République tchèque
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FICHE PAYS République tchèque Source : «GEOATLAS.com ® 2009 © Graphi-Ogre » Données générales Superficie : 78 864 km² Capitale : Prague (1 241 664 habitants) Monnaie : Couronne tchèque (CZK - 1EUR = 25 CZK) Langue : Tchèque Population : 10,53 millions Source : «GEOATLAS.com ® 2009 © Graphi-Ogre » Démographie : L’âge moyen de la population s’élève à 41,1 ans (2012). L’indice de fécondité est de 1,27. 13.4% de la population a moins de 15 ans ; 17% a plus de 64 ans. Le taux de croissance démographique est de 0.2%. Infrastructures La République tchèque, compte-tenu de sa situation géographique au cœur de l’Europe centrale, est une zone de transit pour les flux transeuropéens. Grâce aux financements européens, la nécessaire modernisation de ses infrastructures devrait être menée à bien dans les prochaines années. Données politiques Type de régime Démocratie parlementaire. Mandat de 5 ans pour le Président de la République, mandat de 4 ans pour les députés et de 6 ans (renouvelable par tiers tous les deux ans) pour les sénateurs. Les prochaines élections Elections présidentielles : février 2018 Elections législatives : 2014 Les principaux dirigeants : Titres et noms des principaux dirigeants Milos Zeman, Président (élu en janvier 2013, prise de fonction officielle le 8 mars 2013, Premier ministre entre 1998 et 2002, succède à Vaclav Klaus) Petr Necas, Premier ministre 1 - © 2013 – UBIFRANCE FICHE PAYS Données économiques en 2012 Principaux indicateurs économiques par pays (prévisions 2012) Indicateurs République Tchèque France 150 Mds EUR 2 033,7 Mds EUR Déficit public en % du PIB -3,5% -5,2% Dette publique en % du PIB 45,1% 86% PIB par habitant (en SPA) 80,1 107,3 Taux de croissance -0,9% 0,1% Taux d’inflation 3,3% 1,76% Taux de chômage 9,4% 10,5% PIB Sources : Office des statistiques tchèque, Commission Européenne. Situation économique et financière du pays La République tchèque, après une récession marquée en 2009 (-4,7%), et un retour significatif de la croissance en 2010 (2,5%), a fait face à un ralentissement de cette croissance en 2011 (1,7%). Petite économie ouverte et tournée vers ses partenaires de l’Union européenne, au premier rang desquels l’Allemagne, la République tchèque entre dans une période d’incertitudes en raison de la situation difficile de la zone euro, alors même que la consommation domestique est déclinante : l’année 2012 fait état d’une récession d’environ -0,9% après les résultats décevants des 1er et 2ème trimestres (0,7% et -1,2% respectivement en g.a.). La croissance tchèque devrait être encore largement portée par ses exportations. Les autres indicateurs économiques du pays restent globalement positifs : un taux de chômage inférieur à celui de l’Union Européenne, une relative santé du secteur bancaire, etc. Mais cette relative stabilité de l’économie tchèque masque des disparités internes fortes. Dans un contexte politique instable, le gouvernement a néanmoins maintenu le cap budgétaire et entrepris des réformes structurelles. Le budget 2013 est conforme au plan de consolidation, avec un déficit de 2,9% du PIB. Toutefois, en l’absence de véritables mesures susceptibles de relancer la croissance, 2013 sera une année charnière, avec des prévisions de croissance qui s’échelonnent entre -0,1% et +0,7%. La reprise pourrait n’intervenir qu’au second semestre, avec une inflation maîtrisée mais une dégradation continue du marché de l’emploi. La récession de 2012, les prévisions 2013 La récession apparue au dernier trimestre 2011 s’est confirmée avec un recul du PIB de -0,9% en glissement annuel sur les trois premiers trimestres 2012, sous l’effet de développements négatifs dans les secteurs de la construction, de l’agriculture et de l’industrie. Au niveau des composantes de la demande, la consommation finale a diminué de 2,4% en g.a, tandis que la formation brute de capital fixe reculait de 2,3%. Le commerce extérieur devrait à nouveau atteindre un niveau record, avec une croissance soutenue des exportations en raison notamment des augmentations non négligeables de parts de marché en dehors de la zone européenne. La balance commerciale sera nettement excédentaire, autour de 12,5 Mds EUR, mais ne pourra compenser la faiblesse de la demande interne. Le taux d’inflation, qui avait atteint 1,9% en 2011, s’est accéléré pour passer la barre des 3% en raison de l’affaiblissement de la couronne, du relèvement de la TVA en janvier 2012 et de la hausse des prix régulés, des aliments et de l’énergie. Cependant et comme anticipé à l’époque, les effets n’ont été que temporaires et la hausse des prix à la consommation s’est estompée pour redescendre à 2,5% en glissement annuel en fin d’année et vraisemblablement autour de 3,3% en moyenne sur 2012. La Banque centrale tchèque (CNB) a laissé