Néolux, partenaire technique Installée à La Chapelle-Vendômoise, l’entreprise, avec Jean-Luc Tournebise (chargé de mission) ont participé à une expérience hors du commun en matière d’énergie, pour éclairer un bâtiment public de la rue Miollis à Paris. La démarche associe plusieurs types de technologie, production photovoltaïque, stockage en batterie au lithium, équipements à faible consommation à base de LED. L’étude, dont l’objectif était d’aboutir à une optimisation technico-économique du système de production, fournit des résultats satisfaisants en termes de retour sur investissement d’une durée d’environ 13 ans. Dans quelques mois, paraîtra le Livre blanc issu de la démarche prospective « Loir&Cher 2020 ». Ce document, fruit de la réflexion commune de plus de 25 000 Loir-et-Chériens, doit permettre, selon Maurice Leroy, d’orienter les politiques du Département vers de grands objectifs et projets d’avenir. Une façon d’aborder le futur « avec courage, intelligence et ingéniosité ». JCD *Sciences et systèmes de l’énergie électrique. 16 du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ COMMUNAUTÉ DE COMMUNES La communauté de communes du Grand Chambord optimise ses atouts La communauté de communes du Grand Chambord, présidée par Gilles Clément, regroupe 17 communes pour 21 000 habitants. l’Épicentre a rencontré Gilles Clément qui fait le point sur les projets qui sont en passe de transformer les capacités d’accueil pour « capter » les touristes du monde entier en leur offrant des infrastructures de haut niveau tout en conservant l’authenticité des paysages autour du Domaine de Chambord. L’accueil des touristes © Nicolas Derré « La demande touristique a beaucoup évolué ces dernières années, ainsi que les besoins et exigences. Pour mieux y répondre, nous avons créé des aires de services pour les camping-cars sur les villages autour de Chambord. Notre territoire est maintenant authentifié pour les camping-caristes comme un territoire d’accueil. Si cette clientèle ne profite pas aux structures d’hébergement, elle profite à d’autres activités, notamment aux producteurs de vins ». Gilles Clément : « Le tourisme est une compétence associée au développement économique. Notre territoire n’est pas concerné par de grands axes, mais plutôt par les circulations douces et le flux touristique qui passe par Chambord, Cheverny et, plus loin, Chaumont ou Beauval. Notre communauté de communes, créée il y a une dizaine d’années, a beaucoup gagné, dans ce laps de temps, sur l’allongement de la durée de séjour des visiteurs. De moins de une nuit, on est passé à quatre nuits. Nous sommes donc devenus une destination. À partir des sites majeurs, la diffusion des touristes s’effectue au travers de paysages naturels très variés, authentiques et vivants. Avant même la formation de la communauté de communes, il existait déjà un syndicat qui a mis en place plus de 300 kilomètres de boucles cyclables. Pour notre territoire, les éléments déclencheurs ont été ‘‘Les châteaux à vélo’’ et ‘‘La Loire à vélo’’, qui ont entraîné un tourisme de découverte propice aux promenades en famille ou entre amis. Puis on a aussi travaillé à la valorisation des villages et réimplanté ou maintenu des commerces pour renforcer leur attractivité et l’accueil de nouvelles populations. Quelques exemples récents : • la réouverture, il y a quelques semaines, de l’hôtel-restaurant « La Cheminée » à Neuvy. Deux couples se sont associés pour reprendre l’activité. On est sur un très beau circuit vélo, entre les étangs de Sologne et Chambord en passant par le mythique étang de Montperché. • « l’Histoire au fil des rues » : l’installation toute récente de près de 200 panneaux qui jalonnent nos 17 villages, qui présentent leur évolution et retracent leur histoire à partir des premières cartes postales éditées il y a 100 ans. » Les projets Près de Chambord, sur la commune de Maslives, la Communauté de communes possède 35 hectares, dont sept constructibles, destinés à accueillir un hébergement touristique à mi-chemin de la Loire à Saint-Dyé et du Domaine de Chambord. Un appel à projet visant à associer hébergement, accueil de séminaires et ressourcement a été lancé. Un candidat s’est fait connaître. Bien sûr, la proximité du château de Chambord contraint à un haut niveau d’exigences. Le projet est bien engagé mais il reste plusieurs points à régler avec les services de l’État. L’opérateur, qui est à la fois investisseur et exploitant, propose un projet répondant bien aux besoins identifiés : 300 à 350 lits pour 60 chambres hôtelières d’un niveau trois à quatre étoiles et vingt lodges à ossature bois répartis autour de la clairière de quatre hectares. Des études paysagères et environnementales ont été menées pour garantir la parfaite intégration de ce projet dans le site. Il avait d’abord été envisagé une « architecture pastiche » semblable à des communs de château. Mais un architecte du patrimoine étudie, avec les services de l’État, un projet d’architecture actuelle qui répondrait parfaitement aux exigences d’intégration au paysage ainsi qu’aux ambiances. Toutes les études qui sont menées depuis quatre ans visent à réaliser le meilleur projet possible pour le territoire. Gardons à l’esprit que nous proposons, en plus de la qualité des paysages et de ses lumières, l’excellence de notre patrimoine. Le Groupe A+, porteur de ce projet, exploite actuellement avec JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 succès une réalisation à Lacanau (Landes) et développe un projet semblable sur les rives du lac de la forêt d’Orient (Aube). Les acteurs privés emboîtent le pas aux démarches publiques D’autres projets se font jour à l’initiative d’un investisseur privé. Ce sera le cas d’un gîte de groupe d’une capacité de 80 lits en forêt de Boulogne par un investisseur qui exploite déjà un tel équipement d’une capacité de 40 lits à proximité. La clientèle visée : les regroupements à l’occasion de fêtes de familles, du fait d’une position au centre de la France. Autre projet privé : le golf des Bordes (670 hectares, à Saint-LaurentNouan). Ancienne propriété du baron Bich, il appartient désormais à un groupe d’investisseurs anglais qui a également acheté le château de Bel Air (avec ses 50 hectares) pour le transformer prochainement en un hôtel cinq étoiles de dix suites et 40 appartements dans le parc adjacent. Ce projet en est au stade du permis de construire. Et ce n’est pas fini ! Cette première réalisation sera suivie d’une seconde : la construction d’un hôtel supplémentaire de 120 chambres sur ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ un second parcours de golf (ancien golf de Ganay) par un groupe hôtelier international à l’enseigne prestigieuse qui ne dispose pas encore d’hôtel en France. Nous dialoguons avec ces opérateurs qui ont pour objectif de compléter l’offre actuelle. Tous les feux sont désormais au vert pour permettre à ces investisseurs de démarrer leurs premiers travaux à l’automne. Les entreprises locales seront sollicitées. Le projet global demandera une dizaine d’années pour arriver à son terme, avec 300 emplois permanents à la clé. Gilles Clément : « Notre Communauté de communes exerce pleinement toutes ses compétences et a pu réaliser elle-même et faire aboutir de nombreux projets, ce qui justifie son autonomie sur ses compétences. Mais, dans le domaine du tourisme, nous sommes en concertation étroite avec Agglopolys, puisque nous avons le même outil de promotion efficace avec l’Office de tourisme Blois-Chambord. » © Nicolas Derré 17 du LOIR-ET-CHER La baignage naturelle de Mont-Près-Chambord. Chambord : Inauguration des hangars bois de la Fidélité © Nicolas Derré Première collaboration entre la communauté de communes du Grand Chambord et le Domaine de Chambord. De g. à dr. Pascal Thévard, Gilles Clément, Jean d’Haussonville et Virginie Bourdin (cabinet Vénus Architecture) Le lundi 24 juin dernier, Jean d’Haussonville, directeur général du Domaine de Chambord et Gilles Clément, président de la Communauté de communes du Grand Chambord, ont inauguré ensemble les nouveaux hangars « bois » construits sur le centre technique du domaine (lieu-dit « La Fidélité »). Les artisans de cette réalisation étaient rassemblés pour l’occasion, avec, en tête, Pascal Thévard, directeur des bâtiments et jardins du domaine. Il s’agit en fait d’une rénovation de vieux hangars métalliques qui servaient à abriter du matériel et des véhicules utilitaires. Ces vieux bâtiments disgracieux ne pouvaient pas être conservés dans un site classé monument historique. Les hangars rénovés et un nouveau bâtiment (également en bois) leur faisant face, constituent un ensemble harmonieux et fonctionnel de stockage sur une surface de 400 m2, pouvant aussi servir de réfectoire. Cette réalisation, qui a coûté 390 000 euros, s’inscrit dans un plan de développement durable de valorisation de la filière bois (dans le cadre d’un « pôle d’excellence rurale » porté par la Communauté de Communes permettant un financement partiel via les Fonds Ministériels Mutualisés (FFM) pour 66 000 E. Comme le souligne Gilles Clément, il s’agit de la première collaboration entre Grand Chambord et le Domaine. L’établissement de Chambord annonce la construction en 2013-2014, de la chaufferie bois pour chauffer le village et les élevages du château. La Communauté de communes, elle, se charge de l’implantation à Bracieux d’une plateforme de stockage et de vente de plaquettes de bois. Cette opération, en lien avec la coopérative « Bois Énergie 41 » sera destinée à l’alimentation des chaufferies réalisées, instituant ainsi un circuit court qui valorise la production locale. 