Le Globule fait peau neuve - Collège Lycée Saint Stanislas
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Le Globule fait peau neuve - Collège Lycée Saint Stanislas
Globule avec le soutien de Le journal du lycée Saint-Stanislas de Nantes 14 022 D.R. Le Globule fait peau neuve ! Le comité de rédaction du Globule. Voyages, solidarité et événements : souvenirs, souvenirs… pages 8 - 9 Numéro 1 - Décembre 2010 Mangez pour trois fois rien dans Nantes ! Testé et approuvé par la rédac ! page 10 Les coups de cœur des jeunes : films, livres, musique… page 11 Voyages à Saint-Stanislas 2 Argentine : « Le meilleur voyage de ma vie » En général les Argentins sont très heureux d’accueillir les correspondants français chez eux, l’as-tu ressenti ? L’accueil est très chaleureux, dès le début je me suis senti membre à part entière de la famille de Gregorio mon correspondant. Je m’appelais Victor Hadad durant tout le séjour (rires). Quelle a été ta première impression en arrivant sur le sol argentin ? Beaucoup de vie, nous sommes allés à la Baca, un quartier populaire de Buenos Aires. Toutes les maisons y sont colorées, de la musique anime les rues mais le plus marquant était de voir la bonne humeur et la convivia- PHOTOS D.R. Victor Le Bail est l’un des 18 participants de l’échange Cordoba-Nantes 2010 organisé chaque année par la direction de l’académie Argüello de Cordoba en Argentine et la direction du lycée Saint-Stanislas à Nantes. Groupe franco-argentin 2010. lité de la population argentine. Et suivre un cours de maths en espagnol ça va ? J’ai déjà des difficultés en mathématiques en France, alors en Argentine je ne te raconte pas ! ( rires) Des excursions sont organisées tout au long du voyage par les professeurs, laquelle a été la meilleure pour toi ? Je me souviendrai toujours lorsque nous nous sommes baignés dans la chute d’eau de la Combrécita, on se croyait en Europe car c’est un ancien village allemand mais avec les avantages du climat argentin. Quel contraste avec la France t’a le plus marqué ? En Argentine, il n’y a pas la même valeur de l’argent qu’en France. La notion de mérite est beaucoup plus présente. Des Argentins très riches savent qu’il ne faut pas gaspiller leur argent et vivent bien plus simplement qu’en Europe. Dans quelle mesure ce voyage t’a-t-il marqué ? Ce voyage m’a permis de voir une culture profondément différente de la nôtre. Elle est davantage portée sur l’humain et l’échange : ce fut les deux plus belles semaines de ma vie. As-tu des idées pour améliorer l’échange CordobaNantes ? Ce voyage est très bien organisé. Mais je pense qu’être plus en contact avec la misère qui affecte le pays pourrait nous sensibiliser davantage sur la pauvreté qui touche les pays en voie de développement. Merci Victor. Etienne LE PRIOL. TSAlpes : un projet, un voyage ! Neige et études en sixième A l’origine de ce projet trois professeurs de terminale S : Mme Neveu (SVT), Mme Poisbeau (Mathématiques) et M. Lucas (Physique Chimie), leur idée fondatrice étant de suivre une classe sur les deux ans du cycle baccalauréat (Première et Terminale). En septembre 2008, d’autres professeurs ont rejoint le projet : Mme Clasquin (Histoire Géographie), Mme Kerleo (Espagnol). Le groupe de trente cinq élèves qui a eu la chance d’intégrer cette classe a réalisé avec l’appui des professeurs plusieurs opérations de financement pendant l’année de première : vente de muguet, de croque monsieur, de gâteaux et de boissons chaudes aux récréations, et l’organisation d’un vide grenier ! Dès la deuxième semaine de rentrée en terminale, le groupe classe est donc parti pour une semaine dans les Alpes pour faire de la géologie sur le terrain (subduction et collision étant au programme de SVT), mais ce n’est pas tout ! Car il a aussi eu la chance de visiter le CERN et l’ONU à Genève ! Tout cela pour bien préciser que bien que le séjour se soit déroulé dans une très bonne ambiance, les cours étaient toujours au programme (un Tous les ans, les sixièmes se déplacent dans les HautesPyrénées dans le village de Vielle Aure près de Saint-Lary. Les élèves sont hébergés au centre de vacances de l’Eterlou et vont skier à Piau Engaly. Ne croyez pas qu’ils soient en vacances ! Au programme : le matin, cours de SVT et de géographie, illustrés par la visite de la centrale hydroélectrique de Saint-Lary, la visite d’une bergerie et la fabrication du fromage. L’après-midi, place au ski. Sous la houlette d’un moniteur diplômé, certains font leur début et d’autres améliorent leur technique. A la fin de la semaine, les étoiles décrochées Ines dans sa «bulle» lors de la visite du CERN. programme d’ailleurs très chargé !) et les élèves toujours extrêmement studieux (hum !). Ce qui est certain c’est que la classe n’a jamais été aussi solidaire et qu’une réelle complicité (constructive cela va sans dire !) s’est installée entre professeurs et élèves. Car comme le disait si bien Jean-Luc Gendry : «Ce qui importe, ce n’est pas le voyage, c’est celui avec lequel on voyage. » Louise QUINTANA. Centre de vacances de l’Eterlou. témoignent des progrès accomplis. Le soir, veillées. Un pisteur vient présenter les facettes de son métier : balisage des pistes, secours aux personnes, qualité de la neige… Un conteur fait découvrir les légendes de la région. Un groupe folklorique initie aux danses traditionnelles lors d’une soirée qui rencontre un vif succès. Les élèves rentrent avec des souvenirs plein la tête. Et il n’est pas rare d’entendre des terminales évoquer avec émotion leur voyage effectué sept ans plus tôt ! Valérie GAUZENTES. Editorial 3 Le billet du directeur Ça y est !