Le Globule fait peau neuve - Collège Lycée Saint Stanislas

Transcription

Le Globule fait peau neuve - Collège Lycée Saint Stanislas
Globule
avec le soutien de
Le journal du lycée Saint-Stanislas de Nantes
14 022
D.R.
Le Globule
fait peau neuve !
Le comité de rédaction du Globule.
Voyages, solidarité
et événements :
souvenirs, souvenirs…
pages 8 - 9
Numéro 1 - Décembre 2010
Mangez pour trois fois
rien dans Nantes ! Testé et
approuvé par la rédac !
page 10
Les coups de cœur
des jeunes : films, livres,
musique…
page 11
Voyages à Saint-Stanislas
2
Argentine : « Le meilleur voyage de ma vie »
En général les Argentins
sont très heureux d’accueillir les correspondants
français chez eux, l’as-tu
ressenti ?
L’accueil est très chaleureux,
dès le début je me suis senti membre à part entière de la
famille de Gregorio mon correspondant. Je m’appelais
Victor Hadad durant tout le
séjour (rires).
Quelle a été ta première
impression en arrivant sur
le sol argentin ?
Beaucoup de vie, nous
sommes allés à la Baca, un
quartier populaire de Buenos Aires. Toutes les maisons
y sont colorées, de la musique anime les rues mais le
plus marquant était de voir la
bonne humeur et la convivia-
PHOTOS D.R.
Victor Le Bail est l’un des
18 participants de l’échange
Cordoba-Nantes 2010 organisé chaque année par la
direction de l’académie Argüello de Cordoba en Argentine et la direction du lycée
Saint-Stanislas à Nantes.
Groupe franco-argentin 2010.
lité de la population argentine.
Et suivre un cours de
maths en espagnol ça va ?
J’ai déjà des difficultés en mathématiques en France, alors
en Argentine je ne te raconte
pas ! ( rires)
Des excursions sont organisées tout au long du
voyage par les professeurs, laquelle a été la
meilleure pour toi ?
Je me souviendrai toujours
lorsque nous nous sommes
baignés dans la chute d’eau
de la Combrécita, on se
croyait en Europe car c’est un
ancien village allemand mais
avec les avantages du climat
argentin.
Quel contraste avec la
France t’a le plus marqué ?
En Argentine, il n’y a pas la
même valeur de l’argent qu’en
France. La notion de mérite
est beaucoup plus présente.
Des Argentins très riches savent qu’il ne faut pas gaspiller
leur argent et vivent bien plus
simplement qu’en Europe.
Dans quelle mesure ce
voyage t’a-t-il marqué ?
Ce voyage m’a permis de voir
une culture profondément différente de la nôtre. Elle est davantage portée sur l’humain et
l’échange : ce fut les deux plus
belles semaines de ma vie.
As-tu des idées pour améliorer l’échange CordobaNantes ?
Ce voyage est très bien organisé. Mais je pense qu’être
plus en contact avec la misère
qui affecte le pays pourrait
nous sensibiliser davantage
sur la pauvreté qui touche
les pays en voie de développement.
Merci Victor.
Etienne LE PRIOL.
TSAlpes : un projet, un voyage !
Neige et études en sixième
A l’origine de ce projet trois
professeurs de terminale S :
Mme Neveu (SVT), Mme Poisbeau (Mathématiques) et M.
Lucas (Physique Chimie), leur
idée fondatrice étant de suivre
une classe sur les deux ans du
cycle baccalauréat (Première
et Terminale). En septembre
2008, d’autres professeurs ont
rejoint le projet : Mme Clasquin (Histoire Géographie),
Mme Kerleo (Espagnol). Le
groupe de trente cinq élèves
qui a eu la chance d’intégrer
cette classe a réalisé avec
l’appui des professeurs plusieurs opérations de financement pendant l’année de première : vente de muguet, de
croque monsieur, de gâteaux
et de boissons chaudes aux
récréations, et l’organisation
d’un vide grenier ! Dès la deuxième semaine de rentrée en
terminale, le groupe classe
est donc parti pour une semaine dans les Alpes pour
faire de la géologie sur le terrain (subduction et collision
étant au programme de SVT),
mais ce n’est pas tout ! Car il
a aussi eu la chance de visiter
le CERN et l’ONU à Genève !
Tout cela pour bien préciser
que bien que le séjour se soit
déroulé dans une très bonne
ambiance, les cours étaient
toujours au programme (un
Tous les ans, les sixièmes se
déplacent dans les HautesPyrénées dans le village de
Vielle Aure près de Saint-Lary.
Les élèves sont hébergés au
centre de vacances de l’Eterlou et vont skier à Piau Engaly.
Ne croyez pas qu’ils soient en
vacances !
Au programme : le matin, cours
de SVT et de géographie, illustrés par la visite de la centrale
hydroélectrique de Saint-Lary,
la visite d’une bergerie et la fabrication du fromage.
L’après-midi, place au ski.
Sous la houlette d’un moniteur
diplômé, certains font leur début et d’autres améliorent leur
technique. A la fin de la semaine, les étoiles décrochées
Ines dans sa «bulle» lors de la visite du CERN.
programme d’ailleurs très
chargé !) et les élèves toujours extrêmement studieux
(hum !). Ce qui est certain
c’est que la classe n’a jamais
été aussi solidaire et qu’une
réelle complicité (constructive cela va sans dire !) s’est
installée entre professeurs
et élèves. Car comme le disait si bien Jean-Luc Gendry :
«Ce qui importe, ce n’est pas
le voyage, c’est celui avec lequel on voyage. »
Louise QUINTANA.
Centre de vacances de l’Eterlou.
témoignent des progrès accomplis.
Le soir, veillées. Un pisteur
vient présenter les facettes
de son métier : balisage des
pistes, secours aux personnes, qualité de la neige…
Un conteur fait découvrir les
légendes de la région. Un
groupe folklorique initie aux
danses traditionnelles lors
d’une soirée qui rencontre un
vif succès.
Les élèves rentrent avec des
souvenirs plein la tête. Et il
n’est pas rare d’entendre des
terminales évoquer avec émotion leur voyage effectué sept
ans plus tôt !
Valérie GAUZENTES.
Editorial
3
Le billet du directeur
Ça y est !… Vous avez entre
les mains le Globule nouvelle formule. Fruit de la collaboration entre le journal
Ouest France et une équipe
de volontaires, professeurs et
élèves de Saint-Stanislas réunis en comité de rédaction,
vous en découvrez le premier
numéro.
Vous le retrouverez ainsi à raison de trois par année scolaire.
contraintes techniques.
Ce nouveau numéro du Globule a déjà atteint ce premier
objectif : éduquer, enrichir
tous ceux et celles qui y ont
participé.
