les acariens parasites nasicoles des oiseaux de belgique

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les acariens parasites nasicoles des oiseaux de belgique
•
Bulletin et Annales
de la Société Royale d'Entomologie de Belgique
Tome 98
N° 14, juiUet 1962
Bull. Ann. Soc. Roy. 1
1
,j
LES ACARIENS PARASITES NASICOLES
DES OISEAUX DE BELGIQUE
1. DEUX ESPECES NOUVBLES DE RHINONYSSIDAE
(MESOSTIGMATA)
AVEC UNE LISTE DES ESPECES CONNUES DE BELGIQUE
par A. FAIN
1
Wpp =
LOI' =
WOP =
Lpp =
WpP =
LSp =
WSP =
LGp =
larg-eur de l'é
longueur de l
largeur de l'é
longueur de l
largeur de l'é<
longueur de l
larg-eur de l'é
long-ueur de 1'1
bord antérieUl
WGP= largeur maxin
LAI' = long-ueur de l
WAp= largeur de l'é
LG
longueur du i
jusqu'au bout
WG
largeur maxit
LI'
longueur des
LCH
longueur tata'
LCh
longueur du (
WCH = largeur maxin
LLeg l, II, III, IV = Ion
Cali
C'est en Afrique au Sud du Sahara, et principalement au
Ruanda-Urundi et au Congo, que la faune des acariens parasites
des voies respiratoires des oiseaux est la mieux connue, et cela
grâce aux investigations systématiques dont elle a fait l'objet au
cours de ces dernières années. En Europe nos connaissances de
ces parasites sont encore très fragmentaires, en dépit des travaux
de HIRST, VITZTHUM, BREGETOVA et autres. En ce qui concerne
plus spécialement,la Belgique, une seule eSopèce d'acarien nasicole
était signalée au moment' où. nous avons commencé nos investi­
gations, il s'agit de Rhinoecius oti découverte et d~crite par
J. COOREMAN en 1946. C'.est dans le but de contriibuer à mieux
faire connaître cette faune dans notre pays que nous avons entre­
pris la présente étude.
Dans cette première note nous décrivons ·deux nouvelles espèces
et une nouvelle sous-espèce de Rhinonyssidae trouvées par nous
chez des oiseaux capturés dans la région d'Anvers et nous don­
nons la liste de toutes les espèces d'acariens nasicoles déjà connues,
mais qui sont découvertes pour la première fois dans notre pays.
Nous sommes heureux de remercier ici tous ceux qui nous ont
aidé en nous procurant des oiseaux de la faune belge, et tout
particulièrement M. le Prof. J. MORTELMA:-rS, M. F. POFFÉ, M. A.
AUAER et M. John JADIN.
A 1Jré"ùiations utilisées dans le présent travail :
Lld
Wlù
l,PP
longueur de l'idiosoma, gnathosoma non compris.
largeur de l'idiosoma entre les coxae III et IV.
longueur de l'écusson podosomal.
WLeg l à IV = épaisse
I.R.S.N.B. = Institut 1
M.R.A.C. = Musée Re
U.S.N.l\I. = U.S. Nati
S.A.I.M.R.= South Af
B.M. = British Museu
Remarques:
rD Toutes les dimens
2 0 Il s'agit des dim4
3° Les abréviations e
suivant: FAIN A. and]
of Birds. l'he variabilit­
domestic ànd wild Birè
RHIN01"
PTILC
Genre Ptilon­
(syn. HapaT
1. 1
FEMELLE (holotype:
Dimensions: Lld=
LOP= 200; WOP=:
= 10 3; WSP=76; L
LG=IOO; WG=60;
=235; II=I7I; III=
IV=34.
•
Bull. Ann. Soc. Roy. Ent. Belg.,
9S
253
. de Belgique
\JASICOLES
~IQUE
HINOl\lYSSIDAE
JES DE BELGIQUE
et principalement au
<les acariens parasites
nieux connue, et cela
l elle a fait l'objet au
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;. En ce qui concerne
)èce d'acarien nasicole
ommencé nos investi­
.lverte et décrite par
e contribuer à mieux
que nous avons entre­
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_' Anvers et nous don­
Jasicoles déjà connues,
fois dans notre pays.