… Vous avez entre les mains le Globule nouvelle formule. Fruit de la collaboration entre le journal Ouest France et une équipe de volontaires, professeurs et élèves de Saint-Stanislas réunis en comité de rédaction, vous en découvrez le premier numéro. Vous le retrouverez ainsi à raison de trois par année scolaire. contraintes techniques. Ce nouveau numéro du Globule a déjà atteint ce premier objectif : éduquer, enrichir tous ceux et celles qui y ont participé. Bonne lecture A l’origine, une proposition du groupe Ouest France qui met à notre disposition son expertise en matière de communication et ses hommes (un grand merci à MM. Hutin, Cossais…), ses moyens techniques (conception, mise en page, impression…). Cette proposition suscita des «vocations» et une convention fut signée au printemps entre Ouest France et Saint-Stanislas. Depuis, le travail n’a pas manqué : la recherche de sujets, les reportages, les photos, les PHOTOS D.R. Un esprit d’équipe M. Toumoulin, directeur de la publication du journal. réunions, la rédaction des articles, la mise en page, tout cela avec un objectif : sortir le premier numéro pour fin 2010. Toutes ces tâches partagées ont créé un esprit d’équipe, une volonté du travail bien fait, une curiosité pour des sujets parfois peu valorisés, une rigueur indispensable à la conception même du journal, une prise en compte des Son objectif final est d’être lu assidûment, régulièrement et avec plaisir. Qu’il soit un lien qui permette à tous ses lecteurs de mieux connaître Saint-Stanislas et tout ce qui s’y passe ; mais aussi d’appréhender les sujets qui intéressent les jeunes en devenir, qui se construisent à Saint-Stanislas. Je vous invite à découvrir ce nouveau numéro et je renouvelle mes remerciements aux collaborateurs de Ouest France sans lesquels ce numéro n’existerait pas. Je félicite le comité de rédaction pour son travail et son résultat. Bonne lecture ! Au trimestre prochain ! H. TOUMOULIN. Les temps forts de l’année 2010-2011 Depuis 57 ans à St Stan... Saint-Stan a de nombreux projets pour tous ses élèves qui se déroulent tout le long de l’année scolaire. Voilà quelques-unes des grandes dates de l’année à venir: Le Globule a vu le jour en 1953 un mois avant le baccalauréat, sous l’impulsion de deux élèves de première, J.M Lemière et P. Gauthier alors que certains des professeurs n’approuvaient pas le projet : « Ils ont bien d’autre chose à faire, et puis, ce journal ne durera pas ; l’année prochaine personne ne recommencera», extrait du livre Saint-Stanislas, 150 ans d’enseignement catholique de Noël Guillet (ancien élève de Saint-Stanislas). • Le voyage en Argentine du 16 mars au 1er avril 2011 • L’arrivée des Américains de Seattle du 20 mars au 9 avril 2011 et des correspondants des quatrièmes de la section européenne du 16 au 24 mars 2011 • Les portes ouvertes des sixièmes le 4 décembre 2010 • Le séjour à Berlin pour les secondes germanistes du 11 au 17 avril 2011 • Le mini-séjour découverte intitulé « Marchés de Noël à Cologne » en Allemagne pour les cinquièmes germanistes du 14 au 17 décembre 2010 • Le Voyage des 2A à Paris : 16 et 17 décembre 2010 • La profession de foi le 14 mai 2011 à SaintStanislas 10 rue du Breil - 35 051 Rennes cedex Tél. 02 99 32 61 04 [email protected] • Le Trophée des lycées du 2 au 5 juin 2011 • Le voyage à la neige pour les MP, PC de deuxième année du 23 au 29 janvier 2011 • La Stan’Ac le 25 février 2011 • Le voyage en Italie qui aura lieu fin mai 2011 pour 43 élèves de seconde. • Les portes ouvertes du collège et du lycée le 5 février 2011 • Le voyage à Leighton Park pour les quatrièmes de la section européenne du 2 au 10 février 2011 Flavie PERRIER, 2A. Association pour le développement du Journal des Lycées • Le PAE des sixièmes du 7 au 16 février 2011 • Le voyage des TS à Paris : 27 et 28 janvier 2011 En 1974, le Globule cessa sa parution faute de successeurs. Cependant, le journal reprit sa publication quelques années plus tard. Cette année 2010, le Globule trouve un nouveau souffle grâce à la collaboration de Ouest France. • Le vide grenier pour financer le projet Alpes le samedi 16 avril 2011 • Le goûter de Noël le 17 décembre 2010 • Le voyage à Seattle pour les secondes du 7 au 26 février 2011 Un nouveau souffle Lycée Saint-Stanislas Adresse : 2 rue Saint-Stanislas BP 40905 44 009 Nantes Tél. 02 40 20 17 50 Sites : www.lycee-saint-stanislas.fr www.college-saint-stanislas.fr • La fête de Saint-Stanislas le 27 mai 2011 • Le sacrement de confirmation le 11 juin 2011 Directeur de la publication : H. Toumoulin Mise en page : Bayard Service Édition - Ouest Tél. : 02 99 77 36 36 Imprimerie : LBC (labellisé développement durable) Projets marquants 4 L’atelier scientifique récompensé ! Pour l’année scolaire 2009 – 2010, les curieux de l’atelier scientifique, pilotés par Mme Tual et M. Bregeon, ont traqué les tensioactifs qui se cachent dans notre assiette et notre salle de bains. Au cours de leurs investigations, ils furent amenés à découvrir, entre autres, les mousses, les émulsions, la chantilly, la crème, le savon sous l’œil attentif et scientifique de Geneviève Llamas, Vincent Rampon et Alain Riaublanc, trois chercheurs de l’Inra de Nantes. De là à participer aux concours, il n’y avait plus qu’un tout petit pas à franchir. Chose faîte avec la participation à « Faîtes de la science » dont la finale régionale s’est déroulée (après sélection de dossier) à Angers au mois de mai dernier. Le dynamisme et la curiosité exacerbée des participants les ont propulsés d’un bond en finale nationale! Le jury présidé par Claudie Haigneré a évalué les vingt-trois projets nationaux qui ont porté haut les couleurs des sciences et de leur académie en un lieu dédié : la Cité des Sciences et de l’Industrie, porte de la Villette à Paris. Les petits nantais, mélangés à tous ces grands collégiens et lycéens ne sont pas montés sur le podium final mais n’ont pas boudé le plaisir qu’ils ont eu tout au long de l’année en approfondissant ce thème. Comme quoi l’âge de la recherche n’attend pas le nombre des années ! Forts de leurs visites à la savonnerie Gonnord, à la faculté de pharmacie de Nantes, aux laboratoires de l’Inra de Nantes, les dix-huit jeunes élèves de sixième ont retranscrit au travers d’expériences les connaissances expliquées lors de ces différentes interventions. Chaque semaine, les travaux ainsi réalisés furent diffusés sur le site internet du collège. Il y eut des présentations de panneaux devant les parents PHOTOS D.R. Dix-huit élèves ! Les chercheurs à l’Inra. et les élèves, petits et grands lors des portes ouvertes de si- xième, de la journée bilan, de « l’atelier fait son show », et enfin au forum des sciences. au pôle séquoia de Nantes. Une mayonnaise sans oeuf ! Laisse ma mer ! Eh oui, c’est possible ! Pour cela, il vous suffit de remplacer