Bonne lecture
A l’origine, une proposition du
groupe Ouest France qui met à
notre disposition son expertise
en matière de communication
et ses hommes (un grand merci à MM. Hutin, Cossais…), ses
moyens techniques (conception, mise en page, impression…). Cette proposition suscita des «vocations» et une
convention fut signée au printemps entre Ouest France et
Saint-Stanislas.
Depuis, le travail n’a pas manqué : la recherche de sujets,
les reportages, les photos, les
PHOTOS D.R.
Un esprit d’équipe
M. Toumoulin, directeur de la publication du journal.
réunions, la rédaction des articles, la mise en page, tout
cela avec un objectif : sortir le
premier numéro pour fin 2010.
Toutes ces tâches partagées
ont créé un esprit d’équipe,
une volonté du travail bien
fait, une curiosité pour des
sujets parfois peu valorisés,
une rigueur indispensable à
la conception même du journal, une prise en compte des
Son objectif final est d’être lu
assidûment, régulièrement et
avec plaisir.
Qu’il soit un lien qui permette
à tous ses lecteurs de mieux
connaître Saint-Stanislas et
tout ce qui s’y passe ; mais
aussi d’appréhender les sujets qui intéressent les jeunes
en devenir, qui se construisent
à Saint-Stanislas.
Je vous invite à découvrir
ce nouveau numéro et je renouvelle mes remerciements
aux collaborateurs de Ouest
France sans lesquels ce numéro n’existerait pas. Je félicite le comité de rédaction
pour son travail et son résultat.
Bonne lecture !
Au trimestre prochain !
H. TOUMOULIN.
Les temps forts de l’année 2010-2011
Depuis 57 ans à St Stan...
Saint-Stan a de nombreux projets pour tous
ses élèves qui se déroulent tout le long de
l’année scolaire. Voilà quelques-unes des
grandes dates de l’année à venir:
Le Globule a vu le jour en
1953 un mois avant le baccalauréat, sous l’impulsion de
deux élèves de première, J.M
Lemière et P. Gauthier alors
que certains des professeurs
n’approuvaient pas le projet :
« Ils ont bien d’autre chose à
faire, et puis, ce journal ne durera pas ; l’année prochaine
personne ne recommencera»,
extrait du livre Saint-Stanislas,
150 ans d’enseignement catholique de Noël Guillet (ancien élève de Saint-Stanislas).
• Le voyage en Argentine du 16 mars au 1er
avril 2011
• L’arrivée des Américains de Seattle du 20
mars au 9 avril 2011
et des correspondants
des quatrièmes de la
section européenne du
16 au 24 mars 2011
• Les portes ouvertes
des sixièmes le 4 décembre 2010
• Le séjour à Berlin pour
les secondes germanistes du 11 au 17 avril
2011
• Le mini-séjour découverte intitulé « Marchés
de Noël à Cologne » en
Allemagne pour les cinquièmes germanistes
du 14 au 17 décembre
2010
• Le Voyage des 2A
à Paris : 16 et 17 décembre 2010
• La profession de foi
le 14 mai 2011 à SaintStanislas
10 rue du Breil - 35 051 Rennes cedex
Tél. 02 99 32 61 04
[email protected]
• Le Trophée des lycées du 2
au 5 juin 2011
• Le voyage à la neige pour
les MP, PC de deuxième année du 23 au 29 janvier 2011
• La Stan’Ac le 25 février 2011
• Le voyage en Italie qui aura
lieu fin mai 2011 pour 43
élèves de seconde.
• Les portes ouvertes du collège et du lycée le 5 février
2011
• Le voyage à Leighton Park
pour les quatrièmes de la section européenne du 2 au 10 février 2011
Flavie PERRIER, 2A.
Association
pour le développement
du Journal des Lycées
• Le PAE des sixièmes du 7 au
16 février 2011
• Le voyage des TS à Paris :
27 et 28 janvier 2011
En 1974, le Globule cessa
sa parution faute de successeurs. Cependant, le journal
reprit sa publication quelques
années plus tard.
Cette année 2010, le Globule
trouve un nouveau souffle
grâce à la collaboration de
Ouest France.
• Le vide grenier pour financer le projet Alpes le
samedi 16 avril 2011
• Le goûter de Noël le 17 décembre 2010
• Le voyage à Seattle pour les
secondes du 7 au 26 février
2011
Un nouveau souffle
Lycée Saint-Stanislas
Adresse : 2 rue Saint-Stanislas BP 40905
44 009 Nantes Tél. 02 40 20 17 50
Sites : www.lycee-saint-stanislas.fr
www.college-saint-stanislas.fr
• La fête de Saint-Stanislas le
27 mai 2011
• Le sacrement de confirmation le 11 juin 2011
Directeur de la publication : H. Toumoulin
Mise en page : Bayard Service Édition - Ouest
Tél. : 02 99 77 36 36
Imprimerie : LBC (labellisé développement durable)
Projets marquants
4
L’atelier scientifique récompensé !
Pour l’année scolaire 2009 –
2010, les curieux de l’atelier
scientifique, pilotés par Mme
Tual et M. Bregeon, ont traqué
les tensioactifs qui se cachent
dans notre assiette et notre salle
de bains. Au cours de leurs investigations, ils furent amenés à découvrir, entre autres,
les mousses, les émulsions,
la chantilly, la crème, le savon
sous l’œil attentif et scientifique
de Geneviève Llamas, Vincent
Rampon et Alain Riaublanc, trois
chercheurs de l’Inra de Nantes.
De là à participer aux
concours, il n’y avait plus qu’un
tout petit pas à franchir. Chose
faîte avec la participation à
« Faîtes de la science » dont la
finale régionale s’est déroulée
(après sélection de dossier) à
Angers au mois de mai dernier.
Le dynamisme et la curiosité
exacerbée des participants les
ont propulsés d’un bond en finale nationale! Le jury présidé
par Claudie Haigneré a évalué
les vingt-trois projets nationaux
qui ont porté haut les couleurs
des sciences et de leur académie en un lieu dédié : la Cité
des Sciences et de l’Industrie,
porte de la Villette à Paris. Les
petits nantais, mélangés à tous
ces grands collégiens et lycéens ne sont pas montés sur
le podium final mais n’ont pas
boudé le plaisir qu’ils ont eu
tout au long de l’année en approfondissant ce thème.
Comme quoi l’âge de la recherche n’attend pas le
nombre des années !
Forts de leurs visites à la savonnerie Gonnord, à la faculté de
pharmacie de Nantes, aux laboratoires de l’Inra de Nantes,
les dix-huit jeunes élèves de
sixième ont retranscrit au travers d’expériences les connaissances expliquées lors de ces
différentes interventions.
Chaque semaine, les travaux
ainsi réalisés furent diffusés
sur le site internet du collège.
Il y eut des présentations de
panneaux devant les parents
PHOTOS D.R.
Dix-huit élèves !
Les chercheurs à l’Inra.
et les élèves, petits et grands
lors des portes ouvertes de si-
xième, de la journée bilan, de
« l’atelier fait son show », et
enfin au forum des sciences.
au pôle séquoia de Nantes.