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faune belge, et tout
, M. F. POFFÉ, M. A.
:m compris.
II et IV.
,WPP =
WP =
WOP =
LpP
WpP =
LSP =
"VSP =
LGP =
largeur de l'écusson pooosomal.
longueur de l'écusson opisthosomal.
largeur de l'écusson opisthosomal.
longueur de l'écusson pygidial.
largeur de l'écusson pygidial.
longueur de l'écusson sternal.
largeur de l'écusson sternal.
longueur de l'écusson génital depuis 5011, bord postérieur jusqu'au
bord antérieur membraneux de la lèvre génitale.
WGP= largeur maximum de l'écusson génital dans sa moitié postérieure.
LAP = longueur de l'écusson anal.
WAP= largeur de l'écusson anal.
longueur du gnathosoma depuis le bord postérieur de sa ba.<;e
Lü
jusqu'au bout des palpes, mesurée ventralemellt.
WG = largeur maximum de la base du gnathosoma.
LP
= longueur des palpes.
LCH
longueur totale du chélicère, doigt fixe compris.
LCh
longueur du doigt chéliceral mobile.
WCH = largeur maximum de la base du chélicère.
LLeg l, II, Ill, IV = longueur des pattes l à IV, ambulacre exclus mais
coxa comprise.
WLeg l à IV = épaisseur des fémurs l à IV.
I.R.S.N.B. = Institut Royal des Sciences naturelles de Belgique.
M.R.A.C. = Musée Royal de l'Afrique Centrale, à Tervuren.
D.S.N.l\!. = D.S. National Museum de Washington.
S.A.I.M.R. = South African Institute for Medical Research.
B.M. = British Museum.
Rernarques :
rO Toutes les dimensions sont en microus .
Il s'agit des dimensions maximum sauf indication contraire.
3 ° Les abréviations données ci-dessus ont été utilisées dans le travail
suiv,ant : FAIN A. and HVLAND K., r<;)62. The Mites parasitic in the lung,;
of Birds. '(he variability of Sternostoma tracheacolum LAWRENCE (r948) lU
domestic and wild Birds (sous presse).
2°
l'tfESOSTI,GMATA
RHINONYSSIDAE (TROUESSART, 1895)
PTILONYSSINAE (CASTRO, 1948)
Genre Ptilonyssus BERLESE et TROUESSART, 1389
(syn. Hapalognatha BUTENKO, I959=syn.nov.)
1. Ptilonyssus carduelis sp. n.
FEMELLE (holotype) (fig. 1-3; 5-7; 13-14).
Dimensions: Lld= 543; \Vld= 244; LPP= 162; WPP= 141 ;
LOP= 200 ;\VOP= lO5 (rapport longueur-largeur = 1,9/1); LSP
= lO 3; WSP=7 6 ; LGP=8I; WGP=43; LAP=n; WAP=S4;
L:G=lOO; WG=60; LP=S3; LCH=83; WCH=lO; LLeg l
=235; II=I7 I ; III= 171; IV=2I2 ;\VLeg I=36; II=35; III et
IV=34·
254
BulL Ann. Soc. Roy. Ent. Belg., 9B
Face dorsale: L'écusson podosomal porte en surface 12 petites
épines; et sur ses quatre angles une épine sensiblement plus
grande. L'érusson opisthosomal est rectangulaire et un peu moins
que 2 fois plus lon,g que large (rapport 1,9 :1) ; son bord antérieur
est concave au milieu et latéralement il présente deux petits
prolongements antérieurs. Cet éousson porte 3 paires de petites
épines et sur son bord postérieur deux épines pygidiales
légèrement plus fortes et triangulaires. Péritrème à hauteur des
coxae III, long de 18 11-, la'rge de I I 11-. De chaque côté du scutum,
il y a 3 à 4 petites épines, légèrement plus fortes que les épines
opisthosomales. Face ventrale: écusson sternal légèrement asymé­
trique portant les 6 poils sternaux et 4 pores lyrifor,mes. Il y a
2 très petits poils métasternaux en arrière de l'écusson sternal.
