lille (97-83) reims

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LILLE (97-83) REIMS
Écrit par rdulas
Samedi, 21 Mars 2009 19:19 - Mis à jour Vendredi, 17 Avril 2009 15:49
N'en déplaise au parolier d'une scie frelatée intitulée "l'internationale", personne ne construit un
destin en faisant du passé table rase. La métropole lilloise projette un avenir peint aux couleurs
de l'excellence. Il ne viendrait pas cependant à l'esprit des architectes d'une "success story"
actuellement dans les langes de mépriser une génèse, après tout pas si lointaine. Une fois l'an,
l'équipe phare effectue le pèlerinage, direction Fâches. L'open de tennis indoor annexant la
surface de jeu à Saint Sauveur, la vénérable salle Jean Zay sert de cadre à une rencontre
officielle inscrite au calendrier. Retour aux sources symbolique en cette ère de vaches maigres.
En effet, lancés à plein gaz vers la montée, les pros subissent le contre coup d'un
investissement total, de ceux qui usent le corps et l'esprit. Vaincus par les revanchards
angevins avenue Kennedy, ils n'ont pu corriger le tir dans la capitale aquitaine. Recevoir dans
le crépuscule hivernal une formation boostée par neuf succès de rang, dépouillé des précieux
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Écrit par rdulas
Samedi, 21 Mars 2009 19:19 - Mis à jour Vendredi, 17 Avril 2009 15:49
jokers cueillis au gré du temps, ne semblait pas une sinécure.
. La première phase de la double confrontation avec le récent pensionnaire de l'élite avait
été sans doute l'apogée de la saison. Une de ces soirées où rien ne peut gripper une
mécanique parfaitement huilée. Tys, l'antre marnaise- fut le témoin halluciné d'une exécution
sommaire des chouchous du lieu. La leçon assimilée, Gaudré forgea à partir de ce brasier, une
arme d'airain. Le RCB ne fera plus pitié, dorénavant il imposera le respect. En analyste hors
pair, Namyst a mis le doigt sur le talon d'Achille de la troupe qui lui a été confiée: des entames
poussives. Le message est passé cinq sur cinq. On ne lambinera pas sur les chemins de
traverse. PAYTON, incarnation du dieu scandinave Thor, asséna trois coups de marteau, triple
dose de shoots primés. Le tonnerre foudroya l'adversaire (15/7). Eclairs en périphérie, roc sous
le gibet: GOUEZ privait les intérieurs champenois des miettes du festin. Quinze unités d'avance
à la fin du quart initial, l'opposant était sommé de réagir. Aussitôt dit, aussitôt fait! La raquette
verrouillée, ce sont les snippers qui comblèrent le fossé à l'aide de missiles.
ATAMNA/MARTIN, flanqueurs de talent, partirent sur le sentier de la guerre. Si le totem
TACCOEN n'avait rameuté autour de son imposante personne le trident des hommes forts, la
parité (42/42), n'aurait pas sanctionné la pause syndicale. Qui allait d'un doigt pesant guider le
plateau de la balance vers une inégalité nécessaire en ce monde où sévit la loi du résultat
manichéen? NKEMBE naturellement ! Le grand Fred surgit dans le débat toujours au moment
crucial. Adresse retrouvée, tapi dans ce coin obscur où le pilonnage est meurtrier, il sape les
espoirs des MARSH brothers. Par la grâce d'un DEFOE faisant de la captation des rebonds
offensifs une seconde nature, les ballons se multipliaient dans les mains des tireurs d'élite. Le
compteur s'affola. Quand le +20 est tiré (74/54), il convient de le déguster. Heureusement pour
le public, en particulier la sympathique délégation rémoise, CHRISTOPHE comme JALCE se
battront jusqu'au bout, épargnant aux travées une indigeste envolée de nos favoris. Grâce soit
rendue à l'ex meneur bisontin et surtout à ce seigneur des parquets l'ami Hervé. Le tigre qui
orne l'avant bras de l'athlète rugit toujours dans le coeur de ce guerrier.
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