Les Charbonniers de l`enfer : émotions et humour au

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Les Charbonniers de l`enfer : émotions et humour au
Les Charbonniers de l'enfer : émotions et humour au rendez-­‐vous MÉLISSA LAVOIE
Invitation à un spectacle rassembleur rempli d’émotions et d’humour, obligation
de taper du pied et frapper des mains. C’est dans cette ambiance festive que les
Charbonniers de l’enfer performeront au Théâtre Palace Arvida le 10 février
prochain.
Le groupe présentera toutes les chansons de son plus récent album, Nouvelles
Fréquentations, paru en 2010, ainsi que quelques-unes de ses anciens. Bien que leurs
chansons soient traditionnelles depuis leur existence, les Charbonniers ont quitté leur
zone de confort pour orienter leur dernier album vers un répertoire plus contemporain :
de Daniel Lavoie à Félix Leclerc, en passant par Noir Désir.
«On voulait se mettre en danger, renouer avec la créativité, parce que même si on
prend des chansons contemporaines, on les retravaille pour les arranger à notre façon.
On trompe le public avec les arrangements, certaines personnes ne les reconnaissent
pas même si elles ont l’impression de les avoir déjà entendues», développe Michel
Bordeleau, membre du groupe.
Pour ceux qui ne connaissent pas les Charbonniers, ils interprètent des chansons a
capella, ce sont donc les textes qui font la puissance de leurs chansons. «Tout repose
sur la force des chansons. Dans notre spectacle, il y a beaucoup de textes et beaucoup
d’émotions», dévoile-t-il.
Pour le groupe, il est important d’avoir un contact avec le public, c’est pourquoi les
Charbonniers interagissent avec les spectateurs lors du spectacle. «La musique
traditionnelle, c’est la musique du peuple, c’est une ambiance sympathique, on raconte
des histoires avec beaucoup d’humour. Même si on fait des chansons plus
contemporaines, on souhaite transposer cette ambiance dans notre spectacle. C’est
pour balancer avec le sérieux de la poésie aussi», explique le chanteur.
Les Charbonniers de l’enfer ignorent si leur prochain album sera traditionnel ou
contemporain, préférant se concentrer sur leurs spectacles. «On est encore surpris par
les réactions du public, on savoure encore la tournée», conclut Michel Bordeleau. 

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