Ecusson génita,l petit, légèrement pluschitinisé dans un petit
triangle antéro-médian. Ecusson anal en ovale large, anus situé
dans sa moitié antérieure; les 2 poils jumelés au niveau du bord
antérieur de l'anus. Gnathosoma: les 2 poils ventraux de la base
sont coniques à sommet arrondi; il y à 6 petites dents deuto­
sternales; les 6 poils hypostomaux sont ovoïdes, >la paire anté­
rieure était ,beaucoup plus volumineuse que les 2 paires posté­
rieures. Chélicères: étroits nondi,latés à tla base, à doigts très
petits. Pattes: griffes l régulièrement recourbées, le bord antérieur
de la coxa II porte une forte saillie triangulaire.
Position systématique: Cette espèce appartient au groupe
« hirsti ». Elle se distingue de toutes les espèces de ce ,groupe
(et notamment P. hirsti, P. capensis, P. dryoscopi, P. serini etc.)
par la combinaison des caractères suivants: grand écusson opis­
thosomal de forme rectangulaire; présence d'un fort poil aux
4 angles de l'écusson podosomal; chélicères non dilatés; forme
des poils hypostomaux qui sont di,latés et ovoïdes; chaetotaxie de
J'idiosoma et des coxae (mélange de petits poils coniques à sommet
,arrondi et de petits poils épineux).
Hôte et localité: dans les fosses nasales de la Linotte Carduelis
c. cannabina(L.), environs d'Anvers, Belgique, le 25 octobre 1958
(holotype) .
Types: holotype et seul spécimen connu à l'LR.S.N.B.
FIG. 1-4. -- Pti/onyssus carduelis n.sp. : femelle vue dorsalement (1) ;
tarse l en vue dorso-latérale (2) ; chélicères (3); Ptilonyssus carduelis
ssp. chloris ssp.n. : écusson opisthosomal de la femelle (holotype) (4).
Bull. Ann. Soc. Roy. E
o
p
JC.
Roy. Ent. Belg.,
9B
Bull. AnI!. Soc. Roy. Ent. Belg.,
9B
255
~n
surface 12 petites
e sensiblement plus
_aire et un peu moins
; ; son bord antérieur
;>résente . deux petits
= 3 paires de petites
0:: épines pygidia:les
_trème à hauteur des
aque côté du scutum,
fortes que les épines
:al légèrement asymé­
:es lyrifor,mes. Il y a
de l'écusson sternal.
tinisé dans un petit
;ale large, anus situé
~s au niveau du bord
; ventraux de la base
petites dents deuto­
·oides, ,la ,paire anté­
= les 2 paires posté­
l base, à doigts très
lées, le bord antérieur
.aire.
)'partient au groupe
espèces de ce groupe
oscopi} P. serini etc.)
grand écusson opis­
d'un fort poil aux
s non dilatés; forme
oides; chaetotaxie de
ils coniques à sommet
:la Linotte Carduelis
ue, le 25 octobre 1958
3
{j~
~B
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E
E
f
~
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...
.P
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E
E
"
~
l'I.R.8.N.B.
~
~
vue dorsalement (1) ;
Ptilonyssus carduelis
femelle (holotype) (4).
Il..
d
Bull. Ann. Soc. Roy. Ent. Bûg., 98
BulL Ann. Soc. Roy. 1
2. Ptilonyssul
Nous avons décou
plusieurs spécimens 1
P. carduelis n.sp. E
par plusieurs caract
justifient à notre avis
Ces caractères sont:
la taille plus grande
largeur relativement
rapport .longueur/ laI
I,5 / 1 à 1,7/1, alors (
FEMELLE (holotype
de deux paratypes 1
Lld = 540 et 650 (6~
180 (Igo); 'YVPP= 1
:VVOP=I35 et 162 1
go (99); LGP=99 (
II7 (II4); ,iVG=63
97 (90) ;WCH (bas.
