paroles d`homo - Les Disques Bien
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paroles d`homo - Les Disques Bien
BI/Homo Ecce homo (French) French : guitare 12 cordes, piano jouet, percussions Flóp : percussions Jean-Pierre Chevé : saxophone Christophe Rodomisto : guitare électrique Les bijoux (French) Mettez-vous à genoux grattez la terre Taillez tous les cailloux, toutes les pierres Ça vous f’ra des bijoux pour pas très cher Ça vous f’ra des bijoux pour pas très cher Ils ne pourront que plaire A celles qui vous aiment De toutes les manières, de toutes les manières Ramassez dans le parc municipal Une bonne poignée de gravier trivial Ça vous f’ra des bijoux de la capitale Ça vous f’ra des bijoux de la capitale Ils ne pourront que plaire A celles qui vous aiment De toutes les manières, de toutes les manières Jetez dans la vitrine un pavé Et d’éclats le trottoir sera jonché Ça vous f’ra des bijoux presque volés Ça vous f’ra des bijoux presque volés Ils ne pourront que plaire A celles qui vous aiment De toutes les manières, de toutes les manières Si ce n’est pas le cas Si le merci est lapidaire Et que la déception se lit Devant le collier de verre Dites leur que ces pierres, Ces bijoux fantaisies Sont bien plus précieux Que n’importe qui, que n ‘importe qui Et puis jetez la femme, gardez les pierres Il y en aura bien une, un jour sur la terre Qui trouv’ra qu’ces bijoux sont une idée d’enfer Qui trouv’ra qu’ces bijoux sont une idée d’enfer Une idée qui n’peut plaire De toutes les manières Qu’à celles qui vous aiment De toutes les manières Qu’à celles qui vous aiment De toutes les manières French : voix, guitare, glockenspiel émulé Flóp : banjo, basse, percussions, orgue émulé, chœurs Etienne Jaumet : percussions Jean-Pierre Chevé : saxophone La planche de salut (French) J’étais sur la bonne voie Je m’y voyais déjà En dehors de l’impasse Passé ce bout de bois Cette sorte de détroit Je serais à ma place Et joyeux j’avançais Car soudain j’entrevoyais Une lueur d’espoir Quand il s’est avéré Que j’avais été abusé Que j’avais eu tort d’y croire La planche de salut N’avait pas le sens attendu Du devoir La planche de salut Etait glissante une fois dessus C’était une patinoire La planche de salut Etait plus courte que prévu C’était plutôt un plongeoir La planche de salut Elle avait le bout pointu Des poignards La planche de salut N’avait pas le sens attendu Du devoir La planche de salut Etait glissante une fois dessus C’était une patinoire La planche de salut Etait plus courte que prévu C’était plutôt un plongeoir La planche de salut Elle avait le bout pointu Des poignards Mais quand j’ai eu trouvé Celui qui avait saboté La rampe Quand je fus nez à nez Avec celui qui méritait Des trempes La correction, la volée Evoquées dans l’autre couplet Eussent été double peine Ce cochon me ressemblait Non c’était moi en vérité L’énergumène Si je tenais l’oiseau Qui l’a savonnée c’est salaud Comme ça, pour voir ... Si je tenais l’enculé Qui dans mon dos l’a sciée Aux trois quarts ... Si je tenais le corbeau Qui a signé en biseau Je ne sais quelle vengeance ... Un membre du complot Qui a fait même perdre aux mots Leur contenance La planche de salut N’avait pas le sens attendu Du devoir La planche de salut Etait glissante une fois dessus C’était une patinoire La planche de salut Etait plus courte que prévu C’était plutôt un plongeoir La planche de salut Elle avait le bout pointu Des poignards French : voix, triangle Flóp : percussions Vincent Mougel : trompette, chœurs Christophe Rodomisto : guitare acoustique, guitare électrique Jan Ghazi : pedal steel guitar Stephen Harrison : contrebasse Bon public (French/French- Flóp) Lui, il est bon public Lui, c’est un cas d’école Un cas clinique A notre époque Lui, c’est une vraie crème Lui, c’est un bon toutou Est-ce un problème le consensus mou ? Lui, il trouve tout a son goût Lui, est content d’un rien Est-ce que c’est un scandale D’aimer bien tout ? Lui, il est d’humeur égale Lui, pense jamais à mal Peut-être qu’après tout Tout lui est égal Elle son meilleur public Un peu trop averti Quand il lui dit qu’il l’aime Souvent se met A douter d’elle même Elle a souvent la haine D’être avec lui Elle lui ferait bien une scène Mais elle a peur d’être applaudie Ou qu’il lui dise merci Lui, sa nature le trahit Sa bonté le perdra On ne lui