inchangé son taux directeur au niveau historiquement bas de 0,05% depuis le 1er novembre. Selon les analystes, ce taux devrait être maintenu sur 2013, sans exclure pour autant d’éventuelles interventions de la CNB. 2 - © 2013 – UBIFRANCE FICHE PAYS En 2013, la dégradation du marché de l’emploi observée fin 2012 devrait se poursuivre et peser sur la consommation. Le taux de chômage qui s’établissait à 8,6% en 2011 (méthodologie tchèque), a atteint 9,4% en décembre 2012 et pourrait passer rapidement le cap des 10% courant 2013. Si une légère reprise de la consommation domestique est attendue en 2013, après un repli accentué estimé à -2,6% en 2012, les incertitudes demeurent pour le consommateur final (emploi, poids des mesures de consolidation budgétaire, etc.). La consommation publique et la FBCF devraient, quant à elles, à nouveau décliner. Enfin, le commerce extérieur continuera de très bien se comporter en 2013, mais la dynamique des exportations devrait peu à peu s’essouffler avec un ralentissement de la croissance des exportations nominales de marchandises. La prudence est donc de mise pour estimer la croissance de l’économie tchèque cette année. La plupart des analystes n’anticipent qu’une légère reprise à compter du second semestre 2013, qui pourrait mener à une stagnation du PIB pour l’ensemble de l’exercice. Le ministère des Finances a construit quant à lui son budget sur une hypothèse de croissance de +0,7%, alors que les prévisions des banques oscillent entre -0,1% et +0,3% et celles de la Commission européenne affichent 0,8%. Un secteur bancaire qui reste solide Cette solidité est notamment avérée par le ratio d’adéquation des fonds propres de 16,4% (fin septembre 2012), soit le double du seuil réglementaire de 8%. Les banques commerciales sont dans l’ensemble rentables et dégagent globalement un profit net supérieur à 50 Mds CZK sur ces dernières années (plus de 2 Mds EUR), tiré essentiellement des activités financières. Elles s’autofinancent grâce à des ratios prêts sur dépôts peu élevés, inférieurs à 80% sur les trois dernières années et ne devraient pas avoir de difficulté particulière pour satisfaire aux futures normes de Bâle III et CRD4. Les prêts non performants, qui avaient beaucoup augmenté à partir de 2004 en raison du rapide développement de leurs portefeuilles de prêts, sont désormais davantage le fait de l’incapacité des clients à faire face à leurs obligations en raison de la détérioration des conditions économiques et de la dégradation du marché du travail. Ils demeurent toutefois à des niveaux raisonnables, à 5,8% en novembre 2012 pour l’ensemble des prêts (5,2% pour les prêts aux ménages et 7,5% pour ceux aux sociétés non financières). La résilience du système bancaire est aussi attestée par les résultats de stress tests réalisés régulièrement par la Banque centrale. Suivant les résultats du dernier, le ratio de solvabilité agrégé du secteur bancaire ne descendrait pas sous les 9,5% et seuls quelques petits établissements pourraient éprouver le besoin d’une recapitalisation partielle. Ce besoin serait néanmoins limité, de l’ordre de 0,5% du PIB, niveau jugé acceptable par la Banque nationale tchèque. Politiques fiscale et économique du pays Volonté de maintenir la consolidation budgétaire à l’épreuve de la crise La République tchèque a nettement amélioré son déficit des comptes publics en 2011 puisque celui-ci a été ramené de 4,8% en 2010 à 3,1% du PIB en 2011. On notera qu’en dépit de nombreux ajustements décidés au plan fiscal, c’est surtout au travers des dépenses que la consolidation des finances publiques s’est effectuée. Toutefois, en raison d’une conjoncture morose et de rentrées budgétaires, notamment en termes de TVA et de droits d’accise, décevantes, liées à une demande privée atone, les autorités ont adopté en juillet dernier une révision de la trajectoire des finances publiques. Le déficit est désormais fixé à 3,5% pour 2012 et 3% en 2013, contre respectivement 3% et 2,9% dans le programme de convergence. L’objectif semble avoir été atteint l’an passé avec un déficit budgétaire de 101 Mds CZK en 2012 (soit environ 4 Mds EUR), contre les 105 Mds CZK anticipés, notamment grâce au dégel des fonds européens. Le déficit de l’Etat atteindrait donc 3,5% du PIB en 2012, même si la consolidation du déficit public devrait finalement s’établir à 5% du PIB compte tenu de la mise en œuvre de la loi sur la compensation des biens des Eglises approuvée le 8 novembre 2012. Cette hausse ponctuelle du déficit de 1,5 point de PIB ne correspondra pas, in fine, à un déboursement réel sur 2012 (engagement long terme sur 30 ans), mais sera néanmoins comptabilisée en totalité sur l’année écoulée. 