le jaune d’œuf par de la lécithine dissoute dans un peu d’eau. Ajoutez ensuite une goutte de vinaigre, une pincée de sel, un peu de poivre. Versez lentement l’huile tout en fouettant ce mélange. Le tour est joué ! Le goût : c’est autre chose ! Vous venez de réaliser une émulsion d’huile dans l’eau grâce aux propriétés tensioactives de la lécithine. En effet, ce tensioactif a permis de disperser les gouttelettes d’huile dans l’eau alors que Nettoyage de la plage à l’île d’Yeu. On a tous déjà vu cette traînée noire sur le bord de notre littoral mais qu’est-ce que c’est vraiment? La seconde B de l’année 2009/2010 a mené une étude pour comprendre pourquoi la laisse de mer est vitale pour nos côtes et quelles sont les conséquences de son ramassage. Ce projet débute par une volonté de dynamiser le groupe, un point commun à tous et un sujet un peu dans le coup:l’écologie. Pendant un an, cette classe mène des recherches poussées, interview de spécialiste (Gilles Bocquené, écotoxicologue), visite d’usine de retraitement, démarche auprès des communes, etc. Tout cela dans le seul but de comprendre et ensuite de pouvoir sensibiliser au maximum la population. Au terme de ces recherches, un travail de synthèse est présenté devant un jury dans le cadre du concours européen «Jeunes Reporters pour l’environnement». Pendant toute cette année, la classe entretient un lien solide avec les médias. Elle rencontre des journalistes Béatrice TUAL et Benoît BREGEON. de Ouest France, de Presse Océan et de Télé-Nantes. Elle présente même son projet devant des étudiants de l’ISEG Nantes qui le récompensent comme il se doit. Cette étude se finalise par un séjour d’une semaine à l’île d’Yeu, une semaine pendant laquelle les scientifiques en herbe étudient sur le terrain en compagnie de M. Bocquene et réalisent une campagne d’information dans Port-Joinville. Pierre-Olivier GILLIER, 1Sa. La classe de seconde D. ces deux liquides sont initialement non miscibles ! Et dans la mayonnaise classique ? Le jaune d’œuf contient entre autres de l’eau et de la lécithine, ce qui va permettre de réaliser une émulsion d’huile dans l’eau. Peut-on vraiment parler de mayonnaise ? Chimiquement parlant, ces deux préparations sont des émulsions, il n’y a donc aucune différence mais au goût, c’est autre chose! Vous voulez en savoir plus? Venez découvrir le fruit de notre travail à notre adresse : http://sites.google.com/site/ tensioactifststan Virginie MENARD. Ils ont écrit à la manière de P. Delerm 5 Le grand bain du dimanche soir C’est le grand moment! DESSIN : CLEMENCE RABIN On entre dans la salle de bains et on tourne le robinet d’eau chaude. La chaudière se met en route et on perçoit un bruit qu’on peut caractériser de sourd. On prend soin de «goûter» la température de l’eau, c’est comme un rituel. Elle se fracasse sur le mastic blanc comme une cascade sur les roches en Amazonie. On ouvre le placard et on prend le pilier de la future relaxation: le gel douche, puis on en déverse là où l’eau s’abat avec violence et beauté à la fois. On aperçoit les premières bulles semblables à d’infimes petites perles glissant avec le courant sur l’eau. on admire la construction de l’édifice de mousse blanche qu’on voit grandir à une allure vertigineuse, et soudain odeur, qui varie en fonction du produit, embaume la pièce. On retourne à ses occupations pendant que notre bassine sacrée continue à se remplir d’elle même. Au bout d’un certain temps que l’on juge être bon, on revient dans la salle, un mur d’odeurs nous rappelle des souvenirs de promenade en campagne ou de séjour au soleil inoubliable. Puis on arrête l’effervescence de l’eau en s’apercevant parfois que sa température est soit trop Les dix dernières minutes de la matinée fraîche, soit trop chaude. Seuls quelques étourdis invétérés oublient de couper l’eau et donc provoquent une inondation. PHOTOS D.R. Plus que dix minutes pour ce sandwich. lourde, presque palpable... Tic Tac... Tic Tac... On entend maintenant un bruit de fond amer qui nous oblige à accepter l’insupportable. «Combien?» «Huit minutes.» Ces mots pourtant banals nous achèvent. Ils forment une musique dans notre tête. Un requiem. Le requiem du temps qui se meurt. On aperçoit alors une lueur d’espoir. La pendule de la classe, délaissée jusque-là, indique 12 h 27. Dans la tête, des doutes s’installent. Comment est-ce possible?Qui a tort? Pourquoi ne suis-je pas malade? Tic Tac...Tic Tac... On ne tient plus... On a tous ramassé nos affaires, plus personne ne s’écoute. Dring ! Les bêtes sont lâchées. On court, on pousse, plus d’amitié quand le brouhaha des gargouillements nous monte aux oreilles. Ce son, cette cloche nous laisse un parfum de liberté sauvage dans la bouche. Pourquoi? On ne l’a jamais su mais par contre ce que l’on sait c’est qu’il est déjà 13 h 30... Fichu temps... Pierre-Olivier GILLIER, 1Sa. Louis FOURCHON. Un pas dans la neige Ça commence toujours le matin, on ouvre les volets et on la voit, cette neige encore blanche, on sait que ça ne va pas durer mais on l’observe, on la regarde tomber. On voit ce drap blanc, dans le jardin, les arbres dénudés embellis par cette fine couche de neige. Tout est blanc, tout nous éblouit, mais c’est beau. Et puis on ouvre la porte et c’est là que tout commence, on pose un pied et alors il y a ce petit craquement qu’on aime tant, celui qui pendant juste un petit moment fait s’arrêter le temps. C’est au tour Tic Tac... Tic Tac... La montre du voisin résonne dans la tête. On essaie de rester attentif, de ne pas y penser mais ça y est: il est 12 h 20 et la seule préoccupation qui persiste vient de notre estomac. On a faim. Une faim présente depuis déjà deux heures mais qui restait cachée derrière un flot d’informations napoléoniennes. Elle a profité du chuchotement: «Il est quelle heure?» pour prendre le dessus, nous soumettre à sa volonté. On peut sentir la lassitude qui plane maintenant, On passe la première jambe et enfin le corps tout entier qui porte les traces d’une dure journée de labeur ou le stress d’une semaine rude que même les douches quotidiennes n’arrivent pas à enlever. Selon les goûts et l’âge de chacun, on peut choisir d’allumer la radio ou bien tout simplement de jouer avec le personnage