Une mayonnaise sans oeuf !
Laisse ma mer !
Eh oui, c’est possible ! Pour
cela, il vous suffit de remplacer le jaune d’œuf par de la lécithine dissoute dans un peu
d’eau. Ajoutez ensuite une
goutte de vinaigre, une pincée de sel, un peu de poivre.
Versez lentement l’huile tout
en fouettant ce mélange. Le
tour est joué !
Le goût :
c’est autre chose !
Vous venez de réaliser une
émulsion d’huile dans l’eau
grâce aux propriétés tensioactives de la lécithine. En
effet, ce tensioactif a permis
de disperser les gouttelettes
d’huile dans l’eau alors que
Nettoyage de la plage à l’île d’Yeu.
On a tous déjà vu cette traînée
noire sur le bord de notre littoral
mais qu’est-ce que c’est vraiment? La seconde B de l’année
2009/2010 a mené une étude
pour comprendre pourquoi la
laisse de mer est vitale pour nos
côtes et quelles sont les conséquences de son ramassage.
Ce projet débute par une volonté de dynamiser le groupe, un
point commun à tous et un sujet
un peu dans le coup:l’écologie.
Pendant un an, cette classe
mène des recherches poussées, interview de spécialiste
(Gilles Bocquené, écotoxicologue), visite d’usine de retraitement, démarche auprès des
communes, etc. Tout cela dans
le seul but de comprendre et
ensuite de pouvoir sensibiliser au maximum la population.
Au terme de ces recherches,
un travail de synthèse est présenté devant un jury dans le
cadre du concours européen
«Jeunes Reporters pour l’environnement». Pendant toute
cette année, la classe entretient
un lien solide avec les médias.
Elle rencontre des journalistes
Béatrice TUAL
et Benoît BREGEON.
de Ouest France, de Presse
Océan et de Télé-Nantes. Elle
présente même son projet devant des étudiants de l’ISEG
Nantes qui le récompensent
comme il se doit. Cette étude
se finalise par un séjour d’une
semaine à l’île d’Yeu, une semaine pendant laquelle les
scientifiques en herbe étudient
sur le terrain en compagnie de
M. Bocquene et réalisent une
campagne d’information dans
Port-Joinville.
Pierre-Olivier GILLIER, 1Sa.
La classe de seconde D.
ces deux liquides sont initialement non miscibles !
Et dans la mayonnaise classique ? Le jaune d’œuf contient
entre autres de l’eau et de la lécithine, ce qui va permettre de
réaliser une émulsion d’huile
dans l’eau. Peut-on vraiment
parler de mayonnaise ? Chimiquement parlant, ces deux
préparations sont des émulsions, il n’y a donc aucune
différence mais au goût, c’est
autre chose! Vous voulez en
savoir plus? Venez découvrir
le fruit de notre travail à notre
adresse :
http://sites.google.com/site/
tensioactifststan
Virginie MENARD.
Ils ont écrit à la manière de P. Delerm
5
Le grand bain du dimanche soir
C’est le grand moment!
DESSIN : CLEMENCE RABIN
On entre dans la salle de bains
et on tourne le robinet d’eau
chaude. La chaudière se met
en route et on perçoit un bruit
qu’on peut caractériser de
sourd. On prend soin de «goûter» la température de l’eau,
c’est comme un rituel. Elle se
fracasse sur le mastic blanc
comme une cascade sur les
roches en Amazonie. On ouvre
le placard et on prend le pilier
de la future relaxation: le gel
douche, puis on en déverse là
où l’eau s’abat avec violence
et beauté à la fois.
On aperçoit les premières
bulles semblables à d’infimes
petites perles glissant avec
le courant sur l’eau. on admire la construction de l’édifice de mousse blanche qu’on
voit grandir à une allure vertigineuse, et soudain odeur,
qui varie en fonction du produit, embaume la pièce. On
retourne à ses occupations
pendant que notre bassine
sacrée continue à se remplir
d’elle même.
Au bout d’un certain temps
que l’on juge être bon, on revient dans la salle, un mur
d’odeurs nous rappelle des
souvenirs de promenade en
campagne ou de séjour au
soleil inoubliable. Puis on arrête l’effervescence de l’eau
en s’apercevant parfois que
sa température est soit trop
Les dix dernières minutes de la matinée
fraîche, soit trop chaude.
Seuls quelques étourdis invétérés oublient de couper l’eau
et donc provoquent une inondation.
PHOTOS D.R.
Plus que dix minutes pour ce sandwich.
lourde, presque palpable...
Tic Tac... Tic Tac... On entend maintenant un bruit de
fond amer qui nous oblige
à accepter l’insupportable.
«Combien?» «Huit minutes.»
Ces mots pourtant banals
nous achèvent. Ils forment
une musique dans notre tête.
Un requiem. Le requiem du
temps qui se meurt. On aperçoit alors une lueur d’espoir.
La pendule de la classe, délaissée jusque-là, indique 12
h 27. Dans la tête, des doutes
s’installent. Comment est-ce
possible?Qui a tort? Pourquoi
ne suis-je pas malade?
Tic Tac...Tic Tac... On ne tient
plus... On a tous ramassé nos
affaires, plus personne ne
s’écoute. Dring ! Les bêtes
sont lâchées. On court, on
pousse, plus d’amitié quand le
brouhaha des gargouillements
nous monte aux oreilles. Ce
son, cette cloche nous laisse
un parfum de liberté sauvage
dans la bouche. Pourquoi? On
ne l’a jamais su mais par contre
ce que l’on sait c’est qu’il est
déjà 13 h 30... Fichu temps...
Pierre-Olivier GILLIER, 1Sa.
Louis FOURCHON.
Un pas dans la neige
Ça commence toujours le
matin, on ouvre les volets et
on la voit, cette neige encore
blanche, on sait que ça ne va
pas durer mais on l’observe,
on la regarde tomber. On voit
ce drap blanc, dans le jardin, les arbres dénudés embellis par cette fine couche
de neige. Tout est blanc, tout
nous éblouit, mais c’est beau.
Et puis on ouvre la porte et
c’est là que tout commence,
on pose un pied et alors il y
a ce petit craquement qu’on
aime tant, celui qui pendant
juste un petit moment fait s’arrêter le temps. C’est au tour
Tic Tac... Tic Tac... La montre
du voisin résonne dans la tête.
On essaie de rester attentif,
de ne pas y penser mais ça y
est: il est 12 h 20 et la seule
préoccupation qui persiste
vient de notre estomac. On a
faim. Une faim présente depuis déjà deux heures mais
qui restait cachée derrière
un flot d’informations napoléoniennes. Elle a profité du
chuchotement: «Il est quelle
heure?» pour prendre le dessus, nous soumettre à sa volonté. On peut sentir la lassitude qui plane maintenant,
On passe la première jambe
et enfin le corps tout entier
qui porte les traces d’une
dure journée de labeur ou le
stress d’une semaine rude
que même les douches quotidiennes n’arrivent pas à enlever. Selon les goûts et l’âge
de chacun, on peut choisir
d’allumer la radio ou bien tout
simplement de jouer avec le
personnage culte et caractéristique du bain: le canard en
plastique.