=280; II=203; III
:Longueur des poils
=8 \Jo; des 4 poils
latéraux du scutur:
(autour de l'anus) =~
M.~LE (allotype) : L
LOP=I8I; WOP=
doigt fixe) mesurent
Hôte et localité: è
chloris (L.), environ
un mâle et une nym
Types: holotype
paratypes dans la cc
3. F
FIG. 5-7. - Ptilonyssus carduelis n.sp. : femelle vue ventralement (5) ;
tarse l vu ventralement (6); tarse IV vu ventralement (7)·
FEMELLE {holotyp.
dimensions de :l'hol
dernières sont entre]
(300 et 325); LPP =
;oc. Roy. Ent. Belg.,
98
257
Nous avons découvert chez le Verdier Chloris c. chloris (1.,.)
plusieurs spécimens d'une espèce qui ressemble très étroitement à
P. carduelis n.sp. Elle se distingue cependant de cette dernière
par plusieurs caractères relativement peu importants mais qui
justifient à notre avis sa séparation dans une sous-espèce distincte.
Ces caractères sont: l'absence des deux petits poils métasternaux,
la taille plus grande du corps et de la plupart des organes, et la
largeur relativement plus grande de l'écusson opisthosomal: le
rapport ,longueur/largeur de cet écusson n'est en effet que de
1,5/1 à 1,7/1, alors qu'il est de 1,9/1 chez l'espèce typique.
FEMELLE (holotype) (fig. 4). Nous donnons ici ,les dimensions
de deux paratypes et, entre parenthèses, celles de :l'holoty,pe:
1.,ld=540 et 650 (687); iWld=260 et 280 (325); 1.,PP=171 et
180 (190) ;W'PP=162 et 17 1 .(I8S); 1.,QP=226 et 244 (253);
WOP= 135 et 162 (155); LSP=99 et 101 (99); WSP=80 et
90 (99); 1.,GP=99 (II2); WGP= 48 et 63 (57); 1.,G= II4 et
II7 (II4) ; WG=63 et 65 (63); 1.,P=63 et 66 (66); 1.,OH=90 et
97 (90);WCH (base)=9 et 10 (JO-II); LCh=3 (3-4); 1.,Leg l
=280; II=203; III=217; IV=260; W1."eg l à IV= 39 à 40.
Longueur des poils sternaux = f:-9 tJ.; des poils anaux antérieurs
=8 tJ.; des 4 poils situés sur les angles anterô- et postero­
latéraux du scutum = 15 [.1.; longueur des poils abdominaux
(autour de l'anus) = 8 [.1.,
~
è
9S
2. Ptilonyssus carduelis subSip. chloris subsp. nov.
1
1
Bull. Ann. Soc. Roy. Ent. Belg.,
M.~LE (allotype): Lld=460; Wld= 220; LPP= 171; WPP=170;
1.,OP= 181; WOP= 144, Les chélicères (jusqu'à .l'extrémité du
doigt fixe) mesurent 66.
"
.
f
r
Hôte et localité: dans les fosses nasales du Verdier Chloris c.
chlo1'is (L.), environs d'Anvers, le 25 octobre 1958 (9 femelles,
un mâle et une nymphe).
Types: holotype femelle et allotype mâle à l'I.R.S.N.B.;
paratypes dans la collection de l'aut,eur.
3. Ptilonyssus phylloscopi sp. n.
(holotype) (fig. 8-12; 15-16): nous donnons ici les
dimensions ,de ,l'holotype et des deux paraty;pes femelles, ces
dernières sont entre parenthèses Lld = 700 (565 et 760) ; 'Wld= 316
(300 et 325); LPP= 135 (141); WPP= 126 (120 et 129); 1.,.GP
FEMELLE
vue ventralement (5) ;
ventralement (7)·
,
l'
,
Ill",.
d9
.,
(JI
,
j'
,lb
J1'
,
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Ji
,.
~.
r
\
\
,
\
\
\
\
\
\
'"
!'>
3'
3
/'
FIG. 8-10. -
PtUonyssus phyl1oscopi n.sp. : femelle vue dorsalement (8) ;
tarse l en vue dorsale (9); chélicères (10).
FIG.
II-I2. -
ptit.
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_elle vue dorsalement (8) ;
~ères
(lO).
FIG. II-12. -
1S~
1,\:
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"
Ptilonyssus phylloscopi n.sp. : femelle vue ventrale­
ment (II); écusson anal agrandi (12).
Bull. Ann. Soc. Roy. Ent. Bélg.,
:?60
98
Bull. Ann. Soc. Roy. E
= 162 (ISO); WGP=
LG=IS3 (148); LP=
Bulbe du chélicère :
(S à 6); LLeg 1=33'
II=42; III=38; IV:
.