3 - © 2013 – UBIFRANCE FICHE PAYS 2013 sera consacrée à la mise en œuvre des réformes déjà adoptées, principalement sur les retraites, le système de santé et les prestations sociales, alors que le gouvernement a reporté à 2014 celle de la fiscalité (guichet fiscal unique, suppression de la base de calcul super-brut pour l’IRPP et augmentation du taux de 15 à 19%). Le retour sous la limite des 3% du PIB est toujours prévu pour 2013, conformément aux engagements pris par la République tchèque en 2009, l’objectif d’un budget 2016 à l’équilibre n’étant pas pour l’instant remis en cause. Une stratégie économique axée sur la compétitivité Le gouvernement tchèque a adopté, en octobre 2011, une stratégie pour l’amélioration de la compétitivité. Cette stratégie repose sur trois axes principaux : la qualité des infrastructures, en particulier de transport, le fonctionnement des institutions publiques et l’innovation. Elle est complétée d’une nouvelle stratégie export 2012-2020 qui vise à rééquilibrer les débouchés de l’économie tchèque en direction des marchés émergents en forte croissance. En effet, en République tchèque l’industrie représente encore 36% du PIB, dont 23% pour l’industrie manufacturière et le secteur automobile demeure une composante essentielle de l’économie. Il a joué un rôle essentiel dans la sortie de crise, bénéficiant des primes à la casse en Europe occidentale et chez le voisin slovaque. La production de matériels électroniques et électriques est également très importante, tout comme les constructions mécaniques et les matériels de transports hors automobiles (ferroviaire). Accords politiques, juridiques et multilatéraux Accords Multilatéraux : er Membre de l’OMC depuis le 1 janvier 1995, membre de la MIGA, signataire des accords ADPIC, Membre de l’OCDE depuis le 21 décembre 1995, er Traité d’adhésion à l’UE, membre depuis le 1 mai 2004, Membre de l’Office européen des Brevets et de l’OMPI Membre du groupe de Visegrad (Pologne, Républiques tchèque et slovaque, Hongrie) Accords bilatéraux : Accord d’encouragement et de protection réciproques des investissements du 13 septembre 1990 Convention contre la double imposition, l’évasion et la fraude fiscales du 28 avril 2003 Accords juridiques (convention de non double imposition, reconnaissance des sentences arbitrales), Accords sociaux (Convention de sécurité sociale du 12 octobre 1948) 4 - © 2013 – UBIFRANCE FICHE PAYS Commerce extérieur Importations en 2012 (10 premiers mois): 91,8 Mds EUR Exportations en 2012 (10 premiers mois): 102,7 Mds EUR Poids de la France dans les importations du pays en 2012 (10 premiers mois): 3,2 % Etat des lieux du commerce extérieur La République tchèque a enregistré sur les 10 premiers mois de l’année 2012 un nouvel excédent commercial record de 10,82 Mds EUR, dans un contexte de croissance des échanges encore soutenue, malgré le ralentissement de l’activité économique en zone euro. Les exportations tchèques sont encore majoritairement orientées vers le reste de l’UE et essentiellement l’Allemagne (un tiers des échanges), s’inscrivant dans la structure de production des firmes allemandes. La part des grands émergents tend cependant à progresser régulièrement depuis 2009, en particulier la Chine et la Russie. Enfin, alors que la contribution positive du commerce extérieur expliquait à elle seule la croissance observée en 2011 (+1,7%), elle ne peut cette fois-ci compenser la faiblesse de la demande interne. Les échanges tchèques augmentent modérément en 2012 et leur structure évolue pour faire une place plus importante aux grands émergents Le commerce extérieur tchèque atteint un nouvel excédent record sur les 10 premiers mois de l’année 2012 (271,6 Mds CZK, 10,82 Mds EUR), dépassant celui de 2011 (191 Mds CZK, 7,77 Mds EUR), dans un contexte de dynamisme modéré des échanges tchèques (+5,1% pour les exportations et +1,0% pour les importations par rapport aux 10 premiers mois de 2011). Ceci reflète fidèlement l’évolution de la conjoncture au cours de l’année, puisque sur le premier trimestre la progression des exportations était encore de 8,2% et celle des importations de 2,8%. Le cours de la couronne tchèque (CZK), en particulier par rapport à l’euro, connait d’importantes fluctuations à court terme. La monnaie tend actuellement à se déprécier, ce qui favorise le dynamisme du commerce extérieur tchèque malgré le ralentissement de l’économie nationale. Cependant, le cours de la couronne tchèque connaît une tendance de fonds à l’appréciation liée aux excédents commerciaux et aux flux entrants d’IDE. Le taux de change réel de la CZK contre l’EUR a cru de 16% entre 2005 et 2012, signe de dynamisme. Le coût unitaire de la main d’oeuvre, lui, a progressé sur la même période de 13,6% (données OCDE). La compétitivité hors-prix de la République tchèque progresse peu, en raison notamment d’un effort de R&D encore insuffisant par rapport à la moyenne européenne. Le pays est pour l’instant spécialisé dans des productions allant de faible à haute valeur technologique (informatique, médicament), mais avec un savoir-faire importé qui la cantonne souvent à un rôle d’assembleur. L’essentiel des exportations tchèques se fait de facto dans le secteur de l’automobile et, dans une moindre mesure, dans la mécanique et la métallurgie, où le pays dispose d’un avantage comparatif certain. Les désavantages comparatifs absolus de la République tchèque s’observent essentiellement dans les hydrocarbures, les produits pharmaceutiques et les métaux non traités. 