connaît pas D’ennemi, Pour lui tout l’monde il est gentil Tout le monde il est beau C’est bien joli Mais ça sonne un peu faux Lui il ne fait pas de bruit Il prend gants et pincettes Serait-il trop poli Pour être honnête ? Lui, c’est son tempérament Pas une stratégie Et tout ça si C’était du flan, c’était un plan ? Elle son meilleur public Un peu trop averti Quand il lui dit qu’il l’aime Souvent se met A douter d’elle même Elle a souvent la haine D’être avec lui Elle lui ferait bien une scène Mais elle a peur d’être applaudie Ou qu’il lui dise merci Lui, quand il est avec elle Il lui dit qu’il l’aime Il ne peut pas lui dire mieux , lui dire mieux, lui dire mieux French : voix, guitare électrique, klaxon Flóp : banjo , basse, percussions, chœurs Etienne Jaumet : percussions, saxophone Laisse (French) Ne te fends pas d’une caresse Regarde, une plume me blesse Ta main me ferait mal Ta main me ferait mal Laisse-la dans ta poche Laisse-la Laisse Ne te fends pas d’un regard J’ ne crois pas ce que tu peux voir Tes yeux me feraient mal Tes yeux me feraient mal Laisse-les dans ta poche Laisse-les Laisse Ne te fends pas d’une parole Je n’entends plus qu’on se désole Ta voix me ferait mal Ta voix me ferait mal Laisse ta langue dans ta poche Laisse-la Laisse Ne te fends pas d’une pensée Que je ne sais plus partager Cette idée me fait mal Cette idée me fait mal Laisse ton cœur dans la pioche Laisse le Laisse French : voix, guitare Flóp : basse, percussions, chœurs Etienne Jaumet : percussions Jean-Pierre Chevé : saxophone L’expérience (French) Prends les rêves avec des pincettes Et plonge les dans une éprouvette Enfonce les amours empiriques Au cœur d’une réaction chimique Prends le bonheur avec des gants De cette façon c’est plus prudent Pèse l’espoir au gramme près Attendre un peu et remuer Et au fond du tube à essai Le spectacle va commencer On devrait voir toutes les couleurs De l’arc en ciel dans la vapeur Les événements se précipitent A dire vrai un peu trop vite Une fois le nuage dissipé Tout s’est perdu rien n’s’est créé Voilà le drame du scientifique Il a le sens de la formule Il sait qu’elle n’a rien de magique Et ce même si ça fait des bulles Pas facile de mettre en pratique Toute la beauté du calcul Il voulait en faire un bébé Le berceau était déjà prêt Il n’a fabriqué qu’une bête Et la cage est presque complète Sous la lame du microscope Il voit ses larmes de cyclope Gros plan sur le sel de la vie Dont les grains sont tellement petit Voilà le drame du scientifique Il a le sens de la formule Il sait qu’elle n’a rien de magique Et ce même si ça fait des bulles Pas facile de mettre en pratique Toute la beauté du calcul Voilà le drame du scientifique Il a le sens de la formule Il sait qu’elle n’a rien de magique Et ce même si ça fait des bulles Pas facile de mettre en pratique Toute la beauté du calcul French : voix, guitare Flóp : percussions, basse, mellotron émulé Christophe Rodomisto : guitare électrique Pas tous les jours dimanche (French) Bouffe émissaire parfait Que le poulet dans sa friture Tous les dimanches on se jetait Et pas que sur la nourriture Quand on tournait autour du pot Pour nous ouvrir les appétits Celui qui décrochait un mot S’en servait comme d’un fusil Alors, on doublait, les bouchées, Mais l’erreur est humaine, Repas, vite expédié, commence par soi-même Alors, on doublait, les bouchées, Mais l’erreur est humaine, Repas, vite expédié, commence par soi-même On se défoulait sur la bête En sentant bien qu’y avait un os On s’étranglait sur les arêtes D’un poisson baignant dans sa sauce Le sang qu’on crachait dans la soupe Avec souvent des dents en route Les bas- reliefs d’un repas Dont on ne se relevait pas Alors, on doublait, les bouchées, Mais l’erreur est humaine, Repas, vite expédié, commence par soi-même Alors, on doublait, les bouchées, Mais l’erreur est humaine, Repas, vite expédié, commence par soi-même Et aujourd’hui, Et aujourd’hui, Et aujourd’hui, Je mange’rais de tout, même du cheval Sauf du poulet dominical Qui me provoque la nausée Quelque soit le jour que Dieu fait Je mange’rais de tout, même du cheval Sauf du poulet dominical Qui me provoque la nausée Quelque soit le jour que Dieu fait, que Dieu fait, … French : voix, guitare électrique Flóp : guitare, banjo, basse, percussions, chœurs Etienne Jaumet : percussions, saxophone