~
c.
c
E
~
.­
t~ ,,
,
j
c
cS
j
A
\
•
..
4
C;nathosoma chez la femelle de Ptilonyssus carduelis
n.sp. (13-J4) et Ptilonyssus phylloscopi n.sp. (15-16).
FIG. J 3-J6. -
Le corps ,de cette ~
forme et porte 12 pef
petites que les antéri
il y a 2 courtes épi
;postérieur d'une très
son pygidial. Chaeto
scutum, au niveau cl
les poils opisthosoma
type épineux; poiJs :
naux (autour de l'écu:
large de 12 [.L, à hau
chitinisée en arrière ~
nisé; il porte 4 pore~
chitinisé dans sa part
poils anaux épineux.
forte saillie triangul
forts; il Y a de 8 à
à leur base, les doigt
Position systématic
à P. pycnonoti
cependant ,de ces 3 es:
son pygidial; la for
et géni tal; la chaeto~
FAIN,
Hôte et localité: fe
trochilus (L.), envirc
Types: Holotype
de l'auteur.
~
4. Ptil
Syn. : Hapalognat;
Syn, nov.
Hapalognatha priti
nyssus motacillae. E:
cette espèce et d'aut:
",c. Roy. Ent. Bélg.,
9B
Bull. Ann. Soc. Roy. Ent. Belg.,
r
1
9B
261
=162 (IS0); WGP=63 (58); LAP=I20 (ro6); WAP=34 (36);
LG=I53 1(148); LP=68 (68); WG=85 (78); LCH= 144 (14 1);
Bulbe du chélicère: long de 66 (61), large de 27 (22) LCh=7
(5 à 6); LLeg 1=334; II=275; III=253; IV=300; WLeg l et
II=42; III = 38; IV =42.
Le corps ,de cette espèce est allongé. Le scutum est petit, piri­
forme et porte 12 petites é,pines, les épines postérieures étant plus
petites que les antérieures. Il n'y a pas d'écusson pygidial, mais
il y a 2 courtes épines pygidiaJles situées chacune sur le bord
postérieur d'une très petite zône ponctuée qui est un reste d'écus­
son pygidial. Chaetotaxie: les 6 poils situés de chaque côté du
scutum, au niveau de son bord postérieur, sont longs de 20 [1;
les poils opisthosomaux mesurent environ 10 à 12 [1, ils sont du
ty'pe épineux; poi:ls sternaux longs de 15 à 20 p. ; poils abdomi­
naux (autour de l'écusson anal)=I9 à 24 [1. Péritrème long de 26 [1,
large de 12 [1, à hauteur de la coxa III. Il y a une petite zone
chitinisée en arrière du stigmate. L'écusson sternal est peu chiti­
nÎsé; il porte 4 pores lyriformes. Ecusson génital plus fortement
chitinisé dans sa partie médiane. Ecusson anal très étroit et long;
poils anaux épineux. Bord antérieur de la coxa II portant une
forte saillie triangulaire. Gnathosoma: poils ventro-basaux très
forts; il y a de 8 à ro dents deutosternales. Chélicères bulbeux
à leur base, les doigts sont très courts.
Position systématique: Cette espèce ressemble à P. cisticolarum
à P. pycnonoti FAIN et P. aureliani FAIN. EHe se différencie
cependant ,de ces 3 espèces par la réduction considérable de l'écus­
son pygidial; la forme différente des écussons podosomal, anal
et génital; la chaetotaxie etc.
FAIN,
,
J
Ptilonyssus carduelis
Hôte et localité: fosses nasales du Pouillot fitis Phylloscopus t.
trochilus IL.), environs d'Anvers, le 7 août 1959.
Types: Holotype à ,l'I.R.S.N.B. Paratypes dans les collections
de l'auteur.
4. Ptilonyssus motacillae
FAIN,
1956
n.sp. (15-16).
Syn. : Hapalogllatha pritl1a BUTEXKO, 1959: 17; et 196o: 1490.
Syn .. llOv.