culte et caractéristique du bain: le canard en plastique. Une heure est passée, certains se sont endormis, d’autres sont à leur troisième magazine, déjà lu une centaine de fois, et on se dit que l’on devrait peut-être sortir... Mais non, rien à faire, on est comme dans son lit le matin même, emprisonné dans une cage à plaisir; On tourne une énième fois le robinet histoire de réchauffer l’eau... La neige à Saint-Stanislas. de l’autre pied, la sensation est encore plus forte, c’est comme une décharge électrique, ça traverse tout notre corps. Ensuite les pas s’enchaînent, un pied puis l’autre. La sensation reste toujours la même mais de plus en plus forte. On s’imagine se rouler dedans comme dans un immense nuage de coton blanc. Plus rien ne nous inquiète, on rajeunit de dix ans et on profite simplement parce qu’on sait que tout cela ne va pas durer longtemps. Isaure BUREAU. La vie au lycée 6 La réforme : du nouveau au lycée Les secondes sont les premiers concernés par la réforme. Les options de détermination ont été remplacées par les enseignements d’exploration. Parmi ces enseignements d’exploration, les élèves de secondes doivent explorer obligatoirement l’économie en choisissant un premier enseignement entre « Sciences Économiques» et « Principes Fondamentaux d’Économie et de Gestion» puis un deuxième entre « Méthodes et pratiques scientifiques», «Littérature et société» ou «Arts visuels». Il est possible de suivre deux enseignements d’exploration en économie. A Saint Stanislas, tous ces enseignements ont été dédoublés et occupent deux heures de l’emploi du temps par semaine, notamment afin de faciliter les sorties et les visites à l’extérieur. La mise en place de ces cours nécessite une grande organisation car elle mobilise beaucoup de professeurs. Ces enseignements d’exploration sont seulement évalués et apparaissent dans le bulletin des élèves à titre indicatif. L’accompagnement personnalisé constitue également un changement essentiel pour les secondes. Il a lieu deux heures hebdomadaires et comprend des cours De nombreux changements pour les secondes. d’approfondissement ou de remédiation en français, mathématiques et anglais ainsi que de l’aide à l’orientation et de la méthodologie. L’accompagnement personnalisé est maintenu jusqu’en terminale. Selon M Beauchesne, directeur du lycée, le fait de réserver une plage horaire spéciale à l’orientation, de favoriser les cours en demi-groupes permet un accompagnement plus approfondi et personnalisé de PHOTOS D.R. Un accompagnement pas comme les autres « Pour la prochaine fois, apporter crayons de couleur et crayons feutres… » Etonnement perceptible dans les yeux des élèves de seconde. Et pour cause, un drôle de travail va leur être proposé pour la prochaine séance d’« AP2 ». « Mais c’est quoi l’AP2 ? », me direz-vous! Il s’agit, à Saint Stanislas, d’une composante de l’Accompagnement Personnalisé, l’un des nombreux dispositifs proposés dans le cadre de la réforme des lycées. Un lundi sur deux pendant deux heures, les élèves se retrouvent donc pour travailler essentiellement…sur euxmêmes ! Pour cette séance en particulier, chacun a du réaliser son blason ! Pour cela, dans chaque case, ont été illustrés par un dessin ou un symbole les thèmes suivants : 1- vous, tel que vous vous voyez (en haut à gauche) 2- vous, dans l’école (en haut à droite) Paroles des profs et élèves chaque élève. Néanmoins son seul regret est que «les heures de cours pour les élèves n’ont pas été diminuées». Céline BOIS et Marine BROUSSOT, 1L-ES. Céline BOIS et Marine BROUSSOT, 1L-ES. Un crime à Saint-Stanislas ? Chronique d’un fait divers fictif... Le premier octobre 2010, M. Patrick Trouvetout est retrouvé mort à Saint-Stanislas dans la salle 007, au cinquième étage du bâtiment B. La classe de Méthodes et pratiques scientifiques étudiant les méthodes de la police scientifique est chargée de mener l’enquête sous la direction de MM. Lucas et Denis et Mme Brégeon afin d’élucider ce mystère... Tout d’abord, les élèves se sont rendus sur le lieu où le «cadavre» de M. Trouvetout a été découvert pour effectuer les premières observations et réunir un maximum d’informations Productions d’élèves. 3- vous, dans votre vie personnelle (en bas à gauche) 4- vous, dans vos relations avec les autres(en bas à droite) 5- un projet professionnel ou de vie qui vous tient à cœur (au centre) Pas si facile! Mais, pourquoi créer son blason ? Tout simplement pour mieux se connaître et mieux se former à l’orientation. Cette activité Paroles de profs « Certains d’entre nous ont vu les horaires de leur matière diminuer et d’autres augmenter». «Au niveau des programmes, les contenus sont davantage contextualisés» . «La réforme nécessite une grande organisation» «Les enseignements d’exploration sont l’occasion pour les élèves de travailler différemment, de découvrir des métiers» «Cette réforme était nécessaire mais je n’ai pas assez de recul pour constater les effets de la réforme des secondes». Paroles d’ élèves «J’ai redoublé et par rapport à l’année dernière les cours sont plus concrets. Le contenu des enseignements d’exploration est similaire aux options de détermination» «Je ne sais pas ce que je veux faire plus tard et je trouve l’aide à l’orientation importante». «J’aime les langues vivantes, c’est bien les demi-groupes» sera bien sûr prolongée par d’autres travaux : construction de sa trajectoire de vie, réalisation de tests pour découvrir un métier, stage pendant deux jours en lien avec son projet professionnel ou son projet de vie… Toujours pas de projet ? Alors, à votre blason ! Virginie MENARD. Découverte du lieu du crime. sur la scène. Ensuite, ces élèves ont fait des recherches pour apprendre à analyser les éléments d’une enquête. Suite à ces recherches, la classe a été divisée en plusieurs groupes pour analyser séparément les différents indices, auparavant classés par catégorie. Ils sont retournés ensuite sur la scène du «drame» afin de prendre les mesures, faire des photos et rechercher d’autres indices éventuels. L’enquête en est à ses débuts mais la police envisage déjà plusieurs pistes ! Sylvain GIRAUD et Bastien MOTARD, 2E La vie au lycée 7 A la découverte de la série ES Réflexion et culture