Une Lancia Delta S4 Groupe B Martini en ouverture. Le rêve !

Une Lancia Delta S4 Groupe B Martini en ouverture.
Le rêve !
C’est la cerise sur notre gâteau. En attendant peut être la crème
fraîche…
Grâce à la passion du Français Patrick Canavese, importateur
Abarth en France, en collaboration avec son représentant pour le
Benelux Fernand Néri et l’école du Forem de Francorchamps, le
public massé dans les RT aura le plaisir d’entendre et de voir
passer en voiture ouvreuse une véritable Lancia Delta S4 Groupe
B superbe dans ses couleurs Martini.
Une ancienne voiture d’usine (il s’agit ici d’une des toutes
dernières S4 construites, destinées aux essais de Pirelli et dotée
d’un boost électronique pour délivrer encore plus de puissance),
bijou de 500 chevaux symbolisant la folle période du Groupe B,
qui n’a été vue qu’à une seule reprise en Belgique : c’était en
1986 aux 24 Heures d’Ypres quand l’usine avait délégué une de
ses voitures pour le pilote de l’écurie Grifone Fabrizio Tabaton.
Une bombe qui s’était illustrée aux mains du regretté Henri
Toivonen, lauréate dès sa première sortie au RAC Rally 1985.
Avant que le Finlandais ne trouve la mort à ses commandes dans
un ravin corse quelques mois plus tard. Un destin tragique pour
cet espoir mondial précipitant la fin des monstrueuses Groupe B.
Les occasions de revoir à l’œuvre cette déesse mythique du
rallye sont très rares. C’est donc un magnifique cadeau qui sera
offert aux spectateurs des Legend le 18 février prochain.
« C’est l’auto de rallye qui m’a clairement fait le plus vibrer, » se
souvient Pierre Delettre. « J’étais au RAC lors de sa première
victoire en 1985. Je n’avais que 22 ans et j’étais fan de Toivonen
qui restera toujours mon pilote préféré. Mon père m’avait même
envoyé discuter avec le patron de l’écurie Cesare Fiorio pour
essayer d’avoir une voiture au départ des Boucles de Spa 1986.
Cela ne s’est malheureusement pas réalisé. Cela coûtait
beaucoup trop cher. Et puis l’usine se concentrait surtout sur le
Mondial avec cette auto. Mais mon rêve deviendra réalité 26 ans
plus tard. Papa, j’ai réussi ma mission ! »