Une heure est passée, certains se sont endormis,
d’autres sont à leur troisième
magazine, déjà lu une centaine de fois, et on se dit que
l’on devrait peut-être sortir...
Mais non, rien à faire, on est
comme dans son lit le matin
même, emprisonné dans une
cage à plaisir; On tourne une
énième fois le robinet histoire
de réchauffer l’eau...
La neige à Saint-Stanislas.
de l’autre pied, la sensation
est encore plus forte, c’est
comme une décharge électrique, ça traverse tout notre
corps. Ensuite les pas s’enchaînent, un pied puis l’autre.
La sensation reste toujours la
même mais de plus en plus
forte. On s’imagine se rouler
dedans comme dans un immense nuage de coton blanc.
Plus rien ne nous inquiète, on
rajeunit de dix ans et on profite simplement parce qu’on
sait que tout cela ne va pas
durer longtemps.
Isaure BUREAU.
La vie au lycée
6
La réforme : du nouveau au lycée
Les secondes sont les premiers
concernés par la réforme. Les
options de détermination ont
été remplacées par les enseignements d’exploration. Parmi
ces enseignements d’exploration, les élèves de secondes
doivent explorer obligatoirement l’économie en choisissant
un premier enseignement entre
« Sciences Économiques» et
« Principes Fondamentaux
d’Économie et de Gestion»
puis un deuxième entre « Méthodes et pratiques scientifiques», «Littérature et société»
ou «Arts visuels». Il est possible
de suivre deux enseignements
d’exploration en économie. A
Saint Stanislas, tous ces enseignements ont été dédoublés et
occupent deux heures de l’emploi du temps par semaine, notamment afin de faciliter les sorties et les visites à l’extérieur.
La mise en place de ces cours
nécessite une grande organisation car elle mobilise beaucoup de professeurs. Ces enseignements d’exploration sont
seulement évalués et apparaissent dans le bulletin des élèves
à titre indicatif. L’accompagnement personnalisé constitue
également un changement essentiel pour les secondes. Il a
lieu deux heures hebdomadaires et comprend des cours
De nombreux changements pour les secondes.
d’approfondissement ou de remédiation en français, mathématiques et anglais ainsi que
de l’aide à l’orientation et de la
méthodologie. L’accompagnement personnalisé est maintenu jusqu’en terminale.
Selon M Beauchesne, directeur du lycée, le fait de réserver une plage horaire spéciale
à l’orientation, de favoriser les
cours en demi-groupes permet un accompagnement plus
approfondi et personnalisé de
PHOTOS D.R.
Un accompagnement pas comme les autres
« Pour la prochaine fois, apporter crayons de couleur et
crayons feutres… »
Etonnement perceptible dans
les yeux des élèves de seconde. Et pour cause, un
drôle de travail va leur être
proposé pour la prochaine
séance d’« AP2 ».
« Mais c’est quoi l’AP2 ? », me
direz-vous! Il s’agit, à Saint
Stanislas, d’une composante
de l’Accompagnement Personnalisé, l’un des nombreux
dispositifs proposés dans le
cadre de la réforme des lycées.
Un lundi sur deux pendant
deux heures, les élèves se retrouvent donc pour travailler
essentiellement…sur
euxmêmes !
Pour cette séance en particulier, chacun a du réaliser son
blason !
Pour cela, dans chaque case,
ont été illustrés par un dessin
ou un symbole les thèmes suivants :
1- vous, tel que vous vous
voyez (en haut à gauche)
2- vous, dans l’école (en haut
à droite)
Paroles des profs
et élèves
chaque élève. Néanmoins son
seul regret est que «les heures
de cours pour les élèves n’ont
pas été diminuées».
Céline BOIS et
Marine BROUSSOT, 1L-ES.
Céline BOIS et
Marine BROUSSOT,
1L-ES.
Un crime à Saint-Stanislas ?
Chronique d’un fait divers fictif...
Le premier octobre 2010, M.
Patrick Trouvetout est retrouvé
mort à Saint-Stanislas dans la
salle 007, au cinquième étage
du bâtiment B. La classe de
Méthodes et pratiques scientifiques étudiant les méthodes
de la police scientifique est
chargée de mener l’enquête
sous la direction de MM. Lucas
et Denis et Mme Brégeon afin
d’élucider ce mystère...
Tout d’abord, les élèves se sont
rendus sur le lieu où le «cadavre» de M. Trouvetout a été
découvert pour effectuer les
premières observations et réunir un maximum d’informations
Productions d’élèves.
3- vous, dans votre vie personnelle (en bas à gauche)
4- vous, dans vos relations
avec les autres(en bas à
droite)
5- un projet professionnel ou
de vie qui vous tient à cœur
(au centre)
Pas si facile! Mais, pourquoi créer son blason ? Tout
simplement pour mieux se
connaître et mieux se former
à l’orientation. Cette activité
Paroles de profs
« Certains d’entre nous ont
vu les horaires de leur matière diminuer et d’autres
augmenter».
«Au niveau des programmes, les contenus sont
davantage contextualisés» .
«La réforme nécessite une
grande organisation»
«Les enseignements d’exploration sont l’occasion
pour les élèves de travailler
différemment, de découvrir
des métiers»
«Cette réforme était nécessaire mais je n’ai pas assez de
recul pour constater les effets
de la réforme des secondes».
Paroles d’ élèves
«J’ai redoublé et par rapport
à l’année dernière les cours
sont plus concrets. Le contenu des enseignements d’exploration est similaire aux options de détermination»
«Je ne sais pas ce que je
veux faire plus tard et je
trouve l’aide à l’orientation
importante».
«J’aime les langues vivantes,
c’est bien les demi-groupes»
sera bien sûr prolongée par
d’autres travaux : construction
de sa trajectoire de vie, réalisation de tests pour découvrir
un métier, stage pendant deux
jours en lien avec son projet
professionnel ou son projet de
vie…
Toujours pas de projet ? Alors,
à votre blason !
Virginie MENARD.
Découverte du lieu du crime.
sur la scène. Ensuite, ces élèves
ont fait des recherches pour apprendre à analyser les éléments
d’une enquête. Suite à ces recherches, la classe a été divisée
en plusieurs groupes pour analyser séparément les différents
indices, auparavant classés par
catégorie. Ils sont retournés ensuite sur la scène du «drame»
afin de prendre les mesures,
faire des photos et rechercher
d’autres indices éventuels. L’enquête en est à ses débuts mais
la police envisage déjà plusieurs pistes !
