BOVI INFO

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N°3- NOVEMBRE 2007
Editorial
A la rencontre d’ Ad Lam,
éleveur de BBB à Horssen (Pays-Bas)
Cher éleveur bovin,
Ce Bovi-Info vous enmène à la rencontre
d’Ad Lam, éleveur de Blanc Bleu Belge
aux Pays- Bas. Cet éleveur Hollandais
combine la reproduction et l’engraissement de BBB, et est un inconditionnel des
données chiffrées pour améliorer
ses résultats financiers.
AD ET ANNEKE LAM EXPLOITENT À
HORSSEN, DANS LA PROVINCE GELDERLAND (PAYS-BAS) UN ÉLEVAGE VIANDEUX
DE QUELQUE 300 BLANC-BLEU-BELGE,
DONT 125 REPRODUCTRICES. AXÉE AU
TOUT DÉBUT SUR L’ÉLEVAGE SEUL, CETTE
EXPLOITATION DE REPRODUCTION + ENGRAISSEMENT EST À CE JOUR INTENSIVEMENT MENÉE, ET TRAVAILLE SYSTÉMATIQUEMENT SUR DES DONNÉES CHIFFRÉES.
ir. F. De Clercq
Les premiers pas...
Fils d’éleveur, et diplômé de l’ecole de
boucherie, Ad Lam franchit en 1986 ses
premiers pas dans le commerce du bétail. En 1988, il se marie avec Anneke;
ils achètent une ferme sur 6 hectares et
commencent, “à leurs temps perdus”, à
élever des Blanc-Bleu.
Suite à un déplacement d’exploitation,
en 2002, ils construisent une grande
étable pour 150 bêtes. Fin 2005, ils y
Les troubles de fertilité mènent à des
pertes financières de plus en plus nettes
dans les exploitations bovines. L’emploi de
minéraux sous forme organique peut
y remédier.
Vu les prix actuels élevés du lait,
l’emploi de poudre de lait pour l’élevage
des veaux est financièrement très
intéressant. D’autant plus que les prix
des poudres de lait fléchissent à présent.
La rédaction
Ad Lam: priorité aux données chiffrées.
LLaa plus-v
plus-value
valu pour votre bétail
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A la rencontre d’ Ad Lam,
éleveur de BBB à Horssen (Pays-Bas)
Jusqu’à présent, ces mesures permettent de limiter fortement les pertes de
veaux.”
ajoutent une nouvelle étable pour
140 bêtes. L’élevage hobby fait alors
bien partie du passé...
Nous informons combien de Blanc-Bleu
notre éleveur détient; Ad: “Nous avons
par an quelque 125 vêlages Blanc-Bleu.
Nous engraissons aussi tous les taureaux
qui sont nés ici, ainsi que toutes nos vaches de réforme. Mes bâtiments doivent
toujours être pleins. Une étable vide ne
fait que coûter de l’argent. En hiver, j’ai
place pour 290 bêtes. En été, avec mes
vaches en prairie, j’ai place pour engraisser dans les étables des vaches achetées,
si bien que j’arrive alors à 350 bêtes.”
En tout, l’exploitation s’étend sur 72 ha,
dont 17.5 ha de maïs.
Rations
Les veaux jusque 6 mois ne reçoivent
aucun complément de fourrages, mais
uniquement le BOVIVO + paille. Dès
6 mois, les génisses reçoivent une ration
de 50% ensilage de maïs + 50% préfané, et complétée de 2kg de BOVIMIX
par génisse.
Pour les taurillons, dès l’âge de 10 mois,
il y a exclusivement de l’ensilage de maïs
complété de BOVIMIX 23 GC (1kg/100kg
PV). Ceux qui atteignent les 400kg vif
ont aussi un peu de sous-produits de
L’allaitement des veaux se fait au DAL.
Mesurer avant de décider
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Le nombre de veaux que l’exploitation produit par an est décisif pour son
résultat financier. L’élevage des veaux
mérite donc les meilleurs soins. Ad:
“Tous les veaux, sans aucune exception,
reçoivent à la naissance 1.5 l de colostrum. Ceux qui ne veulent pas boire, le
reçoivent a l’aide d’une sonde. Durant
les 36 heures qui suivent la naissance,
chaque veau boira 6 à 7 litres de colo-
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Un élevage bien raisonné
des veaux
strum, en 5 repas au
moins. Ils vont ensuite au DAL. Aucune vache n’allaite,
ce qui est profitable
à la réduction de
l’intervalle entre vêlages.”
Les veaux boivent
le lait reconstitué
DRYFOK-spray. Ad
explique:”Depuis
l’hiver dernier, j’applique le concept
BOVIVO de QUARTES.
Le DAL limite le
lait à maximum Boxes pour nouveaux-nés: mobiles, et faciles à nettoyer.