générale Cette série est avant tout centrée sur les sciences économiques et sociales avec un fort enseignement de mathématiques et d’histoire-géographie. Les disciplines littéraires (français, philosophie et langues vivantes) y tiennent cependant une place importante. Au sein de cette série, plusieurs profils d’études peuvent être distingués. Réputée difficile parce qu’il faut être bon «un peu partout», elle se prépare en deux ans: l’année de la première et l’année de la terminale. Quel est le profil requis pour cette filière? Typiquement, l’élève en ES doit être assez bon en langues vivantes, à l’écrit comme à l’oral, en français et n’a pas peur des dissertations : il faut composer en histoire-géographie, en français, mais aussi en philosophie et en SES. On exige aussi de lui qu’il suive régulièrement l’actuali- PHOTOS D.R. Suivre l’actualité Les 1ES lors du débat « Paroles d’Européen » et à la visite de l’entreprise 44Enseignes. té, surtout via la lecture de la presse et qu’il soit passionné par le monde contemporain. Il ne faut pas négliger l’histoiregéographie, qui a un assez gros coefficient au baccalau- De l’Arte à Shakespeare réat. Enfin, le niveau en mathématiques reste exigeant, difficile d’en faire l’impasse! Représentation du groupe de première (2010). chaque semaine dans l’établissement. Ils permettent à chacun de s’exprimer très librement selon les impulsions de son imagination, mais en tenant compte de contraintes qui poussent à un travail pertinent d’acteur. Trois heures par semaine Grâce à l’intervention de comédiens et metteurs en scène tout au long de l’année, l’option théâtre s’est imposée dans l’emploi du temps des élèves comme un moment d’expression artistique, mais aussi d’approfondis- Pierre-Emmanuel REDON, T ES. L’orientation : sujet épineux A partir de la seconde, notre entourage s’inquiète au sujet de notre orientation. Mais qu’en est-il vraiment? Un sondage effectué auprès de lycéens de l’établissement a montré que 45% des élèves n’ont aucune idée de leur choix futur. Pour les aider, il existe plusieurs organismes: Primo, le SCIF, service de conseil et d’information aux familles, permet au travers de tests sur la personnalité d’établir un profil du lycéen, apportant des précisions sur ses capacités professionnelles. Ensuite, le BDI (bureau de documentation et d’information), présent au sein même de St Ici, pas de faux dentiers, de perruques ni de timidité. A Saint Stanislas, trois groupes de comédiens motivés se lancent chaque semaine dans toutes sortes d’improvisations, de jeux et de mises en scène. Avec à l’appui des textes de Molière, Brecht ou Feydeau, la barre est haute. Du répertoire classique aux textes modernes, avec Wajdi Mouawad ou Bernard-Marie Koltès, à chaque minute l’imagination des élèves est sollicitée, et à chaque réplique, leur expérience grandit un peu plus. C’est ainsi que se déroulent les cours de l’option théâtre Et après le baccalauréat? Elle ouvre pourtant des portes dans beaucoup de domaines - presque tous en fait - mais ferme celles des formations scientifiques post-bac comme la médecine. Il existe par contre des écoles d’ingénieur pour la filière ES. Un bon sens de la réflexion et une culture générale solide sont les qualités appréciées chez les élèves détenteurs d’un bac ES. Depuis leur création, les SES, et les autres disciplines fondamentales du baccalauréat ES, utilisent abondamment les méthodes actives et ainsi, développent le travail autonome de l’élève (recherche documentaire, exposés, travail en petits groupes, enquêtes, production utilisant les technologie de l’information et de la communication, etc.). sement culturel. A raison de trois heures par semaine, ils découvrent de nouveaux auteurs, l’histoire du théâtre antique, et tout un univers historique, en passant par des mises en scène vues au festival d’Avignon, sans jamais tourner en rond. Les différents thèmes qu’ils abordent sont sans cesse renouvelés... Pour le plaisir de tous ! Les groupes de 2de, 1re et Terminale se produisent tous les ans, venez découvrir leur univers théâtral riche et leurs mises en scènes étonnantes ! Claire LE GOURIELLEC, TSa. Stan, permet de se renseigner plus précisément sur les milieux professionnels en accord avec ce profil. Pour finir, le salon de la formathèque se déroulera à la Beaujoire du 20 au 23 janvier 2011 et regroupera de nombreux intervenants de tous horizons professionnels prêts à répondre à toutes vos questions. Puis, pour affiner le tout, rendez vous sur le site de l’ONISEP qui présente des fiches de métier par domaines ou centres d’intérêt ! Agnès BRIAND TSc et François-Xavier BRIAND, 1Sa. Rétrospective 8 Saint-Stan est en fête ! bliée, l’option cinéma et l’option théâtre offrent quelques représentations permettant aux esprits de s’évader. Une âme d’enfant PHOTOS D.R. Du rock à Saint-Stanislas ? Vendredi 4 juin 2010, la fête de Saint-Stan est lancée pour la plus grande joie de tous et un air de rock‘n’roll s’élève et enivre l’établissement. Dès la fin des cours, spécialement avancée, chacun peut profiter de nombreuses animations. Sur la cour, les gourmands apprécient les gâteaux, les brochettes de bonbons et surtout les célèbres barbapapas concoctées par les élèves et les professeurs. Tandis que ces délices d’enfance ravissent les papilles, la séance de maquillage pour les petits (parfois aussi pour les plus grands…) et le concours de déguisement ravissent les pupilles ! Les salles de classe sont transformées en pôles d’exposition où chacun découvre des projets réalisés durant l’année écoulée. La présentation des échanges linguistiques de Cordoba en Argentine, de Seattle aux Etats-Unis et du séjour en Galice assure le dépaysement Ambiance festive. et invite au voyage. Le visiteur peut poursuivre vers le pôle scientifique où la restitution du projet Jeunes Reporters, du projet Alpes, du passeport recherche et de l’atelier scientifique illustre le développement des connaissances et de la Nouvelle édition de la Stan’Ac culture scientifique, le tout couronné par un voyage à Paris au Palais de la Découverte. La dimension artistique n’est pas ou- A la sortie, l’air de rock ‘n’ roll précède les airs traditionnels interprétés par le célèbre orchestre des