Sylvain GIRAUD et
Bastien MOTARD, 2E
La vie au lycée
7
A la découverte de la série ES
Réflexion
et culture générale
Cette série est avant tout centrée sur les sciences économiques et sociales avec un
fort enseignement de mathématiques et d’histoire-géographie. Les disciplines littéraires (français, philosophie
et langues vivantes) y tiennent
cependant une place importante. Au sein de cette série,
plusieurs profils d’études peuvent être distingués.
Réputée difficile parce qu’il
faut être bon «un peu partout», elle se prépare en deux
ans: l’année de la première et
l’année de la terminale.
Quel est le profil requis pour
cette filière?
Typiquement, l’élève en ES
doit être assez bon en langues vivantes, à l’écrit comme
à l’oral, en français et n’a pas
peur des dissertations : il faut
composer en histoire-géographie, en français, mais aussi en philosophie et en SES.
On exige aussi de lui qu’il
suive régulièrement l’actuali-
PHOTOS D.R.
Suivre l’actualité
Les 1ES lors du débat « Paroles d’Européen » et à la visite de l’entreprise 44Enseignes.
té, surtout via la lecture de la
presse et qu’il soit passionné
par le monde contemporain. Il
ne faut pas négliger l’histoiregéographie, qui a un assez
gros coefficient au baccalau-
De l’Arte à Shakespeare
réat. Enfin, le niveau en mathématiques reste exigeant,
difficile d’en faire l’impasse!
Représentation du groupe de première (2010).
chaque semaine dans l’établissement. Ils permettent à chacun de s’exprimer très librement
selon les impulsions de son imagination, mais en tenant compte
de contraintes qui poussent à
un travail pertinent d’acteur.
Trois heures
par semaine
Grâce à l’intervention de comédiens et metteurs en scène
tout au long de l’année, l’option
théâtre s’est imposée dans l’emploi du temps des élèves comme
un moment d’expression artistique, mais aussi d’approfondis-
Pierre-Emmanuel REDON,
T ES.
L’orientation : sujet épineux
A partir de la seconde, notre
entourage s’inquiète au sujet
de notre orientation. Mais qu’en
est-il vraiment? Un sondage effectué auprès de lycéens de
l’établissement a montré que
45% des élèves n’ont aucune
idée de leur choix futur. Pour
les aider, il existe plusieurs organismes: Primo, le SCIF, service de conseil et d’information
aux familles, permet au travers de tests sur la personnalité d’établir un profil du lycéen,
apportant des précisions sur
ses capacités professionnelles.
Ensuite, le BDI (bureau de documentation et d’information),
présent au sein même de St
Ici, pas de faux dentiers, de
perruques ni de timidité.
A Saint Stanislas, trois groupes
de comédiens motivés se lancent chaque semaine dans
toutes sortes d’improvisations,
de jeux et de mises en scène.
Avec à l’appui des textes de
Molière, Brecht ou Feydeau, la
barre est haute. Du répertoire
classique aux textes modernes,
avec Wajdi Mouawad ou Bernard-Marie Koltès, à chaque minute l’imagination des élèves est
sollicitée, et à chaque réplique,
leur expérience grandit un peu
plus. C’est ainsi que se déroulent les cours de l’option théâtre
Et après le baccalauréat?
Elle ouvre pourtant des portes
dans beaucoup de domaines
- presque tous en fait - mais
ferme celles des formations
scientifiques post-bac comme
la médecine. Il existe par
contre des écoles d’ingénieur
pour la filière ES. Un bon sens
de la réflexion et une culture
générale solide sont les qualités appréciées chez les
élèves détenteurs d’un bac
ES.
Depuis leur création, les SES,
et les autres disciplines fondamentales du baccalauréat
ES, utilisent abondamment les
méthodes actives et ainsi, développent le travail autonome
de l’élève (recherche documentaire, exposés, travail en
petits groupes, enquêtes, production utilisant les technologie de l’information et de la
communication, etc.).
sement culturel. A raison de trois
heures par semaine, ils découvrent de nouveaux auteurs, l’histoire du théâtre antique, et tout
un univers historique, en passant
par des mises en scène vues au
festival d’Avignon, sans jamais
tourner en rond. Les différents
thèmes qu’ils abordent sont sans
cesse renouvelés... Pour le plaisir
de tous ! Les groupes de 2de, 1re
et Terminale se produisent tous
les ans, venez découvrir leur univers théâtral riche et leurs mises
en scènes étonnantes !
Claire LE GOURIELLEC,
TSa.
Stan, permet de se renseigner
plus précisément sur les milieux professionnels en accord
avec ce profil. Pour finir, le salon
de la formathèque se déroulera à la Beaujoire du 20 au 23
janvier 2011 et regroupera de
nombreux intervenants de tous
horizons professionnels prêts
à répondre à toutes vos questions. Puis, pour affiner le tout,
rendez vous sur le site de l’ONISEP qui présente des fiches de
métier par domaines ou centres
d’intérêt !
Agnès BRIAND TSc et
François-Xavier BRIAND,
1Sa.
Rétrospective
8
Saint-Stan est en fête !
bliée, l’option cinéma et l’option
théâtre offrent quelques représentations permettant aux esprits de s’évader.
Une âme d’enfant
PHOTOS D.R.
Du rock à Saint-Stanislas ?
Vendredi 4 juin 2010, la fête
de Saint-Stan est lancée pour
la plus grande joie de tous et
un air de rock‘n’roll s’élève et
enivre l’établissement.
Dès la fin des cours, spécialement avancée, chacun peut
profiter de nombreuses animations.
Sur la cour, les gourmands
apprécient les gâteaux, les
brochettes de bonbons et surtout les célèbres barbapapas
concoctées par les élèves et
les professeurs. Tandis que
ces délices d’enfance ravissent les papilles, la séance
de maquillage pour les petits
(parfois aussi pour les plus
grands…) et le concours de
déguisement ravissent les pupilles !
Les salles de classe sont transformées en pôles d’exposition où chacun découvre des
projets réalisés durant l’année
écoulée. La présentation des
échanges linguistiques de Cordoba en Argentine, de Seattle
aux Etats-Unis et du séjour en
Galice assure le dépaysement
Ambiance festive.
et invite au voyage. Le visiteur
peut poursuivre vers le pôle
scientifique où la restitution du
projet Jeunes Reporters, du
projet Alpes, du passeport recherche et de l’atelier scientifique illustre le développement
des connaissances et de la
Nouvelle édition de la Stan’Ac
culture scientifique, le tout couronné par un voyage à Paris au
Palais de la Découverte. La dimension artistique n’est pas ou-
A la sortie, l’air de rock ‘n’ roll
précède les airs traditionnels
interprétés par le célèbre orchestre des professeurs. Un
peu plus loin dans la salle de
l’Erdre, quelques parents retrouvent une âme d’enfant en
admirant les vols des avions
électriques mis au point par
l’atelier modélisme.