5 litres par jour. Ainsi, les veaux mangent
pommes de terre. En phase de finition,
rapidement l’aliment BOVIVO. Le lait
dès 600kg vif, la quantité d’ensilage de
est arrêté dès l’âge de 60 jours.”
maïs est ramenée à 7kg, les sous-proL’an dernier, il y avait trop de mortaduits de pommes de terre augmentés
lité due à des problèmes respiratoires.
jusque 10kg, et le FINIBEEF 2 Label est
Malgré une mortalité très limitée parmi
distribué à volonté.
les nouveaux-nés (3 sur 129 vêlages,
Pour les vaches en reproduction, il y a
soit 2.4%), Ad Lam a encouru 10% de
du préfané (2/3) et de l’ensilage de maïs
mortalité parmi ses veaux jusqu’à l’âge
(1/3), complété du complexe minéral
d’1 an.
RUMIX-plus (150g par jour).
Ad: “Ce sont surtout des problèmes resAd: “Mon élevage doit entretenir sufpiratoires qui ont entraîné des cas de
fisamment de rotation: les vaches ne
mortalité, l’hiver dernier. Il a fallu pasvêlent en général pas plus de deux fois,
ser aux grands remèdes: installation du
pour les réformer à un jeune âge.” Les
DAL, élevage selon le concept BOVIVO,
vaches à engraisser reçoivent 12kg d’ende nouvelles cases à veaux individuelles
silage de maïs (à 440g d’amidon), 5kg
(pour les 10 à 15 premiers jours) et un
de sous-produits de pommes de terre et
schéma de vaccination très rigoureux.
8kg de FINIBEEF 2 Label.
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Au cours de notre visite, les données
techniques foisonnent. Ad: “Je veux
être plus que multiplicateur, je me veux
aussi améliorateur. Voilà pourquoi je
note systématiquement toutes les données techniques qui sont alors traitées
dans le programme de gestion RUMA.
En 2006, j’ai eu 120 vêlages et 120 veaux
nés vivants. L’an dernier, un seul veau
est mort à la naissance, c’était un veau
de jumeaux.”
L’intervalle moyen entre deux vêlages
était de 371 jours, en 2006 (avortements
non-compris!). Pour 2007, l’intervalle
sera probablement de 369 jours. Ad: ”Je
veux un élevage super-intensif. La rentabilité d’un troupeau de vaches viandeuses dépend surtout du nombre de
veaux nés-vivants par an. Mon objectif
est un intervalle entre deux vêlages de
365 jours! “
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A la rencontre d’ Ad Lam,
éleveur de BBB à Horssen (Pays-Bas)
Pour les dernières 41 gestations, il a fallu 83 inséminations, soit 2.02 paillettes
pour une gestation. Ad: “Cette moyenne est un peu élevée, mais s’explique
par le rapide retour des inséminations
après les césariennes.”
Ad: “Il faut aussi surveiller suffisamment
les gestations. Un premier contrôle est
effectué 40 jours après l’insémination.
Un contrôle de gestation positif est
ensuite répété tous les deux mois,
également en été. Des vaches sans veau
mènent à un portefeuille sans sous.”
Choix du reproducteur
et croissance
Réformer de jeunes vaches mène à un prix de vente supérieur.
Quand faut-il inséminer après
une césarienne?
Ad regarde l’avenir d’un oeil confiant:
“Je ne suis pas un éleveur de concours,
mais un éleveur
d’économie. Je
constate
bien
que mes veaux
de l’IA sont mes
meilleurs. J’envisage de faire de
l’IA aussi en été,
même s’il faudra
alors intensifier
la détection des
chaleurs.
Car
l’objectif incontournable reste
de produire un
maximum
de
veaux par an, et
un maximum de
croissance”.
Les veaux jusque 6 mois reçoivent uniquement du Bovivo et de la paille.
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Pour obtenir un intervalle court entre
les vêlages, il faut inséminer rapidement
Confiant pour l’avenir
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L’objectif est d’arriver à un premier vêlage à 24 mois. Ad: ”Il faut regarder la
génisse, et pas son âge. Elles sont toutes mesurées régulièrement. Un tour de
poitrine de 175 cm équivaut à 400kg de
poids vif, le bon poids pour commencer
à inséminer; il se peut que j’insémine
même à 13 mois.
Pour que la croissance reste suffisante
au cours de leur deuxième année, toutes
les génisses en prairie reçoivent 1.5kg
de BOVIMIX 15.’
Les inséminations à un âge jeune ne
nuisent pas au développement ultérieur
des génisses; le poids vif à la première
insémination est décisif, nous explique
Ad: “Puisque les veaux ne restent jamais
sous la mère, les génisses vêlées ne sont
pas freinées dans leur développement.
En plus, après un premier vêlage précoce, et un rapide retour en gestation,
j’obtiens de jeunes animaux pour la réforme. Précisément ce qu’il faut pour un
bon prix de vente des carcasses!”
après la césarienne. Ad: “J’effectue moimême les inséminations, et je n’attend
pas plus de 35 jours après le vêlage.