professeurs. Un peu plus loin dans la salle de l’Erdre, quelques parents retrouvent une âme d’enfant en admirant les vols des avions électriques mis au point par l’atelier modélisme. Au bout de ce parcours éclectique, les visiteurs assistent à un bouquet final de démonstrations impressionnantes de bolas, de gymnastique rythmique et artistique et de sauts à trampoline ! Cette soirée est un festival de sens ! Saint-Stanislas vous donne rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle découverte de ses talents ! Virginie MENARD. Le goûter de Noël Chaque année, le bureau des élèves (BDE) de Saint-Stanislas organise le «goûter de Noël». Cet événement tant attendu, surtout par les gourmands, permet à l’ensemble de l’établissement (élèves, direction et personnel) de se retrouver autour de douceurs avant la semaine de Noël. En effet, le vendredi 18 décembre 2009 (jour des vacances de Noël), les Stanislassiens se sont réunis à 16h dans la cour dans la joie et la bonne humeur avant de partir en vacances. Même si le BDE organise cet évènement, tous les élèves sont à l’origine de ces mets qui font notre bonheur. De plus, la Sodexo nous a permis de nous réchauffer dans ce froid glacial, grâce à son délicieux chocolat chaud. Le BDE, pour l’occasion, avait organisé un sondage de « (bonnes) résolutions pour l’année 2010 »… tout le monde n’avait pas l’intention d’en prendre ! En tout cas, chaque année, le « Goûter de Noël » reste un moment important dans la vie de l’établissement par sa convivialité, sa simplicité et sa bonne humeur ! Eléonore BLEUZEN. Paul et Arnaud, supporters de la TSb. Chaque année, dans l’établissement Saint-Stanislas, se déroule la Stan’Ac. C’est un concours qui réunit, le temps d’un après-midi, chaque classe du collège/lycée voulant y participer. L’année dernière, le fonctionnement a quelque peu changé : les classes participantes étaient regroupées par niveau. A chaque niveau un thème. Lors de la saison 2010, nous avons retrouvé de célèbres chansons des années 2000, de comédies musicales, de country. Mais également des années 90 et 70, des années disco. Sans oublier les chansons cultes. Mais le principe est resté le même : chaque groupe, à l’aide d’un professeur référent, doit trouver une chanson et y insérer une chorégraphie puis les interpréter en live. Parfois même, le professeur référent d’une classe a fait l’honneur à ses “ protégés “ de monter sur scène avec eux. Quelques-unes des nombreuses chansons qui ont été interprétées : I gotta feeling (des Black Eyed Peas), Tik Tok (de Kesha), Boys Boys Boys (de Sabrina), Mamma Mia (d’Abba), Barbie Girl (d’Aqua), Beat it (de Michael Jackson), Allez les bleus (de Johnny Halliday)… La Stan’Ac est également l’occasion de rivaliser d’imagination pour les “ tenues de scènes “. Mention spéciale aux membres du BDE (le Bureau des Elèves), les organisateurs et présentateurs de l’événement, pour leurs costumes. Au final, ce fut une “ compétition “ haute en couleurs et surprises, une belle manière de faire apprécier les cours. Alix RIDET, 2F. Eleonore, Loaï et Camille, les présidents du BDE avant le goûter de Noël. Rétrospective 9 Des jeunes renouvellent la foi de leur baptême C’est une marche vers la chapelle de Bongarant à Sautron qui, au début de l’année scolaire 2009/2010, réunit sur un même parcours quarante deux élèves de notre établissement, scellant ainsi le début d’une préparation au sacrement de confirmation. A leurs côtés, pour les accompagner et les soutenir dans cette démarche spirituelle, des parents et des élèves volontaires, le père Cédric et Mme Brinet, responsable de notre centre pastoral. Réunions, échanges, rencontres, temps de prière, moments forts empreints de foi et de réflexion, rien n’est laissé au hasard dans la préparation de cet engagement si essentiel pour chacun de ces « porteurs de lumière » comme le leur dira Mgr James, évêque de Nantes, lors d’une ren- PHOTOS D.R. «Soyez des porteurs de lumière» Les confirmands. contre à la cathédrale au mois de décembre. Arrive alors le moment, peutêtre le plus fort, de cette pré- paration, la retraite au foyer de charité de Tressaint. Au sein d’une communauté de laïcs consacrés, autour du thème Ce n’est qu’un au revoir... de l’Esprit Saint et de ses dons, grâce aux témoignages, aux temps de réflexion, de prière et aussi de détente, nos Quelle est la première lettre de leur prénom ? dans les classes des autres niveaux pour un «au revoir» symbolique (avec distribution de bonbons), récréation d’une heure avec animations organisées par les Terminales, un «bisoutage» et surtout une bonne ambiance avec une touche de bonne humeur et de rigolade. Bref, c’est la journée des «Term»! Cependant, c’est un challenge d’année en année…. Il faut laisser le meilleur souvenir possible! Les élèves de la promotion 2010 avaient choisi comme thème de déguisement «une chose qui commence par la première lettre de mon prénom» (seuls les Elena THION coécrit avec Françoise SOULAINE. Solidaires du Burkina Faso Novembre 2009 : St-Stan se mobilise pour la semaine de solidarité internationale. Au programme : une conférence de la NAPCE (NORDSUD Agir pour le commerce équitable) pour les élèves de terminale, une intervention d’artisans du monde pour les élèves de 4e et de 5e. Parallèlement est proposé, pour 1 euro, à tous, élèves, enseignants, personnel, un goûter solidaire composé de produits du commerce équitable, jus de fruit, cookies et chocolat. Près de 500 goûters sont ainsi servis lors d’une récréation, créant une belle animation Le 9 juin dernier fut une journée particulière pour SaintStanislas: les élèves de terminale, promo 2010, sont partis définitivement de l’établissement. Pour certains, cela faisait sept ans qu’ils arpentaient les couloirs de St Stan (ils ont survécu et ne vous inquiétez pas, tout s’est très bien passé!). D’ailleurs, pour information, certains ne voulaient pas se séparer de St Stan et ont décidé d’y rester encore deux ou trois années en CPGE! Pour cet événement, la direction permet tous les ans aux «Term» de prendre en mains l’emploi du temps de la journée. Au planning: passages confirmands apprennent à mieux se connaître, à se tourner vers les autres, à se positionner avec encore plus de