Hapalognatha prima BUTENKO (1959) est un synonyme de Ptilo­
nyssus motacillae. Elle provient également d'une Motacilla comme
cette espèce et d'autre part le dessin et la description de l'auteur
BulL Ann. Soc. Roy. Ent. Belg.. 1)8
Bull. Ann. Soc. Roy. 1
en outre un bord ,postérieur découpé en 3 grands Jobes, un grand
lobe médian et deux lobes latéraux plus petits divergents. LI s'en
différencie aussi par la largeur beaucoup plus grande de la base
du gnathosoma, la longueur sensiblement plus petite des chélicères
avec un développement proportionnellement beaucoup plus grand
du bulbe basal.
3. Sterl
P. fringillicolase distingue de P. japuibensis par la taille plus
grande, la situation plus antérieure de l'anus sur l'écusson anal
(dans ,le tiers antérieur chez P. fringillicola, et seulement légère­
ment en avant du milieu chez P. japuibensis); la chaetotaxie
nettement plus forte, la forme du scutum à bord postérieur beau­
coup plus découpé, le développement beaucoup plus marqué du
bulbe chélicéral, etc.
Cette espèce a été
neau, Sturnus v. V1tZ!
et novembre 1960.
4. Stel
Nous avons décri
récolté par le Dr F ..
Récemment nous l'a
chez la Perdrix gr
Houffalize. Cet oisec
7. Ptilonyssus hirsti (CASTRO et PEREIRA, 194i)
RHINÛ
Découvert chez le Moineau, Passer d. domesticus (L.) qui est
·l'hôte typique, à Louvain le 28 octobre 1960.
Genre l
1. Rallinyss
8. Ptilonyssus orioli FAIN, 1956
De nombreux spécimens ont été récoltés par l'auteur chez un
jeune Loriot jaune, Oriolus o. oriolus (L.. ) capturé à Anvers le
1er juillet 1960. Cette espèce a été décrite du Congo.
Nous avons déCOl
d'Anatidés (voir lis
hôtes nouveaux pOUl
Genre
Genre Sternostoma BERLESE et TROUESSART, 1889
1. Sternostoma turdi ZUMPT et TILL, 1955
Plusieurs spécimens de cette espèce furent découverts dans les
fosses nasales de deux espèces de Grives: la Grive mauvis, Turdus
musicus L. (oiseau mort au Zoo d'Anvers) et la Grive chanteuse
du Nord, Turdus p. phi.lomelus BREHM, capturée à Bruxelles
le 18 novembre 1960. Ces deux hôtes sont nouveaux pour S. turdi.
2. Sternostoma tracheacolum LAWRENCE, 1948
Nous avons découvert cette espèce dans les poumons de Canaris
morts de pneumonie. Ces oiseaux provenaient de Bruges et d'An­
vers (voir Fain et Carpentier, 1958).
1. Ra
Nous avons décrit
dans les fosses nas.
pus (L.) Cet Olsea­
d'Anvers.
Rl
Gem
1.0
Cette espèce a é­
Asio o. otus (L.) L'.
(6 novembre 1945).
lIC.
Roy. Ent. Belg.•
98
BulL Ann. Soc. Roy. Ent. Belg.,
98
2 65
ands Jobes, un grand
ts divergents. IJ s'en
.ts grande de la base
:;; petite des chélicères
ôeaucoup plus grand
Cette espèce a été découverte dans les fosses nasales de l'Etour­
neau, Sturnus v. vulgaris L. Localités: Bruxelles et Liège, octobre
et novembre 1960.
"Jsis par la taille plus
4. Sternostoma francolini FAIN, 1960
sur l'écusson anal
et seulement légère­
"1sis); la chaetotaxie
:Jord postérieur beau­
:JUP plus marqué du
3. Sternostoma bruxellarum FAIN, 1961
1S
~EIRA,
1947)
J'lesticus (L.) qui est
1
"
Nous avons décrit cette espèce d'après un unique speCImen
ré·colté par le Dr F. ZUMPT en Afrique ·du Sud chez un Francolin.
Récemment nous l'avons retrouvée en de nombreux exemplaires
chez la Per·drix grise Perdix p. perdix (L.), à Anvers et à
Houffalize. Cet oiseau constitue un nouvel hôte pour cette espèce.
RHINONYSSINAE (TROUESSART, 1895)
Genre Rhinonyssus TROUESSART, 1894
1. Rallinyssus rhinolethrum (TROUESSART, 1895)
[95 6
par l'auteur chez un
capturé à Anvers le
Congo.