18 du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ PORTRAIT Les valeurs Maurice Leroux : « Ce qui m’a guidé ? Que chacun se sente important pour les autres. Pour un certain nombre de jeunes, le savoir-être s’acquiert en ‘‘faisant avec les autres’’, près des réalités et avec les techniques du moment. » De fait, on n’apprend pas seulement des techniques mais un métier qui contribue à forger l’identité de la personne et sur lequel elle pourra s’appuyer pour construire sa vie. Un parcours atypique Maurice Leroux, 87 ans, est prêtre au diocèse de Blois. Fils d’un entrepreneur blésois, (ses parents exploitaient une usine de chaussures de 200 employés depuis 1923), Maurice est élève à l’école Notre-Dame des Aydes en 1938. Passionné de mécanique, il souhaite très tôt en faire son métier, mais il n’existe pas de formation professionnelle à proximité. Le DEC LICA’ elles et artistiques Dispositif d’éclairage des initiatives cultur ARTISTES, VOUS AVEZ UN PROJET ? d’apprentissage de Villefranche est né. Il est soutenu financièrement par la Chambre de commerce et la Chambre de la métallurgie. Rapidement, le local de Villefranche devient trop exigu. La Chambre de commerce achète un bâtiment de 2 000 m2 à Romorantin. Elle le met à la disposition de l’atelier d’apprentissage (1961) qui devient en 1964 « Atelier d’apprentissage et de maîtrise de Romorantin » (AAMR). La dizaine d’apprentis d’alors seront une centaine dix ans plus tard. On ouvre d’autres sections : soudure, chaudronnerie, découpe et emboutissage, électromécanique... Les jeunes sont face à de vrais clients et répondent aux demandes des entreprises locales telles que Roto Diesel (devenu Delphi) à Blois et Caillau à Romorantin. En 1967, Maurice Leroux fonde à Romorantin la Maison d’accueil des jeunes ouvriers (Majo). En 1982, la Chambre de commerce transfère les ateliers à Blois (aujourd’hui le CIMI, Centre international de maintenance industrielle). En 1999, Maurice Leroux (devenu curé de Romorantin en 1991) collabore avec l’association « Entreprise et solidarité Sologne » qui développe ses actions d’insertion socioprofessionnelle au sein d’un réseau de partenaires locaux. Retraité depuis 2000, Maurice Leroux s’investit dans l’insertion par l’activité économique (IAE), notamment via la Fédération nationale de la réinsertion sociale (FNARS). OBJECTIFS : > Faire le point sur son projet artistique, > Etre aidé pour mieux se positionner dans l’environnement professionnel artistique et culturel, > Etre guidé vers les étapes de développement et orienté vers les dispositifs adaptés. De g. à dr. Carine Kerdal, chargée des relations entreprises, Bernard Robert, directeur de l’Apsmt 41, Christine Sicca, assistante, Bruno Affoyon, administrateur réseau. L’APSMT (Association Paritaire en Milieu de Santé au Travail) s’est réunie en assemblée générale le 25 juin au golf de Cheverny. L’occasion de faire le point sur les actions en cours et les projets. Depuis janvier 2012, le centre de Contres fonctionne avec deux médecins, une infirmière, un responsable de centre, trois secrétaires médicales et de nouveaux locaux ont été loués à Noyers, Montrichard et Lamotte-Beuvron. Il a été mis en place, via plusieurs groupes de travail, une « analyse collective des besoins » dans le cadre de l’APST (structure régionale). Le nombre de salariés suivis par les médecins est en progression, soit 3 982 visites en 2012 (à temps plein) pour 3 797 en 2011. On constate également un taux élevé de visites complexes. Les objectifs organisationnels : • maîtriser les contraintes de la démographie médicale ; • favoriser le travail en équipe pluridisciplinaire ; • recruter et intégrer de nouvelles compétences. DÉROULÉ : > 2 rendez-vous individuels > 1 journée d’information collective sur les différents statuts relatifs aux métiers artistiques, et sur l’organisation générale du monde de la culture. INSCRIPTIONS JUSQU’AU 31 JUILLET > places limitées BÉNÉFICIEZ DU DISPOSITIF GRATUIT DÉCLICA’ !"##"$%&#'()$"*#$&(+)%)&,"$ -%.$/01)'()$"2.(-,"))" Union européenne Par mail [email protected] ou par téléphone 02 54 78 75 28 (antenne de Blois) et 09 51 95 91 30 (antenne de Tours). www.ecopia.fr N° d’agrément formation professionnelle 24410077041 Conception : www.celina-delatouche.fr - 06 98 25 07 77 © In-Médias ans pour terminer ses études primaires et 3 ans pour préparer son CAP d’ajusteur à La-Roche-sur-Yon. Il prépare l’examen d’entrée à l’école d’ingénieur de Lille quand il décide de changer d’orientation pour entrer au séminaire. Il est ordonné prêtre en 1951 et exerce son ministère à Saint-Amand-Longpré, où il rencontre le président de l’Union coopérative agricole, qui se soucie de formation professionnelle. Il existe bien des collèges agricoles, mais qui enseignent à temps complet et en internat. D’où l’idée de fonder « Les Maisons Familiales », qui enseignent en alternance, une semaine sur deux. Une association est constituée à Huisseau-en-Beauce dans un ancien presbytère (1953) : « La Maison d’apprentissage rural ». Une deuxième Maison est ouverte à Binas, puis une autre à Saint-Firmindes-Bois. S’ensuit la création de la « Fédération départementale des Maisons d’apprentissage ». En 1957, la fédération est sollicitée par un généreux donateur qui souhaite offrir une maison à Villefranche-sur-Cher, pour abriter des activités destinées aux jeunes. La ville de Romorantin, toute proche, a besoin de former des jeunes aux métiers de la métallurgie. Entretemps, il s’est créé deux centres à Lyon, qui couplent l’apprentissage avec le travail en filature. Maurice se rend à Lyon et noue des liens forts avec les responsables concernés. Ceux-ci décident de soutenir l’initiative d’un centre d’apprentissage à Villefran- © Nicolas Derré L’APSMT doit s’adapter Maurice Leroux, pionnier de la formation professionnelle et toujours actif ! aux enjeux de la santé petit Maurice rejoint donc un éta- che-sur-Cher. Les Lyonnais donnent blissement en Vendée, administré des machines-outils et détachent au travail par des Frères. Il y reste 5 ans : 2 un chef d’atelier sur place. L’atelier - PUBLI REPORTAGE - 19 du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ MAC & CO Ajustez votre monde numérique Possibilité d’alterner les positions assise et debout au poste de travail. Mac & Co, conseil et prescription en ergonomie du poste de travail informatique en partenariat avec « Ergotron » Travailler plus efficacement n’a jamais été aussi simple, ni aussi confortable. Une des règles de base de l’ergonomie veut que ce soit le travail qui s’adapte au travailleur, plutôt que l’inverse. Des supports réglables permettent à l’utilisateur de personnaliser sa station de travail de façon individuelle. Pendant longtemps, l’ordinateur et son clavier ont été posés simplement sur un bureau, avec le clavier devant. Les écrans étaient peu maniables : l’opérateur était face à un poste fixe « standard ». Les matériels et les usages ont beaucoup évolué et les écrans se sont multipliés en tous lieux pour des utilisations spécifiques, qui demandent des INITIATIVE LOIR-ET-CHER Nouveaux locaux Au centre Philippe Duisit, président de Initiative Loir-et-Cher. Le 13 juin dernier, l’association Initiative Loir-et-Cher a convié ses partenaires pour inaugurer ses nouveaux locaux situés au numéro 13 de la rue RobertNau (en face de l’ancien site de tri de la poste, ZA de la Vallée Maillard). Philippe Duisit, son président, a tout d’abord tenu à remercier le soutien « logistique » que lui apporte la Chambre de métiers avec la mise à disposition de cet outil de travail pratique et spacieux. Philippe Duisit : « Le développement de notre plateforme depuis plusieurs mois nécessitait un nouvel espace de travail pour nos chargés de missions, mais aussi pour un meilleur accueil des porteurs de projets. » Pour rappel, Initiative Loir-et-Cher s’est vu confier en janvier dernier la gestion du Fonds départemental de revitalisation. En plus de financer