conviction. En affirmant: « Je veux recevoir le sacrement de confirmation », ils expriment ainsi leur propre choix et non plus celui de leurs parents. Une demande officielle est rédigée par chaque confirmand avec le plus grand soin à l’adresse de l’Evêque. Le 22 mai 2010 à la cathédrale de Nantes, lors d’une cérémonie conduite par Mgr James, soixante-douze jeunes dont quarante-deux élèves de Saint-Stanislas reçoivent enfin le sacrement de confirmation. Ils sont émus et marqués par l’homélie de Mgr James, leur rappelant que leur foi devait les encourager à se tourner vers l’autre. C’est une expérience unique. Xavier étaient autorisés à ne pas suivre le thème…). C’est une occasion également pour ces élèves de remercier toute l’équipe pédagogique qui les a accompagnés pendant ces quelques années… par des imitations par exemple ou des diplômes (pour plus d’informations demander aux professeurs !). Une belle journée qui marque la fin du lycée et le début d’une vie étudiante… Cependant même après cette journée on restera toujours Stanislassien ! Eléonore BLEUZEN. Consommer équitable. dans la cour ! Juste récompense aussi pour les élèves et les enseignants qui s’étaient investis les jours précédents dans la vente des tickets et les achats des produits ! Une collecte de savons de Marseille et de brosses à dents est également organisée pour l’école Saint-Joseph de Saaba au Burkina Faso, trois enfants de cette école étant parrainés par des classes de l’établissement grâce à l’association Stanafrique. Encore un grand merci à tous pour cette belle semaine ! Brigitte BRINET et Françoise SOULAINE. Découvertes 10 Petite bouffe entre amis Tous les jours de la semaine à environ la même heure, des centaines d’étudiants nantais affamés se posent inconsciemment la même question: « Où puis-je déjeuner bon et pas cher avec mes potes ? » Cet article est un véritable bol d’air frais, qui, nous l’espérons, changera vos habitudes alimentaires bien trop américanisées ! Le caribou : A deux pas des bords de l’Erdre, Manu du Carib’ vous accueille tous les jours de la semaine les bras ouverts et le sourire aux lèvres. Sa cuisine, très simple et cheap, ravira tous les étudiants désirant déjeuner dans la bonne humeur et la rapidité. Conseil du chef : Devenu une véritable institution, le Caribou est attaqué tous les jours. Courez si vous désirez une table au soleil ! Coup de cœur : Le burger méga Zag transportera les plus gourmands dans un monde d’ivresse alimentaire : ses trois steaks cuits sauce forestière et ajoutez-y un peu d’oignons et lardons : c’est prêt ! Conseil du chef : Profitez de l’occasion pour discuter de cet article avec Gabriel, le gérant, il vous fera peut-être une réduction ! Coup de cœur : Les box de pommes de terre sont simplement hallucinantes. Les petites pommes de terre se marient parfaitement à la sauce, les oignons croustillent et les lardons dansent : une véritable explosion de saveurs dans votre palais ! Clin d’œil : Pour garder la ligne, une box de salade agrémentée de nombreux ingrédients de votre choix suffira. Le restaurant Potatoes’Bar. avec amour, son fromage onctueux et sa sauce burger cosmique vous rendront encore plus détendu qu’un 15/20 en mathématiques ! Accès : Arrêt St Mihiel Ligne 2. Low budget : Formule Américain sandwich, frites, boisson : 5,5 euros. Zoom sur «St Stan Voile» Le potatoes bar: Une envie soudaine de manger des produits locaux et frais sur le pouce ? Dirigez vous vers la place royale et en chemin arrêtez vous au Potatoes bar. Prenez une box de pommes de terre Low budget : Petite box : 3,5 euros Café : 1 euro Formule grande box + boisson : 6 euros Infos pratiques : Ouvert de 9h30 à minuit du lundi au samedi. 3 rue du l’échelle 44000 Nantes Etienne LE PRIOL, Tsa et Pierre-Emmanuel REDON, T ES. PHOTOS D.R. Retour du Cross Le J80 sur lequel St Stan défendra ses chances. Formé il y a quatre ans déjà sous l’impulsion d’un groupe d’élèves passionnés, le groupe de voile de St Stan a pris une autre dimension l’année dernière, lorsque profitant des bons résultats de leur équipe (deux fois premiers de leur monotypie lors du Trophée des Lycées), l’association « St Stan Voile » s’est créée. L’équipage St Stan Voile est constitué de Louis-Xavier Devanneaux, (Barreur/Skippeur), de Baudouin You (Numéro 1), d’Amaury Gaschignard (GV Tactique), d’Erwan Presly (Brake) ainsi que de Grégoire de Champsavin (Piano). Tous les cinq sont membres d’un des clubs de voile les plus renommés , l’APCC Voile Sportive, situé sur le port de La Baule-Pornichet. Le statut d’association de St Stan Voile permet d’obtenir des subventions et de médiatiser davantage les sponsors. L’équipage va donc adopter de manière sereine son entraînement, qui débutera dès janvier, avec deux stages de cinq jours lors des vacances de février et de Pâques; il participera à deux manches de la coupe régionale des Pays de la Loire. L’objectif est de préparer le trophée des lycées, une régate organisée par l’UCPA, regroupant une trentaine d’équipages venus de la France entière, et qui se déroulera cette année du 2 juin au 5 juin 2011 à Lorient. Le groupe «St Stan’ Voile» y défendra ses chances sur un J80, un bateau à la fois sportif, rapide et exigeant. On leur souhaite donc d’avoir le vent en poupe, et de hisser haut les couleurs de Saint-Stanislas ! Kévin GODIN, Tsa. Et c’est reparti ! Après une saison passée particulièrement fructueuse, avec la qualification de cinq filles au Cross France, dont Laure Bocqueho et Estelle Adnet, Saint Stanislas se remet en course ! En effet, depuis le 20 octobre déjà, les cross se succèdent à une vitesse folle (comme nos athlètes), le cross Secteur du Loquidy ayant déjà laissé sa place au Cross Départemental de Saint Père En Retz, puis au Cross Régionnal de Téloché, près du Mans, et enfin, au Cross France qui aura lieu cette année le 11 décembre, à Quimper (ce qui promet déjà une belle journée bien ensoleillée, comme seule la Bretagne sait nous offrir). En résumé, les filles devront parcourir environ 3500m et les garçons 4500m...distance idéale pour découvrir les joies de la boue. Nul doute que nous devrions apercevoir dans les lignes du classement les stars de notre lycée, à l’image de Théau, Ronan, Laure, et