Bécasse - Fédération Départementale des Chasseurs

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Bécasse - Fédération Départementale des Chasseurs
DIMANCHE 12 JUIN 2016 LE BIEN PUBLIC
LOISIRS CÔTE-D'OR ET RÉGION
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C Ô TE- D ’ OR [ CH A S SE ]
Bécasse :retournezlecarnetdeprélèvement
Pour permettre de contrôler les prélèvements et de suivre les effectifs des
bécasses, un carnet édité par la Fédération nationale des chasseurs est
distribué gratuitement, chaque année
cynégétique, à l’occasion de la première validation du permis de chasser.
Les bécassiers
L’Association départementale du
club national des bécassiers de
Côte-d’Or compte vingt-deux adhérents. Un groupe de bécassiers
côte-d’oriens, sous l’impulsion de
Gaston Corbet, a fondé, en 1951,
le Club national des bécassiers
(CNB). Ce dernier a pour objectifs d’étudier la vie et la migration
de la bécasse des bois‚ d’agir
auprès des fédérations et des
pouvoirs publics afin de renforcer les actions visant à améliorer
et de défendre la pratique de
cette chasse‚ la sauvegarde des
biotopes et la protection de
l’oiseau. Des objectifs poursuivis
également par l’Association départementale.
L
e carnet de prélèvement des bécasses est délivré gratuitement chaque
année cynégétique par la Fédération
des chasseurs, à l’occasion de la première validation du permis de chasser.
Il est conditionné au retour du carnet
de la dernière saison de chasse. Le prélèvement maximal autorisé (PMA)
pour la chasse à la bécasse des bois a
été maintenu en Côte-d’Or pour la
campagne 2015-2016 par arrêté préfectoral. Chaque chasseur était limité
à trois types de quotas : 30 bécasses au
plus sur l’ensemble de la campagne de
chasse, 5 bécasses au plus par semaine
civile, 3 bécasses au plus par jour.
Le marquage obligatoire
Sur son carnet de prélèvement, chaque chasseur a dû inscrire les dates de
toutes ses captures de bécasses quel
que soit le lieu, sur tout le territoire métropolitain. De plus, le carnet de prélèvement comprend un dispositif de
marquage qui a dû être placé sur chaque bécasse capturée. Il est numéroté
en référence au carnet nominatif et a
dû être placé à une patte de chaque
oiseau prélevé, de façon inamovible et
sur le lieu même du prélèvement.
n Fugace et mystérieuse, la bécasse des bois est difficile
à observer en raison de son plumage mordoré. Photo DR
Le marquage était obligatoire pour le
transport et la détention de bécasses.
Le carnet de prélèvement peut être
présenté aux agents chargés de la police de la chasse. Le manquement à ces
dispositions peut entraîner des poursuites pénales.
Le carnet de prélèvement doit être retourné avant le 30 juin à la Fédération
départementale des chasseurs. Tout
chasseur qui n’aura pas retourné son
carnet de prélèvement ne pourra pas
en obtenir un pour la campagne cyné-
gétique suivante.
« Une très bonne saison »
« La saison 2014-2015 a été très bonne », indique Jean-Marc Belin, président de l’Association départementale
du club national des bécassiers de Côte-d’Or. C’est le résultat d’une bonne
gestion. À cet égard, les décisions de
gestion reposent principalement sur
l’indice cynégétique d’abondance
(ICA). Ce dernier est le nombre de bécasses vues le même jour, estimées dif-
férentes, par un chasseur. Il a été au
cours de la saison 2015-2016, au niveau national, de 1,7, c’est-à-dire dans
la moyenne trois dernières années. En
revanche, il était 3,5 en Côte-d’Or. Ce
qui signifie que la bécasse était abondante. Une aubaine pour les bécassiers. La quête de cet oiseau mythique
fascine de nombreux chasseurs en Côte-d’Or. « Sur les 3 600 carnets de prélèvement distribués, 2 500 ont été retournés à la Fédération des chasseurs,
ce qui représente, souligne Jean-Marc
Belin, un prélèvement moyen de
2 800 oiseaux. »
Jean-Pierre Tissier
ÉPINAC (71)
n Quinze équipages sont venus des quatre coins de la Saône-et-Loire mais aussi de la Côte-d’Or. Photo Chantal PITELET
Cent chasseurs sous terre ont participé à une journée pédagogique
Comme tous les ans, l’Association départementale des équipages de vénerie sous terre de Saône-et-Loire (ADEVST 71) organise une rencontre entre plusieurs équipages.
Quinze sont venus des quatre coins de Saône-et-Loire mais aussi de Côte-d’Or, de Haute-Marne et de l’Yonne. Au total, une centaine de chasseurs ont participé à une
journée pédagogique. Le rendez-vous a été donné à Épinac, en Saône-et-Loire. C’est Daniel Berthaut, maître d’équipage des Essards, avec ses collègues de chasse, qui a
organisé cette journée et guidé les équipages dans cette magnifique région qu’est le Morvan. « Le but d’une telle journée n’est pas d’exterminer tous les blaireaux d’un
secteur ou d’une commune mais de se retrouver entre passionnés de vénerie sous terre et de chasser pour une journée avec d’autres équipages ce fabuleux gibier
qu’est le blaireau », explique Christophe Debowski, président de l’ADEVST 71, ancien président de Côte-d’Or. Son successeur, Jean-Max Henault, était présent avec son
équipage de la Bruyère de Bierre-en-Morvan (La Roche-en-Brenil). Comme chaque jour de chasse, si les propriétaires ou les invitants le souhaitent et si le nombre de
prises était jugé suffisant, les maîtres d’équipages pouvaient gracier un ou plusieurs animaux. Finalement, vingt blaireaux et un renard ont figuré au tableau de chasse.
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