Nous avons découvert cette espèce chez 6 espèces différentes
d'Anatidés (voir liste à la fin du travail), la plupart sont des
hôtes nouveaux pour cette espèce.
Genre Rallinyssus STRANDTMANN, 1948
ESSART, 1889
LL,
1955
découverts dans les
·rive mauvis, Turdus
t la Grive chanteuse
apturée à Bruxelles
veaux pour S. turdi.
8NCE, 1948
poumons de Canaris
de Bruges et d'An-
1. Rallinyssus gallinulae FAIN, 1960
Nous avons décrit cette espèce d'après des spécimens découverts
dans les fosses nasales de la Poule d'eau, Gallinula c. chloro­
pus (L.) Cet oiseau provenait de Belgique et mourut au Zoo
d'Anvers.
RHINOECIINAE FAIN, 1957
Genre Rhinoecius COOREMAN, 1946
1. Rhinoecius oti COOREMAN, 1946
Cette espèce a été décrite par COOREMAN chez le Moyen-duc
Asio o. otus (L.) L'oiseau provenait de Schooten (région d'Anvers)
(6 novembre 1945).
266
Bull. Ann. Soc. Roy. Ent. Belg.,
98
SA RCOPTIFORMES
TURBINOPTIDAE FAIN, 1957
Genre Turbinoptes BOYD, 1949
1. Turbinoptes strandtmanni BOYD, 1949
De nombreux spécimens de cette espèce furent découverts dans
les fosses nasales d'une Mouette rieuse, Larus r. ridibundus L.,
provenant d'Anvers (15 mai 1959).
TROMBIDIFORMES
EREYNETIDAE OUDEMA:'\S, 1931
SPELEOGNATHINAE (WOMERSLEY, 1936)
Genre Boydaia WOMERSI.EY, 1953
1. Boydaia ptemistis FAIN, 1955
Nous avons décrit cette espèce chez une Perdrix congolaise.
Elle semble très répandue chez la Perdrix grise: Perdix p. per­
dix L. Nous l'avons découverte en effet dans les fosses nasales
chez plus de la moitié des oiseaux examinés (environ 40 examinés).
La perdrix de Belgique constitue un nouvel hôte pour cette espèce.
Localités: régions d'Anvers et d'Houffalize.
2. Boydaia nigra FAIX, 1955
Nous avons découvert deux adultes femelles et une larve de
cette espèce dans les fosses nasales d'Un Chardonneret Carduelis
c. carduelis CL.) capturé à Anvers (15 novembre 1959). Cet oiseau
était déjà parasité par Ptilonyssus fringillicola FAIN; il constitue
un nouvel hôte pour B. nigra.
Bull. Ann. Soc. Roy. E
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Laridac
Rallidac
Phasiallidae
Ralliformes:
Galliformes:
Strigidae
Strigiformes
Lariformes:
Allatidae
Anseriformes:
Ordre et famille de l'/t'ôte
1
COOREMAN, 1946
Idem
Idem
Idem
Idem
Idem
Rhinoecius oti
TROUESSART, 1895
Rhillonyssus
rhillolethrum
Acarien parasite
l'erdix p. perdix (1,.)
Gallinula c.
chloropus (L.)
Idem
Idem
Idem
Idem
Idem
Rhinonyssidae
(l\fesostig-mata)
Turbinoptidae
(SarcoptifonllcS)
Rhin(myssidae
(l\Iesostigmata)
1960
FAIN, 1955
Boydaia
pternistis
FAIN,
Stemostoma
francolini
Ereynetidae
(Trombidiformes)
Rhinonyssidae
(l\Iesostigmata)
Rhinonyssidae
Rallinyssus galli­
nulae FAIN, 1960
(l\Iesostigmata)
BOYD, 1949
Larus r. ridi­
Turbinoptes
bUlldus L.
strandtmanni
S patula clypeata (1,.)
Anas querquedula L.
Anas a. acuta L.
Anas c. crecca L.
JI areca penelope (L.)
Asio o. otus (L.)