Au bout de ce parcours éclectique, les visiteurs assistent à
un bouquet final de démonstrations impressionnantes de
bolas, de gymnastique rythmique et artistique et de sauts
à trampoline !
Cette soirée est un festival de
sens !
Saint-Stanislas vous donne
rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle découverte de ses talents !
Virginie MENARD.
Le goûter de Noël
Chaque année, le bureau des
élèves (BDE) de Saint-Stanislas organise le «goûter de
Noël». Cet événement tant attendu, surtout par les gourmands, permet à l’ensemble
de l’établissement (élèves,
direction et personnel) de se
retrouver autour de douceurs
avant la semaine de Noël.
En effet, le vendredi 18 décembre 2009 (jour des vacances de Noël), les Stanislassiens se sont réunis à 16h dans
la cour dans la joie et la bonne
humeur avant de partir en vacances. Même si le BDE organise cet évènement, tous les
élèves sont à l’origine de ces
mets qui font notre bonheur.
De plus, la Sodexo nous a permis de nous réchauffer dans ce
froid glacial, grâce à son délicieux chocolat chaud. Le BDE,
pour l’occasion, avait organisé
un sondage de « (bonnes) résolutions pour l’année 2010 »…
tout le monde n’avait pas l’intention d’en prendre ! En tout
cas, chaque année, le « Goûter
de Noël » reste un moment important dans la vie de l’établissement par sa convivialité, sa
simplicité et sa bonne humeur !
Eléonore BLEUZEN.
Paul et Arnaud, supporters de la TSb.
Chaque année, dans l’établissement Saint-Stanislas, se
déroule la Stan’Ac. C’est un
concours qui réunit, le temps
d’un après-midi, chaque
classe du collège/lycée voulant y participer.
L’année dernière, le fonctionnement a quelque peu changé :
les classes participantes étaient
regroupées par niveau. A
chaque niveau un thème. Lors
de la saison 2010, nous avons
retrouvé de célèbres chansons
des années 2000, de comédies
musicales, de country. Mais
également des années 90 et
70, des années disco. Sans oublier les chansons cultes. Mais
le principe est resté le même :
chaque groupe, à l’aide d’un
professeur référent, doit trouver une chanson et y insérer
une chorégraphie puis les interpréter en live. Parfois même,
le professeur référent d’une
classe a fait l’honneur à ses “
protégés “ de monter sur scène
avec eux. Quelques-unes des
nombreuses chansons qui ont
été interprétées : I gotta feeling (des Black Eyed Peas),
Tik Tok (de Kesha), Boys Boys
Boys (de Sabrina), Mamma Mia
(d’Abba), Barbie Girl (d’Aqua),
Beat it (de Michael Jackson),
Allez les bleus (de Johnny Halliday)… La Stan’Ac est également l’occasion de rivaliser
d’imagination pour les “ tenues
de scènes “. Mention spéciale
aux membres du BDE (le Bureau des Elèves), les organisateurs et présentateurs de l’événement, pour leurs costumes.
Au final, ce fut une “ compétition “ haute en couleurs et surprises, une belle manière de
faire apprécier les cours.
Alix RIDET, 2F.
Eleonore, Loaï et Camille, les présidents du BDE avant le goûter
de Noël.
Rétrospective
9
Des jeunes renouvellent la foi de leur baptême
C’est une marche vers la chapelle de Bongarant à Sautron
qui, au début de l’année scolaire 2009/2010, réunit sur
un même parcours quarante
deux élèves de notre établissement, scellant ainsi le début
d’une préparation au sacrement de confirmation. A leurs
côtés, pour les accompagner
et les soutenir dans cette démarche spirituelle, des parents et des élèves volontaires, le père Cédric et Mme
Brinet, responsable de notre
centre pastoral.
Réunions, échanges, rencontres, temps de prière, moments forts empreints de foi et
de réflexion, rien n’est laissé
au hasard dans la préparation
de cet engagement si essentiel pour chacun de ces « porteurs de lumière » comme le
leur dira Mgr James, évêque
de Nantes, lors d’une ren-
PHOTOS D.R.
«Soyez des porteurs de lumière»
Les confirmands.
contre à la cathédrale au mois
de décembre.
Arrive alors le moment, peutêtre le plus fort, de cette pré-
paration, la retraite au foyer de
charité de Tressaint. Au sein
d’une communauté de laïcs
consacrés, autour du thème
Ce n’est qu’un au revoir...
de l’Esprit Saint et de ses
dons, grâce aux témoignages,
aux temps de réflexion, de
prière et aussi de détente, nos
Quelle est la première lettre de leur prénom ?
dans les classes des autres
niveaux pour un «au revoir»
symbolique (avec distribution
de bonbons), récréation d’une
heure avec animations organisées par les Terminales, un
«bisoutage» et surtout une
bonne ambiance avec une
touche de bonne humeur et
de rigolade. Bref, c’est la journée des «Term»!
Cependant, c’est un challenge d’année en année…. Il
faut laisser le meilleur souvenir possible! Les élèves de la
promotion 2010 avaient choisi comme thème de déguisement «une chose qui commence par la première lettre
de mon prénom» (seuls les
Elena THION coécrit avec
Françoise SOULAINE.
Solidaires du Burkina Faso
Novembre 2009 : St-Stan se
mobilise pour la semaine de
solidarité internationale. Au
programme : une conférence
de la NAPCE (NORDSUD Agir
pour le commerce équitable)
pour les élèves de terminale,
une intervention d’artisans du
monde pour les élèves de 4e
et de 5e. Parallèlement est
proposé, pour 1 euro, à tous,
élèves, enseignants, personnel, un goûter solidaire composé de produits du commerce équitable, jus de fruit,
cookies et chocolat.
Près de 500 goûters sont ainsi servis lors d’une récréation,
créant une belle animation
Le 9 juin dernier fut une journée particulière pour SaintStanislas: les élèves de terminale, promo 2010, sont partis
définitivement de l’établissement. Pour certains, cela faisait sept ans qu’ils arpentaient
les couloirs de St Stan (ils ont
survécu et ne vous inquiétez
pas, tout s’est très bien passé!). D’ailleurs, pour information, certains ne voulaient pas
se séparer de St Stan et ont
décidé d’y rester encore deux
ou trois années en CPGE!
Pour cet événement, la direction permet tous les ans aux
«Term» de prendre en mains
l’emploi du temps de la journée. Au planning: passages
confirmands apprennent à
mieux se connaître, à se tourner vers les autres, à se positionner avec encore plus de
conviction. En affirmant: « Je
veux recevoir le sacrement de
confirmation », ils expriment
ainsi leur propre choix et non
plus celui de leurs parents.
Une demande officielle est
rédigée par chaque confirmand avec le plus grand soin
à l’adresse de l’Evêque.