les créateurs et repreneurs d’entreprises du département, la plateforme a développé avec Initiative France des financements pour aider les entreprises en matière de trésorerie. Ces financements sous forme de prêts d’honneur (taux zéro) ont pour objet de consolider les fonds propres de l’entreprise, permettant ainsi plus facilement l’obtention d’un prêt bancaire complémentaire. Tél : 02 54 56 64 17 Fax : 02 54 74 47 06 Mail : [email protected] Adresse : 13 rue Robert-Nau 41000 BLOIS adaptations pour : • répondre à des objectifs de confort et de productivité. Si vous passez beaucoup de temps à comparer des données et à basculer d’une application à l’autre, si vous réduisez, agrandissez, redimensionnez et basculez d’une fenêtre à l’autre, alors il est temps d’adopter une solution multiécrans avec de nombreuses combinaisons possibles. L’accès aux tâches et leur exécution seront nettement plus rapides et source de moins d’erreurs. Profitez par ailleurs de la possibilité d’alterner les positions assises et debout au cours de la journée. férence quant à la création d’un avantage concurrentiel. • libérer des surfaces de travail (supports muraux ou de bureau) ; Repenser les équipements des postes de travail informatiques avec les outils d’aujourd’hui revient à libérer des ressources précieuses en terme de bien-être des personnels, tout en améliorant la qualité et la performance du travail. Trouver le bon équilibre entre processus, espace, coûts d’équipements et efforts humains peut faire toute la dif- Mac & Co/Hype Store www.macandco.fr www.hype-store.com Siège : 66, route Nationale 41260 La-Chaussée-Saint-Victor Tél. 02 54 56 02 40 • répondre à des besoins physiques et à la flexibilité des postes de travail (ordinateur sur chariot, signalisation numérique...). Notre gamme complète de supports et chariots pour ordinateurs correspond aux exigences d’un environnement de fabrication dynamique et difficile, avec des solutions mobiles qui se déplacent sur les lieux d’intervention. Contacts : Magasin : Hype Store Galerie Auchan 41350 Vineuil Tél. 02 54 20 88 88 20 du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ CONSEIL GÉNÉRAL DE LOIR-ET-CHER Bilan des actions en faveur des collèges Dans le cadre du programme de réhabilitation et de rénovation de trois collèges, initié et financé par le Conseil général, deux inaugurations et une visite de chantier ont eu lieu à la fin de ce second trimestre 2013. ment refait, un foyer des élèves a été créé et la cour basse a été aménagée en espace vert. Le collège Maurice Genevoix de Romorantin-Lanthenay entièrement restructuré Patrice Martin-Lalande, député de Loir-et-Cher et 1er vice-président du Conseil général, a inauguré le 27 mai le collège Maurice-Genevoix qui vient d’être entièrement restructuré. Ce collège de 769 élèves a fait l’objet d’une réhabilitation importante pour un montant total de 11,5 millions d’euros financés à 100 % par le Conseil général. Les travaux ont commencé fin 2010 par l’installation de 2 100 m² de bâtiments modulaires nécessaires pour la rentrée dans le collège provisoire début 2011. Par la suite, les travaux de réhabilitation ont porté sur la rénovation complète de l’administration, de l’externat, des sanitaires et des bâtiments de la Segpa (section d’enseignement général et professionnel adapté). Quelque points remarquables • C’est le premier collège de Loir-etCher à être équipé à 100 % de tableaux blancs interactifs. • Une galerie couverte a été ajoutée afin de protéger les flux des élèves et les personnels des intempéries et le bâtiment de l’externat a été doté d’un ascenseur. • Le plateau de sport a été entière- © Nicolas Derré © Nicolas Derré Des locaux neufs pour le collège Pierre-de-Ronsard à Mer Inauguration du collège. Maurice Leroy, ancien ministre, député de Loir-et-Cher et président du Conseil général, a inauguré le collège, entièrement restructuré, le 7 juin. Le projet, à haute qualité environnementale, avait notamment pour objectif de redonner une nouvelle image de l’établissement par la création d’un hall d’accueil distribuant à la fois l’administration, l’externat (construction d’une extension) et la demi-pension. Les bâtiments existants ont été rénovés et aménagés avec mise aux normes et remise à neuf des salles de classe, des locaux administratifs et locaux de maintenance. Avant les travaux, le collège représentait 4 824 m² et après restructuration, la surface totale est de 5 359 m². La capacité d’accueil est de plus de 600 élèves. Montant total des travaux : 8 millions d’euros. Visite de chantier du collège Jean-Emond de Vendôme Dans le cadre de la réhabilitation du collège, Maurice Leroy a participé à la visite de chantier organisée vendredi 14 juin. Le projet du collège Jean-Emond porte sur les bâtiments de l’externat, de l’administration, de la Segpa et de l’atelier. L’objet de la restructuration est d’intervenir sur différents problèmes techniques dus à la vétusté des installations et à donner une nouvelle image de l’établissement, tout en améliorant l’enveloppe extérieure des bâtiments et leurs fonctionnalités. Elle permettra d’accroître la surface de plusieurs salles de cours, du CDI, des locaux des professeurs et du restaurant scolaire. Il a été également prévu des travaux pour économiser l’énergie, comprenant la remise à neuf de la production et de l’installation de chauffage du bâtiment d’enseignement ainsi que le remplacement de toutes les menuiseries extérieures et le renforcement de l’isolation. Ce projet respecte les principes de haute qualité environnementale L’établissement pourra recevoir jusqu’à 800 élèves (hors Segpa). L’opération de restructuration du collège Jean-Emond de Vendôme se décline en trois phases successives de travaux, réparties de juin 2010 à septembre 2014, pour un coût de 9,5 millions d’euros. RESSOURCES HUMAINES Le 360° feed back, l’évaluation des managers sous tous les angles Si de nombreux managers ont une idée de l’impact de leurs pratiques sur leur entourage professionnel, ils sont toutefois peu nombreux à avoir l’opportunité de le mesurer. Parce que la remise en question est parfois compliquée, l’objectif de l’évaluation 360° n’est pas d’attribuer une bonne ou une mauvaise note. Elle vise avant tout le développement des compétences managériales par un accompagnement ciblé qui aide l’entreprise à grandir. Outil importé des États-Unis dans les années 90, le 360° feed back permet aux managers de constater les écarts entre l’autoévaluation de leurs pratiques managériales et la perception de ces critères par leur entourage professionnel. Annihilant le lien hiérarchique habituel, le 360° interroge l’ensemble des acteurs en interaction avec le manager : N+1, N-1, fournisseurs, prestataires, clients… Concrètement, le manager répond à des questions ciblées sur ses pratiques quotidiennes. Le même questionnaire est transmis par voie électronique à un panel d’acteurs préalablement sélectionnés, qui devront répondre en tout anonymat. Il convient d’écarter les personnes avec lesquelles le manager a des affinités, tout comme celles avec lesquelles il est en conflit. Le consultant dédié analyse les retours et part d’un constat simple : la récurrence des réponses permet de valider l’hypothèse de l’objectivité. Ainsi, la dichotomie entre l’autoévaluation et la synthèse des acteurs est analysée et des pistes de projet personnel sont proposées lors d’un entretien de restitution. Souvent choisi par nos clients pour accompagner une mobilité, détecter les potentiels ou insuffler une nouvelle dynamique managériale, le 360° est un outil efficace de changement organisationnel qui saura vous séduire en replaçant l’humain au cœur de l’action. AVANTAGE RH 24E Route Nationale 41260 la Chaussée-Saint-Victor Tél. 02 54 46 52 50 Fax : 02 54 79 92 40 [email protected] www.avantagerh.fr 21 du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 ÉCONOMIE & SOCIÉTÉ TOURISME ET ÉCONOMIE Cheverny et Cour-Cheverny font l’actualité touristique notamment, le surclassement démographique (Cheverny passera « fictivement » à 1 980 habitants), la perception du produit de la taxe additionnelle aux droits d’enregistrement et le bénéfice du taux réduit des droits de mutation pour l’acquisition des commerces situés dans les territoires ruraux de développement prioritaire. © FP À Cour-Cheverny le Relais des Trois Châteaux ( ex- hôtel des Trois Marchands) a été inauguré De g. à dr. Gilles Clément, Gilles Lagarde, Bernard Sinet, Pascale Roosler, Alain Beignet, Michel Contour. Cheverny, déjà classée commune touristique en 2009, s’est vu décerner le label « Station de Tourisme » par décret du 7 mai 2013. À cette occasion, Bernard Sinet, maire de la commune a tenu le 29 mai une conférence de presse. La cérémonie a réuni Gilles Lagarde, préfet de Loir-et-Cher, Pascale