5 - © 2013 – UBIFRANCE FICHE PAYS Les échanges se concentrent sur un nombre réduit de secteurs, notamment les matériels de transport et les machines er électriques, électroniques et informatiques (données 1 semestre 2012) La République tchèque conserve un secteur industriel fort, représentant un tiers de son PIB. Les exportations concernent principalement les matériels de transport (55% des exportations), en hausse de 5,3%, dont +10% pour les véhicules routiers. Les machines électriques, informatiques et industrielles constituent le second secteur principal, suivi des produits métalliques. On peut souligner des évolutions notables concernant les machines industrielles (+7,6%), les équipements de télécommunication et d’enregistrement sonore (-9%) et les générateurs (+10%). Les principaux secteurs d’importations sont les machines électriques, électroniques et informatiques, les matériels de transport, les produits métalliques et les hydrocarbures. Les biens manufacturés suivent la demande interne en se réduisant de 2,2%, avec notamment une chute de 15,2% des équipements de télécommunication et d’enregistrement sonore. En revanche, on constate des hausses dans les importations de véhicules routiers (+10,6%) et d’hydrocarbures (pétrole +7,6% ; gaz +6,8%). En dehors du pétrole, du gaz et des matières premières comme les métaux, les déficits commerciaux les plus élevés concernent les produits pharmaceutiques et chimiques ; la République tchèque enregistre en revanche des excédents commerciaux importants dans ses secteurs forts, à savoir l’automobile (dont l’excédent équivaut exactement à l’excédent total du pays), et les produits manufacturés (machines électriques et informatiques, télécommunications, produits métalliques). A noter : le secteur des produits informatiques a cependant conduit les autorités à un traitement statistique différencié depuis 2010 pour tenir compte du phénomène de branding, afin de mieux prendre en compte la valeur ajoutée réellement créée sur le territoire national, alors que bon nombre de matériels informatiques sont simplement assemblés en République tchèque (cas de l’usine Foxconn, mais également des télévisions et autoradios Panasonic). Ainsi, selon la nouvelle méthodologie nationale, la République tchèque enregistre sur ce secteur un déficit commercial de 3,2 Mds EUR (81,5 Mds CZK) sur l’année 2011. Distribution sectorielle des exportations tchèques Source : Service économique – 1er semestre 2012 6 - © 2013 – UBIFRANCE Distribution sectorielle des importations tchèques FICHE PAYS Des échanges déséquilibrés entre UE et reste du monde, en raison du rôle d’assembleur de la République tchèque Les échanges avec l’Union européenne sont largement dominants (81,1% des exportations et 64% des importations), mais leur part diminue continuellement depuis 2007. La République tchèque gagne toutefois en moyenne des parts de marché chez ses dix principaux clients, notamment une légère amélioration auprès de l’Allemagne à qui se destinent 31,4% des exportations. Le solde commercial est largement excédentaire, à hauteur de 14,9 Mds d’euros, ce qui équivaut à 17,5% du total des échanges avec cette zone. Les excédents sont particulièrement élevés avec l’Allemagne (5,3 Mds d’euros), la Slovaquie, le Royaume-Uni, la France et l’Autriche ; relativement au total des échanges bilatéraux, les excédents les plus élevés se font avec le Royaume-Uni, la Suède et la France (de 31% à 47,6% de leurs échanges). La République tchèque enregistre en revanche un déficit commercial de 8,17 Mds d’euros avec le reste du monde ; la part de la CEI, de la Chine et des pays en développement progresse, conformément aux objectifs gouvernementaux de diversification des échanges. La CEI et notamment la Russie gagnent respectivement 1,5% et 1% de parts de marché en tant que clients (la Russie double ème les Pays-Bas pour devenir le 8 client de la République tchèque, avec 3,8% de parts de marché) ; mais la Russie est surtout ème le 4 fournisseur de la République tchèque, avec 5,8% de parts de marché. Les échanges avec la Russie et la CEI demeurent largement déficitaires, avec des soldes équivalents à -15,5% de leurs échanges ; en particulier du fait de l’importation ème d’hydrocarbures, la République tchèque a son 3 plus important déficit commercial avec la Russie ; de même