Le 22 mai 2010 à la cathédrale de Nantes, lors d’une
cérémonie conduite par Mgr
James, soixante-douze jeunes
dont quarante-deux élèves de
Saint-Stanislas reçoivent enfin
le sacrement de confirmation.
Ils sont émus et marqués par
l’homélie de Mgr James, leur
rappelant que leur foi devait
les encourager à se tourner
vers l’autre. C’est une expérience unique.
Xavier étaient autorisés à ne
pas suivre le thème…).
C’est une occasion également
pour ces élèves de remercier toute l’équipe pédagogique qui les a accompagnés
pendant ces quelques années… par des imitations par
exemple ou des diplômes
(pour plus d’informations demander aux professeurs !).
Une belle journée qui marque
la fin du lycée et le début
d’une vie étudiante… Cependant même après cette journée on restera toujours Stanislassien !
Eléonore BLEUZEN.
Consommer équitable.
dans la cour ! Juste récompense aussi pour les élèves et
les enseignants qui s’étaient
investis les jours précédents
dans la vente des tickets et les
achats des produits ! Une collecte de savons de Marseille
et de brosses à dents est également organisée pour l’école
Saint-Joseph de Saaba au
Burkina Faso, trois enfants de
cette école étant parrainés par
des classes de l’établissement
grâce à l’association Stanafrique. Encore un grand merci à
tous pour cette belle semaine !
Brigitte BRINET et
Françoise SOULAINE.
Découvertes
10
Petite bouffe entre amis
Tous les jours de la semaine
à environ la même heure, des
centaines d’étudiants nantais
affamés se posent inconsciemment la même question: « Où
puis-je déjeuner bon et pas cher
avec mes potes ? » Cet article
est un véritable bol d’air frais,
qui, nous l’espérons, changera
vos habitudes alimentaires bien
trop américanisées !
Le caribou :
A deux pas des bords de
l’Erdre, Manu du Carib’ vous
accueille tous les jours de la
semaine les bras ouverts et le
sourire aux lèvres. Sa cuisine,
très simple et cheap, ravira
tous les étudiants désirant déjeuner dans la bonne humeur
et la rapidité.
Conseil du chef :
Devenu une véritable institution, le Caribou est attaqué
tous les jours. Courez si vous
désirez une table au soleil !
Coup de cœur :
Le burger méga Zag transportera les plus gourmands dans
un monde d’ivresse alimentaire : ses trois steaks cuits
sauce forestière et ajoutez-y
un peu d’oignons et lardons :
c’est prêt !
Conseil du chef :
Profitez de l’occasion pour
discuter de cet article avec
Gabriel, le gérant, il vous fera
peut-être une réduction !
Coup de cœur :
Les box de pommes de terre
sont
simplement
hallucinantes. Les petites pommes
de terre se marient parfaitement à la sauce, les oignons
croustillent et les lardons dansent : une véritable explosion
de saveurs dans votre palais !
Clin d’œil :
Pour garder la ligne, une
box de salade agrémentée
de nombreux ingrédients de
votre choix suffira.
Le restaurant Potatoes’Bar.
avec amour, son fromage onctueux et sa sauce burger cosmique vous rendront encore
plus détendu qu’un 15/20 en
mathématiques !
Accès :
Arrêt St Mihiel Ligne 2.
Low budget :
Formule Américain sandwich,
frites, boisson : 5,5 euros.
Zoom sur «St Stan Voile»
Le potatoes bar:
Une envie soudaine de manger des produits locaux et
frais sur le pouce ?
Dirigez vous vers la place
royale et en chemin arrêtez
vous au Potatoes bar. Prenez
une box de pommes de terre
Low budget :
Petite box : 3,5 euros
Café : 1 euro
Formule grande box + boisson : 6 euros
Infos pratiques :
Ouvert de 9h30 à minuit du
lundi au samedi.
3 rue du l’échelle 44000 Nantes
Etienne LE PRIOL, Tsa et
Pierre-Emmanuel REDON,
T ES.
PHOTOS D.R.
Retour du Cross
Le J80 sur lequel St Stan défendra ses chances.
Formé il y a quatre ans déjà
sous l’impulsion d’un groupe
d’élèves
passionnés,
le
groupe de voile de St Stan a
pris une autre dimension l’année dernière, lorsque profitant des bons résultats de leur
équipe (deux fois premiers de
leur monotypie lors du Trophée des Lycées), l’association « St Stan Voile » s’est
créée.
L’équipage St Stan Voile est
constitué de Louis-Xavier Devanneaux, (Barreur/Skippeur),
de Baudouin You (Numéro
1), d’Amaury Gaschignard
(GV Tactique), d’Erwan Presly
(Brake) ainsi que de Grégoire
de Champsavin (Piano). Tous
les cinq sont membres d’un
des clubs de voile les plus renommés , l’APCC Voile Sportive, situé sur le port de La
Baule-Pornichet.
Le statut d’association de St
Stan Voile permet d’obtenir
des subventions et de médiatiser davantage les sponsors.
L’équipage va donc adopter
de manière sereine son entraînement, qui débutera dès
janvier, avec deux stages de
cinq jours lors des vacances
de février et de Pâques; il participera à deux manches de la
coupe régionale des Pays de
la Loire. L’objectif est de préparer le trophée des lycées,
une régate organisée par
l’UCPA, regroupant une trentaine d’équipages venus de
la France entière, et qui se déroulera cette année du 2 juin
au 5 juin 2011 à Lorient.
Le groupe «St Stan’ Voile» y
défendra ses chances sur un
J80, un bateau à la fois sportif, rapide et exigeant. On leur
souhaite donc d’avoir le vent
en poupe, et de hisser haut les
couleurs de Saint-Stanislas !
Kévin GODIN, Tsa.
Et c’est reparti ! Après une saison passée particulièrement
fructueuse, avec la qualification de cinq filles au Cross
France, dont Laure Bocqueho
et Estelle Adnet, Saint Stanislas se remet en course ! En effet, depuis le 20 octobre déjà,
les cross se succèdent à une
vitesse folle (comme nos athlètes), le cross Secteur du Loquidy ayant déjà laissé sa
place au Cross Départemental de Saint Père En Retz, puis
au Cross Régionnal de Téloché, près du Mans, et enfin,
au Cross France qui aura lieu
cette année le 11 décembre, à
Quimper (ce qui promet déjà
une belle journée bien ensoleillée, comme seule la Bretagne sait nous offrir).
En résumé, les filles devront
parcourir environ 3500m et
les garçons 4500m...distance
idéale pour découvrir les joies
de la boue. Nul doute que
nous devrions apercevoir dans
les lignes du classement les
stars de notre lycée, à l’image
de Théau, Ronan, Laure, et
bien d’autres encore...
Les cadettes frigorifiées au cross régional.
Kévin GODIN, Tsa.
Coups de cœur
11
Ce film peut être qualifié de
marquant dans la mesure où
il représente le courage d’un
groupe d’hommes pacifiques
face à un milieu de violence.