Roosler, vice-présidente de la Région en charge notamment du tourisme, Gilles Clément, président du Pays des Châteaux, Michel Contour, viceprésident tourisme d’Agglopolys et Alain Beignet, président du Comité régional du tourisme, Ce classement ne doit rien au hasard : il est le fruit de la politique menée depuis plus de 30 ans pour conserver l’identité, le patrimoine et l’authenticité rurale du village. Si la présence du château de Cheverny, troisième site touristique visité dans le département (avec près de 400 000 entrées/an), est l’élément moteur, l’obtention du label nécessite de remplir pas moins de 70 conditions (sous la forme de critères de sélection), dont six essentielles. Cheverny offre notamment : • Une diversité des offres d’hébergement (un hôtel et un camping 4 étoiles et de nombreux gîtes et chambres d’hôtes). • Un patrimoine (église du XIIe siècle et son caquetoire, le château de Cheverny et la gentilhommière de Troussay, le lavoir, le grenier à sel, les maisons anciennes dans le bourg...). • Une diversité d’animations (golf international 18 trous, festivals Jazzin’ et l’Écho du Caquetoire, le marathon, la Fête des plantes, la Fête des vendanges, le marché de Noël...). • Une mise en œuvre des savoir-faire professionnels au caractère traditionnel ou gastronomique (AOC cheverny et cour-cheverny, Maison des vins, boutiques du château). • Des commerces de proximité. L’esprit qui préside à la définition de la station classée est articulé sur l’excellence, la plurisaisonnalité et la pérennité. Concrètement, ce classement prend en compte les choix et réalisations de la municipalité, qui a mis en avant sa volonté de privilégier la préservation et la mise en valeur de son patrimoine, les animations culturelles et sportives, ainsi que la gastronomie et la viticulture. C’est, en quelque sorte, un prix d’excellence que la commune a obtenu, distinction pour laquelle Bernard Sinet (80 ans et 35 ans de mandat) ne cachait pas sa satisfaction, rappelant que son ambition avait toujours été la même : faire de Cheverny un village touristique incontournable tout en protégeant le patrimoine, l’espace agricole et la qualité de vie ; il a également salué le travail effectué par Lionella Gallard, conseillère en charge du dossier, dont la constitution a demandé 18 mois. La distinction obtenue permettra à la municipalité de poursuivre ces objectifs. En effet, des avantages financiers y sont attachés tels que, © Nicolas Derré Cheverny, première commune de la région Centre à obtenir le label « Station de Tourisme » Le 13 juin, régnait à Cour-Cheverny une grande animation à l’occasion de l’inauguration de l’hôtel 4 étoiles, qui ouvrait ses portes après un peu plus d’un an de travaux. Bernard Gattolliat et sa sœur Véronique, nouveaux propriétaires depuis 2012 (Ils possèdent aussi le château du Breuil à Cheverny - 4 étoiles), avaient vu les choses en grand pour cet événement, placé sous le parrainage de Périco Légasse, journaliste et critique gastronomique, et de son épouse Natacha Polony (des habitués des lieux). C’est en présence du préfet Gilles Lagarde, de Maurice Leroy, ancien ministre, député de Loir-et-Cher et président du Conseil général, de Pascale Rossler, vice-présidente de la Région Centre, de Jacqueline Gouraud, sénatrice, de Christophe Degruelle, président d’Agglopolys et d’Yves Antier, maire de la commune que se déroula la visite des bâtiments rénovés, puis l’inauguration ponctuée des discours d’usage. La réhabilitation de l’hôtel a permis la réouverture (l’hôtel était fermé depuis 2011) de 36 chambres de charme, aux nouvelles normes 4 étoiles. Elle permet, avec le restaurant « Les Trois Marchands » dont l’origine remonte au XIXe siècle et qui a conservé sa cuisine traditionnelle et de qualité, d’offrir à la clientèle un hébergement de grand confort. Cette réalisation vient ainsi agréablement et utilement compléter l’offre touristique de la commune. L’investissement de 2 200 000 E (hors acquisition) a été financé à hauteur de 100 000 E par la Région, 60 000 E par l’Agglo et 40 000 E par le Conseil général. Outre son intérêt pour l’économie locale, l’opération a permis de conserver dix emplois et d’en créer quatre, (20 à 24 au total, prévus à l’échéance 2017). La clientèle d’affaire n’a pas été oubliée puisque le relais propose un accompagnement personnalisé et offre tous les services propres à l’organisation d’évènements avec, notamment, une salle de réunion modulable pour 8 ou 50 personnes. Dans sa présentation, Véronique Gattolliat a également fait mention de l’attribution au nouvel établissement de l’ « Écolabel » ou label écologique européen pour les hébergements touristiques. Une étude récente (en Allemagne) montre que 51 % des touristes choisissent des lieux de villégiature et des services d’hébergement respectueux de l’environnement, tandis que 80 % optent pour un environnement préservé. F.P. Inauguration du Relais des Trois Châteaux. 22 du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 SPORT Rio en ligne de mire Depuis quelques mois, le Loir-et-Chérien Arnaud Besse a un rêve dans un coin de sa tête : participer aux jeux paralympiques de Rio en 2016. Le Blois Foot 41 s’associe avec « les Verts » de son temps libre au golf. C’est le début d’une grosse aventure humaine avec Denis Bertrand, le directeur de la Carte, et avec son entraineur Paul Da Silva. C’est finalement par hasard qu’Arnaud Besse est venu au golf. Atteint d’une poliomyélite, il doit subir à l’adolescence une importante opération au genou. Quelque temps après, son chirurgien lui conseille de faire du golf pour sa rééducation. Durant de nombreuses années, le golf rimera avec plaisir et loisir, jusqu’à l’année dernière, où il croise la route du directeur du golf de la Carte, qui l’incite à faire de la compétition. « J’aime les défis et je n’ai pas réfléchi très longtemps. J’ai besoin de paris fous pour me motiver, je fonctionne à l’objectif. » À partir de cet instant, Arnaud Besse décide de consacrer une grande partie Rapidement, les compétitions s’enchaînent et les résultats commencent à arriver : de 54, Arnaud Besse tombe à 35 d’index lors de sa première épreuve et un mois après, il dispute l’open de France. Il aborde les championnats de France handisport de Miramas avec un classement de 30,5. Il s’impose dans la catégorie 4 (qui rassemble les personnes atteintes de la poliomyélite ou victimes d’une hémiplégie ou amputées d’un segment) et décroche le titre national. « Mon objectif, mon rêve est Rio mais avant, j’espère intégrer l’équipe de France pour disputer les championnats d’Europe. Mais, le plus important pour moi, est la mixité de la pratique et la possibilité de rivaliser avec nombre de valides. N’importe quelle personne handicapée peut venir jouer au golf et à La Carte, l’accueil des handis est à la hauteur. Ce titre est pour toutes les personnes handicapées qui n’osent pas franchir le pas. Je veux leur dire, allez-y quand on veut, on peut. » La nature optimiste de ce sportif doit être une leçon pour beaucoup. Nicolas Derré © Nicolas Derré Il y a des heures et des heures d’entrainement, mais il faut aussi être en mesure de financer une saison coûteuse. Des partenaires privés sont rentrés dans l’aventure, parmi eux, Trames-urbaine, Telma ou encore Tendance Golf. De g. à dr. François Jacob, Roland Romeyer, Jean-Claude Antoine et Dominique Rocheteau. La Coupe de la Ligue était bien là ce mardi 11 juin 2013 et avec elle une délégation stéphanoise : Roland Romeyer, le président, Dominique Rocheteau son conseiller, Bernard David le responsable du centre de formation et Georges Beretta, un ancien joueur tout comme Ludovic Paradinas, le référent du futur partenariat. Ce partenariat a pour objectif de sceller une convention entre le Blois Football 41 et l’AS ST Etienne. Il permettra au Blois Football 41 d’être les yeux et les oreilles de l’AS ST Etienne en région Centre. L’objectif numéro un étant aux dirigeants d’un des clubs les plus populaires de France et reconnu pour la qualité de sa formation de conseiller les meilleurs jeunes Blésois. « C’est un énorme challenge pour nous, il y a une vraie amitié entre les deux clubs. Mais le plus dur commence et les résultats doivent suivre. », dira le président François Jacob. Cette signature ne pourra que valoriser encore plus le travail de formation des jeunes effectué au Blois Football 41. « De plus avec Dominique Rocheteau, ancien joueur aussi humble que talentueux, nous disposons du garant des valeurs que nous voulons transmettre qui sont : le travail, la solidarité, la générosité, l’humilité et le respect. » Côté Stéphanois et de Roland Romeyer, on estime que « Blois, en intégrant ce réseau, va bénéficier de l’expertise et de l’attractivité d’une structure professionnelle de premier plan ». Maurice Bouquet