Tadorna tadoma (L.)
l-l ôte
Fa ndlle de
l'acarien parasite
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Anvers,
Houffalize
d'Anvers)
Anvers,
Houffalize
(Zoo
Belgique
Anvers
Belgique
(Zoo
d'Anvers)
Idem
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Idem
Idem
Idem
Anvers
Localité
FAIN,
présent
travail
FAIN,
FAIN, 1<)61
FAIN, Ig60
présent
travail
FAIN,
1946
CUOREMAN,
présent
travail
Idem
Idem
Idem
Idem
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Liste des acariens parasites des voies respiratoires des oiseaux de la Faune Belge
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P10ceidae .
Ordre et famille de lJhôte
Fringillidae
SylYiillae
Passeriformes :
Sturnidae.
Ordre et famille de l'hôte
1
1
1
1
1
1
Passer d. domesticus (L.I
Hôte
Callari
(dans le poumon)
Pyrrhula pyrrhula
coceillea (Gmelin)
CardueUs c.
cannabina (L.)
Chloris c. chloris
Phyl/os,copus t.
troc hit us (1,.)
Carduelis c.
carduelis (L.)
Sturnus
1Julgaris(L. )
Hôte
1
1
1
1
1
[
1
Ptilonyssus
hirsti
A carien parasite
Sternostoma
bruxellarum
FAIN, 1961
Boydaia sturni
(BoYD, 1948)
Ptilonyssus
phylloscopi u. sp.
Ptilonyssus
fringillicola
FAIN, 1959
Roydaia nigra
.FAIN, 1955
Ptilonyssus
carduelis n. sp.
Ptilonyssus
carduelis
chloris
n. ssp.
Ptilonyssus
fri 11 gil li co 1a
FAIN, 1959
Sternostoma
tracheacolum
LAWRENCE, 1948
1
1
1
Idem
Famille de
l'acarien parasite
Idem
Idem
1
1
Louyain
Localité
Bruges,
Anvers
Idem
I(1em
1
1
1
Idem
FAIN,
présent
Auteur
195 8
FAIN et
CARPENTIER,
Idem
Idem
FAIN.
présent tra yail
Idem
Idem
Il1cm
(Mes(~stiglllata)
I(lem
FAIN, 1<)61
FAIN, 1<)61
Auteur
I(lem
1
1
Ereyndidae
(Trombidiformes)
Rhinonyssidae
(Mesostigmata)
Idem
Bruxelles,
Liége
Localité
Bruxelles,
Liége
EnyirollS
II 'Anvers
Idem
1
1
Ereynetidae
(Trombidiformes)
Rhinonyssidae
Rhinonyssidae
(Mesostigmata)
Famille de
Acarien parGlSite
1 l'acarien p'arasite
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•
Hirundinidae
l\lotacillidae
Oriolidae .
Turdidae .
Ploceidae .
Ordre et famille de l'hôte
A carien parasite
l'urdus p. philomflus
Idem
Brehm
Oriolus o. oriolus (L.)
ptilonyssus orioli,
FAIN, 1956
Ptilonyssus
Motacilla a. alba (L.)
motacillae
FAIN, 1956
Hirundorustica (L.)
Ptilonyssus
echinatus
BERLESE &:
TROUESSART,I8&)
Ptilonyssus
Passer d. domes­
ticus (L')
hirsti
(CASTRO &:
PEREIRA, 1947)
l'urdus musicus L.
Sterl1ostoma turdi
ZUMPT &: TILL,I955
Hôte
Callari
(dans le poumon)
l'yrrlJula pyrrhula
coccil1ca (Gmelin)
carduelis
chloris
n. ssp.
Ptilonyssus
fringillicola
FAIN, 1959
Sternostoma
tracheacolum
LAWRENCE, 1948
1
FAIN,
présent
travail
Idem
Idem
Idem
Idem
Belgique
(Zoo
d'Anvers)
Bruxelles
Anvers
Idem
Louvain
Idem
Idem
Idem
Idem
Idem
FAIN,
présent
travail
Auteur
FAIN et
CARPENTIER,
195 8
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Louvain
Localité
Bruges,
Anvers
Idem
Idem
Famille de
l'acarien parasite
Idem
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•
27°
Bull. Ann. Soc. Roy. Ent. Bel/l.. Q8
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Prince Léopold
Anvers.
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