avec ème ème l’Azerbaïdjan (5 déficit) ou encore la Norvège (9 déficit). La Chine progresse doucement en tant que client (1,1% des ventes) mais reste surtout le second fournisseur de la République tchèque, malgré une baisse de 12,4% des importations ; elle détient ainsi le record du déficit commercial tchèque (5,1 Mds nd d’euros, équivalent à 78,8% des échanges bilatéraux). Les échanges sont aussi déficitaires avec la Corée du Sud (2 déficit), le ème Japon (4 déficit) et l’Asie du Sud-Est. Les 10 premiers clients de la République tchèque Pays Exportations er 1 sem. 2011 Part (%) Pays Exportations 2011 Part (%) Pays Exportations er 1 sem. 2012 Part (%) Allemagne 18 831 32,1 Allemagne 37 700 32,2 Allemagne 19 317 31,4 Slovaquie 5 115 8,7 Slovaquie 10 468 8,9 Slovaquie 5 313 8.6 Pologne 3 681 6,3 Pologne 7 380 6,3 Pologne 3 699 6,0 France 3 380 5,8 France 6 364 5,4 France 3 323 5,4 RoyaumeUni 2 742 4,7 Autriche 5 316 4,5 RoyaumeUni 2 959 4,8 Autriche 2 696 4,6 RoyaumeUni 5 297 4,5 Autriche 2 794 4,5 Italie 2 568 4,4 Italie 4 848 4,1 Italie 2 392 3,9 Pays-Bas 2 129 3,6 Pays-Bas 4 135 3,5 Russie 2 327 3,8 Russie 1 624 2,8 Russie 3 759 3,2 Pays-Bas 2 058 3,3 Belgique 1 492 2,5 Belgique 2 897 2,5 Belgique 1 494 2,4 7 - © 2013 – UBIFRANCE FICHE PAYS Les 10 premiers fournisseurs de la République tchèque Pays Importations er 1 sem. 2011 Part (%) Pays Importations 2011 Part (%) Pays Importations er 1 sem. 2012 Part (%) Allemagne 14 076 25,8 Allemagne 28 045 25,7 Allemagne 13 990 25,5 Chine 6 635 12,2 Chine 13 598 12,4 Chine 5 813 10,6 Pologne 3 597 6,6 Pologne 7 186 6,6 Pologne 3 804 6,9 Russie 3 130 5,7 Slovaquie 6 220 5,7 Russie 3 178 5,8 Slovaquie 3 008 5,5 Russie 5 818 5,3 Slovaquie 3 133 5,7 Italie 2 117 3,9 Italie 4 266 3,9 Italie 2 148 3,9 France 1 830 3,4 Autriche 3 598 3,3 Pays-Bas 1 837 3,3 Autriche 1 731 3,2 Pays-Bas 3 563 3,3 France 1 746 3,2 Pays-Bas 1 731 3,2 France 3 529 3,2 Autriche 1 745 3,2 Hongrie 1 194 2,2 Hongrie 2 405 2,2 USA 1 278 2,3 Source : Service économique Relations économiques et commerciales franco-tchèques En 2012, le volume total des échanges bilatéraux devrait rester proche de 9 Mds EUR, en dépit d’un contexte économique peu dynamique. La France devrait conserver son rang de 4ème client et 9ème fournisseur de la République tchèque, avec un déficit commercial en légère amélioration : il s’élève à 1,94 Md EUR sur les 10 premiers mois de l’année 2012 (-2,13 Mds EUR sur la même période en 2011), soit une réduction de 9% qui s’explique par un ralentissement de nos importations tchèques plus rapide que la contraction de nos ventes. Ce déficit demeure cependant le plus élevé en Europe centrale et devrait se situer entre 2,1 et 2,3 Mds EUR en 2012. Ce déséquilibre s'explique par le dynamisme des exportations industrielles tchèques, inscrites dans la structure de production des firmes allemandes, et un volet structurel qui repose sur l'implantation d'unités de production françaises qui exportent la quasi-totalité de leur produits (automobile, équipements électriques, etc.), notamment vers le marché français. Les principaux déficits concernent les matériels de transport (- 952 M EUR, en hausse), les produits informatiques, électroniques et optiques (- 521 M EUR, en forte réduction) et les machines industrielles et agricoles (- 362 M EUR, en baisse). 8 - © 2013 – UBIFRANCE FICHE PAYS ème ème ème ème Pour autant, la France reste le 5 partenaire économique de la République tchèque (4 client, 9 fournisseur, 5 investisseur. Cette situation s’explique par les nombreuses implantations industrielles françaises qu’accueille le pays, la faiblesse de la demande interne tchèque et l'absence depuis quelques années d'opportunités de grands contrats. La présence française continue de se développer : la France dispose de près de 500 implantations employant plus de 100.000 personnes en RT. Nos grands groupes participent aux appels d’offres relatifs aux grands contrats avec quelques pistes prometteuses sur les hautes technologies et le secteur spatial, en sus des projets d’infrastructures, transports et environnement bénéficiant de financements européens. Des importations diminuées par les matériels de transport , les produits informatiques et électroniques Sur les 10 premiers mois 2012, nos importations de République tchèque diminuent de -5,3%, alors que le total des importations françaises progresse de +1,4% et que le total des exportations tchèques augmente de 5%. Nos achats de produits tchèques diminuent, notamment sur les grands secteurs déficitaires pour la France : matériels de transport (-1,6%), produits informatiques, électroniques et optiques (-23,2%), machines industrielles et agricoles (-7,2%) et produits métallurgiques et métalliques (-6,2%). Des exportations progressant moins rapidement que les importations, faute d’une demande interne dynamique Sur