en sera le référent avec comme principale orientation, la pérennisation dans le temps de ce partenariat. STAGE PLEIN SWING pour les enfants de 7 à 17 ans à partir du 16 juillet 3 jours x 2 h 30 Le matin de 9h30 à 12h ou l’après-midi de 14h à 16h30 Ateliers practice, putting, approches, étiquette et 19è trou !!!! Inscriptions : à partir de 59E (de 3 à 6 participants) Venez-vite vous initier au golf ! Golf du Château de Cheverny 41700 CHEVERNY Tél. 02 54 79 23 02 Fax : 02 54 79 25 52 23 SPORT du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 Compétition de Golf de vendredi 12 juillet au golf du Château de Cheverny GRATUIT MARS 2013 • n°98 GRATUIT FÉVRIER 2013 • n°97 L’ÉCONOMIE GRATUIT •LES ENTREP RISES•L www.epicentre Vendôme L’ÉCONOMIE•LES ENTREPRISES•LE LOIR-ET-CHER Vendôme ET-CHER BLOIS 41 E LOIR-ET-CHE R Vendôme BLOIS -web.fr • Tél. 02 54 56 87 88 41 Romorantin Lanthenay Romorantin Lanthenay www.epicentre-web.fr • Tél. 02 54 56 87 88 Romorantin Lanthenay © Nicolas Derré 56 ENTR 02 54 de la santé au travail pour MIE•LESwww.epicentre-web.fr • Tél. les entreprises et leurs salariés Crédit Agricole : bilan 2012 et perspectives p.10 © Nicolas EasyShower partenaire de l’UNRPA © Nicolas Derré Sécurité : encore p.11 © Nicolas Derré © In-Médias Merci monsieu r le Président © FP De g. à dr. Luc Bonnet et Marc Duval p.13 Urs vers la régiona saf 41 lisation © In-Médias © Nicolas Derré Derré Monmousseau, une marque « Prémium © Nicolas Derré © Nicolas a Sur ! p.20 Le Réseau Entreprendre Val de Loire soutient l’entreprise Easy Restauration Entré début 1975 directeur à l’Urssafà la Sécurité sociale, Marc Duval a exercé en Cpam, Carsat cession. Luc Bonnet,du Loir-et-Cher le 1er mars 2005. Après et Caf avant d’être en poste depuis du Loir-et-Cher 2004, actuel sous-direcune longue carrière, il a nommé jusqu’à la fusion veillé à préparer teur, régionale des sa sucsix Urssaf de la assurera l’intérim de la direction région Centre le 1er janvier 2014.de l’Urssaf Bernard Robert (notre photo), directeur de l’APSMT 41 (Association de prévention de la santé en milieu Mac & Work : L’univers d’Apple de travail), retrace l’évolution des missions dévolues à ses services depuis son arrivée en 2004. n’est plus cantonné aux créatifs ! L’objectif principal est le développement de la culture de la prévention des risques au sein de toutes les p.15 entreprises, avec une stratégie qui donne priorité aux actions de terrain (page 7). Eurêk les rails avec beaucoup à faire p.11 p.9 re, nouLoire-Cent Basket 41 d’Épargne La Caisse naire de l’ADA Blois p.11 veau parte et est géré en place, . d’être mis qui vient e Duisit (notre photo) t aient temen entreprises, ces du dépar faveur des son président Philipp les instan par isation en que toutes de revital représenté -Cher », s’est félicité du fait mutualisé Le fonds « Initiative Loir-et -Cher, (page 5). animé par e, préfet de Loir-et le cet accord possib Gilles Lagard pour rendre efforts uni leurs i de France p.7 ral ERDF Gilles Puche territorial Directeur cements Des finan ir s en pour sout ce des entreprise an la croiss CFA : concour s du meilleur apprent p.10 © Nicolas Derré Brault Derré Luc et et JeanYvan Saum r à Oisly le 24 janvie © Nicolas Derré LOIR- la prévention E APSMT, EPRISES•L 87 88 © In-Médias L’ÉCONO BLOIS 41 © Nicolas Derré SU EN M p.12 © Nicolas Derré EL JUIN 2013 • n°101 2013 M L UE NS ME EL SU EN » p.23 Pour tous renseignements, contactez Sylviane au 06 86 70 03 85 À gagner de nombreux lots offerts par nos partenaires dont un séjour à Center Parcs dans un cottage « prémium style » de 6 personnes !" " ! #$ $%&'() ) $ *** '() ) +'% ,- ./ 0!1 11 2 / 1 "11 # /EXME 4EYWI&IEYXq 37# 53 325 3 4#5 5# : ; : 22 - Accueil du lundi au samedi en journée continue 44 Avenue du Président Wilson - 41000 BLOIS • 02 54 55 05 81 [email protected] http://pausebeaute.katia.chez-alice.fr - <2, , 3 # #3 4,2 5# ,6 5# 7 # 58- #4#2 # 7#+ # 4##3 - 9 5# 8,2 +#2 # 53 . 3 >3# 0 2+3? #252+# ,6? - #2 # 66+# ; 1228# 5# ,6 5# +:#7# 2@ # 5# + #? 73 - -# , 25# #42# #2 73 66 2 32# #4# 3--84#2 # - -- 39 - 9 58>; - 4 # -3 53 4 +:8 5842 2 A +4-82 4#5 0 >3# 5842 2 ,6 5# + # 434 B3# 3 542+:# >3# +4-82 ## 63 3 ,6 5# + # 6 43# C 432# #2 + 4# ; -3 5126 42 3 2 # # 2# 2# DDD #252+#,6 6 +3 7=#4#2 +:33 # +: , - ++# # 8- 2 CULTURES & LOISIRS JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 le tartare de magret de canard aux pommes Granny Smith, vinaigrette à la framboise la longe de thon fumé au poivre de Séchuan et ses légumes du soleil Le restaurant « La Rousselière » est situé dans le très bel écrin de verdure du Golf du Château de Cheverny, à 1,5 km du Château. Ouvert à tous, laissez-vous séduire par cet environnement unique chargé d’histoire où terroir et art de vivre seront les maîtres mots de votre halte gourmande. Aurélien Depont et son équipe vous accueillent toute l’année, en saison sur l’une des plus belles terrasses de Sologne. Une cuisine fine et soignée vous y sera proposée. Notre chef Thibaut ROBERT vous proposera des menus du jour variés et raffinés mettant à l’honneur le travail de nos producteurs locaux. Le restaurant est ouvert toute l’année, 7 jours sur 7, tous les midis, et le soir de juin jusqu’à fin septembre. (possibilité de réserver le soir pour les groupes, à partir de 15 personnes) L’assiette gourmande L’endroit idéal pour organiser vos journées séminaires, repas de famille, communions, mariages ou tout autre type de rassemblement dans un cadre insolite. N’hésitez pas à demander votre devis gratuit… Brasserie et carte traditionnelle. 3 formules sur ardoise à partir de 15 euros Plat du jour : 10,50 euros Menus et carte. Restaurant « La Rousselière » Golf du Château de Cheverny - 41700 CHEVERNY Tél. 02 54 79 23 02 Fax : 02 54 79 25 52 [email protected] • www.golf-cheverny.com © Nicolas Derré 24 du LOIR-ET-CHER 25 du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 CULTURES & LOISIRS FESTIVAL DE MUSIQUE Première édition du festival de musique classique organisé par le Club d’entreprises des Portes de Chambord Sous la direction artistique de Ludmila Berlinskaïa et Arthur Ancelle. De grands moments musicaux à l’église de Talcy, avec des artistes de renommée internationale et de jeunes talents, stars de demain. • Le 30 août : Récital à 2 pianos avec Arthur Ancelle et Ludmila Berlinskaïa • Le 31 août : Récital d’Hildegarde Fesneau accompagnée de Thibault Lebrun • Le 31 août (soir) : 1er trio de S. Rachmaninov avec Ludmila Berlinskaïa, Tatiana Samuil, Justus Grimm, et le 2e quintette de A. Dvorák avec Ludmila Berlinskaïa, Tatiana Samouil, Isabel Lequien, Gérard Causse et Justus Grimm. • Le 1er septembre après-midi : Andante et variations de R. Schumann et sonate de M. Glinka suivis du sextuor à cordes de P.I.Tchaïkovski Souvenir de Florence avec Gérard Caussé, Tatiana Samouil, Ludmila Berlinskaïa, Arthur Ancelle, Vladimir Dubois, Dmitri Berlinski, Tatiana Uhde, Isabelle Lequien, Emilie Belaud. plus d’informations au 06 73 90 26 59 EXPO 41 Blois, « Loir&Cher 2020 l’Expo » DES LYRES D’ÉTÉ À BLOIS du 29 juin au 31 août Musique & résistance le vendredi 19 juillet Une soirée festive et manifeste avec en première partie, du Cinéma plein air à 22 h 30 dans la Cour du Musée de la Résistance. « Les Chats persans », de Bahman Ghobadi, un film iranien de 2009, qui révèle le combat créatif de deux musiciens dans un Téhéran sous contrôle ! Un film énergique, musical et drôle, dont la liberté de ton obligea le réali- sateur à quitter son pays natal ! Les bals clandestins sous l’occupation et l’Occupation en modifient cependant l’organisation et les modalités. Ainsi pendant le bal, il y a toujours quelqu’un dehors pour faire le guet. En effet le risque de dénonciation existe toujours et parfois les forces d’occupation ou des gendarmes français font des descentes. Après l’armistice du 22 juin 1940, le régime de Vichy promulge par décret l’interdiction des bals tant publics que privés. L’interdiction des bals rend clandestine et dangereuse une activité pratiquée à une très large échelle avant guerre. Les bals clandestins de l’époque proposent des valses, des marches, des javas, des paso-doble et des tangos. Dans une société française encore très largement rurale, les bals ne sont pas seulement l’occasion de se distraire mais ont aussi une fonction sociale : clore les moments de travaux collectifs, rapprocher les habitants des hameaux dispersés, et, dans un monde où la séparation des sexes reste la règle à l’école et à l’église, permettre aux jeunes gens de se rencontrer. Ainsi, nombre de couples se formèrent durant ces bals. La guerre À minuit, dans un lieu tenu secret jusqu’aux derniers jours, place à la danse avec les musiciens de l’Extra Bal, qui vous feront tourbillonner et vous tortiller ( valses, swing, chacha, rumba…). Venez