Dès la deuxième chaleur, et à condition
que les glaires soient bien transparentes, j’insémine. Les chances de réussite
sont moins grandes, mais une paillette
ne me coûte pas plus de 12 Euro. Mais
si j’économise ainsi un cycle, j’ai gagné
de l’argent. Car 12 euro ne suffisent pas
pour nourrir une vache durant trois semaines!”
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Génisses en prairie:
toujours un complément!
Le choix du reproducteur est fait en
fonction de la croissance. Ce sont surtout Occupant, Paysan, Ubidet et Empire qui sont utilisés actuellement.
Ad: ’Mes taureaux finis partent pour
une filière en Belgique, à un poids de
carcasse d’environ 500kg. Ils y arrivent
avant l’âge de 20 mois. Je ne livre jamais
mes taureaux par box entier, mais je
repère les taureaux prêts pour l’abattoir,
soit ceux qui ne se développent plus”.
Les vaches partent toutes pour des bouchers néerlandais.
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Poudres de lait QUARTES: pour combiner santé,
sécurité et économie dans l’élevage des veaux.
Pour beaucoup d’exploitations, l’élevage des veaux ne constitue pas un
objectif économique en soi, mais une
phase intermédiaire de leur production.
L’élevage des veaux mérite pourtant la
pleine attention. La productivité des animaux dépend non seulement de leur génétique, mais aussi de la qualité de leur
croissance.
Le lait reconstitué est nettement
préférable au lait de vache:
• réduction des troubles digestifs, car
du lait trop gras perturbe un bon
fonctionnement intestinal;
• nourri de lait reconstitué, le veau
aura une sensation de faim supérieure et consommera plus - et plus vite
- des aliments composés;
• le lait reconstitué contient davantage
ing. J. Vackier
de minéraux (Mg), d’oligo-éléments
(Cu,Mn,Co,Zn) et de vitamines (Vit A,
Vit D);
• le lait de vache est alcalin et trop
doux, exactement ce que préfèrent
les bactéries pathogènes.
Inconvénients pratiques
du lait de vache:
• la distribution de lait de vache trop
gras nuit à l’ingestion d’aliments solides;
• l’ajout d’eau au lait trop gras, pour
réduire la teneur en graisse, provoque un autre problème: cette dilution empêche le lait de coaguler dans
la caillette;
• en écrémant le lait entier des vaches,
ses vitamines liposolubles disparaissent;
• le lait de vache convient moins pour
la distribution au seau (trop froid)
et comporte davantage de risques
de transmission de maladies (paraTBC,BVD,IBR,...).
L’élevage au lait reconstitué comporte
un avantage économique de € 30,00
à € 40,00 minimum par veau: un sac
(25kg) de poudre de lait par veau
suffit pour faire 200 litres de lait!
Innovation dans la gamme de mélanges minéraux QUARTES!
Contient à présent des oligo-éléments sous forme organique.
Les problèmes de fertilité en bétail bovin
peuvent avoir des causes diverses. Des
maladies contagieuses telles que l’IBR
ou le BVD, mais aussi des césariennes
mal cicatrisées, des vêlages laborieux,
des pertes blanches et, récemment, la
fièvre catarrhale peuvent causer de graves pertes financières.
De même, l’alimentation peut avoir une
influence directe sur la fertilité. Les vaches laitières trop grasses au moment
de vêler, se trouvant alors dans un déséquilibre énergétique trop important,
mais aussi des carences en minéraux et
en oligo-éléments, peuvent nuire à la
fertilité.
En plus de la Vitamine E et du Sélénium,
une attention croissante est accordée
au cuivre, au manganèse et au zinc. Ces
éléments sont généralement distribués
sous forme chimique –ce qui ne présente aucun inconvénient-, sauf que leur
résorption par l’organisme de l’animal
laisse à désirer, et que l’animal n’est pas
en mesure de stocker ces éléments dans
ses propres tissus.
L’avantage des minéraux organiques est
qu’ils sont liés à un ou plusieurs acides
aminés naturels. Puisqu’un acide aminé est un élément naturel, également
présent dans les tissus des animaux (pe
dans la protéine, et donc dans la viande
et dans le lait), il est beaucoup
mieux résorbé et peut aussi être
stocké dans les tissus animaux.
Dans cette optique, QUARTES innove sa gamme de mélanges
Minéral (TM) lié à 2 acides aminés
ir. F. De Clercq
minéraux et lance deux nouvelles formules premium à puissants dosages de
sélénium, cuivre, manganèse et zinc,
présents sous forme organique.
Premium-Ferti: Complexe minéral de
fertilité, riche en Vitamine E, Vitamine A et bètacarotène. Est à présent
enrichi de sélénium, cuivre, zinc et
manganèse, tous sous forme organique!
Premium-plus: Complexe minéral
général, très riche en minéraux, vitamines et oligo-éléments. Enrichi de
puissants dosages de sélénium, de
cuivre, de zinc et de manganèse, tous
sous forme organique!
Pour tout complément d’information,
contactez nos spécialistes bovins ou le
négociant QUARTES de votre région.
QUARTES
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éditeur responsable:
L.M. Verbeke
La plusplus-value
-valu pour votre bétail
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