Jean-Pierre Chevé : saxophone, basson, flûte traversière Situs inversus Le passé (French) (French) Ce corps a la moitié Gauche à la place de la droite Et si jamais tu le convoites Il vaut mieux te méfier Faudrait un passé Moins sans gène Guest qui se ramène Sans être listé Faudrait un passé Moins pathogène Sans arme prohibée Lacrymogène Ce corps est inversé Son cœur est de l’autre côté Si tu veux y poser ta main Oublie ce que tu sais du tien Mais …si c’est juste pour le grain De la peau recouvrant un sein Qu’importe, qu’importe Qu’importe l’emplacement Des organes sous-jacents Qu’importe, qu’importe Quand il lève la main Consacrée légalement Faut te faire à l’idée Qu’il trahit le serment S’il se lève du pied Qui promet des épines Faudra te résigner Aux fleurs qu’on te destine Faudrait laisser pisser Que ça passe Attendre que l’os brisé Se refasse Faudrait que du passé Qui nous les casse On en sorte sapé D’une cuirasse Faudrait bien se laver De toutes les crasses Que le passé dépose Sur la carcasse Faudrait qu’une fois Les plâtres essuyés On soit classe Mais….si c’est juste pour le grain De la peau recouvrant un sein Peu importe peu importe Peu importe les serments Et les couronnements Peu importe, peu importe Plus faire de nœud A son mouchoir Chasser les éléphants Pour leur mémoire Remettre à zéro Le compteur Des heures de gloire Si c’est juste pour le grain De la peau recouvrant un sein Ce corps bien trop humain Sera vite étranger au tien Alors qu’importe Pose ta main Il conviendrait de faire mourir quelques étoiles De consteller sa galaxie de trous noirs Passer le pont des soupirs quitter le voile Changer de répertoire French : voix, guitare électrique Flóp : banjo,guitare, percussions, synthétiseur, autoharp, kazou, guimbarde, chœurs Etienne Jaumet : percussions Vincent Mougel : trompette French : voix, guitare, tambourin Flóp : banjo, ukulélé, percussions, kazou, guimbarde Stephen Harrison : contrebasse Petit matin (French) C’est la fin de la nuit Et le jour nous enclume Déjà Les lumières s’allument Les gorilles sont encore dans la brume C’est la fin de la nuit Et le jour nous enclume Déjà Les rêves se consument Déjà L’écolier s’enrhume C’est la fin de la nuit, c’est le début des ennuis C’est la fin de la nuit, c’est le début des ennuis C’est la fin de la nuit Et le jour nous enclume Déjà Les employés transhument Déjà Les patrons se costument C’est la fin de la nuit Et le jour nous enclume Déjà Les femmes se parfument Déjà D’autres rêves s’allument C’est la fin de la nuit, c’est le début des ennuis C’est la fin de la nuit, c’est le début des ennuis Mais n’oublie pas, n’oublie pas Que demain est un autre jour Qui lui aussi fini Que demain est un autre jour Qui lui aussi fini C’est la fin de la nuit, c’est le début des ennuis French : voix, Flóp : guitares, banjo, ukulélé, basse, percussions, faux glock, autoharp Jean-Pierre Chevé : basson, flûte traversière Tu es partout (surtout partie) (French) J’allume la télé elle me renvoie l’image Des lignes entrelacées de ton charmant visage J’ai branché la radio mais les ondes s’emploient A ne me rappeler que le son de ta voix Tous ces morceaux sournois chantés par des pervers Je te revois hier les chantant avec moi Je te revois chanter la Chanson de Prévert Cette chanson était ta préférée je crois J’ai essayé de lire aveuglé par l’amour Je n’ai fait que relire notre roman d’amour J’ai essayé d’écrire mais j’écris comme un manche Et puis mon écriture vers toi sans arrêt penche J’ai essayé d’en rire le rire était nerveux Très vite la façade se lézardait sérieux J’ai arrêté d’en rire j’essaie de rester zen Mais je suis triste sire en attendant ma reine Alors voilà comment les choses et les gens Voient les choses maintenant Maintenant que tu es partie Paraît qu’avec le temps les choses et les gens Voient les choses autrement J’ai rangé des cheveux que tu t’es arrachée Dans un herbier fleur bleu mon livre de chevet J’ai planqué des mégots que tu as écrasés Et ce précieux magot dort sous mon oreiller J’ai planté quelques fleurs mais elles ont un parfum Qui dévore le peu d’air où flotte encore le tien Dieu qu’elles piquent mes fleurs ai-je besoin d’épines Quand au bois de mon cœur m’a planté la plus fine Je l’ai dit aux amis on peut compter sur eux Une fille de partie fait toujours des heureux Je l’ai dit à ma mère elle