les consequences de la pollution sur les oceans

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les consequences de la pollution sur les oceans
LES CONSEQUENCES DE
L’ACTIVITE DE L’HOMME
Aujourd’hui, à cause de la pollution et de la destruction de leur
habitat, ce sont près de 16 928 espèces d’animaux qui sont
menacées d’extinction.
IL EST DEJA TROP TARD POUR EUX
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La chasse, la transformation des milieux en champs cultivables ou l’extermination
d’une espèce considérée comme nuisible ont également fait les victimes
suivantes :
Bubale d'Afrique du Nord, Bubale roux du Cap, Bison des bois d'Europe, Bison de l'Oregon, Bison de Pennsylvanie, Auroch,
Buffle de Bornéo, Buffle indien à longues cornes, Markhor de Suleiman, Bouquetin du Nord-Ouest Espagnol, Bouquetin (ou
Ibex) des Pyrénées, Céphalophe de Brooks, Gazelle d'Arabie, Gazelle Acacia, Gazelle du Yémen, Gazelle rousse (ou rouge),
Hippotrague bleu, Cob Leche, Ourébi du Kenya, Audubon, Wapiti de l'Est, Wapiti Merriani, Cerf de Yarkand, Sika de
Shansi, Sika du Sud de la Chine, Cerf de Schomburgki, Caribou de l'Est du Groenland, Caribou de Toundra américaine,
Phacochère du Cap, Ane sauvage de Syrie, Tarpan des Steppes, Forest Horse, Burchell's Zebra, Zèbre Couagga, Loup de
Terre-Neuve, Loup d'Hokkaido, Loup d'Honshu, Loup du sud-ouest, Loup du Texas, Loup des Grandes Plaines, Loup des
Rocheuses méridionales, Loup des Rocheuses septentrionales, Loup rouge de Floride, Loup rouge commun, Loup des
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Falkland, Loup de Kenai, Loup de la Terre Victoria, Loup d'Oregon, Long-eared Kit Fox, Lion de Barbarie, Lion du Cap,
Tigre de Bali, Tigre de Java, Tigre Caspien, Chat crétois, Moufette à nez de porc épais, Raton Laveur de la Barbade, Grizzly
Mexicain, Grizzly de Californie, Ours de l'Atlas, Ours brun du Kamchatka, Ours de Syrie, Ours des Pyrénées, Grande
Chauve-souris à queue courte de Nouvelle-Zélande, Petite Chauve-souris à queue courte de Nouvelle-Zélande, Vampire des
fleurs de Porto Rico, Vampire des fleurs de Jamaïque, Chauve-souris frugivore à dos nu des Philippines, Nyctimène de Santa
Cruz, Roussette (renard volant) de l'île Percy, Roussette (renard volant) d'Okinawa, Roussette des îles Palaos, Roussette
rougette, Petit renard volant des Iles Mariannes, Noctophile de Lord Howe, chauve-souris de Sturdee, Wallaby lièvre du
Centre, Thylacine, Banded Hare-Wallaby, Rufous Hare-wallaby, Wallaby-lièvre de l'Est, Wallaby de Grey, Bettongie
orientale, Burrowing Bettong, Bettongie à queue en brosse et à nez court, Rat-Kangourou du désert, Rat-Kangourou, Chat
marsupial de l'Est, Common Pouched Mouse, Slender-tailed Pouched Mouse, Numbat de l'ouest australien, Numbat rouille,
Bandicoot à pieds de cochon, Bandicoot à pieds de cochon oriental, Bandicoot à pieds de cochon occidental, Bilby Nalpa,
Petit Bilby, Bandicoot rayé de l'Est, SouthWestern Barred Bandicoot, Desert Bandicoot, Nésophonte Atalaye, Nésophonte du
Cuba Occidental, Nésophonte de St Michel, Nésophonte d'Haïti, Solénodon de Marcano, Pika Géant de Sardaigne, Hutia de
Cuba à queue courte, Hutia de l'Ile de Swan, Hutia édenté, Hutia à dents larges, Grand Hutia d'Hispaniola, Hutia de La
Hotte, Petit Rat épineux d'Hispaniola, Grand Rat épineux de Cuba, Petit Rat épineux de Cuba, Grand Rat épineux
d'Hispaniola, Grand rat épineux de Porto Rico, Rat épineux de Porto Rico, Rat épineux du Vieux Porto Rico, Tacoma Pocket