les 10 premiers mois de 2012, nos exportations vers la RT diminuent de -2,6%, alors que le total de nos exportations dans le monde progresse de 4,1%. Si le recul de nos ventes industrielles reflète bien le ralentissement de l’économie tchèque de sous-traitance, certains secteurs présentent des motifs de satisfaction : produits chimiques, parfums et cosmétiques (+3,5%), produits informatiques, électroniques et optiques (+22,4%) et produits alimentaires (+14,5%). Composition de nos échanges commerciaux 10 produits les plus exportés au premier semestre 2012 (M EUR) 1er sem. 2011 2011 1 sem.2012 Variation Sem/Sem 10 298 19 938 11 325 +10% 5 655 11 133 5 696 +1% 4 815 9 844 4 983 +3% 3 873 7 647 4 055 +5% Produits métalliques 3 044 6 028 3 148 +3% Produits divers 2 910 6 094 3 030 +4% Equipements de télécommunication et d’enregistrement sonore 3 324 7 061 3018 -9% 2 284 4 447 2 244 -2% Générateurs 1 750 3 421 1 926 +10% Machines industrielles spécialisées 1 470 3 007 1 670 +14% Véhicules routiers ( véhicules pneumatiques inclus) Machines électriques, appareils et équipements Machines de bureau et de traitement automatique des données Machines industrielles générales et équipement Fer et Acier 9 - © 2013 – UBIFRANCE er FICHE PAYS 10 produits les plus importés au premier semestre 2012 (M d’EUR) Machines électriques, appareils et équipements Véhicules routiers (véhicules pneumatiques inclus) Machines de bureau et de traitement automatique des données Pétrole, produits pétroliers et matériaux associés Fer et acier Machines industrielles générales et équipement Equipements de télécommunication et d’enregistrement sonore Gaz naturel ou transformé Produits métalliques Produits divers er 1 Sem.2012 Variation Sem/Sem 1er sem. 2011 2011 5 332 10 428 5 189 -2,7% 4 177 8 386 4 620 +10,6% 4 280 8 827 4 068 -5% 2 854 6 004 3 072 +7,6% 2 911 5 593 2 825 -2,9% 2 559 5 218 2 661 +4% 2 886 5 907 2 446 -15,2% 2 077 2 184 2 188 3 734 4 359 4 478 2 219 2 171 2 117 +6,8% -0,6% -3,2% Source : Service économique Une recherche de grands contrats pour nos entreprises Notre déficit s’explique également par l’absence durable de grands contrats significatifs, hormis quelques livraisons d’Airbus par le passé. Des perspectives de contrats existent pour nos entreprises sur des projets d’infrastructures (routes, projets environnementaux) et dans le secteur ferroviaire (signalisation, matériel roulant, réseaux transeuropéens à grande vitesse). Une présence française diversifiée qui compte de nombreux groupes leaders sur le marché tchèque L’Entreprise France en RT est un acteur important qui participe activement au développement économique du pays, aux investissements dans les formations, à la vie culturelle et citoyenne ainsi qu’au développement durable. Ces entreprises françaises, investisseurs directs ou en partenariats avec des Tchèques, sont souvent des acteurs majeurs dans leur secteur d’activité. Ainsi la Komercni Banka (Société Générale) a été élue banque de l’année en 2012 pour la 5ème fois en 8 ans, Lagardère touche plus de 5 millions d’auditeurs avec ses radios, Veolia détient une part importante du marché de l’eau, Dalkia est le premier producteur indépendant de chaleur, Havas est la principale agence de communication, Sanofi-Zentiva est le premier producteur de médicaments génériques, etc. 10 - © 2013 – UBIFRANCE FICHE PAYS Cette présence française continue de se développer sous les formes les plus diverses, allant de la construction en 2013 de la 7ème usine d'équipements automobiles de Faurecia afin de fournir BMW en Allemagne, à l'installation début 2014 à Prague du Musée Grévin qui contribuera à l'attractivité touristique de la capitale tchèque. Le positionnement en production locale de certaines PME françaises dans les filières de sous-traitances tchèques leur a parfois permis de s’ouvrir le marché allemand, renforçant ainsi l’activité industrielle de la maison-mère en France. Cette présence constitue la base des partenariats qui permettent à nos groupes de participer aux appels d’offres relatifs aux grands contrats, que ce soit dans les infrastructures (routes et autoroutes), les transports (projets et signalisation ferroviaires, métro), l’environnement (réseaux et assainissement des eaux, incinérateurs et centre de valorisation énergétique de déchets) et les hautes technologies (projets liés au laser ELI, secteur spatial suite à l’installation du siège de Galileo à Prague). Les investissements IDE français en République tchèque (en Millions EUR) Flux IDE Entrants (2011) Stock 2010 Rang 2011 (en flux) 296,760 5 545 4ème (+1 place par rapport à 2010) Source : Banque nationale tchèque, Mai 2012 Les investissements La République tchèque se classe au premier rang des pays d’Europe Centrale et Orientale à la fois au niveau du stock d'IDE et du flux entrant par habitant. Cette situation