revivre l’esprit et l’ambiance des Bals clandestins des années 40 ! Souvent payant, le produit des recettes pouvait servir à financer les colis destinés aux prisonniers de guerre ou encore soutenir financièrement les maquis. Les bals pouvaient également être un lieu de recrutement de la Résistance. L’accordéon, populaire bien avantguerre domine. Sa puissance sonore, sa facilité à le transporter, sa relative robustesse en font l’instrument idéal de ces réunions interdites, où il faut pouvoir évacuer les lieux rapidement en cas d’intervention inopinée des autorités. www.blois.fr L C L %! "# Depuis septembre 2012, la démarche Loir&Cher 2020 est en route. Pour revenir sur l’histoire du département, présenter les résultats de la grande concertation publique et pour plonger dans l’avenir du territoire, rendez-vous à Expo 41, pour voir L’expo de l’été... 02 54 58 89 07 • www.loiretcher2020.fr Entrée libre. $# " & 26 du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 REGARD BIODIVERSITÉ Trame verte et bleue en Loir-et-Cher Selon la loi Grenelle II, la trame verte intègre les espaces naturels importants pour la préservation de la biodiversité dits « noyaux de biodiversité » et « les corridors écologiques » permettant de relier ces noyaux. La trame bleue intègre les cours d’eau ou canaux et une partie des zones humides importantes pour cette protection. Noyaux et corridors associés constituent le Réseau écologique ou Trame verte et bleue (TVB). Les paysans et leurs milieux Les espaces de culture possèdent leur propre biodiversité en offrant refuges, zones de nourrissage et de reproduction, trajets de déplacements à diverses espèces. Les exploitants agricoles sont des acteurs importants de cet équilibre. La richesse de la faune et de la flore sur notre territoire est dépendante de la diversité des lieux et de leur conservation. Le maintien des structures paysagères (haies, mares, bosquets) est déterminant de la fonction des réseaux écologiques locaux. Une mobilisation forte en Loir-et-Cher Dans notre département, le CDPNE et la Chambre d’agriculture réalisent, en liaison avec les associations naturalistes, plusieurs études TVB à l’échelle des Pays. • TVB Pays des Châteaux et Beauce Val de Loire Le périmètre d’étude concerne 122 communes réparties sur une sur- © Nicolas Derré Gourmand d’espace, l’homme a longtemps « consommé » sans compter son environnement naturel. Autoroutes, rails, espaces de production, urbanisation ont provoqué une fragmentation et un isolement des milieux naturels. Dès lors, des déplacements vitaux de nombreuses espèces sont fragilisés. En effet, cet isolement de « noyaux biologiques » ou les ruptures intervenues dans les « corridors écologiques de déplacement » menacent directement la faune et la flore. face de 2 048 km2. Cet espace est constitué d’une mosaïque de milieux. Six en trame bleue, quatre en trame verte, une en trame verte urbaine. Les trames sont regroupées en continuum, en fonction de leurs caractéristiques : forestier, ouvert (pelouses, prairies et cultures) et humide. Pour chaque continuum, les espèces retenues pour l’évaluation des besoins vont du cerf élaphe au chat forestier ou de l’argus bleu, un papillon, à la perdrix grise. Pour les cours d’eau ou les rivières, on trouve une dizaine d’espèces de poissons ou des amphibiens, type grenouille agile ou triton. Pour les secteurs humides boisés, on a retenu la loutre d’Europe et le castor d’Europe. Dans les marais herbacés, on observe l’évolution d’un oiseau, le phragmite des joncs. JCD Le CDPNE et l’évaluation environnementale Le Comite départemental de protection de la nature et de l’environnement de Loir-etCher œuvre depuis plus de 40 ans à la préservation de la biodiversité et au respect de l’environnement dans le département. Expert reconnu, il développe des actions rattachées à ses quatre domaines de compétences : études, conseils, éducation à l’environnement et gestion d’espaces naturels. L’évaluation environnementale accompagne toutes les étapes majeures du PLU (Plan local d’urbanisme) et permet de veiller à ce que l’environnement soit pris en compte le plus en amont possible, afin de garantir un développement équilibré du territoire. Cette évaluation nourrit le document d’urbanisme des enjeux environnementaux du territoire, afin qu’ils deviennent une composante du projet d’aménagement, au même titre que les questions urbaines, économiques, sociales... Elle comprend un volet fauneflore-milieux naturels et intègre l’étude des incidences Natura 2000, ainsi que l’ensemble des compartiments environnementaux pouvant être impactés par le projet. Une cartographie du réseau écologique Gilles Grisard est géomaticien au sein du CDPNE. « Notre équipe produit une cartographie du réseau écologique du département. Nous identifions, en relation avec d’autres associations naturalistes (Perche-Nature, Sologne Nature Environnement…) et les experts locaux, les réservoirs de biodiversité et les corridors qui les relient. Fin 2013, le Loir-etCher sera le premier département de la région Centre à disposer de cette cartographie à l’échelle des Pays. Ces données constituent des outils d’aide à décision pour les acteurs du territoire. Dans le cadre de nos missions, nous proposons un appui technique pour l’appropriation des enjeux TVB par les collectivités. Nous intervenons, par exemple, lorsque les communes élaborent ou révisent leur document d’urbanisme. Nous contribuons ainsi à concilier développement humain et maintien du réseau écologique, dans un souci de développement durable. » Sources : Observatoire 41. CDPNE 27 du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 CULTURES & LOISIRS PROMENADE ARTISTIQUE Molineuf les 14,15 et 21,22 septembre de 14 h à 19 h 9 : - 9 ; % < %= 9 - == $ , &#, > ?", % = @9 A 0,%9:2@@%B%9C2@@ !"#$%&'($#)*+,$-%.(/0%!"#-%1,)/#+",-% 123#34"(&2),-%56+'&#+",-%5('3/%0+%7,$$)/888 w w w. p ro m e n a d e a r t i st i q u e ‐ m o l i n e u f.f r Vous tomberez sous le charme de la 8e Promenade artistique de Molineuf car, cette année, centenaire oblige, Molineuf offre à la fois ses pierres, ses champs, ses bois et sa rivière, à la création contemporaine. Tentez l’aventure de cette Promenade comme l’ont fait l’an dernier 2 000 visiteurs, vous y découvrirez quelques pépites. Alors, attention les yeux, cette Promenade est exceptionnelle : • Exceptionnelle d’abord par sa taille. car cette année, c’est plus de 40 artistes (peintres, sculpteurs, photographes, graveurs, céramistes) qui investissent des lieux inattendus, champêtres ou patrimoniaux. • Exceptionnelle aussi par son ampleur. La Promenade artistique s’étend davantage encore et vous invite, via les bords de Cisse, à un parcours ponctué de sculptures métalliques, permettant de rejoindre le château de la Poterie de Chambon-surCisse, qui ouvre ses portes en grand. • Exceptionnelle et novatrice. Molineuf permet de nouvelles expériences à vivre en famille : Le « Land Art » (Art Nature) investit la plaine de Saint-Secondin qui se prête volontiers à cette expression et les « Performances » qui s’installent au cœur du village... une jolie surprise. • Exceptionnelle enfin par son retentissement lié à la présence de talents français ou étrangers reconnus qui ont répondu présents au village de Molineuf, tels Hubert Damon et Dominique Thiolat, tous deux natifs du Loir-et-Cher ou Miguel Almiron , dont les galeristes internationaux se disputent la présence et les œuvres… Pour sa deuxième édition, le Salon du dessin se tiendra en parallèle avec pour mission de donner au dessin contemporain toute sa place : illustration, bande dessinée, infographie, humour et même graffitis. Là également, toutes les expressions sont les bienvenues. Un concours clôturera l’événement sur le thème « Regard vers le Futur » doté de deux prix : • le prix du « Pays des châteaux » •le prix de la Promenade artistique auquel vous participerez en déposant votre bulletin dans l’urne. Contact : 02 54 70 05 23 www.promenadeartistique-molineuf.fr ANNIVERSAIRE Center Parcs fête ses 25 ans en remerciant les 25 familles les plus fidèles Aujourd’hui, Center Parcs c’est • 92 % de taux de notoriété assistée auprès de la cible France pour CP France ; • plus de 15 millions de clients en 25 ans ; • 6,5 millions de visiteurs uniques par an pour le site internet • plus de 150 000 fans aujourd’hui sur facebook • un call center dédié en France • plus de 2 200 employés en France pour la marque. Développement Durable • Center Parcs maitrise au mieux ses impacts sur la biodiversité. • Center Parcs a aménagé ses domaines et crée des activités pour des séjours écolo- giques et développement durable. • 4 parcs labellisé « clef verte » ; • des nouveautés chaque année : des restaurants rénovés, de nouvelles activités mises en place, des animations pour petits et grands... 