gopher, Hutia géant des Antilles, Grand Hutia géant de Jamaïque, Petit Hutia géant de Jamaïque, Hutia géant de Porto Rico,
Hutia géant d'Hispaniola, Rat géant de l'Ile de Gran Canaria, Rat-Lièvre à pieds blancs, Petit Rat architecte, Rat musqué de
Martinique, Rat musqué de Ste Lucie, Rat de rizière de Darwin, Rat de rizière infatigable, Souris gerboise à queue courte,
Souris gerboise à longue queue, Souris-gerboise à longues oreilles, Souris-gerboise de Darling Downs, Rat de rizière de
Nelson, Peromysque de Pemberton, Fausse souris de Gould, Rat de l'Ile de Christmas, Arizona Cotton Rat, Kansas Bog
Lemming, Écureuil géant de Dangs, Jamaican Monkey, Chirogale de Crossley, Aye Aye géant, Hapalemur gris, Colobe bai
de Miss Waldron…
… Rhytine de Steller, Baleine Grise d'Atlantique, Marte (mink) de Mer, Lion de
Mer du Japon, Phoque-Moine des Caraïbes…
La liste n’est pas exhaustive loin de là…
MAIS POUR CERTAINS RIEN N’EST
PERDU !
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Chaque geste compte. Faire attention au quotidien et s’engager pour être
respectueux de l’environnement n’est pas forcément difficile ou coûteux. (Voir
fiche « l’eau précieuse »)
A cause de la pollution, les océans deviennent de plus en plus
acides.
Ce déséquilibre entraîne peu à peu la disparition de certains planctons
(phytoplancton = algues microscopiques, zooplancton =petits organismes de pleine
eau), bouleversant les chaînes alimentaires marines.
En effet, ces planctons sont les premiers maillons d’un réseau délicat sur lequel
reposent les grands prédateurs de nos océans. (Voir fiche « la chaîne
alimentaire »)
Quelques exemples de phytoplanctons vus au microscope (grossissement x40)
Quelques exemples de zooplanctons vus au microscope (grossissement x10)
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Le corail subit de plein fouet ces modifications chimiques de l’eau
qui entravent la formation de leur squelette calcaire.
Les récifs coralliens ne couvrent que 0,2% du fond des océans mais cet
écosystème rassemble à peu près 25% des espèces marines connues. Près de
5000 espèces de poissons y ont été identifiées, avec plus de 2500 espèces de
coraux. De ceux-ci plus de 1000 espèces participent à la construction des récifs.
Saviez-vous que le carbonate de calcium, l'élément qui constitue les coquillages
et les coraux, maintient l'équilibre du pH des océans qui, lui, maintient la vie sur
Terre ?
La pollution marine causée par le déversement de déchets
toxiques et les navires rend impropre à la consommation plusieurs
dizaines d’espèces de poissons, empoisonnées au mercure.
Cette pollution touche particulièrement le Canada et le Japon qui se voient
obligés d’interdire ou de réduire la pêche de certaines espèces. Le mercure est à
l’origine de maladies cardio-vasculaires, neurologiques et rénales.
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Les marées noires sont une véritable catastrophe écologique et
économique pour les zones côtières touchées.
Les premières victimes, visibles pour l’homme, sont les espèces d’oiseaux marins
et certaines espèces de mammifères marins (phoques, dauphins...)
Pour ces animaux, les nappes de fioul qui dérivent en surface constituent un
véritable danger. Beaucoup mourront noyés ne pouvant plus nager ou reprendre
leur vol. La plupart mourront de froid et certains oiseaux enfin meurent de faim,
laissant derrière eux une progéniture démunie.
