Violence conjugale Ivry sur Seine

Transcription

Violence conjugale Ivry sur Seine
VAL-DE-MARNE
Le Parisien
Vendredi 22 janvier 2016
III
IVRY-SUR-SEINE
CHOISY-LE-ROI
Il se suicide en prison
la veille de son procès
Mouvement de grève au lycée
professionnel Jean-Macé
DES GOUTTELETTES DE SANG
du 12e jusqu’au 8e étage, comme un
macabre jeu de piste. Voilà ce que les
policiers ont découvert en intervenant sur un « différend conjugal avec
couteau », le 12 février 2014 au 12, rue
Paul-Bert, à Ivry. Cette affaire ne sera
jamais jugée. Daniel Gervinet, 47 ans,
qui devait comparaître aujourd’hui
devant la cour d’assises à Créteil
pour tentative d’assassinat sur sa
femme et son fils de 15 ans, s’est suicidé hier matin en détention.
« J’ai dû en informer mes clients.
Un moment douloureux. Tous deux
s’étaient préparés à ce procès, dont
ils attendaient beaucoup », confie
Me Isabelle Steyer, avocate des deux
parties civiles. Michèle et son fils,
traumatisés par les faits — ils ont été
grièvement blessés avec respectivement 75 et 30 jours d’ITT —, doivent
se résigner : ce crime ne sera ni exa-
miné ni réprimé par la cour et les
jurés.
Ce 12 février 2014, Daniel Gervinet
avait annoncé qu’il se passerait
« quelque chose ». En partant à son
travail, ce restaurateur s’empare du
téléphone portable de sa femme afin
de vérifier ses soupçons sur son infidélité. Puis il demande à son patron
de partir plus tôt. De retour à son
domicile, il s’explique avec son épouse. Une dispute éclate. Michèle annonce qu’elle entend divorcer.
Il avait poignardé sa femme
et blessé son fils
Daniel, un couteau dissimulé dans la
manche d’un pull, lui reproche une
liaison qu’elle ne dément pas, puis la
poignarde au ventre. Le fils du couple, alors âgé de 15 ans, découvre son
père frappant sa mère, les deux
mains sur le manche d’un couteau.
L’adolescent s’interpose avec courage. Bien que blessé à son tour par son
père, et à moitié assommé par un pot
de fleurs, il parviendra à ouvrir la
porte aux policiers.
Sauvée par son fils, Michèle, elle,
s’était réfugiée au 8e chez des voisins
qui avaient donné l’alerte. Arrêté et
placé en détention provisoire, Daniel
Gervinet, décrit comme autoritaire
mais pas violent, a toujours nié toute
préméditation, et même avoir voulu
tuer sa femme puis son fils.
Selon l’acte d’accusation, cet homme était au contraire animé d’intentions criminelles. « A l’évidence, il a
calculé son acte et non agi dans le
désordre et la fureur », souligne la
juge d’instruction. Hier, l’accusé s’est
pendu. « La veille de son procès, un
choix symbolique », soupire
Me Steyer.
GEOFFROY TOMASOVITCH
ORLY
« C’est de ne pas savoir
qui nous a inquiétés »
Une maman, hier, à la réunion sur le cas de tuberculose à l’école Paul-Eluard
REMONTÉS À BLOC. Près d’une
vingtaine de parents d’élèves a assisté hier soir à la réunion organisée à l’école Paul-Eluard d’Orly, à la
suite du cas de tuberculose qui
avait été détecté chez un élève il y a
un peu plus de deux semaines. Les
services de l’Education nationale et
les médecins de l’Agence régionale
de santé (ARS) étaient aussi présents. A l’époque, l’école avait prévenu l’inspection académique, qui
avait alors alerté l’ARS. Seuls les
parents des élèves de la classe où le
cas avait été détecté avaient été tenus au courant.
« Il aurait juste fallu que tout le
monde dans l’école soit au courant.
On est des mamans, on se parle
entre nous, on s’inquiète. C’est de
ne pas savoir qui nous a inquiétés »,
raconte Coralie au sortir de la réunion, sa fille dans les bras.
Les parents déplorent un
manque de communication
« On apprend des choses par le
bouche-à-oreille et c’est là que la
psychose se fait », raconte une autre, sur les nerfs. « Ça a pas mal
chauffé, poursuit un autre père de
n Un mouvement social a touché le lycée professionnel Jean-Macé de
Choisy-le-Roi, hier. « L’année a été très difficile et la situation est de plus
en plus ingérable », explique l’un des enseignants de l’établissement.