Il nous explique que la méditation peut vaincre les armes.
Relatant une histoire vraie, ce
film aurait pu être un panel de
clichés sur les terroristes et les
moines. C’est vrai qu’un réalisateur serait tenté de glorifier
ces hommes de dieux en rajoutant des évènements qui
n’ont pas eu lieu. Ici, Beauvois
reste dans un réalisme irréprochable en nous présentant un
monastère où toutes les émotions de l’être humain sont évoquées naturellement, sans musique envahissante, discours
emphatiques ou décors plus
beau que nature. J’ai été séduit
par la simplicité avec laquelle le
réalisateur nous présente l’ambiance calme et apaisante d’un
monastère, grâce à des plans
fixes, et, par opposition, les vio-
Surprenante
Amélie !
Amélie Nothomb, Une Forme
de vie
Si vous n’êtes pas un familier d’Amélie Nothomb, voilà un roman qui va vous surprendre !
C’est la correspondance entre
l’auteur et un soldat américain,
basé en Irak. Il raconte sa
vie à Bagdad, son poids qui
lui pèse, dans tous les sens
du terme, et ses nuits avec
« Schéhérazade ». Nothomb
se prend d’intérêt pour lui, attention pas d’affection, elle lui
répond, l’aide. Elle attend ses
prochaines lettres, nous dit
ce qu’elle pense de lui. Mais
quand la routine semble s’installer, le soldat ne répond plus:
est-il toujours en vie ?
Histoire à dormir debout,
histoire de guerre, de mensonge... des histoires à la manière de... Nothomb !
Justine FOREST, 1L.
PHOTOS D.R.
Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois
Christian (Lambert Wilson) et Luc (Michael Lonsdale) exposent leur point de vue.
lences abominables commises
par les terroristes, relatées au
moyen de caméras à l’épaule.
Evidemment, ces choix tech-
niques judicieux procurent une
sensation supplémentaire de
réalisme.
De plus, l’interprétation collec-
tive des moines dans ce chefd’oeuvre est impressionnante!
Le rôle de Christian, moine autoritaire et rempli d’espérance,
Un roman
dérangeant !
Orient épique
et capiteux
Tempête
sur la rentrée !
Olivia Rosenthal. Que font les
rennes après Noël ?
Le titre fait d’abord sourire, il
nous ramène à notre enfance,
à notre désir de posséder
un animal domestique. Car
c’est bien la vie des animaux
dits «domestiques», cloîtrés,
sous surveillance, parfois objets d’expériences que l’auteure met en parallèle avec
la nôtre, enfants prisonniers
de nos parents ou adultes, du
travail... C’est bien à votre vie,
vos souhaits, vos désillusions
que l’auteure s’adresse à la
deuxième personne d’une façon certes efficace, mais tellement répétitive.
Sans péripéties, ce roman dérange néanmoins par cette
façon qu’a l’auteure de renvoyer chacun au mal-être et
aux frustrations qu’il a pu un
jour ressentir.
Mathias Énard, Parle-leur
de batailles, de rois et d’éléphants... et pourquoi pas d’un
bon roman ?
Constantinople, perle de
l’Orient, ville musulmane aux
fondations chrétiennes, majestueuse, éclatante de couleurs et d’odeurs ! Un artiste à
peine reconnu, Michel-Ange,
est pressé par le sultan Baiazid de construire une merveille d’architecture. Combler
le sultan, ne pas lui déplaire!
Michel-Ange, émerveillé par
les coutumes ottomanes, séduit par les récompenses
promises, se projette alors et
nous entraîne avec lui dans
ce monde oriental incroyable,
peuplé d’étonnantes rencontres et de plaisirs inconnus...
Julien BROHAN, 1L.
Laurent Gaudé. Ouragan.
Un cyclone va s’abattre sur
la Nouvelle-Orléans. Tous les
habitants ont quitté la ville, à
l’exception de Joséphine «négresse» presque centenaire,
Rose Peckerbye et son petit
garçon, Keanu Burns,son ancien amoureux venu la retrouver après six ans dans l’enfer
des plates-formes pétrolières,
Buckeley, échappé de prison,
et enfin le Révérend qui veut
prouver qu’il peut servir Dieu
lors de ce désastre. Cinq personnages, cinq voies, des
phrases courtes pour nous raconter les événements, le cataclysme, les pensées et sentiments des protagonistes...
tandis que le roman nous livre
le point de vue tellement cynique des blancs…
Jonathan RENOIR, 1L.
Pierre FRANCOIS, 1L.
convient comme un gant à
Lambert Wilson. D’autre part,
des acteurs totalement inconnus font surface ici et nous
éblouissent de leur jeu grandiose. Un jeu qui est mis en
avant par la caméra magique
de Beauvois, grâce à des portraits ingénieux. Les visages
des moines le dernier soir m’ont
fait pleurer. Ils savent tous qu’ils
vont mourir, mais ils ont une
mission à remplir. Au début du
film, le spectateur ne rêve que
de voir les moines partir de ce
pays chaotique. Puis, au fur et
à mesure que le film avance,
on se dit que l’important n’est
pas de survivre mais de vivre.
Et c’est ce que font ces moines,
qui ne peuvent pas mieux vivre
qu’en répandant la parole de
Dieu, en priant et en aidant les
populations persécutées. Je
vous recommande vivement ce
chef-d’oeuvre.
Erwan BARILLOT, 2D.
La Petite Fille
Bois-Caïman
Avez-vous déjà voyagé avec
«Les passagers du vent»? Les
livres 1 et 2 de «La Petite Fille
Bois Caïman» sont la suite et
fin de l’histoire d’Isa écrite et
dessinée par Bourgeon. Dans
cette BD, nous suivons Zabo
partie rejoindre sa bisaïeule
qui n’est autre qu’Isa, au fin
fond d’un bayou, en Louisiane. Isa lui raconte sa vie
passée en Europe, Afrique,
à Saint-Domingue; la révolte
des esclaves en 1791 et son
départ pour la Louisiane, où
elle mettra au monde une petite fille métisse. Le dessin est
magnifique, il nous permet de
voyager dans une partie de
l’Histoire, mais très sombre.
Pour cela, ce volume s’adressera plus aux lycéens qu’aux
collégiens.
Alix d’AUDEVILLE, TSa.
15 - 25 ans, lancez-vous!
Prix Initiatives Solidaires
Vous voulez aider concrètement ceux qui en ont besoin, qu’ils habitent près de
chez vous ou à l’autre bout du monde?
Le prix «Initiatives solidaires» peut vous aider sous la
forme d’une bourse
Les candidatures doivent être envoyées avant le vendredi 7 janvier 2011 :
Ouest-France / Initiatives solidaires,
35051 Rennes cedex 9. - Tél. 02 99 32 61 04
ou via le formulaire d’inscription en ligne sur www.ouest-france.fr

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