Le naufrage du tristement célèbre Torrey Canyon, pétrolier Libérien qui s’échoua
le 18 mars 1967, a entraîné la destruction de 100 000 tonnes d’algues et le
déséquilibre de la faune et de la flore pendant une dizaine d’années.
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Quand au naufrage de l’Erika, très médiatisé, on estime à près de 160 000 le
nombre d’oiseaux morts des suites de la marée noire et 40 000 recueillis vivants
et soignés. Cela représente près de 50 espèces touchées !
Si les oiseaux sont les principales victimes de la marée noire, il ne faut pas
oublier que l’ensemble de l’écosystème marin et côtier est touché (la faune
comme la flore). Les conséquences humaines (artisans pêcheurs et autres
professions vivant des ressources de la mer) comme écologiques
(endommagement des dunes du littoral par des manipulations inconsidérées du
matériel lourd lié au nettoyage des côtes ; déversement de produits chimiques
pour lutter contre le pétrole) sont incalculables et marqueront probablement
très longtemps les esprits et l’environnement.
Les rejets industriels et de l’agriculture détruisent des bancs
entiers de poissons.
Quelques exemples :
1970
Destruction d’un banc de 130 km de long dans la Mer du Nord
2005
Des milliers de poissons morts (9 tonnes) s’échouent à
l’ouest de Marseille suite à une asphyxie soudaine et
inexpliquée.
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La pollution de l’eau propre à la consommation par des résidus
médicamenteux pourrait avoir des conséquences dangereuses sur
notre santé.
En effet, il a été démontré que les stations d’épuration n’étaient pas adaptées
pour traiter ce type de pollution et que des traces d’antidépresseurs, d’hormones
de synthèse, d’antibiotiques et d’analgésiques ont été retrouvées dans l’eau du
robinet ! Selon l’enquête publiée dans le Monde le 3 février 2009 : « Les
quantités sont donc très inférieures à celles absorbées en cas de prescription
médicale, qui sont de l'ordre de quelques dizaines ou centaines de milligrammes.
Le problème est que les effets de l'ingestion régulière de faibles doses sur une
longue période - toute une vie -, ainsi que du mélange des molécules dans un
"cocktail thérapeutique" incontrôlé, sont aujourd'hui totalement inconnus. »
Ces traces de médicaments proviennent des égouts de nos hôpitaux et de nos
toilettes.
La pollution de nos aliments, des nappes phréatiques et des
rivières par les pesticides représente également un véritable
danger.
Les pesticides sont des substances dont la terminaison du nom en
«cide» indique qu’ils ont pour fonction de tuer des êtres vivants.
D’après l’Institut Français de l’environnement (IFEN) on trouve des résidus de
pesticides dans 96% des eaux superficielles et dans 61% des eaux souterraines
en France.
L’ingestion de faibles quantités de pesticides pendant de longues périodes
favorise le développement de maladies telles que cancers, malformations
congénitales, problèmes d’infertilité, problèmes neurologiques ou maladies autoimmunes.
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Les pesticides entraînent également la disparition d’animaux comme les abeilles
(et autres pollinisateurs), les coccinelles ou les vers de terre, nécessaires à la
Vie, les papillons et même des petits rongeurs aujourd’hui en voie de disparition !
Les rapaces ou les hirondelles sont également des victimes indirectes car la
destruction de leur chaîne alimentaire entraîne leur disparition.
La contamination de l’eau par des bactéries, des virus ou des
parasites présents dans les déjections animales et humaines
entraîne la mort de plus de 10 millions de personnes par an dans
le monde.
Dysenterie, choléra, gastro-entérite, fièvre typhoïde, onchocercose,
bilharziose… Quelques maladies répandues dans les pays en voie de
développement que le manque d’hygiène et de traitement des eaux usées rend
difficile à éradiquer. Beaucoup d’habitants de ces régions se voient obligés de
consommer ou d’utiliser cette eau faute de mieux, même si cela met leur vie en
danger. (Voir fiche « l’eau précieuse »)
POUR TOUTES CES RAISONS ET BIEN D’AUTRES ENCORE,
PRENONS SOIN DE L’EAU !
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