s’est mise à pleurer Je croyais qu’une mère sert a vous consoler J’ai essayé le sport mais s’il me faut mourir Que ce soit en courant derrière ton souvenir J’ai essayé la drogue en vain j’y ai cherché Un effet analogue au vertige de t’aimer Alors voilà comment les choses et les gens Voient les choses maintenant Maintenant que tu es partie Paraît qu’avec le temps les choses et les gens Voient les choses autrement Du moins c’est ce qu’on dit French : voix, guitare Flóp : guitare Vincent Mougel : chœurs Stephen Harrison : contrebasse La rose de personne Les yeux de la tête (French) (French) Elle n’est la rose de personne La faute à pas de chance Chaque fois que minuit sonne Elle prend un carrosse en urgence Pas de gloire du matin Pas de belle de jour La reine de la nuit S’éteint sur le retour Peu à peu elle perd les pédales Peu à peu elle perd ses pétales Un peu beaucoup passionnément à la folie pas du tout La chance n’est pas au rendez-vous On s’arrache la chose Elle sème son parfum Et ses volutes mauves Un peu dans tous les coins Des roses qui se traînent Dans les soirées mondaines Il y en a treize A la douzaine Peu à peu elle perd les pédales Peu à peu elle perd ses pétales Un peu beaucoup passionnément à la folie pas du tout La chance n’est pas au rendez-vous French : voix Flóp : guitare, ukulélé Jean-Pierre Chevé : flûte traversière Ça se voit à l’œil nu Ça ne saute pas aux yeux Mes sourcils ont foutu Le camp salut adieu Salut adieu soucis Ceux des sourcils froncés Qui ne laissent au visage Que les yeux pour pleurer Qi j’ai de si grands yeux, c’est pour mieux te manger, ... du regard Je suis une poupée Qui fait ni oui ni non Mais fait peur et qui sait Faire parler sans raison Sans arrêt, sans un bruit Et si je reste muette Je cache dans ce non-dit Des choses derrière la tête Si j’ai de si grands yeux, c’est pour mieux te manger, ... du regard Si je tourne de l’œil Aucun contour discret Jamais ne me recueille Mais je sais bien tomber Si je tournais de l’œil Je te jure que ça s’rait D’abord de ton côté Que mon corps glisserait Si j’ai de si grands yeux, c’est pour mieux te manger, ... du regard Ça se voit à l’œil nu Ça doit sauter aux yeux Mes sourcils ont foutu Le camp salut adieu Je t’ai fait lisses et doux Les yeux mais en vain J’les maquille en cailloux Comme ton cœur qui n’voit rien Si j’ai si de grands yeux, c’est pour te ressembler …quelque part French : voix, guitare, orgue émulé Flóp : guitares, percussions, guimbarde Stephen Harrison : contrebasse Ceux qui vont mourir te sourient Le soigneur (French) (French) Ils passent cheveux blancs Tirés par leurs petits enfants Sous leurs perruques de marquis Ceux qui vont mourir te sourient Tu leurs parles avec des gants Ils n’en demandent pas autant Ils ont eu vingt ans eux aussi Ceux qui vont mourir te sourient Ils pénètrent lentement Dans les arènes du temps Ils n’en font pas une maladie Ceux qui vont mourir te sourient Dans le soleil couchant Constellé de reflets d’argent Par la fenêtre avant la nuit Ceux qui vont mourir te sourient Ceux qui vont mourir te sourient French : voix, guitare Flóp : banjo,autoharp Etienne Jaumet : saxophone Jean-Pierre Chevé : flûte traversière Vincent Mougel : guitare électrique Stephen Harrison : contrebasse Je soigne les images En les léchant s’il faut Qu’elles tournent au mirage Sous un soleil bien haut Je gomme les nuages Et je mets un point d’eau Au fond du paysage Pour faire boire le tableau Je soigne les images A coup de repentir Qui sur tous les visages Ressuscitent le désir Des étoiles qui présagent D’un avenir nouveau Se déposent au passage A chaque coup de pinceau Je soigne les images avec du baume au cœur Et leurs maux partent au large, on m’appelle le soigneur Je soigne les images En tendant bien les yeux Et j’opère des virages Que le temps rend scabreux S’opère sous l’éclairage Un miracle qui dure Cette photo de mariage Porte ma signature Je soigne les images Et aux petits oignons En fait je pleure de rage Car pas de guérison J’établis un barrage En jetant mon éponge Geste de sabordage Quand les images replongent Je soigne les images avec du baume au cœur Et leurs maux partent au large, on m’appelle le soigneur French : voix, guitare acoustique Flóp : banjo, ukulélé, basse, autoharp Etienne Jaumet : saxophone François Tarot : clarinette Rémi Bienvenu : piano