s'explique par la mise en place de mesures d'incitation à l'investissement, par la présence d'une main d'oeuvre qualifiée et peu coûteuse, mais aussi par les avantages naturels de la République Tchèque, tels que sa localisation en plein cœur de l’Europe Centrale. On observe un changement de destination des IDE, de l'industrie de fabrication vers les « centres de services stratégiques ». En raison de la dégradation de la conjoncture internationale, les flux d'IDE se sont taris en 2008-2009 mais se sont redressés depuis. En 2011, les nouveaux investissements ont doublé en volume par rapport à 2010, la moitié étant dirigés vers les secteurs des technologies de l'information et des logiciels.L'Union Européenne et les Etats-Unis sont les deux plus importants investisseurs étrangers en République Tchèque. Fin 2011, les principaux investisseurs en flux en République tchèque étaient les Pays-Bas (29,4%) , l’Allemagne (12,9%), suivie de l’Autriche (12,4%), de la France (6,4%) et du Luxembourg (6,2%). Notons que la France gagne une place dans ce classement par rapport à 2010. Le flux d’IDE se ventile entre les secteurs suivants : électricité, eau, gaz (30.9%), commerce et réparations de véhicules (14,9%) , construction (11,6%), transport et entreposage (7,5%), produits pétroliers, chimiques, pharmaceutiques, caoutchouc et plastiques (6%), machines et équipements (5,8%), finance et assurance (5,7%) et information et communication (3,1%). La présence économique française se compose de près de 500 filiales d’entreprises françaises. On observe également depuis plusieurs années le développement d’activités ex nihilo en République tchèque par des ressortissants français, principalement dans les secteurs de la restauration et de la distribution. Ces entités françaises emploient environ 100 000 personnes tous secteurs confondus, pour une population active totale de 5,3M de personnes. Il est intéressant de relever que nombre de ces filiales ont une vocation régionale. La présence française se concentre principalement dans le secteur de l’industrie (70%des filiales), secteur dans lequel elle est très diversifiée (environnement, automobile, mécanique,…). Les activités commerciales et de distribution représentent 20% des filiales et les services financiers et non financiers 10%, en particulier avec la Komercni Banka qui est l’une des trois plus grandes banques tchèques et la plus importante filiale de la Société Générale dans l’UE. Dans l’industrie pharmaceutique, la prise de contrôle par Sanofi du « génériqueur » Zentiva est venue renforcer la présence française dans le secteur. 11 - © 2013 – UBIFRANCE FICHE PAYS Parts de marché des entreprises françaises 1 2 3 4 5 Secteurs Part de marché de la France Environnement (eau) Banque Construction BTP Automobile Assurance 60% 23% 23% 16% 3,4% Source : Mission économique, associations professionnelles Environnement des affaires et conseils pratiques Les usages du pays Les horaires de travail en République tchèque diffèrent sensiblement des horaires habituels de la France ; de nombreux tchèques commencent à travailler dès 7 heures du matin, font une courte pause pour déjeuner et quittent le travail vers 16h - 17h. En outre, ils sont difficilement joignables le vendredi à partir de 16 heures. Il est donc important de savoir s’adapter à ces paramètres. En République tchèque, la langue internationale des affaires est l’anglais, couramment pratiquée par les jeunes générations et par les tranches d’âge intermédiaire. A l’extérieur des grandes villes, il vaut mieux prévoir l’existence d’une barrière linguistique. Les pratiques commerciales Privilégier les qualités techniques de vos produits dans l’argumentaire commercial. Dans un pays de culture technique, c’est sur cette base que les « bénéfices produits » sont avant tout évalués. Les expériences, références (en particulier sur le marché allemand), les informations techniques sont très appréciées. Il y a différentes façons de faire des affaires en République Tchèque mais l’intermédiation est souvent une formule avantageuse. Il n’est pas toujours aisé d’identifier des intermédiaires, notamment dans les secteurs industriels, compte-tenu de l’absence d’association ou de répertoire. Il pourra alors s’avérer utile de passer directement par des clients finaux en leur demandant leurs contacts avec lesquels ils ont l’habitude de travailler. Une fois la relation établie, les intermédiaires commerciaux sont plutôt fidèles aux produits et marques qu’ils représentent ou distribuent. Négocier en prenant en compte les formes de communication et la culture d’entreprise du pays. Un discours directif expliquant clairement aux interlocuteurs « quels objectifs vous voulez atteindre et dans combien de temps » est très bien interprété. Faire preuve de rigueur et de persévérance. L’expérience montre qu’il vous faudra