28 du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 CULTURES & LOISIRS HÉBERGEMENT TOURISTIQUE Gîtes et chambres d’hôtes Casanova à Châtillon-sur-Cher cun, dotés de tout le confort et d’une capacité de 8, 9 et 11 personnes. Les chambres d’hôtes (dont une suite familiale) Situées dans le hameau de Fertevoux à Chatillon, elles bénéficient de toutes les commodités et notamment d’un lit supplémentaire pour un enfant, d’un service de table d’hôtes, de l’accès à la piscine chauffée des propriétaires (d’avril à octobre), d’un espace de jeu pour enfants. À proximité du zoo de Beauval, au cœur des châteaux de la Loire et au carrefour du Berry, de la Sologne et de la Touraine, venez découvrir le charme, la quiétude et le confort des gîtes et chambres d’hôtes Casanova à Châtillon-sur-Cher. Engagés tous les deux dans la vie municipale et associative de leur com- mune, Isabelle et Jean-Jacques Casanova mettent tous leurs talents au service des autres et vous accueillent dans le charmant village de Châtillonsur-Cher. Exploitant déjà deux chambres d’hôtes aménagées dans une longère du XIXe siècle restaurée, ils ouvrent, début juillet, trois gîtes de 150 m2 cha- Les gîtes Bénéficiant du label « Gîtes de France » (en instances de classement 3 épis), ils comportent une cuisine équipée, (un lave-linge, un sèche-linge), un salon de jardin, un barbecue et un accès wi-fi. Les plus Accès pour personnes handicapées (label « Tourisme et handicap ») Établissement bénéficiant de l’écolabel européen. Contact : Isabelle et Jean-Jacques Casanova Hameau de Fertevoux 48, rue de Fertevoux 41130 Châtillon-sur-Cher Tél. +33(0)2 54 71 09 02 E-Mail : [email protected] chambresdhotes.jjcasa.fr 29 du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 CULTURES & LOISIRS LIVRES TOUT PART D’UNE RENCONTRE AVEC… Des polars pour l’été ! Par aNNIE hUET de l’Espace Culturel E.Leclerc >portecôté de Blois Le polar n’est pas qu’une fantaisie à lire sur la plage. Il est devenu littéraire et, quand il s’inscrit dans l’Histoire, il prend une dimension captivante. Vous verrez en lisant la sélection que j’ai faite pour vous, combien l’ambiance, la complexité psychologique des personnages et l’émotion en font des romans à part entière, qui débouchent, de façon inattendue, sur de multiples réflexions. Thrillers, romans d’ambiance, ils ont ceci de commun de ne pas pouvoir être lâchés. Il paraît qu’on les qualifie de « page turner »… Soit ! En tout cas vous allez passer de bonnes vacances. SÉLECTION PRIX LANDERNEAU POLAR Beso de la muerte de Gilles Vincent (Jigal polar) Vous irez au bout de la nuit avec ce roman implacable qui vous emmènera en 1936, dans l’Espagne qui assassinait alors un poète – Garcia Lorca. Mais tout commence en 2011 par la découverte d’un corps calciné entre des rails. Entre secrets d’État et passion folle d’une jeune femme pour le poète disparu, la commissaire Aïcha Sadia aura cinq jours, et pas un plus, pour démêler cette histoire aux incessants rebondissements. Une histoire rythmée dans des décors justement évoqués, des personnages attachants et bien campés, une émotion latente, et la montée inéluctable d’un suspens tragique, procurent un vrai plaisir de lecture. SÉLECTION PRIX ROBLÈS 2013 La plume de l’ours de Carole Allamand (Stock La forêt) Ce roman a fait partie de la sélection des six premiers romans retenus pour le prix Roblès 2013. Ce ne serait donc pas un polar ? Sans doute, mais il contient une intrigue suffisamment bien menée qui lui fait trouver toute sa place ici. L’auteure se penche sur le cas de Camille Duval, écrivain sans envergure qui après douze ans de silence est revenu, sur la scène littéraire, bouleversant alors, avec un génie inattendu, le genre romanesque. Carole Courvoisier, jeune universitaire, se jette dans la quête de la vérité sur cette disparition. Carole Allamand, l’auteure, nous fait découvrir une Amérique sauvage dans cette fausse vraie biographie confondante. Il faudra suivre ce nouvel écrivain au souffle narratif inépuisable. Elle nous fait réfléchir sur la quête, sur la légitimité de l’écrivain, sur l’imposture littéraire, sur le pouvoir du monde de l’édition. C’est un premier roman, alors on lui pardonnera quelques longueurs pour ne retenir que la belle imagination et la promesse qu’il contient, des beaux romans à venir. Étranges rivages d’Arnaldur Indridason (Métailié noir) L’Islande offre au monde des écrivains de talent unanimement reconnus. Celui qui écrivit le remarquable La femme en vert (Grand Prix des lectrices Elle policier 2007) nous convie dans les pas de son héros favori, Erlendur, particulièrement en forme. Le voilà sur les traces d’une femme disparue des dizaines d’années auparavant, alors que ce soir-là, dans la tempête, on a retrouvé tous les membres d’un groupe d’Anglais perdus dans les montagnes. Erlendur ne se contentera pas des apparences et forcera tous les protagonistes - fort âgés, voire morts… - à retourner dans leur mémoire. Parleront-ils tous ? La terre rendra-t-elle tous ses secrets ? L’auteur convoque aussi l’émotion en ramenant son héros dans les pas de sa propre histoire, cherchant à résoudre également la disparition d’un petit frère jamais retrouvé, dont il lâcha la main par mégarde, un soir apocalyptique… PRIX LANDERNEAU POLAR 2013 Un long moment de silence de Paul Colize (la manufacture de livres) Les libraires des Espaces Culturels E.Leclerc, réunis en jury présidé par Didier Daenincks, écrivain, ont décerné leur prix Landerneau Polar à ce roman noir bouleversant. Ce polar tutoie le thriller historique, mais bien plus, il plonge au cœur de la nature humaine multiple et douloureuse. De nos jours, un homme qui a perdu son père dans la « tuerie du Caire » en 1954 est obsédé par la résolution du mystère de cet attentat jamais élucidé. Celui qui déshabille avec désinvolture des femmes inconnues sera alors confronté à quelque chose de bien plus personnel qu’un fait historique, un secret de famille… Surtout ne lisez pas la « note au lecteur » en fin de roman ! Vous conserverez alors intacte cette intrigue surprenante et très maîtrisée dans sa structure comme dans ses nombreux personnages, et vous pourrez vous laisser saisir par une vraie émotion… SÉLECTION PRIX LANDERNEAU POLAR Des nœuds d’acier de Sandrine Collette (Denoël Sueurs Froides) Sueurs froides, tel est le nom de cette collection. Et c’est bien ce qui vous attend à la lecture de ce roman que vous ne pourrez absolument pas lâcher. Plus qu’un polar, voilà un roman d’ambiance - plombée et délirante. Vous n’en reviendrez pas de ce que vous lirez et il vaut mieux en être averti. Pourtant vos méninges méritent d’être agitées par l’histoire incroyable de Théo, devenu l’esclave de trois vieillards. « (…) La loi du plus fort, je connais ; mais pas la loi du plus barje. » Tout est dit en quelques mots. On plonge au cœur de la folie simple et inexpliquée, qui finira par déshumaniser celui qui se voit devenir « quelque chose de dénué d’être ». Cet enfermement, qui aboutit à la condition humaine la plus sordide qui soit, nous fait réfléchir sur tous les asservissements possibles. À lire de toute urgence ! Incurables de Lars Kepler (Actes Sud Actes noirs) Une jeune fille est assassinée dans la chambre d’isolement d’un centre de réhabilitation psychiatrique. Sur un rythme jamais relâché, dans une suite de chapitres courts habilement dialogués, on suit des personnages bien dessinés, attachants et émouvants, se débattant entre trahison et rédemption, entre manipulation et mensonges savamment distillés. Le fait que ce roman noir soit écrit par un couple à la ville (Lars Kepler est leur nom d’écriture) se ressent dans la grande sensibilité d’évocation. J’ai quand même eu la larme à l’œil en lisant certaines scènes… D’ailleurs, elles sont très visuelles ces scènes, et en particulier l’une des dernières qui m’a rappelé le film Shinning : c’est dire le niveau de suspens ! On n’a surtout pas envie de quitter ces personnages et, d’ailleurs, la fin du livre est incroyablement ouverte sur une autre histoire. En attendant qu’elle paraisse, vous vous précipiterez sans doute comme moi dans L’hypnotiseur… si vous ne l’avez pas déjà lu ! 