bien d’autres encore... Les cadettes frigorifiées au cross régional. Kévin GODIN, Tsa. Coups de cœur 11 Ce film peut être qualifié de marquant dans la mesure où il représente le courage d’un groupe d’hommes pacifiques face à un milieu de violence. Il nous explique que la méditation peut vaincre les armes. Relatant une histoire vraie, ce film aurait pu être un panel de clichés sur les terroristes et les moines. C’est vrai qu’un réalisateur serait tenté de glorifier ces hommes de dieux en rajoutant des évènements qui n’ont pas eu lieu. Ici, Beauvois reste dans un réalisme irréprochable en nous présentant un monastère où toutes les émotions de l’être humain sont évoquées naturellement, sans musique envahissante, discours emphatiques ou décors plus beau que nature. J’ai été séduit par la simplicité avec laquelle le réalisateur nous présente l’ambiance calme et apaisante d’un monastère, grâce à des plans fixes, et, par opposition, les vio- Surprenante Amélie ! Amélie Nothomb, Une Forme de vie Si vous n’êtes pas un familier d’Amélie Nothomb, voilà un roman qui va vous surprendre ! C’est la correspondance entre l’auteur et un soldat américain, basé en Irak. Il raconte sa vie à Bagdad, son poids qui lui pèse, dans tous les sens du terme, et ses nuits avec « Schéhérazade ». Nothomb se prend d’intérêt pour lui, attention pas d’affection, elle lui répond, l’aide. Elle attend ses prochaines lettres, nous dit ce qu’elle pense de lui. Mais quand la routine semble s’installer, le soldat ne répond plus: est-il toujours en vie ? Histoire à dormir debout, histoire de guerre, de mensonge... des histoires à la manière de... Nothomb ! Justine FOREST, 1L. PHOTOS D.R. Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois Christian (Lambert Wilson) et Luc (Michael Lonsdale) exposent leur point de vue. lences abominables commises par les terroristes, relatées au moyen de caméras à l’épaule. Evidemment, ces choix tech- niques judicieux procurent une sensation supplémentaire de réalisme. De plus, l’interprétation collec- tive des moines dans ce chefd’oeuvre est impressionnante! Le rôle de Christian, moine autoritaire et rempli d’espérance, Un roman dérangeant ! Orient épique et capiteux Tempête sur la rentrée ! Olivia Rosenthal. Que font les rennes après Noël ? Le titre fait d’abord sourire, il nous ramène à notre enfance, à notre désir de posséder un animal domestique. Car c’est bien la vie des animaux dits «domestiques», cloîtrés, sous surveillance, parfois objets d’expériences que l’auteure met en parallèle avec la nôtre, enfants prisonniers de nos parents ou adultes, du travail... C’est bien à votre vie, vos souhaits, vos désillusions que l’auteure s’adresse à la deuxième personne d’une façon certes efficace, mais tellement répétitive. Sans péripéties, ce roman dérange néanmoins par cette façon qu’a l’auteure de renvoyer chacun au mal-être et aux frustrations qu’il a pu un jour ressentir. Mathias Énard, Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants... et pourquoi pas d’un bon roman ? Constantinople, perle de l’Orient, ville musulmane aux fondations chrétiennes, majestueuse, éclatante de couleurs et d’odeurs ! Un artiste à peine reconnu, Michel-Ange, est pressé par le sultan Baiazid de construire une merveille d’architecture. Combler le sultan, ne pas lui déplaire! Michel-Ange, émerveillé par les coutumes ottomanes, séduit par les récompenses promises, se projette alors et nous entraîne avec lui dans ce monde oriental incroyable, peuplé d’étonnantes rencontres et de plaisirs inconnus... Julien BROHAN, 1L. Laurent Gaudé. Ouragan. Un cyclone va s’abattre sur la Nouvelle-Orléans. Tous les habitants ont quitté la ville, à l’exception de Joséphine «négresse» presque centenaire, Rose Peckerbye et son petit garçon, Keanu Burns,son ancien amoureux venu la retrouver après six ans dans l’enfer des plates-formes pétrolières, Buckeley, échappé de prison, et enfin le Révérend qui veut prouver qu’il peut servir Dieu lors de ce désastre. Cinq personnages, cinq voies, des phrases courtes pour nous raconter les événements, le cataclysme, les pensées et sentiments des protagonistes... tandis que le roman nous livre le point de vue tellement cynique des blancs… Jonathan RENOIR, 1L. Pierre FRANCOIS, 1L. convient comme un gant à Lambert Wilson. D’autre part, des acteurs totalement inconnus font surface ici et nous éblouissent de leur jeu grandiose. Un jeu qui est mis en avant par la caméra magique de Beauvois, grâce à des portraits ingénieux. Les visages des moines le dernier soir m’ont fait pleurer. Ils savent tous qu’ils vont mourir, mais ils ont une mission à remplir. Au début du film, le spectateur ne rêve que de voir les moines partir de ce pays chaotique. Puis, au fur et à mesure que le film avance, on se dit que l’important n’est pas de survivre mais de vivre. Et c’est ce que font ces moines, qui ne peuvent pas mieux vivre qu’en répandant la parole de Dieu, en priant et en aidant les populations persécutées. Je vous recommande vivement ce chef-d’oeuvre. Erwan BARILLOT, 2D. La Petite Fille Bois-Caïman Avez-vous déjà voyagé avec «Les passagers du vent»? Les livres 1 et 2 de «La Petite Fille Bois Caïman» sont la suite et fin de l’histoire d’Isa écrite et dessinée par Bourgeon. Dans cette BD, nous suivons Zabo partie rejoindre sa bisaïeule qui n’est autre qu’Isa, au fin fond d’un bayou, en Louisiane. Isa lui raconte sa vie passée en Europe, Afrique, à Saint-Domingue; la révolte des esclaves en 1791 et son départ pour la Louisiane, où elle mettra au monde une petite fille métisse. Le dessin est magnifique, il nous permet de voyager dans une partie de l’Histoire, mais très sombre. Pour cela, ce volume s’adressera plus aux lycéens qu’aux collégiens. Alix d’AUDEVILLE, TSa. 15 - 25 ans, lancez-vous! Prix Initiatives Solidaires Vous voulez aider concrètement ceux qui en ont besoin, qu’ils habitent près de chez vous ou à l’autre bout du monde? Le prix «Initiatives solidaires» peut vous aider sous la forme d’une bourse Les candidatures doivent être envoyées avant le vendredi 7 janvier 2011 : Ouest-France / Initiatives solidaires, 35051 Rennes cedex 9. - Tél. 02 99 32 61 04 ou via le formulaire d’inscription en ligne sur www.ouest-france.fr