revenir pour bien ancrer votre développement sur le marché tchèque. Qualité des produits, respect strict des engagements ou termes du contrat, tout particulièrement des délais, et capacité à répondre rapidement aux demandes qui sont faites sont les clés d’une relation durable avec ses partenaires commerciaux. Les moyens de paiement Le moyen de paiement le plus utilisé dans les transactions entre partenaires réguliers français et tchèques est le virement bancaire international, en particulier le virement SWIFT (Society For Worldwide Interbank Financial Telecommunication). Lors des premières transactions ou dans le cas de gros contrats, privilégiez le crédit documentaire. Les monnaies les plus couramment utilisées sont l’euro et la couronne tchèque (totalement convertible, il n’y a pas de contrôle de change sur les transactions commerciales). L’entrée dans la zone euro n’est pas à l’ordre du jour des autorités tchèques à ce stade. Les experts économiques évoquent 2017 à 2020 au plus tôt. 12 - © 2013 – UBIFRANCE FICHE PAYS Conseil Bonnes pratiques dans la prévention de la corruption En matière de commerce international, le paiement de « faveurs » peut s’avérer une pratique courante afin de favoriser la conclusion d’une affaire. Une quelconque facilité (matérielle ou pécuniaire) peut être attendue en échange de services fournis par l’administration, ou par d’autres entreprises. Ainsi, certaines entreprises qui travaillent régulièrement à l’international peuvent être invitées à payer des pots-de-vin en vue de gagner des contrats, ou des « pourboires » afin d’obtenir un traitement prioritaire de leur dossier au sein des administrations. L’entreprise doit cependant être consciente que pratiquer la corruption peut être dangereux d’une part parce que certains pays la condamnent fortement au travers de mesures anti-corruption, d’autre part parce que la corruption peut avoir des implications directes sur la gestion de l’entreprise. Le manager international doit être très attentif à tracer une ligne distincte entre « la voie raisonnable » pour faire du commerce international, et des pratiques relevant directement de la corruption. Les pots-de-vin ouvrent la voie à une performance de mauvaise qualité et à la perte de repères moraux parmi le personnel de l’entreprise. La corruption mène à la propagation de pratiques commerciales contraires à l’éthique. C’est pourquoi l’OCDE a adopté une convention, en décembre 1997, sur la lutte contre la corruption qui établit des normes juridiquement contraignantes tendant à faire de la corruption d’agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales une infraction pénale et prévoit un certain nombre de mesures visant à mettre en œuvre efficacement cette infraction. Notre Agence souscrit aux principes de cette convention et invite l’ensemble de ses clients à prendre connaissance du décret n° 2000-948 du 28 septembre 2000 portant publication de cette convention et à en mesurer les enjeux dans le cadre de leurs pratiques professionnelles. Pour en savoir plus : Guide des affaires REP. TCHEQUE Juin 2012 Commandez-le… 13 - © 2013 – UBIFRANCE FICHE PAYS UBIFRANCE et les Missions Economiques vous proposent quatre gammes complètes de produits et services d’accompagnement pour vous aider à identifier les opportunités des marchés et à concrétiser vos projets de développement international. • Gamme Info & Conseil : pour obtenir la bonne information sur les marchés étrangers et bénéficier de l’expertise des spécialistes du réseau UBIFRANCE et les Missions Economiques. • Gamme Contact : pour identifier vos contacts d’affaires et vous faire bénéficier de centaines d’actions de promotion à travers le monde. • Gamme Communication : pour communiquer à l’étranger sur votre entreprise, vos produits et votre actualité. • Volontariat International en Entreprise (VIE) : pour optimiser votre budget ressources humaines à l’international Retrouver le détail de nos produits sur : www.ubifrance.fr © 2013 – Ubifrance. Toute reproduction, représentation ou diffusion, intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, sur quelque support que ce soit, papier ou électronique, effectuée sans l’autorisation écrite expresse d’Ubifrance et des Missions Economiques, est interdite et constitue un délit de contrefaçon sanctionné par les articles L.335-2 et L.335-3 du code de la propriété intellectuelle. Auteur : -Ubifrance Bureau de Prague Adresse : Staromestske Namesti 14 PO BOX 316 11001 Praha 1 Clause de non-responsabilité : République Tchèque www.ubifrance.fr Ubifrance ne peut en aucun cas être tenu pour responsable de l’utilisation et de l’interprétation de l’information contenue dans cette publication dans un but autre que celui qui est le sien, à savoir informer et non délivrer des conseils personnalisés. 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