30 du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 CULTURES & LOISIRS CHAMBORD Le Domaine national de Chambord rejoint l’Institut culturel de Google Le Domaine national de Chambord vient de présenter son projet de développement pour les cinq prochaines années. Parmi ses objectifs : rendre plus accessible son patrimoine culturel, conforter son rayonnement international, et accueillir un million de visiteurs en 2019 (contre 775 000 aujourd’hui). Le Domaine national de Chambord et l’Institut culturel de Google on choisi de travailler ensemble. Ce partenariat, qui commencera officiellement avec le lancement de l’exposition « Les Lys et la République - Henri, Comte de Chambord », permettra au Domaine national de Chambord de conforter son rayonnement international. Du 15 juin au 22 septembre 2013, le Domaine national de Chambord, propriété de la République française depuis 1930, consacrera ainsi une exposition au comte de Chambord, qui, par son refus du drapeau tricolore, fit échouer toute tentative de restauration monarchique entre 1870 et 1875. L’exposition est composée de près de 250 œuvres, documents et objets issus des collections du château, ou prêtés par de grandes institutions et des collectionneurs privés. Pour ceux qui ne pourront s’y rendre, pas d’inquiétude ! L’Institut culturel de Google proposera une visite virtuelle de cette exposition. Les internautes pourront ainsi découvrir ou redécouvrir un florilège d’œuvres issues de l’exposition même s’ils n’ont pas l’occasion de se rendre à Chambord pendant la durée de l’exposition physique. La plateforme en ligne de l’Institut culturel, développée par une équipe d’ingénieurs dédiés, permet en effet d’accéder aux œuvres d’art et archives de centaines de musées dans le monde, de visiter des sites historiques et archéologiques grâce à la technologie Street View et de parcourir des expositions numériques, le tout gratuitement. L’objectif de l’Institut culturel de Google est de permettre la préservation, la valorisation et la diffusion des cultures passées, présentes et futures. Festival de musique classique Domaine national de Chambord du 6 au 20 juillet Tél. 02 54 50 50 40 www.chambord.org Le Festival de Chambord 2013 propose une programmation riche. Celle-ci marie musiciens de renom (Nicholas Angelich, Jacky Terrasson...), orchestres régionaux et artistes en devenir. Le répertoire choisi oscille entre le Stabat Mater de Scarlatti (concert « hors les murs » à Saint-Dyé- sur-Loire), les Variations Goldberg de Bach ou les Sonates pour piano et violon de Beethoven. De belles soirées en perspective. Exposition « Alexandre Hollan » Chambord, domaine national. Jusqu’au 1er septembre La peinture d’Alexandre Hollan s’articule autour de deux thèmes : les arbres et les natures mortes (« les vies silencieuses » telles qu’il les nomme). Depuis 2000, Hollan exprime en couleur la luminosité des arbres toujours vus en contre-jour. 31 CULTURES & LOISIRS du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 MARINS DU PORT DE CHAMBORD Le vent en poupe © Nicolas Derré Jeune association née en novembre 2010, « Marins du port de Chambord » se situe dans une démarche de tourisme fluvial éco-citoyen. « La Cabiche », un gîte sur la Loire. Un gîte flottant On se souvient du lancement de la toue « La saponaire » en novembre 2010. Et bien, les bénévoles et animateurs de l’association n’ont pas vécu sur leurs lauriers, (1 500 touristes transportés en 2012), puisqu’ils se sont lancés cet hiver dans une nouvelle aventure : la construction de « La Cabiche », un bateau-gîte. Vincent est salarié de l’association. Il aime la Loire et la liberté. « Avec ce projet, nous voulons lier une forme de tourisme original et une réflexion autour du fleuve. L’idée du gîte flottant me trottait dans la tête depuis bien longtemps. Aujourd’hui, elle a pris corps et semble plutôt bien reçue. Lors d’une première porte ouverte sur le chantier, nous avons accueilli 180 visiteurs. Parmi eux, des curieux souvent venus en famille, mais aussi des vrais passionnés attentifs au développement des animations et des projets qui naissent autour de la Loire. » Le gîte peut recevoir quatre personnes et dispose d’un grand lit et de deux lits superposés, ainsi que d’une cuisine et de toilettes sèches. La douche utilise des panneaux solaires. Hormis l’espace technique qui est sécurisé, l’ensemble du bateau est accessible à ses hôtes grâce a une passerelle. tion gracieusement par la commune de Montlivault. Contrairement à ce qui se fait pour les bateaux de mer, nous avons d’abord construit la sole, c’est-à-dire le fond, et les bordées puis, ensuite, le carénage. La jonction des planches - en sapin Douglas - ou calfatage s’effectue avec du feutre goudronné et des feuilles de zinc. Il s’agit d’un assemblage souple qui supportera les torsions du bateau en cas d’engravement. En effet, avec 20 cm de tirant d’eau cela peut arriver. » Un mode de construction qui se perpétue Passer quelques nuits dans un gîte flottant, c’est sans doute être un peu contemplatif. Mais cela signifie aussi de la curiosité et l’envie de tisser des liens avec un monde un peu mystérieux. Imaginez le reflet de la lune qui accompagne votre dîner ou bien les bruits mal identifiés de la faune qui s’éveille le soir. Une expérience à tenter. JCD Daniel est un bénévole. Sa vie professionnelle ne le destinait pas à la charpente de marine. Mais quand l’heure de la retraite a sonné, on est venu le tirer par la manche. Pour son plus grand plaisir aujourd’hui. « Avec deux ou trois autres bénévoles, nous avons rejoint régulièrement Vincent dans ce hangar mis à notre disposi- Une évolution de la demande touristique VISITE INSOLITE Balade féerique au cœur du Tuffeau découverte Du 15 juillet au 18 août Tous les jours à 16 h. Venez visiter nos caves, et découvrir des galeries encore jamais visitées. Un circuit hors du commun, où vous pourrez déguster nos vins. Dates à ne pas manquer : Conception : dco’m • 06 83 05 56 51 Le samedi 20 juillet et le samedi 10 août, animé par Philippe Brechet, photographe professionnel, nous vous ferons partager un nouvel art, le light painting, 3 départs en visite 10 h 30, 14 h et 15 h. Programme de cette visite : • Animation de Light Painting dans nos Caves insolites • Visites des Caves commentées • Des dégustations vous serons offertes au cours de la visite. Tarif 4,50 E par personne, gratuit pour les moins de 12 ans Horaires et tarifs De Novembre à Mars : du Lundi au Samedi 10 h - 12 h / 14 h 30 -17 h 30 De Avril à Juin et Septembre à Octobre : du Lundi au Samedi 10 h - 12 h 30 / 13 h 30 - 18 h De Juillet à Août : du Lundi à Dimanche 10 h - 18 h 30 Visites guidées à heures prédéfinies 3,50 E par personne gratuit pour les moins de 12 ans. Une visite est remboursée à partir de 20 E d’achat de vin. 71 route de Vierzon 41400 Montrichard tél 02 54 32 35 15 [email protected] www.monmousseau.com - PUBLI -REPORTAGE - 32 du LOIR-ET-CHER JUILLET-AOÛT 2013 • n°102 CULTURES & LOISIRS « E.Leclerc, fruits et légumes » © Nicolas Derré mum en diversifiant nos approvisionnements : centrale d’achat, M.I.R de Tours (Marché d’intérêt régional) et producteurs locaux. » L’équipe du rayon fruits et légumes. tement contrôlés. Pour cela, nous procédons à deux approvisionnements quotidiens, réduisant ainsi le plus souvent à quelques heures le temps qui sépare la cueillette de la distribution. Malgré une météo peu propice cette année, nous nous attachons à proposer des fruits et des légumes de qualité à des prix opti- « Les Alliances locales » Autre gage de qualité et de méthode, les produits « Alliances locales » en provenance d’un rayon de moins de 60 km à partir du magasin. C’est le cas, par exemple, des pommes et des poires de Mont-près-Chambord, des salades, poireaux, carottes, céleris, pommes de terre ou tomates de Saint-Claude-de-Diray, des échalotes et oignons de Talcy, des pains d’épice et des cakes de Faverolles-sur-Cher. « Aujourd’hui, ces partenaires représentent 30 % de nos approvisionne- Un produit haut de gamme Nous commercialisons « à guichet fermé » une tomate haut de gamme, produite en pleine terre : la beeftomatoes. Il s’agit d’un produit estival riche en chair, cueilli a maturité, au goût soutenu et s’accommodant parfaitement en carpaccio. « Au-delà de ces produits, nous disposons d’une sélection d’épices très diversifiées et d’une belle offre de fruits secs. » Chez E.LECLERC, vous savez que vous achetez moins cher. E.LECLERC Centre commercial La Salamandre 15, rue du Bout-des-Hayes 41000 Blois Ouvert de 9 h à 20 h Tous les jours sauf le dimanche. Depuis 1998, Nicolas Moyer suit et organise de façon méticuleuse le rayon fruits et légumes du magasin. Il est aidé en cela par huit collaborateurs en capacité de conseiller une clientèle fidélisée et attachée aux meilleurs prix. « Nous sommes attentifs à la qualité et à la fraîcheur de nos produits stric- « C’est d’ici » Les produits bénéficiant du label « C’est d’ici », champignons de cave, tomates, concombres, salades, asperges, fraises de pleine terre, courgettes, poireaux, choux verts, sont exclusivement cultivés en Loir-et-Cher. Il en est de même pour les cucurbitacées biologiques en provenance de Maves. ments mensuels et nous cherchons quotidiennement à faire progresser ce pourcentage. » Nous gagnons tous à valoriser ces alliances, elles dynamisent l’économie locale et réduisent l’impact environnemental. regioncentre