Transformations urbaines « une ville pour qui

Transcription

Transformations urbaines « une ville pour qui
LE JOURNAL
N°5 - 19 AU 25 OCT. 2012
5 085
questionnaires
remplis
69 consult’acteurs
Rencontre à la Maison des parents, le mardi 16 octobre
AGENDA
Vendredi 19 octobre
de 16 h à 17 h 30
Goûter à l’école
Georges Valbon
Lundi 22 octobre
de 16 h à 19 h
Bus de la Consult’action
place Racine
Quartier Pont de Pierre
Mardi 23 octobre
de 16 h à 17 h 30
Goûter à l’école
Auguste Delaune
de 18 h à 19 h 30
Rencontre-action
à Valéo Vision
Mercredi 24 octobre
de 18 h 30 à 20 h 30
Rencontre-action
à la salle Max Jacob
FOCUS
Transformations urbaines
« une ville pour qui ? »
La dixième rencontre de la Consult’action s’est tenue mardi soir à la Maison des
parents, quartier Hector Berlioz. Focus sur une réunion riche en débat.
« Bobigny change. Malheureusement, moi je n’ai
pas trouvé de logement alors j’ai dû déménager.
J’aimerais revenir car c’est ici que je suis née ».
Wassila donne d’emblée le ton. L’attachement à la
ville est palpable et les évolutions reconnues. Une
question demeure : les transformations urbaines
profiteront-elles à tout le monde ? Jacqueline
redoute que les habitants les plus pauvres ne
puissent plus vivre ici : « Il y a trop d’accès à la
propriété et la population risque de changer. »
Une ville pour tous
Catherine, ancienne parisienne, habite à
Bobigny depuis 2005 : « Je suis pour la mixité
sociale, c’est l’esprit même de Bobigny, il ne
faut pas ghettoïser la ville ! Il y a plus de chaleur
et de convivialité qu’ailleurs. Les classes
moyennes peuvent aussi apporter leur grain
de sel. » Christine Chrétien-Liotard, adjointe à
la Démocratie, tranche : « À Bobigny, on détruit
des tours, on construit, on transforme la ville,
mais on reloge les habitants, et on reloge avant
de détruire. » Cette question traduit une envie
de plus de vivre ensemble. Et l’absence d’un
« vrai centre-ville » apparaît comme un frein.
« Le centre commercial, il faudrait le raser et le
mettre au niveau du sol. Ce pourrait être un lieu
de rencontre mais, c’est une boîte. » Une jeune
femme s’oppose : « les petites surfaces c’est
cher. Auchan c’est raisonnable, on n’est pas très
aisés, il ne faut pas le détruire. » Un trentenaire
conclut : « Il faut une grande surface mais il
faudrait aussi plus de cafés, plus de boutiques,
une place où tout le monde se voit, se retrouve. »
D’autres sujets ont été abordés tels la desserte
de la ville et la place des habitants dans les
processus de décision. Un véritable appétit
de démocratie. En raison du lieu peut-être. La
Maison des parents est née d’une demande
exprimée lors des 1res Assises de la ville. Tout un
symbole…
AGENDA
PAROLES
Tous créatifs
SUITE
Jeudi 25 octobre
de 16 h à 19 h
Initiative Consult’action
place Jospeh Epstein Étoile
de 19 h à 20 h 30
Rencontre-action à la
mairie de proximité Étoile
Carine Zada, 25 ans
Fonctionnaire
Consult’actée
Elizabeth Gomis, 37 ans
Médiatrice sociale à Sarcelles
Consult’actée
« Donner envie de rester… »
« J’aimerais qu’on
nous écoute plus »
J’habite à Noisy-le-Sec et je travaille toute
la semaine à Bobigny. Je travaille dans une
administration comme fonctionnaire. Dès que
je finis ma journée, je fonce au tramway pour
rentrer chez moi. D’ailleurs, je trouve que la ville
de Bobigny est très bien desservie. Mais je dois
dire que je ne reste jamais à Bobigny après le
travail. Pour deux raisons. D’abord je n’y achète
rien. Je trouve que le centre commercial est
très moche, et je n’y trouve pas les boutiques
qui me conviennent. Enfin, je trouve que cette
ville manque d’espaces de convivialité. Je
n’ai pas vu d’endroit où je pourrais passer un
moment de détente avec mes collègues après
le travail. Pour l’avenir de Bobigny, je pense que
l’important serait de créer les conditions pour
donner envie à ceux qui travaillent dans cette
ville d’y rester plus longtemps.
Je suis très contente qu’il y ait cette
Consult’action. D’ailleurs à l’avenir, j’aimerais
qu’on nous écoute plus. Quand je suis écoutée
par elle, je me sens proche de la ville dans
laquelle j’habite, Bobigny. Lorsque j’habitais
à Paris je n’avais pas du tout ce sentiment-là.
Pour moi la priorité pour Bobigny, ce serait de
rendre la ville plus adaptée pour les enfants.
À part le parc de la Bergère, mais qui est trop
loin, il y a un manque d’espaces verts. Pour les
enfants, il faut rapprocher les choses, faire des
parcs de proximité et des activités éducatives
et ludiques. J’aimerais plus de joie dans la
ville, plus de couleurs. Dans l’idée, on pourrait
faire l’équivalent d’un Bobigny sur Ourcq toute
l’année, en mettant des locaux à disposition. En
créant des occupations en continu, on pourrait
éviter de la future délinquance.
DEVENIR CONSULT’ACTEUR
RENDEZ-VOUS DU JEUDI
Vous souhaitez prendre part à la démarche,
faire remplir le questionnaire à vos proches,
vos amis, vos collègues, ou rejoindre
l’équipe des consult’acteurs ? Rendezvous à l’accueil de la Consult’action.
Les consult’acteurs se réunissent autour
d’un pot convivial chaque jeudi à partir
de 18 h au siège de la Consult’action.
Pour se rencontrer, échanger, prendre
ou ramener des questionnaires.
Vendredi 26 octobre
de 18 h 30 à 20 h 30
Rencontre-action à l’école
maternelle Hector Berlioz
ÉCHOS
Jeudi 11 octobre
Femmes relais
Rencontre au local de l’association Femmes relais. La
Consult’action a mêlé convivialité et réflexion sur la ville. Au
menu : poursuivre les rénovations urbaines, favoriser la
formation périscolaire, éduquer
à la citoyenneté, conserver la
qualité des transports publics,
lutter contre le désenclavement, attirer des entreprises...
ACCUEIL DE LA CONSULT’ACTION
Hall du salon d’honneur de l’hôtel de ville de Bobigny
31, avenue du Président Salvaldor Allende
Ouvert du lundi au vendredi : 10 h > 13 h et 14 h > 19 h – samedi : 10 h > 16 h
Tél. 01 41 60 94 96 – [email protected]
La consultaction au quotidien : www.bobigny-pour-reussir.fr
Suivez la
Consult’action
sur Bobigny.fr