D’après lui, 31 enseignants sur 40 y ont participé. « Nous avons décidé de
nous mettre en grève car nous ne sommes pas écoutés par la direction »,
avance-t-il. Il y a presque un an, en février, des enseignants s’étaient déjà
rendus devant le rectorat, à Créteil, pour dénoncer la même situation.
« Il y a de plus en plus de violences entre des élèves et pas de sanctions »,
explique encore l’enseignant. Récemment, plusieurs professeurs auraient
été enfermés dans leur salle après que des élèves ont dérobé leurs clés.
Débat sur la laïcité et la cohésion
sociale avec un chercheur du CNRS
n Il était à Vitry le 8 janvier, il sera à Choisy-le-Roi aujourd’hui. Marwan
Mohammed, sociologue et chercheur au CNRS, y animera un débat
sur le thème de la laïcité et de la cohésion sociale, après avoir traité
du « phénomène de bande » au centre de quartier préados Robespierre
à Vitry. C’est le collectif choisyen Ne touche pas à ma République,
formé après les attentats de janvier 2015, qui est à l’origine de cette
soirée. Alain Brossard, de la librairie Brossard, tiendra à cette occasion
un stand pour proposer des ouvrages de vulgarisation sur les thèmes
abordés au cours du débat, destinés en particulier aux plus jeunes.
Aujourd’hui, à 19 h 30 à la salle Le Royal, 13, avenue Anatole-France.
Entrée libre.
ARCUEIL
Nouveau soutien pour
la clinique Ambroise-Paré (92)
n Les salariés de la clinique Ambroise-Paré de Bourg-la-Reine
(Hauts-de-Seine) ont un nouveau soutien. Christian Métairie, conseiller
départemental (EELV) du canton de Cachan, également 1er adjoint
à Arcueil, exprime toute sa « solidarité avec la mobilisation » contre
la fermeture de l’établissement. Mobilisation qui s’est déroulée
mardi soir. Il dénonce l’appauvrissement de l’offre de proximité
pourtant « indispensable et nécessaire » mais aussi la menace
sur les 70 emplois. « Dans un contexte économique délétère cette
décision est une aberration qui doit être combattue fermement. […]
Il est essentiel que cette offre de proximité soit maintenue. […]
J’en appelle à la responsabilité de l’Agence régionale de santé. »
Fondation
Assistance
aux
Animaux
Orly, hier. Une réunion d’information était organisée afin de rassurer les parents, qui
n’avaient pas été mis au courant tout de suite. L’élève malade n’est pas contagieux. (LP/Q.L.)
famille. Pour eux, il n’y a pas de
souci à avoir. Tant mieux, mais s’il
y avait eu une communication, ça
n’aurait pas fait ce bruit-là. »
L’élève atteint de la tuberculose
n’est pas contagieux a tenu à rassu-
rer l’ARS, assurant qu’aucun autre
cas n’avait été détecté à Orly.
L’agence régionale de santé a procédé a des dépistages au sein de la
classe concernée et organise son
suivi.
Q.L.
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CHOISY-LE-ROI
L’ex-élue municipale (PCF) ne peut pas
rejoindre son mari à Jérusalem
DIDIER GUILLAUME, le maire
(PCF) de Choisy et vice-président du
conseil départemental, a écrit au ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, au sujet de Salah Hamouri, Franco-Palestinien, prisonnier politique en Israël pendant
sept ans, libéré en 2011. Et plus précisément, au sujet de son épouse, Elsa
Lefort, conseillère municipale (PCF)
à Choisy de 2008 à 2014.
Salah Hamouri « fait l’objet d’une
interdiction de se rendre à Ramallah,
ville où il est inscrit pour finaliser ses
études d’avocat, écrit Didier Guillau-
me. La situation vient de franchir un
nouveau cap. Son épouse qui est enceinte, et comme lui de nationalité
française, vient de se voir refuser la
possibilité de revenir en Israël après
un court séjour en France à l’occasion des fêtes de fin d’année. »
Le maire sollicite Laurent Fabius
Elsa Lefort « était conseillère municipale à Choisy et je peux vous dire
qu’elle n’a rien d’une terroriste,
poursuit Didier Guillaume. C’est une
femme de conviction et une militante. La différence entre les deux no-
tions est très importante, il convient
de ne pas les confondre. » Et de solliciter l’intervention de Laurent Fabius pour qu’elle puisse « rejoindre
son époux à Jérusalem » et « accoucher à ses côtés ».
Elsa Lefort est la fille de JeanClaude Lefort, ancien député PCF et
ex-président de l’Association France
Palestine Solidarité. Celui qui fut le
coordinateur du Comité national de
soutien à Salah Hamouri, vient de
lancer un « appel en urgence aux
parlementaires et à des personnalités ».
F.D.
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Refuge MORAINVILLIERS
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